Penser le numérique autrement - RNCRPV · Retour sur les apports de la journée du 21 juin 2016...

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Dossierissud’unejournéethématique

Vauréal,le21juin2016

Penser le numérique autrement :

accompagner les usages, prévoir la place des non-connectés

Avant-propos...........................................................................................................p.2Delafractureàl’inclusionnumérique...................................................................p.3Lafracturenumérique............................................................................................p.3L’inclusionnumérique.............................................................................................p.6L’empowerment......................................................................................................p.7Desinégalitéssocialesauxinégalitésnumériques?................................................p.8Perspectivespouruneinclusionnumérique...........................................................p.10Desinitiativeslocalesetnationalespouraccompagnerlestransformations.................................................................................................p.12AgencenationaleduNumérique-Sociéténumérique............................................p.12EmmaüsConnect-ConnexionsSolidaires(Île-de-France)......................................p.13GénérationsSolidaires95(Vauréal-Vald’Oise).....................................................p.15Sélectionderessources...........................................................................................p.17Listedesparticipants..............................................................................................p.21Remerciements.......................................................................................................p.26

Juillet2017

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L’usage numérique, monté enpuissance au cours des deuxdernières décennies, s’est imposédans la vie professionnelle et privéedes individus. Le taux d’équipementdes ménages en matérielinformatique qui, bienqu’inégalement réparti entre les plusaisésetceuxquilesontmoins,tendàse généraliser – passant de 12 % en1991 à 80 % en 2015 (étude duCrédoc «Diffusion des technologiesde l’information et de lacommunication dans la société française»). Dans le même temps, le processus de transfert desinformationsdusupportpapierausupportélectroniques’estrépandudansl’administrationcommedanslesecteurprivé,pourdesmotifséconomiques,écologiques,defiabilité...Leprojetdeloi«Pourune République numérique» va plus loi encore en entérinant la démarche de fond dedématérialisationqui refonde lespratiques comme les relationsentre citoyens, servicespublics etusagers, allant jusqu’à induire une « citoyenneté numérique ». Ce progrès ne renvoie t-il pas à denouveauxchoixdesociété?Danscecontexte,alorsqueprèsde20%delapopulationnemaîtrisepaslesusagesdebasedel’outilnumérique, et quepour 30%des foyers équipésd’unordinateur, le coûtd’accès à internet restetrop élevé, la capacité de recours aux droits de tous est questionnée. Le risque que l’illettrismenumériqueprolongelesinégalitéséconomiquesetsocialespréexistantesestsérieusementavancé.Ils’agitdel’accèsauxdroitsetàl’informationpourtousvialesplateformesinformatiques(assurancemaladie,impôts,chômage,...),maisaussid’enjeuxbienpluslargesdesociabilité,d'épanouissementprofessionneletpersonnel,d’exercicedelaparentalité,d’acculturationvécueparfoissubie.

Face à ces défis majeurs, des stratégies d’inclusion numérique - ou e-inclusion - visantà rendre le numériqueplus accessible, sont développées et se concrétisent à l’échelon local. Ellesimpliquent dès lors d’avoir la capacité de concevoir des projets adaptés et des moyens dédiés.Concevoirundéploiementdunumériqueinterrogelaplaceaccordéeàcellesetceuxquinepourrontounevoudrontêtreaccompagnésdanscettesociétéconnectée.Retour sur les apports de la journée du 21 juin 2016 qui a rassemblé quelque 90 personnes,permettantdeparcourirdifférentesfacettesd’unee-inclusioncomplexeetmultidimensionnelle,qui,dunationalaulocal,s’efforcedes’organiserets'articuler.

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Avant-Propos

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L’intervention de Mickaël Le Mentec, - ingénieur au Centre de Recherche sur l’Éducation, lesApprentissagesetlaDidactique(CREAD)del’UniversitédeRennes2-,aapportéunéclairagesurlamanière d’appréhender les inégalités liées au numérique et son évolution. Son propos abordeégalementleslogiquesd’inclusionspouvantêtreenvisagées.Le numérique est un domaine complexe, composé de phénomènes dynamiques qui changent etévoluentsanscesse.Decefait,lesbesoinsenaccompagnementserontdeplusenplusprésentsetilest nécessaire de poser les conditions de la médiation pour y répondre. Dans ce cadre, unerétrospective de l’évolution des politiques publiques dédiées s’impose, en symétrie aux enjeuxsociétauxsoulevésparledéveloppementdunumérique.Lesdifférentesformesd'accompagnementetde médiation émergentes autour du numérique (culturelle, sociale, intergénérationnelle,...),questionnent les liens qui existent entre les processus d’exclusion, d’insertion sociale etprofessionnelleetlespratiquesnumériquesinduitesparlesinstitutions,lesreprésentationsetusagesdespopulations.De la fracturenumériqueà l’inclusionnumérique, dequelles inégalitésest-il questionaujourd’hui?Quelsenjeuxpolitiques,sociauxsous-tendus?

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LAFRACTURENUMERIQUEEn 1995, internet arrive en France.L'équipementenordinateurdanslesfoyersvaaugmenter au fur et àmesure qu'internet vas'implanter:d'aborddanslesfamilleslesplusaiséesouchezlespersonnesquiexercentdesmétiers proches de l'informatique, avant detoucher progressivement les autres milieuxsociaux. Cet équipement progressifs'accompagne à cette époque de mesurespolitiques dictées à l'échelle européenne,dont le projet est de faire entrer la Francedans la société de l'information et de laconnaissance.Onpointe commeargument leretard sur les autres pays occidentaux. Lestechnologies sont pensées comme desfacteurs favorisant la communication, lacroissance, la compétitivité, capables deboosterl'économieautrementditunlevierdela compétitivité et de l’innovation.Néanmoins, lespouvoirs publics s'interrogentdéjà sur l'accessibilité de tous - puisque lesordinateurs sont encore très chers à cetteépoque(unPCcoûte10.000francs)-etsurles

risques de création ou d’amplificationd’inégalités.

Genèseetpartageduconstat

C'est dans ce contexte qu'apparaissent lespremiers discours sur la fracture numérique,avec la juxtaposition de deux expressions:cellede«digitaldivide»(oufossénumérique)utiliséeparl’OCDEaudébutdesannées90etplustardauxEtats-UnisparAustinLongScottpour qualifier « l’écart entre les«infopauvres» et les «inforiches»; et cellede fracture sociale qui apparaît comme lethème central de la campagne présidentiellede Jacques Chirac en 1995. Les discoursportent sur le risque de creuser l’écart entreles populations qui peuvent accéder auxressources et bénéficier des services offerts,etcellesquiensontprivées.Onperçoitdéjà,àtravers l'expression de «fracturenumérique», le lien dialectique qui unit lesinégalitéssocialesetlesinégalitésdansl'accèsaux«nouvellestechnologies».

De la fracture… à l’inclusion numérique

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Une politique pour palier la fracturenumérique

Pour lutter contre la fracture numérique, lespouvoirspublicsenvisagentplusieursmesuresqui s’orientent vers des actions de diffusionmassive des technologies dans toutes lessphères de la société (professionnelle,culturelle, personnelle) devant permettre àtoutunchacund’accéderauxressources.Celasematérialise-entreautres-pardesmesuresd'équipement des écoles et des entreprisespour que les individus accèdent auxtechnologies et les intègrent dans leurspratiques; des actions de formation deprofessionnels capables d'accompagner lespublics; ou encore le développementd’espaces publics numériques et de lieux dediffusiondestechnologies.

