Marcoeur vol1 no1

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Nous lançons le premier numéro de l’année du « Marcoeur » ! Qu’ils soient petits ou grands, qu’on marche vers l’école ou vers des horizons imaginaires, les voyages forment la jeunesse. Ce thème nous semblait parfait pour marquer le début de l’année et nous aider à maintenir le cap jusqu’au congé des Fêtes. Merci à toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration du Marcœur . Cette fois, nous avons la possibilité de publier tout le matériel que nous avons reçu, tant dans notre boîte électronique que dans celle qui était placée à l’entrée du service de garde. Vous pourrez laisser vos commentaires ainsi que vos prochains articles à [email protected]. Nous sollicitons encore une fois les talents de tous et toutes en dessin, bande dessinée, photographie, poésie et rédaction de courts textes pour le prochain numéro. Le thème sera : Le comité-journal de l’OPP LE É C O L E S A I N T - M A R C d’apprendre • de jouer d’échanger • de marcher • d’enseigner de participer • de bouger • d’écrire de lire • de parler • de rire de dessiner • de donner et recevoir s D É C E M B R E 2 0 0 3 SOUS LE THÈME Avez-vous déjà expérimenté tout le plaisir que nous pouvons partager avec un enfant à qui nous racontons une histoire? Selon la force évocatrice du récit, vos talents de conteur et le lien que vous avez avec cet enfant, le voyage devient un moment privilégié pour refaire le monde. Sur le visage d’un petit Arthur, les yeux s’illuminent, la coquinerie s’installe, la peur et le rire changent ses traits au rythme du récit. Pour nous, les plus beaux voyages sont ceux qui nous amènent à connaître et à développer l’imaginaire des enfants. Le plaisir passe tant par les livres, les réalisations artistiques que par les productions personnelles des petits et des grands : chaque fois, leur créativité est mise à contribution. C’est ainsi qu’émerge l’identité de chacun avec sa façon bien personnelle d’appréhender le monde, de comprendre l’univers où il habite et de grandir. À l’école St-Marc, nous nous efforçons d’encou- rager et de soutenir toutes les initiatives qui stimulent la lecture, l’écriture et les arts. La réalisation de projets et d’activités d’apprentissage permet aux enfants de s’épanouir. Nous encourageons chacun à profiter des occasions qui se présentent pour « cultiver son jardin ». Cécile Sachetelli, directrice Francesca Gianesin, directrice adjointe Un voyage dans l’imaginaire Le plaisir L e plus beau voyage Vol. 1 • N o 1 1

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Nous lançons le premier numéro de l’annéedu « Marcoeur » !Qu’ils soient petits ou grands, qu’on marche vers l’école ou vers deshorizons imaginaires, les voyages forment la jeunesse. Ce thème noussemblait parfait pour marquer le début de l’année et nous aider àmaintenir le cap jusqu’au congé des Fêtes.

Merci à toutes les personnes qui ont participé à l’élaboration duMarcœur. Cette fois, nous avons la possibilité de publier tout le matérielque nous avons reçu, tant dans notre boîte électronique que dans cellequi était placée à l’entrée du service de garde.

Vous pourrez laisser vos commentaires ainsi que vos prochains articlesà [email protected].

Nous sollicitons encore une fois les talents de tous et toutes en dessin,bande dessinée, photographie, poésie et rédaction de courts textes pourle prochain numéro.

Le thème sera :

Le comité-journal de l’OPP

LE

É C O L E S A I N T - M A R C

d’apprendre • de jouerd’échanger • de marcher • d’enseigner

de participer • de bouger • d’écrirede lire • de parler • de rire

de dessiner • de donner et recevoir

s D É C E M B R E 2 0 0 3

S O U S L E T H È M E

Avez-vous déjà expérimenté tout le plaisir quenous pouvons partager avec un enfant à qui nousracontons une histoire? Selon la force évocatricedu récit, vos talents de conteur et le lien que vousavez avec cet enfant, le voyage devient un momentprivilégié pour refaire le monde. Sur le visage d’unpetit Arthur, les yeux s’illuminent, la coquineries’installe, la peur et le rire changent ses traits aurythme du récit.

Pour nous, les plus beaux voyages sont ceux quinous amènent à connaître et à développerl’imaginaire des enfants. Le plaisir passe tant parles livres, les réalisations artistiques que par lesproductions personnelles des petits et des grands :chaque fois, leur créativité est mise à contribution.C’est ainsi qu’émerge l’identité de chacun avec safaçon bien personnelle d’appréhender le monde,de comprendre l’univers où il habite et de grandir.

