Restauration rapide : un marché bien connecté

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Le Sandwich & Snack Show reflète les évolutions d’un secteur qui innove sans cesse pour répondre aux besoins d’un consommateur plus exigeant et connecté. Restauration rapide : un marché bien connecté 45 000 exemplaires Diffusion bimestrielle BURGER & POULET Le Camion qui Fume donne dans le durable À l’occasion de l’ouverture de son premier restaurant en dur, Le Camion qui Fume – créé par Kristin Frederick – a entamé une nouvelle démarche écologique. P. 24 Numéro 24 | Fév.-Mars 2016 SOLUTIONS REPAS Coup de Bol pour le porridge Loin de la traditionnelle « bouillie », Bol propose des recettes élaborées et modernisées à base de différentes céréales et agrémentées d’ingrédients variés. Un bar à porridge atypique ouvert par deux amies d’enfance. P. 22 P. 16

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Le Sandwich & Snack Show reflète les évolutions d’un

secteur qui innove sans cesse pour répondre aux besoins

d’un consommateur plus exigeant et connecté.

Restauration rapide : un marché bien connecté

45 000e xe m p l a i r e s

Diffusion bimestrielle

BURGER & POULETLe Camion qui Fumedonne dans le durableÀ l’occasion de l’ouverture de son premier restaurant en dur, Le Camion qui Fume – créé par KristinFrederick – a entamé une nouvelledémarche écologique. P. 24 Numéro 24 | Fév.-Mars 2016

SOLUTIONS REPASCoup de Bol pour le porridgeLoin de la traditionnelle « bouillie », Bol propose des recettes élaborées et modernisées à base de différentescéréales et agrémentées d’ingrédientsvariés. Un bar à porridge atypique ouvert par deux amies d’enfance. P. 22

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ÉDITORIALFévrier-Mars 2016 | ZEPROS N° 24

SommaireACTUALITÉS

Planète 04

France 06

VOS RÉGIONS 12

Focus 16

OPÉRATEURS

Pizza & Pâtes 20

Solutions repas 22

Burger & Poulet 24

Métissage & Co 26

Coffee Shop 31

Sandwich & Salade 32

DISTRIBUTEURS 33

FOURNISSEURS

Produits 34

Boissons 36

Équipements & Services 38

SAVEURS DE L’ANNÉE 40

NOUVEAUTÉS

Produits 44

Boissons 48

Équipements & Services 50

EMPLOI FORMATION 52

PEOPLE 54

3SNACK

Anne-Lise BriotRédactrice en chef adjointe

Activité économique « dyna-mique », la restauration ra-pide n’a pas pu échapper auxconséquences des tristesévénements de la fin d’an-née 2015. Nombreux sont les

acteurs qui disent souffrir de la situation. Pour-tant, au regard d’indices, tels que ceux de NPDCrest, la restauration rapide enregistre au 4etri-mestre une hausse moyenne de 1 % de la dé-pense par visite, par rapport à la même pé-riode en 2014, et des visites stables. Ce n’esttout de même pas la panacée. Et de nouveauxrelais de croissance doivent être trouvés. Un certain nombre d’enseignes mise de plusen plus sur l’événementiel, à l’instar de Man-hattan Hot Dog, Big Fernand, Moule Walker…une manière de trouver là un nouveau vivierde consommateurs et de les faire revenir parla suite dans leurs établissements. Une dyna-mique gagnant-gagnant puisque, de son côté,le marché du Meeting Incentive ConventionEvents (Mice) a vu ses dépenses chuter de5,2% entre 2013 et 2014. La raison ? Les diffi-cultés économiques qui ont obligé les entre-

prises à revoir leurs budgets et à être plus vi-gilantes quant à l’image de leurs événements.Elles cherchent alors à marquer davantageles esprits des invités, notamment avec desmarques originales et capables de réunir au-tour d’un même concept les nouvelles habi-tudes de consommation des Français. Lesfood-trucks, par exemple, séduisent donc. Mais ce relais de croissance est limité et d’au-tres leviers doivent être activés. La livraisonen premier lieu. Car la restauration à tablemise aussi sur celui-ci pour redémarrer. Il nefaut donc pas se laisser croquer sa part du…burger. Et il faut être plus que jamais sur lechemin du consommateur pour créer l’im-pulsion et lui apporter un service toujoursplus rapide et personnalisé. Le concept ducorner dans des sites hors food vont tendreà se multiplier et à séduire un consomma-teur qui attend qu’on vienne à sa rencontre.Enfin, tous les outils de click & collect sont àpenser sérieusement pour faciliter l’achat duclient. 2016 est donc une année où il va fal-loir se remettre en question et faire preuvede souplesse pour être sûr de perdurer. ●

Un nouveau paysage

« Le click & collect permet d’augmenterles ventes de 20 %.Nous adaptons doncle site internet deFactory & Co pourprofiter de cettemanne. »

LA PHRASE DU MOIS

Olivier HamonDirecteur du pôle franchise et

licence de marque de Factory & Co.

LE CHIFFRE DU MOIS

58 %C’est la progression du

nombre de lancements depizzas sans gluten sur le

marché mondial entre 2012 et2015. La France se montre

innovante et dépasse les États-Unis en la matière. 32 % desFrançais souhaitent voir uneplus large gamme de pizzassans gluten sur le marché. ©

Betty

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ACTUS MONDE Zepros 24 | Février-Mars 20164

PLANÈTE SNACKCroissance, innovations, plantages et actions. À l’heure de la mondialisation, zappez large avec Zepros!

SNACK

* Réalisé en partenariat avec Anne-Claire Paré, créatrice de l’agenceBento qui analyse depuis 2002 l’uni-vers de la restauration commerciale àtravers le monde. Retrouvez son ob-servatoire sur www.bento.fr et surwww.bento.fr/blog.

ROYAUME-UNI | LONDRES

Carluccio’s se lance dans le grab & goVia Carluccio’s va être une variation quick servicede l’irrésistible épicerie à manger italienne Carluccio’s, offrant dessnacks et sandwichs de haute qualité de 7 heures au début de soirée.Au menu : cafés signés Carluccio, petits déjeuners et gourmandises dela Péninsule, mais aussi salades et pâtes à personnaliser. Le premieropus s’installera à Tottenham Court Road à Londres.

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ÉTATS-UNIS | AUSTIN

Fast & Furious Japanese Grill : la course au meilleur goût a commencé ! C’est le slogan qui ne s’invente pas de ce concept d’Austin au Texas quipromet, en effet. Des entrées « starters » de 1 $ (0,91 €) à 2 $, des sushis « fast » préparés à toute vitesse à la commande et des hibachis –petits réchauds de cuisson japonaise – tout à fait furieux qui cuisent pou-let mariné, steak ou crevettes de manière tout autant endiablée. Du show,de la rapidité, de la fraîcheur et du prix : que demander de mieux ?

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ROUMANIE

Columbus Café & Co vise l’Europe de l’EstColumbus Café & Co s’intéresse désormais de très prèsà certains pays de l’Europe de l’Est comme la Roumanieet la République tchèque. L’idée de l’enseigne françaiseest d’apporter une « french touch » à l’offre coffee shop,notamment avec des viennoiseries, mais aussi un lookplus français en ajoutant un zinc au comptoir.

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 ACTUS MONDE 5SNACK

CHINE

Vastes projets pour WedoméWedomé, le n° 1 de la boulangerie-pâtisserie en Chine (350 boutiquesprincipalement sur Pékin et Shan-ghai, 4 000 employés, plus de 10 000 baguettes vendues par jour)nourrit de très grands projets de développement. Au programme, entre autres, ouverture de 300 bou-tiques en trois ans… Wedomé sefournit en matières premières enFrance notamment avec Lesaffre etLactalis, et travaille avec le MOFboulanger Christian Vabret. HuangLi, président fondateur de la société,est venu en délégation sur Paris à l’occasion, notamment, du salon Europain. Cf. Tokster.com

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ROYAUME-UNI | LONDRES

Sushi Shop se développeoutre-MancheAprès une première adresse à Londres,Sushi Shop vient de s’installer dans lequartier de Marylebone. Cible internatio-nale prioritaire pour l’enseigne, l’Angle-terre accueillera deux autres unités aucours du 1er semestre dans les quartiersde Notting Hill et Wimbledon. SushiShop, positionné fast casual, vise 15 ou-vertures en deux ans sur un marché où lesushi est soit très haut de gamme soitlow cost.

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ALLEMAGNE

Bun Bao Palme d’or internationale du Leaders ClubLa 8e édition des Palmes internationales de la restauration, qui s’est tenue les 26 et27 janvier dans le cadre du salon Sirha Genève, a décerné la Palme d’or 2016 au conceptde burgers asiatiques Bun Bao (Allemagne) d’Ahn Vu Dang. La Palme d’argent revientà Cook’Kareku (Russie) d’Alexander Rappoport, un café qui propose des breakfastsdu monde entier 24 heures sur 24. La Palme de bronze a été attribuée à Persillé – Mai-son de Viande (France) de Maxence de Warren et David Lebreton, concept qui avait ob-tenu la Palme d’or France 2015 à Paris en mars 2015.

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De g. à d. : Maxence de Warren, David Lebreton (Persillé – Maison de Viande) ; Ahn Vu Dang (Bun Bao) ; Alexei Berzin, Maria Gorelova, et Kristina Gumasheva (Cook’Kareku). Au fond : Tilo Bolow (Bun Bao) et Jürgen Strasser (président du Leaders Club International).

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ACTUS FRANCE Zepros 24 | Février-Mars 20166SNACK

SONDAGE

Le rôle social des cafés

Selon unsondage Ifop réalisé pourFrance Bois-sons, le liensocial se dé-grade dansles villages etles petites

villes de France d’après 75 % deleurs habitants. Symboles du dé-clin, la disparition des boulan-geries et cafés. 82 % des habitantsdes communes de moins de5000habitants souhaitent qu’uncafé s’installe dans leur communeet 77 % d’entre eux jugent qu’iljoue un rôle central dans le lien so-cial et le dynamisme économique.Cf. Tokster.com

Vite !

Depuis 2011, Nutritionnel-lement, le cabinet deconseil et de communi-

cation spécialisé en nutrition, or-chestre les Nutri-Débats. Cetteannée, le 10 mars, professionnelsde l’agroalimentaire, de la nutri-tion et professeurs s’interroge-ront autour du sucre, ce 5e Nu-tri-Débat s’intitulant « Le débatgarde un goût sucré ».

Une réflexion pouradapter sa conduiteEn effet, la gourmandise n’a ja-mais été autant plébiscitée parles Français et se trouve au cœurde la consommation d’impulsion,propre à l’univers du snacking.

En outre, les vrais/faux sucresfont chaque jour débat. Certainsprofessionnels de la restaurationrapide peuvent alors s’interroger,et se sentir perdus face à laconduite à adopter dans leur éta-

blissement dès lors qu’ils sou-haitent intégrer à leur offre unedimension d’équilibre alimentaire. Le débat s’articulera autour dequestions principales : Sommes-nous de gros consommateurs desucres ? D’où vient notre appé-tence pour le goût sucré ? Pou-vons-nous devenir accros augoût sucré ? Quels conseils « su-crés » donner au grand public. Un Nutri-Débat qui permettraaux professionnels d’avancer

dans le travail de l’offre sucrée :comment la travailler, utiliser plusou moins de sucre dans les des-serts, valoriser une offre de bois-son sans sucre ou avec édulco-rant (aspartam, stévia, etc.) grâceà l’intervention intitulée «Peut-on et faut-il se déshabituer dugoût sucré ? » Au moment de sa pause repas, leconsommateur, et plus particuliè-rement la consommatrice, setrouve partagé entre plaisir et cul-pabilité, il convient alors de réflé-chir à de nouvelles offres permet-tant au client de se faire plaisir touten restant raisonnable d’un pointde vue nutritionnel. Les approchesémotionnelles et nutritionnellesdu goût sucré seront abordées demême que les recommandationsnutritionnelles. ●Inscriptions par mail : [email protected] ? 10 mars 2016 de 9 heures à 18 h 30Où ? 7, cité Paradis, Paris Xe

NUTRI-DÉBAT

Le débat garde un goût sucré

Gira Conseil sort une nouvelleétude sur les Desserts &

Produits sucrés en restauration.Celle-ci vient confirmer la dés-tructuration des repas, le fa-meux « entrée-plat-dessert » nereprésentant plus que 13 % desrepas pris au restaurant. Maisles Français sont gourmands etla structure plat-dessert s’avère3 fois plus importante que lamoyenne européenne. Plus endétail, notre palais s’oriente plusnaturellement vers le chocolat,et trop peu vers les fruits frais. Face aux desserts et snackingsucrés, nos papilles sont donctiraillées entre la gourmandiseet la raison… et la mousse auchocolat, le fondant au choco-lat et le tiramisu notammentrestent des best-sellers.

Concepts monoproduitsUne tendance qui se confirmepar la mul t ip l i cat ion desconcepts monoproduits autour

de la pâtisserie : les macaronsde Pierre Hermé, les choux deChristophe Michalak, les éclairsde Christophe Adam, les made-leines d’Akrame Benallal…. Lesucré monte en gamme.L’offre des desserts et pausesgourmandes a donc suivi cetteévolution et devrait la poursui-vre selon les indices de GiraConseil. Le cabinet d’études yvoit là un véritable levier de chif-fre d’affaires et une offre com-plémentaire non négligeable, àdécouvrir plus en détail dansl’étude.●

ÉTUDE

Le sucré, véritable levierde chiffre d’affaires

« Un trimestre marqué par les attentats terroristes du 13 novembre et une prévision de croissancepeu réjouissante (+ 0,3 % au dernier trimestre selon la Banque de France). Seule la météo s'estmontrée clémente : novembre et décembre ont enregistré des records de température.

La restauration commerciale performe, en dépit de toutes les difficultés. Cela est notamment lié au fait que la restauration rapide a réussi à améliorer sa fréquentation par rapport à l'année précédente. Résolument atypique,l’année a donc été marquée par l’essor de la restauration rapide qui a fait preuve de créativité et d’adaptabilité auxgoûts et aux besoins des consommateurs. En 2015, certains concepts ont réussi à montrer une résistance ou même uneprogression en visites. Ainsi, parmi ceux qui montent, on trouve les boulangeries-cafés, les coffee shops, les burgersgourmets, le fast casual et les services de livraison/vente à emporter à domicile », commente Maria Bertoch,Industry Expert Foodservice Europe & Russia.

DéfinitionsLa restauration commerciale inclut : • La restauration avec service à table (cafés/bars/brasseries, restauration àthème et non thématique, cafétérias). • La restauration rapide: fast-foods, vente à emporter/livrée, sandwicheries,boulangeries, traiteurs, GMS/proxi pour la consommation personnelle et immédiate (ex. : sandwich à emporter…).

67,6 %

32,4 %

46,6 %

53,4 %

TENDANCE DU MARCHÉ DE LA RESTAURATION COMMERCIALE (OCTOBRE-DÉCEMBRE 2015)

■ Restauration à table (dont cafétérias)■ Restauration rapide

Source : Panel NPD Crest France, données octobre-décembre 2015 vs la même période de 2014. www.npd.com

Part de marché en visites (%)au 4e trimestre 2015

Part de marché en dépenses (%) au 4e trimestre 2015

*4e trimestre 2015 vs 4e trimestre 2014

Indicateurs en partenariat avec

Restauration commerciale*

Restauration à table*

Restauration rapide*

Évolution en visites - 0,7 % - 2,3 % 0,1 %

Évolution de la dépense moyenne (par visite et par personne) 0,0 % 0,4 % 1,0 %

Dépense moyenne 7,20 € 11,90 € 5,00 €

Un 4e trimestre « sauvé » parla restauration rapide

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FRANCHISE EXPO PARIS

La food se taille la part belle au salon

ACTUS FRANCE Zepros 24 | Février-Mars 20168SNACK

L’année semble bien démarrerpour Franchise Expo Paris, qui

se tiendra du 20 au 23mars 2016à Paris Porte de Versailles,puisque Sylvie Gaudy, directricede division chez Reed Expositions,note que « le salon devrait gagner5 % en termes de surface d’expo-sition avec la présence de 545 ex-posants, dont 460 enseignes ». Le salon, qui vise à accompagnerau mieux le visiteur dans son pro-

jet d’entreprise, lance, en parte-nariat avec la Fédération françaisede la franchise et la société Terri-toires & Marketing (société spé-cialisée dans le géomarketing etl’étude de marché et d’implanta-tion pour la franchise), Le Baro-mètre du dynamisme régional dela création d’entreprise en fran-chise. « Il s’agit là d’une carte deFrance du dynamisme de la fran-chise, qui sera très utile pour lesfranchiseurs, les développeurs,mais aussi les visiteurs ayant desenvies de mobilité », détaille-t-elle.Cet outil fait également le tri parsecteur d’activité.Si tous les secteurs d’activité sontreprésentés sur Franchise ExpoParis, l’espace food se taille néan-moins la part belle en représen-tant environ 18 % des exposants,soit une cinquantaine d’en-seignes. Secteur dynamique, l’hô-tellerie-restauration engrange, àdate, une croissance de 13 % ennombre d’exposants. ●

ORGANISATION PROFESSIONNELLE

A&T toujours en quêtede représentativité«On n’arrive pas à se faire

entendre ! », s’exclameSophie Duprez, présidente del’association Alimentation & Ten-dances. Cela sonne d’ailleurscomme un ras-le-bol dans cetteprocédure à rebondissements.Après avoir « gagné », suite à lanon-réponse des pouvoirs pu-blics, sur la question de la représentativité, Alimentation& Tendances a fait un recoursauprès du tribunal administra-tif afin d’entamer la rechercheen représentativité.Cette enquête nécessitant sixmois, la présidente ne s’attend pasà avoir une réponse avant la fin del’année. « Il nous faut patienter en-core, mais pendant ce temps-lànos adhérents ne sont pas infor-més des demandes des organisa-tions salariales, ni des propositionspatronales du Snarr, et cela estgrave, d’autant plus que nous réu-nissons de grandes enseignes à

l’instar de Brioche Dorée, Paul, LaMie Câline… », déplore-t-elle.Avant de poursuivre : « 2016 seracomme 2015, nous ne pèseronstoujours pas sur la convention collective. » Elle garde tout demême espoir : «On ne peut pasnous refuser la représentativité carnous répondons à tous les critèreset aux chiffres requis », conclut-elle. Affaire à suivre… ●

Sophie Duprez, présidented’Alimentation & Tendances.

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 ACTUS FRANCE 9SNACK

Depuis des années, les études soulignent que les Français sont lesdeuxièmes plus gros consommateurs de pizza au monde derrière

les États-Unis. Pourtant, la toute récente étude du cabinetCHD Expert, qui s’intéresse à la consommation de pizzaen novembre 2015 en France et en Italie, nous placederrière les Italiens. Cette étude note que93% des Français ont mangé de la pizzaen novembre contre 98,5 % des Italiens,avec une moyenne de 14 instants deconsommation de pizza en Italie contre9 en France.

La pizza de supermarché arrive en têteLes lieux de consommation diffèrent puisqueprès de 8 consommateurs italiens sur 10 ont dé-gusté au moins une fois de la pizza dans une pizzé-ria ou dans un restaurant italien contre seulement 4Français sur 10. C’est la pizza achetée en supermarché quia le poids le plus important en France avec plus de 16 %des occasions de consommation. La pizza faite maison avecune pâte industrielle est populaire chez nous et arrive en

deuxième position des oc-casions de consommation. L’étude constate que la consom-mation de la pizza eu sein dechaînes de restaurants rapides sefait presque équitablement surplace, à emporter et en livraison. Lecamion à pizza représente 7 % dela consommation de pizza en no-vembre dans l’Hexagone, majori-tairement dans le Sud. ●Plus sur : http://www.chd-expert.fr/re-merciement-etude-pizza-gratuite/de-mand/remerciement-etude-pizza-gra-tuite#mid_148

L e marché de la boulangerie-pâtisserie se montre de plus enplus concurrentiel. CHD Expert dénombre plus de 33 000 éta-

blissements artisanaux qui doivent faire face à la montée en puis-sance des terminaux de cuisson, de la restauration rapide et dessnacks, sans oublier la grande distribution, qui propose non seule-ment du pain frais, mais aussi des sandwichs frais faits sur placedans certains sites. Pour aider les artisans à réagir dans ce contexte

hyperconcurrentiel,CHD Expert a ima-giné une infographiereprenant les 10 chal-lenges du boulangersous forme de par-cours… qui peut êtresuivi par d’autres pro-fessionnels de la res-tauration rapide. ●

ÉTUDE CHD EXPERT

Le nouveau visage de la pizza

MARCHÉ

Les 10 challenges du boulanger en 2016

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L’Union des métiers et desindustries de l’hôtellerie

(Umih) alerte sur le futurdispositif de notation demise en transparencedes contrôles d’hy-giène qui sera mis enplace au 1er juillet 2016 « et stig-matisera encore une fois toute uneprofession ». Roland Héguy, président confé-déral de l’Umih, déclare ainsi : «Unrestaurant doit être propre et res-pecter les règles d’hygiène, il estalors contrôlé positivement. Ce sys-tème de notation ne doit pas êtreanxiogène pour le consommateur.En effet, une notation intermédiaireva attirer la suspicion et des inter-rogations auprès du consomma-teur. Si des anomalies sont rele-vées, il convient de donner au

professionnel le délaipour rapidement les recti-fier. »L’Umih rappelle que

la restauration est l’unedes professions lesplus contrôlées etqu’une formation

aux bonnes pratiques d’hygièneest obligatoire pour tous les res-taurateurs depuis 2012. Pour élever le niveau d’hygiène desétablissements, un guide desbonnes pratiques d’hygiène a étéélaboré et constitue le documentde référence des restaurateurs.L’Umih, qui participe aux travauxde concertation du nouveau dis-positif, souhaite donc « que la so-lution la plus juste soit choisie entrela sécurité pour les consommateurset les contraintes et réalités des pro-fessionnels ». ●

ACTUS FRANCE Zepros 24 | Février-Mars 201610SNACK

AgendaVous préparez un événement, un salon, un congrès, un concours, une journée « partenaires »… et voussouhaitez le faire savoir ? Prévenez-nous [email protected]

