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n°109 Bulletin municipal - juillet - août 2016 ville-cusset.com / ville de Cusset / villedecusset

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  • n°109Bulletin municipal - juillet - août 2016 v i l l e - cusse t . com / v i l l e de Cusse t / v i l l edecusse t

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    Rétroimages

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    1 - Inauguration de la nouvelle aile de la maison de retraite “côté cours”

    2 - 8 mai - Cécile Perrin, soprano, interpréte la Marseillaise avec les enfants des écoles

    3 - 50 ans du Comité des Fêtes de Cusset

    4 - 17 mai : constitution de l’association Made in Cusset (entreprises et industries)

    5 - Gala de boxe C-Fight VI

    6 - Les Flamboyantes#2 “Guerre et Paix”

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  • Patrimoine .....................................4 à 8Église Saint-Saturnin.....................5Abbaye de Cusset ............................6Musée / souterrains ........................8Histoire d’eaux ..................................9Les sources et les moulins ...........10Écrins de verdure............................14Jardins, parcs, arbres, randonnées, ardoisière........15 à 19

    Coup de cœur...................................20Flâneries...........................................21Galeries des Arcades.......................22

    #Cusset magBulletin d’informations municipales bimestriel de la ville de Cusset n°109- été 2016. Dépôt légal à parution. ISSN: 1291-2875. Directeur de la pu-blication : Jean-Sébastien Laloy. Rédacteur en chef : Cédric Bonvin assistéde Karine Ragot. Rédaction : Andéol Dudouit, Karine Ragot, CédricBonvin, Marie-Anne Caradec, Véronique Boissadie-Villemaire. Photo-graphies : service communication mairie de Cusset, Jérôme Mondière,Frédéric Lièvre, VVA et droits réservés. Maquette: colorteam. Réalisationet impression: colorteam. Tirage : 8500 exemplaires. Distribution: Me-diapost à Cusset. Renseignements: service communication. Tél. 04 7030 95 00 - Fax 04 70 30 95 46 -E-mail : [email protected]

    Version audio du magazine disponible à la bibliothèque ou sur www.ville-cusset.com

    095316 - Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement. PEFC™10-31-1490

    ville-cusset.com / ville de Cusset / villedecusset

    Sommaire

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    CussetMag

    Tourisme

    Nouveau visage de l’Office de TourismeDepuis décembre 2015, si vouspassez la porte de l’Office deTourisme, rue Saturnin-Arloing, vous rencontrerezRomain Goutaland qui asuccédé à Annick Chastel,partie en retraite. Rencontreavec le nouveau Conseillertouristique de la ville.

    Dès le premier contact, ce qui inter-pelle chez le jeune homme est ce largesourire dont il ne se sépare jamais.Car Romain est avant tout un pas-sionné. Passionné par sa région, qu’ilarpente durant son temps libre. Pas-sionné par le contact avec les gens,dont il a fait son métier. Avant de de-venir un professionnel du tourisme,Romain s’est investi dans le bénévo-lat au sein de l’équipe du Court mé-trage de Clermont-Ferrand. Il a aussioccupé de nombreux postes que cesoit dans les Offices de Tourisme deMoulins, des Combrailles, d’Usson,du Sancy ou dans des lieux touris-tiques incontournables tels que Vul-cania, le Centre National du Costume

    ou encore le Musée Bargoin. Noncontent de battre la campagne régio-nale, il s’est aussi frotté à nos voisinsbelges en travaillant au Musée ducacao et du chocolat de Bruxelles.Agent d’accueil, guide interprète,chargé de projet, conseiller en séjouret aujourd’hui conseiller touristique,Romain, malgré son jeune âge, a déjàun beau parcours. Parcours qu’ilpoursuit avec joie sur Cusset. “J’ap-précie de faire la promotion de Cussetet de mettre en avant les atouts tou-ristiques, patrimoniaux et cultu-rels.” nous confie-t-il avec le sourire.

    Contact

    Office de Tourisme de Cusset2, rue Saturnin-Arloing03300 Cusset - 04 70 31 39 [email protected]@orange.frwww.cusset-tourisme.frfacebook.com/Officetourismecusset

    Horaires d’ouverture- En Basse saisonDu 1er septembre au 30 juindu Lundi au vendredi : 9h/12h et 14h/17h- En Haute saisonDu 1er juillet au 31 aoûtdu mardi au samedi : 9h/12h et 14h/17

    Ouvrages- Marie-Anne Caradec, Le Monachisme féminin, Quandles femmes “régnaient sur Cusset, ville de Souvigny,juillet 2010. Exposition, 2010.- Paul Duchon, Histoire de Cusset, les Amis du VieuxCusset, 1973.- Jacques Corrocher, L’espace urbain et rural de Cussetà travers les âges : ses rues, ses faubourgs, ses lieux-dits, les Amis du Vieux Cusset, 2010.- Nos églises bourbonnaises, bulletin de l’association“les Amis du patrimoine religieux en Bourbonnais”,étude : Présence religieuse hors les murs du Cussetancien, Jacques Corrocher, pp. 40-56.- Nos églises bourbonnaises, bulletin de l’association“les Amis du patrimoine religieux en Bourbonnais”,N°15, octobre 2002 : L’église Saint-Saturnin deCusset, de la permanence de Villard de Honnecourtau XIXe siècle, Marie-Anne Caradec, pp. 21-25.- Jean Boyer, Cusset, place forte de Louis XI, les Amisdu Vieux Cusset, 1981.- Jean Boyer, Jacques Corrocher, En Bourbonnais,jadis... A la découverte des moulins perdus du Bassindu Sichon et de leurs meuniers, les Amis du VieuxCusset, 1986.

    - Pascal Chambriard, Préface d’André Gueslin, Auxsources de Vichy, naissance et développement d’unbassin thermal (XIXe – XXe siècles), Ed. Bleu autour,1999.- Pascal Chambriard, Les eaux minérales de Cussetdes origines à nos jours, contribution à l’étude dubassin de Vichy (3 ex., photocopiés).- Jean Boyer, Cusset en vues et cartes postalesanciennes commentées, les Amis du VieuxCusset,1979.- Biefs et douets à Cusset, réalisé par VéroniqueBoissadie-Villemaire et Marie-Anne Caradec, août2014

    Archives Plan XVe siècle AD 9J16-P14Cusset Plan XVIIIe siècle AD C23Collection particulière de Mme Belot

    Bibliographie

    Nous remercions très chaleureusement Marie-AnneCaradec, Conservateur du Musée et Véronique Boissadie-Villemaire, service des Archives Municipales, qui ont trèslargement collaboré à la rédaction de ce numéro.

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  • Bientôt 150 ansL’édifice médiéval primitif fait, au XIXe siècle, l’objet d’une reconstructionpour des raisons de vétusté. Les hasards de l’histoire lui amènentl’empereur qui en devient un généreux donateur. Avec le nouveauboulevard de Gaulle, qui lui offre une belle perspective, la belleest enfin prête à fêter ses 150 ans en 2017.

