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le magazine d'information du mlinistère de l'artisanat et des pme

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SommaireEditorial

Salon Ivoirien de l’Artisanat et le PPTE, une lueur d’espoir pour les artisans ?

Le Salon Ivoirien de l’Artisanat SIA édition 2012, qui s’est déroulé le mois dernier, à la bibliothèque Nationale du Plateau, a suscité des lueurs d’espoir pour les Artisans en Côte d’Ivoire.

Ce Salon qui se voulait une plate forme d’échange, de découverte et de valorisation de l’industrie artisanale Ivoirienne a eu comme objectifs : Concentrer dans un même espace les meilleures productions artisanales de la Côte d’Ivoire ; Donner la possibilité à des artisans producteurs à travers un « live show » d’exprimer leurs talents et leur ingéniosité sur le site de la manifestation qui s’est voulu un cadre propice aux échanges et aux partages d’expérience ; Permettre aux artisans et aux professionnels de l’achat et de la vente des objets artisanaux de nouer des contacts et même des contrats d’affaires ; Participer au développement de l’artisanat à travers l’organisation de débats thématiques sur les problématiques d’actualité ; Créer l’émulation ; encourager l’excellence.

A travers des expositions-ventes et des Ateliers thématiques, les artisans Ivoiriens et étrangers ont pu promouvoir leurs collections et être instruits sur les réalités de l’environnement l’Artisanat Ivoirien et ses perspectives. A cet effet, le Ministre de l'Artisanat a promis aux Artisans la création d'un grand marché de l'Artisanat à Abidjan qui verra le jour dans les années avenirs, et leur a aussi promis de faire de la deuxième édition du SIA un Salon qui ira au-delà des frontières Ivoiriennes.

Autre lueur d’espoir pour les artisans Ivoiriens, c’est à n’en point douter l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE de notre pays. Ce qui va permettre d’obtenir un allègement de la dette de 4051 milliards de FCFA sur un stock à fin juin 2012 de 6373, 8 milliards de FCFA, soit un taux d’allègement de 64%", selon nos autorités. Qui ajoutent, en substance, que le stock de la dette extérieure devrait passer de 51% à fin juin 2012, à 18% du PIB, avec la prise en compte des contrats de Désendettement et de Développe-ment. Ainsi, toutes les énergies seront mobilisées pour mener le combat de réduction de la pau-vreté, ont-ils signifié.

Comptant à son actif plus de deux cent métiers et pourvoyeur d’importantes devises à l’économie Ivoirienne, le secteur des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et de l’Artisanat qui a été énor-mément sinistré, après une décennie d’instabilité politique, doit être pris en compte dans ce programme d’investissements accrus dans les secteurs sociaux.

Honoré Kassi

Côte d’Ivoire Artisanat et PMELe Magazine d’Informations du Ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PMESiège social : Riviera III près de la MosquéeDirecteur Général : Honoré KassiDirecteur de Publication : Honoré Kassi / 02 48 22 45/ 65 14 37 00

Directeur de rédaction : Casimir Boh / 01 62 60 67Responsable Artisque: Botro Hervé / 07 14 68 36 Service commercial : Niamké Arnaud/ 07 04 67 87Dépôt légal : n°6840 Abidjan, le 10 Novembre 2010Capital social : SARL au capital 1 000 000 F CFA

Contact E-mail : [email protected]/mauska.communication Contact tel : (225) 22 47 45 23/57 78 05 46Société éditrice : MANUSKA COMMUNICATIONTel : (225) 23 51 72 76/ Fax : (225) 23 51 72 60

Dossier d’actualité

Gros plan

Interview

Brèves

Zoom Sur

Sciences et Vie

EVENT

Vie d'ici & d'ailleurs

Recettes & Astuces

Déguerpissement et démolition P. 4.7

Salon International de l'Artisanat Le cancer du col de l’uterus P. 14.15

‘’ le mannequinat, c’est un métier éphémère, P. 17.19

Une ONG française veut accompagner le financement du secteur de l’artisanat ivoirien P. 20

Le complexe hôtelier Dreams Land P. 21.22

La position assise et la télévision sont mauvaises pour la santé P. 24.25

ORO, une huile pure et naturelle extraite de l’amande de palmiste P. 26.29

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Le quotidien des artisans à Abidjan rime, de plus en plus, avec démolition et déguerpis-sement, depuis quelques mois. Leur déguerpissement des quartiers d’Abidjan, sous la houlette du ministère de la salubrité urbaine, dans le cadre de l’opération ‘’pays propre’’, qui avait fait une trêve, a repris de plus belle. Dernier fait en date, le samedi 28 Juillet dernier, à la citée rouge de Cocody, où les magasins en face de la cité universitaire ont, tous, été démolis. Autre fait à noter, le village rasta, dans la commune de Port-Bouet, qui comptait en son sein une galerie d’art exposant la plupart des œuvres produi-tes par les artistes qui y habitaient, a aussi subi les foudres des bulldozers des autorités. La galerie n’est, désormais, plus qu’un tas de décombres. Cependant, le fait qui attire notre attention, toutes les fois qu’il y’a déguerpisse-ment, c’est l’effet de surprise dont se plai-gnent les artisans déguerpis et pourquoi ne prennent ils pas leurs dispositions.

« On a tous été surpris », se lamentait une com-merçante, lors de leur déguerpissement de la cité rouge.

Les actions de démolition et de déguerpisse-ment des artisans ont repris. Ces artisans se plaignent de l’effet de surprise, car ils ne sont pas avertis par les autorités, mais en réalité, ont-ils d’autres points de chute.

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« La ministre de la Salubrité Ur-baine est venue, ici, hier (vendredi 27 juillet 2012) nous dire de nous apprêter, car dans quelques jours, ses services viendraient casser. A notre grande surprise, c’est ce matin (samedi 28 Juillet ndlr) qu’on a vu des bulldozers s’en prendre à nos magasins. Voyez-vous, tous nos articles sont repen-dus sur la chaussée.

A C T U A L I T EA AC TUALITEU A L I T EU A L I T EDéguerpissement et dé-molition : Les artisans sont- ils victimes de l’effet de surprise ou refusent ils de partir ?