35 Saint-Malo du 7 au 9 mars Prorestel

75 Paris du 11 au 13 mars 3e édition de Sugar Paris à ParisPorte de Versailles

67 Strasbourg du 13 au 16 mars 16e édition du salon professionnel Egast

06 Cannes du 8 au 11 avril Gastronoma

06 Mouans-Sartoux 24 avril 22e édition de la Fête du miel organiséepar les Apiculteurs en Provence

75 Paris 07 mars 21es Palmes de la Restauration à la Maison de la Mutualité

LIEUX DATES RENDEZ-VOUS

Dans vos régions

Vos salons et événements nationaux

IT Paris 14 et 15 mars Sandwich & Snack Show, Parizza et Japan Food

FR Paris du 17 au 20 mars Salon mondial du tourisme

FR Paris 20 et 21 mars Planète Bière au Tapis Rouge

FR Paris du 20 au 23 mars 35e édition du salon Franchise Expo Paris

FR Paris 30 et 31 mars MDD Expo

FR Montpellier 5 et 6 avril Rendez-vous en France au Parc des expositions

TR Istanbul du 14 au 16 avril Anufood Eurasia

ES Barcelone du 25 au 28 avril Alimentaria 2016

Vos salons et événements internationaux

TRANSPARENCE DES CONTRÔLES

Hygiène : quelquesrappels de l’Umih

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 ACTUS FRANCE 11SNACK

Le Fafih a élaboré avec l’État etle Fonds paritaire de sécurisa-

tion des parcours professionnels(FPSPP) un programme de sou-tien aux entreprises franciliennesen réponse à la baisse de fréquen-tation consécutive aux attentatsdu 13 novembre 2015. Ce programme « Paris 2016 » apour but de « former pour sau-vegarder l'emploi » en encoura-geant l’adaptation des salariésaux mutations du secteur. Ledéfi est de taille : concurrenceaccrue, nouvelles attentes des

clientèles, demande segmentéeet évolutive, nouvelles techno-logies. Toutes les entreprisesfranciliennes du secteur à jourde leurs cotisations au Fafih au29février 2016 peuvent dépo-ser leur demande auprès de ladélégation régionale du Fafih :[email protected]. Sur cette région, 47 000 entre-prises et plus de 200 000 sala-riés sont concernés par la baissed’activité. Selon le Fafih, les im-pacts économiques négatifs desévénements de novembre 2015

sont comparables à ceux obser-vés aux États-Unis après le 11-Septembre 2001. Dans la res-tauration, le service du soir estparticulièrement touché alorsmême que le mois de décembreest traditionnellement un moisde forte activité avec hausse dela fréquentation et du ticketmoyen. Le fort recul de la fréquentationdans l’hôtellerie après les atten-tats touche l’ensemble des caté-gories, même si les hôtels « hautde gamme » ont été impactésplus rapidement du fait du poidsdes clientèles internationalesdans leur mix-clientèle. Les projections de l’étude indi-quent que l’impact devrait êtreressenti jusqu’en mars 2016 avecun recul des réservations en hô-tellerie parisienne jusqu’à - 15 %sur le 1er trimestre 2016.●

http://www.fafih.com/sites/all/themes/fafih/uploaded_files/docs/fafih-guide-Paris-2016.pdf

Les chiffres de l’année 2015ne sont pas encore sortis,

mais Dominique-Philippe Béné-zet, délégué général du Snarr,«confirme que 2015 n’est pas unebonne année aux dires des diffé-rents opérateurs du Snarr ». Et2016 ne se présente pas sous debons augures, les deux premiersmois ne paraissant pas formida-bles, « mais cela ne signifie rien,le marché étant de plus en plusdifficile à prévoir », note Domi-nique-Philippe Bénézet. En effet, si certains événementscomme les attentats de Paris, le13 novembre 2015, expliquentclairement des baisses de chif-fre d’affaires, « on ne peut plusexpliquer qu’à jours comparablesle chiffre d’affaires d’un mêmeétablissement varie désormaisautant, le comportement duconsommateur étant devenu im-prédictible », déplore-t-il. Le

consommateur se fait en effetzappeur face à la multiplicationdes offres de restauration rapideet « la fidélisation du client devienttrès difficile, seules les grandesenseignes parviennent à avoir unvéritable programme », note-t-ilavant de préciser que « sur unmarché composé de nombreuxindépendants les concepts uni-taires pas toujours duplicables ti-rent leur épingle du jeu ». ●

TENDANCES

Un marché difficile à prévoir

CONSÉQUENCES DES ATTENTATS

Programme de formation en soutien

L’impact financier des attentats est évalué à 500 M€ de perte de CA, dontplus de 200 M€ pour les hôtels et 300 M€ pour la restauration.

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Dominique-Philippe Bénézet,délégué général du Snarr.

Page 12: Restauration rapide : un marché bien connecté

Une nouvelle tocade s’emparede Clermont-Ferrand, sui-

vant l’exemple parisien. Les foo-distas qui ne jurent que par le bio,le végétarien, le sans-gluten, lesans-lactose et le local peuventdepuis peu assouvir leurs enviesde manger bon et sain.En effet, les propriétaires destrois établissements ouverts de-puis la fin 2015 dans la capitaleArverne avouent de concert qu’ilsont tablé sur une vraie attentedes consommateurs. « Dansmon café restaurant, bio, local etvégétalien, on peut manger sai-

nement toute la journée », ex-plique Marie-Laure Michel, uneancienne journaliste de l’AFP re-convertie à la cuisine en ouvrantMyrtille. Cécile Gaudio, qui vient du milieuartistique, voulait lancer sa petiteentreprise, d’où la création deChez Cécile, son salon de thé devingt couverts, très cosy, propo-sant une déclinaison de gâteauxsans gluten, des thés, cafés etchocolats bio. Autre univers pourMallorie Bournel, pâtissière demétier et fan de chocolat. Elle aouvert un salon de thé de poche,

L’Armoire à Cuillères, qui n’est niplus ni moins qu’un minibar àchocolat offrant quinze places.Elle propose dix sortes de choco-lats chauds et cinq gâteaux mai-son, bio et sans gluten. ●

63 | CLERMONT-FERRAND

LORRAINE

Sandwichs spécial seniorsAprès avoir lancé le Lorrain’Dej enoctobre dernier à l’occasion duSalon des métiers de l’alimenta-tion et de l’hôtellerie-restauration(Smahrt) à Metz, un sandwichléger et équilibré riche en oméga3, la Fédération patronale de laboulangerie de la région Lorraineaccélère en annonçant pour 2016un pain spécial pour les seniors etles sportifs. Ces sandwichs serontréalisés avec le concours du nutritionniste Didier Quilliot etl’appui de l’hygiéniste alimen-taire Valérie Lemoine.

64 |BAYONNE

La Mie Câlinedouble la miseDéjà présente à Bayonne, La MieCâline ouvre un 2nd magasin dansle nouveau quartier bayonnaisMarinadour, sur la rive gauchede l’Adour. À sa tête, Dominiqueet Patricia Lefort, d’anciens cadresqui s’essaient à la franchise.

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M oderniser la distributionautomatique et en faire

une alternative crédible au repaspris rapidement à l’extérieur, telest le concept Delibento. Celui-ciest inspiré du bento japonais. Lacréatrice est la nutritionnisteNathalie Hutter-Lardeau, situéeà Laval, qui s’est appuyée sur Eu-roplastiques, un industrielmayennais de l’emballage ali-mentaire. Ils ont conçu une offrede cinq formules de repas com-plets et équilibrés qui, mis enboîte, se glissent dans les distri-

buteurs. Le prix de vente publicsera de 7,50 à 10 €. Des parte-naires industriels tels Jean Rou-thiau et Gel Manche préparent lesplats. Les boîtes Delibento sont au-jourd’hui en test sur des entre-prises, hôpitaux et hôtels avecplusieurs intervenants de la dis-tribution automatique, dont leleader européen Pélican Rouge.L’objectif affiché par les créa-teurs de Delibento est de vendreun million d’unités la premièreannée. ●

53 | MAYENNE

Delibento, un repascomplet à l’automate

Les menus Delibento prennent en compte les régimes alimentairesspécifiques, végan et sans gluten, notamment.

Une œuvre de Boris Vian a donné son nom à L’Armoire à Cuillères.

Un cadre bucolique bio pourChez Cécile.

Les salons de thé « healthy » séduisent l’Auvergne

57 | METZ

Après Metz, pourquoi pasNancy ! C’est du moins

l’idée que Véronique Reydel etCyrielle Istin-Reydel, le duo mère-fille de Tonnerre de Crêpes, crê-perie bretonne « rapide » à em-porter, ont derrière la tête. « L’af-faire à Metz fonctionne bien,alors pourquoi pas envisager undéveloppement chez la grandevoisine… » Une belle perspectivepour une belle aventure récom-pensée fin novembre par le

concours Trajectoires de la créa-tion d’entreprise de l’accompa-gnateur Alexis Boutique. Inspiré par les crêperies tradi-tionnelles bretonnes, le duo adéveloppé un concept de res-tauration rapide à base de ga-lettes de blé noir et de crêpessucrées. Elles font un cartondans leur établissement près dela gare de Metz, ce serait doncdommage de ne pas aller voirplus loin ! ●

Tonnerre de Crêpeslorgne sur Nancy

Installé près de la gare de Metz, Tonnerre de Crêpes pourrait biengagner prochainement la voisine nancéienne.

Page 13: Restauration rapide : un marché bien connecté

Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 2013 13Zepros 24 | Février-Mars 2016 VOS RÉGIONS88 | ÉPINAL

L’Âne Bleu monted’un cran« Simple » crêperie hier, restau-rant traditionnel à part entière au-jourd’hui ! La resto rapide mèneà tout. Après avoir tenu pen-dant douze ans un établisse-ment à Épinal avec son mari,Marie-Claude Bichelberger s’estlancé le pari de réussir seule à latête de son propre restaurant. Ellevient de reprendre la crêperieL’Âne Bleu et entend bien ledévelopper en proposant du sur-place ou à livrer (quatre plats, cinqdesserts).

59 | LILLE

So Coffee arriveen gare

Fin décembre, Lagardère a ouvertson premier So Coffee français engare de Lille Flandres. So Coffeeest une marque essentiellementimplantée en Pologne. La bou-tique propose toute une gammede cafés, comme le LatteCaramello, l’Expresso con pana,le Frappé caramel café. L’offreboisson est complétée par desgourmandises (cheesecakes,muffins fabriqués sur place) etdes bagels et ciabattas pour lapause déjeuner.

44 | NANTES

Ça livre à tout-va!Alors que Deliveroo s’implante àNantes, Take Eat Easy, la start-up belge de livraison à domiciles’y installe aussi. Ici, la com-mande se passe en quelquesclics, et la livraison à vélo s’ef-fectue en moyenne en 30 mn…et peut être suivie en temps réel.Parmi les adresses nantaises de Take Eat Easy : Our, Maki Burger, Restaurant VF, Autour du Bagel, Nota Bene, Plan B,Oh My Darling, Nandi, Martin’sFish and Chips.

SNACK

L e groupe minotier vendéenPlanchot (32 M€ de CA) dé-

veloppe son concept de marchécouvert Origine Halle, où il mêleses propres enseignes et celles departenaires locaux. Après une ou-verture test aux Herbiers fin2013, il a doublé la mise àOlonne-sur-Mer, à deux pas dela zone du E.Leclerc. Alors que la première moutured’Origine Halle possède son pro-pre restaurant, Ambiance Bistrot,la seconde version mise sur larestauration rapide et l’enseignede boulangerie-pâtisserie-trai-teur, maison Tresse Dorée.Soixante places assises et uneterrasse sont disponibles pour laclientèle du marché, mais aussiles gens de passage, les lycéensdes environs, et les touristes ensaison. L’offre, travaillée dans le

réseau de dix boulangeries, estlarge : sandwichs, paninis,tourtes, pizzas, wraps, salades,poêlée du jour, burgers, fish &chips… Accessible, le prix des for-mules déjeuners varie de 4,95 €à 7,75 €. Dominique Planchot,MOF et président des Établis-sements Planchot, espère à l’ave-nir amener son concept dans uneplus grande ville, type La-Roche-sur-Yon ou Nantes. ●

85 | OLONNE-SUR-MER

Origine Halle, le marché se développe

Un Burger King en vue, rueSaint-Dizier à quelques en-

cablures du McDonald’s histo-rique. Un nouvel établissementMcDonald’s du côté de la zoned’activité Nancy Porte Sud à Heil-lecourt de toute nouvelle généra-tion (le premier dans l’Est) pilotépar un franchisé chevronné en lapersonne d’Ikhlef Hadj-Chikh, quipossède déjà 4 restaurants (Lu-néville, Dombasle, Ludres et Flé-ville), sans parler de la possibilitéde Burger King de s’installer éga-lement dans les zones d’activitésde l’agglomération nancéienne.Avec ses 43 948 habitants(source : Agence de développe-ment et d’urbanisme de l’aire ur-baine nancéienne) soit 20 % de la

population lorraine, l’aire urbainenancéienne attire naturellementles mastodontes du secteur. De làà parler de guerre des fast-foods,il n’y a qu’un pas, mais pas vrai-ment à franchir. À l’instar des autres grandesvilles, Nancy et sa périphérievoient cohabiter dans seszones d’activités et dans soncentre-ville McDonald’s, Quick,KFC, Subway et maintenantBurger King. À noter que pource dernier la date officielled’ouverture n’est pas encorecommuniquée. ●

54 | NANCY

Guerre des fast-foods ?

T imothée Boucard et AliceRingeard se sont rencontrés

en formation. Ils ont travaillédans quelques belles maisonsnantaises mais, explique la jeunefemme, « on était frustrés d’êtreen cuisine et de ne pas voir lesgens ». Ils ont donc créé leur foodtruck en mai 2014, mettant leurexigence culinaire au service dela restauration rapide. Du painaux sauces en passant par le ha-chage de la viande pour les bur-gers, tout est fait maison, dansun laboratoire proche du MIN. Le Rout’art Gourmand proposechaque semaine deux entrées,quatre plats dont un burger etdeux desserts, et renouvelle sanscesse ses recettes pour satisfaireses fidèles. Une recette qui a per-mis au Rout’art Gourmand de

faire partie des trois premiersfood trucks à avoir intégré leguide des Tables de Nantes.Avec un menu à 12,90 € de typesalade de papayes et crevettes,poulet à la forestière, riz au lait àla mangue, ils sont de plus enplus nombreux à voyager avec leRout’art Gourmand. ●

44 | NANTES

Le Rout’art Gourmandtrace sa route

Alice Ringeard et Timothée Boucard.

L’aire urbaine nancéienne attireles grandes enseignes. Avec ses43 948 habitants, le potentielest important.

S ite économique majeur duGrand Paris, La Défense

pèche par son offre de restaura-tion. Le site, qui accueille180000salariés et 8 millionsde visiteurs et touristes, compteactuellement une cinquantained’offres de restauration, maissans variété ni offre de qualité,ainsi que le notent les acteurs dunouveau projet de restauration deLa Défense. En effet, l’Établissement publicd’aménagement de l’Epadesa(Défense Seine Arche) et DeFacto (établissement public degestion du quartier d’affairesde la Défense) viennent de re-tenir le projet de restauration

proposé par Banimmo. Celui-cia pour ambition de développerune gastronomie ouverte à tous,vivante et variée, autour de3thèmes : L’excellence ; La ra-pidité, avec un projet de4concepts à consommer sur lepouce ou à emporter de 100 m²chacun (ces concepts, en coursde commercialisation, serontsoit des enseignes déjà connues,soit créées par de grands nomsde la cuisine française. Les nomsdes enseignes et des chefs de-vraient être connus dans le tri-mestre à venir) ; L’esprit détente,avec un espace de 600 m² dé-dié à l’after work et qui pourra re-cevoir des événements. ●

92 | LA DÉFENSE

La défense du goût

Page 14: Restauration rapide : un marché bien connecté

Avec quatre points de venteouverts en un an et demi,

Mon Légumier s’affirme dans lepaysage angevin. Le concept,créé par les entrepreneurs Pas-cal Wiatrowski et Adrien Joubert,vise à « nourrir les consomma-teurs sainement, rapidement,pour moins de 10 € ». La carte faitla part belle aux salades maispropose aussi des produits car-nés, un plat du jour, des quiches,wraps, sandwichs, pâtisseries…Plats chauds et desserts sontpréparés dans un laboratoire

central avant d’être livrés sur lespoints de vente. « Tout est faitmaison, à partir de 90 % deproduits frais. Nous privilégions uncercle vertueux : produits locaux,régionaux, français… bio quand onpeut », détaille Pascal Wiatrowski. La recette semble fonctionnerpuisque le restaurant historiquedu centre-ville atteint régulière-ment les 170 couverts. Aprèsune ouverture au centre com-mercial L’Atoll en novembre der-nier, les associés envisagentl’étape franchise pour 2017. ●

Mon Légumier prenddu poids

49 | ANGERS

VOS RÉGIONS Zepros 3 | Déc. 2012-Jan. 201314 VOS RÉGIONS Zepros 24 | Février-Mars 2016

SNACK

Les créateurs de Mon Légumier veulent encore affiner leur conceptavant de le proposer en franchise.

Au 1er mars, les sociétés japo-naises JR East (East Japan

Railway Company) et NRE (Nippon Restaurant Enterprise)feront découvrir les bentos de

gare, adaptés aux goûts desFrançais, avec le projet Ekibenprévu en gare de Lyon à Paris(XIIe). Ces plateaux-repas tradi-tionnels japonais seront à l’hon-

neur grâce à un kiosque éphé-mère installé dans l’enceinte de lagare, afin que les voyageurs puis-sent s’initier aux spécialités nip-pones. L’emballage singulier del’Ekiben (eki pour gare et ben pourbento), pratique et ludique à lafois, laisse place à des comparti-ments pour chaque mets. Au Japon, de multiples boîtes re-pas de ce type sont proposéesen gare ou à bord des trains. Aupays du Soleil-Levant, le marchéde l’Ekiben se porte bien et peutatteindre jusqu’à 10 000 bentospar jour pour le plus importantdes kiosques de ce type, situé engare de Tokyo. L’Ekiben rencon-trera-t-il le même succès à borddes trains français ? ●

Ekiben débarquera bientôt ses bentos

75 | PARIS

Cinq bentos différents seront proposés entre 8 et 15 €.

Jouer à des jeux d’arcade grâceà des canettes vides. Telle est

l’initiative du snack Le Spot, situéà Saint-Médard-en-Jalles (33),qui offre une seconde vie aux pe-tites boîtes en aluminium. Depuistrois mois, Pierre-Abel Maroun amis en place une borne arcadeécocitoyenne. Le principe est sim-ple : les canettes collectées setransforment en jetons et donnentdroit à 3 parties. Le concept, dé-veloppé avec Mike Abad de l’as-sociation Retro Geek’s Style, plaîtà sa clientèle de collégiens. « Avecles collégiens, le bouche à oreille vatrès vite. »

Cette borne d’arcade séduit lesjeunes autant que les adultes et ellefavorise le passage. « Ça me per-met surtout de me différencier »,confie Pierre-Abel Maroun.En plus de booster les ventes deboissons, et d’augmenter le tra-fic, ce geste vient valoriser l’imagedu Spot. L’offre est ludique etcomplètement désintéressée dela part du propriétaire du lieu, quise dit investi par les questions en-vironnementales. Quotidienne-ment, il y propose une sélectionde sandwichs, rarement sansboissons, ainsi qu’une offre deconfiseries. ●

Au Spot, on mange on joue, et on recycle

33 | SAINT-MÉDARD-EN-JALLES

La borne arcade écocitoyenne a recueilli plus de 350 canettes en trois mois.

69 |LYON

Aoste s’attable Aoste a ouvert sa première boutiqueen France, dans la célèbre rue Mer-cière, à Lyon. Cet espace de 60 m²dédié au jambon et spécialités desalaison propose également uncorner restauration de 7 places,complété d’une terrasse d’unedizaine de places, ouverte d’avril à oc-tobre. Salades, sandwichs, tartineset ardoises de charcuterie, sontcomplétés d’une offre de dessertspour une pause gourmet complète.

75 |PARIS

Un Garde-Manger rétro

Florence Vallet et Béatrice Collot viennent d’ouvrir une épicerie-restaurant rapide, Le Garde-Manger,dont elles ont confié l’aménage-ment à Charlotte Vinet. Au menu,une épicerie inspirée de celles des an-nées 1950 où le made in France estvalorisé. À la grande table, il est pos-sible de faire une pause avec unsandwich, une soupe ou encoreune tarte salée sans gluten.

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lémen

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lard

Malgré 800 repas jour le midi,le RU Gemini était déserté,

le soir, par les étudiants du cam-pus du Futuroscope. Face à cettedésaffection, le Crous de Poitiersa décidé de stopper son servicenocturne et l’a remplacé, en sep-tembre dernier, par un distributeurautomatique (DA) de pizzas, ins-tallé dans le hall de la cité U. « Ils’agissait pour nous de poursuivrenotre offre de services », expliqueArnaud Vinet, responsable de lacommunication au Crous.Soixante pizzas déclinées en septrecettes sont proposées. « Ellessont faites maison et vendues en-tre 4,90 € et 6,90 €. » Les étu-diants semblent apprécier ce ser-vice puisque le DA en délivre unetrentaine chaque soir. En avril oumai, deux autres DA seront instal-

lés mais cette fois sur le campusde Poitiers. Le premier jouxtera leRU Rabelais, alors que le secondprendra place dans la cité U Des-cartes. Ces deux distributeursviendront en complément duGrand Café, la seule offre de res-tauration proposée par le Crous, lesoir, sur le campus de Poitiers. ●

Le DA de pizzas trouve saplace chez les étudiants

86 | POITIERS/FUTUROSCOPE

Les étudiants ont le choix entredes pizzas pâte crue ou cuite entrois minutes.

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Page 16: Restauration rapide : un marché bien connecté

Chaque année, le Sandwich & Snack Show reçoit les professionnels en quête de nouvelles idées et de conseils pouraméliorer ou créer leur établissement de restauration rapide.

Le Sandwich & Snack Show devrait compter 10 % d’exposantssupplémentaires lors de cette édition 2016.

