PLAN OPERATIONNEL DE L’ITRAD POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN A MOYEN TERME DE LA RECHERCHE...

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’IRRIGATION INSTITUT TCHADIEN DE RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR LE DEVELOPPEMENT (ITRAD) PLAN OPERATIONNEL DE L’ITRAD POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN A MOYEN TERME DE LA RECHERCHE AGRICOLE (PMTRA II) (2010 - 2014) Préparé par : Dr Adama TRAORE Dr Anaclet GUELMBAYE NDOUTAMIA Sous la supervision de : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) DECEMBRE 2010

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Le Tchad, pays sahélien d’Afrique centrale dispose d’importantes ressources naturelles. Malgré l’importance de ces ressources, le pays est régulièrement confronté à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté. Face à cette situation, le gouvernement s’est engagé dans la mise en en œuvre d’une série de politiques et de stratégies qui ont abouti à l’adoption en 2002 du Plan d’intervention pour le développement rural (PIDR). Ce plan accorde au système national de recherche agricole une place de choix dans la lutte pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté. Or, en dépit de l’adoption dès 1993 d’un Plan National à Long Terme de la Recherche Agricole (PNLTRA) et d’un Plan à Moyen Terme de la Recherche Agricole (PMTRA) en 2002 pour la période 2003-2007, la recherche agricole tchadienne continue de faire face à de nombreuses contraintes qui limitent sa capacité d’accompagnement des politiques du Gouvernement. En effet, les difficultés économiques nationales et la faiblesse des financements extérieurs n’ont pas permis une mise en œuvre optimale du PMTRA 2003-2007. Moins de 30 % des thèmes retenus avaient été exécutés. En 2009, prenant en compte les potentialités du pays, les documents de stratégies nationales, les ressources humaines disponibles au sein des différentes institutions de recherche et d’enseignement supérieur, les processus de programmation en cours dans le cadre du SNRA, les attentes et points de vue des producteurs et leurs organisations, ainsi que ceux des institutions de vulgarisation, des organismes d’accompagnement et utilisateurs des résultats de la recherche, un second Plan à Moyen Terme de la Recherche Agricole au Tchad pour la période 2010-2014 fût élaboré. Tirant les leçons des difficultés de mise en œuvre du premier PMTRA, le Ministère de l’Agriculture du Tchad a jugé opportun la réalisation d’un plan opérationnel au bénéfice de l’ITRAD pour la mise en œuvre des programmes et thèmes identifiés dans le cadre du second PMTRA et a requis l’assistance de la FAO.Le présent document est structuré en quatre parties : (i) le contexte national, (ii) un bref rappel des PMTRA, (iii) le plan opérationnel de l’ITRAD et (iv) les mesures d’accompagnement. Sont joints en annexes, les plans d’investissement en infrastructures et équipements ainsi que la fiche de suivi-évaluation. Ce document principal est accompagné d’un document annexe comportant les fiches de projets retenus pour être exécutés pendant la période du plan.

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MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’IRRIGATION

INSTITUT TCHADIEN DE RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR LE DEVELOPPEMENT

(ITRAD)

PLAN OPERATIONNEL DE L’ITRAD POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN A MOYEN TERME DE

LA RECHERCHE AGRICOLE (PMTRA II) (2010 - 2014)

Préparé par :Dr Adama TRAORE

Dr Anaclet GUELMBAYE NDOUTAMIA

Sous la supervision de :

Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)

DECEMBRE 2010

PREFACE

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Sommaire

PREFACE............................................................................................iiSommaire..........................................................................................iiiLISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS..................................................viiRESUME EXECUTIF.............................................................................ix

INTRODUCTION...................................................................................1

PREMIERE PARTIE : LE CONTEXTE NATIONAL........................................21.1 Le contexte socio-économique.....................................................21.2 Les stratégies et politiques agricoles...........................................31.3 Le contexte institutionnel de mise en œuvre de la recherche agricole...........................................................................................5

DEUXIEME PARTIE : RAPPEL DU PLAN A MOYEN TERME DE LA RECHERCHE AGRICOLE........................................................................8

2.1 Le plan à moyen terme de la recherche agricole I (PMTRA I)........82.2 Le plan à moyen terme de la recherche agricole II (PMTRA II)......10

2.2.1 Le programme économie et sociologie rurales......................102.2.2 Le programme productions animales et intensification..........112.2.3 Le programme intensification, diversification et valorisation des productions végétales...........................................................122.2.4 Le programme gestion durable des ressources naturelles......12

2.3 Mise en œuvre du PMTRA II.......................................................13

TROISIEME PARTIE : LE PLAN OPERATIONNEL DE L’ITRAD POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PMTRA II....................................................................14

3.1 Objectifs..................................................................................143.2 Approche méthodologique.........................................................153.3 Priorités actualisées de recherche à l’ITRAD pour la mise en œuvre du PMTRA II...................................................................................163.4 Evaluation des besoins en ressources pour la mise en œuvre du plan...............................................................................................23

3.4.1 Ressources humaines et fonctionnement..............................233.4.2 Ressources matérielles........................................................36

QUATRIEME PARTIE : LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT...................384.1 Renforcement de capacité.........................................................384.2 Mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation.....................394.3 Mise en place d’un mécanisme durable de financement de la recherche......................................................................................394.4 Partenariat scientifique.............................................................404.5 Renforcement des liens entre la recherche et l’enseignement supérieur.......................................................................................404.6 Renforcer le lien entre la recherche – vulgarisation – développement..............................................................................414.7 Mise en place d’un dispositif structurel et participatif d’animation scientifique....................................................................................424.8 Instauration d’une politique de gestion des ressources humaines.....................................................................................................424.9 Promotion de la diffusion des résultats de la recherche..............42

iii

4.10 Amélioration de la gestion de la circulation de l’information scientifique et technologique..........................................................43

V. HYPOTHESES ET RISQUES..............................................................44

ANNEXES..............................................................................................................45

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Thèmes effectivement mis en œuvre par le PMTRA I..............8

Tableau 2 : Structuration du PMTRA II..........................................................10

Tableau 3 A : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II programme : Economie et sociologie rurales ..............................................17

Tableau 3 B : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II programme : Intensification, diversification et valorisation des productions végétales.....................................................................................17

Tableau 3 C : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II programme : Gestion durable des ressources naturelles..........................21

Tableau 4 : Coût de fonctionnement d’un chercheur.................................24

Tableau 5 A : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II Programme : Economie et sociologie rurales...............................................25

Tableau 5 B : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II programme : Intensification, diversification et valorisation des productions végétales.....................................................................................26

Tableau 5 C : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II programme : Gestion durable des ressources naturelles..........................30

Tableau 6 : Besoin en personnel de recherche pour la mise en œuvre des projets de recherche........................................................................................32

Tableau 7 A : Etat des ressources humaines et évaluation des besoins de recrutement et de formation diplomantes. Site : Centre Régional de Recherche Agricole / Zone soudanienne - BEBEDJA....................................34

Tableau 7 B : Etat des ressources humaines et évaluation des besoins de recrutement et de formation diplomantes. . Site : Centre Régional de Recherche Agricole / Zone sahélienne - GASSI............................................35

Tableau 8 A : Récapitulatif des coûts des investissements prévus au centre régional de recherche agricole de la zone soudanienne...............36

Tableau 8 B : Récapitulatif des coûts des investissements prévus au centre régional de recherche agricole de la zone sahélienne.................36

Tableau 9 : Récapitulatif des coûts du plan opérationnel de l’ITRAD.....37

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LISTE DES ANNEXES

ANNEXE 1 : Besoins en infrastructures et équipements de la Station et des fermes du CRRA/ZSD pour le PMTRA II (2011-2015) ........................................ 45

ANNEXE 2 : Besoins en infrastructures et équipements de la Station et des fermes du CRRA/ZSH pour le PMTRA II (2011-2015) ........................................ 54

ANNEXE 3 : Stratégies d’intensification de la production semencière .............. 60

ANNEXE 4 : Fiches de suivi et évaluation de la mise en œuvre du plan opérationnel ................................................................................................ 61

ANNEXE 5 : Stratégies d’intensification de la production semencière .............. 62

ANNEXE 6 : Fiches de suivi et évaluation de la mise en œuvre du plan opérationnel ................................................................................................ 63

.........................FICHE 1 : Canevas de rapport de démarrage du projet de recherche ........................................................................................... 63

..........................FICHE 2 : Canevas de présentation du rapport technique intermédiaire ...................................................................................... 64

FICHE 3 : Canevas du rapport technique annuel ...................................65

FICHE 4 : Canevas de présentation des rapports financiers ..................66

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ARS2T : Appui à la Recherche Scientifique et Technique au Tchad

BAD : Banque Africaine de Développement

CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur

CBLT : Commission pour la mise en valeur du Bassin du Lac Tchad

CEEAC : Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale

CEMAC : Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale

CFPR : Centre de Formation Professionnelle Rurale

CIRAD : Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement

CORAF/WECARD : Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le

Développement Agricoles / West and Central African Council for Agricultural Research and Development

CNAR : Centre National d’Appui à la Recherche

CRRA : Centre Régional de Recherche Agronomique

ESR : Economie et Sociologie Rurales

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

ICRISAT : Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides

IITA : Institut International de l'Agriculture Tropicale

INSAH : Institut du Sahel

IRD : Institut de Recherche pour le Développement

ITRAD : Institut Tchadien de Recherche Agronomique pour le développement

IUSAE : Institut Universitaire des Sciences Agronomiques et de l’Environnement

IUSTA : Institut Universitaire des Sciences et Techniques d’Abéché

LRVZ : Laboratoire de Recherche Vétérinaire et Zootechnique

OMD : Objectifs du millénaire pour le développement

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PGRN : Programme Gestion des Ressources Naturelles

PIDR : Plan d’Intervention pour le Développement Rural

PMTRA : Plan à Moyen Terme de la Recherche Agronomique

PNDE : Programme National de Développement de l’Elevage

PNLTRA : Plan National à long terme de la Recherche Agricole

PNSA : Programme National de Sécurité Alimentaire

PRASAC : Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale

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PRBC : Programme de Recherche sur Base Compétitive

PASAOP : Projet d’Appui aux Services Agricoles et aux Organisations des Producteurs

SCAC : Service de Coopération et d’Action Culturelle

SDA : Schéma Directeur Agricole

SDEA : Schéma Directeur de l’Eau et de l’Assainissement

SIDA : Syndrome immunodéficience acquise

SNRA : Système National de Recherche Agricole

SNRP : Stratégie Nationale de Croissance et de Réduction de la Pauvreté

SNRST : Système National de Recherche Scientifique et Technique

SPGRN : Systèmes de Productions et Gestion des Ressources Naturelles

UNABA : Université Adam Barka d’Abéché

ZSD : Zone soudanienne

ZSH : Zone sahélienne

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RESUME EXECUTIF

En dépit de l’adoption dès 1993 du Plan National à Long Terme de la Recherche Agricole (PNLTRA) au Tchad, puis en 2002, du Plan à Moyen Terme de la Recherche Agricole (PMTRA ) pour la période 2003-2007, la recherche agricole tchadienne est restée très limitée dans sa capacité d’accompagner les politiques agricoles du pays.

En 2009, sur la base des nouvelles politiques et stratégies en matière de développement rural, en l’occurrence, le Plan d’Intervention pour le Développement Rural (PIDR), le second Plan à Moyen Terme de la Recherche Agricole au Tchad (PMTRA II) pour la période 2010-2014 a été élaboré.

Afin de faciliter une mise en œuvre efficace et efficiente du PMTRA II, le Ministère de l’Agriculture du Tchad a requis et obtenu l’assistance de la FAO pour la réalisation d’un plan opérationnel au bénéfice de l’ITRAD.

Les thèmes prioritaires déclinés en projets de recherche se rattachent essentiellement aux programmes « Economie et Sociologie Rurales » ; « Intensification, Diversification et Valorisation des Productions Végétales » et « Gestion Durable des Ressources Naturelles ».

Deux niveaux de priorité ont été retenus. Les projets de recherche de priorité 1 prévus pour être mis en œuvre dès la première année de mise en œuvre du plan opérationnel 2011 et les projets de recherche de priorité 2 prévus pour être mis en œuvre à partir de la 2ème ou 3ème année du plan opérationnel.

Au total, quarante (40) projets de financement dont trente neuf (39) projets de recherche à proprement parlé et un projet d’appui (production semencière) ont été identifiés : 29 projets de recherche de priorité 1 et 10 projets de recherche de priorité 2.

Pour Chaque projet de recherche, il est précisé, le programme de rattachement, le thème prioritaire correspondant, son code d’identification, son intitulé complet, son niveau de priorité, sa durée et la période précise de sa mise en œuvre ainsi que son coût.

En outre, chaque projet de recherche a fait l’objet d’évaluation des besoins en ressources humaines convertis en année recherche pour chaque spécialité puis le nombre de chercheurs requis par spécialité déterminé. Le nombre de chercheurs à recruter ainsi que le partenariat scientifique à mettre en œuvre pour compenser les insuffisances en ressource humaine ont été également déterminés.

L’importance des postes à pourvoir ainsi que le pourcentage relativement important de chercheurs ne disposant d’aucun diplôme postuniversitaire (19/35) témoignent de la nécessité de la mise en œuvre d’une politique hardie de renforcement de capacité et d’un plan de formation. En effet, 20 formations diplômantes ont été prévues pour la période du plan d’action. Par ailleurs, une stratégie appropriée de partenariat scientifique

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avec les autres institutions du SNRA tchadien contribuera également à résorber le gap d’expertise enregistré.

Le coût total des besoins en ressources humaines est estimé à 1 220 400 000 FCFA ; Il comprend la charge salariale actuelle de l’ITRAD et la charge additionnelle des nouveaux recrutements prévus dont 14 chercheurs et 64 techniciens.  A ce coût, s’ajoutent le coût opérationnel de l’exécution des projets de recherche estimé à 1 586 914 000 FCFA et les frais généraux de fonctionnement de l’ITRAD estimé à 400 000 000 FCFA par an soit 2 milliards de FCFA pour la période du plan.

La mise en œuvre des activités de recherche prévues dans le PMTRA II nécessitera un renforcement des capacités opérationnelles de l’ITRAD en infrastructures et en équipements. Un important plan de développement des centres et fermes de l’ITRAD devra être mis en œuvre au cours des cinq années du plan opérationnel (2011-2015). Une série de mesures stratégiques pour relancer la production semencière ainsi que les coûts y afférant sont proposées en annexe. Le coût total des infrastructures et des équipements prévus dans le plan s’élève à 7 087 407 305 FCFA.

Ainsi, le coût total du plan opérationnel de l’ITRAD est estimé à 13 429 321 305 FCFA.

Aussi, la mise en œuvre du plan opérationnel nécessitera d’importantes mesures d’accompagnement, dont le renforcement des capacités opérationnelles des chercheurs, la mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation et le renforcement de l’animation scientifique.

La mise en œuvre du plan d’action opérationnel procède de la consolidation de l’ITRAD dans sa globalité visant à améliorer sa structuration, son fonctionnement, ses relations fonctionnelles et la qualité de ses prestations.

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INTRODUCTION

Le Tchad, pays sahélien d’Afrique centrale dispose d’importantes ressources naturelles. Malgré l’importance de ces ressources, le pays est régulièrement confronté à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté.

Face à cette situation, le gouvernement s’est engagé dans la mise en en œuvre d’une série de politiques et de stratégies qui ont abouti à l’adoption en 2002 du Plan d’intervention pour le développement rural (PIDR). Ce plan accorde au système national de recherche agricole une place de choix dans la lutte pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté. Or, en dépit de l’adoption dès 1993 d’un Plan National à Long Terme de la Recherche Agricole (PNLTRA) et d’un Plan à Moyen Terme de la Recherche Agricole (PMTRA) en 2002 pour la période 2003-2007, la recherche agricole tchadienne continue de faire face à de nombreuses contraintes qui limitent sa capacité d’accompagnement des politiques du Gouvernement.

En effet, les difficultés économiques nationales et la faiblesse des financements extérieurs n’ont pas permis une mise en œuvre optimale du PMTRA 2003-2007. Moins de 30 % des thèmes retenus avaient été exécutés.

