Journal de Saint-Paul

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SAINT-PAUL 04 LE DISPOSITIF DE SURVEILLANCE MULTIPLIE LES ACTIONS 06 L’OPÉRATION KASS’MOUSTIK EST ENGAGÉE DANS LA COMMUNE 08 L’INQUIÉTUDE S’AMPLIFIE DANS LES RANGS DE LA POPULATION 10 DEUX NOUVELLES DÉCHÈTERIES DANS L’OUEST 16 UNE JOURNÉE PLACÉE SOUS LE SIGNE DE L’EAU S U P P L É M E N T D E L A R C H I P E L N ° 5 6 M A I 2 0 1 0 LE JOURNAL DE SPÉCIAL ENVIRONNEMENT ÉK ZOT ET POU ZOT ! SAINT-PAUL PROP,

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Journal de Saint Paul de Mai 2010

Transcript of Journal de Saint-Paul

SAINT-PAUL

04 LE DISPOSITIFDE SURVEILLANCEMULTIPLIELES ACTIONS

06 L’OPÉRATIONKASS’MOUSTIKEST ENGAGÉEDANS LA COMMUNE

08 L’INQUIÉTUDES’AMPLIFIEDANS LES RANGSDE LA POPULATION

10 DEUX NOUVELLESDÉCHÈTERIESDANS L’OUEST

16 UNE JOURNÉEPLACÉE SOUSLE SIGNE DE L’EAU

S U P P L É M E N T D E L ’ A R C H I P E L N ° 5 6 • M A I 2 0 1 0

LE JOURNAL DE

SPÉCIAL ENVIRONNEMENTÉK ZOT ET POU ZOT !SAINT-PAUL PROP,

TOUS CONTRE LE CHIK !02 ÉDITO

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 56E-MAIL MAIRIE: [email protected] • DIRECTION DE LA COMMUNICATION: BP 44 - 97861 SAINT-PAUL CEDEX – TÉL. : 02 62 45 91 85 - FAX: 02 62 45 90 27DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: GRAZIELLA LEVENEUR • RÉDACTION: GEORGES LAZARRE • REPORTAGES PHOTOGRAPHIQUES: DIRECTION DE LA COMMUNICATION

COMITÉ DE RÉDACTION: EMMANUEL SÉRAPHIN / NICOLE STORCH / VIRGINIE SALLÉ / CHRISTOPHE POMEZ • CONCEPTION ET IMPRESSION: IMPRIMERIE GRAPHICA / DL 4619 / MAI 2010

Le chikungunya frappe de nouveau. Depuis plusieurssemaines, la redoutable maladie, véhiculée par unmoustique zébré bien connu à La Réunion, l’aedesalbopictus a fait sa réapparition. Notre commune n’estpas épargnée. Trois quartiers sont particulièrementtouchés : Plateau Caillou, Saint-Gilles-les-Bains et laPlaine. Depuis le début de l’année, une quarantainede cas y ont été diagnostiqués.

Il est urgent d’agir et de prévenir afin d’éviter quene se répète la terrible catastrophe de 2005-2006.Personne n’a oublié cette épreuve. Quelque 266 000Réunionnais avaient alors été touchés directementpar l’épidémie. 250 personnes en sont décédées. Avecstupeur, nous avons découvert que le chikungunyaaffaiblit, déroute, accable celles et ceux qui en sontvictimes. Nous n’ignorons plus que cette maladie estaussi mortelle.

Souvenons-nous aussi que cette crise épidémique n’aépargné aucun secteur dans l’île. Le monde écono-mique a souffert, le tourisme a subi une véritablecatastrophe. Pendant de longues semaines,La Réunion a vécu au rythme de la maladie et de sesterribles conséquences.

Ce scénario ne doit plus se reproduire. Et c’est main-tenant qu’il faut agir !

Autorités sanitaires, population, élus, nous devonslutter ensemble contre le chik.

Nous devons unir nos forces afin de canaliser aumaxi-mum, faute de pouvoir l’éradiquer, la dangereuse pro-lifération de ce moustique.

À nous de supprimer tous les gîtes larvaires. À nousde maintenir l’environnement propre. Chacun d’en-tre nous doit agir et réagir efficacement. C’est seu-lement à ce prix que nous pourrons vraiment éviterle pire, à Saint-Paul et à La Réunion.

En concertation avec l’Agence régionale de la Santé(ARS) et le Territoire de la côte ouest (TCO), notrecommune a déjà mis en œuvre un plan d’actions arti-culé autour de plusieurs axes :Renforcement de la Propreté urbaine avec pourobjectif la destruction des gîtes larvaires et la réduc-tion des sources d’alimentation pour les rats.Des collectes des déchets sont prévues sur lesespaces publics.Réalisation d’une campagne de débroussaillage desespaces verts et dans l’ensemble de nos 64 écoles.Démoustication des écoles et des zones à risques.Lutte contre les dépôts sauvages : à titre d’exemple,les opérations menées les 26 et 29 mars derniers àPlateau Caillou et à Fleurimont ont permis de ramas-ser 7,78 tonnes d’encombrants et 3,56 tonnes dedéchets verts.Ouverture de deux nouvelles déchèteries, l’une àPlateau Caillou, l’autre à Carrosse.Évacuation des épaves.Lancement d’une campagne d’information visant àrappeler les consignes en matière de comporte-ments citoyens, à informer la population sur lesmesures prises et à rappeler les bons réflexes àadopter en la circonstance.

