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Forum sur le transport durable des personnes Mercredi 25 septembre 2013 Complexe hôtelier Amosphère, Amos Présenté par En collaboration avec

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Forum sur le transport durable

des personnes

Mercredi 25 septembre 2013

Complexe hôtelier Amosphère, Amos

Présenté par

En collaboration avec

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Table des matières

Mot d’ouverture ............................................................................................. 3

Le transport collectif en Abitibi-Témiscamingue .................................................. 4

Les services de transport collectif ................................................................................................ 4

Les principaux enjeux liés au transport collectif des personnes ...................................... 5

Le Forum sur le transport durable des personnes – 25 septembre 2013 ................ 6

Mot de clôture ................................................................................................ 9

Annexe – Présentation des conférenciers ......................................................... 10

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Mot d’ouverture Mesdames et messieurs bonjour, Chers amis de la Gaspésie et des Îles, En débutant, j’aimerais vous remercier d’être venu si nombreux en ce beau matin d’automne pour participer à ce « Forum sur le transport durable des personnes ». Je peux vous garantir que vous ne le regretterez pas! Aujourd’hui, nous sommes réunis pour réfléchir sur les actions à mettre en œuvre pour relever les défis du transport durable dans nos collectivités, dans nos MRC et à l’échelle régionale. Pour demeurer dans le sujet du transport, laissez-moi vous raconter une petite anecdote : hier, pour venir ici à Amos, j’ai dû faire preuve d’innovation et d’organisation. J’ai pris ma voiture de Témiscaming à Ville-Marie, puis du covoiturage de Ville-Marie à Rouyn-Noranda, puis un autre covoiturage de Rouyn-Noranda à Amos et ce matin, Sarah m’a conduit ici. Je me cherche d’ailleurs un lift pour me conduire à l’aéroport ce soir, avis aux intéressés! Voici un exemple flagrant et véridique des efforts que doivent déployer nos citoyens pour se rendre à un rendez-vous médical par exemple, pour faire leurs courses ou tout simplement pour rendre visite à des amis. J’espère par ce simple exemple vous avoir démontré l’ampleur et l’importance des enjeux dont nous allons discuter aujourd’hui; cela touche à notre mode d’occupation du territoire, à la santé et au vieillissement, à la protection de l’environnement et à la pauvreté. En fait, le transport est au cœur de nos vies et a des impacts sous tous les aspects de notre vie au quotidien. Vous comprendrez donc alors l’importance de ce dossier. Si j’ai décidé d’occuper la présidence de ce forum, c’est parce que je crois que c’est un des enjeux majeurs que nous aurons à relever dans les prochaines années. Donc, si comme moi, vous croyez que ce dossier est d’une importance primordiale et nos choix auront un impact sur l’ensemble de nos vies, je vous demande d’être attentif, d’être innovant et ouvert, et de nous aider à définir les avenues, les modèles à développer pour l’avenir de notre belle et grande région. En conclusion, je vous demanderai de garder à l’esprit les grandes valeurs qui habitent notre région : audace, créativité, solidarité. Que nos échanges soient fructueux et nous alimentent vers un modèle qui saura répondre aux enjeux de demain. Merci et bon forum! Le préfet de la MRC de Témiscamingue et président du Forum, Arnaud Warolin

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Le transport collectif en Abitibi-Témiscamingue Le transport des personnes représente un enjeu majeur en Abitibi-Témiscamingue, notamment pour les raisons suivantes :

• L’Abitibi-Témiscamingue a un très vaste territoire, peu densément peuplé. • Plusieurs services, dont ceux liés à la santé et à l’éducation, sont répartis sur

l’ensemble du territoire. • Le tiers de la population réside dans un milieu rural et le transport constitue un

service de proximité essentiel. • Le vieillissement de la population nécessite de revoir notre offre en transport collectif. • Les coûts d’utilisation du transport collectif sont moindres (environ 5 $/jour) que ceux

liés à l’utilisation de l’automobile (18 $ à 19 $/jour), alors que le transport représente le 2e poste budgétaire des ménages québécois.

• Une plus grande utilisation du transport collectif pourrait permettre de réduire les coûts d’entretien des infrastructures routières.

• Dans la région, le véhicule personnel est utilisé par 85 % des ménages pour se rendre au travail et le parc de véhicules représente une source importante d’émissions de gaz à effet de serre.