En 2009, prenant en compte les potentialités du pays, les documents de stratégies nationales, les ressources humaines disponibles au sein des différentes institutions de recherche et d’enseignement supérieur, les processus de programmation en cours dans le cadre du SNRA, les attentes et points de vue des producteurs et leurs organisations, ainsi que ceux des institutions de vulgarisation, des organismes d’accompagnement et utilisateurs des résultats de la recherche, un second Plan à Moyen Terme de la Recherche Agricole au Tchad pour la période 2010-2014 fût élaboré.

Tirant les leçons des difficultés de mise en œuvre du premier PMTRA, le Ministère de l’Agriculture du Tchad a jugé opportun la réalisation d’un plan opérationnel au bénéfice de l’ITRAD pour la mise en œuvre des programmes et thèmes identifiés dans le cadre du second PMTRA et a requis l’assistance de la FAO.

Le présent document est structuré en quatre parties : (i) le contexte national, (ii) un bref rappel des PMTRA, (iii) le plan opérationnel de l’ITRAD et (iv) les mesures d’accompagnement. Sont joints en annexes, les plans d’investissement en infrastructures et équipements ainsi que la fiche de suivi-évaluation. Ce document principal est accompagné d’un document annexe comportant les fiches de projets retenus pour être exécutés pendant la période du plan.

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PREMIERE PARTIE : LE CONTEXTE NATIONAL

1.1 Le contexte socio-économique

Pays sahélien et continental, le Tchad couvre une superficie de 1 284 000 km² où vivent 11 175 915 d’habitants selon le dernier recensement de 2009. Environ 80 % de sa population vit avec moins de 500 FCFA par jour. La pauvreté est plus marquée dans les zones rurales où résident 80 % de la population. Le revenu moyen annuel par personne est estimé à 98 000 FCFA ; mais avec une grande disparité entre les zones rurales et les zones urbaines (73 000 FCFA contre 180 000 FCA).

Le secteur agricole, une composante essentielle de l’économie tchadienne en dépit de l’avènement de l’or noir.

La contribution du secteur rural au PIB est de 43 %. Avec l’exploitation du pétrole, devenue effective à partir du 10 octobre 2003, le taux de croissance du PIB est passé de 9,6 % en 2003 à 30,1 % en 2004, consacrant un taux de croissance record. Le Secteur agricole reste néanmoins une composante essentielle de l’économie nationale. Il représente 50 % des exportations de l’Etat et occupe environ 80 % de la population active. Les femmes jouent un rôle important dans le secteur, en particulier dans la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles.

Les cultures vivrières sont dominantes dans la production agricole et représentent 80 % de la production totale du sous secteur. Le coton est la principale culture de rente suivie de l’arachide et de la gomme arabique. Les activités de l’élevage sont répandues sur tout le territoire national et représentent 30 à 40 % du revenu, suivi de la pêche et de la sylviculture qui représentent 12 et 7 %, respectivement.

Un potentiel productif important malgré les pratiques et les techniques inadéquates d’exploitation des ressources naturelles

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39 millions d’hectares cultivables (soit 30 % du territoire), dont 19 millions d’hectares de terres arables, y compris 13,3 millions d’hectares défrichés propres à l’agriculture.

5,6 millions d’hectares irrigables, dont 335.000 ha facilement irrigables ;

84 millions d’hectares de pâturages naturels ;

23,3 millions d’hectares de formations forestières naturelles ;

22,4 millions d’hectares d’aires protégées.

7 millions d’hectares de superficies productrices de ressources halieutiques en année de pluviométrie normale, et plus de 150 espèces de poisson ;

Des ressources en eau renouvelables évaluées à 45 km³/an ;

Environ 10 millions de bovins, 8 millions de petits ruminants, 1,2 million de camelins, 400.000 asins, 360.000 équins, 70.000 porcins et plus de 24 millions de volailles.

Malgré son importance évidente, le secteur agricole est caractérisé par une production peu performante et une très faible productivité. On note, entre autres contraintes, des infrastructures rurales insuffisantes, des filières agricoles peu efficientes, des écosystèmes fragiles, des organisations de producteurs faibles, des services de recherche et de vulgarisation encore peu performants.

1.2 Les stratégies et politiques agricoles

A l’issue de la consultation sectorielle de juin 1999, suite à la table ronde de Genève d’octobre 1998, le Gouvernement du Tchad avec le concours des bailleurs de fonds a mis en place une stratégie en matière de développement rural, en l’occurrence, le Plan d’Intervention pour le Développement Rural (PIDR) qui constitue désormais un cadre de référence pour les opérations en milieu rural.

Dans ce document, la recherche a été identifiée comme l’un des moyens pour l’accroissement durable de la production agricole susceptible de contribuer à « assurer une croissance forte et soutenue », l’un des objectifs spécifiques de la Stratégie Nationale de Croissance et de Réduction de la Pauvreté. Il est important de rappeler que la SNRP I, qui a donné lieu à une autre génération, la SNRP II, prenant en compte le contexte évolutif du développement socio économique du pays, a inspiré l’élaboration des stratégies ci-après présentées :

Le Programme National de Sécurité Alimentaire (2006 – 2010)

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Le Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA) a pour objectif de vaincre la faim et l’insécurité alimentaire à l’horizon 2015 par l’augmentation durable de la productivité et du niveau de production combinées à des mesures susceptibles de garantir l’accessibilité des populations aux denrées alimentaires tout en conservant les ressources naturelles. Pour atteindre cet objectif, quatre sous programmes ont été identifiés notamment, la valorisation des ressources naturelles de base, l’intensification des cultures, la diversification des systèmes de production et la transformation et la commercialisation.

Le Schéma Directeur Agricole (2006 – 2016) 

Le Schéma Directeur Agricole vise à contribuer à l’augmentation durable de la production agricole dans un environnement sécurisé et préservé. Il est articulé en trois programmes dont la relance des productions vivrières, le développement des produits de rente et la relance de la production industrielle.

Le Plan National de Développement de l’Elevage (2009 – 2016)

Le PNDE a pour objectif global d’accroître la contribution du sous secteur de l’élevage à la croissance de l’économie nationale, d’augmenter les revenus des éleveurs et de réduire l’insécurité alimentaire. Le PNDE est structuré en deux programmes en particulier, le développement des systèmes d’élevage et le renforcement des capacités des services d’appui et des professionnels de l’élevage.

Le Schéma Directeur de l’Eau et de l’Assainissement (SDEA)

Le Schéma Directeur de l’Eau et de l’Assainissement, hormis son aspect aménagement du territoire et protection des écosystèmes aquatiques, constitue un outil stratégique de lutte contre la désertification, de protection de la biodiversité et de gestion concertée des eaux partagées du bassin du Lac Tchad et du bassin du fleuve Niger. Les axes stratégiques de SDEA sont constitués de l’accès à l’eau potable, la production alimentaire, la santé publique, la diversité biologique et la gestion concertée des eaux partagées.

Une politique agricole en cohérence avec les objectifs du millénaire pour le développement.

Les orientations stratégiques ci-dessus évoquées marquent aussi l’engagement du Tchad à atteindre les huit (8) objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015 :

- réduire l’extrême pauvreté et la faim ;

- assurer l’éducation primaire pour tous ;

- promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes ;

- réduire la mortalité infantile ;

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- améliorer la santé maternelle ;

- combattre le VIH-sida, le paludisme et d’autres maladies ;

- assurer un environnement durable ;

- promouvoir un partenariat mondial pour le développement.

Il se dégage, clairement de la politique agricole du gouvernement tchadien les quatre orientations stratégiques suivantes :

- l’amélioration de la sécurité alimentaire ;

- la réduction de la pauvreté, l’amélioration des revenus et de la qualité de vie ;

- la gestion durable des ressources naturelles et l’amélioration de la biodiversité ;

- la promotion de la production et de la diffusion des connaissances et des technologies.

1.3 Le contexte institutionnel de mise en œuvre de la recherche agricole

Il existe au Tchad deux institutions publiques de recherche à vocation agricole, l’Institut Tchadien de Recherche Agronomique pour le Développement (ITRAD) et le Laboratoire de Recherches Vétérinaires et Zootechniques de Farcha (LRVZ) ainsi que plusieurs institutions ayant des compétences et des activités en matière de recherche scientifique et technique : les Universités de Ndjamena, d’Abéché, de Moundou et de Sarh, regroupant plusieurs facultés et instituts universitaires ainsi que le Centre National d’Appui à la Recherche (CNAR), plus particulièrement en charge des aspects de la valorisation des résultats de la recherche.

L’ITRAD, principale institut de recherche agronomique du pays, est une entreprise publique à caractère scientifique et technique dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ; créé par la loi N° 001/PR/98 du 27 janvier 1998, l’ITRAD a pour missions essentielles :

- d’appuyer la mise en œuvre de la politique nationale de recherche agronomique ;

- de réaliser les recherches scientifiques et techniques nécessaires au développement de productions végétales, forestières et halieutiques tout en assurant une gestion rationnelle des ressources naturelles ;

- de contribuer par des apports scientifiques, à l’identification des projets de développement rural ;

- d’assurer la production des semences de base ;

- de contribuer, par des apports scientifiques, à la conservation des ressources phytogénétiques;

- de dispenser l’enseignement dans les établissements de formation professionnelle.

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Ainsi, le mandat de l’ITRAD couvre les domaines de production végétale, halieutique et forestière ainsi que les aspects de transformation et des politiques agricoles.

Ce mandat permet à l’ITRAD, en partenariat avec les autres institutions de recherche du SNRA tchadien, en particulier avec le LRVZ pour les recherches en élevage, d’apporter sa contribution à l’amélioration de la sécurité alimentaire et à l’amélioration des revenus de producteurs dans un contexte de forte croissance démographique, de changement climatique et de réduction de la biodiversité.

Le Tchad dispose depuis 1993 d’un plan national à long terme de la recherche agricole. Il est, toutefois, ressortis des états des lieux prospectifs effectués en 1999, que la recherche au Tchad est menée dans un environnement institutionnel qui la valorise mal : cloisonnement des institutions de recherche et difficultés de sa coordination à l’échelle nationale, non application du statut de la recherche. Il est noté par ailleurs, une faible réponse de la recherche à la demande des producteurs et un transfert limité des technologies vers la vulgarisation. La faible implication des producteurs à l’identification des contraintes, à l’élaboration des stratégies et à leur mise en œuvre n’a pas permis d’enregistrer des effets tangibles sur les performances de la production agricole.

Le plan National à long terme de la Recherche Agronomique a servi de support à l’élaboration d’un Plan à moyen terme de la recherche agronomique 2003-2007 (PMTRA), un plan très partiellement mis en œuvre du fait des multiples contraintes rencontrées dans son exécution.

Il convient de rappeler que le PMTRA a bénéficié dans sa mise en œuvre de l’appui de certains projets et programmes, en particulier, le programme de recherche sur base compétitive (PRBC) du Projet d’Appui aux Services Agricoles et aux Organisations de producteurs (PASAOP).

Le PRBC, dont l’objectif est de financer des projets de recherche de durée limitée susceptibles de lever très rapidement les contraintes des producteurs aux investissements productifs, a permis la mise en œuvre de 16 projets de recherche. Ces projets de recherche qui concernent des domaines aussi variés que la fertilité des sols, les productions animales, l’agroalimentaire, les améliorations variétales, la lutte contre les ravageurs et ennemis de culture ont permis l’élaboration de 20 fiches techniques. Le PRBC a permis de développer l’esprit d’équipe et de compétitivité, le partenariat inter institutionnel et a contribué ainsi à la structuration du SNRA tchadien. Il convient de rappeler également à l’actif du PSAOP, le volet « recherche thématique » du PSAOP qui a permis le financement de différents thèmes de recherche et le renforcement des infrastructures de l’ITRAD et du LRVZ.

L’apport récent (2006) du Projet Appui à la Recherche Scientifique et Technologique (ARS2T) à la structuration du SNRA tchadien et au renforcement des capacités opérationnelles des chercheurs doit être relevé.

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Au-delà des programmes et projets du PIDR, le Pôle Régional de Recherche Appliquée au Développement des Systèmes Agricoles d’Afrique Centrale (PRASAC) développe depuis 1998 la recherche autour des problématiques communes aux zones de savane du Cameroun, de la Centrafrique et du Tchad. Il permet de renforcer les échanges entre les chercheurs au niveau national et régional et contribuer au renforcement de leurs capacités.

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DEUXIEME PARTIE   : RAPPEL DU PLAN A MOYEN TERME DE LA RECHERCHE AGRICOLE

2.1 Le plan à moyen terme de la recherche agricole I (PMTRA I)

Il convient de rappeler que le Tchad dispose depuis 1993 d’un plan national à long terme de la recherche agricole ; celui-ci est structuré en cinq programmes, notamment, les cultures pluviales, les cultures irriguées et intensives, les productions animales, l’environnement et les systèmes de production et enfin l’économie rurale. C’est donc ces programmes qui ont servi de support à l’élaboration du Plan à moyen terme de la recherche agronomique.

Le PMTRA constitue le document de référence pour l’identification, l’élaboration et la mise en œuvre des thèmes prioritaires des programmes et projets identifiés lors de la mise en place du PIDR. D’une durée de cinq (5 ans), il est assortis de stratégies nécessaires pour la mise en œuvre des activités identifiées (ressources matérielles, humaines, financières, chronogrammes).

Le plan à moyen terme de la recherche agronomique (PMTRA I) adopté en 2001 est décliné en six programmes ; Il s’agit des programmes Cultures pluviales, Cultures irriguées, Productions péri urbaines, Productions animales, Systèmes de production et gestion des ressources naturelles, Economie et sociologie rurales.

Le PMTRA I n’a malheureusement été que très partiellement mis en œuvre (Tableau 1) du fait des multiples contraintes rencontrées.

Tableau 1 : Thèmes effectivement mis en œuvre par le PMTRA I

Programmes Nombre de thèmes prévus

Nombre de thèmes exécutés

Taux d’exécution

Cultures pluviales 40 22 55

Cultures irriguées 35 5 14,28

Productions périurbaines 25 7 28

Productions animales 37 7 18,91

SPGRN 34 7 20,58

ESR 21 5 23,80

TOTAL 192 53 27,60

8

La mise en œuvre du PMTRA I a été confrontée aux difficultés suivantes :

- la faiblesse du sentiment d’adhésion et d’appropriation liée à l’insuffisance de la sensibilisation et à la mauvaise circulation de l’information ;

- la pléthore et l’inadéquation des thèmes par rapport à l’échéance du PMTRA I et par rapports aux ressources disponibles et prévisibles ;

- la faiblesse quantitative et qualitative des ressources humaines ;

- la faiblesse quantitative et qualitative des productions scientifiques;

- le financement de la majorité des recherches sur fonds extérieur (problème de la pérennité et de la durabilité des activités de recherche) ;

- l’absence d’un mécanisme de suivi évaluation ;

- l’absence d’un mécanisme de financement durable ;

- les difficultés de mise en œuvre des mesures d’accompagnement ;

- l’absence d’un plan d’action opérationnel

C’est sur la base de ce diagnostic sans complaisance que le PMTRA II a été élaboré.

Le contexte évolutif et des difficultés évidentes de mise en œuvre du PMTRA I ont rendu sa relecture indispensable.

En effet, plus de 10 ans se sont écoulés depuis les premières investigations ayant abouti à l’élaboration du plan national à long terme de la recherche agronomique et l’élaboration du PMTRA. Durant ce temps, la situation du développement du secteur rural a évolué : une démographie galopante et une urbanisation accrue, la mondialisation des marchés agricoles et la baisse des revenus des ruraux, un souci marqué pour la préservation de l’environnement, l’irruption du pétrole dans l’économie.

Il s’en est suivi de nouveaux défis et enjeux en matière de production agricole, de gestion et de durabilité des systèmes de production, d’approvisionnement des villes et ceci dans un environnement institutionnel orienté vers la décentralisation, le désengagement de l’Etat des secteurs productifs et la responsabilisation des instances locales et des organisations des producteurs.

Les grandes orientations stratégiques du développement rural, en général, et celles de la recherche en particulier, en ont été si affectées, qu’un recadrage du PMTRA s’est avéré nécessaire.

9

2.2 Le plan à moyen terme de la recherche agricole II (PMTRA II)

Les nouvelles orientations stratégiques qui découlent des politiques agricoles du pays trouvent leur traduction en objectifs, priorités et stratégies de recherche dans le PMTRA II. Ces objectifs et actions de recherche sont articulés autour de 4 programmes et déclinés en 17 sous programmes et 61 thèmes de recherche.

