29er : championsdu monde

Kevin Fisher - Glenn Gouron

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Kevin Fisher - Glenn Gouron

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sensation voile168, avenue de la Gare83700 Saint-Raphaëlredaction@sensationvoile.frwww.sensationvoile.fr

photo de couverture©Fried Elliott - http://www.friedbits.com

RédactionRédacteur en chefLawrence Banahanco-Rédacteur en chef Emma Broussegoutte

RédacteursEmma Broussegoutte Aurélie Plouviet Jean-Marc JungmannLawrence BanahanSecrétaire de rédactionBéatrice DussarpsOnt collaboré à ce numéroFried Elliott, Michel Villette,Eric Lebon, Gilles Clement, Fiona Brown

directeur de la publicationStéphane Dussarps

publicitéDirecteur commercialStéphane Dussarpsstephane@sensationvoile.frMob : 06 45 70 76 66

Régie publicitaireSensation Com’Hôtel d’ entreprises des @llées26 av. des Lilas64000 PAU Tel : 05 59 14 22 78publicite@sensationvoile.fr

paoSensation Com’

impressionImprimé en France

sensation voile est une publication de Sensation Com’Dépôt légal, à parutionISSN : en coursParution Avril 2010

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SOMMAIRE

sensation

Voile

Sensation Voile - Trimestriel - n° 2

éditoTant attendue, voilà qu’en ces premiers jours de printemps vient à éclore la deuxième édition de votre magazine de voile légère.Ne croyez pas que l’hiver nous ait faits hiberner, bien au contraire. Nous avons mis à profit ces derniers mois, entre quelques navigations parfois sous la neige, pour finaliser le forum et la photothèque, sur le site www.sensationvoile.fr. Nous avons également arpenté salons et couloirs, et rassemblé les deniers nécessaires à la réalisation de ce numéro ; réveillant les responsables marketing, tentant de rattraper du bout du tangon quelques budgets publicitaires… Malgré l’enthousiasme de l’équipe de Sensation Voile, c’est une gageure que d’éditer un magazine de voile légère en ces temps de restrictions budgétaires.

Pour la première fois, je me suis rendu à l’Alexandra Palace, pour découvrir le Dinghy Show. Quelle ne fut pas ma surprise ! Je me sentais comme un enfant au milieu d’un magasin de jouets. A quand un tel événement en France ? La RYA (Royal Yachting Association) organise ce salon dans un splendide site surplombant Londres. La France ne peut-elle pas se mobiliser pour offrir à ses pratiquants (plus d’un million !) un salon qui dépasse les quelques centaines de mètres carrés à la Porte de Versailles ? Je ne dois pas être le seul à rêver d’un espace où nos champions et entraîneurs nationaux pourraient nous faire partager leur expérience, d’un plan d’eau associé où nous pourrions essayer le dernier catamaran AHPC 18, partager une initiation au mythique 505 avec un champion français, ou encore découvrir les skiff ou autres foilers si intrigants… C’est à nous, pratiquants de la voile légère, de taper aux portes de nos associations de classe, de nos présidents de clubs, à la porte de la Fédération, pour qu’un jour un salon de la voile légère attire les foules, et fasse revenir à leurs premiers amours les propriétaires d’habitables qui, il y a 25 ans, proliféraient sur les plages avec leurs Ponant et autres Vaurien…

Ce magazine est une fenêtre ouverte sur notre sport favori. Une tribune où nous tous, à l’image de Michel Villette, Eric Lebon, et moi, faisons partager notre dynamisme et notre passion pour la voile légère et sportive. J’attends avec impatience vos images dans la photothèque, et vos messages sur le forum, car le site, encore plus que le magazine papier, est VOTRE tribune d’expression.

Lawrence Banahan Rédacteur en chef

6 L'ESpAcE FFVOILERencontre avec Jean

Pierre CHURET, Vice Président de la FFvoile.

8 c dAnS LE VEntL'actualité de

la voile légère.

12 AddIctIOnGarder le bon cap.

14 Au tAquEtPas de panique pour

l’équipier, suite et fin.

18 IntERVIEwKevin Fisher & Glenn

Gouron, Champions du monde en 29er.

24 SnIpEDécouvrez un des

dériveurs les plus diffusés au monde !

28 dRAgOnEntre classicisme

et futurisme.

32 ZOOM SuR...La Société des

Régates de Brest.

38 RéFLEx phOtO"C dans l'cadre"

Premiers conseils pour des photos de voile réussies !

40 cLOué à tERREQuelles fibres choisir

et pour quelles utilisations?

42 A VOS StIckSPhoto insolite

et trouver le bon mot.

aperçu

Photo : Lawrence Banahan / Sensation Voile

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Sous le SoleilMED Cup 2010

Alors que la France frissonne sous la neige, les planchistes des quatre coins d'Europe se sont donnés rendez-vous, à la Pointe Rouge (Marseille) , à la recherche de vitesse, glisse et sensations. A l'image de Maxime FEVRIER du CNBPP sur "BIC 293 D" espoirs.

www.sensationvoile.fr6 |

l'espace

Jean Pierre, cela fait bientôt une année que vous occupez votre poste de Vice Président de la FFVoile en charge du département Voile légère. Comment s’est passé votre prise de fonction et l’année 2009 ?Le département Voile Légère regroupe les pratiques Dériveurs, Quillards de Sport, Windsurf, Catamarans et VRC. Cela fait un certain temps que je suis impliqué, directement, dans le fonctionnement du systéme fédéral. Ce passé, l’implication et la compétence des cadres du département, ont permis que j’intègre facilement mes nouvelles fonctions. Nous avons pu immédiatement nous mettre au travail. 2010, s’annonce comme une année importante pour la mise en place de vos projets, pouvez vous nous en dire plus ?Nos projets s’inscrivent dans la politique globale de la FFVoile. Quand une jeune fille ou un jeune garçon arrive dans un club, nous devons être capables de lui offrir un projet, cohérent, qui répondra à ses attentes, immédiates et sur le long terme. Cela passe par la relance des Ecoles de sport, la valorisation de la pratique de proximité, et la mise en place de la pratique sur des supports modernes et attractifs. Notre mission est aussi de découvrir et de préparer les talents. Les bons résultats obtenus en début d’année chez nos moins de 17 ans, 2 titres Européens en 293 OD et 1 titre Mondial en 29er, nous confortent dans notre démarche : une mise en place d’une détection nationale, avec de nombreux correspondants régionaux, organisée autour de stages et sur un accompagnement du projet sportif du coureur. Mais ce parcours n’est pas une finalité pour tous, l’objectif majeur reste la pratique pour le plus grand nombre; la généralisation de l’INTER-SERIES, qui permet à de nombreux dériveurs ou catamarans différents de courir ensemble. Elle apporte simplicité pour les organisateurs, convivialité pour les participants, et attractivité pour tous.

Vous ne l’évoquez pas mais 2010 sera aussi la création du Championnat de France de Voile Minimes Flotte Collective. Qu’est ce qu’une épreuve de ce type apporte comme avantage à la pratique ?Il faut proposer à nos pratiquants actuels et futurs la solution la mieux adaptée à leur envie de naviguer. La conjoncture économique difficile, l’envie de simplicité, le souci d’en faire un minimum pour un plaisir maximum, sont des éléments qui nous ont conduit à la mise en place de flottes collectives. Le principe permet au coureur d’arriver sur le site de la compétition, où des bateaux seront mis à disposition pour participer à l’événement. Ainsi il n’aura plus à gérer la préparation des remorques et le trajet long, inconfortable, que cela suppose. Il aura désormais la possibilité de se déplacer via le train ou tout autre transport en commun. C’est une réponse concrète au Plan Carbone.Les Flottes Collectives doivent se développer localement et permettre d’optimiser les flottes existantes et offrir au plus grand nombre une pratique facile. Par ce Championnat de France, nous donnons une impulsion forte pour encourager le développement de cette pratique qui permet de naviguer en arrivant avec son sac et son goûter !

Vous vous êtes associé avec Bic Sport pour fournir les bateaux mis à disposition lors de cette épreuve,Est-ce que cela sous entend que l’Open Bic est devenu un support des Championnats de France Minimes ?Notre collaboration avec Bic Sport est déjà ancienne et nous avons trouvé avec eux un partenaire attentif. Avec son organisation d’industriel, Bic Sport nous apporte l’appui indispensable à la réalisation de ce premier Championnat de France sur flotte collective.L’Open Bic est par ailleurs implanté dans un grand nombre de nos clubs. Pour 2010 l’Open Bic est le support retenu mais le concept de flotte collective ne doit pas être obligatoirement attaché à un support spécifique. L’avenir est ouvert.

Nous comprenons bien vos arguments économiques, sociologiques et écologiques concernant cette épreuve, mais ne pensez vous pas que la multiplication des Championnats de France est un problème ?Il est vital de valoriser la pratique des différents niveaux Minimes, Espoirs et Adultes. Comme dans de nombreux autres sports, il y a des pratiques différentes : Windsurf, Dériveurs, Catamarans, Quillards de Sport et VRC. Il est de notre devoir de mettre en place la valorisation de toute nos pratiques sportives.

A part le Championnat de France de Voile Minimes Flotte Collective, votre département a la charge d’organiser aussi de nombreuses autres épreuves. Pouvez-vous nous citer les plus importantes ?Les Championnats de France de Voile Espoirs : Solitaire et Equipage, Glisse et Extrême Glisse, auxquels l’on peut ajouter le Championnat de France de Voile Minimes organisé à l’ENVSN sont des organisations importantes.Cette année, la nouvelle formule du Championnat de France de Voile Dériveurs, Quillards de sport et Catamarans complètera avec l’Open de France notre dispositif INTER-SERIES. Ce sont deux organisations sur lesquelles nous mettons beaucoup de moyens. Ces deux

Jean Pierre CHURET, est le Vice Président de la Fédéra-tion Française de Voile en charge du département Voile Légère. Licencié de la SN Marseille, Jean Pierre est un pratiquant de notre sport et un bénévole investit depuis de nombreuses années.

Elu lors de la dernière Assemblée Générale de FFVoile (Mars 2009) pour un mandat de 4 ans, il ambitionne de moderniser la pratique dont il a la charge. Nous l’avons rencontré dans les locaux de la Fédération à Paris (15ème arrondissement) où il a pu nous parler de l’année 2010 et des projets de son département.

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événements sont la concrétisation de la pratique pour le plus grand nombre.A toutes ces épreuves, il faut ajouter les régates spécifiques ou les régates nationales qui nous servent pour présélectionner les jeunes, qui formeront les délégations françaises pour les prochains rendez vous internationaux.

Je note que vous insistez sur le développement de la pratique INTER-SERIES, avec notamment une évolution dans l’organisation du Championnat de France Dériveurs, Quillards de Sport et Catamaran. Pouvez-vous nous en dire plus ?Un championnat doit être le reflet d’une pratique. Et il est arrivé par le passé que certains supports ne parviennent pas à satisfaire aux critères d’attribution d’un titre de Champion de France pendant cette épreuve.L’INTER-SERIES est la réponse que nous apportons pour ne rejeter personne et maintenir un niveau sportif compatible avec un titre de Champion de France. Bien sûr les séries fortes comme, entre autres, le 505 ou le Finn pourront concourir pour un titre spécifique à leur série.