"La fracture numérique" : un concept remisenquestion

Lesexpertsetchercheurs tendentà remettreen cause la notion de fracture numérique etles politiques publiques qui en découlentautourdetroisentrées:u L'échec des politiques publiques qui neparviennentpasànivelerlesinégalités.Les programmes de lutte contre la fracturenumérique sont pensés «par le haut» selonune logiquedescendante de diffusion et fontl'impasse sur la distribution des "capabilitéssociales" (Granjon, 2009). Ces analysesentrent en résonnance avec les limites de lathéorie de diffusion des innovations deEverett Rogers (1962): ce n'est pas endiffusant une technologie que les personnesse l'approprient, il faut qu'elle rencontre unbesoin, une attente, un public. Pourtant, ladiffusion des technologies a longtemps étéappréhendée comme un indicateur de leurusage. Les programmes de lutte contre lafracture numérique en sont une parfaiteillustration.u Le mot «fracture» ne permet pas demettre en évidence les divers processus enœuvrechezlesindividus.Le rapport des individus aux appareilsnumériques, les caractéristiques sociales, lessituations sociales, les représentations des

individus, autant de composantes qui jouentsur les processus d’appropriation destechnologiesetsurlesusagesqu’ilsenfont.Iln’existe donc pas d’appropriation communedestechnologies.u La fracturenumériquen'estpas justeunétat,maisunprocessusquisedéplace.Aujourd’hui, des chercheurs s'interrogent surles nouveaux «fracturés» du numérique,ceuxqui ne sontpas enmesurede s'extrairedes contenus et de porter un regard critiquesur la ré-exploitation des donnéespersonnelles et leur marchandisation. Eneffet, les enjeux autour de la publicité cibléeposent des questions d’éthique, notammentpourceuxquinesontpasencapacitédegérerlescontenusdéposés(Suire,2015).

Les3facettesdelafracture

Penser la fracture numérique implique deprendre en compte ses différentescomposantes, qui, par ailleurs, peuvent êtrecumulatives:

u L’accès:

L’absenced’accèsaunumériqueàtendanceàse résorber. Les français sont désormaiséquipés, toutes catégories socialesconfondues (les ouvriers autant que lescadres) même si des disparités persistent enfonction de l’âge. En effet, les jeunesdemeurent plus équipés que les retraités, etc’est par eux que passent les innovationspuisqu’ils sont une cible des industriesculturelles. La baisse des prix des appareils,l’économie collaborative (le bon coin…), la

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multiplicationdesservicesàdomicile(Internetet téléphone illimité, accès aux chaînes TVcâblées), les tarifs sociaux ont permis auxfamillesà revenumodestedes’équiperetdebénéficierdesdernièresévolutions.

u Lesusages:

Des différences notables existent en termesdes pratiques qu’en font les individus. Unniveau d’équipement et un capital culturelélevés constituentdes facteursqui favorisentle développement d’usages diversifiés (RégisBigot, article dans «consommation etmodesdevie»,2006).

u Lescompétences:

La capacité à utiliser les appareilsnumériquescristallise également denombreusesinégalitésquiontuneffetsurlesusagesdéveloppés,maisaussisurl’aptitudeàdonner du sens aux pratiques et en tirer desbénéfices,cequirenvoitàl’idéed’e-inclusion.

Au-delàdececonstat,tousnes'emparentpasdes appareils, - n'y arrivent pas ou ne lesouhaitent tout simplement pas. Les travauxde Boutet et de Trémenbert (2009) sur lesnon-usagers montre en effet que lespersonnes ayant une faible estime d’elles-mêmes - conditionnée par des difficultésd’insertion professionnelle et une faibleintégration dans les réseaux de solidarité -entretiennent un rapport plus distancié auxtechnologies. D’autres enquêtes constatentaussi aujourd'hui que certaines personnes nesont pas équipées par choix et ne vivent pascela commeune inégalité tel les "drop-outs",individus qui par le passé, les ont trèsfortementutilisées voir enont abuséesetnelefontplusdutoutàprésent.

Desfacettesàcroiseravecd’autrescritères

Ces trois facettes peuvent par ailleurs êtrecroisées avec d’autres critères (territoire,catégoriessocioprofessionnelles,genre…)afinde construire une lecture ajustée desproblématiques telle qu’elles s’expriment surles territoires. Ce faisant, le diagnostic locals’en trouve enrichi, permettant laconstructionderéponsesmieuxarticulées.

* L’espace de vie des adolescents apparaît commeparticulièrement discriminant s’agissant des conditionsd’accessibilité au réseau internet et des usagesdéveloppés (recherche INEDUC - Le Mentec, Plantard,2014).**Granjon,LelongetMetzger,2009.***BihretPfefferkorn,2007.

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L’INCLUSIONNUMERIQUEAu milieu des années 2000, un changementd’approche s’opèredans lamanièrede luttercontre les inégalités numériques. Les expertsdes programmes «e-Europe» reconnaissentquelesinitiativesmisesenœuvredepuislafindesannées1990pourluttercontrelafracturenumérique n’ont pas apporté les résultatsattendus, pour les raisons évoquéesprécédemment.L’idéede fracturenumériqueest abandonnée au profit d’une nouvelleexpression jugée plus positive: l’inclusionnumérique et sociale. Ce changement defocaledanslamanièred’envisagerlaquestiondesinégalitéss’inscritpluslargementdansunprojetpolitiqueglobalvisantl’inclusionsocialedesindividusetleurparticipationàlasociété.Il se concrétise en France par la Loi deprogrammation pour la cohésion sociale de2005–dite loi«Borloo» -, avecpourenjeuxlaconstructiond’unesociétéplusinclusiveoùchacunauraituneplace.L’usage des termes et la formulation desexpressions participent aussi de ce point devue à mettre en place une logique pluspositive, moins stigmatisante, à partir desspécificités des individus pour imaginer unesociétéplusouverte,capabled’inclure.

Lesopportunitésdel’inclusionnumérique

Dèslors,l’idéed’inclusionnumériquechercheà tirerprofitdespotentialitésoffertespar lestechnologiesafind’améliorerlaqualitédevie.Il est ainsi par exemple question d’accèsfacilité à l’emploi, d’amélioration de laparticipation démocratique, d’adaptation àdes besoins spécifiques (notamment pourcertains handicaps), de réduction desdifficultés liées à la mobilité (en particulierpour les personnes à mobilité réduite), delutte contre l’échec scolaire. Les technologiessont une nouvelle fois envisagées comme unlevier d’inclusion pour renforcer le capitalsocial,culturel,professionneldesindividus.

