Som maire · avec la mention Très Bien tout en validant également un BEP Logistique et...

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www.onisep.fr/dijon Parcours Le SUP commence au lycée Sommaire z Retrouvez les actualités de l’Onisep Bourgogne sur N°22 - mars 2015 © Fotolia Sup Édito Bac - 3, bac + 3 un continuum Du lycée vers l’enseignement supérieur : des dispositifs qui font lien Parcours au lycée Des étudiants issus de baccalauréats professionnels ont réalisé leur projet à Bac +3 Fabien, ancien apprenti est devenu tuteur en BTS Admission post bac Le calendrier APB L’apprentissage sur APB : quelles stratégies adopter ? Parcours dans le sup L’alternance dans le sup’ une tendance qui se développe Polytechnicum Bourgogne Franche- Comté Les entrepreunariales au Polytechnicum, une seconde nature ! L’ESIREM à Dijon : une formation technique et scientifique de haut niveau Vie de l’étudiant Ils sont comment les étudiants ? Baromètre de l’humeur des jeunes diplômés 2014 Les bourses du Conseil Régional pour les stages Insertion professionnelle Les jeunes diplômés de 2013 : situation en 2014 72 métiers en émergence passés au crible par l’APEC Actualités Salons, journées portes ouvertes, dernières infos... Pourquoi seules 3 % des entreprises en France sont créées par des étudiants, alors qu’elles le sont aux États-Unis à plus de 11 % ? Avec un marché de l’emploi qui offre des perspectives moroses, l’entrepreneuriat pour les jeunes doit être une alternative à encourager. Quoi de plus formateur que d’entreprendre à la sortie ou pendant ses études ? En favorisant la promotion des valeurs telles que l’audace, la créativité, la responsabilité, la solidarité, la persévérance, la confiance en soi et l’initiative, nous contribuons incontestablement à l’enrichissement de l’individu et de la collectivité. Partant de ce constat une série de mesures sont susceptibles de favoriser l’entrepreneuriat chez les jeunes : le statut d’étudiant entrepreneur, les événements dédiés à la création de startup, les conférences et débats… Les étudiants peuvent trouver dans l’acte d’entreprendre une façon de s’épanouir et de se réaliser, de retrouver confiance en l’avenir. En Bourgogne, les acteurs de l’enseignement supérieur se mobilisent pour donner le goût et l’envie d’entreprendre aux jeunes. Notre territoire devra compter en effet sur la fibre entrepreneuriale des nouvelles générations pour créer mais aussi reprendre les PME en recherche de repreneurs. Isabelle Galmiche - Directrice Polytechnicum Bourgogne Franche-Comté

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Retrouvez les actualités de l’Onisep Bourgogne sur

N°22 - mars 2015

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Sup

Édito

Bac - 3, bac + 3 un continuum Du lycée vers l’enseignement supérieur : des dispositifs qui font lienParcours au lycée Des étudiants issus de baccalauréats professionnels ont réalisé leur projet à Bac +3 Fabien, ancien apprenti est devenu tuteur en BTSAdmission post bacLe calendrier APB L’apprentissage sur APB : quelles stratégies adopter ?Parcours dans le sup L’alternance dans le sup’ une tendance qui se développePolytechnicum Bourgogne Franche-ComtéLes entrepreunariales au Polytechnicum, une seconde nature ! L’ESIREM à Dijon : une formation technique et scientifique de haut niveauVie de l’étudiant Ils sont comment les étudiants ? Baromètre de l’humeur des jeunes diplômés 2014 Les bourses du Conseil Régional pour les stagesInsertion professionnelle Les jeunes diplômés de 2013 : situation en 2014 72 métiers en émergence passés au crible par l’APECActualités Salons, journées portes ouvertes, dernières infos...

Pourquoi seules 3 % des entreprises en France sont créées par des étudiants, alors qu’elles le sont aux États-Unis à plus de 11 % ? Avec un marché de l’emploi qui offre des perspectives moroses, l’entrepreneuriat pour les jeunes doit être une alternative à encourager. Quoi de plus formateur que d’entreprendre à la sortie ou pendant ses études ?En favorisant la promotion des valeurs telles que l’audace, la créativité, la responsabilité, la solidarité, la persévérance, la confiance en soi et l’initiative, nous contribuons incontestablement à l’enrichissement de l’individu et de la collectivité. Partant de ce constat une série de mesures sont susceptibles de favoriser l’entrepreneuriat chez les jeunes : le statut d’étudiant entrepreneur, les événements dédiés à la création de startup, les conférences et débats…Les étudiants peuvent trouver dans l’acte d’entreprendre une façon de s’épanouir et de se réaliser, de retrouver confiance en l’avenir. En Bourgogne, les acteurs de l’enseignement supérieur se mobilisent pour donner le goût et l’envie d’entreprendre aux jeunes. Notre territoire devra compter en effet sur la fibre entrepreneuriale des nouvelles générations pour créer mais aussi reprendre les PME en recherche de repreneurs.

Isabelle Galmiche - Directrice Polytechnicum Bourgogne Franche-Comté

z2 Parcours Sup mars - 2014-2015

zBac -3, bac +3 un continuum

Préparez le bac à l’uB : keep cool and learn English !Le Centre des Langues et des Cultures pour Tous propose un stage intensif d'anglais avec des lecteurs natifs et des enseignants de l’uB pour préparer les examens du baccalauréat.Les cours auront lieu pendant la 2e semaine des vacances de printemps du lundi 4 au jeudi 7 mai 2015 au Centre des Langues et des Cultures pour Tous, dans les laboratoires multimédias ainsi qu'à la Médiathèque de l'université de Bourgogne.