A vous entendre vous attachez beaucoup d’importance au développement de la pratique adulte en voile légère. Pouvez-vous nous présenter vos projets pour la dynamiser ?Deux actions principales et complémentaires : - La première valorise et développe la pratique de proximité. La régate de club du samedi est primordiale pour prendre du plaisir à naviguer : elle doit être simple, sans contraintes excessives, conviviale. L’Open de France est organisé dans cet esprit. Il doit en être le reflet et donner l’impulsion de cette manière de naviguer, cool et fun ! - La seconde prend en compte les manifestations existantes et propose aux classes un Championnat de France Classique Tour. Le titre est alors attribué sur la base d’un classement général des épreuves retenues. Nous proposons ainsi une valorisation d’un niveau sportif existant sans créer de nouvelles régates.

Je vais être un peu polémique, beaucoup de pratiquants jeunes voile légère passent ensuite à la pratique habitable en grandissant. En leur proposant de poursuivre en voile légère, ne risquez vous pas de vous opposer à vos collègues de la pratique habitable ?L’objectif premier de la FFVoile est d’offrir au plus grand nombre la possibilité de naviguer, et de naviguer en fonction de son niveau et de ses envies. Peu importe le support. Soyez rassuré il n’existe aucune concurrence avec les autres départements de la Fédération ! Au contraire, l’habitable donne la possibilité d’élargir notre offre à nos adhérents. Nous organisons d’ailleurs pour nos jeunes des passerelles vers la pratique habitable. L’intégration de nos jeunes dans la vie active signifie parfois l’arrêt de la pratique sportive. L’habitable et son besoin de nombreux équipiers peut être une réponse pour garder le contact. La pratique de la voile est une et entière.

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c dans le vent Exclu ! 29erXsVoici une exclusivité Sensation Voile. Ci-contre la photo du prototype du nouveau 29erXs.Sa présentation officielle aura lieu le neuf avril prochain lors du Championnat du monde de Byte CII à Cannes.Il vient se placer directement sur le segment de "L'Equipe". Il est équipé d'une grand voile de 6,26 m2 dans laquelle on peut prendre un ris grace à un zip, d'un foc de 2,01 m2.Parmi les autres caractéristiques, un mat carbone, pas de barre de flèches, un point de foc et de GV plus haut.

Cette exclu nous provient de la société "optim azur", vente et réparation de bateaux Nautivela (optimist , 420, 470, ByteC2, 29er, 49er), Petticrows (Dragon). Mais également agent North Sails OD, distributeur AG+, Gill , zhik , tacktick, Harken et ronstan.Tel: 04 93 74 30 50 - http://www.optimazur.com

Mec Cup 2010, Sous le Soleil !

Avec 148 coureurs, la MED Cup est une des premières rencontres incontournables de l'année pour l'élite européenne de la planche à voile sur Bic 293 D et RS:X. Fort d'un champion du monde et d’une championne d'Europe, le Yacht Club de la Pointe Rouge est l'hôte idéal : alors que l'Eu-rope frissonne, les Marseillais naviguent.Eole était au rendez-vous de cette édition. Tellement en forme que la première journée fut annulée, le vent dépassant les 35 nœuds.

La deuxième journée débuta, elle, sous un magnifique soleil. Le comité dût cependant attendre une accalmie vers 11h30 pour commencer à envoyer les manches. Le vent avoisinait alors force 6, et les creux dépassaient par moments le mètre.

L'organisation décida alors de garder les minimes à terre et de faire courir les RS:X, les Bic Espoirs et autres Race Board.La journée de dimanche commença dou-cement, mais prit finalement du muscle avec des rafales de Sud-Est avoisinant les 30 nœuds. Les minimes ont validé l'épreuve grâce aux deux manches courues ce jour-là.Ce week-end de glisse s’est clôturé sur un podium Marseillais en RS:X hommes, avec la victoire de Louis-Benoît Hug (YC POINTE ROUGE) devant Fabrice Hassen (YC POINTE ROUGE) et Nicolas Huguet (LA PELLEMARSEILLE). On note également les belles victoires de Maxime Labat (A S P T T NANTES) en Bic 293 OD, de Pauline Perrin (C V MAYENNE) en RS:X femme, ou encore de Louis Giard (Y C CARNAC) en RS:X Jeunes.

Sites Web 470

Les sites internet de AS 470 et le site internationale de la classe font peau neuve. Parmi les nouvelles fonctionnalités du site français, le "kikivient" permettra de connaître à l'avance les 470 présents aux régates. Sur le site international, il est désormais possible d'accéder aux 3 meilleurs mondiaux ainsi qu'au podium de la dernière épreuve de coupe du monde, dès la page d'accueil, en un coup d'œil. On trouve égale-ment un nouveau forum pour communiquer au-delà des frontières. Et pour se mettre aux dernières technologies, on retrouve bien-entendu l'Inter-nationale 470 sur Facebook et Twitter.as 470www.470france.orgfacebook : http://fr-fr.face-book.com/people/Quatresept-Franceorg/100000674072245twitter : http://twitter.com/470france_orgsite de l'internationale 470 http://www.470.org/facebook : http://www.face-book.com/pages/470-Olym-pic-Sailing/194919699300twitter : http://www.twitter.com/470Sailing

Classement mondial ISAF

La France prend la 2éme place du classement mondial à un podium derrière la Grande Bretagne. RS :X Masculin 1er Julien Bontemps470 Féminin1er I ngrid Petitjean et Nadège Douroux49er1er Manu Dyen et Stéphane Christidis Match Race féminin2ème Claire Leroy / Match Race Féminin470 Masculin3ème Nicolas Charbonnier et Baptiste Meyer Dieu

FLASHINFo

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rence Banahan / SV

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Dyen et Christidis, les experts 49er

Manu Dyen et Stéphane Christidis sont en tête du classement Mondial ISAF. Leur très bon début de saison avec une victoire à la Rolex Miami OCR, première étape de la Coupe du Monde de voile olympique, ainsi qu'une belle régularité aux avant-postes les font passer en tête du classement mondial.(Classement qui comptabilise les 7 meilleures épreuves des deux dernières années.) Et ce, quelques semaines après leur quatrième place au championnat du monde…

Interview de Manu Dyen et Stéphane Christidis à l'issue de la la Rolex Miami OCR:« Nous sommes contents car, après le championnat du monde, nous avions le statut de leader et nous avons réussi à l’em-porter. Le plan d’eau n’était pas facile, avec du medium assez perturbé, et il y a eu beaucoup de retournements de situation. Ça nous a permis d’attaquer la medal race aujourd’hui avec 11 points d’avance. C’est la première épreuve du World Tour que l’on gagne, et on peut dire que 2010 débute sous les meilleurs auspices. »

Nouvelle monotypie lors de la course de l'Edhec : le Longtze

Quel est donc l’avenir de la voile sportive ? Telle est la question que se posent les organisateurs de la Course Croisière Edhec, qui recherchent avant tout la sportivi-té et la convivialité, valeurs phares de leur événement. Dans cette optique sportive, la 42e édition de la Course Croisière Edhec testera une nouvelle monotypie de sportsboats : les Longtze. Ainsi, du 17 au 24 avril 2010, une quinzaine de longtze régateront aux côtés des autres monotypies sur les parcours tactiques de la Course Croisière Edhec, dans la rade de Brest. Cette année-test permettra aux organisateurs de la Course Croisière Edhec de voir quelle place pourraient occuper les sportsboats dans cette compétition, et de décider de reconduire, ou non, cette initiative.

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Sailrocket 2Après son record de 47.36 nœuds de 2008, Paul Larsen est regonflé à blocpour reprendre son record à l'Hy-droptère. Il vient de l’annoncer : il y aura un Vestsas Sailrocket 2 pour « finir le boulot d’établir un record absolu de vitesse ». Le nouvel engin est en construction sur l’Ile de Wight et devrait être mis à l’eau du côté de Cowes pour cet été.http://www.sailrocket.com/

StarGuillaume Florent (Dunkerque YC) et Pascal Rambeau (SR Rochelaises) repartent dans l'aventure olym-pique avec les Jeux Olympiques de Londres 2012 en ligne de mire.A 36 et 37 ans, les deux médaillés de bronze lors des Jeux d'Athènes et de Pékin (Qingdao) viennent renforcer les chances de médailles de l'équipe de France actuelle, Xavier Rohart et Pierre-Alexis Ponsot.Nous attendons avec impatience leurs résultats à Palma de Majorque pour le Trofeo Princesa Sofia même s'ils disent y aller sans objectif. Guillaume Florent précise même y aller pour : « faire le tour des bouées

sans faire tomber le mât ».

Ski Voile Avec 13 pays représentés, ce sont 82 bateaux qui ont pris le départ de cette 36ème édition de Ski Voile International. Avec de très belles conditions, les équipages venus des quatre coins d'Europe ont pu disputer un total de onze manches sur les deux ronds mouillés en baie de Juan les Pins.Le niveau était très élevé. 25 505 étaient présents, 13 Finn, 32 Dragons, 3 Star et 6 catamaran. Pour ces derniers, l'épreuve risque d'être la derniére vu la faible participation. Résultats et photos sur http://www.club-nautique-antibes.com

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XXVIe Primo Cup

C'est sous des conditions très contrastées que s'est déroulé la 26ème Primo Cup à Monaco.Pluie et beau temps entrecoupés de neige auront laissé un souvenir sans égal aux concurrents. C'est une des premières grandes régates de l'années pour tous ces équipages venus chercher soleil, vent et neige. Et oui, qui l'eu cru sur la côte d'azur !Se déroulant sur les deux premiers week-end de février, les Dragon, Melges 20 & 32, Longtze, Esse 850 et Smeralda se sont affrontés avec férocité ou l'action était omniprésente. Les leaders de chaque série, tous décidés à ne rien lâcher, s'échangérent au fil des courses les accessits.Résultats et photos sur : http://www.primocup-ycm.org

42ème Semaine olympique Française C’est du 24 au 30 avril que se déroulera à Hyères la 42ème édition de l’étape française de la Coupe du Monde. Plus de 600 participants sont attendus lors de cette étape majeure du circuit mondial à deux ans des Jeux Olympiques de Londres. La France alignera la quasi intégralité de ses présélectionnés avec 75 concurrents. Les autres grandes nations de la voile Olympique telles que la Grande Bretagne, l’Allemagne ou l’Espagne seront présentes en force.La SOF n’a jamais accueilli autant de séries, toutes les disciplines olympiques étant représentées. L’Eliott sera présent pour la première fois avec le match racing féminin.Suivez l’événement avec Sensation Voile sur notre site Internet www.sensationvoile.fr et sur le site officiel : http://sof.ffvoile.net/

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La bonne attitudeécoute de foc dans une main, l'autre derriére la tête, pieds joints, corps le plus bas possible sur l'eau, une position parfaite et un bateau bien à plat... Fabrice Toupet, équipier de Philippe Boite (505)

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LLoin d’être secondaire, l’équipier joue un rôle de tout premier plan et contribue pleinement à la bonne marche du bateau. Découvrons les tâches de l’équipier à bord d’un double.

