PROJET DE LOI DE REGLEMENT, GESTION 2015 -RAPPORTS...
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BURKINA FASO UNITE-PROGRES-JUSTICE
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES
ET DU DEVELOPPEMENT
Juillet 2016
PROJET DE LOI DE REGLEMENT, GESTION 2015
-RAPPORTS D’EXECUTION DU BUDGET-
2
SOMMAIRE
SIGLES ET ABREVIATIONS ...............................................................................................................................
I- INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 4
II- CONTEXTE .................................................................................................................................................. 5
PREMIERE PARTIE ........................................................................................................................................... 7
DEUXIEME PARTIE ........................................................................................................................................ 70
I. ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DU BUDGET GENERAL .................. 71
II. ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX DU
TRESOR ............................................................................................................................................................. 72
III. DETERMINATION DU RESULTAT DES LOIS DE FINANCES POUR L’EXECUTION DU
BUDGET DE L’ETAT, GESTION 2015 ....................................................................................................... 74
IV. DIFFICULTES ET PERSPECTIVES ..................................................................................................... 75
TROISIEME PARTIE ...................................................................................................................................... 78
I- ANALYSE DES AUTORISATIONS BUDGETAIRES ......................................................................... 79
II- ETAT D’EXECUTION EN RECETTES DU BUDGET GENERAL .................................................... 85
III- ETAT D’EXECUTION EN DEPENSES DU BUDGET GENERAL .................................................... 97
IV- ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES D’AFFECTATION
SPECIALE ........................................................................................................................................................ 109
ANNEXE 1 : SITUATION DETAILLEE DES RECETTES ....................................................................... 123
BUDGET GENERAL ...................................................................................................................................... 124
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE .................................................................................................. 140
ANNEXE 2 : SITUATION DETAILLEE DES DEPENSES ....................................................................... 142
BUDGET GENERAL ...................................................................................................................................... 143
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE .................................................................................................. 154
ANNEXE 3 : SITUATION D’EXECUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DU BUDGET DE
L’ETAT-GESTION 2015 .............................................................................................................................. 156
RAPPORT SUR LA SITUATION D’EXECUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DU
BUDGET DE L’ETAT, GESTION 2015 ..................................................................................................... 157
ANNEXE 3.1 : SITUATION DES ORDONNANCEMENTS DES FINANCEMENTS EXTERIEURS PAR
BAILLEUR DE FONDS .................................................................................................................................. 164
ANNEXE 3.2 : EVOLUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DE 2013 A 2015 ................... 171
QUATRIEME PARTIE .................................................................................................................................. 173
RAPPORT DES COMPTABLES PRINCIPAUX DE L’ETAT SUR L’EXECUTION DU BUDGET DE
L’ETAT, GESTION 2015 .............................................................................................................................. 174
I- ETAT D’EXECUTION DU BUDGET GENERALEN RECETTES ET EN DEPENSES ................. 175
II -ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX DU
TRESOR ........................................................................................................................................................... 180
III. DETERMINATION DES SOLDES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR ............................ 186
IV. DETERMINATION DU RESULTAT DE LA LOI DE FINANCES, GESTION 2015 ................... 190
ANNEXE 1 : ETAT COMPARATIF DES RECETTES............................................................................... 192
ETAT COMPARATIF .................................................................................................................................... 193
BUDGET DE L’ETAT – GESTION 2015 ................................................................................................... 193
ANNEXE 2 : SITUATION DES PRISES EN CHARGE DES DEPENSES DU BUDGET GENERAL .. 206
ANNEXE 3 : SITUATION DES COMPTES DE DISPONIBILITES ........................................................ 213
3
AJT :
SIGLES ET ABREVIATIONS
Agence Judiciaire du Trésor
AN : Assemblée nationale
ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes
AUR : Approche Unité de Recouvrement
BCEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CAS : Concours à l’Ajustement Structurel
CAST : Compte d’Affectation Spéciale du Trésor
CCP : Compte Courant Postal
CDP : Club De Paris
CID Circuit Informatisé de la Dépense
CIFE : Circuit Intégré des Financements Extérieurs
CIR : Circuit Intégré de la Recette
CNAOB : Centre National d’Appareillage et d’Orthopédique du Burkina Faso
CNLC : Centre National de Lutte contre la Cécité
CNSS : Caisse Nationale de Sécurité Sociale
CNT : Conseil National de la Transition
CNTS : Centre National de Transfusion Sanguine
DELF : Direction des Etudes et de la Législation Financière.
DERF : Direction des Enquêtes et des Recherches Fiscale
DGB : Direction Générale du Budget
DGI : Direction Générale des Impôts
DGTCP : Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Public
DOC : Direction de l'Ordonnancement et de la Comptabilité
FONER : Fonds National pour l’Education et la Recherche
GACP : Gouvernements Affiliés au Club de Paris
GNACP : Gouvernements Non Affiliés Au Club de Paris
LFR : Loi de Finances Rectificative
LR : Loi de Règlement
MINEFID : Ministère de l'Economie, des Finances et du Développement
ONI : Office National d’Identification
PA/SNMF : Plan d’Action de la stratégie Nationale de Micro Finance
PG : Paierie Générale
PoSEF : Politique Sectorielle de l'Economie et des Finances
PTF : Partenaire Technique et Financier
RAR : Reste A Recouvrer
RESINA : Réseau Informatique de l’Administration
SCADD : Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable.
SIAO : Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou
SONABEL : Société Nationale Burkinabè de l’Electricité
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
ZACA :
COMFIB
Zone d’Activité Commerciale et Administrative
Commission des Finances et du Budget
4
I- INTRODUCTION
Le budget de l’Etat constitue le principal instrument de mise en œuvre de la politique
économique et sociale du Gouvernement. Il lui permet d’assumer avec efficacité son rôle d’agent
de développement. Il est voté chaque année par l’Assemblée nationale à travers des lois de
finances qui déterminent la nature, le montant ainsi que l’affectation des ressources et des
charges compte tenu d’un équilibre économique et financier qui y est définis. En tant qu’acte
d’autorisation, son exécution doit faire l’objet d’un compte rendu à l’Assemblée nationale en
application des dispositions de l’article 105 de la Constitution. Ce compte rendu se fait, entre
autres, à travers la loi de règlement.
Aux termes des dispositions de l’article 42 de la loi n°006–2003/AN du 24 janvier 2003 relative
aux lois de finances et son modificatif n°039-2013/AN du 28 novembre 2013, « le projet annuel
de loi de règlement constate le montant définitif des encaissements de recettes et des
ordonnancements de dépenses se rapportant à une même année, le cas échéant, il ratifie les
ouvertures de crédits par décrets d’avances et approuve les dépassements de crédits résultant
de circonstances de force majeure.
Il établit le compte de résultat de l’année, qui comprend :
- le déficit ou l’excédent résultant de la différence nette entre les recettes et les dépenses du
budget général et des budgets annexes ;
- les pertes et profits constatés dans l’exécution des comptes spéciaux par application des
articles 30 à 37 ;
- les profits ou les pertes résultant éventuellement de la gestion des opérations de trésorerie
dans les conditions prévues par un règlement de comptabilité publique.
Le projet de loi de règlement autorise enfin le transfert du résultat de l’année au compte
permanent des découverts du Trésor ».
C’est en vertu de ces dispositions que le projet de loi de règlement au titre de l’exécution du
budget de l’Etat, gestion 2015, est soumis au Parlement.
Les résultats de ce projet de loi sont basés sur les niveaux de recouvrements en matière de
recettes et les paiements en matière de dépenses tant en ce qui concerne le budget général que
les comptes spéciaux du Trésor.
Par ailleurs, dans le cadre de l’exécution du budget de l’Etat, toute opération de dépense ou de
recette se traduit par un double mouvement :
- au niveau de l’ordonnateur, une comptabilité administrative enregistre les opérations suivant
la nomenclature budgétaire de l’Etat ;
- au niveau du comptable, une comptabilité deniers enregistre les opérations conformément au
plan comptable de l’Etat.
En fin d’exercice, une concordance doit être établie entre ces deux (02) comptabilités.
5
II- CONTEXTE
Le budget de l’Etat, gestion 2015 a été élaboré dans un contexte économique et financier
mondial marqué par la poursuite de la reprise de la croissance économique. Cette situation a été
favorable à la mise en œuvre des orientations définies par le Gouvernement de la transition et à
la poursuite des actions de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable
(SCADD).
Par contre, son exécution s’est déroulée dans un contexte sous régional affecté par les effets de
la psychose Ebola dans la zone CEDEAO et un regain de la croissance dans la zone UEMOA avec
cependant un contexte national peu favorable, caractérisé entre autres par :
- une situation sociopolitique tendue, et accentuée par le coup d’Etat manqué de
septembre 2015 ;
- une campagne agricole peu favorable au regard de l’installation tardive des pluies ;
- une contreperformance des finances publiques avec la baisse des recettes et une faible
exécution des dépenses d’investissement ;
- une baisse des exportations et des importations,;
- des délestages intempestifs d’électricité au cours du premier semestre 2015 ;
- des effets de l’épizootie de la grippe aviaire ;
- des difficultés dans le secteur minier avec notamment l’arrêt de la production de
manganèse ;
- une montée de l’insécurité et de la menace terroriste.
L’impact de ces facteurs sur l’exécution du budget de l’Etat a pu être atténué à travers la loi de
finances rectificative N°105-2015/CNT du 26 décembre 2015 et par des décrets d’avances.
Par ailleurs, face aux fortes demandes et attentes au plan social, des mesures tendant à apaiser le
climat social ont été prises par le Gouvernement. La prise en compte de ces nouvelles priorités
s’est également traduite par des ajustements budgétaires complémentaires.
En outre, en matière de mobilisation de ressources, le renforcement des actions de
recouvrement de recettes s’est poursuivi à travers l’« approche unités de recouvrement » et a
permis d’enregistrer des résultats appréciables.
Quant aux actions en matière de dépenses, la dynamique de rationalisation s’est poursuivie
notamment par la réduction du train de vie de l’Etat.
Il est à rappeler que l’ensemble des facteurs ci-dessus mentionnés ayant marqué l’exécution du
budget de l’Etat, gestion 2015, est traduit par la présente loi de règlement.
6
Le présent rapport d’exécution du budget de l’Etat présente les opérations de l’ordonnateur et
des comptables principaux de l’Etat aussi bien en recettes qu’en dépenses. Il détermine
également les résultats de l’exécution.
Aussi est-il articulé autour des quatre (04) parties suivantes :
➢ la situation des recommandations ;
➢ la synthèse introductive ;
➢ le rapport de l’ordonnateur ;
➢ le rapport des comptables principaux de l’Etat.
7
PREMIERE PARTIE
SITUATION DES RECOMMANDATIONS
8
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU
DEVELOPEMENT BURKINA FASO
= = = = = = = = = = Unité – Progrès – Justice
I- SITUATION DES RECOMMANDATIONS EN COURS D’EXECUTION OU NON EXECUTEES DE 2013 ET ANNEES ANTERIEURES
TABLEAU 01 : ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT 2013 ET ANTERIEURES
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
1
1995-2000 : La mise en place au titre des
comptes spéciaux du Trésor d’un système de
recouvrement intégral des restes à recouvrer
des prêts et avances accordés à des personnes
physiques et morales et que ces sommes soient
régulièrement reversées au Trésor.
DGTCP En cours d’exécution
La Cour constate que
malgré les efforts fournis,
le taux de recouvrement
reste toujours faible.
Des actions sont prises pour améliorer le
recouvrement des arriérés à travers notamment:
- la poursuite du recouvrement contentieux des
prêts ;
- la disponibilité et la mise en exploitation d’une
version du module prêt au niveau du CIE.
2
2002 : Une réflexion à mener pour trouver une
solution définitive au problème de
recouvrement des créances du Fonds National
pour l’Education et la Recherche (FONER).
DGB,
DGTCP &
FONER
En cours d’exécution
La cour constate la
faiblesse du recouvrement
du prêt FONER
Dans le cadre du recouvrement des prêts
d’étude, les actions d’identification des
bénéficiaires du privé ou exerçant des
professions libérales et dans les
démembrements de l’Etat se poursuivent.
Les recouvrements au niveau des agents publics
de l’Etat par précompte sur leurs salaires et au
niveau du privé se poursuivent également.
3 2006 : Se conformer à l’article 59 du décret DGI & DGD En cours d’exécution La Cour maintient sa Le CIR permet depuis 2009 d’éditer
9
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
n°2005-255/PRES/PM/MFB du 12 mai 2005
portant Règlement Général de la Comptabilité
publique en matière de recettes encaissées au
comptant, par anticipation ou par versements
spontanés.
recommandation automatiquement les titres de régularisation.
La mise en exploitation du SINTAX amélioré en
2013 a permis d’établir systématiquement les
titres de régularisation de façon périodique pour
tous les impôts payés spontanément (droits
constatés).
Aussi, l’exploitation effective du CIR par les
receveurs des Douanes permettra une édition
automatique des titres de régularisation.
4
2006 : Prendre des dispositions pour une
meilleure maîtrise des prévisions d’une part et
d’autre part de dissocier les émissions et les
recouvrements des émissions antérieures à
ceux de l’année en cours pour une bonne
prévisibilité des prévisions des recettes
budgétaires.
DGTCP, DGI
& DGD
En cours d’exécution La Cour maintient sa
recommandation
Après quelques années d’expérimentation, le
Gouvernement envisage actualiser le modèle de
prévisions des recettes en intégrant de nouveaux
paramètres afin d’aboutir à une meilleure
évaluation des prévisions de recettes.
Cependant, la DGI réfléchit à la conception d’une
méthode de prévision rationnelle de recettes.
Par ailleurs, au niveau de la DGI, l’exploitation du
SINTAX amélioré, qui dispose de nouvelles
fonctionnalités, a permis de dissocier
automatiquement les données des exercices
antérieurs de celles des années en cours.
Egalement au niveau de la DGD des réflexions et
des échanges sont en cours pour trouver une
10
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
méthode rationnelle d’élaboration des
prévisions budgétaires afin de rapprocher
davantage les réalisations des prévisions.
Le système actuel de comptabilisation des
recettes ne permet pas de dissocier les
émissions et les recouvrements des exercices
antérieurs à ceux de l’année en cours. Par
ailleurs, une réflexion est en cours au niveau de
la DGD afin de résoudre ce problème.
5
2006 : Veiller à ce que les charges de
personnels soient contenues dans les limites
des crédits votés.
DGB &
DGCMEF En cours d’exécution La Cour maintient sa
recommandation
Pour améliorer la gestion budgétaire, la DGB a
tenu à rapprocher l’administration de
l’administré à travers la déconcentration des
traitements des dépenses de personnel afin de
réduire les délais et partant, éviter
l’accumulation des arriérés source des
dépassements de crédits. Aussi, les Directions
des Ressources Humaines des différents
ministères et institutions doivent prendre des
dispositions nécessaires pour effectuer un suivi
régulier des mouvements des agents et des
mises à jour continues de leur situation sur le
SIGASPE. Ce qui devrait permettre à terme de
maitriser les effectifs et de disposer de la charge
réelle du personnel en vue d’améliorer la
prévisibilité des dépenses de personnel.
11
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
8
Respecter l’article 36 de la loi n°006-2003/AN
du 24 janvier 2003 relatif à l’application des
taux d’intérêts ;
Prendre des mesures énergiques en vue du
recouvrement intégral des prêts échus.
DGTCP En cours d’exécution
Des actions sont prises pour améliorer le
recouvrement des arriérés. Il s’agit de :
- la poursuite du recouvrement contentieux des
prêts ;
- l’application des taux d’intérêts conformément
au décret n°2010-820/PRES/PM/MEF du
31/12/2010, portant modalités de gestion des
prêts et avances consentis par l’Etat et à l’arrêté
n°2011-159/MEF/SG/DGTCP/
ACCT du 28 avril 2011, portant conditions et
modalités d’octroi et de remboursement des
prêts et avances du Trésor;
- la disponibilité et la mise en exploitation d’une
version du module prêt.
9 2009 : La mise en œuvre effective de toutes les
recommandations. MEF En cours d’exécution La Cour prend acte.
La résolution consignée dans le rapport COMFIB,
gestion 2012 portant mise en place d’un comité
tripartite a été prise à l’Assemblée nationale. Il
est alors impératif de la mettre en œuvre.
12
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
10
La production chaque année de l’état des
recouvrements des années antérieures de
même que celui des années en cours.
Joindre au projet de loi de règlement en plus de
l’état comparatif des recettes, les restes à
recouvrer par receveur.
DGTCP,
DGD & DGI En cours d’exécution
L’exploitation du SINTAX amélioré, permet de
dissocier les données des exercices antérieurs de
celles des exercices en cours.
11
2009 : L’imputation directe de certaines
dépenses aux ministères et institutions pour
plus de lisibilité.
DGAIE En cours d’exécution
La Cour constate une part
toujours importante du
budget général affectée à
cette section.
A partir de la gestion budgétaire 2010, un effort
est fait pour imputer directement certaines
dépenses de la section 99 aux ministères et
institutions. Le processus se poursuivra en vue
d’aboutir à une imputation définitive de ces
crédits aux ministères et institutions.
Du reste pour l’année 2013, les dépenses
relatives au nettoyage, carburant et lubrifiants,
téléphone ont été transférées aux ministères et
institutions.
Celles relatives à l’électricité et aux
consommations d’eau ont été transférées aux
ministères et institutions respectivement en
2014 et 2015.
12
2009 : Prendre des mesures rigoureuses en
vue de l’apurement du compte 511.32
« chèques rejetés ».
DGTCP En cours d’exécution
La Cour constate une
augmentation du montant
des chèques rejetés de
2008 à 2011.
Les actions suivantes ont été entreprises en vue
de la réduction du portefeuille des chèques
impayés :
-la poursuite du recouvrement contentieux du
13
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
portefeuille existant ;
-la ventilation des listes actualisées des
émetteurs de chèques impayés dans les
différents guichets d’encaissement ;
- la non acceptation des chèques non certifiés
des émetteurs figurant sur la liste ;
- la mise en place d’un nouveau dispositif
d’encaissement des chèques bancaires en
paiement des impôts et taxes à travers
l’ouverture des comptes bancaires au profit des
receveurs des administrations financières de
Ouagadougou et de Bobo Dioulasso.
13
Prendre des dispositions pour l’apurement des
émissions des exercices antérieurs
DGTCP, DGI
& DGD En cours d’exécution
La Cour maintient sa
recommandation.
Toutes les liquidations des exercices antérieurs
de la DGD, à l’exception de celles en régime de
financements extérieurs, ont été recouvrées. La
lenteur dans le traitement des opérations
effectuées sur financements extérieurs résulte
du fait que c’est une procédure complexe qui
obéit à des règles particulières et qui fait
intervenir plusieurs administrations.
Au niveau de la DGD, en plus des contrôles faits
pour s’assurer que les avis de crédits émis par la
DGTCP ont tous été encaissés par les receveurs
des douanes, des diligences sont prises pour un
meilleur suivi des encaissements desdites
14
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
liquidations.
Cependant, des actions sont menées pour
optimiser le recouvrement des Restes à
Recouvrer (RAR). Des contrôles sont faits pour
s’assurer que les avis de crédits émis ont tous
été encaissés par les receveurs.
Au niveau de la DGI, l’exploitation du SINTAX
amélioré permet de dissocier les émissions des
exercices antérieurs. A ce titre, des dispositions
sont prises pour leurs apurements.
14
Déployer dans de meilleurs délais le logiciel
CIR afin de permettre la production des états
des restes à recouvrer par receveur.
Mettre en œuvre toutes les diligences pour le
recouvrement des restes à recouvrer des
exercices antérieurs.
DGTCP, DGI
& DGD En cours d’exécution
La Cour maintient sa
recommandation.
Le logiciel CIR est déployé dans toutes les unités
de recouvrement. La recommandation trouvera
solution avec l’utilisation effective du CIR par les
receveurs.
Par ailleurs, le logiciel SINTAX amélioré a été
déployé à la DGE, à la DME Centre, à la DME
Hauts Bassins, dans les DCI de Ouagadougou,
dans les trois DCI de Bobo-Dioulasso et dans
toutes les DPI des chefs-lieux de régions.
L’interface entre CIR et SINTAX permet la
production des états des restes à recouvrer.
15 Sensibiliser les acteurs chargés de l’élaboration
du budget dans les ministères et les
DGB En cours d’exécution La Cour maintient sa
Un effort de sensibilisation est fait à l’endroit des
acteurs chargés de l’élaboration du budget dans
15
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
institutions sur l’évaluation objective des
besoins afin que les prévisions soient réalistes
et sincères.
recommandation. les ministères et institutions avant l’élaboration
de leurs avant-projets de budget.
Avant la détermination des enveloppes de
références annuelles, des rencontres se font
entre le ministère en charge des finances et les
autres ministères et institutions pour une
évaluation exhaustive des besoins à travers la
détermination des dépenses non reconductibles
«(DNR) et des autorisations nouvelles de
dépenses.
En outre, des formations en matière
d’élaboration du budget sont assurées par la
DGB à l’endroit de certains ministères sur leur
demande.
16
Poursuivre les efforts pour le recouvrement
des prêts antérieurs. DGTCP En cours d’exécution
La Cour constate que
malgré les efforts fournis,
le taux de recouvrement
reste toujours faible.
Les actions entreprises se poursuivent et sont
renforcées en vue du recouvrement intégral des
montants restant dus.
17
Mettre effectivement en œuvre les mesures
prises en 2010 pour l’apurement du
portefeuille actuel des chèques sans provision.
DGTCP En cours d’exécution
Les actions entreprises se poursuivent et seront
renforcées en vue de l’apurement du
portefeuille.
16
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
18 Le problème de maitrise des prévisions de
recettes subsiste toujours.
DGTCP ; DGI
& DGD En cours d’exécution
La Cour maintient sa
recommandation
La prévision des recettes de services est faite de
façon participative avec tous les acteurs
intervenant dans la mobilisation des recettes.
Cette démarche qui prend en compte l’historique
des natures de recettes, les difficultés de
recouvrement et les perspectives d’amélioration
des performances s’efforce de maîtriser au
mieux les prévisions pour chaque nature de
recettes.
Depuis l’exercice 2012, les prévisions de recettes
sont le fait du Modèle des Prévisions des
Recettes (MPR) qui est un outil de prévision
conçu par la DEP/MEF en collaboration avec
l’assistance technique des Etats-Unis.
Parallèlement aux résultats de ce modèle, des
réflexions sont engagées au niveau de la DGD et
de la DGI en vue de trouver une méthode
rationnelle de prévisions de recettes douanières
et fiscales.
19
Les restes à recouvrer demeurent importants
pour certaines rubriques telles que :
- impôts sur les bénéfices des sociétés,
(recettes sur les exercices antérieurs) :
DGTCP,
DGI&DGD En cours d’exécution
La Cour constate que
malgré les actions
entreprises les restes à
recouvrer sur les exercices
antérieurs restent
Au niveau de la DGD, toutes les liquidations des
exercices antérieurs à l’exception de celles en
régime de financements extérieurs ont été
recouvrées. La lenteur dans le traitement des
opérations effectuées sur financements
17
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
13 919 917 965 francs CFA soit
99,78% de restes à recouvrer par
rapport aux émissions ;
- impôts sur les revenus des personnes
physiques (BIC/PP): 20 207 800 628
francs CFA soit 81,05% de restes à
recouvrer par rapport aux émissions ;
- taxe patronale d’apprentissage
(recettes des exercices
antérieurs) :15 429 392 026 francs
CFA soit 100% de restes à recouvrer
par rapport aux émissions ;
- taxes sur le Chiffre d’Affaires :
70 214 483 356 francs CFA soit
99,99% de restes à recouvrer par
rapport aux émissions ;
- taxe de développement touristique :
24 252 773 900 francs CFA soit
97,23% de restes à recouvrer par
rapport aux émissions ;
- BNC/PP, (recettes des exercices
antérieurs) 12 583 448 985 francs
CFA soit 100% de restes à recouvrer
importants.
La Cour maintient sa
recommandation
extérieurs résulte du fait que c’est une
procédure complexe qui obéit à des règles
particulières et fait intervenir plusieurs
administrations.
De ce fait, en plus des contrôles faits pour
s’assurer que les avis de crédits émis par le
Trésor ont tous été encaissés par les receveurs
des douanes, des diligences sont prises pour un
meilleur suivi des encaissements desdites
liquidations.
Par ailleurs, la systématisation des actions en
recouvrement a permis à la DGI de recouvrer les
RAR. Cette activité est inscrite dans le PAP et est
périodiquement suivie et évaluée.
Les actions d’admission en non-valeur sont en
cours pour certaines créances irrécouvrables.
18
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
par rapport aux émissions.
20
Obs : La part des consommations budgétaires
de la section 99 « Dépenses Communes
Interministérielles (DCIM) » qui passe de
25,91% en 2012 à 20,87% en 2013 reste
toujours importante bien qu’ayant baissée de
5,04 points par rapport à 2012.
Recom :Poursuivre la décongestion des
dépenses communes interministérielles
DGAIE En cours d’exécution
La Cour maintient sa
recommandation
La décongestion des DCIM est un processus et le
Gouvernement s’est engagé à poursuivre les
efforts en vue d’une décongestion totale des
crédits vers les ministères et institutions.
Du reste pour l’année 2013, les dépenses
relatives au nettoyage, carburant et lubrifiants,
téléphone ont été transférées aux ministères et
institutions.
Celles relatives à l’électricité et aux
consommations d’eau ont été transférées aux
ministères et institutions respectivement en
2014 et 2015.
21
Obs : Récurrence des difficultés de
recouvrement ; en témoigne le faible taux de
recouvrement des prêts constaté en 2010 et
en 2011 (Cf. liste des bénéficiaires dont les
taux de recouvrement sont très faibles voire
nuls au 31/12/2011) :
- 1ère législature de la 4ème République :
5,77% ;
- FONER : 4,97% ;
- 2ère législature de la 4ème République :
DGTCP En cours d’exécution
La Cour maintient sa
recommandation
Des actions sont prises pour améliorer le
recouvrement des arriérés :
- la poursuite du recouvrement contentieux des
prêts ;
- pour ce qui est du recouvrement des prêts
d’étude, les retenues à la source sur les salaires
de ceux identifiés et émargeant au budget de
l’Etat se poursuivent. Les actions d’identification
des bénéficiaires du privé ou exerçant des
19
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
3,26% ;
- Prêts rétrocédés/Emprunt d’Etat :
0,07% ;
- Sahelis Production : 0% ;
- CENATRIN : 0% ;
- Liquidateur Société Briqueterie du
Faso (SBF) : 0% ;
- 3ème République : 0% ;
- Projet ZACA-Emprunt obligataire :
0%.
Recom : Poursuivre les efforts pour le
recouvrement des prêts antérieurs.
professions libérales et dans les
démembrements de l’Etat se poursuivent
également.
22
Obs : Accroissement des chèques impayés
d’année en année en dépit des actions déjà
entreprises.
Recom : Poursuivre les efforts pour une
solution définitive aux chèques rejetés
DGTCP En cours d’exécution
La Cour maintient sa
recommandation
Les actions et mesures courantes sont
renforcées et la diffusion de la liste actualisée
des chèques impayés est systématique et
périodique auprès des acteurs de recouvrement
pour consultation à l’effet de filtrer les débiteurs.
La participation directe du Trésor public à la télé
compensation des chèques bancaires à travers
SICA-UEMOA depuis le 13 juillet 2012, nourrit
l’espoir pour l’encaissement dans le délai
cambiaire des chèques rejetés sans provisions,
toute chose qui va contribuer à infléchir
l’évolution du phénomène.
20
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
Au quotidien, l’AJT multiplie des actions pour le
recouvrement du passif en procédant entre
autres à des mises en demeure, des Avis à Tiers
Détenteurs (ATD) et de fermeture d’entreprises
débitrices.
Par ailleurs, des plaintes ont été déposées depuis
2012 au parquet et les enquêtes sont en cours à
la gendarmerie.
Du reste, sur instructions du ministère en charge
des finances, des concertations sont engagées
entre les acteurs (DGTCP, DGI, DGD) en vue de
parvenir à un plan d’actions opérationnel pour la
maîtrise du phénomène et de l’apurement du
passif des chèques impayés.
En outre, un rapport adopté en Conseil des
Ministres du 18 février 2015 a instruit :
- la publication depuis mars 2015 de la situation
actualisée du portefeuille des chèques impayés ;
- le Ministre de la Justice d’examiner en
collaboration avec le département du Ministère
de l’Economie et des Finances, la possibilité de
commettre un juge spécial pour le recouvrement
21
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
des chèques impayés.
23
Obs :
- considérant le nombre et le montant
élevés des chèques rejetés ;
- considérant la persistance du
phénomène des chèques sans
provisions, malgré leur interdiction
par la règlementation bancaire ;
- considérant l’aggravation du
phénomène des chèques rejetés en
2011 ;
- considérant les mesures déjà prises
par le gouvernement pour limiter
l’étendue du phénomène.
Recom : Poursuivre les efforts pour le
recouvrement optimal des chèques rejetés par
toute voie de droit
DGTCP En cours d’exécution Les efforts sont poursuivis pour le recouvrement
optimal des chèques rejetés
24
Obs : La nomenclature relative aux recettes
fiscales adoptée suivant les lois n°006-
2010/AN et n°008-2010/AN du 29 janvier
DGB
DGTCP ;
DGI ; DGD,
En cours d’exécution
La nomenclature est respectée au niveau de
l’administration des douanes.
Par ailleurs, il importe de préciser que malgré
22
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
2010 n’est pas appliquée. Les lignes BIC/PP et
BIC/PM par exemple n’existent plus dans la
nouvelle nomenclature des recettes fiscales.
Recom : Veiller à l’application effective de la
nomenclature des recettes fiscales
conformément aux lois citées en observation.
l’institution de l’IS, des recouvrements des
arriérés d’impôts ou de créances découlant des
rappels d’impôts suite à l’exercice du droit de
reprise de l’administration fiscale, oblige celle-ci
à continuer d’inscrire des recettes sur la ligne
BIC/PM.
Du reste des dispositions sont prises pour la
mise en cohérence des intitulés des lignes de la
nomenclature budgétaire avec les intitulés des
impôts contenus dans la loi de finances.
Quant à la ligne BIC/PP elle demeure pour
l’impôt dû par les entreprises et personnes
physiques.
Des dispositions seront prises pour l’application
effective de la nomenclature des recettes
fiscales.
25
Obs :
- faible consommation des crédits
budgétaires dans certains ministères et
institutions ;
- dépassements de crédits dans d’autres
ministères.
Recom : Prendre toutes les dispositions en vue
DGB En cours d’exécution
La faible consommation des crédits budgétaires
s’explique par la non maitrise des effectifs réels.
Quant aux dépassements, ils sont dus
essentiellement aux effectifs additionnels et aux
mesures gouvernementales notamment la
hausse du taux de l’indemnité de logement de
5000 F CFA en juillet 2013.
23
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
d’améliorer le taux d’ordonnancement des
dépenses des ministères et institutions à faible
consommation de crédits et d’éviter les
dépassements sur les crédits limitatifs.
Comme mesures :
La déconcentration du traitement des salaires au
niveau régional et dans les ministères à gros
effectifs est réelle et se poursuit (en 2014, dix
(10) ministères ont été concernés) afin d’éviter
les accumulations source de dépassement ;
L’opération de recensement biométrique
débutée en juillet 2012 a permis en janvier 2014
de débusquer et d’arrêter les salaires de 1 235
agents fictifs et/ou en situation irrégulière, soit
une charge salariale brute mensuelle de
176 315 062 F CFA, représentant environ 0,01%
des prévisions initiales des dépenses de
personnel, gestion 2014. Cependant, cette
économie n’est pas très perceptible due aux
différentes réclamations. Cette opération est à
poursuivre.
L’opération billetage tenue du 25 mai au 17 juin
2015 permettra sans doute d’assainir les fichiers
de paie et ainsi de mieux contrôler les effectifs.
La redynamisation du système de redéploiement
du personnel des zones de forte concentration
de travailleurs vers les zones austères où il y a
24
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
souvent beaucoup de postes vacants, a été
adoptée en 2015 en conseil des ministres, à
l’effet de réduire sensiblement les besoins en
effectif additionnels.
L’allégement du poids des dépenses non
salariales (avantages en nature et frais de
formation notamment) inscrites au titre 2 par le
transfert vers le titre 3 (dépenses de
fonctionnement) pour le compte du CDMT 2016-
2018 permettra de connaitre la masse salariale
réelle.
Aussi les Directions des Ressources Humaines
doivent prendre des dispositions pour effectuer
des mises à jour continues de la situation de
leurs agents. Ce qui devrait permettre à terme de
disposer de la charge réelle du personnel et
d’améliorer la prévisibilité des dépenses de
personnel.
Par ailleurs, des mesures sont prises pour :
- permettre aux acteurs de la chaîne de la
dépense publique de procéder au
lancement par anticipation des dossiers
d’appel à concurrence en mettant l’accent
25
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
sur les éléments de maturité ;
- renforcer les capacités opérationnelles de
certains acteurs de la chaîne de la
dépense en vue d’améliorer le niveau
d’exécution de la dépense publique ;
- diligenter la mise en place de la loi de
finances rectificative.
26
Obs : La part des consommations budgétaires
de la section 99 « Dépenses Communes
Interministérielles (DCIM) » qui est de 25,91%
reste toujours importante et même en légère
augmentation par rapport à 2011 qui était de
25,74%.
Recom : Mettre en œuvre toutes les diligences
en vue de la décongestion des dépenses
communes interministérielles.
DGAIE En cours d’exécution
Des actions progressives ont permis le transfert
au titre du budget 2013 des crédits budgétaires
liés au carburant et au téléphone et en 2014 des
crédits liés à l’électricité aux ministères et
institutions.
Les crédits liés aux consommations d’eau ont été
transférés en 2015.
Au troisième trimestre de l’année 2014, une
revue technique globale des DCIM a été réalisée.
Cette revue a eu pour objectif principal
l’assainissement du budget des DCIM en vue de
le contenir dans un taux raisonnable.
Afin d’atteindre cet objectif, les actions suivantes
ont été proposées :
- la suppression de certaines lignes DCIM
non ou peu mouvementées ;
26
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
- le regroupement de certaines lignes
budgétaires ;
- le transfert de certaines lignes dont les
bénéficiaires sont connus ;
- et enfin, la suppression de certaines
lignes sur les DCIM et leurs transferts aux
ministères et institutions.
27
Obs : Faible taux de recouvrement des prêts
antérieurs malgré l’engagement du Ministre en
charge des finances de mener des actions pour
améliorer le taux.
Recom : Prendre des dispositions pour le
recouvrement intégral des prêts antérieurs.
DGTCP En cours d’exécution
Des actions sont prises pour améliorer le
recouvrement des arriérés :
- la poursuite du recouvrement contentieux des
prêts ;
- pour ce qui est du recouvrement des prêts
d’étude, les retenues à la source sur les salaires
de ceux identifiés et émargeant au budget de
l’Etat se poursuivent. Les actions d’identification
des bénéficiaires du privé ou exerçant des
professions libérales et dans les
démembrements de l’Etat se poursuivent
également.
28
Obs : Accroissement du solde des chèques
rejetés entre 2009 et 2012 malgré des efforts
de recouvrement.
Les chèques rejetés de 2012 n’ont pu être
DGTCP En cours d’exécution
Les actions et mesures courantes sont
renforcées et la diffusion de la liste actualisée
des chèques impayés est systématique et
périodique auprès des acteurs de recouvrement
27
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
recouvrés intégralement bien que la
télécompensation des chèques bancaires à
travers le Système Interbancaire de
Compensation Automatisée dans l’UEMOA
(SICA-UEMOA) soit effective depuis le 13 juillet
2012.
Recom : Veiller à l’application effective des
dispositions de l’arrêté n°2003-
093/MFB/SG/DGTCP/DAMOF portant
détermination des conditions et des modalités
de la pénalité libératoire relative à la
régularisation des incidents de paiement par
chèque et entreprendre les actions nécessaires
au recouvrement des chèques rejetés.
pour consultation à l’effet de filtrer les débiteurs.
La participation directe du Trésor public à la
télécompensation des chèques bancaires à
travers SICA-UEMOA depuis le 13 juillet 2012,
nourrit l’espoir pour l’encaissement dans le délai
cambiaire des chèques rejetés sans provisions,
toute chose qui va contribuer à infléchir
l’évolution du phénomène.
Au quotidien, l’AJT multiplie des actions pour le
recouvrement du passif en procédant entre
autres à des mises en demeure, des Avis à Tiers
Détenteurs (ATD) et de fermeture d’entreprises
débitrices.
Par ailleurs, des plaintes ont été déposées depuis
2012 au parquet et les enquêtes sont en cours à
la gendarmerie.
Du reste, sur instructions du ministère en charge
des finances, des concertations sont engagées
entre les acteurs (DGTCP, DGI, DGD) en vue de
parvenir à un plan d’actions opérationnel pour la
maîtrise du phénomène et de l’apurement du
passif des chèques impayés.
En outre, un rapport adopté en Conseil des
28
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
Ministres du 18 février 2015 a instruit :
- la publication depuis mars 2015 de la situation
actualisée du portefeuille des chèques impayés ;
- le Ministre de la Justice d’examiner en
collaboration avec le département du Ministère
de l’Economie et des Finances, la possibilité de
commettre un juge spécial pour le recouvrement
des chèques impayés.
29
Obs : Accroissement des ressources ordinaires
dû à la performance des régies de recettes.
Cependant, cette performance à tendance à
devenir une donnée constante.
Recom : Veiller à la bonne prévision des
recettes dès la phase d’élaboration du budget
en tenant compte du niveau réel de l’activité
économique et des performances des régies de
recettes.
DGI ; DGD ;
DGTCP En cours d’exécution
L’utilisation du Modèle de Prévision des Recettes
(MPR) par le ministère en charge des finances
depuis 2012 a permis de constater une
réduction sensible des écarts entre prévisions et
réalisations en témoigne les taux de réalisations
2013 et 2014 :
-2012 : taux initial=114,69% ; taux
LFR=107,12%
-2013 : taux initial=101,60% ; taux LFR=97,57%
-2014 : taux initial=79,30% ; taux LFR=71,13%
Depuis l’exercice 2012, les prévisions de recettes
sont le fait du Modèle des Prévisions des
Recettes (MPR) qui est un outil de prévision
conçu par la DEP/MEF en collaboration avec
29
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
l’assistance technique des Etats-Unis.
Parallèlement aux résultats de ce modèle, des
réflexions sont engagées au niveau de la DGD et
de la DGI en vue de trouver une méthode
rationnelle de prévisions de recettes douanières
et fiscales.
30
Obs : la Cour constate que l’Etat a procédé, au
titre de la gestion du budget 2013, à l’émission
d’un emprunt obligataire d’un montant
effectivement mobilisé de cent vingt un
milliards six cent millions (121 600 000 000)
francs CFA alors que le montant autorisé par le
Parlement était de cinquante-cinq milliards
(55 000 000 000) francs CFA.
Recom : prendre les dispositions idoines en
vue du respect de l’autorisation donnée par le
parlement en matière d’endettement
DGTCP En cours d’exécution
Le gouvernement prend acte et s’évertuera à
prendre toutes les dispositions idoines en vue du
respect de l’autorisation parlementaire en
matière d’endettement.
31
Obs :une faible exécution des dépenses sur
prêts et sur subventions respectivement de
26,36% et 8,78%. Faiblesse s’expliquant entre
DGTCP En cours d’exécution
Les financements extérieurs sont dorénavant
saisis entièrement dans le CIFE. La notion de
comptabilisation consiste à les injecter dans le
30
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
autres par la non comptabilisation d’une partie
des investissements sur financements
extérieurs exécutés hors CIFE (dépenses extra
comptables) d’un montant de 146 566 880 611
F CFA.
Recom :
✓ Mettre en œuvre toutes les diligences
pour une comptabilisation intégrale
des financements extérieurs dans le
logiciel CIFE ;
✓ Poursuivre les efforts pour une
meilleure exécution des dépenses sur
financements extérieurs.
CID par une interface. Les ordonnancements
extracomptables sont des opérations nées au
cours de la gestion mais dont les mécanismes et
procédures de traitement ne permettent pas de
les comptabiliser dans la gestion concernée.
32
Obs : La part des consommations budgétaires
de la section 99 « Dépenses Communes
Interministérielles (DCIM) » qui passe de
25,91% en 2012 à 20,87% en 2013. La
proportion des dépenses gérées en DCIM reste
toujours importante malgré les efforts relevés.
Recom : Poursuivre les efforts de décongestion
des dépenses communes interministérielles.
DGAIE En cours d’exécution
Des actions progressives ont permis le transfert
au titre du budget 2013 des crédits budgétaires
liés au carburant et au téléphone et en 2014 des
crédits liés à l’électricité aux ministères et
institutions.
Les crédits liés aux consommations d’eau ont été
transférés en 2015.
Au troisième trimestre de l’année 2014, une
revue technique globale des DCIM a été réalisée.
Cette revue a eu pour objectif principal
31
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
l’assainissement du budget des DCIM en vue de
le contenir dans un taux raisonnable.
Afin d’atteindre cet objectif, les actions suivantes
ont été proposées :
- la suppression de certaines lignes DCIM
non ou peu mouvementées ;
- le regroupement de certaines lignes
budgétaires ;
- le transfert de certaines lignes dont les
bénéficiaires sont connus ;
- et enfin, la suppression de certaines
lignes sur les DCIM et leurs transferts aux
ministères et institutions.
33
Obs : Faiblesse du taux d’émissions. En effet,
pour de prévisions définitives de
1 334 070 000 F CFA en 2012, les émissions
étaient de 240 439 221 F CFA, soit un taux
d’émissions de 18,02%.
DGTCP ;
DGB En cours d’exécution
La baisse du taux d’émission est consécutive à la
réorientation de la répartition des recettes de la
Direction Générale de la Pharmacie, du
Médicament et des Laboratoires (DGPML). Le
gouvernement prendra des mesures idoines en
32
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
En 2013, les émissions ont été de 21 615 180 F
CFA sur des prévisions définitives de 261 190
000 F CFA, soit 8,28% de taux d’émissions.
Recom : Prendre des dispositions pour
améliorer le niveau des recettes du compte
N°921.202 "fonds d’appui au développement
du système de santé".
vue de l’amélioration du niveau de recettes dudit
compte.
Une étude diagnostique sera commanditée sur le
fonctionnement dudit compte.
34
Obs : L’importance des soldes reportés d’année
en année pour des domaines prioritaires
comme l’enseignement et la santé.
Recom : Prendre les dispositions pour
l’exécution optimale des opérations des
comptes d’affectation spéciale.
DGB ;
DGTCP
En cours d’exécution
Les CAST sont activés au 1er janvier de l’année en
même temps que le budget général. Leur
exécution relève des ministères de rattachement
des structures chargées de gérer ces comptes.
Le gouvernement prend acte et entreprendra
des mesures pour une exécution optimale des
opérations des comptes d’affectation spéciale à
travers une étude diagnostique du
fonctionnement des CAST.
35
Obs : Malgré l’engagement du Ministre en
charge des finances de mener des actions pour
améliorer le recouvrement des arriérés, la
Cour note la persistance des faibles taux de
recouvrement.
DGTCP En cours d’exécution
Des actions sont prises pour améliorer le
recouvrement des arriérés :
- la poursuite du recouvrement contentieux des
prêts ;
- pour ce qui est du recouvrement des prêts
33
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
Recom: Prendre toutes les dispositions pour le
recouvrement intégral des prêts exigibles.
.
d’étude, les retenues à la source sur les salaires
de ceux identifiés et émargeant au budget de
l’Etat se poursuivent. Les actions d’identification
des bénéficiaires du privé ou exerçant des
professions libérales et dans les
démembrements de l’Etat se poursuivent
également.
36
Obs : Malgré les efforts de recouvrement, le
recours pénal en justice, la cour constate
l’accroissement du montant des chèques
rejetés.
Les attentes liées à la mise en œuvre effective
du Système Interbancaire de Compensation
Automatisée (SICA-UEMAO) depuis le 13 juillet
2012 supposé contribuer à la réduction
progressive de l’émission des chèques sans
provision tardent à se réaliser. La volonté
délibérée de certaines personnes physiques ou
morales d’émettre des chèques sans provisions
semble être en propension.
Recom : La Cour réitère sa recommandation
d’entreprendre des actions pour le
recouvrement des chèques rejetés.
DGTCP En cours d’exécution
Les actions et mesures courantes sont
renforcées et la diffusion de la liste actualisée
des chèques impayés est systématique et
périodique auprès des acteurs de recouvrement
pour consultation à l’effet de filtrer les débiteurs.
La participation directe du Trésor public à la télé
compensation des chèques bancaires à travers
SICA-UEMOA depuis le 13 juillet 2012, nourrit
l’espoir pour l’encaissement dans le délai
cambiaire des chèques rejetés sans provisions,
toute chose qui va contribuer à infléchir
l’évolution du phénomène.
Au quotidien, l’AJT multiplie des actions pour le
recouvrement du passif en procédant entre
autres à des mises en demeure, des Avis à Tiers
Détenteurs (ATD) et de fermeture d’entreprises
34
Ordre Observations / Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
débitrices.
Par ailleurs, des plaintes ont été déposées depuis
2012 au parquet et les enquêtes sont en cours à
la gendarmerie.
Du reste, sur instructions du ministère en charge
des finances, des concertations sont engagées
entre les acteurs (DGTCP, DGI, DGD) en vue de
parvenir à un plan d’actions opérationnel pour la
maîtrise du phénomène et de l’apurement du
passif des chèques impayés.