Le Sandwich & Snack Show accueille cette année la premièreédition du Japan Food Show dédié à la restauration nippone.3

1

2

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Salon incontourna-ble pour l’universde la restaurationrapide, la dyna-mique du Sand-w i c h & S n a c k

Show ne faiblit pas. À l’heure oùle marché de la restauration ra-pide semble atteindre une cer-taine maturité et où le contextesocial et économique n’est pasfavorable à l’activité, le Sandwich& Snack Show, vitrine des ten-dances et de la profession, révèleune réelle effervescence. « À date,nous devrions enregistrer unehausse de 10 % du nombre d’ex-posants et certains qui ne ve-naient plus reviennent », note Co-rinne Menegaux, directrice pôlehôtellerie-restauration de ReedExpositions.Le salon n’attire pas seulementles professionnels de la restau-ration rapide. On le sait, les pro-

fessionnels des autres formesde restauration ont depuislongtemps un œil sur cet uni-vers afin de faire bouger lescodes et les cartes de leurs pro-pres établissements pour col-ler aux nouveaux modes deconsommation. Aujourd’hui, d’autres acteurs, quin’ont rien à voir avec l’univers dela restauration rapide, se rendentsur le Sandwich & Snack Show.Investisseurs et professionnelsdu marketing s’intéressent deprès à la restauration rapide et àla restauration boulangère. « Ilsapportent un œil différent etconjuguent les deux métiers pourproposer des concepts plus abou-tis », souligne la directrice pôlehôtellerie-restauration de ReedExpositions. Des concepts qui nese trouvent plus seulement dansdes emplacements traditionnels.« On observe de plus en plus de

concepts dans des lieux inatten-dus à l’instar de l’Atelier de laTruffe à l’intérieur même du BHVà Paris », détaille-t-elle. Une évo-lution qui ouvre de nouvelles op-portunités pour être sur le che-min du consommateur et aller àsa rencontre.

Nouveau pôle dédié à larestauration japonaiseCette dynamique se traduit parla création d’un nouveau pôle surle salon. Ainsi, sur le schéma deParizza, le rendez-vous des pro-fessionnels de la pizza, pasta etde la restauration italienne, le sa-lon accueille la première éditionde Japan Food Show. « Nousavons créé une nouvelle offre dé-diée à la restauration japonaise.Celle-ci est très éloignée des pro-duits et concepts autour du sushi,qui arrive à maturité, mais fait lalumière sur de nouveaux plats

comme les nouilles et les gyo-zas», souligne Corinne Mene-gaux. La cuisine nippone s’avèreen effet riche de nombreux plats,ainsi que le démontre l’évolutionde nombreuses cartes d’en-seignes présentes sur le seg-ment du sushi, à l’instar de SushiShop qui propose désormais desdonburis. Outre la restauration japonaiseet la restauration italienne, deuxautres tendances fortes se des-sinent : le croque-monsieur quiest en plein boom dans tous lescircuits (GMS, restauration tra-ditionnelle, restauration rapide etboulangerie), et qui pourrait bienfaire de l’ombre au burger, et l’in-détrônable jambon-beurre quireprésente toujours environ deuxtiers des ventes de sandwichs etqui se renouvelle en le travaillantavec des pains et des jambonsdifférents. ●

FOCUSSANDWICH & SNACK SHOW

Un salon qui évolue Les 14 et 15 mars,

le pavillon 3 du Parc

des expositionsde Versailles

à Paris va battreson plein

avec la17eédition

du Sandwich & Snack Show

qui illustrel’effervescence

de la profession.

Page 17: Restauration rapide : un marché bien connecté

U suellement présentésdans le cadre de la Sand-wich & Snack Show

Academy, les concepts serontexposés cette année dans unnouvel espace baptisé « SnackingConcepts ». « L’idée est de créerun espace dédié aux entrepre-neurs de l’univers du snacking afinqu’ils puissent présenter leurconcept aux investisseurs », ex-plique Corinne Menegaux, direc-trice pôle hôtellerie-restaurationde Reed Expositions.

Des master class organiséesIci, chaque créateur de conceptbénéficiera d’un petit plot d’in-formation où il pourra accueil-lir tous profils d’investisseurspour présenter son businessmodel, mais aussi échangeravec les visiteurs du salon. Une

occasion unique pour les futursentrepreneurs d’interroger lesdifférents professionnels dusegment et de valoriser eux-mêmes leur enseigne auprèsdes investisseurs.Dans ce nouvel espace matéria-lisé, des master class seront or-ganisées afin d’aider les profes-sionnels à développer leurconcept avec succès. Ainsi,chaque matin, Laurent Dela-fontaine, associé fondateur

d’Axe Réseaux, cabinet deconseil en franchise, animera unprogramme de conférences : ou-tils concrets, éléments métho-dologiques, conditions et fac-teurs clés de succès serontévoqués afin d’appréhender leb o n d éve l o p p e m e n t d e sconcepts de restauration rapide,en propre, comme en franchise. « La restauration est l’un desrares secteurs où l’on achète,on transforme et on vend surplace un produit-service. Celaimpose de savoir trouver desfournisseurs, négocier les bonsproduits aux bons prix, compo-ser les recettes avec les bonsgrammages, former un per-sonnel à la production et à lavente… bref, un métier completet exigeant, difficilement réa-lisable seul », affirme LaurentDelafontaine. ●

Zepros 24 | Février-Mars 2016 17

3

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Un espace dédiéFOCUS SNACKING CONCEPTS

“Les concepts sont au cœur de cetteédition. Toujours plus aboutis, ils setrouvent désormais dans de nouveauxlieux où on ne lesattendait pas.”Corinne Menegaux,directrice pôle hôtel-lerie-restauration de Reed Expositions.

SNACK

e encoreLe modèle économiquerécompensé aussi

FOCUS LA SANDWICH & SNACK SHOW ACADEMY

C omme chaque année, laSandwich & Snack Show

Academy ne manquera pas de ve-nir récompenser les meilleursconcepts. Innovation du concept,

mais aussi – et surtout – sa perti-nence en tant que modèle écono-mique, duplicable en franchise ouen propre sont les critères essen-tiels pour être élu par le jury. ●

Produit star de la restaurationrapide, le sandwich demeure

incontournable. De coupe-faim, ilest devenu un plat complet alliantsaveurs et gourmandise qui met lecurseur sur la qualité, la traçabilitéet la notion de plat signature. Le15 mars 2016, le Sandwich &Snack Show sera le théâtre de la11eCoupe du monde Délifrance dusandwich. Ce désormais tradi-tionnel concours verra cette an-

née des étudiants en hôtellerie-restauration, venus du monde en-tier, s’affronter devant un jury com-posé de professionnels du secteuret de grands chefs. Pour cette édition, les candidatsrevisiteront un plat emblématiquede leur cuisine sous la forme d’unsandwich. Le vainqueur rempor-tera un voyage à travers l’Europepour découvrir et être formé auxdiverses cuisines locales. ●

Best of SandwichFOCUS COUPE DU MONDE DÉLIFRANCE

CHIFFRES

45Md€Chiffre d’affaires annuel

de la restauration rapide.

2Mdde sandwichs sont

consommés chaque année

en France.

809Mde pizzas sont

consommées

par les Français.

1 650établissements de

restauration japonaise

étaient ouverts en 2012.

66%de la restauration

japonaise se concentre

en Ile-de-France.© S

téph

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aure

.

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SANDWICH & SNACK SHOW Zepros 24 | Février-Mars 2016FOCUS1818

LE CROQUE-MONSIEUR

CETTE SPÉCIALITÉ HÉXAGONALE, ou lesandwich chaud à la française, est à la pointe destendances. Il fait partie du top 10 des meilleuresépingles sur Pinterest.

LE SANDWICH

CE CASSE-CROÛTE TRADITIONNEL demeureincontournable en matière de snacking avec 2 Md d’unités consommées chaque année. Parcequ’il sait se renouveler (pains, ingrédients).

La formule du Zapping duSandwich s’ancre dans les in-

contournables du Sandwich &Snack Show. Sur ce plateau TV,les visiteurs peuvent retrouvertoute l’actualité et les tendancesde la restauration rapide illustréespar des témoignages de profes-sionnels et d’experts du marchéqui y délivreront leurs expérienceset analyses. Six rubriques revien-dront chaque heure : • 3 questions à un invité ; • À la Une, ou le point sur les nou-veautés repérées sur le salon ; • Enquête sur les tendances etévolutions du marché ;• Focus sur des thématiques d’actualité ;• Démo : un chef ou un artisan faitune démonstration culinaire d’unerecette snacking ;• Zoom Concept : décryptage d’unconcept repéré à l’étranger.

Animé par Michel Tanguy, jour-naliste gastronomique, et Sé-bastien Ripari, fondateur du Bu-reau d’étude gastronomique, leZapping du Sandwich aura no-tamment des éditions spécialessur la restauration japonaise, leburger et la restauration italienne.De nombreuses thématiquespratiques seront abordées, parexemple le crowdfunding comme

nouveau mode de financement,les 6 moments de consomma-tion de la journée pour travaillerau mieux ses leviers de déve-loppement du chiffre d’affaires,la digitalisation de la restaura-tion rapide, le modèle écono-mique français (frais de per-sonnel et coût matière à penserautrement), les nouvelles offresde livraison… ●

L’incontournableFOCUS LE ZAPPING DU SANDWICH

LES BOÎTES À SUSHIS

ON EN COMPTE 70 MILLIONS qui sontécoulées par les supermarchés chaque année.La restauration japonaise devient unetendance de fond.

SNACK

Les tendances de fond lourdeset transversales, identifiées

déjà depuis trois ou quatre ans,demeurent. Cette année, le Sand-wich & Snack Show a donc pré-féré mener une réflexion sur lesproduit eux-mêmes. Pour RémyLucas, directeur de Cate Marke-ting, nous sommes davantagedans une phase de réajustementsque d’innovations majeuresréelles: « On ne réinvente pas lesnacking. En revanche, on l’ajuste

et on assiste à une montée engamme générale. » Le salon s’estainsi attaché à décrypter 4 pro-duits emblématiques : le jambon-beurre et toutes ses customisa-tions possibles (multiplicité despains, beurres, jambons) ; la pizza,laquelle peut être réinventée ; lecroque-monsieur, riche de possi-bilités et déclinable dans différentscircuits ; et enfin, la restaurationjaponaise, avec tout son apportpossible au snacking (caractères

santé, saveur et praticité). « Ces4 produits seront mis en scène surle salon et déclinés au travers d’es-paces de restauration, qui permet-tront de tester un certain nombrede choses », précise Corinne Me-negaux, directrice du Sandwich &Snack Show. ●

Quatre produits à suivreFOCUS DÉCRYPTAGE

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Parizza revient pour la 6e an-née consécutive. La pizza

reste un plat « chouchou » desFrançais qui en consommentquelque 809 millions par an, selonles données de Gira Conseil. Lapizza reste encore sur les mêmestendances de montée en gammeet de traçabilité des produits qui lacomposent, pour être toujoursplus qualitative et savoureuse.Dans l’univers de la restaurationrapide à l’italienne, des évolutionsse démarquent comme le nom-bre de bars à mozzarella qui se dé-veloppe un peu, ainsi que la pizzaal taglio (au poids ou à la coupe,

ndlr). Si le nombre de ces conceptsn’a pas explosé, ceux-ci séduisentet semblent bien fonctionner.Parizza accueillera également la3e édition du Championnat deFrance de la pizza où 150 pizzaio-los français s’affronteront durantles deux jours du salon. 400 can-didats au titre au départ, ils ne sontplus que 150 suite aux sélectionsrégionales qui ont eu lieu dans15 villes de France. Différentes catégories permet-tront de départager les pizzaiolosen lice : rapidité, acrobatie, diamè-tre, à la part al taglio et la pizzaronde classique. ●

E la pizza vaFOCUS PARIZZA

Nicolas Ribera, vainqueur du Championnat de France de la pizza 2015,avec sa pizza Gravlax, entouré de Cyrille Trinel, arrivé 2e (à gauche)et Ludovic Bicchierai, 3e.

ZOOM.

La livraison en questionLes prochaines batailles risquent d’être sur la livraison. Denombreuses enseignes de restauration rapide la pratiquentdéjà, mais elle commence à apparaître en restaurationcommerciale, notamment pour les plats du soir. Un nou-vel axe de travail qui intéresse aussi les professionnels dela restauration rapide qui ouvrent le soir. À surveiller !

Rémy Lucas, directeur de Cate Mar-keting, et Corinne Menegaux, di-rectrice du Sandwich & Snack Show.

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PIZZA & PÂTES Zepros 24 | Février-Mars 2016

Tous les métiers de la restaurationrapide et du

snacking

IMPORT

Papa John’sarrive en FrancePrésente depuis quelques années sur Franchise ExpoParis, Papa John’s, n° 3 de lapizza aux États-Unis, derrièreles enseignes Domino’s et Pizza Hut, arrive en France. Lapremière ouverture est prévuepour le mois de mai à Kinger-sheim, près de Mulhouse, avecà sa tête le franchisé HassanBouanaka, qui a fait ses classeschez Domino’s Pizza.

Vite !

Début septembre, AlessioVersace et Mariano Loia-cono ont ouvert Foüg, un

comptoir à pizza et autres spé-cialités de la région de Gênes, rueBéranger à Paris (IIIe). Sous les lu-minaires faits avec des fouets is-sus de vieux pétrins, dans unedéco minimaliste, se niche uncomptoir massif où trônent lesspécialités circulaires à la découpe.Ce comptoir de 30 m² peut ac-cueillir une vingtaine de places as-sises, attablées ou bien le long dubar. Même superficie pour la cui-sine qui se cache au sous-sol, letout pour un investissement d’en-viron 200 000 €. Dans l’idée de dupliquer ce projetrapidement en franchise, notam-ment en France, les deux associés

ont choisi des recettes adapta-bles, une identité visuelle forte ettravaillent exclusivement avec desfournisseurs génois. Chez Foüg,on déguste à la part une foccaciatrès fine, de la pizza, une tourtetypique ou un minestrone. Leticket moyen au déjeuner s’élèveà 10 € avec un choix de 3 formulesà midi : 8 €, 9,50€ ou 12,50 €. Cedernier double lors du service dusoir grâce à des commandes uni-quement à la carte et une solideproposition de vins d'une quin-zaine de références.

Sans gluten et Happy Hoür« Je leur dis que le sans-gluten çaexiste depuis 1600 », expliqueAlessio Versace. Foüg a suivi la

tendance du sans-gluten sans levouloir. En se distinguant avecun produit ancestral : la farinata.Cette dernière, équivalente à lasocca dans le sud de la France, àNice, est une galette fine à la fa-rine de pois chiche et à l’huiled’olive et donc sans gluten. Avecune clientèle de quartier plutôtaisée et fidèle, où séjournentégalement de nombreux tou-ristes, l’offre est adaptée maisles deux collaborateurs espèrentmieux en termes de fréquenta-tion car la rue est plutôt discrètepour l'instant. « Il faut surtoutleur expliquer le principe plus lon-

guement et qu’ils goûtent »,confie-t-il. C’est ce qui est pro-posé avec l’Happy Hoür, unesorte d’« aperitivo » qui dévoileles spécialités et permet de fi-déliser les clients. Les deux associés recherchentun plus grand emplacement, etont déjà été approchés par desinvestisseurs, notamment pourun projet en Bulgarie. Ils at-tendent également le dévelop-pement de commerces debouche prévu dans cette mêmeartère, à deux pas de la placede la République, pour renfor-cer leur activité. ●

La farinata est une spécialité à base de farine de pois chiches, dela région de Gênes en Italie.

Jérôme Champouret peutêtre fier de son nouveau dis-

tributeur automatique à pizza.En effet, installé sur le parkingde l’Intermaché de Replonges(01), celui-ci présente la parti-cularité d’avoir été labellisé parla Fédération des pizzaiolos deFrance et inauguré en présencede Cosmino Laurito, présidentde ladite fédération. Il ne s’agitpas du premier automate dechez Adial dont la qualité des

pizzas qu’il distribue est ainsivalidée. En effet, une vingtainede distributeurs sont ainsi la-bellisés. Ceux-ci délivrent despizzas artisanales avec une pâteau levain pétrie chaque jour en-tièrement à la main commedans sa pizzéria de Feillens, si-tuée à 4 km de là. Le consom-mateur peut opter pour sa pizzafaite du jour, froide à réchaufferchez lui ou réchauffée et prêteen trois minutes. ●

Suite à une étude interne et auxquestionnements des por-

teurs de projet et franchisés, LaBoîte à Pizza décline son enseigneen format mini. Pour un investis-sement total de 100000€, horsdroit au bail, dont un apport per-sonnel minimal de 20 000 €, leporteur de projet peut ouvrir samini-Boîte à Pizza. Ici, qualité etcode couleur restent identiques.La différence porte sur le faitqu’il n’y a pas de livraison à do-micile, uniquement de la venteà emporter.

29 recettes au totalUne carte plus courte est miseen place pour une lecture rapidede l’offre, selon 3 catégories depizzas : Traditionnelles, Gour-mandes et Prestiges… soit 29re-cettes au total. La commandepeut s’effectuer en ligne, leconsommateur étant réorientévers le point de vente le plus

proche. Il peut venir chercher sapizza dans un délai de trente mi-nutes au maximum.Si le format mini permet d’ap-porter une solution au frein éco-nomique (versus un investisse-ment de 200 000 € pour uneBoîte à Pizza classique), il per-met également de couvrir deszones géographiques comptabi-lisant moins de 30 000 habitantset d’investir dans une unité com-plémentaire à un format clas-sique. Lancement prévu au 1er tri-mestre 2016. ●

VENTE À EMPORTER

La Boîte à Pizza au format mini

Une carte plus courte est mise enplace pour une lecture rapide del’offre.

DISTRIBUTION AUTOMATIQUE

Les pizzaiolos validentl’automate

CONCEPT

Foüg, Gênes de la Pizza

Métiers &

MarchésOPÉRATEURS

Pizza & Pâtes 20

Solutions repas 22

Burger & Poulet 24

Métissage & co 26

Coffee Shop 31

Sandwich& Salade 32

DISTRIBUTEURS

Cash, MIN,Spécialistes 33

FOURNISSEURS

Produits 34

Boissons 36

Équipements& Services 38

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SOLUTIONS REPAS Zepros 24 | Février-Mars 201622SNACK

Nouvel acteur sur le créneaudes plateaux-repas, Gale-rie Culinaire propose une

offre s’étalant du petit déjeuner aucocktail en passant par le buffet,les sandwichs et, bien sûr, les pla-teaux-repas. « Nous avons cher-ché à couvrir l’ensemble desgammes, de la plus accessible à laplus premium », détaille SybilleCourcellas, cofondatrice de lamarque, passée notamment chezFleury Michon et Room Saveurs.Pour cela, la Galerie Culinaire s’estadjoint les services du chefÉric Frechon qui a com-posé 2 menus à plus de70 € TTC. Elle aaussi noué unpartena-

riat avec Maxim’s et une collabo-ration avec Yazid Ichemrahen,champion du monde de dessertsglacés 2014. La carte se compose ainsi de44plateaux-repas classés en10thèmes distincts avec, parexemple, le « Chef étoilé » de Fre-chon, le « Local en Seine » misantsur des producteurs locaux ou desdéclinaisons géographiques plustraditionnelles avec des spéciali-tés libanaises, japonaises ou ita-liennes. «L’idée est que le client se

p r o m è n edans une ga-lerie abritantdifférents res-taurants, sou-

ligne SybilleCourcellas,

avec des produitsissus des meilleurs

fournisseurs. » L’entreprise béné-ficie, pour cela, de l’expertise dutraiteur Autret, dont le dirigeant,Patrick Autret, est l’autre fonda-teur de la Galerie Culinaire. Lesdeux associés ont investi près de3,5M€ pour le lancement de cettedernière. « Ce sont 2 entreprisesdistinctes même si nos locaux sontvoisins. La Galerie Culinaire secharge de la R&D, Autret de la pro-duction », souligne Patrick Autret.

5 000 m² de laboratoireL’été dernier, le laboratoire situé àSaint-Ouen-l’Aumône est ainsipassé de 3 000 à 5 000 m² enprévision du surcroît d’activité. Si laGalerie culinaire reste discrète surses objectifs, elle réfléchit déjà àl’ouverture de boutiques en pro-pre dans Paris au premier semes-tre 2016. ●

LANCEMENT

Plateaux premium de la Galerie Culinaire

Après un corner à la GrandeÉpicerie de Paris où L’Artisan

de la Truffe avait créé un bar pourdéguster rapidement un risotto àla truffe, l’enseigne décline un nou-veau format restaurant-boutiqueau cœur du BHV Marais, toujoursà Paris… et toujours dans un en-droit inattendu. Si les 2 espaces s’adressent à desclients à la recherche d’ingrédientsrares et précieux ou d’une belle sé-lection d’ustensiles de cuisinecomme au BHV, ce n’est pourtantpas là qu’on attendait une pause

repas. Ici, la marque du GroupeBertrand compte 28places as-sises. Avec un ticket moyen de22€ par personne, la pause dé-jeuner se fait à table et la VAE nereprésente que 10 %. La carte aété étoffée, notamment avec lapizzeta à la truffe, servie exclusi-vement au BHV Marais. L’Artisande la Truffe souhaite tester sonconcept sur les 2 formats avantde le déployer mais reste à l’écouted’un développement en proprecomme en franchise, tant enFrance qu’à l’international. ●

NOUVEAU FORMAT

L’Artisan de la Truffes’installe au BHV

Depuis janvier, Maaike Chaix etAudrey Brémond, amies

d’enfance, ont choisi d’investir ce30 m² sans extraction de la rue duFaubourg-Poissonnière pour yproposer Bol, un bar à porridge.Après des études à Copenhague,Maaike Chaix a ramené l’idée dansses valises, qui a fleuri avec l’ex-périence d’Audrey, ancienne élèveà Vatel. Loin de la traditionnelle«bouillie », elles servent des re-cettes élaborées et moderniséesà base de blé, d’épeautre, agré-mentées de poulet, coco, sésame,haddock fumé...

Plat économiqueUn investissement de 60 000 €et une optimisation de l’espace etdes process plus tard, « les clientsse montrent très réceptifs et ilsconnaissent déjà le produit », ex-plique Maaike Chaix. Les deux as-sociées voulaient avant tout quece soit « bon, joli et accessible ».

Ce plat nourrissant est servi dansdes bols en faïence sur place oudans des conditionnements adap-tés dans sa version à emporter. Leporridge est bon marché. « On uti-lise des graines et céréales bio etcela a une conséquence sur le coût,mais ça reste un plat économique»,détaille Audrey Brémond. Le ticketmoyen est de 10 €, en majorité envente à emporter. Elles ouvrent dès7 h 30 pour le petit déjeuner et fer-ment boutique à 17 h 30 après legoûter. Et attendent le coup de bolpour dupliquer le projet. ●

CONCEPT

Coup de Bol pour le porridge

Audrey Brémond (à g.) et Maaike Chaix.

