Nouv janv14
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NOU-VEAU-TÉS
janvier
Piaf, à la vie, à l’amourPrincipe graphique et réalisation du livre coffret pour les éditions Sélection Reader’s Digest.
Grimoirede sorcière
rustica éditionsUne marque de Fleurus Éditionswww.fleuruseditions.comwww.rustica.fr
35,00
€ ttc
Grim
oire d
es pla
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de so
rcière
Une Source de bienfAitSSai nte Hi ldegarde d it du l ierre terrestre : « Sa viridité [force vitale] est utile : si quelqu’un souffre
de l an gueur et perd l a rai son [est dépri mé], qu’i l en fasse tremper dans de l’eau froide, avant de le faire cuire dans du jus ou dans des légumes, et qu’i l en mange souvent avec de la viande
ou des plats de légumes, et i l s’en portera bien. »»
À l’étable, la plante protégeait le lait des sortilèges, et peut-êt re le s herb e s gl i s sée s entre les d raps des jeu nes accouchées jouaient-elles un rôle analogue sur la lactation des femmes. En outre, portée sur la tête, la nuit de Walpurgis (30 av ri l), l a couron ne-de-terre p er mett a it de voi r les sorcières qu i fend aient l’air sur leur manche à balai . Une couronne faite d’herbe-aux-mille-trous (Hypericum p e r f o r a t u m ) p r o c u r a i t d’ailleurs le même effet.
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Grimoire des plantes de sorcièrePrincipe graphique et réalisation du livre pour les éditions Rustica.
Une Source de bienfAitSSai nte Hi ldegarde d it du l ierre terrestre : « Sa viridité [force vitale] est utile : si quelqu’un souffre
de l an gueur et perd l a rai son [est dépri mé], qu’i l en fasse tremper dans de l’eau froide, avant de le faire cuire dans du jus ou dans des légumes, et qu’i l en mange souvent avec de la viande
ou des plats de légumes, et i l s’en portera bien. »»
À l’étable, la plante protégeait le lait des sortilèges, et peut-êt re le s herb e s gl i s sée s entre les d raps des jeu nes accouchées jouaient-elles un rôle analogue sur la lactation des femmes. En outre, portée sur la tête, la nuit de Walpurgis (30 av ri l), l a couron ne-de-terre p er mett a it de voi r les sorcières qu i fend aient l’air sur leur manche à balai . Une couronne faite d’herbe-aux-mille-trous (Hypericum p e r f o r a t u m ) p r o c u r a i t d’ailleurs le même effet.
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1914-1918, Louis Audouin-Dubreuil correspondant de guerre malgré luiPrincipe graphique et réalisation du livre pour les éditions Glénat.
ISBNx≈≈≈≈≈xxxxxxxxx
30,00 € TTC France
Marne, artois, Verdun, Yser et tunisie. Ces
Cinq zones
de CoMbat Correspondent à Chaque lieu d’affe
Ctation
du lieutenant louis audouin-dubreuil sur les
fronts
entre 1914 et 1918. alors qu’il n’est qu’un
tout jeune
soldat, Muni d’une autorisation extraordinai
re de port
d’appareil photographique, le hussard raCont
e
ses liaisons, ses reConnaissanCes et ses des
Centes
aux tranChées à traVers ses lettres, ses not
es
et son objeCtif. sur les 1200 photographies
ConserVées
dans les arChiVes d’ariane audouin-dubreuil,
300 ont
été séleCtionnées et déVeloppées pour la pre
Mière fois
depuis 100 ans afin de restituer fidèleMent
lieux,
Contextes et personnages de Cette épopée huM
aine
parfois tragique, souVent héroïque et profon
déMent
lYrique.
« En septembre 1914, un jeune hussard se presse vers les lieux de combat de la Marne. Dès le mois d’octobre, il descend avec ses hommes dans les tranchées
du front d’Artois. En 1915-1916, il est au Four de Paris, en Argonne, puis au bois
de Malancourt, à l’ouest de Verdun. À la fin de l’été 1916, il rejoint sur l’Yser les fusiliers marins dans les tranchées des polders belges. En janvier 1917, à l’école
d’aviation d’Avord, il s’initie au pilotage aéroplanes. Jusqu’à la fin des hostilités,
il est affecté dans l’aviation tunisienne des « Territoires du Sud », sur la frontière
entre la Tunisie française et la Libye italienne, fréquemment attaquée par les senoussis révoltés.