Gérer l’assiette du bateau.Sur l’eau, l’équipier s’occupe principalement de gérer l’assiette du bateau, c'est-à-dire assurer l’équilibre tant longitudinal que latéral. On considère qu’en dériveur, sauf exception, on doit naviguer à plat ; en ca-tamaran, au près, la coque doit être à fleur d’eau dès que possible ; en quillard, le lest ne rentre en action qu’avec une certaine gite. Cette vision généraliste sera bien entendu à affiner en fonction du support et des conditions de navigation. L’équipier se déplace latéralement : tantôt sous le vent par très petit temps, tantôt au rappel avec le barreur, ou au trapèze dès que le vent le permet... La position de l’équipier n’est ainsi jamais figée. Autre exemple, en cas de forte houle, il provoquera une impulsion par un appui prononcé sur la jambe avant, pour accompagner le bateau dans la descente de la vague afin de ne pas perdre de vitesse. Au trapèze, l’équipier optimise sa posi-tion : pied avant calé à 45° par rapport au liston pour la stabilité. Les poids doivent être groupés, ce qui suppose d’être assez proche du barreur. Cela permet de mini-miser l’inertie et le tangage. D’une main, il tient l’écoute de foc, ce qui lui permet de se stabiliser.Quand les conditions de vent l’imposent, le corps doit être le plus étendu possible, comme un « i », et le plus bas au-dessus de l’eau afin de gagner en efficacité, sans tou-tefois toucher les vagues, ce qui ralentirait considérablement ! Les meilleurs équipiers arrivent à garder l’équilibre, la pointe des pieds tendus, ces derniers bien serrés, et placent leur main arrière derrière la tête afin de maximiser le couple de rappel.

Effectuer la tactique et assurer les règles de navigation et de régate Au près, le barreur n’est censé que… barrer : il est aveugle pour tous les événements autres que la position des pennons dans le foc ! C’est donc à l’équipier de repérer le parcours : où se trouvent les marques ? A quelle distance ? Est-on sur la « layline » (le cadre du parcours) ? Il doit aussi préparer le barreur au passage de marque : par exemple le prévenir s’il risque d’y avoir un paquet de bateaux arrivant en même temps à la bouée.Il doit aussi lui communiquer les informa-tions tactiques (risées, courants), savoir lire le plan d’eau, regarder les nuages, les vagues … Un bon équipier doit inter-préter tous ces signes. D’un point de vue stratégique, il précise quelle est la répar-tition de la flotte, des concurrents les plus sensibles. Il donne également au barreur le cap vitesse par rapport aux concurrents (c'est-à-dire savoir si le barreur fait trop ou pas assez de cap, la vitesse du bateau

par rapport aux autres bateaux…). Cela donne des informations sur le réglage du bateau et sur la façon de barrer et si on se trouve sur un bord refusant ou adonnant.Pour les bords de portant, c’est en général au barreur de s’occuper de l’assiette du bateau, de la tactique, de la stratégie et de communiquer les informations ; l’équipier s’occupe essentiellement du réglage du spi et de l’assiette, s’il est nécessaire de monter au trapèze. Relax !

Lors des procédures de départ, le rôle de l’équipier est essentiel. En général, il donne le temps, précise au barreur la position du bateau par rapport à la ligne (dessus ou dessous), donne les informations sur l’évolution du vent et le positionnement des autres bateaux.Dans toutes ces allures, l’équipier doit se coordonner le plus possible avec le barreur : mieux vaut éviter que l’équipage donne des coups de reins en même temps, ce qui déstabiliserait le bateau et créerait un effet de balancier.

Bien communiquerDans toutes les étapes que nous venons d’évoquer, un des aspects essentiel du travail de l’équipier est de COMMUNIQUER ! Certains équipages utilisent des codes afin de gagner en rapidité et efficacité. Préférez « tribord dans deux longueurs » à « attention car Marc et Jeannot arrivent sur tribord. Hou la, hou la, ils sont tout près ! ». « Risée », « vague », « tu tombes », « on vire »

sont des termes condensés couramment utilisés sur les plans d’eau. A vous de fixer les vôtres, l’essentiel est de se comprendre, et vite. Certains utilisent des codes avec chiffres… à vous de voir. Petit conseil pour les équipages virulents : entendez-vous sur un code permettant de couper court à une dispute. Exemple : « ratatouille », « calmos », « Honolulu », « stop ! », etc. … Bref un mot neutre pour essayer de calmer le jeu quand l’urgence de la situation et la pression de la course font monter le ton un peu haut ! De retour à terre, ne faite pas l’impasse sur le « débriefing »: l’équipier communique-t-il assez avec le barreur ? Donne-t-il suffisam-ment d’informations ? Qu’est ce que chacun attend de l’autre ? Y a-t-il eu des erreurs de faites ? Quels ont été les points positifs ? Comment s’améliorer ? etc. …Et voilà ! Si vous avez réussi toutes ces épreuves, vous êtes un équipier en or ! Vous méritez bien que votre barreur vous félicite et vous offre à boire !

Quid des embarcations à plusieurs équipiers ?Pour les embarcations à plusieurs équipiers telles que les 18 pieds australiens, autres quillards ou sports boat, le rôle de l’équipier est à peu près le même que sur un double, exception faite du nombre de personnes qui permet de spécialiser les gens. De l’avant à l’arrière du bateau : Le N° 1 : Equipier qui gère l’avant du bateau (envois, affalages et changements des spis, genoa …). Il gère les distances de la ligne en procédure de départ.Le « pied de mat » : Gère les drisses et aide le n°1 pour les affalages de spi.Le « piano » : Coordonne les manœuvres et règle les drisses et hale-bas.L’ « embraque » : Effectue les réglages de foc et spi.Le régleur de GV: Effectue les réglages de la GV.Le tacticien : Effectue la tactique de la course et officie en maître d’équipage en gérant tous les équipiers et le barreur.

© J.M. Jungmann / SV

Aurélie Plouviet – Emma Broussegoutte, avec l’aimable collaboration de Thierry Gresle

Xavier Detappe, équipier de Bertrand Loyal - 505

© E Broussegoutte / SV

Où trOuver un équipier ?

• Sur internet : nous avons réservé un es-pace dédié à la recherche d’équipier sur le forum de Sensation Voile, à l’adresse www.sensationvoile.fr/forum

• Il peut être utile d’aller visiter les sites des séries. Les adresses des associations de classe sont disponibles sur www.sensa-tionvoile.fr dans la rubrique « Supports ».

• Nous vous proposons également de visiter la bourse aux équipiers sur le site de la FFVoile www.ffvoile.fr/ffv/web/ser-vices/annonces_equipier

• Mettez une petite annonce dans votre club. Un modèle est disponible sur le site http://www.sensationvoile.fr/docs_utiles/annonce_equipier.doc

• Parmi vos connaissances, repérez les bons gabarits ou les caractères faciles, proposez-leur une virée sur l’eau histoire de tester

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Etes-vous bon équipier ?

1- Vous êtes plutôt du style…a- Frêle et râleur comme Calimero : « c’est trop injuste ! »b- Musclé et dynamique comme David Hasselhoff dans « Alerte à Malibu ».c- Grand et tranquille comme Gaston Lagaffe

2- Un entraînement est prévu dimanche matin. Vous êtes sorti la veille et êtes rentré très tard…a- Vous envoyez un SMS pour annuler avant de vous replonger sous la couette.b- Deux cachets pour la migraine, une douche froide et c’est parti !c- Vous vous extirpez péniblement du lit ; Petite navigation tranquille pour au-jourd’hui.

3- Vous loupez le chrono de départ…a- Vous pestez contre le monde entier et rejoignez le bateau comité pour leur demander le temps.b-Vous allez vous mettre sur la ligne et attendez le départ pour partir le premier.c-Vous attendez la minute et décomptez, 59… 58….57…

4- Vous vous disputez avec votre barreur pendant la régate …a- Vous sautez par-dessus bord et rentrez à la nage.b- Vous attrapez le tangon pour lui mettre un œil au beurre noir.c- Vous appliquez les principes de Bouddha, et restez zen…

5- Vous dessalez et perdez le panier repas…a- Vous lâchez le bateau pour aller le récupérer.b- On commandera double pizza après la régate.c- Pas grave, on fera sans, il fallait de toute manière vous mettre au régime.

Test

Résultats : Vous avez une majorité de a : vous êtes le maillon faible. Vous ne serez peut être pas un grand champion, mais on parlera sûrement de vos exploits sur les parkings. Si votre barreur ne veut plus de vous, vous pouvez toujours envisager le ping-pong.

Vous avez une majorité de b : vous êtes un compétiteur dans l’âme, gagner est votre priorité. Votre énergie débordante peut épuiser votre barreur : ménagez-le.

Vous avez une majorité de c : Les régates saucisson sont faites pour vous ! Profitez des belles journées pour naviguer, avec votre caractère vous trouverez toujours un barreur prêt à vous accueillir.

Prenez exempleécoute de foc dans la main, réglage de hauteur dans la main avant, compas et chrono bien en vue, une position parfaite et un bateau bien à plat... Baptiste Meyer, équipier de Nicolas Charbonnier (470)

Vous pouvez toujours recruter votre copine/votre conjoint ! (à vos risques et périls)

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Dériveurs

C’est de l’or qu’ils ramènent des Bahamas. Et pourtant Kevin Fisher et Glenn Gouron ne l’ont pas volé. A l’issue des 19 manches du mondial, après 4 victoires, une belle régularité dans les 5 premières places et 28 points d’avance (excusez du peu !), ils ont juste regretté de ne pouvoir se frotter aux Anglais absents au rendez-vous. Kevin et Glenn, de jeunes navigateurs volontaires et disponibles, à découvrir de toute urgence !

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Fisher-Gouron pirates des caraïbes

Sensation Voile - Vous venez d’ajouter le titre de champion du monde 2010 de 29er à votre palmarès. Dans quel état d’esprit étiez-vous arrivés ?Nous y allions pour un podium, aidés et soutenus par la Fédération. C’était l’objectif majeur du début d’année, celui que nous avions préparé sur la fin 2009. Et ça c’est vraiment bien passé !

SV - Quelles étaient les conditions de navigation ?Nous avons eu vraiment toutes les conditions, entre cinq et vingt-neuf nœuds. Trois jours avec beaucoup de vent et trois jours de vent faible. Même diversité concernant les directions : du vent très instable en direction et pression. En tout, nous avons couru dix-neuf manches : c’est le principe des skiffs, beaucoup de manches, mais courtes, 30-35 minutes la manche, à peu près une heure entre deux départs.

SV - Dans quel temps êtes-vous les meilleurs ?Nous avons l’avantage d’être assez

polyvalents. Nous aimons pouvoir jouer avec le vent, donc les conditions de brise terrestre nous correspondaient assez bien. Evidemment, quand il y a trop de vent, en mode « survie », cela ne nous convient pas trop.