Tableau 2 : Structuration du PMTRA II

PROGRAMMES NOMBRE DE THEMES

Economie et sociologie rurales 14

Productions animales et intensification 17

Intensification, Diversification et Valorisation des productions végétales

13

Gestion Durable des Ressources Naturelles 17

TOTAL 61

La forte interdépendance de ces programmes vise à créer des interactions fortes entre les partenaires d’un même programme aussi bien que les partenaires des programmes différents. Ceci est un facteur d’incitation à une plus grande coopération interinstitutionnelle.

En effet, la relecture critique du PMTRA I s’est faite dans un esprit favorisant la mise en place d’équipe pluridisciplinaire et une approche systémique nécessaires pour accroitre l’efficience des investissements dans le domaine de la recherche. Les institutions de vulgarisation, les organismes d’accompagnement et utilisateurs des résultats de la recherche ont également été associés au processus.

Le deuxième Plan à Moyen Terme de Recherche Agricole a fait l’objet d’une validation de l’ensemble des acteurs au cours d’un Atelier national organisé à N’Djamena, du 18 au 20 juin 2009.

Les différents programmes du PMTRA sont très succinctement présentés ci-après.

2.2.1 Le programme économie et sociologie rurales

Les missions du programme Economie et Sociologie Rurales consistent à mieux connaître le fonctionnement des filières de production agricoles au sens large, à analyser les contraintes socio-économiques et institutionnelles qui entravent le développement de ces filières.

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La connaissance des marchés, de leur fonctionnement, des différents circuits de commercialisation, des systèmes de transformation, tant au niveau national que régional, ainsi que les principaux flux à l’échelle de la sous-région constitue également les fondements principaux de cette mission.

A ces éléments, s’ajoutent la caractérisation des systèmes de productions agricoles et pastorales, l’analyse et la prise en compte de savoir-faire paysan et les différentes mutations dans les pratiques paysannes actuelles.

Les actions du programme s'articulent autour de trois sous-programmes qui sont :

- connaissance du milieu rural et périurbain ;

- étude des systèmes de production ;

- l’analyse des filières et marchés.

Au total 14 thèmes prioritaires ont été identifiés. Ils serviront de référence aux équipes de recherche dans la préparation de leurs projets de recherche.

2.2.2 Le programme productions animales et intensification

La mission du programme Productions Animales consiste à améliorer la production et la productivité animale tout en conservant la biodiversité et en préservant l’environnement. Il s’agit essentiellement de générer des technologies en vue du développement du secteur de l’élevage axé sur les problématiques de la production, de la santé animale et de l’environnement. Cette mission s’inscrit dans l’optique d’une meilleure gestion des ressources naturelles, d’une meilleure rentabilité des filières de production et d’une intégration de l’agriculture et de l’élevage.

Le programme Productions Animales est décliné en quatre sous-programmes, à savoir :

- intégration agro-sylvo-pastorale ;

- productions périurbaines ;

- amélioration génétique de la productivité ;

- maîtrise des pathologies.

Au total 17 thèmes prioritaires ont été identifiés ; ils serviront de référence aux équipes de recherche dans la préparation de leurs projets de recherche.

2.2.3 Le programme intensification, diversification et valorisation des productions végétales

Ce programme vise surtout l’amélioration de la sécurité alimentaire et du revenu des producteurs tout en conservant les ressources naturelles. Le

11

programme Intensification, diversification et valorisation des productions végétales couvre à la fois les cultures pluviales, les cultures irriguées et de contre saison.

Compte tenu de la faiblesse des ressources humaines dans le domaine de la création variétale, le programme Intensification, Diversification et Valorisation des Productions Végétales privilégiera la sélection basée sur les introductions. Une collaboration avec les institutions internationales comme l’ICRISAT, l’IITA, le CIRAD, mais aussi avec les autres systèmes nationaux de recherche sera privilégiée à cet effet.

Le programme Intensification, Diversification et Valorisation des Productions végétales est décliné en six sous-programmes :

- cultures Vivrières ;

- cultures Industrielles;

- productions Fourragères ;

- productions périurbaines ;

- appui à la production des Semences et Plants ;

- biotechnologie.

Au total 13 thèmes prioritaires ont été identifiés ; ils serviront de référence aux équipes de recherche dans la préparation de leurs projets de recherche.

2.2.4 Le programme gestion durable des ressources naturelles

La mission du programme sera orientée sur la problématique de la gestion du sol, de l’eau, de la flore et des ressources halieutiques. Il s’agit de proposer des outils et méthode de gestion reproductible des ressources naturelles prenant en compte la dynamique actuelle de pression foncière, le changement climatique et la baisse de la fertilité des sols.

Le programme Gestion Durable des Ressources Naturelles s’articulera autour de trois sous-programmes qui sont :

- évaluation et gestion des ressources et potentialités ;

- cartographie ;

- caractérisation des systèmes culturaux, pastoraux et agropastoraux.

Au total 17 thèmes prioritaires ont été identifiés ; ils serviront de référence aux équipes de recherche dans la préparation de leurs projets de recherche.

2.3 Mise en œuvre du PMTRA II

Compte tenu des problèmes de ressources humaines et surtout de compétences dans le domaine de la recherche agricole, l’adoption d’une

12

stratégie appropriée est apparue indispensable. Il s’agit d’un processus de collaboration entre les institutions de recherche agricole comme l’ITRAD et le LRVZ avec des institutions de recherche et d’enseignement supérieur comme l’IUSAE de Sarh, l’IUSTA d’ Abéché et l’ESTAF de N’Djamena.

Un accent particulier a été mis, dans le cadre de ce PMTRA II sur la formation continue des chercheurs ; ces formations doivent être organisées à très court terme dans les domaines de la rédaction scientifiques, la maîtrise des logiciels d’analyse statistique, Internet, etc. Les formations diplômantes concernent exclusivement MSc II et PHD.

Une mise en œuvre optimale des mesures d’accompagnement préconisées améliorera l’environnement général de mise en œuvre du PMTRA II.

Pour une pleine opérationnalisation du PMTRA II, il est apparu opportun d’appuyer sa mise en œuvre à travers l’élaboration de plans opérationnels au niveau des institutions de mise en œuvre.

13

TROISIEME PARTIE : LE PLAN OPERATIONNEL DE L’ITRAD POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PMTRA II

3.1 Objectifs

Le plan d’action opérationnel de l’ITRAD est la traduction des engagements du PMTRA II en opérations et actions de recherche spécifiques pour ce qui concerne les domaines d’intervention de l’ITRAD (seul ou en collaboration avec d’autres structures du SNRA) à entreprendre durant les cinq années à venir, pour lesquelles les ressources sont connues et l’environnement prévisible.

L’objectif global du plan d’action opérationnel est d’assurer une mise en œuvre efficace et efficiente des programmes de recherche du PMTRA II pour ce qui concerne l’ITRAD.

Cet objectif global est décliné en objectifs spécifiques suivants :

- identifier les thèmes prioritaires à mettre en œuvre durant les cinq années à venir selon la matrice suivante : contexte, objectifs, méthodologie, résultats attendus et budget ;

- élaborer un calendrier opérationnel et un budget réaliste des activités à mettre en œuvre  aussi bien que les infrastructures nécessaires pour les services généraux ;

- faire une proposition réaliste de renforcement des capacités opérationnelles des chercheurs, sur la base des thèmes prioritaires retenus ;

- proposer des stratégies de renforcement des capacités des différentes fonctions de l’ITRAD (fonction administrative, financière et scientifique) ;

- faire des propositions de renforcement des structures d’appui (stations, fermes, laboratoires) et améliorer les circuits de production et de distributions des intrants agricoles (semences, engrais, pesticides) ;

- faire la promotion de la production et de la diffusion des résultats de recherche ;

- proposer un mécanisme durable de financement de la recherche ;

- proposer un mécanisme de suivi évaluation des activités.

14

3.2 Approche méthodologique

- revue des politiques agricoles, des politiques en matière de recherche et les évolutions institutionnelles du SNRA tchadien ;

- échanges avec les acteurs et parties prenantes de la recherche pour dégager les grandes tendances en matière d’orientation et de financement de la recherche. Il s’agit notamment, des décideurs, des bailleurs de fonds, des responsables des institutions de recherche et d’enseignement supérieur, des privés, des ONGs, des producteurs.

- échanges avec les chercheurs, les enseignants chercheurs et les vulgarisateurs en vue d’identifier les thèmes pertinents, établir les priorités, évaluer la qualité scientifique, la faisabilité des thèmes et analyser les possibilités d’adoption des résultats ;

- enquêtes formelles, auprès des chercheurs, à l’aide des fiches d’identifications des projets suivies des dépouillements  soumis à l’arbitrage ;

- visites des stations, des fermes et sites expérimentaux en vue de faire des propositions d’amélioration ;

- évaluation des ressources humaines, financières et matérielles en établissant un lien étroit entre la planification des programmes et celles des ressources nécessaires à la mise en œuvre efficace des programmes ;

- élaboration du plan de développement des ressources humaines par :

- l’analyse des besoins en ressources humaines (la demande) ;

- l’évaluation des ressources humaines disponibles (l’offre) ;

- le rapprochement des besoins et des ressources disponibles ;

- élaboration du plan de développement des ressources matérielles par :

- l’analyse des besoins en ressources matérielles (la demande) ;

- l’évaluation des ressources matérielles disponibles (offre) ;

- le rapprochement des besoins et des ressources matérielles disponibles ;

- synthèse des échanges et élaboration du 1er draft du plan d’action opérationnel ;

- organisation d’un atelier de validation ;

- rédaction du rapport final.

15

3.3 Priorités actualisées de recherche à l’ITRAD pour la mise en œuvre du PMTRA II

La démarche de planification a permis d’identifier et de prendre en compte les thèmes prioritaires de recherche du PMTRA II dans les domaines de compétence de l’ITRAD. De ces thèmes prioritaires, des projets de recherche ont été formulés avec un niveau approprié de priorité pour sa mise en œuvre.

Deux niveaux de priorité ont été retenus : les projets de recherche de priorité 1 prévus pour être mis en œuvre dès 2011 (dont certains sont déjà en cours de mise en œuvre) et des projets de recherche de priorité 2 prévus pour être mis en œuvre à partir de la 2ème ou 3ème année du plan opérationnel (projet pour lesquels les financements ne sont pas encore acquis ou dont la mise en œuvre nécessite l’acquisition de ressources humaines ou matérielles additionnelles).

Les tableaux 3A à 3C présentent les priorités de recherche de l’ITRAD pour la mise en œuvre effective des priorités de recherche du PMTRA II.

Quarante (40) projets de recherche ont été identifiés pour l’ensemble des 3 programmes de recherche proposés dans le PMTRA II.

Pour Chaque projet de recherche retenu, sont précisés : le programme et le sous-programme de rattachement, le thème prioritaire du PMTRA II dont il dérive, son code d’identification, son intitulé complet, son niveau de priorité, sa durée totale et la période précise de sa mise en œuvre.

16

Tableau 3 A : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II

PROGRAMME : ECONOMIE ET SOCIOLOGIE RURALES

Sous-Program-

mes

Thèmes prioritaires du PMTRA II

Projets de recherche

N° Code Intitulé Priorité de mise en œuvre

Durée Année

1 2 3 4 5

1. Connaissance du milieu rural et périurbain

1. Analyse des relations villes-campagnes et conséquences sur les productions agricoles et l’organisation des filières

ES1.1 Etude de la filière pastèque : cas de la ville de Ndjamena

1 2 ans

2. Diagnostic des sociétés rurales pour mieux adapter les actions de recherche et de développement

ES1.2 Relations recherche-organisations paysannes : pour une meilleure diffusion et vulgarisation des innovations techniques et technologiques en milieu rural

2 2 ans

3. Renforcement durable et efficient des relations entre recherche et vulgarisation

ES1.3 Evaluation de niveau d’adoption des connaissances et technologies générées par la recherche agricole en milieu paysan

2 3 ans

4. Analyse des pratiques de gestion foncière dans les zones écologiques du Tchad

ES1.4 Analyse des pratiques des gestions foncières dans la zone du Sud Lac Tchad et du Logone Chan

1 3 ans

5. Etudes socio-économiques sur les organisations professionnelles et typoliogie

ES1.5 Diagnostic exploratoire des organisations des producteurs des céréales et oléagineux du Tchad pour leur accompagnement vers une structuration des marchés de leurs produits

2 2 ans

2. Etude des systèmes de production

1. Caractérisation des systèmes de production dans les différentes zones agro écologiques du Tchad

ES2.1 Caractérisation des systèmes de production à dominante mais de l’Ouest de la zone soudanienne

1 2 ans

Tableau 3 B : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II

17

PROGRAMME : INTENSIFICATION, DIVERSIFICATION ET VALORISATION DES PRODUCTIONS VEGETALES

Sous-Program-mes

Thèmes prioritaires du

PMTRA II

Projets de recherche

N° Code Intitulé Priorité de mise en œuvre

Durée Année

1 2 3 4 5

1. Cultures vivrières

Amélioration de la productivité des cultures céréalières par la sélection de variétés à rendements élevés, stables, adaptées aux différentes conditions agroécologiques, aptes aux différentes utilisations et de bonnes valeurs nutritives, par la gestion intégrée des nuisibles et la mise au point d’itinéraires techniques optimaux

PV1.1 Amélioration de la riziculture pluviale stricte et inondée par l’utilisation des plantes améliorantes

1 3 ans

PV1.2 Evaluation des doses des fientes de chauve-souris (Desmodus rotundus) pour la lutte contre Striga hermonthica en culture du sorgho (Sorghum bicolor)

1 2 ans

PV1.3 Caractérisation des deux entrées (SG50 et SG53) de sorgho résistantes au striga (Striga hermonthica)

1 3 ans

PV1.4 Production des semences souches de deux variétés de sorgho SG50 et SG53 résistantes au striga

1 1 an

PV1.5 Influence des paramètres biopédologique et des systèmes de culture sur le développement du Striga hermonthica dans la région du Moyen Chan du Tchad

1 3 ans

PV1.6 Utilisation des cultures intercalaires de légumineuses en riziculture de plateau

2 3 ans

PV1.7 Optimisation de la productivité du riz par des apports appropriés d’eau et d’engrais

1 5 ans

PV1.8 Amélioration de la productivité et de la qualité du riz au Tchad

1 5 ans

PV1.9 Test d’efficacité d’herbicide à base du champignon Fusarium oxysporum pour la lutte contre le Striga

2 3 ans

PV1.10 Introduction et évaluation des variétés de sorgho, mil, maïs et leur évaluation en zone sahélienne

1 3 ans

PV1.11 Sélection variétale du riz pour l’adaptation aux changements climatiques

1 3 ans

Amélioration de la productivité des

PV1.12 Caractérisation des écotypes de niébé et d’arachide en zone sahélienne du Tchad

1 3 ans

18

1. Cultures vivrières

cultures céréalières par la sélection de variétés à rendements élevés, stables, adaptées aux différentes conditions agroécologiques, aptes aux différentes utilisations et de bonnes valeurs nutritives, par la gestion intégrée des nuisibles et la mise au point d’itinéraires techniques optimaux

19 PV1.13 Contribution des écotypes de la productivité du manioc en zone sahélienne

1 3 ans

20 PV1.14 Introduction de la culture du taro en zone sahélienne 2 3 ans

21 PV1.15 Contribution à l’amélioration des techniques de conservation du niébé

1 3 ans

22 PV1.16 Contribution à l’amélioration des amandes et beurre de karité au Tchad

2 3 ans

23 PV1.17 Développement de variétés de sorgho résistantes au Striga et adaptées à la zone soudanienne

1 4 ans

24 PV1.18 Amélioration de la productivité du riz par la lutte intégrée contre les maladies et les ravageurs

1 5 ans

25 PV1.19 Introduction et évaluation participative des performances des différentes variétés de maïs

1 4 ans

2. Cultures industri-elles

Amélioration de la productivité du coton par la sélection des variétés répondant aux critères des principaux acteurs de la filière, la gestion intégrée des nuisibles et la mise au point d’itinéraires techniques optimaux