La gamme se composede 10 thèmes et de44plateaux-repas différents.

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BURGER & POULET Zepros 24 | Février-Mars 201624SNACK

Factory & Co poursuit sondéveloppement avecnotamment l’ouver-

ture en décembre dernier àVal d’Europe (77) puis pro-chainement dans les an-ciens entrepôts ferroviairessitués boulevard McDonalddans le XIXe arrondissementde Paris. Sans oublier l’appeld’offres d’Elior que l’enseignea remporté pour les gares duNord, Lille Europe, Bordeaux etLe Mans et qui verront le jour fin2016-début 2017. L’enseigne necompte pas pour autant renier laqualité de son offre pour pouvoirse développer. Bien au contraire,Jonathan Jablonski, son fonda-

teur, franchit une étape supplé-mentaire en allant sur des circuitscourts pour se fournir. Ainsi, il vachercher en Normandie sa viandeoù il travaille son mix de viandesavec le producteur.

Dans sa quête dumeilleur sourcing,

il s’est égalementrendu en Picardie

pour dénicher despommes de terre la-

bellisées Terre de Picardiepour l’élaboration de ses fritesfraîches. « Je souhaite égalementintroduire de plus en plus de pro-duits bio dans les fruits et légumeset favoriser les produits durables.C’est pourquoi j’ai troqué les pla-teaux en plastique pour des pla-teaux en métal, plus durables etqui reflètent mieux la recherched’excellence de l’enseigne », ex-plique Jonathan Jablonski. C’est dans ce même état d’espritde proximité et de transparenceque l’enseigne fait évoluer l’amé-nagement de ses restaurants

avec la cuisine ouverte et le labo-ratoire pâtisseries visible. Tou-jours en quête d’amélioration etde dynamisation de son offre,Factory & Co teste, dans son nou-veau restaurant de Val d’Europe,un bar à bière, permettant de ser-vir de la Heineken et de l’Affligemà la pression et dans les verresdédiés.

Offre petit déjeunerLa dynamique de l’offre ne s’ar-rête pas là. En effet, l’année der-nière, Factory & Co avait com-mencé à travailler sa carte coffeeshop en proposant des produitsNespresso et du thé Dammann.Un pas de plus est en passed’être franchi en développant l’of-fre petit déjeuner comme dansl’unité de Bourse : bagel perdu,bagel avec un œuf sur le plat, gra-nola… afin d’être présent sur tousles instants de consommation. ●

DÉVELOPPEMENT

Big Fernands’étend dans le Sud…

Déjà présent à Marseille et Nice,Big Fernand étend sa présencedans le sud de la France avec3 ouvertures programmées enfranchise sur Montpellier,Toulouse et Ajaccio. L’enseignene compte pas se cantonner là,et table sur une quinzaine d’ou-vertures cette année ainsi quedes projets à l’international, àDubai notamment.

…King MarcelaussiPlus récente et au rythme decroissance plus tranquille, KingMarcel amorce également sondéploiement. Originaire de Lyon,l’enseigne s’est installée à LaClusaz (où les fondateurs ontdeux établissements parailleurs) et à Paris. Elle comptes’installer en mars à Marseille.Un rythme d’ouverture qui sem-ble, pour l’heure, plus tranquilleque les objectifs annoncés d’unecinquantaine d’établissementsd’ici 5 ans.

IMAGE

Speed Burgerchange de look

Speed Burger se relooke.Troisième acteur en France surle marché du burger en nombrede points de vente, l’enseigneréaffirme ainsi ses valeursauprès d’une cible jeune et con-nectée. La signature « livreur deburger » vient rappeler le cœurdu métier du franchiseur. Sonlogo, décliné sous forme de pictogramme qui rappelle lescodes des applications smart-phone, illustre la dimension digitale de la marque, qui réalise50 % de ses ventes en volumeavec les commandes en ligne.

Vite !

Le Bagel burger, leburger signature deFactory & Co.

Àl’occasion de l’ouverture deson premier restaurant en

dur, le 22 janvier, Le Camion quiFume a entamé une nouvelle dé-marche durable. Ainsi, KristinFrederick, la créatrice de l’en-seigne, a pris le parti de changertous les emballages pour qu’ilssoient compostables et la miseen place de poubelles de tri ensalle. Une démarche écologiquequi ne s’arrête pas aux yeux desclients mais qui va au-delà avecla mise en place d’un système decompostage des déchets. Effortécologique réel puisque c’est desa poche que l’établissementpaie pour le compostage des dé-chets, soit environ 300 € latonne. Ainsi, la société Moulinot vientchercher tous les deux jours lesdéchets alimentaires. « C’est uncoût certain et je comprends pour-quoi de nombreux restaurateurs

ne le font pas, mais c’est un vraichoix personnel. Ce restaurant vaservir de pilote pour tester le com-postage afin d’étendre la dé-marche à tous mes restaurants »,dévoile-t-elle. Celle-ci se montreplutôt optimiste sur le civismeécologique des clients et mise surdes PLV et des explications pourle respect du bon geste. ●

ÉCOLOGIE

Le Camion qui Fumedonne dans le durable

Kristin Frederick teste le com-postage, démarche qu’elle compteétendre à tous ses établissements.

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CONCEPT

Poulet Poulette, premium et artisanalDonner ses lettres de no-

blesse à une viande délais-sée par la restauration rapide :voilà l’ambition et le positionne-ment de Poulet Poulette, en-seigne ouverte en juillet 2015 àParis, non loin du quartier Mont-parnasse*. À l’origine du projet, un couple :Florence Aynié et Zahir Nuck-cheddy qui ont d’abord mûri leurconcept avec un premier restau-rant baptisé Chicken So à Sar-trouville (78) de 2012 à 2014.«Nous voulions nous établir à Pa-ris pour monter en gamme. Unrestaurant de poulet en street foodcela n’existe pas, mis à part desenseignes de produits frits es-tampillés malbouffe », souligne

Florence Aynié. Pain artisanal deboulanger, cheddar affiné, pou-let fermier label rouge, frites mai-son, cuisson à la rôtissoire ou àla plancha, sont les bases d’unecarte proposant burgers, tortil-las, salades, mais aussi pouletrôti entier. « Nous voulions un dé-cor inspiré des crémeries d’antanet un nom très français pour nousinscrire dans le temps », confieZahir Nuckcheddy. Avec 55 m² de surface de vente,35 places assises et un ticketmoyen de 13 €, Poulet Poulettevise les 280 000 € de chiffred’affaires la première année et ré-fléchit déjà à une seconde unitéen propre Rive gauche. ●*20, rue Littré, 75006 Paris

Poulet Poulette propose chaque mois une recette éphémère pourrenouveler la carte et sonder les tendances.

SOURCING

Factory & Co mise sur les circuits courts

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MÉTISSAGE & CO Zepros 24 | Février-Mars 201626SNACK

Sushi Shop s’attèle depuisdeux ans à démocratiser sa

marque en travaillant notam-ment la notion de proximité tantvia les réseaux sociaux que parla pub TV. En janvier, l’enseignea misé sur un dispositif original,dit TV synchro puisqu’au mo-ment de la diffusion du spot TVune publicité produit apparais-sait simultanément sur le smart-phone du téléspectateur.

La cible : la périphériedes villesLe second gros levier d’élargis-sement de la cible consomma-teur réside dans le lancementau premier semestre 2016 de

Sushi Shop Corner. En effet,Sushi Shop est en cours de signature avec différentes en-seignes d’hypermarché afin decréer des corners où seront éla-borés les sushis. L’offre produit sera adaptée et nepourra donc pas souffrir de com-paraison en termes de prix parrapport à l’offre en livraison. « Endéployant Sushi Shop Corner,nous ciblons la périphérie des villesdans cet esprit de démocratisa-tion de l’offre », souligne KarineLecomte, directrice marketing etcommunication de Sushi ShopGroup. L’enseigne est actuelle-ment implantée en centre-ville etcompte 86 unités en France. ●

CORNER

Sushi Shop vise la GMS

Si la cuisine indonésienne estencore confidentielle en

France, l’enseigne parisienneD’jawa entend faire bouger leslignes. Après une 1re ouverture enseptembre 2012, rue Montmar-tre, la 2e a suivi en avril 2015, ruede Miromesnil. « La validation desproduits et du concept a été rapide.Nous avions, en outre, un labora-toire de 30 m² assez vaste pourfournir plusieurs lieux et des coûtsfixes conséquents à amortir », ex-plique Stéphanie Dambron, la fon-datrice de D’jawa. Avec, à chaquefois, des enveloppes autour de330000 €.Tandis que la 1re unité est adoubéepar les clients, et également nom-mée aux Palmes de la restaura-tion 2014, le 2e point de venteconfirme l’essai. «En quelquesmois, il a presque rattrapé les chif-fres de la rue Montmartre », se ré-jouit la jeune dirigeante. Au-

jourd’hui, l’entreprise emploie14personnes et affiche un ticketmoyen de 12 € avec des plats ty-piquement indonésiens compo-sés de nouilles sautées au wok mi-nute, mais aussi mijotés en saucecomme le satay de poulet.

Levée de fonds en préparationBox petite ou grande, option vé-gétarienne, plats variés, D’jawaentend répondre à un maximumde besoins malgré une cartecourte. Une formule gagnante queStéphanie Dambron s’apprête àdécliner dans un 3e lieu «avec une

surface équivalente de 40-50 m²et dans un quartier de bureaux ».L’ouverture est prévue en 2016.L’enseigne prépare également uneimportante levée de fonds afind’accélérer son développement.Cette dernière pourrait notam-ment financer un important laboen Ile-de-France et conditionnersa montée en régime. « Nous ré-fléchissons à la question de la fran-chise, mais nous n’avons pas en-core tranché », confie StéphanieDambron qui ambitionne unrythme d’ouvertures soutenu dansles années à venir, quelle que soitla formule adoptée. ●

LEVÉE DE FONDS

D’jawa prépare une 3e ouverture

Les projets de développe-ment de la jeune enseigneparisienne Street Bangkok

sont à la mesure de ses fulgurantspremiers mois d’existence. Ou-verte le 9 septembre dernier, dansle Xe arrondissement, l’enseignede fast-food thaïlandais avait at-teint trois fois ses objectifs, soit300 000 € de chiffres d’affaires,en décembre, et prépare sadeuxième ouverture.« Ce sera no-tre flagship. Il y aura deux à troisfois plus d’investissements et cesera trois fois plus grand », confieNorman Kolton, son fondateur, di-plômé de l’Essec, d’abord passépar l’école hôtelière et la vie pro-fessionnelle. L’ouverture devraitintervenir en septembre. La grande école de commerce ad’ailleurs investi 60000 € dans lepremier projet, 25 000 € ont étélevés grâce à une campagne decrowdfunding et un dernier in-vestisseur a mis 50000€ sur latable. Au final, le lancement de

Street Bangkok s’est élevé à160000 €. « Si j’avais su que lemodèle fonctionnerait à ce point,j’aurais réuni beaucoup plus d’ar-gent et je serais allé dans un quar-tier avec dix fois plus de flux », lanceNorman Kolton.La recette de ce succès ? rien quedes produits frais et une cuisinetraditionnelle de rue orchestrée parl’ancienne chef du Mandarin Orien-

tal à Bangkok. Le lieu de 70 m² et48 places assises enregistre300tickets par jour et un ticketmoyen de 13 € à midi, 17 à 18 € lesoir. Une deuxième caisse dédiéeà la vente à emporter a été instal-lée, la VAE s’élève à 60 % en jour-née. Dix personnes y travaillent.«Pour produire pas cher et frais, ilfaut du flux et des cuisiniers expé-rimentés. C’est un modèle qui peuttrès bien fonctionner avec plusieursunités car il y a des effets de syner-gie sur la production fraîche », dé-taille Norman Kolton. Le prochain restaurant devrait dé-cliner la marque avec un autre pro-duit phare : « Pourquoi pas dessoupes de nouilles à la place desgrillades ? » En termes d’objectif,son défi est aujourd’hui la maîtrisedu développement. « L’interroga-tion est : comment financer et quellevoie prendre ?. »Le fonds d’inves-tissement demeurant la grandequestion pour l’enseigne qui se ditrégulièrement approchée. ●

DÉVELOPPEMENT

Les ambitions de Street Bangkok

Diplômé de l’Essec, NormanKolton, le fondateur, est d’abordpassé par une école hôtelière.

Le lancement de Sushi Shop Corner aura lieu au 1er semestre 2016.

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Lab

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L’entreprise emploie 14 personnes et affiche un ticket moyen de 12 €.

Une nouvelle gamme fait sonapparition à la carte des res-

taurants Planet Sushi. Baptisée« Collection Black », elle se dé-cline en quatre makis à base deriz noir. Deux d’entre eux sont vé-gétariens, les deux autres sontau saumon, avec des tarifs allantde 6,80 € à 7,50 € les six pièces.Pour respecter le goût plus mar-qué et la texture croquante de ceriz complet venu d’Italie, la pro-portion de vinaigre a été allégée.« Nous avions déjà réalisé destests avec du riz complet tradi-

tionnel, mais nous avions aban-donné l’idée à cause de l’aspecttrop peu engageant », confie Ma-rielle Bosteau, responsable hy-giène et qualité. Problème régléavec ses makis noirs de jais à l’es-thétique soignée. Planet Sushi vise une hausse de10 % de chiffre d’affaires sur lesdeux premiers mois. « Nous es-pérons attirer une nouvelle clien-tèle et ne pas nous limiter à dutransfert de produit », reconnaîtClément Proyer, directeur desachats. Cette Collection Black

est aussi le fer de lance duvirage sans gluten de l’en-

seigne qui a changé pourcela sa préparation vinai-grée. La nouvelle carteprévue pour début marssera, en effet, à plus de70% « gluten free ». ●

CARTE

Mets « in black » chez Planet Sushi

La Collection Black (ici Ringo) est cuisinéeà base de riz Venere d’Italie.

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 COFFEE SHOP 31SNACK

Av e c u n e a n n é e q u is’achève à environ + 7 % àpérimètre constant pour

un volume d’affaires d’environ50M€ HT, Nicolas Riché, prési-dent de Columbus Café & co, peut,une année de plus, montrer sa sa-tisfaction. La petite chaîne de cof-fee shop à la française atteint dés-ormais une certaine maturité avec100 points de vente en France,quasi tous en franchise, à l’excep-tion de 5 unités en propre, sansoublier la quinzaine d’unités exis-tant dans la péninsule arabique.

Consolider le modèleVingt-cinq ouvertures sont d’oreset déjà programmées pour le pre-mier semestre 2016. Et NicolasRiché opte ouvertement pour unestratégie de développement mul-ticanal. Ainsi, Columbus montre

sa volonté de consolider son mo-dèle de shop in shop dans des en-seignes pour y créer un lieu de vie,à l’instar de ce qui existe chezGémo ou Leroy Merlin, mais aussidu nouveau corner en libre-ser-vice chez Franprix (cf. Tokster).L’enseigne s’est également im-plantée, début décembre, dans

l’école de commerce de MarseilleKedge, via Sodexo. L’enseigneajoute une corde à son arc enmettant le pied dans l’univers dela santé, puisqu’elle vient de rem-porter l’appel d’offres pour inté-grer la clinique Saint-Roch deMontpellier, en partenariat avecElior… avec qui Columbus a, rap-

pelons-le, un projet pour la Garedu Nord sur 2017-2018. Les axesde transports restent d’ailleurs,une cible de développement, avecl’ouverture du 15e point de ventesur autoroute A6 (Elior).

Projet originalL’enseigne, qui enchaîne donc lesappels d’offres, a également rem-porté un projet plus original, celuidu pavillon bio de Rungis, qui ou-vrira fin mai 2016, où Columbuspartage à part égale un espaceouvert de 400 m² avec la Cantinedu Troquet du chef Christian Et-chebest. Autant de développe-ments possibles grâce à uneéquipe qui se renforce avec l’arri-vée d’Élodie Hardy comme ani-matrice réseau sur l’ouest de laFrance, et de Christophe Gaulmin,développeur international. ●

Costa Coffee, arrivée en Franceen 2012, fait le pari de la

french touch depuis dix-huitmois. Au menu, une équipe100% française située en Franceafin de se réapproprier les codesde consommation français. « Cequi différencie notre marque desautres, c’est notre volonté à de-venir le café préféré où que nousnous installions », explique Bé-rangère Bragard, P-DG de CostaCoffee France depuis mars 2015. C’est dans cet état d’esprit quel’enseigne retravaille sa chaîned’approvisionnement afin quecelle-ci devienne totalement fran-çaise.

ProximitéUne démarche qui offrira unegrande simplification en termesde logistique… ce qui permettraà Costa Coffee d’accélérer son dé-veloppement en province, confor-mément aux vœux de BérangèreBragard qui note qu’« en Grande-

Bretagne 80 % des points devente se situent en province. C’estgrâce à cette proximité que CostaCoffee a gagné le cœur des An-glais ». Et d’ajouter : « Nous sou-haitons la même chose pour laFrance et espérons compter 40 à50 % de nos points de vente enprovince d’ici trois ans. » ●

Plus sur www.tokster.com

BILAN ET PERSPECTIVES

Une nouvelle dynamiquepour Columbus Café & co

STRATÉGIE

La french touch de Costa Coffee

GAUFRES & GLACES

Tchooss se lanceet prépare sondéploiement

La nouvelle enseigne de gaufres etcrèmes glacées Tchooss a inauguréson premier point de vente le 8 jan-vier à Calais (62). Vingt autres ouvertures, 18 en propre et 2 enconcession, sont programméesen 2016 dont une à Paris au printemps. Elles dévoileront les 4 différents formats de boutiquedu concept.

PARTENARIAT

Starbucks au Renaissance à AixDepuis quelquesmois, StarbucksCoffee s’est as-socié à l’hôtelRenaissanced’Aix-en-Pro-vence. Il s’agit làdu premier point de vente de l’en-seigne américaine dans cette ville.Un concept original pour celle-cihabituée à hisser haut ses couleurs.Les boissons s’y dégustent tous lesjours dès 7 h 30 et le dimanchedans le cadre du Star Brunch.

CAFÉTÉRIA

Alto [in]side se développe en entrepriseAprès tout juste un an d’exis-tence, Alto [in]side sert déjàplus de 2 000 clients par jour.Ses machines automatiques enlibre-service installées dans lescafétérias d’entreprise rompentavec les codes… mais avec un accès libre 24h/24 et 7j/7 etune offre smoothie, le paniermoyen de ces dernières a déjàdoublé. Un 3e site s’implantedans les bureaux de BNP-Paribas à Pantin-Compans,gérés par GAM Restauration.

Vite !

Bérangère Bragard, P-DG France,compte faire de la marque lecafé préféré des Français.

De g. à d. : Nadia Friedli, responsable marketing, Jean-BaptisteLelièvre, développeur France, Christophe Gaulmin, développeur international, et Nicolas Riché, P-DG de Columbus Café & co.

L ’échoppe pourrait passer ina-perçue sur le large boulevard

de Bonne-Nouvelle, à Paris (Xe).Pourtant, difficile de la rater ! Mal-gré un espace client de seulement18 m², on repère vite Las Vegansgrâce à sa terrasse rose vif et àl’imposante licorne qui orne lemenu derrière le comptoir. « Ou-tre la couleur, clin d’œil à l’Amé-rique du Sud où je suis née et où je

suis devenue vegan après unvoyage sac au dos, je voulais unedéco décalée, sortir du militan-tisme triste », confie Agathe Sua-rez, sa fondatrice. Car ce lieu, ouvert en juillet 2015,a la particularité de proposer unecarte entièrement vegan. Sonproduit phare : la crème glacée.Agathe a mis six mois à en met-tre au point la recette. Mais lemenu se compose également desoupes, bagels, pâtes et platschauds traditionnels du typeblanquette, bourguignon, pot-au-feu ou couscous. Tout est fraiset cuisiné dans la cuisine de40m² au sous-sol. Avec un ticket moyen de 11 € etune part de la VAE de 50 %, ledémarrage a été bon et les ob-jectifs dépassés. Si Agathe Sua-rez se concentre pour le momentsur ce lancement, elle aimeraitdécliner la marque sous la formed’un glacier, d’une pâtisserie oud’une pizzéria. ●

CONCEPT

Las Vegans revisite les crèmes glacées

Agathe Suarez a lancé Las Vegansen fonds propres, avec néan-moins 10 000 € issus d’un fi-nancement participatif.

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SANDWICH & SALADE Zepros 24 | Février-Mars 201632SNACK

Lancé il y a cinq ans par Jean-Philippe et Gilles Peillon, Pe-gast fait mentir la tradition

en avançant un peu l’âge de rai-son. « Nous avons procédé à unesalve d’ouvertures ces deux der-nières années avec une levée defonds en 2014, il fallait occuper desplaces sur un marché parisien enpleine mutation, rappelle OrianePeillon, directrice marketing et dé-veloppement. Là, ça se calme, nousallons prendre notre temps pour laseconde vague de développe-ment.» Avec 31 restaurants, dont 13 enpropre, la chaîne spécialisée dansles sandwichs et salades façon ter-roir espère monter à 65 unités d’icià 2020. Huit ouvertures en fran-chise sont prévues en 2016. Pe-gast a ainsi accompagné l’évolu-tion de la restauration rapide etl’émergence de chaînes grignotant

des parts aux indépendants. « Cequi est intéressant c’est que cettestructuration s’est bâtie autour detendances comme le bagel ou leburger, mais que nous résistons auphénomène avec le sandwich et lasalade, produits éminemment pé-rennes », se félicite Oriane Peillon.

Le résultat, un CA de 8 M€ en2015 qui devrait atteindre les10M€ pour 2016.