ECRIVEZ-NOUS A MANUSKA COMMUNICATION

06 BP 1578 ABIDJAN 06www.manuskacommunication.com Tel.: (225) 22 47 45 23 / 47 78 05 46

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le ministère de la salubrité urbaine avait lancé l’opération ’Ne salis pas ma ville’’, dans la commune de Cocody. Des sites, à cet effet, avaient été identifiés et soumis à déguerpissement dans ladite commune. Ce sont les sites de : le site du tronçon Hôtel Ivoire, site de l'espace Saint Jean, site du Carrefour de la vie, site du Lycée technique, site de la rue Bertille (Côté ENA), site du glacier des oscars du Bd Latrille, site de Petro Ivoire du Bd Latrille, site du Terminus 81 et 82, site du Café de Versailles, site de la Riviera II, site de la Riviera III, site Edec, de la Riviera palmeraie.Dans le cadre de cette opération, la ministre de la salubrité urbaine, Anne Ouloto avait même entrepris une campagne de sensibili-sation de proximité, chez les artisans dans la commune de comme de Cocody.

« Mais vous savez que vous ne devez pas vous installez là. Et voyez-vous-même comme vous salissez cet endroit. Vous ne l’entretenez pas. Vous devez trou-ver d’autres sites. Vous êtes situés en face de l’Hôtel Ivoire. Ce n’est pas normal. C’est un endroit où ont lieu les grandes rencontres et qui accueille de nombreuses per-sonnalités », avait martelé la ministre aux commerçants de fortune installé, alors aux environs de l’hôtel Ivoire. Pareil, pour les sites en face de la citée rouge, où la minis-tre avait averti les syndicats de transport, et

les commerçants avant leur déguerpisse-ment le mois dernier.

Même son de cloche chez les rastas :

“Nous n’avons pas eu le temps de prendre nos affaires. Nous n’avons reçu aucune mise en de-meure. Pourtant, nous avons une attestation délivrée par la municipa-lité nous autorisant à occuper ce site”, se sont plaints les artistes qui résidaient au village rasta.

Les exemples de ces cas de figure sont légions. Pourtant, ce ne sont pas les mesu-res de sensibilisation et d’information qui ont manqué pour prévenir les artisans des démolitions de leurs sites.

Campagne d’information des autoritésOn se souvent qu’en début d’années, préci-sément, dans le mois de février de cette année,

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avait dit la première responsable de la salu-brité urbaine avant de demander aux syndi-cats de chauffeurs de taxi-communaux de

mieux organiser leur gare. « Je souhaite que vous ayez au sein de votre gare un comité de salubrité et qu’il y ait des poubelles» avait conseillé la ministre. Mais les artisans qui avaient été prévenus plusieurs mois, auparavant, n’ont pas pris leurs dispositions, avant leur déguerpisse-ment.

Y’a-t-il réellement un point de chute pour ces artisans ?« On nous demande de partir. Mais où aller. C’est cette activité qui nous permet de nour-rir nos familles»,

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« Cocody est une commune huppée, et regar- dez comment vous la rendez avec votre com merce. L’espace est insalubre alors que tout juste à coté, il y’ a un marché où vous pouvez vous installer. Ce n’est pas beau, il faut que vous quittiez cet endroit»,

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A vrai dire, ces artisans n’ont pas le choix, car les espaces de substitution pour leurs activités sont disponibles, mais pas encore bien structurés pour la circonstance. En attendant leurs mises à niveau, que font-ils ? Surtout que la Côte d’Ivoire sort fraîchement d’une crise post électorale, qui a énormément sinistré les Petites et Moyennes Entreprises. Les micros finances, les prêts d’aides pour les artisans existent, mais sont difficiles d’accès pour ces der-niers.L’environnement urbain a été embelli par les opérations de salubrité entreprises par les autorités. Mais n’oublions pas les Artisans. Cela fait la troisième fois que le Magazine Côte d’Ivoire Artisanat et PME aborde ce pro-blème de déguerpissement des artisans. C’est la preuve que c’est une réalité cruciale et incontournable. Casimir Boh

avait plaidé Sophie, une commerçante de banane braisée, sur le site du lycée techni-que.Les artisans et propriétaires de PME déguer-pis des lieux de leurs commerces et de leurs activités n’ont pas, en général, un point de chute. Sinon, comment comprendre que des personnes qui ont été averties pendant plusieurs mois, à travers des campagnes de sensibilisation et d’information, se font sur-prendre du jour au lendemain par les mêmes autorités qui avaient pris le soin de les prévenir.

« Ils sont têtus ces artisans, depuis, on leur dit de quitter ces espaces, mais ils s’entêtent » s’exclamaient, un téléspectateur avec qui j’ai suivi, à la télévision les récentes démoli-tions des sites de la cité rouge et du village rasta.

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Le Sia 2012 vient de s’achever, quel bilan en faites-vous ?

Concernant le bilan du Sia 2012, on peut déjà parler d’une note de satisfaction avec les exposants qui ont répondu à notre appel.

Nous avons pu avoir, avec l’espace qui nous a été accordé, 42 stands qui ont été occupés non seulement par des artisans venus non seulement d’Abidjan, mais aussi de Korhogo, de Katiola et de Bouaké. Nous avons aussi reçu un expo-sant venu du Mali qui a collaboré avec nous, pendant les cinq jours qu’a duré le salon. On peut déjà parler de satisfaction au niveau des participants, même si au niveau des ventes, on n’a pas atteint des records, l’ensemble des participants avec qui nous avons échanges disent être satis-faits. Ce qu’il faut retenir c’est que le fait de participer à un salon donne toujours de nouvelles opportunités. Ils y a beaucoup de contacts qui ont été pris avec des artisans, des acheteurs locaux et des acheteurs internationaux. Il y’a une bonne promotion qui a été faite et à partir de cette 1ère édition, il y’a de bonne perspectives pour l’édition 2013. Nous avons aussi reçu les encouragements des autorités. Le ministre de l’Artisanat était là, le Premier ministre aussi était représenté,

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Francis Lessoy, Commissaire Général du Sia 2012 : « Le Sia 2012 a permis de

booster l’esprit des artisans »

La 1ère édition du Salon ivoirien de l’artisanat (Sia 2012) s’est tenue du 02 au 06 juillet 2012 dernier à la Biblio-thèque nationale au Plateau. Retour sur cet évènement qui a rassemblé les autorités de tutelle, les artisans, des opérateurs économiques et des parte-naires au développement, à travers un entretien avec M. Francis Lessoy, Com-missaire Général dudit salon.