Un parcours sur quatre années de guerre, celui d’un hussard qui, en 1914, croyait en une victoire rapide de la France et rêvait de charger l’ennemi à cheval,
sabre au clair. Il ne pouvait, le 2 août 1914, alors qu’il rejoignait le 10e hussards à
Tarbes, imaginer les épreuves qui l’attendaient sur tous les fronts de France.
Les correspondances, les notes de guerre, les photographies restituent dans le présent ouvrage cet épisode bref et intense de la vie de Louis Audouin-Dubreuil. Ce temps qu’il avait enfoui dans un silence obstiné. Il est des tragédies
que les anciens combattants taisent, mon père était de ceux-là. »
Ariane Audouin-Dubreuil
PAR ARiAne Audouin-dubReuil
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Louis Audouin-DubreuilCorrespondant
de guerre malgré lui
F O N D É E E N 1 8 2 1
LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE
COUV_HUSSARD.indd 1 30/07/13 10:43
INSTRUIRE EN FAMILLE
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Curiosité et découvertes au programme !L’objectif de maîtrise du socle commun à 16 ans peut être en grande partie atteint par une vie quotidienne riche en curiosité et en découvertes parta-gées. L’instruction en famille offre de nombreuses opportunités d’explorer toutes les facettes du monde dans lequel nous vivons. Les matières scolaires parlent de connaissances qui se découvrent aussi bien dans différents lieux et milieux, des visites de musées aux ateliers scientifiques en passant par les bibliothèques, les forêts ou les industries. Tous les secteurs de la société abritent des passionnés, prêts à partager leur expérience et leur savoir, du boulanger au député en passant par les spécialistes de tout poil ou les au-todidactes fascinants...
Tout est passionnant pour les enfants. Lorsqu’ils sont accompagnés, sou-tenus, encouragés, ils développent, au travers de leurs passions, toutes les compétences nécessaires à leur développement, et acquièrent sans grande difficulté les connaissances nécessaires à l’obtention de diplômes.
Le niveau d’études des parents n’a rien à voir avec leur capacité à transmettre l’envie d’apprendre à leurs enfants. Au contraire, parfois, un parent diplômé conservera peut-être un esprit trop scolaire, une attitude trop didactique ou des attentes trop formelles qui peuvent entraver l’apprentissage de l’en-fant. Car lorsqu’un adulte « sait », il a tendance à ne pas comprendre la difficulté de l’enfant qui ne sait pas encore et à s’impatienter en cas de blo-
cage. Mais lorsque l’adulte ne sait pas, il va avoir envie, lui aussi, de comprendre, et parents et enfants pourront coopérer et comparer leurs approches pour sur-monter l’obstacle...
Ainsi, sans se transformer en « profes-seur », les parents peuvent redécouvrir le goût d’apprendre et d’enrichir leurs connaissances, s’informer sur d’autres méthodes pédagogiques, découvrir des approches très différentes, des res-sources et des idées...
«Puis-je te rappeler l’époque, pas si lointaine, où tu trouvais qu’Alice, ta fille – aujourd’hui plus grande lectrice
que toi – mettait de la mauvaise volonté à lire les premiers textes que l’école flanquait sous ses yeux d’enfant ? Imbécile ! Père indigne ! Tu avais oublié que cette difficulté avait été la tienne ! Et que tu étais infiniment plus lent que ta fille dans ce domaine ! Mais voilà, devenu adulte et sachant, Monsieur se montrait impatient avec une gamine en apprentissage ! Ton savoir de prof et ton inquiétude de père t’avaient tout bonnement fait perdre le sens de l’ignorance ! »Daniel Pennac, Chagrin d’école, Gallimard, 2007
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AVANT DE SE LANCER : BALAYER LES IDÉES REÇUES
Comment faire « travailler » mes enfants ?À chaque famille son style de vie, en fonction des contraintes communes. Au fond, les parents instruisant leurs enfants ne font rien de bien différent des autres parents : ils entreprennent chaque jour de trouver les moyens de faire vivre leur famille, d’assurer le gîte et le couvert, d’entretenir la maison, de développer des relations sociales, de participer, à leur niveau, à la société dans laquelle ils vivent...