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  • EgliseSaint-Saturnin,150 ans en 2017Devant l'état de délabrement del'église, le maire Fourneris fait appelen 1857 au grand architecte parisienJean-Baptiste Lassus pour dresserles plans d'un nouvel édifice ; celui-ci conçoit une église néo-gothique.À son décès, l'architecte vichyssoisBatilliat suit le chantier. La pierre deVolvic est choisie pour le dallage, lesmarches, le soubassement, la pierrede Gannat pour le gros œuvre, lapierre d'Apremont pour les partiessculptées autour des baies, la balus-trade au-dessus du portail et la déco-ration sculptée de l'intérieur. Lassuss'est inspiré des carnets de croquisde Villard de Honnecourt (architectedu XIIIe siècle) pour les décors desarcs des fenêtres, en particulier ceuxornés de visages et de têtes de feuilles.Le 15 août 1867 la première messeest célébrée et le 16 mai 1868, Mon-seigneur de Dreux-Brézé, évêque dudiocèse de Moulins consacre l'église.Qui était Saint-Saturnin ?Saint Saturnin est un évêque de Tou-louse qui a été supplicié en 250 ou251, que l'on nomme également Sor-nin, Sorlin, Sernin. Il baptise Austris,fille du gouverneur romain Anto-nius, la guérissant de la lèpre. Ac-

    cusé de rendre muet l'oracle du tem-ple, il est arrêté, attaché à un taureauqui dévale les marches du Capitole,lui fracassant la tête.Napoléon III un généreux donateurLa reconstruction de l'église corres-pond aux séjours de Napoléon III àVichy. Il se rend à Cusset le 4 juillet1861 et donne 30 000 francs pour lestravaux. L'année suivante, il offre70 000 francs afin d'édifier un clo-cher neuf ; cette générosité permet-tra de construire aussi un chevet àdéambulatoire et chapelles rayon-nantes alors qu'une simple absideétait prévue.

    La restauration du tableau Le martyre de Saint-SaturninLe tableau Le martyre de Saint-Saturnin (ISMH 09-08-1989), peintpar un artiste anonyme, a été res-tauré cet hiver par l'atelier A l'œuvrede l'art, à Huriel, restauration qui abénéficié d'une subvention de laDRAC. Une œuvre importante parsa taille (325 x 220 cm) et par sonsujet puisqu'il s'agit du martyre dusaint patron de l'église paroissiale. “Le tableau semble avoir été réaliséau XIXesiècle. Cependant, la restau-ration a révélé une très importantetrace de brûlure dans la partie som-mitale gauche ; or l'ancienne égliseavait subi un violent incendie en1774 au cours duquel la charpente

    et les cloches avaient été endomma-gées. Le tableau pourrait donc avoirlui aussi subi des dommages, ce quipermettrait d'avancer une réalisa-tion antérieure à 1774” nous confieMarie Chatelais, Adjointe à la culture.

    Les chapelles de Cusset

    La chapelle Sainte-MadeleineDès le XIIe siècle, le prieuré d'Espet,dont subsiste la chapelle Sainte-Ma-deleine, fait partie des possessionsde l'abbaye. À la Révolution, elle estvendue comme bien national àClaude Dussaray de Vignolles qui larend au culte. Un pèlerinage s'estlongtemps perpétué afin de deman-der de la pluie pour les récoltes.La chapelle de l'Hôtel-DieuEn 1702 les abbesses installent unHôtel-Dieu dans la ville. Grâce à lagénérosité de donateurs, une cha-pelle néo-gothique peut êtreconstruite en 1867-1868 par l'archi-tecte vichyssois Batilliat.

    La chapelle Notre-Dame desBourses de ChassignolGrâce au don d'un petit terrain dudomaine de Bandignère par Ger-maine Louise Marie Dussaray de Vi-gnolles, une chapelle dédiée àNotre-Dame de Fatima, est édifiée en1957. Sa restauration a été entre-prise à l'initiative des Amis du VieuxCusset en 2014.La chapelle Saint-JosephEn 1853 la congrégation de Saint-Joseph de Chambéry s'installe à Cus-set pour gérer le pensionnatSaint-Pierre ; une chapelle néo-go-thique est construite.

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    Patrimoine

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  • Les ChanoinesAu XIIIe siècle, les abbesses fontconstruire une église (place VictorHugo) dédiée à Notre-Dame (détruiteà la Révolution) pour abriter une sta-tue de Vierge en majesté des Xe-XIe

    siècles ; elles en confient la gestion àun chapitre de chanoines (assembléede religieux chargés des questionsadministratives et de gestion ; ils nevivent pas en communauté complète,mais habitent près de l’église). Dèsla création du chapitre les chanoinesouvrent une école pour les garçons.A partir du XIVesiècle des luttes ontlieu entre le chapitre et les abbessesqui n'arrivent pas à faire respecterleurs droits, les chanoines ayant du

    mal à supporter l'autorité de femmes.

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    L’ABBAYE DECUSSETIl y a près de douze siècles, les bénédictinesfondent l'abbaye de Cusset. Celle quis’étend de la mairie jusqu'à l'écoleLiandon, en passant par l’ex lycéeAbel-Boisselier et le marché couvertrègnera sans partage durant 900ans. Femmes d’affaires avanttout, les religieuses ont fait del’abbaye un lieu de luxe, desavoir, de pouvoir. De cetteépoque subsiste le grandescalier de la mairie,érigé au XVIIe siècle.

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  • Les mères abbesses,un pouvoir fémininLes mères abbesses étaient des jeunesfilles nobles de la région. En 1204une charte est signée entre l'abbesse

    et les bourgeois fixant les propriétésde l'abbaye et les règlementations.Les abbesses conservent les privi-lèges de la juridiction seigneuriale,propriétés, baux, perception des im-pôts, dîme sur le vin, droit de péage,layde sur les marchés, droit foncier,règlements de police, de justice, droitd'installation des moulins. Elles ontla qualité de Curé primitif en tant quefondatrices de l’église paroissiale, etnomment des vicaires perpétuels.Elles rendent la justice civile dans lecadre des héritages et des succes-sions, étant aussi garantes de la jus-tice pénale. Les abbessesadministrent la cité de Cusset surtous les plans de la vie quotidiennedes habitants. Par délégation du roi,elles remplissent le rôle de seigneurde la ville et exercent la justice pourmoitié avec lui.

    Et l’abbaye devint mairieEn 886, Eumène, évêque de Nevers,fonde une abbaye bénédictine defemmes qui devint très puissante etdont les domaines ne cesseront des'accroître au cours des siècles. En1184, l'abbesse, lasse des luttes in-cessantes, demande la protection auroi Philippe Auguste : Cusset devientalors "ville royale". L'abbesse obtientde Philippe le Bel le droit de fortifierla ville au XIIIe siècle. Au XVe siècle,l'abbaye fonde un hôpital et une ma-ladrerie qui seront regroupés audébut du XVIIIe siècle pour formerl'Hôtel-Dieu. Les travaux réalisés en2007-2008 sur le site de l'ancienneabbaye permettent de compléter lesconnaissances sur les étapes deconstruction de l'abbaye ; les textesrévélaient que l'abbesse Alix duBreuil (1204-1240) avait fait bâtir lecloître, le réfectoire, le chapitre, etque l'abbesse Blanche II de La Tourd'Auvergne (1464-1476) avait faitédifier l'appartement des abbesses.Les derniers travaux sont réalisés àla demande de Diane de La Guiche(1607-1657) qui répare et agranditles bâtiments gothiques; on pénètredans l'abbaye par un portail doriquede style classique qui ouvre à l'inté-rieur sur un escalier à balustres.L'abbaye, supprimée à la Révolution,a été acquise par la commune en1792 au titre des Biens Nationauxpour installer l'Hôtel de Ville, le palaisde justice puis un collège.