À l’école St-Marc, nous nous efforçons d’encou-rager et de soutenir toutes les initiatives qui stimulentla lecture, l’écriture et les arts. La réalisation deprojets et d’activités d’apprentissage permet auxenfants de s’épanouir.

Nous encourageons chacun à profiter desoccasions qui se présentent pour « cultiver sonjardin ».

Cécile Sachetelli, directriceFrancesca Gianesin, directrice adjointe

Un voyagedans l’imaginaire

Le plaisir

Le plus beau voyage 

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nspirés par le code de vie de notre école, axé sur la paix, et par lacitrouille de l’Halloween, nous avons marié ces deux thèmes pour

réaliser : la citrouille de la paix.Qui sait ? La sorcière veut peut-être faire de bonnes choses cette fois-ci : promouvoir le code de vie de l’école St-Marc dans le mondeentier et rajouter un peu d’amour et d’amitié. C'est grâce auxtalents des élèves du 1er cycle B du service de garde quiont travaillé avec autant d’amour, d’application et de plaisirque nous avons réussi à accomplir notre œuvre.

Merci à Alice, Charlotte, Carolanne, Dylan, Élisabeth, Emma, Frédric, Henri,Jérémie, Laurent, Louis-Alexandre, Lorélie, Maggie, Mathilde, Samuel, Rebecca,Samuel G. et Thomas qui, avec de la peinture, du dessin, du découpage, du collage et dumodelage, ont transformé cette citrouille en globe terrestre. Elle est posée sur la spirale de la paixet entourée par les portraits des amis. La citrouille est aussi ornée de la colombe blanche qui étendses ailes sur le monde pour le protéger.

Vive la paix ! Bravo les amis !

Atika Benzaïd, service de garde

La citrouille revue et corrigée par le groupe de Atika du service de gardeI

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Depuis le début de l’année scolaire, l’organisme de participation des parents (OPP) s’est remis en branle avecune équipe formée d’anciens et de nouveaux membres. Le nouveau président est Stéphane Gagné, la vice-présidente est Nancy Gendron, la secrétaire Dominique Daydé et le responsable de la recherche de commandites,Alain Vermette. Trois nouvelles membres permanentes se sont ajoutées à l’équipe composée de Maïté Gonzalez,Doris Laferrière et Anick Reiher ainsi que des gens mentionnés ci-haut. Il s’agit de Josée Houle, DanielleOuimet, et Marie-Josée Bédard. À ces personnes, il faut ajouter près de 30 personnes-ressources qui donnentun coup de main sporadiquement en fonction des besoins.

Depuis la rentrée scolaire, l’OPP a déjà participé à l’organisation de la fête de la Rentrée scolaire, le 10septembre dernier ainsi qu’à l’événement Marchons vers l’école, le 8 octobre. Plusieurs autres activités sonttoutefois au calendrier : les paniers de Noël, la danse de Noël, la semaine des enseignants (du 1er au 7 février2004), la danse de la Saint-Valentin, le Jour de la terre (22 avril), la semaine du service de garde et la danse desfinissants. L’OPP se charge également de la production du journal le Marcœur, s’intéresse au développementdu site Web de l’école et à l’aménagement de la cour d’école. Bonne année à tous.

Stéphane Gagné, président de l’OPP

une équipe dynamique

L’ÉQUIPE-PARENTSDU JOURNAL

Stéphane GagnéNancy GendronMaïté GonzalezAlain VermetteJacques Santerre

s

OPP 

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Bonjour à tous nos lecteurs. Je m’appelle PatriciaMunguia. Je suis animatrice à la vie spirituelle et àl’engagement communautaire au regroupement 5.Cette année, je me suis jointe à l’équipe de l’écoleSaint-Marc pour mettre en place le nouveau code devie, qui est axé sur des gestes et des attitudes favo-risant un environnement pacifique dans l’école. Lecode est présenté sous la forme de « La Spirale dela Paix ». C’est au moyen de cette spirale que lesélèves s’approprieront les différents volets du nouveaucode. Le premier volet, « Faire la paix avec soi-même »,a pris la forme d’une activité visant la découverte parles élèves de leurs qualités, leurs talents et leursforces dans le but d’augmenter leur estime de soi. Enjanvier, nous explorerons le prochain volet, « Faire lapaix avec les autres ».