En outre, un rapport adopté en Conseil des
Ministres du 18 février 2015 a instruit :
- la publication depuis mars 2015 de la situation
actualisée du portefeuille des chèques impayés ;
- le Ministre de la Justice d’examiner en
collaboration avec le département du Ministère
de l’Economie et des Finances, la possibilité de
commettre un juge spécial pour le recouvrement
des chèques impayés.
35
II- SITUATION DES RECOMMANDATIONS EXECUTEES DE 2013 ET ANTERIEURES
TABLEAU 02 : ETAT DE MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT 2013 ET ANTERIEURES
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
1 2002 : L’élaboration d’un texte pour la
contexture des documents accompagnant le
projet de loi de règlement.
Commission
mixte MEF &
Cour des
comptes
Exécuté
La cour estime que cette
recommandation n’est pas
entièrement exécutée car elle
ne dispose que d’un projet de
guide.
La version validée a été transmise à la Cour des
comptes suivant correspondance n°2013-
0818/MEF/SG/DGB/DOC du 25/03/2013
2
1995- 2000 : La transmission au Trésor
pour une prise en charge comptable des
financements extérieurs traités à la
DGCOOP.
DGCOOP &
DGTCP Exécuté
La Cour constate qu’il existe
toujours des opérations extra
comptables relatives aux
financements extérieurs.
Le transfert au Trésor des opérations sur
financements extérieurs est effectif depuis 2011.
Compte tenu de leur nature aléatoire, il est difficile
d’envisager une comptabilisation intégrale des
financements extérieurs au cours de la gestion où
ils sont prévus. Cependant, toutes les opérations
sont saisies et traçables dans le CIFE.
3
2009 : La prise de mesures rigoureuses
dans l’exécution des budgets à venir (plus
grande mobilisation des recettes, réduction
de certaines dépenses …) en vue de réduire
MEF Exécuté
La Cour constate un meilleur
niveau de mobilisation des
recettes et une bonne maîtrise
des dépenses.
L’effort de réduction des dépenses de
fonctionnement se poursuit.
En matière de recettes, l’objectif de mobilisation
optimale du potentiel est une constante depuis
36
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
le déficit. l’exercice 2009. La mise en œuvre de l’approche
« unité de recouvrement », la responsabilisation
accrue des acteurs de la chaine et la mise à
disposition des moyens nécessaires pour soutenir
les actions de recouvrement ont contribué à une
amélioration sensible du niveau de mobilisation
des ressources propres au cours de ces dernières
années.
Ces actions ont grandement contribué à l’excédent
constaté en 2011.
4
Revoir les textes régissant
l’approvisionnement du compte 921.203
« opération lotissement centres urbains et
ruraux au Burkina Faso » afin de disposer
de prévisions plus réalistes.
DGB ; DGTCP Exécutée
La Cour constate la baisse des
prévisions mais maintient sa
recommandation sur la
révision des textes régissant
l’approvisionnement du
compte n°921.203.
La prévision du compte d’affectation spéciale
n°921.203 « opération lotissement centres
urbains et ruraux au Burkina Faso » a été revue en
2011 à la baisse pour tenir compte des difficultés
de mobilisation de recettes.
5
Prendre les dispositions nécessaires afin de
rétablir le solde du compte58 « mouvement
entre compte de trésorerie » à son niveau
normal c’est-à-dire nul (0).
DGTCP Exécutée
La Cour maintient sa
recommandation tout en
souhaitant l’aboutissement
dans les meilleurs délais de
cette concertation
Des concertations avec le CCP ont permis de
résoudre définitivement cette situation qui, du
reste était due au délai de traitement des
opérations par le CCP.
Le solde est désormais nul. (DGTCP)
37
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
6
Obs : Existence d’une différence de
576 895 078 F CFA entre les prévisions
définitives des comptes d’affectation
spéciale contenues dans les lois de finances
et dans le rapport d’exécution du budget,
gestion 2011.
Recom : Veiller à la concordance des
chiffres.
DGB Exécuté La Cour prend acte
Après l’adoption de la loi de finances rectificative
(LFR), gestion 2011 à l’Assemblée nationale, les
budgets des comptes d’affectation spéciale n°
921 202 intitulé « fonds d’appui au
développement du système de santé » et n°
921 205 intitulé « plan d’actions de la stratégie
nationale de microfinance » ont subi des
modifications dans leurs dotations initiales par
arrêtés du Ministre délégué auprès du Ministre de
l’économie et des finances, chargé du budget.
Il s’agit pour le premier compte d’un report de
solde de l’exercice 2010 sur 2011, constaté par
l’arrêté n°2011-149/MEF/SG/DGB/DPB/SEB du
21/11/2011 faisant passer la dotation initiale de
125 174 000 FCFA à 306 036 922 FCFA.
Quant au second, il a connu un rectificatif par
arrêté n°2011-138/MEF/SG/DGB/DPB/SEB du
03/11/2011 faisant passer la dotation initiale de
1 273 546 000 FCFA à 515°787°000 FCFA.
Cette différence de 576 895 078 FCFA s’explique
par ces modifications qui sont intervenues après
l’adoption de la LFR.
38
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
7
2006 : Veiller à ce que les avancements
soient régulièrement prévus et exécutés au
cours de l’année où ils sont constatés.
MEF &
MFPTSS Exécuté
A ce jour, la quasi-totalité des avancements 2012
et 2013 qui constituaient les arriérés ont été
traités en dehors de quelques cas résiduels
d’avancements.
Aussi, des efforts continuent d’être fournis par les
différents acteurs intervenant dans le circuit de
traitement pour permettre une prise en charge
financière des actes d’avancement au cours de
l’année de leur constatation.
8
2008 : Relire les textes financiers dans le
sens d'une plus grande responsabilisation
des acteurs chargés de la prise en charge et
des recouvrements des recettes.
MEF Exécuté La Cour maintient sa
recommandation.
L’ensemble des textes ont été pris pour
internaliser les directives de l’UEMOA.
9
Obs : Au titre des financements extérieurs,
en dépit de l’opérationnalisation du logiciel
CIFE, des dépenses d’un montant de
166 749 220 242 F CFA ont été
ordonnancées en extra comptable.
Recom : Poursuivre les efforts de
comptabilisation intégrale des
financements extérieurs dans le logiciel
CIFE.
DGTCP Exécuté La Cour maintient ses
recommandations
Les financements extérieurs sont dorénavant
saisis entièrement dans le CIFE. La notion de
comptabilisation consiste à les injecter dans le CID
par une interface. Néanmoins, compte tenu de leur
nature aléatoire il est difficile d’envisager une
comptabilisation intégrale des financements
extérieurs au cours de la gestion où ils sont
prévus. Les ordonnancements extracomptables
sont des opérations nées au cours de la gestion
mais dont les mécanismes et procédures de leur
traitement ne permettent pas de les comptabiliser
39
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
dans la gestion concernée.
10
Obs : Récurrence de la non maitrise des
prévisions tant au niveau des prévisions
initiales qu’au niveau des prévisions
définitives. Ainsi, des dépassements de
crédits sont observés au niveau de certains
ministères et des sous consommations chez
d’autres.
Recom : Veiller d’une part, à une meilleure
prévision des crédits pour éviter les sous
consommations et d’autre part au respect
de l’article 14, alinéa 2 de la loi 006-
2003/AN du 24 janvier 2003 qui stipule
que « Sauf dispositions spéciales prévoyant
un engagement par anticipation sur les
crédits de l’année suivante, les dépenses
sur crédits limitatifs ne peuvent être
engagées et ordonnancées que dans la
limite des crédits ouverts ».
DGB Exécuté La Cour prend acte
Les dépassements constatés concernent les
dépenses du titre 2 pour lequel des efforts sont
entrepris pour rapprocher les prévisions de la
réalité. Des dispositions seront prises pour
poursuivre la sensibilisation des acteurs.
Concernant les faibles niveaux d’exécution du
budget, des cadres de concertation chargés du
suivi de l’exécution du budget des ministères ont
été mis en place pour y remédier.
11 Obs : Le compte 58 « mouvements entre
comptes de trésorerie » présente un solde
DGTCP Exécuté La Cour maintient sa
recommandation
Des correspondances ont été adressées aux
différentes banques où sont ouverts des comptes
40
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
non nul contrairement à son principe
normal de fonctionnement.
Recom : Poursuivre les actions entreprises
afin qu’à l’avenir le solde de ce compte soit
à son niveau normal.
au nom des services du Trésor pour qu’elles
transmettent les relevés du mois de décembre au
plus tard le 31 dudit mois.
Cela a permis la comptabilisation effective et le
rattachement de toutes les opérations y relatives
au titre de l’année, dans le délai pour qu’un solde
nul du compte 58 se dégage.
Le solde est nul conformément à la
règlementation.
12
Obs : Différence de solde entre la situation
des comptes de disponibilités du Trésor
contenue dans le rapport d’exécution du
budget, gestion 2011 qui est de
12 511 113 935 F CFA et la situation
agrégée des chèques impayés au
31/12/2011, transmise par l’ACCT qui est
de 12 501 851 346 F CFA, soit une
différence de 9 262 589 F CFA.
Par ailleurs, il existe aussi une différence de
montant entre le solde de sortie au
31/12/2010 qui est de 9 376 040 057 F
CFA et celui d’entrée au 01/01/2011
figurant sur le rapport d’exécution du
DGTCP Exécuté La Cour prend acte
La situation agrégée des chèques impayés qui
avait été transmise n’a pas pris en compte
certaines corrections apportées lors de la clôture
des opérations de 2011. La liste desdites
corrections est conforme à la comptabilité
générale.
En effet, cette différence résulte de corrections
apportées à la balance de sortie 2010 et qui est
reprise en balance d’entrée 2011.
La balance de sortie 2010 tout comme la balance
d’entrée 2011 est de 9 382 422 903 F CFA.
41
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
budget, gestion 2011, qui est de
9 382 422 903 F CFA, soit une différence de
6 382 846 F CFA.
Recom : Veiller à la concordance des
chiffres.
13
Obs : Une hausse de 153,96% entre les
prévisions initiales et définitives des
comptes d’affectation spéciale.
Recom : Donner les raisons d’une telle
augmentation.
DGB Exécuté La Cour prend acte
L’augmentation des dotations définitives par
rapport aux dotations initiales s’explique d’une
part, par la prise en compte des reports de soldes
des exercices antérieurs et d’autre part, par la
prise en compte des financements additionnels
qui sont intervenus en cours d’exécution. En effet,
au moment de l’élaboration de la loi de finances
initiale de l’année N+1, il n’est pas possible de
prendre en compte le report de solde de l’année N
étant donné que l’année n’est pas clôturée. C’est
ainsi qu’en cours d’exécution 2011, les reports de
2010 ont été constatés par arrêté.
Aussi, en cours d’exécution 2011, de nouveaux
bailleurs se sont annoncés pour accompagner le
financement des comptes spéciaux notamment le
Compte d’Affectation Spéciale du Trésor /Fonds
de Soutien au Développement de l’Enseignement
de Base (CAST/FSDEB). Conformément à la
réglementation, ces ressources additionnelles ont
42
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
été prises en compte par arrêté.
14
Obs :La non ratification des décrets
d’avances ci-après par une loi de finances :
- le décret n°2011-
1042/PRES/PM/MEF du 29
décembre 2011 portant ouverture
de crédits au titre 1 du budget de
l’Etat, gestion 2011 à titre
d’avances pour un montant de
5 706 874 090 F CFA ;
- le décret n°2011-
1043/PRES/PM/MEF du 29
décembre 2011 portant ouverture
de crédits au titre 3 du budget de
l’Etat, gestion 2011 à titre
d’avances pour un montant de
5 039 501 075 F CFA ;
- le décret n°2011-
1044/PRES/PM/MEF du 29
décembre 2011 portant ouverture
de crédits au titre 4 du budget de
DGB Exécuté La Cour prend acte
Les décrets d’avances référencés ont été ratifiés
lors de l’examen du projet de loi de règlement,
gestion 2011.
43
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
l’Etat, gestion 2011 à titre
d’avances pour un montant de
6 450 832 221 F CFA ;
- le décret n°2011-
1045/PRES/PM/MEF du 29
décembre 2011 portant ouverture
de crédits au titre 5 du budget de
l’Etat, gestion 2011 à titre
d’avances pour un montant de
23 151 429 588 F CFA.
Recom : Veiller au respect des dispositions
de l’article 14 de la loi 006-2003/AN du 24
janvier 2003.
15
- considérant l’article 9 du décret
n°2005-255/PRES/PM/MFB du
12/05/2005 portant règlement général
de la comptabilité publique qui prescrit
que les comptes de l’Etat sont dressés
chaque année par le Ministre chargé des
finances, ordonnateur du budget de
l’Etat ;
- constatant que le rapport sur le compte
général de l’administration des finances
et de la comptabilité administrative du
Ministre chargé des finances est signé
MEF Exécuté La cour maintient sa
recommandation. Le Gouvernement prend acte
44
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
par le directeur général du budget
nonobstant la recommandation
formulée en 2012 par l’Assemblée
nationale.
Recom : Veiller à la signature effective du
rapport sur le compte général de
l’administration des finances et de la
comptabilité administrative du Ministre
chargé des finances, par le Ministre chargé
des finances, ordonnateur délégué du
budget de l’Etat.
16
Obs : Le report des restes à recouvrer de
l’année 2011 dans le projet de loi de
règlement 2011 (320 076 334 795 F CFA)
ne correspond pas au montant reporté dans
le rapport d’exécution du budget, gestion
2012 (319 877 688 511 F CFA), soit une
différence de 198 646 284 F CFA.
Recom : Veiller à la reprise exacte des
soldes.
DGTCP Exécuté La cour maintient sa
recommandation.
Les restes à recouvrer des amendes douanières
qui ne sont plus des recettes budgétaires depuis
2011 n’ont pas été pris en compte dans le report
de 2011. Des dispositions seront prises pour la
reprise exacte des soldes.
17
Obs : les restes à recouvrer de 2012 qui
correspondent à la différence entre les
titres émis d’un montant de
DGTCP Exécuté La cour prend acte
Certaines recettes ont été recouvrées au-delà des
émissions. Ce qui donne des restes à recouvrer
négatifs. Il s’agit de TPVI pour 146 386 485 FCFA,
45
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
1 714 507 111 639 F CFA et les
recouvrements de 1 326 244 275 406 F
CFA, soit 388 262 836 233 F CFA n’est pas
le même que le montant de
388 456 884 475 F CFA dégagé dans le
projet de loi de règlement, gestion 2012.
Différence de 194 048 242 F CFA.
Recom : Justifier la différence constatée.
TPPC pour 36 552 441 FCFA, plombage et
remboursement d’imprimés pour 1 255 942 FCFA
et intérêt de retard en douane pour 9 853 374
FCFA. Le total de ces restes à recouvrer négatif
donne le montant de 194 048 242 FCFA.
La détermination des restes à recouvrer tient
compte uniquement des écarts positifs entre les
émissions et les recouvrements et non la
différence des masses pour éviter de prendre en
compte les écarts négatifs.
18
Obs : La persistance des dépenses extra
comptables qui passent de 166.749.220.242
F CFA en 2011 à 217.030.503.412 F CFA
soit une hausse de 30,15% en 2012.
Recom : Mettre en œuvre toutes les
diligences pour une comptabilisation
intégrale des financements extérieurs dans
le logiciel CIFE.
DGTCP Exécuté La cour maintient sa
recommandation.
Le transfert au Trésor des opérations sur
financements extérieurs est effectif depuis 2011.
Les financements extérieurs sont dorénavant
saisis entièrement dans le CIFE. La notion de
comptabilisation consiste à les injecter dans le CID
par une interface. Les ordonnancements
extracomptables sont des opérations nées au
cours de la gestion mais dont les mécanismes et
procédures de leur traitement ne permettent pas
de les comptabiliser dans la gestion concernée.
46
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
19
Obs : Le compte n°921.205 « Plan d’actions
de la stratégie nationale de micro-finance »
présente des taux d’émission faibles.
Recom : Prendre les dispositions pour
améliorer les taux d’émission du compte
n°921.205 « Plan d’actions de la stratégie
nationale de micro-finance ».
DGTCP ; DGB Exécuté La cour prend acte
En 2012, le « Plan d’actions de la stratégie
nationale de micro-finances » était en phase
transitoire pour passer de la phase 1 à la phase 2.
Les textes portant création du comité de
financement et du comité de pilotage ont été
adoptés en 2013 pour un programme couvrant la
période 2012-2016, toute chose qui a justifié le
faible taux d’émission constaté.
Aussi, dès l’adoption de ces nouveaux textes, le
gouvernement a pris des dispositions pour
améliorer les taux d’émissions du compte
n°921.205 « Plan d’actions de la stratégie
nationale de micro-finance ».
20
Obs : Pourquoi l’ouverture tardive du
compte « cantines scolaires du secondaire »
étant donné qu’elles constituent un moyen
de mobilisation et d’accompagnement des
élèves.
Recom : Prendre toutes les dispositions
pour une ouverture effective des cantines
scolaires dès le début de la rentrée scolaire.
DGB Exécuté La cour maintient sa
recommandation.
Le gouvernement prend acte et travaillera à
l’ouverture effective des cantines dès le début de
la rentrée scolaire.
21 Obs : Au 31/12/2011 les restes à recouvrer
sur les avances accordées étaient nuls alors
DGTCP Exécuté La cour maintient sa
recommandation.
En 2011, une erreur s’est produite dans la tenue
du compte 966.605. A partir de 2012, la situation a
47
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
que la situation de 2012 présente des restes
à recouvrer des années antérieures de -
696.407 F CFA.
Recom : Veiller à la bonne reprise des
soldes.
été corrigée et depuis lors, le compte présente un
solde normal.
22
Obs : Le compte 58 « mouvement entre
compte de trésorerie » présente comme les
années antérieures un solde non nul
contrairement à son principe de
fonctionnement.
Recom : Poursuivre les actions déjà
entreprises afin de parvenir à un solde nul
pour le compte
DGTCP Exécuté La cour maintient sa
recommandation.
Des concertations avec le CCP ont permis de
résoudre définitivement cette situation qui, du
reste était due au délai de traitement des
opérations par le CCP.
Des correspondances ont été adressées aux
différentes banques où sont ouverts des comptes
au nom des services du Trésor pour qu’elles
transmettent les relevés du mois de décembre au
plus tard le 31 dudit mois.
Cela a permis la comptabilisation effective et le
rattachement de toutes les opérations y relatives
au titre de l’année, dans le délai pour qu’un solde
nul du compte 58 se dégage.
Le solde est nul conformément à la
règlementation.
23 Obs : Le fichier « situation de recouvrement
des chèques rejetés au 31/12/2012 » qui
DGTCP Exécuté La cour maintient sa
recommandation.
Le gouvernement prend acte et veillera à ce que
ledit fichier soit désormais présenté de sorte à
48
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
fait ressortir les recouvrements effectués
par l’Agence Judiciaire du Trésor sur les
chèques rejetés présente les insuffisances
suivantes :
- impossibilité de déterminer la date
de régularisation du chèque rejeté ;
- présence des noms des
contribuables ayant régularisé
entièrement leur situation ;
- absence de date sur certains
chèques ;
- Reconduction au 31 décembre de
chaque année des mêmes situations
de régularisation faisant ainsi penser
à de nouveaux recouvrements.
Cette façon de tenir le fichier ne permet pas
d’avoir une situation exacte des chèques
rejetés.
Recom : Mettre à jour le fichier des
chèques rejetés avec une précision des
dates des différents recouvrements
effectués tout en veillant à l’exhaustivité
fournir une situation exacte des chèques rejetés
49
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
des informations fournies sur l’état des
chèques rejetés.
24
Obs : Evolution du poids des dépenses de
transferts courants liée à un accroissement
des subventions des hydrocarbures, du
renforcement de l’aide aux couches sociales
défavorisées, de la revalorisation du statut
des enseignants chercheurs et à
l’indemnisation des victimes des troubles
sociopolitiques du premier semestre 2011.
Ces dépenses qui naissent de situations
ponctuelles ont une incidence budgétaire à
caractère permanent.
Recom : Veiller à ce que la prise en charge
de la progression de ces dépenses à
caractère social s’inscrive dans le cadre
d’une politique pérenne de maîtrise des
dépenses.
DGB Exécuté La cour prend acte Le gouvernement prend acte
25
Obs : Des décrets d’avances ont été pris le
26 décembre 2012, alors qu’à cette date et
au vu de la nature des dépenses
concernées, il est impossible de respecter
les délais d’engagement et de liquidation
conformément aux dispositions de l’article
DGB Exécuté La cour maintient sa
recommandation.
Les décrets d’avances pris le 26 décembre 2012,
concernent spécifiquement les dépenses
exécutées selon la procédure simplifiée. Pour cette
procédure les engagements et les liquidations se
font simultanément, ce qui ne pose pas de
problème quant à leur exécution avant le 31
50
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
38 du décret n°2005-257/PRES/PM/MFB
du 12 mai 2005, portant régime des
ordonnateurs et des administrateurs des
crédits de l’Etat et des autres organismes
publics qui stipulent que : « …les
engagements des dépenses de personnel,
de matériel et de transfert ne peuvent pas
intervenir au-delà du 20 novembre de
l’année.
Les engagements de dépenses
d’équipement et d’investissement ne
peuvent intervenir au-delà du 30 octobre
de l’année sauf si elles peuvent être
liquidées avant le 31 décembre »
Recom : Prendre toutes les dispositions
pour faire adopter les décrets d’avances
dans les délais conformes aux dispositions
de l’article 38 du décret n°2005-
257/PRES/PM/MFB du 12 mai 2005.
décembre.
26
Obs : Absence d’avis des ministères ou
institutions concernés par les arrêtés
d’annulations, comme le préconise l’article
18 de la loi n°006-2003/AN du 24 janvier
2003 relative aux lois de finances.
DGB Exécuté
Les arrêtés portant annulation de crédits
budgétaires ont été pris dans le cadre de la clôture
de l’exercice budgétaire 2012.Ces annulations de
crédits sont intervenues après l’arrêt des
engagements. Les crédits concernés ne pouvaient
plus être consommés par les ministères et
51
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
Recom : Veiller au respect des dispositions
de l’article 18 de la loi n°006-2003/AN du
24 janvier 2003 qui stipule que « Tout
crédit qui devient sans objet en cours
d’année peut être annulé par arrêté du
Ministre chargé des finances après avis du
Ministre intéressé ».
institutions. Aussi, faut-il signaler que ces
ministères et institutions concernés sont
ampliataires desdits arrêtés.
Pour compter de la gestion 2013, les visas des
arrêtés d’annulations intègrent l’avis des
ministères et institutions concernés
27
Il ressort du rapport d’exécution du budget
que la DGPML ne contribue plus au compte
921.202 « Fonds d’appui au développement
du système de santé » depuis 2012. La Cour
constate néanmoins une budgétisation de
cette contribution dans le budget 2013
Tenir compte de la réorientation des
recettes de la DGPML dans la prévision des
recettes du compte spécial 921.202 « Fonds
d’appui au développement du système de
santé ».
DGB ; DGTCP Exécuté
Suite aux recommandations formulées par la Cour
des comptes, la contribution de la DGPML n’a pas
été prise en compte dans les prévisions
budgétaires dudit compte.
28
Obs :le compte N°921.203 "Opération
lotissement centres urbains et ruraux au
Burkina Faso" enregistre une baisse des
recouvrements de 2012 à 2013.
DGTCP ; DGB Exécuté
Suite à la crise sociale qu’a connue le Burkina Faso
au 1er trimestre de 2011, les opérations de
lotissement ont été suspendues le 18 mai 2011
pour un an. Aussi, les textes ont été relus et
consacrent l’ouverture des opérations de
52
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
Recom : Fournir des explications sur la
baisse continue des recouvrements de
recettes au profit du compte N°921.203
"Opération lotissement centres urbains et
ruraux au Burkina Faso"
lotissement au secteur privé. Cette suspension,
ajoutée à la raréfaction des lotissements au profit
de la Direction Générale de l’Urbanisme et des
Travaux Fonciers (DGUTF) sont entre autres les
facteurs explicatifs de cette baisse continue.
29
Obs : L’absence d’avis des ministères ou
des institutions concernés relatif aux
arrêtés d’annulation ci-après, comme le
préconise l’article 18 de la loi n°006-
2003/AN du 24 janvier 2003 relative aux
lois de finances :
- arrêté n°2011-
155/MEF/SG/DGB/DPB/SEB du
30 décembre 2011 portant
annulation de crédits budgétaires
du titre 3 du budget de l’Etat,
gestion 2011 ;
- arrêté n°2011-
156/MEF/SG/DGB/DPB/SEB du
30 décembre 2011 portant
annulation de crédits budgétaires
du titre 4 du budget de l’Etat,
gestion 2011 ;
- arrêté n°2011-
DGB Exécuté La Cour maintient sa
recommandation
Les arrêtés portant annulation de crédits
budgétaires ont été pris dans le cadre de la clôture
de l’exercice budgétaire 2011. Ces annulations de
crédits sont intervenues après l’arrêt des
engagements. Les crédits concernés ne pouvaient
plus être consommés par les ministères et
institutions. Aussi, faut-il signaler que ces
ministères et institutions concernés sont
ampliataires desdits arrêtés.
Pour compter de la gestion 2013, les visas des
arrêtés d’annulations intègrent l’avis des
ministères et institutions concernés
53
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
161/MEF/SG/DGB/DPB/SEB du
30 décembre 2011 portant
annulation de crédits budgétaires
du titre 3 du budget de l’Etat,
gestion 2011 ;
- arrêté n°2011-
163/MEF/SG/DGB/DPB/SEB du
30 décembre 2011 portant
annulation de crédits budgétaires
du titre 5 du budget de l’Etat,
gestion 2011.
Recom : Veiller au respect des dispositions
de l’article 18 de la loi 006-2003/AN du 24
janvier 2003
30
Obs : Des décrets d’avances ont été pris le
31 décembre 2013, alors qu’à cette date et
au vu de la nature des dépenses
concernées, il est impossible de respecter
les délais d’engagement et de liquidation
conformément aux dispositions de l’article
38 du décret n°2005-257/PRES/PM/MFB
du 12 mai 2005, portant régime des
ordonnateurs et des administrateurs des
crédits de l’Etat et des autres organismes
publics qui stipulent que : « …les
DGB Exécuté La Cour maintient sa
recommandation
Les décrets d’avances concernent spécifiquement
les dépenses exécutées en procédure simplifiée.
Pour cette procédure, les engagements et les
liquidations se font simultanément, ce qui ne pose
pas de problème quant à leur exécution avant le
31 décembre. Aussi, la plupart de ces dépenses
concerne des situations de régularisation.
54
Ordre Observations/Recommandations Acteurs Etat d’exécution Observations de la Cour Actions entreprises
engagements des dépenses de personnel,
de matériel et de transfert ne peuvent pas
intervenir au-delà du 20 novembre de
l’année.
Les engagements de dépenses
d’équipement et d’investissement ne
peuvent intervenir au-delà du 30 octobre
de l’année sauf si elles peuvent être
liquidées avant le 31 décembre »
Recom : La Cour réitère sa recommandation
d’adopter les décrets d’avances dans les
délais conformes aux dispositions de
l’article 38 du décret n° 2005-
257/PRES/PM/MFB du 12 mai 2005.
55
III- SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS DU RAPPORT 2014
TABLEAU N° 3 :OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS ISSUES DU RAPPORT PROVISOIRE 2014
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
1 23
La Cour constate une persistance du
déficit dans l'exécution du budget de
l'Etat depuis 2012.
La Cour recommande une meilleure
maîtrise de l'exécution du budget. DGB
Le gouvernement prend acte
2 27-28
La Cour constate que le problème de
maîtrise des prévisions par rapport
aux émissions de recettes subsiste
toujours.
La Cour réitère sa recommandation
au Ministre en charge des finances
pour une meilleure maîtrise des
prévisions de recettes.
DGI ; DGTCP ;
DGD
Le rapprochement entre prévisions et émissions annuelles
devrait être analysé à titre indicatif dans la mesure où cette
comparaison est limitée par une certaine réalité asymétrique
entre les deux grandeurs.
Les prévisions de recettes assignées à la Direction générale
des impôts (DGI), constituent des objectifs de recouvrement,
pour chaque année.
Les émissions quant à elles, sont constituées des impositions
d’une année qui ne peuvent pas être intégralement
recouvrées au cours de la même année pour certaines raisons
liées notamment aux procédures de recouvrement et à bien
d’autres contraintes. En effet, les émissions proviennent
principalement de deux sources dans le système fiscal
déclaratif actuellement en vigueur dans notre pays. Il y a :
d’une part, les montants des impôts et taxes déclarés a priori
par le contribuable lui-même au regard des activités menées
(comptabilité d’engagement). Ces émissions ne sont pas
56
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
toujours suivies de paiements spontanés ou dans des délais
courts lorsque le contribuable est en difficultés pour plusieurs
raisons (déclaration de décembre acquittée en janvier de
l’année suivante, marchés publics réalisés non encore payés,
TVA avancée non encore remboursée par l’Etat, etc.) La loi
accorde la possibilité de paiement échelonné ;
d’autre part, les redressements qui sont des émissions issues
de la correction à la hausse, par l’administration, des
montants d’impôts déclarés par les contribuables (avis de
redressement transmis au contribuable avec un délai de
paiement). Ces émissions peuvent être annulées au cours de
la même année ou les années suivantes suite à des recours
gracieux ou contentieux.
En conséquence, des émissions peuvent être annulées ou
différées.
Aussi, vouloir aligner ou rehausser (suivant LFR) les
prévisions de recouvrement pour atteindre le niveau des
émissions pourrait aggraver le niveau du déficit budgétaire.
57
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
3 33
La Cour constate que l'attestation de
vérification de COTECNA n'est pas
exigée dans les déclarations
douanières.
La Cour recommande au Ministre en
charge des finances le respect de la
règlementation en matière
d'importation.
DGD
Conformément aux différentes conventions signées entre
l’Etat et la société COTECNA INSPECTION SA, l’Attestation de
vérification (AV) est un document obligatoire à la déclaration
pour des marchandises d’une valeur FOB supérieure ou égale
à trois millions (3 000 000) de francs CFA, à l’exception des
exemptions prévues par lesdites conventions.
Pour la mise en œuvre de cette disposition de la Convention,
une note de service n°2016-00101/MINEFID/SG/DGD du 05
février 2016 a rendu obligatoire la case 44 de la Déclaration
en Douane Unique (DDU) par la saisie du numéro de
l’inspection COTECNA, afin que toutes les déclarations en
détail soient impérativement accompagnés d’AV COTECNA
4 41-42
Il ressort des contrôles réalisés par la
Cour, la non maîtrise des RAR et
l'incohérence entre les chiffres des
receveurs et les données du SINTAX.
Par ailleurs, ces contrôles font
ressortir plusieurs facteurs qui
expliquent le niveau important des
RAR parmi lesquels on retiendra :
• les problèmes liés à la
migration des données de
l’ancien SINTAX vers le
La Cour recommande au Ministre en
charge des finances la mise en œuvre
de toutes les diligences prévues par
les textes en vigueur pour :
• l’assainissement du fichier
des RAR ;
• le recouvrement des
recettes des exercices
antérieurs.
DGI ; DGTCP ;
DGD
Cette observation appelle une analyse de la situation des RAR
qui pourrait être perçue autrement que la non maîtrise des
RAR. En effet, la maîtrise parfaite de la situation se traduit par
la connaissance et l’isolement des facteurs qui affectent la
qualité des données. Ce qui explique la tenue parallèle à
SINTAX des situations des RAR par les receveurs de la DGI.
Conscient de l’impératif de gérer entièrement les RAR dans
SINTAX, la DGI a défini un indicateur de suivi de dépôts des
déclarations et des encaissements des recettes dans SINTAX.
A chaque revue de performances des Unités de recouvrement
(UR) de la DGI, le point sur les saisies et les encaissements
58
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
nouveau qui ont eu pour
conséquence la
démultiplication des
montants ;
• la non régularisation des avis
de TVA et les droits
d’enregistrement sur marchés
exonérés ;
• la non prise en compte dans le
logiciel des dégrèvements, des
remises gracieuses et autres
prescriptions ;
• l’absence de mise en œuvre de
la procédure d’admission en
non-valeur.
dans SINTAX permet d’attirer l’attention des responsables
d’unité et de formuler des recommandations qui font l’objet
de suivi au cours du même cadre d’encadrement et de suivi
des UR..
Aussi, la DGI a mis en place un groupe de travail en charge de
réfléchir sur le suivi intégral, le recouvrement et l’apurement
des RAR dans SINTAX. Cela permettra un assainissement des
fichiers RAR dans SINTAX.
Un autre groupe de travail qui sera composé d’agents de la
DGTCP, de la DGD et de la DGI, est en cours de mise en place
pour la rédaction d’un manuel de procédures de l’admission
des créances fiscales en non-valeur.
5 56
La cour observe une discordance entre
les données de la loi de finances 2014
et celles fournies par la DDP.
La Cour recommande au Ministre en
charge des finances de veiller à
harmoniser les données de la loi de
finances avec celles de la DDP.
DGTCP
La discordance entre les crédits budgétaires alloués au titre I
et le niveau d’exécution du service de la dette peut s’expliquer
par plusieurs facteurs dont les plus courants sont :
- variation des cours des devises du portefeuille
(augmentation des cours des devises après l’allocation des
crédits)
- engagements signés après l’allocation du budget (surtout en
ce qui concerne la dette intérieure).
C’est eu égard certainement à la complexité de la maitrise du
59
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
budget sur service de la dette publique que les crédits y
relatifs sont évaluatifs.
6 57
La Cour relève l'évolution de la dette
intérieure qui prend une trajectoire
accentuant le risque de refinancement.
La Cour recommande au Ministre en
charge des finances de prendre les
mesures nécessaires pour prévenir
toute détérioration de la structure du
portefeuille de la dette intérieure.
DGTCP
La dette intérieure, malgré sa proportion relativement faible
(25%) dans l’encours total de la dette publique, génère un
service élevé par rapport à la dette extérieure. Cela s’explique
par la maturité (durée) peu longue de celle-ci et ses taux
d’intérêts élevés comparativement à la dette à moyen terme.
Le Gouvernement veille d’une part, à privilégier la
mobilisation des ressources hautement concessionnelles et
d’autre part, à allonger la durée des instruments de dette
intérieure dans le but de minimiser les coûts et les risques au
portefeuille.
7 58
En considérant l'article 71 du titre 0 se
rapportant aux recettes fiscales, la
Cour constate que les prévisions
habituelles de recettes sont faites sans
tenir compte de la part de produits
fiscaux potentiels affectés par les
mesures d'exonération en vigueur.
La Cour recommande au Ministre
chargé des finances de tenir compte
des mesures d'exonération dans les
prévisions de recettes.
DGI et DGD
Afin de permettre une meilleure estimation et un suivi
rigoureux de la dépense fiscale, le service informatique de la
DGD est à pied d’œuvre pour la mise ne place d’une
application pour l’extraction dans la base de données du
SYDONIA World des données relatives aux exonérations
douanières.
8 58
La Cour constate que le budget ne
porte aucune mention de prise en
charge des dépenses liées aux
exonérations.
La Cour recommande au Ministre
chargé des finances de tenir compte
des dépenses d'exonération dans les
prévisions budgétaires.
DGTCP,
DGAIE et
DGB
ces dépenses sont prises en charge au Titre 4 section 99
chapitre 99119 article 64 paragraphe 649 rubrique 62 intitulé
« exonérations des marchés »
60
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
9 59
La Cour constate que malgré la mise
en place de la cellule d'Analyse et de
Suivi de la Politique Fiscale (CASPF):
• la maîtrise des dépenses et
leur suivi ne sont pas effectifs
;
• la CASPF n'est pas
opérationnelle.
La Cour recommande au Ministre
chargé des finances de:
• produire annuellement les
informations relatives à la
nature et au coût budgétaire
des exonérations et
dérogations fiscales
conformément aux
dispositions de la loi n°08-
2013/AN du 23/04/2013
portant code de
transparence dans la gestion
des finances publiques au
Burkina Faso ;
• rendre opérationnel la
CASPF.
DGI, SP/CPF
Le gouvernement prend acte et entreprendra des mesures
idoines en vue de la mise en œuvre de cette recommandation.
Du reste, la CASPF a déjà été érigée en Secrétariat Permanent
du Comité de Politique Fiscale (SP/CPF) et est rattachée au
Cabinet du MINEFID.
10 61
Malgré que les données considérées ne
soient pas exhaustives, la Cour
observe que le rapport entre les
recettes réalisées par nature d'impôt
et les dépenses fiscales qui lui sont
propre est assez frappant.
La Cour recommande au Ministre
chargé des finances de:
• évaluer périodiquement
l'impact des dépenses
fiscales en fonction de leur
importance, afin d'opérer
régulièrement les
ajustements qui s'imposent ;
DGI, DGTCP
et SP/CPF
Le gouvernement prend acte et entreprendra des mesures
idoines en vue de la mise en œuvre de cette recommandation.
61
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
• encadrer strictement les
clauses juridiques de faveur
fiscales figurant dans les
conventions.
11 66
La Cour constate une faible exécution
des dépenses sur prêts et sur
subventions respectivement de
32,88% et de 18,32%. Cette faiblesse
s'explique entre autres par la non
comptabilisation d'une partie des
investissements sur financements
extérieurs exécutés hors CIFE
(dépenses extra comptables) qui
s'élèvent à cent quinze milliards sept
cent quarante deux millions cinq mille
quarante quatre (115 742 005 044)
francs CFA contre cent quarante six
milliards cinq cent soixante six
millions huit cent quatre vingt mille
six cent onze (146 566 880 611)francs
CFA en 2013.
La Cour réitère sa recommandation
au Ministère chargé des finances de :
• comptabiliser intégralement
les financements extérieurs
dans le logiciel CIFE ;
• poursuivre les efforts pour
une meilleure exécution des
dépenses sur financements
extérieurs.
DGTCP
Ce faible taux s’explique effectivement par la non
comptabilisation intégrale des opérations sur financements
extérieurs mais également par la faible absorption des
ressources par les projets et programmes de développement
expliquée par les difficultés liées à l’exécution des marchés
publics au niveau des projets et la non maitrise des prévisions
par lesdits projets.
Quant à la problématique liée à la comptabilisation des
financements extérieurs, le dispositif actuel du CIFE révèle
des contraintes objectives et les dispositions seront prises
pour recadrer le dispositif d’exploitation du CIFE et ce, pour
une meilleure comptabilisation des financements extérieurs.
Toutefois, compte tenu de la nature de ces financements, il
apparait difficile d’atteindre leur comptabilisation intégrale.
12 68
La Cour constate une baisse des
investissements exécutés par l’Etat
soit 31,28% par rapport à 2013.
La cour recommande au Ministre en
charge des finances de privilégier les
dépenses d’investissements.
DGB
Le gouvernement prend acte. Néanmoins, il est à retenir que
cette baisse du taux des investissements en 2014 s’explique
par la situation socio politique de 2014 qui avait laissé place à
62
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
une certaine morosité des activités économiques, à
l’attentisme des partenaires techniques et financiers. Tout
cela a été aggravé par l’arrêt précoce des engagements des
dépenses budgétaires, ce qui n’a pas permis aux ministères et
institutions d’exécuter convenablement leurs dépenses
d’investissement.
13 76
Des tableaux ci-dessus il ressort une
consommation des crédits budgétaires
dans certains ministères et institutions
et des dépassements dans d’autres.
La Cour fait remarquer que, même si
les crédits évaluatifs peuvent
s’imputer au-delà des prévisions, la
récurrence des dépassements au
niveau de la dette publique rend
compte d’une évaluation inadéquate
des prévisions.
La Cour recommande au Ministre en
charge des finances de :
• améliorer le taux
d’ordonnancement des
dépenses des ministères et
institutions à faible
consommation de crédits ;
• éviter les dépassements sur
les crédits limitatif ;
• procéder à des évaluations
plus réalistes.
DGB
Le gouvernement prend acte. Cependant pour ce qui est des
dépenses de personnel, la faible consommation de crédits et
des dépassements de crédits constatés s’expliquent entre
autres par la non maitrise des effectifs des différents
ministères et institutions et au retard de mise à jour du
SIGASPE suite à la mobilité des agents.
En outre, l’organisation de l’opération billetage de mai 2015
et la mise à jour des données individuelles sur le SIGASPE qui
s’en est suivie a permis de réajuster les différents effectifs.
Mais, il faut souligner que les mutations institutionnelles qui
engendrent souvent des scissions et/ou des fusions de
ministères ne favorisent pas toujours une bonne gestion des
effectifs.
Aussi, des actions sont entreprises pour maitriser d’avantage
les effectifs et les mouvements du personnel. Il s’agit
63
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
notamment de :
- la déconcentration du traitement des salaires au niveau
régional et dans les ministères à gros effectifs, entamée depuis
le 1er janvier 2013 et qui s’est étendue à d’autres ministères
pour compter du mois de février 2014 ;
- le transfert de la charge intégrale de liquidation des
dépenses de personnel aux différents ministères et
institutions dont le processus est entamé depuis janvier 2016
et se consolidera à partir de 2017 avec la mise en place de la
déconcentration de l’ordonnancement à travers
l’opérationnalisation du Budget programme ;
- la sensibilisation à l’égard des Directions des Ressources
Humaines (DRH) des différents ministères et institutions à un
suivi régulier et rigoureux des mouvements de leurs agents
aux fins de maitriser la répartition des effectifs et des
éléments de rémunération.
14 76
La cour constate une baisse de la part
des consommations budgétaires de la
section 99
<< Dépenses Communes
Interministérielles (DCIM)>> qui passe
de 25,91% en 2012 à 20,87% en 2013
et se situe à 18,72% en 2014.
Toutefois, la proportion des dépenses
La cour réitère au Ministre chargé
des finances la poursuite des efforts
de décongestion des dépenses
communes interministérielles.
DGAIE
La décongestion des DCIM fait partie des préoccupations du
ministère en charge des finances et des actions allant dans ce
sens ont été entreprises depuis 2012 et sont appelées à se
poursuivre au cours de cette année 2016 à travers la
poursuite de la revue technique globale des DCIM. En rappel,
cette revue a permis le transfert aux ministères et institutions
au titre du budget de l’Etat, gestion 2016, de neuf (09) lignes
budgétaires d’un montant total de 10 289 341 000 FCFA.
64
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
gérées en DCIM reste toujours
importante malgré les efforts relevés.
15 78-79
Après avoir effectué un contrôle sur un
échantillon de décisions de
déblocages, la cour a fait les constats
suivants :
• le recours excessif et abusif de
la procédure ;
• des décisions partiellement
justifiées ;
• des dépenses non éligibles sur
décisions de déblocage ;
• des fonds gérés par des
personnes non habilitées ;
• des décisions justifiées hors
délais ;
• l’absence totale de mesures
pour sanctionner la non
justification des déblocages
hormis le non
renouvellement ;
• l’absence de suivi de
l’ordonnateur sur les
décisions de déblocage non
La cour demande au ministre en
charge des finances de :
• faire respecter les
dispositions relatives aux
déblocages de fonds ;
• prendre des dispositions
pour les justifications
effectives des déblocages de
fonds ;
• produire la liste des
décisions de déblocage non
justifiées à l’appui de la loi
de règlement.
DGB
Le gouvernement prend acte. Certaines actions sont déjà
identifiées dans ce sens :
- depuis le second semestre 2015, les justifications partielles
des décisions antérieures à la gestion courante ne sont plus
autorisées;
- depuis le 1er janvier 2016 il est fait obligation de saisir dans
le CID non seulement les références des décisions de
déblocage de fonds mais aussi celles des rapports de
vérification des pièces justificatives.
Cette nouvelle fonctionnalité améliorera sans nul doute le
mécanisme de suivi de la justification des fonds débloqués ;
- des réflexions seront menées quant à l’application de
sanctions en cas de non justifications des fonds reçus à partir
d’un certain délai ;
-la mise en place d’un comité chargé de faire la situation
exhaustive de la justification des décisions de déblocage de
fonds antérieures à 2016 et de proposer des mesures
65
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
justifiées. coercitives adéquates.
16 79
La Cour observe l’existence de
situation contradictoire sur les restes
à payer.
La Cour invite le Ministre en charge
des finances à harmoniser les
chiffres et à lui communiquer la
situation réelle des restes à payer.
DGTCP
Les situations qui ont été présentées dans la loi de règlement
et le compte de gestion diffèrent :
-au niveau de la loi de règlement, il est question de rapporter
les ordonnancements reçus de l’ordonnateur aux prises en
charge comptables au 31/12/2014. Dans ce sens, tous les
mandats émis par l’ordonnateur ont été pris en charge par le
Payeur Général dégageant ainsi, un taux de 100%.
-Cependant, le compte de gestion fait ressortir la différence
entre les mandats pris en charge (1 442 547 585 215 FCFA) et
les paiements effectifs (1 427 547 271 235 FCFA). Il se dégage
alors, un reste à payer de 14 600 313 980 FCFA, payé au cours
des premiers mois de l’année suivante (2015).
17 86
La cour constate une faiblesse des taux
d’émission des comptes d’affectation
spéciale en général en dehors du
compte n°921204 « Fonds de soutien
au développement de l’enseignement
de base » qui enregistre un taux de
91,16%. Ce taux est en hausse de
16,08 points par rapport à celui de
2013.
La Cour réitère sa recommandation
au Ministre chargé des finances de
prendre des dispositions pour
améliorer le niveau des recettes du
compte n°921202 « Fonds d’appui au
développement du système de
santé »
DGTCP
Le ministère de la santé a entrepris le renouvellement de
l’équipement du Centre National de Lutte Contre la Cécité
(CNLC) afin de permettre à la structure d’assurer un bon
fonctionnement et d’optimiser ses recettes.
En outre, des actions sont mises en œuvre pour le suivi du
reversement effectif des frais des actes médicaux dans le
compte spécial.