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    Patrimoine

    Les mesuresrondes furentimposées auxreligieuses par lajustice pourprélever la dîme(impôt sur le grain).Les paysans lesaccusant de triche-ries car ellesutilisaient desmesures carrées,gagnant ainsiquelques précieuxgrains dans lescoins.

    Les ChanoinesAu XIIIe siècle, les abbesses fontconstruire une église (place Victor-Hugo) dédiée à Notre-Dame (détruiteà la Révolution) pour abriter une sta-tue de Vierge en majesté des Xe-XIe

    siècles. Elles en confient la gestionà un chapitre de chanoines (assem-blée de religieux chargés des ques-tions administratives et de gestion ;

    ils ne vivent pas en communautécomplète, mais habitent près del’église). Dès la création du chapitre,les chanoines ouvrent une école pourles garçons. A partir du XIVe siècledes luttes ont lieu entre le chapitreet les abbesses qui n'arrivent pas àfaire respecter leurs droits, les cha-noines ayant du mal à supporter l'au-torité des femmes.

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    LE MUSÉE ET LES SOUTERRAINS,TRÉSORS DU XVESIÈCLE

    Au XVe siècle, la ville présentait de multiples défenses sous forme de pont-levis, couranglaise, herses ainsi que des structures semi-enterrées pour protéger les fossés. Ce sont cescasemates, aujourd’hui sous terre, que l’on nomme souterrains. Dernier vestige en élévation desfortifications du XVe siècle, l’imposante Tour prisonnière se visite ainsi que les souterrains. Louis XI disait desstructures défensives de Cusset qu’elles étaient « les plus beaux remparts de France ».

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  • La Tour prisonnièreElle est la seule des cinq tours d’ar-tillerie des fortifications de Louis XIencore en élévation. Devenue prisonau XVIe siècle, elle l’est restéejusqu’en 1960, ce qui l’a sauvée de ladémolition. Depuis 1980, elle abritele musée municipal. Sur trois ni-veaux, l’imposant édifice présentedes sculptures, des peintures et au-tres collections d’arts ; notammentle blason de Jean de Doyat et une let-tre datée de 1482, signée par louisXI. En plus de la visite du musée,chaque été, des guides vous propo-sent de descendre dans le XVe siècleavec la visite des souterrains. Ces der-niers étaient à l’origine des galeriesreliant les cinq tours de la ville. AuXVIIIe siècle, lorsque les fortifica-tions de la ville ont commencé à êtredétruites, ces galeries ont été recou-vertes et sont, ainsi, devenues sou-terraines.

    A savoir

    Les visites sont ouvertes au public du 1ermaiau 3edimanche de septembre, de 14h à 19h.De juin à septembre, le musée est ouvert de14h à 19h sauf les lundis. Départs pour lessouterrains à partir du musée à 14h30, 15h30,16h30, 17h30. Pour les groupes (10 personnes minimum),possibilité de visites hors saison sur réser-vation auprès de l'Office de Tourisme deCusset 04 70 31 39 41.

    Un passé fortifié Dès le XIIIe siècle, alors que la villeétait dirigée par les religieuses béné-dictines. L'abbesse obtient alors dePhilippe le Bel le droit de fortifier laville. Ces fortifications seront dé-truites lors de la guerre de Cent Ans.Deux siècles plus tard, alors que lapaix de la Praguerie est signée à Cus-set en 1440, Louis XI, Roi de Francedécide de reconstruire ces fortifica-tions car la ville sert de camp de baseaux troupes de Louis XI qui combat-tent alors la Bourgogne. De 1476 à1483, les travaux vont permettre àCusset de se doter de remparts de1420 mètres de long devancés d’unfossé, rempli d’eau, de 30 mètres delarge. Cependant, les fortificationsauront peu servi, la paix avec lesbourguignons ayant été signée dès

    la fin des travaux. A partir du XVIIIe

    siècle, les murailles vendues pour dela pierre à bâtir, les fossés comblés etremplacés par les cours.

    Inauguration de la salle Jean et Jacqueline BelotLe 22 juin, une salle en hommage àJean et Jacqueline Belot a été inau-gurée au deuxième étage du muséede la Tour prisonnière. A cette occa-sion, une plaque au nom du couplea été dévoilée. L'inauguration a eulieu en présence de Jacqueline Belot,entourée de ses proches, de Jean-Sé-bastien Laloy, Maire de Cusset, deMarie Chatelais, adjointe à la Cultureet au Patrimoine, des membres du

    conseil municipal ainsi que des re-présentants de l'association LesAmis du Vieux Cusset. Jean Belot, né à Cusset, est décédé en2008. Il fut président de l'associationdes Amis du Vieux Cusset de 1990 à2000. Sa femme, Jacqueline, fut tré-sorière de l’association. Possédantune importante collection de cartespostales et de photographies, Jac-queline Belot a très souvent alimentéles fonds de recherche pour les ex-positions et l’édition d’ouvrages surla ville.

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    Patrimoine

    L’édifice seprésente en formede fer à cheval, lapartie arrondieprésente unappareil à bossagepolychromeformant unvéritable damier decalcaire blanc alter-nant avec la lavegrise de l'ancienvolcan du MontPeyroux, dans lavallée du Sichon. La Tour Prisonnièremesure 82,50 m decirconférence etses murs sont épaisde 6 mètres.

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    AU FIL DE L’EAUL’eau et Cusset ont une histoire intimement

    liée. La commune est traversée par le Sichon,affluent de l’Allier qui prend sa source à Lavoine,

    tout près du puy de Montoncel, dans le massifdes bois noirs. Cour d’eau à la déambulation

    atypique, il est tant sauvage que domptéau regard de ses berges et canaux

    parcourant l’agglomération. LeJolan, lui prend sa source auMayet de Montagne et se jettedans le Sichon près de la rue

    Combe-Bessay.

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  • Sichon et Jolan,frères d’eauLong de 41.1 kilomètres, le Sichonprend sa source dans les Bois noirsde la Montagne Bourbonnaise, surles pentes du puy de Montoncel, dansla commune de Lavoine. De part sontracé, il serpente sur un axe est-ouestentre la Montagne et le lac d’Allieroù il se jette peu après la Rotonde àVichy. Une silhouette contrastéeTout au long de sa descente, le Sichoncroise le château de Montgilbert, ouencore l’Ardoisière. Arrivée sur notreagglomération, la rivière traverseune multitude de séquences ur-baines. Tour à tour, elle ondoie entreles espaces naturels, les équipementspublics ou encore les zones d’habita-tion. Très discret, quelques fois invi-sible, le Sichon se laisse deviner aupassage d’un ouvrage de franchis-sement. Prisé pour la pêche, il estchoyé par la Truite du Sichon, clubde pêche cussétois qui l’entretient etl’alevine du confluent avec l’Allierjusqu’au Gué Chervais.L’instable JolanLe petit frère du Sichon est, de répu-tation, beaucoup moins discipliné.Avant de se mêler aux eaux du Sichon, le Jolan parcourt près de 26kilomètres depuis le Mayet-de- Mon-tagne, où il prend sa source. Ce der-nier est moins propice à la pêche cartrès broussailleux. Les humeurs duJolan sont soudaines, elles en fontun acteur de la vie des Cussétois, eux,qui le croisent bien souvent sur leursroutes et leurs habitations.

