Post on 04-Apr-2015
Albert Camus (1913-1960)
J-L L - 2005Quartier Belcourt
J-L L - 2005
Son enfance
• Né à Alger en 1913; • Père français, mère
d'origine espagnol ; • Père mort quand il
avait un an ; • Mère illettrée, fait des
ménages; à demi sourde ;
• Frère ouvrier ; • Vivent à Belcourt
(quartier algérien); • Très pauvres.
J-L L - 2005
Sa mère
« J’aimais ma mère avec désespoir. Je l’ai toujours aimée avec désespoir. » (Carnets)
« J’ai toujours condamné la terreur, je dois condamner aussi un terrorisme qui s’exerce aveuglément dans les rues d’Alger par exemple, et qui un jour peut frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. »
J-L L - 2005
À l’école
• Remarqué par un professeur ;
• Lycée (1923-30) : brillant, mais aussi un leader, qualités athlétiques ;
• 17 ans: tuberculose; 2e crise à 29 ans; 3e à 36 ans;
• Licence en philosophie, certificat en lettres 1930 ;
• Veut devenir prof., mais est refusé .
J-L L - 2005
Sa vie privée
• À 21 ans, il épouse Simone, la plus belle fille d'Alger : mariage de 18 mois; droguée, prostitution pour obtenir sa drogue;
• A 27 ans, il se remarie avec Francine (prof. de maths, née à Oran) : deux enfants jumeau et jumelle;
• Couple ouvert. Camus aurait eu plusieurs maîtresses.
Avec Maria Casarès
Avec Francine
J-L L - 2005
Avec ses enfants
J-L L - 2005
Ses engagements socio-politiques
• 21 ans : il adhère au parti communiste (2 ans) : mis dehors ;
• 28 ans : il entre dans la Résistance ;
• 30 ans : COMBAT, journal clandestin ;
• Problème algérien (contexte d'émancipation, fin du colonialisme) ;
• N'est pas un homme de parti ;
• Moraliste qui recherche la justice.
J-L L - 2005
Son travail en dehors de l'écriture
• 25 ans : il est journaliste au Alger républicain : chronique littéraire, judiciaire ;
• 26 ans : il devient rédacteur en chef : articles politiques contre la droite qui collabore avec les Allemands, son journal est interdit en 1940 ;
• 27 ans, à Paris, il travaille à Paris-soir, dans le Paris occupé ;
• 30 ans : il fonde Combat ; • 30-47 ans : il est lecteur chez Gallimard ;• 43 ans : il reçoit le prix Nobel, ce qui lui assure un
confort matériel ; • Metteur en scène : avant sa mort, il devait créer
un théâtre; il avait monté quelques pièces avec beaucoup de succès.
J-L L - 2005
Nobel 1957
Camus obtient le prix Nobel de littérature « pour l'ensemble d'une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant, les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes. » (Jury)
Albert Camus et sa femme quand il reçoit le Prix Nobel de littérature. À 43 ans, il est le plus jeune écrivain
jamais distingué à Stockholm.
J-L L - 2005
Sa mort
• 1960 : accident de voiture.
• Voiture sport (130 km/h.; pneu arrière qui éclate). Route droite bordée d'arbres.
« À 13h55, la voiture du directeur des éditions de « La Pléïade » Michel Gallimard, s'écrase contre un arbre à Villeblevin dans l'Yonne. À son bord, M. Gallimard et Albert Camus. Assis à droite du conducteur, ce dernier est tué sur le coup. Il a 53 ans. » Le Monde
J-L L - 2005
Son oeuvre
• Romans• Essais
• Pièces de théâtre
http://www.javad.animation.8m.com/photo.html
J-L L - 2005
Les romans
• L’Étranger (1942)• La Peste (1947)• La Chute (1956)• Le Morte Heureuse
(publ.1971)• Le Premier Homme
(publ.1995)
J-L L - 2005
Le théâtre
• Révolte dans les Asturies (1936)
• Caligula (1944)• Le Malentendu
(1944)• L’État de Siège (1948)• Les Justes (1950)
J-L L - 2005
Les essais
• L’Envers et L’Endroit (1937)
• Noces (1939)• Le Mythe de Sisyphe
(1942)• L’Homme Révolté
(1951)
Ses idées
L’existentialismeL’absurdeLa révolte
J-L L - 2005
L’existentialisme
« L'Existentialisme est un courant philosophique et littéraire mettant en
avant la liberté individuelle, la responsabilité ainsi que la subjectivité.
L'existentialisme considère chaque homme comme un être unique qui est maître de ses actes et de son destin. »
(Wikipedia)
J-L L - 2005
Le mythe de Sisyphe
• « Sisyphe doit sans cesse rouler jusqu’au sommet d'une montagne un rocher, qui retombe systématique -ment. Mais c’est dans la prise de conscience de cette situation qu’il se libère car, délivré de toute illusion, il peut alors chercher le bonheur en profitant du temps présent. »
• Camus : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
• Symbole de la condition humaine.
J-L L - 2005
L’absurde (thème majeur de l’œuvre)
• L’absurde est le thème central de la philosophie que Camus. L’absurde naît de :• La conscience de la routine : métro-
boulot-dodo ; • L’injustice qui sépare les humains :
monde irrationnel ; • La mort qui est l'aboutissement de tout.
« L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde. »
« L'absurde, c'est la raison lucide qui constate ses limites. »
J-L L - 2005
La révolte (second thème)
• Les fausses solutions : le suicide, la religion, le nihilisme ;
• L’être humain sait que sa condition est sans espoir, mais il lutte : lucidité, orgueil, dignité;
• Dans La Peste, Camus va ajouter une morale : un acte est juste s’il sert l’humanité. Entraide ; solidarité.
« Je tire de l'absurde, trois conséquences qui sont ma révolte, ma liberté, ma passion. »
« Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige. »
Le film de Visconti
J-L L - 2005
« Pour un homme sans oeillère, il n'est pas de plus beau spectacle que celui de l'intelligence aux prises avec une réalité qui le dépasse. »
Le Mythe de Sisyphe
Référence :millie.furman.edu/allen/ss2005/Albert%20Camus.ppt