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La radio étudiantede l’école St-Marc :

LÀ OÙ LES ÉLÈVESPOSENT LESQUESTIONS

Le code de vieà St-Marc

Au mois de septembre, la radio étudiante a amorcé sa troisièmeannée de diffusion. Depuis le début, plus de 100 élèves ont suivi uncours de production radiophonique (animation, technique, reportage,recherche et montage). Ainsi, les élèves ont pu s'approprier un médiatout en étant les principaux acteurs de celui-ci.

En effet, à la radio étudiante de l'école Saint-Marc, ce sont les élè-ves qui posent les questions et les émissions sont entièrement réaliséespar eux. Nous diffusons dans la cour de l'école, par « intranet », danstout le réseau de la Commission scolaire de Montréal et à Radiocentre-ville, CINQ FM 102,3. Au début octobre, une entrevue

réalisée par la radio étudiante a suscité l'intérêt de lapremière chaîne de Radio-Canada et a été diffusée au95.1 FM lors de l'activité « Marchons vers l'école ».

Félicitations à tous les animateurs et animatricesqui travaillent fort pour faire une radio axée sur debonnes valeurs sociales et artistiques. Une radio quifait prévaloir l'esprit critique par rapport aux médiascommerciaux.

Nous remercions toutes les enseignantes du3e cycle : Josée Gagnon, Anne de Brienne,Marie-Chantal Tremblay, et particulièrementLorraine De Tilly et Judith Lévesque, pour leurprécieuse collaboration dans cette activité.

Rodrigo Ortega (coordonnateur de la radio-étudiante)

Le grimoiredu groupe 33

Nous sommes très fiers de vous avoir présenté notremystérieux grimoire à la bibliothèque pendant la semainede l’Halloween. Nous l’avons bâti avec plaisir et avec beau-coup d’énergie. Nous espérons que vous avez essayé lesrecettes que le grimoire vous a proposées pour vivre dansun monde plus pacifique.

Bon succès!Les élèves du groupe 33,classe de Isabelle Smith

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nn Leduc • Groupe 54

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À la dernière réunion du Conseil d’établissement(C.É.), le 18 novembre dernier, nous avons eule plaisir de constater l’excellent travail de

Maurice Amiel et d’Alexandra Paré du départementde design de l’environnement de l’UQAM. Ces derniersnous ont fait faire un beau petit tour guidé de notre cour

d’école. Le commentaire intelligent qui accompagnaitcette agréable excursion nous a permis de découvrir

cet espace de jeu et de plaisir sous un autre jour.En suivant le guide, nous avons pu observer le coin nature où les enfants se transforment en chercheurs d’insectes, nous

avons visité les refuges sous les escaliers, les zones de course et de « couraillage », les aires de jeux organisés ou informels, leslieux de bavardage et d’échanges, le coin des ballons-poires, nommé affectueusement « Nautilus + », etc. Nous avons perçu,au fil de la visite, les divers échanges, communications, actions et jeux de rôles, grâce auxquels nos enfants créent des scènesde vie qui compteront parmi d’importants souvenirs d’enfance.

Le chemin parcouru était fort intéressant, mais c’est la destination qui a vraiment suscité notre émerveillement. En effet,les deux créateurs de nouveaux environnements proposent un réaménagement de la cour d’école qui met tout simplementen valeur le patrimoine naturel. Pas de gros travaux de démolition de l’asphalte. Pas de modules, ni d’équipements spectaculaires.Tout d’abord, quelques arbres du coté mur, un petit talus de verdure du côté de la maternelle, quelques ballons-paniers aumur, un kiosque pour les jeux de rôles ou les spectacles ou encore pour les parents qui accompagnent leurs enfants, quelquespoteaux amovibles pour divers sports et quelques bancs le long de la clôture. Ensuite, le principal : une nouvelle organisationdu sol de la cour — avec des lignes pour marquer des aires de jeux et des petits carrés de pavés ou de verdure pour délimitercertaines zones et en mettre d’autres en relief — afin de mettre en valeur et de soutenir les aires de jeux déjà existantes et depréserver le besoin de sécurité et de liberté des enfants de tous âges dans la cour.

D’ici Noël, nous recevrons une maquette du projet concrétisant la proposition. Il est déjà possible d’avoir un portrait plusprécis et complet de cette dernière en se procurant à la direction le document de présentation. Un comité de parents etd’enseignants a été mis sur pied pour faire le suivi du projet et voir à le mettre en œuvre. Nous chercherons bientôt des sourcesde financement (avis aux parents intéressés : faites profiter le comité de vos réseaux!).