    La mise en valeurdes berges du Sichon, une démarche pertinentePorté par Vichy Val d’Allier, le projetde mise en valeur constitue un enjeufort pour notre agglomération, la-bellisée Territoire à Energie Positivepour la Croissance Verte. Le Sichonet ses rives constituent un patri-moine écologique, de par la variétéde sa faune et de sa flore, et paysager

    de première importance. On dit delui qu’il est le lien vert écologique ausein de l’agglomération. L’aménage-ment de ses rives qui courent de Cus-set à Vichy pourrait être un véritablefil conducteur lié au cadre de vie, àl’environnement entre les deux com-munes. Plus important encore, ce projets’inscrit parfaitement dans le pro-gramme de rénovation urbaine duquartier de Presles et profitera audésenclavement du quartier.

    La lente bataillecontre la Renouéedu Japon Dans les cours d’eaux jusqu’à 1 400mètres d’altitude, l’envahissante Re-nouée du Japon est, comme l’Ambroi-sie, le point noir de nos agents desespaces verts. Il y a plus d’un an quel’équipe, sous l’égide de VVA, est en-trée en guerre contre la plante inva-sive. Sur 235 mètres du Jolan, à lahauteur de la maison des sports, troistechniciens assurent patiemmentune coupe à la faux et faucille quidure trois jours par mois. L’objectifaffiché étant d’épuiser la Renouéejusqu’à sa disparition. L’enjeu est detaille lorsqu’on sait que la plante estcapable de se bouturer seule et quesa capacité de pousse atteint 4 à 5 cen-timètres par jour en période ensoleil-

    lée. Après une première année d’uneexpérimentation qui en compte 5, lesagents des espaces verts ne consta-tent, malheureusement, aucun reculmanifeste. Affaire à suivre...

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    CussetMagHistoired’eaux

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  • Les moulins de CussetAu cœur de Cusset, on trouvait lemoulin de la Barge situé, comme sonnom l’indique, rue de la Barge. Cemoulin à blé, dont une partie du bâti-ment est encore visible, a fonctionnédu XVe siècle à 1958. Le moulin duBateau, installé à l’angle du cours La-fayette et de la rue des Moulins astoppé son activité en 1974, alors qu’ilfonctionnait depuis le XVe siècle. Le

    moulin Labry a débuté sa productionde blé puis de foulon (tissu) en 1746,jusqu’au milieu du XIXe siècle. Cemoulin était localisé sur l’anciennerue des Boucheries, actuelle avenuedu Drapeau. Le moulin de la Ville(moulin Gobert) produisait du blé, del’huile, du chanvre. Situé rue de la Co-médie, il a fonctionné du XVIIIesièclejusqu’à 1945. Enfin, le moulin duChambon a débuté sa longue carrièredu XIVesiècle jusqu’en 1930.

    Le moulin des GrivatsVers les années 1820, une manufac-ture fut installée à la place du vieuxmoulin. A l’origine on y produisaitdes lacets de coton. En 1841, la rouehydraulique laissa place au moteurà vapeur qui permit à l’usine de pro-duire la célèbre cotonnade « toile deVichy ». La grosse toile de chanvreet de coton laissa rapidement placeà un tissu beaucoup plus fin et raffinéqui prit le nom de « grivat ». En 1861,lors de la visite de Napoléon III, lamanufacture était à son apogée avecplus de 300 ouvriers. Six ans plustard, un gigantesque incendie mitfin à l’essor du site et l’interventionde plus de 2 000 pompiers n’eut pasraison des flammes. Cet incendiesonna le glas de la production de latoile Vichy sur le site.

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    CussetMagHistoired’eaux

    L’affaire de la prise d’eau de CussetUn barrage, édifié sur le Sichon en 1922, fut la cause d’unlong procès qui anima la commune jusqu’en 1940. En effet,dix usiniers-meuniers accusaient la Ville de réduire la forcemotrice des roues hydrauliques de leurs moulins par laponction de 2 000 m3 d’eau par jour (surtout en période debasses eaux). Le procès ne vit aucune conclusion pour causede déclaration de guerre et de la disparition de l’activité desplaignants.

    Le biefPartie intégrante de Cusset le biefdate du Moyen-Age, époque à laquelleil a été creusé. Ce cours d’eau part enaval du moulin des Couteliers (mou-lin à blé et à seigle), situé entre les Gri-vats et le quartier de la Motte ets’étend sur plus de 2500 mètres. Vé-ritable machine à laver d’antan, le biefbalayait les immondices et procuraità la ville la salubrité nécessaire. En1569, Nicolas de Nicolay écrit dansla « Générale description du Bour-bonnais » : “dans ladite ville passe par-

    tie de la rivière de Sichon par le moyende deux anaux mis à travers des fos-sés sur pilotis de bois. L’un à l’endroitde la Tour Saint-Jean (rue Liandon),et l’autre à la Tour du Bateau (coursLafayette) et par le moyen d’icelle eaumoulent ladite ville huit roues à mou-lin à blé”. Jusqu’en 1789, barrage,canal et moulins appartenaient à l’ab-baye royale des Bénédictines. Ce belédifice, dont on admire encore au-jourd’hui la minoterie et la maisondu meunier, produisait du blé, del’huile et du chanvre.

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  • Trente sources à CussetA l’exception de la source Cham-bon, apparue spontanément en1818, toutes les sources cussé-toises ont été forées. La folleaventure est marquée par deuxvagues successives de forages(1844/1849 et 1898/1900) qui sontà l’origine de la trentaine desources qui forme le patrimoinesourcier de la commune. Bénéficiant d’un milieu bourgeoisentreprenant au XIXesiècle, de nom-breuses figures de Cusset, commer-çants et particuliers s’impliquentalors activement dans le forage dessources. Alors que les frères Bossonforent la source Mesdames, l’initia-tive d’un particulier, Félix Bertrand,permet le lancement de la sourceSainte-Marie ainsi que l’édificationdu premier établissement thermalen 1853. De leur côté, Messieurs An-dreau, entrepreneur et capitaine despompiers, Maillé, charcutier, Mas-son, minotier, Coursolle, cordonnier,Bessay-Cassard, armurier-quincail-ler, Perrier, pharmacien ainsi quemessieurs Brousse et Charnay, pro-priétaires, investissent dans les fo-

    rages. Durant une cinquantained’années, la fièvre sourcière se ré-pand sur Cusset qui rêve de surpas-ser sa voisine. Malheureusement, àl’instar de la source Lafayette, foréeen 1878, Cusset ne rivalisera jamaisavec Vichy, ses sources étant épar-pillées et à faible débit. Très rapide-ment, les modestes entrepreneursabandonnent leurs sources et sontrelayés par des sociétés anonymes.Bien avant la seconde guerre mon-diale, l’établissement thermal Sainte-Marie ne fonctionne plus en tant quetel, mais reste un espace d’animationà caractère local. En fin de compte,le thermalisme cussétois n’auraguère tenu plus d’un demi-siècle.