26 PV2.1 Réévaluation des performances des variétés de coton A21, A24, A26

1 5 ans

27 PV2. 2 Production de semences de pré-base de coton 1 5 ans

28 PV2.3 Lutte intégrée contre le sida (Sida cordifolia) sur cotonnier (Gossypium hirsutum)

1 3 ans

19

3. Production fourragère

Amélioration de la productivité des plantes fourragères par la valorisation des essences locales et l’introduction d’essences exotiques adaptées aux conditions écologiques

29 PV3.1 Promotion de la production fourragère au Tchad

1 3 ans

4. Productions périurbaines

Amélioration de la productivité des cultures maraîchères par la sélection de variétés adaptées, la gestion de la fertilité et de l’eau, la gestion intégrée des ravageurs et maladies

30 PV4.1 Introduction et évaluation des variétés de cultures maraîchères : betterave, aubergine, tomate, gombo, piment et pommes de terre

1 5 ans

Promotion de l’arboriculture fruitière par la sélection des variétés adaptées aux différentes conditions écologiques, l’étalement des productions dans le temps

31 PV4.2 Contribution à la promotion de l’arboriculture fruitière par la sélection et/ou l’introduction de variétés améliorées adaptées aux différentes zones écologiques

1 5 ans

5. Appui à la production de semences et de plants de qualité

Organisation de la filière de production et de distribution des semences et de plants de qualité

32 PV5.1 production de semences de prébases des cultures vivrières

1 5 ans

6. Biotechno-logie

Inventaire des produits biotechnologiques d’origine végétale mis au point

33 PV6.1 Etat des lieux des biotechnologies et de la biosécurité au Tchad

2 1 an

20

Tableau 3 C : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II

PROGRAMME : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES

Sous-Programmes

Thèmes prioritaires du

PMTRA II

Projets de recherche

N° Code Intitulé Priorité de mise en œuvre

Durée Année

1 2 3 4 5

1. Evaluation et gestion des ressources et potentialités

Prospection, inventaire, évaluation et conservation des ressources phytogénétiques au Tchad

34 RN1.1 Evaluation et caractérisation de la productivité des cultivars de palmier dattier dans la région du Borkou Ennedi-Tibesti

2 3 ans

35 RN1.3 Amélioration de la productivité du coton par l’application d’une dose optimale d’engrais minéraux

1 3 ans

36 RN1.4 Utilisation de sesbania comme engrais vert en riziculture 2 3 ans

37 RN1.5 Contribution d’une légumineuse sauvage (Cassia torra) dans la gestion de la fertilité du sol en céréaliculture sèche à base de sorgho dans les conditions agro-écologiques de la zone sahélienne : cas de Gassi

1 3 ans

38 RN1.2 Etude des pratiques paysannes de gestion de la fertilité des sols et proposition pour une productivité durable dans les savanes du Tchad

1 5 ans

2. Cartographie Cartographie de l’occupation du sol et des pâturages au Tchad

39 RN2.1 Cartographie de l’occupation des sols et des pâturages au Tchad

1 5 ans

3. Caractérisation des systèmes culturaux

Caractérisation des pratiques phytosanitaires en culture maraîchère au Tchad

40 RN3.1 Amélioration des pratiques phytosanitaires en culture maraîchère

1 2 ans

21

Comme signalé plus tôt, le présent plan opérationnel de l’ITRAD a pris en compte 3 des 4 programmes du PMTRA II ; en effet le programme « Production animale et Intensification » n’a fait l’objet d’aucune proposition de recherche même si des propositions de recherche ont été faites dans le domaine des cultures fourragères dans le programme Intensification, Diversification et Valorisation des Productions végétales.

Le programme « Economie et Sociologie Rurales », comme rappelé dans le PMTRA II, vise à mieux connaître le fonctionnement des filières de production agricoles et les contraintes socio-économiques et institutionnelles qui entravent leur développement ; le programme économie et sociologie rurales du plan opérationnel de l’ITRAD a tenu compte de cette mission ; il est bâti autour des sous-programmes  « Connaissance du milieu rural et périurbain » et « Etude des systèmes de production » et comprend 6 projets de recherche dont 3 projets de priorité 1 et 3 projets de priorité 2.

Compte tenu de la faiblesse des ressources humaines dans le domaine de la création variétale, le programme Intensification, Diversification et Valorisation des Productions Végétales se devait de privilégiera la sélection basée sur les introductions; Ce programme qui comprend six sous-programmes (Cultures Vivrières ; Cultures Industrielles; Productions Fourragères ; Productions périurbaines ; Appui à la production des Semences et Plants ; Biotechnologie) servira à la mise en œuvre de l’essentiel des projets de recherche du présent plan opérationnel soit 26 projets de recherche à proprement parlé dont 21 projets de priorité 1 et 5 projets de priorité 2. A ces 26 projets de recherche s’ajoutent 1 projet d’appui à la production semencière. La réalisation de ces projets de recherche nécessitera une collaboration de l’ITRAD avec les institutions internationales de recherche agricole comme l’ICRISAT, l’IITA et le CIRAD.

Le PMTRA II avait souhaité que la mission du programme « Gestion Durable des Ressources Naturelles » soit orientée sur la problématique de la gestion du sol, de l’eau, de la flore et des ressources halieutiques et sur la mise au point d’outils et de méthode de gestion des ressources naturelles qui prennent en compte la dynamique actuelle de pression foncière, le changement climatique et la baisse de la fertilité des sols. Ces problématiques sont partiellement prises en compte par le programme Gestion Durable des Ressources Naturelles (2 des 3 sous-programmes principaux du PMTRA II) à travers les 8 projets de recherche identifiés dont 6 projets de priorité 1 et 2 projets de priorité 2.

Il peut être conclu que les 39 projets de recherche retenus pour les cinq premières années de mise en œuvre des priorités du PMTRA II prennent en charge une large partie des priorités de recherche qui y sont proposées ; les projets non pris en compte, comme ceux relatifs à la production et à la santé animale, ne relèvent pas du domaine de compétence de l’ITRAD ; Il est souhaitable que davantage de thèmes de recherche relatifs à l’intégration agriculture-élevage soit pris en compte dans le prochain plan opérationnel de l’ITRAD ; ceci demandera davantage de coopération interinstitutionnelle entre l’ITRAD et le LRVZ de Farcha.

22

3.4 Evaluation des besoins en ressources pour la mise en œuvre du plan

La mise en œuvre des 39 projets de recherche et 1 projet d’appui à la production semencière nécessite la mise à disposition de l’ITRAD aussi bien de ressources humaines appropriées que des ressources matérielles et financières suffisantes.

3.4.1 Ressources humaines et fonctionnement

Chaque projet sélectionné a fait l’objet d’évaluation de ses besoins en ressources humaines ; les spécialités requises pour l’exécution du projet sont recensées, le temps consacré par le chercheur à la mise en œuvre du projet est évalué (% temps chercheur) ; l’ensemble des temps consacrés par les chercheurs des différentes spécialités à la mise en œuvre du projet sont consolidés en « année recherche ».

Pour la détermination du nombre de chercheur nécessaire par spécialité, le nombre d’année recherche de la spécialité a été bonifié de 30 % pour tenir compte du fait qu’un chercheur consacre au plus 70% de son temps à l’exécution d’activités de recherche à proprement parlé, les 30 % restant de son temps sont consacrés à d’autres activés (gestion, formation etc.).

Pour l’évaluation du coût du personnel et de son fonctionnement, il est généralement fait recours à la notion de « chercheur habillé », c'est-à-dire le coût du chercheur, des techniciens qui lui sont attachés et leur coût de fonctionnement. Dans le présent plan opérationnel, il a été fait appel aux coûts directs du personnel sur la base de la charge salariale actuelle de l’ITRAD et au coût opérationnel de l’exécution des projets de recherche basé sur le coût de fonctionnement des chercheurs.

Le coût décliné dans la colonne « Coût » des projets de recherche représente plutôt le « coût de fonctionnement des chercheurs » majoré, le cas échéant, du coût d’intrants ou de services spécifiques nécessaires à la mise en œuvre du projet de recherche. Pour une évaluation complète des coûts du plan opérationnel, il faudra ajouter au coût opérationnel, le coût des salaires du personnel scientifique et administratif estimé à 172 400 000 FCFA par an, soit 862 000 000 FCFA pendant les 5 ans du plan opérationnel.

Les éléments de « coût de fonctionnement d’un chercheur » sont récapitulés dans le tableau ci-après.

23

Tableau 4 : Coût de fonctionnement d’un chercheur

ELEMENTS DE COUT

Intrants Déplacements

petit matériel de champ ou de laboratoire  Communication

Fournitures et consommables frais de prestations de service (analyses de laboratoire, etc.) 

Personnel temporaire Recherche documentaire 

Carburant et lubrifiant Diffusion des résultats de recherche 

COUT ESTIMATIF : 10 000 000 FCFA

Les tableaux N° 5A à 5C ci-après, présentent les besoins en ressources humaines et leur coût de fonctionnement

24

Tableau 5 A : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II

PROGRAMME : ECONOMIE ET SOCIOLOGIE RURALES

Sous-programmes

Projets de recherche Site Besoins en spécialistes

Temps recher-che (%)

Nombre année

cher-cheur

Coût (1000) FCFA

N° Code Intitulé Priorité de mise

en œuvre

Durée

1. Connaissance du milieu rural et péri-urbain

ES1.1 Etude de la filière pastèque : cas de la ville de N’djamena

1 2 ans CRRA/ ZSH

Agronome 10 0,2

9 348

Agroéconomiste 50 1,0Sociologue 10 0,2Technologue 10 0,2Géographe 10 0,2Phytopathologiste 10 0,2

ES1.2 Relations recherche – organisations paysannes : pour une meilleure diffusion et vulgarisation des innovations techniques et technologiques en milieu rural

2 2 ans Sociologue 50 1,0

18 400Agronome 30 0,6

Agroéconomiste 20 0,4

ES1.3 Evaluations de niveau d’adoption des connaissances et technologiques générées par la recherche agricole en milieu paysan

2 3 ans CRRA/ ZSH

Agronome 20 0,6 46 900

Agroéconomiste 30 0,9Sociologue 10 0,3

ES1.4 Analyse des pratiques des gestions foncières dans la zone du Sud lac Tchad et du Logone Chari

1 3 ans CRRA/ ZSH

Sociologue 50 1,5

9 204Agronome 10 0,3

Agroéconomiste 20 0,6

ES1.5 Diagnostic exploratoire des organisations des producteurs des céréales et oléagineux du Tchad pour leur accompagnement vers une structuration des marchés de leurs produits

2 2 ans CRRA/ ZSH

Sociologue 50 1,5

46 900Agronome 30 0,6

Agroéconomiste 20 0,4

2. Etude des systèmes de production

ES2.1 Caractérisation des systèmes de production à dominante mais de l’Ouest de la zone soudanienne

1 2 ans CRRA/ ZSD

Agronome 40 0,8 6 384

Agroéconomiste 50 1,0

Sociologue 30 0,6

Géographe 20 0,4

25

Tableau 5B : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II

PROGRAMME : INTENSIFICATION, DIVERSIFICATION ET VALORISATION DES PRODUCTIONS VEGETALES

Sous-programmes

Projets de recherche Site Besoins en spécialistes

Temps recher-che (%)

Nombre année cher-cheur

Coût (1000) FCFA

N° Code Intitulé Priorité de mise

en œuvre

Durée

1. Cultures vivrières

PV1.1 Amélioration de la riziculture pluviale stricte et inondée par l’utilisation des plantes améliorantes

1 3 ans CRRA/ ZSH

Agronome 50 1,5

10 584

Généticien 30 0,9Agroéconomiste 10 0,3Agro pédologue 10 0,3Entomologiste 10 0,3Phytopathologiste 10 0,3Agro technologue 10 0,3

PV1.2 Evaluation des doses des fientes de chauves-souris (Desmodus rotundus) pour la lutte contre Striga hermonthica en culture du sorgho (Sorghum bicolor)

1 2 ans CRRA/ ZSD

Agroéconomiste 5 0,1

15 000Agro pédologue 5 0,1

Entomologiste 10 0,2Phytopathologiste 50 1,0

PV1.3 Caractérisation des deux entrées SG50 et SG53 de sorgho résistantes au striga (Striga hermonthica)

1 3 ans CRRA/ ZSD

Généticien 50 1,5

6 222Agroéconomiste 10 0,3Agro pédologue 10 0,3

Entomologiste 10 0,3

Phytopathologiste 20 0,6

PV1.4 Production des semences souches de deux variétés de sorgho SG50 et SG53 résistantes au striga

1 1 an CRRA/ ZSH

Généticien 40 0,4

1 650Agro pédologue 10 0,1Agroéconomiste 10 0,1

Phytopathologiste 10 0,1entomologiste 20 0,2

PV1.6 Utilisation des cultures intercalaires de légumineuses en riziculture de plateau

2 3ans CRRA/ ZSH

Agronome 50 1,5

36 000Généticien 10 0,3Agro pédologue 20 0,6Phytopathologiste 20 0,6

PV1.7 Optimisation de la productivité du riz par des apports appropriés d’eau et d’engrais

1 5 ans CRRA/ ZSD

Agronome 60 3,0 56 000Généticien 10 0,5Agro pédologue 20 1,0Phytopathologiste 20 1,0

PV1.8 Amélioration de la productivité et de la qualité du riz au Tchad

1 5 ans CRRA/ ZSH

AgronomeGénéticienAgropédologue

601020

3,00,51,0

56 000

26

phytopathologiste 20 1,0

1. Cultures vivrières

PV1.9 Test d’efficacité d’herbicide à base de champignon Fusarium oxysparum pour la lutte contre le striga sur sorgho

2 3 ans CRRA/ ZSD

Phytopathologiste 50 1,5

105 000

Malherbologiste 10 0,3Entomologiste 10 0,3Agronome 20 0,6Agro pédologue 10 0,3Socioéconomiste 10 0,3

PV1.10 Introduction de quelques variétés de sorgho, mil, maïs et leur évaluation en zone sahélienne

1 3 ans CRRA/ ZSH

Généticien 20 0,6

60 000Agronome 30 0,9Entomologiste–virologue 10 0,3Généticien-semencier 10 0,3

Phytopathologiste 10 0,3PV1.11 Sélection variétale du riz pour

l’adaptation aux changements climatiques

1 3 ans CRRA/ ZSH

Généticien Phytopathologistephysiologiste

502525

1,50,750,75

10 860

PV1.12 Caractérisation des écotypes de niébé et d’arachide en zone sahélienne du Tchad

1 3 ans CRRA/ ZSH

Agronome 50 1,5

6 300Généticien 20 0,6Entomologiste 10 0,3

Phytopathologiste 10 0,3Agro technologue 10 0,3

PV1.13 Contribution à l’amélioration de la productivité du manioc en zone sahélienne

1 3 ans CRRA/ ZSH

Agronome 50 1,5

3 600Agroéconomiste 10 0,3Phytopathologiste 10 0,3Sociologue 10 0,3Agro technologue 10 0,3

19 PV1.14 Introduction de la culture du taro en zone sahélienne

2 3 ans CRRA/ ZSH

Agronome 60 1,8

16 000Agro technologue 20 0,6Agroéconomiste 10 0,3Phytopathologiste 10 0,3Sociologue 10 0,3

20 PV1.15 Conservation à l’amélioration des techniques de conservation du niébé

1 3 ans CRRA/ ZSH

Technologue alimentaire 60 1,8

10 224Sociologue 10 0,3Agronome 10 0,3Agroéconomiste 10 0,3Entomologiste 20 0,6

21 PV1.16 Contribution à l’amélioration des amandes et du beurre de karité au Tchad

2 3 ans CRRA/ ZSH

Technologue 50 1,5

212 000Biochimiste 20 0,6Phytochimiste 10 0,3Forestier 10 0,3Phytopathologiste 10 0,3

27

1. Cultures vivrières

22 PV1.17 Développement de variétés de sorgho résistantes au Striga et adaptées à la zone soudanienne

1 4 ans CRRA/ ZSD

Agronome 30 1,2

20 900Agro pédologue 30 1,2Phytopathologiste 20 0,8Agroéconomiste 10 0,4Sélectionneur 10 0,4

