SOCOPRIM - MIGA
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SOCOPRIM
ABIDJAN COTE DâIVOIRE
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
(PGES) DU PROJET DE LIAISON RIVIERA-MARCORY
RAPPORT FINAL
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Socoprim
PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL (PGES) DU PROJET DE LIAISON RIVIERA-MARCORY
Ce Plan de Gestion Environnemental et Social a été rédigé
avec la collaboration de Loic Trébaol et son équipe, spécialiste en « Evaluation environnementale & milieux aquatiques » (Montpellier)
Objet Date Indice RĂ©daction VĂ©rification Validation
Nom Signature Nom Signature Nom Signature
L. TREBAOL A.T. NâDE
A.T. NâDE F. MERHEB
Numéro de rapport : RCI00050 Numéro d'affaire : ACI0010 N° de contrat : CI00062 Domaine technique : EE13 Mots clé du thésaurus PGES
BURGEAP CĂŽte dâIvoire Rue Ministre Riviera Palmeraie â 18 BP 802 Abidjan 18
Téléphone : +225 22 49 59 26 / +225 21 37 26 90 - Fax : +225 22 49 59 24 e-mail : [email protected]
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Sommaire Introduction .................................................................................................... 5
1. Informations générales sur le projet ........................................................ 10
2. Objectifs du PGES et cadre de référence .................................................. 11
2.1 Objectifs du PGES ..................................................................................................... 11
2.2 Cadre de rĂ©fĂ©rence pour lâĂ©laboration du PGES......................................................... 11 2.2.1 Cadre de rĂ©fĂ©rence BAfD ...................................................................................... 11 2.2.2 Cadre de rĂ©fĂ©rence rĂ©glementaire ivoirien ............................................................... 11
3. Contexte : Rappel du projet et de son environnement .............................. 13
3.1 Rappel du projet ....................................................................................................... 13 3.1.1 Aménagements projetés en lagune ........................................................................ 16 3.1.2 Aménagements projetés à terre ............................................................................ 16 3.1.3 Autres informations relatives au projet ................................................................... 16
3.2 Rappel de lâĂ©tat de rĂ©fĂ©rence de lâenvironnement ..................................................... 17 3.2.1 Environnement lagunaire...................................................................................... 17 3.2.2 Environnement terrestre....................................................................................... 20
4. Impacts positifs et négatifs ..................................................................... 24
4.1 Impacts environnementaux sur le milieu lagunaire .................................................. 24
4.2 Impacts environnementaux sur le milieu terrestre ................................................... 26
4.3 Impacts sociaux ........................................................................................................ 27
5. Programme dâattĂ©nuation et de bonification ............................................ 29
5.1 Mesures dâattĂ©nuation relatives au milieu lagunaire................................................. 31
5.2 Mesures dâattĂ©nuation relatives au milieu terrestre.................................................. 43
6. Programme de suivi ................................................................................. 52
8. Initiatives complĂ©mentaires : conception et mise en Ćuvre du SME ......... 63
9. Responsabilités et dispositions institutionnelles ...................................... 78
9.1 ResponsabilitĂ©s dans la mise en Ćuvre du PGES ...................................................... 78
9.2 Mesures de renforcement des capacités ................................................................... 78
10. Estimation des coûts ............................................................................... 80
11. ĂchĂ©ancier de mise en Ćuvre et production de rapports .......................... 83
Annexe .......................................................................................................... 84
Annexe 1 : Contenu caractĂ©ristique dâun plan de gestion environnementale et sociale ...... 87
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TABLEAUX
Tableau 1 : Récapitulatif des mesures proposées au titre du PGES ...................................................... 7Tableau 2 : Informations sur le projet ................................................................................................. 10Tableau 3 : Population des communes de Marcory et Cocody .............................................................. 22Tableau 4 : Occupation des sols sur les communes de Marcory et Cocody (en hectares) en 2002 ....... 22Tableau 5 : Densité de population sur les communes de Marcory et Cocody ........................................ 23Tableau 6 : Impacts environnementaux du projet en phase travaux et en phase exploitation, et
leur importance au regard des activités menées. ............................................................ 24Tableau 7 : Impacts environnementaux du projet sur le milieu terrestre et leur importance au
regard des activitĂ©s menĂ©es. .......................................................................................... 26Tableau 8 : Liste des mesures environnementales dâattĂ©nuation Ă mettre en Ćuvre au titre du
PGES ............................................................................................................................... 29Tableau 9 - â Liste des mesures de suivi/surveillance environnementale Ă mettre en Ćuvre au titre
du PGES .......................................................................................................................... 52Tableau 10 â RĂ©capitulatif des mesures proposĂ©es au titre du PGES et des coĂ»ts estimĂ© .................... 80
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Introduction Nature du présent document
Le prĂ©sent document constitue le Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) du projet de liaison Riviera-Marcory ou projet de 3e pont dâAbidjan.
Le projet, sous maĂźtrise dâouvrage de la Socoprim (SociĂ©tĂ© Concessionnaire du Pont Riviera-Marcory), vise Ă crĂ©er un troisiĂšme franchissement routier entre la rive nord et la rive sud de la lagune EbriĂ©, plus prĂ©cisĂ©ment entre les quartiers de Cocody/Riviera au nord et dâĂźle de Petit-Bassam au sud.
ConformĂ©ment au standard de la BAfD (ProcĂ©dures dâEvaluation Environnementale et Sociale â PEES-, juin 2001), le PGES prĂ©sente un caractĂšre obligatoire contenu de la nature du projet (catĂ©gorie 1) et il doit ĂȘtre Ă©tabli conformĂ©ment Ă lâannexe 11 des PEES, intitulĂ©e « contenu caractĂ©ristique dâun plan de gestion environnemental et social »..
Le PGES est un document autoportĂ© qui contient le programme des mesures dâaccompagnement environnementales et sociales dĂ©finies Ă un stade prĂ©-opĂ©rationnel et que le maitre dâouvrage sâengage Ă mettre en Ćuvre aux diffĂ©rentes phases du projet (prĂ©-construction, construction, exploitation). Il constitue une piĂšce du document de prĂȘt.
Art iculat ion entre le PGES et la documentation E&S ex istante
La documentation environnementale et sociale (E&S) du projet est actuellement constituĂ©e du rapport initial dâEtude dâimpact environnemental et social (EIES) dâavril 1998, de ses deux mises Ă jours de juin 2009 et juillet 2010, du Plan dâaction de rĂ©installation des populations (PAR) de 1998 et de sa mise Ă jour ou plan de rĂ©installation rĂ©visĂ© (PRR) de septembre 2011.
Le rapport initial dâEIES et le PAR ont Ă©tĂ© Ă©tablis parallĂšlement aux premiĂšres Ă©tudes techniques et validĂ© par le Bureau de lâĂ©tude dâimpact environnemental (BEIE) et par les bailleurs qui Ă©taient Ă lâĂ©poque la SFI/Banque Mondiale et la BAfD. A la reprise du projet, dix ans plus tard, les organismes financiers ont demandĂ© la mise Ă jour du rapport dâEIES et du PAR.
La premiĂšre mise Ă jour du rapport EIES (juin 2009), a Ă©tĂ© validĂ©e par lâANDE (fĂ©vrier 2010). Le bailleur principal (BAfD), suite Ă une mission sur site de dĂ©cembre 2009, a demandĂ© un complĂ©ment dâĂ©tudes relatif aux impacts du projet sur le milieu lagunaire, fondĂ© sur de nouvelles investigations sur la bathymĂ©trie nature et la qualitĂ© des sĂ©diments. UltĂ©rieurement, la BAfD a sollicitĂ© un certain nombre dâajouts au rapport dâEIES initial et Ă la premiĂšre mise Ă jour.
La deuxiÚme mise à jour du rapport EIES (février 2011) intÚgre ces ajouts ainsi que les résultats des nouvelles investigations relatives au milieu lagunaire.
ParallÚlement, un plan de réinstallation révisé (PRR) a été produit (août 2010). Les actions de ce PRR ont été consolidées avec celles des structures étatiques et remise à la BAfD (septembre 2011).
Le PGES sâappuie sur le rapport dâEIES initial et ses deux mises Ă jour. Il est conçu comme un document indĂ©pendant et auto-portĂ©, afin dâĂ©viter au lecteur de revenir sur les documents antĂ©rieurs.
A noter que le PGES développé ici porte exclusivement sur le volet environnemental. Le volet social comprend essentiellement des mesures destinées aux populations affectées par le projet (PAP), lesquelles ont été traitées dans le cadre du Plan de réinstallation révisé de septembre 2011.
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Structure et contenu du PGES
Le PGES est structurĂ© en 11 sections, selon le plan recommandĂ© dans lâAnnexe 11 des PEES :
1. Informations générales sur le projet
2.
: comme indiquĂ© dans lâannexe 11, il sâagit essentiellement dâinformation de nature administrative Ă destination de la BAfD
Objectifs du PGES et cadre de référence
3.
: les objectifs et le cadre de rĂ©fĂ©rence auxquels doit rĂ©pondre le PGES sont analysĂ©s, en rĂ©fĂ©rence Ă lâAnnexe 11 des PEES de la BAfD (2001) et Ă la rĂ©glementation ivoirienne.
Contexte
4.
: cette section dĂ©crit de façon synthĂ©tique, Ă partir des rĂ©sumĂ©s du rapport dâEIES et de ses deux mises Ă jour, les activitĂ©s du projet en phase de construction et en phase dâexploitation, et les principales composantes environnementales et sociales susceptibles dâĂȘtre impactĂ©es par le projet.
Impacts positifs et négatifs
5.
: cette section rappelle de façon synthĂ©tique les diffĂ©rents impacts environnementaux et sociaux du projet Ă partir des rĂ©sumĂ©s du rapport dâEIES et de ses mises Ă jour.
Programme dâattĂ©nuation
6.
: cette section prĂ©sente les mesures dâattĂ©nuation que Socoprim/SACPRM entend mettre en Ćuvre pour attĂ©nuer les impacts nĂ©gatifs du chantier et de lâouvrage en exploitation. Ces mesures sont prĂ©sentĂ©es en deux ensembles : mesures relatives au milieu lagunaire et mesures relatives au milieu terrestre. A noter que la nature du projet et de ses impacts nâont pas amenĂ© la Socoprim Ă proposer des mesures de bonification.
Programme de suivi : cette section prĂ©sente les mesures que la Socoprim entend mettre en Ćuvre en matiĂšre de surveillance environnementale ou de suivi des indicateurs dâimpacts rĂ©siduel, aussi bien pour la phase chantier que pour lâouvrage en exploitation
7.
.
Information et consultation du public
8.
: cette section rappelle les activitĂ©s dâinformation et de consultation du public qui ont eu lieu antĂ©rieurement en relation avec lâEIES et le PAR, et prĂ©sente lâengagement du maĂźtre dâouvrage Ă informer et concerter les tiers pendant le chantier et en phase dâexploitation, et Ă mettre en place un plan de communication externe.
Conception et mise en Ćuvre du SME
9.
: cette section correspond Ă la section « initiatives complĂ©mentaires » du plan type donnĂ© dans lâannexe 11. Câest la section la plus essentielle du document PGES. Elle pose les bases et le niveau dâengagement du SystĂšme de management environnemental (SME) qui sera adoptĂ© par le maĂźtre dâouvrage pour la supervision des travaux puis pour la gestion environnementale de lâouvrage en exploitation, et par le constructeur pour la gestion environnementale du chantier.
Responsabilités / renforcement des capacités
10.
: cette section rappelle les responsabilitĂ©s des diffĂ©rentes parties prenantes (emprunteur, constructeur, BAfD âŠ) dans la mise en Ćuvre des mesures dĂ©finies au titre du PGES.
Estimation des coûts
11.
: cette section donne une estimation des coĂ»ts des mesures. A noter que les mesures relevant de la gestion environnementale gĂ©nĂ©rale du projet nâont pas Ă©tĂ© chiffrĂ©es.
ĂchĂ©ancier de mise en Ćuvre et production de rapports : cette section rĂ©capitule lâĂ©chĂ©ancier de mise en Ćuvre des diffĂ©rentes mesures proposĂ©es aux sections prĂ©cĂ©dentes. Cet Ă©chĂ©ancier est dĂ©veloppĂ© par phases (prĂ©-construction, construction, exploitation) en coordination avec le plan global dâexĂ©cution du projet.
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Présentation des mesures E&S proposée
Les sections 5 Ă 8 prĂ©sentent les mesures dâaccompagnement environnemental & social sur lesquelles le porteur de projet propose de sâengager : elles constituent lâessentiel du PGES. Pour faciliter la lecture, toutes les mesures sont prĂ©sentĂ©es de façon homogĂšne sous forme de fiches standards
âą
structurées comme suit :
code et intitulé
âą
de la mesure,
éléments de contexte
âą
ayant abouti Ă proposer la mesure
objectif
âą
(s) de la mesure
modalitĂ©s de mise en Ćuvre
âą
, y-compris la liste des tĂąches Ă effectuer Ă un niveau prĂ©-opĂ©rationnel pour mettre en Ćuvre la mesure.
âą
parties prenantes concernées
coût estimé
Ces mesures ont Ă©tĂ© dĂ©finies sur la base des mesures prĂ©-identifiĂ©es dans le rapport dâEIES de 2008 et ses mises Ă jour de 2009 et 2010, et amendĂ©es ou prĂ©cisĂ©es en concertation avec le maĂźtre dâouvrage. Les mesures sont identifiĂ©es avec le codage suivant : L = mesures dâattĂ©nuation relative au milieu lagunaire ; T = mesures dâattĂ©nuation relative au milieu terrestre ; SME = mesures relatives au SystĂšme de Management Environnemental ; CI = mesures de consultation/information ; RF = mesures de renforcement des capacitĂ©s. Le tableau ci-aprĂšs donne la liste des mesures proposĂ©es, classĂ©es par catĂ©gorie ainsi que les rĂ©fĂ©rences des documents EIES antĂ©rieurs dans lesquels la mesure a Ă©tĂ© identifiĂ©e (1998 = rapport dâEIES initial ; 2009 = premier rapport de mise Ă jour ; 2010 = deuxiĂšme rapport de mise Ă jour).
Tableau 1 : Récapitulatif des mesures proposées au titre du PGES
Type de mesure Code Intitulé de la mesure
RĂ©f. rapports
antérieurs (1)
Programme dâattĂ©nuation (= section 5)
milieu lagunaire
L1 Effectuer des sondages sédimentologiques dans les zones concernées par les travaux
M2 (2010)
L2 Optimiser et suivre les opérations de dragage & dépÎt des sédiments
M7 (2010)
L3 Transférer en décharge les argiles extraites des forages de fondation du pont
M3 (2010)
L4 Prolonger la conduite de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la Riviera M4 (2010)
L5 Signaliser les aires réservées pour les travaux en lagune et celles réservées pour la navigation
M5 (2010)
L6 Mettre en place des dispositifs de contention/traitement des eaux pluviales et des eaux usées avant leur rejet en lagune
M8 (2010)
milieu terrestre T1
RĂ©tablir la circulation vĂ©hicule et piĂ©tons pour le franchissement de la bretelle sud et lâaccĂšs au pont du canal dâAnoumabo
p.114 (1998) p.52 (2009)
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T2 Rétablir la circulation piétonne pour le franchissement de la bretelle nord
p.115 (1998) p.52 (2009)
T3 Mettre en place une protection phonique le long de la bretelle sud
p.128 (1998)
T4 Mettre en place une protection phonique bretelle nord p.128 (1998) p.52 (2009)
T5 Mettre en place une protection de la bretelle nord contre les phĂ©nomĂšnes de crue et dâĂ©rosion par le ruisseau de BlinguĂ©
p.129 (1998)
T6 Maintenir un rideau de végétation riveraine dans les zones affectées par le chantier
M6 (2010)
Programme de suivi (= section 6)
S1 Effectuer un suivi bathymétrique M9 (2010)
S2 Suivre les concentrations de matiĂšres en suspension pendant les travaux en lagune
M10 (2010)
S3 Effectuer une surveillance environnementale des travaux Ă terre et un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale
p 134 (1998) § 9.42 & 9.5, tab 37(2009)
S4 Effectuer un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale de lâouvrage en cours dâexploitation
p136 à 8(1998) § 943 & 9.5, tab37 (2009)
Mesures information/ consultation (= section 7) IP1 DĂ©finir et mettre en Ćuvre les modalitĂ©s de la communication
externe Sans objet
Conception et mise en Ćuvre du SME (= section 8)
SME1 Concevoir et mettre en Ćuvre des SME conformes aux standards internationalement reconnus
§ 9.4 & 9.5 p.116-121
(2010)
SME2 Engager au niveau managérial le porteur de projet et le constructeur vis-à vis de la gestion environnementale
§ 9.4.4, p.119 (2010)
SME3 Mettre en place une unité HSE au sein de porteur de projet et du constructeur
§ 9.5, p.119 (2010)
SME4 ProcĂ©der Ă un contrĂŽle rĂ©gulier de la bonne mise en Ćuvre des engagements en matiĂšre de gestion environnementale
§ 9.48, p.120 (2010)
SME5 Ălaborer un plan de gestion des dĂ©chets § 9.49, p.121 (2010)
SME6 Mener le chantier selon la démarche Ecosite Sans objet
Mesures renforcement capacités (= section 9)
RC1 Mettre en Ćuvre un programme de formation du personnel Sans objet
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Processus dâĂ©laboration du PGES
Le processus dâĂ©laboration du PGES comprend les Ă©tapes suivantes :
(i) Proposition dâune trame
(ii) Identification des différentes mesures
(iii) Développement des différentes mesures sous forme de fiches actualisables
(iv) Proposition dâun rapport provisoire du PGES Ă la SOCOPRIM
(v) Intégration des commentaires
(vi) Soumission du rapport final
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1. Informations générales sur le projet
Tableau 2 : Informations sur le projet
Numéro de projet PONT RIVIERA-MARCORY (HENRI KONAN BEDIE)
Date du dĂ©but de la mise en Ćuvre Mars 2012
Date dâachĂšvement du projet Avril 2014
Date des opĂ©rations Septembre 2011 jusquâĂ avril 2014
PĂ©riode couverte par le plan Septembre 2011 jusquâĂ 2014
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2. Objectifs du PGES et cadre de référence 2.1 Objectifs du PGES
Le PGES rĂ©pond aux diffĂ©rents objectifs assignĂ©s dans lâAnnexe 11 :
(i) « dĂ©crire les mesures dâattĂ©nuation et de bonification
(ii) traiter si nécessaire « des besoins de
, de suivi, de consultation et institutionnelles requises pour prévenir, minimiser, atténuer ou compenser les impacts environnementaux et sociaux négatifs, ou pour accroßtre les impacts positifs du projet » ;
renforcement des capacités
(iii) sâassurer que « le projet soit en
afin dâamĂ©liorer les capacitĂ©s en matiĂšre environnementale et sociale de lâemprunteur » ;
conformité
Le PGES est destinĂ© Ă ĂȘtre intĂ©grĂ© aux documents de prĂȘt signĂ©s par lâEmprunteur et la Banque, et Ă servir de base Ă un accord contractuel entre les deux parties sur les mesures dâaccompagnement environnementales et sociales Ă mettre en Ćuvre aux diffĂ©rentes phases du projet (prĂ©-construction, construction, exploitation).
aux exigences légales nationales applicables en matiÚre environnementale et sociale, et aux politiques environnementales et sociales de la BAfD » ;
2.2 Cadre de rĂ©fĂ©rence pour lâĂ©laboration du PGES
Le présent document a été élaboré en tenant compte du cadre de référence de la BAfD (PEES de juin 2001 ; annexe 11), du cadre réglementaire ivoirien (loi du n°96-766, 10/1996 et décret n°96-894, 11/1996) et des bonnes pratiques reconnues au niveau international.
2.2.1 Cadre de référence BAfD
Lâannexe 11 des ProcĂ©dures dâEvaluation Environnementale et Sociale (PEES) de la BAfD, intitulĂ©e «Contenu caractĂ©ristique dâun plan de gestion environnementale et sociale »), constitue le cadre de rĂ©fĂ©rence pour lâĂ©laboration du PGES.
Ce document définie un contenu minimal pour le PGES, et détaille les éléments qui doivent figurer dans chaque partie.
En prĂ©ambule de chaque section majeure du rapport, les exigences de la BAfD, selon lâannexe 11, seront rappelĂ©es.
Lâannexe 11 des PPES BAfD, document clĂ© dans lâĂ©laboration du prĂ©sent PGES, indique que le format du rapport : (i) doit ĂȘtre flexible et intĂ©grer ou faire rĂ©fĂ©rence Ă toutes les initiatives qui peuvent contribuer Ă amĂ©liorer la performance environnementale ou sociale du projet ; (ii) doit ĂȘtre facilement adaptable ou rĂ©visable. Câest ce qui nous a conduit Ă prĂ©senter les mesures sous forme de fiches, plus facilement actualisables.
2.2.2 Cadre de référence réglementaire ivoirien
Les textes de loi concernant lâĂ©valuation environnementale du projet de la Liaison Riviera-Marcory sont les suivants :
- le code de lâenvironnement (loi n°96-766 du 3 octobre 1996), Ă©dicte lâensemble des prescriptions gĂ©nĂ©rales applicables Ă la protection de lâenvironnement en RĂ©publique de CĂŽte dâIvoire ; il institue notamment les Ă©tudes dâimpact environnemental sur les grands projets ;
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- le dĂ©cret n°96-894 du 8 novembre 1996 dĂ©terminant les rĂšgles et procĂ©dures applicables aux Ă©tudes relatives Ă lâimpact environnemental des projets de dĂ©veloppement.
AprĂšs revue de ces documents, il sâavĂšre quâaucun de ces textes ne fait rĂ©fĂ©rence Ă des ex igences concernant lâĂ©laboration dâun PGES.
La structure et le contenu du PGES ont donc Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s en tenant compte uniquement des prescriptions de lâannexe 11 du PEES et des bonnes pratiques.
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3. Contexte : Rappel du projet et de son environnement
Cette section est structurĂ©e en deux parties : rappel du projet et rappel de lâĂ©tat de rĂ©fĂ©rence. Elle « dĂ©crit briĂšvement les activitĂ©s du projet et les principales composantes environnementales et sociales qui peuvent vraisemblablement ĂȘtre affectĂ©es positivement ou nĂ©gativement par le projet » (PEES BAfD, annexe 11). Le projet Ă©tant de catĂ©gorie 1, ces aspects ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© traitĂ©s dans les rapports dâEIES et sont juste rĂ©sumĂ©s ici. Le lecteur est envoyĂ© aux rapports EIES pour plus de dĂ©tail.
La section « Rappel du projet » fait une synthĂšse des sections : - « Le projet et son environnement » (p. 1) et « Descriptif technique rĂ©sumĂ© des caractĂ©ristiques de la voie nouvelle » (p.44) du rapport dâEIES de 1998 et - « 4.1 Description des amĂ©nagements projetĂ©s en lagune » (p. 67) de la mise Ă jour de lâEIES de 2010.
La section « Rappel de lâĂ©tat de rĂ©fĂ©rence » est extraite du rĂ©sumĂ© non-technique de la mise Ă jour de 2010 de lâEIES : - « 1. ComplĂ©ments Ă lâĂ©tat de rĂ©fĂ©rence du milieu lagunaire » (p. 21). 3.1 Rappel du projet
La localisation du projet, son tracĂ©, ainsi que les options techniques de rĂ©alisation retenues en 1998 nâont pas Ă©voluĂ©. Pour les besoins du PGES, les principaux points sont rappelĂ©s ci-dessous.
La future liaison Riviera-Marcory est une voie rapide urbaine reliant les communes de Cocody et Marcory par un pont à travers la lagune Ebrié. Du Nord vers le Sud (voir figures ci-aprÚs):
âą elle se raccorde sur le Boulevard Mitterrand par un Ă©changeur ; âą elle franchit lâancienne route de Bingerville, puis longe le vallon de BlinguĂ© entre lâuniversitĂ© et les
lotissements de Riviera jusquâau Boulevard de France ; âą elle longe ce dernier au-dessus de la rĂ©sidence de Madame ThĂ©rĂšse HouphouĂ«t-Boigny et
redescend vers la lagune EbriĂ©. Câest sur la berge de cette derniĂšre que se trouvera la plate-forme de pĂ©age, ainsi que les bĂątiments dâexploitation.
La liaison Riviera-Marcory franchit ensuite la lagune EbriĂ© par un viaduc de 1 500 mĂštres de long environ, qui sâappuie au nord sur lâĂźlot de Riviera, et au sud sur des terrains appartenant Ă lâInstitut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) ; Ă lâouest immĂ©diat de lâembouchure et du canal dâAnoumabo. La voie traverse les parcelles de lâINJS le long du canal, longe ensuite ce dernier jusquâau pont dâAnoumabo, et emprunte le tracĂ© de lâAvenue Pierre et Marie Curie jusquâau Boulevard Giscard dâEstaing, oĂč est prĂ©vu un Ă©changeur avec la nouvelle voie qui constitue la fin du projet.
Le projet comporte 2 x 2 voies dans la partie nord puis 2 x 3 voies sur le viaduc et dans la partie sud. Sa longueur totale est dâenviron 6 600 m :
âą boulevard Mitterrand-PĂ©age : 2 600 m âą PĂ©age-INJS (viaduc) : 400 m en digue + 1 500 m en viaduc âą INJS â boulevard VGE (Marcory) : 2 100 m
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Figure 1. Local isation de la zone du projet (encadré) sur le fond topographique
en vert : emprise du projet 3e pont en rouge : limites communales
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Figure 2. Local isation de la zone du projet (encadré) sur la couverture Google Earth
en vert : emprise du projet 3e pont en rouge : limites communales
Boulevard de France
Boulevard Miterrand
Maison de Mme Houphouët Boigny
Avenue Pierre et Marie Curie
Anoumabo Marcory
Cocody Riviera
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3.1.1 Aménagements projetés en lagune
Lâouvrage de franchissement en lagune, dit « 3e pont dâAbidjan », sera constituĂ© de 3 Ă©lĂ©ments :
- la plateforme nord
-
, cĂŽtĂ© Riviera, formant une avancĂ©e en remblais de 400 m sur la lagune. Son extrĂ©mitĂ© nord portera le poste de pĂ©age ainsi quâune partie des bĂątiments dâexploitation. Son extrĂ©mitĂ© sud portera la culĂ©e nord du viaduc,
le viaduc
-
: long de 1 500 m, reposera sur 31 paires de pieux de fondation, dâespacement 50 m (culĂ©es C0 Ă C30), de diamĂštre 2000, jusquâĂ une profondeur maximale dâenviron 70 m,
la plateforme sud
, cĂŽtĂ© Marcory Anoumabo : la derniĂšre culĂ©e du viaduc sera situĂ©e sur la terre ferme, Ă lâemplacement des actuels jardins maraĂźchers situĂ©s dans lâenceinte de lâInstitut National de la jeunesse et des sports (INJS). Cette culĂ©e sera attenante Ă une plateforme en remblai mordant en partie sur la lagune, en rive ouest du canal dâAnoumabo.