    Les Pavillons des sourcesAvenue de Vichy, vous trouverezcelui de la source Mesdames (précé-demment nommée Presles) qui doitson nom à Mesdames Adélaïde et Vic-toire de France, filles de Louis XV.Ces dernières vinrent prendre leseaux à Vichy en 1785 et en profitè-rent pour faire des promenadesjusqu'à Cusset, faisant aménager di-gnement un chemin boueux qui pritle nom d'allée Mesdames. Le pavillonÉlisabeth et Sainte-Marie (rue de laRépublique) où la source Élisabeth(15°), forée à l'initiative de l'Hôtel-Dieu, est la plus riche en bicarbonatede soude et manganèse du bassinthermal. La source Tracy, forée en1845, est abritée sous un pavillonmétallique typique de l'architecturethermale Art Nouveau. En 1878, lasource Lafayette est forée ; un petitmonument est encore visible au cen-tre du cours.

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    CussetMagHistoired’eaux

    L’incendie de l’Hôtel Sainte-MarieLe 28 décembre 1879 à 21h, l’incendie se déclare dans une chambre du deuxième étage de l’hôtel. L’alarmeest donnée par les clairons. A 22h, les pompiers de Cusset interviennent bientôt rejoints par ceux de Vichyet de Creuzier-le-Vieux. Malheureusement, le froid gèle l’eau dans les 5 pompes et les met hors d’usage.Vers 4h du matin, le feu est maîtrisé mais les deux étages de l’édifice sont complètement détruits. Même sil’établissement thermal continue de fonctionner, l’hôtel ne sera jamais reconstruit.

    Source Tracy

    Source Mesdames

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    ÉCHAPPÉES VERTESAu gré des tumultes de la ville, nos parcs et jardins affichent une verdurequi semble immortelle. Les siècles passent et, malgré une urbanisationcroissante, Cusset offre un visage vert à l’orée de la Montagne

    Bourbonnaise toute proche. Cette allure ruraledouée d’un développement urbain constantfait de Cusset, un espace de vie riche, à

    échelle humaine. Nos parcs, aux histoiresméconnues, en sont les principaux acteurs.

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    CussetMag

    Écrins deverdureLes jardins de GauvinDepuis leur création en 2012, les jar-dins de la Contrée de Gauvin sont unbel exemple de solidarité et d’en-traide. L’objectif est de permettre àdes familles qui n’ont pas de jardind’avoir la possibilité de cultiver unpotager. Autour d’un verger collectifde 16 arbres fruitiers, ce sont 23 par-celles de 100 m2 qui ont été aména-gées sur le terrain communal duchemin de Nantille. Moyennant unepetite cotisation, les familles peuventproduire leurs légumes mais aussiéchanger et apprendre. En effet, l’as-

    sociation horticole de Cusset et sesenvirons apporte son soutien tech-nique et ses précieux conseils auxdifférents jardiniers. A côté des par-celles individuelles, quelques par-celles collectives sont mises àdisposition pour les enfants inscritsaux Temps d’Activités Périscolairesainsi qu’aux associations parte-naires. Même si, actuellement, toutesles parcelles sont affectées, n’hésitezpas à vous inscrire sur la liste d’at-tente auprès de la Mairie.

    Contact

    Les jardins de Gauvin 04 70 30 95 45

    Votre jardin à portée de mainDepuis mars 2015, les jardins de laContrée de Gauvin se sont dotésd’handijardins. Malgré leur nom, leshandijardins ne sont pas forcémentdestinés aux personnes handicapéesmais bel et bien à tous ceux qui pei-nent à se baisser. Le principe est sim-ple, grâce à des bacs en bois, lesjardins sont surélevés à hauteurd’homme. Cela permet aux personneshandicapées ou aux personnes ayantdes difficultés à se baisser de pouvoirtout de même jardiner. Afin de faci-liter la pratique, des outils adaptés

    sont à disposition ainsi qu’un sys-tème d’arrosage à proximité. Situésà côtés des parcelles cultivées, les uti-lisateurs des handijardins peuventainsi profiter des conseils donnés parles membres de l’association horticolede Cusset et des habitués. C’est là en-core un formidable lieu d’échange,de rencontres et de solidarité. Plu-sieurs handijardins sont encore dis-ponibles, alors qu’attendez-vous ?lancez-vous !

    Contact

    Les jardins de Gauvin 04 70 30 95 45 ou le Centre social La passerelle 04 70 30 97 25 90

    La main verteCréée en 2009 par une douzaine de pas-sionnés, l’association horticole de Cus-set et ses environs compte désormaisune centaine d’adhérents. Ses mem-bres se retrouvent, tout au long de l’an-née, lors de différents évènementsproposés par l’association. Chaque pre-mier lundi du mois un cours est donnéaux adhérents. Ouvert à tous les inté-ressés, ce rendez-vous mensuel a lieuau centre Éric-Tabarly à 14h. Ce coursest l’occasion pour les participants dese retrouver, d’échanger et de partagerdes astuces de jardinage. Partage etéchange sont les maîtres-mots de l’as-sociation qui se déplace ponctuelle-ment chez les adhérents qui le

    demandent afin de les conseiller et deles aider à mieux entretenir leurs plan-tations. L’association est aussi présenteaux jardins de la contrée de Gauvin oùelle assure l’entretien du verger no-tamment, et prodigue de nombreuxconseils aux utilisateurs. Chaqueannée, des temps forts rythment l’ac-tivité de l’association comme des dé-monstrations de taille ou encore desvoyages découvertes qui sont toujourstrès appréciés, à l’instar de celui de l’Ar-boretum Adeline à La Chapelle Mont-linard en juin dernier.

    Contact

    Monsieur André 04 70 31 00 29 ou Monsieur Brayer 04 70 31 46 31

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  • Le parc BaudecrouxLe parc s’appelle, aujourd’hui, parcPaul Baudecroux, en référence à ceparfumeur parisien, célèbre pour lacréation du rouge à lèvres « rougebaiser » qui a passé son enfance àCusset. Dans les années 30, il crée laSociété d’hygiène dermatologiqueVichy et utilise de l’eau minéralepour ses produits. Il s’intéresse ainsiaux sources. Dans ce parc ont étéaménagés deux pavillons autour de8 sources forées à la fin du XIXè siè-cle. Les pavillons des sources Marie-Antoinette et Hôtel-Dieu y sonttoujours visibles. A l’entrée du Parc,sur la droite, la minoterie date de1808. En effet, à cette époque leChambon était un moulin. Avec lesannées, différentes sources ont étédécouvertes et le parc a connu denombreux projets d’aménagementsthermaux qui n’ont pas aboutis. Au-jourd’hui des jeux pour enfants etune partie de l’arboretum font de ceparc un endroit plaisant et familial.