23 PV1.18 Amélioration de la productivité du riz par la lutte intégrée contre les maladies et les ravageurs

1 5 ans CRRA/ ZSH

Virologue 40 2,0

21 048Malherbologue 20 1,0Phytopathologue 20 1,0

Sélectionneur 20 1,024 PV1.19 Introduction et évaluation

participative des performances des différentes variétés de maïs

1 4 ans CRRA/ ZSH

Agroéconomiste 40 1,635 000Agro pédologue 20 0,8

Agronome 30 1,2Sociologue 10 0,4

2. Cultures industrielles

25 PV2.1 Réévaluation des performances des variétés de coton A21, A24, A26

1 5 ans CRRA/ ZSD

Agronome 50 2,5

6 000Agro pédologue 20 1,0Agroéconomiste 10 0,5

Entomologiste 20 1,0Phytopathologiste 10 0,5

26 PV2.2 Production de semences de pré-base de coton

1 5 ans CRRA/ ZSD

Agro pédologue 50 2,5

15 000Agroéconomiste 10 0,5Entomologiste 20 1,0Phytopathologiste 10 0,3

27 PV2.3 Lutte intégrée contre le sida (Sida cordifolia) sur cotonnier (Gossypium hirsutum)

1 3 ans CRRA/ ZSD

Agronome 50 1,5105 000Agroéconomiste 10 0,3

Entomologiste 20 0,6Phytopathologiste 10 0,3

3. Production fourragère

28 PV3.1 Promotion de la production fourragère au Tchad

1 3 ans CRRA/ ZSH

Généticien 30 0,9

16 000Agronome 30 0,9Agroéconomiste 10 0,3Sociologue 10 0,3Zootechnicien 20 0,6

4. Productions péri-urbaines

29 PV4.1 Introduction et évaluation des variétés de cultures maraîchères : betterave, aubergine, tomate, gombo, piment et pommes de terre

1 5 ans Inter institutionne

l

Agronome 50 2,5

12 000Généticien 20 1,0Agroéconomiste 10 0,5Agro pédologue 10 0,5Entomologiste 10 0,5Phytopathologiste 10 0,5Agrotechnologue 10 0,5

4. 30 PV4.2 Contribution à la promotion de 1 5 ans CRRA/ Agrophysiologiste 40 2,0

28

Productions péri-urbaines

l’arboriculture fruitière par la sélection et/ou introduction de variétés améliorées adaptées aux différentes zones écologiques

ZSH15 000

Pédologue 30 1,5Phytopathologiste 10 0,5Agronome 40 2,0

5. Appui à la production de semences et plants de qualité

31 PV5.1 Production de semences de pré bases des cultures vivrières

1 5 ans CRRA/ ZSH

Agronome 60 3,0

45 000Généticien 20 1,0Agroéconomiste 10 0,1

Agro pédologue 10 0,1Entomologiste 20 0,2Phytopathologiste 10 0,1

6. Biotechnolo-gie

32 PV6.1 Etat des lieux des biotechnologies et de la biosécurité au Tchad

2 1 an CRRA/ ZSH

Agronome 50 0,53 000Biotechnologue 50 0,5

29

Tableau 5C : Priorisation des projets de recherche issus du PMTRA II

PROGRAMME : GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES

Sous-programmes

Projets de recherche Site Besoins en spécialistes

Temps recher-che (%)

Nombre année cher-cheur

Coût (1000) FCFA

N° Code Intitulé Priorité de mise

en œuvre

Durée

1. Evaluation et gestion des ressources et potentialités

33 RN1.1 Evaluation et caractérisation de la productivité des cultivars de palmier dattier dans la région du Borkou Ennedi-Tibesti

1 3 ans CRRA/ ZSH

Agronome 60 1,8216 800Pédologue 50 1,5

34 RN1.2 Amélioration de la fertilité des sols pour une productivité durable dans les savanes du Tchad

1 3 ans CRRA/ ZSD

Agroéconomiste 50 1,5

12 000Agro pédologue 20 0,6

Entomologiste 20 0,6Phytopathologiste 10 0,3

35 RN1.3 Amélioration de la productivité du coton par l’application d’une dose optimale d’engrais minéraux

1 3 ans CRRA/ ZSD

Agroéconomiste 20 0,6

30 000Agro pédologue 20 0,6Entomologiste 20 0,6

Phytopathologiste 10 0,3

Biochimiste 10 0,3

36 RN1.4 Utilisation de sesbania comme engrais vert en riziculture

2 3 ans CRRA/ ZSD

Agroéconomiste 40 0,6

12 000Agro pédologue 10 0,9Entomologiste 10 0,6

Phytopathologiste 20 0,337 RN1.5 Contribution d’une légumineuse

sauvage (Cassia tora) dans la gestion de la fertilité du sol (céréaliculture sèche à base de sorgho) en zone sahélienne : cas de Gassi

2 5 ans CRRA/ ZSH

Agronome 60 3,0

12 000Agroéconomiste 20 1,0Phytopathologiste 10 0,5Agrochimiste 10 0,5

38 RN1.6 Amélioration de la fertilité des sols en zone de savane du Tchad par la gestion des biomasses

1 5 ans CRRA/ ZSH

Agronome 50 2,5

68 000Pédologue 10 0,5Agroéconomiste 10 0,5Agro pastoraliste 20 1,0Sociologue 10 0,5Zootechnicien 20 1,0

30

2. Cartographie

39 RN2.1 Cartographie de l’occupation des sols et des pâturages au Tchad

1 5 ans CRRA/ ZSH

Agronome 20 1,0

189 000Pédologue 10 0,5Agropastoraliste 20 1,0Zootechnicien 20 1,0Géomaticien 50 2,5

3. Caractérisation des systèmes culturaux

40 RN3.1 Caractérisation des pratiques phytosanitaires en culture maraîchère

1 2 ans CRRA/ ZSH

Phytopathologiste 60 2,5

10 590Agronome 20 1,0Entomologiste 10 0,5

Agroéconomiste 10 0,5Biotechnologue 50 0,5

A partir des informations des tableaux 5A à 5C sur les différentes spécialités, il a été conçu le tableau 6 qui donne le nombre de chercheurs requis par spécialité pour la mise en œuvre des activités de recherche retenues ainsi que la situation actuelle de ces ressources au niveau de l’ITRAD.

31

Tableau 6 : Besoin en personnel de recherche pour la mise en œuvre des projets de recherche

SpécialitéNombre d’année

recherche période du plan (5

ans)

Nombre de ChercheurRequis par

année

Nombre de Chercheur

(Chiffre arrondi)

NombreChercheurdisponible

Gap de ressources humaines

Nombre de chercheur à

recruter

Assistance Technique/ Partenariat

Agronome 52,5 10,5 11 10 -1 1Généticien 11,1 2,2 3 2 -1 2Généticien- semencier 0,4 0,1 1 0 -1 2Agroéconomiste 16,4 3,2 4 4 0 -Socio économiste 0,4 0,1 1 0 -1 - 1 (Université)Sociologue 6,4 1,2 2 2 0 -Agro pédologue 21 4 4 2 -2 - 1 (IUSAE/Sarh)Entomologiste 10,5 2,1 3 3 0 -Phytopathologiste 18,9 3,7 4 3 -1 -Malherbologiste 0,4 0,1 1 0 -1 -Agro technologue 7,7 1,4 2 5 +3 (agroalimentaire) 1 (Semencier)Biochimiste 1,2 0,2 1 0 -1 - 1 (Université)Phytochimiste 1,1 0,2 1 0 -1 -Forestier 0,4 0,1 1 1  0  -Zootechnicien 4,2 0,8 1 0 -2  1 1 (LRVZ Farcha)Agropastoraliste 5,7 1,1 2 0 -1 - 1 (LRVZ

Farcha)Agro physiologiste 2,8 0,5 1 0 -1 - 1 (IUSAE/Sarh)Biotechnologue 0,7 0,1 1 0 -1 2Géographe 1,4 0,2 1 0 -1 - 1 (CNAR)Géomaticien 3,5 0,7 1 2 +1 -Agro-hydrologue - - - 2 0  -Agro météorologue - - 1 0 -1 1 (Service

Météo)Agro-forestier - - - 0 - -Biométricien - - 2 0 1 2Informaticien - - 1 0 -1 1Machiniste - - 1 0 -1 1

32

Il ressort de ces tableaux que, les disciplines les plus présentes à l’ITRAD sont l’agronomie, suivie de la phytopathologie et de l’agroéconomie. L’écart entre le nombre de chercheurs requis et le nombre présent constitue le déficit théorique de personnel à combler soit par recrutement soit par formation et redéploiement. L’ITRAD peut aussi combler ce déficit à travers une bonne stratégie de coopération interinstitutionnelle avec d’autres instituts de recherche ou d’enseignement supérieurs voire à travers un appui de personnel externe au SNRA (coopération au sein du PRASAC, du CORAF/WECARD ou avec les centres internationaux de recherche agricole).

Les domaines de faible expertise au sein de l’Institut sont la sélection variétale et la biotechnologie auxquelles s’ajoutent des disciplines de soutien transversal à la recherche comme la biométrie et l’informatique. Il est noté également le besoin de s’adjuger les services de spécialistes dans des domaines très spécifiques comme l’agro météorologie et l’information géographique. Le nombre de personne à recruter est quelquefois légèrement plus important que le gap identifié (tableau 6) ; il s’agissait dans ces cas de satisfaire à une exigence de renforcement institutionnel des deux centres principaux de recherche des équipes de recherche opérationnellement autonomes.

L’importance des postes non encore pourvus et le pourcentage relativement important de chercheurs ne disposant d’aucun diplôme postuniversitaire (19/35) témoignent de la nécessité de la mise en œuvre au niveau de l’ITRAD d’une politique hardie de renforcement de capacité et de formation. Ces prévisions de formation sont récapitulées pour chacun des deux centres dans les tableaux 7 A et 7 B ci-après. Certaines considérations par rapport à ces formations sont abordées plus en détail dans les mesures d’accompagnement.

Il est prévu pendant la période du plan un total de 20 formations diplômantes à raison de 30 millions de FCFA par formation soit un coût total de 600 000 000 FCFA. A ce coût, il faudra ajouter le coût de la formation continue des chercheurs estimée à 200 000 000 FCFA et celle des techniciens estimée à 340 000 000 FCFA soit un coût total de la formation évalué à 1 140 000 000 de FCFA.

33

Tableau 7 A : Etat des ressources humaines et évaluation des besoins de recrutement et de formation diplômantes

SITE : CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE AGRICOLE / ZONE SOUDANIENNE - BEBEDJA

Spécialités Total PhD MSc II Aucun diplôme post-univer-sitaire

Formation MSc II Formation PhD Recrutement

PartenariatTitu-laire

En cour

s

Titu-laire

En cour

s

An 1

An 2 An 3

An 4

An 5

An 1

An 2

An 3

An 4

An 5

Agronome 2 2* 1* 1*Généticien 2Généticien sélectionneur

2

Agro pédologue 1 1Agro-forestier 1 1***Agro-climatologueAgro-métérologique

1

Cartographie/ SIG géographe

1*** CNAR

BotanisteMalherbologiste 1Phytopathologiste 1 1Entomologiste 3 3** 1** 1** 1Economiste Agroéconomiste 1 1 1Socioéconomiste Sociologue ?Anthropologue 1Zootechnicien 1Pastoraliste Ecologiste Eco-physiologisteVétérinaire Vet. BebedjeBiotechnologue 1**Biométricien 2Technologue agro-alimentaireMachiniste 1Juriste Fac Droit Uni.

NdjaTotal 1 1 1 1 6 2 4 1 1 1 9 3

NB : *, ** et *** servent de signe marqueur pour l’établissement des liens entre le besoin de formation (colonne aucun diplôme postuniversitaire) et les propositions de formation

34

Tableau 7 B : Etat des ressources humaines et évaluation des besoins de recrutement et de formation diplômantesSITE : CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE AGRICOLE / ZONE SAHELIENNE - GASSI

Spécialités Total PhD MSc II Aucun diplôme post-univer-sitaire

Formation MSc II Formation PhD Recrutement

PartenariatTitu-laire

En cour

s

Titu-laire

En cour

s

An 1

An 2 An 3

An 4

An 5

An 1

An 2

An 3

An 4

An 5

Agronome 7 7 1 1 1Généticien 2 1 1* 1*Pédologue 1 1** 1**Agro-forestierAgro-climatologueAgro-métérologique MétéoCartographie/ SIG géographe

CNAR

BotanisteMalherbologistePhytopathologiste 2 2EntomologisteEconomiste Agroéconomiste 3 1 1 1 1 1Socioéconomiste Sociologue 2 1 1 1 1AnthropologueZootechnicien 1 1*** 1***Pastoraliste LRVZEcologiste Eco-physiologisteVétérinaire LRVZBiotechnologue 2BiométricienTechnologue agro-alimentaire

5 1 2 2 1 1 1 1

Agrohydrologue 2 2Juriste UniversitéTechnologue de semence

1

Informaticien maintenancier

1

Total 25 4 1 5 15 6 2 1 1 3 1 4NB : *, ** et *** servent de signe marqueur pour l’établissement des liens entre le besoin de formation (colonne aucun diplôme postuniversitaire) et les propositions de formation

35

3.4.2 Ressources matérielles

Le coût des infrastructures et des équipements sont des coûts partagés par l’ensemble des projets de recherche (infrastructures et équipements) et ils seront utilisés bien au-delà de la période du présent plan opérationnel. Il s’agit en fait d’un plan d’investissement et de développement de l’ITRAD qui débute avec le présent plan opérationnel. Ce plan d’investissement a fait l’objet d’évaluation par les équipes de recherche des centres de recherche ; le centre de Bébedja et la ferme semencière de Déli ont été visités lors de la mission.

Les tableaux N° 8A et 8B récapitulent les coûts des investissements en infrastructures et équipements prévus pour être réalisés au niveau des deux principaux centres de recherche de l’ITRAD ; le détail de ces investissements est donné en annexe.

Tableau 8 A : Récapitulatif des coûts des investissements prévus au centre régional de recherche agricole de la zone soudanienne

Structure Montant (F CFA)

Station de Bébédjia 1  995  687 305Ferme de Moussafoyo 766  161 000Ferme de Déli 747  461 000Ferme de Békaou 747  461 000Ferme de Mala / Boumou 200  211 000Ferme de Youe 766  161 000TOTAL 5  223  142 305

Tableau 8 B : Récapitulatif des coûts des investissements prévus au centre régional de recherche agricole zone sahélienne

Structure Montant (FCFA)

Laboratoire Sol-Eau-Plante 286  265 000Laboratoire Phytopathologie et Biotech. 198  750 000Station de Gassi 742  450 000Ferme d’Am Timan 68  700 000Ferme d’Am Dam 178  200 000Ferme de Bokoro / Dilbini 277  400  000Jardin d’essais Wallia 90  000 000Centre fruitier / parc à bois de Koundoul 22  500 000

Total 1  864  265 000

Le coût total des infrastructures et des équipements s’élève à 7 087 407 305 FCFA.

S’agissant particulièrement de la situation des fermes semencières, une série de mesures stratégiques pour relancer la production semencière ainsi que les coûts y afférant sont proposées en annexe.

36

L’ensemble des éléments de coût du plan opérationnel de l’ITRAD est récapitulé dans le tableau 9 ci-dessous ; le plan coûtera au total 13. 429. 321. 305 FCFA (treize milliards quatre cent vingt neuf millions trois cent vingt et un mille trois cent cinq Francs CFA).

Tableau 9 : Récapitulatif des coûts du plan opérationnel de l’ITRAD

Rubrique Coût (FCFA)

Infrastructures et équipements 7 087 407 305Fonctionnement général de l’ITRAD 2 000 000 000Salaire du personnel 862 000 000Coût des nouveaux recrutements (chercheurs) 224 000 000Coût des nouveaux recrutements (Techniciens) 134  400 000Coût opérationnel des Projets de recherche 1  586  914 000Formations diplômantes (chercheurs) 600  000  000Formations continues (chercheurs) 200  000 000Formations continues (personnel d’appui) (5 000 000 x 68) = 340 000 000Stratégie de production de semences (coût additionnel au plan d’investissement)

395 000 000

Total 13  429 321 305

37

QUATRIEME PARTIE : LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT

4.1 Renforcement de capacité

Renforcement des capacités opérationnelles des chercheurs

La formation de base des chercheurs ne contribue pas toujours à les rendre immédiatement opérationnels. Très souvent, il est nécessaire de soutenir ces formations de base pour les rendre efficaces et opérationnels. Il s’agit notamment, du renforcement des capacités à l’élaboration des projets de recherche, à la rédaction scientifique, à l’élaboration des fiches techniques, aux traitements des données et à l’exploitation efficiente des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Formation des techniciens

Afin d’assurer une mise en œuvre efficace et efficiente des activités de recherche, il est prévu de renforcer les capacités opérationnelles des techniciens en vue d’adapter leurs compétences aux normes évolutives des techniques et des approches méthodologiques agricoles.