Deslogiquesauxpublics

L’usage de cette notion d’inclusion dans lecontextefrançaisinterroge,caradosséeàdespolitiquesd’insertionetd’intégrationdontleslogiques diffèrent. Dans les deux cas, les

personnessontrepéréesparlesinstitutionsetdes dispositifs sont mis en place pour leurvenirenaide.Lesinstitutions-parlapriseencharge et les aides qu’elles attribuent auxpersonnes - renforcent alors le sentiment destigmatisation des publics (cf travaux deDominiqueSchnappersur lafréquentationdel’ANPE).Qu’en est-il alors de la logique inclusive quientend combattre les effets discriminatoires,changer le regardde lasociétésur lesexclus,développerlacohésionsocialeetl’égalitédeschances?Danslesdiscoursinstitutionnelssurl’inclusionnumérique, le repérage des publics n’est passystématique, chacun devant pouvoirrenforcersescapacitésparlebiaisdesusagesnumériques. Sauf que dans les faits, lespopulationsauxprisesdes logiques inclusivessont lesmêmesquiprésententdesdifficultésd’insertion et d’intégration sociale etprofessionnelle. Les réponses aux appels àprojet«e-inclusion»delavilledeBrestetdela région Ile-de-France en témoignentparfaitement, avec des initiatives souventportées par des acteurs sociaux quiinterviennent dans les quartiers défavorisésou des professionnels qui accompagnent despublicsprécairesouvulnérables.En réalité, l’usage de la notion d’inclusionentend faire oublier les échecs successifs despolitiques d’insertion et d’intégration - et defaçon analogique ceux des programmes delutte contre la fracture numérique -mais lesindividus restent confrontés aux mêmesdifficultés,celles-ciétantancrées.Développerdesapprochespleinementinclusivesdemandedonc, de la part des institutions, demodifierlescritèresdereconnaissancedeparticipationsociale des individus. Cependant, l’obtentiond’un travail reconnu, rémunéré etl’assimilation des individus dans un cadrenormé demeurent les principaux facteursd’insertionetd’intégration.

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LALOGIQUED’EMPOWERMENTDans leprolongementde la logique inclusive,la notion d’«empowerment» apparaît enFrance dans les discours des travailleurssociaux et des acteurs de la politique de laville, en particulier après «les émeutes de2005» dans les banlieues. Son utilisation estdéjà très ancienne en Angleterre - puisqu’onrepère les premiers usages au 19e siècle -etdésignel’actionde(re)donnerdupouvoirauxcitoyens. On la retrouve plus tard aux Etats-Unis avec des mouvements (reconnaissancedes droits des femmes dans lesmouvementsféministes, lutte contre les discriminationssubies par les afro-américains à Chicago, etc)pensés comme une stratégie demobilisationdes individus et des groupes marginalisés,opprimés, soumis, en vue de transformer lesrapportsdepouvoir,deconstruireunesociétéplusjusteetpluséquitable.

Lepouvoird'agirdelasociétécivile

L’empowermentapparaîtcommeunepratiquesociale visant à faire entendre la parole desopprimés. Elle repose sur la capacité desindividus à mobiliser les ressources qui lesentourent pour renforcer leurs capacitésd’agir et contourner les obstacles auchangement désiré. Elle se base à la fois surune remise en cause de la capacité desinstitutions à solutionner des problèmessociauxcomplexesetsurunevalorisationdescapacités des individus à gérer eux-mêmesleurs difficultés en vue d’une transformationdel’actionpublique.En France, son utilisation est doncrelativementrécentemaisvaprogressivementalimenterlesdiscoursdesprofessionnelsdelapolitique de la ville et du travail social àtraversl'expressionde«pouvoird'agir».Faceà la prégnance des difficultés au sein desquartiers populaires, des chercheurs, despersonnalités politiques, des techniciensappellentàuneautrepolitiquequiabordeleshabitants comme des individus capables defaire des choix rationnels, d'inventer, deconstruire des réponses aux difficultésrencontrées, tout en développant le vivreensemble, la solidarité, la cohésion sociale.Ces discours se basent donc, d'une part, sur

une critique d’institutions remises en causedans leur capacité à répondre seule à desproblématiques diverses et, d'autre part, surlavalorisationdesindividusentantqu'acteursresponsablesdeleurschoix.

Unempowermentnumérique?

Les articulations entre numérique etempowerment sont perceptibles en Franceavecl’arrivéedu"web2.0".Cettenouvelleèresouligne le potentiel émancipateur destechnologies, où les individus deviennentcréateurs de contenus et producteursd’informations. Plusieurs communautésverront le jour: le mouvement des logicielslibres, des hackers, des makers et du do ityourself, des mouvements assez proches ensomme de la logique émancipatrice del’empowerment. Toutes ces communautés seméfientdel'État,desgrandesmultinationalesqui développent des logiciels propriétairestout en développant une forte sensibilitéenvers lesquestionsde libertéspubliques,deculturedufaireetdubricolage.Comme dans les discours sur l’inclusionnumérique, les technologies apparaissentdans les discours sur l’empowerment commedes ressources essentielles capablesd’accroître les capacités des individus àparticiper aux décisions politiques et àco-construire le monde "de deux mains",autrement dit les citoyens avec lesinstitutions.Leprojetdeloinumériques’inscritdanscettevision. En 2014, le gouvernement demandeainsi au Conseil national du numérique delancer une consultation publique auprès desinternautes sur les grands enjeux dunumérique. Cette action s’inscrit dans unelogiquedeparticipationcitoyennepuisquelesinternautes sont invités à faire despropositions. A travers cette initiative, l’Étataccepte de libérer une partie de son pouvoirde décision pour que les internautesdéveloppent le leur. L’initiative, intéressante,nerépondcependantpasàtouslesenjeux:u Quisontlescontributeurs?La consultation se faisant exclusivement surinternet, on peut penser que seules lespersonnes qui ont accès aux technologies,

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saventlesutiliseretconnaissentlaprocédureà suivre seront en capacité de faire despropositions. Autrement dit, les dominés quel’onveutinclurenesont-ilspastoujoursexclusdecesconsultations?

u Quelle connaissance ont-ils des enjeuxdunumérique?Prévoir une consultation publique sur lesenjeuxdunumériquedemande,delapartdescontributeurs, une connaissance desproblématiques actuelles autour dunumérique et une capacité à leur donner dusensvis-à-visdesréalitéssociétales;u Quelle est la part des propositions descontributeursretenuedansleprojetdeloi?Ceprojetresteunedémarchedeconsultationet il convient de regarder comment legouvernement prend en compte ou non lespropositions des internautes, puisqu’il restemaîtredeseschoix.

DES INEGALITES SOCIALES AUXINEGALITESNUMERIQUES?Les enquêtes sociologiques menées sur lespratiques des individus analysent lesdifférences (dans l'accès, la fréquentation, lespratiques, les usages, les compétences, lesgoûts) qui révèlent des rapports inégalitairespar rapport à l'objetobservé (unmusée,unetechnologie...). Contrairement à la«différence»,quipeutfaireofficed'unchoixde la part de l'individu, l'inégalité est subieface à la possibilité de s’émanciper ou de secultiver. L’inégalité renvoie donc à unedifférence dans la distribution de ressources,dont certains individus ou groupes sociauxsubissent directement les conséquencesnégatives. Cette différence entraine unehiérarchisation des positions des individusdans l’espace social. Il en résulte des formesde domination qui peuvent se reproduired’une génération à l’autre. Les inégalités sedéploientaussisurleterraindesstylesdevie,des loisirs,de lacultureetde leursmodesdeconsommation et se répercutent égalementdans lamanièredont les individus fontusagedestechnologies.