3.1.2 Aménagements projetés à terre
La mise en Ćuvre de la liaison Riviera-Marcory nĂ©cessite des amĂ©nagements Ă terre, soit, du nord au sud, la construction de :
- deux bretelles
-
de lâĂ©changeur avec le boulevard Mitterrand (une bretelle sud/est et une bretelle ouest/sud),
le rĂ©tablissement dâune route parallĂšle au Boulevard Mitterrand
-
(ancienne route de Bingerville),
une bretelle dâĂ©change
-
(est/ouest et ouest/sud) entre lâancienne route de Bingerville et la liaison Riviera-Marcory,
la plate-forme Ă 2x2 voies
-
de 3,50 m de large jusquâau pĂ©age, avec un terre-plein central de 1,60 m et des bandes latĂ©rales de 1 m,
le rétablissement du Boulevard de France
-
(ou route de Riviera) par la voie VI,
le demi-Ă©changeur Riviera
-
orienté vers le sud,
les barriÚres de péage en pleine voie,
De lâautre cĂŽtĂ© de la lagune, soit au sud (cĂŽtĂ© Marcory) :
les bĂątiments dâexploitation et dâentretien, les auvents, Ăźlots, cabines et Ă©quipements associĂ©s,
- la zone de transition
- entre cette zone de transition et lâĂ©changeur ValĂ©ry Giscard DâEstaing,
de 200 m environ permettant de passer de 2 x 3 voies de 3,50 m à 2 x 3 voies de 3,25 m. Le terre-plein central est conservé à 1,60 m et les bandes latérales à 1 m,
une plate-forme 2 x 3 voies
-
de 3,25 m avec un terre-plein central de 1,60 m et des bandes latérales de 1,0 m. Dans la partie urbanisée de cette zone, une voie latérale de 3,25 m avec un trottoir de 1,50 m maximum est construite de chaque cÎté du projet,
le rétablissement du Boulevard du Cameroun
-
. Le gabarit dégagé est de 4,65 m,
le rétablissement du Boulevard du Gabon
-
,
lâĂ©changeur
avec le boulevard Giscard DâEstaing.
3.1.3 Autres informations relatives au projet
ActivitĂ©s dâentretien : A la demande de la BAfD, Socoprim a fourni une liste exhaustive de 90 activitĂ©s dâentretien Ă mener par le concessionnaire en phase dâexploitation. Ces activitĂ©s concernent la chaussĂ©e et lâĂ©changeur, le viaduc, les dispositifs dâassainissement et de retenue, la signalisation horizontale et verticale, les Ă©quipements Ă©lectriques, les bĂątiments dâexploitation, les structures de pĂ©age, les clĂŽtures, les espaces verts, les Ă©quipements du concessionnaire et de lâexploitantâŠ
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CoĂ»t total de lâamĂ©nagement : ce coĂ»t est actuellement estimĂ© Ă 230,4 M⏠environ, dont 8 M⏠de contingences.
Calendrier prévisionnel
- la premiÚre année sera principalement consacrée aux études préalables (pieux de fondations) et à la mise en place des installations de chantier (installation en zone nord et sud, quais en palplanche, atelier et unité de fabrication des caissons, construction du portique et des barges).
: Le chantier est prĂ©vu pour se dĂ©rouler en continu sur 27 mois (pas dâinterruption pendant la saison des pluies). Sâagissant des travaux relatifs aux structures en lagune :
- les travaux dâamĂ©nagement proprement-dit commenceront en annĂ©e 1 : au mois 3 pour la plateforme sud, au mois 6 pour la plateforme nord (durĂ©e des travaux de remblai : 8 mois) et au mois 10 pour la pose des pieux, chevĂȘtres et caissons du viaduc (durĂ©e des travaux de pose : 11 mois). Lâessentiel de la pose du viaduc se fera donc en annĂ©e 2.
- les travaux de finition (chaussĂ©es, assainissement, installations de pĂ©age, signalisationâŠ) commenceront en fin de premiĂšre annĂ©e / dĂ©but de deuxiĂšme annĂ©e (finition des plateformes nord et sud) et sâachĂšveront au mois 23 (Ă©quipement et finition du viaduc).
Au mois 26, lâouvrage sera donc terminĂ©, et au mois 27, Socoprim procĂšdera aux Ă©preuves de chargement de lâouvrage.
3.2 Rappel de lâĂ©tat de rĂ©fĂ©rence de lâenvironnement La prĂ©sente section rappelle lâĂ©tat de rĂ©fĂ©rence de lâenvironnement. Elle est extraite, pour la partie lagunaire, de la mise Ă jour de lâEIES de 2011 et, pour la partie terrestre, de lâEIES de 1998 et de sa mise Ă jour de 2009.
3.2.1 Environnement lagunaire
3.2.1.1 DĂ©lim itat ion de la zone dâĂ©tude
La zone lagunaire affectĂ©e par le projet dite « zone du projet » est situĂ©e en lagune EbriĂ©, dans la partie Est de lâagglomĂ©ration abidjanaise, entre les quartiers Riviera au nord et Marcory au sud. Cette zone comprend le chenal principal sur une extension est-ouest dâenviron 10 km entre Blokosso et MâPouto. Elle se situe entre le dĂ©bouchĂ© de la ComoĂ©, principal apport dâeau douce Ă la lagune, et la communication avec la mer par le canal de Vridi.
Au sein de la zone du projet, certains secteurs seront plus directement affectĂ©s par les travaux. Il sâagit des rives au droit des futures plateformes, des zones dâemprise des amĂ©nagements en lagune (plateformes nord et sud, viaduc), des zones prĂ©vues pour le dragage et le dĂ©pĂŽt des vases, et de leur pĂ©riphĂ©rie immĂ©diate.
3.2.1.2 Milieu physique
âą BathymĂ©trie La bathymĂ©trie de la zone dâĂ©tude, dâaprĂšs les levĂ©s de 1998, Ă©pouse le profil de lâancienne vallĂ©e ennoyĂ©e par les transgressions marines. Elle se caractĂ©rise par :
- un chenal central,
- des
orientĂ© selon un axe W-SW/ E-NE, de profondeur maximale 5 Ă 6 m. Le fond du chenal, large dâenviron 400 m est relativement plat et comblĂ© par des sĂ©diments.
hauts fonds (< 2 m) rĂ©partis irrĂ©guliĂšrement le long des rives. En rive nord, ils forment une frange continue, de largeur environ 400 m, entre la baie ThĂ©rĂšse et lâemprise de la future plateforme. Des Ăźlots sableux Ă©mergent actuellement lĂ oĂč le banc est le plus large. En rive sud, la frange de hauts fonds est interrompue au droit de la future plateforme sud, par la prĂ©sence dâune fosse de profondeur 4 m Ă lâembouchure du canal dâAnoumabo.
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- des pentes bien marquées et relativement réguliÚres
⹠Nature et qualité des sédiments
, depuis la dĂ©pression du chenal central jusquâaux hauts-fonds situĂ©s en rive.
- Stratigraphie sĂ©dimentaire dans la zone dâemprise du projet
Les sondages rĂ©alisĂ©s par MECASOL (1999) dans lâaxe du futur ouvrage jusquâĂ une profondeur de 60 m ont mis en Ă©vidence les couches sĂ©dimentaires suivantes (de la surface vers le fond) : (i) une couche superficielle de vases, Ă©paisse dâenviron 10 m dans la partie centrale du chenal et sâamenuisant ou disparaissant vers les berges, (ii) une couche de sables lĂąches trĂšs Ă©paisse en rive nord (environ 15 m) et qui sâamenuise vers le chenal central (2 Ă 3 m), (iii) une Ă©paisse couche dâargiles compactes ; (iv) plus en profondeur, le substrat encaissant de lâancienne vallĂ©e est constituĂ© de sables compacts
- Nature des sĂ©diments superficiels dans la zone dâĂ©tude
.
De façon gĂ©nĂ©rale, la lagune prĂ©sente une accumulation de vases dans le chenal central, et des hauts fonds sableux sur les franges nord et sud. Cependant, les campagnes sĂ©dimentologiques de 1998 et 2010 ont montrĂ© que les sĂ©diments vaseux sont Ă©galement prĂ©sents prĂšs des rives, notamment aux dĂ©bouchĂ©s de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la Riviera en rive nord, du canal dâAnoumabo en rive sud et sur la marge intĂ©rieure des hauts fonds sableux.
La zone des travaux en rive nord recoupe un haut fond sableux (profondeurs infĂ©rieures Ă 1,5 m, avec Ă©mergence dâĂźlots) qui constitue une zone de gisement potentiel de matĂ©riaux de remblais pour la future plate forme.
La zone dâemprise du futur pont recoupe : (i) dans sa moitiĂ© nord, la partie la plus profonde du chenal occupĂ© par une Ă©paisse couche de vase ; (ii) dans sa partie sud, un talweg en pente douce constituĂ© de matĂ©riaux sableux par fonds de 3 Ă 4 m.
La zone des travaux en rive sud prĂ©sente des fonds vaseux Ă lâembouchure du canal dâAnoumabo et des matĂ©riaux sableux en rive et sur le profil en pente douce vers le chenal principal.
- Qualité des sédiments superficiels
Les travaux de référence de Martin et Marchand (1985) ont montré que les sédiments de la zone du projet présentaient en 1983 un niveau de pollution bien moindre que dans les baies urbanisées et industrielles (baies de Biétry, Cocody, Banco, Marcory), ou dans la zone portuaire, mais nettement supérieur à ceux de la partie orientale, non urbanisée, de la lagune Ebrié.
Le dosage des micropolluants (mĂ©taux lourds, HAP, PCB et organochlorĂ©s) sur les 5 Ă©chantillons prĂ©levĂ©s en 2010 fait apparaĂźtre : (i) une augmentation, approximativement dâun facteur 2, des concentrations en mĂ©taux lourds mesurĂ©es en 1983 ; (ii) une grande variabilitĂ© du type de contamination dâun Ă©chantillon Ă lâautre avec une valeur dĂ©classante au regard des rĂ©fĂ©rentiels europĂ©ens pour au moins un paramĂštre (Cu, Ni, Cd, Hg ou HAP). En revanche, il nâapparaĂźt aucune contamination significative par les substances organochlorĂ©es (PCB et insecticides).
DâaprĂšs les rĂ©fĂ©rentiels europĂ©ens, ce niveau de pollution reste compatible avec un dĂ©pĂŽt en lagune effectuĂ© de façon contrĂŽlĂ©e et prĂ©cautionneuse.
Pendant la phase chantier, des analyses complĂ©mentaires seront effectuĂ©es sur les masses de sĂ©diments concernĂ©es par les travaux, afin de sâassurer que le niveau de contamination est conforme Ă celui observĂ© lors des investigations de rĂ©fĂ©rence.
âą Hydrodynamique et courantologie
La zone de projet est soumise dâune part aux apports continentaux, principalement les apports fluviaux de la ComoĂ© (crue annuelle entre aoĂ»t et novembre) mais aussi les apports de ruissellement en saison des pluies, et dâautre part aux apports maritimes (alternance flot/jusant 2 fois par jour) par le canal de Vridi.
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Le chenal central dans la zone du projet se caractĂ©rise en toute saison par un courant bien marquĂ© (approximativement entre 20 et 100 cm/s) et unidirectionnel dans la colonne dâeau, avec une alternance, liĂ©e au cycle de la marĂ©e, entre courant de jusant (vers lâouest) et courant de flot (vers lâest). En pĂ©riode dâĂ©tiage, le jusant et le flot ont des durĂ©es sensiblement Ă©gales (5 h), tandis quâen pĂ©riode de crue de la ComoĂ©, le jusant est plus long (6 heures, contre 4 heures de flot) et plus puissant.
La vitesse maximale dâenviron 1 m/s a Ă©tĂ© mesurĂ©e en surface, au jusant et en pĂ©riode de crue. Le courant est bien marquĂ© dans le chenal principal (de lâordre de 40 cm/s en moyenne). Il diminue avec la profondeur et au fur et Ă mesure que lâon se rapproche des berges. Dans les baies, le courant est peu marquĂ© et prĂ©sente un caractĂšre giratoire.
âą Charge solide
Dans la zone du projet, la charge solide « naturelle » est relativement importante (de lâordre de 120 mg/l en moyenne annuelle) du fait des apports de la ComoĂ© et des flux polluants entrainant le dĂ©veloppement du phytoplancton. A noter que la charge solide connaĂźt dâimportantes variabilitĂ©s dâun jour Ă lâautre, notamment en relation avec les prĂ©cipitations. Lâincidence des travaux sur la charge solide devra donc ĂȘtre mesurĂ©e en diffĂ©rentiel de la charge solide « naturelle ».
3.2.1.3 Milieu biologique
⹠Biocénose benthique
Dans la zone du projet, la macrofaune benthique peu diversifiée est surtout présente dans les zones périphériques de sables ou de vases. Le chenal central est quasiment dépourvu de macrofaune benthique. Les mollusques dominent dans les zones sableuses (hußtres, mélanides, arches et tellines). Les annélides (comme Nereis victoriana) sont abondantes dans les zones envasées et à la périphérie des fonds trÚs pollués.
⹠Végétation des berges
Lâinventaire botanique rĂ©alisĂ© sur lâĂźlot sableux situĂ© dans la zone dâemprise des travaux a mis en Ă©vidence la prĂ©sence de jeunes plants isolĂ©s de Rhizophora racemosa, palĂ©tuvier des mangroves ouest-africaines. Mais la majeure partie de la couverture vĂ©gĂ©tale est constituĂ©e des espĂšces buissonnantes : Ceratopteris cornuta, Dalbergia ecastaphyllum et Drepanocarpus lunatus. LâintĂ©rĂȘt Ă©cologique de cette vĂ©gĂ©tation est trĂšs relatif car il ne sâagit pas dâun milieu de mangrove Ă proprement parler.
3.2.1.4 Milieu humain
âą Usages de la lagune
La zone du projet est parcourue par des embarcations de transports de personnes et de marchandises (pinasses, pirogues, bateaux de tourisme). Elle ne recoupe pas les couloirs de circulation des bateaux-bus. La navigation de plaisance est trĂšs limitĂ©e. Le canoĂ«-kayak est pratiquĂ© par lâINJS et des compĂ©titions sont rĂ©guliĂšrement organisĂ©es dans la zone du projet.
- Transports, pĂȘche et navigation
La pĂȘche industrielle Ă©tant interdite sur la lagune depuis 1982, la pĂȘche se limite Ă une pĂȘche individuelle en pirogue avec utilisation des filets maillants, de lâĂ©pervier et du filet Ă pieds. Le nombre de pirogues est peu important.
Selon le Rapport dâEIES de 1998, « la zone du pont nâĂ©tant pas une zone spĂ©cifique de pĂȘche, cette activitĂ© ne devrait pas ĂȘtre affectĂ©e par le projet ».
La zone du projet est Ă©galement le siĂšge de sabliĂšres. Depuis quelques annĂ©es, il nâa plus Ă©tĂ© observĂ© de sabliĂšres en activitĂ© (avec drague) en rive nord oĂč elles sont interdites. En revanche lâexploitation est susceptible de se poursuivre Ă Marcory et Koumassi, et aussi de façon plus artisanale (engins manuels) en rive nord.
- Extraction de sables
Selon le Rapport dâEIES de 1998, « lâexploitation devra ĂȘtre dĂ©placĂ©e. Plusieurs solutions sont envisageables : trouver un nouvel emplacement et profiter des travaux pour consolider la berge et
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permettre ainsi lâaccĂšs des camions, employer les extracteurs de sables comme manĆuvres pour le chantier (suggestion de leur part). ».
Lâexutoire dâeaux usĂ©es du quartier Riviera (station dâĂ©puration non fonctionnelle) dĂ©bouche en rive nord au droit de la plateforme. La zone du projet reçoit Ă©galement au sud, via le canal dâAnoumabo, les rejets domestiques - directs ou collectĂ©s - dâune partie de la population de Marcory et de Koumassi.
- Assainissement
3.2.2 Environnement terrestre
3.2.2.1 Milieu physique
âą Relief
Au niveau du projet, les rives nord et sud diffĂšrent fortement sur le plan de la topographie. La rive sud (Marcory) est plate, les altitudes du terrain naturel sâĂ©chelonnant entre 1.5 et 3 IGCI au niveau du projet. Au contraire, la zone de Riviera (nord) prĂ©sente un relief de collines. Le thalweg de BlinguĂ©, que suit le projet dans sa partir nord entaille ces collines sur une hauteur pouvant atteindre 25 mĂštres. Les versants de ce vallon prĂ©sentent une forte pente, et des signes dâinstabilitĂ© des terrains sont localement visibles.
âą GĂ©ologie
Abidjan se situe dans le bassin sĂ©dimentaire de CĂŽte dâIvoire, long de 350 km environ, orientĂ© de lâest vers lâouest et dont la largeur nord-sud, trĂšs rĂ©duite, est comprise entre 10 et 40 km.
La rĂ©gion dâAbidjan nâest pas reconnue comme prĂ©sentant un quelconque risque sismique.
⹠Hydrogéologie
Au sud de la lagune, les sables du cordon littoral surmontant des alternances dâargiles ou vases et de sables quaternaires recĂšlent une nappe dâeau douce, qui surmonte les eaux saumĂątres en communication avec la mer ou par la lagune.
LâĂźle de Petit Bassam prĂ©sente une Ă©paisseur de lâordre de 20 Ă 30 mĂštres de sables grossiers sous un recouvrement limoneux ou argileux peu Ă©pais. Ces formations sableuses surmontent des vases, elles-mĂȘmes superposĂ©es aux formations tertiaires du Continental Terminal. Ces sables sont aquifĂšres et sont exploitĂ©s Ă Treichville pour lâAdduction dâEau Potable (AEP) et lâindustrie.
Au nord de la lagune, les plateaux et collines qui constituent les différents quartiers de Cocody sont constitués de dépÎts du Continental Terminal (sables tertiaires) présentant habituellement la coupe-type suivante, de haut en bas :
- 5 à 35 m de sables latéritiques,
- 4 Ă 20 m de sable argileux ocre, avec sable plus grossier Ă la base,
- 3 Ă 18 m dâargiles bariolĂ©es blanches ou violacĂ©es,
- 15 Ă 30 m dâargile sableuse avec intercalations de sables grossiers.
Sauf au voisinage immĂ©diat de la lagune, oĂč elle peut-ĂȘtre contaminĂ©e par le sel, la nappe du Continental terminal prĂ©sente des caractĂ©ristiques chimiques et hydrodynamiques trĂšs intĂ©ressantes, et constitue lâaquifĂšre principal exploitĂ© pour lâalimentation en eau potable dâAbidjan.
Cette nappe pourvoit également aux besoins industriels par le biais de trÚs nombreux forages privés.
En 1998, il Ă©tait exclu quâĂ moyen ou long terme, la nappe du Continental terminal puisse faire lâobjet dâune exploitation pour lâAEP dans le secteur du projet, dans la mesure oĂč les recherches sâorientent plutĂŽt vers des zones situĂ©es Ă lâintĂ©rieur, dans un contexte de moindre urbanisation et de moindre sensibilitĂ© Ă lâintrusion saline.
Il nâexiste pas de captage dâeau potable dans la zone du projet.
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âą Climatologie
La grande saison des pluies se dĂ©roule gĂ©nĂ©ralement entre mai et juillet. Des pluies intenses peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre observĂ©es en avril. La direction de la masse dâair humide est nord pendant la saison pluvieuse. Les mois dâaoĂ»t et de septembre, au cours desquels apparaĂźt la petite saison sĂšche, sont secs et frais. La petite saison pluvieuse se situe entre octobre et novembre quand la direction de la masse dâair humide est sud. La grande saison chaude et sĂšche arrive entre dĂ©cembre et mars. Au cours de cette pĂ©riode, lâharmattan apparaĂźt soit en janvier, soit en fĂ©vrier.
Les hauteurs des pluies annuelles
La
sont généralement comprises entre 1 500 et 2 000 mm. Une baisse de la pluviométrie est observée depuis les années soixante-dix tandis que la durée de la petite saison des pluies est en augmentation.
tempĂ©rature de lâair
Le
, de lâordre de 26°C en moyenne, varie peu. Les moyennes mensuelles et journaliĂšres varient de quatre Ă huit degrĂ©s respectivement en moyenne.
vent
âą Ecoulements dâeau superficielle
est gĂ©nĂ©ralement modĂ©rĂ© Ă Abidjan et sur le domaine marin au voisinage de lâagglomĂ©ration. Le vent moyen Ă Abidjan sur la pĂ©riode 1997-2007 est caractĂ©risĂ© par un secteur dominant : Ouest et Sud-Ouest et une vitesse faible de 2 m/s, donc une force de 7,2 km/h.
Marcory
- le bassin versant de la baie de Biétry,
se trouve sur la partie sud de la ville dâAbidjan, entiĂšrement urbanisĂ©e et au relief plat. Ce secteur regroupe 4 sous-bassins versants avec un taux dâoccupation des sols Ă©levĂ© (70 Ă 80 %) :
- le bassin versant de la baie de Koumassi,
- le bassin versant du port et de Treichville,
- le bassin versant de Marcory.
Lâemprise du projet se trouve principalement sur ce dernier sous-bassin qui est drainĂ© par le canal de base Koumassi-Marcory et fortement occupĂ© (environ 80 %) et urbanisĂ©.
La Riviera
- le bassin versant dâAkouĂ©do,
se trouve Ă lâest dâAbidjan. Cette partie regroupe trois bassins versants :
- le bassin versant du golf,
- le bassin versant Cocody est.
Du cĂŽtĂ© Riviera, lâemprise du projet se trouve principalement sur le bassin versant de Cocody est. Ce bassin trĂšs encaissĂ©, draine lâest de Cocody, le centre des Deux Plateaux et lâOuest de la Riviera. Le taux dâurbanisation nây est pas saturĂ©. Le thalweg de ce bassin versant reçoit, entre autres, des affluents domestiques et des dĂ©chets dâhĂŽpitaux sans traitements.
Sur ce bassin versant existe un systĂšme dâassainissement Ă la fois collectif et autonome.
Les canaux pluviaux
3.2.2.2 Milieu biologique
dâAbidjan vĂ©hiculent des dĂ©bits de pointe importants crĂ©Ă©s par les pluies intenses que connaĂźt la ville en saison pluvieuse ruisselant sur des surfaces trĂšs impermĂ©abilisĂ©es. Les ouvrages pluviaux secondaires sont revĂȘtus en bordure de voirie dans les quartiers, mais les drains principaux sont en gĂ©nĂ©ral non revĂȘtus.
Sur le quartier de Marcory, seuls les terrains de lâINJS ne sont pas urbanisĂ©s. La vĂ©gĂ©tation est constituĂ©e dâespĂšces herbacĂ©es et arbustives sans valeur particuliĂšre.
Sur les terrains compris entre la lagune et la résidence de Mme ThérÚse Houphouët-Boigny, les terrains sont cultivés (maraßchage, horticulture), ou utilisés par des pépiniéristes qui cultivent des végétaux décoratifs.
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Dans le thalweg de BlinguĂ©, les espaces non construits sont dĂ©volus en quasi-totalitĂ© Ă lâagriculture, hormis quelques friches. On y trouve des bananiers, des palmiers Ă huile, des avocatiers, du manioc et du maĂŻs.
LâĂźlot Riviera abritait des vestiges de la mangrove (les deux pieds de rhizophora ont Ă©tĂ© dĂ©truits pendant la crise post-Ă©lectorale 2010) qui fut autrefois reprĂ©sentative de la mangrove de la lagune EbriĂ©.
Lâarboretum du centre national de floristique constitue le seul espace naturel situĂ© au voisinage du projet. On note quelques pieds provenant du centre qui se sont dĂ©veloppĂ©es hors zone de clĂŽture de ce dernier ont Ă©tĂ© dĂ©truits par les travaux dâassainissement de lâuniversitĂ© entrepris par le MinistĂšre de lâEnseignement SupĂ©rieur et de la Recherche Scientifique en aoĂ»t 2011. En gĂ©nĂ©ral, ces pieds sont dĂ©truits au profit de la culture sur brĂ»lis.
3.2.2.3 Milieu humain
Sur les deux communes concernĂ©es, les donnĂ©es chiffrĂ©es de la population ont Ă©tĂ© estimĂ©es pour lâannĂ©e 2002 Ă partir des chiffres du recensement de 1989 et de 1998, lâĂ©volution entre 1989 et 1998 Ă©tant prolongĂ©e entre 1998 et 2002 pour obtenir la valeur de population 2002 puis entre 1998 et 2015 pour obtenir la valeur de population 2015 (taux de croissance annuel de lâordre de 3,5%).
Les chiffres de population estimĂ©s pour chacune des 2 communes sont prĂ©sentĂ©s au tableau ci-aprĂšs, ainsi que lâestimation de population Ă lâhorizon 2015 :
Tableau 3 : Population des communes de Marcory et Cocody
Commune Population 2002 estimée
Population 2015 estimée
Cocody 221 655 690 000
Marcory 195 019 350 000
Total Abidjan 3 036 868 5 252 000
Sur le plan de lâoccupation du sol, ces 2 communes prĂ©sentent des caractĂ©ristiques bien tranchĂ©es, comme le montre le tableau suivant :
Tableau 4 : Occupation des sols sur les communes de Marcory et Cocody (en hectares) en 2002
Espaces naturels
Terrains urbains Habitat Activités Equipements Surface
totale Cocody 4156 1253 1174 64 827 7474
Marcory 66 60 485 201 185 997
Total Abidjan 22302 3396 5652 1778 2825 35953
La commune de Marcory (superficie totale dâenviron 12,5 km2) est pratiquement totalement urbanisĂ©e, alors que prĂšs de la moitiĂ© de la surface totale (132 km2) de la commune de Cocody est encore inoccupĂ©e. Cela est du notamment Ă la prĂ©sence dâun vallon cultivĂ© et inondable.