    Le Parc duMillénaireEn 1925, le parc de la Vernière, au-jourd’hui municipal, appartenait àPaul Baudecroux. Ce dernier l’avaitdoté d’immenses escaliers qui de-vaient permettre l’accès à une fermeexpérimentale. La ferme n’a jamaisvu le jour et le parc s’est dégradé. En1998, dans le cadre des festivités del’an 2000, Joseph Blethon, alors Mairede Cusset, lance le projet des« Marches du Temps ». Son idée est derendre ce parc abandonné aux Cus-sétois. Après deux ans de travaux, leparc est inauguré le 27 mai 2000.Quatre statues représentant les qua-tre éléments sont installées sur le site.Seules traces visibles des festivités del’an 2000, on les doit à Gilles Anzur,

    sculpteur à Volvic. Dans la statue re-présentant la terre, le Maire y a sym-boliquement déposé un DVDcontenant un film tourné sur Cusset« instantané 2000 » ainsi que son pro-pre témoignage. En 2015, Jean-Sé-bastien Laloy décide à son tour desortir le parc de l’abandon et de sa tor-peur. Un projet de rénovation du parcest lancé avec pour objectif d’en faireun espace sportif et de bien-être à des-tination des familles. Au pied du parc,15 places de parking sont créées et21 appareils de sport répartis sur lesite. Les allées ont été redessinées afinde permettre un parcours de courseà pied à travers les arbres. Afin de ren-dre le parc accessible à tous, un espaceréservé aux personnes à mobilité ré-duite est conçu.

    Le Parc MontbetonSur la colline de Montbeton, justederrière le stade, c’est une véritableforêt qui a pris place au cœur de Cus-set. Un peu cachés, quelques che-mins s’offrent aux promeneurs ouaux simples curieux. L’air y est hu-mide, le sol un peu gras mais la fraî-cheur et la naturalité des lieux nepeuvent que surprendre. Tout aulong de cette voûte verte créée parles arbres, les oiseaux accompa-gnent le marcheur. Au bout, syno-nyme de retour au monde urbain,la route de Vichy apparaît, fin duvoyage.

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    Le parc Barbereau, un lieude mémoireSitué entre l’Hôtel des impôts et le collège Constantin-Weyerle parc Barbereau est un écrin de verdure. Ce parc est aussiun lieu de mémoire puisqu’en 2008 une stèle en hommageaux déportés cussétois de la seconde guerre mondiale a étéinaugurée sur l’esplanade de pelouse. Le calme du lieu estpropice au souvenir et au recueillement.

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    Écrins deverdure

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    L’incroyable flore du parc du MillénaireIls sont plus de 2200. Eux, ce sont les arbres du parc. En plusdes deux Ginkgo, on retrouve trois variétés de bambous surles 750 éléments présents sur le site. Viennent s’ajouter 550cornouillers, 600 saules nains, 165 noisetiers, 40 charmes,170 troënes, 260 symphorines, 365 loniceras ainsi que desFrênes, des tilleuls et des érables. Ecrin de nature certesmais écrin de verdure surtout au regard des 8000 m2de gazonqui recouvrent le parc.

    L’arbre aux 40 écus Le saviez-vous ? Cusset abrite deuxGinkgo Biloba. A l’automne, sesfeuilles deviennent jaunes dorées etforment un tapis d’or à ses pieds. Cephénomène, ainsi que le prix de sonpied, alors de 40 écus au XVIIIe siè-cle, lui ont valu ses deux surnoms :“l’arbre aux 40 écus” ou “l’arbre auxmille écus”. Deux spécimens de cettevariété qui trouve ses origines enChine ont été plantés dans le parcdu Millénaire. Le plus vieux a étéplanté par les maires Joseph Ble-thon et Manfred Nozar en 2000 à

    l’occasion du jumelage entre Cussetet Neusass. Il symbolise depuisl’amitié qui unit nos deux com-munes. Cet arbre du jumelage estsitué dans la partie haute du parc.Le second, en bas du parc, a étéplanté en 2010. Il est le symbole des10 ans des trois partenariats qu’en-tretient la Ville de Cusset avec Neu-sass, Aiud et Kouvé. Le GinkgoBiloba est reconnu pour sa granderésistance, il aurait été le seul à sur-vivre à la bombe atomique à Hiro-shima. On dit qu’il peut atteindre1000 ans.

    CussetMag

    Écrins deverdure

    Un platane de 205 ansDepuis 1811, cet arbre magistrals’élève devant la mairie. Il fait désor-mais partie de l’architecture du lieu.Pour la petite histoire, ce platane aété planté suite à une délibération duConseil Municipal. Avec cet arbre, lesCussétois ont exprimé leur gratitudeà Napoléon 1erqui avait ramené le tri-bunal à Cusset après qu’il eut été dé-placé à Lapalisse. Auparavant, un

    arbre de la liberté planté en 1789 oc-cupait les lieux. Il faut savoir que cetarbre est entretenu tous les 4 ans parle service des espaces verts de la Ville.En plus d’être haut, le platane a desracines imposantes puisqu’elless’étendent jusqu’au square du Mar-ché Couvert (aujourd’hui Galerie desArcades). Côté faune, l’arbre majes-tueux est le refuge des vifs etbruyants choucas des tours qui y ontélu domicile en groupe.

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    Au fil des sentiersCusset dispose d’un véritable patrimoine champêtre et forestier. Pour découvrir cette richesse, quatre sentiers balisésvous permettent d’arpenter laville au gré des chemins. Variant de 5 à 10 kilomètres, lessentiers sont accessibles à tous,seul, entre amis ou en famille.Le sentier de La Jonchère est un par-cours de 5 kilomètres. Idéal pour dé-couvrir la randonnée de façonpaisible, ce circuit vous offre de beauxpanoramas sur les deux visages deCusset : rural et urbain. Laissez-vousguider en direction du Vernet, untrès beau point de vue vous attend

    au lieu-dit la Vernière. Avec le sentierle Reposeau, partez à la découvertede lieux tels que les Grivats et le Re-poseau. Sentiers chargés d'histoireet de légendes, ils n'attendent quevotre venue pour vous livrer les se-crets de leur passé. Tout au long des10 kilomètres du sentier de Chassi-gnol, l’enchantement est garanti. Ladiversité des lieux traversés apporteà ce circuit de multiples facettes.Vous apprécierez, également, la pré-sence de la rivière le Jolan, qui peutse montrer tour à tour paisible ou im-pétueuse. Après l'effort, le réconfort.Une fois arrivé à bout des 10 kilomè-tres du sentier des Justices, admirezles paysages à perte de vue depuisles hauteurs de Cusset. Un sentimentde liberté intense s'empare de vous.C'est sans conteste le circuit le plusapprécié des randonneurs. Vous re-trouverez à l’Office de Tourisme deCusset un dépliant comprenant unecarte, des informations de directionainsi que quelques éléments histo-riques vous permettant d’arpenterces sentiers dans les meilleuresconditions.