Lecaractèrecumulatifdesinégalités

Comme le soulignent Alain Bihr et RolandPfefferkorn dans le Rapport sur l'État desinégalités en France (2007), les inégalitéssociales présentent un caractère cumulatif,elles s’engendrent, se déterminent et serenforcent les unes par rapport aux autres.Ainsi,lesinégalitésscolairessontdéterminéespar les inégalités de ressources culturelles etsurtout scolaires accumulées par la famille.Les inégalités en termes de logement et desanté peuvent aussi exercer un effetdiscriminatoireàl’égarddesenfantsissusdespopulations les plus modestes, et ce, dès laprimaire. Même chose en ce qui concernel’accès aux formations supérieures, souventconditionnées par le revenu disponible duménage puisque les évolutions sur ce pointrestent à la marge. De son côté, OlivierDonnat (lespratiquesculturellesdes français,2007) indique que la participation à la vieculturelleexige le cumuldeplusieursatouts:leniveaudediplôme,desrevenusélevés,une

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proximité de l’offre culturelle, une familiaritéavec le monde de l’art, une sociabilitédéveloppée,desloisirsextérieursaudomicile,autant de facteurs qui jouent sur laparticipation à la vie culturelle, que l'onretrouve en priorité dans les milieux decadres.

Des inégalités sociales et culturelles auxinégalitésnumériques

Lesrecherchessur lespratiquesculturellesetnumériques des individus confirment cettethèseselonlaquelle lespratiquesnumériqueset les pratiques sociales des individus sontdans un rapport de continuité et qu'elles secumulent (Granjon, 2011; Casilli, 2010;Donnat,2008).Au-delàdecesconsidérations,deux postures sont à observer chez leschercheurs:u Une posture de déploration: c’est-à-direque l’utilisationmassive des TIC ne peut querenforcer les clivages sociaux préexistants(ainsi que les formes de domination etd’aliénation);u Unepostureplusoptimisteenmettantenavantleseffetsémancipateursdunumérique.Dans le laboratoire duMickaël Lementec, lesdeux postures sont observées à travers leprojet "Capacity"où seposent les questionssuivantes : existe-t-il un ascenseur socialnumérique? Si oui, à quelles conditions? Ceprojet consiste également à analyser lesconditions d'un renforcement des capacitésdesindividusparlenumérique.Étapes de la généralisation progressive de ladématérialisation chez les demandeursd'emploi:

Le point d'orgue de ce processus se situe en2010 avec la généralisation du service publicen ligne : recherche d’emploi sur internet,actualisationdesdémarchesetdes situationspourpercevoirlesaidessociales,miseenlignedes CV et transmission numérique descandidatures. Cette généralisation, quisoulève des enjeux forts d’éducation etd’accompagnement aux usages, s'est opéréeavant même que ces préalables aient étédéveloppésàdelargeséchelles.

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PERSPECTIVES POUR UNEINCLUSIONNUMERIQUE

LesÉtablissementsPublicsNumériques(EPN):unmoyendeluttercontrelafracturenumérique

LesEPN,«lieuxd’accèspublicàinternetàbutnon lucratif», offrent un accompagnement àl’apprentissage des outils et usagesnumériques, de façon individuelle oucollective.Conçu à l'origine pour simplement favoriserl’accès au numérique, les EPN se sontrapidement orientés vers des activitésd’accompagnement en fonction des projetsdes personnes. La prédominance desdemandeurs d’emploi, leurs difficultésd'accès, leur manque de compétences et lararéfaction des espaces de discussion à Pôleemploi constituent les principales raisons decetajustement.La politique régionale de Bretagne"Cybercommunes" (1998) est à l’origine desEPN, déclinée à Brest en une politiquevolontariste qui a consisté à installer, àl’intérieur des lieux de fréquentation despublics, des EPN sans construire d’espacessupplémentaires, réduisant ainsi les coûts etpermettant ainsi de toucher unmaximumdepublics(casdelalocalisationdel'EPNduQPVdeKerourienàBrest).Rapidement, le lien entre les EPN etl’accompagnement vers l'emploi estquestionné. C’est dans ce cadre queMickaëlLementec bénéficie d’un financement de sathèseparleConseilRégionaldeBretagne.Objectifs:u Identifier les fonctionsque jouent lesEPNauprès des personnes en situation dedisqualification sociale et professionnelle(Paugam,1991);u Analyser l'articulation entre les dispositifspublics d’accès aux TIC et ceux en faveur del’insertionetduretouràl’emploi.

Méthodologiemixte:u Enquête quantitative auprès de 164médiateurs numériques (formation,partenariats,activitésproposées),u Entretiens auprès de 29 usagers dans 10EPN différents (pratiques, représentations,parcourspersonnels),u Observationsinsitu.Il en découle notamment, une typologie desfonctionsdesEPN,illustréeci-après.

Desperspectivespouréduqueretaccompagnerlespratiquesdigitales

Cette recherche pose la question de laformation des médiateurs numériques et del’articulationdeleursmissionsaveccellesdestravailleurssociaux.Par ailleurs, un certain nombre depréconisations sontàapprofondir sur chaqueterritoired’intervention:u Développeretpérenniserleslieuxd’accèspublics à internet (lieux de sensibilisation etd'appropriation des usages, de socialisation,déstigmatisant);u Équiper les espaces fréquentés par leshabitants pour « toucher » des profils depersonnesdifférents;u Mettre en place des espaces de dialogueet de rencontre (entre parents, enfants,éducateurs, médiateurs, animateurs pouréchanger sur les expériences et valoriser lesprojets);u Former des usagers « éclairés » (usagersetprofessionnels);u Favoriser les échanges entre décideurspolitiques,acteursdeterrainetchercheurs.

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TypologiedesfonctionsdesEPN

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Tantauniveaunational,aveclacréationdel’Agencedunumérique,qu’auniveaulocal,àtraverslesexpériencesmenéesparEmmaüsConnectetGénérationSolidaire95, lesacteurss’emparentde laquestiondesinégalitésnumériquesettententdecréerdesréponsespouraccompagnerlesusagesetpenserlaplacedesnon-connectés.SOCIETE NUMERIQUE, AGENCE DUNUMERIQUE«L'accompagnement a longtemps été perçucomme le "volet oublié" des programmesdedématérialisation.Aveclacréationdel'Agencedu Numérique à l'échelle nationale unchangement de cap est affirmé», selonBéatrice David - directrice de la MissionSociétéduNumérique.

Crééepardécretenfévrier2015,l’AgenceduNumérique, agence publique, a pourmission«d'impulser et de soutenir des actionspréparant la société françaiseaux révolutionsnumériques». Elle regroupe trois entitéspolitiques distinctes dans leur finalité maiscomplémentairesdansleuraction:u La French Tech renforce l'écosystèmedesstart-ups françaises en favorisant leurémergenceet leurperformancedunationalàl’international;u La France très haut débit viseàdéployerdenouvelles infrastructuresnumériquespourapporter un accès à un Internet très hautdébitsurl’ensembleduterritoired’ici2022;uLaSociétéNumériqueviseàfaireémergerunesociéténumériqueinnovanteetinclusive.

Celle qui nous intéresse ici, la «SociétéNumérique», a pour vocation de mettre enplaceunprogrammed’actionpour«favoriserl’autonomie et la capacité detousà saisir lesopportunités du numériqueetpouraccompagner la transition desterritoires».L’ambitiondefairedelaFranceune«sociéténumériqueinnovanteet inclusive»sedéclineau travers quatre axes opérationnelsstratégiques:

1. Faire du numérique une opportunitépourtous;

2. Donnerdesoutilsd'observation;3. Soutenir l'innovation par des usages

dynamiques;4. Accompagner la structuration et la

visibilitédesacteurs.