Les chiffres de densitĂ© de population traduisent ces diffĂ©rences dans lâoccupation du sol :
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Tableau 5 : Densité de population sur les communes de Marcory et Cocody
Commune Densité de population
rapportée à la surface totale (habitants par hectare)
Densité de population rapportée à la surface hors
espaces naturels (habitants par hectare)
Densité de population rapportée à la surface
d'habitat et terrains urbains (habitants par hectare)
Cocody 30 67 91
Marcory 196 209 358
Total Abidjan 84 222 336
Plus prĂ©cisĂ©ment, sur le tracĂ© du projet pour la partie Nord, lâoccupation des sols est la suivante. Dans le vallon, se trouvaient en avril 2009, les cultures pĂ©rennes : principalement des bananiers (environ 500 pieds), une vingtaine de palmiers Ă huile et quelques avocatiers et des cultures annuelles ou bisannuelles : du manioc et du maĂŻs sur une surface dâenviron 15 000 mÂČ. Ce vallon est constituĂ© dâautres espĂšces arbustives et herbacĂ©es dâintĂ©rĂȘt non nĂ©gligeable, notamment dĂ©veloppĂ©es dans les friches sĂ©parant les parcelles de cultures. On note la prĂ©sence, prĂšs de ce vallon, de lâarboretum de lâuniversitĂ© dâAbidjan qui prĂ©sente de nombreuses espĂšces arbustives dâun grand intĂ©rĂȘt mais qui nâest pas situĂ© sur le tracĂ© du projet. Il faut rappeler que toutes ces cultures ont Ă©tĂ© dĂ©truites par le MinistĂšre de lâEnseignement SupĂ©rieur et de la Recherche Scientifique dans le cadre de son programme dâassainissement des universitĂ©s en aoĂ»t 2011. Dans la zone du plateau, en dehors de quelques arbres se trouvant sur lâallĂ©e de Madame HouphouĂ«t-Boigny, il nây a ni maison, ni culture. En effet, sur cette zone du projet peu Ă©tendue (250 m) mais assez large, se trouvent des horticulteurs de fleurs et quelques maraĂźchers, ainsi quâune grande villa entourĂ©e dâun parc, dâune maison en construction et de terrains attribuĂ©s et lotis. Lâilot Riviera abritait des vestiges de la mangrove qui fut autrefois reprĂ©sentative de la mangrove de la lagune EbriĂ©. Durant les crises sociopolitiques ces vestiges ont toujours faits lâobjet de destruction.
Sur le tracĂ© partie Sud, en partant de la lagune, on trouve le terrain appartenant Ă lâINJS (Institut de la jeunesse et des sports). Ce terrain prĂ©sente une vĂ©gĂ©tation arbustive et arborĂ©e sans intĂ©rĂȘt Ă©cologique particulier. Entre lâINJS et le canal se sont installĂ©s sur environ 100 m de long et 4 m de large une quarantaine de petites porcheries, comptant chacune 2 ou 3 truies. On trouve Ă©galement sur cette portion de tracĂ© une zone artisanale (commerce de sable et garages) ainsi quâune plate-forme de collecte de dĂ©chets. On retrouve ensuite le quartier populaire de Marcory trĂšs urbanisĂ©.
Concernant, lâusage des milieux :
- Au niveau de la Riviera, cet usage se limite aux activitĂ©s agricoles le long du vallon de BlinguĂ© et dâhorticulture (plantes dĂ©coratives et fleurs) ;
- Au niveau de la lagune, le trafic nâa pas changĂ© en dix ans. Il sâagit entre autres des bateaux bus de la SociĂ©tĂ© des Transports Abidjanais (SOTRA) faisant le trajet Treichville-Blokosso-Plateau et des pinasses et pirogues faisant traverser des personnes dans le sens nord-sud et vis-versa. Les zones traversĂ©es par ces diffĂ©rents moyens de transport ne sont pas concernĂ©es par la zone du projet. Des bateaux de tourisme de la SOTRA et des pinasses traversent de façon hebdomadaire ou par quinzaine la zone du projet. Lâusage ludique est trĂšs limitĂ©. La pĂȘche industrielle est interdite sur la lagune.
- Au niveau de Marcory, ce sont des activitĂ©s commerciales (dans lâemprise libĂ©rĂ©e en 1998), agricoles (INJS) et dâĂ©levage de porc qui caractĂ©risent lâusage du milieu.
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4. Impacts positifs et négatifs Cette section :
⹠« doit mettre lâaccent sur les impacts positifs qui peuvent ĂȘtre bonifiĂ©s en vue dâamĂ©liorer la performance environnementale et sociale du projet, ainsi que sur les impacts nĂ©gatifs qui nĂ©cessitent des mesures dâattĂ©nuation afin de les minimiser ou de les compenser » (PEES BAfD, annexe 11)
⹠constitue la synthÚse des différents documents E&S précédents pour ce qui est des sections relatant les impacts du projet. Elle reprend notamment le tableau 36 p. 111 de 2010.
⹠est structurée en 3 sous-sections : (i) les impacts environnementaux sur le milieu lagunaire (ii) les impacts environnementaux sur le terrestre (iii) les impacts sociaux.
4.1 Impacts environnementaux sur le milieu lagunaire
Le tableau suivant prĂ©sente les impacts de chacune des composantes du projet. Il donne lâampleur de lâimpact rĂ©siduel (c'est-Ă -dire lâimpact prĂ©visible une fois que les mesures de prĂ©vention ou dâattĂ©nuation dĂ©finies auront Ă©tĂ© mises en Ćuvre). Les impacts rĂ©siduels Ă©valuĂ©s comme « dâampleur moyenne » sont en gras.
Tableau 6 : Impacts environnementaux du projet en phase travaux et en phase exploitation, et leur importance au regard des activités menées.
Activités Impacts environnementaux sur le
milieu lagunaire Importance de lâimpact rĂ©siduel
Trav
aux
Travaux en zone nord
AmĂ©nagement du quai dâaccostage
Impacts sur la végétation riveraine Moyen
Nuisance sonore liée au battage des palplanches Mineur
DĂ©vasage de la zone dâemprise de la plateforme
Remise en suspension de fines et impacts associés (augmentation de la turbidité, relargage éventuel de micropolluants, incidences sur la biocénose)
Mineur (car les MES seront aspirés avec la drague)
Modification des caractĂ©ristiques du fond â bathymĂ©trie, nature du sĂ©diment, biocĂ©nose benthique
Mineur (car espace limitĂ© et destinĂ© Ă ĂȘtre remblayĂ©)
DĂ©pĂŽt des vases en lagune (cĂŽne de diffusion)
Remise en suspension de fines et impacts associés
Moyen (car attĂ©nuĂ© par lâutilisation dâun cĂŽne de diffusion)
Aménagement de la digue de gabions
Remise en suspension de fines et impacts associés Mineur
Creusement de lâaire de circulation des barges
Remise en suspension de fines et impacts associés
Moyen (car attĂ©nuĂ© par lâutilisation des techniques de dragage adaptĂ©es)
Modification des caractéristiques du fond - bathymétrie et biocénose benthique
Mineur (car les sédiments superficiels seront peu perturbés)
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Impact sur la protection de la nappe du continental terminal
Mineur (car la zone dâextraction est dâextension limitĂ©e, ne concerne que les premiers mĂštres de sĂ©diments, ce qui ne reprĂ©sente quâun faible pourcentage des sĂ©diments accumulĂ©s en fond de lagune)
Remblaiement de la plateforme nord
Remise en suspension de fines et impacts associés
Mineur (car mise en place dâun gĂ©otextile en pĂ©riphĂ©rie de la digue en gabions)
Autres travaux
Sondages prĂ©alables aux travaux Pas dâimpact significatif Non significatif
Mise en place des piles
Fuites modérées de bentonite et de lait de ciment Mineur (car fuites modérées)
Remise en suspension de fines et impacts associés Moyen
Modification des caractĂ©ristiques du fond â bathymĂ©trie, nature des sĂ©diments, biocĂ©nose aquatique
Mineur (car volumes de dépÎts relativement modérés)
Travaux en zone sud
Remise en suspension de fines et impacts associés
Moyen (car attĂ©nuĂ© par utilisation dâun cĂŽne de diffusion)
Modification des caractĂ©ristiques du fonds â bathymĂ©trie, biocĂ©nose aquatique
Moyen (car les volumes mobilisés seront significatifs)
Circulation des engins flottants Risque dâĂ©pandage de carburants Mineur (car pris en compte dans le
SME)
Expl
oita
tion
Rétrécissement du chenal lagunaire
LégÚre accélération des courants de flot et de jusant et turbulences au niveau des piles
Mineur
Modification de la bathymétrie et de la dynamique sédimentaire avec dépÎts en berge et creusement du chenal
Mineur (à vérifier par un suivi)
Circulation des véhicules sur le
pont
Dégradation de la qualité des eaux lagunaires par rejet des eaux pluviales de drainage du tablier contaminées par les micropolluants
Mineur (au regard de lâensemble des sources de contamination de la lagune par les micropolluants et du systĂšme prĂ©vu dâassainissement des EP).
Risque de dĂ©gradation de la qualitĂ© des eaux lagunaires par dĂ©versement de produits dangereux en cas dâaccidents sur le pont
Mineur (compte tenu de la mise en place dâun systĂšme de caniveaux et de bassins de rĂ©tention)
Rejets dâeaux usĂ©es des bĂątiments dâexploitation
Dégradation de la qualité des eaux lagunaires
Mineur (car le rejet sera raccordĂ© au collecteur dâEU de la Riviera)
A noter que la quantitĂ© de dĂ©chets industriels banaux (bois, ferraille, dĂ©chets inertes, papiers-cartons, autres) et spĂ©ciaux (huiles, hydrocarburesâŠ) produits par le chantier du viaduc et des travaux linaires a Ă©tĂ© estimĂ©e par Socoprim Ă la demande de la BAfD. Le total est estimĂ© Ă 1 542 tonnes, dont 18 tonnes de dĂ©chets spĂ©ciaux. Un plan de gestion des dĂ©chets sera dĂ©fini en tant que composante du SME et les dĂ©chets seront mis en dĂ©charge appropriĂ©e ou bien traitĂ©s selon leur nature, dans le respect de la rĂ©glementation et des normes en vigueur.
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4.2 Impacts environnementaux sur le milieu terrestre
Le tableau suivant synthĂ©tise les impacts environnementaux du projet sur le milieu terrestre, en phase chantier et en phase dâexploitation. Les impacts qui ont une importance moyenne Ă majeure sont en signalĂ©s en gras.
Tableau 7 : Impacts environnementaux du projet sur le mil ieu terrestre et leur importance au regard des activités menées.
Activités Impacts environnementaux sur le milieu terrestre
Importance de lâimpact rĂ©siduel
Trav
aux
Engins et transport du matériel, entretien des engins
Nuisance lumineuse, sonore (Ă©quipements mobiles, gĂ©nĂ©ratrices, compresseursâŠ)
Mineur
DĂ©gradation du sol Moyen
Génération de poussiÚre, génération de boues sur les voies publiques, Mineur
DĂ©versement accidentel de produits pĂ©troliers (rupture de rĂ©servoir dâengin ou vĂ©hicule, mauvaise manipulation lors de lâavitaillement en carburant dâun engin ou un vĂ©hicule)
Mineur Ă majeur
Terrassement : dĂ©boisement, mise en place des pistes, des plates-formes techniques, des rĂ©seaux dâassainissement, des ouvrages de franchissement, des dĂ©rivations des cours dâeau et canaux si nĂ©cessaire
Disparition de végétation, génération de déchets solides, génération de boues, destruction du milieu biologique, rejet de poussiÚre
Mineur
Destruction du couvert vĂ©gĂ©tal avec la disparition des restes de mangrove sur lâĂźlot de la Riviera
Moyen
DĂ©gradation du sol et des berges Moyen
Installation des bĂątiments de chantier
Nuisance sonore Mineur
Dégradation du sol, génération de déchets solides (y compris ménagers) liquides
Mineur
Ferraillage, montage des grues Nuisance sonore Mineur
Génération de déchets solides Mineur
Fondations superficielles
Nuisance sonore Moyen
Dégradation des sols, rejets liquides, génération de boues et de déchets solides
Mineur
Tablier béton Pollution du sol Mineur
Construction et revĂȘtement de la voirie
Génération de déchets solides Mineur
GĂ©nĂ©ration de dĂ©chets liquides (rĂ©sidus de produits dâenrobage) et pollution des eaux et sol (dĂ©versement accidentel de produits dâenrobage)
Mineur Ă majeur
DĂ©gradation du sol, pollution de lâair Mineur
Nuisance sonore Moyen
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Expl
oita
tion
Trafic intense à grande vitesse et augmentation de la surface imperméable
Ruissellement des eaux de pluie et gĂ©nĂ©ration de dĂ©chets liquides (eaux hydrocarbonĂ©es, fuite de produits pĂ©troliers des engins roulantsâŠ)
Faible Ă majeur
Nuisance sonore Moyen
Pollution de lâair (Ă©mission de gaz des engins roulants) Majeur
DĂ©gradation de la qualitĂ© de lâair Majeur
Pollution des sols par infiltration des eaux contaminées Mineur à majeur
Présence du viaduc Impact paysager Mineur
Trafic et ralentissements, prĂ©sence de lâĂ©changeur
Pollution des sols par infiltration des eaux contaminées Mineur à majeur
Nuisance sonore Moyen
Génération de déchets ménagers Mineur
4.3 Impacts sociaux
En 1998, tous les impacts sociaux nĂ©gatif sur les populations affectĂ©es par le projet ont Ă©tĂ© traitĂ©s dans le cadre dâun Plan dâAction pour la RĂ©installation (PAR). Le PAR a Ă©tĂ© validĂ© par les autoritĂ©s nationales et les bailleurs de fonds. LâexĂ©cution de ce PAR a permis lâindemnisation et la compensation des personnes affectĂ©es par le projet, la rĂ©alisation des travaux dâamĂ©nagement et de construction et le suivi social du projet. Les droits ont Ă©tĂ© purgĂ©s. Les cas rĂ©siduels de ce PAR font lâobjet dâune attention particuliĂšre du Gouvernement ivoirien Ă travers le MinistĂšre des Infrastructures Economiques. Les activitĂ©s liĂ©es Ă la rĂ©alisation du projet ont Ă©tĂ© suspendues Ă cause des crises sociopolitiques quâa connues le pays.
Dix ans aprĂšs, lâemprise mise en rĂ©serve par lâEtat de CĂŽte dâIvoire conformĂ©ment aux termes de la Convention de Concession, est de nouveau occupĂ©e par des gĂ©rants dâactivitĂ©s Ă©conomiques majoritairement installĂ©es, Ă titre provisoire, par la Mairie de Marcory. En effet, dans le cadre de la rĂ©vision du PAR de 1998, les rĂ©sultats de lâĂ©tude socio-Ă©conomique rĂ©alisĂ©e en juillet 2010 par BURGEAP ont mis en Ă©vidence la prĂ©sence de constructions, dâactivitĂ©s commerciales, artisanales et agro-pastorales, ainsi que des Ă©quipements communautaires dans lâemprise du projet dans les Communes de Marcory et de Cocody. Au total, ce sont environ 2 492 personnes dâorigines et de statuts dâoccupation divers qui sont affectĂ©es par le projet.
La rĂ©alisation du projet impose aux promoteurs (lâEtat ivoirien et la Socoprim), le dĂ©placement de lâensemble des personnes exerçant des activitĂ©s Ă©conomiques dans son emprise. Lâorganisation de ce dĂ©placement est assujettie Ă une bonne maĂźtrise des facteurs socio-Ă©conomiques et humains prĂ©valant dans la zone du projet.
En aoĂ»t 2011, aprĂšs la crise post-Ă©lectorale, les donnĂ©es du Plan de RĂ©installation RĂ©visĂ© (PRR) de juillet 2010 ont Ă©tĂ© consolidĂ©es avec les structures de lâEtat et les populations affectĂ©es par le projet.
Pour minimiser les impacts nĂ©gatifs du projet au niveau des Paps, LâEtat ivoirien sâest engagĂ© Ă lâoctroie dâune aide Ă la rĂ©installation et non Ă une indemnisation compte tenu de leur statut dĂ©fini au point (3.4.3) qui stipule que : «Un troisiĂšme groupe est constituĂ© de personnes qui nâont pas de droits lĂ©gaux ou autres, susceptibles dâĂȘtre reconnus sur les terres quâelles occupent, et qui ne rentrent pas dans les deux catĂ©gories dĂ©crites ci-dessus. Ces personnes auront droit Ă une aide Ă la rĂ©installation, en lieu et place de lâindemnisation, pour leur permettre dâamĂ©liorer leurs conditions de vie (indemnisation pour la perte dâactivitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de moyens de subsistance, de propriĂ©tĂ© sur des ressources communes, de cultures, etc.), Ă condition qu'elles aient occupĂ© le site du projet avant une date limite fixĂ©e par l'emprunteur et acceptable pour la Banque ».
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Ainsi, au terme des Ă©changes trĂšs libres, vĂ©ritablement ouverts, enrichissantes et citoyens, les mesures suivantes ont Ă©tĂ© consensuellement arrĂȘtĂ©es par catĂ©gorie, afin dâĂ©viter de connaĂźtre le mĂȘme sort que dâautres personnes dĂ©guerpies en aoĂ»t 2011 sans aucune aide du domaine publique occupĂ© illĂ©galement.
Les Paps ont été regroupés par catégorie. Nous avons entre autres :
- Les fripiers, deux catĂ©gories de personnes ont Ă©tĂ© identifiĂ©es Ă savoir les permanents et les non permanents. Il a Ă©tĂ© retenu de rĂ©installer 185 personnes dont 143 fripiers permanents au premier Ă©tage du marchĂ© central de Marcory. Le Gouvernement, en relation avec la Mairie de Marcory a dĂ©jĂ entamĂ© les travaux dâamĂ©nagement de la plate forme et les conditions de rĂ©installation et de distribution des places sont arrĂȘtĂ©es de commun accord avec les reprĂ©sentants des fripiers. Pour les non permanents, ils ont eux-mĂȘmes identifiĂ© un site au grand marchĂ© « privĂ© » des Deux Plateaux dans la commune de Cocody. Le Gouvernement a optĂ© pour la rĂ©installation provisoire de 3 ans et Ă charge aux fripiers de complĂ©ter le montant de 200 000 F CFA pour une installation dĂ©finitive. Toutefois, pour leur faciliter le paiement, lâEtat prend en charge la caution de 60 000 F CFA et le promoteur a donnĂ© son accord pour un versement Ă©chelonnĂ© sur une pĂ©riode de dix (10) mois Ă raison de 14 000 FCFA par mois. En somme, il est prĂ©vu la rĂ©installation de 419 fripiers non permanents. La liste a Ă©tĂ© validĂ©e suite Ă une confrontation avec celle transmise par les reprĂ©sentants des fripiers et les donnĂ©es du recensement effectuĂ© par BURGEAP.
Les commerçants des autres produits vestimentaires, produits manufacturĂ©s et cosmĂ©tiques qui font partie des PAPs seront installĂ©s au 1er Ă©tage du marchĂ© en mĂȘme temps que les 143 fripiers.
- Toutes les autres catĂ©gories (commerçants, maraĂźchers, fleuristes, maquis-restaurants, lavage auto, kiosques Ă cafĂ©, Ă©leveurs de porcs et artisans) ont chacun bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune indemnitĂ© forfaitaire de rĂ©installation comprise variant 100 000 FCFA Ă 250 000 FCFA en fonction de la taille de lâactivitĂ©. Les employĂ©s des exploitants agricoles (maraĂźchers et fleuristes) ont quant Ă eux perçu chacun une indemnitĂ© de 35 000 FCFA pour perte de revenu. Ces diffĂ©rentes catĂ©gories des populations affectĂ©es ont signĂ© les certificats de compensation qui leur ont Ă©tĂ© soumis par la Cellule et ont libĂ©rĂ© lâemprise du projet en septembre 2011.
Sâagissant des propriĂ©taires des bĂątis, le MinistĂšre des Infrastructures Economiques (MIE) et le MinistĂšre de la Construction, de lâAssainissement et de lâUrbanisme (MCAU) ont lancĂ© lâopĂ©ration dâexpertise immobiliĂšre des constructions situĂ©es dans les emprises du pont et du poste de pĂ©age dans le quartier de la Riviera Cocody. Les propriĂ©taires de ces bĂątis dĂ©tiennent des titres de propriĂ©tĂ©s (Titres Fonciers etc.). Ainsi, la procĂ©dure administrative et judiciaire pour un rĂšglement de ce problĂšme est proposĂ©e. Une rencontre avec la Cellule dâExĂ©cution du PRR et les propriĂ©taires de bĂątis de Cocody sâest dĂ©jĂ tenue et le dialogue sera maintenu jusquâau rĂšglement dĂ©finitif du problĂšme.
Au niveau de la commune de Marcory, les bĂątis et Ă©tals construits en planches et caisses mĂ©talliques ont Ă©tĂ© dĂ©montĂ©s par leurs propriĂ©taires. Pour le poste de groupage des dĂ©chets mĂ©nagers, la Mairie de Marcory qui est la principale bĂ©nĂ©ficiaire de cette infrastructure communautaire est en train de travailler Ă lâidentification dâun autre site plus appropriĂ©.
En plus de ces dispositions sociales prise par le Gouvernement ivoirien qui a en charge Ă mise Ă disposition de lâemprise libĂ©rĂ©e au Promoteur, il est prĂ©vu au titre des mesures dâattĂ©nuation sur les infrastructures communautaires par le projet les actions suivantes :
- la construction dâune passerelle au niveau de lâEcole Primaire Publique Assamoi dĂ©jĂ reconstruite en R+1 par le projet ;
- la construction dâune passerelle au niveau du marchĂ© de Marcory ; - le rĂ©tablissement de la circulation piĂ©tonne pour le franchissement de la bretelle sud et de la
bretelle nord ; - la construction dâun viaduc au niveau du pont dâAnoumabo ; - la mise en place de protection phonique au niveau des bretelles sud et nord ; - des actions de sensibilisation en sĂ©curitĂ© routiĂšre.
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5. Programme dâattĂ©nuation et de bonification
Cette section prĂ©sente, conformĂ©ment Ă lâannexe 11 des PEES de la BAfD, « les mesures rĂ©alisables et Ă©conomiquement efficaces » que le Maitre dâouvrage sâengage Ă mettre en place en rĂ©ponse aux impacts prĂ©cĂ©demment dĂ©finis « afin dâaccroĂźtre les bĂ©nĂ©fices du projet (mesures de bonification) ou de rĂ©duire les impacts environnementaux et sociaux potentiellement nĂ©gatifs Ă des niveaux acceptables (mesures dâattĂ©nuation) ». Les diffĂ©rentes mesures, identifiĂ©es dans le rapport dâEIES et ses mises Ă jour de 2009 et 2010, ont Ă©tĂ© revues et amendĂ©es en concertation avec le maĂźtre dâouvrage. Elles sont dĂ©veloppĂ©es ci-aprĂšs avec la prĂ©sentation standard dĂ©crite dans lâintroduction. Les mesures dâattĂ©nuation/bonification listĂ©es au tableau suivant, sont regroupĂ©es en 2 catĂ©gories : - Mesures dâattĂ©nuation/bonification relatives au milieu lagunaire (L1 Ă L5) - Mesures dâattĂ©nuation/bonification relatives au milieu terrestre (T1 Ă T6)
Les mesures sociales ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es dans un document Ă part, au titre du Plan dâaction de rĂ©installation (PAR) et de sa rĂ©vision (PRR)
Tableau 8 : Liste des mesures environnementales dâattĂ©nuation Ă mettre en Ćuvre au titre du PGES
Catégorie N° Intitulé de la mesure Réf. rapports antérieurs (1) Phase
Mesures environnementales (milieu lagunaire)
L1 Effectuer des sondages sédimentologiques dans les zones concernées par les travaux
M2 (2010) Pré-construction
L2 Optimiser et suivre les opérations de dragage & dépÎt des sédiments
M7 (2010) Construction
L3 DĂ©pĂŽt des argiles extraites des forages de fondation du pont M3 (2010) Construction
L4 Prolonger la conduite de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la Riviera
M4 (2010) Pré-construction
L5
Signaliser les aires réservées pour les travaux en lagune et celles réservées pour la navigation
M5 (2010) Construction
L6
Mettre en place des dispositifs de contention/traitement des eaux pluviales et des eaux usées avant leur rejet en lagune
M8 (2010) Construction Exploitation
Mesures environnementales (milieu terrestre)
T1
RĂ©tablir la circulation vĂ©hicule et piĂ©tons pour le franchissement de la bretelle sud et lâaccĂšs au pont du canal dâAnoumabo
p. 114 (1998) p.52 (2009) Construction
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T2 Rétablir la circulation piétonne pour le franchissement de la bretelle nord
p. 115 (1998) p.52 (2009) Construction
T3 Mettre en place une protection phonique le long de la bretelle sud
p. 128 (1998) Exploitation
T4 Mettre en place une protection phonique bretelle nord
p.128 (1998) p.52 (2009) Exploitation
T5
Mettre en place une protection de la bretelle nord contre les phĂ©nomĂšnes de crue et dâĂ©rosion par le ruisseau de BlinguĂ©
p.129 (1998) Exploitation
T6 Maintenir un rideau de végétation riveraine dans les zones affectées par le chantier
M6 (2010) Construction Exploitation
(1) : rĂ©fĂ©rence(s) au(x) rapport(s) EIES dans le(s)quel(s) la mesure a Ă©tĂ© introduite. 1998 = rapport dâEIES initial 2009 = premier rapport de mise Ă jour ; 2010 = deuxiĂšme rapport de mise Ă jour
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5.1 Mesures dâattĂ©nuation relatives au milieu lagunaire
Mesure n° L1
Intitulé Effectuer des sondages sédimentologiques dans les zones concernées par les travaux
CatĂ©gorie Mesures dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de prĂ©-construction
Milieu Lagunaire
ĂlĂ©ments de contexte
Des investigations sĂ©dimentologiques relatives au projet « 3e pont » ont Ă©tĂ© menĂ©es : (i) par le CRO en 1998 et en 2010 dans le cadre de lâEIE du projet, pour ce qui concerne les sĂ©diments superficiels dans la zone du projet ; (ii) par MECASOL en 1999 pour ce qui concerne la stratigraphie sĂ©dimentaire dans la zone dâemprise du futur pont, avec des sondages jusquâĂ une profondeur de 60 m.
Une synthĂšse des diffĂ©rents rĂ©sultats est donnĂ©e en section 3.4 de la mise Ă jour du rapport dâEIES (Burgeap, juillet 2010).
Les sondages sur les sĂ©diments superficiels ont mis en Ă©vidence une importante hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© spatiale, aussi bien en nature quâen qualitĂ©. De façon trĂšs schĂ©matique : - les sables dominent sur les haut fonds qui bordent la rive nord et, dans une moindre mesure, en rive sud ; - les vases dominent dans le fond du chenal principal et au dĂ©bouchĂ© du canal dâAnoumabo et de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la Riviera. Par ailleurs, les 5 Ă©chantillons prĂ©levĂ©s en 2010 pour analyse des micropolluants par le CRO et comparaison des teneurs mesurĂ©es aux rĂ©fĂ©rentiels europĂ©ens, ont mis en Ă©vidence des paramĂštres dĂ©classants (Cu, Ni, Cd, Hg et HAP), avec une grande hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© dâun Ă©chantillon Ă lâautre. Les concentrations ont Ă©tĂ© considĂ©rĂ©es comme « compatibles avec un dĂ©pĂŽt en lagune effectuĂ© de façon contrĂŽlĂ©e et prĂ©cautionneuse ».