Ces actions conjuguées permettront d’améliorer le niveau des
recettes du compte.
66
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
18 90
La cour constate une faible
consommation des crédits au niveau
du compte n°921201.
La Cour recommande au Ministre en
charge de l’éducation de prendre des
mesures pour une meilleure
consommation des crédits.
DGTCP
Le gouvernement prend acte pour améliorer la situation à
l’avenir.
19 96
Malgré l'engagement du Ministre en
charge des finances de mener des
actions pour améliorer le
recouvrement des arriérés, la cour
note la persistance de faible taux de
recouvrement.
La cour recommande au ministre en
charge des finances de :
• adapter la durée du prêt
prévue dans l'arrêté n°2011-
159/MEF/SG/DG/DGTCP/A
CCT portant conditions et
modalités d'octroi et de
remboursement des prêts et
avances du trésor du 28
avril 2011 à la situation de
l'emprunteur;
• appliquer en cas de non-
respect des engagements;
les dispositifs juridique
prévus à l’alinéa 3 de
l'article 10 qui prévoit qu'en
cas de défaillance; le Trésor
public rembourse sur la
réalisation de la garantie à
lui consentie par le
DGTCP
Sauf le cas de non maîtrise de la durée des mandats (cas des
Ministres), cette disposition est prise en compte dans la
signature des contrats de prêt.
Le gouvernement prend acte et travaillera à la mise en œuvre
effective des dispositions prévues à cet effet.
Des dispositions seront prises pour l’assainissement du
portefeuille des prêts.
67
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
bénéficiaire du prêt ;
• assainir le portefeuille des
prêts et d'assurer le
recouvrement intégral des
prêts.
20 103
Malgré les efforts de recouvrement, la
cour constate l’accroissement du
montant des chèques rejetés en 2014.
La cour réitère sa recommandation
au ministre en charge des finances
d'entreprendre des actions pour la
poursuite et le renforcement des
opérations de recouvrement des
chèques impayés;
DGTCP
Il convient de noter que les actions pour stabiliser
l’accroissement du portefeuille et l’apurement du passif ont
été menées. Il s’agit pour l’essentiel de :
- la contribution du Trésor Public à la réalisation de l’enquête
parlementaire du CNT, intervenue en 2015. Cela a permis au
CNT d’auditionner les principaux débiteurs ;
-la mise en place d’un nouveau schéma d’encaissement des
chèques à travers l’ouverture des comptes bancaires au profit
des Receveurs des Administrations Financières (RAF). Cette
mesure a permis de stabiliser l’accroissement du portefeuille ;
-la poursuite des actions quotidiennes de recouvrement par
voie contentieuse en ciblant notamment les gros débiteurs.
21 105
La cour constate que la loi de finances
rectificative n°002-2015/CNT a été
prise le 14 janvier 2015 après la
clôture de l'année budgétaire.
La cour recommande au Ministre en
charge des finances de respecter les
dispositions de l'article 3 alinéa 2 de
la loi n°006-2003/AN du 24 janvier
2003 relative aux lois de finances qui
stipule que les lois de finances
rectificatives modifient en cours
DGB
En fin mai 2014, le gouvernement avait soumis à l’examen de
l’Assemblée nationale un projet de loi de finances rectificative
de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat,
gestion 2014.
L’examen de ce projet de loi était prévu pour le 03 novembre
2014 dans le cadre de la deuxième session ordinaire de
l’année.
68
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
d'année, les dispositions de la loi de
finances de l'année.
Avec les évènements socio politiques des 30 et 31 octobre
2014, ce projet de loi de finances rectificative n’a pu être
examiné au cours de la dernière session ordinaire de l’année
de l’Assemblée nationale.
Avec la mise en place des organes de la transition, il a été
nécessaire de faire adopter le projet de loi qui avait déjà
consacré des modifications dans la loi de finances initiale.
D’où l’adoption par le CNT de la loi de finances rectificative le
14 janvier 2015 après la clôture de l’année budgétaire.
22 113
La Cour constate que des décrets
d’avances ont été pris le 13 mars 2015,
soit environ trois mois après la clôture
de l’année budgétaire. A cette date et
au vu de la nature des dépenses
concernées, il est impossible de
respecter les délais d’engagement et
de liquidation conformément aux
dispositions de l’article 38 du décret
n°2005-257/PRES/PM/MFB du 12
mai 2005 portant régime des
ordonnateurs et des administrateurs
de crédits de l’Etat et des autres
organismes publics qui stipulent que :
« les engagements des dépenses de
La Cour demande au Ministre en
charge des finances de fournir des
explications sur la non ratification
des décrets d’avances au-delà des
délais règlementaires.
DGB
Les décrets d’avances sont pris conformément aux
dispositions de l’alinéa 3 de l’article 14 de la loi N°006-
2003/AN du 24 janvier 2003, relative aux lois de finances qui
stipule que « en cas d’urgence et de nécessité impérieuse
d’intérêt national, des crédits supplémentaires peuvent être
ouverts par décrets d’avances en conseil des ministres. Un
projet de loi de finances portant ratification de ces crédits est
déposé immédiatement ou à l’ouverture de la plus prochaine
session de l'Assemblée nationale».
Ces décrets d’avances sont ratifiés par la loi de règlement
conformément à l’article 42 de la loi N°006-2003 relative aux
lois de finances qui stipule que : «Le projet annuel de loi de
règlement constate le montant définitif des encaissements de
recettes et ordonnancement des dépenses se rapportant à une
même année, le cas échéant, il ratifie les ouvertures de crédits
69
Ordre Pages Observations Recommandations Acteurs Actions entreprises
personnel, de matériel et de transfert
ne peuvent pas intervenir au-delà du
20 novembre de l’année. »
« Les engagements d’équipement et
d’investissement ne peuvent
intervenir au-delà du 30 octobre de
l’année sauf si elles peuvent être
liquidées avant le 31 décembre. »
par décrets d’avances et approuve les dépassements de
crédits résultant de circonstances de force majeure…».
Conformément à l’article 42 sus cité, les décrets d’avances
seront soumis à la ratification de l’Assemblée nationale lors
de l’examen de la loi de règlement du budget de l’Etat, gestion
2014 car c’est au titre de ce budget qu’ils ont été pris.
23 113
La Cour constate que les décrets
d'avances ci-dessus évoqués n'ont pas
été soumis à la ratification de
l'Assemblée Nationale.
La Cour demande au Ministre en
charge des finances de fournir des
explications sur la non ratification
des décrets d'avances pris
conformément aux dispositions de
l'article 41 de la loi N°006-2003/AN
du 24 janvier 2003.
DGB
Ces décrets d’avances sont ratifiés par la loi de règlement
conformément à l’article 42 de la loi N°006-2003 relative aux
lois de finances qui stipule que : « Le
projet annuel de loi de règlement constate le montant
définitif des encaissements de recettes et des
ordonnancements de dépenses se rapportant à une même
année, le cas échéant, il ratifie les ouverture de crédits
résultant de circonstances de force majeure»
Conformément à l’article 42 sus cité, les décrets d’avances
seront soumis à la ratification de l’Assemblée nationale lors
de l’examen de la loi de règlement du budget de l’Etat, gestion
2014 car c’est au titre de ce budget qu’ils ont été pris.
70
DEUXIEME PARTIE
SYNTHESE INTRODUCTIVE
71
La présente synthèse du rapport de l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, s’articule
autour des points suivants :
- l’état d’exécution en recettes et en dépenses du budget général ;
- l’état d’exécution en recettes et en dépenses des comptes spéciaux du Trésor ;
- la détermination du résultat des lois de finances pour l’exécution du budget de l’Etat,
gestion 2015 ;
- les difficultés et les perspectives.
I. ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DU BUDGET GENERAL
A. Etat d’exécution en recettes du budget général
Les émissions (situation comptable) se sont élevées à mille cinq cent trente-deux milliards neuf
cent soixante millions six cent quatre vingt sept mille trois cent soixante dix
(1 532 960 687 370) francs CFA, pour des prévisions définitives de mille sept cent quarante un
milliards six cent trente deux millions cent vingt deux mille (1 741 632 122 000) francs CFA, soit
un taux de 88,02%.
Quant aux recouvrements, ils ont été de mille quatre cent trente-six milliards cinq cent vingt six
millions quatre cent soixante dix huit mille quatre vingt un (1 436 526 478 081) francs CFA,
pour des émissions cumulées (Restes à recouvrer antérieurs+ Emissions courantes) arrêtées à la
somme de deux mille neuf milliards six cent soixante douze millions six cent quarante huit mille
neuf cent vingt cinq (2 009 672 648 925) francs CFA, soit un taux de recouvrement de 71,48%.
Au niveau des recettes extraordinaires notamment les financements extérieurs, la situation non
prise en compte dans le Circuit Intégré des Recettes (CIR) indique des émissions de soixante-six
milliards quatre cent cinq millions deux cent vingt six mille cinq cent dix neuf (66 405 226 519)
francs CFA.
B. Etat d’exécution en dépenses du budget général
Le montant des ordonnancements (situation comptable) a été de mille quatre cent soixante-
quinze milliards huit cent dix millions deux cent quatre vingt neuf mille cinq cent cinquante un
(1 475 810 289 551) francs CFA, pour des dotations définitives demille sept cent quarante un
milliards six cent trente deux millions cent vingt deux mille (1 741 632 122 000) francs CFA, soit
un taux d’ordonnancement de 84,74%.
Concernant la situation des financements extérieurs non comptabilisée dans le Circuit
Informatisé de la Dépense (CID), les ordonnancements se sont élevés à soixante-six milliards
72
quatre cent cinq millions deux cent vingt six mille cinq cent dix-neuf (66 405 226 519) francs
CFA.
II. ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX
DU TRESOR
A. Etat d’exécution des comptes d’affectation spéciale
Cinq (05) comptes d’affectation spéciale ont été autorisés par la loi n°001-2014/CNT du 29
décembre 2014 portant loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015,
modifiée par la loi n°105-2015/CNT du 26 décembre 2015, portant loi de finances rectificative
de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015.
Il est à noter que pour cette catégorie de comptes, les soldes des comptes non clôturés sont
reportés d’année en année.
Les comptes d’affectation spéciale ouverts sont :
- le compte n°921 201, intitulé « Cantines scolaires du secondaire ». Il est équilibré en
recettes et en dépenses à six cent quatre vingt deux millions vingt cinq mille
(682 025 000) francs CFA. Les recettes ont été réalisées à hauteur de cent quatre vingt-
deux millions cinq cent un mille huit cent quarante trois (182 501 843) francs CFA,
contre des dépenses de deux cent quatre vingt millions trois cent vingt un mille deux
cent six (280 321 206) francs CFA ;
- le compte n°921 202, intitulé « Fonds d’appui au développement du système de santé ».
Il est équilibré en recettes et en dépenses à quatre vingt six millions cinquante sept mille
(86 057 000) francs CFA. Ce compte a enregistré des recettes d’un montant de vingt cinq
millions deux cent quatre vingt-neuf mille huit cent quatre vingt dix neuf (25 289 899)
francs CFA, contre des dépenses d’un montant de vingt quatre millions neuf cent quatre
vingt onze mille (24 991 000) francs CFA ;
- le compte n°921 203, intitulé « Opération lotissement centres urbains et ruraux au
Burkina Faso ». Il est équilibré en recettes et en dépenses à huit cent deux millions huit
cent quatre-vingt six mille (802 886 000) francs CFA. Ce compte a enregistré des recettes
de cent quatre-vingt seize millions cinq cent neuf mille six cent trente-huit
(196 509 638) francs CFA, contre des dépenses d’un montant de onze millions cent
quatre vingt onze mille sept cent dix neuf (11 191 719) francs CFA ;
- le compte n°921 204, intitulé « Fonds de soutien au développement de l’enseignement
de base ». Il est équilibré en recettes et en dépenses à trente huit milliards quatre vingt
73
neuf millions trois cent soixante sept mille (38 089 367 000) francs CFA. Le
recouvrement des recettes a été de dix neuf milliards quatre cent vingt-neuf millions
cinq cent huit mille quatre cent quarante (19 429 508 440) francs CFA, contre des
dépenses de dix huit milliards cent quatre vingt-cinq millions cinq cent quatre vingt-trois
mille trois cent cinquante cinq (18 185 583 355) francs CFA ;
- le compte n°921 205, intitulé « Plan d’actions de la stratégie nationale de
microfinance ». Il est équilibré en recettes et en dépenses à un milliard (1 000 000 000)
de francs CFA. Le recouvrement des recettes a été de huit cent millions (800 000 000) de
francs CFA, contre des dépenses de six cent soixante dix millions (670 000 000) de francs
CFA.
B. Les comptes de prêts
Selon l’article 37 de la loi n°001-2014/CNT du 29 décembre 2014 portant loi de finances pour
l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, modifiée par la loi n°105-2015/CNT du 26
décembre 2015, portant loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du
budget de l’Etat, gestion 2015, « le plafond des prêts que peut consentir le Trésor public est fixé
à quinze milliards (15 000 000 000) de francs CFA. La décision accordant chaque prêt précise le
taux d’intérêt et les modalités de remboursement ».
Au 31 décembre 2015, la situation des comptes de prêts dégage un solde débiteur de trente-huit
milliards sept cent treize millions huit cent soixante-six mille huit cent soixante quatre
(38 713 866 864) francs CFA.
C. Les comptes d’avances
En ce qui concerne les comptes d’avances, l’article 36 de la loi n°001-2014/CNT du 29 décembre
2014 portant loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, modifiée par la
loi n°105-2015/CNT du 26 décembre 2015, portant loi de finances rectificative de la loi de
finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015,fixe le plafond des avances consenties
par le Trésor public au titre de l’année 2015 à un montant de deux milliards cent millions
(2 100 000 000) de francs CFA comme suit :
- avances aux collectivités territoriales : 1 750 000 000 F CFA ;
- avances aux agents publics pour le règlement des droits et taxes de douane sur
véhicules importés : 350 000 000 F CFA.
La situation globale des comptes d’avances au 31 décembre 2015 donne un solde débiteur de
trente un millions cinq cent quatre vingt huit mille neuf cent quatre vingt seize (31 588 996)
francs CFA.
74
L’ensemble des comptes spéciaux du Trésor dégage un solde débiteur de vingt quatre milliards
dix millions trois cent cinq mille trois cent quatre vingt deux (24 010 305 382) francs CFA au 31
décembre 2015 détaillé comme suit :
- comptes d’affectation spéciale (solde créditeur) : 14 735 150 478 FCFA ;
- comptes de prêts (solde débiteur) : 38 713 866 864 FCFA ;
- comptes d’avances (solde débiteur) : 31 588 996 FCFA.
III. DETERMINATION DU RESULTAT DES LOIS DE FINANCES POUR L’EXECUTION DU
BUDGET DE L’ETAT, GESTION 2015
Au terme de l’exécution des lois de finances, gestion 2015, le compte de résultat budgétaire se
présente comme suit :
A. Résultat du budget général
Les recettes au titre du budget général, gestion 2015, se sont établies à mille quatre cent trente-
six milliards cinq cent vingt six millions quatre cent soixante dix huit mille quatre-vingt-un
(1 436 526 478 081) francs CFA, contre des dépenses de mille quatre cent soixante-quinze
milliards huit cent dix millions deux cent quatre vingt neuf mille cinq cent cinquante un
(1 475 810 289 551) francs CFA.
Le résultat du budget général, gestion 2015, dégage ainsi un déficit de trente neuf milliards deux
cent quatre vingt-trois millions huit cent onze mille quatre cent soixante dix (39 283 811 470)
francs CFA.
Tableau n°1 : Résultat du budget général, gestion 2015
Nature des opérations Montants en francs CFA Observations
Recettes définitives au 31/12/2015
(a) 1 436 526 478 081
Dépenses définitives au 31/12/2015
(b) 1 475 810 289 551
Résultat du budget général
(c)=(a)-(b) -39 283 811 470 Déficit
Source : Construit à partir des données de la balance générale des comptes du Trésor de l’année 2015.
75
B. Résultat des comptes spéciaux du Trésor
Au titre de la gestion 2015, aucun compte spécial n’a été clôturé. Tous les soldes sont reportés en
2016, engendrant ainsi un résultat nul pour la gestion 2015.
C. Résultat du projet de loi de règlement gestion 2015
Le résultat du projet de loi de règlement, au titre du budget de l’Etat, gestion 2015, présente un
déficit de trente neuf milliards deux cent quatre vingt trois millions huit cent onze mille quatre
cent soixante dix (39 283 811 470) francs CFA.
Tableau n°2 : Résultat du projet de loi de règlement, gestion 2015
Nature des opérations Montants en francs CFA Observations
Résultat du budget général -39 283 811 470 Déficit
Résultat des budgets annexes 0
Pertes et profits sur les comptes
spéciaux du Trésor (clôturés dans
l’année)
0
Profits ou pertes sur les opérations de
trésorerie 0
Résultat de la loi de règlement -39 283 811 470 Déficit
Source : Construit à partir des situations détaillées des recettes et dépenses de l’année 2015.
IV. DIFFICULTES ET PERSPECTIVES
A- Au titre des difficultés
Les principales difficultés rencontrées lors de l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, sont
les suivantes :
- La situation sociopolitique (insurrections des 30 et 31 octobre 2014, coup d’Etat
manqué de septembre 2015, organisation des élections présidentielle et législative,
etc.) ;
- l’incivisme fiscal ;
- la fraude fiscale et douanière ;
- l’insécurité des agents (surtout douaniers) dans les services et régions;
- le vandalisme dans les lieux de service ;
- l’accroissement inquiétant du volume des opérations bénéficiant de régimes
dérogatoires (marchés publics exonérés, opérations spéciales d’importation, …) ;
- le volume important des chèques impayés ;
- le fléchissement du volume global des importations ;
76
- les mesures sociales prises par le gouvernement ;
- l’entrée en vigueur du Tarif Extérieur Commun (TEC) CEDEAO ;
- le non-paiement des arriérés des factures fournisseurs ;
- la baisse de la contribution des sociétés et prestataires miniers due à la baisse du cours
du dollar et du coût de l’once d’or ;
- l’instabilité du Réseau informatique de l’administration (RESINA) et la non fluidité de la
connexion;
- les délestages i intempestifs d’électricité.
B- Au titre des perspectives
Pour une mobilisation optimale des ressources, il s’agira principalement :
- de poursuivre la modernisation et la simplification des procédures en matière
douanière et fiscale;
- d’intensifier les contrôles dans le cadre de la lutte contre la fraude, le faux et la
corruption. Il s’agira notamment d’entreprendre des actions conjointes Douanes et
autres corps de défense et de sécurité pour lutter contre la contrebande des
motocycles ;
- de poursuivre les actions de communication institutionnelle et de sensibilisation en vue
du renforcement du dialogue à l’endroit des usagers et des partenaires pour un plus
grand civisme ;
- de poursuivre et renforcer la mise en œuvre de l’« Approche unité de recouvrement »
(AUR) ;
- de poursuivre le renforcement des capacités des administrations fiscale et douanière ;
- de poursuivre la mise en œuvre de la télé-procédure;
- de poursuivre la mise en œuvre de la stratégie globale de mobilisation des
financements extérieurs ;
- de dynamiser les échanges et les recoupements d’informations entre les régies de
recettes d’une part et entre les régies de recettes et les autres structures de l’Etat
(DGTTM, CNSS,…) d’autre part ;
- de poursuivre l’opérationnalisation de la facture normalisée ;
- de poursuivre la mise en œuvre de la nouvelle segmentation des entreprises et le
relèvement des seuils d’assujettissement à la TVA ;
- de renforcer le cadre institutionnel des échanges de renseignements à des fins fiscales ;
- d’instituer des forfaits de droits d’enregistrement en matière de mutation d’immeuble à
usage d’habitation pour les personnes physiques ;
- de poursuivre l’opérationnalisation de la Direction des enquêtes et des recherches
fiscales (DERF).
77
De manière spécifique pour le secteur minier qui présente des opportunités de nouvelles
ressources, il s’agira principalement de :
- poursuivre le renforcement des capacités des acteurs intervenants dans le secteur
minier pour un meilleur suivi de l’ensemble des activités minières depuis l’extraction
jusqu’à l’exportation ;
- poursuivre l’organisation du secteur de l’orpaillage artisanal en vue de sa fiscalisation et
y renforcer la sécurité ;
- poursuivre le recensement de l’ensemble des activités des sociétés et des prestataires
miniers pour une meilleure maîtrise de la matière imposable ;
- renforcer les capacités des structures de suivi et de contrôle technique des activités dans
le domaine de la recherche minière ;
- valoriser et opérationnaliser l’action des services de douanes implantés au niveau des
sites miniers.
Pour une meilleure exécution des dépenses, il s’agira également de:
- poursuivre le processus de rationalisation des dépenses de l’administration publique
dans le sens de dégager des économies à affecter aux programmes sociaux et aux
investissements productifs;
- poursuivre le renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de dépense publique ;
- poursuivre la mise en place des « Unités de vérification » (UV) des dépenses dans
l’optique de réduire les délais de paiement ;
- poursuivre la dématérialisation des documents du circuit de la dépense publique ;
- poursuivre l’amélioration de la fonctionnalité des logiciels métiers ;
- garantir la stabilité du RESINA et d’assurer la fluidité de la connexion ;
- améliorer le climat social par des actions en faveur des secteurs économique et social ;
- poursuivre les efforts de soutien à la décentralisation ;
- palier au problème de délestages.
78
TROISIEME PARTIE
RAPPORT DE L’ORDONNATEUR SUR
L’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT, GESTION
2015 ET SES ANNEXES
79
Le rapport de l’ordonnateur sur l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015 s’articule autour de
quatre (04) points :
- l’analyse des autorisations budgétaires ;
- l’état d’exécution en recettes du budget général ;
- l’état d’exécution en dépenses du budget général ;
- l’état d’exécution en recettes et en dépenses des comptes d’affectation spéciale.
I- ANALYSE DES AUTORISATIONS BUDGETAIRES
L’autorisation budgétaire est l’acte par lequel l’Assemblée nationale autorise le gouvernement à
percevoir des recettes et à exécuter des dépenses pour une année donnée. A cet effet, elle
conditionne l’exécution des recettes et des dépenses de l’Etat.
En matière de recettes, elle traduit une contrainte pour l’exécutif de ne percevoir que les
recettes prévues par une loi de finances.
En matière de dépenses, l’autorisation budgétaire a un caractère intrinsèquement limitatif en ce
sens que le montant de la dépense ne saurait être supérieur au montant inscrit sur la ligne
budgétaire, sauf pour le titre 1 qui est évaluatif. Ce principe est atténué par des aménagements
d’origine réglementaire qui répondent à une logique d’efficacité.
Ainsi, la loi de finances initiale, gestion 2015 a été modifiée par la loi N°105-2015/CNT du 26
décembre 2015, portant loi de finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du
budget de l’Etat, gestion 2015.
Des arrêtés de réaménagements (virements) et des décrets d’avances sont également intervenus
pour modifier les dotations.
A- Autorisation en matière de recettes
La situation des modifications des prévisions de recettes intervenues dans la loi de finances
rectificative (LFR) se présente comme suit :
80
Tableau n°3 : Situation des modifications des prévisions de recettes (en F CFA)
ART PAR NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
INITIALES (1) PREVISIONS
DEFINITIVES (2) ECARTS (3)= (2)-
(1) TAUX
(3)/(1)
71 RECETTES FISCALES 1 035 210 376 000 944 934 955 000 -90 275 421 000 -8,72%
711 Impôt sur les revenus, bénéfices et gain en capital
282 910 000 000 245 594 000 000 -37 316 000 000 -13,19%
712 Impôt sur les salaires versés et autres rémunérations
7 768 000 000 8 046 000 000 278 000 000 3,58%
713 Impôt sur le patrimoine 9 607 000 000 7 950 000 000 -1 657 000 000 -17,25%
715 Impôts et taxes intérieurs sur les biens et services
555 020 349 000 522 986 575 000 -32 033 774 000 -5,77%
717 Droits et taxes à l'importation 150 739 909 000 134 613 058 000 -16 126 851 000 -10,70%
718 Droits et taxes à l'exportation 640 044 000 565 324 000 -74 720 000 -11,67%
719 Autres recettes fiscales 28 525 074 000 25 179 998 000 -3 345 076 000 -11,73%
72 RECETTES NON FISCALES 109 900 930 000 114 133 531 000 4 232 601 000 3,85%
722 Droits et frais administratifs 35 641 856 000 34 377 080 000 -1 264 776 000 -3,55%
723 Amendes et condamnation pécuniaires
2 200 406 000 2 200 406 000 0 0,00%
724 Produits financiers 11 959 059 000 11 956 436 000 -2 623 000 -0,02%
729 Autres recettes non fiscales 60 099 609 000 65 599 609 000 5 500 000 000 9,15%
21 RECETTES EN CAPITAL 2 931 514 000 3 776 660 000 845 146 000 28,83%
219
Autres droits et valeurs incorporels
2 931 514 000 3 776 660 000 845 146 000 28,83%
SOUS/TOTAL RESSOURCES ORDINAIRES 1 148 042 820 000 1 062 845 146 000 -85 197 674 000 -7,42%
DONS 224 254 527 000 350 788 448 000 126 533 921 000 56,42%
74 Dons programmes 0 126 533 921 000 126 533 921 000 -
12 Dons projet et legs 224 254 527 000 224 254 527 000 0 0,00%
EMPRUNTS 144 203 778 000 327 998 528 000 183 794 750 000 127,45%
15 Tirage sur emprunts projets 144 203 778 000 144 203 778 000 0 0,00%
16 Emprunts programmes 0 87 794 750 000 87 794 750 000 -
17 Autres emprunts 0 96 000 000 000 96 000 000 000 -
SOUS/TOTAL RESSOUCES EXTRAORDINAIRES 368 458 305 000 678 786 976 000 310 328 671 000 84,22%
TOTAL GENERAL 1 516 501 125 000 1 741 632 122 000 225 130 997 000 14,85%
Source : Construit à partir des données des lois de finances, gestion 2015.
Les prévisions des recettes du budget général, gestion 2015 sont passées de mille cinq cent seize
milliards cinq cent un millions cent vingt cinq mille (1 516 501 125 000) francs CFA à mille sept
cent quarante un milliards six cent trente deux millions cent vingt-deux mille
(1 741 632 122 000) francs CFA, soit un accroissement de deux cent vingt cinq milliards cent
trente millions neuf cent quatre vingt dix sept mille (225 130 997 000) francs CFA en valeur
absolue, correspondant à un taux d’accroissement de 14,85% en valeur relative. Cet
accroissement s’explique par une hausse de 84,22% des« ressources extraordinaires »
81
autorisées par le parlement notamment les « dons programmes », les « emprunts programmes »
et les « autres emprunts ».
Les montants des ressources ordinaires sont passés de mille cent quarante-huit milliards
quarante deux millions huit cent vingt mille (1 148 042 820 000) francs CFA à mille soixante
deux milliards huit cent quarante cinq millions cent quarante six mille (1 062 845 146 000)
francs CFA, soit un taux de régression de 7,42% en valeur relative, correspondant à quatre vingt
cinq milliards cent quatre vingt dix-sept millions six cent soixante quatorze mille
(85 197 674 000) francs CFA en valeur absolue. Cette régression est essentiellement
imputable aux recettes fiscales, avec une diminution de quatre vingt-dix milliards deux cent
soixante quinze millions quatre cent vingt un mille (90 275 421 000) francs CFA constatée au
niveau des rubriques suivantes:
- « impôts sur les revenus, bénéfices et gains en capital » d’un montant de trente sept
milliards trois cent seize millions (37 316 000 000) de francs CFA ;
- « impôt sur le patrimoine » d’un montant de un milliard six cent cinquante sept millions
(1 657 000 000) de francs CFA ;
- « impôts et taxes intérieurs sur les biens et services » d’un montant de trente-deux
milliards trente trois millions sept cent soixante quatorze mille (32 033 774 000) francs
CFA ;
- « droits et taxes à l’importation » d’un montant de seize milliards cent vingt-six millions
huit cent cinquante un mille (16 126 851 000) francs CFA ;
- « droits et taxes à l’exportation » d’un montant de soixante quatorze millions sept cent
vingt mille (74 720 000) francs CFA ;
- « autres recettes fiscales » d’un montant de trois milliards trois cent quarante cinq
millions soixante-seize mille (3 345 076 000) francs CFA.
Quant aux ressources extraordinaires, elles connaissent un accroissement de trois cent dix
milliards trois cent vingt-huit millions six cent soixante-onze mille (310 328 671 000) francs
CFA en valeur absolue, correspondant à un taux de 84,22% en valeur relative.
Ces ressources supplémentaires sont constituées :
- pour cent vingt-six milliards cinq cent trente-trois millions neuf cent vingt un mille
(126 533 921 000) francs CFA au titre des dons programmes ;
- pour quatre-vingt-sept milliards sept cent quatre-vingt-quatorze millions sept cent
cinquante mille (87 794 750 000)francs CFA au titre des emprunts programmes,
- et de quatre-vingt-seize milliards (96 000 000 000) de francs CFA au titre des autres
emprunts.
82
B- Autorisation en matière de dépenses
La situation des modifications des dotations de dépenses se présente comme suit :
Tableau n°4 : Situation des modifications des dotations de dépenses (en F CFA)
NATURE DEPENSES DOTATIONS
INITIALES (1)
DOTATIONS DEFINITIVES
(2)
ECARTS (3)= (2)-(1)
TAUX (3)/(1)
Titre 1: Amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes
164 338 249 000 164 338 249 000 0 0,00%
Titre 2: Dépenses de personnel 469 214 720 000 469 531 073 000 316 353 000 0,07%
Titre 3: Dépenses de fonctionnement 122 571 447 000 122 737 558 000 166 111 000 0,14%
Titre 4: Dépenses de transferts courants 364 171 614 000 323 147 001 000 -41 024 613 000 -11,27%
Dépenses Courantes 1 120 296 030 000 1 079 753 881 000 -40 542 149 000 -3,62%
Titre 5: Investissement exécutés par l'Etat 676 158 305 000 654 218 241 000 -21 940 064 000 -3,24%
Titre 6: Transferts en capital 7 660 000 000 7 660 000 000 0 0,00%
Dépenses en capital 683 818 305 000 661 878 241 000 -21 940 064 000 -3,21%
TOTAL DEPENSES 1 804 114 335 000 1 741 632 122 000 -62 482 213 000 -3,46%
Source : Construit à partir des données des lois de finances, gestion 2015.
1- Modifications prises en compte par la Loi de Finances Rectificative (LFR) et le cadre
de clôture budgétaire, gestion 2015
a- Titre 1
Les dépenses au titre de l’« amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des
recettes » sont restées constantes de cent soixante-quatre milliards trois cent trente-huit
millions deux cent quarante-neuf mille (164 338 249 000) francs CFA en dotations initiales
comme en dotations définitives.
b- Titre 2
Les « dépenses de personnel » sont passées de quatre cent soixante-neuf milliards deux cent
quatorze millions sept cent vingt mille (469 214 720 000) francs CFA à quatre cent soixante-
neuf milliards cinq cent trente un millions soixante-treize mille (469 531 073 000) francs CFA,
soit un accroissement de trois cent seize millions trois cent cinquante-trois mille (316 353 000)
83
francs CFA en valeur absolue et en valeur relative de 0,07% correspondant aux ouvertures de
crédits.
c- Titre 3
Au titre des « dépenses de fonctionnement », les dotations sont passées de cent vingt-deux
milliards cinq cent soixante-onze millions quatre cent quarante-sept mille (122 571 447 000)
francs CFA à cent vingt-deux milliards sept cent trente-sept millions cinq cent cinquante-huit
mille (122 737 558 000) francs CFA, soit une augmentation de cent soixante-six millions cent
onze mille (166 111 000) francs CFA en valeur absolue correspondant à 0,14 % en valeur
relative.
Le montant global des crédits annulés est de dix milliards cent quatre-vingt-treize millions huit
cent mille (10 193 800 000) francs CFA.
Le montant global des ouvertures de crédits se chiffre à dix milliards trois cent cinquante-neuf
millions neuf cent onze mille (10 359 911 000) francs CFA.
d- Titre 4
Au titre des « dépenses de transferts courants », les dotations sont passées de trois cent
soixante-quatre milliards cent soixante-onze millions six cent quatorze mille (364 171 614 000)
francs CFA à trois cent vingt-trois milliards cent quarante-sept millions mille (323 147 001 000)
francs CFA, soit une baisse de quarante un milliards vingt-quatre millions six cent treize mille
(41 024 613 000) francs CFA en valeur absolue correspondant à 11,27 % en valeur relative.
Le montant des crédits annulés est de soixante un milliards six cent deux millions cent trente-
huit mille (61 602 138 000) francs CFA.
Les ouvertures de crédits se chiffrent à vingt milliards cinq cent soixante-dix-sept millions cinq
cent vingt-cinq mille (20 577 525 000) francs CFA.
e- Titre 5
Au titre des « investissements exécutés par l’Etat », les dotations de crédits sont passées de six
cent soixante-seize milliards cent cinquante-huit millions trois cent cinq mille
(676 158 305 000) francs CFA à six cent cinquante-quatre milliards deux cent dix-huit millions
deux cent quarante un mille (654 218 241 000) francs CFA, soit une baisse de vingt un milliards
84
neuf cent quarante millions soixante-quatre mille (21 940 064 000) francs CFA en valeur
absolue correspondant à 3,24 % en valeur relative.
Des annulations d’un montant de quatre-vingt-trois milliards cent millions quarante un mille
(83 100 041 000) francs CFA ont été enregistrées contre des ouvertures de crédits de soixante
un milliards cent cinquante-neuf millions neuf cent soixante-dix-sept mille (61 159 977 000)
francs CFA.
f- Titre 6
Au titre des « dépenses de transferts en capital », les dotations de crédits sont restées constantes
à sept milliards six cent soixante millions (7 660 000 000) de francs CFA.
Les annulations et les ouvertures de crédits au niveau des différents titres répondaient à de
nouveaux besoins.
En effet, les annulations au titre des dépenses, ont concerné :
- les régulations ;
- les marchés jugés incertains identifiés dans le cadre de la revue à mi-parcours ;
- les réaménagements proposés par les ministères et institutions ;
- les abandons de crédits de certains ministères ;
- les ajustements opérés dans le cadre de la clôture budgétaire.
Quant aux ouvertures par nature d’intervention, elles ont concerné :
- les réaménagements proposés par les ministères et institutions ;
- les besoins retenus dans le cadre de la revue à mi-parcours ;
- les besoins identifiés dans le cadre des mesures sociales pour l’amélioration des
conditions de vie des populations ;
- les financements extérieurs ;
- les ajustements opérés dans le cadre de la clôture budgétaire.
2- Modifications opérées par les arrêtés de réaménagement
Les modifications des dotations initiales sont encadrées par les dispositions de l’article 19 de la
loi n°006-2003/AN du 24 janvier 2003 relative aux lois de finances, ensemble son modificatif,
qui dispose que : « Des transferts et des virements de crédits peuvent modifier la répartition des
dotations budgétaires. Les transferts modifient la détermination du service responsable de
l’exécution de la dépense sans modifier la nature de cette dernière. Ils sont fixés par décret en
Conseil des ministres sur rapport du Ministre des finances sous réserve d’intervenir à l’intérieur
85
du même titre entre plusieurs sections, et d’être maintenus dans la limite du dixième de la
dotation initiale votée par l’Assemblée nationale de chacun des chapitres intéressés à l’exception
des crédits globaux visés à l’alinéa 2 de l’article 11.
Les virements conduisent à modifier la nature de la dépense prévue par la loi de finances. Ils ne
peuvent intervenir qu’à l’intérieur d’un même chapitre du même titre, et sont fixés par arrêté du
Ministre chargé des finances ».
Le principe de virements a été respecté à travers les différents arrêtés pris au cours de l’exercice
budgétaire 2015 pour réaménager les crédits du budget de l’Etat.
L’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, n’a pas connu de transferts de crédits.
.
Les réaménagements introduits par les arrêtés portent sur un montant global de dix milliards
neuf cent trente-huit millions huit cent quarante-sept mille cinq cent trente-
neuf(10 938 847 539) francs CFA (cf. tableau n° 5 ci-dessous) ; ce qui représente 0,63% des
dotations définitives des dépenses du budget général de la gestion 2015.
Tableau n°5 : Montant total des virements par titre du budget général, gestion 2015 (en F CFA)
NATURE DEPENSES MONTANTS ANNULES MONTANTS OUVERTS
Titre 1: Amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes
0 0
Titre 2: Dépenses de personnel 951 072 831 951 072 831
Titre 3: Dépenses de fonctionnement 3 621 020 486 3 621 020 486
Titre 4: Dépenses de transferts courants 872 533 066 872 533 066
Dépenses Courantes 5 444 626 383 5 444 626 383
Titre 5: Investissement exécutés par l'Etat 5 494 221 156 5 494 221 156
Titre 6: Transferts en capital 0 0
Dépenses en capital 5 494 221 156 5 494 221 156
TOTAL DEPENSES 10 938 847 539 10 938 847 539
Source : Construit à partir des données des textes modificatifs de la loi de finances pour l’exécution
du budget de l’Etat, gestion 2015
II- ETAT D’EXECUTION EN RECETTES DU BUDGET GENERAL
Le budget de l’Etat, gestion 2015, adopté par la loi n°001-2014/CNT du 29 décembre 2014
portant loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, a été initialement
arrêté en recettes à la somme totale de mille cinq cent seize milliards cinq cent un millions cent
vingt-cinq mille (1 516 501 125 000) francs CFA.
La loi n°105-2015/CNT du 26 décembre 2015 portant loi de finances rectificative de la loi de
finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015 ,les décrets d’avances et les arrêtés
d’annulations intervenus après la loi de finances rectificative, ont définitivement porté les
86
prévisions de recettes à la somme de mille sept cent quarante un milliards six cent trente-deux
millions cent vingt-deux mille (1 741 632 122 000) francs CFA, en baisse de 6,17% par rapport à
2014, où elles étaient arrêtées à mille huit cent cinquante-six milliards cent cinquante millions
cent soixante-trois mille six cent trente-neuf (1 856 150 163 639) francs CFA.
Les émissions totales (émissions comptables et celles non prises en compte dans le Circuit
Intégré des Recettes se sont établies à mille cinq cent quatre-vingt-dix-neuf milliards trois cent
soixante-cinq millions neuf cent treize mille huit cent quatre-vingt-neuf (1 599 365 913 889)
francs CFA.
Elles se répartissent en :
- recettes ordinaires un montant de mille cent vingt-neuf milliards huit cent vingt-neuf
millions cinq cent cinquante-trois mille trois cent quatre-vingt-quatorze
(1 129 829 553 394) francs CFA ;
- recettes extraordinaires un montant de quatre cent soixante-neuf milliards cinq cent
trente-six millions trois cent soixante mille quatre cent quatre-vingt-quinze
(469 536 360 495) francs CFA, dont deux cent soixante-quatorze milliards six cent
trente-sept millions cinq cent soixante-dix mille soixante-six (274 637 570 066) francs
CFA en dons, et cent quatre-vingt-quatorze milliards huit cent quatre-vingt-dix-huit
millions sept cent quatre-vingt-dix mille quatre cent vingt-neuf (194 898 790 429) francs
CFA en emprunts.
Par rapport aux prévisions définitives, le taux d’émissions des recettes du budget général,
gestion 2015 est de 91,83%. Comparé à celui de 2014 qui était de 81,39%, il s’est amélioré de
10,44 points. En valeur absolue, cette hausse des émissions de 2015 par rapport à celles de 2014
s’établit à quatre-vingt-huit milliards sept cent trente-deux millions cinq cent vingt-sept mille six
cent quatre-vingt-dix-neuf (88 732 527 699) francs CFA.
Les émissions comptables se sont élevées à mille cinq cent trente-deux milliards neuf cent
soixante millions six cent quatre-vingt-sept mille trois cent soixante-dix (1 532 960 687 370)
francs CFA, contre mille trois cent quatre-vingt-quatorze milliards huit cent quatre-vingt-quinze
millions vingt-quatre mille huit cent quatre-vingt-seize (1 394 895 024 896) francs CFA en 2014,
soit une hausse de 09,90%. Cette hausse est imputable à l’augmentation des ressources
ordinaires et des ressources extraordinaires respectivement de 0,35% et de 49,84% entre les
gestions budgétaires 2014 et 2015.
Le tableau et le graphique ci-après illustrent l’évolution des émissions comptables des recettes
du budget général de 2013 à 2015.
87
Tableau n°6 : Evolution des émissions comptables des recettes du budget général de 2013 à 2015(en F CFA).
Nature des recettes 2013
(1) 2014
(2) 2015
(3)
Variation
(2)-(1)/(1) (3)-(2)/(2)
Recettes fiscales 1 032 884 491 657 1 002 733 603 967 1 010 021 379 752 -2,92% 0,73%
Recettes non fiscales 121 442 092 857 121 320 095 714 115 419 104 744 -0,10% -4,86%
Recettes en capital 3 608 527 251 1 800 165 593 4 389 068 898 -50,11% 143,81%
Recettes ordinaires 1 157 935 111 765 1 125 853 865 274 1 129 829 553 394 -2,77% 0,35%
Dons 203 982 233 241 134 598 725 735 229 775 627 545 -34,01% 70,71%
Emprunts 174 438 794 809 134 442 433 887 173 355 506 431 -22,93% 28,94%
Recettes extraordinaires
378 421 028 050 269 041 159 622 403 131 133 976 -28,90% 49,84%
RECETTES GENERALES 1 536 356 139 815 1 394 895 024 896 1 532 960 687 370 -9,21% 9,90%
Source : Construit à partir des données des lois de règlement 2013, 2014 et de l’exécution des lois de finances, gestion 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6 du présent rapport, DGB.
Les émissions de recettes de 2014 ont connu une régression de 09,21% par rapport à 2013. Par
contre entre 2014 et 2015, elles ont connu un accroissement de 09,90%.
Il convient de noter que l’analyse porte sur les émissions de l’année et par conséquent ne prend
pas en compte les restes à recouvrer des années antérieures.
La situation des émissions non prises en compte dans le CIR indique un montant de soixante-six
milliards quatre cent cinq millions deux cent vingt-six mille cinq cent dix-neuf (66 405 226 519)
francs CFA.
La situation des émissions des recettes (émissions comptables et celles non prises en compte
dans le CIR) du budget général par rapport aux prévisions ainsi que la situation comparative des
émissions de 2014 et 2015 sont présentées dans les tableaux n° 7 et n° 8 ci-après :
1 300 000 000 000
1 400 000 000 000
1 500 000 000 000
1 600 000 000 000
2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
nta
nts
Année
Graphique 1: Evolution des émissions comptables de recettes du budget de l'Etat de 2013 à 2015
RECETTES GENERALES
88
Tableau n°7 : Situation des émissions de recettes du budget général, gestion 2015 par rapport aux prévisions (en F CFA)
Nature des ressources Prévisions Définitives
(1) Emissions totales
(2) Emissions comptables
(3)
Emissions non prises en compte dans le CIR
(2)-(3)
Tx d'émiss° (2)/(1)
Tx d'émiss° comptable
(3)/(1)
RECETTES FISCALES 944 934 955 000 1 010 021 379 752 1 010 021 379 752 0 106,89% 106,89%
RECETTES NON FISCALES 114 133 531 000 115 419 104 744 115 419 104 744 0 101,13% 101,13%
RECETTES EN CAPITAL 3 776 660 000 4 389 068 898 4 389 068 898 0 116,22% 116,22%
Sous total recettes ordinaires 1 062 845 146 000 1 129 829 553 394 1 129 829 553 394 0 106,30% 106,30%
DONS 350 788 448 000 274 637 570 066 229 775 627 545 44 861 942 521 78,29% 65,50%
Dons programmes 126 533 921 000 168 733 758 404 168 733 758 404 0 133,35% 133,35%
Dons projets 224 254 527 000 105 903 811 662 61 041 869 141 44 861 942 521 47,22% 27,22%
Emprunts 327 998 528 000 194 898 790 429 173 355 506 431 21 543 283 998 59,42% 52,85%
Emprunts programmes 87 794 750 000 29 408 503 749 29 408 503 749 0 33,50% 33,50%
Emprunts projets 144 203 778 000 49 416 533 814 27 873 249 816 21 543 283 998 34,27% 19,33%
Autres emprunts 96 000 000 000 116 073 752 866 116 073 752 866 0 120,91% 120,91%
Sous total recettes extraordinaires. 678 786 976 000 469 536 360 495 403 131 133 976 66 405 226 519 69,17% 59,39%
TOTAL 1 741 632 122 000 1 599 365 913 889 1 532 960 687 370 66 405 226 519 91,83% 88,02%
Source: Construit à partir des données de l’exécution des lois de finances, gestion 2015
89
Tableau n°8 : Situation comparative des recettes des gestions 2014 et 2015 (en F CFA)
Nature des ressources Prév. Définitives 2014
(1) Prév. Définitives 2015
(2)
Variat° (en %) des prévisions
(2)-(1)/(1) x100
Emissions 2014 (3)
Emissions 2015 (4)
Variat° (en %) des émiss°
(4)-(3)/(3) x100
RECETTES FISCALES 1 130 118 753 313 944 934 955 000 -16,39 1 002 733 603 967 1 010 021 379 752 0,73
RECETTES NON FISCALES 108 014 768 687 114 133 531 000 5,66 121 320 095 714 115 419 104 744 -4,86
RECETTES EN CAPITAL 4 164 464 000 3 776 660 000 -9,31 1 800 165 593 4 389 068 898 143,81
Sous total recettes ord. 1 242 297 986 000 1 062 845 146 000 -14,45 1 125 853 865 274 1 129 829 553 394 0,35
DONS 388 218 774 489 350 788 448 000 -9,64 242 337 087 029 274 637 570 066 13,33
Dons programme 127 705 487 000 126 533 921 000 -0,92 118 298 670 596 168 733 758 404 42,63
Dons projet 260 513 287 489 224 254 527 000 -13,92 124 038 416 433 105 903 811 662 -14,62
EMPRUNTS 225 633 403 150 327 998 528 000 45,37 142 442 433 887 194 898 790 429 36,83
Emprunts programmes 60 030 274 000 87 794 750 000 46,25 3 786 482 250 29 408 503 749 676,67
Emprunts projets 109 679 255 672 144 203 778 000 31,48 97 167 661 637 49 416 533 814 -49,14
Autres emprunts 55 923 873 478 96 000 000 000 71,66 41 488 290 000 116 073 752 866 179,77
Sous total recettes extra. 613 852 177 639 678 786 976 000 10,58 384 779 520 916 469 536 360 495 22,03
TOTAL 1 856 150 163 639 1 741 632 122 000 -06,17 1 510 633 386 190 1 599 365 913 889 5,87
Source: Construit à partir des données de la loi de règlement 2014 et de l’exécution des lois de finances, gestion 2015
90
A- RECETTES ORDINAIRES
Les recettes ordinaires sont composées des recettes fiscales, des recettes non fiscales et des
recettes en capital.