SV - Une question de gabarit ?En réalité, en 29er, nous étions plutôt typés lourds. Les équipages tournent autour de 120-125 kg et nous étions à 135. Mais il est vrai que dans les trois premiers, il n’y en avait aucun en des-sous de 130 : les Argentins étaient à 135 kg et les Italiens presque à 140 !

SV - Quels sont vos concurrents directs au niveau mondial ?L’année dernière, compte tenu que nous opérions plutôt au niveau européen, c’étaient surtout des Anglais. En 2009, à Riva, les Australiens ont profité du fait que les championnats de 49er avait lieu la semaine précédente pour rester et participer aux championnats du monde de 29er, ce qui avait relevé le niveau. Cette année, nous n’étions pas trop ciblés sur une Nation.

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SV - Vous avez eu quelques soucis avec les Ar-gentins, Pepe Bettini et Fernando Gwozdz…Surtout au début… et à la fin…. tout le temps en fait ! Il y a eu pas mal de réclama-tions de notre part et de leur part, et un petit « contest » le dernier jour. Donc pas mal de pression entre les deux bateaux. (NDL : mais au final 28 points d’avance sur l’équipage argentin et 43 sur les Italiens).

SV - Parlez-nous un peu du 29er. Qu’en est-il de ce support en France ?Nous avons commencé le 29er en 2007, un bateau fourni par la ligue des Pays de la Loire pendant deux ans, puis cette année prêté par la Fédéra-tion. Nous sommes une trentaine en 29er sur le circuit français, une ving-taine à tourner sur le circuit européen. Avec le retour du 420 aux champion-nats du monde ISAF jeunes, cela risque d’entraver la progression du nombre de pratiquants pendant deux à trois ans. Mais après, cela devrait repartir. Car naturellement, c’est un support attractif. C’est une nouvelle génération de bateau qui va se développer.Sinon c’est un bateau assez simple au niveau des réglages. Pas comme le 470 ou autres. Il y a très peu de réglages, mais une grosse différence entre celui qui a les bons et celui qui ne les a pas.

SV - Vous avez fait de l’équipe, du 420… Quelles sont les qualités particulières au 29er ?Pour le barreur, c’est plus physique. Il faut tenir la route au niveau de l’endurance, plus que de l’explosivité. Ensuite, cela demande autant, voire plus, de concentration que sur les supports classiques. C’est un bateau qui va vite, il faut donc trouver le temps de « tacti-quer ». A haut niveau, tout le monde va à la même vitesse ; ce qui fait la différence, c’est le mental. Il faut prendre les bonnes décisions au bon moment, être lucide malgré la vitesse

du bateau. Et toujours anticiper les actions des autres, du vent… Pour l’équipier, c’est également l’endurance et le physique qui sont importants. Le rôle de l’équipier n’a rien à voir avec les 420 : au près, on ne fait pas le poids mort au trapèze. Je fais la régule au près afin d’avoir plus de sensation et d’être plus stable au trapèze. Sur ce bateau, il faut beaucoup réguler, dés qu’il y a de l’air, les amplitudes de GV sont grandes. L’équipier tient l’écoute de GV, le barreur la prend pen-dant les virements et les manœuvres contrai-rement au 49er. Sinon, il faut savoir être très explosif pour les envois de spi, les affalages …

Et être réactif par rapport aux sensations qu’on a, toujours avoir un temps d’avance par rapport au bateau.Autrement, pour nous, au près c’est l’équipier qui « tactique », au portant c’est le barreur. Au près, Kevin m’indique les « ados » et les « refus »*, moi les risées et je fais la tactique par rapport aux indications.

*les adonnantes sont des variations du vent en force et/ou direc-tion favorables au bateau ; les refusantes sont des variations du vent en force et/ou direction défavorables au bateau SV - Le 49er a évolué avec le passage au mat carbone et à la voile à corne. Qu’en est-il du 29er ?Pas d’évolution pour le 29er en lui-même. Seul le 29XX prévu pour les JO 2016 a suivi le 49er avec des rallonges pour le safran et la grande voile à corne. Nous avons essayé le XX, mais nous avons trouvé que nous nous mar-chions vraiment dessus, avec deux trapèzes nous étions déjà un peu lourds.

SV - Comment s’est faite votre préparation ?Nous nous entrainons au centre d’excellence régional des pays de la Loire à Nantes. Nous sommes entre six et huit équipages. En moyenne, nous sortons trois fois par semaine, parfois quatre. En hiver, on fait des séances de deux à trois heures et demie, aux beaux jours, ça peut aller jusqu’à quatre heures et demie.

C’est un bateau qui va vite, il faut

donc trouver le temps de

tactiquer

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SV - Et votre vie d’étudiant ?(Glenn) Je suis en dernière année à l’IUT de Saint Nazaire, département Mesures Physiques avec peu d’aménagements, donc toujours en train de courir à droite à gauche, selon les heures de cours. (Kevin) Et moi en 1ere année STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) à Nantes, avec des horaires adaptés.

SV - Que vous manque-t-il ?Des structures plus aménagées, pour mieux concilier études supérieures et voile. Et que l’on médiatise la voile légère ! En Australie, le champion du monde de 49er passe au journal de 20 heures ! SV - Des conseils à donner pour s’améliorer ?Une bonne préparation physique et mentale, c’est fondamental. Il faut en bouffer, faire des manœuvres, faire des manœuvres, faire des manœuvres … Au mondial, Gaël et Julien pouvaient accrocher une place dans les cinq pre-miers, mais ont dessalé deux fois*. Bien maitriser les manœuvres fait la différence, et permet ensuite de réussir à mener sa stratégie.* (NDL : Gaël Jaffrezic et Julien Bloyet finissent 9e sur 35 ba-teaux engagés. Une belle réussite tout de même puisqu’ils ont remporté deux victoires et finissent 3e jeunes).

SV - Votre point fort par rapport aux autres équipages ?La concentration. Et l’entente. Evidem-ment, c’est comme tout, tout n’est pas « tout rose tout beau ». Nous avons fait un travail sur nous-mêmes avec un psy-chologue pour régler des derniers petits problèmes. Il ne faut pas croire que quand un équipage fonctionne, ça vient naturel-lement. Il faut aussi travailler le mental.

SV - Et l’avenir ?Glen : je vais essayer de rentrer à l’INSA Lyon (Institut National des Sciences Appli-quées), j’aimerais dédoubler mes années, les faire en deux ans afin de m’entrainer quatre fois par semaine sur Marseille. Kevin me rejoindrait alors au STAPS de Marseille. Côté voile, nous avons fait deux mois de passage au 49er en août et septembre derniers, avant de revenir au 29er pour le mondial. Maintenant, nous réattaquons progressivement pour préparer notre première régate fin avril à Palma, une manche de coupe du monde. Les bases en 49er sont les mêmes mais la différence, c’est le barreur au trapèze. Il faut juste que nous ajoutions un peu de puissance. Sur

le plan physique, on n’a pas encore tout à fait le gabarit. Au point de vue taille ça va, au point de vue poids, nous avions perdu près de 5 kilos chacun pour le mondial de 29er, il va falloir les reprendre petit à petit…

Graine de champion ou déjà médaillé ?

Ecrivez à redaction@sensationvoile.frpour un portrait dans le magazine

Propos recueillis par Jm. Jungmann Remerciement pour les photos à

Fried Elliott http://www.friedbits.com

Ce qui fait la diffé-rence, c’est le mental

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Barreur : Kevin fischer

date de naissance : 09 Août 1991club : CNBPP La baule

plan d’eau préféré : La baule, on y trouve de tout, mais aussi Kiel en Allemagne (les Bahamas, c’est pas mal non plus !).

meilleur souvenir : sélection à l’ISAF 2008, ligne d’arrivée mondiale 2010.

pire souvenir : pas beaucoup… sauf peut être Riva 2008 ; le déchargement des bateaux sous une pluie torrentielle.

n'aime pas : Charger ou décharger les bateaux sous la pluie.

aime : Naviguer, naviguer et encore naviguer ! le 49er, le 29er, les pâtes, l’été... Tous les sport de glisse en général.

une idole ? : Les médaillés aux JO en général.

pratique aussi … : les J80, habitables, funboard, wake-board, surf, roller, snowboard, char à voile.

equipier : glenn  gouron

date de naissance : 13 juillet 1990club : CNBPP La baule

plan d’eau préféré : Workum (Hollande), Cavalaire 06.

meilleur souvenir : Victoire au bahamas, mondial ISAF jeunes Aarhus 2008 (navs d'été en soirée).

pire souvenir : 1er régate (SNO Nantes).

aime : naviguer , aller vite, gagner.

n'aime pas : perdre.

une idole ? : aucune.

pratique aussi … : voile (planche), vélo, cerf volant, ski…

nom du bateau : « Touch my body » de 2007 à 2008, maintenant il y en a plus.

sponsors : Cabinet Oryale, Région Pays de la Loire ( PS : on en cherche !).

points forts / qualités : Endurant, concentré, gère bien le stress, technique et suivi du vent.

points faibles / défauts : Gérer le courant, parfois trop attentif à la gestion du stress.

Rituel avant la compétition : se prépa-rer et essayer de s'isoler.

palmarès- débutent le 29er en 2007.2007- 3ème des sélections pour l’ISAF à Cavalaire- dans le 10 premiers lors des semaines européennes2008- Vainqueur des sélections ISAF jeunes

- 6ème aux championnats du monde au Danemark- 7ème aux européens- Victoire à la semaine de Kiel2009- vainqueurs des semaines européennes de Cavalaire, Vankum, Kiel - champion de France 2009- 7ème place au Championnat du Monde2010- champion du monde 29er

fiche couReuRKevin fischer glenn gouron

&

www.sensationvoile.fr22 |Photo : Lawrence Banahan / Sensation Voile

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VoileLe magazine de la Voile Légère et Sportive

Sensation

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Je suis effaré par le nombre de Parisiens et de Franciliens qui me disent qu’ils rêvent de faire de la voile et qui n’en font pas; ou qui en ont fait et qui n’en font plus ; ou bien qui s’imaginent que c’est très compliqué, très cher, très lointain, très inaccessible… Je suis effaré par cette image médiatique d’une voile qui ne saurait se concevoir sans sponsors, sans millions, sans toujours plus, toujours plus grand, toujours plus loin, toujours plus excessif : si la voile c’est chavirer dans les quarantièmes rugissants, alors, évidemment, notre petite régate amicale sur la Seine n’est rien ! La voile dont je vais vous parler, ce n’est ni l’achat d’un bateau « high tech » à 300 000€, ni l’équilibre impossible sur un skiff intenable pour des amateurs dès que le vent dépasse la force 2, ni une mini planche à voile qui ne décolle vraiment que lorsque le vent dépasse enfin la force 5 ! Laissez-moi vous parler de la voile que j’aime et que je pratique en amateur : un sport complet, polyvalent, adapté à la vie moderne. Laissez-moi vous exposer, de façon concrète, pratique, simple, comment faire de la voile un plaisir lorsqu’on habite dans une grande ville, un peu loin de la mer, qu’on ne veut pas consacrer une fortune à son hobby, qu’on veut pouvoir s’amuser le dimanche en couple, faire un tandem père-fils, père-fille, frère-sœur ; ou que l’on est retraité en mal d’activité sportive ; divorcé et que l’on cherche une activité collective et récréative pour le week-end (et peut être même une âme sœur !)…

Une formule magique en cinq points

La solution que je vous propose est une formule magique qui tient en cinq éléments complémentaires et indissociables :

1. Des plans d’eau adaptés et des clubs accueillants, certains tout près de chez vous, d’autres un peu plus loin, d’autres ouverts sur les grands espaces marins, avec un programme annuel de régates bien conçu.