Nous souhaitons que ces actions et ces efforts nesoient pas vains et qu’ils permettent d’améliorer lapropreté de notre territoire. Leur efficacité sera d’au-tant plus importante que les actes d’incivilité dispa-raîtront. Trop souvent encore, on jette tout et on jetten’importe quoi dans l’espace public. Empêcher la pro-pagation d’une épidémie est l’affaire de tous et dechacun.« Une ville propre n’est pas une ville où l’on ramasse,une ville propre est une ville où l’on ne jette pas. »

02 ÉDITO

03 ÉCRIVAINS PUBLICS

PLANNINGDE RÉCEPTIONDU PUBLIC

04 SANTÉ

LA LUTTE CONTRELE CHIKUNGUNYAS’INTENSIFIESUR LA COMMUNE

06 DÉMOUSTICATION

KASS’MOUSTIKPOUR COMBATTRE LE CHIK

08 TÉMOIGNAGES

LA POPULATIONEST INQUIÈTE

09 INQUIÉTUDES

BRANLE-BAS DE COMBATÀ PLATEAU CAILLOU

10 ENVIRONNEMENT

DEUXNOUVELLESDÉCHÈTERIES

12 RÉPONDREAUX BESOINS

LES RECETTES COMMUNALESPOUR RÉPONDREAUX BESOINSDE LA POPULATION

14 CONSEILS LOCAUXDE CITOYENS

APPELÀ CANDIDATURES

15 ENVIRONNEMENT

RENTREZVOTRE POUBELLE

16 ÉDUCATION

L’EAUAU CENTREDE LA JOURNÉEDE LA SANTÉ

SOMMAIRE 03

SAINT-PAULLE JOURNAL DE

SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 56

Imprimé sur papier recyclé le « JOURNAL DE SAINT-PAUL » est également consultable en format pdf, sur le site internet de la mairie : www.mairie-saintpaul.fr

PLANNING DE RÉCEPTION DU PUBLIC

PAR LES ÉCRIVAINS PUBLICSM. LAUNE(0692 76 21 63)

LUNDI :Mairie de Saint-Gilles-les-Hts8 h 15 à 12 h 15

MARDI :Mairie de Bernica8 h 15 à 12 h 15

MERCREDI :Mairie de Fleurimont8 h 15 à 12 h 15et 13 h à 16h

JEUDI :Mairie de la Saline-les-Bains8 h 15 à 12 h 15

VENDREDIMairie de Saint-Gilles-les -Bains8 h 15 à 12 h 15

M. RIVIÈRE(0692 77 08 38)

LUNDI :Mairie de Grande Fontaine9 h à 12 h

MARDI :Mairie de la Plaine :9 h à 12 hLocal MOUS de Sans-Souci13 h à 16 h

MERCREDI :Mairie de Grande Fontaine8 h 15 à 12 h 15

JEUDI :Mairie de l’Étang9 h à 12 h

VENDREDI :CCAS de Saint-Paul9 h à 13 h

MME LIM HOUN TCHEN(0692 88 36 29)

LUNDI :Mairie du Guillaume8 h 15 à 12 h 15

MARDI :Mairie du Guillaume8 h 15 à 12 h 15

JEUDI :Mairie de Bois de Nèfles8 h 15 à 12 h 15

VENDREDI :Mairie de Bellemène8 h 15 à 12 h 15

MMEWIN-LIME

LUNDI :Mairie de Tan Rouge8 h 15 à 12 h15et 14 h à 16 h

M. ITEMA IMBERES(0692 88 35 04)

LUNDI :Mairie du Barrage8 h 15 à 12 h 15

MARDI :Mairie de la Saline8 h 15 à 12 h 15

MERCREDI :Case de la Ravine Daniel8 h 15 à 12 h 15

JEUDI :Mairie de la Saline8 h 15 à 12 h 15

Mairie de Tan Rouge14 h à 16 h

04SANTÉ

LA LUTTE CONTRE LE CHIKUNGUNYAS’INTENSIFIE SUR LA COMMUNELe dispositif de surveillance renforcée,mis en place à l’initiative de la munici-palité pour faire face à l’augmentation trèssignificative du nombre de victimes duchikungunya depuis le début de l’année(58 probables – 16 confirmés – à la mi-mai, dont la plupart répartis entre PlateauCaillou et la cité balnéaire), multiplie lesactions sur le terrain. (Ces chiffres sontsusceptibles d’évoluer considérablementd’ici à la sortie du journal.)