Les prévisions définitives des recettes ordinaires ont été arrêtées à mille soixante-deux milliards
huit cent quarante-cinq millions cent quarante-six mille (1 062 845 146 000) francs CFA en
2015, pour des émissions de mille cent vingt-neuf milliards huit cent vingt-neuf millions cinq
cent cinquante-trois mille trois cent quatre-vingt-quatorze (1 129 829 553 394) francs CFA, soit
un taux d’émissions de 106,30%.
Ces émissions comparées à celles de la gestion 2014 sont en hausse de 0,35%. Cette hausse
s’explique par une augmentation des émissions des recettes fiscales et des recettes en capital
respectivement de 0,73% et de 143,81%.
Le graphique ci-dessous présente l’évolution des émissions des recettes ordinaires du budget
général de 2013 à 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
D’un montant total de mille cent cinquante-sept milliards neuf cent trente-cinq millions cent
onze mille sept cent soixante-cinq (1 157 935 111 765) francs CFA en 2013, les émissions des
recettes ordinaires sont passées à mille cent vingt-cinq milliards huit cent cinquante-trois
millions huit cent soixante-cinq mille deux cent soixante-quatorze (1 125 853 865 274) francs
CFA en 2014, soit une baisse de 02,77%.
En 2015, elles se sont établies à mille cent vingt-neuf milliards huit cent vingt-neuf millions cinq
cent cinquante-trois mille trois cent quatre-vingt-quatorze (1 129 829 553 394) francs CFA,
correspondant à une variation relative de 0,35% par rapport à 2014.
1 100 000 000 000
1 120 000 000 000
1 140 000 000 000
1 160 000 000 000
1 180 000 000 000
2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
nta
nts
Années
Graphique 2: Evolution des émissions des recettes ordinaires du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Recettes ordinaires
91
1- Recettes fiscales
Pour des prévisions définitives de neuf cent quarante quatre milliards neuf cent trente quatre
millions neuf cent cinquante cinq mille (944 934 955 000) francs CFA, les émissions de recettes
fiscales se sont élevées à mille dix milliards vingt un millions trois cent soixante-dix-neuf mille
sept cent cinquante deux (1 010 021 379 752) francs CFA en 2015. Il se dégage un taux
d’émissions de 106,89%, en hausse de 18,16 points par rapport à celui de 2014 qui était de
88,73%.
La hausse du taux d’émissions de 2015 est imputable aux performances exceptionnelles
enregistrées au titre de certains impôts et taxes. Il s’agit :
- des impôts sur les bénéfices industriels commerciaux et agricoles sur les personnes
morales ainsi que sur les personnes physiques ;
- des impôts uniques sur les traitements et salaires ;
- des impôts sur les bénéfices non commerciaux sur les personnes physiques ;
- de l’impôt sur les revenus des valeurs mobilières ;
- de la taxe sur la valeur ajoutée à l’importation ;
- des taxes sur les produits pétroliers ;
- des monopoles de tabacs ;
- de la licence vente à la consommation ;
- des autres droits d’enregistrement ;
- de la redevance informatique.
Le graphique n°3 ci-dessous présente l’évolution des émissions des recettes fiscales de 2013 à
2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
Les émissions qui étaient de mille trente deux milliards huit cent quatre vingt-quatre millions
quatre cent quatre vingt onze mille six cent cinquante sept (1 032 884 491 657) francs CFA en
980 000 000 000
1 000 000 000 000
1 020 000 000 000
1 040 000 000 000
2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
nta
nts
Années
Graphique 3: Evolution des émissions des recettes fiscale du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Recettes fiscales
92
2013, sont passées à mille deux milliards sept cent trente trois millions six cent trois mille neuf
cent soixante sept (1 002 733 603 967) francs CFA en 2014, soit une régression de 02,92%.
Cette tendance s’est inversée en 2015 avec des émissions totales de mille dix milliards vingt un
millions trois cent soixante dix-neuf mille sept cent cinquante deux (1 010 021 379 752) francs
CFA, soit une hausse de 0,73% par rapport à la gestion 2014.
2- Recettes non fiscales
Pour des prévisions définitives en 2015 de cent quatorze milliards cent trente-trois millions cinq
cent trente un mille (114 133 531 000) francs CFA, les émissions se sont élevées à cent quinze
milliards quatre cent dix-neuf millions cent quatre mille sept cent quarante-quatre
(115 419 104 744) francs CFA, soit un taux de 101,13%. Ce taux est en baisse par rapport à celui
de 2014 qui était de 112,32%.
Ce niveau du taux d’émissions des recettes non fiscales a été induit principalement par ceux des
rubriques suivantes qui ont largement dépassé les prévisions : « Péage sur routes bitumées »,
« Passeports ordinaires », « Revenu du portefeuille de l’Etat », «Reversement des intérêts sur
prêts et avances », « Reversement de l’ARCEP », «Recettes en atténuation des dépenses »,
« Produits divers non classés », « tarification des actes de justice », « les opérations extérieures ».
Une analyse comparative des émissions des recettes non fiscales sur les trois (03) années
indique une régression de 2013 à 2015 (Cf. graphique n°4). En effet, on constate une baisse
continue de 0,10% des émissions entre les gestions budgétaires 2013 et 2014, et de 04,86%
entre les gestions budgétaires 2014 et 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
3- Recettes en capital
Pour des prévisions définitives en 2015 de trois milliards sept cent soixante seize millions six
cent soixante mille (3 776 660 000) francs CFA, les émissions se sont élevées à quatre milliards
110 000 000 000
115 000 000 000
120 000 000 000
125 000 000 000
2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
nta
nts
Années
Graphique 4: Evolution des émissions des recettes non fiscales du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Recettes non fiscales
93
trois cent quatre vingt neuf millions soixante huit mille huit cent quatre vingt dix huit
(4 389 068 898) francs CFA, soit un taux de 116,22%.
En 2014, les prévisions des recettes en capital étaient de quatre milliards cent soixante-quatre
millions quatre cent soixante-quatre mille (4 164 464 000) francs CFA. Quant aux émissions,
elles ont été de un milliard huit cent millions cent soixante cinq mille cinq cent quatre vingt
treize (1 800 165 593) francs CFA, soit un taux d’émissions de 43,23%.
De ce qui précède, il résulte une hausse de 72,99 points du taux d’émissions de 2015 par rapport
à 2014.
L’analyse comparée de l’évolution des émissions de recettes en capital (cf. graphique n°5 ci-
dessous) des gestions budgétaires 2013 et 2014 indique une baisse de 50,11%. Ces émissions
sont en hausse de 143,81%entre 2014 et 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
En rappel, les composantes des recettes ordinaires du budget général comprennent les recettes
fiscales, les recettes non fiscales et les recettes en capital.
0
2 000 000 000
4 000 000 000
6 000 000 000
2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
nta
nts
Années
Graphique 5: Evolution des émissions des recettes en capital du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Recettes en capital
94
B- RECETTES EXTRAORDINAIRES
Les recettes extraordinaires sont composées des dons et des emprunts provenant aussi bien des
sources de financements intérieurs qu’extérieurs. Les prévisions définitives des recettes
extraordinaires ont été arrêtées en 2015 à la somme de six cent soixante dix huit milliards sept
cent quatre vingt six millions neuf cent soixante-seize mille (678 786 976 000) francs CFA pour
des émissions de quatre cent soixante neuf milliards cinq cent trente six millions trois cent
soixante mille quatre cent quatre vingt quinze (469 536 360 495) francs CFA, soit un taux
d’émissions de 69,17%.
Les émissions comptables des recettes extraordinaires en 2015 ont été de quatre cent trois
milliards cent trente un millions cent trente-trois mille neuf cent soixante seize
(403 131 133 976) francs CFA contre deux cent soixante-neuf milliards quarante un millions
cent cinquante neuf mille six cent vingt deux (269 041 159 622) francs CFA en 2014, soit une
hausse de 49,84%. Cette hausse est imputable aux émissions au titre des lignes « dons » et
« emprunts » qui ont enregistré une hausse en valeur absolue respectivement de quatre vingt-
quinze milliards cent soixante seize millions neuf cent un mille huit cent dix (95 176 901 810)
francs CFA et de trente huit milliards neuf cent treize millions soixante douze mille cinq cent
quarante quatre (38 913 072 544) francs CFA.
Quant aux émissions des financements extérieurs non prises en compte dans le CIR en 2015,
elles ont été de soixante six milliards quatre cent cinq millions deux cent vingt six mille cinq cent
dix neuf (66 405 226 519) francs CFA contre cent quinze milliards sept cent trente-huit millions
trois cent soixante un mille deux cent quatre-vingt-quatorze (115 738 361 294) francs CFA en
2014, soit une baisse de 42,62%.
Le graphique ci-après indique l’évolution des émissions des recettes extraordinaires du budget
général de 2013 à 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
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2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
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Années
Graphique 7: Evolution des émission des recettes extraordinaires du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Recettes extraordinaires
95
1- Dons
Ils proviennent essentiellement des financements extérieurs et se composent des « dons projets
et legs » et des « dons programmes ».
Sur une prévision totale de trois cent cinquante milliards sept cent quatre-vingt-huit millions
quatre cent quarante-huit mille (350 788 448 000) francs CFA, les émissions des dons se sont
élevées à deux cent soixante-quatorze milliards six cent trente-sept millions cinq cent soixante-
dix mille soixante-six (274 637 570 066) francs CFA, soit un taux d’émissions de 78,29%.
Comparé à celui de la gestion 2014 qui était de 62,42%, le taux d’émissions de 2015 est en
hausse de 15,87 points. Cette hausse est de trente deux milliards trois cent millions quatre cent
quatre-vingt-trois mille trente-sept (32 300 483 037) francs CFA en valeur absolue.
S’agissant des dons programmes, les prévisions ont été définitivement arrêtées à cent vingt-six
milliards cinq cent trente-trois millions neuf cent vingt un mille (126 533 921 000) francs CFA.
Les émissions pour la même gestion se sont élevées à cent soixante-huit milliards sept cent
trente-trois millions sept cent cinquante huit mille quatre cent quatre (168 733 758 404) francs
CFA, soit un taux d’émissions de 133,35%. Comparé au taux d’émissions de la gestion 2014 qui
était de 92,63%, il ressort une hausse du taux d’émissions de 40,72 points.
Au titre des dons projets et legs, sur des prévisions définitives de deux cent vingt-quatre
milliards deux cent cinquante-quatre millions cinq cent vingt-sept mille (224 254 527 000)
francs CFA, les émissions se sont élevées à cent cinq milliards neuf cent trois millions huit cent
onze mille six cent soixante-deux (105 903 811 662) francs CFA, soit un taux d’émissions de
47,22%. Comparé au taux d’émissions de la gestion 2014 qui était de 47,61%, il ressort une
baisse de 0,39 point due à une faible émission sur la ligne « dons projets des gouvernements non
affiliés au club de Paris».
De l’analyse du niveau de mobilisation des dons (situation comptable) entre les gestions
budgétaires 2013, 2014 et 2015, il se dégage une situation contrastée. En effet, entre les gestions
budgétaires 2013 et 2014, le taux d’émission enregistre un recul de 34,01% contre un
accroissement de 70,71% entre 2014 et 2015.
Ces résultats sont illustrés par le graphique n°8 ci-dessous.
96
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
2- Emprunts
Ils se composent des « emprunts projets », des « emprunts programmes » et des « autres
emprunts » et proviennent des financements intérieurs et/ou extérieurs.
Sur des prévisions définitives de trois cent vingt sept milliards neuf cent quatre-vingt-dix-huit
millions cinq cent vingt-huit mille (327 998 528 000) francs CFA en 2015, les émissions se sont
élevées à cent quatre vingt quatorze milliards huit cent quatre vingt dix huit millions sept cent
quatre vingt dix mille quatre cent vingt neuf (194 898 790 429) francs CFA, soit un taux de
59,42%. Ce taux comparé à celui de la gestion 2014 qui était de 63,13%, il ressort une baisse de
3,71 points. Cette situation est consécutive à la baisse constatée au niveau des rubriques
«emprunts programmes » et « Autres emprunts ».
Au titre des « emprunts projets », sur des prévisions définitives de cent quarante quatre
milliards deux cent trois millions sept cent soixante dix huit mille (144 203 778 000) francs CFA,
le montant des émissions s’est élevé à quarante neuf milliards quatre cent seize millions cinq
cent trente trois mille huit cent quatorze (49 416 533 814) francs CFA, soit un taux d’émissions
de 34,27%. Comparé au taux d’émissions de la gestion 2014 qui était de 88,59%, il se dégage une
baisse de 54,32 points liée à celle de la rubrique « Emprunts projets auprès des gouvernements
affiliés au club de Paris ».
En ce qui concerne les « emprunts programmes », le montant des émissions est de vingt neuf
milliards quatre cent huit millions cinq cent trois mille sept cent quarante neuf (29 408 503 749)
francs CFA pour une prévision de quatre vingt sept milliards sept cent quatre vingt quatorze
millions sept cent cinquante mille (87 794 750 000) francs CFA, soit un taux d’émissions de
33,50%. Comparé au taux d’émissions de la gestion 2014 qui était de 06,31%, il ressort une
hausse de 27,19 points, due à une meilleure mobilisation des « Emprunts d’ajustement
structurel multilatéraux ».
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2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
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Années
Graphique 8: Evolution des émissions dons du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Dons
97
Au titre des « autres emprunts », les émissions de 2015 ont été de cent seize milliards soixante-
treize millions sept cent cinquante-deux mille huit cent soixante-six (116 073 752 866) francs
CFA sur des prévisions définitives de quatre-vingt-seize milliards (96 000 000 000) de francs
CFA, soit un taux de 120,91%. Ce taux s’est amélioré de 46,72 points par rapport à celui de 2014
(74,19%).
Entre les gestions budgétaires 2013 et 2014, le taux de variation des émissions a été de -22,93%
et s’établit à36,83% entre 2014 et 2015.
Le graphique n°9 ci-après traduit l’évolution des émissions des emprunts sur la période 2013 à
2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
En rappel, les recettes extraordinaires du budget général comprennent les dons et les emprunts.
Le graphique n°10 ci-dessus traduit l’évolution des émissions des composantes desdites
recettes de 2013 à 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°6, DGB.
III- ETAT D’EXECUTION EN DEPENSES DU BUDGET GENERAL
Le budget de l’Etat, gestion 2015 a été initialement arrêté en dépenses à la somme de mille huit
cent quatre milliards cent quatorze millions trois cent trente cinq mille (1 804 114 335 000)
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2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique 9: Evolution des émissions des emprumts du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Emprunts
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2013 (1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique 10: Evolution des émissions des recettes extraordinaires par composantes de 2013 à 2015
Emprunts
Dons
98
francs CFA contre mille huit cent trente-trois milliards quatre cent quatre vingt un millions vingt
mille (1 833 481 020 000) francs CFA en 2014, soit une baisse de 01,60% imputable aux
dépenses de fonctionnement, aux investissements exécutés par l’Etat, aux subventions et aux
dépenses en capital.
La Loi n°105-2015/CNT du 26décembre 2015, portant loi de finances rectificative de la loi de
finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015, a définitivement porté les dotations
de crédits budgétaires à la somme de mille sept cent quarante un milliards six cent trente-deux
millions cent vingt-deux mille (1 741 632 122 000)francs FCFA.
Il se dégage une baisse de 06,17% par rapport aux prévisions définitives de la gestion 2014 qui
étaient de mille huit cent cinquante-six milliards cent cinquante millions cent soixante-trois
mille six cent trente-neuf (1 856 150 163 639) francs CFA. Cette baisse est imputable à la
diminution des dépenses de transferts courants, des investissements exécutés par l’Etat, des
subventions et des dépenses en capital.
Les ordonnancements (situation comptable) se sont élevés à la somme de mille quatre cent
soixante-quinze milliards huit cent dix millions deux cent quatre-vingt-neuf mille cinq cent
cinquante un (1 475 810 289 551) francs CFA.
La situation des ordonnancements des dépenses du budget général par rapport aux dotations
est présentée dans le tableau n°9 ci-après.
Tableau n°9 : Evolution des ordonnancements du budget général de 2013 à 2015 (en F CFA)
Nature des dépenses 2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
Variation
(2)-(1)/(1) (3)-(2)/(2)
Titre 1 105 097 201 380 159 548 455 842 194 168 482 280 51,81% 21,70%
Titre 2 353 666 235 564 436 078 517 889 467 472 222 890 23,30% 7,20%
Titre 3 118 098 764 956 101 683 853 574 117 789 641 724 -13,90% 15,84%
Titre 4 330 163 062 364 340 116 830 094 320 898 223 608 3,01% -5,65%
Total dépenses ordinaires 907 025 264 264 1 037 427 657 399 1 100 328 570 502 14,38% 6,06%
Titre 5 575 667 780 058 395 597 600 056 370 802 879 976 -31,28% -6,27%
Titre 6 39 646 922 009 9 122 327 760 4 678 839 073 -76,99% -48,71%
Total dépenses en capital 615 314 702 067 404 719 927 816 375 481 719 049 -34,23% -7,22%
TOTAL GENERAL DEPENSES 1 522 339 966 331 1 442 147 585 215 1 475 810 289 551 -5,27% 2,33%
Source : Construit à partir des données des lois de règlement 2013, 2014et des situations d’exécution du
budget de l’Etat, gestion 2015.
99
Il se dégage une évolution contrastée des ordonnancements des dépenses du budget général sur
la période 2013 à 2015(cf. Graphique n° 11), s’expliquant par une baisse des ordonnancements
de 05,27% en 2014 par rapport à 2013 d’une part et une hausse de 02,33% en 2015 par rapport
à2014 d’autre part.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
La situation des ordonnancements des dépenses du budget général par rapport aux dotations, et
la situation comparative des dépenses gestion 2014 et 2015 sont présentées dans les tableaux
n°10 et 11 ci-après.
1 400 000 000 000
1 450 000 000 000
1 500 000 000 000
1 550 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique 11: Evolution des ordonnancements des dépenses totales du budget de l'Etat de 2013 à 2015
TOTAL GENERAL DEPENSES
100
Tableau n°10 : Situation des ordonnancements par rapport aux dotations du budget général, gestion 2015 (en F CFA)
Nature des dépenses Dotations initiales Dotations définitives
Montants ordonnancés Taux d'ordonnancement
Total Comptable Non prises en
compte dans le CID Total Comptable
Amortissement, charges de la dette et dépenses en atténuation des recettes
164 338 249 000 164 338 249 000 194 168 482 280 194 168 482 280 - 118,15% 118,15%
Dépenses de personnel 469 214 720 000 469 531 073 000 467 472 222 890 467 472 222 890
- 99,56% 99,56%
Dépenses de fonctionnement 122 571 447 000 122 737 558 000 117 789 641 724 117 789 641 724
- 95,97% 95,97%
Dépenses de transferts courants 364 171 614 000 323 147 001 000 320 898 223 608 320 898 223 608
- 99,30% 99,30%
Sous total dépenses ord 1 120 296 030 000 1 079 753 881 000 1 100 328 570 502 1 100 328 570 502 - 101,91% 101,91%
Investissements exécutés par l'Etat 676 158 305 000 654 218 241 000 437 208 106 495 370 802 879 976 66 405 226 519 66,83% 56,68%
Etat 307 700 000 000 285 759 936 000 281 887 761 019 281 887 761 019 98,64% 98,64%
Total financements aides projets (subv. Et prêts)
368 458 305 000 368 458 305 000 155 320 345 476 88 915 118 957 66 405 226 519 42,15% 24,13%
Subventions 224 254 527 000 224 254 527 000 105 903 811 662 62 479 863 108 43 423 948 554 47,22% 27,86%
Prêts 144 203 778 000 144 203 778 000 49 416 533 814 26 435 255 849 22 981 277 965 34,27% 18,33%
Transferts en capital 7 660 000 000 7 660 000 000 4 678 839 073 4 678 839 073 - 61,08% 61,08%
Sous total dépenses en capital 683 818 305 000 661 878 241 000 441 886 945 568 375 481 719 049 66 405 226 519 66,76% 56,73%
TOTAL GENERAL 1 804 114 335 000 1 741 632 122 000 1 542 215 516 070 1 475 810 289 551 66 405 226 519 88,55% 84,74%
Source : CID, SIGASPE et lois de finances, gestion 2015
101
Tableau n°11 : Situation comparative des dépenses des gestions 2014 et 2015 (en F CFA)
Nature des dépenses Dotations définitives
2014 (1) Dotations définitives
2015 (2)
Variation dotat. 2014/2015 (3)=
((2)-(1))*100/(1)
Montants ord. 2014 (1')
Montants ord. 2015 (2')
Variation ord. 2013/2014 (3')= ((2')-
(1'))*100/ (1')
Ecarts (2)-(1)
Amortissement, charges de la dette et dépenses en atténuation des recettes
112 940 000 000 164 338 249 000 45,51% 159 548 455 842 194 168 482 280 21,70% 34 620 026 438
Dépenses de personnel 437 521 843 481 469 531 073 000 7,32% 436 078 517 889 467 472 222 890 7,20% 31 393 705 001
Dépenses de fonctionnement 121 172 873 220 122 737 558 000 1,29% 101 683 853 574 117 789 641 724 15,84% 16 105 788 150
Dépenses de transferts courants 375 119 630 577 323 147 001 000 -13,85% 340 116 830 094 320 898 223 608 -5,65% -19 218 606 486
Sous total dépenses ordinaires 1 046 754 347 278 1 079 753 881 000 3,15% 1 037 427 657 399 1 100 328 570 502 6,06% 62 900 913 103
Investissements exécutés 799 595 816 361 654 218 241 000 -18,18% 511 339 605 100 437 208 106 495 -14,50% -74 131 498 605
Etat 429 403 273 200 285 759 936 000 -33,45% 290 133 527 030 281 887 761 019 -2,84% -8 245 766 011
Subventions 258 575 103 489 224 254 527 000 -13,27% 163 014 857 602 105 903 811 662 -35,03% -57 111 045 940
Prêts 111 617 439 672 144 203 778 000 29,19% 58 191 220 468 49 416 533 814 -15,08% -8 774 686 654
Transferts en capital 9 800 000 000 7 660 000 000 -21,84% 9 122 327 760 4 678 839 073 -48,71% -4 443 488 687
Sous total dépenses en capital 809 395 816 361 661 878 241 000 -18,23% 520 461 932 860 441 886 945 568 -15,10% -78 574 987 292
TOTAL GENERAL 1 856 150 163 639 1 741 632 122 000 -6,17% 1 557 889 590 259 1 542 215 516 070 -1,01% -15 674 074 189
Source :CID, SIGASPE, lois de finances, gestion 2015 et loi de règlement, gestion 2014
L’analyse des données du tableau n°11 ci-dessus indique une baisse de 01,01% des ordonnancements des dépenses de la gestion budgétaire 2015
par rapport à 2014. Cette baisse a été induite par la diminution des dépenses de transferts courants et des dépenses en capital.
102
Les charges du budget général se répartissent entre deux (02) grandes masses de dépenses à
savoir, les dépenses courantes et les dépenses en capital.
A- Dépenses courantes
Elles se composent des quatre (4) titres que sont :
- titre 1 : amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes ;
- titre 2 : dépenses de personnel ;
- titre 3 : dépenses de fonctionnement ;
- titre 4 : dépenses de transferts courants.
Les dotations définitives des dépenses courantes de la gestion budgétaire 2015, arrêtées à mille
soixante-dix-neuf milliards sept cent cinquante-trois millions huit cent quatre-vingt-un mille
(1 079 753 881 000) francs CFA, ont été ordonnancées pour un montant total de mille cent
milliards trois cent vingt-huit millions cinq cent soixante-dix mille cinq cent deux
(1 100 328 570 502) francs CFA, soit un taux d’ordonnancement de 101,91%. Ce taux est en
hausse par rapport à celui de la gestion 2014 qui était de 99,11%.
Le montant des ordonnancements des dépenses courantes a augmenté en valeur absolue en
2015 par rapport à 2014 de soixante-deux milliards neuf cent millions neuf cent treize mille cent
trois (62 900 913 103) francs CFA. Cette hausse en valeur relative est de 06,06%etest imputable
aux titres1 ,2 et 3.
Le graphique n°12 ci-après montre l’évolution des ordonnancements des dépenses courantes
sur les trois (3) dernières années. Il ressort une haussedes ordonnancements de 14,38% en
2014 par rapport à 2013 et de06,06% entre 2014 et 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
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500 000 000 000
1 000 000 000 000
1 500 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique 12: Evolution des ordonnancements des dépenses ordinaires du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Total dépenses ordinaires
103
1- Titre 1 : Amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des
recettes
Avec une dotation définitive de cent soixante-quatre milliards trois cent trente-huit millions
deux cent quarante neuf mille (164 338 249 000) francs CFA en 2015, les ordonnancements se
sont élevés à cent quatre-vingt quatorze milliards cent soixante-huit millions quatre cent quatre-
vingt-deux mille deux cent quatre vingt (194 168 482 280) francs CFA, soit un taux
d’ordonnancements de 118,15%. Ce taux est en baisse par rapport à celui de la gestion
budgétaire 2014 qui était de 141,27%.
En outre, il est à noter une augmentation en valeur absolue des dotations définitives de
cinquante un milliards trois cent quatre vingt dix huit millions deux cent quarante-neuf mille
(51 398 249 000) francs CFA et des ordonnancements de trente-quatre milliards six cent vingt
millions vingt six mille quatre cent trente-huit (34 620 026 438) francs CFA en 2015 par rapport
à 2014.
Cette augmentation s’explique par l’engagement pris par le Gouvernement d’apurer les arriérés
de la dette intérieure et de respecter les engagements vis-à-vis de la dette extérieure.
Le graphique n°13 illustre l’évolution des ordonnancements du titre 1 du budget général de
2013 à 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
2- Titre 2 : Dépenses de personnel
Les ordonnancements des dépenses de personnel au cours de la gestion budgétaire 2015 se sont
élevés à quatre cent soixante-sept milliards quatre cent soixante-douze millions deux cent vingt-
deux mille huit cent quatre-vingt-dix (467 472 222 890) francs CFA pour des dotations
définitives de quatre cent soixante-neuf milliards cinq cent trente un millions soixante-treize
50 000 000 000110 000 000 000170 000 000 000230 000 000 000290 000 000 000350 000 000 000410 000 000 000470 000 000 000530 000 000 000590 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
nta
nts
Graphique x: Evolution des ordonnancements du titre 1 du budget de l'Etat de 2013 à 2015.
Titre 1
104
mille (469 531 073 000) francs CFA, soit un taux d’ordonnancements de 99,56%, en baisse par
rapport à celui de la gestion 2014 qui était de 99,67%.
Cette baisse s’explique par l’opération billetage en mai 2015 qui a permis d’assainir et de
maitriser les éléments de rémunération et l’effectif réel des agents publics.
L’analyse de l’évolution des dépenses de personnel sur les trois (3) dernières années (cf.
graphique n°14) montre une tendance à la hausse de cette catégorie de dépenses. En effet, on a
enregistré un taux d’accroissement de 23,30% entre 2013 et 2014 et de 07,20% entre 2014 et
2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
3- Titre 3 : Dépenses de fonctionnement
Les dotations définitives pour les dépenses de fonctionnement de la gestion budgétaire 2015 ont
été arrêtées à cent vingt-deux milliards sept cent trente-sept millions cinq cent cinquante-huit
mille (122 737 558 000) francs CFA. Quant aux ordonnancements, ils se sont élevés à cent dix-
sept milliards sept cent quatre-vingt-neuf millions six cent quarante un mille sept cent vingt-
quatre (117 789 641 724) francs CFA, soit un taux d’ordonnancement de 95,97%. Ce taux est en
hausse par rapport à celui de 2014 qui était de 83,92%.
Cette situation s’explique par la prise en charge du fonctionnement des nouvelles
Ambassades.
L’évolution des ordonnancements des dépenses de fonctionnement sur les trois (3) dernières
années (cf. graphique n°15) est contrastée. En effet, d’une baisse de 13,90% entre 2013 et
2014, elles se sont accrues entre 2014 et 2015 de 15,84%.
50 000 000 000110 000 000 000170 000 000 000230 000 000 000290 000 000 000350 000 000 000410 000 000 000470 000 000 000530 000 000 000590 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
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Graphique x: Evolution des ordonnancements du titre 2 du budget de l'Etat de 2013 à 2015.
Titre 2
105
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
4- Titre 4 : Dépenses de transferts courants
Sur des dotations définitives de trois cent vingt-trois milliards cent quarante-sept millions mille
(323 147 001 000) francs CFA, les ordonnancements des dépenses de transferts courants de la
gestion budgétaire 2015 se sont élevés à trois cent vingt milliards huit cent quatre-vingt-dix-huit
millions deux cent vingt-trois mille six cent huit (320 898 223 608) francs CFA, soit un taux
d’ordonnancement de 99,30%. Ce taux est en hausse par rapport à celui de 2014 qui était de
90,67%.
En valeur absolue, les dotations définitives ont régressé entre 2014 et 2015 de cinquante un
milliards neuf cent soixante-douze millions six cent vingt-neuf mille cinq cent soixante-dix-sept
(51 972 629 577) francs CFA. De même, les ordonnancements sur cette période ont régressé de
dix-neuf milliards deux cent dix-huit millions six cent six mille quatre cent quatre-vingt-six
(19 218 606 486) francs CFA.
Ces régressions s’expliquent par la régulation d’une partie des crédits de ce titre du fait
de la faible mobilisation des ressources propres.
Sur ces trois (3) années de gestion, il ressort une hausse de 03,01% entre 2013 et 2014et une
baisse de 05,65% entre 2014 et 2015 des ordonnancements de ce titre (cf. graphique n°16).
50 000 000 000110 000 000 000170 000 000 000230 000 000 000290 000 000 000350 000 000 000410 000 000 000470 000 000 000530 000 000 000590 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
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Graphique x: Evolution des ordonnancements du titre 3 du budget de l'Etat de 2013 à 2015.
Titre 3
106
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
En rappel, les dépenses courantes comprennent les titres 1, 2,3 et 4.
Le graphiquen°17retrace l’évolution des ordonnancements desdites dépenses par titre de 2013
à 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
B- Dépenses en capital
Elles regroupent les investissements exécutés par l’Etat (titre 5) et les transferts en capital
(titre 6).
Les dotations définitives des dépenses en capital pour la gestion budgétaire 2015 ont été
arrêtées à six cent soixante un milliards huit cent soixante-dix-huit millions deux cent quarante
un mille (661 878 241 000) francs CFA pour un montant total ordonnancé de quatre cent
quarante un milliards huit cent quatre-vingt-six millions neuf cent quarante-cinq mille cinq cent
soixante-huit (441 886 945 568) francs CFA, soit un taux d’exécution de 66,76%.
Comparativement à la gestion budgétaire 2014 où le taux était de 64,30%, il ressort une hausse
de 02,46 points.
50 000 000 000110 000 000 000170 000 000 000230 000 000 000290 000 000 000350 000 000 000410 000 000 000470 000 000 000530 000 000 000590 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique x: Evolution des ordonnancements du titre 4 du budget de l'Etat de 2013 à 2015.
Titre 4
50 000 000 000110 000 000 000170 000 000 000230 000 000 000290 000 000 000350 000 000 000410 000 000 000470 000 000 000530 000 000 000590 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
nta
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Graphique 8: Evolution des ordonnancements des dépenses des titres 1, 2, 3 et 4 du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Titre 1
Titre 2
Titre 3
Titre 4
107
Il est à noter que le montant ordonnancé intègre la situation des financements extérieurs non
prise en compte dans le CID qui est de soixante-six milliards quatre cent cinq millions deux cent
vingt-six mille cinq cent dix-neuf (66 405 226 519) francs CFA.
Comparativement à la gestion budgétaire 2014, les dotations définitives des dépenses en capital
ont enregistré une baisse de 18,23%. Cette baisse a été induite par celles des investissements
exécutés par l’Etat (33,45%), des subventions (13,27%) et des transferts en capital (21,84%).
L’analyse du graphique n°18fait ressortir une tendance à la baisse sur les trois années. Entre
2013 et 2014, la baisse était de 34,23% et de 07,22% entre 2014 et 2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
1 - Titre 5 : Investissements exécutés par l’Etat
Les dotations définitives, au titre des investissements exécutés par l’Etat, sont d’un montant de
six cent cinquante-quatre milliards deux cent dix-huit millions deux cent quarante un mille
(654 218 241 000) francs CFA et les ordonnancements ont été à hauteur de quatre cent trente-
sept milliards deux cent huit millions cent six mille quatre cent quatre-vingt-quinze
(437 208 106 495) francs CFA, soit un taux d’ordonnancement de 66,83%.
Les ordonnancements se répartissent comme suit :
- Etat : deux cent quatre-vingt-un milliards huit cent quatre-vingt-sept millions sept cent
soixante un mille dix-neuf (281 887 761 019) francs CFA, soit 64,47% des
ordonnancements du titre 5 et 98,64% par rapport aux dotations définitives (part Etat) ;
- subventions : cent cinq milliards neuf cent trois millions huit cent onze mille six cent
soixante-deux (105 903 811 662) francs CFA, soit 24,22% des ordonnancements du titre
5 et 47,22% par rapport aux dotations définitives (subventions) ;
0
200 000 000 000
400 000 000 000
600 000 000 000
800 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique 18: Evolution des ordonnancements des dépenses en capital du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Total dépenses en capital
108
- prêts : quarante-neuf milliards quatre cent seize millions cinq cent trente-trois mille huit
cent quatorze (49 416 533 814) francs CFA, soit 11,30% des ordonnancements du titre 5
et 34,27% par rapport aux dotations définitives (prêts).
L’allure du graphique n°19entre 2013-2014 et 2014-2015indique une baisse de 31,28%des
ordonnancements du titre 5 pour la première période et une baisse de 06,27% pour la seconde.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
2 Titre 6- Transferts en capital
Les dotations définitives des transferts en capital ont été de sept milliards six cent soixante
millions (7 660 000 000) de francs CFA pour un montant total ordonnancé de quatre milliards
six cent soixante-dix-huit millions huit cent trente-neuf mille soixante-treize (4 678 839 073)
francs CFA, soit un taux de 61,08% contre 93,08% en 2014.
Cette baisse s’explique par l’absence d’ordonnancement au niveau de la ligne « transfert capital
entreprise publique… » et un ordonnancement partiel au niveau des lignes « Capital institutions
financières », « Transferts Extérieurs et Intérieurs ».
Le graphique n°20 ci-dessous illustre l’évolution des ordonnancements des dépenses du titre 6.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
0
200 000 000 000
400 000 000 000
600 000 000 000
800 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique 19: Evolution des ordonnancements du titre 5 du budget de l'Etat de 2013 à 2015.
Titre 5
0
10 000 000 000
20 000 000 000
30 000 000 000
40 000 000 000
50 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
Mo
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Graphique 20: Evolution des ordonnancements du titre 6 du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Titre 6
109
En rappel, les dépenses en capital comprennent les titres 5 et 6.
Le graphique n°21 retrace l’évolution des ordonnancements des dites dépenses de 2013 à
2015.
Source : Construit à partir des données du tableau n°9, DGB.
IV- ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES D’AFFECTATION
SPECIALE
La loi n°001-2014/CNT du 29 décembre 2014 portant loi de finances pour l’exécution du budget
de l’Etat, gestion 2015, modifiée par la loi n°105-2015/CNT du 26 décembre 2015, portant loi de
finances rectificative de la loi de finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015 ont
autorisé l’exécution de cinq (5) comptes d’affectation spéciale que sont :
- le compte n°921 201 « Cantines scolaires du secondaire » équilibré en recettes et en
dépenses à six cent quatre-vingt-deux millions vingt-cinq mille (682 025 000) francs CFA ;
- le compte n°921 202 « Fonds d’appui au développement du système de santé » équilibré
en recettes et en dépenses à quatre-vingt six millions cinquante-sept mille (86 057 000)
francs CFA ;
- le compte n°921 203 « Opération lotissement centres urbains et ruraux au Burkina Faso »
équilibré en recettes et en dépenses à huit cent deux millions huit cent quatre-vingt-six mille
(802 886 000) francs CFA ;
- le compte n°921 204 « Fonds de soutien au développement de l’enseignement de base »
équilibré en recettes et en dépenses à trente-huit milliards quatre-vingt-neuf millions trois
cent soixante-sept mille (38 089 367 000) francs CFA ;
- le compte n°921 205 « Plan d’actions de la stratégie nationale de microfinance » équilibré
en recettes et en dépenses à un milliard (1 000 000 000) de francs CFA.
0
200 000 000 000
400 000 000 000
600 000 000 000
800 000 000 000
2013(1) 2014 (2) 2015 (3)
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Graphique 21: Evolution des ordonnancements des dépenses des titres 5 et 6 du budget de l'Etat de 2013 à 2015
Titre 5
Titre 6
110
A- Etat d’exécution en recettes des comptes d’affectation spéciale
Sur des prévisions définitives de quarante milliards six cent soixante millions trois cent trente-
cinq mille (40 660 335 000) francs CFA, les émissions de recettes se sont élevées à vingt
milliards six cent trente-trois millions huit cent neuf mille huit cent vingt(20 633 809 820)
francs CFA, soit un taux de 50,75%.
La situation des émissions de recettes par rapport aux prévisions est présentée par compte
d’affectation spéciale comme suit :
111
Tableau n°12 : Situation des émissions de recettes des comptes d’affectation spéciale du budget de l’Etat, gestion 2015 (en F CFA)
NUMERO DU
COMPTE INTITULE DU COMPTE
PREVISIONS INITIALES
PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
EMISSIONS (2)
ECARTS (1)-(2)
TAUX D'EXECUTION (2)/(1)
921 201 Cantine scolaire du secondaire 410 000 000 682 025 000 182 501 843 499 523 157 26,76%
921 202 Fonds d'appui au développement du système de santé 36 075 000 86 057 000 25 289 899 60 767 101 29,39%
921 203 Opérations lotissement des centres urbains et ruraux au Burkina Faso 802 886 000 802 886 000 196 509 638 606 376 362 24,48%
921 204 Fonds de soutien au développement de l'enseignement de base 20 122 092 000 38 089 367 000 19 429 508 440 18 659 858 560 51,01%
921 205 Plan d'actions de la stratégie nationale de microfinance 1 000 000 000 1 000 000 000 800 000 000 200 000 000 80,00%
TOTAL GENERAL 22 371 053 000 40 660 335 000 20 633 809 820 20 026 525 180 50,75%
Source: Construit à partir des données d’exécution des lois de finances, gestion 2015
112
1- Compte d’affectation spéciale 921 201 « Cantines scolaires du secondaire »
Les émissions de recettes se sont élevées à cent quatre-vingt-deux millions cinq cent un mille
huit cent quarante-trois (182 501 843) francs CFA sur une prévision définitive de six cent
quatre-vingt-deux millions vingt-cinq mille (682 025 000) francs CFA, soit un taux de 26,76%.
Ce taux est en baisse par rapport à ceux des années 2013 et 2014 qui étaient respectivement de
129,86% et 51,46%. Cela s’explique par le retard constaté par certains fournisseurs dans la
livraison des vivres dû à la situation sociopolitique.
En rappel, le compte « Cantines scolaires du secondaire » est alimenté en recettes par un
prélèvement de trente-cinq (35) francs CFA sur le coût du plat proposé aux élèves bénéficiaires.
Tableau n°13 : Evolution des émissions du compte d’affectation spéciale « Cantines scolaires du secondaire »
de 2013 à 2015 (en F CFA).
ANNEES PREVISIONS
INITIALES
PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
EMISSIONS DE RECETTES
(2)
ECARTS (1)-(2)
TAUX D'EMISSION (2)/(1)
2013 91 649 000 133 788 000 173 735 965 -39 947 965 129,86%
2014 183 985 000 343 471 000 176 734 086 166 736 914 51,46%
2015 410 000 000 682 025 000 182 501 843 499 523 157 26,76%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
2- Compte d’affectation spéciale 921 202 « Fonds d’appui au développement du système de santé »
Les émissions de recettes se sont élevées à vingt-cinq millions deux cent quatre-vingt-neuf mille
huit cent quatre-vingt-dix-neuf (25 289 899) francs CFA sur une prévision définitive de quatre-
vingt-six millions cinquante-sept mille (86 057 000) francs CFA, soit un taux de 29,39%. Ce taux
est supérieur à ceux des années 2013 et 2014 qui étaient respectivement de 08,28% et de
25,11%.
Bien qu’en hausse par rapport à ceux des deux dernières années, ce taux demeure faible et peut
être expliqué par diverses raisons, notamment :
- le développement de cliniques privées entrainant une faible fréquentation du Centre
National d’Appareillage et d’Orthopédique du Burkina (CNAOB) ;
- la vétusté et le manque d’équipements du Centre National de Lutte Contre la Cécité
(CNLC) ne permettant pas un bon fonctionnement de la structure et par conséquent un
niveau de mobilisation de recettes faible.
Le tableau n°14 donne l’évolution des émissions de ce compte de 2013 à 2015.
113
Tableau n°14 : Evolution des émissions du compte d’affectation spéciale « Fonds d’appui au développement
du système de santé » de 2013 à 2015 (en F CFA).
ANNEES PREVISIONS
INITIALES
PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
EMISSIONS DE RECETTES
(2)
ECARTS
(1)-(2)
TAUX D'EMISSION (2)/(1)
2013 140 668 000 261 190 000 21 615 180 239 574 820 8,28%
2014 50 873 000 102 789 000 25 814 759 76 974 241 25,11%
2015 36 075 000 86 057 000 25 289 899 60 767 101 29,39%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
3- Compte d’affectation spéciale 921 203 « Opération lotissement centres urbains et ruraux au Burkina Faso »
Sur une prévision définitive de huit cent deux millions huit cent quatre-vingt-six mille
(802 886 000) francs CFA, les émissions de recettes se sont élevées à cent quatre-vingt-seize
millions cinq cent neuf mille six cent trente-huit (196 509 638) francs CFA, soit un taux de
24,48%. Ce taux est inférieur à ceux des années 2013 et 2014 qui étaient respectivement de
61,92% et de 40,54%.
Cela s’explique par la suspension des opérations de lotissement intervenue en 2014 et en 2015.
Les recettes encaissées en 2015 proviennent des travaux de lotissement des années antérieures.
En rappel, ce compte est alimenté par 25% des taxes de jouissance issues de tout travail de
délimitation fait par la direction générale de l’urbanisme du ministère en charge de l’habitat au
profit d’une structure.
Le tableau n°15 donne l’évolution des émissions de ce compte de 2013 à 2015.
Tableau n°15 : Evolution des émissions du compte d’affectation spéciale « Opération lotissement centres
urbains et ruraux au Burkina Faso » de 2013 à 2015 (en F CFA).
ANNEES PREVISIONS
INITIALES
PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
EMISSIONS DE RECETTES
(2)
ECARTS
(1)-(2)
TAUX D'EMISSION (2)/(1)
2013 649 297 000 649 297 000 402 032 401 247 264 599 61,92%
2014 755 692 000 755 692 000 306 378 119 449 313 881 40,54%
2015 802 886 000 802 886 000 196 509 638 606 376 362 24,48%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015 4- Compte
d’affectation spéciale 921 204 « Fonds de soutien au Développement de l’enseignement
de base »
114
Sur une prévision définitive de trente-huit milliards quatre-vingt-neuf millions trois cent
soixante-sept mille (38 089 367 000) francs CFA, les émissions se sont élevées à dix-neuf
milliards quatre cent vingt-neuf millions cinq cent huit mille quatre cent quarante
(19 429 508 440) francs CFA, soit un taux de 51,01%. Ce taux est inférieur à ceux des deux
dernières années (80,08% en 2013 et 96,16% en 2014).
La situation sociopolitique qu’a connue le pays n’a pas encouragé certains partenaires au
développement à procéder à temps aux décaissements des fonds annoncés, toute chose qui
explique la baisse du taux constaté en 2015.
Tableau n°16 : Evolution des émissions du compte d’affectation spéciale « Fonds de soutien au
développement de l’enseignement de base » de 2013 à 2015 (en F CFA).