Le programme consiste en des révisions d'épreuves écrites et orales en petits groupes encadrés par l'équipe enseignante d'anglicistes de l'université. Les cours se dérouleront de 9h30 à 12h00 et de 13h30 à 16h00 avec une pause ludique « Lunch in English ».Les élèves sont invités à venir avec leur repas pour déjeuner sur place.Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 31 mars 2015 et se font par e-mail à [email protected].

z 20 h de cours sur 4 jours pour 75 élèvesz Tarif : 250 €

Pour plus d’information contacter le : 03 80 39 39 05

Du lycée vers l’enseignement supérieur : des dispositifs qui font lien

Les Cordées de la réussite Ce sont des partenariats, mis en place entre un ou plusieurs établissements d’enseignement supérieur, grandes écoles, universités, dits « têtes de cordées » et des lycées ou des collèges dits « sources ».z Dans quel but ?Promouvoir l’égalité des chances et la réussite des jeunes à l’entrée dans l’enseignement supérieur, notamment dans des filières d’excellence. Il s’agit de faire changer le regard et les a priori que les jeunes portent sur ces filières, de faciliter, par la communication des expériences et la transmission des codes appropriés, le passage vers l’enseignement supérieur dans une perspective de réussite et d’ascension sociale.z Que font-ils ?Tutorat, accompagnement académique et scolaire, accompagnement culturel, internat ou hébergement, aides diverses... constituent des réseaux de solidarité entre les divers niveaux d’enseignement.z Qui anime les cordées ?Ces cordées sont animées par des étudiants des établissements d’enseignement supérieur.z La cordée du lycée EiffelTêtes de cordée : le lycée Eiffel de Dijon, établissement à forte vocation scientifique et technologique, qui offre des préparations à des BTS, une classe préparatoire aux grandes écoles, une préparation à l’ENS Cachan, et des établissements d’enseignement supérieur partenaires : ESIREM, ESC de Dijon, École Nationale des Greffes, Sciences Po.Établissements sources :Des lycées : Antoine à Chenôve, Nisard à Châtillon-sur-Seine, Liégard à Brochon, Boivin à Chevigny-Saint-Sauveur, H. Fontaine à Dijon. Des collèges : Le Chapitre à Chenôve et plusieurs collèges de Haute Côte-d’Or.

Jeudi 23 avril 2015La finale régionale des olympiades de Sciences de l’Ingénieur se tiendra à l’ESIREM avec l’objectif de renforcer

les liens entre les lycées, l’enseignement supérieur et les écoles d’ingénieur du groupement Polytechnicum de Bourgogne Franche-Comté.Une centaine de candidats répartis en une quarantaine d’équipes de lycéens de première ou terminale scientifique, issus d’une quinzaine de lycées de l’académie de Dijon vont présenter leurs projets expérimentaux pluri-technologiques en sciences de l’ingénieur à trente membres de jury, composé de professeurs - lycée et enseignement supérieur - et d’industriels.

Carrefour Jeunes Chercheurs Entreprises : le jeudi 2 avril 2015Cet événement, à destination des lycéens de 1re et Tle

d’enseignement général et technologique a pour but de créer un lieu de découverte et d’échanges entre les jeunes, les chercheurs et les entreprises.Cette action, initiée en 2013 par l’académie de Dijon et Bourgogne Innovation, propose des rencontres thématiques visant à faire découvrir aux lycéens des secteurs souvent méconnus et des parcours de formation. Des thématiques telles que les métiers, l’enseignement supérieur, les évolutions technologiques. Les besoins des entreprises y sont abordés afin de montrer aux lycéens des possibilités d’orientations professionnelles méconnues.Les carrefours se déroulent en deux temps :1. Des présentations, des témoignages de chercheurs, de professionnels d’entreprises, d’enseignants de l’enseignement supérieur.2. Un temps d’échanges entre lycéens et intervenants.

z

Parcours Sup mars - 2014-2015 3

Le saviez-vous ?

Le BEP n’existe plus en tant que diplôme final mais comme

diplôme intermédiaire pendant la formation

conduisant au Bac pro.

zParcours au lycée

Des étudiants issus de baccalauréats professionnels ont réalisé leur projet à Bac +3

Clémence cherchait à associer enseignements théoriques et pratiques et s’est lancée dans un BEP Comptabilité avant de se réorienter en logistique pour être plus en contact avec le terrain. Passionnée et sérieuse, Clémence a obtenu le Bac pro Logistique en 2011 avec la mention Très Bien tout en validant également un BEP Logistique et Commercialisation. Elle considérait que le DUT Gestion Logistique et Transport était la suite logique de son Bac pro et s’est inscrite à l’IUT pour valider un Bac +2 dans le métier qu’elle apprécie. Le DUT s’est très bien passé, nous dit-elle. Il y a un petit peu plus de travail qu’en Bac pro, mais c’était quand même facile. Elle trouvait un peu fastidieux les cours théoriques mais elle a su passer le cap. Clémence a poursuivi ensuite des études en Licence Pro pour trouver une insertion professionnelle dès la validation de son Bac +3. Elle est aujourd’hui chargée de projet logistique dans une PME de la plasturgie.

Clémence - 23 ans - Chargée de projet logistique

« Après une scolarité plus que moyenne en collège, je me suis orienté vers un BEP Électrotechnique au lycée Saint-Joseph à Dijon puis j’ai suivi un bac pro Électrotechnique toujours à Saint-Joseph.Ensuite, j’ai cherché une entreprise pour faire un BTS Fluides énergies environnement en apprentissage. Je suis rentré chez Dalkia pour faire cette formation en partenariat avec le lycée Hippolyte Fontaine à Dijon. Au bout de deux ans, j’ai obtenu mon diplôme et Dalkia m’a proposé un CDD de 6 mois qui a débouché sur une embauche en CDI. Après un an, Dalkia m’a proposé d’être tuteur d’un apprenti. Aujourd’hui, je suis technicien à la chaufferie sud de Dalkia Dijon énergie ».

Fabien - Technicien en chauffage

À 15 ans, Doriane ne pensait qu’à un seul métier : conduire des camions. Elle a donc choisi la voie technologique et le BEP Conduite routière qu’elle a obtenu sans difficulté ce qui l’a motivée à préparer un Bac pro Transport, validé lui aussi sans problème en 2011. C’est là qu’elle a connu la possibilité de poursuivre des études supérieures en DUT Gestion, Logistique et Transport qui permet d’obtenir, par équivalence, l’attestation de capacité qui autorise à s’installer comme entrepreneur de transport. Elle n’aimait pas trop la logistique mais se rattrapait en transport. Elle décrit une bonne ambiance de classe et des relations très agréables avec les enseignants grâce à un effectif restreint. Aujourd’hui, elle a renoncé à la conduite pour assumer la responsabilité d’un service d’exploitation dans une PME de transport et affirme que l’alternance est une très bonne solution pour associer enseignement théorique et pratique professionnelle.