Le Sia 2012 vient de s’achever, quel bilan en faites-vous ?

Concernant le bilan du Sia 2012, on peut déjà parler d’une note de satisfaction avec les exposants qui ont répondu à notre appel.contrainte. Initialement, on voulait faire le salon jusqu'à samedi pour que les travailleurs puissent y venir avec leurs familles, mais l’espace était déjà réservée pour un mariage. Ce qui ne nous a pas permis d’aller au delà du vendredi 06 juillet. Je pense que concernant les 1500 visiteurs, nous allons en tirer les leçons pour voir com-ment faire pour avoir plus de visiteurs pour l’année prochaine. Il nous faut renforcer la communication et faire plus de sensibilisa-tion. Déjà, nous avons donné des fiches aux exposants pour avoir leurs remarques et leurs suggestions pour en tenir compte pour les prochaines éditions.

La plupart des exposants parlent d’un défi-cit de communication. N’est-ce pas la vraie raison de ce manque d’affluence ?

Il faut dire qu’il n’y a pas eu de déficit au niveau de la communication.

Sachez que nous avons communiqué avant et pendant le salon. Pendant que le salon se déroulait, nous avons pris part à des émissions de la télé comme ‘’Matin Bonheur’’ et ‘‘Midi première’’. On peut, peut-être dire que la communication n’a pas été intense mais on ne peut pas parler d’un déficit de communication, parce qu’il y ‘ a eu tout de même 10 organes de presse qui ont relayé l’information pour inviter la population à venir visiter les stands. Notre souhait était d’intensifier la communication, mais il faut tenir compte du fait que nous avons travaillé avec les moyens de bord. Je pense qu’on fera plus la prochaine édition.

L’un des points marquants de ce salon est, sans contexte, la tenue de trois conféren-ces sur les questions touchant à l’artisanat. Comment s’est fait le choix des thèmes ?

C’est l’une des grandes satisfac- tions du Sia 2012. Nous avons eu trois grandes confé rences qui ont été animées par de grands experts. C’est vrai que le salon est fait d’exposition-vente mais, nous avons animé des conférences l’un des points forts du salon. Ce qui nous a emmenés à recher-cher des conférenciers de talent. Nous avons eu un conférencier de l’Apexci, au niveau des impôts, nous avons pu avoir le directeur des opérations des assiettes et au niveau de la création des emplois,

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Il y’ a aussi le problème d’espace. Je ne vous cache pas que l’espace qui nous a été octroyé à la Bibliothèque nationale était petit. Il ne pouvait qu’accueillir 50 stands. On a eu des coups de fils à la veille de certains artisans qui voulaient exposer mais compte tenu de l’espace, ce n’était plus possible. Ce sont des choses que nous devons corriger si nous voulons être à l’international. Regar-dez par exemple au Cameroun, quand ils font des expositions, ce sont au moins 300 ou 400 stands qui sont utilisés. Pour les pro-chaines éditions, nous allons choisir un espace plus approprié pouvant recevoir aussi des artisans ivoiriens qu’étrangers.

La majorité des exposants que nous avons interrogés ont déploré une faible mobilisa-tion des visiteurs pour le Sia 2012. Comment expliquez-vous cela ?

C’est vrai que tout ce que je dirai n’est pas une excuse, mais il faut dire que la période que nous avons choisie tombe dans la saison des pluies. Les statistiques que nous avons, nous donne pour les 5 jours autour de 1500 visiteurs. Je pense que nous sommes allés au delà. Il y’a aussi eu une

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ils nous ont encouragés et tout ceci va nous permettre d’aller de l’avant pour la prochaine édition.

Le Sia est une première en Côte d’Ivoire. Comment avez-vous convaincu les auto-rités à vous accompagné dans cette initiative ?

C’est vrai que ce salon est organisé par une structure privée en partenariat avec la Fédération des artisans de Côte d’Ivoire, mais nous avons écrit au ministère de l’Artisanat pour avoir la caution du ministère de tutelle qui adhéré au projet. Ce n’était pas évident, on a approché des sponsors qui étaient pour la plupart réticents parce que ce salon est une première dans le pays. Ça été l’une des grosses difficultés auxquelles nous avons été confronté. Le ministère de tutelle nous a dit : « aller y », et nous y sommes allés avec le peu de moyens que nous avions. Avec la Fédaci et nos partenaires, nous avons pu conduire le salon à terme et cela nous réjouis.

Il y’a eu un seul exposant venu de l’extérieur, le Malien Issouf Cissé. Pour un salon que vous voulez international, n’est-ce pas insignifiant ?

Le premier souci que nous avions était déjà d’ouvrir un espace pour les artisans ivoiriens, même s’il est vrai que, nombreux ont déjà pris part à des salons internatio-naux, notamment le Siao au Mali. Au départ nous avons eu l’accord de 15 exposants Maliens pour prendre part au Salon, mais en raison du report qui est survenu la plu-part a désisté.Il y’ a même des exposants ghanéens et Français qui devaientarriver mais le report a chamboulé tout le Pro-gramme.

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Quelles sont vos réactions et quelles sont les perspectives pour 2013 ?

Il faut savoir effectivement que quand on organise et qu’on a une telle implication des autorités, je vous avoue que c’est encoura-geant. C’est vrai que ce qu’on recherche avant tout quand on organise un salon, c’est pour avoir des retombées financières, mais ce genre de nouvelles est aussi une source de satisfaction. Je pense qu’à travers l’institutionnalisation du Salon ivoirien de l’artisanat, l’Etat va s’impliquer davantage dans l’organisation des prochaines éditions. On aura moins de pression financière et je pense que c’est une bonne chose. Et puis, les sponsors vont voir l’intérêt du salon. Je vous signale qu’il y a déjà des sponsors qui cherchent déjà à se positionner pour le Sia 2013. C’est un acte important. C’est une lucarne qui est ainsi offerte. Cette note de satisfaction nous invite déjà à commencer la préparation de l’édition 2013.