Sur la base de ces rĂ©sultats, des modalitĂ©s de dragage et de dĂ©pĂŽt des sĂ©diments ont Ă©tĂ© dĂ©finies dans la mise Ă jour du rapport dâEIES (Burgeap, 2010 (section 4. « ComplĂ©ments Ă la description du projet »). Cependant, le rapport concluait que : « lors du chantier, on ne saurait que trop recommander au maĂźtre dâouvrage dâeffectuer des sondages complĂ©mentaires avant travaux pour apprĂ©hender de façon plus prĂ©cise la qualitĂ© des sĂ©diments en rĂ©ponse Ă des prĂ©occupations techniques ».
Objectif Concevoir et mettre en Ćuvre un programme dâinvestigation sur la nature et la qualitĂ© des sĂ©diments en vue de rĂ©pondre aux prĂ©occupations environnementales relatives aux mouvements de sĂ©diments prĂ©vues lors du chantier.
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ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Le programme dâinvestigations sĂ©dimentologiques sera ciblĂ© sur les besoins du chantier et portera sur toutes les zones oĂč il est prĂ©vu des mouvements de sĂ©diments (dragage et dĂ©pĂŽts de vases, extraction de matĂ©riaux sableux âŠ). Il sâagit en particulier de sâassurer que les teneurs en micropolluants dans les sĂ©diments remaniĂ©s sont compatibles avec un dĂ©pĂŽt en lagune. Les investigations porteront sur les aspects suivants : 1/ RĂ©partition, Ă©paisseur et qualitĂ© des vases dans la zone dâemprise de la plateforme nord et de lâaire attenante Ă creuser pour permettre la circulation des barges
- localisation des zones envasées par (i) échosondage double fréquence et/ou (ii) campagne de prélÚvements en surface (benne) selon un maillage serré couplés à des sondages à la pige. Chaque point sera géo-référencé.
en prĂ©alable Ă lâopĂ©ration de dĂ©vasage Ă la drague suceuse.
- représentation cartographique de la répartition des vases dans la zone à dévaser.
- estimation du volume de vases Ă extraire.
- dĂ©termination du degrĂ© de contamination par les micropolluants (mĂ©taux lourds, organochlorĂ©s, HAP) Ă partir de 5 Ă 10 prĂ©lĂšvements de vases sur la zone dâemprise de la plateforme, entre la sortie de lâĂ©missaire dâEU et le talus du chenal principal. Il sâagit de vĂ©rifier que le niveau de contamination est conforme Ă lâĂ©tude de rĂ©fĂ©rence.
- comparaison des concentrations moyennes aux rĂ©fĂ©rentiels nationaux existants (France, Pays Bas âŠ) et aux donnĂ©es de 1985, de façon Ă conclure quant Ă la faisabilitĂ© dâun dĂ©pĂŽt de ces vases en lagune.
2/ Nature et qualité des vases dans les zones lagunaires proposées pour le dépÎt des vases
- dĂ©termination prĂ©cise des zones proposĂ©es pour le dĂ©pĂŽt des vases en intĂ©grant les diffĂ©rents paramĂštres (bathymĂ©trie, Ă©loignement par rapport au site dâextraction âŠ). En premiĂšre approche, il a Ă©tĂ© proposĂ© que les vases soient dĂ©posĂ©es sur les talus nord et sud du chenal principal, qui dâaprĂšs les donnĂ©es existantes, se caractĂ©risent par un fond vaseux et des vitesses de courant relativement Ă©levĂ©es.
par la méthode du cÎne de dispersion.
- estimation de lâĂ©paisseur des vases par Ă©chosondage double frĂ©quence.
- campagne de prĂ©lĂšvements de vases (en surface et en profondeur) pour dĂ©termination de la nature du sĂ©diment (validation/caractĂ©risation du caractĂšre vaseux) et analyse de leur degrĂ© de contamination par les micropolluants (mĂ©taux lourds, organochlorĂ©s, HAP) Ă partir de quelques prĂ©lĂšvements. Il sâagit de vĂ©rifier que le niveau de contamination est conforme Ă lâĂ©tude de rĂ©fĂ©rence.
- comparaison des concentrations moyennes : (i) aux rĂ©fĂ©rentiels nationaux (France, Pays Bas âŠ) et aux donnĂ©es de 1985 ; (ii) aux donnĂ©es sur la qualitĂ© des matĂ©riaux Ă dĂ©poser Il sâagit de vĂ©rifier que le dĂ©pĂŽt des vases ne va pas modifier de façon significative
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lâĂ©tat de contamination des fonds. 3/ Nature du fond et propriĂ©tĂ©s gĂ©ophysiques des matĂ©riaux sableux
- relevé bathymétrique précis (échosondage et/ou sondage au plomb de sonde).
Ă extraire pour la circulation des barges et la constitution du remblai de la plateforme nord.
- prĂ©lĂšvement dâĂ©chantillons en surface et en profondeur pour analyse granulomĂ©trique et investigations gĂ©otechniques, afin de caractĂ©riser le matĂ©riau de remblai.
- collecte de lâinformation brute disponible au CRO sur les investigations de 1998 et 2010 (pourcentage de fines dans les Ă©chantillons, donnĂ©es granulomĂ©triques brutes).
- dĂ©limitation prĂ©cise des zones Ă draguer en fonction des caractĂ©ristiques du fond et des contraintes de chantier (volume de remblai nĂ©cessaire, technique de dragage âŠ).
- matérialisation in situ des zones à draguer (par des bouées).
4/
- relevé bathymétrique précis des zones à draguer (échosondage et/ou sondage au plomb de sonde).
Nature des fonds et qualité des sédiments à extraire en zone Sud
- campagne de prĂ©lĂšvement pour dĂ©terminer la nature du sĂ©diment (sable, vase, sable vaseux) et analyse du degrĂ© de contamination par les micropolluants (mĂ©taux lourds, organochlorĂ©s, HAP) Ă partir de quelques prĂ©lĂšvements, Il sâagit de vĂ©rifier que le niveau de contamination est conforme Ă lâĂ©tude de rĂ©fĂ©rence
- dĂ©termination prĂ©cise des zones Ă draguer en fonction des caractĂ©ristiques du fond et des contraintes de chantier (volume de remblai nĂ©cessaire, technique de dragage âŠ).
- matérialisation in situ des zones à draguer par des bouées.
- Validation de la gestion prévue pour les matériaux de dragage (valorisation des sables en matériaux de remblais, épandage des vases sur le talus sud du chenal principal par cÎne de dispersion).
5/
- relevĂ© bathymĂ©trique prĂ©cis et estimation de lâĂ©paisseur des vases sur une bande de 50 m dans lâaxe du viaduc (Ă©chosondage double frĂ©quence).
Nature des fonds et qualité des sédiments à extraire pour les fondations du viaduc
- prĂ©lĂšvement de vases et sables en au moins 5 stations reprĂ©sentatives des sites concernĂ©s par les forages, et depuis la surface jusquâĂ une profondeur de quelques mĂštres (au moins 2 Ă©chantillons). Analyses de la granulomĂ©triques et des concentrations en micropolluants (il sâagit de vĂ©rifier que le niveau de contamination est conforme Ă lâĂ©tude de rĂ©fĂ©rence). Lâobjectif est de
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valider lâoption dâun dĂ©pĂŽt de ces sĂ©diments en lagune, Ă proximitĂ© des points de forage.
- dâautres investigations Ă visĂ©es gĂ©otechniques seront menĂ©es parallĂšlement en complĂ©ment des premiers sondages MECASOL.
- Ă lâoccasion des sondages complĂ©mentaires (ou lors des premiers forages) des prĂ©lĂšvements seront effectuĂ©s dans les matĂ©riaux extraits (argiles) pour analyse de qualitĂ© (pour vĂ©rifier la non- contamination par les micropolluants, et la faisabilitĂ© dâun dĂ©pĂŽt en dĂ©charge, cf fiche suivante).
Les spĂ©cifications techniques dĂ©taillĂ©es du programme dâinvestigation sur les sĂ©diments seront Ă©tablies par la Socoprim en concertation avec lâentreprise sous-traitante en charge des opĂ©rations de dragage.
Planification de la mise en Ćuvre
Les prĂ©lĂšvements et analyses sont a rĂ©aliser avant le dĂ©but des travaux en lagune afin de rĂ©orienter en consĂ©quence les modalitĂ©s dâexĂ©cution des travaux, le cas Ă©chĂ©ant. Cette mesure actuellement en cours
Parties prenantes
est programmée en phase de pré-construction (novembre - décembre 2011).
Socoprim et/ou Bouygues TP : âą revue des spĂ©cifications techniques âą suivi/validation de la mise en Ćuvre du programme dâinvestigation sur
les sédiments ⹠revue des résultats de qualité des sédiments et des conclusions en
matiÚre de conduite des travaux en lagune Entreprise spécialisée en travaux de dragage en milieux aquatiques sensibles :
⹠établissement des spécifications techniques, ⹠identification, choix et gestion du (des) prestataire(s) pour
prélÚvements et analyses ⹠interprétation des résultats de qualité des sédiments ⹠conclusions en matiÚre de conduite des travaux en lagune
Prestataire pour les investigations en lagune (CRO ?) ⹠prélÚvement des sédiments sur la base des spécifications techniques
Laboratoire spécialisé en analyse de qualité des sédiments. NB : Les analyses de micropolluants sont techniquement délicates et demandent un niveau élevé de compétence technique. Les échantillons seront confiés à un laboratoire reconnu et accrédité, donnant toutes les garanties de compétence et effectuant en routine des analyses de qualité des sédiments.
CoĂ»t estimĂ© Le coĂ»t de cette mesure est estimĂ© Ă 1 400 000 âŹ
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Mesure n° L2
Intitulé Optimiser et suivre les opérations de dragage & dépÎt des sédiments
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Lagunaire
ĂlĂ©ments de contexte
Pour toutes les opĂ©rations de dragage et dĂ©pĂŽt des sĂ©diments, la Socoprim a prĂ©vu de faire appel Ă des techniques qui constituent, dans le contexte du chantier, les meilleures pratiques en matiĂšre dâenvironnement. Elles permettront de diminuer considĂ©rablement la remise en suspension des fines et des Ă©ventuels contaminants associĂ©s. Il sâagit :
- du dragage des matériaux sableux et vaseux par succion et aspiration
- du dĂ©pĂŽt en lagune des vases extraites pendant le chantier (dans la zone dâemprise de la plateforme nord, en zone sud et aux points de forage des piles) par la
(voir section 4.2.1.2 de la mise Ă jour du REIES de 2010)
technique du cĂŽne de diffusion
Ces techniques ont dâores et dĂ©jĂ Ă©tĂ© intĂ©grĂ©es au mode dâexĂ©cution du chantier en tant que mesures prĂ©ventives. Par consĂ©quent, elles sont prĂ©sentĂ©es dans la section 4 « complĂ©ment Ă la description du chantier » du rapport de mise Ă jour de lâEIES de 2010, et ne sont pas rappelĂ©es dans le PGES.
(prĂ©sentĂ©e en section 4.2.1.1 du mĂȘme document).
Afin quâelles remplissent pleinement leurs objectifs, la mise en Ćuvre de ces techniques nĂ©cessitera une Ă©tude dâoptimisation en phase de prĂ©paration des travaux et un suivi pendant la phase de travaux
Objectif Adapter et suivre les opĂ©rations de dragage & dĂ©pĂŽt des sĂ©diments intĂ©grant les meilleures techniques, de façon Ă ce quâelles rĂ©pondent au mieux Ă leur objectif sur le plan environnemental.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre
En phase de prĂ©paration du chantier, une rĂ©flexion prĂ©alable sera menĂ©e par la sociĂ©tĂ© en charge des dĂ©pĂŽts de dragage sur la façon dâoptimiser et dâadapter les techniques proposĂ©es - extraction de sable par drague suceuse et dĂ©pĂŽt par cĂŽne de diffusion - en tenant compte : (i) des rĂ©sultats des investigations rĂ©alisĂ©es ou Ă venir (voir mesure L1) sur la nature et la qualitĂ© des sĂ©diments ; (ii) des contraintes du chantier (volumes concernĂ©s, cadences, coĂ»ts âŠ). En phase de rĂ©alisation du chantier, et dans le cadre du SME, la mise en application des techniques de dragage et de dĂ©pĂŽt des vases fera lâobjet par la sociĂ©tĂ© en charge des dĂ©pĂŽts de dragage, dâun relevĂ© quotidien systĂ©matique (sous forme de registre) des paramĂštres liĂ©s Ă lâengin (positionnement GPS de la drague ou du cĂŽne de diffusion, volumes traitĂ©s, incidents et observations de nature technique et environnementale). Ce suivi sera utilisĂ© pour lâamĂ©lioration en continu des performances environnementales de dragage et dĂ©pĂŽt de vase.
Calendrier Les Ă©tudes dâoptimisation se feront en phase de prĂ©paration du chantier. Le suivi se fera pendant la rĂ©alisation du chantier Cette mesure est programmĂ©e sur 6 mois (janvier-juin 2012), parallĂšlement Ă la phase 1 de la construction (« travaux prĂ©paratoire hors viaduc »).
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Parties prenantes Socoprim Entreprise sous-traitantes des travaux de dragage en lagune
Coût estimé Sans objet - Le coût de cette mesure est intégré au coût de réalisation des travaux en lagune, dont il est indissociable.
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Mesure n° L3
Intitulé DépÎt des argiles extraites des forages de fondation du pont
CatĂ©gorie Mesures dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Lagunaire
ĂlĂ©ments de contexte
Les Ă©tudes stratigraphiques ont montrĂ© que le forage des 62 fondations va gĂ©nĂ©rer lâextraction dâun volume consĂ©quent dâargiles estimĂ© Ă environ 8 000 m3. Ce matĂ©riau argileux se prĂȘte mal, de par ses propriĂ©tĂ©s gĂ©otechniques, Ă une valorisation comme remblai. Son dĂ©pĂŽt in situ en lagune, bien quâil sâagisse dâun matĂ©riau a priori non contaminĂ©, nâest pas souhaitable car hĂ©tĂ©rogĂšne avec les sĂ©diments de fonds (sables et vases). La Socoprim envisage de rĂ©cupĂ©rer les argiles sur une barge au fur et Ă mesure de leur extraction et de les transporter Ă terre sur un site appropriĂ©. Les services municipaux, contactĂ©s par BURGEAP RCI, ne voient aucun obstacle Ă un dĂ©pĂŽt en dĂ©charge municipale, dans la mesure oĂč il est Ă©tabli quâelles ne sont pas contaminĂ©es. Cette non contamination est quasi certaine compte-tenue de lâĂąge et de la nature des dĂ©pĂŽts. Elle sera nĂ©anmoins vĂ©rifiĂ©e sur la base des prĂ©lĂšvements et analyses prĂ©vus dans la fiche prĂ©cĂ©dente. Il est important dâinsister sur le fait que lâanalyse de la qualitĂ© des matĂ©riaux Ă dĂ©poser en dĂ©charge vise avant tout Ă rassurer les parties prenantes. En effet, compte tenu de lâĂąge de ces dĂ©pĂŽts, de leur profondeur (plusieurs dizaines de mĂštres sous la lagune et de leur nature argileuse) il nây a aucune raison de penser que ces matĂ©riaux aient Ă©tĂ© contaminĂ©s par des micropolluants dâorigine anthropique.
Objectif Transfert à terre et sur un site approprié (décharge municipale) des argiles extraites lors du forage des fondations, aprÚs vérification que la qualité du matériau est compatible avec ce dépÎt.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Les sondages gĂ©otechniques prĂ©alables aux travaux apporteront des informations complĂ©mentaires sur le matĂ©riau (estimation plus prĂ©cise des volumes Ă extraire, type dâargile, vĂ©rification de leur non-contamination par des micropolluantsâŠ). Le plan de chantier Ă©tablira les modalitĂ©s du forage et du stockage sur barge des matĂ©riaux extraits, de leur transfert Ă terre, et de leur dĂ©pĂŽt sur un site de dĂ©charge. Le constructeur prendra contact avec les services municipaux responsables des dĂ©charges municipales en charge du dĂ©pĂŽt des matĂ©riaux, pour organiser les conditions de ce dĂ©pĂŽt. En cas de modification de modalitĂ© de forage, les dĂ©tails de cette mesure seront revus et validĂ©s par le responsable environnemental et par les reprĂ©sentants des bailleurs de fonds.
Planification de la mise en Ćuvre
Cette mesure est programmée sur 8 mois (août 2012 à mars 2013, phase de construction des fondations)
Parties prenantes Socoprim /Bouygues TP Entreprise en charge des sondages de dragage
CoĂ»t estimĂ© CoĂ»t estimĂ© par le maitre dâouvrage : 233 024 ⏠(inclus dans L2-001). NB : cette mesure relĂšve de la conduite gĂ©nĂ©rale du chantier.
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Mesure n° L4
IntitulĂ© Prolonger la conduite de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la Riviera
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation et de bonification
Mise en Ćuvre Phase de prĂ©-construction
Milieu Lagunaire
ĂlĂ©ments de contexte
LâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la station dâĂ©puration de la Riviera - actuellement non fonctionnelle â dĂ©bouche au droit de lâemprise de la plateforme nord. Le schĂ©ma dâassainissement dâAbidjan ne prĂ©voit pas que ce rĂ©seau soit raccordĂ© au collecteur principal avec Ă©vacuation en mer Ă Port Bouet. LâamĂ©nagement de la plateforme impose de prolonger cet Ă©missaire au-delĂ des limites de la digue de pourtour de la plateforme, pour permettre une Ă©vacuation des eaux usĂ©es. Le rejet actuel se fait directement en rive, avec un impact notable du au caractĂšre confinĂ© du site (faibles vitesses de courant, peu de renouvellement, faible bathymĂ©trie). Un dĂ©placement du rejet sur le cĂŽtĂ© est ou sur le cĂŽtĂ© ouest de la plateforme, et toujours Ă proximitĂ© de la rive ne ferait quâaggraver la situation car le confinement serait encore plus important avec la prĂ©sence de la digue. Que la station dâĂ©puration soit remise en route ou pas, il est souhaitable que lâĂ©missaire soit prolongĂ© jusquâĂ lâextrĂ©mitĂ© sud de la plateforme (ou bien au-delĂ ) de façon Ă ce que les eaux usĂ©es soient dĂ©versĂ©es dans le chenal principal oĂč les courants sont plus importants et oĂč les rejets seront plus vite diluĂ©s.
Objectif Concevoir et amĂ©nager un prolongement de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es jusquâĂ la partie centrale du chenal lagunaire.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Cette mesure Ă caractĂšre compensatoire doit ĂȘtre envisagĂ©e en concertation avec les parties prenantes, notamment la SODECI, responsable du rĂ©seau dâassainissement et la commune de Cocody. Des Ă©tudes techniques prĂ©alables devront dĂ©terminer le positionnement optimal de la conduite (en tranchĂ©e dans la plateforme ?) et du rejet (Ă lâextrĂ©mitĂ© de la digue ou bien plus en avant dans la lagune) ainsi que les modalitĂ©s de travaux
Planification de la mise en Ćuvre
Les Ă©tudes doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©es avant les travaux dâamĂ©nagement de la plateforme de telle façon que la pose de la conduite puisse se faire en mĂȘme temps que ces travaux. Cette mesure est programmĂ©e pour novembre/dĂ©cembre 2011 parallĂšlement Ă la phase de construction.
Parties prenantes Socoprim SODECI Service de lâAssainissement
CoĂ»t estimĂ© CoĂ»t prĂ©vu pour le maĂźtre dâouvrage : 55 290 ⏠(inclus dans L11-019) NB : les travaux feront lâobjet dâune convention avec la SODECI qui est co-financeur de lâopĂ©ration.
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Mesure n° L5
Intitulé Signaliser les aires réservées pour les travaux en lagune et celles réservées pour la navigation
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction Milieu Lagunaire
ĂlĂ©ments de contexte
Le chantier va utiliser un certain nombre dâengins flottants : vedettes, remorqueurs, pontons (supportant les dragues, les unitĂ©s de forage, le systĂšme du cĂŽne de dispersionâŠ), barges (transports des Ă©lĂ©ments du pont, des matĂ©riaux extraits âŠ). La circulation et le mouillage de ces engins se feront dans une aire situĂ©e entre le quai dâaccostage, la zone dâemprise de lâouvrage et ses abords, et les zones de dragage et de dĂ©pĂŽt des sĂ©diments Par ailleurs, le chenal lagunaire dans la zone du projet est frĂ©quentĂ© par des embarcations tierces (pirogues de pĂȘcheurs, pinasses, vedettes de plaisanceâŠ) La matĂ©rialisation des zones de circulation/mouillage des embarcations du chantier, de travaux en lagune (dragage, Ă©pandage) et de circulation des embarcations tierces est jugĂ©e indispensable pour des raisons techniques (matĂ©rialiser les zones de dragage/Ă©pandage), de sĂ©curitĂ© (empĂȘcher les embarcations tierces de pĂ©nĂ©trer dans les aires de chantier, Ă©viter les risques de collision âŠ) et dâenvironnement (Ă©viter la divagation des engins de chantier et les mouvements de sĂ©diment en dehors des zones dĂ©finies).
Objectif Signaliser les zones de circulation réservées aux embarcations et engins flottants du chantier et celles réservées au trafic lagunaire.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Concevoir et mettre en place un systĂšme de signalisation visible de jour comme de nuit pour matĂ©rialiser : (i) les zones de dĂ©placement des embarcations et barges du chantier ; (ii) la prĂ©sence des engins flottants au mouillage ; (iii) les zones de chantier en lagune (extraction et dĂ©pĂŽt des sĂ©diments, forages âŠ) ; (iv) les couloirs rĂ©servĂ©s Ă la circulation des embarcations tierces (pinasses, vedettes âŠ) Le systĂšme de signalisation sera Ă©tabli Ă lâaide de bouĂ©es, piquets, barrages flottants, en conformitĂ© avec les normes internationales relativement au balisage en zone portuaire. Il sera autant que nĂ©cessaire complĂ©tĂ© par une signalisation Ă©crite appropriĂ©e (« zone interdite â danger ») et par des dispositifs lumineux pour une visibilitĂ© de nuit. A lâissue du chantier, matĂ©rialiser le chenal de navigation prĂ©fĂ©rentiel pour le trafic lagunaire (pinasses et vedettes) en travers de lâouvrage par un balisage normalisĂ© sur lâouvrage et en lagune. Ce chenal occupera une ou deux travĂ©es Ă un endroit adaptĂ© en termes de bathymĂ©trie et de tirant dâair.
Planification de la mise en Ćuvre
Le systÚme de signalisation en zone lagunaire sera conçu en phase de pré-construction et mis en place en phase de construction. Le balisage lié au chantier restera en place pendant toute la durée des travaux en lagune (mars 2012 à début 2014). Le balisage lié à la circulation en lagune sera permanent.
Parties prenantes Socoprim/SACPRM (conception et mise en place du dispositif de balisage des zones de travaux et des zones réservées aux embarcations tierces) Entreprise en charge des travaux de dragage (signalisation des zones de travaux et des engins flottants)
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Autorités responsables de la navigation
Coût estimé
lagunaire dans la zone du projet (validation du systÚme de signalisation, information aux différents usagers)
CoĂ»t prĂ©vu par le maĂźtre dâouvrage : 100 000 ⏠(inclus dans L14-02)
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Mesure n° L6
Intitulé Mettre en place des dispositifs de contention/traitement des eaux pluviales et des eaux usées avant leur rejet en lagune
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction / phase dâexploitation
Milieu Lagunaire
ĂlĂ©ments de contexte
La prĂ©sence de lâouvrage va gĂ©nĂ©rer :
- des rejets dâeaux usĂ©es (dont eaux vannes) issues de bĂątiments dâexploitation amĂ©nagĂ©s sur la plateforme nord, avec prĂ©sence sur site dâune vingtaine de personnes affectĂ©es Ă lâexploitation.
- des rejets dâeaux pluviales sur le tablier et les plateformes nord et sud (avec un certain degrĂ© de contamination par les hydrocarbures et les mĂ©taux lourds)
- un risque accidentel de dĂ©versement en lagune de produits polluants (par exemple : dĂ©versement de produits pĂ©troliers suite au renversement dâun camion citerne aprĂšs un accident)
Objectif PrĂ©venir et attĂ©nuer les impacts sur le milieu lagunaire des rejets dâeaux pluviales et dâeaux usĂ©es, et les dĂ©versements accidentels de produits polluants.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Les eaux usĂ©es du bĂątiment dâexploitation (essentiellement des eaux vannes) seront traitĂ©es par un dispositif dâassainissement autonome de type « assainissement par le sol » ou «fosse septique » (pas de rejet direct en lagune). Les eaux de ruissellement du tablier seront Ă©vacuĂ©es en lagune, comme cela est le cas sur lâensemble des voies urbaines et ponts dâAbidjan. Il est prĂ©vu un systĂšme de gargouilles et de descentes dâeau le long des appuis afin dâĂ©viter des rejets sauvages sur la navigation. Afin dâĂ©viter les risques accidentels, le franchissement du pont par des vĂ©hicules de type « camion citerne » transportant des hydrocarbures ou autres produits polluants sera soit interdit soit autorisĂ© sous conditions particuliĂšres (horaires, fermeture dâune voie, vitesse limitĂ©e, escorte par des vĂ©hicules SocoprimâŠ). Ces conditions seront dĂ©crites dans le plan dâurgence et/ou le plan dâexploitation qui sera Ă©laborĂ© au titre du SME
Planification de la mise en Ćuvre
Conception des dispositifs en phase de pré construction. Mise en place des dispositifs vers la fin de la période de construction du pont (fin 2013)
Parties prenantes
Constructeur (conception et mise en Ćuvre des dispositifs) Exploitant (entretien des dispositifs, Services en charge de lâassainissement (Direction de lâassainissement, SODECI, mairie de Cocody). Ces services seront informĂ©s des dispositions prises par le maĂźtre dâouvrage.
CoĂ»t estimĂ© Dispositif dâassainissement autonome NB : les coĂ»ts du dispositif dâĂ©vacuation des eaux pluviales sur le tablier sont intĂ©grĂ©s au coĂ»t global de lâouvrage et nâapparaissent pas dans le PGES. CoĂ»t estimĂ© par le maĂźtre dâouvrage :
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âą Dispositif eaux pluviales du tablier 142 875 ⏠(inclus dans L11-018). NB : cet Ă©quipement, qui fait partie intĂ©grante de lâouvrage, ne doit pas ĂȘtre comptĂ© au titre du PGES.