Bio et sans gluten en 2016La clé du succès ? Un position-nement fast casual associé à desprix attractifs. Le ticket moyen,

qui s’élève à 9,20 €, permet no-tamment à Pegast de se déve-lopper en province. Autre atout :une stratégie de maximisationdu « repeat business » : enmoyenne les clients déjeunentdeux fois par semaine chez Pe-gast. Et ce, grâce à une largegamme. Tous les six mois, lacarte change avec une vingtainede nouveautés. Pas de labora-toire central, tout est cuisiné surplace le matin. Un point de ventemoyen accueille ainsi 150 à180clients par jour avec une partde la VAE s’élevant à 98 %. Pour ce qui est des projets, l’en-seigne devrait proposer d’autresgammes capsules à l’image duburger lancé en 2015 mais aussise mettre au bio et au sans-glu-ten dès le printemps. La livrai-son aux entreprises sera mise enplace en interne. ●

NOMADE

Bagel Cornerlance les kiosques

Testé sur le toit des GaleriesLafayette à Paris en 2014 et 2015,le format kiosque de Bagel Cornerse développe sous licence de mar-que. Pour cela, il suffit de disposerd’une réserve et d’investir 30 000€.D’une surface d’environ 5 m², lekiosque permet de réaliser de 80 à100 % du CA d’une unité en dur avecune carte courte. Nul besoin d’êtreà la tête d’une unité Bagel Corner.Plus sur www.tokster.com

CUISINE MODE D’EMPLOIS

Thierry Marxouvre saboulangeriePassionné par la boulangerie etayant à cœur la réinsertion par la for-mation professionnelle, ThierryMarx avait créé une formation à laboulangerie dans le cadre de CuisineMode d’Emplois. Au 2e trimestre2016, il ouvrira au 51, rue Laborde,Paris VIIIe, sa première boulan-gerie-sandwicherie. Positionné fastcasual, son concept sera dans uncadre design pour une consom-mation sur place ou à emporter.

DÉVELOPPEMENT

Feuillette, un concept plus accessibleAprès deux ouvertures en franchise fin 2015, l’enseigne Feuil-lette souhaitait toucher plus decandidats. Face à la difficulté d’un certain nombre de ceux-ci à réunir les 300000€ d’apport nécessaires, la tête de réseau a travaillé sur de nouvelles méthodes de financement et propose la possibilité de créer unefranchise Feuillette à partir de200000€ d’apport.

Vite !BIO ET GLUTEN FREE

Pegast, l’âge de raison

La bonne résolution d’Ankkapour l’année qui démarre ? Mi-

ser sur les grandes superficies.«Les points de vente historiquescomme celui de la Madeleine à Pa-ris ou de La Défense ont des chiffresd’affaires qui s’envolent. A contra-rio, les petites unités plafonnentvite», souligne Alain Duquesne,gérant de la franchise. La chaîne, aujourd’hui forte de dixrestaurants dont deux en propre,à Lyon et à Paris, espère en ouvrirau minimum huit autres en 2016,tous au-dessus des 100 m2de sur-face de vente. Quatre sont en pré-paration pour le premier semes-

tre à Courbevoie, Levallois-Perret,Paris et dans le centre commer-cial So Ouest, toujours à Levallois.Ce dernier sera la troisième suc-cursale d’Ankka et devrait ouvrirses portes en avril. Pour ce qui est de la carte, si la sa-lade sur mesure demeure le pro-duit phare, la chaîne continue dese diversifier et prépare une nou-velle offre de jus de fruits et lé-gumes fraîchement pressés déjàen test dans deux magasins. Unecure de vitamines qui aidera peut-être Ankka à atteindre les 5 M€ dechiffre d’affaires visés cette année,contre 2,8 M€ en 2015. ●

SALAD BAR

Ankka voit 2016 en grand L ’enseigne luxembourgeoise

Fischer créée en 1913 et pré-sente dans le nord-est de la Francedepuis 2010 modifie ses processpour amorcer son développementen franchise dans l’Hexagonecette année. En effet, jusqu’alors,l’enseigne de boulangerie livraitses points de vente en produitsfrais et ne comptait que quelquesproduits élaborés sur place. Ce modèle, conservé pour leLuxembourg, évolue et Fischerlivre désormais ses pâtons fraiscrus non congelés tous les deuxjours, ceux-ci reposant le tempsdu trajet.

Alors que le premier franchisé fran-çais s’est installé à Guénange (57)en février, Carole Muller, adminis-trateur délégué de Fischer, affichela volonté « d’ouvrir environ 5 uni-tés par an en France et donc d’at-teindre les 25 points de vente d’icià 2020 ». « Nous souhaitons nousdévelopper dans le nord et l’est dela France dans un premier temps,mais dès que nous aurons 3 ou4unités de production nous pour-ront livrer jusqu’à Marseille », pré-cise-t-elle. ●Plus sur www.tokster.com

FRANCHISE

Fischer revoit ses process

Ankka souhaite privilégierles surfaces de vente entre100 m2 et 150 m2.

La chaîne spécialisée dans les sandwichs et salades façon terroir espèremonter à 65 unités d’ici à 2020. Huit franchises sont prévues cette année.

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 DISTRIBUTEURS 33SNACK

Àl’heure où tout le mondepasse au vert, Metrochoisit le bleu en adop-

tant un nouveau circuit 100 %électrique, Blue Solutions, filialedu Groupe Bolloré. Une collabo-ration qui se traduit par la miseà disposition de Blue Cars, desvoitures électriques pour les25attachés commerciaux de larégion parisienne, la mise enplace d’une flotte test de 3 ca-mions électriques, qui ne sontautres que les Blue Bus déve-loppés par le Groupe Bolloré. Cesderniers seront adaptés au fil dutemps pour répondre aux be-soins pratiques du distributeur(trouver l’aménagement inté-rieur optimal, trouver la meil-leure solution de réfrigérationpour garantir la maîtrise de lachaine du froid…). Enfin, les par-

tenaires ont imaginé la solutionUtilib’ lancée au 1er trimestre2016. Il s’agit là du premier ser-vice de partage de véhiculesélectriques pour les artisans etcommerçants de Paris intra-mu-ros. Metro propose d’offrir unan d’abonnement à ses clients,

sur une base de volontariat. Cenouveau partenariat s’inscritdans la démarche durable déjàengagée par Metro (recyclageet récupération des déchets or-ganiques, bâtiments HQE…), etqui le pousse à franchir un pasde plus sur l’axe des transports.« Les transports représentent25% des émissions de gaz car-bonique au niveau mondial »,souligne Benoît Feytit, DG de

Metro Cash & Carry France,avant de préciser que « la partde la logistique y est non négli-geable puisque 36 % des émis-sions de CO2 sont liées aux acti-vités du transport ».

Logistique du dernierkilomètreL’Ile-de-France concentre 12 %du trafic et 700 000 mouve-ments par jour. Et la logistiquedu dernier kilomètre représente20% du coût total de la chaînede valeur de la livraison. « C’estune des raisons pour lesquellesMetro développe de plus en plusde magasins en centre-ville »,détaille-t-il. Ultime argument pour justifierl’intérêt du partenariat avec BlueSolutions, le poids de la livrai-son directement chez les res-taurateurs et les boulangers-pâ-tissiers, qui représente de 25 à30 % du CA de l’enseigne. ●Plus sur www.tokster.com

ÉCOLOGIE

Metro Cash & Carry adopteles Blue Solutions

INTÉRIM

DAF onlineaccompagne Le Delas

D i re c t e u ra d m i n i s -tratif et f i n a n c i e r(DAF) àt e m p sp a r t a g é ,spécialiste

du secteur de l’agroalimentairebasé à Soisy-sur-Seine (91),Cédric Vantomme (photo) a accompagné Le Delas pendanttoute l’année 2015. Premièremission de ce membre duréseau DAF online : assurerl’intérim du précédent DAF del’entreprise. Seconde mission :accompagner la direction de LeDelas dans le recrutement d’uncontrôleur de gestion.

VISITE EN ENTREPÔT

Une appli AppleWatch Metro

Loyalty Company, groupe in-dépendant dédié au customermarketing, a créé une applica-tion Apple Watch pour les clientsde Metro Cash & Carry France.Ces derniers pourront utiliserleur montre connectée pour s’identifier à l’arrivée en point devente, recevoir des promotionsultrapersonnalisées suivant lesrayons dans lesquels ils se trou-vent et même voir leur liste decourses se mettre à jour entemps réel. Cf. Tokster.com

PRODUITS

Transgourmetpartenaired’OmnivoreTransgourmet s’engage en 2016au côté d’Omnivore en devenantpartenaire premium du festi-val de la jeune cuisine. À l’occa-sion de la 11e édition d’OmnivoreParis, du 6 au 8 mars, à la Mai-son de la Mutualité, 150 chefs,pâtissiers, artisans… sont in-vités pour plus de 100 démon-strations devant des milliers despectateurs professionnels etamateurs.

Vite !

Delidrinks entend rester dis-cret sur son chiffre d’affaires,

mais ne peut cacher que celui-cienregistre une croissance « à deuxchiffres »que Tanguy Péchon, sonfondateur, explique par « un ser-vice de livraison de plus en pluspointu et une stratégie axée surles coffee shops avec une gammede produits à destination des ba-ristas toujours plus pointue ».

Sur tout le territoireAinsi, le distributeur compte-t-ildans son nouvel entrepôt plus de1 400 références qui sont livréessous 24 ou 48 heures sur tout leterritoire. « Nous travaillons avecdes messagers et des coliseurs quigarantissent les délais de livraison »,souligne-t-il. Chacune des réfé-rences peut être achetée dans depetites quantités, voire à l’unité ou

au carton, afin que les plus petitsétablissements puissent proposerdes gammes complètes. Les ba-ristas, eux, ont accès à tout le ma-tériel et les produits, à l’exceptiondes machines. ●

Pour l’heure, seul Paris est concerné par ce test écologique, mais BenoîtFeytit, DG de Metro Cash & Carry France, entend l’étendre aux autresgrosses villes de l’Hexagone.

Tanguy Péchon, fondateur deDelidrinks, mise sur un servicerapide et garanti.

COFFEE SHOP

Delidrinks, toujoursplus de service

Le groupe américain de distri-bution alimentaire Sysco

vient d’acquérir le groupe euro-péen Brakes Group auprès deBain Capital qui détenait celui-cidepuis huit ans. L’opération estvalorisée à environ 3,1 Md$ (soit2,8 Md€).Brakes Group est présent auRoyaume-Uni, en Irlande, enFrance (où il vient de finaliser l’ac-quisition de Davigel auprès deNestlé), en Suède, en Espagne, enBelgique et au Luxembourg. Ilcompte 55 000 clients et a réaliséun chiffre d’affaires de 5 Md$

(4,54Md€) en 2015, en progres-sion de 6,5 % sur l’exercice précé-dent. Son siège, basé à Londres,continuera d’être dirigé par son P-DG Ken McMeikan. Le reste del’équipe de direction restera éga-lement en place. « C’est un jour im-portant pour Brakes Group et sescollaborateurs. Nous quittons l’ap-partenance au secteur du privateequity pour rejoindre le leader dufoodservice américain », commenteJacques Déronzier, directeur gé-néral de la division Europe conti-nentale de Brakes Group. ●Cf. Tokster.com

RACHAT

Brakes Group rejoint la « Sysco family »

L’opération pourrait être finalisée avant la fin de l’exercice fiscal de Sysco,le 2 juillet prochain, qui réaliserait alors quelque 55 Md$ (50 Md€) de CA.

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34SNACK

«Un foyer sur 2 achètedes produits Sodeboet la marque a gagné

plus de 600 000 foyers en2015», lance Philippe Rondeau,le responsable marketing del’industriel, constatant quetous les clignotants autorisentl’arrivée de nouveautés en GMSet hors domicile.En matière de sandwichs où lamarque Sodebo progresse 2 foisplus vite que le marché, le dyna-misme provient notamment dela gamme Méga et des suédoisqui rénovent leur pack, optimi-sent la qualité du pain et des gar-nitures, et accueillent une recettejambon cru-emmental. Face aupotentiel des sandwichs « valo-risés », Le Gourmand remplacela gamme Chef, en positionnantles 4 recettes déclinées en 2 painscomme « un petit luxe du quoti-

dien ». Parce que les pains venusd’ailleurs répondent au besoinde variété, les 3 référencesde la nouvelle gammeL’Italien sont préparéesà partir d’un pain à l’huiled’olive et à l’origan. Les box connaissant un re-gain d’intérêt, le leader de lacatégorie capitalise sur un por-tefeuille cohérent composé desgammes Pastabox, Simplissimo,Xtrême et Asian box. Au cœurde l’actualité, le visuel de Pasta-box met l’accent sur le produit,et Simplissimo devient Cremio-box pour exprimer la gourman-dise des recettes préparées à lacrème et saupoudrées d’em-mental. Sodebo poursuit la valorisationengagée par Salades & Compa-gnie. Répondant au besoin de sa-tiété, la gamme s’étend aux re-

cettes Marrakech, Bangkok etMexico, la Barcelona devient per-manente et la Lyonnaise rejointle dispositif des recettes tour-nantes.

Des salades repaslégèresPour structurer le marché et ré-pondre aux attentes de légèreté,Sodebo lance « Mon Atelier Sa-lade ». Sans féculent, les 4 réfé-

rences (240 g) se caractérisentpar un mélange de saladesvertes, surmonté par un plateaucompartimenté qui protège dif-férents ingrédients comme deslégumes marinés, des rondellesd’œuf, des émincés de poulet,des produits à tartiner, des tran-chettes de pain grillé. Objectif :laisser la liberté au consomma-teur de mélanger les ingrédientsou de les picorer. ●

INGRÉDIENTS

Michel et Augustin dit stop aux œufsde batterie

Après 1 an de sollicitation de l’as-sociation de défense des ani-maux L214, la marque Michel etAugustin s’engage à ne plusutiliser d’œufs de batterie d’iciau mois de mai pour tous les bis-cuits sucrés et salés. Ceux-ciseront remplacés par des œufsplein air ou des œufs de poulesélevées au sol. Ils rejoignentainsi la démarche déjà adoptéepar d’autres marques telles queSaint-Michel ou Gü.

GLUTEN FREE

Philibert Savoursmilite pour le sansPlus qu’une gamme de produitssans gluten, Philibert Savourspropose un nouvel état d’espritautour du « sans-gluten réin-venté ». Pascal Philibert, sonDG, croit fort aux points de vente

100 % sans gluten etcompte mener

prochainementune action

participa-tive autour

du sans-gluten.

AROMATES

Darégal s’agranditDarégal investit 5 M€ dans laconstruction d’une nouvelleusine à Milly-la-Forêt (91). D’unesurface de 1 600 m², cette usinesera dédiée aux gammes liquides pour répondre à la de-mande croissante des clients.Une ligne produira spécifique-ment les huiles infusées et la2e ligne sera dédiée aux sauceset Mix’Seasoning. Mise en routeprévue pour juillet.

Vite !

P roduit d’impulsion par ex-cellence, le chocolat repré-

sente un marché de 3,1 Md€ enCA, sur lequel Mars ChocolatFrance réalise 417,6 M€ tous cir-cuits confondus. Un marché dontla catégorie confiserie de choco-lat a baissé de 1,4 %, essentielle-ment en raison de la météo esti-vale reportant les achats sur lacatégorie des glaces, mais qui acru de 0,5 % chez Mars.

Une box distributriceUn marché sur lequel Mars sur-performe depuis cinq ansgrâce notamment àdes marques fortescomme M&M’s quireprésente plus d’untiers du chiffre d’af-faires de Mars Cho-colat France.Pour les quatre pro-chaines années, l’en-trepr ise v ise une

croissance de 3 % par an pour lacatégorie, en misant notammentsur un nouveau format : la boxdistributrice. Lancée en avril pro-chain, elle devrait connaître lemême succès qu’en Chine et auCanada où elle est devenue res-pectivement la première réfé-rence du marché et la premièreréférence de la marque. Avec untel produit, la marque ambitionned’aller sur de nouveaux marchéshors food, du type Apple Store,magasins où vont les jeunes, afind’y créer l’impulsion. ●

IMPULSION

Mars : être là où on nel’attend pas

Après un changement delogo en 2014 pour illustrer

son envie d’innovation et sonpositionnement premium, Dé-lifrance réorganise ses équipespar services afin d’accentuersa volonté de couvrir au mieuxles besoins de ses différentsmarchés.

Se concentrer sur la RHFPour Délifrance, la restaurationhors foyer représente 40 % deson CA, avec une activité qui sedécoupe en 3 catégories : la bou-langerie, qui concerne 60 % des

ventes dans ce secteur, la pâtis-serie, 30 % des ventes, et lesnacking, 10 % seulement. Pour2016 Délifrance table sur denombreux lancements inno-vants et mise pour cela sur despartenariats avec des grandsnoms et MOF dans leur do-maine comme le chef MichelRoth, le boulanger Pascal Tep-per et le pâtissier Thierry Ba-mas. Ainsi qu'un partenariatétabli avec le guide Michelin quisouligne la montée en gamme,tout en étant au plus près desacteurs de la restauration. ●

STRATÉGIE

Délifrance fait le paridu premium

SOLUTIONS REPAS

Sodebo peaufineses gammes

FOURNISSEURS PRODUITS Zepros 24 | Février-Mars 2016

De g. à d. : Ludovic Bouet, directeur France de Délifrance,Christophe Ledran, responsable national du développement desventes, et Émilie Potin, assistante marketing.

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FOURNISSEURS BOISSONS Zepros 24 | Février-Mars 201636SNACK

En l’espace de douze mois,la Speciality Coffee Asso-ciation of Europe (SCAE) a

vu son nombre de membres pas-ser de 80 à 200. L’associationprend forme et le nombre de par-tenaires suit la même tendancepuisqu’il passe de 25 à 50. Àl’image de l’univers du café, lesnouveaux membres présententdes profils très différents : baris-tas, torréfacteurs, importateurs,coffee shops…Une explosion liéeà l’omniprésence de la SCAE surune multitude d’événements (Ser-botel, Food’in Sud, Limoge Cof-fee Festival…) et qui répond à lapolitique dictée par la SCAE deLondres.

Professionnaliser la chaîne du caféEn France, l’équipe s’est structu-rée fin 2014 avec Patrick Maasau poste de coordinateur natio-

nal, Thierry Layec à la coordina-tion de la communication, Mi-chael McCauley à la coordinationdes événements, Ludovic Mail-lard à l’éducation formation etLionel Galut au recrutement desmembres. « À mi-mandat,l’équipe a réussi à faire doubler l’or-ganisation de volume, c’est unebelle satisfaction », note Thierry

Layec. Au-delà des volumes, laSCAE a pour objectif premier depousser la professionnalisationde toute la chaîne du café, du pa-tron du coffee shop en passantpar le pâtissier. Temps fort pour la SCAE, leschampionnats de France des ba-ristas. Au cours de la 9e édition,qui s’est tenue du 24 au 26 jan-vier sur le salon marseillais Food’inSud, Charlotte Malaval, indépen-dante sponsorisée par Ditta Ar-tigianale et MaxiCoffee, a rem-

porté – et conservé – son titre dechampionne de France des baris-tas. Sébastien Maurer des CaféSati a gagné l’épreuve des CupTaster’s, Magdalena Brozinska(Café Lomi) décroche la premièreplace en Latte Art et Mikaël Por-tannier (Café Lomi) remportel’épreuve de Coffee in good spririts.Ces 4champions iront représen-ter la France aux prochains cham-pionnats du monde de café qui sedérouleront en deux étapes àShanghai et Dublin. ●

BRSA

Volvic Juicy estune innovation « hors normes »

Analysant 8 650 produitsde grande consommation

lancés en Europe de l’Ouestdepuis 2013, la dernièreédition du Nielsen Break-through Innovation Re-port classe Volvic Juicyparmi les 18 nouveauxproduits ayant répondu à3 critères : apporter une

nouvelle proposition, générer aumoins 10 M€ au cours de la 1reannéede commercialisation et conserverau moins 90 % de ces ventes la 2e année.

GAMME

Nemeco poursuit sondéveloppement

Pionnier des boissons saines etnaturelles, il y a 20 ans, Nemeco aétoffé sa gamme au fil des ans. En2016, il capitalise sur Nu, fleuronfrançais des smoothies. Avec plus de25 M de boissons vendues par an et8 M€ de CA, Nemeco externalise laproduction et la logistique pour seconcentrer sur le marketing, les at-tentes, le goût et la qualité. Objec-tif : renforcer sa position d’acteur ma-jeur du marché du snacking sain.

CARITATIF

Toujours plus de petits bonnetspour InnocentDix ans et toujours plus de petitsbonnets. Après avoir récolté376 148 petitsbonnets pour ornerses bouteilles de smoothie frais en2015, Innocent s’était fixé un objectifde 450000 couvre-chefs cette année. Ce sont finalement454 621 bonnets qui ont étéreçus… et donc autant de smoothies vendus et qui permettent de reverser 0,20€ par bouteille vendue aux PetitsFrères des pauvres.

Vite !CAFÉ

La SCAE monte en puissance

Le leader mondial des produitsà base de cacao et de choco-

lat de qualité supérieure, BarryCallebaut, renforce son activitéSpécialités en Europe en rache-tant les activités commercialesliées aux distributeurs automa-tiques de boissons de Friesland-Campina Kievit. La transactioncomprend également un accordà long terme de fabrication ensous-traitance. Cela signifie queFrieslandCampina Kievit fabri-quera pour Barry Callebaut desproduits pour les distributeursautomatiques, tels que la gammeSatro Quality Drinks, sur son sitede Lippstadt (Allemagne). Pour Barry Callebaut, cette ac-quisition représente environ20000 tonnes et 50 M€ de chif-fre d’affaires supplémentaires.«Cela va parfaitement dans lesens de notre objectif consistant

à rechercher une croissance intel-ligente, c’est-à-dire à nous concen-trer sur des produits à forte margeet à accélérer notre croissance surle segment Gourmet & Spéciali-tés », a déclaré Antoine de Saint-Affrique, CEO du groupe. La di-vision DA et Boissons de BarryCallebaut compte 2 sites de pro-duction situés en Suède et auRoyaume-Uni. ●

ACQUISITION

La DA Kievit pour Barry Callebaut

Temps fort pour la SCAE, les championnatsde France des baristas mettent une ambiancefolle sur les salons.

L’activité Boissons de Barry Calle-baut est spécialisée dans la fabri-cation de chocolat, cappuccino etpoudres solubles.