« Il y a nécessité de prévenir et d’agir effi-cacement afin d’éviter la catastrophe de2005 », déclare Huguette Bello. Et laDéputée-maire de Saint-Paul de rappeler :« le chikungunya tue ». La maladie – quise traduit par des courbatures atroces, despoussées importantes de fièvre, des dou-leurs aux articulations, des manifestationshémorragiques ou des céphalées notam-ment – avait touché en 2005 quelque266 000 Réunionnais. 250 personnes ensont mortes… Trois cas avaient été diag-nostiqués en début d’année. Le nombretotal de personnes atteintes était porté àune douzaine à la mi-février, 25 en mars,38 en avril et 58 probables (16 confirmés)à la mi-mai. C’est déjà beaucoup trop. D’au-tant plus que la maladie semble gagner duterrain. Depuis début mars, cette cellulede veille, composée de représentants del’Agence régionale de la Santé (ARS), desagents du Territoire de la côte ouest (TCO),et ceux de la Mairie notamment, s’activedonc afin d’éviter de revivre les jours tra-giques d’il y a cinq ans. « Nous devons trou-ver ensemble une solution efficace à par-tir de Saint-Paul, en coordonnant au mieuxnos moyens afin de mieux protéger touteLa Réunion », poursuit Mme Bello, sollici-tant les Conseils Général et Régional pourdes interventions sur les sites relevant deleur compétence. De fait, le TCO accélèrel’enlèvement des dépôts sauvages de car-casses de véhicules, ainsi que des encom-brants ménagers et des déchets verts, pen-dant que les agents du serviceEnvironnement de la Commune sont char-gés du débroussaillage plus pointu et dunettoyage en profondeur des espacespublics. Volet très important également,l’Agence régionale de Santé océan Indienenchaîne les opérations de démousticationdans le cadre de sa lutte anti-vectorielle.Les interventions ont lieu généralement deminuit à 6h.

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 56

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 55

QUELQUES PRÉCAUTIONS

La population est invitée à se référer auplan communal de Saint-Paul afind’identifier les quartiers concernés, àl’intitulé « Démoustication ARS ».Ainsi, si les riverains reconnaissent leurzone d’habitation située dans les zonesen vert sur la carte, ils sont invités àsuivre les recommandations suivantes :

Avant le traitement :

Fermer les portes et fenêtres de la maison.

Couvrir les bassins et aquariums.

Mettre à l’abri les tortues.

Après le traitement :

Maintenir les portes et fenêtres ferméesau moins 30 minutes après le traitement.

Éviter, autant que possible, de pénétrerdans la zone traitée pendant 6 heures.

Laver et/ou peler les fruits et légumesen contact avec la pulvérisation avantde les consommer.

INDISPENSABLESET NÉCESSAIRES

Les opérations de démoustication del’Agence régionale de la Santé (ARS)concernent essentiellement des traite-ments adulticides autour des habitationsoù des cas de chikungunya véhiculé parle moustique à rayures aedes albopictussont signalés et avérés.

« Il s’agit d’éliminer le plus vite possibleles moustiques adultes coupables », sou-ligne Marie Baville, Responsable de lalutte anti-vectorielle.

D’où l’importance de consulter rapide-ment son médecin traitant dès l’appari-tion des premiers symptômes afin d’éta-blir un plan de traitement del’environnement. « On risque à nouveauune grave épidémie, c’est le momentd’agir », poursuit Mme Baville, rappelantque 62 % des Réunionnais n’ont pas étécontaminés par le chik et ne sont doncpas encore immunisés. « Les gens ne seprotègent pas. C’est bien dommage, il nefaut pas hésiter à faire usage des lotionspour la peau, et des diffuseurs à l’inté-rieur et serpentins pour la maison. »

APPEL AU CIVISME

Cette réapparition du chik ne surprendpas vraiment l’Institut national de veillesanitaires (InVS).

Cette zone du sud-ouest de l’océanIndien est en effet sous la menaceconstante des maladies dites « tropi-cales ». « Une épidémie de chikungu-nya est d’ailleurs signalée sur la côte estde Madagascar. Et une épidémie dedengue sérotype 3 est rapportée auxComores », selon l’InVS. Face à lamenace, le sens civique de la popula-tion et son indispensable collaborationdans cette lutte anti-vectorielle sont plusque jamais recommandés. Ainsi, la pre-mière véritable action de préventionconsiste à combattre la reproduction etla prolifération des moustiques par éli-mination des gîtes larvaires dans leseaux stagnantes. Il s’agit de vider lessous-pots et les coupelles ainsi que lesvases des cimetières, les bâches des pis-cines, les récipients abandonnés, lesgouttières. Il est aussi fortementconseillé de se débarrasser des vieuxpneus entreposés à l’extérieur, et desdéchets.

Bref, de bien entretenir sa cour car, laprolifération de aedes albopictus est trèsliée aux activités humaines.

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PAR AILLEURS...

06DÉMOUSTICATION

UN GESTE CITOYEN PERSONNELPOUR LE BIENDETOUS« Avec 13 cas confirmés de chikungu-nya de plus sur une semaine, la situa-tion commence à devenir préoccu-pante. » En visite à Saint-Paul àl’occasion d’une opération de démous-tication le 23 avril 2010, le Préfet,Michel Lalande, tire la sonnetted’alarme. Le représentant de l’Étatappelle d’ailleurs la population « à jouerle jeu et adopter un comportementcitoyen ». M. Lalande invite ainsi lesriverains à ouvrir leur porte aux agentsde démoustication de passage.

C’est ce qu’a fait Erwan Batar. Habitantrue des Filaos à la Baie, celui-ci a d’ail-leurs interpellé lui-même les services del’Agence régionale de la Santé.« J’ai constaté une prolifération de mous-tiques dans la cour et j’ai contacté lesservices concernés, les agents sont venusidentifier et éliminer la souche », dit-il.Un geste salué par Michel Lalande.

D’aucuns s’accorde à dire que c’est autravers de ce genre de comportement quela lutte sera plus efficace contre la pro-gression du chikungunya, et du moustiquevecteur de ce virus. « Il faut aussi quetoutes les communes soient mobiliséspour combattre efficacement ce fléau »,souligne Huguette Bello.