De même des formations diplômantes seront organisées à l’intention des techniciens les plus méritants.

Renforcement des capacités en gestion financière et passation de marché

La principale difficulté rencontrée par les institutions de recherche du Tchad, ces dernières années, a été la diminution progressive et le manque de stabilité des ressources financières. En plus 80% du financement de la recherche se fait sur fonds extérieur imposant la nécessité de maîtriser les procédures des différents bailleurs de fonds. Malheureusement, tous les rapports consacrés au SNRA notent des lacunes importantes en ce qui concerne la gestion financière. Il est donc impérieux de former les responsables des programmes et les chercheurs à la gestion financière en vue de faciliter la mise en œuvre des programmes et projets de recherche.

Formations diplômantes

Les formations motivent beaucoup plus que les avantages financiers ; elles contribuent à l’excellence scientifique. Il est important d’une part de coupler la mise en œuvre des thèmes de recherche de l’ITRAD avec les formations diplômantes des chercheurs (formation en sandwich) d’autre part d’associer les formations diplômantes avec les activités de renforcement des capacités opérationnelles.

38

4.2 Mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation 

La mise en place d’un mécanisme de suivi-évaluation pour l’opérationnalisation du PMTRA II a été une recommandation forte de son Atelier de validation. Aussi, les mesures suivantes sont proposées :

- la mise en place au sein de l’ITRAD d’une Unité de Suivi évaluation en charge, entre autres, du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre du plan opérationnel ;

- la contractualisation des projets de recherche avec une claire spécification des obligations et des droits ;

- la constitution d’une base de données électronique sur les projets de recherche ;

- l’instauration d’un mode de décaissement lié à la soumission par les équipes de recherche de rapports d’exécution technique et financière ;

- la préparation par les équipes de recherche d’un tableau de bord (chronogramme des activités, plan des décaissements, échéances pour le dépôt des rapports) ;

- l’exécution de missions ponctuelles de suivi-évaluation par la direction scientifique (choix au hasard ou mission ciblée) ;

- approbation annuelle des programmes et résultats de recherche par un Comité scientifique ;

- confection de rapport de campagne (annuel) et d’un rapport final (clôture de chaque projet)

4.3 Mise en place d’un mécanisme durable de financement de la recherche

- création d’un fonds national de la recherche scientifique et technique, accessible sur une base compétitive, alimenté par des fonds pétroliers, miniers, les fonds des partenaires financiers ;

- mise en place des mécanismes incitatifs permettant de développer des partenariats recherche – privés (Financement de la recherche par les sociétés à vocation agricole ; Incitation des entreprises à vocation agricole susceptibles de bénéficier des résultats de la recherche à financer la recherche ; Exécution d’une recherche pilotée par la demande ;

- établissement de contrat de performance entre l’état et l’ITRAD avec une précision des obligations des uns et des autres.

- amélioration de la génération des ressources propres (prestations intellectuelles, productions de semences et de plants, les analyses de laboratoire).

39

4.4 Partenariat scientifique

Le caractère pluridisciplinaire et inter institutionnel des thèmes incitera les acteurs de la recherche à renforcer le partenariat scientifique. Celui-ci devra être consacré à travers des contrats ou conventions de recherche précisant les engagements contractuels des parties prenantes. Le partenariat scientifique doit tenir compte autant que possible des compétences et des capacités réelles de chacun.

Le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF/WECARD), l’Institut du Sahel (INSAH) et le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) peuvent être mis à contribution pour la construction de ces partenariats qui pourront porter sur des partages d’expérience en matière de planification de la Recherche, de mise en réseau et de fonds compétitifs. Il souhaitable que l’ITRAD et d’autres institutions du SNRA disposent d’une cellule spéciale chargée du partenariat et des relations extérieures

4.5 Renforcement des liens entre la recherche et l’enseignement supérieur

L’enseignement et la recherche doivent être considérés comme un système intégré dont l’interdépendance ne cesse de se renforcer :

- participation des chercheurs à l’encadrement des mémoires et thèses des étudiants des universités et instituts ;

- participation des chercheurs à l’enseignement (vacation) ;

- constitution des équipes de recherche pluridisciplinaires (PRBC, ARS2T…) ;

- exploitation commune des laboratoires et autres facilités en fonction des avantages comparatifs ;

- cadre de concertation commun (journées scientifiques, conseils scientifiques, comité de pilotages, conseils d’administration) ;

- formation des agents de la recherche par l’enseignement supérieur ;

- recrutement des meilleurs étudiants des universités et instituts ;

- les statuts du personnel de l’enseignement supérieur et des chercheurs offrent de réelles opportunités de collaboration du fait des correspondances entre l’organisation des corps et les critères d’évaluations.

Afin de mieux promouvoir la collaboration entre les institutions de recherche et d’enseignement supérieur, il est nécessaire de créer uns cadre formel pour organiser le partenariat. Celui-ci peut prendre la forme d’un accord de collaboration entre les différentes institutions.

40

Ces protocoles pourront traiter des questions suivantes :

- formation d’équipes communes de recherche ;

- séjour à l’occasion des années sabbatiques, de congés de recherche, d’études et de formation ;

- organisation des missions de recherche et d’enseignement ;

- organisation des vacations de recherche et de cours ;

- conditions d’encadrement de mémoires et thèses ;

- présence dans les comités scientifiques ;

- productions scientifiques communes ;

- conditions d’évaluation.

4.6 Renforcer le lien entre la recherche – vulgarisation – développement

La vulgarisation et la recherche dépendent mutuellement l’une de l’autre. La vulgarisation a besoin des résultats de la recherche pour les diffuser auprès des producteurs. Inversement la recherche se sert des préoccupations des producteurs recueillies par les vulgarisateurs pour en faire des thèmes. Par conséquent, il est indispensable de développer un lien étroit entre les chercheurs, les vulgarisateurs et les producteurs en mettant en place des cadres de concertations permanents comme par exemple des commissions régionales de la recherche et de la vulgarisation agricole où se rencontreront périodiquement les utilisateurs des résultats de la recherche, les chercheurs et les vulgarisateurs.

Il est important de développer un sentiment d’adhésion et d’appropriation chez les producteurs en les associant à l’identification, à l’élaboration et la mise en œuvre des activités de recherche. L’adoption d’une technologie par son groupe cible est devenue aujourd’hui un indicateur important de succès des activités de recherche.

Au-delà de l’implication des producteurs dans l’identification, l’élaboration et la mise en œuvre des activités de recherche, des concertations permanentes seront organisées entre chercheurs, vulgarisateurs, ONGs et privés pour concevoir des outils didactiques adaptées mais également évalués l’encadrement des producteurs. Des actions de démonstration en milieu paysan seront organisées à l’intention des partenaires en vue de maximiser leur intervention ; on pourrait à cet effet s’inspirer de l’expérience des Champs écoles paysannes, une méthode participative de vulgarisation largement diffusée par la FAO. Des spécialistes seront sollicités pour dispenser ces formations. Des stands et des posters permanents exposant diverses connaissances et techniques seront disponibles dans les centres de formation. Des formations sur les aspects relatifs à la protection de l’environnement, au changement climatique et la biodiversité seront également organisées.

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4.7 Mise en place d’un dispositif structurel et participatif d’animation scientifique

L’animation scientifique est un outil stratégique pour mobiliser l’intelligence et la créativité des chercheurs. Elle permet de donner du dynamisme à une activité de recherche, à un programme de recherche, à l’échelle d’un projet, d’une institution, d’un pays ou à l’échelle de plusieurs pays.

- institutionnaliser l’animation scientifique par la Création des collèges scientifiques au niveau des deux centres régionaux de recherche (Bébédja et Gassi), coordonnés par des chercheurs séniors (mentorat des chercheurs juniors, appui dans l’élaboration de projets de recherche et de rapports de recherche, animation de conférences etc.) ;

- institutionnalisation des fonctions de coordonnateurs de programme  en appui au directeur scientifique dans la supervision et l’animation scientifique ;

- mise en place d’un dispositif interne d’approbation scientifique au niveau l’ITRAD et d’un comité scientifique (indépendant) du SNRA.

4.8 Instauration d’une politique de gestion des ressources humaines

Le recrutement des cadres dans les institutions de recherche n’obéit à aucun critère de sélection ; aucune évaluation pré ou post recrutement des agents n’est exigée. L’évaluation permet de développer des comportements susceptibles de favoriser l’excellence scientifique et l’efficacité dans la mise en œuvre du programme de recherche ; aussi, faudra-t-il inculquer aux institutions de recherche une véritable culture de l’évaluation. Les institutions de recherche devront à terme non seulement soumettre leurs chercheurs à une évaluation interne (comité scientifique), mais aussi à une évaluation externe comme celle du CAMES.

Par ailleurs, il convient de promouvoir une approche genre dans le développement des ressources humaines ; il faudra en particulier tenir compte du genre dans les activités de recherche et de formation (genre sensible).

4.9 Promotion de la diffusion des résultats de la recherche

Pour une bonne diffusion des résultats de la recherche, il est important de :

- produire des fiches techniques, faire des publications et des communications ;

- constituer une banque de données des connaissances et paquets technologiques générés ;

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- éditer les actes des ateliers ;

- faire des reportages photos et films ;

- faire des posters sur les résultats de recherche ;

- organiser des journées porte ouverte à l’intention des producteurs et du public.

L’ITRAD doit disposer d’un site web au niveau de la direction et de l’internet haut débit au niveau des centres de recherche.

4.10 Amélioration de la gestion de la circulation de l’information scientifique et technologique

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) doivent être davantage exploitées dans la conduite des activités de recherche. Malheureusement le constat fait apparaître que les institutions de recherche du Tchad sont sous équipées, peu de chercheurs ont accès à l’Internet et bénéficient des avantages que les réseaux procurent pour la communication et l’information liées à la recherche. Tous les centres de recherche devraient disposer d’une connexion internet à haut débit (réseau général, VSAT ou Modem).

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V. HYPOTHESES ET RISQUES

Pour une mise en œuvre efficiente du plan opérationnel, il convient de tenir compte de certains risques qu’il convient de circonscrire ; aussi les hypothèses suivantes doivent être formulées :

- les ressources financières indispensables à la mise en œuvre du plan opérationnel sont mobilisées ;

- les ressources humaines nécessaires à la mise en œuvre du plan opérationnel sont en place et leurs capacités bien renforcées ;

- les infrastructures et équipements additionnels nécessaires à l’exécution normale des projets de recherche et de la production semencière sont en place.

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ANNEXES

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ANNEXE 1

Besoins en infrastructures et équipements de la Station et des Fermes du CRRA / ZSD pour le PMTRA II (2011-2015)

Tableau A 1 : Besoins de la Station de Bébedja

Désignation Quantité Prix unitaire (FCFA)

Total (FCFA)

1. InfrastructuresRéfection villa Chef Station 1 41 245 365 41 245 365Réfection villa 2 : Diambo 1 48 044 829 48 044 829Réfection villa 8 : Naïtormbaïde  1 35 802 900 35 802 900Réfection villa 20 : PSAP1  1 11 841 427 11 841 427Réfection villa 18  1 48 742 575 48 742 575Réfection cité ouvrière 36-42  7 9 682 732 67 779 124Réfection villa 3 : Djoulet  1 53 179 980 53 179 980Réfection villa 5 : Nekouam  1 47 379 465 47 379 465Réfection villa 13 : SG Département  1 20 515 740 20 515 740Réfection cité ouvrière 48 et 51  2 9 392 250 18 784 500Réfection villa 12 : Garantie  1 26 650 706 26 650 706Réfection villa 4 : Ousmane 1 35 170 222 35 170 222Réfection villa 15    1 18 953 235 18 953 235Réfection villa 10 : Cop-Gard 2  1 34 031 655 34 031 655Réfection villa 7 : Isaac  1 36 818 197 36 818 197Réfection villa 21 et 22 : PSAP 2 et 3  2 11 841 427 23 682 854Réfection villa 16  1 18 953 235 18 953 235Réfection villa 6 : Daoud  1 21 150 360 21 150 360Réfection villa 14 : Mbaïleldé  1 26 650 706 26 650 706Réfection villa 11 : Préfet  1 22 709 610 22 709 610Réfection bureau du Conseiller Technique 1 2 024 500 2 024 500Nouvelle villa 7 50 000 000 350 000 000Magasin 1 30 000 000 30 000 000Garage 1 30 000 000 30 000 000Etable 1 30 000 000 30 000 000Bâtiment bureau 1 50 000 000 50 000 000Aire de séchage 2 30 000 000 60 000 000Borne fontaine mécanique 1 2 500 000 2 500 000Château d’eau moyen 1 10 000 000 10 000 000 Groupe électrogène 1 2 000 000 2 000 000Panneau solaire 1 2 000 000 2 000 000Hangar des travaux post récolte 1 3 000 000 3 000 000Chambre froide 1 100 000 000 100 000 000Sous total 1 1 329 611 1852. Matériel agricoleTracteur 1 10 000 000 10 000 000Traction animale (charrues, charrettes, houes, etc.) Forfait 5 000 000 5 000 000Tarare 1 2 000 000 2 000 000Egreneuse 1 2 000 000 2 000 000Remorque tracteur 1 2 500 000 2 500 000Appareil de traitement phytosanitaire 5 50 000 250 000Lot de petit matériel (Pelles, brouettes, râteaux, etc.)

Forfait 1 000 000 1 000 000

Sous total 2 22 750 0003. Cheptel vifBovin 10 250 000 2 500 000Sous total 3 2 500 000

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4. Moyens roulantsVéhicule 5 30 000 000 150 000 000Moto 15 1 500 000 22 500 000Bicyclette 40 80 000 3 200 000Sous total 4 175 700 0005. PersonnelTechnicien 15 PM PMObservateur 30 PM PMSous total 5 PM6. Matériel de bureauBureau ministre 9 100 000 300 000Chaise 100 10 000 1 000 000Armoire 9 50 000 450 000Etagère 9 50 000 450 000Photocopieuse 3 500 000 1 500 000Ordinateur portable et accessoires 10 2 000 000 20 000 000Ordinateur fixe et accessoires 10 1 000 000 10 000 000Papeterie Forfait 250 000 000 250 000 000Sous total 6 283 700 0007. Autre matériel PM PM PMMatériel de la micro-usine PM PM PMMatériel de laboratoire d’Agronomie PM PM PMMatériel de laboratoire d’Entomologie PM PM PMMatériel de laboratoire de PhytopathologieSous total 7 PMTotal 1 814 261 185Imprévus (10 % total) 181 426 120TOTAL GENERAL 1 995 687 305

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Tableau A 2 : Besoins de la Ferme de Moussafoyo.