    Les randonneurscussétoisL’association des randonneurs cus-sétois existe depuis 1973. Elle a étécréée à l’occasion de la 1èrerandonnéedes chiens verts. Même si, depuis2013, cet évènement n’a pas été re-conduit, le club de randonnée est, lui,toujours très actif. Actuellement, l’as-sociation, qui compte 25 membres,propose des randonnées plusieursfois par mois. Ainsi, chaque jeudiaprès-midi et dimanche, des balladessont ouvertes aux personnes possé-dant une licence de randonnée. Afinde permettre aux marcheurs de ran-donner dans les meilleures condi-tions, les membres du club sechargent de l’entretien et du balisagedes quatre sentiers de randonnées.Pour tous ces passionnés, la randon-née est l’occasion de se retrouver, deprofiter du grand air. Au bout dechaque effort, de chaque montée il ya toujours un incroyable panoramaà découvrir. “Avec la marche, letemps ralentit, et c’est l’occasion demieux apprécier la nature, ses cou-leurs, ses bruits et ses odeurs.” nousconfie Max Brugnaud, son président.

    Contact

    Max Brugnaud - 04 70 31 82 [email protected]

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    La belle oubliéeEn remontant le Sichon depuisCusset, après les Grivats, vousapprocherez du site de l’Ardoi-sière. Un sentier surplombe la rivière et mène vers un portailrouillé et quelque peu vétuste. Un panneau annonce « Propriétéprivée ». Le voyage s’arrête là,mais on distingue derrière les arbres une bâtisse abandonnéequi fut jadis un cœur de viebouillonnant. Les apparencessont souvent trompeuses, ce quiressemble désormais à une ruineest en fait un ancien restaurantqui a connu ses heures de gloire.

    A quelques kilomètres seulement ducœur de Cusset, c’est sur une an-cienne carrière d’ardoises exploitéeen 1740 au bord du Sichon, que Mon-sieur Combes y implante un char-mant café en 1850. Au XIXe, lescuristes de Vichy aiment fréquenterce lieu en vogue. Notamment Napo-léon III, qui, dès 1861, accompagnéde sa maîtresse Marguerite Bellan-ger, y passe ses après-midis. A la

    Belle-Epoque, l’Ardoisière reste unhaut lieu de frivolités et de fêtes. Lesgrandes réceptions et thés dansantsattirent toujours les curistes et ar-tistes des casinos de Vichy. On peutainsi lire dans la revue du Moniteurdu Puy-de-Dôme en date du 1er août1863. “L’Ardoisière est un rendez-vous de promenades particulière-ment affectionné par l’Empereur. Ony mange d’excellentes écrevisses àla bordelaise ; à quelques pas setrouve une cascade du plus pitto-resque effet (le Gour Saillant), et lecicérone du lieu ne manque pas defaire visiter les anciennes galeriesd’exploitation, et le puits aujourd’huiplein d’eau qui n’aurait pas moins de1 300 mètres de profondeur”. Eneffet, les visiteurs descendaient, ac-compagnés d’un guide à 200 mètresen contrebas du restaurant pour sefaire photographier devant la cas-cade du Gour Saillant. La légende ra-conte que le grondement de ses eauxparvenait jusqu’à Cusset les joursd’orage.

    Des heures sombresL’Ardoisière sera pillée par des sol-dats allemands de passage le 22 juin1940. Son propriétaire d’alors, Mon-sieur Thielley, refusera de rouvrirpendant la guerre. Une tentatived’exploitation aura lieu en avril 1966avec Georges Besson, l’éditeur demusique. La nouvelle Ardoisière secompose alors d’un hôtel-restaurantavec snack, jeux, poneys, viviers etparcs. Le lieu est devenu plus popu-laire, on y vient pique-niquer et s’ybaigner en famille ou entre amis. Ony fête les grands évènements. Défi-nitivement fermée en 1978, parmanque de gérant et à cause de savulnérabilité liée aux vols, l’Ardoi-sière tombera à l’abandon. Au-jourd’hui, seuls les souvenirs et lescartes postales d’époque nous rap-pellent l’esprit du lieu... l’esprit de labelle oubliée.

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  • Cusset 1939-1945,Les vents contraires

    Une fois de plus, avec ce nouvel ou-vrage, intitulé Les vents contraires,les Amis du Vieux Cusset, font revi-vre l’Histoire de la ville en rendanthommage, cette fois-ci, aux hommeset aux femmes qui « ont su aller au-delà de leurs divergences pour ex-primer un idéal au service du pays »lors du second conflit mondial. Lapremière partie est consacrée à l’Oc-cupation. Cette période est marquéepar les réquisitions de bâtiments, desmatériaux mais aussi de produits depremière nécessité. La seconde partieest consacrée à la Résistance à Cussetet à ses différents mouvements et per-sonnages de réseau. Notamment, leréseau Alliance avec Pierre Bertho-mier ou encore le Général Camille.Les Cussétois des maquis sont aussiévoqués comme André Bayeux,Georges Ferrier ou encore Anne-Marie Menut. Illustré de nombreusesarchives municipales, mais aussi pri-vées, cet ouvrage permet de mieuxcomprendre le passé de Cusset et demettre un visage, une histoire surcertains noms de rue, des rues quel’on emprunte chaque jour.

    A savoir

    Ce livre est en vente à l’Office de Tourismede Cusset et auprès des Amis du Vieux Cussetau prix de 20 euros.

    2020

    CussetMag

    lecture _adultes_

    _jeunesse_

    “Le Grand marin” de Catherine POULAIN, éd. de l’Olivier, 2016.Une femme rêvait de partir,de prendre le large. Après unlong voyage, elle arrive à Ko-diak en Alaska … C’est la dé-couverte d’une existencerude, un apprentissage quise doit de passer par le sang.

    “Le Cœur régulier” d’Olivier Adam, éd. Olivier, 2010Sarah et Nathan, le frère et lasœur : un amour incondition-nel, malmené par les choixrangés de l’une et le rejet desconventions de l’autre.

    “ Longue marche, suite et fin” de Bernard Ollivier et Bénédicte Flatet, éd. Phébus , 2016L'auteur fait le récit des 3.000kilomètres qu'il a parcourusentre Lyon et Istanbul pourboucler la route de la Soie qu'ila entamée quelques annéesauparavant.

    “Le jour d’Igor”d’Agnès Debacker et Vincent Pianina, éd. Ecole des loisirs, 2016Tout le monde connaît la ré-putation du Grand MéchantLoup, Igor, un animal terri-fiant qui vit dans la forêt. Maistout le monde connaît aussila curiosité des enfants...

    “Le bateau de fortune” d’Olivier de Solminihacet Stéphane Poulin, éd. Sarbacane, 2015A partir de 5 ans.Aujourd’hui, c’est l’été. Mi-chao emmène à la plage Mar-guerite la chevrette et son amile renardeau.

    “Devine : à quoi on joue ?” de Claire Dé, éd. LesGrandes personnes 2015. Pour les 0-3 ans.Dans ce livre tout en carton,idéal pour les petits, Claire Démet en scène des mains et desobjets qui, progressivement,s’apprivoisent et s’assemblentpour créer des situationsdrôles et poétiques.