Doriane - 22 ans - Responsable d’une service d’exploitation dans le transport

portr

aits

Après le collège, Antoine a fait le choix de l’enseignement technique car il appréciait de pouvoir aider son père dans son métier de technicien : « faire quelque chose de mes mains ».

Il affirme s’être « réveillé » durant le Bac pro ELEEC qu’il obtient en 2012 avec la mention Bien car les enseignements lui plaisaient, notamment l’électricité et l’électrotechnique. Bachelier, il ne se voyait pas travailler tout de suite. C’est un ami qui lui a parlé du DUT Génie Industriel & Maintenance. Les deux années de DUT sont ses meilleures années scolaires, dit-il. Il fallait travailler tous les soirs un petit peu mais il est parvenu à se discipliner pour atteindre la rigueur nécessaire. Ce qui lui a plu ? La diversité des domaines abordés. « En math, c’était dur ! », nous dit-il. « Mais j’ai réussi à me faire aider un peu ».

Antoine est modeste, car à l’entendre, nous croirions qu’il a lutté pour s’en sortir, alors que son travail et sa rigueur quotidienne lui ont permis de finir major de sa promo.

Aujourd’hui, Antoine prépare une Licence professionnelle en Contrôle non destructif en alternance et pense s’arrêter ensuite pour trouver un emploi.

Antoine - 21 ans - en licence pro Contrôle non destructif

Elles et ils ont trouvé leur voie dans la logistique et le transport ou l’électronique, elles ou ils sont dans une formation post bac +3 ou en contrat de travail, elles ou ils ont obtenu il y quelques années un BEP et ont trouvé les ressources pour oser des parcours atypiques vers l’enseignement supérieur.

Fabien, ancien apprenti est devenu à son tour tuteur

z4 Parcours Sup mars - 2014-2015

zAdmission post bac

20 mars FIN

DE SAISIE DES VŒUX DES ÉLÈVES

2 avril CONFIRMATIONENVOI DOSSIER PAPIER

31 maiDATE LIMITE

MODIFICATION CLASSEMENT DES VŒUX

8 juin1RE PHASED’ADMISSION

14 juillet3E PHASED’ADMISSION

25 juin2E PHASED’ADMISSION

Du 5 au 8 maiCONSULTATION

DE LA BONNE RÉCEPTION DES DOSSIERS DANS

LES ÉTABLISSEMENTS D’ACCUEIL

septembre octobre novembre décembre février mars avril mai juin juillet aoûtjanvier1er mars

DÉBUTDE SAISIE DES

NOTES PAR LES ENSEIGNANTS

2 avrilFIN

DE LA SAISIE DES NOTES

4 maiDATE LIMITE

DE POINTAGE DES DOSSIERS REÇUS PAR LES

ÉTABLISSEMENTS DESTINATAIRES

À NE PAS MANQUER !

Élèves

Enseignants

Le calendrier APB

La rubrique formation fait peau neuve

À lire sur le PIALe Pia est votre portail intranet et l’espace documentaire notre onglet d’échanges.

Dans la rubrique Pilotage & statistiques, le dossier Statistiques orientation affectation, nous permet de vous communiquer régulièrement synthèses et tableaux.

Mises en ligne en février 2015, vous trouverez les fiches synthèses académiques et départementales des vœux et des propositions pour les bacs professionnels.

En décrypté, c’est la répartition des vœux des élèves de bacs pro de notre académie et des propositions qui leurs ont été faites pour la session 2014.

Par exemple : qu’on demandé les élèves du bac pro Commerce des lycées publics de Côte-d’Or ?

z 84.7 % un BTS, 7.4 % un DUT, 5.8 % une L1 z 27 % ont eu une proposition en BTS, 0 % en DUT et 40 % en L1.

À retrouver sur : https://portail-pia.ac-dijon.fr/

La rubrique « Les formations » fait peau neuve pour la session 2015. Pour chaque type de formation (CPGE, BTS, DUT, etc.), on trouve désormais une brève description explicative : modalités d'obtention du diplôme, différentes voies d'accès, etc. On apprend par exemple qu'il existe 150 écoles de commerce, gestion et management en France, toutes privées, ou encore qu'il n'y a pas de session de rattrapage au BTS.

Cette année, les candidats à une filière supérieure proposée en lycée (STS, DTS, DMA, CPGE, etc.) seront informés de la ou des conventions avec les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) signées en application de la loi du 22 juillet 2013, ainsi que de la possibilité d'une double inscription licence-CPGE pour les élèves de CPGE. L'objectif de ces conventions est de prévoir des rapprochements dans les domaines pédagogiques et de la recherche ainsi que de faciliter les parcours de formation des étudiants.Toutes ces informations s’accompagnent de liens renvoyant vers les sites, permettant à chacun d’aller chercher des renseignements pertinents pour un projet d’orientation réfléchi.

Une grande nouveauté réside aussi dans l’intégration de données statistiques respectives à chaque type de formation. On trouve ainsi le profil des entrants en première année (baccalauréat et/ou voie d’origine), le taux de réussite au diplôme et des données chiffrées sur la poursuite d’études et l’insertion.

APB en vidéoUne vidéo mise en ligne par Éducation France, l’espace officiel des vidéos du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.À retrouver sur : http://www.dailymotion.com/

De nouvelles conventions

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Parcours Sup mars - 2014-2015 5

L’apprentissage sur APB : quelles stratégies adopter ?

Faire un vœu en apprentissage sur APB fait souvent émerger bien des questions chez nos élèves. Quelles réponses leur apporter ? Pour vous aider, imaginons un entretien entre Zoé, élève de terminale professionnelle et le logiciel APB.

Zoé passe son baccalauréat professionnel spécialité commerceElle souhaite devenir attachée commerciale et envisage pour cela de faire un BTS Négociation et relation client. Pour cette formation, deux possibilités s’offrent à elle : la voie classique sous statut scolaire ou bien la voie de l’apprentissage.