« LA SITUATION COMMENCE À DEVENIR PRÉOCCUPANTE », ESTIME LE PRÉFET, MICHEL LALANDE.

LES AUTORITÉS SANITAIRES MULTIPLIENTLES ACTIONS ET APPELLENT LA POPULATIONÀ LA VIGILANCE.

LES GITES LARVAIRES PEUVENT SE CONSTITUER LÀOÙ ON NE S’ATTEND PAS TOUJOURS.

AGISSONS TOUS CONTRE LE CHIK !

JEAN-MARC GAMARUS,1ER ADJOINT

«On aura beau déployer tous les grandsmoyens que nous aurons à notre dispo-sition, on pourra s’évertuer à faire toutela pédagogie possible et imaginable,mais sans une totale adhésion de lapopulation, sans une prise deconscience générale, on ne pourra pasmener à bien ce défi, on ne pourra pasvaincre le chik. »

CHIK ET DENGUE,MÊME COMBAT

L’épidémie de dengue qui sévit auxComores et Mayotte inquiète égalementles autorités sanitaires. D’autant plus quecette maladie est transmise par le mêmemoustique responsable du chikungunya :aedes albopictus…

DÉMOUSTICATION 07

SUR PLATEAU CAILLOU, UN STAND PERMETTAIT D’OBTENIR TOUTES LES INFORMATIONS UTILES.

L’ÉQUIPE D’YVES BASQUAISE A RENCONTRÉ139 FAMILLES ET ONT DÉTRUIT 10 GITES LARVAIRES.

KASS’MOUSTIKPOURCOMBATTRELE CHIKAfin de lutter plus efficacementcontre la prolifération du moustiquevecteur du chikungunya, une vasteopération Kass’Moustik est enga-gée sur la commune. Certainesactions ont été réalisées, d’autressont à venir.

Les unes concernent le littoral, lesautres ciblent les quartiers de mi-pente ou des Hauts. Mais de Sans-Souci, Hangar et La Plaine à Bouillon,Grande Fontaine, Savanna, en pas-sant par le Guillaume, La Saline,Saint-Gilles-les-Hauts, Bernica, Bel-lemène, Bras Canot et même PetiteFrance… aucun secteur n’est oublié.« Nous sommes soucieux de la santéet du bien-être de nos administrés »,souligne le 1er adjoint, Jean-MarcGamarus. « Conscients du risque épi-démiologique, nous souhaitons mul-tiplier et allons soutenir toutes les ini-tiatives susceptibles d’enrayer ledéveloppement du chikungunya. »

Au travers d’actions de sensibilisa-tion et d’information en porte à portequi se poursuivent jusqu’au mois demai, une trentaine d’associations(Bouge ek Sans Souci, Allons marshensenm, Moulin à eau, Respect poula nature, Vue Belle zordi, Canne àSucre, CISCB, les Tamarins del’ouest…) est impliquée dans cetteimportante opération. « C’est tout lemonde ensemble que nous gagne-rons ce combat », insiste PascaleNémazine, 8e adjointe, remerciantl’ensemble des associations pour leurimplication.

ENBREFLes opérations de porte à porte se tra-duisent par une remise de documenta-tions utiles. Dans le kit que les associa-tions doivent remettre aux habitantsfigurent aussi des affiches, autocollants,tee-shirts, stylos, ainsi qu’un DVD réa-lisé par l’Agence régionale de la Santé(ARS).

Les interventions en milieux scolairessont également prévues en partenariatavec l’ARS. Quant aux maisons de quar-tier et salles polyvalentes, elles serventde relais information où le public estinvité à se procurer des documents utilesafin de lutter plus efficacement contrele redoutable fléau.

Une douzaine d’opérations menées (Pla-teau Caillou, Saint-Gilles-les-Hauts, Fleu-rimont, Saline Vue-Belle, Corbeil, Saline-les-Bains/Roches Noires, Sans-Souci-les-Hauts, Hangar, La Plaine, Savanna, GrandeFontaine/Bouillon/Laperrière), 866 foyerssoit environ 2 000 personnes sensibilisées,13 gîtes larvaires détruits : tel est le bilande l’opération des 24, 25 et 26 avril 2010.« Les actions à venir dans ce combatacharné contre le moustique responsablede la transmission de la dengue et du chi-kungunya sont nécessaires », souligne Pas-caline Némazine (8e adjointe). « C’est à ceprix que nous gagnerons. Le problème estdonc récurrent. Et nous ne devons pas bais-ser les bras. »

08 TÉMOIGNAGES

LA POPULATION EST INQUIÈTELUCIEN ORANCE.

MARC SAINT-JACQUES.

ANTOINE OROSMAN.

JEAN-MARC LABY ET ROLAND.

Antoine Orosman (82 ans)

« Chikungunya, la fait mal a mwin sa ! »Atteint d’une longue maladie qui lui a valuune opération de la prostate, M. Orosmanne cache pas son inquiétude face à cettenouvelle flambée du chik. « I paraît domounla fini gagné i attrape pu, mais mwin la peurquand mèm » dit-il. « So ban zopérationKass’moustik lé important. I fo tout’domouni koné kosa zot i doit fait pou protège a zot. »

Lucien Orance (Grande Fontaine)

« Le chik la fé marche a mwin katpat’ensenm doulèr’. Ester, tous les jours mivide bann pot, mi essaye nétoye monkour. » Lui aussi gravement malade suiteà la contamination en 2005, M. Orancequi, à l’époque avait complété les médi-caments prescrits par son médecin avecdes traitements à base de « zerbaj »salue le passage chez lui, des membresde l’association Respect pou la nature.Pour lui, l’opération Kass’moustik estune nécessité.