âą Dispositif dâassainissement autonome (sĂ©parateur dĂ©bourbeur + bac de rĂ©tention) 11 042 âŹ
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5.2 Mesures dâattĂ©nuation relatives au milieu terrestre
Mesure n° T1
IntitulĂ© RĂ©tablir la circulation piĂ©tonne pour le franchissement de la bretelle sud et lâaccĂšs au canal dâAnoumabo
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Les perturbations liĂ©es aux travaux auront des consĂ©quences sur la fluiditĂ© routiĂšre avec encombrement des voies existantes et risque dâaugmentation du nombre de sinistres Ă certains points de franchissement de lâouvrage. La mise en service de la voie, sur laquelle une forte densitĂ© de circulation est attendue, rendra difficile et dangereux les traversĂ©es des piĂ©tons et des engins Ă traction humaine ou animale. DâoĂč la nĂ©cessitĂ© de mettre en place des ouvrages de franchissement pour les piĂ©tons. Les mesures retenues consistent :
âą Ă Ă©largir de façon importante lâouvrage qui rĂ©tablira le Boulevard du Cameroun sous la nouvelle voie. Cela afin de permettra une traversĂ©e des piĂ©tons au sol dans des conditions identiques Ă la situation actuelle et de libĂ©rer une surface suffisante pour le stationnement des vĂ©hicules.
âą Ă construire des passerelles piĂ©tonnes aux principaux passages oĂč la sĂ©curitĂ© de traversĂ©e est mise en cause.
Objectif Assurer la traversée aisée et en toute sécurité de la voie par les piétons, cyclistes et autres véhicules à traction humaine ou animale..
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
LâĂ©largissement de la voie proposĂ© pour le Boulevard du Cameroun
âą rĂ©tablir dans les deux sens et dans de bonnes conditions la circulation de vĂ©hicules lĂ©gers et dâautobus sur les directions Anoumabo â Marcory RĂ©sidentiel, Anoumabo â Marcory Remblai et Marcory Remblai â Marcory RĂ©sidentiel. Les fonctionnalitĂ©s quâassure le carrefour actuel seront ainsi rĂ©tablies dans des conditions de circulation au moins Ă©quivalentes aux conditions actuelles ;
présentera une largeur suffisante pour :
⹠permettre le passage aisé des piétons, charrettes et cyclistes. Deux passerelles piétonnes seront construites
âą lâune est destinĂ©e Ă desservir le marchĂ© depuis le lotissement SICOGI
:
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âą lâautre sera construite pour desservir lâĂ©cole primaire Assamoi Alphonse pour la traversĂ©e en toute sĂ©curitĂ© des Ă©coliers et de tout autre usager.
Planification de la mise en Ćuvre
Les passerelles ainsi que lâagrandissement du boulevard du Cameroun seront Ă rĂ©aliser pendant la phase de construction (pĂ©riode prĂ©vue de mise en Ćuvre : septembre Ă dĂ©cembre 2012)
Parties prenantes Socoprim Entreprises sous-traitantes
CoĂ»t estimĂ© CoĂ»t estimĂ© par le maĂźtre dâouvrage pour les deux passerelles : 1 266 030,29 âŹ
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Mesure n° T2
Intitulé Rétablir la circulation piétonne pour le franchissement de la bretelle nord
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Dans les rapports antĂ©rieurs de lâEIES, il est Ă©noncĂ© ce qui suit : Une passerelle piĂ©tons sera mise en place au niveau du quartier de BlinguĂ© pour permettre les passages entre les habitations situĂ©es Ă lâouest de la voie et celles situĂ©es Ă lâest, ainsi que lâaccĂšs Ă Riviera depuis les habitations de lâouest du quartier (cf. rapport 1998 p. 115) Il est proposĂ© la mise en place de passerelles pour dĂ©sengorger les quartiers et permettre la circulation des piĂ©tons (cf. rapport 2009 p. 52) Bien que le quartier de BlinguĂ© ait Ă©tĂ© dĂ©truit en aoĂ»t 2011 dans le cadre du programme dâassainissement des universitĂ©s entamĂ© par le MinistĂšre de lâEnseignement SupĂ©rieur et de Recherche Scientifique
Objectif Assurer la traversée aisée et en toute sécurité de la voie par les piétons dans les deux sens (ouest-est/est-ouest)
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Une passerelle piĂ©tonne sera construite pour le franchissement de la bretelle nord de lâouvrage.
Elle est destinĂ©e Ă desservir les cĂŽtĂ©s ouest et est de lâouvrage au niveau du thalweg Ă lâemplacement du quartier dĂ©truit pour la traversĂ© en toute tranquillitĂ© dans les deux sens des piĂ©tons. Cela permettra de rĂ©tablir la circulation piĂ©tonne dans les deux sens et dans de bonne condition
Planification de la mise en Ćuvre
La passerelle sera rĂ©alisĂ©e pendant la phase de construction (pĂ©riode prĂ©vue de mise en Ćuvre : janvier Ă mars 2013)
Parties prenantes Socoprim Entreprises sous-traitantes
CoĂ»t estimĂ© Le coĂ»t estimĂ© par le maĂźtre dâouvrage pour la passerelle : 536 553,70 âŹ
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Mesure n° T3
Intitulé Mettre en place une protection phonique le long de la bretelle sud
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Le projet rĂ©tablit un nouvel axe oĂč le volume de trafic routier sera dense. A la mise en service de lâouvrage, les prĂ©visions de lâĂ©tude de 1998 ont estimĂ© le dĂ©bit horaire entre 6h et 22h Ă 2350 vĂ©hicules dans le sens Bd MittĂ©rand-pĂ©age et Ă 3060 vĂ©hicules dans le sens PĂ©age-Bd Giscard DâEstaing. Ces chiffres plus tard, pourraient atteindre entre 6h et 22h, 4410 vĂ©hicules dans le sens Bd Mitterand-pĂ©age et 7175 vĂ©hicules dans le sens PĂ©age-Bd Giscard DâEstaing. Les bruits Ă©mis par les engins Ă moteur en circulation, vont contribuer considĂ©rablement Ă lâaugmentation du niveau de bruit dans les zones habitĂ©es ou frĂ©quentĂ©es le long de lâouvrage. LâĂ©tude acoustique menĂ©e pour lâindicateur LAeq (6h-22h) met en Ă©vidence une augmentation du niveau de bruit sur lâensemble du secteur sud traversĂ© par le projet. Des secteurs initialement reconnus comme de zones calmes, vont connaĂźtre une perturbation de leur quiĂ©tude dâantan. Cette Ă©tude met en Ă©vidence deux zones qui seront particuliĂšrement exposĂ©es. Ce sont les zones traversĂ©es de lâINJS en longeant le canal dâAnoumabo et la façade de lâĂ©cole primaire Assamoi Alphonse. Le secteur de lâINJS a montrĂ© un Ă©tat initial oĂč le niveau de bruit est faible. Pendant les phases de travaux et de lâexploitation de lâouvrage, cette zone pourra connaĂźtre une augmentation du niveau sonore dâenviron 15 dB(A) pour les bĂątiments les plus proches, tels que des salles de classes de INJS et la façade des bĂątiments situĂ©e le long du canal et un minium de 5dB(A) pour les bĂątiments situĂ©s Ă 300m. Au niveau de la façade de lâĂ©cole primaire qui initialement Ă©tait Ă©loignĂ© de la voie existante dâune distance de 15 m se retrouvera a environ 3m de la nouvelle voie. Le niveau sonore constatĂ© Ă lâĂ©tat initial, de lâordre de 55 dB (A) pourrait avoisiner les 80 dB(A) pour lâindicateur LAeq (6h-22h).
Objectif RĂ©duire lâintensitĂ© des Ă©missions sonores pour les zones susceptibles dâĂȘtre fortement exposĂ©es Ă un niveau Ă©levĂ© de bruit.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Une protection phonique par la construction dâun mur bĂ©ton sur une longueur dâenviron 80 m linĂ©aire devant la façade de lâĂ©cole Assamoi Alphonse sera rĂ©alisĂ©e. Un merlon Ă lâouest de la voie permettra de rĂ©duire lâimpact sonore au niveau des bĂątiments de lâINJS Un rideau dâarbres sera mis en place en rive droite du canal dâAnoumabo
Planification de la PĂ©riode prĂ©vue de mise en Ćuvre : janvier Ă mars 2013
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mise en Ćuvre
Parties prenantes Socoprim Entreprises sous-traitantes
CoĂ»t estimĂ© Les coĂ»ts de construction pour la mise en place de ces protections phoniques sont intĂ©grĂ©s au coĂ»t global de lâouvrage et nâapparaissent pas dans le PGES
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Mesure n° T4
Intitulé Mettre en place une protection phonique le long de la bretelle nord
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Deux zones de bruit diffĂ©rentes ont Ă©tĂ© observĂ©es le long de la zone du projet dans son Ă©tat initial : -une zone bruyante situĂ©e aux extrĂ©mitĂ©s de lâouvrage, prĂšs des infrastructures existantes, - une zone calme comprise entre les deux zones bruyantes. Pour lâensemble des zones situĂ©es dans lâemprise du projet, la circulation des engins motorisĂ©s augmentera le niveau des Ă©missions de bruit. Les zones bruyantes aux extrĂ©mitĂ©s de lâouvrage, le niveau de bruit nâaugmentera pas considĂ©rablement par rapport niveau actuel dĂ©jĂ supĂ©rieur Ă 60 dB(A). Le niveau de bruit estimĂ© pour la façade des bĂątiments situĂ©e dans la zone, reste infĂ©rieur Ă 65 dB(A) ; Ă lâexception de lâĂ©cole la Joconde situĂ©e au dessus de lâĂ©changeur Mitterrand oĂč le niveau prĂ©visionnel de bruit en façade est Ă©gal Ă 65 dB (A). Les bĂątiments situĂ©s dans le quartier rĂ©sidentiel de la Rivera 1 et de lâuniversitĂ© (situĂ©s dans la zone calme) seront soumis en phase dâexploitation Ă des niveaux de bruit infĂ©rieurs Ă 60 dB (A). seuls quelques bĂątiments prĂ©senteront des niveaux sonores en façade, supĂ©rieur Ă 60 dB (A) (le Centre Nationale de Floristique Ă lâouest du projet et quelques villas se trouvant Ă flanc de la colline Ă lâest du projet). Lâimpact du projet sur les infrastructures proches sera supĂ©rieur Ă 65 (A).
De façon gĂ©nĂ©rale, sur la brettelle nord la prĂ©vision de lâimpact phonique fait constater une augmentation du niveau de bruit Ă la mise en service de lâinfrastructure infĂ©rieur Ă 2,5 dB (A). Compte tenu de la topographie des lieux, il est impossible en pratique de rĂ©aliser une protection phonique efficace des bĂątiments de Riviera situĂ©es sur le versant est. Un rideau dâarbres en bordure de la bretelle est de la Liaison Riviera-Marcory permettra, dans une certaine mesure, de rĂ©duire lâincidence.
Objectif AttĂ©nuer lâeffet des Ă©missions sonores sur les riverains par la mise en place dâun Ă©cran vĂ©gĂ©tal.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Rideau dâarbre en bordure de la bretelle Mise en place dâun rideau dâarbres en bordure de la bretelle est.
Planification de la mise en Ćuvre
PĂ©riode prĂ©vue de mise en Ćuvre : fin 2013 (3 mois avant la fin du chantier).
Parties prenantes Socoprim Entreprises sous-traitantes
CoĂ»t estimĂ© Les coĂ»ts de mise en place de cet Ă©cran vĂ©gĂ©tal sont intĂ©grĂ©s au coĂ»t de lâamĂ©nagement paysager et nâapparaissent pas dans le PGES.
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Mesure n° T5
IntitulĂ© Mettre en place une protection de la bretelle nord contre les phĂ©nomĂšnes de crue et dâĂ©rosion par le ruisseau de BlinguĂ©
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Le cours dâeau naturel qui arrose le thalweg de BlinguĂ© peut prĂ©senter des crues violentes du fait de la pente de lâimpermĂ©abilisation du bassin versant (cf. rapport 1998 p. 129) Les vitesses atteintes (plus de 3m/s) supposent, dans le type de terrain sableux concernĂ©, la mise en place de protections anti-Ă©rosives (enrochements ou matĂ©riaux dit « zones inondables »), qui seront Ă©galement Ă©tudiĂ©es.
Objectif RĂ©tablir le cours dâeau de BlinguĂ© pour faciliter lâĂ©coulement de lâeau
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Une protection de la bretelle nord contre les phĂ©nomĂšnes de crues et dâĂ©rosions par le ruisseau de BlinguĂ© sera construite pour permettre au ruisseau dâavoir un Ă©coulement normal. La bretelle sera construite avec matĂ©riaux anti-Ă©rosifs. Des dispositions prĂ©cises seront prises afin de garantir dâune part la tenue de la voie et ses remblais, et dâautre part Ă©viter des dĂ©sordres Ă lâamont ou Ă lâaval en rĂ©tablissant la situation Ă lâidentique. Cette protection permettra aussi de canaliser le ruisseau qui traverse Ă plusieurs endroits le thalweg.
Planification de la mise en Ćuvre
PĂ©riode prĂ©vue de mise en Ćuvre : mai Ă dĂ©cembre 2012
Parties prenantes Socoprim Entreprises sous-traitantes
CoĂ»t estimĂ© Le coĂ»t est estimĂ© Ă 650 000âŹ
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Mesure n° T6
Intitulé Maintenir un rideau de végétation riveraine dans les zones affectées par le chantier
CatĂ©gorie Mesure dâattĂ©nuation
Mise en Ćuvre En phase de construction et dâexploitation
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Les berges en rive nord et en rive sud portent une frange plus ou moins dense et continue dâarbres et dâarbustes, qui possĂšde une certaine valeur Ă©cologique et paysagĂšre. Cette vĂ©gĂ©tation sera impactĂ©e par les travaux de mise en place du quai dâaccostage et de lâaire de travaux (rive nord) et des plateformes nord et sud.
Objectif Maintenir un rideau de vĂ©gĂ©tation dans la zone riveraine affectĂ©e par le chantier en prĂ©servant autant que possible la vĂ©gĂ©tation existante et en replantant Ă lâissue du chantier.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Avant travaux : âą Identifier les Ă©lĂ©ments de la vĂ©gĂ©tation riveraine prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt
écologique et paysager particulier (grands manguiers, autres arbres remarquables, formations végétales particuliÚres) dont la préservation est compatible avec le chantier.
⹠Mettre en place un systÚme de signalisation et de protection pour les arbres et autres éléments dont la préservation a été décidée.
⹠Etablir des prescriptions pour le constructeur et les entreprises en charge des travaux en vue de la préservation de ces éléments.
Pendant les travaux : ⹠Prendre les mesures nécessaires pour la préservation des arbres et autres
Ă©lĂ©ments de la vĂ©gĂ©tation Ă prĂ©server (information du constructeur et des entreprises, manchons de protectionâŠ). Ces mesures sâinscrivent dans le cadre de la conduite environnementale du chantier.
AprĂšs travaux : âą Concevoir et mettre en Ćuvre un programme de replantation en pĂ©riphĂ©rie
des plateformes nord et sud, et le long du quai dâaccostage en rive nord. Cette action sâinscrit dans le cadre du traitement paysager du site
âą PrĂ©voir un programme dâentretien des espaces verts du site
Planification de la mise en Ćuvre
Avant les travaux (identification et signalisation des Ă©lĂ©ments Ă prĂ©server) Pendant les travaux (mesures de prĂ©servation) AprĂšs les travaux (replantation, entretien ultĂ©rieur) PĂ©riode prĂ©vue de mise en Ćuvre : janvier 2012 Ă janvier 2014 (= toute la phase de construction)
Parties prenantes Socoprim (identification/signalisation des Ă©lĂ©ments Ă prĂ©server, rĂ©daction de prescriptions, surveillance chantier, TDR pour replantation et entretien) Constructeur et entreprises sous-traitantes en charge des travaux en rive (respecter les prescriptions relatives Ă la prĂ©servation des Ă©lĂ©ments de vĂ©gĂ©tation) Entreprises paysagistes (mise en Ćuvre des opĂ©rations de replantation et
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dâentretien). Les communes de Cocody et Marcory seront concertĂ©es pour la mise en Ćuvre de cette mesure (Ă©lĂ©ments Ă prĂ©server, programme de replantation)
CoĂ»t estimĂ© Le programme de replantation auquel sâengage Socoprim : 200 000 ⏠NB : les autres tĂąches sont considĂ©rĂ©es comme faisant partie de la gestion environnementale du chantier et de lâouvrage
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6. Programme de suivi Le programme de suivi dĂ©fini ci-aprĂšs vise, comme indiquĂ© dans lâannexe 11 des PEES de la BAfD, « Ă ce que les mesures dâattĂ©nuation et de bonification soient mises en Ćuvre, quâelles produisent les rĂ©sultats anticipĂ©s et quâelles soient modifiĂ©es, interrompues ou remplacĂ©es si elles sâavĂ©raient inadĂ©quates. De plus, il permet dâĂ©valuer la conformitĂ© aux politiques et aux normes environnementales et sociales nationales, ainsi quâaux politiques et directives de la Banque ». Le programme de suivi environnemental, en phase chantier puis en phase dâexploitation, comprend des activitĂ©s dâinspection et des activitĂ©s de collecte dâindicateurs. Il sâagit de caractĂ©riser les niveaux dâimpact rĂ©siduels, de sâassurer de la conformitĂ© aux normes de lâexploitant et du bailleur et Ă la rĂ©glementation nationale, de dĂ©tecter les dysfonctionnements et de mettre en place des mesures correctives appropriĂ©es le cas Ă©chĂ©ant. Le programme de suivi est partie intĂ©grante du SystĂšme de management environnemental (SME) dont lâorganisation gĂ©nĂ©rale est dĂ©veloppĂ©e au chapitre 7. Les diffĂ©rentes mesures de surveillance/suivi sont reprises de celles identifiĂ©es dans le rapport dâEIES de 1998 et ses mises Ă jour de 2009 et 2010. Elles ont Ă©tĂ© revues et amendĂ© en concertation avec le maĂźtre dâouvrage. Elles sont dĂ©veloppĂ©es ci-aprĂšs sous forme de fiches, avec la mĂȘme prĂ©sentation que pour les mesures dâattĂ©nuation de la section prĂ©cĂ©dente. La rubrique « modalitĂ©s de mise en Ćuvre » porte en particulier sur le choix des indicateurs, les mĂ©thodes de prĂ©lĂšvement et dâanalyse, et les standards ou grilles de rĂ©fĂ©rence. Les mesures de surveillance/suivi Ă caractĂšre social sont dĂ©veloppĂ©es avec le Plan dâaction de rĂ©installation (PAR) et dans sa rĂ©actualisation (PPR)
Tableau 9 - â Liste des mesures de suivi/ survei llance environnementale Ă mettre en Ćuvre au titre du PGES
Catégorie N° Intitulé de la mesure Ref. rapports antérieurs (1) Phase
Mesures de surveillance et de suivi
S1 Effectuer un suivi bathymétrique M9 (2010) Pré-constr.
Construction Exploitation
S2 Suivre les concentrations de matiĂšres en suspension pendant les travaux en lagune
M10 (2010) Construction
S3
Effectuer une surveillance environnementale des travaux Ă terre et un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale
p 134 (1998)
§ 942 & § 9.5, tab 37 (2009)
Construction
S4
Effectuer un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale de lâouvrage en cours dâexploitation
p 136-138 + tab 34 (1998) § 943 & § 9.5, tab 37 (2009)
Exploitation
(1) : rĂ©fĂ©rence(s) au(x) rapport(s) EIES dans le(s)quel(s) la mesure a Ă©tĂ© introduite. 1998 = rapport dâEIES initial 2009 = premier rapport de mise Ă .jour ; 2010 = deuxiĂšme rapport de mise Ă jour
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Mesure n° S1
Intitulé Effectuer un suivi bathymétrique
Catégorie Mesure de surveillance/suivi
Mise en Ćuvre Phases de prĂ©-construction, construction, exploitation
Milieu Lagunaire
Eléments du contexte
La bathymĂ©trie dans la zone du projet a fait lâobjet de plusieurs campagnes par le CRO rĂ©alisĂ©es en 1998, 2005 et 2010. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s et analysĂ©s en section 3.4 du rapport de mise Ă jour de lâEIES de 2010. Les donnĂ©es de 2005 et 2010 nâĂ©tant pas utilisable du fait dâerreurs dans le traitement des donnĂ©es, le rapport EIES de 2010 sâest appuyĂ© uniquement sur les relevĂ©s de 1998. La Socoprim envisage des relevĂ©s bathymĂ©triques complĂ©mentaires (Ă©chosondage) plus prĂ©cis et ciblĂ©s sur les zones concernĂ©es, pour les besoins des travaux et du suivi environnemental.
Objectif Acquérir des données bathymétriques complémentaires dans la zone du projet avant travaux (préoccupations liées au chantier) et aprÚs travaux (préoccupations liées au suivi environnemental)
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
En phase de préparation des travaux
Les zones concernĂ©es sont : (i) la zone dâemprise de la future plateforme, (ii) la zone Ă creuser pour la circulation des barges et le remblai de la plateforme nord ; (iii) la zone dâemprise des fondations ; (iv) les zones Ă creuser en rive sud ; (iv) les zones choisies pour le dĂ©pĂŽt des vases.
, des relevĂ©s bathymĂ©triques prĂ©cis seront effectuĂ©s dans les zones prĂ©vues pour lâextraction de sĂ©diments et pour la circulation des embarcations et engins flottants.
A clĂŽture des travaux, un Ă©tat de rĂ©fĂ©rence de la bathymĂ©trie dans la zone du projet (Ă©tat de recollement) sera Ă©tabli. Il sera comparĂ© Ă lâĂ©tat initial avant travaux et utilisĂ© comme rĂ©fĂ©rence pour le suivi ultĂ©rieur dĂ©crit ci-aprĂšs. En phase dâexploitation
La technique prĂ©conisĂ©e pour les relevĂ©s bathymĂ©triques est lâĂ©chosondage double frĂ©quence pour caractĂ©riser du mĂȘme coup la profondeur dâeau et lâĂ©paisseur des vases. Des essais prĂ©alables seront effectuĂ©s afin de valider la fiabilitĂ© de la mĂ©thode et des rĂ©sultats.
, le plan de suivi intĂ©grĂ© au SME comprendra des relevĂ©s bathymĂ©triques pĂ©riodiques de façon Ă anticiper sur les Ă©volutions naturelles du fond en liaison avec la prĂ©sence de lâouvrage (engraissement des hauts fonds, creusement du chenal âŠ) Ces relevĂ©s seront Ă rĂ©aliser selon une frĂ©quence Ă dĂ©terminer et localisĂ©s de façon judicieuse (transects). Ils seront couplĂ©s Ă des analyses de sĂ©diments, observations de lâexploitant (associĂ©es Ă des photos) et tĂ©moignages dâusagers du plan dâeau. Le recueil de ces observations sera dĂ©fini par une procĂ©dure du SME et consignĂ© dans un registre.
Planification de la mise en Ćuvre
En phase de prĂ©paration des travaux : relevĂ©s bathymĂ©triques ponctuels selon les besoins du chantier A lâissue du chantier : relevĂ© bathymĂ©trique de recollement En phase dâexploitation : suivi rĂ©gulier En continue (janvier 2012 Ă fĂ©vrier 2014)
Parties prenantes Socoprim Entreprise sous-traitante des travaux lagunaires Prestataire en charge du suivi environnemental (CRO, université)
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Administrations concernées par le suivi et la gestion du milieu lagunaire (CRO, CIAPOL).
CoĂ»t estimĂ© Le coĂ»t est Ă©valuĂ© Ă 250 000 âŹ
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Mesure n° S2
Intitulé Suivre les concentrations de matiÚre en suspension pendant les travaux en lagune
Catégorie Mesure de surveillance/suivi
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Lagunaire
ĂlĂ©ments de contexte
La remise en suspension des fines et ses consĂ©quences (augmentation de turbiditĂ©, colmatage des fonds, Ă©ventuelles mises en suspension de contaminants, incidences sur la biocĂ©nose..) constitue le principal impact du projet sur le milieu lagunaire. La section 5 du rapport de mise Ă jour de 2010 (« Ă©valuation des impacts ») a mis en Ă©vidence un certain nombre dâopĂ©rations susceptibles de remettre en suspension des MES (dĂ©vasage de la zone dâemprise de la plateforme nord, extraction des sĂ©diments sableux sur le haut fond rive nord, forage des fondations, dĂ©pĂŽts de vase en lagune, remblai de la plateforme âŠ). MĂȘme en utilisant les meilleures techniques (drague suceuse avec optimisation de la technique de mise en Ćuvre pour limiter la remise en suspension de fines, dĂ©pĂŽt par cĂŽne de diffusion, digue de gabion doublĂ©e dâun gĂ©otextile en ceinture de la plateforme nord), un certain niveau de remise en suspension des sĂ©diments est inĂ©vitable. Chaque opĂ©ration engendrera des zones de turbiditĂ© qui vont augmenter la turbiditĂ© naturelle du milieu. Lâaugmentation de la charge en MES et lâextension spatiale du panache turbide seront fonction du type de travaux et aussi des conditions du milieu (nature des fonds, courantologie). La charge en MES peut ĂȘtre approchĂ©e de diffĂ©rentes façons, les plus courantes Ă©tant : - lâobservation visuelle, - la profondeur de disparition du disque de Secchi, - la concentration en MES (pesĂ©e sur filtre) et - la mesure de la turbiditĂ© (turbidimĂštre).
Objectif Effectuer un suivi de la charge de MES dans la zone dâimpact du chantier et sur une station de rĂ©fĂ©rence situĂ©e en dehors de la zone dâimpact
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Pendant toute la durĂ©e des travaux, la Socoprim prĂ©voit de mettre en place un suivi de la charge de MES : (i) Ă proximitĂ© des sites de remise en suspension liĂ©s aux opĂ©rations en lagune, (ii) Ă une station de rĂ©fĂ©rence non affectĂ©e par le chantier. Les travaux sont prĂ©vus Ă diffĂ©rents endroits de la lagune (zone nord, zone sud, zone dâemprise du viaduc). Plusieurs opĂ©rations gĂ©nĂ©ratrices de MES pourront ĂȘtre menĂ©es simultanĂ©ment (par exemple : dĂ©vasage de la plateforme nord et dĂ©pĂŽt des vases dans le chenal central). Le meilleur endroit pour Ă©valuer lâimpact du chantier est un point Ă proximitĂ© du site de travaux, non loin du fond et sous le courant (de jusant ou de flot selon le cycle de marĂ©e). A cet endroit, la charge en MES est maximale. Elle diminue ensuite au fur et Ă mesure que lâon sâĂ©loigne du chantier et que le panache turbide est diluĂ©. Pour ce qui est de mesurer la charge en MES de rĂ©fĂ©rence, celle-ci se trouve en amont du chantier par rapport au courant, donc Ă lâouest ou Ă lâest des opĂ©rations de travaux en fonction du sens du courant (flot ou jusant) La mise en place dâun protocole de mesure de la charge en MES Ă la fois facile Ă mettre en Ćuvre et permettant de mesurer la « surcharge en MES » apportĂ©e
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par le chantier nâest donc pas aisĂ©e. Le protocole proposĂ© est de mesurer la charge en MES :
- par les indicateurs « turbidité » (turbidimÚtre) et « transparence » (disque de Secchi) qui à la différence du dosage des MES permettent une lecture instantanée. Ces indicateurs seront couplés à des observations directes.