Désignation Quantité

Prix unitaire (FCFA)

Total (FCFA)

1. InfrastructuresLogement 7 50 000 000 350 000 000Magasin 1 30 000 000 30 000 000Garage 1 30 000 000 30 000 000Etable 1 30 000 000 30 000 000Bâtiment bureau 1 50 000 000 50 000 000Aire de séchage 2 30 000 000 60 000 000Borne fontaine mécanique 1 2 500 000 2 500 000Château d’eau moyen 1 10 000 000 10 000 000 Groupe électrogène 1 2 000 000 2 000 000Panneau solaire 1 2 000 000 2 000 000Hangar des travaux post récolte 1 3 000 000 3 000 000Sous total 1 569 500 0002. Matériel agricoleTracteur 1 10 000 000 10 000 000Traction animale (charrues, charrettes, houes, etc.) Forfait 5 000 000 5 000 000Tarare 1 2 000 000 2 000 000Egreneuse 1 2 000 000 2 000 000Remorque tracteur 1 2 500 000 2 500 000Appareil de traitement phytosanitaire 5 50 000 250 000Lot de petit matériel (Pelles, brouettes, râteaux, etc.) Forfait 1 000 000 1 000 000Sous total 2 22 750 0003. Cheptel vifBovin 10 250 000 2 500 000Sous total 3 2 500 0004. Moyens roulantsVéhicule 1 30 000 000 30 000 000Moto 3 1 500 000 4 500 000Sous total 4 34 500 0005. PersonnelTechnicien 2 PM PMManœuvre permanent 6 PM PMSous total 5 PM6. Matériel de bureauBureau ministre 3 100 000 300 000Chaise 12 10 000 120 000Armoire 3 50 000 150 000Etagère 3 50 000 150 000Photocopieuse 1 500 000 500 000Ordinateur portable et accessoires 1 2 000 000 2 000 000Ordinateur fixe et accessoires 1 1 000 000 1 000 000Papeterie Forfait 50 000 000 50 000 000Sous total 6 54 220 0007. Matériel de laboratoireBalance de portée 100 kg 1 500 000 500 000Petite balance de précision 1 1 500 000 1 500 000Bac de test de germination 2 500 000 1 000 000Seau 10 4 000 40 000Combinaison de protection (gants, masques, etc.) Forfait 10 000 000 10 000 000Sous total 7 13 040 000Total 696 510 000Imprévus (10 % total) 69 651 000TOTAL GENERAL 766 161 000

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Tableau A 3 : Besoins de la Ferme de Deli.

Désignation Quantité Prix unitaire (FCFA)

Total (FCFA)

1. InfrastructuresLogement 7 50 000 000 350 000 000Magasin 1 30 000 000 30 000 000Garage 1 30 000 000 30 000 000Etable 1 30 000 000 30 000 000Bâtiment bureau 1 50 000 000 50 000 000Aire de séchage 2 30 000 000 60 000 000Groupe électrogène 1 2 000 000 2 000 000Panneau solaire 1 2 000 000 2 000 000Sous total 1 555 000 0002. Matériel agricoleTracteur 1 10 000 000 10 000 000Traction animale (charrues, charrettes, houes, etc.) Forfait 5 000 000 5 000 000Tarare 1 2 000 000 2 000 000Egreneuse 1 2 000 000 2 000 000Remorque tracteur 1 2 500 000 2 500 000Appareil de traitement phytosanitaire 5 50 000 250 000Lot de petit matériel (Pelles, brouettes, râteaux, etc.) Forfait 1 000 000 1 000 000Sous total 2 22 750 0003. Cheptel vifBovin 10 250 000 2 500 000Sous total 3 2 500 0004. Moyens roulantsVéhicule 1 30 000 000 30 000 000Moto 3 1 500 000 4 500 000Sous total 4 34 500 0005. PersonnelTechnicien 2 PM PMManœuvre permanent 6 PM PMSous total 5 PM6. Matériel de bureauBureau minister 3 100 000 300 000Chaise 12 10 000 120 000Armoire 3 50 000 150 000Etagère 3 50 000 150 000Photocopieuse 1 500 000 500 000Ordinateur portable et accessoires 1 2 000 000 2 000 000Ordinateur fixe et accessoires 1 1 000 000 1 000 000Papeterie Forfait 50 000 000 50 000 000Sous total 6 54 220 0007. Matériel de laboratoireBalance de portée 100 kg 1 500 000 500 000Petite balance de précision 1 1 500 000 1 500 000Bac de test de germination 2 500 000 1 000 000Seau 10 4 000 40 000Combinaison de protection (gants, masques, etc.) Forfait 10 000 000 10 000 000Sous total 7 13 040 000Total 679 510 000Imprévus (10 % total) 67 951 000TOTAL GENERAL 747 461 000

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Tableau A 4 : Besoins de la Ferme de Békao

Désignation Quantité Prix unitaire (FCFA)

Total (FCFA)

1. InfrastructuresLogement 7 50 000 000 350 000 000Magasin 1 30 000 000 30 000 000Garage 1 30 000 000 30 000 000Etable 1 30 000 000 30 000 000Bâtiment bureau 1 50 000 000 50 000 000Aire de séchage 2 30 000 000 60 000 000Groupe électrogène 1 2 000 000 2 000 000Panneau solaire 1 2 000 000 2 000 000Sous total 1 555 000 0002. Matériel agricoleTracteur 1 10 000 000 10 000 000Traction animale (charrues, charrettes, houes, etc.) Forfait 5 000 000 5 000 000Tarare 1 2 000 000 2 000 000Egreneuse 1 2 000 000 2 000 000Remorque tracteur 1 2 500 000 2 500 000Appareil de traitement phytosanitaire 5 50 000 250 000Lot de petit matériel (Pelles, brouettes, râteaux, etc.) Forfait 1 000 000 1 000 000Sous total 2 22 750 0003. Cheptel vifBovin 10 250 000 2 500 000Sous total 3 2 500 0004. Moyens roulantsVéhicule 1 30 000 000 30 000 000Moto 3 1 500 000 4 500 000Sous total 4 34 500 0005. PersonnelTechnicien 2 PM PMManœuvre permanent 6 PM PMSous total 5 PM6. Matériel de bureauBureau minister 3 100 000 300 000Chaise 12 10 000 120 000Armoire 3 50 000 150 000Etagère 3 50 000 150 000Photocopieuse 1 500 000 500 000Ordinateur portable et accessoires 1 2 000 000 2 000 000Ordinateur fixe et accessoires 1 1 000 000 1 000 000Papeterie Forfait 50 000 000 50 000 000Sous total 6 54 220 0007. Matériel de laboratoireBalance de portée 100 kg 1 500 000 500 000Petite balance de précision 1 1 500 000 1 500 000Bac de test de germination 2 500 000 1 000 000Seau 10 4 000 40 000Combinaison de protection (gants, masques, etc.) Forfait 10 000 000 10 000 000Sous total 7 13 040 000Total 679 510 000Imprévus (10 % total) 67 951 000TOTAL GENERAL 747 461 000

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Tableau A 5 : Besoins de la Ferme de Mala/Boumou

Désignation Quantité Prix unitaire (FCFA)

Total (FCFA)

1. InfrastructuresAire de séchage 2 30 000 000 60 000 000Groupe électrogène 1 2 000 000 2 000 000Panneau solaire 1 2 000 000 2 000 000Sous total 1 64 000 0002. Matériel agricoleTracteur 1 10 000 000 10 000 000Remorque tracteur 1 2 500 000 2 500 000Appareil de traitement phytosanitaire 5 50 000 250 000Lot de petit matériel (Pelles, brouettes, râteaux, etc.) Forfait 1 000 000 1 000 000Sous total 2 13 750 0003. Cheptel vifBovin 10 250 000 2 500 000Sous total 3 2 500 0004. Moyens roulantsVéhicule 1 30 000 000 30 000 000Moto 3 1 500 000 4 500 000Sous total 4 34 500 0005. PersonnelTechnicien 2 PM PMManœuvre permanent 6 PM PMSous total 5 PM6. Matériel de bureauBureau minister 3 100 000 300 000Chaise 12 10 000 120 000Armoire 3 50 000 150 000Etagère 3 50 000 150 000Photocopieuse 1 500 000 500 000Ordinateur portable et accessoires 1 2 000 000 2 000 000Ordinateur fixe et accessoires 1 1 000 000 1 000 000Papeterie Forfait 50 000 000 50 000 000Sous total 6 54 220 0007. Matériel de laboratoireBalance de portée 100 kg 1 500 000 500 000Petite balance de précision 1 1 500 000 1 500 000Bac de test de germination 2 500 000 1 000 000Seau 10 4 000 40 000Combinaison de protection (gants, masques, etc.) Forfait 10 000 000 10 000 000Sous total 7 13 040 000Total 182 010 000Imprévus (10 % total) 18 201 000TOTAL GENERAL 200 211 000

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Tableau A 6 : Besoins de la Ferme de Youé

Désignation Quantité

Prix unitaire (FCFA)

Total (FCFA)

1. InfrastructuresLogement 7 50 000 000 350 000 000Magasin 1 30 000 000 30 000 000Garage 1 30 000 000 30 000 000Etable 1 30 000 000 30 000 000Bâtiment bureau 1 50 000 000 50 000 000Aire de séchage 2 30 000 000 60 000 000Borne fontaine mécanique 1 2 500 000 2 500 000Château d’eau moyen 1 10 000 000 10 000 000 Groupe électrogène 1 2 000 000 2 000 000Panneau solaire 1 2 000 000 2 000 000Hangar des travaux post récolte 1 3 000 000 3 000 000Sous total 1 569 500 0002. Matériel agricoleTracteur 1 10 000 000 10 000 000Traction animale (charrues, charrettes, houes, etc.) Forfait 5 000 000 5 000 000Tarare 1 2 000 000 2 000 000Egreneuse 1 2 000 000 2 000 000Remorque tracteur 1 2 500 000 2 500 000Appareil de traitement phytosanitaire 5 50 000 250 000Lot de petit matériel (Pelles, brouettes, râteaux, etc.) Forfait 1 000 000 1 000 000Sous total 2 22 750 0003. Cheptel vifBovin 10 250 000 2 500 000Sous total 3 2 500 0004. Moyens roulantsVéhicule 1 30 000 000 30 000 000Moto 3 1 500 000 4 500 000Sous total 4 34 500 0005. PersonnelTechnicien 2 PM PMManœuvre permanent 6 PM PMSous total 5 PM6. Matériel de bureauBureau minister 3 100 000 300 000Chaise 12 10 000 120 000Armoire 3 50 000 150 000Etagère 3 50 000 150 000Photocopieuse 1 500 000 500 000Ordinateur portable et accessoires 1 2 000 000 2 000 000Ordinateur fixe et accessoires 1 1 000 000 1 000 000Papeterie Forfait 50 000 000 50 000 000Sous total 6 54 220 0007. Matériel de laboratoireBalance de portée 100 kg 1 500 000 500 000Petite balance de précision 1 1 500 000 1 500 000Bac de test de germination 2 500 000 1 000 000Seau 10 4 000 40 000Combinaison de protection (gants, masques, etc.) Forfait 10 000 000 10 000 000Sous total 7 13 040 000Total 696 510 000Imprévus (10 % total) 69 651 000TOTAL GENERAL 766 161 000

52

Tableau A 7 : Récapitulatifs des besoins d’investissement de la Station et des Fermes du CRRA/ZSD pour la mise en œuvre du PMTRA II (2010-2014).

Structure Montant (FCFA)

Station de Bébédjia 1 995 687 305Ferme de Moussafoyo 766 161 000Ferme de Deli 747 461 000Ferme de Békao 747 461 000Ferme de Mala/Boumou 200 211 000Ferme de Youé 766 161 000

Total 5 223 142 305

53

ANNEXE 2 

Besoins en infrastructures et équipements de la Station et des Fermes du CRRA / ZSH pour le PMTRA II (2011-2015)

Tableau A 8 : Besoins de la Station Agronomique de Gassi

Investissements Unité Quantité Cout unitaire(FCFA)

Cout Total(FCFA)

Réhabilitation / extension des bâtimentsRéhabilitation des aménagements ;Réhabilitation des aires de séchage ;Réhabilitation abris machines ;Réhabilitation des bâtiments des 2 chaines conditionnement ;Réhabilitation chaine de conditionnementRéhabilitation bâtiment à usage de bureauxRéhabilitation magasin stockage des semences sèchesRéhabilitation magasin stockage des produits phytosanitairesRéhabilitation magasin gaz oilRéhabilitation groupe électrogèneRéhabilitation forageConstruction d’une chambre froide

-ham²m²

m²1m²

m²m²11

-150400135

150 2150

630

270

502521

-3 000 000

40 00020 000

100 00010 000 000

100 000

50 000

20 000

50 00050

3 500 000100 000 000

-300 000 000

16 000 0002 700 000

15 000 00020 000 00015 000 000

31 500 000

5 400 000

2 500 0001 250 0007 000 000

100 000 000Total Réhabilitation / extension 516 350 000Equipements / matériels agricolesEquipement forage et réservoir d’eauEquipement pompage solaireGroupe électrogèneMotopompes 200 m3/hCharrues à 4 disquesGiro broyeurCover crop à 8 disquesCharrue à socs SarcleusesSemoirs manuelsBatteuses à céréalesBatteuses à arachideTararesPulvérisateurs à dos

11111111111111

1112211121011210

10 000 00030 000 00015 000 000

8 000 0005 000 0004 000 0004 000 0004 000 0003 000 000

30 0004 000 0004 000 0001 000 000

250 000

10 000 00030 000 00015 000 00016 000 00010 000 0004 000 0004 000 0004 000 0006 000 000

300 0004 000 0004 000 0002 000 0002 500 000

Total Equipement 111 800 000Matériels d’expérimentation et de laboratoireBalance de 150 kgBalances de précisionAutres (compteurs graines, thermomètres, humidimètres, etc)

11-

42-

1 200 0001 500 000

-

4 800 0003 000 0006 000 000

Total Matériels d’expérimentation et de laboratoire 13 800 000Equipements des bureauxMatériel informatiqueMobiliers des bureauxClimatiseurs

--1

4-6

3 000 000-

1 500 000

18 000 0008 500 0009 000 000

Total Equipements de bureaux 35 500 000Moyens roulantsVéhicules Type Pick Up double cabineMotocyclettes 125 cm3Motocyclettes 80 cm3

111

473

20 000 0002 500 0001 000 000

80 000 00017 500 000

3 000 000Total Moyens roulants 100 500 000Total Station de Gassi 742 450 000

54

Tableau A 9 : Ferme d’Am Timan

Investissements Unité Quantité Coût unitaire(FCFA)

Coût total(FCFA)

Réfection/constructionConstruction de 2 latrinesRéfection des bâtiments

m²-

8-

100 000-

800 0004 000 000

Total Réfection / Construction 4 800 000Equipements en matériels agricolesGiro broyeursBatteuses à céréalesBatteuses à arachidesTararesChaine de conditionnement

11111

11121

4 000 0004 000 0004 000 0001000 000

30 000 000

4 000 0004 000 0004 000 0002 000 000

30 000 000Total équipements en matériels agricole 44 000 000 Equipements en matériels de laboratoireBalance de 150 kgBalance de 2 kgAutres

11

lot

221

1 200 000 50 000

1 000 000

2 400 000100 000

1 000 000Total Equipements en matériels de laboratoire 3 500 000Equipements bureauxMatériel informatiqueMobiliers des bureauxClimatiseursAutres

1Lot1

lot

1131

6 000 0004 500 0001 500 0001 400 000

6 000 0004 500 0004 500 0001 400 000

Total Equipements bureaux 16 400 000Total Général 68 700 000

NB   : Il convient d’ajouter les frais de fonctionnement des véhicules, des motopompes, des motocyclettes, des tracteurs, des groupes électrogènes, les fournitures de bureaux et la documentation.