Marc Saint-Jacques

« Zot i devrait fé lopération Kass’mous-tik plus souvent. Mi croit que domounlé pas assez conscient. » Craignantd’être contaminé de nouveau, maisinquiet surtout pour ses proches épar-gnés jusqu’à présent, Marc ferme fenê-tres et portes avant la tombée de la nuitpour empêcher les moustiques d’entrerdans sa maison. Il invite du reste, lesautres Réunionnais à l’imiter et à se pro-téger avec les répulsifs…

Pierrick Orosman

« Lé formidable sak bann zasociation i fépou sensibilise domoun. » Persuadé d’unenouvelle épidémie de grande ampleur sichacun ne fait pas un geste de son côté,Pierrick tire la sonnette d’alarme. « Si nousoigne pas nou entre nous mèm rénioné,personne va fait nout place », dit-il, enévoquant notamment la vulnérabilité despersonnes âgées, des enfants et des per-sonnes dites « fragiles ».

Jean-Marc Laby (Bellemène)et Roland

« Kass’moustik i rend domoun bien ser-vice. » Les deux beaux-frères restent per-suadés que c’est au travers de ce genred’opération de sensibilisation que lapopulation prendra réellement la mesuredu danger.

Face à la menace grandissante d’une nouvelle épidémie de chikungunya, l’inquiétude s’amplifie dans les rangs de la popu-lation. « Mwin lé toujours handicapé », « le chik la mèt a mwin a ter », ou encore « i faut banna i arèt vit so zafèr-la »…les témoignages de ceux qui ont contracté la redoutable maladie ne trompent pas.

BRANLE-BAS DE COMBATÀ PLATEAU CAILLOU11 cas de chikungunya de plus ontété diagnostiqués sur la semaine dumardi 13 au mardi 20 avril. Ce quiporte à 30, le nombre de personnesatteintes dont les trois quarts surPlateau Caillou.

Pourtant depuis l’apparition des premierscas, les autorités sanitaires n’ont pasrelâché leurs efforts sur ce secteur par-ticulièrement sensible. Marie Baville,responsable de lutte anti-vectorielleappelle la population du quartier et l’en-semble des habitants à redoubler de vigi-lance. « Il faut bien sûr éliminer les eauxstagnantes. Mais il faut aussi se proté-ger la peau », insiste-t-elle.

Face à l’échec des opérations, un nou-veau plan de bataille a été mis en place.Il implique les autorités sanitaires, lesbailleurs sociaux – la Société à loyermodéré de La Réunion (SHLMR), laSociété d’équipement de La Réunion(SEDRE) et la Société immobilière dudépartement de La Réunion (SIDR) –ainsi que les services de la Mairie (PôleEnvironnement et Cadre de Vie, Pôle VieLocale…). La population concernée estbien sûr invitée à contribuer à la réus-site de cette importante lutte anti-vec-torielle.

Ce plan s’attaque directement aux loge-ments collectifs qui pourraient, auniveau des toitures, contenir de l’eaustagnante et donc abriter les gîtes lar-vaires. Des terrasses où sont disposéesdes plantes, aux tuyaux d’évacuation deseaux pluviales, les inspections conjointesne comptent rien négliger.

Annie-Claude Catherine habite PlateauCaillou depuis l’an 2000. La précé-dente épidémie, elle l’avait vu passeravec beaucoup d’appréhension, maiselle avait été épargnée par le chikun-gunya. Cette fois, la jeune femme sedit beaucoup plus inquiète. Surtoutpour son fils Judicaël, tout juste âgéde deux ans. Atteint d’une malforma-tion cardiaque, le petit garçon a déjà

subi une opération chirurgicale enmétropole. « Il a la santé tellement fra-gile que j’ai peur qu’il attrape en plusle chik », expose Annie-Claude. Alors,elle n’hésite pas à faire usage desrépulsifs quand elle promène son petit,et des serpentins afin d’éloigner lesmoustiques de l’appartement. Desgestes nécessaires et indispensables,qu’on se le dise.

LA GROSSE CRAINTE D’ANNIE-CLAUDE

INQUIÉTUDES 09

10 ENVIRONNEMENT

DEUX NOUVELLES DÉCHÈTERIESET LA MÊME VOLONTÉ DE PROTÉGER LE CADRE DE VIE

La mise à disposition récente de deux nou-velles déchèteries, à Plateau Caillou et àRoquefeuil-Carrosse, rappelle la volontéconjuguée de la Mairie de Saint-Paul etdu Territoire de la côte ouest (TCO) de pro-téger l’environnement et lutter efficace-ment contre les dépôts sauvages. Ce quiporte à cinq le nombre de points de récep-tion sur le territoire communal.

Les deux nouveaux équipements dispo-sent de six bennes et quatre bornes d’ap-port volontaire. On peut y déposer desdéchets végétaux, des gravats, des encom-brants, des cartons, des piles ou encoredes textiles, du verre et de l’huile moteurusagée. D’une superficie de 2 800 m2

(chacun d’eux), le centre de propreté deRoquefeuil-Carrosse a coûté 640 000

euros et celui de Plateau Caillou 660 000euros. « Ces investissements sont d’au-tant plus importants que la population doits’approprier ces centres de propreté »,insiste le premier adjoint, Jean-MarcGamarus. Outre l’optique de supprimer lesdépôts sauvages, ces équipements visentà faciliter le tri des déchets afin de mieuxles valoriser et de les recycler.