Les services de transport collectif Le transport collectif est disponible au sein de chacune des MRC de l’Abitibi-Témiscamingue. Même si la part de personnes y ayant recours est relativement restreinte au sein de l’ensemble de la population régionale, l’achalandage des différents organismes est à la hausse ces dernières années. MRC d’Abitibi Max + Transport collectif est un service qui donne accès à des services de taxi à demi-prix pour la population d’une quinzaine de municipalités de la MRC. S’y ajoutent l’accès aux services d’Autobus Maheux à demi-prix sur présentation d’un coupon et l’accès à des places en transport scolaire gratuitement. MRC d’Abitibi-Ouest Les membres du service Transport Coup de pouce ont accès à des places disponibles dans les véhicules du transport adapté et du covoiturage. Un système de coupons à demi-prix est également offert, qui peuvent être utilisés dans les taxis de la MRC ainsi que chez Autobus Maheux pour les déplacements intra-MRC. Ville de Rouyn-Noranda Les autobus de ville, opérés par Autobus Maheux, desservent les quartiers centraux. Le transport collectif rural Le Nomade dessert les collectivités rurales. L’utilisateur peut voyager soit avec les autocars Maheux, soit avec le transport adapté Rouyn-Noranda (en réservant 24 heures à l’avance) ou encore par covoiturage avec autre membre du transport Le Nomade. MRC de Témiscamingue Le transport collectif Le Baladeur a pour objectif principal le jumelage entre les membres ou entre les divers organismes de transport (adapté, scolaire), en misant sur le covoiturage. Il se veut l’intermédiaire entre les personnes ayant un besoin de transport et les individus ou

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les organismes voulant offrir les places vacantes dans leurs véhicules. Le tout se fait en consultant leur site Web ou par téléphone. MRC de La Vallée-de-l’Or — Val-d’Or La ville possède un système de transport en commun qui permet aux citoyens de se déplacer dans la zone urbaine et rurale, opéré par la Corporation Taxibus Val-d’Or. En ville, une flotte de taxis effectue les transports sans circuits précis, mais à partir de bornes prédéfinies, s’adaptant aux besoins des utilisateurs. En périphérie, la corporation opère également et prône l’intégration des modes de transport déjà disponibles sur le territoire (taxis, Autobus Maheux, transport scolaire, transport adapté). — Malartic Transport collectif Malartic offre aux citoyens de Malartic qui souhaitent bénéficier de transport collectif des places disponibles dans des taxis et le véhicule de transport adapté. Les membres peuvent également voyager à Val-d’Or ou Rivière-Héva avec les trajets déjà établis d’Autobus Maheux, au même coût que le transport collectif. Le service est offert à Malartic, vers Val-d’Or ou Rivière-Héva. Autobus Maheux Autobus Maheux relie toutes les MRC à l’échelle régionale par ses circuits d’autobus, notamment les principaux pôles. Un premier corridor relie La Sarre et Rouyn-Noranda. Un deuxième fait le lien entre Rouyn-Noranda et North Bay, en passant par le Témiscamingue. Un autre circuit amène la clientèle vers Montréal en passant par Rouyn-Noranda et Val-d’Or, circuit qui permet aussi de voyager vers l’Outaouais grâce à un transfert à Grand-Remous. Les autres circuits relient Val-d’Or et Amos et se poursuivant jusqu’à Matagami, Amos et Rivière-Héva, Val-d’Or et Rouyn-Noranda, Val-d’Or et Matagami ainsi que Val-d’Or et Chibougamau.

Les principaux enjeux liés au transport collectif des personnes

1) Développer un service adapté aux besoins des citoyens 1) Réduire de façon importante les coûts des transports interMRC 2) S’assurer d’accroître la qualité des services 3) Développer une stratégie qui permettra à l’ensemble des parties prenantes

concernées d’unir leurs efforts, leurs expertises et leurs moyens

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Le Forum sur le transport durable des personnes – 25 septembre 2013 Quelque 80 personnes, dont des représentants politiques, des organisations de transport collectif et adapté, du milieu scolaire, de la santé et des services sociaux, ont participé au premier forum sur le transport collectif des personnes. Trois conférenciers de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Antoine Audet, Jonathan Lapierre et Grégoire Arsenault (voir leurs biographies en annexe) ont fait des présentations. L’objectif de l’activité était de déterminer s’il est pertinent d’implanter un nouveau modèle de développement comme une régie intermunicipale de transport. Qu’est-ce qu’une régie intermunicipale?