Faceàcesdéfis,uncertainnombrede freinssur le terrain ont pu être formulé dans lediagnostic de préfiguration de cette nouvellepolitique:- grand nombre d'acteurs localement en lienavec l’accès au numérique mais ils sonthétérogènesetatomisés,- offres existantes restent peu identifiées etcomplexes à définir (initiatives isolées sansgrandencadrementetnormes),- moyens humains et financiers du local aunationalentension,- cela engendre un manque de moyens decoordinationetdesuivi.Si l’accompagnement à la dématérialisationestunenjeufortsurlesterritoires,deseffortssont à porter collectivement dans la montée

Des initiatives locales et nationales pour accompagner les transformations

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encompétencedesacteursdeterrain.Des enjeux d’envergures nationales donc,pour lesquels l'administration centrale aidentifiédesleviers,encoursdeconstruction:

• un besoin de référentiels communs surl'accompagnement;

• un besoin de former les agents surl'accompagnementetladétection;

• des estimations "coûts/ bénéfices" àintégrerenamont;

• des modèles de partenariat équilibrés àinventer.

Ces leviers nécessiteront d’élucider certainsquestionnementsàcourtetmoyentermes:

u Lespartenairesetleurscoûts

Quelspartenariatsetmodèlesdefinancementpour les services d’accompagnement desusagers?Commentintégrerlavaleurrendue:valoriserungainplutôtqu’uncoût?

u L’orientationetlaformation

Orienter:Qui?Versquoi?Avecquelsuivi?Commentidentifiersurleterraindesmodèlespertinents?Quelaccompagnement/formationdesagents?

u Lagouvernanceetl’après

Quellearticulationentrelapolitiquenationaleet l’action sur le terrain?Quellegouvernance?Commentprévoircesbesoinspourlesfutursprojetsdedématérialisation?

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EMMAÜSCONNECT/CONNEXIONSSOLIDAIRES

Emmaüs Connect est une association duMouvement Emmaüs qui depuis 5 ans, sedonnepourmissiondefairedunumériqueunlevier d’insertion sociale et professionnellepourlespersonnesendifficulté.Pourcefaire,elle oriente des publics en précarité vers despoints d’accueil pour acquérir un bagagenumériqueminimum - accompagnement auxusagesnumériques,équipementsetoffresdeconnexionmobile et internet à tarif réduit –uneétapeindispensablepours’insérerdanslasociétéconnectéed’aujourd’hui.Le programme Connexions Solidaires, portéparl’associationestnéen2010enpartenariatavec SFR et la Ville de Paris. Ayant fait sespreuves, cette expérimentation innovante sedéveloppe à l’échelle nationale. En voici sagénèse, présentée par Hélène Garancher –responsableIledeFranced’EmmaüsConnect.Un programme qui repose sur deux pilierscomplémentaires:Des équipements et des offres à tarifssolidaires…Les bénéficiaires du programme peuventacheter des cartes prépayées mobile ouinternet sans engagement à un tarif solidaire(exemple : recharge classique vendue 2,5€,donnant droit à 15€ de crédit decommunicationSFRetappelsillimitéslesoiretweek-end,ouencore1,5€ la rechargede500Mo de data), ainsi que des téléphonesportablesetdesordinateursreconditionnés.…etunaccompagnementpersonnaliséL’offre d’accès est renforcée d’un serviced’accompagnementpédagogiqueetd’ateliersthématiques qui permettent de développerles usages. Des conseillers accueillent etrépondent aux questions des bénéficiaires :Comment choisir une offre adaptée ?Commentrésilier?Commentliresesfactures?Connexions Solidaires propose également unservicedemédiationsociale,afindetrouverdessolutionsamiablesaveclesopérateurs,pourlespersonnesquineparviennentplusàpayerleursfactures.

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Un outil au service de l’accompagnementsocialmaisaussiàtermes,professionnelLe programme Connexions Solidaires vise àremédieràl'ensembledesdifficultésliéesauxtélécommunications. Les bénéficiaires duprogramme sont suivis par des travailleurssociaux partenaires qui les accompagnentdans leurs démarches (emploi, santé,logement,budget..).Les individus orientés vont bénéficier d'undiagnosticpersonnaliséadaptéàleursbesoinspour déterminer le contenu et typed'accompagnement nécessaire à court,moyen, long terme en fonction des prioritésmises en avant. Une fois les «urgences»traitées,biensouventl’accèsauxdroitsetauxéquipements, les savoir clefs incitant à lal’empowerment et l’auto-apprentissage desindividus, - illustrés dans l’onglet"compétencesdebase"duschémaci-contre-,sontinitiés.Rien n'est laissé au hasard. Les individusencadrésdansleurpratique,sontplacésdans

un climat de confiance renforçant à chaqueétape d'acquisition de compétences leuraisance et confiance en eux. Par ailleurs,mieuxconnectées,lespersonnesgagnentuneplusgrandeautonomieet réactivité (servicessociaux, associations...) - ce qui à termefacilitent leurs démarches et accélèrent leurinsertionsocio-professionnelle.A ce jour, le programme a accueilli plus de25000personnes dans ses points d’accueil (7villes-dont2franciliennes).Lasensibilisation,l’accompagnement, l’outillageet la formationdel’actionsocialeoudespouvoirspublicsfontainsi partie de cedéploiement territorial. Parailleurs, ils approfondissent la création deservices numériques apportant des réponsesefficaces à des problématiques socialescomplexesetprotéiformes.Dernierendate,laplateforme numérique "Clic'njob" destinée àl'insertion des jeunes éloignés de l'emploi, etpasforcémentfamiliersduweb.https://www.clicnjob.fr/#/fr/tableau-de-bordhttp://emmaus-connect.org

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L'ASSOCIATION GENERATIONSSOLIDAIRESDUVALD'OISE(GSVO),UNEPNNOVATEURETDESOUTILSAPARTAGER.

Crééen2009,l'EPNdeVauréalprône"ledonde savoir-faire, la transmissionintergénérationnelle et l’émancipation de lasociété civile" explique Koffi Hukportie,fondateur de l'association GénérationsSolidairesVald'Oise.GSV0,lepremierEPNduVald'OiseL’Atelier Intergénérationnel Seniors Internetfut lepointdedépartduprojet.Ce lieuoffrela possibilité à ceux ne possédant pasd’ordinateur de pouvoir accéder à Internetgratuitement,d’êtreformésàcesoutils,maisaussiaidésdansleursdémarchesenligne.Desformateurs - professionnels de l’informatique- y accompagnent prioritairement les publicséloignés de l’utilisation d’internet et destechniques de l’information. L’approcheproposée place l’apprenant en situationd’acteur.Cette pédagogie dite de la " méthodeempiriqueparimprégnation"vafavoriserunemontée en compétences progressive.L’apprenant acquiert par habitude les savoir-faireetestincitéàlespartageràsontour.UnEPNnovateurconsolidéparunle"RepairActeur2.0"...En 2013, l’association diversifie son activitépar la création du premier Repair Café deFrance, auquel elle rattache rapidement sonEPN. Le Repair Café est une manifestationouverte, où réparateurs professionnels,passionnésduréemploietsimplesvisiteursseretrouvent dans le but de réparer ensemble