ACCÈS AU CENTREDE PROPRETÉ

L’accès au centre de propreté est stricte-ment réservé aux particuliers, aux com-merçants et artisans, résidant sur l’unedes communes membres du TCO (Saint-Leu, Trois-Bassins, Saint-Paul, Le Port etLa Possession). Le dépôt maximum parjour est strictement limité à 2 m3.

PRATIQUE

Les déchèteries sont ouvertes 7 jours sur 7 :du lundi au samedi en continude 8h30 à 17h30et le dimanche de 8h à 12h.

Centre de propreté de l’Ermitage :avenue de Bourbon.

Centre de propreté du Guillaume :chemin de la Glacière.(derrière la mairie annexe)

Centre de propreté de l’Étang :65, boulevard Jacob de la Haye.

Centre de propreté de Roquefeuil-Carrosse : 54, rue des Espadons.

Centre de tri de Plateau Caillou :non loin du lycée Évariste de Parny.

FLAGRANT DÉLITDE DÉPÔTS SAUVAGES

Les dépôts sauvages qui constituentdes délits passibles d’une forteamende sont encore trop fréquentssur la commune. Récemment, unadministré (rue Étienne Regnault à laPlaine) a été pris en flagrant délitd’acte d’incivilité. Il déchargeait deson fourgon des planches de bois horsd’usages et bien d’autres chosesencore. Informé par le voisinage dupassage des agents du Pôle Environ-nement et Cadre de Vie de la mairie,il a voulu s’expliquer sur son geste eta reconnu qu’il était « coutumier dufait, sans savoir que c’était interdit ».Il a été verbalisé.

RÉPRESSION/RESPONSABILISATION

77 tonnes de déchets sauvages ontété récoltées en un mois par le TCOet 17 carcasses de véhicules ont étéenlevées. Le manque de civisme seradésormais verbalisé.

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ENVIRONNEMENT 11

UNESTATIONDETRAITEMENTDES EAUX USÉESPLUSPERFORMANTEÀ L’ERMITAGE

Les travaux d’extension et de renforce-ment de la Station de Traitement desEaux usées et de Potabilisation de l’Er-mitage vont bon train. La nouvelle Stepdevrait être opérationnelle fin 2010.

« Le nouvel équipement assurera untraitement physico-chimique. Lesodeurs fétides encore assez fréquentesau niveau de la station actuelle qui est

complètement saturée, seront résorbéesen grande partie », souligne JosselynFlahaut, 11e adjoint, délégué à l’eau àl’assainissement. « Par ailleurs, les eauxusées qui seront traitées permettront deproduire une eau susceptible d’être uti-lisée, suivant le système du goutte àgoutte, pour les espaces verts. » La sta-tion de traitement actuelle montre seslimites depuis de nombreuses années

déjà. Réceptionnant les eaux usées del’ensemble de la population de la zonebalnéaire et d’une partie du littoral deTrois-Bassins, soit l’équivalent de 18000 habitants, est « sous-dimension-née pour pouvoir répondre à l’accrois-sement de la population ». « Les tra-vaux d’extension permettront de traiterl’équivalent de 25 000 habitants »,poursuit M. Flahaut.

CAMBAIE2012Quoi qu’il en soit, l’objectif de la munici-palité est d’améliorer le dispositif de trai-tement des eaux usées des ménages.« La Step actuelle ne nous permet pasd’infiltrer efficacement des eaux traitées,car la nappe phréatique est trop proche,trop haute », ajoute le 11e adjoint.« Le traitement tertiaire, avec son dispo-sitif ultra-violet permet toutefois de lut-ter efficacement contre les bactéries etles virus. Mais subsiste toujours le pro-blème de parasites. Et une part de phos-phore s’échappe malgré tout. Avec la nou-velle station, nous ne devrions plus avoirà affronter ce genre de problème. »

La station de traitement plus performantesera donc opérationnelle vers la fin decette année 2010, après une phase d’es-sai d’environ six mois. Une date qui vacoïncider avec le début des travaux deconstruction de la station de traitementde Cambaie, dont la mise en service,début 2012, scellera définitivement lesort de la Step du Parc de la Grotte…

La municipalité joue la carte de latransparence. Depuis plusieurs moisen effet, les stations de traitementdes eaux usées sont ouvertes aupublic. Régulièrement, des visitesguidées et commentées y sont orga-nisées à l’attention des scolaires, desassociations, etc. L’objectif étant demieux faire comprendre aux contri-buables le fonctionnement du dispo-sitif encore bien méconnu.

LA TRANSPARENCE

LES TRAVAUX D’EXTENSION VONT BON TRAIN.

LES EAUX USÉES, UNE FOIS TRAITÉES, PEUVENT ÊTRE UTILISÉES EN GOUTTE À GOUTTEPOUR LES ESPACES VERTS.