STRATÉGIE

Coca-Cola opte pourune marque uniqueAprès le lancement au fil du

temps de ses différentesmarques, Coca-Cola, Coca-Colalight, Coca-Cola zero et Coca-Colalife, toutes ayant leur propre ciblede consommateur et communi-cation, The Coca-Cola Companyopère un grand virage stratégique,baptisé Marque Unique, afin deréunir tous ses produits sous uneseule marque : Coca-Cola. Lamarque prône désormais un dis-cours universel adapté à tous au-

tour des notions du goût uniqueet du rafraîchissement. Une nou-velle signature est mise en place«Taste the Feeling », traduit enfrançais par « Savoure l’instant»,afin de capitaliser sur l’émotion-nel. Une très vaste campagne decommunication est mise en place,avec notamment 10 spots publi-citaires différents, plus de 100 vi-suels de campagne, une nouvelleidentité visuelle et une nouvelle si-gnature audio. ●

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FOURNISSEURS | ÉQUIPEMENTS & SERVICES Zepros 24 | Février-Mars 201638SNACK

«T rente pour cent des per-sonnes qui voient unefile d’attente ne ren-

trent pas dans le commerce »,annonce Steeve Broutin, l’un desassociés fondateurs de Rapidle.Un constat qui a fait naître leconcept de Rapidle, un outil declick & collect à disposition desboulangers et snacks. « Ces éta-blissements réalisent l’essentielde leur chiffre d’affaires sur uncréneau de trois heures, il leurfaut donc des outils pour allervite», explique-t-il, tout en sou-lignant que « pour les boulan-gers, la sandwicherie et lasnackerie sont les principaux le-viers de croissance ».

Gain de tempsRapidle permet donc au pro-fessionnel de gagner du temps.Le fonctionnement est simple :

le consommateur passe com-mande et paie en ligne sur lesite internet du professionnel,que ce soit depuis un ordina-teur, une tablette ou un smart-phone, il reçoit alors son nu-méro de commande et peutaller la retirer dans un délai dedix à trente minutes, selon l’es-

pace temps déterminé par leprofessionnel. En temps réel,l’imprimante reliée en ligne duprofessionnel sort le ticket dela commande (nom du client,date et heure de retrait, numérode la commande). Ne reste plusqu’à préparer celle-ci et à agra-fer le ticket sur le sac. En arri-

vant, le client, lui, bénéficied’une file dédiée pour récupé-rer son déjeuner. Le systèmepermet aussi bien le paiementpar carte bancaire que parporte-monnaie électronique.Les consommateurs souhai-tant payer en titres restaurantpeuvent ainsi les remettre enmagasin, ceux-ci lui seront alorscrédités sur son porte-monnaieélectronique. Une manière defidéliser la clientèle… mais ausside se créer une base de don-nées pour orchestrer des opé-rations de déstockage en fin dejournée pour gérer ses inven-dus ou des promotions.Nul besoin d’être un as en in-formatique, Rapidle se chargede créer l’e-boutique, l’assorti-ment des produits, de faire lesphotos des produits, de créer lesformules, etc. ●

LIVRAISON

Petit Forestieractive l’éco-responsabilité

Petit Forestier a contracté desplaces de stationnement dans leparking Vinci La Madeleine àParis. L’offre consiste à mettreà la disposition des clients desvéhicules écoresponsables destinés à la courte durée. Pourréserver un fourgon frigorifiqueélectrique VL ou un triporteurfrigorifique à assistance élec-trique, il suffit de téléphonerou d’envoyer un email.

DÉVELOPPEMENT

Europaca misesur le made in Europe

Europaca, qui jusqu’alors importait ses pochettes à couverts, est désormais dotéed’une structure de fabricationeuropéenne qui permet detravailler à moindres coûts etdonc de baisser ses tarifs et raccourcir ses délais.

CONNECTIVITÉ

WifiLib se déploieAvec aujourd’hui un parc deplus de 90 établissementséquipés à Nantes et 137 au to-tal en France, WifiLib poursuitson déploiement. La solutionpermet aux professionnels duCHR d’offrir un service wifi gra-tuit, sécurisé et légal pour répon-dre aux besoins de la clientèlesans que celle-ci ait besoin d’uncode wifi. Professionnels duCHR et utilisateurs disposentd’une assistance téléphonique àtout moment pour 100 % detranquillité.

Vite !FILES D’ATTENTE

Rapidle, le click & collect du boulanger

La boulangerie Aux Petits Cakes à Montrouge (92) a adopté la solutionRapidle qui permet de payer par CB ou porte-monnaie electronique.

Eberhardt Frères et MorettiForni lancent les PizzaForum.

La première édition s'est tenue ennovembre à Strasbourg (67), où40 restaurateurs ont pu suivretrois heures de formation théo-rique, puis partager l'expériencede Maurizio Leone, champion dumonde de la pizza et instructeurà la Pizza University Moretti Fornien Italie. Officiant avec le four se-rieS, de la nouvelle génération éco-nome de fours statiques MorettiForni, Maurizio Leone a mis àl'honneur, avec de bons produits etson savoir-faire, les qualités opé-

rationnelles du matériel et la par-faite maîtrise de la cuisson. Cettedémonstration a mis l’accent surles différents process et l’impor-tance des températures pour l’eau,la farine et le four. L’isolation spéciale, les matériauxinnovants et la nouvelle com-mande électronique de ce four dis-tribué en France par EberhardtFrères s’accompagnent d’unefonction intelligente ECOSmart-Baking qui assure des cuissonsrapides et économes en énergie,soit 30 % de moins par rapportaux fours classiques. ●

CUISSON

Les PizzaForum régalent

La soc iété angev ine BSConcept développe des solu-

tions pour une restauration no-made. Après la boutique ambu-lante et sa version mini, elle lancela Snackbike, une remorque-tri-poteur idéale pour aller chercherle client dans les centres-villes. Adaptable à n’importe quel vélo,la remorque se caractérise par salégèreté (8 kg seulement) et samaniabilité. Elle est égalementdémontable en quelques minuteset peu volumineuse, ce qui per-

met de la glisser dans un coffrede voiture. On peut placer sur laremorque des caissons iso-thermes d’une capacité en froidou en chaud de 98 ou 125 litres,qui fonctionnent avec des plaqueseutectiques. BS Concept cible avec sa Snack-bike les commerçants, notam-ment les boulangers qui pourraienttrouver là un moyen d’écouler leurssandwichs invendus, la restaura-tion, le commerce ambulant surles remblais l’été… ●

MOBILITÉ

Avec la Snackbike, lesandwich voyage léger

Vito Mezzina, directeur grands comptes chez Moretti Forni, etMaurizio Leone, champion du monde de la pizza.

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 FOURNISSEURS | ÉQUIPEMENTS & SERVICES 39SNACK

Cold Press Mastery de Zumexambitionne de révolutionner

le monde de bar à jus. En effet,ce concept qui réinvente le pres-sage à froid cumule les innova-tions. Il garantit un haut rende-

ment en extrayant et en conser-vant intacts les vitamines et élé-ments nutritifs des jus de fruits,légumes, laits végétaux et bois-sons aux fruits secs. Plus courtet rabattable, son dispositif d'ali-

mentation est conçu pour ré-duire l'espace d'action etaméliorer l'accès.

HygiéniqueAu niveau sécurité, un pousseurintégré à arrêt automatique em-pêche d'accéder avec le bras auxdisques à râper. Hygiénique, cesystème offre une belle sou-plesse d'utilisation. D’une grandedureté, les disques à râper opti-misent le processus et préser-vent la force de broyage quelleque soit la vitesse, en fonctiondes besoins de chaque fruit et lé-

gume, avec une consom-mation électrique infé-rieure à la moyenne.

L’appareil garantit unecapacité de productionjusqu'à 110 litres de juspar heure. ●

PRÉPARATION

Pressage à froid avecCold Press Mastery

Sanipousse, expert en sécu-rité alimentaire, s’est asso-

cié avec la société Avancer au-trement, société labélisée FrenchTech, afin de développer une ap-plication permettant de retracerle plan de maîtrise sanitaire et deréaliser tous les autocontrôlesobligatoires liés à l’hygiène dansles métiers de bouche. Le duo donne naissance à Sa-neasy qui intègre toutes lesconnaissances de Sanipousseen matière de bonnes pratiquesd’hygiène et de règlementHACCP dans un logiciel. Contrai-rement à d'autres solutions dece type, Saneasy s’adapte à touttype de matériel (PC, tablette…).Selon que le professionnel estconnecté via ADSL ou fibre, lesdonnées récoltées peuvent êtrestockées directement sur le ser-veur d’Avancer autrement, si-

non elles sont stockées sur l’or-dinateur puis synchronisées surcelui-ci. La solution est très intuitive pourfaciliter son utilisation et que ladémarche devienne un automa-tisme. Une solution qui permet deréaliser plus de 50 % d’économiessur les coûts usuels de suivi deplan de maîtrise sanitaire. ●

TRAÇABILITÉ

Une association pouravancer autrement

Cette machine entend révolutionner le monde du bar à jus.

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La 19e Nuit des Saveurs, qui se déroulait aux Folies Bergère, a révélé le palmarès 2016 desSaveurs de l’année. L’opération, créée et organisée par Monadia, dont Zepros Métiers Restoet Zepros Métiers Snack sont partenaires presse, a récompensé 16 gammes de produitsrestauration et, nouveauté lors de cette édition, 3 chaînes de restauration.

OPÉRATION

Les lauréats Restauration

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PALMARÈS DES SAVEURS | 2016 Zepros 24 | Février-Mars 2016

Les Saveurs de l’année, c’est aussile verdict des professionnels de larestauration. Willy Mansion, fon-

dateur et président de Monadia, a animéla soirée durant laquelle pas moins de16récompenses ont été décernées à desgammes de produits de restauration pource palmarès 2016.Pour obtenir le titre Saveur restauration2016, chaque produit a subi une série detests en cuisine sous les yeux et entre lesmains de la vingtaine de professionnelsdes métiers de bouche présents. Ces der-niers, cuisiniers ou barmen notamment,ont mis leur expertise en travaillant poursélectionner les références RHD lauréatesavec, à la tête de ce jury, les chefs am-bassadeurs Hermance Carro (Le Castel-laras, à Fayence dans le Var) et PatrickGuat, président de la délégation du GrandSud-Ouest des Disciples d’Auguste Es-coffier. Les produits devaient répondreaux 4 critères de satisfaction suivants : levote général, l'intérêt du produit, la pra-ticité, et le goût. Dans la liste des produitslauréats figurent des aides culinaires ou

boissons, des incontournables tels que lepain ou les viennoiseries, ainsi que desproduits adaptables à l’univers grandis-sant du snacking.

Les Chaînes de restaurants de l’année 2016Cette année, l’opération les Saveurs de l’an-née se soucie également de l’expérience

client au sein des établissements. D’où lacréation d’un nouveau prix et d’un nou-veau logo : Chaîne de restaurants de l’an-née 2016. « Nous rendons un service auxconsommateurs », a déclaré au micro lecréateur de l’événement Willy Mansion quianimait la soirée. Trois chaînes de restau-rants se sont vu attribuer ce prix : Mem-phis Coffee, Flunch, et Léon de Bruxelles.

Cette sélection a été établie grâce à des vi-sites de clients mystères. Les Saveurs del’année se déploient également à traversles réseaux sociaux, sur Facebook ou viala plateforme collaborative autour de l’uni-vers de la cuisine, MysaveurTV. Cette der-nière permet de récolter 1 million de vueset de prolonger l’expérience des Saveurstout au long de l’année.●

Ci-dessus, les deux présidents du jury, Hermance Carro et Patrick Guat, accompagnés du créateurde la cérémonie Willy Mansion. À droite, Fabrice Gaudriot de Léon de Bruxelles.

Memphis CoffeeDepuis 2009, la chaîne Memphis Coffee se développe autourdu segment du diner américain. Elle possède actuellementune cinquantaine de restaurants à travers la France, no-tamment grâce à son réseau de franchises. L’enseigne, quia connu un fort succès, prévoit d’atteindre les 100 étab-lissements en 2018.

3

1Léon de Bruxelles

Léon de Bruxelles propose une offre de moules-frites et comptabilise76implantations en France. L’enseigne, qui consomme près de 8 millionsde moules par jour dans ses restaurants, a innové récemment avec la LéonBox. À la carte ou en menu, cette cocotte de moules vient accroître lesegment de la vente à emporter de la chaîne.

1

3 CHAÎNES DE RESTAURATION LAURÉATES

FlunchLe réseau de la chaîne de restau-rants Flunch compte 265 restau-rants dont 87 en franchise, et prèsde 10 000collaborateurs. Précurseurde l’offre de restauration en libre-

service à des prix abordables, legroupe développe des axes avecle drive ou des espaces tels queFlunch Traiteur et Flunch Cafépour diversifier son offre tout aulong de la journée.

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www.president-professionnel.fr

FRANCE KEBAB

Lamelles de kebabFrance Kebab propose une viande de kebab marinéeaux épices sous forme de lamelles. Grillées ou rôties,selon la recette, elles sont faciles à remettre en œu-vre à la poêle, sur une plaque de cuisson ou encoreau four en quelques minutes et sans décongélationpréalable. Pratiques, elles permettent un usagemaîtrisé pour gérer le coût matière, et elles s’utili-sent pour toutes les préparations : sandwichs, piz-zas, salades ou assiettes. Conditionnées en sachet

de 1 kg portionnable. 3 recettes : lamelles de Kebab Méditerranéen Grillées,lamelles de Kebab Volailles Rôties, lamelles de Kebab Volailles Veau Rôties.

www.france-kebab.com

MCCORMICK FRANCE

Mélange d’épices Burger Classic’Onion DucrosLa marque spécialisée dans les épicesa suivi la tendance en lançant une ré-férence, Burger Classic Onion, dédiée àun incontournable de la rapide : leburger. Ce mélange d’épices, à based’oignons, de paprika et d'ail, a été créépour sublimer les burgers très facile-ment. Il pourra être saupoudré direc-tement sur la viande, avant ou pendantla cuisson, ou bien entrer dans la composition de sauces. Cette aide culinairepermet d'offrir un réel gain de temps lors de la préparation. Format : 280 g.

www.ducros.fr

BEL FOODSERVICE

Gamme fromages Cantadou professionnelLa gamme de fromages à la crème Cantadou se

veut 2 en 1. Ainsi, toutes les références pro-posées en format 500 g pourront servir uni-

quement de tartinables ou bien se transformeren bases pour élaborer tout type de sauce. Les5 recettes de fromage à la crème de la

gamme Cantadou permettent une grande va-riété de possibilités en s’intégrant comme in-grédient au cœur des repas : saveur nature, ail

et fines herbes, 4 poivres, raifort, curry. Usageà chaud et à froid.

www.belfoodservice.fr

MARS PF FRANCE

Mélange de riz parfumé basmatiet long grain Uncle Ben’sLe mélange de riz parfumé basmati et long graind’Uncle Ben’s associe goût et texture. Côté pratique,sa cuisson est rapide et offre un gain de temps. Ceriz permet également de maîtriser le coût portion,notamment pour la restauration collective. Sa miseen œuvre est variée : four vapeur, pilaf, cuisson àl’eau, et s’adapte très bien aux recettes saléescomme sucrées. Ce mélange convient à la liaisonchaude et froide.

www.unclebens.fr

LACTALIS

Préparation pourcheesecake PrésidentProfessionnel

Composée à 60 % de cream cheese,la préparation pour cheesecake Pré-sident Professionnel est légère-ment acidulée. Grâce à elle, il estpossible de réaliser rapidement descheesecakes fondants sans cuisson.Simple à utiliser, il suffit de 2 mi-nutes de foisonnement pour obte-nir une texture ferme et aérée ou4 minutes pour un résultat plusmousseux. Cette base est person-nalisable à souhait et tient parfai-tement à la découpe.

www.ireks.fr

IREKS FRANCE

Hally’GrainPlusieurs pains d’Ireks France ontété élus Saveur de l’année 2016 : leVistaforme, l’Hally’Grain, le Chia-pep’s et le Rex bucheron. Ces mix fa-rines répondent aux goûts actuels.Plus particulièrement Hally’Grainet Chiapep’s permettent de réaliserdes baguettes aux saveurs appré-ciées en snacking. La premières’avère savoureuse avec son mé-lange de graines, la seconde permetdes réalisations surprenantescomme des sandwichs éclairs oudes roulés pour du snacking salé.

www.granini.fr

GRANINI

Jus Planteur

Le jus planteur de Granini est une re-cette à base de fruits, prédosée etprémixée pour l’élaboration descocktails. Sans alcool, cette prépa-ration pourra s'accommoder à sou-hait avec une déclinaison de cock-tails, et tout particulièrement lespunchs. Conditionné dans un formatpratique à stocker et à manipuler, leGranini Planteur offre un réel gain detemps aux barmen lors de la miseen place. Ces derniers pourront réa-liser rapidement un cocktail avec ousans alcool et s’assurer d’une entièremaîtrise de la recette.

www.condifa.fr

CONDIFA

Ma baguette au maïset aux graines de tournesol AgranoCette baguette au maïs et auxgraines de tournesol Agrano offreune croûte dorée craquante, unemie légèrement briochée couleursoleil aux saveurs douces et parfu-mées d’épices et graines de tourne-sol. Un mix farine à 50 %, à com-pléter avec de la farine T55. Sac de10 ou 25 kg.

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www.maisongendreau.com

www.coupdepates.fr

SENGELE MARTIN

Emmental râpé ValmartinL’emmental râpé Valmartin est conçu à partird’un fromage à pâte pressée cuite au lait de

vache pasteurisé contenant 29 % de MG dansle produit fini. Particulièrement adapté auxexigences professionnelles, il sera idéal pour lesquiches, galettes, pâtes et croque-monsieur etpassera au four jusqu’à 300 °C. Sa conservationest de 4 jours après ouverture du sachet. DLUO : 120 jours. Conservation entre 4 °C et 8 °C. Conditionnement : 1 kg sous atmosphère

protectrice.

DÉLIFRANCE

Gamme CarrémentLa gamme Carrément de Délifrance revisite le sandwich. Dans une pâte à pain,la marque associe « un plat chaud » à un sandwich. En offrant une alterna-tive au traditionnel sandwich, Délifrance mise sur la praticité de consomma-tion tout en proposant ici une innovation produit à base de produits premium.Ces derniers possèdent une garniture généreuse et limitée en apport de matière grasse (6,5 %). Ne nécessitant pas de décongélation préalable, lesCarrément pourront être réchauffés après cuisson. 3 recettes : Jambon comtéAOP, Tex-Mex au poulet, Tomates cerises et mozzarella.

www.delifrance.com

COUP DE PÂTES

Pain chocolat 2 barres prépoussé beurre d’Isigny AOP 85 g

Coup de pâtes référence un pain au cho-colat prépoussé au beurre d’IsignySainte-Mère AOP au format 85 g. Faità partir d’ingrédients de qualité, ce painau chocolat à la croûte fine, dorée etcroustillante est destiné essentiellementaux hôtels et restaurants haut degamme. Sa remise en œuvre nécessi-

tera 5 à 10 mn entre 0 et 4 °C avant une cuisson au four à 180 °C durant unevingtaine de minutes. Vendu par carton de 64 unités.

www.coupdepates.fr

SENGELE MARTIN

Duo-Mix râpé ValmartinLa marque de fromages Valmartinlance le Duo mix râpé. Composéd’emmental et de mozzarella, il per-mettra d’associer les saveurs sur despizzas ou autres préparations en appor-tant une touche originale au traditionnelfromage râpé. Sa conservation est de 4 jours après ouverture du sachet. DLUO : 90 jours. Conservation entre 4 °Cet 8 °C. Conditionnement : 1 kg sous atmosphère protectrice.

www.valmartin.com

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PALMARÈS DES SAVEURS | 2016 Zepros 24 | Février-Mars 2016

COUP DE PÂTES

Figotte Solène céréales

La Figotte de Coup de pâtes est unpain enrichi aux céréales à base delevain et cuit sur un four à sole. Cettepetite baguette aux arômes torré-fiés et maltés, dus à une longue fer-mentation, dévoile une mie alvéoléeet irrégulière ainsi qu’une croûte do-rée qui lui donnent cet aspect tra-ditionnel. La Figotte Solène cé-réales fait preuve d’une bonne tenueet d’une longue conservation. Elleest idéale pour les tables de fêtes etles restaurants gastronomiques.185 mm. Carton : 80 pièces.

www.pomme-pinklady.com

PINK LADY EUROPE

Pomme Miss ChefLa pomme Miss Chef proposéepar Pink Lady est adaptée à 100 %à la cuisine et à la pâtisserie. Sesnombreuses qualités, telles queson équilibre entre sucre et acidité,sa texture, son intensité aroma-tique, sa tenue à la cuisson et sa ca-pacité à ne pas rendre d’eau fontd’elle une référence en cuisine. Elles’utilisera sous toutes ses formes àrâper, en jus, en soufflé, à centri-fuger, à poêler, à rôtir, à sécher, ensorbet, à compoter, à caraméliser,ou encore à pocher. Autant de créa-tions possibles autour de la pommeMiss Chef.www.lemaire-painsdenature.fr

LEMAIRE

L’Absolue

L’Absolue, cette baguette natureau format 2/3, est élaborée avec lafarine biologique Lemaire. Elle setrouve dans les réseaux de boulan-geries travaillant avec les farines Le-maire. Finement croquante enbouche, douce à la mâche et riche enarôme de froment, elle est adaptéeà toutes les occasions.

www.valmartin.com

DÉLIFRANCE

Éclairs CollectionLa gamme Éclairs Collectionest une déclinaison créatived’un incontournable de la pâtisserie française. 3 parfumsen particulier ont été distin-gués : Caramel-éclats de noi-settes, Tout chocolat et Spécu-loos-brisures de spéculoos.

www.delifrance.com

GROUPE GENDREAU

La Cuisine d’OcéaneLa Cuisine d’Océane surperforme lesplats cuisinés français au rayonépicerie et lance 3 recettes du ter-roir pour un déjeuner sur le poucerassasiant : rôti de porc & gratindauphinois, steak haché charolais &purée à l’emmental, pavé de jambon& pommes deterre gre-nailles.

