22/09/17
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PARTICULARITÉS DE L’ANTIBIOTHÉRAPIE EN PRATIQUE ÉQUINE:
• Peu de molécules disponibles avec AMM équine
• Dans sa pratique quotidienne, le praticien équin est rarement confronté à des B.M.R.
• Tendance à utiliser les atb « les plus efficaces » en première intention
� Valeur de l’animal� Pression du propriétaire� Peur de l’échec thérapeutique� Problèmes de RCP
• Problèmes liés au dopage : Pénicilline procaïne ↔ Céphalosporines (C3G, C4G)
• Considérations pratiques
� Praticité d’emploi : voie orale plus facile à administrer� Risque de réaction générale : pénicilline procaïne !� Risque de réaction au point d’injection pour voie IM : problématique pour un compétiteur� Spécialités à disposition parfois peu adaptées au cheval : ex. GentamicinePosologie 6.6 mg/kg 1fois/j avec spécialités dosées à 40mg/ml ⇒ 99 ml par injection pour cv 600 kg
L’ANTIBIOTHERAPIE DU POINT DE VUE DU PRATICIEN EQUIN
P.CIANTAR 21.09.2017
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NOTION DE RESISTOME
LE RESISTOME
ENSEMBLE DES GÈNES QUI PORTENT LES MÉCANISMES DE RÉSISTANCE
� L’antibiorésistance est envisagée dans sa globalité
� Et non pas uniquement comme un problème de santé lié à la pathogénicité de certaines souches bactériennes antibiorésistantes.
Souches pathogènes antibiorésistantes
Dissémination des gènes d’antibiorésistance dans les populations bactériennes
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NOTION DE RESISTOME
LE RESISTOME
ENSEMBLE DES GÈNES QUI PORTENT LES MÉCANISMES DE RÉSISTANCE
� L’antibiorésistance est envisagée dans sa globalité
� Et non pas uniquement comme un problème de santé lié à la pathogénicité de certaines souches bactériennes antibiorésistantes.
QUESTIONS :
� D’où proviennent les gènes d’antibiorésistance ?
� Comment se disséminent-ils au sein des populations bactériennes ?
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NOTION DE RESISTOME
� LES GENES DE RESISTANCE CIRCULENT AU SEIN DES POPULATIONS BACTERIENNES
� LES GENES D’ATBR SONT COMMUNS POUR TOUTES LES ESPÈCES BACTERIENNES ANIMALES ET HUMAINES !
� L’ANTIBIORÉSISTANCE RENCONTRÉE DANS LES MICROBIOTES DES ANIMAUX NE SE LIMITE PAS À LA MÉDECINE VÉTÉRINAIRE.
� LES GÈNES DE RÉSISTANCE PRÉSENTS DANS LES MICROBIOTES DES ANIMAUX PEUVENT SE TRANSMETTRE AUX BACTÉRIES DES MICROBIOTES HUMAINS.
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IL FAUT TRAITER FORT
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SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?
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IL FAUT TRAITER FORT
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SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?
? NON• Croissance de tous les types de bactéries• Sélection faible de mutants
IL FAUT TRAITER FORT
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SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?
CPM
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IL FAUT TRAITER FORT
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SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?SÉLECTION DES B. ANTIBIORÉSISTANTES ?
CPM
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Inhibition des mutants
antibiorésistantsInhibition des B.
sensiblesSélection des
mutants résistants
FENETRE DESELECTION
TEMPS DE SELECTION
IL FAUT TRAITER FORT
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IL FAUT CHOISIR LES MODALITES D’ADMINISTRATION LES MOINS NEFASTES EN TERMES DE RESISTOME
� PRÉFÉRER LES VOIES PARENTÉRALES À LA VOIE ORALE
� EVITER LES FORMES RETARD
� LES TRAITEMENT ATB PAR AÉROSOLTHÉRAPIE NE SONT PAS INDIQUÉS
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IL FAUT TRAITER LE MOINS LONGTEMPS POSSIBLE
Il y a peu d’essais cliniques validés en médecine vétérinaire sur la durée des traitements antibiotiques !
Le choix de la durée de l’antibiothérapie est en général arbitraire et ne s’appuie sur aucune donnée testée scientifiquement !
� PRÉFÉRER DES PRESCRIPTIONS COURTES QUITTE À RÉÉVALUER L’ANIMAL POUR DÉTERMINER S’IL FAUT PROLONGER LE TRAITEMENT
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RECOMMANDATIONS SPECIALES
DIARRHEES
Antibiothérapie non justifiée dans la majorité des causes de diarrhée
• Muq.intestinale ≈ 2 terrains de foot → CMI ?• La plupart des symptômes ne sont pas dus à une «infection bactérienne »• Mais consécutifs à:
o Deshydratationo Inflammation/ulcération de la muq.intestinaleo Endotoxémie
• < 25% des cv présentant une entérocolite vont présenter une bactériémie
Antibiothérapie peut être néfaste
• Modification de la flore : sélection des germes résistants• � compétition entre les différentes souches digestives
Si l’antibiothérapie s’avère nécessaire : Eviter la voie orale
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RECOMMANDATIONS SPECIALES
ENDOMETRITES
ENDOMETRITES PERSISTANTES POST SAILLIE OU POST IA• Inflammation endomètre → accumulation liquide utérien• Non infectieux → Antibiothérapie non justifiée
ENDOMETRITES CHRONIQUES DEGENERATIVES • Lésions fibreuses irréversibles de la muq. et des gldes endométriales• Antibiothérapie non justifiée
ENDOMETRITES INFECTIEUSES CHRONIQUES• Faire le diagnostic et identifier l’agresseur : cytologie, bactériologie• Lavage utérin antiseptique• Raisonner la pertinence d’un traitement atb : souche bactérienne, signes locaux• Préférer le traitement par voie locale• Les atb critiques sont à proscrire dans cette indication
METRITE PUERPERALE• Les risques de septicémie et de fourbure sont élevés• L’antibiothérapie est justifiée• Les atb critiques sont à proscrire. En 1ère intention (TMP-SULFA)
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RECOMMANDATIONS SPECIALES
GOURME
Antibiothérapie non justifiée dans la majorité des cas
Mise en place des mesures d’isolement des malades et des contaminés
Mise en place de mesures d’hygiène
L’antibiothérapie est à réserver aux formes compliquées (purpura, gourme bâtarde)
L’atb de choix est la PÉNICILLINE
La métaphylaxie est à proscrire
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RECOMMANDATIONS SPECIALES
Mesure sanitaires dans les élevages infectés surtout si conditions favorables (temps sec, poussières…)
ANTIBIOPRÉVENTION ET MÉTAPHYLAXIE À PROSCRIRE
Raisonner le traitement sur poulains malades
RHODOCOCCCOSE
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RECOMMANDATIONS SPECIALES
Traitement recommandé(Consensus ACVIM)
Alternative Inefficaces
AZITHROMYCINE(10 mg/kg PO q24h)
OUCLARITHROMYCINE(7.5 mg/kg PO q12h)
+RIFAMPICINE
(10 mg/kg PO q12h)
ERYTHROMYCINE(37,5 mg/kg PO q12h)
+RIFAMPICINE
(10 mg/kg PO q12h)
TMP – SULFAMIDES
PENI + GENTA
ATB CRITIQUE HUMAINNon autorisé en M.V. Sauf pour médecine équine car appartenance à la liste des substances essentielles aux équidés.LIMITER SON UTILISATION A CETTE INDICATION
RHODOCOCCCOSE
TRAITEMENT
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