2. Un bateau polyvalent, utilisable par des débutants comme par des experts, amusant et intéressant dans les petits airs comme dans la grosse brise, sur les petits plans d’eau intérieurs comme dans les vagues de l’Atlantique.

3. Un bateau économique, solide, fiable, qui vieillit bien et garde une bonne valeur de revente sur le marché de l’occasion.

4. Un bateau international, qui vous permet de rencontrer, si vous le voulez, des Brésiliens, des Américains, des Japonais, des Espagnols, des Italiens, des Belges…

5. Enfin, et c’est l’essentiel, des bons amis qui s’organisent et s’entraident pour les loisirs communs, qui vous aident à mettre à l’eau, qui organisent les régates, qui vous donnent des conseils…

Serious Fun, Serious Sailing !

le SNIPE !michel villette, régatier d’ile de france, nous fait partager son amour inconditionnel du snipe. ce qu’il aime dans ce support ? l’esprit d’équipe et la facilité de navigation. a découvrir…

Julien Gramond, Céline Gramondlors de la Coupe du Goyen

Photo: Gilles Boisaubert

Cela fait cinq points clefs pour votre futur bien-être de régatier amateur et, comme je suis votre coach, je vais maintenant vous donner le secret qui permet de réaliser votre rêve en toute simplicité : rejoignez l’Association Française des SNIPES !

Après avoir navigué depuis plus de quarante ans sur à peu près tout ce qui flotte, j’ai choisi depuis cinq ans un bateau merveilleux : le SNIPE. Méconnu des Français, il écume tous les plans d’eau du monde depuis sa création en 1931 par Philippe Crosby. On en est au n° 31 000, c’est l'un des dériveurs en double le plus diffusé dans le monde et pour d’excellentes raisons. Si vous voulez en savoir plus, allez sur le site internet http://asso.ffv.fr/snipes-fr. Il y a aussi de belles vidéos de régates de Snipes sur YouTube.Surtout, ne vous limitez pas à un jugement rapide et superficiel : s’il n’y a ni trapèze, ni spinnaker sur ce bateau, avant de dire que « c’est nul », demandez-vous pourquoi il y a tant d’amateurs de par le monde ? Il y a un secret !

Mon Snipe est basé sur une sablière, sur la base de Loisirs de Choisy le Roi. Mon club s’appelle le « Sporting Club de Choisy le Roi », on peut y accéder en RER (Station Villeneuve Prairie), il est

entouré d’arbres, le parc est plutôt joli, on peut y voir des oies et même des hérons cendrés. La cotisation annuelle est une des moins chère de France : 120 € par an ! (Cotisation, emplacement et licence de la FFV incluse) C’est mon club de proximité : en vingt minutes, je peux allez y bricoler mon bateau, ou faire une petite navigation de deux ou trois heures si WindGuru annonce un bon vent sur la région parisienne.

Ne vous y trompez pas : les petits plans d’eau et leurs vents capricieux peuvent être amusants et même très sportifs lorsque passe une dépression. De cette base de proximité, je pars facilement faire les régates de la saison sur des plans d’eau plus grands : la Foret d’Orient près de Troyes, Le Havre, Lorient, le bassin d’Arcachon et parfois je pousse jusqu’à un championnat international de SNIPE en Hollande, en Italie ou en Espagne, histoire de rencontrer des champions du monde entier. Cette année, j’ai hésité entre un championnat du monde à San Diego

(Californie) ou un championnat d’Europe master en Italie. J’étais sélectionné pour les deux, mais j’ai opté pour le second, moins loin, plus compatible avec mon emploi du temps. Je me suis bien amusé et l’accueil des Italiens était formidable.

Patrick Perroud, Nora Perroudlors de la Coupe du Goyen

un des dériveurs les plus

diffusés au monde

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Photo: Gilles Boisaubert

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Conformément à la devise de l’association internationale : Serious Fun, Serious Sailing, nous avons régaté mais aussi dansé et festoyé jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Je n’insisterai pas sur les qualités du SNIPE, polyvalent, efficace en mer dans la brise comme sur les plans d’eau intérieurs et dans les petits airs, parfaitement adapté aux équipages entre 120 et 160 kg, pratiqué par des adolescents aussi bien que par des papys régatiers qui apprécient particulièrement sa bôme très haute qui évite les courbatures inutiles !

Mais je voudrais insister sur l’esprit d’équipe. La voile est une activité où pour se sentir vraiment libre et affranchi des contraintes de la semaine, il faut une bonne équipe. La voile se pratique avec (et contre) de bons copains. On en découd sur l’eau, à armes égales, et on s’entraide une fois à terre (ne serait-ce que pour manutentionner les bateaux !). Si vous êtes seul dans votre coin avec votre bateau, aussi beau soit-il, vous vous lasserez vite ! Alors rejoignez-nous !

michel villette

René Le Bour, Mathieu Letissierlors de la Coupe du Goyen

Photo: Gilles Boisaubert

10 SNIPES pour 2010 !

10 Snipes et 10 équipages nouveaux pour 2010 ! Rejoignez une initiative destinée à assouvir votre passion de la voile en Ile de France : il s’agit de regrouper dix équipages qui ont envie de faire ou de refaire de la voile en Ile de France, et de les lancer en même temps dans la grande aventure, sur le même support, dans les mêmes clubs amis, afin qu’ils s’amusent tous ensemble et que se crée une émulation entre eux. L’opération commencera par une soirée amicale de prise de contact. Pour vous lancer, envoyez sans attendre un mail à michel.villette@agroparistech.fr. Bien entendu, il s’agit d’une initiative d’amateur, pour des amateurs et sans aucun but lucratif : Serious fun, Serious sailing !

eléments de budget Un Snipe neuf de compétition vaut environ 11.000 € complet avec les voiles, ce qui en fait la série internationale de compétition la plus économique du marché. On trouve des bateaux d’occasion très compétitifs entre 3000 € et 5000 € et pour débuter de vieux Snipes encore solides à moins de 2000€.

Renseignements complémentaires sur l'Association Francaise de Snipe http://asso.ffv.fr/snipes-fr

Si vous souhaitez faire connaitre votre support, écrivez nous à : redaction@sensationvoile.fr

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La couverture média de vos événementsh t t p : / / w w w. s e n s a t i o n vo i l e. f r / p h o t o

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eve n e m e n t @ s e n s a t i o n vo i l e. f r

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Photo: Emma Broussegoutte / Sensation Voile

Les Russes de BONOBO, FOGELSON Victor, KHOPERSKIG Oleg, KAPTIUKHIN Slava , attendent

le vent lors de la 2éme journée de Ski Voile.

quillards

DragonEntre classicisme et futurisme

Calme plat invitant à la méditation, ou mer déchaînée sous 35 nœuds de vent

propice aux conversations terrestres : l’hiver des Dragon sur la côte d’Azur aura brillé par la diversité des conditions météorologiques, mettant les régatiers à rude épreuve. A ce jeu de cache-cache avec le vent, les grands vainqueurs ont été :

Ski Voile - YC Antibes1 - thouBan (FIN 85)BORENIUS Christian, PERNICI Richard, WINTER Chris2 - annapuRna (RUS 27)LOGINOV Anatoly, KIRILYUV Andrey, SHALAGIN Alexander 3 - finito ponce (NOR 282) Jean sebastien, FABRE Loic, PINEIROH VICENTE

Primo Cup - YC Monaco1 - annapuRna (RUS 27)LOGINOV Anatoly, KIRILYUK Andrey, SHALAGIN Alexander2 - BillY BoY (GER 10)

HOESCH Vincent, LIEBNER Peter , LISTL Anderl3 - tam ha tamm (FRA 323)BOILLOT Christian, LIPP Michael, MEUNIER Michael

International de France Open - YC Cannes1 - aR Youleg (FRA 395)URVOIS Louis, CHAPALAIN Gwen, AUDIGANE Sebastien2 - JeRBoa (GBR 716)WILKINSON-COX Gavia, HART Mark, DAVIS Paul3 - annapuRna (RUS 27)LOGINOV Anatoly, SHALAGIN Alexander, KIRILYK Andrey

© Emma Broussegoutte / SV

Photo: Lawrence Banahan / Sensation Voile

Le bateau monégasque, A.P. CIST, lors de la Primo Cup redescendant sous spi devant le musée océanographique.RATHSACK Jens - WAGNER Maro -

BOROWSKI Bjorn

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Photo: Fiona Brown / www.fionabrown.com

quillards

Le Dragon, 80 ans d’histoireEvolution mais pas Révolution

les débuts : 1929–1939 : A la fin des années 1920, les Scandinaves cherchent à lutter contre le gigantisme et la course à l'armement des yachtmen de l'époque (Classe J et 23M JI). Le Dragon profite de cette évolution. Dessiné en 1929 par le Norvégien Johann Anker, le Dragon était initialement conçu comme un « day boat » : un petit bateau de course, économique, pouvant emmener deux personnes pour de courtes croisières côtières. Le Dragon, adapté à la navigation dans les fjords, se développe rapidement dans les pays nordiques et apparaît sur les eaux anglaises en 1933.

l’ère olympique 1948–1972 : En 1946, l’ I.Y.R.U (ancêtre de l’ISAF) cherche un quillard de sport à trois équipiers et propose le Dragon comme série olympique. A cette époque, il n’y a aucun Dragon en France, les Français rêvant de 6 et 8M JI. En 1948, les JO de Londres furent remportés par le Norvégien PAN. Quant aux Français, ils furent obligés de louer et de franciser en urgence un Dragon anglais : le bateau construit en France était hors jauge ! Les Dragon étaient alors construits en bois. Ce n'est qu'en 1972 qu'apparut le premier Dragon en polyester afin de rester série olympique ; mais la décision de l'ISAF était prise de le remplacer par le Soling.

l’ère post-olympique : La perte de son statut olympique semblait annoncer le déclin de la série. Mais la gestion prudente de la Classe par l'International Dragon Association (IDA) permit un renouvellement progressif et continu des flottes. Actuellement, près de 40 Dragon sortent chaque année des deux principaux chantiers. S’il a beaucoup évolué, les instances dirigeantes ont toujours eu le souci de lui conserver sa beauté, son charme et de permettre aux bateaux anciens de rester compétitifs en régates : « Evolution mais pas Révolution ».

l’ère moderne : Aujourd'hui, le Dragon reste un bateau moderne. Construit par infusion, cette technique permet un excellent contrôle des épaisseurs de coque, une bonne répartition des poids, une plus grande rigidité. Si les voiles sont toujours en Dacron et l'électronique toujours interdite, l'accastillage et le réglage du Dragon ont considérablement évolué : trappe à spi, boom kicker, pousse-mât, guignol réglable, tangons dans la bôme, palans fins de génois, de grandes voiles et de bastaques, barber hauler font partie de l'accastillage standard des Dragon modernes. Les principales flottes se situent en Allemagne, Grande-Bretagne, France et Pays Bas. En France, les plus forts regroupements sont à Deauville, Douarnenez, Arcachon, La Baule, Cannes et, depuis peu, La Grande Motte et Noirmoutier. Depuis 1929, 400 Dragon ont été immatriculés en France, plus de 200 naviguent encore lors de régates d’un niveau élevé. Il n'est pas rare de rencontrer sur les pontons des anciens champions du monde ou médaillés olympique.

eric lebonSite web: www.afsid.org

International de France Open Cannes - 2010

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ma Broussegoutte / SV

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Brestonly the Best !