Organisation de l’instructionAu quotidien, certains établissent des horaires.Chez les Walden, les enfants font des activités formelles le matin, accom-pagnés par le parent présent, puis ils poursuivent leurs exercices ou d’autres activités en autonomie pendant la préparation du repas. L’après-midi est consacré à des sorties, des rencontres avec d’autres familles de la région ou des activités personnelles. Le soir ou le mercredi, ce sont les classiques activités extrascolaires.
Les Bernard, plus nombreux, se regroupent matin et après-midi dans une grande salle de travail, et chacun des enfants étudie à son niveau le thème choisi en famille.
Les Abigail ont une double organisation : les aînés vont au collège, et le petit frère commence sa journée par des exercices qu’il choisit dans son classeur, pendant que sa maman travaille dans l’atelier mitoyen. Puis ils sortent en début d’après-midi pour les différents cours de musique et de sport, et le soir toute la famille se retrouve, les grands à leurs devoirs, le petit à ses jeux.D’autres préfèrent envisager les activités sur le mois, la saison ou l’année.
D’autres encore se laissent guider par les intérêts de chaque membre de la famille, naviguant entre des journées de sortie et des journées d’étude intensive d’un thème passionnant. Le plus souvent, l’emploi du temps strict de départ se transforme, au fil des jours, en une trame générale plus fluide, laissant place à l’imprévu...
Avec le temps, chacun trouve sa propre organisation, ses propres outils et ses propres méthodes. L’essentiel est qu’ils conviennent aux enfants comme aux parents.
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S’INSTRUIRE DANS LA VRAIE VIE, EN FAMILLE, AU QUOTIDIEN
6S’instruire dans la vraie vie, en famille, au quotidienQuelles que soient les raisons initiales de leur choix (problèmes de scolarisation, rythme de vie différent ou continuité du parentage proximal), les parents assumant l’instruction de leurs enfants doivent être prêts à ajuster en permanence leur démarche pédagogique au rythme et à la personnalité de chaque enfant. Toutes les idées préconçues sur les « meilleures méthodes » ne résistent pas à la réalité de l’apprentissage vivant d’un enfant.
Ainsi, l’organisation concrète de l’instruction en famille est toujours évo-lutive, chaque famille se transforme en un petit laboratoire de recherche et d’expérimentation en sciences de l’éducation… Car dès qu’une méthode ou une manière de faire ne fonctionne pas, les parents peuvent remettre en question leur pratique, s’informer, trouver d’autres voies, d’autres pro-positions pour permettre à l’enfant de progresser.
Malgré la grande hétérogénéité des familles en termes de milieu social et d’habitudes culturelles, certaines constantes se dégagent de leurs pra-tiques : la confiance dans les capacités d’apprentissage des enfants, le respect des rythmes de chacun, la curiosité et l’ouverture sur le monde.
Avant, j’avais des principes,maintenant, j’ai des enfants… Anonyme
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INSTRUIRE EN FAMILLE
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CHARLOTTE DIEN
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PoURqUoI ? Une alternative au système éducatif
CommENT ? À la maison et ailleurs
DaNS qUEl CaDRE ? Vos droits et ceux de votre enfant
« Instruire en famille, quelle drôle d’idée ! Et d’abord, est-ce bien légal ? Et la socialisation de votre enfant, vous y avez pensé ? Et l’acquisition des compétences de base ? Et qui va donner les cours de langues étrangères ? Professeur, c’est un métier, tout de même ! »
C’est pour répondre à toutes ces questions et à bien d’autres que Charlotte Dien a voulu écrire ce livre. Elle nous propose un récit sensible et personnel, qui retrace de façon lucide et honnête cette expérience « hors-norme ». Mais elle propose aussi aux parents qui s’interrogent sur le fonctionnement de notre système éducatif une véritable alternative, en ne négligeant aucun des aspects du sujet.
Après un premier chapitre sur la législation en vigueur, l’auteur balaye les différentes raisons qui peuvent entraîner les familles vers ce choix éducatif, puis elle aborde la question de la socialisation. Elle épingle au passage les idées toutes faites et rappelle que l’apprentissage est naturel. Elle décrit les différentes possibilités d’organisation et évoque les associations qui re-groupent les familles « non sco ». Et puisqu’il y a une vie après l’instruction en famille, elle évoque dans un dernier chapitre l’avenir professionnel et social de ces « enfants libres », dont quelques-uns sont célèbres… Enfin, des pages pratiques en fin d’ouvrage, avec notamment des adresses et des sites Internet, offrent de nombreuses ressources à qui serait tenté par une telle démarche.