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    CussetMag

    Flâneries

    De flâneries en découvertes, les circuitspédestres en centre-villeChaussez-vous et partez pour unejolie flânerie à la découverte de 38points d’intérêt en centre-ville. Lapromenade s’étend sur 2,5 kilomètreset vous promet de jolies surprises.Saviez-vous que la rue Saturnin-Arloing s’appelait autrefois rue desBoucheries ? Aviez-vous repéré lespièces de bois peintes et sculptéessur la maison à pans de bois ?Savez-vous où est située la maisonde la justice ? Saurez-vous trouverle mystérieux passage coupe-feu ?Quel est le nom actuel de la placequi portait jadis le nom de placedes Gras, place d’Armes ou encoreplace du Marché ? Autant demystères à élucider au gré de ceparcours ludique. En cas de pluie,pas de panique, pénétrez dans labelle église Saint-Saturnin ; imaginezque la dame fêtera son 150è

    anniversaire l’année prochaine.Pour les amateurs d’histoire, visitezle musée et descendez dans le XVè

    siècle en empruntant la galerie

    souterraine. Enfin, n’hésitez pas àpousser les portes de la galerie desArcades où, sous l’œil avisé deMonsieur Chat, les artistes de lagalerie vous feront découvrir desmerveilles.

    A savoir

    La brochure des flâneries de Cusset est à votre disposition à l’Office de Tourisme.

    Quand les enfantscréent un audio-guide pour CussetDans le cadre des Temps d’ActivitésPériscolaires, un groupe de 13enfants a travaillé une annéeentière à la réalisation d’un audio-guide à vocation touristique. Entrerecherches, écritures etenregistrement des textes, lesjeunes apprentis journalistesentendent répondre à différentesproblématiques : l’appropriationdes richesses touristiques de laville par tous, la compréhension

    de l’histoire de Cusset pour lesplus jeunes et surtout la possibilitéaux mal et non-voyants de profiterdu patrimoine touristique. Sousl’égide de Josiane Cognet, adjointeau Maire en charge de la solidarité,de l’accessibilité, de la citoyennetéet de la jeunesse, ils ont travailléautour de 16 points touristiquesemblématiques. Les textes, travaillés,enregistrés et mixés par l’atelierStefan Colomb seront prochainementmis en ligne sur le site internet dela Ville avant d’être disponiblessur les audio-guides.

    acces-sibilité

    Que le projet audio-guide soit né de lavolonté de jeunesCussétois sensiblesà la notion d’acces-sibilité est une doublevictoire. Cette jeunegénération a comprisles enjeux que sontle déploiementd’infrastructures etde réseaux pour quela ville soit pensée pour tous. Cette belle initiativerépond aux exigences que je me suis fixées que cesoit sur le thème de l’accessibilité autant que celuide la citoyenneté.

    PAROLED’ELUEJosiane Cognet, adjointe déléguée à la solidarité,l’accessibilité, la citoyenneté et la jeunesse

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    CussetMagGalerieArcades

    Cour’and ArtsCréée en 2014, la petite associationa bien évolué ; actuellement 9 artistesoccupent les ateliers de celle que l’onnomme aujourd’hui Galerie des Ar-cades (précédemment Marché cou-vert). Bouillon de création, la Galeriedes Arcades a pour vocation de réu-nir des courants artistiques aux uni-vers diversifiés. Et c’est dans ce lieuhistorique, mis à disposition par laVille, que les artistes accueillent lepublic, créent, échangent et exposentleurs œuvres ainsi que des co-créa-tions, fruits de leurs diverses colla-borations. Côté animation,l’association organise, chaque année,un marché de l’art et de la création,baptisé Renc’art. Très régulièrement,les artistes proposent des initiationset des cours ouverts à tous, petits etgrands. Car au-delà de la passion ar-tistique, c’est la transmission du sa-

    voir-faire et du goût de la créationqui les animent. Un bulletin d’adhé-sion de 15 € permet à ceux qui le sou-haitent d’intégrer l’association et depouvoir exposer leurs travaux dansla salle d’exposition. Etre adhérentn’implique, toutefois, pas de disposerforcément d’un atelier au sein de laGalerie. Car il faut le dire, la Galerieest victime de son succès et les de-mandes d’installation affluent. “Pourpouvoir intégrer un atelier de la Ga-lerie, il faut exercer dans le domainede l’art et de la création artistique.De plus, la discipline ne doit pas êtreen doublon avec un autre artiste.Nous avons déjà une liste d’attente.”nous confie Fanny Cléret, la Prési-dente.

    [email protected] : Cour’and Arts06 78 87 04 02

    Desartistes à

    Sans titre, 2016Repy OneAérosolAvec cette chouette, Repy one s’adapte ausupport, un mur tout en hauteur. Lachouette a cette posture droite et ce regardfixant qui lui donnent un air de domination.Repy One aime travailler le regard, et lethème des animaux lui permet de toucherun large public.

    Cheval céleste, 2016AlheckeSculpture sur céramiqueLe cheval céleste d’Alhecke est vibrant,expressif et fugace. L’argile est travailléesans vernis, cuite brutalement, en défiantle temps. A l’aube de la parole, il y a legeste de se dresser, de créer, de vibrer...ce cheval céleste nous y invite.

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  • Totem, 2015Carton’artCartonCe totem de Carton’artest une sculpture encarton et en métal.L’artiste apprécie parti-culièrement decollaborer avec d’autresdisciplines, ici avec ungrapheur. Dans l’espritde la récup’, et de l’utili-sation de carton, cetotem est en fait unmeuble. C’est ce qu’onpourrait appeler de«l’art utile. »

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    s àtoutva ...

    Commode, 2016L’Atelier des hallesUpcylcing (ou revalorisation)Rien ne se perd, tout se transforme. Avecce travail sur une commode classique,Aurélie de l’Atelier des halles souhaiteparticiper à la revalorisation par le haut,jeter de moins en moins, transformer unobjet pour faire changer les habitudes enmatière de consommation.

    Graphium sarpedon, 2016L’étoile de verreVitrail TiffanyDans cette petite boîte en verre, il y a unpapillon, un morceau d’un vieux journal, etde nombreux mécanismes d’engrenage.Cela correspond au Steampunk, unmouvement artistique inspiré de l’èreindustrielle. Ici, l’idée est d’améliorer et devoir la vie d’aujourd’hui avec des élémentsd’autrefois.

    Un cœur sage, 2016Lubots créationSculpture SteampunkL’utilisation des douilles usagées leurdonne une nouvelle vie, moins brutale.L’ambiance de cette œuvre est industrielle,mécanique et fantastique. Le petit Lubot,un personnage inventé, y ajoute une partde vie.

    Buddha, 2016MetalophillFer à froidLes contraintes de la ferron-nerie donnent à ce Buddha unair de vérité. En effet, tous leséléments de l’œuvre doiventêtre joints. Ainsi, cela donnel’impression que le Buddhaferme les yeux, comme s’ilétait réellement en méditation.

    Georges, 2016ChakicoudPatchworkComme son nom l’indique, ce sac réalisé àpartir de capsules de café, est un clin d’œilà un célèbre spot télévisé. Entre récup’,humour et décalage coloré, ce sac trèspratique sait faire sourire à tout momentde la journée.

    Dread, 2016Jonathan TestaAérosolLes traits de l’œuvre peuvent sembler unpeu enfantins, mais l’artiste tient à nousrappeler qu’il ne faut pas grandir trop vite.Ce tableau est un peu un autoportraitpuisqu’on retrouve l’idée d’un personnagesombre et animé par la folie.

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