ANNEES PREVISIONS
INITIALES
PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
EMISSIONS DE RECETTES
(2)
ECARTS
(1)-(2)
TAUX D'EMISSION (2)/(1)
2013 13 505 217 000 18 439 626 000 14 766 585 957 3 673 040 043 80,08%
2014 9 979 746 000 25 713 565 000 24 727 220 963 986 344 037 96,16%
2015 20 122 092 000 38 089 367 000 19 429 508 440 18 659 858 560 51,01%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
5- Compte d’affectation spéciale 921 205 « Plan d’actions de la stratégie nationale de
microfinance »
Sur une prévision définitive de un milliard (1 000 000 000) de francs CFA, les émissions se sont
élevées à huit cent millions (800 000 000) de francs CFA, soit un taux de 80%.Ce taux élevé
comparativement à ceux des deux dernières années (71,79% en 2013 et 00,00% en 2014)
traduit la reprise effective de la deuxième phase du « Programme d’Appui à la mise en œuvre du
Plan d’Action de la Stratégie Nationale de Microfinance » (PA/SNMF).
Tableau n°17 : Evolution des émissions du compte d’affectation spéciale « Plan d’actions de la stratégie
nationale de microfinance » de 2013 à 2015 (en F CFA)
ANNEES PREVISIONS
INITIALES
PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
EMISSIONS DE RECETTES
(2)
ECARTS (1)-(2)
TAUX D'EMISSION (2)/(1)
2013 1 587 985 000 617 091 250 442 992 739 174 098 511 71,79%
2014 1 595 490 000 1 595 490 000 0 1 595 490 000 0,00%
2015 1 000 000 000 1 000 000 000 800 000 000 200 000 000 80,00%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
115
B- Etat d’exécution en dépenses des comptes d’affectation spéciale Les ordonnancements se sont élevés à la somme de dix neuf milliards cent soixante-douze
millions quatre-vingt-sept mille deux cent quatre-vingt (19 172 087 280) francs CFA sur des
dotations définitives de quarante milliards six cent soixante millions trois cent trente-cinq mille
(40 660 335 000) francs CFA, soit un taux de réalisation de 47,15%.
Le tableau ci-après présente la situation des ordonnancements des dépenses des comptes
d’affectation spéciale par rapport aux dotations, au titre du budget de l’Etat, gestion 2015.
116
Tableau n°18 : Situation des ordonnancements en dépenses des comptes d’affectation spéciale, budget de l’Etat, gestion 2015 (en F CFA)
NUMERO DU
COMPTE INTITULE DU COMPTE
DOTATIONS INITIALES
DOTATIONS DEFINITIVES
(1)
ORDONNANCEMENTS (2)
ECARTS (1)-(2)
TAUX (2)/(1)
921 201 Cantine scolaire du secondaire 410 000 000 682 025 000 280 321 206 401 703 794 41,10%
921 202 Fonds d'appui au développement du système de santé 36 075 000 86 057 000 24 991 000 61 066 000 29,04%
921 203 Opérations lotissement des centres urbains et ruraux au Burkina Faso 802 886 000 802 886 000 11 191 719 791 694 281 1,39%
921 204 Fonds de soutien au développement de l'enseignement de base 20 122 092 000 38 089 367 000 18 185 583 355 19 903 783 645 47,74%
921 205 Plan d'actions de la stratégie nationale de microfinance 1 000 000 000 1 000 000 000 670 000 000 330 000 000 67,00%
TOTAL GENERAL 22 371 053 000 40 660 335 000 19 172 087 280 21 488 247 720 47,15%
Source: Construit à partir des données d’exécution des lois de finances, gestion 2015
117
1-Compte d’affectation spéciale 921 201 « Cantines scolaires du secondaire »
Sur une dotation définitive de six cent quatre-vingt-deux millions vingt-cinq mille (682 025 000)
francs CFA, les ordonnancements se sont élevés à deux cent quatre-vingt millions trois cent vingt
un mille deux cent six (280 321 206) francs CFA, soit un taux de 41,10%. Le taux d’exécution est
en hausse par rapport à celui de 2014 (18,69%) mais en légère baisse par rapport à celui de
2013 (42,15%).
Ce taux relativement faible s’explique par le retard observé dans l’exécution des marchés de
construction de quatre magasins pour un montant de cent vingt-cinq millions (125 000 000) de
francs CFA en maîtrise d’ouvrage délégué.
Le tableau ci-dessous récapitule l’évolution des ordonnancements des trois dernières années.
Tableau n°19 : Ordonnancement du compte d’affectation spéciale « Cantines scolaires du secondaire » de
2013 à 2015.
ANNEES DOTATIONS
INITIALES
DOTATIONS DEFINITIVES
(1)
ORDONNANCEMENTS (2)
ECARTS
(1)-(2)
TAUX
(2)/(1)
2013 91 649 000 133 788 000 56 389 239 77 398 761 42,15%
2014 183 985 000 343 471 000 64 194 645 279 276 355 18,69%
2015 410 000 000 682 025 000 280 321 206 401 703 794 41,10%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
2- Compte d’affectation spéciale 921 202 « Fonds d’appui au développement du système de santé »
En 2015, les ordonnancements se sont élevés à vingt-quatre millions neuf cent quatre-vingt-
onze mille (24 991 000) francs CFA sur une dotation définitive de quatre-vingt-six millions
cinquante-sept mille (86 057 000) francs CFA, soit un taux de 29,04%.
Ce taux, bien qu’en hausse par rapport à celui de 2014 (23,33%), demeure faible et s’explique
par le non aboutissement de certains marchés publics au regard de l’insuffisance des offres
techniques.
Le tableau ci-dessous récapitule l’évolution des ordonnancements des trois dernières années.
118
Tableau n°20 : Ordonnancement du compte d’affectation spéciale « Fonds d’appui au développement du
système de santé » de 2013 à 2015.
ANNEES DOTATIONS
INITIALES
DOTATIONS DEFINITIVES
(1)
ORDONNANCEMENTS (2)
ECARTS
(1)-(2)
TAUX
(2)/(1)
2013 140 668 000 261 190 000 94 531 792 166 658 208 36,19%
2014 50 873 000 102 789 000 23 982 000 78 807 000 23,33%
2015 36 075 000 86 057 000 24 991 000 61 066 000 29,04%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
3-Compte d’affectation spéciale 921 203 « Opération lotissement centres urbains et ruraux au Burkina Faso »
Sur une dotation définitive de huit cent deux millions huit cent quatre-vingt-six mille
(802 886 000) francs CFA, les ordonnancements ont été évalués à onze millions cent quatre-
vingt-onze mille sept cent dix-neuf (11 191 719) francs CFA, soit un taux de 01,39 %. Ce taux est
en nette baisse par rapport à ceux des années 2013 et 2014 qui étaient respectivement de
56,58% et de 38,29%.
Les opérations de dépenses sur ce compte concernent essentiellement le paiement des salaires
des contractuels chargés d’effectuer les travaux de bornage. En 2015, les gestionnaires du
compte n’ont pas pu procéder au déblocage de fonds pour le paiement des salaires en raison des
difficultés rencontrées durant la transition politique, ce qui a rendu le taux d’exécution bas.
Le tableau ci-dessous récapitule l’évolution des ordonnancements des trois dernières années.
Tableau n°21: Ordonnancement du compte d’affectation spéciale « Opération lotissement centres urbains et
ruraux au Burkina Faso » de 2013 à 2015.
ANNEES DOTATIONS
INITIALES
DOTATIONS DEFINITIVES
(1)
ORDONNANCEMENTS (2)
ECARTS
(1)-(2)
TAUX
(2)/(1)
2013 649 297 000 649 297 000 367 375 664 281 921 336 56,58%
2014 755 692 000 755 692 000 295 340 687 460 351 313 39,08%
2015 802 886 000 802 886 000 11 191 719 791 694 281 1,39%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
119
4- Compte d’affectation spéciale 921 204 « Fonds de soutien au développement de l’enseignement de base »
Les ordonnancements se sont établis à dix-huit milliards cent quatre-vingt-cinq millions cinq
cent quatre-vingt-trois mille trois cent cinquante-cinq (18 185 583 355) francs CFA en 2015sur
une dotation définitive de trente-huit milliards quatre-vingt-neuf millions trois cent soixante-
sept mille (38 089 367 000) francs CFA, soit un taux de 47,74%. Ce taux est en baisse par
rapport à ceux de 2013 et de 2014 qui étaient respectivement de 81,38% et de 54,95%.
La baisse du taux en 2015 s’explique par :
- la prise tardive de l’arrêté de report de solde qui a fait qu’aucune opération de dépense
n’a pu être menée avant la signature dudit arrêté ;
- les décisions de régulation budgétaire touchant le budget de l’Etat et qui frappent
automatiquement le Fonds de soutien au développement de l’enseignement de base
(FSDEB) ;
- la situation sociopolitique qu’a connu le pays au dernier trimestre de l’année 2015 qui
n’a pas permis le traitement et le paiement de certains dossiers de dépense notamment
les dépenses d’investissement.
Le tableau ci-dessous récapitule l’évolution des ordonnancements des trois dernières années.
Tableau n°22 : Ordonnancement du compte d’affectation spéciale « Fonds de soutien au développement de
l’enseignement de base » de 2013 à 2015.
ANNEES DOTATIONS INITIALES
DOTATIONS DEFINITIVES
(1)
ORDONNANCEMENTS (2)
ECARTS (1)-(2)
TAUX (2)/(1)
2013 13 505 217 000 18 439 626 000 15 005 461 345 3 434 164 655 81,38%
2014 9 979 745 450 25 713 565 000 14 130 712 521 11 582 852 479 54,95%
2015 20 122 092 000 38 089 367 000 18 185 583 355 19 903 783 645 47,74%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
5-Compte d’affectation spéciale 921 205 « Plan d’actions de la stratégie nationale de
microfinance »
Sur une dotation définitive de un milliard (1 000 000 000) de francs CFA, les ordonnancements
se sont élevés à six cent soixante-dix millions (670 000 000) de francs CFA soit un taux de 67%.
Ce taux est en progression par rapport à celui de 2014 qui était de 04,91% et traduit la reprise
effective de la deuxième phase du « Programme d’appui à la mise en œuvre du plan d’action de la
stratégie nationale de microfinance » (PA/SNMF).
120
Le tableau ci-dessous récapitule l’évolution des ordonnancements des trois dernières années.
Tableau n°23 : Ordonnancement du compte d’affectation spéciale « Plan d’actions de la stratégie nationale de
microfinance »
ANNEES DOTATIONS
INITIALES
DOTATIONS DEFINITIVES
(1)
ORDONNANCEMENTS (2)
ECARTS
(1)-(2)
TAUX
(2)/(1)
2013 1 587 985 000 617 091 250 492 086 297 125 004 953 79,74%
2014 1 595 490 000 1 595 490 000 78 344 991 1 517 145 009 4,91%
2015 1 000 000 000 1 000 000 000 670 000 000 330 000 000 67,00%
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2013 à 2015
La situation des recettes et des dépenses des comptes d’affection spéciale du budget de l’Etat,
gestion 2015 est récapitulée dans le tableau n°24 ci-dessous.
121
Tableau n°24 : Situation des recettes et des dépenses des comptes d’affection spéciale du budget de l’Etat, gestion 2015
NUMERO DU COMPTE
INTITULE DU COMPTE DOTATIONS
INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES
MONTANTS EMISSIONS RECETTES
(1)
MONTANTS ORDONNANCEMEN
TS DEPENSES (2)
ECARTS (1)-(2)
SOLDE AU 01/01/2015
(3)
SOLDE AU 31/12/2015 (3) +(1)-(2)
921.201 Cantine scolaire du secondaire 410 000 000 682 025 000 182 501 843 280 321 206 -97 819 363 272 025 364 174 206 001
921.202 Fonds d'appui au développement du système de santé 36 075 000 86 057 000 25 289 899 24 991 000 298 899 54 350 711 54 649 610
921.203 Opérations lotissement des centres urbains et ruraux du Burkina 802 886 000 802 886 000 196 509 638 11 191 719 185 317 919 362 939 527 548 257 446
921.204 Fonds de soutien au développement de l'enseignement de base 20 122 092 000 38 089 367 000 19 429 508 440 18 185 583 355 1 243 925 085 12 563 701 308 13 807 626 393
921.205 Plan d'actions de la stratégie nationale de microfinances 1 000 000 000 1 000 000 000 800 000 000 670 000 000 130 000 000 20 411 028 150 411 028
TOTAL GENERAL 22 371 053 000 40 660 335 000 20 633 809 820 19 172 087 280 1 461 722 540 13 273 427 938 14 735 150 478
Source: Construit à partir des données d'exécution des lois de finances, gestion 2015, du CIR et du CID
122
Ainsi se présente la situation du budget de l’Etat, gestion 2015 telle qu’exécutée par
l’ordonnateur. Une situation plus détaillée des recettes et des dépenses fait l’objet d’annexes
au présent rapport.
Ouagadougou, le
Le Directeur Général du Budget
Vieux Abdoul Rachid SOULAMA
123
ANNEXE 1 : SITUATION DETAILLEE DES RECETTES
BUDGET GENERAL
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE DU TRESOR
124
BUDGET GENERAL
125
MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
BURKINA FASO
SECRETARIAT GENERAL Unité- Progrès- Justice
DIRECTION GENERALE DU BUDGET
DIRECTION DE L'ORDONNANCEMENT ET DE LA COMPTABILITE
SITUATION DEFINITIVE DES EMISSIONS DE RECETTES DU BUDGET GENERAL DE L'ETAT-GESTION 2015 (EN F CFA)
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
0 71 RECETTES FISCALES 944 934 955 000 1 010 021 379 752 473 406 914 328 1 483 428 294 080 106,89% 156,99%
0 71 711 IMPOTS SUR LES REVENUS, BENEFICES ET ENTREPRISES
245 594 000 000 261 970 819 788 120 242 133 659 382 212 953 447 106,67% 155,63%
0 71 711 1 IMPOTS SUR LES BENEFICES DES SOCIETES ET ENTREPRISES
143 843 000 000 151 304 639 267 59 245 690 177 210 550 329 444 105,19% 146,38%
101 Bénéfices industriels, commerciaux et agricoles sur les personnes morales
143 614 000 000 151 234 985 350 45 603 770 522 196 838 755 872 105,31% 137,06%
109 Recettes des exercices antérieurs 229 000 000 69 653 917 13 641 919 655 13 711 573 572 30,42% 5987,59%
0 71 711 2 IMPOTS SUR LES REVENUS DES PERSONNES PHYSIQUES
74 223 000 000 78 696 473 288 34 092 614 707 112 789 087 995 106,03% 151,96%
201 Impôts progressifs sur les revenus 46 000 000 31 375 199 0 31 375 199 68,21% 68,21%
202 Impôts uniques sur les traitements et salaires 64 577 000 000 68 078 549 341 0 68 078 549 341 105,42% 105,42%
203 Bénéfices industriels commerciaux et agricoles sur les personnes physiques
4 509 000 000 4 514 993 179 18 941 498 822 23 456 492 001 100,13% 520,21%
204 Bénéfices non commerciaux sur les personnes physiques
4 931 000 000 6 035 190 807 2 453 137 772 8 488 328 579 122,39% 172,14%
209 Recettes des exercices antérieurs (BIC/PP) 160 000 000 36 364 762 12 697 978 113 12 734 342 875 22,73% 7958,96%
0 71 711 9 AUTRES IMPOTS SUR LES REVENUS ET BENEFICES 27 528 000 000 31 969 707 233 26 903 828 775 58 873 536 008 116,14% 213,87%
126
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
901 Impôts sur le revenu des valeurs mobilières 19 144 000 000 23 041 567 263 12 904 706 444 35 946 273 707 120,36% 187,77%
902 Impôts sur le revenu des créances 4 825 000 000 4 743 227 797 7 342 771 813 12 085 999 610 98,31% 250,49%
903 Impôts sur les revenus fonciers 3 199 000 000 3 786 994 048 6 344 251 799 10 131 245 847 118,38% 316,70%
904 Taxes sur les plus-values immobilières 360 000 000 397 918 125 0 397 918 125 110,53% 110,53%
906 Produits des greffes 0 0 312 098 719 312 098 719 - -
0 71 712 IMPOTS SUR LES SALAIRES VERSES ET AUTRES REMUNERATIONS
8 046 000 000 8 246 445 674 15 538 233 547 23 784 679 221 102,49% 295,61%
1 TAXE PATRONALE D'APPRENTISSAGE 8 046 000 000 8 246 445 674 15 538 233 547 23 784 679 221 102,49% 295,61%
101 TPA-Année courante 8 042 000 000 8 243 139 323 103 679 042 8 346 818 365 102,50% 103,79%
109 TPA-Recettes des exercices antérieurs 4 000 000 3 306 351 15 434 554 505 15 437 860 856 82,66% 385946,52%
0 71 713 IMPOTS SUR LE PATRIMOINE 7 950 000 000 7 614 180 008 2 152 508 572 9 766 688 580 95,78% 122,85%
1 PRELEVEMENT SUR LE PATRIMOINE 7 728 000 000 7 451 500 838 1 554 850 560 9 006 351 398 96,42% 116,54%
101 Droits d'immatriculation et d'inscription foncière 1 116 000 000 1 451 885 589 1 166 122 197 2 618 007 786 130,10% 234,59%
102 Droits de mutation 6 612 000 000 5 999 615 249 388 728 363 6 388 343 612 90,74% 96,62%
2 PRELEVEMENT SUR LE CAPITAL 222 000 000 162 679 170 597 658 012 760 337 182 73,28% 342,49%
201 Droits de succession 200 000 000 150 841 998 104 858 001 255 699 999 75,42% 127,85%
202 Droits de donation 22 000 000 11 837 172 492 800 011 504 637 183 53,81% 2293,81%
0 71 715 IMPOTS ET TAXES INTERIEURES SUR LES BIENS ET SERVICES
522 986 575 000 579 517 393 011 260 851 170 452 840 368 563 463 110,81% 160,69%
1 TAXES SUR LA VALEUR AJOUTEE 393 964 116 000 436 977 362 507 176 202 368 156 613 179 730 663 110,92% 155,64%
101 Taxe sur la valeur ajoutée (Intérieure) 181 090 000 000 222 297 864 281 176 202 368 156 398 500 232 437 122,76% 220,06%
102 Taxe sur la valeur ajoutée à l'importation 212 874 116 000 214 679 498 226 0 214 679 498 226 100,85% 100,85%
127
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
2 TAXE SUR LE CHIFFRE D'AFFAIRE 430 000 000 17 643 643 71 517 773 528 71 535 417 171 4,10% 16636,14%
209 Recettes des exercices antérieurs (TVA, TCA) 430 000 000 17 643 643 71 517 773 528 71 535 417 171 4,10% 16636,14%
3 TAXE DE CONSOMMATION SUR 80 452 422 000 90 130 507 414 5 246 344 093 95 376 851 507 112,03% 118,55%
301 Boissons de fabrication locale 17 466 000 000 16 625 447 244 2 376 852 210 19 002 299 454 95,19% 108,80%
302 Boissons importées 1 652 753 000 1 364 596 837 0 1 364 596 837 82,57% 82,57%
303 Contribution du secteur boisson (CSB) 8 109 000 000 8 214 479 158 2 047 158 586 10 261 637 744 101,30% 126,55%
304 Colas 76 497 000 125 351 194 39 362 204 164 713 398 163,86% 215,32%
305 Tabacs et allumettes 721 025 000 788 561 246 0 788 561 246 109,37% 109,37%
306 Café et thé 1 007 917 000 1 477 929 349 44 185 312 1 522 114 661 146,63% 151,02%
307 Taxe sur les produits pétroliers 48 853 677 000 58 739 280 048 738 785 781 59 478 065 829 120,24% 121,75%
308 Taxe spécifique sur les produits de la parfumerie et des cosmétiques
219 553 000 245 946 107 0 245 946 107 112,02% 112,02%
309 Taxe spécifique sur les entreprises de télécommunication
2 346 000 000 2 548 916 231 0 2 548 916 231 108,65% 108,65%
4 BENEFICES DES MONOPOLES FISCAUX 14 843 000 000 15 212 620 065 0 15 212 620 065 102,49% 102,49%
401 Monopoles des tabacs 14 843 000 000 15 212 620 065 0 15 212 620 065 102,49% 102,49%
5 TAXES SUR SERVICES DETERMINES 3 969 000 000 3 841 629 425 0 3 841 629 425 96,79% 96,79%
501 Taxes sur les contrats d'assurance 3 969 000 000 3 841 629 425 0 3 841 629 425 96,79% 96,79%
6 TAXE SUR L'UTILISAT° DES BIENS MOBILIERS OU SUR L'AUTORISAT° D'EXERCER UNE ACTIVITE
29 328 037 000 33 337 629 957 7 884 684 675 41 222 314 632 113,67% 140,56%
601 Taxe de visionnement 0 0 0 0 - -
602 Licence-vente à la consommation 47 000 000 99 135 619 6 002 316 554 6 101 452 173 210,93% 12981,81%
603 Autres droits d'enregistrement 22 238 000 000 27 979 959 424 0 27 979 959 424 125,82% 125,82%
604 Taxes de vérification 0 0 0 0 - -
128
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
605 Avis sur les statuts des sociétés 0 0 0 0 - -
606 Taxes pour le développement de la télévision 2 935 825 000 2 187 983 943 0 2 187 983 943 74,53% 74,53%
607 Taxe d'orpaillage 0 0 0 0 - -
608 Taxe d'agrément d'or 0 0 0 0 - -
609 Redevance, taxes, amendes et autres recettes en matière forestière
1 400 000 000 959 447 094 0 959 447 094 68,53% 68,53%
610 Redevance, taxes, amendes et autres recettes en matière de faune sauvage
750 000 000 183 419 888 0 183 419 888 24,46% 24,46%
611 Redevance, taxes, amendes et autres recettes en matière de pêche
175 000 000 35 749 125 0 35 749 125 20,43% 20,43%
612 Recettes contentieuses du MECV 290 749 000 124 147 014 0 124 147 014 42,70% 42,70%
613 Recettes en matière hydraulique 0 0 0 0 - -
614 Redevance sureté (DAAN) 0 0 0 0 - -
615 Redevances informatiques 1 491 463 000 1 767 787 850 1 882 368 121 3 650 155 971 118,53% 244,74%
0 71 717 DROITS ET TAXES A L'IMPORTATION 134 613 058 000 126 697 010 972 31 460 877 268 158 157 888 240 94,12% 117,49%
1 Droits de douane 119 448 010 000 112 246 623 536 28 445 262 679 140 691 886 215 93,97% 117,79%
2 Taxes de statistique à l'importation 15 165 048 000 14 450 387 436 3 002 338 080 17 452 725 516 95,29% 115,09%
3 Taxes dégressives de protection 0 0 13 276 509 13 276 509 - -
91 Amendes douanières 0 0 0 0 - -
0 71 718 DROITS ET TAXES A L'EXPORTATION 565 324 000 360 828 270 578 179 959 939 008 229 63,83% 166,10%
1 Contribution du secteur élevage 565 324 000 360 828 270 578 179 959 939 008 229 63,83% 166,10%
0 71 719 AUTRES RECETTES FISCALES 25 179 998 000 25 614 702 029 42 583 810 871 68 198 512 900 101,73% 270,84%
1 Droits de timbre 6 892 000 000 6 679 676 158 428 301 979 7 107 978 137 96,92% 103,13%
129
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
2 Arriérés transitaires 0 0 12 500 000 12 500 000 - -
3 Remboursement des moins-values TPC 0 0 3 408 836 271 3 408 836 271 - -
4 Taxe de péage 776 252 000 919 296 920 83 228 597 1 002 525 517 118,43% 129,15%
5 Taxe de développement touristique 0 719 518 569 24 152 154 695 24 871 673 264 - -
6 Produits divers et accidentels 713 000 000 423 215 616 337 462 603 760 678 219 59,36% 106,69%
7 Autres recettes fiscales (exonérations) 267 000 000 0 0 0 0,00% 0,00%
8 Prélèvement communautaire de solidarité 9 651 001 000 9 855 181 166 9 817 248 558 19 672 429 724 102,12% 203,84%
9 Prélèvement communautaire 6 880 745 000 7 017 813 600 4 344 078 168 11 361 891 768 101,99% 165,13%
0 72 RECETTES NON FISCALES 114 133 531 000 115 419 104 744 3 090 323 381 118 509 428 125 101,13% 103,83%
0 72 722 DROITS ET FRAIS ADMINISTRATIFS 34 377 080 000 34 813 460 748 1 874 853 365 36 688 314 113 101,27% 106,72%
1 DROITS ET FRAIS ADMINISTRATIFS 6 837 464 000 4 869 927 481 0 4 869 927 481 71,22% 71,22%
101 Produits de chancellerie 3 750 000 000 2 798 879 944 0 2 798 879 944 74,64% 74,64%
102 Produits de l'administration centrale 55 306 000 50 393 000 0 50 393 000 91,12% 91,12%
103 Plombage et remboursement d'imprimés 317 584 000 318 784 400 0 318 784 400 100,38% 100,38%
104 Droits de magasinage 0 0 0 0 - -
105 Visas contrats de travailleurs étrangers (METSS) 235 353 000 397 463 319 0 397 463 319 168,88% 168,88%
106 Visas d'entrée à l'aéroport 1 893 000 000 1 133 274 000 0 1 133 274 000 59,87% 59,87%
107 Activité des sociétés de gardiennage 2 500 000 4 524 000 0 4 524 000 180,96% 180,96%
108 Fabrication et reproduction de tampons 230 000 200 000 0 200 000 86,96% 86,96%
109 Fabrication et reproduction de clés 230 000 300 000 0 300 000 130,43% 130,43%
110 Frais d'étude de dossiers et demandes d'agrément au code des investissements
2 500 000 9 030 000 0 9 030 000 361,20% 361,20%
111 Frais de délivrances des agréments 3 858 000 6 675 000 0 6 675 000 173,02% 173,02%
112 Frais de délivrances des cartes professionnelles de commerçant
44 500 000 50 370 000 0 50 370 000 113,19% 113,19%
130
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
113 Contrôle sur les pesticides 163 296 000 35 459 427 0 35 459 427 21,71% 21,71%
114 Taxes topographiques (DGUTF) 85 000 000 20 542 852 0 20 542 852 24,17% 24,17%
115 Taxes de bornage (DGUTF) 60 000 000 8 576 659 0 8 576 659 14,29% 14,29%
116 Actes administratifs (DTH) 6 698 000 51 760 0 51 760 0,77% 0,77%
117 Autorisation de construire, demande de terrains et études
26 584 000 13 673 120 0 13 673 120 51,43% 51,43%
118 Contribut° financière de sociétés de Radiodiffusion sonore et télévisuelle
125 000 000 7 000 000 0 7 000 000 5,60% 5,60%
119 Nouvelles pièces d'Identité Burkinabé 0 0 0 0 - -
120 Frais de délivrance du visa Touristique Entente (VTE) 35 825 000 14 730 000 0 14 730 000 41,12% 41,12%
121 Sociétés d'investigation 0 0 0 0 - -
122 Frais d'étude de dossiers centre de formation professionnel privé
1 000 000 0 0 0 0,00% 0,00%
123 Frais de demande, d'octroi ou de renouvellement d'agréments techniques
10 000 000 0 0 0 0,00% 0,00%
124 Autorisation d'ouverture de CEG 19 000 000 0 0 0 0,00% 0,00%
2 VENTES NON INDUSTRIELLES 27 539 616 000 29 943 533 267 1 874 853 365 31 818 386 632 108,73% 115,54%
201 Journal Officiel (JO) 139 100 000 89 190 100 0 89 190 100 64,12% 64,12%
202 Services rétribués (MATD) 22 500 000 2 622 660 0 2 622 660 11,66% 11,66%
203 Péage sur routes bitumées 5 125 000 000 6 515 281 064 0 6 515 281 064 127,13% 127,13%
204 Génie militaire 176 190 000 43 040 325 0 43 040 325 24,43% 24,43%
205 Prestat° des services de l'Etat-major de l'Armée de l'Air
138 495 000 28 732 200 0 28 732 200 20,75% 20,75%
206 Produits du domaine mobilier 0 282 065 122 325 505 122 607 570 - -
207 Ventes en douane 33 072 000 0 0 0 0,00% 0,00%
208 Ventes de dossiers d'Appel d'Offres 550 400 000 352 815 750 0 352 815 750 64,10% 64,10%
209 Ventes d'imprimés déclarat° d'ouverture d'établissements (MTESS)
18 500 000 6 782 000 0 6 782 000 36,66% 36,66%
131
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
210 Ventes attestation soumission marchés publics (MTESS)
59 547 000 32 334 000 0 32 334 000 54,30% 54,30%
211 Certificat d'expertise et d'origine (objet d'art) 67 406 000 11 384 000 0 11 384 000 16,89% 16,89%
212 Ventes d'objets d'arts (Centre National Artisanat d'Art) 1 335 000 109 500 0 109 500 8,20% 8,20%
213 Recettes de spectacles et frais de locat° de salle 0 0 0 0 - -
214 Ventes tickets SNC 12 700 000 40 820 000 0 40 820 000 321,42% 321,42%
215 Recettes Radio Rurale 0 0 0 0 - -
216 Droit de visite du site de laongo 0 0 0 0 - -
217 Musée de la musique 3 000 000 371 750 0 371 750 12,39% 12,39%
218 Santé publique (reversement des tarifications des actes méd. et d'hosp.)
196 000 000 424 740 068 0 424 740 068 216,70% 216,70%
219 Centre National d'education pour la santé (CNESA) 0 0 0 0 - -
220 Ventes de notices d'inscription au CEPE 75 000 000 63 018 600 0 63 018 600 84,02% 84,02%
221 Certificat National de conformité 0 0 0 0 - -
222 Prestation guichet unique des importations ou CPVI 10 236 503 000 8 876 105 574 1 752 527 860 10 628 633 434 86,71% 103,83%
