Editorial Young IFMA - FM-Magazine 06

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En tant que nouveau membre du comité Young IFMA, il me revient l’honneur de rédiger cette chronique. Je vais donc vous raconter mes expériences vécues dans le secteur facilitaire en Belgique. J’ai terminé mes études à la Hoge Hotelschool Maastricht puis j’ai travaillé quelques années comme conseillère en catering et nettoyage auprès du bureau de consultance indépendant ATIR Nederland. Plus tard, j’ai été transféré chez la société sœur en Belgique où je travaille actuellement en tant que conseillère facilitaire (catering et nettoyage). Tout d’abord, j’aimerais lever un tabou. Certaines personnes perçoivent le travail dans le secteur du nettoyage comme quelque chose dont elles devraient avoir honte, parce que le terme ‘nettoyage’ manque de fantaisie. On est souvent limité dans nos pensées parce qu’on ne sait pas tout ce qu’une organisation de nettoyage apporte à un bâtiment. Il s’agit d’un terrain de travail au sein duquel – en tant que young professional - vous pouvez vous développer à bien des égards et où vous devez relever constamment des défis par des innovations, des économies de coûts et des exigences de qualité croissantes. Dans ma fonction actuelle de conseillère, je m’occupe notamment de projets d’envergure qui nécessitent des compétences en consultance, je gère les questions courantes, les appels d’offres, les contrôles de qualité, les calculs, je planifie des activités commerciales, je recherche des pistes et je suis les procédures de sélection et de recrutement. J’entretiens aussi mon propre fichier de clients. Vous voyez, c’est un emploi dynamique qui amène chaque jour son lot de défis et de deadlines à relever. Je reviens un instant sur mon transfert vers la Belgique. Ce jour-là, je me suis dit : ‘ça va aller’. J’ai de l’expérience, je suis une demi-belge et j’habite près de la frontière, donc les rapports avec les Belges ne me sont pas étrangers. Néanmoins, ce fut assez différent dans la pratique. La manière de faire des affaires, de collaborer avec des tiers, le comportement d’aversion au risque, le professionnalisme et le secteur facilitaire global sont perçus autrement. Voyez la nouvelle manière de travailler qui a un grand impact sur le Facility Ma- nagement. Aux Pays-Bas, c’est considéré comme un standard alors qu’en Belgique, de nouveaux développements sont attendus. Et que penser des différences concernant le Total Facility Management (TFM). Par rapport aux Pays-Bas, je perçois ici de nombreuses possibilités et opportunités, et travailler dans le secteur facilitaire en Belgique a quelque chose d’unique. Je ne citerai que quelques aspects: le contrôle de qualité, le professionnalisme, le TFM, l’hospitality, la nu- mérisation, la gestion des relations, la centralisation, le développement durable, … . Tout cela me pousse à faire quelque chose en plus. C’est ainsi que je suis entrée en contact avec Young IFMA. L’objectif de Young IFMA – promouvoir le (l’auto)développement de jeunes professionnels dans le secteur facilitaire via une plateforme jeune et dynamique, par le transfert de connaissances et le réseautage – m’a immédiatement plu. C’est précisément ce que je recherchais. J’apporte des connaissances et j’en acquiers, je participe à des col- laborations intéressantes et je rencontre de nouvelles connexions, comme vous par exemple ! Je me réjouis déjà de vous rencontrer à l’un des prochains événements IFMA et de discuter ensemble des développements d’un secteur facilitaire en mutation. Marjolein de Detter Conseillère facilitaire – Bureau de consultance indépendant Atir Belgique Membre du comité Young IFMA 34 YOUNG IFMA Le choc des cultures : le secteur du nettoyage belge est prometteur pour les professionnels ambitieux

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En tant que nouveau membre du comité Young IFMA, il me revient l’honneur de rédiger cette chronique. Je vais donc vous raconter mes expériences vécues dans le secteur facilitaire en Belgique. J’ai terminé mes études à la Hoge Hotelschool Maastricht puis j’ai travaillé quelques années comme conseillère en catering et nettoyage auprès du bureau de consultance indépendant ATIR Nederland. Plus tard, j’ai été transféré chez la société sœur en Belgique où je travaille actuellement en tant que conseillère facilitaire (catering et nettoyage).

Tout d’abord, j’aimerais lever un tabou. Certaines personnes perçoivent le travail dans le secteur du nettoyage comme quelque chose dont elles devraient avoir honte, parce que le terme ‘nettoyage’ manque de fantaisie. On est souvent limité dans nos pensées parce qu’on ne sait pas tout ce qu’une organisation de nettoyage apporte à un bâtiment. Il s’agit d’un terrain de travail au sein duquel – en tant que young professional - vous pouvez vous développer à bien des égards et où vous devez relever constamment des défis par des innovations, des économies de coûts et des exigences de qualité croissantes. Dans ma fonction actuelle de conseillère, je m’occupe notamment de projets d’envergure qui nécessitent des compétences en consultance, je gère les questions courantes, les appels d’offres, les contrôles de qualité, les calculs, je planifie des activités commerciales, je recherche des pistes et je suis les procédures de sélection et de recrutement. J’entretiens aussi mon propre fichier de clients. Vous voyez, c’est un emploi dynamique qui amène chaque jour son lot de défis et de deadlines à relever.

Je reviens un instant sur mon transfert vers la Belgique. Ce jour-là, je me suis dit : ‘ça va aller’. J’ai de l’expérience, je suis une demi-belge et j’habite près de la frontière, donc les rapports avec les Belges ne me sont pas étrangers. Néanmoins, ce fut assez différent dans la pratique. La manière de faire des affaires, de collaborer avec des tiers, le comportement d’aversion au risque, le professionnalisme et le secteur facilitaire global sont perçus autrement. Voyez la nouvelle manière de travailler qui a un grand impact sur le Facility Ma-nagement. Aux Pays-Bas, c’est considéré comme un standard alors qu’en Belgique, de nouveaux développements sont attendus. Et que penser des différences concernant le Total Facility Management (TFM).

Par rapport aux Pays-Bas, je perçois ici de nombreuses possibilités et opportunités, et travailler dans le secteur facilitaire en Belgique a quelque chose d’unique. Je ne citerai que quelques aspects : le contrôle de qualité, le professionnalisme, le TFM, l’hospitality, la nu-mérisation, la gestion des relations, la centralisation, le développement durable, … . Tout cela me pousse à faire quelque chose en plus. C’est ainsi que je suis entrée en contact avec Young IFMA. L’objectif de Young IFMA – promouvoir le (l’auto)développement de jeunes professionnels dans le secteur facilitaire via une plateforme jeune et dynamique, par le transfert de connaissances et le réseautage – m’a immédiatement plu. C’est précisément ce que je recherchais. J’apporte des connaissances et j’en acquiers, je participe à des col-laborations intéressantes et je rencontre de nouvelles connexions, comme vous par exemple ! Je me réjouis déjà de vous rencontrer à l’un des prochains événements IFMA et de discuter ensemble des développements d’un secteur facilitaire en mutation.

Marjolein de DetterConseillère facilitaire – Bureau de consultance indépendant Atir BelgiqueMembre du comité Young IFMA

34 YOUNG IFMA

Le choc des cultures : le secteur du nettoyage belge est prometteur pour les professionnels ambitieux