Fille d’une directrice d’école, diplômée de l’enseignement
supérieur, Charlotte Dien a longtemps pensé que l’école
représentait une étape incontournable de la vie.
Pourtant, face à la perte de confiance en lui et aux difficultés
rencontrées par son fils Lucien après deux années de
maternelle et une année de CP, elle décide de le déscolariser.
L’aventure dure encore et Lucien, aujourd’hui adolescent,
s’en porte à merveille… tout comme ses parents !
Fini la compétition, vive la coopération ! Dirigée par Fabienne Chesnais, la collection « Vivre au xxie siècle » offre une tribune aux personnes qui ont choisi de vivre en privilégiant la collaboration et le partage, que ce soit dans le domaine de l’éducation, de la santé, du voyage, de la consommation… Centrés chaque fois sur l’expérience de
l’auteur, les ouvrages mêlent théorie et pratique, questionnements
et témoignages. Un credo en forme de « mode d’emploi ».
15 € ttc prix France
Illus
trat
ion
: Rap
hael
Urw
iller
témo
ignage
INSTRUIRE EN FAMILLE
104
Histoire de Lucien
S’intéresser au monde
Au bout de quelques mois d’instruction en famille, nous nous sommes rendu compte que notre fils retenait mieux ce qui l’intéressait que ce que nous voulions lui enseigner. Nous avons donc décidé d’arrêter de lui demander de nous donner la « bonne réponse » à nos questions scolaires, pour nous attacher plutôt à répondre à ses questions sur le monde qui nous entoure. Lui comme nous sommes redevenus actifs dans nos apprentissages, en recherchant ensemble des informations sur les sujets qui nous intéressaient, en testant nos hypothèses, en discutant avec d’autres de leurs manières de faire.
Durant sa première année complète d’instruction en famille, notre fils s’est ainsi intéressé à la conquête spatiale au travers de films de fiction, de documentaires, et d’une exposition sur la possibilité d’une vie extraterrestre à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris. Il a acquis une idée de la chronologie de cette aventure humaine, s’est documenté sur le fonctionnement des fusées, a appréhendé les distances en années-lumière, étudié le système solaire et les galaxies, etc. Il s’est également passionné pour l’Égypte ancienne, dévorant la série de bandes dessinées « Papyrus », puis se documentant avec des livres et des films, visitant le département des Antiquités du musée du Louvre, échangeant avec une jeune amie, elle aussi passionnée par cette période, ainsi qu’avec des égyptologues lors d’une conférence sur les hypothèses de construction des pyramides, etc. Sans oublier parallèlement de démonter des appareils pour comprendre leur fonctionnement et les réparer, d’améliorer son circuit de train électrique en créant une boucle que les passionnés de modélisme croyaient impossible à réaliser, d’assister à des exposés au Palais de la Découverte, à des cycles d’ateliers des Petits Débrouillards ou d’initiation à la musique, d’explorer le Salon de l’Agriculture, de jardiner sur le rebord de sa fenêtre, de lire beaucoup et de cuisiner.
VIVRE.indb 104 05/03/13 11:07
témo
ignage
INSTRUIRE EN FAMILLE
104
Histoire de Lucien
S’intéresser au monde
Au bout de quelques mois d’instruction en famille, nous nous sommes rendu compte que notre fils retenait mieux ce qui l’intéressait que ce que nous voulions lui enseigner. Nous avons donc décidé d’arrêter de lui demander de nous donner la « bonne réponse » à nos questions scolaires, pour nous attacher plutôt à répondre à ses questions sur le monde qui nous entoure. Lui comme nous sommes redevenus actifs dans nos apprentissages, en recherchant ensemble des informations sur les sujets qui nous intéressaient, en testant nos hypothèses, en discutant avec d’autres de leurs manières de faire.