Source Boigny Express NB : Le chapeau est de la rédaction.

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nous avons un expert qui nous a parlé du rôle de l’artisanat dans la croissance éco-nomique et dans la création d’emplois. Tout cela pour savoir que l’artisanat est un métier à part entière et que les artisans prennent conscience qu’ils sont des chefs d’entreprises. L’intervention des différents conférenciers était pour booster l’esprit des artisans pour ne plus qu’ils se voient comme des petits artisans mais comme des chefs d’entreprises. Les différents thèmes abordés ont fait qu’il y a tout de même eu de l’engouement au niveau des conférences. Ça n’a pas été aisé d’entrer en contacts avec ces conférenciers, mais nous nous réjouissons qu’ils aient accepté d’apporter leur contribution à la réussite du Sia 2012.

Le Salon ivoirien de l’artisanat est terminé. Vous avez pu obtenir de lapart du ministre de l’Artisanat et de la promotion des Pme, Sidiki Konaté l’institutionnalisation du salon.

Avec plus de trois décennies dans le domaine de la gynécologie obstétricienne, dont huit années au public, précisément, à l’hôpital général de Bingerville, et le reste dans le privé, le docteur Akpa Laure a une clinique, à la Riviera III qui fonctionne 24 h/ 24, sept jours sur sept: « La clinique existe depuis 1992. Elle était alors à Yopougon Siporex dans un immeuble qui est situé non loin du carrefour Siporex.

Depuis fin Avril 2011, compte tenu des pillages survenus lors des évènements de la crise postélectorale, j’ai décidé de me rapprocher un peu plus de mon domicile. C’est ainsi que j’ai délocalisé la clinique à la Riviera III », a telle fait savoir. Groupe mé-dical de l’Amitié, l’appellation de la clinique n’est pas anodine, selon le Docteur. Dans les débuts, explique-t-elle, c’était l’association de trois amies médecins qui a suscité cette appellation : « J’ai tenu à maintenir cette appellation, bien vrai qu’elles soient parties, en hommage à cette union qu’on avait formé, parce que, pour moi l’amitié est sacrée ».

Le groupe médical de l’Amitié s’est équipé d’outil de soins et continue de s’équiper en outil de bonne capacité. « On fait de la gynécologie, on fait de l’échographie, de la médecine générale, on a une salle d’accouchement qui existe depuis Avril, progressivement, elle est en train de pren-dre forme.

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« Le premier cancer dont souffre les Africaines »

Docteur Akpa Laure

Le cancer du col de l’uterus

Le docteur Akpa Laure, gynécologue obstétricien a à son actif une trentaine d’années de service. Depuis 1992 sa clinique Groupe Médical de l’amitié, située aujourd’hui à la Riviera III, non loin de la mosquée est un réel soula-gement pour ses patients.

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« Je conseille les femmes enceintes de fréquenter les structures hospitalières pour les informer sur un certains nombre de pathologies à prévenir, pour avoir droit aux soins pendant la grossesse, pour que l’accouchement puisse bien se passer, pour détecter les risques, mais aussi pour les orienter, parce que, généralement, en fin de grossesse, quand il y’a des problèmes, dans les structures adéquates pour l’accouchement. On conseille aux femmes aussi de venir périodiquement pour se faire suivre, surtout pour les femmes d’une cer-taine tranche d’âge, car ça permet de préve-nir le cancer du col, d’autant plus que c’est le premier cancer dont souffrent les femmes en Afrique, dans le monde d’ailleurs, donc la prévention est très importante, et elle coûte moins chère, a conseillé le Docteur Akpa Laure. Mais le traitement de la femme por-teuse de ce cancer se chiffre à des millions », a-t-elle conseillé. Casimir Boh

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Auparavant, les patientes allaient accou-cher à la polyclinique internationale de l’Indenié où je donne des prestations paral-lèlement à mon cabinet. On a le minimum au niveau du matériel pour apporter des soins adéquats à nos clients. On a réussit à faire accoucher cinq à six femmes, le nombre de patients croit, c’est ce qui est la preuve que nous faisons du bon travail », s’est réjouit le Docteur.

Malgré la crise postélectorale qui a affecté les PME en Côte d’Ivoire, le Docteur ne se plaint pas : « je travaille tous les jours. Concernant les tarifs, on essaie de les adapter aux clients, sans compter que par-fois, on fait du social, mais je précise que cela dépend des situations. Avec la situa-tion de crise qu’a connu la Côte d’Ivoire, certaines personnes ont perdu leurs em-plois, d’autres sont au chômage technique, il arrive même qu’on fasse de la gratuité, surtout au niveau des enfants. Cependant, il faut noter que la plupart des patients qui viennent dans les cliniques ont les moyens », a-t-elle soutenu.

La Côte d’Ivoire est mieux lotie… En Côte d’Ivoire, on est quand même gâté, parce qu’il y’a beaucoup d’infrastructures, que ce soit hospitalière, que ce soit clini-que privée qu’au public, sans compter les centres communautaires, les CHR, les CHU, je pense que la Côte d’Ivoire est mieux lotie dans ce domaine que certains pays africains où je me suis rendue dans le cadre du travail.

Le cancer du col de l’utérus, le premier cancer dont souffrent les femmes Africai-nes

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« Je conseille les femmes enceintes de fréquenter les structures hospitalières pour les informer sur un certains nombre de pathologies à prévenir, pour avoir droit aux soins pendant la grossesse, pour que l’accouchement puisse bien se passer, pour détecter les risques, mais aussi pour les orienter, parce que, généralement, en fin de grossesse, quand il y’a des problèmes, dans les structures adéquates pour l’accouchement. On conseille aux femmes aussi de venir périodiquement pour se faire suivre, surtout pour les femmes d’une cer-taine tranche d’âge, car ça permet de préve-nir le cancer du col, d’autant plus que c’est le premier cancer dont souffrent les femmes en Afrique, dans le monde d’ailleurs, donc la prévention est très importante, et elle coûte moins chère, a conseillé le Docteur Akpa Laure. Mais le traitement de la femme por-teuse de ce cancer se chiffre à des millions », a-t-elle conseillé. Casimir Boh

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Auparavant, les patientes allaient accou-cher à la polyclinique internationale de l’Indenié où je donne des prestations paral-lèlement à mon cabinet. On a le minimum au niveau du matériel pour apporter des soins adéquats à nos clients. On a réussit à faire accoucher cinq à six femmes, le nombre de patients croit, c’est ce qui est la preuve que nous faisons du bon travail », s’est réjouit le Docteur.