223 Services des analyses et de la législation phytosanitaire 165 000 000 178 298 404 0 178 298 404 108,06% 108,06%
224 Service contrôle de qualité des produits et du conditionnement
490 000 000 299 971 872 0 299 971 872 61,22% 61,22%
225 Laboratoire National d'Elevage 11 500 000 6 211 750 0 6 211 750 54,02% 54,02%
226 Stations d'Elevage 19 500 000 19 461 500 0 19 461 500 99,80% 99,80%
227 Enregistrement de spécialités pharmaceutiques 0 0 0 0 - -
228 Prestations Direction Générale Architecture, Hbtat et constructions
250 000 000 87 141 519 0 87 141 519 34,86% 34,86%
229 Centre de Formation Professionnelle de l'Equipement 0 0 0 0 - -
230 Ventes d'imprimés (DTTM) 2 500 000 000 2 529 237 766 0 2 529 237 766 101,17% 101,17%
231 Location de pannonceaux (Direction Tourisme et Hôtellerie)
18 000 000 11 678 950 0 11 678 950 64,88% 64,88%
232 Taxe sur l'usage des titres de transport aérien de passagers
578 656 000 356 916 100 0 356 916 100 61,68% 61,68%
132
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
233 Droits de chancellerie (Grande Chancellerie) 16 136 000 2 310 900 0 2 310 900 14,32% 14,32%
234 Vente emblèmes et Armoirie (Grande Chancellerie) 5 564 000 5 995 890 0 5 995 890 107,76% 107,76%
235 Recettes de l'imprimerie de la DRINA 15 000 000 2 728 600 0 2 728 600 18,19% 18,19%
236 Frais de prestations DSO 27 820 000 11 516 000 0 11 516 000 41,39% 41,39%
237 Badges, immatriculation d'armes 0 0 0 0 - -
238 Passeports ordinaires 2 050 000 000 2 751 500 000 0 2 751 500 000 134,22% 134,22%
239 Passeports diplomatiques 51 188 000 53 230 000 0 53 230 000 103,99% 103,99%
240 Taxe d'inspection vétérinaire aux frontières 67 000 000 134 843 322 0 134 843 322 201,26% 201,26%
241 Réalisation d'hôtels 5 940 000 350 000 0 350 000 5,89% 5,89%
242 Autorisation d'exploiter des hôtels 2 001 000 290 000 0 290 000 14,49% 14,49%
243 Autorisation d'exploiter des restaurants 2 546 000 845 000 0 845 000 33,19% 33,19%
244 Classement des restaurants 3 571 000 0 0 0 0,00% 0,00%
245 Délivrance licences d'agences 4 504 000 4 375 000 0 4 375 000 97,14% 97,14%
246 Frais de validations des licences 7 174 000 3 175 000 0 3 175 000 44,26% 44,26%
247 Licences guides touristiques 3 742 000 920 000 0 920 000 24,59% 24,59%
248 Frais de prestations DSI (ex CENATRIN) 217 380 000 136 089 652 0 136 089 652 62,60% 62,60%
249 Classement d'hôtels 1 334 000 200 000 0 200 000 14,99% 14,99%
250 Recettes enseignement secondaire et supérieur 0 0 0 0 - -
251 Opérations Extérieurs 1 400 000 000 3 028 963 111 0 3 028 963 111 216,35% 216,35%
252 Location de salles 188 100 000 84 819 725 0 84 819 725 45,09% 45,09%
253 Prestations DPAE 133 400 000 16 275 804 0 16 275 804 12,20% 12,20%
254 Frais d'inscription à l'ISTIC 0 0 0 0 - -
255 Frais d'inscription à l'INAFAC 4 160 000 2 112 500 0 2 112 500 50,78% 50,78%
256 Prestation DGCN 13 500 000 3 160 000 0 3 160 000 23,41% 23,41%
257 Frais d'inscript°aux Exam. et concours du Second. et retrait de pièces
737 923 000 627 134 470 0 627 134 470 84,99% 84,99%
258 Prestation CNETD 200 000 210 000 0 210 000 105,00% 105,00%
133
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
259 Prestation DGERS/DEPr 65 000 000 137 748 000 0 137 748 000 211,92% 211,92%
260 Prestation DGESTP 13 000 000 17 586 000 0 17 586 000 135,28% 135,28%
261 Prestation DGIFPE 4 117 000 300 000 0 300 000 7,29% 7,29%
262 Tarification des actes de justice 530 000 000 2 046 018 267 0 2 046 018 267 386,04% 386,04%
263 Vente de manuels du Préscolaire 165 000 000 83 826 400 0 83 826 400 50,80% 50,80%
264 Adoptions et placement d'Enfants 33 000 000 21 791 584 0 21 791 584 66,04% 66,04%
265 Garde temporaire d'Enfants 550 000 416 500 0 416 500 75,73% 75,73%
266 Placement d'enfants en institution publique spécialisé 1 800 000 1 875 000 0 1 875 000 104,17% 104,17%
267 Autorisation d'ouverture d'établissement 3 000 000 3 925 000 0 3 925 000 130,83% 130,83%
268 Prestation DGACM 0 0 0 0 - -
269 Prestation DGMP 0 0 0 0 - -
270 Prestation ARSN 10 000 000 10 843 000 0 10 843 000 108,43% 108,43%
271 Carte de presse et laissez passer 2 500 000 0 0 0 0,00% 0,00%
272 Prestation MPTIC 30 920 000 5 918 200 0 5 918 200 19,14% 19,14%
273 Frais dépôt dossiers agrément achat/vente et export, or
779 000 6 549 000 0 6 549 000 840,69% 840,69%
274 Pénalité de retard sur paiement des taxes et redevances proportionnelles
54 360 000 31 248 747 0 31 248 747 57,48% 57,48%
275 Ventes de dossiers d'agréments 4 335 000 2 942 000 0 2 942 000 67,87% 67,87%
276 Prestations Bur., National des Evaluations Environnementales et gestion Déchets spéciaux
175 000 000 136 964 702 0 136 964 702 78,27% 78,27%
277 Retrait de diplômes délivrés par le MESSRS 70 000 000 37 891 000 0 37 891 000 54,13% 54,13%
278 Permis de conduire 35 154 000 2 622 000 0 2 622 000 7,46% 7,46%
279 Cartes jeune 0 0 0 0 - -
280 Retrait de diplômes délivrés par le MJE 2 910 000 11 524 500 0 11 524 500 396,03% 396,03%
281 Location car 11 727 000 49 201 200 0 49 201 200 419,55% 419,55%
282 Formation en entrep. jeune 0 0 0 0 - -
134
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
283 Certification de qualification 15 167 000 13 904 000 0 13 904 000 91,67% 91,67%
284 Frais de prestation DDAE 290 000 000 335 130 161 0 335 130 161 115,56% 115,56%
285 Licence de téléphonie mobile 0 0 0 0 - -
286 Retrait de diplômes délivrés par le MEMA 9 000 000 45 069 000 0 45 069 000 500,77% 500,77%
287 Amende du code du travail 5 600 000 626 000 0 626 000 11,18% 11,18%
288 Agrément de fabrication réparateur et vendeur d'armes à feu
235 000 1 625 000 0 1 625 000 691,49% 691,49%
289 Agrément de vendeurs de munitions 235 000 0 0 0 0,00% 0,00%
290 Permis de port d'armes 115 000 100 000 0 100 000 86,96% 86,96%
291 Autorisation d'achat d'armes à feu 115 000 0 0 0 0,00% 0,00%
292 Prestation de services de santé de l'armée 65 000 000 38 038 775 0 38 038 775 58,52% 58,52%
293 Recettes exploitation engins viabilisés DGUTF 91 224 000 49 957 740 0 49 957 740 54,76% 54,76%
294 Inscription examens du Brevet Qualification Professionnelle
1 593 000 2 282 000 0 2 282 000 143,25% 143,25%
295 Inscription examens du Brevet de Professionnel du Technicien
1 593 000 0 0 0 0,00% 0,00%
296 Retrait de certificats délivrés par le MJFPE 1 000 000 17 000 0 17 000 1,70% 1,70%
0 72 723 AMENDES ET CONDAMNATIONS PECUNIAIRES 2 200 406 000 1 233 039 411 0 1 233 039 411 56,04% 56,04%
1 AMANDE DE LA GENDARMERIE 170 100 000 259 242 708 0 259 242 708 152,41% 152,41%
101 Amendes forfaitaires de la Gendarmerie 170 100 000 259 242 708 0 259 242 708 152,41% 152,41%
2 AMANDE DE LA POLICE 0 0 0 0 - -
201 Amendes forfaitaires de la Police 0 0 0 0 - -
9 AUTRES AMENDES ET CONFISCATIONS 2 030 306 000 973 796 703 0 973 796 703 47,96% 47,96%
135
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
901 Amendes et confiscations (CNLF) 215 000 000 96 611 651 0 96 611 651 44,94% 44,94%
902 Pénalités sur les marchés administratifs 774 933 000 543 486 615 0 543 486 615 70,13% 70,13%
903 Frais et amendes de justice 152 693 000 250 000 0 250 000 0,16% 0,16%
904 Créances diverses 764 400 000 266 969 222 0 266 969 222 34,93% 34,93%
905 Amendes et confiscations de l'IGAE 123 280 000 66 479 215 0 66 479 215 53,93% 53,93%
0 72 724 PRODUITS FINANCIERS 11 956 436 000 20 077 193 765 0 20 077 193 765 167,92% 167,92%
1 REVENU DU PORTEFEUILLE DE L'ETAT 11 871 976 000 19 569 871 023 0 19 569 871 023 164,84% 164,84%
101 Revenu du portefeuille de l'Etat 11 871 976 000 19 569 871 023 0 19 569 871 023 164,84% 164,84%
2 DOUANES-PERCEPTION D'INTERETS 84 460 000 507 322 742 0 507 322 742 600,67% 600,67%
201 Intérêts sur traites en douane 55 000 000 51 625 837 0 51 625 837 93,87% 93,87%
202 Intérêts de retard en douane 29 460 000 455 696 905 0 455 696 905 1546,83% 1546,83%
0 72 729 AUTRES RECETTES NON FISCALES 65 599 609 000 59 295 410 820 1 215 470 016 60 510 880 836 90,39% 92,24%
1 REVERSEMENTS DIVERS 4 837 857 000 9 585 654 385 0 9 585 654 385 198,14% 198,14%
101 Reversement des intérêts sur prêts et avances 1 767 518 000 3 087 681 834 0 3 087 681 834 174,69% 174,69%
102 Reversement des intérêts rétrocédés remis par la France
0 0 0 0 - -
103 Reversement des bonifications d'intérêts 0 0 0 0 - -
104 Reversement des créances bancaires (BRCB) 0 0 0 0 - -
105 Reversement de l'ARCEP 3 070 339 000 6 497 972 551 0 6 497 972 551 211,64% 211,64%
9 AUTRES RECETTES NON FISCALES 60 761 752 000 49 709 756 435 1 215 470 016 50 925 226 451 81,81% 83,81%
901 Recettes en atténuation des dépenses 4 425 493 000 8 820 489 325 1 215 470 016 10 035 959 341 199,31% 226,78%
902 Autres revenus du domaine immobilier 0 0 0 0 - -
136
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
903 Plus-value stock (IGAE) 0 0 0 0 - -
904 Droits proportionnels ou redevance proportionnelle et taxes superf.
49 783 556 000 37 845 306 684 0 37 845 306 684 76,02% 76,02%
905 Droits fixes sur titres miniers 902 703 000 397 125 000 0 397 125 000 43,99% 43,99%
999 Produits divers non classés 5 650 000 000 2 646 835 426 0 2 646 835 426 46,85% 46,85%
0 21 RECETTES EN CAPITAL 3 776 660 000 4 389 068 898 214 723 846 4 603 792 744 116,22% 121,90%
0 21 CESSION DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 3 776 660 000 4 389 068 898 214 723 846 4 603 792 744 116,22% 121,90%
219 AUTRES DROITS ET VALEURS INCORPORELS 3 776 660 000 4 389 068 898 214 723 846 4 603 792 744 116,22% 121,90%
1 Ventes de biens de capital fixe 845 146 000 0 167 406 966 167 406 966 0,00% 19,81%
2 Ventes de terrains d'actifs incorporels 0 571 004 47 316 880 47 887 884 - -
3 Cession des actions de l'Etat 0 0 0 0 - -
901 Remboursement sur prêts et avances 2 931 514 000 4 388 497 894 0 4 388 497 894 149,70% 149,70%
SOUS/TOTAL RESSOURCES PROPRES ORDINAIRES 1 062 845 146 000 1 129 829 553 394 476 711 961 555 1 606 541 514 949 106,30% 151,15%
0 DONS 350 788 448 000 274 637 570 066 0 274 637 570 066 78,29% 78,29%
74 DONS PROGRAMMES 126 533 921 000 168 733 758 404 0 168 733 758 404 133,35% 133,35%
741 DONS DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES 104 959 395 000 149 474 771 601 0 149 474 771 601 142,41% 142,41%
742 DONS DES GOUVERNEMENTS ETRANGERS 21 574 526 000 19 258 986 803 0 19 258 986 803 89,27% 89,27%
743 DONS DES ORGANISMES PRIVES EXTERIEURS 0 0 0 0 - -
744 DONS INTERIEURS 0 0 0 0 - -
137
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
12 DONS PROJETS ET LEGS 224 254 527 000 105 903 811 662 0 105 903 811 662 47,22% 47,22%
121 DONS PROJETS DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES MONDIALES
168 009 309 000 49 658 496 032 0 49 658 496 032 29,56% 29,56%
122 DONS PROJETS DES GOUVERNEMENTS AFFILIES AU CLUB DE PARIS
38 193 358 000 53 178 392 759 0 53 178 392 759 139,23% 139,23%
123 DONS PROJETS DES GOUVERNEMENTS NON AFFILIES AU CLUB DE PARIS
18 051 860 000 3 066 922 871 0 3 066 922 871 16,99% 16,99%
124 DONS PROJETS DES ORGANISMES PRIVES EXTERIEURS
0 0 0 0 - -
125 FONDS DE CONCOURS 0 0 0 0 - -
1 Fonds de concours extérieurs 0 0 0 0 - -
2 Fonds de concours intérieurs 0 0 0 0 - -
129 AUTRES DONS ET LEGS 0 0 0 0 - -
1 Autres dons et legs extérieurs 0 0 0 0 - -
2 Autres dons et legs intérieurs 0 0 0 0 - -
0 EMPRUNTS 327 998 528 000 194 898 790 429 0 194 898 790 429 59,42% 59,42%
15 TIRAGE SUR EMPRUNTS PROJETS 144 203 778 000 49 416 533 814 0 49 416 533 814 34,27% 34,27%
138
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
151 EMPRUNTS PROJETS MULTILATERAUX 111 698 093 000 45 341 103 086 0 45 341 103 086 40,59% 40,59%
152 EMPRUNTS PROJETS AUPRES DES GACP 16 598 865 000 824 439 976 0 824 439 976 4,97% 4,97%
153 EMPRUNTS PROJETS AUPRES DES GNACP 15 906 820 000 3 250 990 752 0 3 250 990 752 20,44% 20,44%
155 EMPRUNTS PROJETS AUPRES DES ORGANISMES PRIVES EXTERIEURS
0 0 0 0 - -
157 EMPRUNTS PROJETS A L'INTERIEUR 0 0 0 0 - -
1 Emprunts projets auprès des Institut° fncières et du SBI
0 0 0 0 - -
2 Emprunts projets auprès des créanciers Hors SBI 0 0 0 0 - -
158 CONVENTION A PAIEMENT DIFFERE 0 0 0 0 - -
1 Convention à paiement différé de l'extérieur 0 0 0 0 - -
2 Convention à paiement différé de l'intérieur 0 0 0 0 - -
16 EMPRUNTS PROGRAMMES 87 794 750 000 29 408 503 749 0 29 408 503 749 33,50% 33,50%
161 EMPRUNTS D'AJUSTEMENT STRUCTUREL MULTILATERAUX
87 794 750 000 29 408 503 749 0 29 408 503 749 33,50% 33,50%
162 EMPRUNTS D'AJUSTEMENT STRUCTUREL DES GACP 0 0 0 0 - -
163 EMPRUNTS D'AJUSTEMENT STRUCTUREL DES GNACP
0 0 0 0 - -
17 AUTRES EMPRUNTS 96 000 000 000 116 073 752 866 0 116 073 752 866 120,91% 120,91%
139
TITRE ART PAR RUB SR NATURES DES RESSOURCES PREVISIONS
CORRIGEES (1) EMISSIONS 2015
(2)
RESTES A RECOUVRER
2014 (3)
EMISSIONS TOTALES
(4)=(2) +(3)
TAUX D'EMISS° 2015
(5)=(2)/(1)
TAUX D'EMISS°
GLOBALES (6)=(4)/(1)
171 AUTRES EMPRUNTS DETTES MULTILATERALES 0 0 0 0 - -
172 AUTRES EMPRUNTS DETTES BILATERALES AUPRES DES GACP
0 0 0 0 - -
173 AUTRES EMPRUNTS DETTES BILATERALES AUPRES DES GNACP
0 0 0 0 - -
175 AUTRES EMPRUNTS AUPRES DES ORGANISMES PRIVES EXTERIEURS
0 0 0 0 - -
176 AUTRES EMPRUNTS INTERIEURS 96 000 000 000 116 073 752 866 0 116 073 752 866 120,91% 120,91%
1 Autres emprunts intérieurs auprès des Institut° fncières et du systbcaire
96 000 000 000 116 073 752 866 0 116 073 752 866 120,91% 120,91%
2 Autres emprunts intérieurs auprès d'autres Organismes
0 0 0 0 - -
177 AUTRES RESSOURCES 0 0 0 0 - -
1 Droits de tirages spéciaux 0 0 0 0 - -
SOUS/TOTAL RESSOURCES EXTRAORDINAIRES 678 786 976 000 469 536 360 495 0 469 536 360 495 69,17% 69,17%
TOTAL GENERAL 1 741 632 122 000 1 599 365 913 889 476 711 961 555 2 076 077 875 444 91,83% 119,20%
Source: DGB, DGI, DGD, DGTCP et les lois de finances, gestion 2015
140
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE
141
SITUATION DES EMISSIONS DE RECETTES DES COMPTES D'AFFECTATION SPECIALE DU BUDGET DE L'ETAT, GESTION 2015 (EN F CFA)
NUMERO DU
COMPTE INTITULE DU COMPTE
PREVISIONS INITIALES
PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
MONTANTS EMISSIONS
(2)
ECARTS (1)-(2)
TAUX D'EXECUTION
(2)/(1)
921.201 Cantine scolaire du secondaire 410 000 000 682 025 000 182 501 843 499 523 157 26,76%
921.202 Fonds d'appui au développement du système de santé 36 075 000 86 057 000 25 289 899 60 767 101 29,39%
921.203 Opérations lotissement des centres urbains et ruraux du Burkina 802 886 000 802 886 000 196 509 638 606 376 362 24,48%
921.204 Fonds de soutien au développement de l'enseignement de base 20 122 092 000 38 089 367 000 19 429 508 440 18 659 858 560 51,01%
921.205 Plan d'actions de la stratégie nationale de microfinances 1 000 000 000 1 000 000 000 800 000 000 200 000 000 80,00%
TOTAL GENERAL 22 371 053 000 40 660 335 000 20 633 809 820 20 026 525 180 50,75%
Source: Construit à partir des données des lois de finances, gestion 2015 et du CIR
142
ANNEXE 2 : SITUATION DETAILLEE DES DEPENSES
BUDGET GENERAL
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE
143
BUDGET GENERAL
144
SITUATION DES CONSOMMATIONS BUDGETAIRES DU TITRE 1, GESTION 2015 (EN F CFA)
Titre 1
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES (1) ORDONNANCEMENTS Taux d'exécution
(%)
14 Ministère de l'Economie et des Finances 163 688 251 000 163 688 251 000 177 201 524 136 108,26
99 Dépenses Communes Interministérielles 649 998 000 649 998 000 16 966 958 144 2610,31
TOTAL 164 338 249 000 164 338 249 000 194 168 482 280 118,15
Source: Construit à partir des données du CID et des lois de finances, Gestion 2015
145
SITUATION DES CONSOMMATIONS BUDGETAIRES DU TITRE 2, GESTION 2015 (EN F CFA)
Titre 2
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux
d'exécution (%)
01 Présidence du Faso 1 426 711 000 1 426 711 000 1 253 032 366 87,83
02 Secrétariat Général du Gouvernement - CM 312 079 000 312 079 000 326 820 862 104,72
03 Premier Ministère 538 109 000 538 109 000 691 593 340 128,52
05 Conseil Economique et Social 121 189 000 121 189 000 169 742 250 140,06
09 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation & Sécurité 40 269 837 000 40 269 837 000 34 834 320 457 86,50
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 8 785 454 000 8 785 454 000 9 462 869 735 107,71
11 Ministère de la Défense Nle et Anc.Comb 70 265 968 000 70 265 968 000 70 302 428 455 100,05
12 Ministère Aff. Etrangères et Coop. Régionale 16 793 444 000 17 109 797 000 12 630 275 200 73,82
14 Ministère de l'Economie et des Finances 19 830 033 000 19 830 033 000 21 054 440 751 106,17
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 1 699 332 000 1 699 332 000 1 920 392 045 113,01
17 Ministère Fonction Publique.Travail et Sécurité Sociale 3 029 934 000 3 029 934 000 2 679 824 165 88,44
18 Ministère de la Communication chargé Relat° avec CNT 1 417 625 000 1 417 625 000 1 778 526 816 125,46
19 Ministère de la Promotion de la Femme & Genre 732 926 000 732 926 000 727 581 120 99,27
20 Ministère des Sports et des Loisirs 1 334 307 000 1 334 307 000 1 350 734 733 101,23
21 Ministère de la Santé 56 608 391 000 56 608 391 000 51 901 802 781 91,69
22 Min. de l'Action Sociale et Solidarité Nationale 6 239 369 000 6 239 369 000 6 072 369 822 97,32
23 Min. Education Nationale et Alphabétisation 136 406 643 000 136 406 643 000 156 576 771 889 114,79
24 Min. Enseig. Secondaire et Supérieur 44 539 193 000 44 539 193 000 45 844 741 750 102,93
25 Ministère de l'Industrie, Commerce et Artisanat 1 069 606 000 1 069 606 000 1 161 091 581 108,55
26 Ministère des Mines et de l'Energie 477 046 000 477 046 000 510 989 302 107,12
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 8 056 348 000 8 056 348 000 8 745 314 691 108,55
28 Ministère des Ressources Animales 3 915 789 000 3 915 789 000 3 727 191 228 95,18
29 Ministère de l'Environnement et Ressources Halieutique 4 994 775 000 4 994 775 000 4 944 729 161 99,00
146
Titre 2
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux
d'exécution (%)
30 Ministère Infrastructures, Désenclavement et Transport 2 118 165 000 2 118 165 000 2 295 605 445 108,38
31 Ministère du Dev. Economie Numérique et Postes 556 943 000 556 943 000 510 374 787 91,64
37 Ministère Jeunesse, Formation Professionnelle et Emploi 1 287 636 000 1 287 636 000 1 661 637 650 129,05
38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 807 184 000 807 184 000 829 979 969 102,82
40 Ministère Recherche Scientifique et Innovation 765 049 000 765 049 000 1 446 866 571 189,12
50 Grande Chancellerie 53 411 000 53 411 000 58 326 363 109,20
51 Conseil Supérieur de la Communication 156 768 000 156 768 000 210 964 678 134,57
52 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 290 663 000 290 663 000 333 889 370 114,87
54 Conseil Constitutionnel 365 827 000 365 827 000 407 752 105 111,46
55 Conseil d'Etat 307 367 000 307 367 000 291 358 165 94,79
56 Cour des Comptes 509 033 000 509 033 000 472 728 232 92,87
57 Cour de Cassation 511 057 000 511 057 000 430 805 547 84,30
99 Dépenses Communes Interministérielles 32 621 509 000 32 621 509 000 19 854 349 508 60,86
TOTAL 469 214 720 000 469 531 073 000 467 472 222 890 99,56
Source: Construit à partir des données du CID et des lois de finances, Gestion 2015
147
SITUATION DES CONSOMMATIONS BUDGETAIRES DU TITRE 3, GESTION 2015 (EN F CFA)
Titre 3
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux d'exécution
(%)
01 Présidence du Faso 7 960 706 000 5 898 056 000 5 644 675 677 95,70
02 Secrétariat Général du Gouvernement - CM 313 349 000 274 113 000 266 493 716 97,22
03 Premier Ministère 824 498 000 739 678 000 655 885 790 88,67
05 Conseil Economique et Social 809 050 000 507 050 000 474 070 499 93,50
09 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation & Sécurité 8 826 896 000 7 682 804 000 7 406 849 828 96,41
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 4 056 544 000 3 780 643 000 3 555 808 847 94,05
11 Ministère de la Défense Nle et Anc.Comb 10 601 679 000 10 601 679 000 10 601 677 945 100,00
12 Ministère Aff. Etrangères et Coop. Régionale 11 775 438 000 12 224 799 000 11 744 177 956 96,07
14 Ministère de l'Economie et des Finances 5 982 379 000 5 617 095 000 5 469 678 464 97,38
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 721 460 000 524 270 000 479 868 809 91,53
17 Ministère Fonction Publique. Travail et Sécurité Sociale 2 245 031 000 2 145 529 000 2 047 564 633 95,43
18 Ministère de la Communication chargé Relat° avec CNT 1 149 087 000 1 128 889 000 1 056 253 747 93,57
19 Ministère de la Promotion de la Femme et Genre 423 301 000 392 911 000 348 754 339 88,76
20 Ministère des Sports et des Loisirs 818 051 000 694 438 000 653 968 378 94,17
21 Ministère de la Santé 13 577 169 000 12 834 391 000 12 442 203 434 96,94
22 Min. de l'Action Sociale et Solidarité Nationale 799 091 000 758 368 000 683 889 392 90,18
23 Min. Education Nationale et Alphabétisation 8 126 547 000 7 403 945 000 6 947 576 749 93,84
24 Min. Enseig. Secondaire et Supérieur 3 160 418 000 2 629 741 000 2 575 972 515 97,96
25 Ministère de l'Industrie, Commerce et Artisanat 551 555 000 468 310 000 439 973 280 93,95
26 Ministère des Mines et de l'Energie 298 718 000 298 718 000 282 892 580 94,70
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 1 794 188 000 1 722 624 000 1 644 483 367 95,46
28 Ministère. Ressources Animales 839 114 000 783 952 000 717 796 069 91,56
148
29 Ministère de l'Environnement et Ressources Halieutique 1 114 235 000 1 014 102 000 946 912 742 93,37
Titre 3
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux d'exécution
(%)
30 Ministère. Infrastructures, Désenclavement et Transport 2 206 282 000 2 115 979 000 2 052 813 285 97,01
31 Ministère Développement, Economie Numérique et Postes 1 347 422 000 1 314 834 000 1 228 371 202 93,42
37 Ministère Jeunesse, Formation Professionnelle et Emploi 324 312 000 303 575 000 276 089 275 90,95
38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 549 144 000 542 744 000 498 493 610 91,85
40 Ministère. Recherche Scientifique et Innovation 636 820 000 581 317 000 484 809 924 83,40
50 Grande Chancellerie 289 702 000 289 702 000 288 702 000 99,65
51 Conseil Supérieur de la Communication 643 253 000 643 253 000 535 508 238 83,25
52 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 433 829 000 433 829 000 417 634 641 96,27
54 Conseil Constitutionnel 882 063 000 796 429 000 483 612 734 60,72
55 Conseil d'Etat 288 858 000 288 858 000 277 135 729 95,94
56 Cour des Comptes 350 216 000 350 216 000 350 216 000 100,00
57 Cour de Cassation 272 332 000 238 738 000 202 655 285 84,89
98 Transferts Ressources Collectivités Territoriales 4 130 747 000 4 130 747 000 4 130 747 000 100,00
99 Dépenses Communes Interministérielles 23 447 963 000 30 581 232 000 29 475 424 045 96,38
TOTAL 122 571 447 000 122 737 558 000 117 789 641 724 95,97
Source: Construit à partir des données du CID et des lois de finances, Gestion 2015
149
SITUATION DES CONSOMMATIONS BUDGETAIRES DU TITRE 4, GESTION 2015 (EN F CFA)
Titre 4
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux d'exécution
(%)
01 Présidence du Faso 1 044 648 000 626 004 000 587 101 628 93,79
03 Premier Ministère 2 743 095 000 2 319 752 000 2 307 907 961 99,49
04 Parlement 8 164 041 000 8 164 041 000 8 164 041 000 100,00
05 Conseil Economique et Social 4 640 000 4 640 000 4 640 000 100,00
09 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation & Sécurité 13 406 156 000 15 015 220 000 14 802 660 765 98,58
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 1 163 355 000 1 142 965 000 1 137 964 735 99,56
11 Ministère de la Défense Nle et Anc.Comb 2 628 130 000 2 628 130 000 2 628 130 000 100,00
12 Ministère Aff. Etrangères et Coop. Régionale 877 608 000 737 966 000 690 159 681 93,52
14 Ministère de l'Economie et des Finances 23 360 608 000 14 153 220 000 13 943 947 442 98,52
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 1 706 384 000 1 587 618 000 1 582 343 244 99,67
17 Ministère Fonction Publique Travail et Sécurité Sociale 3 013 054 000 2 829 579 000 2 664 026 600 94,15
18 Ministère de la Communication chargé Relat° avec CNT 1 814 996 000 1 814 996 000 1 814 206 324 99,96
19 Ministère de la Promotion de la Femme et Genre 288 997 000 265 250 000 259 248 748 97,74
20 Ministère des Sports et des Loisirs 760 604 000 726 797 000 683 549 940 94,05
21 Ministère de la Santé 31 415 394 000 29 490 676 000 29 484 012 552 99,98
22 Min. de l'Action Sociale et Solidarité Nationale 2 481 781 000 2 224 291 000 2 130 170 279 95,77
23 Min. Education Nationale et Alphabétisation 29 783 036 000 12 519 447 000 12 028 251 948 96,08
24 Min. Enseig. Secondaire et Supérieur 43 469 747 000 42 024 332 000 42 024 173 908 100,00
25 Ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat 1 365 588 000 1 244 913 000 1 197 601 391 96,20
26 Ministère des Mines et de l'Energie 3 361 875 000 3 043 253 000 3 042 176 435 99,96
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 2 984 035 000 2 506 689 000 2 350 189 108 93,76
28 Ministère Ressources Animales 1 487 834 000 1 076 472 000 1 034 374 126 96,09
29 Ministère de l'Environnement et Ressources Halieutique 972 957 000 954 064 000 952 363 234 99,82
150
Titre 4
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux d'exécution
(%)
30 Ministère. Infrastructures, Désenclavement et Transport 880 710 000 786 604 000 716 255 883 91,06
31 Ministère. Développement, de l'Economie Numérique et Postes 974 000 000 337 000 000 337 000 000 100,00
37 Ministère. Jeunesse, Formation Professionnelle et l'Emploi 3 420 526 000 3 335 622 000 3 325 079 526 99,68
38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 25 000 000 25 000 000 10 000 000 40,00
40 Ministère. Recherche Scientifique et Innovation 4 501 677 000 4 068 864 000 4 057 766 827 99,73
51 Conseil Supérieur de la Communication 138 743 000 111 479 000 111 478 500 100,00
52 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 3 500 000 3 500 000 3 384 350 96,70
54 Conseil Constitutionnel 2 824 000 2 824 000 2 824 000 100,00
55 Conseil d'Etat 1 220 000 1 220 000 1 000 000 81,97
56 Cour des Comptes 4 916 000 4 916 000 4 916 000 100,00
57 Cour de Cassation 5 014 000 3 000 000 3 000 000 100,00
58 Commission Electorale Nationale Indépendante 240 999 000 166 014 000 163 302 813 98,37
59 Commission Informatique et des Libertés 286 403 000 286 403 000 286 403 000 100,00
60 Médiateur du Faso 478 881 000 478 881 000 478 881 000 100,00
99 Dépenses Communes Interministérielles 174 908 638 000 166 435 359 000 165 883 690 660 99,67
TOTAL 364 171 614 000 323 147 001 000 320 898 223 608 99,30
Source: Construit à partir des données du CID et des lois de finances, Gestion 2015
151
SITUATION DES CONSOMMATIONS BUDGETAIRES DU TITRE 5, GESTION 2015 (EN F CFA)
Titre 5
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux d'exécution
(%)
01 Présidence du Faso 12 357 507 000 11 911 687 000 8 073 172 552 67,78
03 Premier Ministère 57 224 791 000 65 222 534 000 35 287 703 692 54,10
09 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation & Sécurité 26 281 056 000 39 053 741 000 36 366 456 266 93,12
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 3 338 512 000 3 038 986 000 2 570 979 366 84,60
11 Ministère de la Défense Nle et Anc.Comb 4 000 000 000 4 000 000 000 4 000 000 000 100,00
12 Ministère Aff. Etrangères et Coop. Régionale 5 000 000 000 13 171 531 000 12 028 267 200 91,32
14 Ministère de l'Economie et des Finances 26 194 420 000 39 960 741 000 35 957 492 582 89,98
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 2 958 600 000 1 613 243 000 1 196 223 520 74,15
17 Ministère Fonction Publique, Travail et Sécurité Sociale 1 084 680 000 974 484 000 974 482 103 100,00
18 Ministère de la Communication chargé Relat° avec CNT 4 500 000 000 4 500 000 000 4 500 000 000 100,00
19 Ministère de la Promotion de la Femme et Genre 400 000 000 400 000 000 123 283 919 30,82
20 Ministère des Sports et des Loisirs 936 498 000 390 516 000 390 148 102 99,91
21 Ministère de la Santé 64 851 662 000 52 618 943 000 23 043 121 786 43,79
22 Min. de l'Action Sociale et Solidarité Nationale 6 991 418 000 5 688 703 000 2 488 439 997 43,74
23 Min. Education Nationale et Alphabétisation 22 202 080 000 19 104 718 000 9 304 601 328 48,70
24 Min. Enseig. Secondaire et Supérieur 5 397 840 000 1 006 500 000 1 005 174 914 99,87
25 Ministère de l'Industrie, Commerce et Artisanat 4 477 511 000 3 403 651 000 1 494 368 644 43,90
26 Ministère des Mines et de l'Energie 19 978 514 000 19 058 635 000 11 245 051 867 59,00
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 185 020 008 000 165 412 709 000 79 064 276 600 47,80
28 Ministère. Ressources Animales 7 176 706 000 6 358 210 000 2 123 947 014 33,40
29 Ministère de l'Environnement et Ressources Halieutique 12 209 348 000 11 519 491 000 3 482 921 115 30,24
30 Ministère Infrastructures, Désenclavement et Transport 132 607 725 000 126 745 234 000 56 779 142 485 44,80
31 Ministère. Développement, Economie Numérique et Postes 8 871 883 000 8 641 299 000 1 593 835 193 18,44
152
Titre 5
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES ORDONNANCEMENTS Taux d'exécution
(%)
37 Ministère. Jeunesse, Formation Professionnelle et Emploi 16 236 974 000 15 525 753 000 8 135 029 536 52,40
38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 10 857 810 000 9 090 892 000 4 008 421 421 44,09
40 Ministère. Recherche Scientifique et Innovation 550 000 000 363 733 000 363 730 183 100,00
50 Grande Chancellerie 100 000 000 100 000 000 100 000 000 100,00
52 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 100 000 000 31 174 000 31 173 908 100,00
57 Cour de Cassation 55 000 000 55 000 000 55 000 000 100,00
98 Transferts Ressources Collectivités Territoriales 7 085 922 000 7 084 954 000 7 084 953 450 100,00
99 Dépenses Communes Interministérielles 27 111 840 000 18 171 179 000 17 931 481 233 98,68
TOTAL 676 158 305 000 654 218 241 000 370 802 879 976 56,68
Source: Construit à partir des données du CID et des lois de finances, Gestion 2015
153
SITUATION DES CONSOMMATIONS BUDGETAIRES DU TITRE 6, GESTION 2015 (EN F CFA)
Titre 6
Section MINISTERES/INSTITUTIONS DOTATIONS INITIALES DOTATIONS DEFINITIVES
(1) ORDONNANCEMENTS
Taux d'exécution (%)
99 Dépenses Communes Interministérielles 7 660 000 000 7 660 000 000 4 678 839 073 61,08
TOTAL 7 660 000 000 7 660 000 000 4 678 839 073 61,08
Source: Construit à partir des données du CID et des lois de finances, Gestion 2015
154
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE
155
SITUATION DES ORDONNANCEMENTS EN DEPENSES DES COMPTES D'AFFECTATION SPECIALE DU BUDGET DE L'ETAT, GESTION 2015 (en F CFA)
NUMERO DU COMPTE
INTITULE DU COMPTE DOTATIONS
INITIALES DOTATIONS
DEFINITIVES (1) ORDONNANCEMENTS (2) ECARTS (1)-(2)
TAUX (2)/(1)
921.201 Cantine scolaire du secondaire 410 000 000 682 025 000 280 321 206 401 703 794 41,10%
921.202 Fonds d'appui au développement du système de santé 36 075 000 86 057 000 24 991 000 61 066 000 29,04%
921.203 Opérations lotissement des centres urbains et ruraux du Burkina 802 886 000 802 886 000 11 191 719 791 694 281 1,39%
921.204 Fonds de soutien au développement de l'enseignement de base 20 122 092 000 38 089 367 000 18 185 583 355 19 903 783 645 47,74%
921.205 Plan d'actions de la stratégie nationale de microfinances 1 000 000 000 1 000 000 000 670 000 000 330 000 000 67,00%
TOTAL GENERAL 22 371 053 000 40 660 335 000 19 172 087 280 21 488 247 720 47,15%
Source: Construit à partir des données du CID et des lois de finances, Gestion 2015 et du CIR
156
ANNEXE 3 : SITUATION D’EXECUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DU
BUDGET DE L’ETAT-GESTION 2015
157
RAPPORT SUR LA SITUATION D’EXECUTION DES
FINANCEMENTS EXTERIEURS DU BUDGET DE L’ETAT,
GESTION 2015
MINISTERE DE L ’ECONOMIE
DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
********************
BURKINA FASO
*********
Unité - Progrès- Justice
SECRETARIAT GENERAL
********************
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE
LA COMPTABILITE PUBLIQUE
158
INTRODUCTION
L’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015 a été marquée par la poursuite de la mise en œuvre de
différentes réformes institutionnelles au niveau du Ministère en charge des Finances et
l’application de la Politique Sectorielle de l’Economie et des Finances (PoSEF). Les opérations sur
financements extérieurs ont été impactées à l’extérieur par la morosité de l’économie mondiale due
à la persistance de la crise économique et au plan national par une situation socio-politique post
insurrectionnelle de transition instable.
Le présent rapport fait une analyse par nature des financements extérieurs mobilisés pour le
budget de l’Etat, gestion 2015. Il comprend deux parties : la première porte sur la situation des
émissions et la deuxième sur la régularisation des financements extérieurs en 2015.
I. SITUATION DES EMISSIONS DES FINANCEMENTS EXTERIEURS 2015
I.1. Analyse comparative de l’évolution des recettes sur financements extérieurs
L’analyse comparative porte sur l’évolution des données des trois (03) dernières années à savoir
2013, 2014 et 2015.
Le graphique suivant présente l’évolution des financements extérieurs sur les trois dernières
années.
Graphique 1 : Evolution des financements extérieurs de 2013 à 2015
SOURCE : DGTCP/DDP
0
100 000 000 000
200 000 000 000
300 000 000 000
400 000 000 000
500 000 000 000
600 000 000 000
700 000 000 000
PR
EVIS
ION
S
REA
LISA
TIO
NS
PR
EVIS
ION
S
REA
LISA
TIO
NS
PR
EVIS
ION
S
REA
LISA
TIO
NS
2013 2014 2015
APPUIS PROJETS
Dons projets
Emprunts projets
APPUIS BUDGETAIRES
TOTAL FIN. EXT.
159
En termes de prévisions définitives, les financements extérieurs (FE) sont passés de 656,77
milliards de francs CFA en 2013 à 557,93 milliards de francs CFA en 2014 pour s’établir à 582,79
milliards de francs CFA en 2015. On note ainsi une baisse de 15,04% entre 2013 et 2014 et une
hausse de 4,46% entre 2014 et 2015.
En termes de réalisation, les financements extérieurs ont été mobilisés à hauteur de 420,59
milliards de francs CFA en 2013 (soit 64,04% des prévisions), à 343,30 milliards de francs CFA en
2014 (soit 61,53% des prévisions) et à 353,46 milliards de francs CFA en 2015 (soit 60,65 % des
prévisions).
Le graphique suivant présente l’évolution des réalisations des financements extérieurs de 2013 à
2015.
Graphique 2 : Evolution des réalisations des financements extérieurs de 2013 à 2015
SOURCE : DGTCP/DDP
Les données d’ensemble (Total FE) présentent une baisse de 18,38% entre 2013 et 2014 et une
hausse de 2,96% entre 2014 à 2015. Les dons projets ont connu une régression sur toute la période
en s’affichant à 183 milliards de francs CFA en 2013, à 124 milliards en 2014 et à 106 milliards de
francs CFA en 2015.
Pour les emprunts projets, ils ont connu une hausse entre 2013 et 2014 passant de 64,07 milliards
de FCFA à 97,17 milliards de francs CFA. Par contre, ils ont connu une baisse substantielle passant
de 97,17 milliards de francs CFA en 2014 à 49,42 milliards de FCFA à 2015.
Les appuis budgétaires ont connu une évolution à la baisse sur la période 2013-2014 en passant de
173,52 milliards de francs CFA en 2013 à 122,09 milliards de francs CFA en 2014. Par contre, ils ont
évolué positivement entre 2014 et 2015 passant de 122,09 milliards de francs CFA en 2014 à
198,14 milliards de francs CFA en 2015.
0
50 000 000 000
100 000 000 000
150 000 000 000
200 000 000 000
250 000 000 000
300 000 000 000
350 000 000 000
400 000 000 000
450 000 000 000
APPUISPROJETS
Dons projets Empruntsprojets
APPUISBUDGETAIRES
TOTAL FIN. EXT.
2 013
2 014
2 015
160
Cette évolution de la mobilisation des financements extérieurs s’explique essentiellement par un
accroissement des appuis budgétaires des partenaires qui ont fait de cet instrument un moyen
efficace de financement lors de la Transition comparativement aux appuis projets.
Les difficultés d’exécution des marchés publics par les entreprises au cours de cette période ont par
contre impacté vers le bas la tendance des décaissements des financements extérieurs.
I.2. Analyse globale des émissions des financements extérieurs, gestion 2015
Les prévisions définitives de mobilisation des financements extérieurs pour le budget de l’Etat
gestion 2015 s’élèvent à 582,79 milliards de francs CFA dont 63,22% en appuis projets et 36,78%
en appuis budgétaires.
Les émissions sur ces prévisions s’élèvent au total à 353,46 milliards de francs CFA soit un taux
global de mobilisation de 60,65%. Elles sont constituées à 43,94% par les appuis projets et à
56,06% par les appuis budgétaires.
Le tableau suivant présente la situation d’ensemble des émissions des financements extérieurs en
2015.
Tableau 1 : Situation des émissions des financements extérieurs gestion 2015 (en F CFA)
Titre Prévisions Emissions Taux (%)
APPUIS PROJETS
Dons projet club de Paris 38 193 358 000 41 186 116 792 107,84%
Dons projet non club de Paris 18 051 860 000 3 066 922 871 16,99%
Dons projets institutions internationales (Fonds Mondial) 168 009 309 000 61 650 771 999 36,69%
SOUS TOTAL DONS PROJETS 224 254 527 000 105 903 811 662 47,22%
Emprunts Projet club de Paris 16 598 865 000 824 439 976 4,97%
Emprunts Projet non club de Paris 15 906 820 000 3 250 990 753 20,44%
Tirages emprunts projets Multilatéraux 111 698 093 000 45 341 103 086 40,59%
SOUS TOTAL EMPRUNTS PROJETS 144 203 778 000 49 416 533 814 34,27%
TOTAL APPUIS PROJETS 368 458 305 000 155 320 345 476 42,15%
APPUIS BUDGETAIRES
Dons programmes des institutions internationales 104 959 395 000 149 474 771 601 142,41%
Dons programmes des Gouvernements étrangers 21 574 526 000 19 258 986 803 87,27%
SOUS TOTAL DONS PROGRAMMES 126 533 921 000 168 733 758 404 133,35%
Emprunts d'ajustement structurel multilatéraux 87 794 750 000 29 408 503 749 33,50%
Emprunts Programmes club de Paris 0 0 -
Emprunts Projet non club de Paris 0 0 -
SOUS TOTAL EMPRUNTS PROGRAMMES 87 794 750 000 29 408 503 749 33,50%
TOTAL APPUIS BUDGETAIRES 214 328 671 000 198 142 262 153 92,45%
TOTAL FINANCEMENTS EXTERIEURS 582 786 976 000 353 462 607 629 60,65%
SOURCE : DGTCP/DDP
I.3. Analyse détaillée des émissions des financements extérieurs gestion 2015
I.3.1. Les appuis projets
Les appuis projets prévus à hauteur de 368, 46 milliards de francs CFA ont pu être émis à hauteur
de 155,32 milliards de francs CFA, soit un taux de 42,15%.
161
Les dons projets qui constituent 63,94% des prévisions des appuis projets ont été émis à hauteur
de 105,90 milliards de francs CFA, soit un taux d’émission de 47,22%. A ce titre, les bilatéraux
membres du club de Paris ont honoré leurs engagements à hauteur de 107,84%, les bilatéraux non
membres du club de Paris à hauteur de 16,99% et les institutions internationales multilatérales à
hauteur de 36,69% de leurs prévisions de décaissement.
En ce qui concerne les emprunts projets, ils représentent 39,14% des prévisions des appuis projets
et ont été émis à hauteur de 49,42 milliards de francs CFA, soit 34,27% de leurs prévisions.
I.3.2. Les appuis budgétaires (programmes)
Les prévisions définitives des appuis budgétaires se chiffrent à 214,33 milliards de francs CFA. Elles
ont été mobilisées à hauteur de 198,14 milliards de francs CFA, soit un taux de réalisation de
92,45%.
Dans cette rubrique, les dons programmes ont été mobilisés à hauteur de 168,73 milliards de FCA
soit 133,35% de leurs prévisions. La part des bailleurs multilatéraux s’élèvent à 149,47 milliards de
FCFA contre 19,26 milliards de FCFA pour les bilatéraux.
Quant aux emprunts programmes, ils ont été mobilisés à hauteur de 29,41 milliards de francs CFA
sur une prévision de 87,79 milliards de francs CFA, soit 33,50% de leurs prévisions.
II. LA REGULARISATION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS GESTION 2015
La régularisation des financements extérieurs consiste à prendre en charge dans les écritures des
comptables publics de l’Etat, les opérations sur financements extérieurs. En rappel, ces opérations
sont exécutées d’abord au niveau des projets et programmes de développement avant d’être
transmises à la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique pour engager le
processus de régularisation. Chaque opération exécutée constitue en même temps une entrée
(recette) au moment du décaissement et une sortie (dépense) au moment du paiement.
Pour la gestion 2015, le processus de régularisation des opérations sur financements extérieurs en
appuis projets a abouti à la situation présentée dans le tableau suivant :
Tableau 2 : Situation de la régularisation des appuis projets, gestion 2015 (en F CFA)
Emissions 2015
(1)
Montant saisi dans CIFE
(2)
Montant non saisi dans CIFE
(3)=(1)-(2)
Montant régularisé dans
CIR/CID (4)
Montant non régularisé dans
CIR/CID (5)=(1)-(4)
RECETTES 155 320 345 476 99 814 284 612 55 506 060 864 88 915 118 957 66 405 226 519
DEPENSES 155 320 345 476 99 814 284 612 55 506 060 864 88 915 118 957 66 405 226 519
SOURCE : DGTCP/DDP
162
Pour un montant total d’émission des appuis projets de 155, 32 milliards de francs CFA, 88,92
milliards de francs CFA ont pu être régularisés dans les écritures du payeur général pour les
dépenses et du receveur général pour les recettes soit 57,25% contre 47,68% en 2014.
Sur les 155, 32 milliards de francs CFA émis, 99,81 milliards de francs CFA ont été comptabilisés
dans le Circuit Intégré des Financements Extérieurs (CIFE), soit un taux de saisi de 64,26%. Sur les
99,81 milliards de francs CFA saisis dans le CIFE, 88,92 milliards de francs CFA ont pu être
régularisés en dépenses dans le Circuit Informatisé des Dépenses (CID) et en recettes dans le circuit
Intégré des Recettes (CIR), soit un taux de régularisation de 89,08%.
Par ailleurs, 55,51 milliards de francs CFA n’ont pu être saisis dans le CIFE tandis que 66,41
milliards de francs CFA n’ont pu être régularisés dans le CID/CIR, notamment pour les raisons
techniques et organisationnelles suivantes :
- la non exhaustivité des projets saisis dans le CIFE dû à la non intervention de la DGEP dans
le CIFE;
- l’absence de ligne budgétaire dans le CID (projets clôturés ou non inscrits) ;
- le changement d’imputation budgétaire dans le CID dû au changement de bailleur et à la
réorganisation des ministères ;
- l’insuffisance de dotation budgétaire sur les lignes de certains projets ;
- la non intervention des Ministères techniques, des Cellules de gestion des projets pour la
saisie des devis budgets programmes ainsi que le traitement des demandes de paiement
adressées à la DGTCP conformément au manuel du procédure du CIFE ;
- la mauvaise interprétation de l’instruction comptable n°2012-1074/MEF/SG/DGTCP/DELF
du 04/04/2012;
- l’absence de point de contrôle des pièces justificatives de la dépense entre DG-CMEF, DDP et
PG.
Afin d’optimiser la régularisation des opérations des appuis projets, il est indispensable que :
✓ l’instruction comptable n°2012-1074/MEF/SG/DGTCP/DELF du 04/04/2012 soit relue en
vue de consacrer l’utilisation d’une seule procédure selon le mode de paiement;
✓ un protocole de point de contrôle des pièces justificatives de la dépense entre DG-CMEF,
DDP et PG soit adopté ;
✓ le manuel de procédures du CIFE soit actualisé et réadapté à la réalité.
163
CONCLUSION
Pour la gestion 2015, les financements extérieurs ont été mobilisés à hauteur de 353,46 milliards
de francs CFA contre 343, 29 milliards de francs CFA en 2014, soit une hausse de 2,96%. Le niveau
de mobilisation a été impacté par les aspects suivants :
Au niveau endogène,
✓ la situation nationale de 2015 marquée par une crise sociopolitique ;
✓ la non maîtrise de certaines prévisions, les difficultés d’application des procédures des
bailleurs de fonds par les projets et la faible capacité des entreprises qui exécutent les
travaux avec le plus souvent des retards ;
✓ la non maitrise des mécanismes de mobilisation des ressources extérieures par les acteurs
(Ministères techniques, secteur privé et associations nationales) occasionnant des
remboursements de subventions aux bailleurs ;
✓ le manque d’anticipation dans le processus de passation des marchés publics.
Au niveau exogène,
✓ la réactivité de certains partenaires au développement sur les dossiers soumis à leur avis ;
✓ le manque d’effectivité de certaines annonces d’interventions de la part des PTF rendant
difficiles d’une part, la prévisibilité des financements extérieurs, d’autre part une bonne
programmation et planification budgétaire des projets et programmes.
Pour la gestion optimale des financements extérieurs, la mise en œuvre effective de la stratégie
globale de mobilisation des financements extérieurs contenue dans le cadre de la Politique
Sectorielle de l’Economie et des Finances (POSEF) ainsi que le renforcement des capacités des
acteurs pour la consolidation du dispositif de mobilisation des financements extérieurs s’avèrent
indispensables
164
ANNEXE 3.1 : SITUATION DES ORDONNANCEMENTS DES FINANCEMENTS EXTERIEURS
PAR BAILLEUR DE FONDS
165
SITUATION DES ORDONNANCEMENTS 2015 PAR BAILLEUR (EN F CFA)
TITRE ART PAR RUB SR NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS DEFINITIVES
(1)
ORDONNANCEMENTS (2)
TAUX (3)=(2)/(1)
0 DONS 350 788 448 000 274 637 570 066 78,29%
0 74 DONS PROGRAMMES 126 533 921 000 168 733 758 404 133,35%
0 74 741 DONS DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES (Bailleurs multilatéraux) 104 959 395 000 149 474 771 601 142,41%
BAD 15 347 600 000 30 973 357 863 201,81%
Banque Mondiale- IDA 25 000 000 000 68 330 067 891 273,32%
Union Européenne 64 611 795 000 50 171 345 847 77,65%
742 DONS DES GOUVERNEMENTS ETRANGERS (Bailleurs bilatéraux) 21 574 526 000 19 258 986 803 89,27%
Allemagne 4 132 529 100 4 083 332 325 98,81%
Damemark 11 630 082 900 11 183 768 803 96,16%
France 1 311 914 000 1 311 914 000 100,00%
Pays-Bas 0 0 0,00%
Suède 0 0 0,00%
Suisse 4 500 000 000 2 679 971 675 59,55%
743 DONS DES ORGANISMES PRIVES EXTERIEURS 0 0 0,00%
744 DONS INTERIEURS 0 0 0,00%!
0 12 DONS PROJETS ET LEGS 224 254 527 000 105 903 811 662 47,22%
0 12 121 DONS PROJETS DES INSTITUTIONS INTERNATIONALES MONDIALES (Bailleurs multilatéraux)
168 009 309 000 61 650 771 999 36,69%
APEFE 177 887 000 0 0,00%
ABPP 0 0 0,00%
ACBF 0 0 0,00%
166
AUTRES 3 614 816 000 0 0,00%
BILL GATES 0 0 0,00%
CATWEL 129 390 000 0 0,00%
CIR 795 295 000 0 0,00%
ESTHER 0 0 0,00%
BAD-FAD 32 791 955 000 9 336 489 082 28,47%
BID 2 040 197 000 205 608 859 10,08%
BM-IDA 70 700 101 000 11 992 275 967 16,96%
BOAD 6 358 813 000 11 698 750 0,18%
CRDI 0 0 0,00%
UE-FED 22 720 804 000 22 921 152 195 100,88%
FEM 1 801 539 000 0 0,00%
FENU 0 0 0,00%
FIDA 6 946 635 000 280 982 456 4,04%
FM 0 0 0,00%
FM (Round 8) 1 708 000 000 0 0,00%
FRDC (CEDEAO) 0 13 698 928 325 0,00%
ICF 0 0 0,00%
IUT 0 0 0,00%
MM 0 0 0,00%
OIF 65 500 000 0 0,00%
PROMACO 0 0 0,00%
UNCDF 0 0 0,00%
ONUSIDA 15 000 000 0 0,00%
PAM 7 529 552 000 0 0,00%
PNUD 4 005 501 000 0 0,00%
UEMOA 127 272 000 0 0,00%
UNFPA 4 274 878 000 3 016 136 365 70,55%
UNICEF 2 114 340 000 187 500 000 8,87%
WBI 91 834 000 0 0,00%
167
122 DONS PROJETS DES GOUVERNEMENTS AFFILIES AU CLUB DE PARIS 38 193 358 000 41 186 116 792 107,84%
ACDI 0 3 904 256 064 0,00%
ADA 0 0 0,00%
AFD-France 5 557 141 000 17 412 162 682 313,33%
Autriche 1 319 215 000 0 0,00%
Luxembourg 6 083 188 000 3 517 569 412 57,82%
GIZ/RFA 16 270 399 000 191 975 922 1,18%
Danemark 0 0 0,00%
PAYS BAS 0 0 0,00%
SUEDE 2 490 461 000 711 003 239 28,55%
SUISSE 735 129 000 3 304 508 413 449,51%
RFA/KFW 0 12 084 451 810 0,00%
DANIDA 5 737 825 000 60 189 250 1,05%
Japon 0 0 0,00%
123 DONS PROJETS DES GOUVERNEMENTS NON AFFILIES AU CLUB DE PARIS 18 051 860 000 3 066 922 871 16,99%
ACDI 0 715 241 084 0,00%
CHINE TAIWAN 9 899 168 000 2 351 681 787 23,76%
JAPON 8 152 692 000 0 0,00%
USA 0 0 0,00%
124 DONS PROJETS DES ORGANISMES PRIVES EXTEIEURS 0 0 0,00%
125 FONDS DE CONCOURS 0 0 0,00%
1 Fonds de concours extérieurs 0 0,00%
2 Fonds de concours intérieurs 0 0,00%
129 AUTRES DONS ET LEGS 0 0 0,00%
1 Autres dons et legs extérieurs 0 0 0,00%
2 Autres dons et legs intérieurs 0 0 0,00%
0 EMPRUNTS 231 998 528 000 78 825 037 563 33,98%
168
0,00%
0 15 TIRAGES SUR EMPRUNTS PROJETS 144 203 778 000 49 416 533 814 34,27% 0,00%
0 15 151 EMPRUNTS PROJETS MULTILATERAUX 111 698 093 000 45 341 103 086 40,59%
BAD/FAD 16 795 136 000 5 162 141 610 30,74%
BADEA 7 705 400 000 2 306 632 117 29,94%
BM-IDA 39 556 115 000 20 664 350 921 52,24%
FEM 0 0 0,00%
FRDC (CEDEAO) 1 683 432 000 876 046 532 52,04%
UEMOA 0 0 0,00%
BID 10 635 045 000 4 076 226 007 38,33%
BIDC 0 0 0,00%
BOAD 32 463 103 000 6 314 848 286 19,45%
FIDA 1 939 179 000 4 378 039 099 225,77%
OPEP 920 683 000 994 889 084 108,06%
AUTRES BAILLEURS 0 567 929 430 0,00%
152 EMPRUNTS PROJETS AUPRES DES GOUVERNEMENTS AFFILIES AU CLUB DE PARIS 16 598 865 000 824 439 976 4,97%
AFD-France 0 750 639 977 0,00%
Belgique 0 73 799 999 0,00%
DANIDA 0 0 0,00%
Espagne 16 598 865 000 0 0,00%
GIZ/RFA 0 0 0,00%
153 EMPRUNTS PROJETS AUPRES DES GOUVERNEMENTS NON AFFILIES AU CLUB DE PARIS 15 906 820 000 3 250 990 752 20,44%
CHINE TAïWAN 0 0 0,00%
FKDEA 3 876 597 500 1 419 625 171 36,62%
NODEA BANK 0 0 0,00%
FADD 1 179 178 750 671 789 578 56,97%
FSD 3 401 043 750 955 610 938 28,10%
INDE 7 450 000 000 203 965 065 2,74%
169
155 EMPRUNTS PROJETS AUPRES DES ORGANISMES PRIVES EXTERIEURS 0 0 0,00% 0,00%
157 EMPRUNTS PROJETS A L'INTERIEUR 0 0 0,00%
1
Emprunts projets auprès des institutions financières et du système bancaire intérieur 0 0
0,00%
2 Emprunts projets auprès des créanciers hors du système bancire intérieur 0 0 0,00%
158 CONVENTIONS A PAIEMENT DIFFERE 0 0 0,00%
1 Convention à paiement différé à l'extérieur 0 0 0,00%
2 Convention à paiement différé à l'intérieur 0 0 0,00%
0 16 EMPRUNTS PROGRAMMES 87 794 750 000 29 408 503 749 33,50%
0 16 161 EMPRUNTS D'AJUSTEMENT STRUCTUREL MULTILATERAUX 87 794 750 000 29 408 503 749 33,50%
BAD 15 347 600 000 2 328 067 079 15,17%
Banque Mondiale 50 000 000 000 8 168 177 640 16,34%
FMI 22 447 150 000 18 912 259 030 84,25%
162 EMPRUNTS D'AJUSTEMENT STRUCTUREL DES GOUVERNEMENTS AFFILIES AU CLUB DE PARIS
0 0 0,00%
0,00%
163
EMPRUNTS D'AJUSTEMENT STRUCTUREL DES GOUVERNEMENTS NON AFFILIES AU CLUB DE PARIS
0 0 0,00%
0 17 AUTRES EMPRUNTS - 0 0,00%!
0 17 171 AUTRES EMPRUNTS DETTE MULTILATERALE 0 0 0,00%
172 AUTRES EMPRUNTS DETTES BILATERALE AUPRES DES GOUVERNEMENTS AFFILIES AU CLUB DE PARIS
0 0 0,00%
173 AUTRES EMPRUNTS DETTE BILATERALE AUPRES DES GOUVERNEMENTS NON AFFILIES AU CLUB DE PARIS
0 0 0,00%!
175 AUTRES EMPRUNTS AUPRES DES ORGANISMES PRIVES EXTERIEURS -
0 0,00%
170
176 AUTRES EMPRUNTS INTERIEURS - 0 0,00%
1
Autres emprunts intérieurs auprès des institutions financières et du système bancaire
-
0 0,00%
2
Autres emprunts intérieurs auprès d'autres organismes - 0 0,00%
177 AUTRES RESSOURCES 0 0 0,00%
1 Droits de tirages spéciaux 0 0 0,00%
SOUS/TOTAL FINANCEMENTS EXTERIEURS 582 786 976 000 353 462 607 629 60,65%
Source: DGTCP/ DDP, gestion 2015
171
ANNEXE 3.2 : EVOLUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DE 2013 A 2015
172
EVOLUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DE 2013 A 2015 (EN F CFA)
2013 2014 2015
PREVISIONS REALISATIONS PREVISIONS REALISATIONS PREVISIONS REALISATIONS
APPUIS PROJETS 471 644 081 410 247 070 475 148 370 192 543 161 221 206 078 070 368 458 305 000 155 320 345 476
Dons projets 336 823 258 520 182 998 769 905 260 513 287 489 124 038 416 433 224 254 527 000 105 903 811 662
Emprunts projets 134 820 822 890 64 071 705 243 109 679 255 672 97 167 661 637 144 203 778 000 49 416 533 814
APPUIS BUDGETAIRES 185 125 788 150 173 517 991 907 187 735 761 000 122 085 152 846 214 328 671 000 198 142 262 153
TOTAL FIN. EXT. 656 769 869 560 420 588 467 055 557 928 304 161 343 291 230 916 582 786 976 000 353 462 607 629
Source: DGTCP, gestion 2013 ,2014 et 2015
173
QUATRIEME PARTIE
RAPPORT DES COMPTABLES PRINCIPAUX DE
L’ETAT SUR L’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT,
GESTION 2015 ET SES ANNEXES
174
RAPPORT DES COMPTABLES PRINCIPAUX DE L’ETAT SUR
L’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT, GESTION 2015
MINISTERE DE L ’ECONOMIE
DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
********************
BURKINA FASO
*********
Unité - Progrès- Justice
SECRETARIAT GENERAL
********************
DIRECTION GENERALE DU TRESOR
ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE
175
Le budget constitue l’instrument de politique économique et sociale qui permet à l’Etat d’assumer
avec efficacité son rôle d’acteur de développement de la nation. Le présent rapport rend compte de
l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015 par les Comptables Principaux de l’Etat.