des objets. Les ordinateurs réparés au "miniRepairCafé"dusamedipermettentd’équiperpour une somme modique (location d’un PCpour 1€ symbolique par mois) les publics endifficulté,d'oùlacréationduconcept"Repairacteur2.0".Enmars 2015, l’association obtient les labelsNetPublic et Ordi 2.0, une distinctionnationale qui reconnait " l'expertise etl'innovationdéveloppée",unedoubleactivitépermisenotammentgrâceàlaconstitutionetmobilisation régulière d'un réseau de plusd’une quarantaine de bénévoles actifs, ainsique par l'implication de neuf volontaires enServiceCiviqueet, enfin, grâceau soutiendepartenairesinstitutionnelsetduprivé.Métamorphoséen2017parle"Repairaction3.0"Depuis décembre 2016, le changementd’échelle s'accélère. L'ouverture de l'Aubergedes Solidarités et du Numérique sonne unnouveau départ pour l'association: un tiers-lieud'enverguredépartementalequi hébergedorénavant un Atelier de réparation et unEPN, avec la présence quotidienne deréparateursetd’animateurs.Il regroupe deux espaces en un seul lieu :d’une part, un atelier sur le mode de" l'apprentissageparticipatif"oùordinateurs,tablettes, smartphones et tout autre " objetconnecté " retrouvent une seconde vie et,d’autre part, un cadre favorable pours’acculturer à leurusageetmaîtrise " utile ".Lemouvementde la"RepairAction3.0"estné.Basésur l’e-inclusion,Ordi3.0est lenouveaulabelnationalobtenude façonconcomitante.Ce dernier distingue les projets au bénéficedes personnes physiques fragilisées, del’équipement des personnesmorales tout enfavorisant l’obtention et/ou le maintiend’emploisaidés,danslecadred’activitésliéesaureconditionnementdeséquipements.GSVO 95 envisage de coordonner, au niveaudépartemental,lemouvementdesRepairCafé- au nombre de 14, aujourd’hui - tout enessaimant sa méthodologie de médiationnumérique auprès des autres EPN duterritoire, une trentaine de structures à ce

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jour. Cette démarche se veut au croisementde l’économie solidaire et circulaire ensomme.Cetteambitionpasseparunaccompagnementdes porteurs de projets à la structuration deleur action: renforcement des modèleséconomiques, qualification des salariés,bénévolesetbénéficiaires.http://gsvo95.frhttp://95.telif.tv/2016/06/23/comment-lutter-contre-la-fracture-numerique-en-banlieue-video/

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ProductiondesCentresdeRessourcesPolitiquesdelaville(CRPV)CRDSUu Recueild'expériences"Numériqueetinnovationsocialedanslesquartiers"Découvrez 11 initiatives qui apportent, avec l’appui du numérique, des réponses nouvelles auxbesoinséconomiquesetsociauxdanslesquartiersd’Auvergne-Rhône-Alpes.Commentlenumériquepeut-il être porteur d’innovation dans les quartiers, vecteur de nouveaux projets, de nouveauxservices?Commentpeut-ilpermettrelavalorisationd’initiativesinnovantes?Pouralimentercetteréflexion, le CRDSU est allé à la recherche d’expériences initiées en Auvergne - Rhône-Alpes quivisent,avec l’appuidunumérique,àapporterdes réponsesnouvellesauxbesoinséconomiquesetsociauxdanslesquartiers.Cedocumentrassemblequelques-unesdesinitiativesrepérées.Ellessontprésentéessousformedefiche,avecuneviséepratique:descriptiondel’action,outilsnumériquesutilisésetrésultatsproduits.Ce recueil est ainsi un outil concret à disposition des acteurs de la politique de la ville et de toutprofessionnelintéresséparlesenjeuxdunumériquedanslesquartiers.http://www.crdsu.org/c__9_27_Publication_3735__1__Recueil_d_experiences_Numerique_et_innovation_sociale_dans_les_quartiers_.html#!prettyPhotou Accompagnerlesusagesdunumériquedanslesquartiers:unnouveauchallenge!Synthèseetdocumentsenlignehttp://www.crdsu.org/c__0_0_Rencontre_2236__0__Accompagner_les_usages_du_numerique_dans_les_quartiers_un_nouveau_challenge_le_14_decembre_2012_a_Aix_les_Bains.html#.WV-LaVFpzPYVilleaucarréu RapportLesusagesnumériques,unatoutd’égalitépourlesquartiersenrégionCentre-ValdeLoireCerapportrégionalfaitétatdelapriseencomptedecesujetenrégionCentre-ValdeLoireàtraverslesdonnéesdelasituationrégionaleetlerecueildesinitiativesrepéréestoutaulongdelamission.Ilexpose également les pistes de réflexions et les propositions d’actions co-construites lors de larencontrerégionaledu5juinàBloisetàlaquellecertain-esd'entrevousontparticipé.http://cosoter-ressources.info/opac/doc_num_data.php?explnum_id=3803àlesvidéosdelajournée!à Fiches d'expériences et cartographie des initiatives, vidéos, interviews d'experts et deprofessionnels...Différents contenusproduits tout au longduprojet restent accessibles sur le sitedédié. Ces éléments viendront rappeler, compléter et enrichir votre connaissance sur les enjeuxsociauxdunumérique.http://villesaucarre.fr/numeriqueetquartiers/IREVuLenumériquecommeoutildedéveloppementterritorialOutils,diaporamasdelajournée:http://www.irev.fr/action/rencontre-num%C3%A9rique-contrat-villeSynthèse:http://www.irev.fr/sites/www.irev.fr/files/synthese_numerique_10_mai.pdf

Sélection de ressources

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Ressourcesetterritoiresu Illettrismeetnumérique...Quellespédagogies,quelsusages?Compte-rendudelaconférencedu14octobre2015http://www.ressources-territoires.com/documents/Confat/15-confat.pdfSélectiond’élémentsbibliographiques*(*RéaliséeaveclacontributiondeM.LeMentec)

OuvragesCARDONDominique,LaDémocratieInternet.Promessesetlimites,éd.leSeuil,2010,112p.CASILLIAntonio,Lesliaisonsnumériques.Versunenouvellesociabilité?,éd.leSeuil,coll.«Lacouleurdesidées»,2010,331p.DANGNGUYENGodefroy,CREACHPriscilla,RecherchesSurlaSociétéduNumériqueetSesUsages,éd.L’Harmattan,284p.DENOUELJulie,GRANJOUFabien,dir.Communiqueràl’èrenumérique.Regardscroiséssurlasociologiedesusages,éd.PressesdesMines,2011,320p.DONNATOlivier,Pratiquesculturellesdesfrançaisàl’èrenumérique.Enquête2008,éd.Ladécouverte,2009,288p.GRANJONFabien.,LELONGBenoît,METZGERJean-Luc,Inégalitésnumériques:clivagessociauxetmodesd'appropriationdesTIC,éd.HermèsSciences,2009,254p.JAUREGUIBERRYFrancis,PROULXSerge,Usagesetenjeuxdestechnologiesdecommunication,éd.Erès,2011,144p.KIYINDOUAlain(dir.),Fracturenumériqueetjusticesociale,LesCahiersduNumérique,2009,256p.PLANTARDPascal.(dir.)Pourenfiniraveclafracturenumérique.éd.FYP,2011,168p.STIEGLERBernard,Prendresoindelajeunesseetdesgénérations.Tome1,éd.Flammarion,2008,342p.VENDRAMINPatricia,VALENDRUCGérard,Internetetinégalités;uneradiographiedelafracturenumérique,éd.Labor,2003,87p.