- Ă une frĂ©quence journaliĂšre, Ă heure fixe, et idĂ©alement en milieu ou fin de journĂ©e, alors que les travaux ont commencĂ© depuis le matin. Une frĂ©quence hebdomadaire ou mensuelle nâest pas adaptĂ©e Ă©tant donnĂ© la variabilitĂ© du milieu (variabilitĂ© du sens et de la force du courant en fonction de la marĂ©e et de la crue ; variabilitĂ© de la charge en MES naturelle en fonction des apports en eau douce).
- en surface
- sur au moins 4 stations de prĂ©lĂšvement : deux stations fixes situĂ©es dans le chenal principal de part et dâautre du futur ouvrage et Ă une distance suffisante (distance proposĂ©e : 700 m ; les stations seront marquĂ©es par une bouĂ©e) et deux stations mobiles, situĂ©es sous le courant des deux sites dâopĂ©ration en lagune le plus gĂ©nĂ©rateurs dâimpact, Ă lâendroit oĂč le panache turbide apparaĂźt en surface.
Chaque relevĂ© consistera en un prĂ©lĂšvement dâĂ©chantillon pour analyse de la turbiditĂ©, une mesure de la transparence au disque de Secchi, un positionnement GPS du point de prĂ©lĂšvement pour les stations mobiles et des observations sur les panaches turbides avec photos numĂ©riques Ă©ventuelles. Le fichier de suivi (Excel) comprendra, pour chacune des 4 stations, la localisation GPS du point, lâheure, lâheure et le coefficient de marĂ©e du jour (Ă©phĂ©mĂ©rides du port autonome), la transparence, la turbiditĂ©, lâorientation et la force du courant (Ă partir du modĂšle 3D de Wango et al.) Les donnĂ©es seront analysĂ©es Ă intervalle rĂ©gulier en tenant compte uniquement des situations de flot et de jusant (les situations dâĂ©tale seront supprimĂ©es). Le protocole et le mode de traitement, prĂ©sentation et diffusion des rĂ©sultats seront prĂ©cisĂ©s et le cas Ă©chĂ©ant modifiĂ©s dans le cadre du SME
Planification de la mise en Ćuvre
Pendant toute la durée des travaux en lagune En continue (janvier 2012 à janvier 2014, phase de construction)
Parties prenantes Socoprim Entreprise sous-traitante des travaux lagunaires Prestataire spécialisé en suivi environnemental
CoĂ»t estimĂ© Le coĂ»t de cette mesure est estimĂ© Ă 200 000 âŹ
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Mesure n° S3
Intitulé Effectuer une surveillance environnementale des travaux à terre et un suivi des indicateurs de maßtrise environnementale
Catégorie Mesure de surveillance/suivi
Mise en Ćuvre Phase de construction
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Le SystĂšme de management environnemental (SME) du constructeur prĂ©voit la mise en Ćuvre dâun programme de surveillance/suivi environnemental du chantier. Ce programme comprend des visites et inspections de chantier et le contrĂŽle des impacts rĂ©siduels potentiels : pollution de lâair (Ă©missions de poussiĂšre et de gaz), du sol et des eaux souterraines nappes (en particulier par les hydrocarbures et autres polluants), impacts sonores ... Les mesures de suivi correspondent uniquement aux composantes terrestres du projet. Celles relatives Ă la partie lagunaire du chantier ont Ă©tĂ© dĂ©finies dans les fiches prĂ©cĂ©dentes (S1 et S2).
Objectif
Effectuer une surveillance environnementale du chantier et un suivi rĂ©gulier dâindicateurs de ses principaux impacts rĂ©siduels sur les composantes terrestres du milieu, de façon Ă vĂ©rifier que le niveau dâimpact est conforme aux normes et Ă la rĂ©glementation en vigueur, et dans le cas contraire, Ă engager des mesures correctives et prĂ©ventives complĂ©mentaires.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / tĂąches
Le programme de surveillance et de suivi proposĂ© sera mis en Ćuvre conformĂ©ment aux standards contenu dans le Manuel Environnement de Bouygues TP, version du 11-01-2011. Il comprendra des visites de surveillance et le suivi dâindicateurs des impacts environnementaux.
Visites ou inspections du chantier (rĂ©guliĂšres selon une frĂ©quence Ă dĂ©finir, ou par surprise). Ces visites seront rĂ©alisĂ©es par le responsable HSE et feront lâobjet dâune fiche de compte rendu portĂ© au « journal environnemental » du projet. Elles mentionneront toute observation, dysfonctionnement ou incident de nature environnementale (cf Manuel environnement, section 4.10 : « surveillance opĂ©rationnelle », page 19).
1/ Visites de surveillance
Les paramÚtres suivants seront relevés réguliÚrement et comparés aux normes adoptées par Bouygues TP.:
2/ Suivi des indicateurs
- Air
-
: Ă©lĂ©ments particulaires (PM10 et PM2,5), du dioxyde de souffre (SO2) et des oxydes dâazote (NOx) et vĂ©rification du non dĂ©passement des normes (prĂ©lĂšvement en continu avec data logger ou mesure de frĂ©quence journaliĂšre).
Sols
-
: mesure de la contamination aux hydrocarbures (HAP, HCT) prĂšs des aires de stockage de carburant et dâentretien des engins mĂ©caniques (prĂ©lĂšvement semestriel) et sur les sites polluĂ©s par des dĂ©versements accidentels dâhydrocarbures (au cas par cas).
Eaux de nappe : installation de deux piézomÚtres dans la zone de chantier, cÎté Riviera, mesure du niveau piézométrique, analyse des paramÚtres OMS de potabilité et de la contamination aux hydrocarbures : HAP, HCT (fréquence
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mensuelle) - Eaux de surface
-
: dans le cas oĂč des structures de confinement pour les sĂ©diments contaminĂ©s seraient mises en place, les eaux dâexhaure feront lâobjet dâun suivi des MES et des micropolluants (PCB, HAP, mĂ©taux lourds). A noter quâau vu des premiers rĂ©sultats dâanalyse de sĂ©diments, lâexploitant a estimĂ© que ces structures ne semblaient pas nĂ©cessaires.
Bruit
: contrÎle des niveaux de bruit ambiants pendant la phase de construction prÚs des bureaux, des camps de construction et du site de construction principal. Les mesures seront effectuées par un bureau spécialisé En complément, un sonomÚtre sera disponible sur le chantier.
Dans le cadre de la mise en Ćuvre du SME, le service HSE prĂ©cisera la liste des paramĂštres Ă suivre, la localisation des mesures, les modalitĂ©s de mesure, le matĂ©riel nĂ©cessaire, et le responsable des mesures. Les relevĂ©s des diffĂ©rents indicateurs seront consignĂ©s dans un registre spĂ©cifique (« journal environnemental) constituant un Ă©lĂ©ment clĂ© du SME. Le contrĂŽle pĂ©riodique des indicateurs permettra de vĂ©rifier que le chantier est conforme aux normes Bouygues TP et autres exigences stipulĂ©es dans le SME. En cas de non-conformitĂ© (cf Manuel Environnement, section 4.11 « Non-conformitĂ©, actions correctives et prĂ©ventives ») : - les causes en seront analysĂ©es selon 5 critĂšres : (i) main dâĆuvre, (ii) matĂ©riaux/matiĂšres, (iii) matĂ©riels, (iv) mĂ©thodes et (v) milieu. Cette analyse de non-conformitĂ© est enregistrĂ©e dans une « Fiche de non-conformitĂ© environnementale ». - des actions correctives de nature technique et/ou organisationnelle doivent ĂȘtre dĂ©finies et mises en Ćuvre, avec une obligation dâĂ©chĂ©ance de rĂ©alisation et dâĂ©valuation dâefficacitĂ© avant la clĂŽture de la non-conformitĂ©. A noter quâune non-conformitĂ© peut ĂȘtre Ă©galement dĂ©tectĂ©e Ă partir de dysfonctionnement constatĂ©, dâanalyse de plainte, dâinspection administrative, dâaudit interne ou de certification.
Planification de la mise en Ćuvre
La dĂ©termination des indicateurs de suivi et les procĂ©dures de contrĂŽle et de mise en Ćuvre seront dĂ©finies avant la phase de chantier de façon Ă ĂȘtre applicables dĂšs le dĂ©but de la phase de construction En continue (janvier 2012 Ă janvier 2014, phase de construction)
Parties prenantes Services HSE exploitant (Socoprim) et constructeur (Bouygues TP) Direction de projet constructeurs et sous traitants en charge des travaux Laboratoires et bureaux prestataires spécialisés pour certains volets du suivi
CoĂ»t estimĂ© Les coĂ»ts dâinspection et de suivi sont compris dans le cout global de la gestion environnementale du chantier, telle que dĂ©finie dans le SME.
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Mesure n° S4
IntitulĂ© Effectuer un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale de lâouvrage en cours dâexploitation
Catégorie Mesure de surveillance/suivi
Mise en Ćuvre Phase dâexploitation
Milieu Terrestre
ĂlĂ©ments de contexte
Le SystĂšme de management environnemental (SME) du concessionnaire prĂ©voit la mise en Ćuvre dâun programme de surveillance/suivi environnemental de lâouvrage. Il comprend des visites et inspections de lâouvrage et des installations annexes (bĂątiment administratif, espaces verts...) et le contrĂŽle des impacts rĂ©siduels potentiels : pollution de lâair (Ă©missions de poussiĂšre et de gaz), du sol et des eaux souterraines nappes (en particulier par les hydrocarbures et autres polluants), impacts sonores ... Les mesures de suivi correspondent uniquement aux composantes terrestres du projet. Celle relative au milieu lagunaire ont Ă©tĂ© dĂ©finies dans les fiches (= suivi de lâĂ©volution de la bathymĂ©trie) a Ă©tĂ© dĂ©finie dans la fiche S1 ci-avant.
Objectif Effectuer une surveillance environnementale de lâouvrage et de ses installations annexes et un suivi rĂ©gulier dâindicateurs des principaux impacts rĂ©siduels, de façon Ă vĂ©rifier que le niveau dâimpact est conforme aux normes adoptĂ©es par lâexploitant et Ă la rĂ©glementation en vigueur, et dans le cas contraire, engager des mesures correctives et prĂ©ventives complĂ©mentaires.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / tĂąches
Le programme de surveillance/suivi environnemental proposĂ© sera mis en Ćuvre conformĂ©ment aux standards adoptĂ©s par le concessionnaire. Il comprendra des visites/inspections et le suivi des indicateurs environnementaux suivants : - Air
-
: Ă©lĂ©ments particulaires (PM10 et PM2,5), du dioxyde de souffre (SO2) et des oxydes dâazote (NOx) et vĂ©rification du non dĂ©passement des normes (prĂ©lĂšvement en continu avec data logger)
Sols
-
: mesure de la contamination aux hydrocarbures (HAP, HCT) sur les plateformes (prĂ©lĂšvement semestriel) et sur les sites polluĂ©s par des dĂ©versements accidentels dâhydrocarbures
Eaux de nappe
-
: suivi des piézomÚtres installés sur le site de projet, cÎté Riviéra, mesure du niveau piézométrique, analyse des paramÚtres OMS de potabilité et de la contamination aux hydrocarbures : HAP, HCT (fréquence mensuelle).
Rejets dâeaux usĂ©es
-
: suivi de la qualitĂ© des rejets dâeaux usĂ©es du bĂątiment administratif et des eaux de ruissellement du tablier (frĂ©quence semestrielle).
Bruit
-
: contrĂŽle des niveaux de bruit aux diffĂ©rents points de mesure choisis pour caractĂ©riser lâĂ©tat initial (mesure Ă une heure de grande circulation et de faible circulation) . Les mesures seront effectuĂ©es par un bureau spĂ©cialisĂ©.
Végétation
Dans le cadre de la mise en Ćuvre du SME, le service HSE du concessionnaire prĂ©cisera la liste des paramĂštres Ă suivre, la localisation des mesures, les modalitĂ©s de mesure et le matĂ©riel nĂ©cessaire, le responsable des mesures.
: contrÎle de la bonne prise des plantations (fréquence semestrielle)
Les différents indicateurs seront consigné dans un registre spécifique « journal
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environnemental » constituant un Ă©lĂ©ment clĂ© du SME. Le contrĂŽle pĂ©riodique des indicateurs permet de vĂ©rifier que lâexploitation environnementale de lâouvrage est conforme aux normes et exigences qui figurent dans le SME du concessionnaire, et de prendre des mesures correctives complĂ©mentaires le cas Ă©chĂ©ant
Planification de la mise en Ćuvre
La dĂ©termination des indicateurs de suivi et les procĂ©dures de contrĂŽle et de mise en Ćuvre seront dĂ©finies avant la mise en exploitation de façon Ă ĂȘtre applicables dĂšs le dĂ©but de la phase dâexploitation En continue (phase dâexploitation)
Parties prenantes Services HSE exploitant (Socoprim) Laboratoires et bureaux prestataires spécialisés pour certains volets du suivi
CoĂ»t estimĂ© Les coĂ»ts dâinspection et de suivi sont compris dans le cout global de la gestion environnementale de lâouvrage en exploitation, tels que dĂ©finis dans le cadre du SME.
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7. Consultations publiques : Information & participation du public
Au stade actuel du projet, les procĂ©dures rĂ©glementaires de consultation du public ont eu lieu. La phase initiale de la procĂ©dure dâEIES du projet (1997-1998) a donnĂ© lieu Ă une intense consultation du public, mise en Ćuvre selon un Plan de consultation publique et de diffusion publique de lâinformation, donnĂ© en annexe 4 du rapport dâEIES de 1998. Ce rapport dĂ©taille en section 2 (« consultation du public ») .es diffĂ©rentes actions mises en Ćuvres : (i) prĂ©-information lors des enquĂȘtes mĂ©nage et rĂ©unions publiques dâinformation du recensement des biens et personnes (dĂ©cembre 1997) ; (ii) rĂ©unions publiques dâinformation et de consultation en mairie (janvier 1998) ; (iii) enquĂȘte comodo-incomodo (fĂ©vrier- mars 1998) ; (iv) dispositif de mĂ©diation avec lâONG Caritas, (v) enquĂȘte publique associĂ©e Ă des rĂ©unions publiques (avril 1998). Lors de la mise Ă jour de lâEIES (2009), la procĂ©dure dâinformation du public nâa pas Ă©tĂ© rĂ©itĂ©rĂ©e, mais des actions de consultation ont Ă©tĂ© menĂ©es dans le cadre de la mise Ă jour du Plan dâaction de rĂ©installation en aoĂ»t 2010 et 2011. Lâexploitant entend poursuivre les dĂ©marches dâinformation et de consultation du public aux diffĂ©rentes phases du cycle de projet (prĂ©-construction, construction, exploitation). Il sâengage Ă mettre en place une politique de communication externe dans le cadre de son SME.
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Mesure IP1
IntitulĂ© DĂ©finir et mettre en Ćuvre les modalitĂ©s de la communication externe
Catégorie Information et participation du public
Mettre en Ćuvre En phase de prĂ©-construction/construction/exploitation
ĂlĂ©ments de contexte
Le porteur de projet et le constructeur entendent dĂ©finir et mettre en Ćuvre des modalitĂ©s de communication externe relativement aux enjeux environnementaux du projet et aux actions menĂ©es en matiĂšre de gestion environnementale (SME, dĂ©marche EcositeâŠ). Ses mesures rentrent dans le cadre des actions sociales et sociĂ©tales de la politique dĂ©veloppement durable de Bouygues
Objectif DĂ©finir une politique et des outils dâinformation/communication externe avec le grand public, les riverains, les collectivitĂ©s, les pouvoirs publics.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / TĂąches
Un plan de communication externe sera produit par le constructeur dans le cadre du SME. Des centres dâinformation permanents seront ouverts dans les diffĂ©rentes mairies des communes concernĂ©es par la rĂ©alisation du projet. Ce plan comportera notamment des actions suivantes:
- Ă©tablir un dialogue constructif
-
avec les parties prenantes, Ă savoir les personnes affectĂ©es (pĂȘcheurs, riverains, INJSâŠ), les administrations, les collectivitĂ©s (communes de Marcory et Cocody, villages EbriĂ© âŠ) etc. Les rĂ©sultats de ces concertations seront intĂ©grĂ©s au processus dâamĂ©lioration continue
mettre en place des outils dâinformation
-
sur le projet, dans ses aspects techniques, environnementaux et sociaux : plaquettes, site web accessible au grand public et rĂ©actualisĂ© pĂ©riodiquement âŠ
organiser des visites du chantier
-
par les pouvoirs publics et les représentants concernés de la société civile
mettre en place des consultations
-
, si nĂ©cessaire, pour les mesures du PGES ayant des implications vis-Ă -vis des riverains (dispositifs de dĂ©viation, murs anti-bruits âŠ)
tenir
Planification de la mise en Ćuvre
un registre de doléance à la disposition du public et permettre aux autorités de le consulter.
La communication externe est Ă mettre en place dĂšs le dĂ©but de la phase de construction et Ă poursuivre jusquâau dĂ©but de la phase dâexploitation. En continue (novembre 2011 jusque la phase dâexploitation incluse)
Parties prenantes Direction de Bouygues TP et direction de projet Socoprim Riverains
Coût estimé Sans objet. Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
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8. Initiatives complĂ©mentaires : conception et mise en Ćuvre du SME
Cette section prĂ©sente, au titre des « initiatives proposĂ©es pour amĂ©liorer la performance environnementale ou sociale du projet » (cf. PEES BAfD, annexe 11, §9), les engagements de lâexploitant (Socoprim) et du constructeur (SACPRM) en matiĂšre de SystĂšme de Management Environnemental (SME).
La gestion environnementale du chantier sera menĂ©e dans le cadre dâun SME mis en place par le constructeur, et supervisĂ©e par lâexploitant dans le cadre de son propre SME. La gestion environnementale de lâouvrage en phase dâexploitation se fera dans le cadre du SME Socoprim. Le SME de lâexploitant et celui du constructeur constituent le SME du projet.
Au stade dâun PGES, il ne sâagit pas de dĂ©velopper toutes les constituantes du SME mais de prĂ©ciser au bailleur le niveau dâengagement en matiĂšre de gestion environnementale, en prĂ©sentant les principaux Ă©lĂ©ments qui cadrent ou constituent ce SME.
Ces Ă©lĂ©ments sont prĂ©sentĂ©s ci-aprĂšs sous forme de 7 fiches-mesures selon la prĂ©sentation adoptĂ©e aux sections prĂ©cĂ©dentes (fiches SME1 Ă SME7). Elles ont Ă©tĂ© formulĂ©es avec lâappui de Socoprim et en collaboration Ă©troite avec le service HSE de Bouygues TP. Elles en sâappuyant sur les standards Bouygues TP en matiĂšre de gestion environnementale et sur les Ă©lĂ©ments de gestion environnementale qui figuraient dans le rapport EIES de 1998 et ses mises Ă jour de 2009 et 2010.
Le SME complet avec toutes ses constituantes sera conçu en phase de prĂ©paration de projet, sous forme dâun document intitulĂ© « Plan de management de lâenvironnementale » (PME) de façon Ă ĂȘtre opĂ©rationnel dĂšs le dĂ©but du chantier.
Tableau 10 â Liste des mesures relatives au SME auxquelles sâengage le maĂźtre dâouvrage
Catégorie N° Intitulé de la mesure Réf.
rapports antérieurs
Phase
SystĂšme de Management Environnemental
SME1
Concevoir et mettre en Ćuvre, chez le porteur de projet et chez le constructeur, des SME conformes aux standards internationalement reconnus
§9.4/9.5 pp. 116-121 (2010)
Pré-construction Construction Exploitation
SME2
Engager au niveau managérial le porteur de projet et le constructeur vis-à vis de la gestion environnementale
§9.4.4 p. 119 (2010)
Pré-construction Construction Exploitation
SME3 Mettre en place une unité HSE au sein de porteur de projet et du constructeur
§9.5 p.119 (2010)
Pré-construction Construction Exploitation
SME4
ProcĂ©der Ă un contrĂŽle rĂ©gulier de la bonne mise en Ćuvre des engagements en matiĂšre de gestion environnementale
§9.4.8 p. 120 (2010)
Construction Exploitation
SME5 Ălaborer un plan de gestion des dĂ©chets
§9.4.9 p. 121 (2010)
Construction Exploitation
SME6 Mener le chantier selon la démarche Ecosite Construction
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Mesure SME1
IntitulĂ© Concevoir et mettre en Ćuvre, chez le porteur de projet et chez le constructeur, des SME conformes aux standards internationalement reconnus
Catégorie SME
Mettre en Ćuvre En phase de prĂ©-construction/construction/exploitation
ĂlĂ©ments de contexte
Le SME constituera le cadre de gestion environnementale « au quotidien » du projet dĂšs la phase de prĂ©paration du chantier et pendant les phases de rĂ©alisation puis dâexploitation. La Socoprim sâengage auprĂšs de la BAfD :
âą Ă sâassurer que le constructeur (SACPRM, filiale de Bouygues TP) dĂ©veloppe pour ce projet un SME conforme Ă la norme ISO 14001 version 2004 et aux standards de Bouyges TP
âą Ă suivre, auditer et contrĂŽler la mise en place de ce SME pendant la phase de construction,
âą Ă dĂ©velopper son propre SME lors de la phase dâexploitation.
Objectif Concevoir et mettre en Ćuvre au niveau porteur de projet et au niveau constructeur, un SME conforme aux standards, de façon Ă minimiser les impacts environnementaux nĂ©gatifs du projet en phase travaux et en phase exploitation
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / TĂąches
Le SME adopté par SACPRM sera mis en place conformément : (i) à la norme ISO 14001 version 2004, pour laquelle Bouygues TP est certifiée et (ii) aux standards environnementaux internes de Bouygues TP défini dans le document «
Conception du SME « constructeur »
Manuel Environnement SACPRM sâengage Ă rĂ©diger un
» (réf. ENV.MA.FR.01.01.3001.A, 01/11). Plan Environnement
-
pendant la pĂ©riode de prĂ©paration du chantier. Ce plan dĂ©crit la structure du SME et apporte des dĂ©tails sur les mesures, les dĂ©marches, les procĂ©dures et les initiatives qui seront mises en place par SACPRM dans le cadre du projet, afin de limiter les impacts environnementaux pouvant se prĂ©senter lors de la phase dâexĂ©cution et de se prĂ©parer Ă leur survenance le cas Ă©chĂ©ant. Ce Plan Environnement traite des aspects suivants :
Effectuer une analyse des exigences environnementales
-
(lĂ©gales, rĂšglementaires, contractuellesâŠ) applicables au projet, afin dâassurer la conformitĂ© des activitĂ©s du constructeur,
Effectuer une analyse environnementale
- Définir, en fonction des résultats obtenus lors de ces analyses, des
de ces mĂȘmes activitĂ©s, avec pour objectif lâidentification, lâĂ©valuation et la hiĂ©rarchisation des impacts environnementaux, ceci afin de dĂ©ployer des mesures de prĂ©vention et dâattĂ©nuations pertinentes,
objectifs pertinents
-
afin de suivre et Ă©valuer la performance Environnementale du projet,
DĂ©finir lâorganisation et les ressources humaines nĂ©cessaires et leurs responsabilitĂ©s en matiĂšre de gestion environnementale (cf fiche SME3 ci-aprĂšs),
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- Former et sensibiliser le personnel
-
aux enjeux environnementaux du projet (cf. section 9 du présent rapport, fiche RC1)
DĂ©finir la documentation du SME nĂ©cessaire au projet, notamment les procĂ©dures maĂźtrise opĂ©rationnelle, les plans de maĂźtrise environnementale, les instructions de travail, les registres, les fiches de suivi, fiches de non-conformité⊠Les enregistrements liĂ©s Ă lâenvironnement seront maintenus et archivĂ©s conformĂ©ment Ă la procĂ©dure de gestion documentaire du projet
- DĂ©finir les mesures nĂ©cessaires Ă la maĂźtrise opĂ©rationnelle des activitĂ©s en sâappuyant sur la dĂ©marche Ecosite de Bouygues Travaux Publics (cf. fiche SME7 ci-aprĂšs) ainsi que sur les rĂ©sultats des analyses environnementales spĂ©cifiques aux activitĂ©s. Les principes de gestion et des mesures de prĂ©vention en phase de construction sont dĂ©finis dans le Plan Environnement sur les domaines suivants :
.
o Ătablir un plan de gestion des dĂ©chets
o
générés sur le chantier : déchets industriels banals, déchets de chantier, déchets dangereux, etc. (cf. fiche SME6 ci-aprÚs) Assurer la maßtrise et la gestion des produits ou matiÚres dangereuses :
o
Un registre de lâensemble des produits dangereux sera tenu, les quantitĂ©s seront suivies, les fiches de donnĂ©es de sĂ©curitĂ© analysĂ©es afin de dâĂ©tablir les rĂšgles de stockage adĂ©quates (dimensionnement des rĂ©tentions, sĂ©paration des substances incompatibles, Ă©tiquetage systĂ©matiqueâŠ). Des formations seront donnĂ©es aux utilisateurs de ces produits, Protection de lâair :
o
Des mesures de prĂ©vention visant Ă Ă©viter la pollution de lâair (poussiĂšre, odeur, fumĂ©eâŠ) et la gĂȘne occasionnĂ©e aux riverains seront mises en place (arrosage des pistes, maintenance des engins, interdiction de tout brĂ»lageâŠ), Protection de lâeau :
o Des actions de
des actions visant Ă protĂ©ger de toute pollution, directe ou indirecte, les eaux superficielles, souterraines ou maritimes seront dĂ©ployĂ©s (Stockage adĂ©quat des produits chimiques, entretien rĂ©gulier des matĂ©riels et installations de dĂ©cantation et de drainage, kits de dĂ©pollution disposĂ©s de maniĂšre adĂ©quate sur le siteâŠ). Des Ă©quipements de collecte ou de traitements des eaux issues des activitĂ©s du projet (eaux de lavage, eaux usĂ©es domestiques, eaux issues de la fabrication du bĂ©tonâŠ) seront installĂ©s et maintenus en Ă©tat de fonctionnement. Des dispositions seront mises en place pour limiter les impacts environnementaux sur la qualitĂ© des eaux de la lagune,
réduction des nuisances sonores
-
seront également déployées.