Le rapport s’articule autour de cinq (05) axes majeurs qui sont :
- l’état d’exécution en recettes et en dépenses du budget général (I) ;
- l’état d’exécution en recettes et en dépenses des comptes spéciaux du Trésor (II) ;
- la détermination des soldes des comptes spéciaux du Trésor de l’année (III) ;
- la situation des comptes de disponibilités du Trésor de l’année (IV) ;
- la détermination du résultat de la loi de finances, gestion 2015 (V).
I- ETAT D’EXECUTION DU BUDGET GENERALEN RECETTES ET EN DEPENSES
Le rapport des comptables principaux de l’Etat (l’Agent Comptable Central du Trésor, le Payeur
Général et le Receveur Général) donne la situation et l’analyse de l’exécution du budget en recettes et
en dépenses prévu et autorisé par:
- la loi n°001-2014/CNT du 29 décembre 2014 portant loi de finances pour l’exécution du
budget de l’Etat, gestion 2015;
- la loi n°105-2015/CNT du 26 décembre 2015, portant loi de finances rectificative de la loi de
finances pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2015.
A- LES RECETTES
Les recouvrements des recettes du budget général, effectués par les régies financières au cours de
l’année 2015, s’élèvent à la somme de mille quatre cent trente-six milliards cinq cent vingt-six
millions quatre cent soixante-dix-huit mille quatre-vingt-un (1 436 526 478 081) francs CFA. Le total
des émissions de l’année 2015 est de mille cinq cent trente-deux milliards neuf cent soixante millions
six cent quatre-vingt-sept mille trois cent soixante-dix (1 532 960 687 370) francs CFA d’où un taux
de recouvrement de 93,71%.
En rapportant ces recouvrements au total des émissions cumulées (restes à recouvrer des années
antérieures + les émissions de l’année courante) qui est de deux mille neuf milliards six cent
soixante-douze millions six cent quarante-huit mille neuf cent vingt-cinq (2 009 672 648 925) francs
CFA, le taux de recouvrement global est de 71,48% contre 72,76% en 2014 et 76,62% en 2013.
176
Cette situation des recouvrements des recettes du budget général en 2015 par rapport aux émissions
cumulées, est présentée dans le tableau n° 1 ci-dessous. Ces recettes sont constituées des recettes
fiscales, des recettes non fiscales, des recettes en capital, des dons et des emprunts.
Tableau n° 1 : Situation des recouvrements par rapport aux émissions
Articles
(Imputations
budgétaires)
Intitulés Emissions cumulées
(RAR+année courante)
(1)
Recouvrements
(2)
Taux
(3)=(2)/(1)
71 Recettes fiscales 1 483 428 294 080 913 663 220 154 61,59%
72 Recettes non
fiscales 118 509 428 125 115 343 131 811 97,33%
21 Recettes en capital 4 603 792 744 4 398 992 140 95,33%
Total Ressources propres 1 606 541 514 949 1 033 395 344 105 64,32%
74 Dons -
programmes 168 733 758 404 168 733 758 404 100,00%
12 Dons - projets et
legs 61 041 869 141 61 041 869 141 100,00%
15 Tirages sur
emprunts projets 27 873 249 816 27 873 249 816 100,00%
16 Emprunts
programmes 29 408 503 749 29 408 503 749 100,00%
17 Autres emprunts 116 073 752 866 116 073 752 866 100,00%
Total Ressources extraordinaires 403 131 133 976 403 131 133 976 100,00%
TOTAL GENERAL DES RESSOURCES 2 009 672 648 925 1 436 526 478 081 71,48%
Source : Construit à partir de l’état comparatif de la Recette Générale, gestion 2015, joint en annexe.
1- Les recettes fiscales
Les recettes fiscales ont été recouvrées à hauteur de neuf cent treize milliards six cent soixante-trois
millions deux cent vingt mille cent cinquante-quatre (913 663 220 154) francs CFA, pour des
émissions cumulées de mille quatre cent quatre-vingt-trois milliards quatre cent vingt-huit millions
deux cent quatre-vingt-quatorze mille quatre-vingt (1 483 428 294 080) francs CFA, soit un taux de
recouvrement de 61,59%.
Comparativement aux résultats de 2013 et de 2014 qui étaient respectivement de neuf cent soixante-
onze milliards deux cent soixante-deux millions cent quarante un mille trois cent quatre-vingt-onze
(971 262 141 391) francs CFA et neuf cent vingt-sept milliards neuf cent onze millions six cent trois
177
mille soixante-dix-sept (927 911 603 077) francs CFA, on constate une régression des montants
recouvrés entre 2013 et 2015. En effet, le taux a régressé de 3,11 points entre 2013 et 2014, et de
3,81 points entre 2014 et 2015.
Cette régression entre 2014 et 2015 s’explique par le faible taux de recouvrement l des restes à
recouvrer sur exercices antérieurs et de certaines rubriques des recettes de l’année courante : Taxe
sur la Valeur Ajoutée (TVA) intérieure, Impôt sur les Revenus des Valeurs Mobilières (IRVM).
2 – les recettes non fiscales
Les recettes non fiscales recouvrées s’élèvent à cent quinze milliards trois cent quarante-trois
millions cent trente un mille huit cent onze (115 343 131 811) francs CFA. Le taux de recouvrement
est de 97,33%, sur la base des émissions qui s’élèvent à cent dix-huit milliards cinq cent neuf millions
quatre cent vingt-huit mille cent vingt-cinq (118 509 428 125) francs CFA.
La comparaison de ces recouvrements à ceux des années 2013 et 2014 qui étaient respectivement de
cent vingt un milliards cinq cent vingt-huit millions huit cent trente-sept mille six cent quarante-cinq
(121 528 837 645) francs CFA et de cent vingt un milliards cinq cent onze millions sept cent douze
mille cent trente-sept (121 511 712 137) francs CFA, fait ressortir une régression sur toute la
période.
En somme, les taux sont globalement homogènes de 2013 à 2015 respectivement de 97,34% ;
97,47% et 97,33%.
3 - Les Recettes en Capital
Cette catégorie de recettes est constituée des cessions d’actions de l’Etat et des remboursements des
prêts rétrocédés. Les réalisations sont de quatre milliards trois cent quatre-vingt-huit millions neuf
cent quatre-vingt-douze mille cent quarante (4 388 992 140) francs CFA, soit un taux de
recouvrement de 95,33% par rapport aux émissions qui s’élèvent à quatre milliards six cent trois
millions sept cent quatre-vingt-douze mille sept cent quarante-quatre (4 603 792 744) francs CFA.
La réalisation de 2015 est en hausse par rapport à celles de 2013 et 2014 qui étaient respectivement
de trois milliards six cent soixante-onze millions trois cent cinquante-six mille quatre cent soixante-
seize (3 671 356 476) francs CFA et de un milliard huit cent onze millions trois cent trente-sept mille
huit cent cinquante-quatre (1 811 337 854) francs CFA.
178
4 –Les dons
Les dons enregistrés en 2015 s’élèvent à deux cent vingt-neuf milliards sept cent soixante-quinze
millions six cent vingt sept mille cinq cent quarante-cinq (229 775 627 545) francs CFA dont soixante
un milliards quarante un millions huit cent soixante-neuf mille cent quarante un (61 041 869 141)
francs CFA de dons-projets et legs.
Cette rubrique constituée essentiellement de dons-programmes est en hausse par rapport aux
exercices 2013et 2014 où les encaissements se chiffraient respectivement à deux cent trois milliards
neuf cent quatre-vingt-deux millions deux cent trente-trois mille deux cent quarante un
(203 982 233 241) francs CFA et cent trente-quatre milliards cinq cent quatre-vingt-dix-huit millions
sept cent vingt-cinq mille sept cent trente-cinq (134 598 725 735) francs CFA.
5 – Les emprunts
Au titre des emprunts, il est enregistré en 2015, un montant de cent soixante-treize milliards trois
cent cinquante-cinq millions cinq cent six mille quatre cent trente un (173 355 506 431) francs CFA
dont vingt-neuf milliards quatre cent huit millions cinq cent trois mille sept cent quarante-neuf
(29 408 503 749) francs CFA d’emprunts programmes.
Cette rubrique, constituée de tirages sur emprunts projets, d’emprunts programmes et d’autres
emprunts, est en hausse par rapport à l’année 2014, mais reste inférieure à celle de 2013. Les
encaissements se chiffraient à cent soixante-quatorze milliards quatre cent trente-huit millions sept
cent quatre-vingt-quatorze mille huit cent neuf (174 438 794 809) francs CFA pour 2013, et à cent
trente-quatre milliards quatre cent quarante-deux millions quatre cent trente-trois mille huit cent
quatre-vingt-sept (134 442 433 887) francs CFA pour 2014.
En conclusion, on note que les ressources propres mobilisées pour le compte du budget de l’Etat sont
d’un niveau appréciable en 2015. Le taux global de recouvrement des recettes du budget général de
l’Etat gestion 2015, s’établit à 71,48% des émissions cumulées (RAR +année courante).
Toutefois, ce taux est en régression par rapport à ceux de 2013 et de 2014 qui étaient respectivement
de 76,62% et de 72,76%.
Cette régression successive du taux de recouvrement s’explique principalement par les contextes
sociopolitiques difficiles dans lesquels les budgets 2014 et 2015 ont été exécutés.
B- LES DEPENSES
L’état d’exécution des dépenses du budget général émises par l’ordonnateur et acceptées par le
comptable est illustré dans le tableau suivant :
179
Tableau n° 2 : Situation des prises en charge par rapport aux ordonnancements
Imputations budgétaires
Intitulés Ordonnancements reçus Prises en charge Taux
Titre 1 Amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes
194 168 482 280 194 168 482 280 100%
Titre 2 Dépenses de personnel 467 472 222 890 467 472 222 890 100%
Titre 3 Dépenses de fonctionnement 117 789 641 724 117 789 641 724 100%
Titre 4 Dépenses de transferts courants 320 898 223 608 320 898 223 608 100%
Titre 5 Investissements exécutés par l'Etat
370 802 879 976 370 802 879 976 100%
Titre 6 Transferts en Capital 4 678 839 073 4 678 839 073 100%
TOTAL 1 475 810 289 551 1 475 810 289 551 100%
Source: Construit à partir des données de la balance générale des comptes, gestion 2015.
De l’analyse du tableau ci-dessus, il ressort une parfaite concordance entre le montant total des
dépenses ordonnancées et celui des prises en charge par le Payeur Général.
En effet, le montant total des dépenses du budget de l’Etat, ordonnancées et prises en charge s’élève à
mille quatre cent soixante-quinze milliards huit cent dix millions deux cent quatre-vingt-neuf mille
cinq cent cinquante un (1 475 810 289 551) francs CFA ; ce qui témoigne d’une exécution de 100%
des dépenses régulièrement ordonnancées.
L’état comparatif des prises en charge 2014 et 2015 est illustré dans le tableau suivant
Tableaun°3 : Etat comparatif des prises en charge 2014 et 2015
Imputations budgétaires
Intitulés Prises en charge 2014
(a) Prises en charge 2015
(b)
Taux de variation
(b-a)/a
Titre 1 Amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes
159 548 455 842 194 168 482 280 21,70%
Titre 2 Dépenses de personnel 436 078 517 889 467 472 222 890 07,20%
Titre 3 Dépenses de fonctionnement 101 683 853 574 117 789 641 724 15,84%
Titre 4 Dépenses de transferts courants 340 116 830 094 320 898 223 608 -05,65%
Titre 5 Investissements exécutés par l'Etat
395 597 600 056 370 802 879 976 -06,27%
Titre 6 Transferts en Capital 9 122 327 760 4 678 839 073 -48,71%
TOTAL 1 442 147 585 215 1 475 810 289 551 02,33%
Source: Construit à partir des données de la balance générale des comptes, gestion 2014 &2015.
180
Comparé au montant des dépenses ordonnancées et payées de la gestion 2014 qui était de mille
quatre cent quarante-deux milliards cent quarante-sept millions cinq cent quatre-vingt-cinq mille
deux cent quinze (1 442 147 585 215) francs CFA , on constate une augmentation de trente-trois
milliards six cent soixante-deux millions sept cent quatre mille trois cent trente-six (33 662 704 336)
francs CFA, soit une hausse de 02,33% par rapport à 2014.
Cette hausse est due essentiellement à une augmentation des dépenses relatives à l’amortissement,
charge de la dette et dépenses en atténuations des recettes, des dépenses de personnel et des
dépenses de fonctionnement. En effet, en 2015 les dépenses des titres 1 , 2 et 3 ont connu
respectivement des variations positives de 21,70% ;07,20% et 15,84% par rapport à 2014.
II -ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR
Au cours de la gestion 2015, les catégories de comptes spéciaux du Trésor fonctionnels sont :
o les comptes d’affectation spéciale ;
o les comptes de prêts ;
o les comptes d’avances.
A- Etat d’exécution des opérations des comptes d’affectation spéciale
Le Payeur Général est le comptable principal des opérations des comptes d’affectation spéciale.
Au cours de la gestion 2015, il a assuré la gestion des comptes d’affectation spéciale suivants :
- « Cantines scolaires du secondaire »;
- « Fonds d’appui au développement du système de santé » ;
- « Opération lotissement centres urbains et ruraux au Burkina Faso » ;
- « Fonds de soutien au développement de l’enseignement de base » ;
- « Plan d’actions de la stratégie nationale de microfinance ».
181
Au titre de l’année sous revue, les opérations en recettes et en dépenses exécutées sur les comptes
d’affectation spéciale sont décrites dans le tableau suivant :
Tableau n°4 : Etat d’exécution des recettes et des dépenses des comptes d’affectation spéciale
numéro de compte
intitulés Balance d'entrée Recettes de
l'année Dépense de
l'année Solde au
31/12/2015
961.1201 Cantines scolaires du secondaire
272 025 364 182 501 843 280 321 206 174 206 001
961.1202 Fonds d’appui au développement du système de santé
54 350 711 25 289 899 24 991 000 54 649 610
961.1203 Opération lotissement centres urbains et ruraux au Burkina Faso
362 939 527 196 509 638 11 191 719 548 257 446
961.1502 Fonds de soutien au développement de l’enseignement de base
12 563 701 308 19 429 508 440 18 185 583 355 13 807 626 393
961.1503 Plan d’actions de la stratégie nationale de microfinance
20 411 028 800 000 000 670 000 000 150 411 028
TOTAL 13 273 427 938 20 633 809 820 19 172 087 280 14 735 150 478
Source: Construit à partir des données de la balance générale des comptes, gestion 2015,
Il ressort de l’examen du tableau ci-dessus qu’au 1er janvier 2015, le solde des comptes d’affectation
spéciale se chiffrait à treize milliards deux cent soixante-treize millions quatre cent vingt-sept mille
neuf cent trente-huit (13 273 427 938) francs CFA.
Les recettes enregistrées au cours de l’année 2015 s’élèvent à vingt milliards six cent trente-trois
millions huit cent neuf mille huit cent vingt (20 633 809 820) francs CFA contre dix-neuf milliards
cent soixante-douze millions quatre-vingt-sept mille deux cent quatre-vingt (19 172 087 280) francs
CFA en dépenses, d’où un solde créditeur global de quatorze milliards sept cent trente-cinq millions
cent cinquante mille quatre cent soixante-dix-huit (14 735 150 478) francs CFA.
B- Etat d’exécution des opérations des comptes de prêts
Au titre de l’année 2015, la situation des prêts accordés par le Trésor public, des recouvrements
effectifs et des restes à recouvrer, est illustrée dans le tableau n°5.
182
Tableau n°5 : Situation des Prêts au 31/12/2015
BENEFICIAIRES PRETS ACCORDES EXIGIBLES AU 31/12/2015 REMBOURSEMENTS
Restes à recouvrer sur
montant exigible au 31/12/2015
(J) = (F) -(H)
Encours au 31/12/2015 (K)= (C)-(I)
Taux de recouvrement (L) =(H) / (F) Encours au
01/01/2015 (A)
Prêts accordés en
2015 ( B )
Total (C)= (A)+ (B)
Restes à recouvrer au 01/01/2015
(D)
Echus de 2015 (E )
Total exigible (F)=(D)+ (E)
Remboursement au 01/01/2015
(G)
Remboursement de 2015
(H)
Total (I)= (G)+(H)
Communes 288 911 408 0 288 911 408 16 449 092 15 824 326 32 273 418 246 262 203 18 898 184 265 160 387 13 375 234 23 751 021 58,56%
Sahelis Production 50 000 000 0 50 000 000 36 512 148 0 36 512 148 13 487 852 0 13 487 852 36 512 148 36 512 148 0,00%
FONER 15 140 316 910 0 15 140 316 910 3 687 703 753 719 907 691 4 407 611 444 1 154 528 802 170 800 000 1 325 328 802 4 236 811 444 13 814 988 108 3,88%
Prêts rétrocédés/ Emprunt d'Etat
3 855 845 310 0 3 855 845 310 2 403 753 704 0 2 403 753 704 1 452 091 606 1 757 728 1 453 849 334 2 401 995 976 2 401 995 976 0,07%
Prêts 2003 Membres du Gouv
656 848 000 0 656 848 000 8 534 125 0 8 534 125 648 313 875 1 250 000 649 563 875 7 284 125 7 284 125 14,65%
Prêts 2008 Membres du Gouv.
576 140 000 0 576 140 000 114 533 502 0 114 533 502 461 606 498 6 300 013 467 906 511 108 233 489 108 233 489 5,50%
Prêts 2010 Membres du Gouv.
111 500 000 0 111 500 000 29 989 966 0 29 989 966 81 510 034 14 943 366 96 453 400 15 046 600 15 046 600 49,83%
Prêts 2011 Membres du Gouv.
537 566 000 0 537 566 000 0 137 770 058 137 770 058 262 025 885 69 650 072 331 675 957 68 119 986 205 890 043 50,56%
CENATRIN 200 000 000 0 200 000 000 52 142 628 0 52 142 628 147 857 372 0 147 857 372 52 142 628 52 142 628 0,00%
Liquidateur Société Briqueterie du Faso (SBF)
42 299 774 0 42 299 774 42 299 774 0 42 299 774 0 0 0 42 299 774 42 299 774 0,00%
SONABEL 6 000 000 000 0 6 000 000 000 800 000 000 400 000 000 1 200 000 000 3 000 000 000 1 000 033 333 4 000 033 333 199 966 667 1 999 966 667 83,34%
ONI 500 000 000 0 500 000 000 357 988 166 0 357 988 166 142 011 834 0 142 011 834 357 988 166 357 988 166 0,00%
3ème république 171 000 000 0 171 000 000 32 201 593 0 32 201 593 138 798 407 0 138 798 407 32 201 593 32 201 593 0,00%
1ère législature de la 4ème répub
554 162 185 0 554 162 185 18 867 612 0 18 867 612 535 294 573 1 813 319 537 107 892 17 054 293 17 054 293 9,61%
2ème législature de la 4ème répub
1 136 941 999 0 1 136 941 999 29 781 204 0 29 781 204 1 107 160 795 715 000 1 107 875 795 29 066 204 29 066 204 2,40%
3ème législature de la 4ème répub
1 662 876 000 0 1 662 876 000 1 448 000 0 1 448 000 1 661 428 000 0 1 661 428 000 1 448 000 1 448 000 0,00%
4ème législature de la 4ème répub
2 000 200 000 0 2 000 200 000 34 557 622 0 34 557 622 1 965 642 378 16 600 000 1 982 242 378 17 957 622 17 957 622 48,04%
5ème législature de la 4ème répub
1 904 641 400 4 056 368 1 908 697 768 364 859 122 392 602 690 757 461 812 417 425 019 992 211 418 417 230 756 469 601 1 490 280 538 0,13%
Projet ZACA- Emprunt Obligataire
15 000 000 000 0 15 000 000 000 6 526 824 000 0 6 526 824 000 8 473 176 000 0 8 473 176 000 6 526 824 000 6 526 824 000 0,00%
SOFITEX 30 017 680 000 0 30 017 680 000 5 976 080 000 5 976 080 000 11 952 160 000 17 928 240 000 5 976 080 000 23 904 320 000 5 976 080 000 6 113 360 000 50,00%
CNSF 90 000 000 0 90 000 000 36 000 000 18 000 000 54 000 000 18 000 000 18 000 000 36 000 000 36 000 000 54 000 000 33,33%
CNTS 132 607 653 0 132 607 653 79 564 593 26 521 530 106 086 123 0 0 0 106 086 123 132 607 653 0,00%
SIAO 0 240 558 340 240 558 340 0 0 0 0 0 0 0 240 558 340 #DIV/0!
CEGECI 6 000 000 000 0 6 000 000 000 284 196 322 1 170 141 059 1 454 337 381 1 372 833 421 571 689 746 1 944 523 167 882 647 635 4 055 476 833 39,31%
RACGAE 3 316 737 186 0 3 316 737 186 683 631 102 459 185 858 1 142 816 960 587 359 173 438 432 379 1 025 791 552 704 384 581 2 290 945 634 38,36%
TOTAL 89 946 273 825 244 614 708 90 190 888 533 21 617 918 028 9 316 033 212 30 933 951 240 41 815 053 727 8 307 955 351 50 123 009 078 22 625 995 889 40 067 879 455 26,86%
Source : Construit à partir de la situation détaillée des prêts de l’Agence Comptable Centrale du Trésor (ACCT)
183
1. La situation globale des prêts en 2015
L’examen du tableau n° 5 indique qu’au 1er janvier 2015, le montant global des prêts accordés s’élève
à quatre vingt neuf milliards neuf cent quarante six millions deux cent soixante treize mille huit cent
vingt cinq (89 946 273 825) francs CFA.
Les prêts accordés au titre de la gestion 2015 s’élèvent à deux cent quarante quatre millions six cent
quatorze mille sept cent huit (244 614 708) francs CFA. Ils sont constitués du prêt accordé au Salon
International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) et d’une restitution de traites à un député pour
un montant de quatre millions cinquante six mille trois cent soixante huit (4 056 368) francs CFA.
Au 31 décembre 2015, le montant total des prêts s’élève à quatre-vingt-dix milliards cent quatre-
vingt-dix millions huit cent quatre-vingt-huit mille cinq cent trente-trois (90 190 888 533) francs
CFA.
Les recouvrements de l’année 2015 s’élèvent à huit milliards trois cent sept millions neuf cent
cinquante-cinq mille trois cent cinquante un (8 307 955 351) francs CFA contre un montant de deux
milliards cinq cent quarante-neuf millions sept cent cinquante-six mille trois cent soixante-sept
(2 549 756 367) francs CFA en 2014 et d’un montant de huit milliards cent quatre-vingt-dix-neuf
millions cinq cent soixante-cinq mille six cent trente-sept (8 199 565 637) francs CFA en 2013.
Le total cumulé des recouvrements au 31 décembre 2015 s’élève à cinquante milliards cent vingt-
trois millions neuf mille soixante-dix-huit (50 123 009 078) francs CFA.
L’encours des prêts pour la même période s’élève à quarante milliards soixante-sept millions huit
cent soixante-dix-neuf mille quatre cent cinquante-cinq (40 067 879 455) francs CFA.
Le montant total exigible des prêts s’élève à trente milliards neuf cent trente-trois millions neuf cent
cinquante un mille deux cent quarante (30 933 951 240) francs CFA. Ainsi, le taux global de
recouvrement de l’année 2015 sur le montant exigible au 31 décembre 2015 est de 26,86% contre
10,55% en 2014 et 37,11% en 2013.
2. L’analyse de la situation individuelle
L’analyse de la situation individuelle des prêts accordés permet de constater un niveau de
recouvrement relativement élevé pour les prêts accordés à la SONABEL.
Cependant, des difficultés de recouvrement persistent.
- en ce qui concerne les prêts FONER :le taux de recouvrement a été de 03, 88% en 2015
contre 14,33% en 2014 et 02,54% en 2013.La particularité de ce prêt est liée au fait que le
remboursement n’intervient qu’au moment où le débiteur dispose d’un emploi permanent
rémunéré et qu’il ait été identifié par les services du FONER. Le recouvrement pour l’essentiel
184
se fait sur la base de retenues sur le salaire des débiteurs. La faiblesse de ce taux de
recouvrement s’explique par le fait que la plupart des prêts arrivent à échéance pendant que
les redevables concernés ne sont pas encore identifiés .C’est le cas de ceux qui exercent dans
le privé ou dans d’autres organismes autres que l’Etat. Du reste, pour l’année 2015, des
actions ont été entamées par le FONER afin de relever le niveau des recouvrements. L’effet de
ces actions pourrait être perceptible à partir de 2016 ;
- un faible taux de recouvrement est constaté au niveau des « prêts 2010 membres du
gouvernement », des députés des 1ère, 2ème et 5ème législatures de la 4ème République. La part
importante due au titre de ces prêts est celle de la 5ème législature. En effet, l’interruption de
la législature concernée a privé le Trésor public de moyens de recouvrement notamment la
retenue à la source sur les émoluments des députés;
- un faible taux de recouvrement est constaté au niveau des prêts rétrocédés sur les
ressources de l’emprunt d’Etat. En dépit du transfert des dossiers concernés à l’Agence
Judiciaire du Trésor (AJT) pour un recouvrement contentieux, des difficultés de
recouvrement persistent pour diverses raisons parmi lesquelles l’indigence totale des
membres de certaines associations, l’éloignement des débiteurs ou encore l’insuffisance de
garantie. Le taux de recouvrement est resté faible passant de 02,54% en 2013, à 0,02% en
2014 et à 0,07% en 2015.
Par ailleurs, aucun recouvrement n’a été effectué au cours de l’année 2015 concernant les redevables
suivants, compte tenu de leur situation financière :
- Sahélis Production : le recouvrement contentieux du prêt se poursuit à l’Agence Judiciaire
du Trésor ;
- CENATRIN : le recouvrement est nul du fait de sa liquidation. Le dossier est suivi
actuellement par l’Agence Judiciaire du Trésor ;
- Société de Briqueterie du Faso : la convention initiale de l’avance stipule en son article 3
que le remboursement de ladite avance consolidée actuellement en prêt se fera sur les
produits de la liquidation ; or cette société n’a pas trouvé d’acquéreur, d’où les restes à
recouvrer au titre de ce prêt ;
- Emprunt obligataire ZACA : compte tenu des difficultés de trésorerie éprouvées au niveau
de cette structure, elle n’a pas pu honorer ses engagements. Face à cette situation, l’Etat a mis
en place en 2007, un dispositif permettant de mieux suivre les recettes du projet afin de faire
face à ses engagements financiers. Il s’agit entre autres de :
• la création d’un « Comité de suivi de l’affectation des recettes du projet ZACA » présidé
par le Directeur Général du Trésor et de la Comptabilité Publique ;
185
• l’ouverture d’un compte séquestre à la BCEAO pour recevoir les recettes de la vente des
parcelles.
Le Comité se réunit régulièrement pour faire le point des recettes et procéder au
règlement des échéances des dettes ;
- Office National d’Identification (ONI): il a exprimé ses difficultés financières pour les
paiements de ses arriérés et propose leur apurement à travers une prise en charge par l’Etat.
A cet effet, des concertations sont en cours;
- Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) : aucun remboursement n’a été
enregistré malgré le rappel des échéancesà terme.
Par ailleurs, pour toutes les structures en retard de paiement de leur prêt, des avis d’échéances et des
lettres de rappel ont été transmis pour leur rappeler leur situation d’endettement.
C- Etat d’exécution des opérations des comptes d’avances
La situation des avances est présentée dans le tableau n°6 ci-dessous :
Tableau n° 6 :Situation des avances au 31/12/2015
Bénéficiaires
Restes à recouvrer
des années
antérieures non
exigibles au
01/01/2015
Avances
accordées
dans l'année
Montant
exigible au
31/12/2015
Remboursements
de l'année
Restes à
recouvrer sur
montant
exigible au
31/12/2015
Encours au
31/12/2015 Taux
Dédouanement
véhicules 18 930 665 74 656 225 61 997 894 61 997 894 0 31 588 996 100 %
TOTAL 18 930 665 74 656 225 61 997 894 61 997 894 0 31 588 996 100%
Source : Construit à partir de la balance générale des comptes du Trésor de l’année 2015.
L’examen du tableau n°6 montre qu’en 2015, les avances accordées se chiffrent à un montant de
soixante- quatorze millions six cent cinquante-six mille deux cent vingt-cinq (74 656 225) francs
CFA.
Ces nouvelles avances concernent celles accordées par l’Etat pour le dédouanement des véhicules
des fonctionnaires à hauteur de soixante-quatorze millions six cent cinquante-six mille deux cent
vingt-cinq (74 656 225) francs CFA.
Le montant total exigible de ces avances au 31 décembre 2015 est de soixante un millions neuf cent
quatre-vingt-dix-sept mille huit cent quatre-vingt-quatorze (61 997 894) francs CFA. Les
remboursements se chiffrent à soixante un millions neuf cent quatre-vingt-dix-sept mille huit cent
quatre-vingt-quatorze (61 997 894) francs CFA, soit un taux de recouvrement global de 100 %.
186
En conclusion, l’exécution des opérations au titre des comptes spéciaux du Trésor pour l’année 2015
par rapport à celle de l’année 2014 se caractérise comme suit:
- au titre des comptes d’affectation spéciale, par une couverture globale des dépenses
ordonnancées par les recettes définitives régularisées par l’ordonnateur ;
- au titre des comptes d’avances, par un recouvrement intégral ;
- et au niveau des comptes de prêts, par une hausse du taux de recouvrement.
III. DETERMINATION DES SOLDES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR
l Les soldes des comptes spéciaux du Trésor sont récapitulés dans le tableau n°7 ci-dessous.
Tableau n° 7 : Présentation des soldes des comptes spéciaux du Trésor
Types de comptes spéciaux Montants Observations
Comptes d’Affectation Spéciale
Solde au 01/01/ 2015
Recettes définitives au 31/12/2015
Dépenses définitives au 31/12/2015
(+) 13 273 427 938
(+) 20 633 809 820
(-) 19 172 087 280
Créditeur
Solde au 31/12/2015 (+) 14 735 150 478 Créditeur
Comptes de Prêts
Solde au 01/01/ 2015
Prêts accordés en 2015
Remboursements en 2015
(-) 46 758 309 323
(-) 244 614 708
(+) 8 289 057 167
Débiteur
Solde au 31/12/2015 (-) 38 713 866 864 Débiteur
Comptes d’Avances
Solde au 01/01/2015
Avances accordées en 2015
Remboursements en 2015
(-) 18 930 665
(-) 74 656 225
(+) 61 997 894
Débiteur
Solde au 31/12/2015 (-) 31 588 996 Débiteur
187
Solde global des comptes spéciaux du
Trésor
Solde comptes d’affectation spéciale
Solde comptes de prêts
Solde comptes d’avances
(+) 14 735 150 478
(-) 38 713 866 864
(-) 31 588 996
Créditeur
Débiteur
Débiteur
Solde global annuel (-) 24 010 305 382 Débiteur
Source: Construit à partir de la balance générale des comptes du Trésor de l’année 2015.
NB: Les soldes des comptes spéciaux du Trésor non clôturés au cours de l’année (comptes
d’affectation spéciale, de prêts et d’avances) dégagés ci-dessus, sont reportés d’année en année
(Article 29, alinéa 2 de la loi N°006-2003/AN du 24 janvier 2003 relative aux lois de finances,
ensemble ses modificatifs).
SITUATION DES COMPTES DE DISPONIBILITES
Au titre de l’année 2015, la situation des comptes de disponibilités est décrite dans le tableau n°8
suivant :
Tableau n°8 : Situation résumée des comptes de disponibilités du Trésor au 31/12/2015
Numéro
de
compte Intitulés
Soldes au
01/01/2015
(Débiteur)
(1)
Opérations de l’année 2015 Soldes au
31/12/2015
(Débiteur)
(5)=(1) +(2)-(3)
Débit
(2)
Crédit
(3)
Soldes de l’année
2015 (4)=(2)-(3)
511 Effets à recevoir
et engagements
cautionnés
52 178 079 207 2 704 137 160 505 2 692 248 888 105 11 888 272 400 64 066 351 607
512 BCEAO 33 299 947 159 3 362 184 126 466 3 347 115 592 764 15 068 533 702 48 368 480 861
513 Compte Courant
Postal 170 441 744 404 6 855 126 370 69 787 291 242 - 62 932 164 872 107 509 579 532
514 Banque à
l’étranger 5 241 454 851 24 264 978 518 24 499 330 095 - 234 351 577 5 007 103 274
515 Autres banques 1 516 542 944 60 552 448 783 53 982 370 433 6 570 078 350 8 086 621 294
517 Compte de
concours à
l’Ajustement
Structurel (CAS)
61 113 826 648 553 756 834 460 567 438 670 100 - 13 681 835 640 47 431 991 008
53 Caisse 7 254 774 931 393 048 196 487 392 555 982 332 492 214 155 7 746 989 086
58 Mouvements
entre comptes
de trésorerie
0 1 699 374 221 671 1 699 374 221 671 0 0
TOTAL 331 046 370 144 8 804 173 093 260 8 847 002 346 742 - 42 829 253 482 288 217 116 662
Source : Balance générale des comptes du Trésor de l’année 2015.
188
1. Effets à recevoir et engagements cautionnés
Au 31 décembre 2015, le montant des effets à recevoir (traites et obligations cautionnées, chèques
bancaires à encaisser) reçus par les comptables publics est de deux mille sept cent quatre milliards
cent trente-sept millions cent soixante mille cinq cent cinq (2 704 137 160 505) francs CFA. En
tenant compte de la balance d’entrée, les valeurs détenues s’élèvent à deux mille sept cent
cinquante-six milliards trois cent quinze millions deux cent trente-neuf mille sept cent douze
(2 756 315 239 712) francs CFA.
Ces valeurs ont été encaissées pour un montant total de deux mille six cent quatre-vingt-douze
milliards deux cent quarante-huit millions huit cent quatre vingt huit mille cent cinq
(2 692 248 888 105) francs CFA et dégagent un solde global au 31 décembre 2015 de soixante-
quatre milliards soixante-six millions trois cent cinquante un mille six cent sept (64 066 351 607)
francs CFA.
2. Compte Courant du Trésor à la BCEAO
Le compte courant ordinaire à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) présente
au cours de l’année 2015, des encaissements de trois mille trois cent soixante-deux milliards cent
quatre-vingt-quatre millions cent vingt-six mille quatre cent soixante-six (3 362 184 126 466) francs
CFA et des décaissements de trois mille trois cent quarante-sept milliards cent quinze millions cinq
cent quatre-vingt-douze mille sept cent soixante-quatre (3 347 115 592 764) francs CFA. Le solde
global dégagé au 31 décembre 2015, prenant en compte la balance d’entrée de trente-trois milliards
deux cent quatre-vingt-dix-neuf millions neuf cent quarante-sept mille cent cinquante-neuf
(33 299 947 159) francs CFA est de quarante-huit milliards trois cent soixante-huit millions quatre
cent quatre-vingt mille huit cent soixante un (48 368 480 861) francs CFA.
3. Compte Courant Postal (CCP)
Le compte courant postal a enregistré pour 2015, des encaissements de six milliards huit cent
cinquante-cinq millions cent vingt-six mille trois cent soixante-dix (6 855 126 370) francs CFA pour
un montant des décaissements de soixante-neuf milliards sept cent quatre-vingt-sept millions deux
cent quatre-vingt-onze mille deux cent quarante-deux (69 787 291 242) francs CFA. Le solde global,
en intégrant le solde d’entrée du compte de cent soixante-dix milliards quatre cent quarante un
millions sept cent quarante-quatre mille quatre cent quatre (170 441 744 404) francs CFA, est de
cent sept milliards cinq cent neuf millions cinq cent soixante-dix-neuf mille cinq cent trente-deux
(107 509 579 532) francs CFA.
189
4. Comptes « Banques à l’étranger »
Les comptes banques des postes comptables à l’étranger ont enregistré au cours de 2015, des
encaissements de vingt-quatre milliards deux cent soixante-quatre millions neuf cent soixante-dix-
huit mille cinq cent dix-huit (24 264 978 518) francs CFA pour des décaissements d’un montant de
vingt-quatre milliards quatre cent quatre-vingt-dix-neuf millions trois cent trente mille quatre-vingt-
quinze (24 499 330 095) francs CFA. Le solde global dégagé au 31 décembre 2015 y compris la
balance d’entrée de cinq milliards deux cent quarante un millions quatre cent cinquante-quatre mille
huit cent cinquante un (5 241 454 851) francs CFA est de cinq milliards sept millions cent trois mille
deux cent soixante-quatorze (5 007 103 274) francs CFA.
5. Comptes « Autres Banques »
Les comptes « Autres Banques » ont enregistré au cours de l’année 2015, des encaissements à
hauteur de soixante milliards cinq cent cinquante-deux millions quatre cent quarante-huit mille sept
cent quatre-vingt-trois (60 552 448 783) francs CFA pour des décaissements d’un montant de
cinquante-trois milliards neuf cent quatre-vingt-deux millions trois cent soixante-dix mille quatre
cent trente-trois (53 982 370 433) francs CFA. Le solde global dégagé au 31 décembre 2015 y
compris la balance d’entrée de un milliard cinq cent seize millions cinq cent quarante-deux mille neuf
cent quarante-quatre (1 516 542 944) francs CFA est de huit milliards quatre-vingt-six millions six
cent vingt un mille deux cent quatre-vingt-quatorze (8 086 621 294) francs CFA.
6. Comptes de Concours à l’Ajustement Structurel (CAS)
Au 31 décembre 2015, les comptes de concours à l’ajustement structurel (CAS) ont enregistré
globalement des encaissements de cinq cent cinquante-trois milliards sept cent cinquante-six
millions huit cent trente-quatre mille quatre cent soixante (553 756 834 460) francs CFA pour des
décaissements de cinq cent soixante-sept milliards quatre cent trente-huit millions six cent soixante-
dix mille cent (567 438 670 100) francs CFA.
Le solde global dégagé au 31 décembre 2015 y compris la balance d’entrée de soixante un milliards
cent treize millions huit cent vingt-six mille six cent quarante-huit (61 113 826 648) francs CFA est
de quarante-sept milliards quatre cent trente un millions neuf cent quatre-vingt-onze mille huit
(47 431 991 008) francs CFA.
190
7. Caisse
Les caisses de l’ensemble des comptables directs du Trésor ont enregistré au 31 décembre 2015, des
encaissements de trois cent quatre-vingt-treize milliards quarante-huit millions cent quatre-vingt-
seize mille quatre cent quatre-vingt-sept (393 048 196 487) francs CFA pour des décaissements de
trois cent quatre-vingt-douze milliards cinq cent cinquante-cinq millions neuf cent quatre-vingt-deux
mille trois cent trente-deux (392 555 982 332) francs CFA.
Le solde global dégagé au 31 décembre 2015, prenant en compte le solde d’entrée de sept milliards
deux cent cinquante-quatre millions sept cent soixante-quatorze mille neuf cent trente un
(7 254 774 931) francs CFA, est de sept milliards sept cent quarante-six millions neuf cent quatre-
vingt-neuf mille quatre-vingt-six (7 746 989 086) francs CFA.
IV. DETERMINATION DU RESULTAT DE LA LOI DE FINANCES, GESTION 2015
Au terme de l’exécution des lois de finances, gestion 2015, le compte de résultat budgétaire est
présenté dans les tableaux suivants :
Tableau n° 9 : Résultat du budget général
Nature des opérations Montants en francs CFA Observations
Recettes définitives au 31/12/2015 (a) 1 436 526 478 081
Dépenses définitives au 31/12/2015 (b) 1 475 810 289 551
Résultat du budget général (c)=(a)-(b) -39 283 811 470 Déficit
Source : Construit à partir des données de la balance générale des comptes du Trésor de l’année 2015.
Tableau n° 10 : Résultat de la loi de règlement de l’année 2015
Nature des opérations Montants en francs CFA Observations
Résultat du budget général -39 283 811 470 Déficit
Résultat des budgets annexes 0
Pertes et profits sur les comptes spéciaux du
Trésor (clôturés dans l’année) 0
Profits ou pertes sur les opérations de
trésorerie 0
Résultat de la loi de règlement -39 283 811 470 Déficit
Source : Construit à partir des situations détaillées des recettes et dépenses de l’année 2015.
191
Le résultat de l’exécution des lois de finances de l’année 2015 indique un déficit de trente-neuf
milliards deux cent quatre-vingt-trois millions huit cent onze mille quatre cent soixante-dix
(39 283 811 470) francs CFA. Ce déficit est en deçà des seuils atteints en 2014 et en 2013, qui étaient
respectivement de cent vingt un milliards huit cent soixante-onze millions sept cent soixante-douze
mille cinq cent vingt-cinq (121 871 772 525) francs CFA et de quarante-sept milliards quatre cent
cinquante-six millions six cent deux mille sept cent soixante-neuf (47 456 602 769) francs CFA.