Malgré la crise postélectorale qui a affecté les PME en Côte d’Ivoire, le Docteur ne se plaint pas : « je travaille tous les jours. Concernant les tarifs, on essaie de les adapter aux clients, sans compter que par-fois, on fait du social, mais je précise que cela dépend des situations. Avec la situa-tion de crise qu’a connu la Côte d’Ivoire, certaines personnes ont perdu leurs em-plois, d’autres sont au chômage technique, il arrive même qu’on fasse de la gratuité, surtout au niveau des enfants. Cependant, il faut noter que la plupart des patients qui viennent dans les cliniques ont les moyens », a-t-elle soutenu.

La Côte d’Ivoire est mieux lotie… En Côte d’Ivoire, on est quand même gâté, parce qu’il y’a beaucoup d’infrastructures, que ce soit hospitalière, que ce soit clini-que privée qu’au public, sans compter les centres communautaires, les CHR, les CHU, je pense que la Côte d’Ivoire est mieux lotie dans ce domaine que certains pays africains où je me suis rendue dans le cadre du travail.

Le cancer du col de l’utérus, le premier cancer dont souffrent les femmes Africai-nes

Interview

Nos débuts n’étaient pas faciles. Nous avons rencontré énormé-ment de difficultés. Étant encore étudiante à cette époque, les clients préféraient travailler avec des structures plus expérimen-tées. Mais c’est grâce à une connaissance, qui travaillait dans une structure de publicité de la place que j’ai pu m’introduire dans ce milieu.

Présentez-nous Dreams AgencyEn ce qui concerne la publicité, on ne fait pas de la conception,

Racontez-nous les débuts de Dreams AgencyJ’ai commencé à monter Dreams Agency, quand j’étais encore étudiante en année de Licence de Droit des affaires, à l’université d’Abidjan Cocody. Cela fait en somme dix ans que Dreams Agency existe. Dreams Agency est une agence d’hôtesse de publicité, d’accueil, promo de produit, de publicité et de voyage, situé à Angré non loin du glacier les oscars, dans la commune de Cocody.

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mais on fournit plutôt des acteurs, des models à des par-tenaires entre autres la société Gandour. Avec nos partenaires de la publicité, nous avons fait des publicités pour Orange, la Société Générale de Banque de Côte d’Ivoire (SGBCI), la Loyale Assurance et bien d’autres. Au niveau de notre agence de voyage qui existe depuis trois mois, on s’occupe de la vente de billet d’avion et de l’assistance voyage.

Mlle KouabenanMarthe Pascale Mlle KouabenanMarthe Pascale

‘’ le mannequinat, c’est un métier éphémère, vaut mieux avoir un bagage intellectuel pour plus tard.’’

Directrice Générale de Dreams Agency, nous a fait l’honneur d’une visite dans les locaux de Manuska Communication. L’équipe de rédaction du magazine en a pro�té pour lui tirer quelques mots, dans le cadre de la rubrique ‘’interview’ du magazine Côte d’Ivoire Artisanat et PME.

InTeRvIeWInTeRvIeWquand je dis coup de pouce, je ne parle pas en terme financier. Qu’il prenne la peine de rece-voir toutes les structures chacun dans son domaine, d’écouter ce qu’on a à lui dire, nos doléances avant de prendre certaines décisions. Au niveau du ministère du tourisme, puis-que j’ai une agence de voyage, je souhaiterais qu’il s’ouvre un peu plus, car c’est très impor-tant. Je vais vous raconter une petite histoire : J’ai eu un grand évènement de model, encore plus grand que le concours miss Côte d’Ivoire, qu’on avait

Auparavant, on avait le volet mannequinat qu’on a suspendu par rapport à un évènement.

Comment se portent vos activi-tés ?On ne se plaint pas, parce ce que seul le travail paye. Dans le domaine de la publicité, par exemple si vous proposez des modèles qui valent la peine, si vous êtes honnêtes, il n’y a pas de souci, les clients sont avec vous. Je reviens sur l’agence de voyage, même si c’est tout récent, j’ai quelques clients, parce que l’avantage chez nous est que nous vendons des billets à moindre coût comparé à d’autres agences de voyage.

Comment votre entreprise a-t-elle vécu la crise post électo-rale ?Avec la crise qu’a connu notre pays, mon entreprise a pris un coup, parce qu’il fallait attendre le retour des clients. Les activi-tés ont roulé au ralenti à cause de l’exode massif de la popula-tion due à cette situation. Il fallait donc attendre leur retour pour que les activités reprennent. Aujourd’hui tout est rentré en ordre, et ça va.

A votre ministère de tutelle, avez-vous une adresse à leur porter ? J’aimerais saluer le ministre de la culture qui fait du très bon travail. Mais je souhaiterais qu’il donne un coup de pouce à ceux qui sont dans le domaine,

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intitulé Elite model, et qui est la plus grosse structure de man-nequin au monde. C’est grâce à Elite model qu’on a connu les célèbres mannequins comme Cindy Crawford, Naomi Camp-bell et cette structure regroupe près de 70 pays. Je me sou-viens avoir approché le minis-tère du tourisme et de la culture pour une aide, puisque des pays étrangers devaient venir en Côte d’Ivoire pour participer à cet évènement, mais jusqu’à présent, je n’ai pas pu rencon-trer le ministre, c’est difficile.