Ătablir un plan de suivi et surveillance environnementale
-
avec dĂ©finition dâindicateurs et de moyens de mesurage, (cf. section 6 du prĂ©sent rapport, fiche S1 & S2)
Effectuer des inspections pĂ©riodiques, contrĂŽle de -conformitĂ©, audits, revues pĂ©riodiques de direction (âau niveau projet, Direction, Direction gĂ©nĂ©rale) comportant systĂ©matiquement un chapitre « QSE » (cf.
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fiche SME4 ci-aprĂšs)
- Ătablir des procĂ©dures dâurgence
-
, aprĂšs identification des risques potentiels sur lâenvironnement (dĂ©versements de carburants et autres produits Ă risque, pollution importante du sol, des nappes phrĂ©atiques, de la lagune, incendies...) afin de pouvoir fournir une action rapide et efficace en cas dâaccident. Ces procĂ©dures prĂ©ciseront en fonction du niveau de gravitĂ© de lâincident et/ou de dĂ©gradation des situations, le diagramme dâalerte, les responsabilitĂ©s et autoritĂ©s des diffĂ©rentes intervenants, les actions dâintervention des services de secours internes et extĂ©rieurs, les moyens Ă mettre en Ćuvre pour lutter immĂ©diatement contre la situation dâurgence⊠Ces procĂ©dures seront testĂ©es de maniĂšre rĂ©guliĂšre lors dâexercices.
Définir les modalités de la communication externe et interne
-
(cf. fiche SME5 ci-aprĂšs)
Ătablir pĂ©riodiquement un bilan de performance environnementale,
lors des revues de direction projet et un bilan spécifique en fin de chantier,
Le SME adoptĂ© par la Socoprim pour la supervision des travaux et, ultĂ©rieurement, pour la phase dâexploitation de lâouvrage, sera conçu selon les mĂȘmes normes, et comportera les mĂȘmes constituantes, que le SME constructeur.
Conception/mise en Ćuvre du SME « Socoprim »
Le SME pour la supervision des travaux sera conçu de telle façon quâil permette une bonne articulation avec le SME constructeur.
Une revue du SME constructeur, comprenant lâanalyse des rĂ©sultats des audits et autres inspections faites sur site, sera effectuĂ©e pĂ©riodiquement et en prĂ©sence du Directeur du projet, du chef de dĂ©partement QHSE, du Responsable HSE ainsi que des reprĂ©sentants des dĂ©partements et toutes autres personnes conviĂ©es par le Directeur du projet.
Revue du SME
La revue du SME inclura Ă©galement : - lâavancement des objectifs, - lâĂ©valuation de la conformitĂ© rĂ©glementaire, - les plaintes reçues, - les statuts des documents du systĂšme QSE (y compris HSE), - le bilan des actions correctives et prĂ©ventives, - les pistes dâamĂ©lioration.
Planification de la mise en Ćuvre
Le SME relatif Ă la phase « travaux », aussi bien chez le porteur de projet que chez le constructeur, doit ĂȘtre conçu et planifiĂ© de façon Ă ce que les Ă©lĂ©ments relatifs Ă la phase travaux soient pleinement opĂ©rationnels dĂšs le lancement du chantier.
Le SME Socoprim relatif Ă la phase dâexploitation sera mis en place ultĂ©rieurement, avant la mise en exploitation.
En continue (novembre 2011 jusque la phase dâexploitation incluse)
Parties prenantes Socoprim, unitĂ© QSE SACPRM, direction de projet et unitĂ© QSE Bouygues TP, direction dâexploitation, service QSE Prestataires extĂ©rieurs (auditeurs, concepteurs de la documentation QSE)
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autoritĂ©s ivoiriennes en charge de la gestion de lâenvironnement et du milieu lagunaire (ANDE, CIAPOL âŠ)
Coût estimé Sans objet. Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
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Mesure SME2
Intitulé Engager au niveau managérial le porteur de projet et le constructeur vis-à vis de la gestion environnementale
Catégorie SME
Mettre en Ćuvre En phase de prĂ©-construction/construction/exploitation
ĂlĂ©ments de contexte
LâexĂ©cution du SME nĂ©cessite un engagement rĂ©el de la direction Ă Ă©tablir les objectifs, Ă fixer les buts, les mesures et la rĂ©vision selon les rĂ©sultats. La Socoprim sâengage Ă formuler et appliquer un engagement managĂ©rial en matiĂšre de suivi environnementale de la phase de construction, et Bouygues TP sâengage, avec sa filiale SACPRM, Ă appliquer ses propres engagements managĂ©riaux.
Objectif Formuler les engagements managériaux du porteur de projet (Socoprim) et du constructeur (SACPRM) vis-à -vis du projet.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / TĂąches
Ces engagements, valables quelque soit le projet, sont mentionnés de façon synthétiques dans le document « Manuel environnement » de Bouygues TP, version du 10-01-2011 (page 6) et formalisés dans la « Politique de la Direction Générale ».
Engagements de la direction de Bouygues TP
Ces engagements sont développés selon quatre axes : 1. intégrer la dimension environnementale dans toutes les étapes du
projet, Lâidentification et la prise en compte, dĂšs la phase commerciale et
tout au long du cycle du projet, des exigences environnementales, La diminution de notre empreinte Carbone, LâintĂ©gration de nos ouvrages dans le patrimoine culturel et
naturel, LâadĂ©quation des ressources et des moyens mis en Ćuvre pour
atteindre nos objectifs. 2. développer et valoriser les compétences environnementales de
lâensemble des collaborateurs par : La formation et la sensibilisation des collaborateurs sur lâutilitĂ© des
bonnes pratiques et leurs effets sur lâenvironnement, La valorisation des bonnes pratiques des collaborateurs, La mobilisation de tous, autour des standards environnementaux
de la dĂ©marche Ecosite pour atteindre un niveau dâefficacitĂ© Ă©levĂ©,
3. contribuer localement Ă la prĂ©servation de lâenvironnement par lâanticipation des impacts occasionnĂ©s par les activitĂ©s du maĂźtre dâĆuvre, la gestion raisonnĂ©e des ressources, la prĂ©vention de toute pollution, la gestion exemplaire des dĂ©chets et la prĂ©servation de la biodiversitĂ©,
4. faire preuve dâexemplaritĂ© dans le respect des exigences lĂ©gales et contractuelles auxquelles Bouygues TP souscrit.
SACPRM dĂ©finira la politique environnementale du projet en reprenant les engagements de Bouygues Travaux Publics et en sâengageant sur des objectifs environnementaux propres au projet.
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Ils ont Ă©tĂ© formulĂ©s comme suit dans le rapport de mise Ă jour de lâEIES (section 9.4.4 « engagement managĂ©rial ») : « La Direction de Socoprim :
Engagements de la direction Socoprim
1. reconnaĂźtra la gestion environnementale comme une prioritĂ© dâentreprise et adoptera des politiques, programmes et pratiques pour la conduite des affaires de maniĂšre environnementale et acceptable,
2. Ă©valuera, concevra, construira, opĂ©rera et procĂ©dera Ă la fermeture des installations en conformitĂ© avec les politiques de la SociĂ©tĂ© et avec toutes les lĂ©gislations applicables prĂ©voyant des dispositions de protection de lâenvironnement, des employĂ©s et du public. LĂ oĂč la lĂ©gislation est inexistante ou inadĂ©quate, la SociĂ©tĂ© adoptera les meilleures pratiques de gestion pour faire avancer la protection environnementale et minimiser les risques et les impacts,
3. intÚgrera des politiques, programmes et pratiques environnementales dans chacune de ses activités comme élément essential de gestion du projet,
4. dĂ©veloppera, concevra et exploitera les installations de maniĂšre acceptable dâun point de vue environnement, tout en prenant en considĂ©ration lâusage efficient de lâĂ©nergie et des matĂ©riaux, et la gĂ©nĂ©ration et la destruction saine des dĂ©chets et sous-produits,
5. fournira les ressources, le personnel et la formation nécessaires afin de faire que tous ses employés soient conscients et capables de prendre leurs responsabilités environnementales.
Planification de la mise en Ćuvre
Sans objet En continue (novembre 2011 jusque la phase dâexploitation incluse)
Parties prenantes Direction de Bouygues TP Direction de la Socoprim
Coût estimé Sans objet. Le coût fait partie du systÚme de management environnemental du projet
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Mesure SME3
IntitulĂ© Mise en place dâunitĂ©s HSE au sein du constructeur et du porteur de projet
Catégorie SME
Phase de mis En phase de pré-construction/construction/exploitation
ĂlĂ©ments de contexte
La gestion environnementale du projet implique que soit mis en place au niveau du projet une organisation appropriĂ©e avec une cellule constituĂ©e de gens qualifiĂ©s. Cette gestion environnementale comprend notamment : (i) la conception et la mise en Ćuvre du SME, aussi bien chez le constructeur (phase de construction) que chez le porteur de projet (phases de construction et dâexploitation) ; (ii) la mise en Ćuvre des autres engagements formulĂ©s au titre du PGES. Dans le mode dâorganisation, la gestion environnementale est couplĂ©e avec celle des aspects hygiĂšne et sĂ©curitĂ© du personnel dans le cadre des cellules HSE dĂ©pendant de la direction.
Objectif Mettre au sein de la direction de projet, aussi bien chez le constructeur que chez le porteur de projet, une cellule HSE avec du personnel qualifiĂ© pour la conception et la mise en Ćuvre du SME et des autres engagements vis-Ă -vis de la gestion environnementale du projet.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / TĂąches
La direction de Bouygues TP et celle de Socoprim sâengagent Ă constituer une cellule HSE spĂ©cifique au projet pour la phase construction (SACPRM et Bouygues TP) et pour la phase dâexploitation (Socoprim), Ces cellules seront constituĂ©e de personnes recrutĂ©es sur des fonctions bien dĂ©finies au regard des tĂąches Ă rĂ©aliser et dirigĂ©es par un cadre HSE expĂ©rimentĂ©. La direction du projet rĂ©partira les responsabilitĂ©s entre les collaborateurs de la cellule HSE, les directions de production, la maĂźtrise du chantier⊠La cellule HSE sera composĂ©e dâune Ă©quipe de 10 personnes La cellule HSE bĂ©nĂ©ficiera du support administratif lui permettant dâexĂ©cuter ses tĂąches de façon adĂ©quate. Pendant la phase de construction, la cellule HSE travaillera en Ă©troite collaboration avec le reprĂ©sentant HSE de Socoprim. La cellule HSE aura notamment en charge de coordonner les diffĂ©rents aspects du SME, de contrĂŽler lâexĂ©cution des mesures du PGES, de vĂ©rifier lâallĂ©gement des impacts environnementaux, de fournir des formations au personnel sur les standards et engagements HSE, de sâassurer de la conformitĂ© aux normes, de mettre Ă jour le plan environnement du projet en se fondant sur les donnĂ©es obtenues lors des contrĂŽles/audits, de rapporter instantanĂ©ment les cas de non-conformitĂ© selon les normes, les procĂ©dures ou les mĂ©thodes approuvĂ©es. Le bon fonctionnement des cellules HSE et leur adĂ©quation aux tĂąches requises sera contrĂŽlĂ©s lors des audits internes et externes
Planification de la mise en Ćuvre
La cellule HSE est constituĂ©e en phase de prĂ©-construction afin quâelle soit opĂ©rationnelle en phase de construction/exploitation La cellule HSE Socoprim devra ĂȘtre rĂ©organisĂ©e avant le dĂ©marrage de
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lâexploitation de façon Ă ĂȘtre opĂ©rationnelle pour les tĂąches spĂ©cifiques Ă lâexploitation En continue (novembre 2011 jusque la phase dâexploitation incluse)
Parties prenantes Direction de Bouygues TP, SACPRM Direction de la Socoprim
Coût estimé Sans objet. Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
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Mesure SME4
IntitulĂ© ProcĂ©der Ă un contrĂŽle rĂ©gulier de la bonne mise en Ćuvre des engagements en matiĂšre de gestion environnementale.
Catégorie SME
Mettre en Ćuvre En phase de construction/exploitation
ĂlĂ©ments de contexte
Le contrĂŽle rĂ©gulier du bon fonctionnement de la gestion environnemental via les procĂ©dures de visite, dâinspections et dâaudit interne et externe est un point crucial pour lâatteinte des objectifs de performance dans ce domaine
Dans le cas particulier de ce projet, ces procédures doivent tenir compte à la fois :
- des standards adoptĂ©s par Bouygues TP qui seront repris par SACPRM (en particulier la norme NF EN ISO 19011-2002 « Lignes directrices pour lâaudit des systĂšmes de Management de la QualitĂ© et/ou du Management Environnemental » (la procĂ©dure est prĂ©sentĂ©e en page 19 du Manuel Environnement Bouygues TP de 2011 et dĂ©taillĂ©e dans le Manuel QualitĂ©)
- de la rĂ©glementation ivoirienne en matiĂšre dâaudit (arrĂȘtĂ© n° 00973 du 14 nov. 2007, art. 20-36). Cette rĂ©glementation exige notamment de lâopĂ©rateur la production de rapports annuels dâaudit environnemental et de bilans Ă©cologiques
Objectif VĂ©rifier via des visites/inspections/audits, la bonne mise en Ćuvre du SME, vĂ©rifier lâadĂ©quation aux standards, procĂ©der Ă la mise Ă jour des objectifs, et identifier les nouvelles actions correctives et prĂ©ventives Ă mettre en place en matiĂšre dâenvironnement.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / TĂąches
La Socoprim sâengage Ă ce que, au niveau du constructeur:
- des visites, inspections et audits soient réalisés périodiquement pendant la durée des travaux, par le chargé Environnement, le responsable HSE et par la direction du projet ainsi que par la cellule QHSE de Bouygues TP.
- les audits, dits « de systÚme », se déroulent selon les principes de la norme NF EN ISO 19011-2002.
- des plans dâaction seront dĂ©ployĂ©s en fonction des rĂ©sultats de ces visites/inspections/audits et seront communiquĂ©s aux personnes concernĂ©es.
Par ailleurs, des visites/audits externes seront effectuées par la cellule HSE Socoprim, par les autorités locales ainsi que par le client.
ParallÚlement, le porteur du projet doit se conformer à la réglementation ivoirienne avec :
Prise en compte de la réglementation ivoirienne
- production par un bureau dâĂ©tude environnemental agrĂ©Ă©, de rapport annuel dâaudit environnemental (en dĂ©but de chaque annĂ©e) et de
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bilans Ă©cologiques (6 mois aprĂšs le rapport dâaudit) (art 20)
- dĂ©pĂŽt impĂ©ratif de ces rapports Ă lâANDE, au plus tard un mois aprĂšs leur rĂ©alisation (art 21).
- rĂ©alisation de lâaudit environnemental suivant les prescriptions du permis environnemental dâexploiter ou de lâĂ©tude de prescription technique environnementale dâactivitĂ© en cours de validitĂ© (art 22)
- rĂ©alisation du bilan Ă©cologique selon les prescriptions contenues dans lâarticle 23 de lâArrĂȘtĂ©.
Le SME devra dĂ©finir un processus dâaudits qui rĂ©ponde Ă la fois aux exigences de la rĂ©glementation ivoiriennes et Ă celles de la norme NF EN ISO 19011-2002.
SimultanĂ©ment ou non Ă des audits de systĂšme, le chantier sera auditĂ© pour obtenir le label Ecosite de Bouygues Construction. Cet aspect fait lâobjet de la mesure SME7.
Planification de la mise en Ćuvre
Le processus de rĂ©alisation des visites/inspections/audits environnementaux et bilans Ă©cologiques, pendant la phase de construction puis pendant la phase dâexploitation, sera dĂ©finie avant le dĂ©marrage de chaque phase et figurera dans le Plan Environnement du projet.
En continue (janvier 2012 jusque la phase dâexploitation incluse)
Parties prenantes Socoprim, SACPRM, Bouygues TP Agence Nationale de lâEnvironnement (ANDE)
Coût estimé Sans objet. Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
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Mesure SME5
IntitulĂ© Ălaborer un plan de gestion des dĂ©chets pour la phase chantier
Catégorie SME
Mettre en Ćuvre En phase de construction
ĂlĂ©ments de contexte
La BAfD, lors de la finalisation du rapport dâEIES, a portĂ© une attention particuliĂšre Ă une bonne gestion des dĂ©chets lors de la phase de construction. La construction de la liaison Riviera-Marcory va gĂ©nĂ©rer des dĂ©chets de diverses catĂ©gories qui doivent faire lâobjet dâun plan de gestion en tant que partie du SME. Selon les standards environnementaux Bouygues TP « la gestion des dĂ©chets relĂšve de la responsabilitĂ© de ceux qui les produisent ou les dĂ©tiennent et ce, de leur production Ă leur Ă©limination (enfouissement, valorisation, recyclageâŠ) ». Cette mesure est complĂ©tĂ©e par la mesure SME6 « Mener le chantier selon la dĂ©marche Ecosite »
Objectif Se doter dâun plan de gestion des dĂ©chets visant Ă minimiser Ă la source la quantitĂ© de dĂ©chets produite, Ă les trier sur site et valoriser/recycler ceux qui peuvent lâĂȘtre pour maintenir un Ă©tat salubre de la zone de construction et rĂ©duire lâimpact environnemental du projet.
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / TĂąches
Le plan de gestion des déchets abordera notamment les points suivants :
- lâidentification des types de dĂ©chets gĂ©nĂ©rĂ©s, (dĂ©chets industriels banals, dĂ©chets de chantier, dĂ©chets dangereuxâŠvoir typologie plus prĂ©cise ci-aprĂšs)
- lâestimation prĂ©alable des quantitĂ©s Ă©vacuĂ©es
- un registre avec indicateurs de suivi des matériaux entrants et des produits, sous-produits, des quantités de déchet produites par catégorie et des modes de gestion (ce registre, à fréquence semestrielle, sera communiqué aux autorités compétentes).
- les filiÚres potentielles, valorisation, de réduction des volumes, de recyclage ou de dépÎt/enfouissement
- les modalités de tri et de stockage avant enlÚvement par une société spécialisée.
Les dĂ©chets gĂ©nĂ©rĂ©s par la construction et lâexploitation du projet sont rĂ©partis comme suit :
dĂ©chets incinĂ©rables ou recyclables (bois, papiers, plastiqueâŠ), mĂ©taux, dĂ©chets inertes : minĂ©raux solides qui ne subissent aucune
transformation physique, chimique ou biologique importante (sables, gravats, bĂ©ton, cimentâŠ),
dĂ©chets non-dangereux souillĂ©s (chiffons, cartonsâŠ), dĂ©chets solides dangereux (rĂ©sidus de peinture, bombes
aĂ©rosols, batteries, boues de curageâŠ), dĂ©chets liquides dangereux : huiles de vidange, liquides de frein,
de refroidissement, huiles de coupe, solvantsâŠ,
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Des dĂ©chets domestiques, tels que les emballages plastiques, papiers, cartons, et dĂ©chets organiques seront Ă©galement gĂ©nĂ©rĂ©s au niveau des infrastructures connexes (cantonnements des ouvriersâŠ). Le principe de minimisation des dĂ©chets sera appliquĂ© avec : (i) une rĂ©duction Ă la source par lâentremise de bonnes pratiques opĂ©rationnelles telles que le mĂ©nage, lâentretien planifiĂ©, la formation du personnel, la manipulation correcte des matĂ©riaux et (ii) un recyclage et/ou une valorisation. Les dĂ©chets rĂ©siduels seront traitĂ©s et Ă©liminĂ©s par des prestataires spĂ©cialisĂ©s. Durant la construction, le chantier sera maintenu dans un Ă©tat dâordre et de propretĂ©. Un systĂšme sera installĂ© prĂšs de la sortie du site, permettant de laver rapidement les roues des camions et Ă©vite la propagation sur la voie publique. La mise en Ćuvre de la mesure sera suivie par les registres semestriels et par la comparaison de la situation observĂ©e Ă la situation prĂ©vue dans les rapports HSE lors des audits
Planification de la mise en Ćuvre
Le plan de gestion des déchets sera mis en place dÚs le début de la phase de construction. En continue (janvier 2012 à janvier 2014)
Parties prenantes SACPRM, Responsable HSE, chargés HSE Bouygues TP, Responsable HSE, chargés HSE
Coût estimé Sans objet. Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
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Mesure SME6
Intitulé Mener le chantier selon la démarche Ecosite
Catégorie SME
Mettre en Ćuvre En phase de construction
ĂlĂ©ments de contexte
Le secteur de la construction a des impacts environnementaux forts, que ce soit en termes de consommation des ressources naturelles, dâĂ©nergie, dâĂ©missions de CO2, ou de production de dĂ©chets. Pour rĂ©duire lâimpact environnemental des chantiers, des rĂ©ponses concrĂštes ont Ă©tĂ© apportĂ©es par Bouygues Construction par la formalisation des standards environnementaux chantierCes standards sont issus des rĂ©glementations nationales les plus exigeantes et de pratiques exemplaires observĂ©es au sein du groupe.
, communs Ă lâensemble des entitĂ©s du groupe.
Cette démarche, appelée Ecosite,
Pour que cette démarche ait une réelle ambition, le label
vise par lâapplication des standards, de diminuer au maximum les impacts potentiels sur lâenvironnement pendant la phase de construction.
Ecosite
Objectif
a été créé. Ce label récompense les chantiers qui ont mis en place et respectent les standards environnementaux de Bouygues Construction.
Les objectifs de la dĂ©marche Ecosite de Bouygues Construction sont : 1. dâamĂ©liorer la performance environnementale en sâimposant des
minimas Ă respecter sur lâensemble des chantiers du groupe quelque soit le pays dans lequel lâentreprise travail ;
2. de mobiliser les Ă©quipes autour dâobjectifs environnementaux clairement affichĂ©s ;
3. de valoriser cette dĂ©marche environnementale en interne et externe. Lâobjectif pour Bouygues Travaux Publics est dâengager la dĂ©marche Ecosite pour le chantier du 3Ăšme pont dâAbidjan
ModalitĂ©s de mise en Ćuvre / TĂąches
Trois outils ont été développés pour une approche opérationnelle : 1. Un guide des standards environnementaux
Analyse environnementale du projet
, expose les responsabilitĂ©s de lâentreprise en matiĂšre dâenvironnement et les actions Ă mettre en Ćuvre autour de 11 thĂ©matiques :
DĂ©chets Produits dangereux Bruit Air Milieu aquatique BiodiversitĂ© (Faune et flore) Consommations PropretĂ© et rangement Communication Situations dâurgence
Pour chacune des 11 thématiques environnementales on retrouve dans le guide :
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Actions incontournables Ă mettre en place Exemples de bonnes pratiques Exemples dâĂ©co-matĂ©riels
2. 58 critĂšres sur 11 thĂšmes
Une grille dâĂ©valuation :
46 critĂšres incontournables 3 niveaux de performance
3. Le label Ecosite
Respect de tous les critĂšres incontournables
: le label est obtenu suite Ă un audit dont les conditions dâobtention sont les suivantes :
Moyenne des critÚres applicables ℠2 Validité : 1 an
Lâobtention du label Ecosite est concrĂ©tisĂ©e par la remise dâun drapeau, symbole de lâengagement et de la motivation des Ă©quipes. Le drapeau est hissĂ© sur le chantier en prĂ©sence du client, de la direction de lâentreprise, de toute lâĂ©quipe travaux et des partenaires.
Nombreux sont les critĂšres, aussi bien techniques, matĂ©riels, organisationnels, Ă mettre en place par les Ă©quipes du projet pour obtenir le label Ecosite. Des audits de contrĂŽle annuel seront effectuĂ©s pour vĂ©rifier le maintien du respect des critĂšres, et ce tout au long de lâavancement des travaux (Indicateur : Note obtenue lors de lâĂ©valuation).
Planification de la mise en Ćuvre
LâĂ©valuation est gĂ©nĂ©ralement rĂ©alisĂ©e entre 15 et 25 % dâavancement du chantier. Lorsque les Ă©quipes environnement du chantier ont eu le temps de former et sensibiliser les collaborateurs du site, et lorsque les travaux sont reprĂ©sentatifs.
Lâaudit est rĂ©alisĂ© par un reprĂ©sentant des directions QSE des entreprises. Il vĂ©rifie la mise en place des standards environnementaux et Ă©value le respect aux exigences de la dĂ©marche.
En continue (janvier 2012 Ă janvier 2014)
Parties prenantes Cette dĂ©marche permet de mobiliser les Ă©quipes travaux autour dâobjectifs environnementaux ambitieux et clairement affichĂ©s. Le label Ecosite constituera pour ces Ă©quipes et celles de nos partenaires un vrai objet de fiertĂ©.
Pour les clients, riverains et autres organismes environnementaux, câest lâassurance que le chantier est rĂ©alisĂ© dans le plus grand respect de lâenvironnement.
Coût estimé Sans objet. Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
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9. ResponsabilitĂ©s et dispositions institutionnelles Cette section vise, conformĂ©ment Ă lâannexe 11 des PEES,
- à « identifier les responsabilitĂ©s de la Banque, de lâEmprunteur, des agences dâexĂ©cution et des autres parties prenantes dans la mise en Ćuvre du PGES, et plus particuliĂšrement le programme de suivi » (§ 9.1)
- à « proposer des mesures dâappui aux organismes dont les capacitĂ©s sont insuffisantes pour sâacquitter de leurs obligations. Cet appui peut provenir de divers mĂ©canismes tels que lâassistance technique, la formation et/ou lâacquisition de matĂ©riel. » (§ 9.2)
9.1 ResponsabilitĂ©s dans la mise en Ćuvre du PGES
- ResponsabilitĂ©s de la Banque La Banque sâengage Ă vĂ©rifier que le PGES est conforme Ă ses standards et que les engagements pris par le constructeur et lâexploitant dans le dit PGES sont mis en Ćuvre par la suite.
- ResponsabilitĂ©s du constructeur Le constructeur sâengage : - Ă mettre en Ćuvre les mesures contenues dans le PGES, - Ă mettre en place un SME comme indiquĂ© en section 8 pour assurer avec efficience la supervision de la gestion environnementale pendant le chantier, puis la gestion environnementale du chantier et Ă dĂ©signer un responsable QSE.
- ResponsabilitĂ©s de lâexploitant Lâexploitant sâengage : - Ă mettre en Ćuvre les mesures contenues dans le PGES, - Ă mettre en place un SME comme indiquĂ© en section 8 pour assurer avec efficience la supervision de la gestion environnementale du constructeur pendant le chantier, puis la gestion environnementale de lâouvrage en exploitation. Monsieur Bruner est le responsable HSE. 9.2 Mesures de renforcement des capacitĂ©s
Le constructeur et lâexploitant prĂ©voient la mise en place dâun programme de formation du personnel y compris celui des entreprises sous-traitantes.