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www.lidl.fr

NEUHAUSER

La RustiguetteNeuhauser présente la Rustiguetteet la Rustiguette céréales, des ba-guettes surgelées prêtes à cuireélaborées dans le respect de la tra-dition boulangère française. Posi-tionnées premium, elles offrent unemie au parfait alvéolage sous unefine croûte dorée et croustillante.Une version demi-baguette 125 gidéale pour la réalisation des sand-wichs existe.

www.neuhauser.fr

DÉLIFRANCE

Viennoiseries Saveur AuthentiqueLa gamme de viennoise-ries Saveur Authentiqueoffre des produits crous-tillants à l’extérieur et fon-dants à l’intérieur. Uncroissant de 60 g et unpain au chocolat de 75 gqui sauront satisfaire lespalais les plus fins. Pro-duits surgelés prêts àcuire.

www.delifrance.com

BOULANGERIE MARIE BLACHÈRE

Baguette de MariePétrie, façonnée et cuite sur place par les boulangers Marie Blachère, la ba-guette de Marie est fabriquée à partir de blé français avec une fermentationlente. Le réseau compte plus de 300 boulangeries en France.

www.marieblachere.com

MIFROMA FRANCE SAS

Cafés prêts à boireCafé RoyalCafé Royal décline une gamme decafés prêts à boire en 230 mlavec couvercle perforé et referma-ble pour une consommation 100 %nomade et pratique à boire. Sondesign décalé et haut en couleur at-tire les jeunes. 4 références sont dis-ponibles : Classic (espresso), Double Fat(double crème), Extra Strong (double es-presso) et Caramel.

fr.cafe-royal.com/pret-a-boire

LIDL

Chef Select to Go

Les salades snacking Chef Select toGo, marque de Lidl, sont dotées defourchettes permettant de man-ger sur le pouce. Reprenant lescodes des grandes marques, lasauce est séparée pour garantir lafraîcheur des produits.

www.capri-sun.fr

COCA-COLA ENTREPRISE

Capri-SunLa gourde souple de boisson bienconnue des enfants est à nouveauélue Saveur de l’année. Capri-Sunrenforce sa gamme (multivitaminéet orange) avec deux nouveautés :Capri-Sun bio fruits rouges et Capri-Sun Fruit Crush Tropical, élaboréavec 75 % de jus de fruits et 25 %d’eau de source pour constituerl’une des 5 portions de fruits et lé-gumes recommandées.

www.tyrrellscrisps.fr

SOLINEST

Chips TyrrellsLes chips de légumes et de pommesde terre (sel de mer & vinaigre de cidre) Tyrrells font le plaisir desamateurs de chips. Élaborées dansune ferme du Herefordshire, en An-gleterre, elles sont cuites artisana-lement en petites quantités avec despommes de terre qui ne sont jamaisépluchées.

LACTALIS

Préparation pour tiramisu Galbani

Lactalis présente sous la marqueGalbani une base pour aider à la réa-lisation du tiramisu. Prête à l’emploi,cette préparation élaborée à partirde 65 % de mascarpone permettrade gagner du temps et de maîtriserle coût matière avec un bon rende-ment produit. Il suffira de l’utiliserau batteur durant 3 à 6 mn pour ob-tenir la consistance souhaitée duproduit. Elle pourra entrer aisé-ment dans la composition de nom-breux desserts personnalisés.

www.galbani-professionale.fr

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La sélection de la rédactionProduits, boissons, équipements et services…Chaque mois, la rédaction vous informe des nouveautésqui arrivent sur le marché.

PRODUITS BOISSONS ÉQUIPEMENTS & SERVICES

NOUVEAUTÉS | PRODUITS Zepros 24 | Février-Mars 201644

Gésiers de pouletconfits Jean Routhiau, spécialiste du confisage traditionnel dans la graisse de canard, propose desgésiers de poulet confits. Déjà cuits, ceux-ci sontprésentés en pain de 1 kg portionnable par tranche de 50 g. Confits traditionnellement à la graisse de canard, ces gésiers se tranchent au couteau ouà la machine à jambon. Ils se remettent en œuvre rapidement à la poêle ou au micro-ondes pour dessalades ou encore dans des sandwichs pour unetouche d’originalité et de terroir.

www.crealine.fr

CRÉALINE

Les veloutés

Créaline lance une gamme de veloutés en cup de 500 ml. Trois recettes sont disponibles : Proven-çal pesto, Légumes oubliés et Légumes verts. Ces cups de veloutésont micro-ondables pour uneconsommation rapide et nomade.Riches en légumes, sans additif niconservateur, ces veloutés sont éla-borés avec des ingrédients 100 %d’origine naturelle pour retrouver legoût des légumes. Les cups sontdisponibles au rayon frais fruits etlégumes des supermarchés.

www.cemoi.fr

CEMOI

DuneCémoi crée la nouvelle offre Dune,une recette de chocolat blanc cara-mélisé, inspirée de la spécialité culinaire très prisée en Amérique Latine, le dulce de leche. Cette recette à la texture fondante et auxnotes caramélisées et de lait est dis-ponible sous de nombreusesformes, selon les besoins : palets,fourrages, liquide… pour répondre àtoutes les utilisations : inclusions,sauces, décorations, incorpora-tions… Cette recette à l’arôme naturel de vanille ne contient niarôme ni colorant artificiels.

www.edna.fr

EDNA

Beignet Ring Giga

Parmi ses nouveautés, Edna pro-pose le Beignet Ring Giga, un donutmaxi format pour les gros appétits.Ce beignet, au format anneau de110 g, mesure 15 cm de diamètre.Doré et enrobé de sucre, il apparaîtcomme le snack d’impulsion par ex-cellence. Afin de le mettre en valeur,Edna suggère de le servir sur sonprésentoir à bretzels. Produit cuit etsurgelé, il suffit de le laisser décongeler de 90 à 120 mn ou de leréchauffer 10 mn à 80 °C. Il estconditionné par 16 pièces par carton.

SNACK

www.freshfoodvillage.com

FRESHFOODVILLAGE

Muffin fromage et pointe de poivre Regent’s ParkLe détournement de recettes sucrées en version salées et vice-versa est à lamode. Regent’s Park adopte cette tendance et décline le muffin en recette sa-lée avec son nouveau Muffin fromage et pointe de poivre. Cette recette contient11 % de cheddar. Voilà une alternative originale et so british au bagel ou ausandwich avec un pain différent à servir toasté pour une pause salée, tant audéjeuner qu’au petit déjeuner.

www.daucyfoodservice.fr

D’AUCY FOODSERVICE

L’œuf à la coquePlat simple et traditionnel, l’œuf à la coque est appré-cié des petits comme des grands. D’aucy Foodservicevient de mettre au point un process inédit pour proposerdes œufs à la coque dans leur coquille. 100 % naturelpasteurisé et prédécoupé, l’œuf à la coque ABCD offreun blanc ferme et un jaune coulant et crémeux. Pasteurisé, il ne présente pas de risque bactériologique.Pratique, il se met en œuvre directement dans son co-quetier en cellulose pure, ouvert ou fermé, selon le modede réchauffage. Le coquetier est compostable et biodégradable. Une offre dansl’esprit terroir, qui peut idéalement compléter une soupe ou une planche de charcuterie.

Confits à lagraisse de

canard et déjàcuits.

JEAN ROUTHIAU

www.jean-routhiau.fr

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www.philibertsavours.com

PHILIBERT SAVOURS

Gamme PremiumComboPhilibert Savours lance sa nou-veauté : la gamme Premium Comboqui associe les effets des levains Ex-perts dévitalisés et des Amélio-rants extrêmes pour permettre la fa-brication d’un pain de qualité arti-sanale sur une ligne industrielle enun temps record et sans e-number.Ce pain à la mie moelleuse et al-véolée se met en œuvre en 2 h 30.La gamme permet de réaliser unebaguette Premium Combo germe,une baguette Premium Combo bléet une baguette Premium Combogerme et fibres.

ALTERFOOD

Marcel bioTrois nouvelles recettes viennent rejoindre la gamme de soupe Marcel Bio.Issus de l’agriculture biologique et em-bouteillés manuellement en Provence,les fruits et légumes de Marcel bio sontsélectionnés dans le respect du terroiret des producteurs bio réunis autourde Marcel. Avec toujours + 55 % defruits et légumes et sans crème, les 3 parfums sont : Carotte, curry, coco;Butternut et patate douce ; 7 lé-gumes. Bouteille verre de 48 cl.

www.androsrestauration.fr

ANDROS RESTAURATION

Compote nomadePetits et grands ont désormais leur dessert fruitiernomade. Andros Restauration propose pour la VAEnotamment des gourdes de compote, dispo-nibles en deux formats. Une offre enfant na-ture avec des gourdes de 90 g au look attrayant,composée de 4 parfums : pomme, pomme-fraise, pomme-banane et pomme sans sucresajoutés. L’offre adulte décline des goûts plus af-firmés dans un format plus important de 120 g :pomme, pomme-fraise-framboise, pomme-pêche-abricot et pomme sans sucres ajoutés.

www.alter-food.com

ALTERFOOD

Urban Fruit

AlterFood lance chez Monoprix Ur-ban Fruit, une marque londoniennede snacks sains. Urban Fruit, ce sontdes fruits légèrement cuits, 100 %naturels, sans sucres ajoutés. Unen-cas en sachet de 35 g qui se dé-cline en 3 recettes (fraise, ananas etmangue), et qui constitue l’une des5 portions de fruits et légumes parjour.

Zepros 24 | Février-Mars 2016 NOUVEAUTÉS | PRODUITS 45SNACK

www.alter-food.com

Page 46: Restauration rapide : un marché bien connecté

NOUVEAUTÉS | PRODUITS Zepros 24 | Février-Mars 201646

www.graindorgel.fr

GRAIN D’OR GEL

Focaccia individuelle Avec sa focaccia individuelle, dansle sillage de son savoir-faire pizza,Grain d’Or Gel propose aujourd’huiune qualité et une régularité opti-males dans une large déclinaison deformats, de formes, de niveaux decuisson et de saveurs. Le format in-dividuel de la focaccia Grain d’Or Gelfacilite l’élaboration de sandwichsoriginaux, et offre donc des alter-natives aux pains burger, aux tartines et autres bruschettas tendances, voire en version sucréetartinée, avec ou sans fruits, pour unen-cas sucré gourmand et original.Dim. 11,5 cm x 12,5 cm ; en carton de24 pièces ; DLUO 12 mois (- 18 °C).

DARÉGAL

Mix’Culinaires d’herbes aromatiquesspécial panification de DarégalDarégal s’attaque au pain avec ses solutions spécial panification : lesMix’Culinaires d’herbes aromatiques. Chaque mix, prêt à l’emploi, s’incorpore

dans la pâte et permet d’apporter une palette aromatique etune touche différenciante, avec de la couleur, aux

divers pains (buns, baguettes, etc.). LeMix’Toscane, à base d’herbes de Provence et d’olives, le Mix’Mexicano,à base de piments, et le Mix’Thaï, àbase de coriandre, piment, citronnelle

& gingembre, sont les 3 références disponibles dans cette gamme.

www.sdvfrance.fr

SDV – LES MARCHÉS DU MONDE

Sauce Chef Fred’s de Classic FoodsLa sauce Chef Fred’s de Classic Foods est une exclusivité proposée par le distributeur SDV – Les Marchés du Monde.Ce condiment est conçu à partir d’une base de mayonnaiseà la saveur estragon, qui se consomme à chaud comme à froid.Cette sauce viendra apporter une touche de fraîcheur dansun bagel, relever un burger ou un fish and chips ou elle pourraêtre utilisée pour élaborer une recette originale de vinaigrette.Sa bouteille ergonomique est dotée d’un squeeze facile à l’emploi et elle se conserve jusqu’à un mois après ouverture.Bouteilles de 950 ml. Vendues par 12.

www.bridordefrance.com

BRIDOR

Gamme de pains à sandwichsSo MoelleuxLa marque Bridor innove avec une gamme de pains àsandwichs baptisée « So Moelleux ». Ses 9 référencesde pains à la forme rectangulaire, légèrement farinés,ont l’apparence des baguettes tradition. Celles-ci sontfaciles à garnir et se remettent en œuvre très rapide-ment. Différenciant, So Moelleux est un produit qui vientconcurrencer le pain burger et permet au profession-nel de varier et d’innover son offre snacking. Recettes:nature, multigrain, sarrasin, 2 olives & thym, tomatesséchées, pesto, maïs, figues et noix. Poids : 140 g.

THE COCONUT COLLABORATIVE

Riz au lait de cocoThe Coconut Collaborative s’agrandit avec lelancement en France d’une gamme de des-serts gourmands, 100 % végétale et sans lac-tose. Deux références sont bientôt disponi-bles sur les circuits de la RHF : le Riz au laitde coco et les Petits pots au chocolat et com-plèteront ainsi les desserts végétaux nature,myrtilles et mangue-passion qui existentdéjà. Outre le fait d’être accessibles aux per-sonnes intolérantes au lactose, ces dessertsoffrent tous les avantages nutritionnelsde la noix de coco, riche en acides gras.

www.perinter.com

NORSELAND

Cheddar Applewood

Le leader anglais surle marché des fro-mages aromatisésNorseland distribueses cheddars enFrance via Per In-ter. Sa recette laplus prisée, leaderde la catégoriecheddar fumé auRoyaume-Uni, est l’Applewood. Fabriqué à partir de cheddar au-thentique, Applewood présente unesaveur fumée équilibrée et une texture particulièrement fondante.Disponible en tranche, tartinable,mais aussi en portion ou meule, cefromage répond à de nombreusesapplications.

SNACK

www.elleetvire-pro.com

ELLE & VIRE PROFESSIONNEL

Beurre léger douxPrêt à Sandwich

Prêt à Sandwich est un beurre légerdoux présentant une excellente tar-tinabilité, à la texture souple dès lasortie du réfrigérateur. Il offre ungoût de beurre plus prononcé avecune légère pointe de crème. Avec41 % de MG, il est 2 fois moins ca-lorique qu’un beurre « classique »(82 % de MG). Proposé en colisagede 8 barquettes de 1 kg (pour envi-ron 50 sandwichs), beurre légerdoux Prêt à Sandwich bénéficied’un plan de soutien puissant pourson lancement, avec notamment del’échantillonnage et des propositionsde recettes snacking.

www.philibertsavours.com

PHILIBERT SAVOURS

Pain d’épices sans glutenPhilibert Savours lance toute unegamme de mix sans gluten prêts àl’emploi. Dessert très apprécié, seulou en topping d’un tiramisu oud’une salade de fruits, le paind’épices est désormais accessibleaux personnes intolérantes au glu-ten. La technologie mise au pointpar Philibert Savours assure moel-leux et parfum d’épices, mais ga-rantit aussi une longue conservation.La gamme de mix sans gluten secompose également d’une prépa-ration pour cakes et muffins, maisaussi d’un mix baguette Omega 3 G-Free et d’un mix pain platine G-Free.

© C

.Thi

eux

Stand B081

Pavillon 3Stand C119

Stand M001 Stand D009

www.daregal.fr

Stand B034

www.coconutco.co.uk

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 NOUVEAUTÉS | PRODUITS 47

www.dawnfoods.fr

DAWN FOODS

Scoop & Bake brow-nie chocolat

Attirer la clientèle, qui, par l’odeur al-léchée, viendra succomber à la ten-tation d’une part de brownie est pos-sible ! La gamme Dawn Scoop &Bake permet la réalisation facile etrapide de pâtisseries américaines. Ledernier-né de la gamme propose deréaliser des brownies riches etdenses, au cœur moelleux et géné-reux avec de vrais morceaux dechocolat. Le produit se présentesous la forme de pâte crue surgeléeconditionnée en bac plastique re-fermable de 2 kg. Il suffit de décon-geler la quantité nécessaire pendant24 heures au réfrigérateur, puis deverser la pâte dans un moule adaptéet de le passer au four.

www.foodex.fr

FOODEX

Gyoza aux pommesQuel restaurant asiatique n’a pas ses gyozas à la carte ? ce snack japonaisqui se consomme poêlé, frit, à la vapeur, en soupe…se décline désormais dans une versionsucrée. Ici, point de farce salée usuelle,mais une farce aux pommes relevée d’une note de vanille.Passés 3 mn à la friteuse, voilàdes mini-apple pie légers etexotiques. Surgelés, ils sontconditionnés en sac de 400 g,soit 20 pièces.

www.sdvfrance.fr

SDV LES MARCHÉS DU MONDE

Pipers Crisp CoSDV Les Marchés du Mondepropose le chips Pipers Crisp Co.Élue meilleure marque de snacksen Grande-Bretagne depuis2012, ces chips élaborées avecdes assaisonnements naturelssont sans huile de palme, sansconservateur et sans colorant ar-

tificiel. Elles sont proposées au format 40 g adapté à la consommation no-made. 6 recettes permettent de répondre à tous les goûts : Sel marin, poi-vre, Sweet chili, cheddar & oignon, vinaigre de cidre et chorizo.

DELIDRINKS

Choco StroopwafelDelidrinks lance Choco Stroopwafel,une nouvelle petite gaufre belgede chez Belgian Boys totalement ad-dictive car nappée de chocolat au laitet avec un cœur fondant de caramel.Petit format de 42,5 g, cette gaufreconditionnée à l’unité est présentéeen display de 24 biscuits pour uneoffre d’impulsion de devant decaisse. Delidrinks propose une se-conde recette sans le chocolat pourune gourmandise croustillante àl’extérieur et moelleuse à l’inté-rieur, cette fois ci au format de

76 g, soit 2 gau-fres et en dis-play de 15 sa-chets.

SNACK

www.delidrinks.com

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THOMAS CARTERON

La Trop blondeLa gamme La Trop de ThomasCarteron s’agrandit avec l’arrivéede la nouvelle bière La Trop blonde.Cette 4e recette, qui vient rejoindreLa Trop rosée, blanche et ambréedans le cœur de marché des bièresde spécialité et bières régionales, dé-voile une recette délicate, équili-brée et rafraîchissante. Une bière ar-tisanale de fermentation haute quiallie finesse et équilibre. Elle est dis-ponible en bouteille de 33 cl aveclanguette pour la décapsuler oufûts jetables de 30 l.

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THE MILKIKY COMPANY

MilkikyHead-Trick, premier manga françaisné il y a 7 ans, a pour héros Bobo’Z,un chat qui boit sans cesse du Mil-kiky. Suite aux demandes des fansde retrouver la boisson fétiche deBobo’Z, Milkiky a vu le jour de ma-nière confidentielle. La boisson estlancée cette année au niveau natio-nal. Milkiky affiche tous les codes dukawaii : boisson couleur rose bonbonet saveur bubble gum. Cette boissongazeuse se décline en 4 versions :Origin, Green (50% de sucre enmoins et stevia), Super Power (tau-rine et caféine), Light (100% stevia)et Night avec de la caféine. Chaquerecette se décline en canette 33 cl,PET 33 cl, 50 cl et 1,5 l.

www.foodex.fr

FOODEX

Qyuzu

L’offre nippone est tendance, voiciune boisson qui colle à cette ten-dance et qui change des thés glacés.Qyuzu est un tonic au jus de yuzu,ce fameux agrume japonais qui faitfureur en cuisine actuellement.Qyuzu se présente en petite canettede 200 ml et peut se boire seule ouen cocktail accompagné de gin,vodka ou shochu. Cette boissongazeuse se révèle peu sucrée et trèsrafraîchissante. Elle est conditionnéeen pack de 24 unités.

www.delidrinks.com

DAVID RIO

Tiger SpiceDelidrinksdistribuela gammede chaïinstanta-nés DavidRio. Cettemarque aenregistréla plusforte progres-sion des bois-sons chaudesau Royaume-Uni et en Allemagne. Elle se déclineen 3 recettes : Elephant Vanilla (va-nille), Tiger Spice (chaï épicé), et Tor-toise Green Tea (thé vert). Les chaïse déclinent en format boîte de1,816 kg, soit environ 45 boissons de250 ml, ou en sachets individuels de35 g avec un présentoir pour 12 sa-chets. Afin d’exposer la gammeDavid Rio au comptoir, une boîte deconservation métallique et des ma-gnets sont disponibles.

www.cafesrichard.fr

CAFÉS RICHARD

Nouveaux podsCafés Richard proposait déjà des doses d’espressoen pods suremballés. Le torréfacteur lance au-jourd’hui un nouveau conditionnement en tube de20 pods, sans suremballage pour trois de sesblends : Florio, Perle noire ainsi que Pure origineBolivie. Un conditionnement qui permet une ges-tuelle plus rapide tout en garantissant la fraîcheurdu café… sans oublier l’atout écologique : moinsd’emballage et un étui en carton recyclable. Lesboîtes peuvent être intégrées à un distributeur sim-ple ou à un petit meuble conçu pour huit tubes de pods.

La sélection de la rédactionCAFÉS MEO

CapsulesColumbus CaféColumbus Café & Co saute le pas pour rentrer dans les foyers et s’associe autorréfacteur français, Cafés Méo, pour lancer sa première gamme de capsulesde café. Une manière pour l’enseigne de prolonger l’expérience coffee shop.Compatibles avec les machines type Nespresso, ces capsules de la gamme espresso garantissent une qualité de café à l’image de celui servi dans les coffeeshop de l’enseigne. Mousse fine et dense, bouquet aromatique caractérisé parune pointe d’agrumes et de jasmin pour un goût légèrement floral. La gammese compose d’un lungo et de cinq recettes d’espresso : un espresso classique,saveur chocolat cookie, saveur con panna, saveur vanille macadamia et saveurcaramel au beurre salé.

SNACK

NOUVEAUTÉS | BOISSONS Zepros 24 | Février-Mars 2016

http://milkikyofficiel.fr/

www.columbuscafe.com

DELIDRINKS

CocomaxDelidrinks distribue Cocomax,

une eau de coco 100 % naturelleen provenance de Thaïlande.Boisson saine et peu calorique,

l’eau de coco Cocomax est sanssucre ajouté. Certaines eaux decoco peuvent avoir un arrière-goût ou une amertume que neprésente pas celle de Cocomax.Elle est conditionnée en petite

bouteille PET de 280 ml et sestocke trois mois en ambiant.

www.delidrinks.com

www.carteron-saint-tropez.fr

Les capsulessont en vente

chez Café & Coainsi qu’en

GMS.

Page 49: Restauration rapide : un marché bien connecté

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www.origin.bio

NOPAL NUTRA

NopaïNée l’été dernier, l’entreprise Nopalnutra se spécia-lise dans la valorisation de la figue de Barbarie de Tu-nisie. Son nom vient du nom aztèque des figues deBarbarie : nopal. Ce fruit, dit le sultan des fruits enTunisie, est riche en oligo-éléments et en fibres. Pre-mier-né de l’offre, Nopaï est un pur jus de figues deBarbarie bio. Sans ajout, ce jus a une texture velou-tée proche de celle d’un smoothie. Sans sucreajouté, Nopaï est rafraîchissant. La boisson existe enemballage Tetra Pak de 33 cl avec bouchon refermableou en 1 l. La société, qui possède ses propres plan-tations de figues de Barbarie, est en cours d’obten-

tion du label AOC pour les figues de Barbarie de Tunisie.