Zoé : « Les deux possibilités m'intéressent. Si je mets l'une ou l'autre en vœu 1, est-ce que je suis sûre d'être prise ? »APB : Sous statut scolaire, les BTS, comme les DUT ou les CPGE, sont des filières sélectives. Les établissements font un recrutement sur dossier, et les résultats scolaires sont souvent décisifs. En revanche, si tu choisis l'apprentissage, la priorité est de trouver un employeur qui accepte de signer un contrat d'apprentissage. Dès lors que tu as signé ce contrat, tu intègres le CFA (centre de formation d'apprentis) qui te dispensera la formation théorique tandis que ton employeur t'assurera la formation pratique.

« Faut-il que je multiplie mes vœux pour augmenter mes chances d'être prise quelque part ? »Plus tu fais de vœux, plus tu as de chances de recevoir une réponse favorable de la part d'un établissement.

« Je préférerais tout de même l’apprentissage pour entrer dans le monde du travail. Dans ce cas, comment est-ce que je dois ordonner mes vœux sur APB ? »Il faut que tu classes en premier tes vœux en apprentissage, et ensuite seulement tes vœux sous statut scolaire. Cependant, si tu fais l'inverse, tu pourras toujours entrer en apprentissage si tu as un contrat.

« Admettons que je mette en vœu 1 et en vœu 2 des formations en apprentissage et ensuite un BTS NRC sous statut scolaire en vœu 3. Comment ça se passe ensuite ? »L'apprentissage a un statut particulier sur APB. À l'issue des phases d'admission, tu verras en face de tes vœux en apprentissage la mention « Admis sous réserve de contrat ». Tant que tu n'as pas de contrat, rien ne se passe, tu n'as même pas à répondre quoi que ce soit. En parallèle, tu peux recevoir une proposition (et une seule par phase) sur ton vœu 3 sous statut scolaire.

« Et qu'est-ce que je dois répondre ? »La meilleure possibilité de réponse est le « oui mais » : tu réserves une place pour le BTS NRC sous statut scolaire tout en indiquant à l'établissement que tu attends une proposition sur un autre vœu, en l'occurrence ton BTS NRC en apprentissage (vœux 1 et 2). L'apprentissage est le seul cas où tu peux répondre « oui mais » jusqu'au 1er septembre (date de fermeture d'APB). Cette réponse te permet réellement d'augmenter tes chances d'être prise quelque part.

« Si je réponds « oui mais » et que je ne trouve pas d'employeur pour mon apprentissage, je pourrai quand même intégrer mon BTS en statut scolaire ? »C'est exactement ça. Si tu trouves en employeur dans les trois mois suivant la rentrée, tu peux toujours t'inscrire au CFA et ainsi passer du statut scolaire à l'apprentissage.

« Et si les deux formations, sous statut scolaire et en apprentissage, sont dispensées par le même établissement, est-ce que ça compte pour un seul vœu ? »Il s'agit de deux formations, donc de deux vœux différents. Ce n'est pas parce que tu candidates sur une formation en apprentissage ET sous statut scolaire dans le même établissement que cet établissement est obligé d'accepter ta candidature sous statut scolaire. Tu peux très bien avoir un refus pour la formation sous statut scolaire mais trouver un employeur et intégrer la formation en apprentissage dans ce même établissement.

« Dernière question : est-ce que je suis obligée de mettre la même formation en apprentissage et sous statut scolaire ? »Cela ne fonctionne pas en doublon, tu peux très bien demander ton BTS NRC en apprentissage sans le demander en statut scolaire, et vice versa. Cependant, plus tu fais de vœux, plus tu augmentes tes chances de recevoir une proposition.

Le

savie

z-vous ?

Formations non gérées

par APB

Seuls les contrats d’apprentissage sont gérés par APB, et

en aucun cas les contrats de professionnalisation. Toutes

les formations ne sont donc pas forcément référencées sur

APB.

Si une formation n’est pas renseignée sur APB, il faut

prendre directement contact auprès des CFA ,

des lycées ou des organismes de formation

pour connaître leurs formations et leurs

modalités d’inscription.

z6 Parcours Sup mars - 2014-2015

© Igor Mojzes / Fotolia.com

L’alternance dans le sup’ une tendance qui se développe

Parcours dans le supz

L’alternance : contraintes et avantages

z Trouver une entrepriseEn apprentissage ou en contrat de professionnalisation, il faut d’abord trouver une entreprise qui accepte le rythme de l’alternance et qui puisse former un étudiant en rapport avec son niveau d’études. Il est souhaitable de trouver une entreprise avant la rentrée, mais c’est encore possible jusqu’au 31 décembre de l’année en cours. Dans le cas contraire, la poursuite de la formation en alternance ne sera pas possible.

z Choisir le bon rythme d'alternance Il faut trouver une entreprise qui accepte le rythme de l’alternance. Deux jours en formation, trois jours en entreprise ou une semaine en formation et trois semaines en entreprise ou une semaine sur deux en formation… Plus les étudiants consacrent du temps à l’apprentissage du métier, plus les entreprises sont satisfaites.

Selon la mission en entreprise et les conditions de travail (en atelier ou bureau...) des rythmes d’alternance vont mieux convenir que d’autres aux employeurs. Il s’agit donc d’un sujet important à discuter avec le futur maître de stage et l’institut de formation.

z Le rythme de travailOn peut se représenter l’alternance comme une formation plutôt facile ou concrète avec une charge de travail moins importante que dans une formation classique.

C’est finalement le contraire. Les étudiants auront un double agenda et ils ne pourront pas se consacrer exclusivement à leurs cours. Un alternant doit avoir les mêmes connaissances qu’un étudiant en formation initiale en moins de temps et avec moins de vacances.