• Une entente intermunicipale • Une corporation au même titre qu'une municipalité, gérée par un conseil

d’administration où siègent les représentants de chaque partie à l’entente • La régie est une corporation investie des mêmes pouvoirs généraux et particuliers

que lui confèrent le Code municipal et la Loi sur les cités et villes. La régie intermunicipale de transport permet notamment de :

• Développer une stratégie régionale pour offrir un transport collectif • Prélever une taxe sur l’essence en vue de financer le transport collectif • Déterminer régionalement les trajets et les tarifs pour les usagers

La Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine en bref :

• CA composé de 12 administrateurs élus délégués par les MRC

• 3 employés • 6 transporteurs privés et 15 chauffeurs • 4 pôles de réception des appels (organismes en

transport adapté et collectif) • 15 trajets comportant en moyenne de 50 à 80 km • Tarifs de 2,50 $ pour l’achat de billets sous forme

de carnet ou de 3 $ à l’unité si le billet est acheté dans l’autobus • Au cours des quatre dernières années, l’achalandage est passé de 20 000 à 90 000

usagers (excluant le transport adapté)

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Structure de financement annuel de la Régie intermunicipale de transport Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Ministère des Transports (MTQ) Programme pour le transport collectif

700 000 $

Taxes sur l’essence 1 050 000 $

CRÉ 100 000 $

RéGÎM (bénéfices d’exploitation) 300 000 $

Total 2 150 000 $ À la suite de la présentation de la régie intermunicipale de transport de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les participants se sont prononcés sur les questions posées dans les proportions suivantes :

95 % des répondants croient que le développement d’un réseau de transport collectif efficace représente un enjeu de développement régional important.

85 % des personnes présentes estiment que présentement, nous ne disposons pas des outils financiers requis pour soutenir un réseau de transport collectif.

95 % des répondants croient que nous devons développer un modèle régional afin d’accroître la qualité et d’assurer la pérennité du service de transport collectif.

85 % des participants à l’activité mentionnent que la perception d’une taxe sur l’essence ou sur l’immatriculation constitue une option intéressante pour financer un service de transport collectif.

Un modèle témiscabitibien devrait permettre de :

• Desservir tous les citoyens (âgés, handicapés, travailleurs, etc.) • Mettre en place un lieu de concertation • Accroître la qualité des services existants • Desservir les milieux ruraux et urbains • Travailler de façon complémentaire aux services existants • Répondre aux besoins des travailleurs • Réduire le nombre de véhicules sur la route et nos émissions de GES • Permettre aux Témiscabitibiens de se déplacer plus facilement pour bénéficier de

soins médicaux • Assurer l’accès aux institutions d’enseignements • Être économiquement accessible • Créer un levier de financement • Pratiquer plus facilement des activités de loisir et

de divertissement • Prélever une taxe sur l’essence • Favoriser une occupation dynamique du territoire

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Les facteurs de succès pour la mise pour la mise en place d’un modèle témiscabitibien sont de :

• Se doter d’une vision régionale • Réaliser une étude afin de connaître les besoins de la population • Rendre le transport collectif attrayant (confortable, WiFi, espace bagage, etc.) et

fiable • Effectuer une campagne de communication pour promouvoir le transport collectif • Avoir la capacité de s’adapter aux particularités locales • Travailler en concertation avec l’ensemble des parties prenantes • Développer un réseau accessible à tous les égards • Mettre en place une régie intermunicipale de transport • Développer des incitatifs au covoiturage par les

entreprises • Avoir un seul centre administratif • Mettre en place une stratégie de communication et

de sensibilisation pour développer notre culture du transport collectif

• Avoir un fort leadership politique • Accessibilité et qualité du service • Bonifier les services existants

Les organisations et les entreprises qui devraient être impliquées sont les :

• Organismes en transport adapté et collectif • MRC • CLD • SADC • Commissions scolaires, UQAT, Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue • MAMROT • MTQ • Réseau de la santé • Firme d’experts • Conseils de bande • Municipalités • Autobus Maheux, taxis et autres transporteurs privés

Les porteurs de la démarche ciblés sont :

• La Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’Abitibi-Témiscamingue

• La Table régionale des préfets

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Mot de clôture Je tiens à remercier nos conférenciers qui sont devenus nos amis. Jonathan Antoine Grégoire, merci! Je me risquerai à un petit résumé : Premièrement, il apparaît clairement que l’importance de ce dossier fait consensus et le modèle présenté est une bonne base de départ à la création d’un modèle qui soit à l’image de notre région. Je retiens aussi quelques facteurs de succès :

• L’importance d’un consensus régional; • L’importance de faire appel à des experts pour nous accompagner!