La Société des Régates de Brest n’est plus la « vieille dame » de jadis ! Au fond de la plus grande rade d’Europe, la jeunesse a pris les commandes et se plaît à faire rimer au mieux dynamisme et nautisme.

Les premières impressions qui nous saisissent lorsque l’on franchit les portes du SR Brest, c’est la jeunesse et le dynamisme. L’équipe de bénévoles et de dirigeants vous accueille avec chaleur et une poignée de main franche ; les petits, un grand sourire ancré sur le visage, racontent leurs exploits en optimist tout en notant consciencieusement les impressions du jour sur des feuilles de jeux ; les mamans, véritables cordons bleus, mitonnent avec plaisir de succulentes crêpes lors des régates.

Jeunesse ? Certainement, et pourtant la SR Brest est l'un des plus vieux clubs français. Souvent appelée « la vieille dame », cette société nautique a été fondée en 1847 avec l’autorisation du Roi Louis Philippe. « Le club est porteur d'une histoire. Initialement, il avait vocation à organiser des régates. Par la suite, il s’est diversifié vers la voile sportive et voile loisir. Forte de sa longue histoire et de son prestigieux palmarès, la SR Brest n’en est pas moins un club qui

Zoom sur ...

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Brestonly the Best !

vit, qui vibre. Un club très jeune, sportif, mais professionnel dans sa démarche. “Aujourd’hui, la moitié du conseil d'administration à moins de vingt cinq ans  ”, nous confie Arnaud Pesson, trente ans et président de la SRB depuis 2007. Jeune régatier, puis moniteur et bénévole au sein du club, c’est serein

qu’il nous explique avec conviction la stratégie qu’il mène dans ce club pour le restructurer sur des bases saines. Aujourd’hui, il est fier de compter 800 adhérents dont 300 licenciés.

Les clés du succès ? D’abord une grande ville universitaire bercée par les flots d’une solide culture marine. « A Brest, on peut naviguer par tous les temps, toute l'année ce qui est assez extraordinaire! Notre public est constitué d’écoliers, collégiens, lycéens et étudiants qui fréquentent le club à l'année, essentiellement de septembre à juin . Alors qu’ailleurs les enfants s’inscrivent au foot ou à la danse, ici ils viennent faire de la voile les mercredis et samedis. De plus, tout le monde au club fait du sport, je veux dire au sens "régate" ;

c'est ce qui motive nos adhérents. Le but c’est de prendre plaisir et d’aller plus loin.  » Lorsqu’on vous avez dit que la culture marine imprégnait Brest…

La force du bénévolatMais ce dont Arnaud Pesson est le plus fier, c’est du projet associatif qui structure et soutient le club. « Un des points forts de Brest est de fédérer un nombre important de bénévoles. Les entraînements, l'organisation des régates locales et internationales reposent essentiellement sur le bénévolat, ce qui nous permet d’organiser une quinzaine de manifestations chaque année ». Un bénévolat que l’on apprend très tôt à la SRB. « Le club essaye d'impliquer et de solliciter les jeunes sportifs dans la vie associative : on leur propose par exemple

Arnaud Pesson, Président de la SR Brest

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d’organiser eux-mêmes des régates. Ils ont ensuite l’envie de redonner ce que le club leur a donné (en entraînant des plus jeunes, en s’investissant au bureau…). Ainsi, on fait des choses qui nous plaisent tous ensemble. C’est ainsi que la dynamique se crée. » Faire confiance et responsabiliser la jeunesse : un pari réussi qui dynamise le club.Mais cela va plus loin, l’implication du club vis-à-vis de ses membres suppose aussi une responsabilité sociale à laquelle est très attachée Arnaud Pesson : « les professionnels du club sont associés, on est attentif à leurs conditions de travail, à leur formation. On a également la volonté de professionnaliser les jeunes avec, pour les saisonniers, le passage au certificat de qualification professionnelle d’assistant moniteur de voile, ou d’accompagnement pour le brevet professionnel ». Il s’agit là

d’une véritable conviction personnelle, un respect et une valorisation de chacun qui permet le meilleur pour le club.

La solidarité se retrouve à d’autres niveaux. Ainsi, concernant le matériel, Brest est assez atypique. « On a mis en place un système mutualisé, une sorte de « pool » d’achat de matériel avec d’autres clubs, et l’entretien est géré par la municipalité. L'Union Nautique de Brest est l’association des trois clubs dans tout ce qui les rassemble : on est toujours plus fort à trois que seul ». Ayant bien compris que l’union fait la force « et que l’on peut faire des choses en grand en parlant d'une seule voix » cette union regroupe l’USAM et le club des Crocodiles de l'Elorn. Cela permet également d’organiser des régates en commun et de mobiliser un grand nombre de bénévoles.

Côté financement ? « C’est un délicat mélange » explique le Président. « On fait de la gestion : on se lance dans des projets qui sont équilibrés, on ne perd pas d'argent. Nous avons une démarche très professionnelle de ce point de vue là. Cependant, c’est le bénévolat qui nous permet d’être bénéficiaire et de rendre aussi dynamique le club. Ainsi, on a estimé que sur le championnat du monde que nous avons organisé, le bénévolat nous a fait économiser 25 000 €. Nous avons aussi des partenaires qui nous accompagnent essentiellement sous forme d’aides matérielles (hôtellerie, restauration, matériel nautique...) et évidemment des partenaires financiers qui donnent le petit plus. Il ne faut pas se leurrer, il faut s’ouvrir plus vers l’extérieur et vers le privé. Une nouvelle dynamique se met en place, ouvert sur des partenariats

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« gagnant/ gagnant »; le dernier en date s’est conclu avec la Banque Populaire de l’Ouest (…) . Ces partenariats sont nés d'une volonté de créer une plateforme de rencontres au sein d’un « club des partenaires de la SRB», dans une vrai dynamique de territoire.Enfin le Conseil Général est très présent au niveau de nos sportifs. » Un subtil équilibre donc, supposant des qualités de gestionnaire.Cette bonne gestion permet de rendre les activités nautiques très accessibles : l’adhésion au club ne coûte que 15  €, une sortie loisir : 19  € la demi-journée. Ce qui permet de diminuer les prix ? « Le fait que les adhérents viennent très nombreux tout au long de l'année » nous livre Arnaud Pesson. « On fonctionne beaucoup sur des coupons, ils viennent à la carte. Mais en général, ceux qui viennent sont fidèles ».

Accompagner chaque sportif dans son projet

Alors, si l’envie vous prend de faire de la voile légère à Brest, vous n’aurez que l’embarras du choix. Pour les petits, le groupe d’optimist est encadré par le directeur Vincent Fraval : « c’est là qu’on essaie de faire émerger les talents ». Ils sont ensuite pris en charge par Brice Daniel : « une perle, exceptionnellement bon, capable d’emmener les jeunes à plus haut niveau. L’optimist est une priorité pour nous, il permet de découvrir la voile, la compétition et d’aller plus loin. A la sortie de l'optimist, en école, on a des RS Feva, qui ont du succès. Sinon on passe ensuite aux Europe. C'est le bateau idéal pour se faire des armes à la sortie de l'Optimist, pour apprendre la technique. De plus, il est

accessible en terme de coût, même s'il a les défaveurs de l'ISAF et n’est plus bateau olympique. On est un petit noyau dur (un peu seul, il est vrai) qui essaye de maintenir ce bateau en vie, dans sa pratique. On y croit vraiment avec aujourd’hui sept compétiteurs au club. On a ainsi organisé au début de l'été 2009 les championnats du monde de la Classe Europe (cela faisait vingt ans que ce championnat du monde n'avait pas été organisé en France), avec 153 concurrents de quinze nationalités différentes. On a vu une classe exceptionnellement bien organisée, un état d'esprit hors norme, des Suédois et Norvégiens dynamiques qui en ont fait un support de prédilection pour leurs jeunes, et des adolescents super épanouis autour de ce bateau. Cela nous a renforcé dans notre conviction ».

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« Sinon on a du 420 et également du 29er  ; cela dépend de la politique de la ligue et de ses soutiens. Le 29er est un support très fun en double, qui fonctionne bien auprès des jeunes, ils prennent beaucoup de plaisir. On est dans une phase ascendante là dessus. A l’inverse, le 420, en dehors du "haut niveau", n'est pas dans une phase très populaire. On a également des catamarans : HC twixxy, HC15, HC16. En projet personnel, je travaille sur le match-racing. Les écoles et Universités aiment bien le concept. Cela peut donc être un vecteur vers les étudiants. On aimerait également se rapprocher encore plus du Finn, Thomas Lebreton présélectionné aux JO, nous le fait découvrir et c'est un support qui personnellement me fait de l'œil... »

Pour tous ces passionnés, la plupart des entraînements sont le mercredi et le samedi. Certaines séries ont des entraînements physiques en supplément (musculation, jeux en salle, foot , basket…). « On ouvre également des stages à des moments clé. Par exemple, le groupe d'Europe s'autogère. On fait venir des entraîneurs pointus, qui les font travailler à fond pendant 3-4 jours, et progresser ». On s'adapte au profil des personnes, à leurs attentes et à leurs vocations. L'enjeu pour les jeunes est souvent de pouvoir associer études et sport, on souhaite que les deux se passent bien. Notre rôle est alors de discuter avec les écoles, d’essayer

d’avoir des horaires aménagés, de s’adapter au mieux. » Une flexibilité qui attire et fidélise aussi les navigateurs. « Ce que propose avant tout le club, ce n'est pas du matériel dernier cri offert à tous les adhérents. Notre plus value est dans l’accompagnement. Dans les victoires, mais aussi lors de certaines déceptions… Nous sommes une famille et aidons chacun à construire son projet, quel qu’il soit, du niveau départemental jusqu’au niveau mondial. Et cela paie car les résultats sont là ! »Quant au haut niveau, ce sont souvent des personnes qui s'entraînent à l'extérieur, notamment dans les pôles d'excellence. « Nous les encourageons à partir vers ces structures fédérales qui leur permettent de se confronter à d’autres équipages » précise Arnaud Pesson. « Par contre, ils viennent souvent chercher de l'information au club, que ce soit un suivi moral, administratif... Là est le rôle du club, on est à 100% avec eux. Il y a aussi des aides vers les équipages qui ont des résultats afin qu’ils bénéficient du matériel à des prix intéressants. »Respect et accompagnement de chacun, ambition et implication, dynamisme et bonne humeur, à Brest plus qu’ailleurs la recette de la réussite semble avoir pris. Afin que la tradition marine continue de se perpétuer.