55

Tableau A 10 : Ferme d’Am Dam

Investissements Unité Quantité Coût unitaire(FCFA)

Coût total(FCFA)

Réfection/constructionConstruction de 2 logements du personnelConstruction 2 latrinesRéfection du magasin de stockage des semencesConstruction magasin matérielsConstruction aire de séchage

m²m²m²

m²m²

4008

200

150400

150 000100 000 50 000

140 00030 000-

60 000 000800 000

10 000 000

21 000 00012 000 000

Total Réfection / Construction 103 800 000Equipements en matériels agricolesTracteurs de 45 CVCover crop à 6 disquesScarificateursGiro broyeursBatteuses à céréalesBatteuses à arachidesTararesChaine de conditionnement

11111111

11112111

10 000 0004 000 0004 000 0004 000 0004 000 0004 000 0001000 000

30 000 000

10 000 0004 000 0004 000 0004 000 0008 000 0004 000 0001 000 000

30 000 000Total équipements en matériels agricole 65 000 000 Equipements en matériels de laboratoireBalance de 150 kgBalance de 2 kgAutres

11

lot

221

1 200 000 50 000

1 000 000

2 400 000100 000

1 000 000Total Equipements en matériels de laboratoire 3 500 000Equipements bureauxMobiliers des bureauxAutres

lotlot

11

4 500 0001 400 000

4 500 0001 400 000

Total Equipements bureaux 5 900 000Total Général 178 200 000

56

Tableau A 11 : Ferme de Bokoro/Dilbini

Bokoro

Investissements Unité Quantité

Coût unitaire(FCFA)

Coût total(FCFA)

Réfection/constructionConstruction de 2 latrinesRéfection du magasin de stockage des semencesConstruction magasin matérielsConstruction aire de séchageRéfection logements personnelRéfection bureaux

m²m²

m²m²m²m²

8200

150400400400

100 00050 000

140 00030 00050 00050 000

800 000 10 000 000

21 000 00012 000 000

20 000 00020 000 000

Total Réfection / Construction 73 800 000 Equipements en matériels agricolesTracteurs de 45 CVCover crop à 6 disquesScarificateursGiro broyeursBatteuses à céréalesBatteuses à arachidesChariots pour transportTararesChaine de conditionnement

111111111

11112121

10 000 0004 000 0004 000 0004 000 0004 000 0004 000 0001 000 0001000 000

30 000 000

10 000 0004 000 0004 000 0004 000 0008 000 0004 000 0002 000 0001 000 000

30 000 000Total équipements en matériels agricoles 77 000 000 Equipements en matériels de laboratoireBalance de 150 kgBalance de 2 kgAutres

11

lot

221

1 200 000 50 000

1 000 000

2 400 000100 000

1 000 000Total Equipements en matériels de laboratoire

3 500 000

Equipements bureauxMobiliers des bureauxAutres

lotlot

11

4 500 0001 400 000

4 500 0001 400 000

Total Equipements bureaux 900 000 Moyens roulantsVéhicules Type Pick Up double cabineMotocyclettes 125 cm3Motocyclettes 80 cm3

111

121

20 000 0002 500 0001 000 000

20 000 0005 000 0001 000 000

Total Moyens roulants 26 000 000Total Général 186 200 000

57

Dilbini

Investissements Unité quantité

Coût unitaire(FCFA)

Coût total(FCFA)

Réfection/constructionConstruction de 2 latrinesConstruction magasin matérielsConstruction aire de séchage

m²m²m²

8150400

100 000 140 000

30 000

800 00021 000 00012 000 000

Total Réfection / Construction 33 800 000 Equipements en matériels agricolesTracteurs de 45 CVCover crop à 6 disquesScarificateursGiro broyeursBatteuses à céréalesBatteuses à arachidesChariots pour transportTararesForage pour eau potable

111111111

111121211

10 000 0004 000 0004 000 0004 000 0004 000 0004 000 0001 000 0001000 000

1 000 000

10 000 0004 000 0004 000 0004 000 0008 000 0004 000 0002 000 0001 000 0001 000 000

Total équipements en matériels agricoles 48 000 000 Equipements en matériels de laboratoireBalance de 150 kgBalance de 2 kgAutres

11

lot

221

1 200 000 50 000

1 000 000

2 400 000100 000

1 000 000Total Equipements en matériels de laboratoire 3 500 000Equipements bureauxMobiliers des bureauxAutres

lotlot

11

4 500 0001 400 000

4 500 0001 400 000

Total Equipements bureaux 5 900 000Total Général 91 200 000

58

Tableau A 12 : Jardin d’Essais de Walia

Investissements Unité Quantité

Cout unitaire(FCFA)

Cout total(FCFA)

Réfection des bureaux et magasinsConstruction aire de séchageForage pour eau potableConstruction de 2 logements du personnel

m²m²1

400200

1300

50 00030 000

1 000 000150 000

20  000 0006 000 0001 000 000

45 000 000Total investissements 72 000 000EquipementsEquipement en mobilier de bureauxEquipement en matériels de jardinageMotopompes et tuyauterie

lotlot1

--3

4 500 0003 000 0003 500 000

4 500 0003 000 000

10 500 000Total Equipements 18 000 000Total Walia 90 000 000

Tableau A 13 : Centre Fruitier et Parc à Bois de Koundoul

Investissements Unité Quantité

Cout unitaire(FCFA)

Cout total(FCFA)

Réfection/constructionConstruction logement du gardienConstruction aire de séchage

m²m²

50200

150 00030 000

7 500 0006 000 000

Total investissements 13 500 000EquipementsEquipement en mobilier de bureauxEquipement en matériels de jardinage Installation réseau électrique

lotlot1

--1

4 500 0003 000 0001 500 000

4 500 0003 000 0001 500 000

Total Equipements 9 000 000 Total Général 22 500 000

Tableau A 14 : Récapitulatif des coûts des Investissements prévus au Centre Régional de Recherche Agricole de la Zone Sahélienne (*)

Structure Montant (FCFA)

Station de Gassi 742  450 000Ferme d’Am Timan 68  700 000Ferme d’Am Dam 178  200 000Ferme de Bokoro / Dilbini 277  400  000Jardin d’essais Wallia 90  000 000Centre fruitier / parc à bois de Koundoul 22  500 000Total 1  379  250 000

(*) : Ces investissements ne comprennent pas le coût des laboratoires centraux prévus pour être construits dans le domaine du CRRA de la Zone Sahélienne (cf. Annexes 3 et 4)

59

ANNEXE 3

Besoin en infrastructures et équipements du Laboratoire Sols – Eaux- Plantes pour le PMTRA II (2011-2015)

Investissements Unité quantité Coût Unitaire (FCFA)

Coût Total (FCFA)

Construction et extension :

Deux Salles d’AnalyseUne salle des appareilsUne salle de peséeUne salle de préparation et de Stockage des échantillons munies des hottesUn magasin de produits chimiques et réactifs isolés des sallesQuatre (04) Bureaux

m²m²m²m²

02010101

01

04

275 000275 000275 000275 000

275 000

275 000

22 000 0005 500 0005 500 0005 500 000

5 500 000

5 500 000Sous total I 66 000 000Equipements Bureaux et Moyens Roulants

Equipements BureauxOrdinateurs portablesOrdinateurs fixesImprimantesPhotocopieursScannerAppareil rétroprojecteurAppareils photo numériqueMobiliers des bureauxGPS

05040301010102--

800 000350 000150 000600 000300 000600 000300 000

---

4 000 0001 400 000

450 0001 200 000

500 000600 000600 000

2 000 000

Moyens RoulantsVéhicules type pick up double cabineMotocyclette CGL 125Motocyclette kymco Dame

020202

20 000 000600 000500 000

40 000 0001 2 000 000

1 500 000

Sous total II 132 200 000

Equipements et Matériels d’AnalyseSpectrophotomètre Standard 01 4 000 000 4 000 000Compresseur à air 01 4 00 000 400 000Séparateur d’eau 01 200 000 200 000Tube alimentation air 01 25 000 25 000pH mètre de paillasse CyberScan 510 01 600 000 600 000Spectrocolorimètre 01 2 000 000 2 000 000Tubes à essai fond rond pyrex ou Duran 10 150 000 1 500 000Doseur à capacité fixe :5ml10ml50ml

030202

200 000150  000300 000

600 000300 000600 000

Macropipette "NICHIRYO" (1000- 5000µl) 02 200 000 400 000Pycnomètre type Gay Lussac volume 50ml 10 50 000 500 000 Hydromètre 152 H 03 30 000 90 000Tamis inox de 200mm de diamètre pour granulométrie

02 60 000 120 000

Eprouvette en verres gradués :25 ml100 ml250 ml

032003

15 00015 00020 000

45 000300 000

60 000

60

Microbroyeur Culatti 01 50 000 50 000Agitateur Top-Mix pour Tubes à essai 01 150 000 150 000Thermomètre alcool en verre 02 10 000 20 000Thermomètre en mercure 02 65 000 130 000Plaque chauffante 300°C 01 250 000 250 000Entonnoirs à tige courte 25 lots 25 000 625 000Entonnoirs à large ouverture à tige courte 05 100 000 500 000Fioles :50ml100ml250ml500ml

25 lots25 lots10 lots05 lots

20 00020 00020 00020 000

500 000500 000200 000100 000

Papiers de pesée 10 paquets

50 000 500 000

Appareil Pf 01 25 000 000 3 000 000Appareil pour granulométrie 5 factions 01 5 000 000 5 000 000Auto-analyseur complet "SKALAR" 01 50 000 000 50 000 000Produits chimiques et réactifs -- 15 000 000 15 000 000Sous total III 88 065 000Total (SI+SII+SIII) 286 265 000

ANNEXE 4

CREATION ET FONCTIONNEMENT D’UN LABORATOIRE DE PHYTOPATHOLOGIE ET BIOTECHNOLOGIE VEGETALES

Justification 

Des ressources humaines compétentes en biotechnologie, génétique et phytopathologie existent à l’ITRAD sans qu’ils aient les moyens et structures adéquates de leurs missions.

Cette structure est très importante pour faire de l’ITRAD une institution moderne.

Rubriques Budget TotalAppui à l’équipement du laboratoire de phytopathologie, Biotechnologie Végétales MicroscopesAutoclaveLecteur de plaques (spectrophotomètre)Plaques de microtitrationAppareil RT-PCRElectrophorèseCentrifugeuse (Réfrigéré)Hôte à flux laminairePipettes et micropipettes (P10 à 100)Balances de précision (Portée 200) (type sartirus)Bain-marieTubes ependorf (100 à 100 mirol)Bechers et erlenmeyers

35 500 000

2 500 0003 000 0003 500 0005 000 0002 000 0002 500 0002 000 0003 500 0002 500 0001 500 0002 500 0002 500 0002 500 000

Construction/Réfection des bâtiments abritant le laboratoire

81 500 000

Construction des serres 45 000 000Acquisition des réactifs et autres produits 11 250 000Imprévus 11 500 000 TOTAL 198 750 000

ANNEXE 5

61

Stratégies d’intensification de la production semencière

Stratégies Coûts estimatifs (Francs CFA)

1. Améliorer l’encadrement par le suivi rapproché des acteurs impliqués dans la production des semences ;

25 000 000

2. Elaborer et diffuser les normes techniques de production des semences à qui de droit (chefs de centres, chefs de fermes, chefs de programmes, chercheurs, etc. ;

5 000 000

3. Former le personnel en charge de la production des semences ; 35 000 0004. Créer les conditions de conservation des ressources phytogénétiques par la construction et l’équipement des chambres froides ;

200 000 000

5. Equiper les centres régionaux des chaînes de tri et de conditionnement de semences (ce qui nécessitera de magasins de grande capacité de stockage et des moyens de transport) ;

100 000 000

6. Construire des aires de séchage appropriées dans toutes les fermes (12 aires de séchage) ;

60 000 000

7. Renforcer les ressources humaines dans toutes les fermes (un chef de ferme doit être entouré par au moins trois agents, soit 36 agents pour toutes les fermes)

PM

8. Acquérir deux gros porteurs pour le transport des semences (un gros porteur par centre) ;

200 000 000

9. Professionnaliser les producteurs des semences par des formations spécifiques ;

25 000 000

10. Encourager la collaboration de l’ITRAD avec les institutions régionales, internationales impliquées dans la production et la commercialisation des semences ;

25 000 000

11. Mettre en place un service interne de contrôle de qualité et de certification des semences et l’équiper ;

50 000 000

12. Spécialiser les fermes en production des semences ; PM13. Publier dans les médias les prix de semences à la fin de la campagne agricole ;

5 000 000

14. Livrer les semences avec le label de l’ITRAD ; 25 000 00015. Equiper les structures de production de semences avec des matériels appropriés (tracteurs, charrues, semoirs, remorques batteuses, etc. ;

200 000 000

16. Equiper les fermes et stations de moyens roulants 240 000 000

17. Réhabiliter, réfectionner, construire bureaux et logement, etc. PM

Coût Total 1 195 000 000

62

ANNEXE 6 

Fiches de Suivi et Evaluation de la mise œuvre du plan opérationnel

FICHE 1 : CANEVAS DE RAPPORT DE DEMARRAGE DU PROJET DE RECHERCHE

Référence du projet de recherche:

(CODE DE REFERENCE DU PROJET DE RECHERCHE)

Intitulé du projet de recherche :

(TITRE DU PROJET DE RECHERCHE)

Chef du Projet de recherche :

[NOM DU CHEF DE L’EQUIPE DE RECHERCHE]

Institution de tutelle du Chef de projet :

[NOM DE LA STRUCTURE PROMOTRICE DU PROJET DE RECHERCHE]

Date prévue de démarrage du Projet : Date prévue de fin du projet :

Mise en place des fonds de recherche : [DATES DE VIREMENT OU D’EMISSION DE CHEQUE PAR LA STRUCTURE PROMOTRICE AU BENEFICE DES PARTIES IMPLIQUEES DANS L’EXECUTION DU PROJET]

DATE : STRUCTURE PARTENAIRE : REFERENCES CHEQUE OU VIREMENT :

Date de démarrage effectif des activités :

[INTITULES ET DATES DE DEMARRAGES DES ACTIVITES INITIEES] :

INTITULE ACTIVITE : DATE DE DEMARRAGE :

Difficultés rencontrées :

[RELATER, S’IL Y A LIEU, LES DIFFICULTES OU INCIDENTS EVENTUELS RENCONTRES POUR LA MISE EN PLACE DE CERTAINES ACTIVITES]

Autres observations :

[FAIRE TOUTE OBSERVATION QUE L’EQUIPE JUGE UTILE DE PORTER A L’ATTENTION DE LA STRUCTURE PROMOTRICE DU PROJET DE RECHERCHE]

DATE : SIGNATURE DU CHEF D’EQUIPE :

63

FICHE 2 : CANEVAS DE PRESENTATION DU RAPPORT TECHNIQUE INTERMEDIAIRE

Code de Référence du Projet : [INDIQUER LE CODE ICI]

TITRE DU PROJET : [INTITULE DU PROJET DE RECHERCHE]

PERIODE : [INDIQUER LA PERIODE DE REFENCE : DU ……….AU………………]

ACTIVITES PREVUES

RESULTATS

[DESCRIPTIONS SUCCINTES DES RESULTATS INTERMEDIAIRES OBTENUS POUR CHAQUE ACTIVITE]

DIFFICULTES RENCONTREES

DESCRIPTION SUCCINTE DES PRINCIPALES DIFFICULTES

PERSPECTIVES / MESURES ENVISAGEES

DATE : SIGNATURE DU CHEF D’EQUIPE :

64

FICHE 3 : CANEVAS DU RAPPORT TECHNIQUE ANNUEL

Code de Référence du projet [INDIQUER LE CODE ICI]

TITRE DU PROJET : [INTITULE DU PROJET DE RECHERCHE]

OBJECTIFS :

[OBJECTIFS GENERAUX ET OBJECTIFS SPECIFIQUES DU PROJET]

MATERIEL ET METHODES :

[INDIQUER AVEC PRECISION LES METHODOLOGIES UTILISEES]

RESULTATS :

[DONNER AUTANT QUE POSSIBLE LES RESULTATS PAR ACTIVITE, EN TERMES QUANTITATIFS ET QUALITATIFS]

CONCLUSIONS

[DONNER LES RESULTATS OBTENUS PAR RAPPORT AUX HYPOTHESES DE DEPART ET AUX TRAVAUX ANTERIEURS ; DEGAGER LES PERSPECTIVES DE RECHERCHE]

RELATIONS EXTERIEURES :

[INDIQUER LES CONGRES, LES COLLOQUES, VOYAGES D’ETUDES, SESSIONS DE FORMATION ET DANIMATIONS SCIENTIFIQUES AUX QUELS LES MEMBRES DE LEQUIPE ONT PARTICIPE ; DONNER LE CAS ECHEANT LE NOMBRE DE STAGIAIRE ET D’ETUDIANTS ENCADRES]

VALORISATION/PUBLICATION :

[PUBLICATIONS, FICHES TECHNIQUES ;  INDIQUER LES REFERENCES]

DATE : SIGNATURE DU CHEF D’EQUIPE :

65

FICHE 4 : CANEVAS DE PRESENTATION DES RAPPORTS FINANCIERS

Code de Référence du Projet : [INDIQUER LE CODE ICI]

TITRE DU PROJET : [INTITULE DU PROJET DE RECHERCHE]

PERIODE : [INDIQUER LA PERIODE DE REFENCE : DU ……….AU………………]

I. SUIVI BUDGETAIRE

Rubrique budgétaire

Montant alloué

Montant Dépensé

Solde Réalisation (%)

II. SUIVI DE LA TRESORERIE

Mémoire2 numéro : Montant du mémoire

Montant de l’alimentation

Références chèque

Date Solde de trésorerie

(à reporter)

DATE : SIGNATURE DU CHEF D’EQUIPE :

1. Se conformer aux rubriques du budget du projet

2. Joindre les factures originales portant la mention payée.

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