Les avantagesz Une véritable approche du métier C’est certainement l’atout numéro un de l’alternance. Parce qu’il alterne des périodes d’enseignement à l’école et des périodes de travail en entreprise, ce système permet de découvrir l’univers professionnel in situ et d’avoir une véritable approche du métier.

z Une meilleure insertion professionnelleL’employabilité du candidat découle directement de son expérience professionnelle. Comparé à un étudiant sortant d’une formation « classique », l’apprenti sera directement opérationnel, ce qui est fortement apprécié par les futurs employeurs. Il s’est, de plus, accoutumé au monde du travail, à ses codes, à son fonctionnement, et a nécessairement gagné en maturité.

z Une rémunération selon l’âge et le diplômeEn concluant un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’apprenti n’a pas le statut d’élève mais celui de salarié, qui permet de se former tout en étant rémunéré. Le salaire, calculé en pourcentage du SMIC, varie en fonction de l’âge et du diplôme.

http://iae.u-bourgogne.fr/images/stories/en_images/alternance/guide%20apprentissage2.pdf

Mixage des parcoursLes étudiants, sous statut scolaire pendant la première année de formation (ou les deux premières) peuvent terminer le cycle de formation comme apprenti. Afin de favoriser la professionnalisation, les EGC Bourgogne et l’ESC Dijon ont rendu accessible la 3e année du bachelor par apprentissage en partenaria avec le CFA de l’enseignement supérieur de Bourgogne.Mixage des élèves et des apprentisDans la même classe sont regroupés des élèves, des apprentis voire des adultes en formation continue. Ce mixage est possible en BTS dans plusieurs lycées en Bourgogne : aux lycées H. Fontaine à Dijon et Cassin à Mâcon dans le domaine du bâtiment, aux lycées Hilaire de Chardonnet et E. Gauthey à Chalon-sur-Saône et Follereau à Nevers dans le domaine commercial, au lycée Cassin à Mâcon dans le domaine industriel, au lycée Vauban à Auxerre dans le domaine de la restauration.L’intérêt de ce mixage est une plus grande souplesse de cette organisation. Un étudiant en apprentissage dont le contrat est rompu, peut reprendre la formation sous statut scolaire et inversement.

L’alternance se développe avec, de plus en plus, le « mixage des statuts ». On évoquera le mixage des publics quand dans une même classe, cohabitent des étudiants et des apprentis, et le mixage des parcours quand dans un cycle de formation diplômant, alternent la formation sous statut scolaire et la formation par apprentissage.

Les contraintes

z

Parcours Sup mars - 2014-2015 7

Le

sa

viez-vous ?

Les idées reçues voudraient

que l’apprentissage concerne surtout

l’industrie. Ce n’est plus vrai, l’apprentissage

occupe une place importante dans la formation

aux métiers du tertiaire : plus d’un nouveau

contrat d’apprentissage sur deux prépare

aux métiers des services.

Contrat d’apprentissage ou de professionnalisation

Pour une formation en alternance, deux types de contrats sont possibles : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Le premier relève de la formation initiale, s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans et implique les entreprises du secteur privé. Le second s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans et aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus et implique toutes les entreprises du secteur privé y compris les entreprises de travail temporaire. Beaucoup de diplômes sont accessibles : BTS, licences professionnelles, masters professionnels, diplômes d’ingénieurs, diplômes d’écoles de commerce. Se former ainsi est une expérience exigeante qui suscite contraintes et avantages.

http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N11240.xhtml

z Le CFA de l’éducation nationale en Bourgogne implanté à Chalon-sur-Saône propose des formations mixtes accueillant des scolaires et des apprentis qui peuvent à tout moment changer de statut. Retrouvez toutes les formations qui ouvriront à la rentrée 2015 sur : http://www.cfabourgogne.com/

z Le CFA de l’enseignement supérieur de Bourgogne propose des formations en alternance dispensées par l’ESC Dijon, l’IUT d’Auxerre, l’école d’informatique supérieure de Nevers cs2i Bourgogne et les EGC de Bourgogne.Toutes les formations sur : http://www.bourgogne.cci.fr/

Après le bac +2, on peut tout changer

Parcours de Dario qui après un bac S et deux années de classes préparatoires scientifiques a changé d’orientation et s’est inscrit en langues étrangères et appliquées.

portr

ait

« Vers la fin de mon année de Terminale S, je n’étais pas encore sûr de la voie que je souhaitais prendre. La quantité importante d’informations venant de toutes parts a nourri le doute en moi plus qu’elle ne m’a aidé à faire un choix.

Je me suis inscrit en prépa scientifique au Lycée Carnot, ayant une certaine affinité pour les sciences et étant vivement encouragé par mes professeurs de lycée.

L’atmosphère en prépa s’est avérée très différente des années lycée avant le bac, même si le cadre restait le même : la quantité de travail demandé et le rythme sont bien différents de la terminale. Cela a d’abord été un choc.

Mais, très rapidement, les élèves se sont mis à s’entraider, chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout avant d’arriver en prépa, ayant surtout entendu dire que c’était l’esprit de concurrence qui régnait dans ce genre de classes. Pour ma part, je trouve la rumeur infondée.

Fort de cette ambiance, j’ai donc continué en deuxième année ; toutefois, j’étais toujours habité par le doute d’avoir fait le mauvais choix, de m’être engagé sur la mauvaise voie pour moi. D’autant plus que les cours qui me donnaient le plus de satisfaction étaient les cours de langues étrangères.

Après mûre réflexion, j’ai pris la décision de changer d‘orientation, dans une voie qui me plaisait vraiment et qui correspondait à mes points forts. La licence LEA (Langues Étrangères Appliquées) me semblait la plus intéressante et la plus adaptée : la maîtrise et la pratique des langues étrangères sont essentielles ; les matières d’application (économie, communication, droit, marketing, relations internationales, etc.) sont nombreuses et ouvrent sur divers domaines dans lesquels les langues étrangères sont utiles professionnellement parlant. Avec le recul, ce changement de cap est la meilleure décision que j’ai jamais prise.

Mes deux années de prépa n’ont pas été inutiles pour autant : elles m’ont appris à travailler de manière autonome, à me responsabiliser et à savoir m’autogérer, des qualités fondamentales à l’université où il faut fournir un gros travail personnel sans que les consignes soient rappelées aussi systématiquement qu’au lycée. La première année de LEA a effacé tous mes doutes. Avec cette motivation-là, je n’ai pas eu de mal à obtenir ma licence et à décrocher une place en Master MASCI (Master de communication internationale), qui s’inscrivait bien dans la continuité de ma licence.

Je ne regrette pas non plus mes hésitations après le bac : la prépa et la fac m’ont apporté l’une et l’autre beaucoup de choses, des expériences enrichissantes et des compétences importantes pour l’avenir ».