12RÉPONDREAUX BESOINS

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 56

LES RECETTES COMMUNALES POUR RÉPONDREAUX BESOINS DE LA POPULATIONLes besoins exprimés par les Saint-Pauloisen termes d’infrastructures, de logements,de réseaux… sont énormes. « Ces besoinsamènent la collectivité à mettre en œuvreune programmation pluriannuelle d’inves-tissement d’un montant de 159,84 mil-lions d’euros », soulignent les élus.

La situation n’est vraiment pas brillante surla deuxième plus vaste commune deFrance. Bien au contraire ! Et les photos leprouvent. Les retards cumulés sur le terri-toire sont considérables. Et ce, dans tousles domaines. Ainsi, de nombreuses écolessont dans un état indigne. Notamment lamaternelle Ravine Trois-Bassins. Dans cer-tains établissements, des préfabriqués ser-vent encore parfois de salle de classe.

gradin est condamné, ses vestiaires sontabandonnés.

Au niveau du patrimoine, la situation estloin d’être meilleure. Ainsi la longère etses dépendances ne sont que vestiges,l’ancien hôtel Laçay a été oublié, la mai-son Pota n’est plus qu’un dédale de ruineset la Maison Serveau attend des travauxd’aménagement nécessaires. Tout commel’ancien parc hôtel du Maïdo, la MaisonCélestin, la Grotte, le cimetière marin, lemoulin à eau. D’autre part, le front de merde Saint-Gilles-les-Bains, et les bourgsont besoin d’un aménagement digned’une ville de 100 000 habitants. Et cene sont là que quelques exemples. La listeest loin d’être exhaustive.

Par ailleurs, plusieurs maisons de quartier,points de rencontres incontournables pourles jeunes des secteurs ne répondent plusau normes de sécurité. Certains locaux sontmême fermés. C’est le cas à Macabit (Bel-lemène) et à La Vallée (La Saline). Lesefforts financiers à prévoir au niveau desvoiries sont considérables également. Denombreux chemins ne sont pas carrossa-bles. L’accès aux exploitations et aux habi-tations est souvent difficile.

Dans le domaine sportif, les normes desécurité ne sont plus remplies non plusau niveau du stade olympique. Le budgetpour sa réhabilitation complète et indis-pensable est estimé à plus de 6 millionsd’euros. Quant au stade de Savanna, son

DE NOMBREUSES AIRES DE JEUXSONT MÉCONNAISSABLES.

L’ANCIENNE MAIRIE ANNEXE DE BOIS-DE-NÈFLES ET SON TERRAIN D’ASSIETTE NE RESSEMBLENT PLUS ÀRIEN. UN VRAI NID À MOUSTIQUES…

LES MURS DE L’ÉCOLE PRIMAIRE DU GUILLAUME SONT DANS UN PITEUX ÉTAT. LE CASE CITERNE TROUSSAILLE A TRISTE MINE…

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 56

RÉPONDREAUX BESOINS 13

LES GRADINS DU STADE DE SAVANNA SONT CONDAMNÉSET PEUVENT S’ÉCROULER À TOUT MOMENT. LES VESTIAIRES DU STADE DE SAVANNA SONT ABANDONNÉS.

… LE LOCAL DE CARROSSE AUSSI.

UN BÂTIMENT INDIGNE ACCUEILLE LES ENFANTS DELA MATERNELLE RAVINE TROIS-BASSINS.UN EXEMPLE PARMI TANT D’AUTRES.

LA LONGÈRE EN CENTRE-VILLEET SES DÉPENDANCES NE SONT QUE VESTIGES.

TOUT EST À FAIRE POUR ÉRADIQUER L’INSALUBRITÉ. LES CHEMINS D’EXPLOITATION DOIVENT ÊTRE AMÉNAGÉS.

L’ANCIEN HÔTEL LASSAYE A SOMBRÉ DANS L’OUBLI.PAS MOINS DE SIX MILLIONS D’EUROS SONT ESTI-MÉS POUR RÉHABILITER LE STADE OLYMPIQUE.

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 52

LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002PRÉCISE LES LIMITES

DU DROIT À L’EXPRESSION DES MEMBRESDE L’OPPOSITION MUNICIPALE.

UN DÉLAI A ÉTÉ FIXÉ POUR L’EXERCICE DE CE DROIT.AUCUN TEXTE NE NOUS A ÉTÉ ADRESSÉ

DURANT CE DÉLAI POUR UNE PUBLICATIONDANS CE NUMÉRO DU JOURNAL DE SAINT-PAUL,

SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 56.

APPELÀCANDIDATURES

Favoriser la consultation des Saint-Paulois et la participation de la popu-lation à la vie des quartiers et à cellede la commune en général : tel estl’objectif des Conseils locaux decitoyens (CLC) qui se veulent unespace de valorisation.

À travers les CLC, instances d’informa-tions, de dialogue et de concertation, lamunicipalité entend impliquer fortementles habitants dans les prises de décisionsrelatives aux projets d’aménagement etde développement du territoire notam-ment. L’implication des Saint-Pauloiscontribue ainsi à renforcer le lien socialet la reconnaissance mutuelle des diffé-rents participants.

Au nombre de 7, les conseils locaux decitoyens seront fonctionnels sur chacundes 6 bassins de vie, et sur le territoirede Mafate. Ils comprendront 22 mem-bres chacun (à l’exception de celui deMafate qui se composera de 7 per-sonnes).