ALTERFOOD

Belvoir Coconut & lime presséLa gamme de limonades artisa-nales Belvoir s’étend avec l’arrivéed’une nouvelle recette Coconut &lime pressé. Ces limonades aro-matisées en format canette de 25 clsont issues de pur jus de fruit mé-langé avec de l’eau de source pétil-lante. Issues d’ingrédients 100 %na-turels, les boissons ne contiennentaucun élément artificiel. La recetteCoconut & lime pressé est élaboréeavec de l’eau de coco et du citronvert pressé.

ORIGIN

OriginOrigin est unemarque françaisequi propose unegamme de bois-sons bio. Cesdernières sontréalisées à par-tir d’infusionsde plantes etsont certifiéespar le labelbio, et se veu-lent entière-ment natu-relles. Contrai-rement à l’ha-bitude, elles seconsommentici fraîchestout au longde la journée.Elles se déclinent en 3 recettes : à base d’hibiscus pour une versionantioxydante, de rhubarbe pour uneversion vitalisante, ou un thé vert àla menthe pour la détente. Bouteilleen verre 25 cl.

SNACK

www.nopalnutra.com

Zepros 24 | Février-Mars 2016 NOUVEAUTÉS | BOISSONS

www.alter-food.com www.nemeco.fr

NEMECO

Little Miracles Rooibos Little Miracles, la marque bio créée en 2010au Danemark et distribuée en France par Ne-meco, étend sa gamme avec une 5e recetteà base de rooibos. Celle-ci offre des notesde baies de sureau et des arômes de gin-gembre pour une boisson rafraîchissante àprivilégier en cas de petits coups de fatigue.Ces thés glacés bio sont également com-merce équitable. Bouteille de 330 ml.

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NOUVEAUTÉS | ÉQUIPEMENTS & SERVICES Zepros 24 | Février-Mars 201650SNACK

www.santos.fr

SANTOS

Brushless Blender 62Grâce à son nouveau système bre-veté Dual Crushing Action, Santospropose le premier blender aumonde avec un double sens de rotation des couteaux. Avec son moteur brushless, il broie et mixe lesingrédients en quelques secondes,et même les gros glac�ons, et lesfruits congelés. Idéal pour les barsà jus et coffee shops, il réalisetoutes sortes de cocktails, smoo-thies, jus de fruit, milkshakes, granitas et cafés frappés grâ�ce à� ses30 cycles pré�programmés. Il offreaussi la possibilité de cré�er ses propres programmes en utilisant unlogiciel fourni.

www.petitforestier.com

PETIT FORESTIER

Triporteur frigorifique

Ce vélo à trois roues à assistanceélectrique marque une étape im-portante dans la livraison en zoneurbaine. Sa caisse frigorifique répond aux normes du transport dedenrées périssables sous tempéra-ture dirigée. Accessible sans permisde conduire, cet utilitaire classédans la catégorie vélo est conçu selon un cahier des charges établipar les professionnels de la livraison.Avec une autonomie de 7 à 9heures,il emprunte le réseau des pistes cyclables à une vitesse de 15 km/hen charge utile. Il bénéficie d’un sta-tionnement gratuit et ne nécessitepas d’immatriculation.

RATIONAL

Broches Grill et TandooriVraiment polyvalentes, grâce à leur section ronde, carrée ou rectangulaire, cesbroches grill et tandoori sont adaptées à la préparation de toutes sortes debrochettes. Des morceaux de viandes ou de volailles aux poissons entiers, enpassant par les filets de poisson,elles permettent d’obtenir une cuisson grill parfaite. Fabriqués enacier fin de haute qualité, les cadreset les piques présentent une extrêmerobustesse. Faciles à nettoyer, elles passent au lave-vaisselle.

KIMBERLY-CLARK-PROFESSIONAL

Gants de protection Jackson Safety G29Ces gants certifiés contact alimentaire

protègent les mains durablement. Ils ga-rantissent une grande efficacité opéra-

tionnelle grâce à une dextérité et unepréhension exceptionnelles. Ses deuxépaisseurs néoprene et nitrile, non

poudres et sans latex, s’accompagnentde manchettes a bord roulé qui favorisent

un enfilage ambidextre facile. Les extrémitésdes doigts sont texturees afin de favoriser unemeilleure préhension. L’ensemble est disponi-ble sous forme de boîtes distributrices de50 gants de la taille XS a XXL.

www.smeg.fr

SMEG

Blender BLF01Ce blender mixe efficacement les fruits ettout autre aliment sous la forme de smoo-

thies, milkshakes et glaces à l'eau. Le dé-marrage progressif du moteur permet à ladouble lame en acier inoxydable de fonc-tionner à� vitesse réduite afin d’améliorer lemélange. En retirant le bouchon doseur ducouvercle, il devient possible d'insérer des in-

grédients, même lorsque le blender est enmarche. La consistance ou l'aspect crémeux de la boisson semodifie grâce aux programmes pré�réglés Glace Pilée ou Smoo-thie, ou en sélectionnant un des 4 niveaux de vitesse.

www.atmosani.com

ATMOS

Déboucheur AtmosbioCe déboucheur à base de micro-organismesproduit des bactéries et des enzymes. Res-pectueux de l’environnement, il ne contientni soude caustique ni acide et n’est donc pasagressif pour les canalisations et les équi-pements. Il élimine en toute sécurité les bou-chons organiques, les dépôts de graisse etde savon, qui viennent colmater les cana-lisations des WC, des lavabos ou des éviers.Il protège ainsi les conduits et supprime lasource des mauvaises odeurs. Prix :12 € TTC, conditionnement 1 l.

www.rational-online.com

www.kcprofessional.fr

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Zepros 24 | Février-Mars 2016 NOUVEAUTÉS | ÉQUIPEMENTS & SERVICES 51SNACK

www.aproximeo.fr

APROXIMEO

Application Aproximeo Dédiée aux commerces de proximité, cetteapplication de géolocalisation constitueun trait d’union entre bons plans et clients.Elle permet aux restaurateurs d’afficher despromotions ou réductions exclusives, et auxconsommateurs qui ont téléchargé gra-tuitement l’application d’y accéder. Grâce àun système de notifications, les commer-çants partenaires qui ont enregistré leurprofil sur le site envoient leurs promotionsvalables 14 jours. Résultat, les clients accèdent à toutes les bonnes affaires de leurquartier en un seul clic.

www.pikape.fr

PIKAPE

Pic à pain Pikape

Cet accessoire original a été créé par le restaurateur Nicolas Valanchon qui souhai-tait gagner de la place sur ses tables et offrirun meilleur confort a sa clientèle. Devant l’engouement des utilisateurs, il a décidé d’industrialiser le produit et de le distribuerau niveau national. Présent aujourd’hui dansune cinquantaine d’établissements français,le Pikape permet de former une tour originalepour distribuer le pain ou tout autre aliment.Prix : 19,90 € TTC, tarifs spéciaux pour lesprofessionnels.

www.panem.fr

PANEM

Dessus de tour saladettePour les professionnels du snacking déjà équipés

d'un tour statique réfrigéré ou froid ventilé, Panem a conçu un dessus de tour saladette

à la ventilation autonome régulée. Polyvalentet adaptable à quasi tous les formats, cet équi-

pement transforme un tour statique standardde la marque en un tour air brassé, ce qui assure

une meilleure régularité de température entre le hautet le bas du tour. Son couvercle relevable est équipé de

charnières à friction pour un maintien en position ouverte sansautre accessoire.

www.menu-creation-online.com

MENU CRÉATION

Porte-menu en boisAstucieux, ces porte-menus en bois peu-vent être directement personnalisés enligne. Très utile dans l’univers dusnacking, le format est optimisé pourrecevoir des documents au formatréduit A5. La version anneau com-prend l’insertion sur la planche deplusieurs pages imprimées sur des supports. Avec laversion pince, le restaurateur modifie régulièrement sa carteen plaçant sous la pince sa page de texte. Une option offrela possibilité d’ajouter une zone ardoise afin de complé-ter des prix à la main.

Page 52: Restauration rapide : un marché bien connecté

HÔTELLERIE-RESTAURATION

L’Institut PaulBocuse confirmesa place de leader

Pour la 7e année consécutive, les programmes de l’Institut PaulBocuse sont classés premiers etpermettent d’accéder à des carrières internationales dans lesecteur de l’hospitality manage-ment et des arts culinaires. De nouvelles formations liées aux évo-lutions du secteur sont proposéesautour de l’entrepreneuriat, de laboulangerie ou de la mixologie bartender. Un après-midi portes ouvertes pour recruter la nouvellepromotion aura lieu le 2 avril.

FRANCHISE

La formation, clé de la réussitepour Boréa

Boréa metl’accent sur laformation deses fran-chisés. Ainsi,F r a n ç o i sPaitier (à g.)

et son beau-fils Romain Eyder (à d.)suivent-ils actuellement la forma-tion de 4 mois dans le magasin pilote pour ouvrir à Orvault (44) d’ici à cet été. Au menu, une for-mation de boulanger d’un mois,que le boulanger qui sera recruté devra également suivre pour garan-tir une qualité de pain homogènedans tous les points de vente.

BOURSE D’ÉTUDES

Le Cordon Bleuoffre 3 750 €Le Cordon Bleu lance une boursed’études pour l’un de ses pro-grammes, les Hautes études dugoûts (HEG). D’une valeur de3750€, cette bourse permet decouvrir la moitié des frais de laformation qui dure 2 semaines du10 au 22 octobre 2016. Le dépôtdes candidatures est ouvertjusqu’au 16 mai 2016. L’annonce du gagnant aura lieu le 7 juin.

Vite !

EMPLOI | FORMATION Zepros 24 | Février-Mars 201652

TEXAGÈRES

Jouer pour être barista chez Costa Coffee

SNACK

La Speciality coffee asso-ciation of Europe (SCAE)

France a pour objet la promo-tion des cafés spéciaux et l’at-teinte d’une qualité irrépro-chable. Pour cela, il faut certesun bon café et un bon maté-riel, mais également une for-mation solide. La SCAE France propose donc uncertain nombre de formations al-lant du module découverte ducafé au module Barista compé-tences afin d’acquérir les connais-sances nécessaires pour réaliserun espresso dans les règles del’art. Ici, les formations suivent lefil conducteur que la SCAE deLondres impose et chaque ses-sion est validée par celle-ci.

Des formations reconnues parla profession, mais pas encorepar l’État. « Nous souhaitonsporter ce projet auprès del’Éducation nationale, expliqueThierry Layec, responsable dela communication pour laSCAE France, afin de déployercette formation dans les écoleshôtelières. Certaines marquesproposent des formationsdans les lycées hôteliers, maisen tant qu’association la SCAEa pour objectif d’être acteur del’éducation et de créer des di-plômes reconnus. » Et d’ajou-ter : « Nous réfléchissons aussià des filières pour les barmenet aussi pour l’univers de lagastronomie. » ●

Dans sa boutique parisienneouverte en février 2015, le

torréfacteur propose aux pro-fessionnels de la restaurationune formation au métier de ba-rista. Certifiée par la remise dudiplôme Barista BBS niveau 1homologué par la SpecialityCoffee Association of Europe(SCAE), cette session intensivede trois jours est dispensée parLudovic Loizon, double cham-pion de France des baristas.

Bien connaître le métierCentrée sur la préparation des re-cettes de cafétéria, elle apporteaux participants une connais-sance approfondie du métier. Dela théorie à la pratique, l’ensei-gnement comporte plusieurs vo-

lets : les aspects théoriques et lescaractéristiques de l’espresso, lapratique des compétences du ba-rista, et l’entraînement aux dif-férentes techniques des boissonschaudes, boissons frappées etsmoothies, boissons à base d’es-presso, d’alcool ou de lait.●

DIPLÔME

La Maison Caron formeles Baristas

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Costa Coffee France se dé-veloppe. Un développe-ment qui induit une struc-

turation de la formation deséquipes. « Dans le groupe enGrande-Bretagne, la tradition oraledomine. L’entreprise s’est bâtie enquarante-quatre ans sur unesomme d’expériences en boutique.En rachetant l’entreprise en 1995,Whitebread a conservé cet étatd’esprit et cette culture de l’accueilliée à la personnalité de chaque ba-rista », détaille Bérangère Bragard,la P-DG de Costa Coffee France,avant de souligner qu’en Francetout doit être codifié afin de pou-voir développer un réseau. Aussi, un programme de forma-tion a-t-il été rédigé. En effet,jusqu’alors le schéma britannique

de la formation était surtout fondésur la formation terrain et la trans-mission orale. En France, CostaCoffee associe l’apprentissageacadémique à l’expérience terrainsous la houlette d’un baristamaestro. « Nous recrutons les ba-ristas pour leur personnalité, maisnous les formons et nous aspironsà ce qu’ils voient cette fonction nonpas comme un job temporaire,mais comme un vrai métier quipeut évoluer », explique-t-elle.

D’abord l’accueilAu-delà de l’art du café et des re-cettes, l’enseigne met l’accent surla notion d’accueil, non pas un ac-cueil standardisé, mais un accueillié à la personnalité de chacun.«Nous faisons confiance aux em-

ployés pour qu’ilsadaptent leur servicesans oublier les fondamentaux»,souligne Bérangère Bragard.Pour cela, Costa Coffee France afait appel à Texagères, uneagence spécialisée dans l’expé-rience client. Celle-ci intervientsur la promesse d’un bon serviceet rappelle les valeurs incontour-nables. À travers des jeux de

rôles, elle rappelle aubarista qu’il entre en

salle comme en scène ; que s’il aune discussion avec un collègueil ne doit pas oublier que le clientpeut l’entendre et que ce clientn’en perdra pas une miette. Desjeux de rôles, conçus dans lemême esprit qu’un jeu de l’oiepermet aussi d’identifier lespoints à retravailler. ●

Pour accueillir leséquipes Costa Coffee,

Texagères a recréé l’ambiance coffee shop

dans sa boutique-école.

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PROFESSIONNALISATION DES BARISTAS

Certification de la SCAE

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FRANCEBURGER KING FRANCELe Groupe Bertrand vient de nom-mer Jérôme Tafani en tantque dirigeant du nouvel ensembleconstitué de Burger King Franceet de Quick. Il a pour mission d’as-surer le développement de ce nou-vel ensemble et notamment demener à bien la stratégie deconversion des restaurants Quicken Burger King. Passé chez McDo-nald’s, puis Chipotle dont il étaitdirecteur exécutif Europe depuisfin 2014, il remplace ainsi CédricDugardin qui a quitté ses fonc-tions de président du groupe Quickà la fin du mois de janvier.

COLUMBUS CAFÉ & COL’équipe de Columbus Café & Cos’est renforcée avec l’arrivée d’Élo-die Hardy comme animatrice ré-seau sur l’ouest de la France, maissurtout de Christophe Gaul-min, développeur international.Ce dernier bénéficie d’une forteexpertise dans l’univers du coffeeshop puisqu’il était le fondateurde la chaîne brestoise Izee, avantde rejoindre le Groupe Le Duff oùil a notamment retravaillé l’offreboisson chaude pour Brioche Do-rée, adapté l’offre Bruegger’s enFrance et apporté son expertisecafé à Mimi’s Café aux États-Unis.Il a pour objectif de construire ledéveloppement international deColumbus qui a des vues sur l’Eu-rope de l’Est et toujours sur la pé-ninsule arabique.

TERRES DE CAFÉJérémie Trigano, cofondateur

et DG du Mama Shelter, entre aucapital de Terres de Café. Cette ar-rivée annonce l’accélération du dé-veloppement de la marque avecl’ouverture de deux nouvellesadresses cette année.

SUBWAYCédric Giacinti,44 ans et fran-

chisé Subway, est nommé coun-try manager Subway France etBelgique. Il a rejoint le réseau en

2014 avec l’ouverture d’un restau-rant à Mennecy (91) et a créé en2015 sa société de consulting pouraccompagner les personnes sou-haitant entreprendre en franchise.Il s’est fixé 4 objectifs : développerla notoriété de l’enseigne, boosterle service et l’accueil, améliorer larentabilité des franchisés, et ac-compagner un développementmaîtrisé de l’enseigne.

GROUPE LE DUFFRachelle Lemière vient de re-

joindre le Groupe Le Duff commedirectrice du développementgroupe France. Elle était précé-demment chez Unibail-Rodamcoet McDonald’s en qualité, notam-ment, de juriste immobilier etconstruction, manager dévelop-pement et directrice design mer-chandising et projets spéciaux.

GROUPE POMONAGrégoire Guilleminest depuis

le 1er janvier directeur de la brancheDélice & Création, spécialisée dansla distribution de produits alimen-taires et non alimentaires aux ar-

tisans boulangers-pâtissiers. Ilsuccède à Serge Muraqui a cesséson activité au 31 décembre.

KRONENBOURGStéphanie Rismont-Wargnier

est nommée secrétaire générale deKronenbourg SAS. Elle sera encharge de la communication interneet externe, des affaires publiqueset de la RSE. Elle reportera à MarcVermeulen, P-DG de Kronen-bourg SAS, et sera membre du Comex. Depuis 2010, StéphanieRismont-Wargnier était directricegénérale de la communication corporate du Groupe Danone.

CEBPPhilippe Legendreest élu pré-

sident du Cercle de la boulangeriepâtisserie traiteur (CEBP), qui fé-dère la filière Boulangerie viennoi-serie pâtisserie traiteur (BVPT). Ilsuccède à Boris Schneerson. Ilconnaît bien la profession puisqu’ilest passé par chez Excel (au-jourd’hui Groupe Vandemoortele),Unilever et CSM France où il avaiten charge la BU Industry. Le CEBP,

cercle associatif indépendant, réu-nit librement depuis vingt-cinq ansles dirigeants de la filière BVPT dontil entend être le laboratoire d’idées.

PARC ASTÉRIXUne nouvelle direction a été dési-gnée au Parc Astérix. NicolasKremer devient directeur général,il est épaulé par Guy Vassel,nommé directeur général adjointen charge du marketing, de la com-munication et des ventes ; et de

Sébastien Retailleau,nommédirecteur général adjoint en chargede l’exploitation. Nicolas Kremer faitpartie de l’équipe Parc Astérix de-puis juillet 2014 en tant que direc-teur d’exploitation, après un par-cours de quinze ans au Parc duFuturoscope. Guy Vassel, lui, aquinze ans d’expérience chez Dis-neyland Paris et a intégré le ParcAstérix en février 2014 en qualitéde directeur de la communicationet du marketing. Enfin, SébastienRetailleau, était précédemment auFuturoscope et a rejoint le Parc As-térix en juillet 2015 comme direc-teur de l’accueil.

EUROPEGROUPE SCALuca Amato,48 ans, est nommédirecteur marketing de la divisionHygiène pour les professionnels(marque Tork) pour la région Franceet Europe du Sud. Il continue d’as-surer ses responsabilités de direc-teur commercial France jusqu’à ceque son successeur soit nommé.Luca Amato succède à AntonioNuevoqui a pris la direction euro-péenne des produits pour lamarque Tork au siège du GroupeSCA à Göteborg (Suède).

INTERNATIONALDOMINO’S PIZZAEric Anderson est nommé vice-président exécutif des opérationsinternationales. Basé aux Pays-Bas,il est rattaché hiérarchiquement auprésident de Domino’s Internatio-nal, Richard Allison. Il est encharge de superviser deux régionscommerciales : l’Europe et la zoneMoyen-Orient, Afrique, Asie cen-trale et Europe orientale.

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ZEPROS est imprimé sur papier 100% recyclé et écoresponsable. Procédé d’impression sans eau waterless.

PEOPLE Zepros 24 | Février-Mars 201654SNACK

8-10, rue des Blés – Bât. M/36 – 93 210 La Plaine-Saint-Denis – Tél. : 01 49 98 58 45 – Fax. : 01 49 98 58 47 – email : [email protected]– Internet : www.zepros.fr • Directeur de la publication : Philippe Paulic – Tél. : 06 62 73 06 02 – [email protected] • RÉDACTION Rédacteur en chef : Jean-Charles Schamberger – Tél. : 06 66 22 16 16 – [email protected] • Rédactrice en chef adjointe : Anne-Lise Briot – Tél. : 06 63 37 41 09 – [email protected] • Rédactrice : Laëtitia Roux – [email protected] • Secrétariat de rédaction : Anita Morin et Anne-Sophie Potier– [email protected] • Maquette : Première maquettiste : IsabelGoncalves – [email protected], Marc Le Texier, Isabelle Cerf • Ont participé à ce numéro : Rubriques : Lydie Anastassion (Actus France), Sylvie Monzie (Fournisseurs produits et boissons), Jean-Paul Burias (Équipements

& Services) et Chloé Labiche – Correspondants régionaux : Auvergne Béatrice Bafoil, Lorraine Emmanuel Varrier, Pays de la Loire Thierry Goussin, Poitou-Charentes Jean-Sébastien Thomas • Crédit photos et illustrations : droits réservés sauf mention contraire – Photo Cou-verture : Fotolia – Dessinatrice : Betty • MARKETING-DIFFUSION Lucie Guicheteau [email protected] • PUBLICITÉ • Directrice de publicité : Salima Mezhoud – Tél. : 06 60 76 57 84 – [email protected] - Directeur de clientèle : Jean-Louis Bornand – Tél. :06 98 01 53 67 – [email protected] • ADMINISTRATION Responsable : Sophie Lascoux – Tél. : 06 66 06 80 35 – [email protected] • IMPRESSION L’imprimerie – 79, route de Roissy – 93 290 Tremblay-en-France • Dépôt légal à parution • ISSN 2266-0992 • ZE-PROS est une publication de la société Groupe Gratuit Pros, SARL au capital de 8 000€ • RCS Bobigny B 483 806 717

Jérôme Tafani Christophe Gaulmin Jérémie Trigano Cédric Giacinti Rachelle Lemière●1 ●2 ●3 ●4 ●5

Philippe Legendre Nicolas Kremer Guy Vassel Sébastien Retailleau●8 ●9 ●10 ●11

Grégoire Guillemin S. Rismont-Wargnier●6 ●7

LES HOMMES ET LES FEMMES

DU MOIS● FRANCE

● EUROPE

● MONDE

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