Durant sa première année complète d’instruction en famille, notre fils s’est ainsi intéressé à la conquête spatiale au travers de films de fiction, de documentaires, et d’une exposition sur la possibilité d’une vie extraterrestre à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris. Il a acquis une idée de la chronologie de cette aventure humaine, s’est documenté sur le fonctionnement des fusées, a appréhendé les distances en années-lumière, étudié le système solaire et les galaxies, etc. Il s’est également passionné pour l’Égypte ancienne, dévorant la série de bandes dessinées « Papyrus », puis se documentant avec des livres et des films, visitant le département des Antiquités du musée du Louvre, échangeant avec une jeune amie, elle aussi passionnée par cette période, ainsi qu’avec des égyptologues lors d’une conférence sur les hypothèses de construction des pyramides, etc. Sans oublier parallèlement de démonter des appareils pour comprendre leur fonctionnement et les réparer, d’améliorer son circuit de train électrique en créant une boucle que les passionnés de modélisme croyaient impossible à réaliser, d’assister à des exposés au Palais de la Découverte, à des cycles d’ateliers des Petits Débrouillards ou d’initiation à la musique, d’explorer le Salon de l’Agriculture, de jardiner sur le rebord de sa fenêtre, de lire beaucoup et de cuisiner.
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S’INSTRUIRE DANS LA VRAIE VIE, EN FAMILLE, AU QUOTIDIEN
L’apprentissage de la lecture et de l’écriture en est un exem ple flagrant. Souvent, pendant que leurs parents comparent les avantages et les inconvénients des différentes méthodes existantes (la syllabique type Boscher, Léo et Léa, Pilou et Lalie, La Planète des Alphas, la pédagogie Montessori…), les enfants posent des questions sur tous les écrits qui les entourent, observent les textes qui leur sont lus, dictent les histoires qu’ils inventent, manipulent un ordinateur… et apprennent finalement à lire et à écrire avec leur propre méthode, dans leur besoin de communiquer et de découvrir ce que signifient tous les écrits dont ils sont entourés. Peu d’enfants choisissent de suivre pas à pas une méthode toute faite. Car l’apprentissage vivant est indissociablement lié à l’expérience de celui qui l’entreprend et aucune méthode ne peut répondre exactement à ses besoins particuliers. Parfois, les enfants parcourent les méthodes de lecture et s’arrêtent sur une ou deux pages, puis ils les referment pour ne jamais les rouvrir : ils ont trouvé ce qu’ils cherchaient.
L’apprentissage de la grammaire et de l’orthographeIl en va de même pour la grammaire et l’orthographe car, en apprenant à parler, l’enfant acquiert en même temps la grammaire de sa langue, et, en apprenant à lire et à écrire, il est confronté implicitement à l’orthographe.
L’apprentissage de la grammaire en tant que métalangage intervient après l’apprentissage de la langue elle-même. Et ce code sur le code ne pas-sionne d’ailleurs que les spécialistes à l’âge adulte… La grammaire peut être intéressante pour expliciter certaines règles lorsqu’elles sont déjà bien ancrées intuitivement, mais aucune règle apprise par cœur n’a jamais aidé à s’exprimer.
Les petits Français, depuis des généra-tions, éprouvent les plus grandes dif-ficultés à parler une langue étrangère, signe qu’il est vain d’aborder l’appren-tissage d’une langue par sa grammaire. À quoi servent dans une conversation des listes de verbes irréguliers appris par cœur ? Une langue sert à commu-niquer, elle s’acquiert dans l’interaction, dans l’échange. Elle n’est qu’un code, une convention pour se comprendre. Tout individu plongé dans un environnement au langage inconnu finira par le décoder
«On estime que l’enfant de 5 ou 6 ans possède une représentation détaillée de la phonologie de sa langue, un voca-
bulaire de plusieurs milliers de mots et une maî-trise des principales structures grammaticales et de la manière dont celles-ci véhiculent le sens. Ces règles et représentations restent pour la plupart implicites. L’enfant ne sait pas qu’il les possède et ne pourrait pas les énoncer. Elles n’en demeurent pas moins présentes dans un ensemble organisé de circuits neuronaux du langage parlé.Stanislas Dehaene, Les Neurones de la lecture,
Odile Jacob, 2007
VIVRE.indb 105 05/03/13 11:07
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DD
0330
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Hucha Salvadanaio Mealheiro Sp
aarpot
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F Tirelire en céramique peinte à la main
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