InTeRvIeWInTeRvIeWne devez pas recruter un man-nequin dans votre structure. Si par aventure votre mannequin remporte le concours, imaginez un peu ce que les gens diront. Par contre, lorsque les filles viennent me voir par rapport au mannequinat, je les conduis vers une autre personne qui est dans le domaine. Mais la publi-cité avec les mannequins mar-chent bien, selon la publicité, selon le client.

Avez-vous un message à donner aux jeunes qui vou-draient embrasser la carrière de mannequin ?

Pensez-vous que le COMICI, qui est la commission chargée de l’organisation de Miss Côte d’Ivoire y est pour quelque dans ce blocage ? Je ne crois pas, parce que le concours miss, les critères demandés et ceux pour un concours de mannequinat sont deux choses différentes.

Et concernant votre structure de mannequinat ?Elle n’existe plus, à cause juste-ment de ce concours, parce que, lorsque vous faîtes ce concours de mannequins, vous

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Je leur dirai de ne jamais laisser tomber les études , parce que c’est un métier éphémère, vaut mieux avoir un bagage intellec-tuel pour plus tard, on ne sait jamais.Et au client ? Au client, je leur demande de venir juste vers Dreams Agency pour voir ce qu’on leur propose. Avez-vous un mot à l’endroit du magazine Côte d’Ivoire Artisanat et PME ?Je voudrais souhaiter bonne chance, plein de succès au ma-gazine et confiez ce magazine à Dieu.

Interview réalisée par Casimir Boh

e.mail: [email protected]: 00225 01 76 90 70 57 81 24 55

Vie

d'ici

& d'A

illeu

rsWindows 8 sera disponible en octobre

Le géant américain de l'informatique l'a officialisé lundi, la nouvelle version de son système d'exploitation Windows sera com-mercialisée en octobre 2012. Trois versions du système seront disponibles, mais leurs prix n'ont en revanche pas été dévoilés : Windows 8, Windows 8 Pro et Windows RT. Les personnes ayant acheté un PC équipé de Windows 7 après le 2 juin pourront faire la mise à jour pour 14,99 euros. Pour les autres, la mise à jour depuis Windows XP, Vista et 7 sera disponible au téléchargement pour 29,99 euros. Une offre promotionnelle, vala-ble jusqu'au 31 janvier 2013. Le changement de style chez Microsoft commence par un changement de logo. L'ancien à quatre cou-leurs cède place à une fenêtre, bleu ciel inté-gral.

BrèvesBrèvesBrèves

ESPACE GASTRONOMIQUE'' La Plantation''

Riviera Bonoumin Carrefour André Malraux

Tél.: 05 09 21 09 / 03 30 17 32

Mlle Yehiri Ella, gérante de Dreams Land

S’il y’a un lieu où se rendre dans la région du N’Zi, au centre-Est de la Côte d’Ivoire, pour passer d’agréables séjours, c’est bien le Dreams Land. Situé dans la com-mune d’Arrah, dans le département de Bongouanou, le Dreams Land est un complexe hôtelier de haut stan-ding, crée en Octobre 2010.

Appelé aussi la cité des rêves pour son cadre paradisiaque, le Dreams Land est une destination de choix pour tout visiteur qui se rend dans la paisible citée d’ARRAH, où il fait bon vivre. Avec ses quinze (15) chambres dont deux (2) suites de qualité, une piscine pour avoir de bons moments de baignade sous un temps exoti-que, on y déguste aussi de succulents mets de divers horizons confection-nés par de son restaurant Africain et Européen.

Si vous souhaitez organiser des ren-contres, des réunions d’information, un séminaire, un colloque, le Dreams Land vous offre une salle de réunion

de soixante places (60) places confortables et bien équipées.

Après une rude journée de travail, rendez-vous à ‘’Eclipse Night Club’’où vous attendent de belles serveuses et un service traiteur profes-sionnel pour vous permettre de vous détendre, vous amuser, vous éclater sous les sons musicaux du moment et de votre choix.

Un programme alléchant pour ces vacan-cesPendant ces périodes estivales, les vacanciers qui vont se déplacer à Arrah, précisément, au Dreams Land, ne les oublieront pas, à cours sûr, de sitôt.

ZOOM S U RDans le cadre de la rubrique zoom sur, votre magazine Côte d’Ivoire ‘’Artisanat et PME’’ s’est rendu dans les locaux de Dreams Land, un complexe hôtelier, situé à Arrah, que nous avons décidé de vous présenter. Le complexe hôtelier

Dreams Land

Situé sur l'axe Arrah-Bongouanou Contacts: (+225) 57 51 97 25

02 51 51 73 / 42 05 09 79

« Pour ces vacances nous avons en projets : de célébrer la fête du RAMADAN autour de la piscine ; de célébrer les 1 ans d’existence du night club ; d’organiser des soirées artistiques chaque mois…»,

a révélé Mlle Yehiri Ella, gérante de Dreams Land.

Un appel à la population et aux visiteurs« Nous informons la population qu’elle dispose, désormais d’un com-plexe hôtelier digne de son rang, situé à trois heures de route d’Abidjan. Vous disposez d’un com-plexe hôtelier où il fait bon vivre avec des chambres à moindre coût et facilement accessible, grâce à sa proximité avec la voie principale. », a lancé Mlle Achi Mari-Christiane. Arnaud NIAMKE

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Le complexe hôtelier Dreams LandZOOM SUR

un traitement préventif approuvé

Côte d'Ivoire Artisanat et PME

Les États-Unis sont les champions de l’obésité. Outre-Atlantique, un habitant sur trois est touché par l’épidémie de surpoids. Il n’existe pas une cause unique mais la mala-die s’explique par un ensemble de facteurs, parmi lesquels une mauvaise alimentation et un manque d’activité physique. Les effets néfastes de la sédentarité ont déjà été démontrés par le passé, l’inactivité étant corrélée au développement de pathologies mortelles comme le diabète ou des mala-dies cardiovasculaires. Mais quel est son impact sur l’espérance de vie d’une popula-tion ?

Si on sait qu’il est mauvais pour la santé de passer trop de temps en position assise, quel en est l’impact réel sur notre espérance de vie ? Selon des chercheurs américains, rester assis moins de 3 heures par jour allongerait de 2 ans l’espérance de vie et regarder la télé moins de 2 heures quoti-diennement prolongerait l’existence de 1,4 an. À vos marques, prêts, bougez !