Les associations, les habitants aurontdonc leur mot à dire eux aussi. Ils seront10 par bassin de vie (4 à Mafate) dési-gnés par un tirage au sort. Les personnesintéressées sont donc priées de faire actede candidature.(voir annonce ci-contre)

« Considéré comme un outil de gestion,le Conseil local de citoyen fera naître levivre ensemble », soulignent les élus,insistant sur l’importance « d’adapter lefonctionnement de l’équipe municipaleet des services pour favoriser l’instau-ration d’un dialogue avec les CLC. »

LE CONSEIL LOCAL DE CITOYENS(Délibération du conseil municipal n°17 du 29 mars 2010)

APPEL PUBLIC À CANDIDATURESVOUS VOULEZ DEVENIR CONSEILLER LOCAL POUR VOTRE QUARTIER :

Saint-Paul et Cambaie (Grande Fontaine, Saint-Paul Centre, Savanna, Jacquot, Cambaie)La Plaine et Bois-de-Nèfles (Bois-de-Nèfles, la Plaine, Sans-Souci)

Guillaume (Bras Canot, Tan Rouge, La Petite France, Guillaume, Bellemène)Plateau Caillou (Villèle, Saint-Gilles-les-Hauts, Bernica, Éperon, Fleurimont, Plateau)

Saint-Gilles-les-Bains (Saline-les-Bains, Ermitage-les-Bains, Bruniquel, Saint-Gilles-les-Bains, Boucan Canot)La Saline (Barrage Cinq Heures, Villentroy, La Saline, Ravine Daniel, Ermitage)

Mafate (Ilet des orangers, Roche Plate, Ilet des Lataniers, Marla).

DÉPOSEZ VOTRE CANDIDATUREPour le collège des habitants :

Personnes majeures.Une lettre de motivation pour occuper cette fonction.

Un justificatif de résidence dans le bassin de vie (facture d’eau ou d’électricité).

Pour le collège des associations :

Dirigeant de l’association ayant eu mandat pour faire acte de candidatureet représenter l’association lors des réunions du conseil.

Une lettre de motivation à œuvrer dans l’intérêt général au sein du collège.

Un justificatif d’adresse du siège social dans le bassin de vie.

Les écrivains publics peuvent vous aider dans vos démarches.

L’ENSEMBLE DES PIÈCES SONT À DÉPOSER AU PLUS TARD LE 15 JUINEN MAIRIE CENTRALE OU DANS VOTRE MAIRIE ANNEXE

(Un tirage au sort sera organisé pour désigner les habitants

et associations qui siègeront dans le Conseil local de citoyens.)

LA MAIRE DE SAINT PAUL

14 CONSEILS LOCAUX DE CITOYENS

ENVIRONNEMENT 15

RENTREZVOTRE POUBELLE !

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 56

Une amende forfaitaire de 2e classe :c’est ce dont à quoi s’expose la popu-lation manquant aux dispositions muni-cipales relatives à la rentrée avant lanuit des poubelles après la collecte.

L’arrêté municipal fixant la réglementa-tion de la collecte des déchets ménagerset assimilés et le respect de la propretédu territoire prévoit que les poubelles doi-vent être présentées la veille au soir de lacollecte et impérativement rentrées aprèsla collecte avant la nuit. La communautéd’agglomération du Territoire de la côteouest (TCO) poursuit ainsi ses actions delutte contre la prolifération des dépôts dedéchets.

L’opération “Rentrez votre poubelle” viseà inciter les habitants, les restaurateurset les commerçants à éloigner les pou-belles de la voie publique après la col-lecte. De nombreuses actions d’informa-tion et de sensibilisation ont déjà étéeffectuées depuis plusieurs années.« Mais force est de constater que sur cer-tains secteurs, des usagers se dérespon-sabilisent entièrement », regrettent lesélus du TCO qui ont donc décidé de pas-ser à une « phase plus dissuasive ».Selon les chiffres du TCO, « entre 7 et 10% des bacs ménagers ne sont jamais ren-trés après la collecte ». Ainsi « sur unparc d’environ 140 000 poubelles, prèsde 10 000 occupent en permanence ledomaine public ».

« La présence de ces bacs de collecte dedéchets exposés au vandalisme (renver-sement, dégradation, incendies…) repré-sente une pollution visuelle et olfactiveincompatible avec un cadre de vie agréa-ble », souligne Jean-Claude Mélin,3e adjoint en charge du Développementdes centres et bourgs. « 10 000 poubellestoultan dann chemin, lé pas agréab ! »

16 ÉDUCATION

La classe de CM2 de l’école de TanRouge Centre (élèves de MadameMurielle Dijoux) a remporté le premierprix du concours de dessin organisé parla municipalité dans le cadre de la jour-née de la Santé. Une journée placée sousle signe de l’eau. Les gagnants ont repro-duit avec beaucoup de brio le logo de lacommune. La remise des prix a eu lieule 7 avril dans la cour du Ciné Cambaie.

L’EAUAU CENTREDE LA JOURNÉEDE LASANTÉ

OBJECTIF ATTEINT : PRÈS DE 2 000 ENFANTSONT FRÉQUENTÉ LES CENTRES AÉRÉS.

De l’Association des consommateurscontribuables de la côte ouest (ACCRO),à l’association Écologie Réunion, enpassant par les agents de la RéserveMarine et ceux de la compagnie fer-mière La Créole, plusieurs standsétaient à installer. Les élèves présents(six classes de plusieurs écoles diffé-rentes) ont pu découvrir l’eau sous tousses aspects.