Dario - étudiant en 1re de Master MASCI (Master Stratégie de Communication Internationale) à l’uB

z8 Parcours Sup mars - 2014-2015

zLe Polytechnicum Bourgogne Franche-Comté

Les Entrepreneuriales au Polytechnicum, une seconde nature !z L'ESIREM une école qui encourage les dynamiques entrepreneurialesL'ESIREM donne une place privilégiée à l'entrepreneuriat avec des dispositifs comme les « Objets connectés », les Entrepreneuriales et les Olympiades de Sciences de l'Ingénieur, et avec l'intervention de professionnels qui viennent partager le temps d'une conférence leurs savoir-faire et expériences.

FOCUS sur les EntrepreneurialesCe dispositif est porté par le réseau Entreprendre Bourgogne. Implanté sur le campus de Dijon, ce programme fédère des établissements de Côte-d'Or (uB, ESC Dijon, IAE, Agrosup Dijon, ESIREM),s de l'Yonne (IUT, ITII Bourgogne) et de Saône-et-Loire (ENSAM, IUT). L'ensemble du dispositif au niveau régional est présidé par Bernard Broye et coordonné par Thierry Dufour.

Cette année le lancement du dispositif en Bourgogne a eu lieu le jeudi 9 octobre 2014 à l’ESIREM sous la forme d’un Speed-dating Entrepreneuriales.Les étudiants des écoles et composantes de l’université de Bourgogne se sont retrouvés lors de cette soirée afin d’échanger sur de futurs projets entre porteurs de projets ou d’idées, à travers les différentes disciplines. Chaque équipe composée possède un coach et un parrain industriel, qui les accompagnent dans leur projet ! Après 5 mois à appréhender toutes les facettes de la création d’entreprise grâce au dispositif d’accompagnement, ces jeunes, de tous profils (en équipe interculturelle ou pluridisciplinaire) défendront leur projet d’entreprise devant un jury d'experts : chefs d’entreprise, partenaires financiers ou conseils, enseignants. Ils recevront leur diplôme au cours d’une soirée de clôture en avril 2015.

z « Des clubs pour développer l’esprit d’entreprendre ! »Les clubs Startup sont des clubs créés au sein des écoles du réseau Polytechnicum qui regroupent des étudiants animés par l’envie d’entreprendre et qui souhaitent la développer et la transmettre. Leur objet est donc de permettre à leurs membres de se forger une culture entrepreneuriale par le biais d’actions simples, autonomes et coordonnées entre clubs si besoin. Chaque action des clubs doit alimenter le développement d’une culture entrepreneuriale chez les étudiants. L’enjeu de ces clubs est d’assurer une meilleure compréhension de l’entreprise par les jeunes en cours de formation au sein des établissements, de structurer un terreau de créateurs, mais aussi et surtout de repreneurs à moyen terme.

z « Le Polytechnicum - BFC première communauté des étudiants-entrepreneurs grâce à Entr’up ! »Pour contribuer à la dynamique entrepreneuriale du réseau, le Polytechnicum a choisi de financer une phase pilote d’une plateforme entrepreneuriale portée par la société Entr’UP. Cette plateforme est également en phase de test à l’Université de Montréal !La société Entr’up a été créée par 4 étudiants dont deux issus de l’ENSAM Cluny. Entr’up est une start-up, qui développe l’idée d’une plateforme web pour mettre en contact des étudiants et former des équipes multidisciplinaires sur des projets de création d’entreprises

z « Les startup Weekend, des événements dédiés à l’entrepreneuriat ! »Un Startup Weekend est un événement de 54 heures où des développeurs, des commerciaux, des financiers se rencontrent pour partager leurs idées, créer des équipes, concevoir des produits et lancer des startups. C’est ouvert à toute personne qui souhaite lancer un projet ou venir apporter ses compétences : lycéen, étudiant, salarié…Organisation d’un premier Startup Weekend à Dijon les 5, 6 et 7 septembre 2014 Le Polytechnicum a été également partenaire du SWD des 30, 31 janvier et 1er février 2015 organisé par le club startup de l’ESC Dijon ESC’up en partenariat avec les clubs des autres écoles du Polytechnicum.

z

Parcours Sup mars - 2014-2015 9

Une formation technique et scientifique de haut niveau est dispensée aux élèves de l’école afin de leur fournir le socle de connaissances indispensables à tout ingénieur. Deux départements :

z Matériaux-Développement DurableL’accent est mis sur la conception et l’innovation, sur l’élaboration et la mise en forme, ainsi que sur le contrôle, l’analyse et la caractérisation des matériaux.

z InfoTroniqueLa formation est centrée sur les disciplines liées à l’informatique, l’électronique et les technologies de l’information et de la communication et plus particulièrement sur les architectures de réseaux informatiques et sur les systèmes électroniques embarqués.De nombreux enseignements communs en management, en sciences humaines et économiques sont dispensés dans les deux départements. L’ESIREM se propose de développer les compétences personnelles de communication des élèves, de leur donner des éléments d’analyse et de compréhension des situations de travail auxquelles ils pourront être confrontés dans leurs futurs emplois et de les accompagner dans la définition de leur projet professionnel.

L’ESIREM à Dijon : une formation technique et scientifique de haut niveau

Vincent Thivent est un ancien élève du lycée Eiffel de Dijon et de l’ESIREM département InfoTronique Option Systèmes embarqués. Il est aujourd’hui enseignant associé à l’ESIREM et gérant de sa société ODALID qu’il a fondée avec le soutien de l’ESIREM.

portr

ait

Comment et pourquoi êtes-vous venu à l’ESIREM ?« Après un BTS électronique au lycée Eiffel de Dijon, j’ai intégré la première promotion InfoTronique en 2003. J’ai choisi cette école car elle propose un contenu Electronique et Informatique embarqués ».

Ancien élève ESIREM, vous avez monté ODALID à l’issue de votre formation, pouvez-vous nous en dire un petit peu plus ?« En 2009, avec l’aide apportée par Bpifrance, PREMICE, et le Conseil Régional de Bourgogne, mais surtout grâce au soutien de l’ESIREM, ODALID est née. Elle propose la conception, le développement et la commercialisation de systèmes innovants RFID/NFC. Dans les transports, j’ai développé avec PAGEUP, le dispositif de contrôle des usagers du Tram de Dijon. Je travaille aussi sur les systèmes de contrôle d’accès, de contrôle de présence des étudiants et de paiement sans contact ».