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Des chercheurs du Pennington Biomedical Research Center à Bâton-Rouge (Louisiane) apportent un début de réponse à cette ques-tion en s’intéressant dans la revue British Me-dical Journal aux effets de la position assise et du temps passé devant la télévision sur la durée de vie des Américains.

La position assise et la télé-vision sont mauvaises pour la santé Pour connaître les habitudes de leurs com-patriotes, ces scientifiques ont eu recours aux données collectées lors de deux vastes études en 2005-2006 puis 2009-2010. Ces résultats ont été ajoutés à ceux de cinq études, soit un total de 167.000 personnes, afin de déterminer un facteur de risque relatif, pondéré par plusieurs facteurs tels que le sexe ou l’âge.Après différents calculs, ils sont parvenus à des résultats assez impressionnants. Rester longuement assis et regarder la télévision augmente globalement les risques de décès,

Plus de 2 heures devant sa télé, c’estun an et demi de vie en moins

Sciences & Vie

comme les auteurs le précisent eux-mêmes, ces résultats ne font qu’établir un lien entreplusieurs événements, mais n’apportent pas la preuve qu’ils sont intimement liés. Malgré tout, de nombreuses évidences issues de recherches passées abondent en ce sens. D’autre part, il serait maladroit de conclure qu’une personne active mourra plus tardive-ment que quelqu’un préférant le calme de ses fauteuils. L’étude précise juste qu’augmenter le temps passé en position assise ou devant la télévision diminue l’espérance de vie aux États-Unis, mais cette dernière dépend de nombreux facteurs. Les valeurs ne peuvent être prises pour stric-tement exactes, mais tendent plutôt à fournir une indication de l’impact d’un mode de vie sédentaire sur la durée de la vie, dans un pays où l'on recommande 150 minutes d'ac-tivité physique modérée ou intense par semaine. Récemment, en Australie, une étude s'était donné le même objectif, se focalisant uniquement sur l'incidence de la télévision sur la santé. En conclusion, trop de temps passé devant le petit écran réduisait l'espé-rance de vie à la naissance de 1,8 an pour les hommes et de 1,5 an pour les femmes. Du même ordre d'idée. Source futura-santé.com

Côte d'Ivoire Artisanat et PME

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toutes causes confondues, de 27 % et de 19 % respectivement. La perception effective de tels chiffres reste encore un peu floue. De manière plus concrète, il a été établi que passer moins de 3 heures par jour en posi-tion assise augmente l’espérance de vie de 2 ans très précisément. Le temps passé devant la télé a également son importance : en-deçà de 2 heures par jour, c’est 1,38 année préservée sur l’ensemble d’une exis-tence.

L'espérance de vie, une donnée complexe

Cependant, il faut se montrer prudent quant à l’interprétation de ce travail. Car d'une part,

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comme les auteurs le précisent eux-mêmes, ces résultats ne font qu’établir un lien entreplusieurs événements, mais n’apportent pas la preuve qu’ils sont intimement liés. Malgré tout, de nombreuses évidences issues de recherches passées abondent en ce sens. D’autre part, il serait maladroit de conclure qu’une personne active mourra plus tardive-ment que quelqu’un préférant le calme de ses fauteuils. L’étude précise juste qu’augmenter le temps passé en position assise ou devant la télévision diminue l’espérance de vie aux États-Unis, mais cette dernière dépend de nombreux facteurs. Les valeurs ne peuvent être prises pour stric-tement exactes, mais tendent plutôt à fournir une indication de l’impact d’un mode de vie sédentaire sur la durée de la vie, dans un pays où l'on recommande 150 minutes d'ac-tivité physique modérée ou intense par semaine. Récemment, en Australie, une étude s'était donné le même objectif, se focalisant uniquement sur l'incidence de la télévision sur la santé. En conclusion, trop de temps passé devant le petit écran réduisait l'espé-rance de vie à la naissance de 1,8 an pour les hommes et de 1,5 an pour les femmes. Du même ordre d'idée. Source futura-santé.com

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toutes causes confondues, de 27 % et de 19 % respectivement. La perception effective de tels chiffres reste encore un peu floue. De manière plus concrète, il a été établi que passer moins de 3 heures par jour en posi-tion assise augmente l’espérance de vie de 2 ans très précisément. Le temps passé devant la télé a également son importance : en-deçà de 2 heures par jour, c’est 1,38 année préservée sur l’ensemble d’une exis-tence.

L'espérance de vie, une donnée complexe

Cependant, il faut se montrer prudent quant à l’interprétation de ce travail. Car d'une part,

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EVENT E V E N TE V E N T

manne du palmier, fabriqué en Côte d’Ivoire, affirme Mme Zadi. Déjà en 1997, sa génitrice était la première à utiliser ORO pour ses vertus thérapeutiques, expli-que t’elle. Peu sceptique, au départ pour l’utilisation de ORO, malgré plusieurs recommanda-tions de sa mère, elle va finir par l’utiliser et ne plus s’en passer, parce qu’elle a été guérie par ORO des maux récurrents qui la rongeaient depuis des années. Selon le Docteur Zama, ORO est un produit naturel et un véri-table remède cosmétique,

La boutique ORO, de la 8ème tranche, dans la commune de Cocody, est désormais disponi-ble. La cérémonie de présenta-tion et de lancement des gammes de produits ORO, qui s’est déroulée, le 04 Août der-nier, a permis de découvrir ou d’en savoir davantage sur les vertus thérapeutiques de ORO.Mme Zadi, la première respon-sable de la boutique ORO de la 8ème tranche, a donné des révélations sur l’origine et les bienfaits de ORO. ORO est une huile naturelle extraite de la

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car il n’a pas d’effet secondaire, pas d’odeur, pas de conserva-teur. Il n’y a donc pas de com-plexe à utiliser ORO, afin d’avoir une belle peau pleine de santé et de jeunesse, estime le Doc-teur Zama.