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Mesure RC1
IntitulĂ© Mettre en Ćuvre un programme de formation du personnel
Catégorie Renforcement des capacités
Mise en Ćuvre Phases de prĂ©-construction/construction/exploitation
ĂlĂ©ments de contexte
LâEIES a mis en Ă©vidence les risques environnementaux spĂ©cifiques au projet. La formation du personnel, aussi bien chez lâexploitant que chez le constructeur et chez les entreprises sous-traitantes est un Ă©lĂ©ment capital pour une bonne gestion environnementale et une maĂźtrise des risques. En effet, les compĂ©tences initiales du personnel employĂ© sur le site ne permettront pas dâapprĂ©hender lâensemble des risques : des compĂ©tences spĂ©cifiques seront requises.
Objectif Permettre Ă chaque employĂ© ou sous-traitants : - dâĂȘtre informĂ©s des risques liĂ©s Ă lâexĂ©cution de leurs tĂąches et des
dispositions sĂ©curitaires prĂ©vues; - dâavoir les compĂ©tences nĂ©cessaires pour accomplir leurs tĂąches
dans des conditions de sĂ©curitĂ© ; - de mettre de maniĂšre efficace en Ćuvre les procĂ©dures de sĂ©curitĂ©.
ModalitĂ©s de la mise en Ćuvre / TĂąches
Le programme de formation pourrait sâarticuler autour des points suivants : - un briefing dĂ©taillĂ© portant sur les activitĂ©s du chantier et en
particulier sur les activitĂ©s des zones prĂ©sentant des risques pour la santĂ©-sĂ©curitĂ© des personnes et de lâenvironnement ;
- une technologie de contrĂŽle de pollution ; - un plan dâurgence dâintervention (scĂ©narii de sinistres, organisation
des interventions, moyens matĂ©riels, etc.) ; - un principe de lutte contre lâincendie ; - un principe de mise en Ćuvre des premiers secours.
Ces formations apporteront une plus value aux compĂ©tences de base de chaque employĂ© et lui permettront de prendre connaissance et conscience des risques liĂ©s au site, de sâimprĂ©gner des mĂ©thodes, des techniques et procĂ©dures de sĂ©curitĂ©s dĂ©veloppĂ©es par Socoprim. Une formation spĂ©cifique adaptĂ©e aux tĂąches sui generis Ă accomplir en ce qui concerne le plan dâurgence et la lutte contre lâincendie ou celui de mise en Ćuvre de premiers secours. Ces diffĂ©rents modules de formation devront dâĂȘtre dĂ©finis de maniĂšre dĂ©taillĂ©e et adaptĂ©s aux techniques de travail afin de prĂ©venir les impacts environnementaux et sociaux gĂ©nĂ©rĂ©s par les activitĂ©s de chantier. Des registres seront tenus pour toutes les formations et audits rĂ©alisĂ©s. Ces types de formation font partie du code dâETIQUE du groupe du promoteur
Planification de la mise en Ćuvre
Ces formations devraient avoir lieu avant et pendant les phases de chantier et de construction. En phase dâexploitation, former les nouveaux employĂ©s aux mĂȘmes mĂ©thodes et recycler les anciens employĂ©s dans une optique dâamĂ©lioration continue des compĂ©tences et performances. En continue (de novembre 2011 Ă la phase dâexploitation incluse)
Parties prenantes Socoprim Direction du projet Prestataires extĂ©rieurs (formateur, sous-traitant, clientsâŠ)
Coût estimé Sans objet, ce coût est déjà intégré au coût global du projet
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10. Estimation des coĂ»ts Concernant lâestimation des coĂ»ts, la BAfD prĂ©cise que lorsque les fonds de mise en Ćuvre du PGES ne peuvent pas faire partie de lâenveloppe globale, « cette section doit traiter des sources possibles de financement ». Le tableau suivant prĂ©sente les coĂ»ts estimĂ©s pour chaque mesure.
Tableau 10 â RĂ©capitulatif des mesures proposĂ©es au titre du PGES et des coĂ»ts estimĂ© Type de mesure
Code Intitulé de la mesure Coût estimé
Programme dâattĂ©nuation (= section 5)
milieu lagunaire
L1 Effectuer des sondages sédimentologiques dans les zones concernées par les travaux
Tous les sondages & diffĂ©rentes analyses 1 400 000âŹ
L2 Optimiser et suivre les opérations de dragage & dépÎt des sédiments
SO
L3 DĂ©pĂŽt des argiles extraites des forages de fondation du pont
SO dans PGES Mais inclus dans L02-001 DĂ©boursĂ© 233 024âŹ
L4 Prolonger la conduite de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la Riviera
L11 019 (vente 55 280 âŹ)
L5 Signaliser les aires réservées pour les travaux en lagune et celles réservées pour la navigation
Inclus dans L14-02 DĂ©boursĂ© 100 000âŹ
L6 Mettre en place des dispositifs de contention/traitement des eaux pluviales et des eaux usées avant leur rejet en lagune
Eaux pluviales tablier (L11-018) Vente 142 875⏠(SO dans PGES) Dispositif dâassainissement autonome (sĂ©parateur dĂ©bourbeur + bac de rĂ©tention) 11 042 âŹ
milieu terrestre
T1 RĂ©tablir la circulation vĂ©hicule et piĂ©tons pour le franchissement de la bretelle sud et lâaccĂšs au pont du canal dâAnoumabo
CoĂ»t des deux passerelles : 1 266 030.29âŹ
T2 Rétablir la circulation piétonne pour le franchissement de la bretelle nord
Une passerelle prĂ©vue 536553.70âŹ
T3 Mettre en place une protection phonique le long de la bretelle sud
Les coĂ»ts de construction pour la mise en place de ces protections phoniques sont intĂ©grĂ©s au coĂ»t global de lâouvrage et nâapparaissent pas dans le PGES
T4 Mettre en place une protection phonique bretelle nord
Les coĂ»ts de mise en place de cet Ă©cran vĂ©gĂ©tal sont intĂ©grĂ©s au coĂ»t de lâamĂ©nagement paysager et nâapparaissent pas dans le PGES
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T5 Mettre en place une protection de la bretelle nord contre les phĂ©nomĂšnes de crue et dâĂ©rosion par le ruisseau de BlinguĂ©
Le coût est inclus dans les déboursés du budget terrassement
T6 Maintenir un rideau de végétation riveraine dans les zones affectées par le chantier
Budget du programme de replantation : 200 000⏠Les coĂ»ts de mise en place du programme de replantation sont intĂ©grĂ©s au coĂ»t de lâamĂ©nagement paysager et nâapparaissent pas dans le PGES
Programme de suivi (= section 6)
S1 Effectuer un suivi bathymétrique Budget de 250 000⏠Inclus dans FD 4030
S2 Suivre les concentrations de matiĂšres en suspension pendant les travaux en lagune
Budget de 200 000âŹ
S3 Effectuer une surveillance environnementale des travaux Ă terre et un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale
Les coĂ»ts dâinspection et de suivi sont compris dans le cout global de la gestion environnementale du chantier, telle que dĂ©finie dans le SME.
S4 Effectuer un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale de lâouvrage en cours dâexploitation
Les coĂ»ts dâinspection et de suivi sont compris dans le cout global de la gestion environnementale de lâouvrage en exploitation, tels que dĂ©finis dans le cadre du SME.
Mesures information/ consultation (= section 7)
IP1 DĂ©finir et mettre en Ćuvre les modalitĂ©s de la communication externe
SO Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
Conception et mise en Ćuvre du SME (= section 8)
SME1 Concevoir et mettre en Ćuvre des SME conformes aux standards internationalement reconnus
SO Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
SME2 Engager au niveau managérial le porteur de projet et le constructeur vis-à vis de la gestion environnementale
SO Fait partie du SystĂšme de Management Environnemental du projet
SME3 Mettre en place une unité HSE au sein de porteur de projet et du constructeur
SO Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
SME4
ProcĂ©der Ă un contrĂŽle rĂ©gulier de la bonne mise en Ćuvre des engagements en matiĂšre de gestion environnementale
SO Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
SME5 Ălaborer un plan de gestion des dĂ©chets
SO Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
SME6 Mener le chantier selon la démarche Ecosite
SO Le coût fait partie du coût global de gestion environnementale du projet
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Mesures renforcement capacités (= section 9)
RC1 Mettre en Ćuvre un programme de formation du personnel
SO Ce coût est déjà intégré au coût global du projet
LĂ©gende : SO = sans objet
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11. ĂchĂ©ancier de mise en Ćuvre et production de rapports
Selon lâannexe 11 de la BAfD, lâĂ©chĂ©ancier de mise en Ćuvre doit tenir compte « de lâensemble des activitĂ©s relatives aux mesures proposĂ©es (bonification et attĂ©nuation), au programme de suivi, aux consultations, aux initiatives complĂ©mentaires et aux dispositions institutionnelles. De plus, lâĂ©chĂ©ancier doit ĂȘtre dĂ©veloppĂ© par phase et en coordination avec le plan global dâexĂ©cution du projet. Les dĂ©lais relatifs Ă la production des rapports doivent ĂȘtre spĂ©cifiĂ©s dans lâĂ©chĂ©ancier de mise en Ćuvre. Cette section doit Ă©galement prĂ©senter les procĂ©dures relatives Ă la production des rapports. » LâĂ©chĂ©ancier des mesures (bonification et attĂ©nuation), du programme de suivi et les modalitĂ©s de la communication externe a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© en fonction de son planning gĂ©nĂ©ral avec les Ă©tapes de production des rapports. Les rapports dâactivitĂ©s seront produits Ă la date de la fin dâexĂ©cution de chaque activitĂ© selon lâĂ©chĂ©ancier ci-dessous. Il aura environ 25 rapports. Ce sont des rapports mensuels dâavancement. Chacun de ces rapports comprendra :
- les photographies et les descriptions dĂ©taillĂ©es de lâavancement de chacune des phases de conception, dâapprovisionnement, de fabrication, de recettes en usine, de livraison sur le site, de construction, de montage et de mise en marche ;
- le rappel des faits marquants survenus durant la période ; - les graphiques indiquant le statut des documents, des commandes, de la fabrication et de la
construction ; - en ce qui concerne la fabrication de chacun des éléments principaux des équipements et des
matĂ©riaux, le nom du fabricant, le site de fabrication, le pourcentage dâavancement et les dates effectives ou attendues de dĂ©but de fabrication, dâinspection ; dâessai et de livraison ;
- la liste du personnel et du matĂ©riel de lâentrepreneur qui sont prĂ©sents sur le site ; - les donnĂ©es synthĂ©tiques concernant la documentation dâassurance qualitĂ© ; - les statistiques concernant la sĂ©curitĂ©, qui donneront toutes prĂ©cisions sur tout incident
dangereux et sur les activitĂ©s concernant lâenvironnement ; - les donnĂ©es concernant les relations publiques ; et - la comparaison entre lâavancement prĂ©vu et la rĂ©alisation effective, donnant des prĂ©cisions sur
les difficultĂ©s significatives qui pourraient affecter lâachĂšvement conformĂ©ment au contrat et les mesures prĂ©cises (ou Ă prendre) afin de faire face Ă ces situations.
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Phases Pré-constru.
Construction Exploitation
Année 2011 2012 2013 2014
Code Intitulé de la mesure
nov
déc
janv
févr
mar
avr
mai
juin
juil
août
sept
oct
nov
déc
janv
févr
mar
avr
mai
juin
juil
août
sept
oct
nov
déc
janv
févr
L1 Effectuer des sondages sédimentologiques dans les zones concernées par les travaux
L2 Optimiser et suivre les opérations de dragage & dépÎt des sédiments
L3 DĂ©pĂŽt des argiles extraites des forages de fondation du pont
L4 Prolonger la conduite de lâĂ©missaire dâeaux usĂ©es de la Riviera
L5 Signaliser les aires réservées pour les travaux en lagune et celles réservées pour la navigation
L6
Mettre en place des dispositifs de contention/traitement des eaux pluviales et des eaux usées avant leur rejet en lagune : - Dispositif d'assainissement autonome (janv 2012- Mai 2012) - Eaux pluviales tablier (déc 2013 - fév 2014)
T1 RĂ©tablir la circulation vĂ©hicule et piĂ©tons pour le franchissement de la bretelle sud et lâaccĂšs au pont du canal dâAnoumabo
T2 Rétablir la circulation piétonne pour le franchissement de la bretelle nord
T3 Mettre en place une protection phonique le long de la bretelle sud
T4 Mettre en place une protection phonique bretelle nord
T5 Mettre en place une protection de la bretelle nord contre les phĂ©nomĂšnes de crue et dâĂ©rosion par le ruisseau de BlinguĂ©
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Phases Pré-constru.
Construction Exploitation
Année 2011 2012 2013 2014
Code Intitulé de la mesure
nov
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juin
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aoĂ»
sept
oct
nov
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avr
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juin
juil
aoĂ»
sept
oct
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T6 Maintenir un rideau de végétation riveraine dans les zones affectées par le chantier
S1 Effectuer un suivi bathymétrique
S2 Suivre les concentrations de matiĂšres en suspension pendant les travaux en lagune
S3 Effectuer une surveillance environnementale des travaux Ă terre et un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale
S4 Effectuer un suivi des indicateurs de maĂźtrise environnementale de lâouvrage en cours dâexploitation
IP1 DĂ©finir et mettre en Ćuvre les modalitĂ©s de la communication externe
SME1 Concevoir et mettre en Ćuvre des SME conformes aux standards internationalement reconnus
SME2 Engager au niveau managérial le porteur de projet et le constructeur vis-à vis de la gestion environnementale
SME3 Mettre en place une unité HSE au sein de porteur de projet et du constructeur
SME4 ProcĂ©der Ă un contrĂŽle rĂ©gulier de la bonne mise en Ćuvre des engagements en matiĂšre de gestion environnementale
SME5 Ălaborer un plan de gestion des dĂ©chets
SME6 Mener le chantier selon la démarche Ecosite
RC1 Mettre en Ćuvre un programme de formation du personnel
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Annexes
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Annexe 1 : Contenu caractĂ©ristique dâun plan de gestion environnementale et sociale
(PEES BAfD, 2001, Annexe 11) Cette annexe contient 03 pages
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Contenu caractĂ©ristique dâun plan de gestion environnementale et sociale (PEES BAfD, 2001, Annexe 11)
Un plan de gestion environnementale et sociale (PGES) est requis pour tous les projets de CatĂ©gories 1 et 2 financĂ©s par la Banque. Le but du PGES est de dĂ©finir et de conclure un accord avec le promoteur du projet sur les mesures dâattĂ©nuation et de bonification, de suivi, de consultation et de renforcement institutionnel, Ă mettre en Ćuvre durant l'exĂ©cution et les opĂ©rations du projet. Le PGES doit ĂȘtre intĂ©grĂ© aux documents de prĂȘt signĂ©s par l'Emprunteur et la Banque.
Le format du PGES doit ĂȘtre flexible afin dâassurer l'intĂ©gration dâexigences spĂ©cifiques au projet en matiĂšre d'attĂ©nuation, de bonification et de suivi. Par exemple, le PGES doit intĂ©grer ou au moins faire rĂ©fĂ©rence Ă toute initiative qui peut contribuer Ă amĂ©liorer la performance environnementale ou sociale du projet (par exemple, les plans de rĂ©installation), mais qui peut ĂȘtre dĂ©veloppĂ©e soit sĂ©parĂ©ment ou Ă lâintĂ©rieur du rapport de lâEIES. De plus, le format du PGES doit faire en sorte quâil puisse ĂȘtre adaptĂ© ou rĂ©visĂ© afin de reflĂ©ter tout nouveau dĂ©veloppement et rĂ©sultat lors de la mise en Ćuvre et des opĂ©rations du projet.
Le PGES doit ĂȘtre prĂ©parĂ© par l'Emprunteur, sauf si OP dĂ©cide de le faire aprĂšs avoir pris en compte les capacitĂ©s en gestion environnementale et sociale de lâEmprunteur. La portĂ©e et le niveau de dĂ©tail du PGES doivent ĂȘtre proportionnels au nombre et Ă la complexitĂ© des mesures requises pour assurer la viabilitĂ© environnementale et sociale du projet. Tout changement au PGES doit ĂȘtre approuvĂ© par la Banque ainsi que par, le cas Ă©chĂ©ant, les autoritĂ©s rĂ©glementaires locales et/ou nationales appropriĂ©es.
Les éléments suivants constituent le contenu minimal d'un PGES:
1. Informations générales ⹠Numéro de projet
âą Date du dĂ©but de la mise en Ćuvre
âą Date dâachĂšvement du projet
⹠Date des opérations
âą PĂ©riode couverte par le plan
2. Objectifs du PGES
Cette section doit spĂ©cifier que le PGES vise Ă ce que le projet soit en conformitĂ© aux exigences lĂ©gales nationales applicables en matiĂšre environnementale et sociale et aux politiques environnementales et sociales de la Banque Africaine de DĂ©veloppement. Un autre objectif du PGES est de dĂ©crire les mesures dâattĂ©nuation et de bonification, de suivi, de consultation et institutionnelles requises pour prĂ©venir, minimiser, attĂ©nuer ou compenser les impacts environnementaux et sociaux nĂ©gatifs, ou pour accroĂźtre les impacts positifs du projet. Il doit Ă©galement traiter des besoins de renforcement des capacitĂ©s, afin dâamĂ©liorer les capacitĂ©s en matiĂšre environnementale et sociale de l'Emprunteur, si nĂ©cessaire.
3. Contexte
Le PGES doit briĂšvement dĂ©crire les activitĂ©s du projet et les principales composantes environnementales et sociales qui peuvent vraisemblablement ĂȘtre affectĂ©es positivement ou nĂ©gativement par le projet. Pour les projets de CatĂ©gorie 1, lâinformation doit ĂȘtre prĂ©sentĂ©e de maniĂšre concise puisque le rapport de lâEIES couvre dĂ©jĂ cet aspect en dĂ©tail. En fait, il est recommandĂ© de faire rĂ©fĂ©rence au rapport de lâEIES dans cette section.
Par contre, pour les projets de CatĂ©gorie 2, la section sur le contexte doit ĂȘtre plus dĂ©taillĂ©e. Elle doit dĂ©crire et analyser les conditions physiques, biologiques et humaines existantes dans la zone du projet, en mettant lâaccent sur les enjeux environnementaux et sociaux pertinents. Au niveau du milieu humain, les principaux enjeux qui doivent ĂȘtre pris en considĂ©ration comprennent les caractĂ©ristiques et les tendances de la population, les disparitĂ©s en termes de revenus, les diffĂ©rences entre les genres, les problĂšmes de santĂ©, lâaccĂšs aux ressources naturelles et leur propriĂ©tĂ©, les profils dâoccupation du sol et
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le niveau dâorganisation de la sociĂ©tĂ© civile. LâAnnexe 2 des PEES prĂ©sente de plus amples informations sur les composantes typiques Ă considĂ©rer lors dâune EES.
De plus, la section sur le contexte doit dĂ©crire les interrelations entre les processus Ă©cologiques et sociaux. Par exemple, dans le cas d'un projet dâamĂ©lioration de l'approvisionnement en eau, la section sur le contexte doit identifier les bĂ©nĂ©ficiaires sur la base de lâaccĂšs rĂ©el aux nouveaux services, puisque les personnes ĂągĂ©es, les handicapĂ©s ou les pauvres nâont peut-ĂȘtre pas la capacitĂ© de se dĂ©placer ni de payer pour les nouveaux services d'approvisionnement en eau. De mĂȘme, un meilleur approvisionnement en eau tend Ă rĂ©duire les risques pour la santĂ© (maladies transmissibles comme la diarrhĂ©e), mais il accentue les problĂšmes de gestion des eaux usĂ©es dans certains cas. Ces interrelations entre les composantes du milieu doivent ĂȘtre prises en considĂ©ration dans le cadre de l'Ă©valuation des impacts et du dĂ©veloppement des mesures dâattĂ©nuation et de bonification.
4. Impacts positifs et nĂ©gatifs Cette section doit mettre lâaccent sur les impacts positifs qui peuvent ĂȘtre bonifiĂ©s en vue dâamĂ©liorer la performance environnementale et sociale du projet, ainsi que sur les impacts nĂ©gatifs qui nĂ©cessitent des mesures dâattĂ©nuation afin de les minimiser ou de compenser. Pour les projets de CatĂ©gorie 1, la description des impacts dans le PGES doit ĂȘtre brĂšve et faire rĂ©fĂ©rence au rapport de lâEIES pour de plus amples dĂ©tails. Pour les projets de CatĂ©gorie 2, le PGES doit clairement identifier les impacts et indiquer leur niveau d'importance.
5. Programme dâattĂ©nuation et de bonification
Cette section doit proposer des mesures rĂ©alisables et Ă©conomiquement efficaces rĂ©pondant aux impacts prĂ©cĂ©demment dĂ©finis, afin d'accroĂźtre les bĂ©nĂ©fices du projet (mesures de bonification) ou de rĂ©duire les impacts environnementaux et sociaux potentiellement nĂ©gatifs Ă des niveaux acceptables (mesures dâattĂ©nuation). Chaque mesure doit ĂȘtre dĂ©crite en dĂ©tail, incluant lâensemble de lâinformation technique requise pour sa mise en Ćuvre (conception, description de lâĂ©quipement et procĂ©dures opĂ©rationnelles, si nĂ©cessaire).
6. Programme de suivi
Un programme de suivi vise Ă ce que les mesures dâattĂ©nuation et de bonification soient mises en Ćuvre, qu'elles produisent les rĂ©sultats anticipĂ©s et qu'elles soient modifiĂ©es, interrompues ou remplacĂ©es si elles sâavĂ©raient inadĂ©quates. De plus, il permet dâĂ©valuer la conformitĂ© aux politiques et aux normes environnementales et sociales nationales, ainsi quâaux politiques et directives de la Banque. Un programme de suivi doit comprendre deux volets, soit les activitĂ©s de surveillance et de suivi.
Activités de surveillance
La surveillance environnementale vise Ă ce que les mesures dâattĂ©nuation et de bonification proposĂ©es soient effectivement mises en Ćuvre pendant la phase de construction.
Activités de suivi
Ces activitĂ©s consistent Ă mesurer et Ă Ă©valuer les impacts du projet sur certaines composantes environnementales et sociales prĂ©occupantes et Ă mettre en Ćuvre des mesures correctives au besoin.
Le programme doit dĂ©finir aussi clairement que possible les indicateurs Ă utiliser pour assurer le suivi des mesures dâattĂ©nuation et de bonification qui ont besoin dâĂȘtre Ă©valuĂ©es pendant l'exĂ©cution et/ou lâopĂ©ration du projet. Le programme doit Ă©galement fournir les dĂ©tails techniques sur les activitĂ©s de suivi telles que les mĂ©thodes Ă employer, les lieux dâĂ©chantillonnage, la frĂ©quence des mesures, les limites de dĂ©tection, ainsi que la dĂ©finition des seuils permettant de signaler le besoin de mesures correctives.
7. Consultations publiques
La mise en Ćuvre et le suivi de certaines mesures dâattĂ©nuation ou de bonification peuvent exiger que des mĂ©canismes de consultation soient utilisĂ©s. Dans ces cas, le PGES doit d'abord identifier pour quelles mesures des consultations devront ĂȘtre conduites, ainsi que les objectifs et les rĂ©sultats attendus de ces consultations. Le PGES doit ensuite prĂ©ciser les groupes cibles, les processus appropriĂ©s de consultation, la frĂ©quence des consultations, les mĂ©thodes de production de rapports et les procĂ©dures de diffusion des rĂ©sultats.
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8. Initiatives complémentaires
Le PGES doit intĂ©grer ou au moins faire rĂ©fĂ©rence Ă toutes les initiatives qui sont proposĂ©es pour amĂ©liorer la performance environnementale ou sociale du projet. Puisque le rapport de lâEIES rĂ©alisĂ© pour les projets de CatĂ©gorie 1 peut comprendre de telles initiatives, celles-ci doivent ĂȘtre briĂšvement prĂ©sentĂ©es dans cette section. De plus, ces initiatives complĂ©mentaires doivent ĂȘtre prises en compte lors de la dĂ©termination des responsabilitĂ©s, des dispositions institutionnelles, des estimations de coĂ»ts et de la prĂ©paration de lâĂ©chĂ©ancier.
9. Responsabilités et dispositions institutionnelles
La mise en Ćuvre des mesures de bonification, dâattĂ©nuation et de suivi exige de dĂ©finir clairement les responsabilitĂ©s des diffĂ©rents organismes impliquĂ©s dans l'exĂ©cution et l'opĂ©ration du projet. Ultimement, câest l'Emprunteur qui est responsable dâassurer le suivi et de rapporter les rĂ©sultats atteints, mais il peut devoir ĂȘtre assistĂ© pour mettre en Ćuvre le PGES par lâĂ©quipe de projet et des consultants externes.
Ainsi, le PGES doit identifier les responsabilitĂ©s de la Banque, de l'Emprunteur, des agences dâexĂ©cution et des autres parties prenantes dans la mise en Ćuvre du PGES, et plus particuliĂšrement le programme de suivi. De plus, le PGES doit proposer des mesures d'appui aux organismes dont les capacitĂ©s sont insuffisantes pour s'acquitter de leurs obligations. Cet appui peut provenir de divers mĂ©canismes tels que l'assistance technique, la formation et/ou lâacquisition de matĂ©riel.
10. Estimation des coûts
Cette section estime les coĂ»ts dâinvestissement et dâopĂ©ration relatifs aux diffĂ©rentes mesures proposĂ©es (bonification et attĂ©nuation), au programme de suivi, aux consultations, aux initiatives complĂ©mentaires et aux dispositions institutionnelles. Bien que les fonds de mise en Ćuvre du PGES doivent faire partie de lâenveloppe globale du projet, cela peut ne pas toujours ĂȘtre possible. Dans ces cas, cette section doit traiter des sources possibles de financement.
11. ĂchĂ©ancier de mise en Ćuvre et production de rapports
L'ESMP doit comprendre un Ă©chĂ©ancier de mise en Ćuvre qui tient compte de lâensemble des activitĂ©s relatives aux mesures proposĂ©es (bonification et attĂ©nuation), au programme de suivi, aux consultations, aux initiatives complĂ©mentaires et aux dispositions institutionnelles. De plus, lâĂ©chĂ©ancier doit ĂȘtre dĂ©veloppĂ© par phase et en coordination avec le plan global d'exĂ©cution du projet.
Afin de dĂ©tecter le plus tĂŽt possible les conditions environnementales et sociales critiques et pour fournir des donnĂ©es sur les progrĂšs et les rĂ©sultats des mesures dâattĂ©nuation, les dĂ©lais relatifs Ă la production des rapports doivent ĂȘtre spĂ©cifiĂ©s dans lâĂ©chĂ©ancier de mise en Ćuvre. Cette section doit Ă©galement prĂ©senter les procĂ©dures relatives Ă la production des rapports.