Quelle est votre implication aujourd’hui au sein de l’ESIREM ?« Je suis avant tout enseignant (TD, TP, CM). Je m’occupe de la communication sans fil. J’ai fait le choix de participer activement à la promotion et à la vie de mon école d’Ingénieur, en tant qu’ancien élève, enseignant, et entrepreneur. Je suis présent sur les divers forums, salons et portes ouvertes mais je suis particulièrement impliqué cette année dans l’organisation et l’animation de plusieurs conférences autour de l’entrepreneuriat, les nouvelles technologies, et les objets connectés, en étroite collaboration avec la CCI et l’agence NTIC ».

Il a participé aussi...

z La conférence « Les objets connectés » en février 2014, a réuni 75 élèves des lycées Eiffel et Hippolyte Fontaine de Dijon, ainsi qu’une trentaine d’Industriels et partenaires (oberthurcp, seb, plasto, bourgogne innovation, elithis, rectorat, le2i, agence ntic, gab2b, …).

z La conférence-débat de janvier 2014 pendant laquelle les élèves de 5e année de l’ESIREM ont pu découvrir les aides à la création d’entreprise. À cette occasion, André Renard - Bourgogne Entreprendre, Daniel Micard - Bourgogne Innovation, Emmanuel Cordelle – Bpifrance, Bruno-Louis Seguin - Les Docks numériques, Claire Maugras – PREMICE, l’ont accompagné et ont présenté leurs expertises.

Vincent Thivent

Il y était élève, il y est maintenant enseignant

© ESIREM

Le

saviez-vous ?

Pour les élèves de terminale S,

STI2D et STL, il est possible d’intégrer le

cycle préparatoire par le concours Geipi Polytech’.

Ce cycle préparatoire est commun avec AgroSup

Dijon et se déroule à l’ESIREM et à AgroSup Dijon.

On peut intégrer la première année du cycle

ingénieur de plusieurs façons : après des

classes préparatoires, après un BTS

ou un DUT, après une licence

scientifique.Toutes les informations sur l’ESIREM Dijon : http://esirem.u-bourgogne.fr/

z10 Parcours Sup mars - 2014-2015

zIls sont comment les étudiants ?

Vie de l’étudiant

Comment perçoivent-ils leur vie d’étudiant en termes deressources, logement, santé, travail ? Les conditions de vie influencent-elles les études et le projet professionnel ? 51 000 répondants pour le « Panorama 2013 Condition de vie des étudiants » paru le 29 décembre 2014.Des tendances« La part d’enfants d’ouvriers ou d’employés parmi les étudiants de 18 à 24 ans s’élève à 28 %, contre 53 % des jeunes actifs de la même classe d’âge. À l’inverse, les enfants de cadres et professions intellectuelles supérieures restent surreprésentés dans l’enseignement supérieur par rapport à leur proportion dans la population active, particulièrement dans les CPGE, les écoles d’ingénieurs et de management ».

Si la part de filles est plus importante dans l’enseignement supérieur (54 % contre 46 % de garçons), cette féminisation est très inégale selon les filières et les niveaux d’études. Elles sont majoritaires dans les filières de lettres-SHS (70 %) et minoritaires dans celles d’ingénieurs (27 %). Elles sont également légèrement sous-représentées dans les formations de niveau doctorat (51 % contre 55 % en master).L’une des grandes tendances perceptibles dans l’enquête est l’élévation rapide du niveau d’études envisagé : en France, 86 % des étudiants du supérieur annoncent vouloir aller au moins jusqu’au master, soit 5 % de plus qu’en 2010.Paradoxalement, et c’est là également l’un des traits marquants de l’enquête, le diplôme n’est pas considéré comme le principal facteur de la réussite. Seuls 45 % des étudiants le considèrent comme « très important » pour réussir.

http://www.ove-national.education.fr/Panorama 2013 Condition de vie des étudiants n° 29 décembre 2014

Le

sa

viez-vous ?

L’observatoire de la vie

étudiante est partie intégrante

du dispositif Eurostudent V, dipositif de

comparaison européen des conditions de vie et

d’études. Le 5e rapport Eurostudent (2014-2015)

est disponible sur : http://www.eurostudent.eu/

download_files/documents/EVSynopsisofIndicators.pdf

Baromètre de l’humeur des jeunes diplômés 2014Réalisé par Deloitte avec l’Ifop, ce baromètre donne la parole aux jeunes diplômés depuis moins de trois ans en recherche d’emploi ou en poste en entreprise, afin d’en définir leur perception du marché du travail actuel.z27 % des jeunes diplômés en recherche d’emploi envisagent une recherche d’emploi hors de l’Hexagone. 28 % de ces répondants envisagent l’expatriation pour toute la durée de leur carrière.

Les bourses du conseil régional de Bourgogne pour les stagesBourse de mobilité internationale pour les étudiants bourguignonsLa bourse de mobilité régionale aide à financer les périodes de formation ou de stage à l’étranger prévues dans un cursus de formation. Elle concerne les étudiants de l’université de bac à bac +5, les BTS et BTSA inscrits en Bourgogne, les apprentis de niveau 3 à 1.

Bourse de stage La bourse de stage d’un montant forfaitaire de 500 € est proposée sous conditions aux étudiants en licence professionnelle ou en master 2 professionnel (formation initiale), inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur bourguignon et effectuant leur stage obligatoire en Bourgogne.Premier critère : effectuer son stage dans une entreprise bourguignonne éloignée de 20 km minimum du lieu d’études et du lieu de résidence.