Articles,études,rapports,synthèsesBEAUCHAMPSMargot,Internet:versunefragmentationdelaville,Communicationetorganisation[Enligne],2007,32p.http://communicationorganisation.revues.org/340

BOUQUETBrigitte,JAEGERMarcel,L’e-inclusion,unlevier?Viesociale2015/3(n°11),pp.185-192.https://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=VSOC_153_0185DAVENELYves-Marie,Numérique:facteurd’exclusionoulevierd’insertion?,lescahiersdeconnexionssolidaires,n°01,quatrièmetrimestre2014.

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DAVENELYves-Marie,La«générationinternet»endifficultéfaceàlarecherched’emploienlignelescahiersdeconnexionssolidaires,n°02,deuxièmetrimestre2015.DAVENELYves-Marie,Numérique,leparentpauvredel’actionsociale?,lescahiersdeconnexionssolidaires,n°03,premiertrimestre2016.JOUËT,Josiane,Retourcritiquesurlasociologiedesusages,Réseauxn°100,2000,pp.487-521LEBRETONClaudy,LesterritoiresnumériquesdelaFrancededemain,rapportàlaministredel'égalitédesTerritoiresetduLogement,CécileDuflot,2013,179p.http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/archives/Territoires-et-num%c3%a9rique-Rapport-Lebreton.pdfLEDEUFFOlivier,Éducationetréseauxsocionumériques:desenvironnementsquinécessitentuneformation,Hermès,LaRevue1/2011(n°59),pp.67-73.www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2011-1-page-67.htmLEMENTECMichaël,PLANTARDPascal,INEDUC:pratiquesnumériquesdesadolescentsetterritoires,Netcom,28-3/4,pp.217-238.http://netcom.revues.org/1799LEMENTECMichaël,Capacitésd’agirdesdisqualifiéssociauxdanslesespacespublicsnumériques.ÉducationPermanente,(Hors-sérieAFPA),2013,pp.193–202.PAQUETMichel,l’accompagnementsocialpercutéparl’e-administration,lesASHn°3015,16juin2017,pp.20-23.PEUGEOTValérie.etal.Inclusionnumérique:citoyensd'unesociéténumérique,RapportauConseilnationaldunumérique,2013,88p.http://www.cnnumerique.fr/wp-content/uploads/2013/11/CNNum_Rapport-inclusion-num%C3%A9rique_nov2013.pdfPEUGEOT,Valérie,Brèvehistoiredel’empowerment:àlareconquêtedusenspolitique,2015,15p.http://reseau.fing.org/pages/view/164627/breve-histoire-de-l%E2%80%99empowerment-ala-reconquete-du-sens-politique-valerie-peugeot-aout-2015SUIRE,Raphaël,Ladéconnexionvolontaire:nouvellefracturenumérique,2015,6p.http://crem.univ-rennes1.fr/Documents/Docs_presse/2015/2015-06-15_Suire-Raphael_La%20d%C3%A9connexion%20volontaire-nouvelle%20fracture%20num%C3%A9rique_InaGlobal.pdfSEDRATI-DINETCaroline,Actionsocialeetnumérique:l'urgenced'unrapprochement,Actualitéssocialeshebdomadaires,n°2954,2016,pp.28-31.Espacespublicsnumériquesetpolitiquedelaville.Propositionspourmieuxtravaillerensembleauservicedeshabitantsdesquartiers,Agencenouvelledessolidaritésactives(ANSA);Secrétariatgénéralàlaville,2011,76p.http://www.solidarites-actives.com/pdf/Etude_EPN_Politique_Ville_Propositions.pdfSolidaritésnumériquesetpolitiquedelaville:unlevierpourréduirelesinégalités,LesÉditionsduCIV,Cahierspratiqueshors-série,2011,48p.http://www.ville.gouv.fr/IMG/pdf/Reperes_Solidarites_numeriques_2011.pdf

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QuelquessitesressourcesConseilnationaldunumériquehttp://www.cnnumerique.frConnexionsolidaire–EmmaüsConnectL’associationrecherchedessolutionsinnovantesenfaveurdel’inclusionnumériqueviaEmmaüsConnect.http://emmaus-connect.orgNetPublicAccompagnerl'accèsdetousàInternet.www.netpublic.frAssociationVillesInternetCoordonneledéveloppementetl’animationd’unréseaudesacteursdel’internetcitoyen,ettoutparticulièrementdesélusetagentsdescollectivitésquianimentleterritoirepublic.www.villes-internet.net/observatoire/quartiers-populaires

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Participants

Territoiresd’actionà

ßInstitutions

ßChampsd’intervention

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Détaildesparticipants

NOM PRENOM STRUCTURE FONCTION MAIL

ALMASAN Florence Conseil départemental

Responsable d'Équipe florence.almasan@valdoise.fr

BAUD Estelle Ville Saint Gratien responsable du service social de Saint Gratien

e.baud@mairie-saintgratien.fr

BERRY Anne-Marie IDL95 Coordinatrice am.3berry@idl95.fr

BILLON Claude AES Président Association claude_billon@wanadoo.fr

BILLON Floriane Ville Pontoise Référente de parcours fbillon@ville-pontoise.fr

BLAZIC Christine Conseil départemental

Responsable bibliothèque documentation

christine.blazic@valdoise.fr

BOCKSTAL LECONTE Élisabeth Ville Cergy Chargée de gestion

logement elisabeth.bockstal@ville-cergy.fr

BOUAMAMA Hakim Conseil départemental

Agent de développement et d'animation

hakim.bouamama@ville-argenteuil.fr

BOUFFARD Stéphanie CA Roissy Pays de France

Directrice du développement économique

sbouffard@roissypaysdefrance.fr

BRAHMI Samir Ville Villiers-le-Bel référent éducatif sbrahmi@ville-villiers-le-bel.fr

BRETON Pascal Éducation Nationale AESH breton.pascal@laposte.net

CAILLIE Brigitte CAF95 Assistante sociale brigitte.caillie@cafcergy.cnafmail.fr

CANU Jennifer Ville Sarcelles Conseillère Sociale jcanu.ccas@yahoo.fr

COLIN Julia Ville Cergy Agent de développement local julia.colin@ville-cergy.fr

COLLINET Sylvie CA Cergy Pontoise Cheffe de projet politique ville sylvie.collinet@cergypontoise.fr

COULIBALY Issa Association voisin malin Manager de projet issa.coulibaly@voisin-malin.fr

CREOFF Chloé CA Roissy Pays de France Conseillère emploi ccreoff@roissypaysdefrance.fr

DANIEL Brigitte Conseil départemental

responsable de territoire d'intervention sociale

brigitte.daniel@valdoise.fr

DEJOUX Marie Mairie Vauréal Chargée de mission politiques contractuelles

mdejoux@mairie-vaureal.fr

DIEUZAIDE Marie Ville Cergy réfèrent parcours Cergy marie.dieuzaide@ville-cergy.fr

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FERREIRA DOS SANTOS Xavier

Centre d'informations et d'initiatives

Directeur du centre d'informations et d'initiatives

xferreira@deuillabarre.fr

FREJAVILLE Jean-Jacques Ville Vauréal Directeur Général

des Services jjfrejaville@mairie-vaureal.fr

GALIPO Vanessa Conseil départemental agent d'insertion vanessa.galipo@valdoise.fr