L’Agent Comptable Central
du Trésor
Seydou BARRO Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabè
Le Receveur Général
Célestin S. SANON Chevalier de l’Ordre National
Le Payeur Général
Rahamata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO Chevalier de l’Ordre National
192
ANNEXE 1 : ETAT COMPARATIF DES RECETTES
193
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
SECRETARIAT GENERAL
DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE
ETAT COMPARATIF
BUDGET DE L’ETAT – GESTION 2015
Produit par le Receveur Général
194
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
0 71 RECETTES FISCALES 944 934 955 000 473 406 914 328 1 010 021 379 752 1 483 428 294 080 913 663 220 154 571 218 088 464
711 IMPOTS SUR REVENUS,BENEFICES 245 594 000 000 120 242 133 659 261 970 819 788 382 212 953 447 234 615 849 933 148 189 162 331
1 Impôts sur les bénéfices des sociétés 143 843 000 000 59 245 690 177 151 304 639 267 210 550 329 444 131 634 361 278 78 915 968 166
1O1 BIC/PM 143 614 000 000 45 603 770 522 151 234 985 350 196 838 755 872 131 435 929 333 65 402 826 539
1O9 Recettes des exercices antérieurs 229 000 000 13 641 919 655 69 653 917 13 711 573 572 198 431 945 13 513 141 627
2 Impôts sur les revenus des personnes physiques 74 223 000 000 34 092 614 707 78 696 473 288 112 789 087 995 75 629 145 159 37 613 755 743
2O1 Impôts progressif sur le revenu 46 000 000 0 31 375 199 31 375 199 485 188 106 0
2O2 IUTS 64 577 000 000 0 68 078 549 341 68 078 549 341 65 628 242 468 2 450 306 873
2O3 BIC/PP 4 509 000 000 18 941 498 822 4 514 993 179 23 456 492 001 4 517 045 003 18 939 446 998
2O4 BNC/PP 4 931 000 000 2 453 137 772 6 035 190 807 8 488 328 579 4 998 669 582 3 489 658 997
2O9 Recettes des exercices antérieurs 160 000 000 12 697 978 113 36 364 762 12 734 342 875 0 12 734 342 875
9 Autres impôts sur les revenus et les bénéfices 27 528 000 000 26 903 828 775 31 969 707 233 58 873 536 008 27 352 343 496 31 659 438 422
901 I.R.V.M 19 144 000 000 12 904 706 444 23 041 567 263 35 946 273 707 18 936 207 272 17 010 066 435
902 I.R.C 4 825 000 000 7 342 771 813 4 743 227 797 12 085 999 610 4 699 284 552 7 386 715 058
903 I.R.F 3 199 000 000 6 344 251 799 3 786 994 048 10 131 245 847 3 180 687 637 6 950 558 210
904 T.P.V.I 360 000 000 0 397 918 125 397 918 125 536 164 035 0
906 Produits des greffes 0 312 098 719 0 312 098 719 0 312 098 719
712 IMPOTS SUR LES SALAIRES VERSES 8 046 000 000 15 538 233 547 8 246 445 674 23 784 679 221 7 740 009 436 16 044 669 785
1 Taxe Patronale et d'Apprentissage 8 046 000 000 15 538 233 547 8 246 445 674 23 784 679 221 7 740 009 436 16 044 669 785
1O1 T.P.A 8 042 000 000 103 679 042 8 243 139 323 8 346 818 365 7 740 009 436 606 808 929
109 Recettes des exercices antérieurs 4 000 000 15 434 554 505 3 306 351 15 437 860 856 0 15 437 860 856
713 IMPOTS SUR LE PATRIMOINE 7 950 000 000 2 152 508 572 7 614 180 008 9 766 688 580 7 504 838 929 2 261 849 651
1 Prélèvment sur le patrimoine 7 728 000 000 1 554 850 560 7 451 500 838 9 006 351 398 7 312 429 500 1 693 921 898
1O1 Droits d'immatriculation et d'inscription foncière 1 116 000 000 1 166 122 197 1 451 885 589 2 618 007 786 1 238 183 181 1 379 824 605
1O2 Droits de mutation 6 612 000 000 388 728 363 5 999 615 249 6 388 343 612 6 074 246 319 314 097 293
2 Prélèvement sur le capital 222 000 000 597 658 012 162 679 170 760 337 182 192 409 429 567 927 753
195
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
2O1 Droits de succession 200 000 000 104 858 001 150 841 998 255 699 999 180 266 757 75 433 242
202 Droits de donation 22 000 000 492 800 011 11 837 172 504 637 183 12 142 672 492 494 511
715 IMPOTS ET TAXES INTERIEURS SUR 522 986 575 000 260 851 170 452 579 517 393 011 840 368 563 463 523 882 534 087 316 837 448 030
1 Taxe sur la valeur ajoutée 393 964 116 000 176 202 368 156 436 977 362 507 613 179 730 663 387 585 326 658 225 594 404 005
101 T.V.A intérieure 181 090 000 000 176 202 368 156 222 297 864 281 398 500 232 437 178 678 106 268 219 822 126 169
102 T.V.A à l'importation 212 874 116 000 0 214 679 498 226 214 679 498 226 208 907 220 390 5 772 277 836
2 Taxe sur le chiffre d'affaire 430 000 000 71 517 773 528 17 643 643 71 535 417 171 875 313 71 534 541 858
209 T.C.A(recettes des exercices antérieurs) 430 000 000 71 517 773 528 17 643 643 71 535 417 171 875 313 71 534 541 858
3 Taxe de consommation sur: 80 452 422 000 5 246 344 093 90 130 507 414 95 376 851 507 90 888 641 564 4 839 628 597
3O1 Boissons de fabrication locale 17 466 000 000 2 376 852 210 16 625 447 244 19 002 299 454 16 628 128 411 2 374 171 043
3O2 Boissons importées 1 652 753 000 0 1 364 596 837 1 364 596 837 1 331 908 911 32 687 926
3O3 Contribution du secteur boisson 8 109 000 000 2 047 158 586 8 214 479 158 10 261 637 744 8 209 700 803 2 051 936 941
3O4 Colas 76 497 000 39 362 204 125 351 194 164 713 398 139 688 688 25 024 710
3O5 Tabacs et allumettes 721 025 000 0 788 561 246 788 561 246 774 033 313 14 527 933
3O6 Café et thé 1 007 917 000 44 185 312 1 477 929 349 1 522 114 661 1 338 325 198 183 789 463
3O7 T.P.P 48 853 677 000 738 785 781 58 739 280 048 59 478 065 829 59 829 484 483 0
308 T.P.P.C 219 553 000 0 245 946 107 245 946 107 243 414 356 2 531 751
309 Taxe spécifique sur les entreprises de
Télécommunication 2 346 000 000 0 2 548 916 231 2 548 916 231 2 393 957 401 154 958 830
4 Bénéfice des monopoles fiscaux 14 843 000 000 0 15 212 620 065 15 212 620 065 15 211 881 824 738 241
4O1 Monopole des tabacs 14 843 000 000 0 15 212 620 065 15 212 620 065 15 211 881 824 738 241
5 Taxes sur les services déterminés 3 969 000 000 0 3 841 629 425 3 841 629 425 3 805 884 980 35 744 445
501 Taxes sur les contrats d'assurance 3 969 000 000 3 841 629 425 3 841 629 425 3 805 884 980 35 744 445
6 Taxes sur l'utilisation des biens 29 328 037 000 7 884 684 675 33 337 629 957 41 222 314 632 26 389 923 748 14 832 390 884
601 Taxe de visionnement 0 0 0 0 0 0
602 Licence-vente à consommation 47 000 000 6 002 316 554 99 135 619 6 101 452 173 15 254 718 6 086 197 455
603 Autres droits d'enregistrement 22 238 000 000 0 27 979 959 424 27 979 959 424 21 159 765 042 6 820 194 382
196
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
604 Taxe de vérification 0 0 0 0 0 0
605 Avis sur les statuts des sociétés 0 0 0 0 0 0
606 Taxe de développement de la télévision 2 935 825 000 0 2 187 983 943 2 187 983 943 2 187 983 943 0
607 Taxe d'orpaillage 0 0 0 0 0 0
608 Taxe d'agrément d'or 0 0 0 0 0 0
609 Redevance, taxes, amendes en mat. Forêt 1 400 000 000 0 959 447 094 959 447 094 959 447 094 0
610 Redevance, taxes, amendes en mat. Faune 750 000 000 0 183 419 888 183 419 888 183 419 888 0
611 Redevance, taxes, amendes en mat. Pêche 175 000 000 0 35 749 125 35 749 125 35 749 125 0
612 Recettes contentieuses MECV 290 749 000 0 124 147 014 124 147 014 124 147 014 0
613 Recettes en mat; hydraulique 0 0 0 0 0 0
614 Redevances DAAN 0 0 0 0 0 0
615 Redevances informatiques 1 491 463 000 1 882 368 121 1 767 787 850 3 650 155 971 1 724 156 924 1 925 999 047
717 DROITS ET TAXES A L'IMPORTATION 134 613 058 000 31 460 877 268 126 697 010 972 158 157 888 240 124 052 267 742 34 105 620 498
1 Droits de douane 119 448 010 000 28 445 262 679 112 246 623 536 140 691 886 215 109 953 526 327 30 738 359 888
2 Taxe statistique à l'importation 15 165 048 000 3 002 338 080 14 450 387 436 17 452 725 516 14 098 596 002 3 354 129 514
3 Taxe dégressive de protection 0 13 276 509 0 13 276 509 145 413 13 131 096
9 Amendes douanières 0 0 0 0 0
718 DROITS ET TAXES A L'EXPORTATION 565 324 000 578 179 959 360 828 270 939 008 229 361 342 183 577 666 046
1 Contribution du secteur élevage 565 324 000 578 179 959 360 828 270 939 008 229 361 342 183 577 666 046
719 AUTRES RECETTES FISCALES 25 179 998 000 42 583 810 871 25 614 702 029 68 198 512 900 15 506 377 844 53 201 672 123
1 Droits de timbres 6 892 000 000 428 301 979 6 679 676 158 7 107 978 137 7 617 515 204 0
2 Arriérés transitaires 0 12 500 000 12 500 000 0 12 500 000
3 Remboursement moins value TPC 0 3 408 836 271 3 408 836 271 0 3 408 836 271
4 Taxes de péage(douane) 776 252 000 83 228 597 919 296 920 1 002 525 517 866 643 125 135 882 392
5 Taxes de développement touristique 0 24 152 154 695 719 518 569 24 871 673 264 718 412 916 24 153 260 348
6 Produits divers et accidentelles 713 000 000 337 462 603 423 215 616 760 678 219 261 943 599 498 734 620
7 Autres recettes fiscales(exonérations) 267 000 000 0 0 0 0
197
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
8 PCS 9 651 001 000 9 817 248 558 9 855 181 166 19 672 429 724 3 530 986 640 16 141 443 084
9 PC 6 880 745 000 4 344 078 168 7 017 813 600 11 361 891 768 2 510 876 360 8 851 015 408
0 72 RECETTES NON FISCALES 114 133 531 000 3 090 323 381 115 419 104 744 118 509 428 125 115 343 131 811 3 277 052 133
722 DROITS ET FRAIS ADMINISTRATIFS 34 377 080 000 1 874 853 365 34 813 460 748 36 688 314 113 34 626 731 996 2 061 582 117
1 Droits et frais administratifs 6 837 464 000 0 4 869 927 481 4 869 927 481 4 865 938 486 3 988 995
101 Produits de chancellerie 3 750 000 000 0 2 798 879 944 2 798 879 944 2 798 879 944 0
102 Produits de l'administration centrale 55 306 000 0 50 393 000 50 393 000 50 393 000 0
103 Plombage et remboursement d'imprimés 317 584 000 0 318 784 400 318 784 400 314 795 405 3 988 995
104 Droits de magasinage 0 0 0 0 0 0
105
Visas des contrats des travailleurs étrangers
METSS 235 353 000 0 397 463 319 397 463 319 397 463 319 0
106 Visas d'entrée à l'aéroport 1 893 000 000 0 1 133 274 000 1 133 274 000 1 133 274 000 0
107 Activités des sociétés de gardiennage 2 500 000 0 4 524 000 4 524 000 4 524 000 0
108 Fabrication et reproduction de tampons 230 000 0 200 000 200 000 200 000 0
109 Fabrication et reproduction de clés 230 000 0 300 000 300 000 300 000 0
110 Frais de dossiers et de ddesagréménts
investissement 2 500 000 0 9 030 000 9 030 000 9 030 000 0
111 Frais de délivrance agréments 3 858 000 0 6 675 000 6 675 000 6 675 000 0
112 Frais de délivrance cartes Prof. Cçts 44 500 000 0 50 370 000 50 370 000 50 370 000 0
113 Contrôle sur les pesticides 163 296 000 0 35 459 427 35 459 427 35 459 427 0
114 Taxes topographiques(DGUTF) 85 000 000 0 20 542 852 20 542 852 20 542 852 0
115 Taxes de bornage(DGUT) 60 000 000 0 8 576 659 8 576 659 8 576 659 0
116 Actes adminitratifs (DTH) 6 698 000 0 51 760 51 760 51 760 0
117 Autorisation de construire et dde études de
terrains 26 584 000 0 13 673 120 13 673 120 13 673 120 0
118 Contribfinan radios diffussions sonores 125 000 000 0 7 000 000 7 000 000 7 000 000 0
119 Nouvelle Carte d'Identité Burkinabé 0 0 0 0 0 0
120 Frais de délivrance V.T.E 35 825 000 0 14 730 000 14 730 000 14 730 000 0
198
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
121 Sociétés d'investigation 0 0 0 0 0 0
122 Frais d'étude de dossiers centres de formation
professionnelle privés 1 000 000 0 0 0
123 Frais de demande, d'octroi ou de
renouvellement d'agréments techniques 10 000 000 0 0 0
124 Autorisation d'ouverture de CEG 19 000 000 0 0 0
2 Ventes non industrielles 27 539 616 000 1 874 853 365 29 943 533 267 31 818 386 632 29 760 793 510 2 057 593 122
2O1 Journal officiel 139 100 000 0 89 190 100 89 190 100 89 190 100 0
2O2 Services rétribues 22 500 000 0 2 622 660 2 622 660 2 622 660 0
2O3 Péage sur routes bitumées 5 125 000 000 0 6 515 281 064 6 515 281 064 6 515 281 064 0
2O4 Génie militaire 176 190 000 0 43 040 325 43 040 325 43 040 325 0
2O5 prestations de l'armée de l'air 138 495 000 0 28 732 200 28 732 200 28 732 200 0
2O6 Produits du domaine mobilier 0 122 325 505 282 065 122 607 570 16 966 720 105 640 850
2O7 Ventes en douane 33 072 000 0 0 0 0 0
2O8 Ventes de dossiers d'appel d'offres 550 400 000 0 352 815 750 352 815 750 352 815 750 0
2O9
Vente d'imprimés déclaration ouverture Ets
METSS 18 500 000 0 6 782 000 6 782 000 6 782 000 0
210 Vente d'attestations soumission MP(METSS) 59 547 000 0 32 334 000 32 334 000 32 334 000 0
211 Certificat d'expertise & origine -objet art 67 406 000 0 11 384 000 11 384 000 11 384 000 0
212 Vente d'objet d'art(CNAA) 1 335 000 0 109 500 109 500 109 500 0
213 Recettes de spectacle & frais de location salles 0 0 0 0 0 0
214 Vente de tickets SNC 12 700 000 0 40 820 000 40 820 000 40 820 000 0
215 Recettes Radio Rurale 0 0 0 0 0 0
216 Droits de visite site de Laongo 0 0 0 0 0 0
217 Musée de la musique 3 000 000 0 371 750 371 750 371 750 0
218 Santé publique-Rvst tarification actes médicaux 196 000 000 0 424 740 068 424 740 068 424 740 068 0
219 Centre National Education Santé(CNESA) 0 0 0 0 0 0
220 Vente notice d'inscription CEPE 75 000 000 0 63 018 600 63 018 600 63 018 600 0
199
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
221 Certificat National de Conformité 0 0 0 0 0 0
222 Prestations guichet unique CPVI 10 236 503 000 1 752 527 860 8 876 105 574 10 628 633 434 8 676 681 162 1 951 952 272
223 Sce Analyse &Législ. Phyto sanitaire 165 000 000 0 178 298 404 178 298 404 178 298 404 0
224
Sce Contrôle Qualité produits &
Conditionnement 490 000 000 0 299 971 872 299 971 872 299 971 872 0
225 Laboratoire Nat.d'Elevage 11 500 000 0 6 211 750 6 211 750 6 211 750 0
226 Stations d'élevage 19 500 000 0 19 461 500 19 461 500 19 461 500 0
227 Enrgt Spécialités Pharmaceutiques 0 0 0 0 0 0
228 Prestations DGAHC 250 000 000 0 87 141 519 87 141 519 87 141 519 0
229 Centre de Formation Profes. Equipement 0 0 0 0 0 0
230 Vente d'imprimés DGTTM 2 500 000 000 0 2 529 237 766 2 529 237 766 2 529 237 766 0
231 Location pannonceaux(DTH) 18 000 000 0 11 678 950 11 678 950 11 678 950 0
232 Taxe/émission billets d'avion(DAAN) 578 656 000 0 356 916 100 356 916 100 356 916 100 0
233 Droits de chancellerie(Gde chancellerie) 16 136 000 0 2 310 900 2 310 900 2 310 900 0
234 Vente Emblèmes & armoiries (Gde chancellerie) 5 564 000 0 5 995 890 5 995 890 5 995 890 0
235 Recettes imprimerie DRINA 15 000 000 0 2 728 600 2 728 600 2 728 600 0
236 Frais de prestaions DSO 27 820 000 0 11 516 000 11 516 000 11 516 000 0
237 Badges, immatriculations d'armes 0 0 0 0 0 0
238 Passeports ordinaires 2 050 000 000 0 2 751 500 000 2 751 500 000 2 751 500 000 0
239 Passeports diplomatiques 51 188 000 0 53 230 000 53 230 000 53 230 000 0
240 Taxe d'inspection vétérinaire aux frontières 67 000 000 0 134 843 322 134 843 322 134 843 322 0
241 Réalisation d'hôtels 5 940 000 0 350 000 350 000 350 000 0
242 Autorisation d'exploiter les hôtels 2 001 000 0 290 000 290 000 290 000 0
243 Autorisation d'exploiter les restaurants 2 546 000 0 845 000 845 000 845 000 0
244 Classement des restaurants 3 571 000 0 0 0 0 0
245 Délivrance licence d'agences 4 504 000 0 4 375 000 4 375 000 4 375 000 0
246 Frais de validation licences 7 174 000 0 3 175 000 3 175 000 3 175 000 0
247 Licence guide touristique 3 742 000 0 920 000 920 000 920 000 0
200
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
248 Frais de prestations DGSI(Ex CENATRIN) 217 380 000 0 136 089 652 136 089 652 136 089 652 0
249 Classement des hôtels 1 334 000 0 200 000 200 000 200 000 0
250 Recettes enseignements secondaire et supérieur 0 0 0 0 0 0
251 Opérations extérieures 1 400 000 000 0 3 028 963 111 3 028 963 111 3 028 963 111 0
252 Locations de salles 188 100 000 0 84 819 725 84 819 725 84 819 725 0
253 Prestation DPAE 133 400 000 0 16 275 804 16 275 804 16 275 804 0
254 Frais d'incription à l'ISTIC 0 0 0 0 0 0
255 Frais d'incription à l'INAFAC 4 160 000 0 2 112 500 2 112 500 2 112 500 0
256 Prestation DGCN 13 500 000 0 3 160 000 3 160 000 3 160 000 0
257
Frais d'inscription aux examens et concours du
secondaires et retrait des pièces 737 923 000 0 627 134 470 627 134 470 627 134 470 0
258 Prestation CNETD 200 000 0 210 000 210 000 210 000 0
259 Prestation DGERS/DEPr 65 000 000 0 137 748 000 137 748 000 137 748 000 0
260 Prestation DGESTP 13 000 000 0 17 586 000 17 586 000 17 586 000 0
261 Prestation DGIFPE 4 117 000 0 300 000 300 000 300 000 0
262 Tarification des actes de justice 530 000 000 0 2 046 018 267 2 046 018 267 2 046 018 267 0
263 vente de manuels du préscolaire 165 000 000 0 83 826 400 83 826 400 83 826 400 0
264 Adoptions et placements d'enfants 33 000 000 0 21 791 584 21 791 584 21 791 584 0
265 Garde temporaire d'enfants 550 000 0 416 500 416 500 416 500 0
266 Placement d'enfants en institution publique
spécialisée 1 800 000 0 1 875 000 1 875 000 1 875 000 0
267 Autorisation d'ouverture d'établissement 3 000 000 0 3 925 000 3 925 000 3 925 000 0
268 Prestation DGACM 0 0 0 0 0 0
269 Prestation DGMP 0 0 0 0 0 0
270 Prestation de l'Autorité de Régulation de Surété
Nucléaire 10 000 000 0 10 843 000 10 843 000 10 843 000 0
271 Carte de presse et laissez passer 2 500 000 0 0 0 0 0
272 Prestation du Ministère des postes et des TIC 30 920 000 0 5 918 200 5 918 200 5 918 200 0
201
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
273 Frais dépôt dossiers agrément achat/vente et
export. Or 779 000 0 6 549 000 6 549 000 6 549 000 0
274 Pénalité de retard sur paiement des taxes et
redevances proportionnelles 54 360 000 0 31 248 747 31 248 747 31 248 747 0
275 Ventes de dossiers d'agréments 4 335 000 0 2 942 000 2 942 000 2 942 000 0
276 Prestation Bur. National des évaluations
Environnementales et gestion Déchets spéciaux 175 000 000 0 136 964 702 136 964 702 136 964 702 0
277 Retrait de diplômes délivrés par le MESSRS 70 000 000 0 37 891 000 37 891 000 37 891 000 0
278 Permis de conduire 35 154 000 0 2 622 000 2 622 000 2 622 000 0
279 Carte jeune 0 0 0 0 0 0
280 Retrait de diplômes délivrés par le MJE 2 910 000 0 11 524 500 11 524 500 11 524 500 0
281 Location de cars 11 727 000 0 49 201 200 49 201 200 49 201 200 0
282 Formation en entrp. Jeune 0 0 0 0 0 0
283 Certification de qualification 15 167 000 0 13 904 000 13 904 000 13 904 000 0
284 Frais de prestation DDAE 290 000 000 0 335 130 161 335 130 161 335 130 161 0
285 Licence de téléphonie mobile 0 0 0 0 0 0
286 Retrait de diplômes délivrés par le MENA 9 000 000 0 45 069 000 45 069 000 45 069 000 0
287 Amende du code de travail 5 600 000 0 626 000 626 000 626 000 0
288 Agrément fabrication reparateur et vendeur
d'armes à feu 235 000 0 1 625 000 1 625 000 1 625 000 0
289 Agrément de vendeurs de munitions 235 000 0 0 0
290 Permis de port d'armes 115 000 0 100 000 100 000 100 000 0
291 Autorisation d'achat d'armes à feu 115 000 0 0 0 0 0
292 Prestation de services de santé de l'armée 65 000 000 0 38 038 775 38 038 775 38 038 775 0
293 Recettes exploitation engin viabilisé DGUTF 91 224 000 0 49 957 740 49 957 740 49 957 740 0
294 Inscription examens de Brevet Qualification
Professionnelle 1 593 000 0 2 282 000 2 282 000 2 282 000 0
202
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
295 Inscription examens du Brevet de Professionnel
du Technicien
1 593 000 0 0 0 0 0
296 Retrait de certificats délivrés par le MJFPE 1 000 000 0 17 000 17 000 17 000 0
723 AMENDES ET CONDAMNATIONS PECUNIAIRES 2 200 406 000 0 1 233 039 411 1 233 039 411 1 233 039 411 0
1 Amendes de la Gendarmerie 170 100 000 0 259 242 708 259 242 708 259 242 708 0
101 Amendes forfaitaires de Gendarmerie 170 100 000 0 259 242 708 259 242 708 259 242 708 0
2 Amendes de Police 0 0 0 0 0 0
201 Amendes forfaitaires de Police 0 0 0 0 0 0
9 Autres amendes et confiscations 2 030 306 000 0 973 796 703 973 796 703 973 796 703 0
901 Amendes et confiscations CNLF 215 000 000 0 96 611 651 96 611 651 96 611 651 0
902 Pénalités sur marchés administratifs 774 933 000 0 543 486 615 543 486 615 543 486 615 0
903 Frais et amendes de justice 152 693 000 0 250 000 250 000 250 000 0
904 Créances diverses 764 400 000 0 266 969 222 266 969 222 266 969 222 0
905 Amendes et confiscations IGAE 123 280 000 0 66 479 215 66 479 215 66 479 215 0
906 Contrôle de la Dt° Gle du Tourisme & hôtellerie 0 0 0 0 0 0
724 PRODUITS FINANCIERS 11 956 436 000 0 20 077 193 765 20 077 193 765 20 187 949 584 0
1 Revenu du portefeuille de l'Etat 11 871 976 000 0 19 569 871 023 19 569 871 023 19 569 871 023 0
101 Revenu du portefeuille de l'Etat 11 871 976 000 0 19 569 871 023 19 569 871 023 19 569 871 023 0
2 Douane- perception intérêts 84 460 000 0 507 322 742 507 322 742 618 078 561 0
201 Intérêts sur traites en douane 55 000 000 0 51 625 837 51 625 837 51 625 837 0
202 Intérêts de retard en douane 29 460 000 0 455 696 905 455 696 905 566 452 724 0
729 AUTRES RECETTES NON FISCALES 65 599 609 000 1 215 470 016 59 295 410 820 60 510 880 836 59 295 410 820 1 215 470 016
1 Reversements divers 4 837 857 000 0 9 585 654 385 9 585 654 385 9 585 654 385 0
101 Rvst des intérêts sur prêts et avances 1 767 518 000 0 3 087 681 834 3 087 681 834 3 087 681 834 0
102 Rvst des intérêts et prêts rétrocédés remis par la
France 0 0 0 0 0 0
103 Rvst bonifications intérêts prêts 0 0 0 0 0 0
104 Rvst créances bancaires(BRCB) 0 0 0 0 0 0
203
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
105 Reversement de l'ARCEP 3 070 339 000 6 497 972 551 6 497 972 551 6 497 972 551 0
9 Autres recettes non fiscales 60 761 752 000 1 215 470 016 49 709 756 435 50 925 226 451 49 709 756 435 1 215 470 016
901 Recettes en atténuations de dépenses 4 425 493 000 1 215 470 016 8 820 489 325 10 035 959 341 8 820 489 325 1 215 470 016
902 Autres revenus du domaine immob. 0 0 0 0 0
903 Plus value sur stocks IGAE 0 0 0 0 0 0
904 Droits proport; ou redceproport. 49 783 556 000 0 37 845 306 684 37 845 306 684 37 845 306 684 0
905 Droits sur les titres miniers 902 703 000 0 397 125 000 397 125 000 397 125 000 0
999 Produits divers non classés 5 650 000 000 0 2 646 835 426 2 646 835 426 2 646 835 426 0
0 RECETTES EN CAPITAL 3 776 660 000 214 723 846 4 389 068 898 4 603 792 744 4 388 992 140 214 800 604
21 CESSIONS DES IMMOBILISATIONS 3 776 660 000 214 723 846 4 389 068 898 4 603 792 744 4 388 992 140 214 800 604
219 Autres droits et valeurs incorporelles 3 776 660 000 214 723 846 4 389 068 898 4 603 792 744 4 388 992 140 214 800 604
1 Vente de biens de capital fixe 845 146 000 167 406 966 0 167 406 966 0 167 406 966
2 Vente de terrains et d'actifs incorporels 0 47 316 880 571 004 47 887 884 494 246 47 393 638
3 Cessions des actions de l'Etat 0 0 0 0 0 0
9 Autres recettes en capital 2 931 514 000 0 4 388 497 894 4 388 497 894 4 388 497 894 0
901 Remboursement sur prêts et avances 2 931 514 000 0 4 388 497 894 4 388 497 894 4 388 497 894 0
902 Remboursement sur prêts rétrocédés 0 0 0 0 0 0
TOTAL DES RESSOURCES ORDINAIRES
1 062 845 146
000 476 711 961 555 1 129 829 553 394 1 606 541 514 949
1 033 395 344
105 574 709 941 201
0 DONS 350 788 448 000 229 775 627 545 229 775 627 545 229 775 627 545 0
74 DONS -PROGRAMMES 126 533 921 000 0 168 733 758 404 168 733 758 404 168 733 758 404 0
741 Dons des Institutions internationales 104 959 395 000 149 474 771 601 149 474 771 601 149 474 771 601 0
742 Dons des Gouvernements Etrangers 21 574 526 000 19 258 986 803 19 258 986 803 19 258 986 803 0
743 Dons des organismes privés Extérieurs 0 0 0
744 Dons intérieurs 0 0 0 0
12 DONS-PROJETS ET LEGS 224 254 527 000 61 041 869 141 61 041 869 141 61 041 869 141 0
121 Dons Projets des Institutions internationales et
mondiales 168 009 309 000 0 45 195 898 444 45 195 898 444 45 195 898 444 0
204
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
122 Dons Projets des Gvts affiliés au Club de Paris 38 193 358 000 12 779 047 826 12 779 047 826 12 779 047 826 0
123
Dons Projets des Gvts non affiliés au Club de
Paris 18 051 860 000 3 066 922 871 3 066 922 871 3 066 922 871 0
124 Dons Projets des Organismes privés extérieurs 0 0 0 0
125 Fonds de concours 0 0 0 0 0 0
1 Fonds de concours extérieurs 0 0 0 0
2 Fonds de concours intérieurs 0 0 0 0
129 Autres dons et legs 0 0 0 0 0 0
1 Autres dons et legs extérieurs 0 0 0 0 0
2 Autres dons et legs intérieurs 0 0 0 0
0 EMPRUNTS 327 998 528 000 0 173 355 506 431 173 355 506 431 173 355 506 431 0
15 TIRAGES SUR EMPRUNTS PROJETS 144 203 778 000 0 27 873 249 816 27 873 249 816 27 873 249 816 0
151 Emprunts projets multilatéraux 111 698 093 000 25 960 958 544 25 960 958 544 25 960 958 544 0
152
Emprunts projets des Gvts affiliés au Club de
Paris 16 598 865 000 0 0 0 0
153 Emprunts projets des Gvts non affiliés au Club de
Paris 15 906 820 000 1 912 291 272 1 912 291 272 1 912 291 272
155
Emprunts projets des organismes privés
Extérieurs 0 0 0 0
157 Emprunts projets à l'intérieur 0 0 0 0 0 0
1 Emprunts projets auprès des Instit. Fin. et
systèmes bancaires intérieurs 0 0 0 0 0
2 Emprunts projets créances hors systèmes
bancaires intérieurs 0 0 0 0 0
158 Conventions à paiements différés 0 0 0 0 0 0
1 Conventions à paiements différés à l'extérieur 0 0 0
2 Conventions à paiements différés à l'intérieur 0 0 0
16 EMPRUNTS-PROGRAMMES 87 794 750 000 0 29 408 503 749 29 408 503 749 29 408 503 749 0
161 Emprunts d'ajustement structurel multilatéraux 87 794 750 000 29 408 503 749 29 408 503 749 29 408 503 749 0
205
TITRE ART. PAR. RUB NATURE DES RESSOURCES PREVISIONS
BUDGETAIRES TITRES EMIS
RECOUVREMENTS
EFFECTUES
RESTES A
RECOU.
1 2 3 4 5 2015 (6)
Sur les recettes
à recouvrer de
l'exercice (N-1)
(7)
Sur l'exercice N
(8) TOTAL (9)
TOTAL DES
RECETTES (10) (11)= (9-10)
162 Emprunts d'ajustement structurel des Gvts affiliés
au Club de Paris 0 0 0 0
163 Emprunts d'ajustement structurel des Gvts non
affiliés au Club de Paris 0 0 0 0
17 AUTRES EMPRUNTS 96 000 000 000 0 116 073 752 866 116 073 752 866 116 073 752 866 0
171 Autres emprunts dette multilatérale 0 0 0 0
172 Autres emprunts dette bilatérale des Gvts affiliés
au Club de Paris 0 0 0 0
173 Autres emprunts dette bilatérale des Gvts non
affiliés au Club de Paris 0 0 0 0
175 Autres emprunts auprès des organismes privés
Extérieurs 0 0 0 0
176 Autres emprunts intérieurs 96 000 000 000 0 116 073 752 866 116 073 752 866 116 073 752 866 0
1 Autres emprunts intérieurs auprès des Instit. Fin.
et systèmes bancaires intérieurs 96 000 000 000 116 073 752 866 116 073 752 866 116 073 752 866
2 Autres emprunts intérieurs autres organismes 0 0 0
TOTAL DES RESSOURCES EXTA-ORDINAIRES 678 786 976 000 0 403 131 133 976 403 131 133 976 403 131 133 976 0
TOTAL GENERALE DES RESSOURCES
1 741 632 122
000 476 711 961 555 1 532 960 687 370 2 009 672 648 925
1 436 526 478
081 574 709 941 201
Le Receveur Général
Célestin S. SANON Chevalier de l’Ordre National
206
ANNEXE 2 : SITUATION DES PRISES EN CHARGE DES
DEPENSES DU BUDGET GENERAL
Produite par le Payeur Général
207
Titre1, Amortissement, charge de la dette, dépenses en atténuation des recettes, 2015
SECTION INTITULE PRISE EN CHARGE
14 Ministère de l'Economie et des Finances 177 201 524 136
99 Dépenses Communes Interministérielles 16 966 958 144
TOTAUX 194 168 482 280
208
Titre 2 Dépenses de personnel, 2015
SECTION INTITULE PRISE EN CHARGE
1 Présidence du Faso 1 253 032 366
2 Secrétariat Général du Gouvernement et du CM 326 820 862
3 Premier Ministère 691 593 340
5 Conseil Economique et Social 169 742 250
9 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation &sécurité 34 834 320 457
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 9 462 869 735
11 Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants 70 302 428 455
12 Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale 12 630 275 200
14 Ministère de l'Economie et des Finances 21 054 440 751
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 1 920 392 045
17 Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale 2 679 824 165
18 Ministère de la Communication chargé des Relation avec le CNT 1 778 526 816
19 Ministère de la Promotion de la Femme et du Genre 727 581 120
20 Ministère des Sports et des Loisirs 1 350 734 733
21 Ministère de la Santé 51 901 802 781
22 Ministère de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale 6 072 369 822
23 Ministère de l'Education Nationale et de l’Alphabétisation 156 576 771 889
24 Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur 45 844 741 750
25 Ministère du l'Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. 1 161 091 581
26 Ministère des Mines et de l'Energie 510 989 302
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 8 745 314 691
28 Ministère des Ressources Animales 3 727 191 228
29 Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques 4 944 729 161
30 Ministère des Infrastructures du Désenclavement et des Transports 2 295 605 445
31 Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes 510 374 787
37 Ministère de la Jeunesse de la Formation Professionnelle et de l'Emploi 1 661 637 650
38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 829 979 969
40 Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation 1 446 866 571
50 Grande Chancellerie 58 326 363
51 Conseil Supérieur de la Communication 210 964 678
52 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 333 889 370
54 Conseil Constitutionnel 407 752 105
55 Conseil d'Etat 291 358 165
56 Cour des Comptes 472 728 232
57 Cour de Cassation 430 805 547
99 Dépenses Communes Interministérielles 19 854 349 508
TOTAUX 467 472 222 890
209
Titre 3 Dépenses de fonctionnement, 2015
SECTION INTITULE PRISE EN CHARGE
1 Présidence du Faso 5 644 675 677
2 Secrétariat Général du Gouvernement et du CM 266 493 716
3 Premier Ministère 655 885 790
5 Conseil Economique et Social 474 070 499
9 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation &sécurité 7 406 849 828
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 3 555 808 847
11 Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants 10 601 677 945
12 Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale 11 744 177 956
14 Ministère de l'Economie et des Finances 5 469 678 464
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 479 868 809
17 Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale 2 047 564 633
18 Ministère de la Communication chargé des Relation avec le CNT 1 056 253 747
19 Ministère de la Promotion de la Femme et du Genre 348 754 339
20 Ministère des Sports et des Loisirs 653 968 378
21 Ministère de la Santé 12 442 203 434
22 Ministère de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale 683 889 392
23 Ministère de l'Education Nationale et de l’Alphabétisation 6 947 576 749
24 Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur 2 575 972 515
25 Ministère du l'Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. 439 973 280
26 Ministère des Mines et de l'Energie 282 892 580
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 1 644 483 367
28 Ministère des Ressources Animales 717 796 069
29 Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques 946 912 742
30 Ministère des Infrastructures du Désenclavement et des Transports 2 052 813 285
31 Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes 1 228 371 202
37 Ministère de la Jeunesse de la Formation Professionnelle et de l'Emploi 276 089 275
38 Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme 498 493 610
40 Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation 484 809 924
50 Grande Chancellerie 288 702 000
51 Conseil Supérieur de la Communication 535 508 238
52 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 417 634 641
54 Conseil Constitutionnel 483 612 734
55 Conseil d'Etat 277 135 729
56 Cour des Comptes 350 216 000
57 Cour de Cassation 202 655 285
98 Transferts Ressources Collectivités Territoriales 4 130 747 000
99 Dépenses Communes Interministérielles 29 475 424 045
TOTAUX 117 789 641 724
210
Titre 4 Dépenses de transferts courants, 2015
SECTION INTITULE PRISE EN CHARGE
1 Présidence du Faso 587 101 628
3 Premier Ministère 2 307 907 961
4 Parlement 8 164 041 000
5 Conseil Economique et Social 4 640 000
9 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation &sécurité 14 802 660 765
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 1 137 964 735
11 Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants 2 628 130 000
12 Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale 690 159 681
14 Ministère de l'Economie et des Finances 13 943 947 442
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 1 582 343 244
17 Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale 2 664 026 600
18 Ministère de la Communication chargé des Relation avec le CNT 1 814 206 324
19 Ministère de la Promotion de la Femme et du Genre 259 248 748
20 Ministère des Sports et des Loisirs 683 549 940
21 Ministère de la Santé 29 484 012 552
22 Ministère de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale 2 130 170 279
23 Ministère de l'Education Nationale et de l’Alphabétisation 12 028 251 948
24 Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur 42 024 173 908
25 Ministère du l'Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. 1 197 601 391
26 Ministère des Mines et de l'Energie 3 042 176 435
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 2 350 189 108
28 Ministère des Ressources Animales 1 034 374 126
29 Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques 952 363 234
30 Ministère des Infrastructures du Désenclavement et des Transports 716 255 883
31 Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes 337 000 000
37 Ministère de la Jeunesse de la Formation Professionnelle et de l'Emploi 3 325 079 526
38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 10 000 000
40 Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation 4 057 766 827
51 Conseil Supérieur de la Communication 111 478 500
52 Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat 3 384 350
54 Conseil Constitutionnel 2 824 000
55 Conseil d'Etat 1 000 000
56 Cour des Comptes 4 916 000
57 Cour de Cassation 3 000 000
58 Commission Electorale Nationale Indépendante 163 302 813
59 Commission Informatique et des Libertés 286 403 000
60 Médiateur du Faso 478 881 000
99 Dépenses Communes Interministérielles 165 883 690 660
TOTAUX 320 898 223 608
211
Titre 5 Investissements exécutés par l’Etat, 2015
SECTION INTITULE PRISE EN CHARGE
1 Présidence du Faso 8 073 172 552
3 Premier Ministère 35 287 703 692
9 Min. Admin. Territoriale, Décentralisation &sécurité 36 366 456 266
10 Ministère de la Justice Droits Humains Prom, Civique 2 570 979 366
11 Ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants 4 000 000 000
12 Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Régionale 12 028 267 200
14 Ministère de l'Economie et des Finances 35 957 492 582
15 Ministère de la Culture et du Tourisme 1 196 223 520
17 Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité Sociale 974 482 103
18 Ministère de la Communication chargé des Relation avec le CNT 4 500 000 000
19 Ministère de la Promotion de la Femme et du Genre 123 283 919
20 Ministère des Sports et des Loisirs 390 148 102
21 Ministère de la Santé 23 043 121 786
22 Ministère de l'Action Sociale et de la Solidarité Nationale 2 488 439 997
23 Ministère de l'Education Nationale et de l’Alphabétisation 9 304 601 328
24 Ministère des Enseignements Secondaire et Supérieur 1 005 174 914
25 Ministère du l'Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. 1 494 368 644
26 Ministère des Mines et de l'Energie 11 245 051 867
27 Min. Agriculture Ressources Hydro, Ass, & Sécurité Alimentaire 79 064 276 600
28 Ministère des Ressources Animales 2 123 947 014
29 Ministère de l'Environnement et des Ressources Halieutiques 3 482 921 115
30 Ministère des Infrastructures du Désenclavement et des Transports 56 779 142 485
31 Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes 1 593 835 193
37 Ministère de la Jeunesse de la Formation Professionnelle et de l'Emploi 8 135 029 536
38 Ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme 4 008 421 421
40 Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation 363 730 183
50 Grande Chancellerie 100 000 000
52 Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat 31 173 908
57 Cour de Cassation 55 000 000
98 Transferts Ressources Collectivités Territoriales 7 084 953 450
99 Dépenses Communes Interministérielles 17 931 481 233
TOTAUX 370 802 879 976
212
Titre 6 Transfert en capital, 2015
SECTION INTITULE PRISE EN CHARGE
99 Dépenses Communes Interministérielles 4 678 839 073
TOTAUX 4 678 839 073
Tableau récapitulatif des prises en charge par titre
TITRE INTITULE PRISE EN CHARGE
1 Amortissement, charge de la dette, dépenses en atténuation des recettes 194 168 482 280
2 Dépenses de personnel 467 472 222 890
3 Dépenses de fonctionnement 117 789 641 724
4 Dépenses de transferts courants 320 898 223 608
5 Investissements exécutés par l’Etat 370 802 879 976
6 Transfert en capital 4 678 839 073
TOTAUX 1 475 810 289 551
Le Payeur Général
Rahamata OUEDRAOGO/OUEDRAOGO Chevalier de l’Ordre National
213
ANNEXE 3 : SITUATION DES COMPTES DE DISPONIBILITES
214
215
216
217
218
L’Agent Comptable Central
du Trésor
Seydou BARRO Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabè
219
TABLE DES MATIERES
A. Etat d’exécution en recettes du budget général ............................................... 71
B. Etat d’exécution en dépenses du budget général .............................................. 71
A. Etat d’exécution des comptes d’affectation spéciale .......................................... 72
B. Les comptes de prêts ................................................................................. 73
C. Les comptes d’avances ............................................................................... 73
A. Résultat du budget général ........................................................................ 74
B. Résultat des comptes spéciaux du Trésor ....................................................... 75
C. Résultat du projet de loi de règlement gestion 2015 ......................................... 75
A- Au titre des difficultés................................................................................ 75
B- Au titre des perspectives ............................................................................ 76
A- Autorisation en matière de recettes .............................................................. 79
B- Autorisation en matière de dépenses ............................................................ 82
1- Modifications prises en compte par la Loi de Finances Rectificative (LFR) et le cadre de
clôture budgétaire, gestion 2015 .......................................................................... 82
a- Titre 1 ........................................................................................................................................ 82
b- Titre 2 ........................................................................................................................................ 82
c- Titre 3 ........................................................................................................................................ 83
d- Titre 4 ........................................................................................................................................ 83
e- Titre 5 ........................................................................................................................................ 83
f- Titre 6 ........................................................................................................................................ 84
SIGLES ET ABREVIATIONS ...............................................................................................................................
I- INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 4
II- CONTEXTE .................................................................................................................................................. 5
PREMIERE PARTIE ........................................................................................................................................... 7
DEUXIEME PARTIE ....................................................................................................................................... 70
I. ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DU BUDGET GENERAL ................. 71
II. ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR
72
III. DETERMINATION DU RESULTAT DES LOIS DE FINANCES POUR L’EXECUTION DU BUDGET
DE L’ETAT, GESTION 2015 ......................................................................................................................... 74
IV. DIFFICULTES ET PERSPECTIVES ..................................................................................................... 75
TROISIEME PARTIE ...................................................................................................................................... 78
I- ANALYSE DES AUTORISATIONS BUDGETAIRES ......................................................................... 79
220
2- Modifications opérées par les arrêtés de réaménagement ................................. 84
A- RECETTES ORDINAIRES .............................................................................. 90
1- Recettes fiscales ...................................................................................................................... 91
2- Recettes non fiscales .............................................................................................................. 92
3- Recettes en capital .................................................................................................................. 92
B- RECETTES EXTRAORDINAIRES ..................................................................... 94
1- Dons ........................................................................................................................................... 95
2- Emprunts .................................................................................................................................. 96
A- Dépenses courantes ................................................................................ 102
1- Titre 1 : Amortissement, charge de la dette et dépenses en atténuation des recettes
103
2- Titre 2 : Dépenses de personnel ......................................................................................... 103
3- Titre 3 : Dépenses de fonctionnement .............................................................................. 104
4- Titre 4 : Dépenses de transferts courants ........................................................................ 105
B- Dépenses en capital ................................................................................ 106
1 - Titre 5 : Investissements exécutés par l’Etat ................................................................. 107
2 Titre 6- Transferts en capital .............................................................................................. 108
A- Etat d’exécution en recettes des comptes d’affectation spéciale ......................... 110
1- Compte d’affectation spéciale 921 201 « Cantines scolaires du secondaire » .......... 112
2- Compte d’affectation spéciale 921 202 « Fonds d’appui au développement du système
de santé » ........................................................................................................................................ 112
3- Compte d’affectation spéciale 921 203 « Opération lotissement centres urbains et
ruraux au Burkina Faso » ............................................................................................................ 113
5- Compte d’affectation spéciale 921 205 « Plan d’actions de la stratégie nationale de
microfinance » ............................................................................................................................... 114
B- Etat d’exécution en dépenses des comptes d’affectation spéciale ....................... 115
II- ETAT D’EXECUTION EN RECETTES DU BUDGET GENERAL .................................................... 85
III- ETAT D’EXECUTION EN DEPENSES DU BUDGET GENERAL .................................................... 97
IV- ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES D’AFFECTATION
SPECIALE ........................................................................................................................................................ 109
221
A- LES RECETTES ........................................................................................ 175
1- Les recettes fiscales ................................................................................................................. 176
2 – les recettes non fiscales .............................................................................................................. 177
3 - Les Recettes en Capital ................................................................................................................ 177
4 –Les dons ........................................................................................................................................ 178
5 – Les emprunts ............................................................................................................................... 178
B- LES DEPENSES ....................................................................................... 178
A- Etat d’exécution des opérations des comptes d’affectation spéciale ................... 180
B- Etat d’exécution des opérations des comptes de prêts ..................................... 181
C- Etat d’exécution des opérations des comptes d’avances ........................................ 185
1. Effets à recevoir et engagements cautionnés .................................................................. 188
2. Compte Courant du Trésor à la BCEAO ............................................................................. 188
3. Compte Courant Postal (CCP) ............................................................................................. 188
4. Comptes « Banques à l’étranger » ...................................................................................... 189
5. Comptes « Autres Banques » ............................................................................................... 189
6. Comptes de Concours à l’Ajustement Structurel (CAS) ................................................. 189
7. Caisse ....................................................................................................................................... 190
ANNEXE 1 : SITUATION DETAILLEE DES RECETTES ....................................................................... 123
BUDGET GENERAL ...................................................................................................................................... 124
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE .................................................................................................. 140
ANNEXE 2 : SITUATION DETAILLEE DES DEPENSES ....................................................................... 142
BUDGET GENERAL ...................................................................................................................................... 143
COMPTES D’AFFECTATION SPECIALE .................................................................................................. 154
ANNEXE 3 : SITUATION D’EXECUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DU BUDGET DE
L’ETAT-GESTION 2015 .............................................................................................................................. 156
RAPPORT SUR LA SITUATION D’EXECUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DU BUDGET
DE L’ETAT, GESTION 2015 ....................................................................................................................... 157
ANNEXE 3.1 : SITUATION DES ORDONNANCEMENTS DES FINANCEMENTS EXTERIEURS PAR
BAILLEUR DE FONDS .................................................................................................................................. 164
ANNEXE 3.2 : EVOLUTION DES FINANCEMENTS EXTERIEURS DE 2013 A 2015 ................... 171
QUATRIEME PARTIE .................................................................................................................................. 173
RAPPORT DES COMPTABLES PRINCIPAUX DE L’ETAT SUR L’EXECUTION DU BUDGET DE
L’ETAT, GESTION 2015 .............................................................................................................................. 174
I- ETAT D’EXECUTION DU BUDGET GENERALEN RECETTES ET EN DEPENSES ................ 175
II -ETAT D’EXECUTION EN RECETTES ET EN DEPENSES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR
180
III. DETERMINATION DES SOLDES DES COMPTES SPECIAUX DU TRESOR ............................ 186
IV. DETERMINATION DU RESULTAT DE LA LOI DE FINANCES, GESTION 2015................... 190
ANNEXE 1 : ETAT COMPARATIF DES RECETTES .............................................................................. 192
ETAT COMPARATIF .................................................................................................................................... 193
BUDGET DE L’ETAT – GESTION 2015 ................................................................................................... 193
ANNEXE 2 : SITUATION DES PRISES EN CHARGE DES DEPENSES DU BUDGET GENERAL .. 206
ANNEXE 3 : SITUATION DES COMPTES DE DISPONIBILITES ........................................................ 213
222