Les vertus de l’huile d’ORO

ORO, une huile pure et naturelle extraite de l’amande de pal-miste; huile végétale sans cho-lestérol, elle est riche en élé-ments de reconstruction et même d’élimination

Lancement de Produit ORO

ORO, pour une belle peau pleine de santé. La boutique

ORO, située à Angré 8ème tranche, est

officiellement ouverte, depuis le 04 Aout dernier.

Cette boutique est l’aboutissement d’un long partenariat avec ORO.

E V E N TE V E N TE V E N T

Le savon antiseptique : c’est un savon antiseptique qui nettoie en douceur la peau en éliminant : les boutons, gales, acnés, démangeaisons, rides, varicel-les, graisses du visage, pied d’athlète. Ce savon redonne de la souplesse et de l’éclat à la peau ; nourrit et rajeunit la peau.

Le savon spécial : le savon spé-cial uniformise et donne de l’éclat à votre teint. Pour les teins noirs, un noir plus brillant, et pour les teints clairs, un meilleur éclat. C’est un savon qui donne de l’éclat à tout type de peau.

Le savon gommant : le savon gommant nettoie efficacement la peau en éliminant les impure-tés et les cellules mortes. Il permet d’affiner le grain de

d’agents infectieux. L’huile de palmiste ORO présente une grande variété d’insaponifiables dont chacune joue un rôle très important dans le renouvelle-ment et l’entretien de la peau. C’est à leur action anti-oxydante que l’on doit la propreté anti-in-fectieuse, de même que la pro-tection contre le vieillissement cutané.

La boutique agrée ORO de la 8ème trancheLa boutique ORO de la 8ème tranche, près du lavage Ferrari, accessible à partir du nouveau pont d’Angré, est une véritable officine pharmaceutique où s’approvisionner en remède de guérison. On y découvre, à cet effet, plus de douze gammes de produits pour vos divers soucis de santé.

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peau, de la lisser et de redonner au teint un éclat. Le savon gom-mant renouvelle les cellules de la peau.

Le défrisant : le défrisant ORO rend les cheveux très lisses, brillants et resplendissants de santé.

Le shampooing : le shampooing ORO lave tout en respectant l’équilibre naturel du cuir che-velu ; l’huile ORO étant très riche en éléments nutritifs (acides gras et vitamines A et E).

Le démêlant : le Démêlant ORO est un soin nutritif à haute concentration, destiné aux enfants, aux adolescents et aux femmes.

La pommade antiseptique : elle élimine les teignes, dartres, démangeaisons, boutons et toutes infections cutanées.

La pommade mentholée : elle soulage vos douleurs musculai-res, lutte contre la fatigue, le rhu-matisme, les courbatures et la paralysie ; tonifie et relaxe les nerfs.

La pommade de cheveux : elle apporte de multiples qualités biologiques au cuir chevelu ; brillance et volume des che-veux, nourrit et donne vie aux cheveux.

V E N TEE V E N TE V E N TE V E N T La lotion antiseptique : la lotion nettoie la peau en profondeur en éliminant : bou- tons, acnés, taches, rides, etc. Le bain d’huile : il fait pousser les cheveux et forti-fie les racines capillaires. Un usage régulier procure à vos cheveux : brillance, souplesse et santé. Pierre Agnimesch

Le lait spécial : son application quotidienne donne à la peau brillance, douceur et lui évite certaines infections. Au teint clair, elle donne un meilleur éclat. Au teint noir, un noir plus brillant. Elle uniformise le teint en faisant disparaître les taches.

Lancement de Produit ORO

Etudiante en 1ère année de BTS en Finan-ce-comptabilité, Mlle Amany Marthe est la principale gérante du pressing Espoir. Pen-dant la rentrée des classes, elle passe à sa descente des cours, faire le point avec son substitut. Mais une fois la période estivale entamée, Mlle Amany Marthe s’occupe à plein temps du pressing : « la gestion d’un pressing n’est pas compliqué. Avec mon expérience, je parviens à m’occuper du ser-vice et de l’aspect financier, même à mon absence », a-t-elle affirmé.

Le service à Espoir pressing

Le pressing Espoir est doté de matériel adé-quat pour produire de bons services. « Nous avons une machine à laver le linge, un fer à repasser, des cintres, des sachets plasti-ques, du papier plastique pour emballer les habits », a expliqué Mlle Amany Marthe. Avec cet équipement, les habits sont bien lavés et entretenus, repassés et bien emballés. On y fait aussi de l’amidonnage et de la teinture de vêtements.

Des tarifs à portée de main« Nous faisons ici, les chemises et pantalon tissu à 700 F CFA ; un costume à 2 500 F CFA ; un ensemble dame à 1500 F CFA, une robe dame à 1000 F CFA ; un t-shirt polo à 600 F CFA, un jeans à 800 F CFA ».

Les consignes pour ouvrir un pressing

En trois années d’expérience dans la gestion d’un pressing, Mlle Amany Marthe estime que c’est une activité fructueuse, qui rap-porte beaucoup d’argent. Néanmoins avant d’ouvrir un pressing, conseille t’elle, il faut avoir beaucoup de relations, c’est-à-dire, être en contact avec les gens ; il faut choisir un beau cadre et facile d’accès.Bomeca

pressingpressinVie d'ici & d'Ailleurs

Mlle Amany Marthe, gérante du pressing Espoir

« Un pressing est une PME fructueuse »

Mlle Amany Marthe est la gérante du Pressing Espoir, sis à la Riviera III dans la commune de Cocody, en face de l’entrée principale de la Mosquée. Depuis 2009 que ce pressing a été mis en place, elle le gère particulièrement pendant les vacances. Nous l’avons rencontrée dans le cadre de la rubrique Vie d’ici et d’ailleurs pour parler de cette activité qu’elle juge porteur.

Côte d'Ivoire Artisanat et PME

RECE

TTES

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STU

CES

Salade exotique

RECET TES &

ASTUCES

06 BP 1578 Abidjan 06 République de Côte d’Ivoire Tél : (+225) 22 47 45 23 - 57 78 05 46

E-mail: [email protected] facebook.com/manuska.communication

Site web: www.manuskacommunication.com

ManuskaCommunication, le Génie de la communication