les bonnes idées de la srBrest- S’ouvrir sur la ville en organisant lors des manifestations de voile, concerts et stands régionaux, afin de faire venir le grand public et de faire connaître la région.- L’organisation de sorties « découverte du milieu marin » pour les petits en optimist, avec chasse au Trésor, observation

des oiseaux, pêche et constitution d’aquarium… et « voile et nature » dès 8 ans, avec une sensibilisation au respect de la faune et de la flore par des jeux marins.- Mutualiser les moyens avec les autres clubs voisinsOrganiser des raids de plusieurs jours avec camping le soir, toujours sympathiques et créant des solidarités.

emma Broussegouttephotos : lawrence Banahan / sensation voile

Coordonnées de la SRBrest : SRBrest, Maison du Nautisme, Port de Plaisance du Moulin Blanc, 29200 BREST

Tel : +33 (0)2 98 02 53 36 - Site internet : http://www.srbrest.com - Email: team@srbrest.com

avril 9-10-11 avril - Coupe de France Universitaire* Open 5.70 / sportboat 17-24 avril - Course de l'Edhec*/ habitable

Juin 12-13 juin - 4 Vents Cup / habitable

Juillet 3-9 juillet - Championnat de France Glisse*/sportboat-dériveur-cata-maran-PAV

septembre 5 septembre - La double / habitable 2ème week-end de septembre - Voile et tête / habitable.3ème week-end de septembre - la croisière Aramis / habitable

novembre 21 novembre - Coupe du Tri-maran / habitable

* régate co-organisée avec une autre structure.

LES GRANDS RENDEz-VoUS

DE 2010

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caractéristiquesLieu étudié : Banc du corbeau Vents présents :Synoptique : Sud-Ouest, Ouest, Nord-OuestThermique : En été, par temps ensoleillé, Sud-Ouest, entre 12h00 et 14h00, puis Nord / Nord-Est entre 15h et 16h00, en moyenne 15nds.T° de l’eau : 19° en juillet, 9° en janvierT° de l’air : 18° en juillet, 7° en décembreCourant : Il faut en tenir compte au dessus de 60 - 70 de coefficient de marée. A marée montante, quand la rade se remplit, ça rentre par le goulet. A l’endroit le plus profond de la rade, le courant tour-billone dans le sens des aiguilles d’une montre. Il faut éviter l’île ronde où le courant y est plus fort. A marée descendante, quand ca se vide, il y a un fort courant dans l’axe de l’Elorn, ainsi que de la rade sud

vers le goulet (courant de NO). Le long de la presqu’île de Plougastel (ancienne base de vitesse), il n'y a pas de courant car les fonds sont peu profonds.

stratégie du plan d’eauIl faut toujours prendre en compte le courant du chenal lorsque l’on en est proche, la mer devient plus hachée.Le vent de Sud-Ouest ou Ouest est très stable en force et en direction. On privilégiera la gauche (à terre). Plus le vent est orienté SO, plus le vent forcera le long de la côte et ça passera d'autant mieux à gauche.Par Nord-Nord-Ouest, la canalisation de Penfeld (la rivière au nord) canalise le vent (le reste de la côte est en hauteur). Il y a donc toujours un couloir de vent étroit. Dans ce cas il faut privilégier la droite.Le plein Nord est très instable (jusqu’à 90° d’oscillation), c'est dû au relief. Plus on monte, plus le vent prend de la gauche. Par Est, le vent est canalisé par l’Elorn. Ca passe à 100% à droite (à terre).

Par Sud, la mer est très plate, le vent assez stable, on joue uniquement avec les ado et les refus.

Bon plansLogements : - Campings : Camping Municipal de Camfrout ** http://www.mairie-relecq-kerhuon.fr- Camping St Jean *** http://www.campingsaintjean.com- Hôtels : Plaisance Hotel http://hotelplaisance.fr- Hotel B&B Port http://www.hotel-bb.com- Auberge de Jeunesse Moulin blanc http://www.auberges-de-jeunesse.com- Gîtes http://www.gites-finistere.com

Remerciements à Antoine Macé pour son analyse du plan d'eau

Pointe du corbeau

ZonE éTUDiéE

Plan d’eaula ficheBrest

Statistiques de vent

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100Janvier

Février

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Août

Septembre

Octobre

Novembre

Décembre

% de jours supérieur ou égal à 3 Bft

dont % de jours supérieur ou égal à 4 Bft

dont % de jours supérieur ou égal à 5 Bft

Bouée du moulin blanc

île ronde

SRBrest

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reflex photo

Les photographes n’ont rien inventé à la composition : ils ont chipé leurs règles aux grands maîtres de la peinture. Dans les

deux cas, les codes de l’esthétisme visuel sont identiques. Ainsi Léonard de Vinci utilisait déjà un dépoli quadrillé pour mettre en exergue les lignes de perspectives de ses tableaux. Suivons alors son inspiration et mettons en application quelques grands prin-cipes pour se débarrasser définitivement des photos trop plates et figées.

décaler le sujetPremier grand principe, la règle des trois tiers. L’idée est simple : divisez mentalement votre image en trois, en vertical et/ou en horizontal. C’est sur ces lignes que doivent fi-gurer les éléments forts de votre photo  : le visage d’un équipier, les embruns, la ligne de coque ou de spi… Ces lignes vous aident à pla-cer votre bateau et évitent un ca-drage trop centré. Par conséquent votre sujet est décalé, ce qui est souvent conseillé. Besoin d’aide ? Investissez dans un verre de visées quadrillé (environ 30 euros).

la force est dans la ligneSecond principe, pensez à créer des lignes de force : celles-ci sont des lignes directrices qui vont guider le regard à travers la photo. Elles indiquent le sens de lecture de votre image. Ces lignes peuvent être nombreuses en voile : utilisez les mats, les voiles, les coques, l’horizon, des équipiers au rappel... Composez des lignes de fuite, partant vers le haut, la droite… afin de guider le regard au travers de l’image. Vous pouvez aussi essayer d’en placer certaines, notam-ment les voiles, sur la diagonale de votre cadre. En outre, n’oubliez pas votre ligne d’horizon que vous chercherez à avoir la plus droite possible ( cf SV1). Cependant, au grand angle, la perspective peut être créée en basculant votre appareil de plusieurs dizaines de de-grés. Enfin, utilisez les couleurs : celles-ci guideront également le regard et permettront de donner du dynamisme et du contraste à votre image (couleur des spis, des équipiers, des bouées…). Ces grands principes acquis, voyons maintenant quelles possibilités de cadrage s’offrent à vous.

entrer au cœur de l’action Si vous avez la chance de vous approcher des bateaux (au téléob-jectif de loin, ou de près au grand angle), plusieurs cadrages sont possibles, notamment les gros plans et cadrages en action. Faites alors des choix : vous ne pourrez souvent pas tout avoir dans votre photo et c’est tant mieux, cela lui donnera plus de force. Ce n’est pas grave si vous coupez le haut du mat, le tableau arrière… mais gardez toujours de l’espace dans le sens de l’action. Autre conseil, évitez de placer le bateau au centre. En décalant votre cadrage vers le haut, l’eau sera moins omniprésente (souvent elle n’apporte que peu d’intérêt à la photo) et le bateau se trouvera mieux positionné dans l’image. De la même manière, si vous ne cadrez pas plein pot, ne placez pas les équipiers au centre de votre photo. Visez plutôt les voiles, ce qui décale le sujet vers le bas. Pensez aussi à laisser de

Le cadrage est le premier élément à maîtriser pour réussir de belles images. Il donne dynamisme et vie à la photo. Voici quelques conseils afin d’apporter force et vitalité à vos clichés. Parce que vous le valez bien ! par Lawrence Banahan

C dans l’cadre !

© Lawrence Banahan / Sensation Voile

© Emma Broussegoutte / Sensation Voile

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sarl Flagler - quai chanzy 62 200 Boulogne sur mer Tél 03.21.33.90.75 - Fax 03.21.32.86.21

flagler@flagler-sailing.comwww.flagler-sailing.com

ACCASTILLAGE BATEAU

Agent Exclusif

Philéas & Hobie-cat

l’espace devant le bateau, afin de donner de la dynamique avec le sens de déplacement du bateau. Bref, vous êtes en train d’appli-quer les règles de 3/3 évoquées au dessus !

intégrer le bateau dans son environnementSi vous êtes éloigné de l’action, la beauté du cliché peut alors venir de la mise en parallèle du bateau et de son environnement. Pensez à intégrer le décor de fond (falaises...), mais aussi un premier plan (un phare, une plage, l’eau…). Cela amène des points de repère et permet de créer des lignes de forces. De loin, le cadrage panora-mique peut également mettre en valeur une flotte qui aurait l’air bien seule entre ciel et mer.

derniers conseils : - Faites tourner sept fois votre œil dans le viseur pour prendre le temps de bien préparer votre cadrage, et ne laissez pas d’objets inutiles qui parasiteraient votre photo. - Surveillez l’arrière plan : souvent, pour des photos de voile, vous aurez le ciel ou la mer. Appliquez-vous à ne pas avoir trop d’élé-ments perturbateurs (morceau d’un bateau comité par exemple) ou choisissez des éléments qui apportent une information : un concurrent loin derrière, une marque de parcours, une île ou une vue célèbre, des falaises, un rocher… - Enfin, affûtez votre œil, triturez votre boîtier, changez-le de sens, d’angle… afin de tester plusieurs cadrages. N’oubliez pas qu’une photo n’est pas qu’horizontale, pensez à tourner votre appareil pour varier les cadrages. Regardez de belles images de voile, visi-tez des “expos” de photos, mais aussi de peintures, en étant attentif au cadrage : cela vous donnera des idées que vous pourrez mettre en pratique ensuite !

Et maintenant que les principes des grands maîtres sont en vous, nous attendons avec impatience, d’admirer vos œuvres dans la photothèque www.sensationvoile.fr/photo © Pierrick Contin

Accastillage : Ronstan - harken - Wichard - ProfulVétements : Aigle - Helly Hansen - Crewsaver

Fibre, Késako ? Une fibre est un assemblage plus ou moins important de filaments. Les fibres peuvent être utilisées

sous forme de fils, de fils de fibres, de mèches ou être transfor-mées en mats et en tissus. Pour choisir la fibre la plus adaptée à chaque réalisation, il faut d’abord choisir un assemblage ou tissage, puis choisir un type de fibre.

