Syndrome d’apnée du sommeil
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Syndrome d’apnée du sommeil
Anne-Claire TOFFARTIFSI St Egreve
Plan
Définition Symptômes Conséquences Causes Sommeil et polysomnographie Traitement Suivi, la loi (permis de conduire)
Généralités Syndrome d’apnées/hypopnées du sommeil: pathologie
du sommeil provoquant des diminutions (hypopnée) ou des arrêts (apnée) du flux respiratoire
>10 apnées/h Causes diverses:
SAOS (obstructive) SACS (centrale)
Conséquences: Diminution du taux d’oxygène dans le sang Souvent réveil du patient
Fréquence: 0,5 à 5%
Sommeil normal Sommeil paradoxal:
20-25% du temps de sommeil Repos psychologique Repos émotionnel Le moment le plus approprié pour le réveil
Sommeil lent: 75-80% du temps de sommeil Repos physique Renforce le système immunitaire 4 stades de sommeil
Stade 1: transition entre l’état d’éveil et le sommeil Stade 2: sommeil léger Stade 3+4: sommeil avec des ondes lentes SOL,
profond et réparateur
Réveil au cours du SOL: Fatigue Inconfort Augmentation du seuil de la douleur
Sommeil lent
Troubles Respiratoires du Sommeil
Ils produisent des perturbations du sommeil : non récupérateur, déstructuré avec des éveils et des micro-éveils du système Cardio-Respiratoire : hémodynamique, gaz du sang (O2 et CO2)
– Syndrome d'Apnées Obstructives du Sommeil (SAOS)
– Syndrome d'Apnées Centrales du Sommeil (SACS)
– Respiration de Cheyne Stokes
– Syndromes d’Hypoventilation/hypoxémie nocturne
– Overlap Syndrome : association d’un SAOS et d’une Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO)
Mécanismes du SAOS
Symptômes Ronflement fort et irrégulier Somnolence diurne excessive Pauses respiratoires nocturnes que le conjoint peut
noter Troubles neuropsychologiques Baisse des performances intellectuelles
Difficultés de concentration Dépression Troubles de mémoire
Céphalées matinales Dysfonction sexuelle
Échelle de somnolence d’Epworth « Dans les situations suivantes qui vous sont proposées, vous arrive t’il de
somnoler, voire de vous endormir ? » Assis en train de lire En train de regarder la télévision Assis, inactif, dans un endroit public Comme passager dans une voiture roulant pendant une heure Allongé l’après-midi pour se reposer quand les circonstances le permettent Assis en train de parler à quelqu’un Assis calmement après un repas sans alcool Dans une voiture immobilisée quelques minutes dabs un encombrement
Interprétation du score total : 0 à 8: pas de somnolence 8 à 16: somnolence modéré Plus de 16: somnolence sévère
Apnée obstructive
Les parois de l'arrière-gorge se rejoignent entrainant une fermeture complète du passage aérien
Sd obésité-hypoventilation
Existence d’une hypoventilation alvéolaire chronique (PaO2 < 70 mmHg, pCO2 > 45 mmHg)
Patients obèses avec IMC > 30 kg/m2 Aucune affection respiratoire associée N’est pas obligatoirement associé à un
SAS
Mécanismes de l’hypoventilation alvéolaire dans l’obésité Coût excessif du travail respiratoire chez
les grands obèses Dysponctionnement des centres
respiratoires Apnées nocturnes obstructives chez
certains SOH
Apnée centrale = Respiration périodique de Cheyne-Stokes Apnées d'origine cérébrale, sans obstruction du
pharynx stimulation des récepteurs juxta-capillaires par
l'hyperpression sanguine hyperventilation hypocapnie apnée centrale augmentation de la PCO2 et un micro-éveil reprise respiratoire
Contexte: insuffisant cardiaque, lésion du tronc cérébral
Respiration de Cheynes Stockes
Polysomnographie
Différents capteurs: mouvements respiratoires (sangles
autour du thorax et de l'abdomen) flux aérien (capteur naso-buccal) électroencéphalogramme (EEG):
plusieurs électrodes sont collées au niveau du cuir chevelu
électromyogramme (électrodes collées au menton et sur une jambe)
électrocardiogramme saturation (taux d'oxygène) grâce à
une pince de doigt
SAS obstructif
SAS central
Traitement
But: Eviter la fermeture des voies aériennes supérieures pendant le sommeil pour supprimer les apnées
Hygiène de vie
Eviter les facteurs aggravants: Consommation exagérer d'alcool, de
tranquillisants, de somnifères le soir. L'excès de poids : un régime amaigrissant en
diminuant l'infiltration graisseuse des parois du pharynx peut améliorer le SAS
Traiter l’hypothyroïdieArrêt du tabac
Traitements non-chirurgicaux
Eviter la position décubitus dorsal au lit par des cousins conçus à cet effet ou une balle de tennis dans le dos du pyjama
Prothèses d’avancée mandibulaire (très efficace sur les ronflements, un peu moins sur l’apnée)
Traitements chirurgicaux
Correction d'anomalies ORL et/ou de la face (redressement de la cloison nasale, amygdalectomie, chirurgie d’avancée mandibulaire):seule (réussite moyenne)associée au traitement par pression positive
continue
Traitement par pression positive continue (PPC) Traitement de choix du SAS:
Insufflation d'air sous pression positive dans les fosses nasales par l'intermédiaire d'un masque étanche relié à un compresseur
Maintien des voies aériennes supérieures ouvertes pendant le sommeil supprimant ainsi les apnées obstructives
VNI si hypoventilation alvéolaire
Les masques
Apnée centrale
Autoset Cs
oxygénothérapie
Equilibration de la ventilation PPC:
pas de contrôle, si équilibré VNI:
GDSA: en journée et au réveil contrôle hypercapnie Oxymétrie nocturne: contrôle ocsillations et
désaturations Autoset Cs:
polysomnographie avec GDSA au réveil (hypocapnie?)
Oxymétrie nocturne
La loi
Tout asthmatique doit en informer son médecin du travail.
Nous n’avons pas le droit d’informer directement le médecin du travail et l’employeur, c’est au patient de le faire.
Pour les chauffeurs (poids lourds, taxis), reprise du travail autorisée si apnées efficacement traitée.