Il va falloir être innovant et persévérant, car un projet d’une telle ampleur ne se fera pas sans obstacle, sans modification à nos modèles et à nos organisations locales. Pour que cette réunion ne soit pas un feu de paille, je souhaite que nous restions mobilisés et que nous nous responsabilisions sur la mise en œuvre de ce grand projet. Personnellement, je peux vous dire que je souhaite vivement faire partie de cette aventure. En terminant, je vous dis merci. Soyez prudents en rentrant. Bonne fin de journée et à bientôt! Le préfet de la MRC de Témiscamingue et président du Forum, Arnaud Warolin

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Annexe – Présentation des conférenciers

Antoine Audet Natif de la Baie-des-Chaleurs, Antoine Audet a réalisé à l’Université Laval un baccalauréat multidisciplinaire alliant communication publique et administration des affaires. Il a ensuite poursuivi ses études au deuxième cycle en animation du patrimoine historique et culturel, ainsi qu’en développement régional à l’Université du Québec à Rimouski. Antoine Audet a travaillé dans le milieu municipal en occupant les fonctions d’agent de

développement culturel, de directeur du développement économique, et de chargé de projet en développement local et en technologie de l’information. Plus récemment, c’est à titre d’agent de concertation et de développement à la Conférence régionale des élus de la Gaspésie et des Îles de la Madeleine (GIM) qu’il a participé au développement régional en étant responsable de projets dans différents secteurs et plus particulièrement de l’élaboration d’un premier plan numérique régional. Depuis l’été 2013, il occupe les fonctions de directeur général de la Régie intermunicipale des transports GIM.

Jonathan Lapierre Natif des Iles-de-la-madeleine et conseiller municipal à la municipalité des Îles-de-la-madeleine depuis novembre 2005, Jonathan Lapierre siège depuis ce temps à un grand nombre de comités et conseils d'administration dans sa municipalité. Il est notamment président de la Régie des transports de la GIM depuis 2008. M. Lapierre est également très actif sur la scène régionale en étant administrateur à la Cré-Gim et à la Régie de l'énergie de la GIM. Il est propriétaire d'une entreprise de transport scolaire depuis son retour aux

Îles-de-la-madeleine après un séjour de neuf ans à Québec où il a travaillé comme consultant en informatique pour l'intégration de réseaux numériques sans fil en entreprise. M. Lapierre a également été gérant du réputé restaurant le Serge Bruyère à Québec pendant deux ans alors qu'il terminait une technique en informatique. Fort d'une variété d'expériences professionnelles, Jonathan Lapierre a à cœur le développement de sa municipalité et de sa région. Grégoire Arsenault

Associé à la firme comptable professionnelle agréée Leblanc Bourque Arsenault inc. depuis 1993, M. Grégoire Arsenault coordonne une équipe multidisciplinaire composée de comptables professionnels agréés, d’ingénieurs, d’avocat et de fiscalistes. Cette équipe se caractérise par sa synergie, sa capacité d’établir une cible et de faire converger les efforts de chacun des membres dans l’atteinte des résultats attendus. L’équipe répond à de réels besoins des organisations plutôt que de simplement répondre à une demande. M. Arsenault et son équipe ont participé à la réalisation de projets d’envergure en réalisant des plans d’affaires, des études de faisabilité techniques et financières, l’implantation et la mise sur

pied d’une régie intermunicipale de transport collectif ainsi qu’une régie intermunicipale de l’énergie éolien, regroupant l’ensemble des MRC de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (GÎM). Qu’il s’agisse de d’accompagner des organisations dans ses projets d’expansion ou de déterminer des besoins en matière d’information décisionnelle, M. Arsenault et son équipe multidisciplinaire sont en mesure de répondre aux besoins spécifiques des organisations.