Choisir le bon assemblageAfin d’opter pour le bon tissage, demandez-vous : « Quelles sont les forces qui s’exercent ? Dans quel sens a lieu l’effort ? ». Une fois les réponses obtenues, vous pourrez choisir parmi les tissages et matières suivants :- le mat de verre : pour des réparations où peu de forces s’exercent.C'est un tissu de verre non-tissé, plein de petits-fils courts (50 mm en général), ensimés* et sans direction spécifique. Le mat de verre possède une faible résistance, car il y a une discon-tinuité dans la fibre. Vous le trouverez couramment dans un grammage allant de 100 à 600 grammes/m². Il est généralement utilisé comme première couche de stratification ou pour fermer le stratifié, mais aussi comme couche d'accroche entre deux tissus tissés. Idéal pour réparer le flan d’une coque, une étrave… où peu de forces s’exercent.Mais attention, le mat de verre absorbe une grande quantité de résine, environ deux fois son poids, ce qui alourdira votre réali-sation. Exemple : pour 1 m² de mat de verre de 300 gr/m² il vous faut (2 x 300) 600 grammes de résine !* L'ensimage est un procédé de pellicule plastique qui lie les fibres entre elles et assure une bonne cohésion entre les fils. Il élimine les charges électrostatiques, améliore l'adhérence des résines et évite l’abrasion des fils entre eux.- les tissus techniques ou roving : pour les réparations avec contraintes mécaniques.

Les tissus techniques sont tissés avec des fils de verre ou d’autres matières. De plus, ils sont cousus entre eux et ensi-més. Ils sont donc souvent utilisés pour réparer des renforts de rigidité de bateau, fabriquer des supports de poulie… Bref toute réparation où s’exercent des contraintes mécaniques fortes.les rovings se composent de 50 % de verre, et 50 % de résine, un équilibre qui permet d’obtenir de bonnes qualités méca-niques. Les rovings se divisent en trois familles. le taffetas, c'est un tissage basique, par-dessus et par-dessous sur un fil à chaque fois. Il est facile à travailler, mais supporte mal la déformation. Il est conseillé pour des surfaces plates ou des arrondis sans angle cassant (flan de bateau…). Il est souvent utilisé car léger et peu onéreux pour un tissu tissé (mais reste plus cher qu’un mat).le satin est tissé selon un ordre prédéfini pour obtenir une surface unie de chaque côté, d'où son brillant. Il supporte mieux la déformation que le taffetas. On peut l’utiliser pour réparer un pont, un caisson…le sergé est tissé de telle façon que l'on aperçoit des diago-nales ; il se déforme vraiment très bien et permet de stratifier tout type de formes. C’est l’assemblage à tout faire.les multi-axiaux sont des tissus auxquels s’ajoutent des fils à différents degrés (45 ou 60 degrés) afin d’augmenter les qualités mécaniques dans une ou plusieurs directions. Il existe plusieurs types de multi-axiaux : unidirectionnels pour une résistance dans une direction, bi-axiaux, tri-axiaux et quadri-axiaux. Les couches de tissu sont cousues entre elles, ce qui augmente l’épaisseur de la matière, et la rend difficile à mettre en œuvre. le roving-mat est l'association d'un mat et d'un roving. Géné-ralement, la proportion de mat est d’un grammage inférieur au roving car son rôle est essentiellement de lier les tissus de roving entre eux, sans avoir à appliquer de mat entre les couches.

cloué à terreDans « Cloué à terre », retrouvez les trucs et astuces pour réparer et entretenir votre bateau. Lors de la réparation ou de la construction d’un bateau, l’utilisation de résines seules ne peut être envisagée (voir SV n°1). Ces « colles » ne supporteraient pas les contraintes mécaniques et fragiliseraient la réalisation. Nous allons donc utiliser des fibres afin de créer une résistance mécanique et réduire les probabilités de rupture d’élément.

par Lawrence Banahan

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Dans le sens de la fibre

Fibre de carbone Uni-directionnelle

Choisir la bonne fibre- la fibre de verre : le passe partout de la réparation. C’est la fibre la plus utilisée dans le nautisme. Elle est facile à travailler et se découpe aisément. La fibre de verre s’imbibe bien et son imprégnation peut se contrôler par transparence. Elle est également compatible avec toutes les résines du marché. Une fois stratifiée, la fibre de verre se travaille facilement, que ce soit pour la découpe ou le ponçage. Bien qu’il existe six familles de fibre de verre différentes, nous n’en retiendrons que trois, les autres ayant un usage aéronau-tique ou industriel. Le verre E est le plus répandu, il possède de bonnes qualités méca-niques, électriques et son prix n'est pas très élevé ; les verres R et S possèdent d'excellentes qualités mécaniques ce qui impacte bien évidemment le prix.- la fibre de carbone : pour des réparations plus solides et légères. C'est une fibre de synthèse de couleur noire qui possède d'excellentes qualités mécaniques, autant en traction qu'en compression. Cette fibre permet la fabrication de pièces ultra légères, tout en conser-vant d'excellentes qualités mécaniques. Les stratifications en carbone possèdent une rigidité homogène et élas-tique, ce qui les rend sensibles aux chocs. Il existe trois familles de carbone, seul le HR et le HM s’utilisent dans le nautisme.Le carbone HR, haute résis-tance, possède la meilleure résistance à la rupture. Il est généralement utilisé pour la fabrica-tion des coques.Le carbone HM, haut module, possède la plus grande raideur dans les fibres carbone. On l'utilise pour la construction des mats ou autres espars.Les principaux inconvénients du carbone sont : le prix, il est dix fois plus cher que la fibre de verre ; c’est un excellent conducteur d'électricité, il faut donc faire attention aux problèmes d'hydro-lyse avec les coques ou pièces en carbone et bien assurer leur isolation avec du mastique. Il ne faut jamais associer de l’alumi-nium au carbone : l’hydrolyse détruirait le montage en très peu de temps !- les fibres aramides : pour concevoir des pièces techniquesPlus connues sous le nom commercial de Kevlar®, elles ont été découvertes en 1965 par des chercheurs de la société Dupont. On reconnaît une fibre aramide à sa couleur jaune. Sa haute densité, qui est certes une qualité, la rend cependant diffi-cile à travailler et à imbiber. De plus, sa couleur jaune, certes attrayante, ne permet pas de contrôler son imprégnation. Afin d’obtenir une bonne imprégnation de ces fibres, le meilleur procédé est de travailler sous-vide. Problème supplémentaire, les ciseaux normaux ne découpent pas l’aramide. En outre, une

fois stratifié, le Kevlar se travaille diffi-cilement à cause de sa dureté. L’inves-tissement dans un outillage spécifique devient nécessaire. Astuce à connaître : pour percer du kevlar, utilisez une mèche pour métaux en la faisant tourner à l'envers. Sinon, la mèche peut venir en blocage et vous vous retrouveriez accroché à votre perceuse à tourner autour :-).Son dernier défaut est économique : il est cher, cinq fois plus que la fibre de verre.Il faut cependant reconnaître de grandes qualités aux fibres aramides. Elles amortissent très bien les vibrations et possèdent une excellente tenue en traction (mais une faible résistance en compression). Le kevlar résiste très bien aux chocs ainsi qu’à l’abrasion. Il est utilisé pour renforcer certaines parties du bateau. Une autre utilisation connue concerne les gilets pare-balles, mais tant que vous ne naviguez pas en Somalie ou en Afghanistan ...- les fibres alternatives : pour des réparations écolos.Et pourquoi pas de la roche volcanique ? La fibre de basalte, issue de la roche du même nom, peut être utilisée comme le sont le carbone ou le kevlar. C'est une fibre naturelle et minérale qui possède des propriétés mécaniques intéressantes. Difficile à trouver, on peut la choisir pour réparer ou fabriquer des pièces. Elle résiste très bien à l'abra-sion, elle est moins dure que le carbone, mais plus élastique. Sa résistance aux UV et bien supérieure au kevlar. De plus, la fibre de basalte n'absorbe pas l'eau. Comparée à la fibre de verre, elle pos-sède la même densité, mais développe de meilleures propriétés mécaniques. Bien que son coût soit supérieur à celui de la fibre de verre, vous ferez l’économie de moins en utiliser.Pourquoi n’est-elle pas plus répandue, me direz-vous ? Elle a mauvaise réputation ! Il y a une dizaine d’années, elle n’était pas de très bonne qualité. Depuis, de gros progrès ont eu lieu et l’on peut trouver des fibres de qualité satisfaisante.Dans un souci de meilleure biodégradabilité, d’autres fibres naturelles ont été testées telles le chanvre, le lin, le jute, le coton, le kenaf, le bambou. Cependant, plusieurs problèmes se posent à leur utilisation : il n’y a pas de processus industriel, d’où une qualité aléatoire des produits ; les caractéristiques mécaniques sont plus faibles que celles de la fibre de verre. Si vous vous inté-ressez à ces matériaux « verts », cherchez du côté de la Hollande ou de l’Allemagne en avance dans ce domaine. En France, vous pouvez contacter notre sympathique Canadien, Gregg Colp, de la société Dragon Kraft basée à Juan-les-pins (06) (www.dragon-kraft.com).Enfin, n’oubliez pas la règle de base d’une réparation, « le com-posite aura les propriétés de son composant le plus faible » : du carbone, de l’aramide avec de la résine polyester ne sera donc pas beaucoup plus tenace ou plus rigide que du verre polyes-ter... " Il n'y a pas de mauvais matériaux, il n'y a que de mau-vaises utilisations ".

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Fibre de verre

Fibre de carbone

Fibre d'Aramide

Roche de Basalte

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1.1. Fibre à la mode dans la construction desbateaux.

5.5. Série olympique de 1948 à 1972.7.7. Il faut qu'il soit droit sur vos photos.8.8. Essentiel à la bonne marche du bateau.

11.11. Aussi connu sous le nom commercial deKevlar.

13.13. Un des élements clé à ne pas oublier avantde partir sur l'eau.

14.14. Barreur sur 29er champion du monde 2010.15.15. Il est deux fois champion du monde

successivement en Dart 18.16.16. Un des mots expliqués en page 19.

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1.1. Essentiel pour réussir une photo devoile.

2.2. Un solitaire auquel croit le SRBrest.3.3. Un bateau sympa auquel nous avons

consacré un article4.4. Il effectue les réglages de foc et de

spi.6.6. Equipier du "touch my body" en 2007-

2008.9.9. Ce que vous apporte votre magazine.

10.10. Une "vieille dame" bien dynamique.12.12. Architecte du Dragon.

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Mots croisés

Horizontal 1. Fibre à la mode dans la construction des bateaux.5. Série olympique de 1948 à 1972.7. Il faut qu'il soit droit sur vos photos.

8. Essentiel à la bonne marche du bateau.11. Aussi connu sous le nom commercial de Kevlar.13. Un des élements clé à ne pas oublier avant de partir sur l'eau.

14. Barreur sur 29er champion du monde 2010.15. Il est deux fois champion du monde successivement en Dart 18.16. Un des mots expliqués en page 19.

Vertical1. Essentiel pour réussir une photo de voile.2. Un solitaire auquel croit le SRBrest.3. Un bateau sympa auquel nous avons consacré un article4. Il effectue les réglages de foc et de spi.6. Equipier du "touch my body" en 2007-2008.9. Ce que vous apporte votre magazine.10. Une "vieille dame" bien dynamique.12. Architecte du Dragon.

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