GARNIER Sophie MDE Médiatrice ressources et services Formation

sophie.garnier@reseau-canope.fr

GARRAUD Marianne Conseil départemental Secrétaire marianne.garraud@valdoise.fr

GOUDJIL Samia Ville Argenteuil Chargée de mission Emploi Insertion Jeunesse

samia.goudjil@ville-argenteuil.fr

GRAVELINE Patricia Conseil départemental assistante sociale patricia.graveline@valdoise.net

GUENNET Marie Ville Cergy Assistante Sociale marie.guennet@ville-cergy.fr

GUILLON KECHICHIAN Véronique DIRECCTE 95 Responsable service

insertion veronique.guillon@direccte .gouv.fr

GUNKA Catherine Association Soliha Coordinatrice sociale catherine.gunka@soliha.fr

HIRSCH Corinne Ville Montigny Directrice adjointe corinne.hirsch@ville-montigny95.fr

IDOUMPOUTOU Emmanuelle CA Cergy Pontoise Responsable BEIP emmanuelle.boumpoutou@cergypontoise.fr

LACOMBE Olivier CIJ95 réseau infojeunesse olivier@cij95.asso.fr

LAMBEAU Christy Ville Vauréal Responsable clambeau@mairie-vaureal.fr

LARABI Eva Ville Vauréal Agent de développement local elarabi@mairie-vaureal.fr

LE LOHE Pierre École et famille Coordinateur de pôle pole.reseau@ecoleetfamille.fr

LECLERC RACASSIER Annie Conseil

départemental Assistante de territoire

annie.leclerc-racassier@valdoise.fr

LECLERCQ Olivier MJC Persan Animateur Espace Numérique cyber@mjcpersan.fr

LEITAO Virginie Ville Montmorency adjoint du patrimoine vleitao@ville-montmorency.fr

LEMAITRE Kathy Conseil départemental Assistante sociale kathy.lemaitre@valdoise.fr

LERAY Pascal Conseil départemental Directeur pascal.leray@cergypontoise.fr

LKHENNICHEU Sébastien CCFV Chargé de mission numérique s404@ccfv.fr

LOIZZO Claudine Association CLE Formateur bénévole claudineloizzo@ymail.com

LOUBOUNGOU Angèle Conseil départemental Agent d'Insertion angele.louboungou@valdoise.fr

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LUCADOU Vanessa Ville Goussainville Directrice vanessa.lucadou@ville-goussainville.fr

MAALEM Hamad Repères et Perspectives - Montsoult

Président Association maalem.hamad@gmail.com

MAGER Françoise Ville Saint-Gratien Responsable médiathèques

mediatheque@mairie-saintgratien.fr

MANGACHE Laura Stagiaire

MARCOVICI Lise Conseil départemental

Responsable de projet

lise.marcovici@solidarites-actives.com

MAZINGUE Valérie Conseil départemental Assistante sociale valerie.mazingue@valdoise.fr

MEDUI Abdoulaye GS VO 95 Stagiaire

MELL Françoise Conseil départemental

Agent instructeur RSA francoise.mell@valdoise.fr

MEZIOU Asma GS VO 95 Bénévole

MIRTAIN François Conseil départemental

Conseiller en insertion francois.mirtain@valdoise.fr

MOIGNE Cyril Conseil départemental

Chargé de mission Territorial cyril.moigne@valdoise.fr

MOONCA Clarisse CDRI IDF Coordinatrice clarisse.moonca@ac-versailles.fr

MOUGENOT-JONDOT Cécile Conseil

départemental

Chef de Projet Utilisateur Pilote-GRU

cecile.mougenot-jondot@valdoise.fr

NAVALHO Agnès Esprit de Plume (Plume des Possibles) Cergy

Écrivain Public - Écrivain Conseil / Animatrice de l'Atelier des Maîtres Mots - atelier.hashtag ®

aesple.a@gmail.com

NDIAYE Aïssatou GS VO 95 Stagiaire

NGUYEN Laurie Les francas 95 Animatrice Départementale

actionseducatives.francas95@orange.fr

OBON Eric CIJ95 directeur obonsawin@gmail.com

OLIVIER Anne CA Roissy Pays de France DGA Aolivier@roissypaysdefrance.fr

PARENT Yannick Ville Vauréal Responsable du Service Jeunesse ville de Vauréal

yparent@mairie-vaureal.fr

PITON Marie-Claire Conseil départemental Assistante sociale marie-claire.piton@valdoise.fr

RAFFIER Natacha Ville Vauréal Responsable Développement Territorial

nraffier@mairie-vaureal.fr

REBOULET Joël CA Roissy Pays de France Conseiller emploi jreboulet@roissypaysdefrance.fr

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ROUCHON Christian Animateur Atelier Numérique rouchonchristian92@gmail.com

ROUSSEAU Christophe Éducation Nationale Coordonnateur REP Christophe.Rousseau2@ac-versailles.fr

SAINT ALBIN Daniel Ville Deuil-la-Barre Animateur Multimédia

d.saintalbin@mairie-deuillabarre.fr

SAINT MICHEL Laurence DIRECCTE 95 Chargée de mission laurence.saint-michel@direccte.gouv.fr

SAOUDI Mohammed Pôle emploi Directeur pôle Emploi

mohammed.saoudi@pole-emploi.fr

SELOSSE Delphine Conseil départemental

Conseillère en gérontologie delphine.selosse@valdoise.fr

SINGH Bernadette Ville Cergy Maison de quartier Cergy

TARDY Sylvain Ville Vauréal Directeur centre socioculturel stardy@mairie-vaureal.fr

TEDJANI Amina Journaliste amina.tedjani10@gmail.com

THIBAULT PHILIPPE Ville Deuil-la-Barre Animateur Multimédia pthibault@deuillabarre.fr

VACARIE Gaëlle CAF95 Conseillère ESF gaelle.vacarie@cafcergy.cnafmail.fr

VAILLANT Sandrine Conseil départemental

Chargée de mission RSA sandrine.vaillant@valdoise.fr

VALELO Alisson Ville Cergy Animatrice ARPE alisson.valelo@ville-cergy.fr

VALLOT LAIR Jeanne Conseil départemental

Assistante Sociale en Central jeanne.vallot@valdoise.fr

VALVERDE Abaillis GS VO 95 Stagiaire

VAN DEN DORPE Carine Ville Jouy-le-Moutier Conseiller emploi cvandendorpe@jouylemoutier.fr

WYSOCKA Grazyna Ville Vauréal Responsable gwysocka@mairie-vaureal.fr

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Aveclesoutienetlaparticipationde:

Remerciements

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PôlederessourcesVilleetdéveloppementsocialduVald'Oise–39,ruedesBussys–95600EaubonneTél:01.34.05.17.17▪Mail:poleressources.95@wanadoo.fr▪Site:www.poleressources95.org

Qualifier

Informer

Prévention

DéveloppementÉconomique

local

Participation

LuttecontrelesdiscriminationsSanté

Habitat,logement

Cohésionsociale

Aménagementduterritoire

Accès aux droits

Emploi-insertion

Actionsociale

Jeunesse

Politiquedelaville

Solidarités

Éducation

Mettreenréseau