D’autres aides sont proposées par le Conseil Régional : http://www.region-bourgogne.fr/Apprenti-lyceen-etudiant,262

Découvrez les résultats de l’enquête et les tendances majeures : http://www2.deloitte.com/

z

Parcours Sup mars - 2014-2015 11

z Insertion professionnelle

Pour la promotion 2013, un peu plus de 6 jeunes diplômés « Bac +5 et plus » sur 10 sont en emploi : un taux stable par rapport à la promotion 2012, dans une conjoncture économique qui s’est pourtant dégradée. Les taux d’emploi opposent toujours les disciplines les plus « professionnalisantes » (commercial, gestion, informatique, sciences de l’ingénieur…) et celles plus fondamentales (lettres, arts, sciences humaines…) pour lesquelles ils sont moins élevés. De même, les ingénieurs et les diplômés d’école de commerce sont plus fréquemment en emploi que les titulaires d’un master universitaire ou d’un doctorat.La rémunération progresse d’environ 2 %, tant en moyenne (29 400 €) qu’en médiane (28 700 €), par rapport à celle de la promotion 2012. Un diplômé en sciences technologiques touche environ 60 % de plus qu’un diplômé en sciences humaines. Cet écart s’explique notamment par la présence plus fréquente de ces derniers dans le secteur public où la proportion de CDD est plus importante que dans le privé. Par rapport à celle du public, la rémunération moyenne dans le secteur privé est supérieure de plus d’un quart.

http://jd.apec.fr/Emploi-stage/

Source : APEC, Les jeunes diplômés de 2013 : situation professionnelle en 2014, octobre 2014

Les jeunes diplômés de 2013 : situation professionnelle en 2014

72 métiers en émergence passés au crible par l’APEC

Le

saviez-vous ?

Le saviez-vous : L’APEC, observatoire du marché de

l’emploi cadre, analyse et apporte tous les repères pour

suivre et anticiper les évolutions du marché de l’emploi grâce

notamment à ses grandes enquêtes annuelles -prévisions de

recrutement des entreprises, mobilité des cadres, insertion

des jeunes diplômés, salaires - et des études spécifiques

auprès des cadres et des entreprises sur des

thématiques clés.

54%

56%

58%

60%

62%

64%

66%

68%

70%

72%

20092010

20112012

20132014

63%

61%

72%

70%

63% 63%

Évolution du taux d'emploi des jeunes diplômés Bac+5 et plus

Très peu de métiers sont créés ex-nihilo dans les entreprises, les métiers se transforment en fonction des nouvelles technologies, du renforcement des réglementations, de l’évolution des modes de consommation et des usages...Des certitudes : on aura de plus en plus besoin d’experts dans des organisations de plus en plus transversales, la transformation numérique impactera de plus en plus l’organisation interne et les processus dans l’entreprise, l’innovation participera à la transformation des métiers.Parmi 72 métiers émergents identifiés en 2013, l’APEC a classé les métiers en trois catégories : z les métiers en développement z les métiers en transformation z les métiers de niche.

L’étude analyse les offres proposées dans 9 grandes fonctions : commercial/marketing z communication/création z études, recherche et développement z gestion, finance, administration z informatique/internet z production industrielle z ressources humaines z santé, social, culture z services techniques.Gros plan sur la fonction communication/création 3 033 offres d’emploi ont été recensées dans la base offres d’emploi entre 2010 et le premier trimestre 2014 pour 9 métiers émergents, 94 % des offres recensées portent sur 5 métiers en particulier : z webdesignerz community managerzconsultant e-réputationz digital plannerzchargé de communication on line.

Retrouver les autres métiers dans Les études de l’emploi cadre n° 2015-02 janvier 2015

Toutes les études de l’APEC sont disponibles sur : www.cadres.apec.fr, rubrique Observatoire de l’emploi

z

Parcours Sup, la Lettre d’Information de l’ONISEP et du SAIODirecteur de la publication : George AsserafPar délégation : Anne de RozarioResponsable de la publication : Marie-Pierre MartinRédaction : Dominique Perreau, Marc Dautun, Élodie Ducreux, Isabelle Galmiche, Anne-Sophie Krika, Christelle Serée-Chaussinand, Claude ValtatMaquette et PAO : Julie ClémentRelecture : Pascal Denoyelle - Diffusion : SAIO

z Salons, journées portes ouvertes, dernières infos...

Actualités

Dès maintenant

Manifestations gratuites organisées au niveau local, national ou sur Internet

du 30 mars au 5 avril 2015La 5e édition de la Semaine de l’industrie aura lieu du 30 mars au 5 avril 2015. La Semaine a pour objectif de faire découvrir au grand public, en particulier aux jeunes et aux demandeurs d’emploi, l’industrie et ses métiers.

À retrouver aussi sur : http://www.u-bourgogne.fr/

Bientôt

On y pense déjà...

Cite Orientée propose aux internautes une balade urbaine liée à l’orientationCité Orientée, saison 2 : prochains épisodes

Du 9 au 22 mars : Alexandra, pharmacienne en officineDu 23 mars au 5 avril : Raphaël, pâtissier

Le web documentaire s’est aujourd’hui enrichi d’une saison 2 : vingt nouveaux personnages, de nouveaux métiers, une ville encore plus éclectique et un accès sur les mobiles et les tablettes.

À retrouver aussi sur : www.onisep.fr

24, 25, 26 avril 2015Le F.I.LM. met en compétition des fictions, des documentaires ou des clips sur le thème des métiers. Pendant le festival, des artisans et des jeunes en formation montreront leurs savoir-faire.

À retrouver aussi sur : http://festival-film.fr/

zSemaine de l’industrie

Les finales académiques des Olympiades de Sciences de l’Ingénieur auront lieu à l’ESIREM à Dijon

Jeudi 23 avril 2015Les meilleures équipes de chaque académie seront ensuite invitées à participer au concours national, qui se déroulera en région parisienne au mois de mai.

À retrouver aussi sur : https://sites.google.com/site/lesolympiadesdesi/OSI

zOlympiades de Sciences de l’Ingénieur

zCité Orientée, saison 2

zApprentissimo

Parc des Expositions de Dijon

21 et 22 avril 2015Apprentissimo, le rendez-vous de l’apprentissage et de l’alternance en Bourgogne !

Venez découvrir les 4 villages d’Apprentissimo. Vous y trouverez des infos pratiques sur l’apprentissage et l’alternance, des outils pour être sûr de vos choix professionnels, des formations du CAP à Bac +5.

À retrouver aussi sur : http://www.apprentissimo-bourgogne.com/

zFestival International de L’image des Métiers de Tonnerre