Un gros merci à M. Amiel et à Mme Paré pour tout le travail accompli et pour nous avoir fait faire un très beau voyage avecnotre projet de réaménagement de la cour d’école. Personnellement, je tiens également à les remercier pour avoir partagé avecnous leur méthodologie, très riche d’enseignement, fondée sur l’observation, l’écoute, l’analyse et une attention humaine etbienveillante portée à la réalité vécue par nos enfants dans la cour. Cette façon de travailler nous rappelle, je crois, qu’il s’agitparfois d’écouter, de ressentir et de regarder autrement pour laisser les solutions émerger de la réalité, particulièrement en cequi concerne l’éducation de nos enfants. Il ne nous reste plus qu’à savourer ensuite, à notre tour, le plaisir de la récréation!

Cécile Auclair

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VERS UNECOUR D’ÉCOLE!

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Le 8 octobre dernier, dans le cadre de la Journée internationale Marchons vers l’école, ungrand nombre de parents, écoliers et enseignants de l’école Saint-Marc ont marché, pour ladeuxième année consécutive, pour l’amélioration de la sécurité, de leur santé et de la qualitéde vie dans le quartier. La première journée Marchons vers l’école, en 2002, avait remportéun vif succès, c’est pourquoi l’événement a été repris cette année.

Pour assurer son succès, parents, enfants et professeurs ont tous mis « la main à la pâte ».Plusieurs jours avant l’événement, une émission de radio a été réalisée sur le sujet pardeux élèves de sixième année. Le parent responsable de l’événement a alors été interrogéet a pu expliquer l’importance de venir à l’école autrement qu’en automobile.

Les enseignants ont démarré des discussions sur les moyens de transport à l'aide d'untexte qui traitait des problèmes de pollution de l'air, de bouchons de circulation et dumanque d'exercice chez les gens. Ils ont demandé comment les élèves se rendaient à l'école. Ilsont parlé de la journée Marchons vers l’école qui est fêtée dans beaucoup de villes dans lemonde. Ils ont proposé aux élèves d'y participer et ils leur ont demandé de venir autrementqu’en voiture cette journée-là. Les élèves ont alors signé un engagement à participer à

Marchons vers l’école. Le formulaire d’engagement invitait également les enfants à marcher(ou à venir en vélo, en patins, etc.) le plus souvent

possible le reste de l’année scolaire.Le « jour J », des parents bénévoles ont accueilli les

élèves dans la cour d’école, les félicitant d’avoir poséun geste concret pour leur santé et pour l’environnement.Ils leur ont aussi remis un autocollant Marchons versl’école.

Pour que cet événement ait des retombées positivesle reste de l'année, les parents ont un rôle à jouer. Ilsdoivent encourager leur(s) enfant(s) à se rendre àl'école à pied ou à vélo et leur expliquer, au besoin,pourquoi c'est important de le faire.

Stéphane GagnéParent responsable de l’événement

Marchons vers l’école à l’école Saint-Marc

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La pollution de l’eau et de l’air est responsable de maladiesrespiratoires et peut causer le cancer des poumons. Les centralesnucléaires causent la pollution de l’air et de l’eau. Aussi, le carburantdes moteurs diesels est dangereux pour notre environnement. Le pétroleet le nucléaire nuisent à l’eau et empêchent les poissons de bien sedévelopper; ils peuvent naître avec 3 yeux, 2 queues, 2 têtes, etc. Il faut protégernotre environnement, car c’est notre avenir.

Christine B. SimardComité des Verts • Groupe 41

Les Vertssont les élèves qui

forment le comitéde l’environnement.

Ce comité est un petit groupe de personnesqui feront tout pour embellir notre école.L’organisatrice de ce comité est madameRosemary Reader. Il y a aussi huit autrespersonnes qui font partie des Verts : OlesyaAkhtemiychuk, Gabriel Cholette, Marie-AnnePauzé, Mélianne Quintal, Simone Audet,Yoanne Bouillon-Henretaux, RoxanneMarsolais et Christine Bismar. Comme nousl’avons fait l’année passée, nous avons desprojets pour planter des plantes et des fleursdevant l’école.

Le comité ne fait pas juste embellir! Il aorganisé un groupe pour écrire des articlessur tout ce qui se passe en environnement àl’école. Ces textes vont paraître dans ce journalou à la radio étudiante. Le comité a aussiorganisé trois groupes : un pour améliorer lesystème de recyclage, un pour embellir l’écoleet le dernier pour garder l’école propre.

Enfin, le comité va tout faire pour que voussoyez satisfaits et fiers de l’école St-Marc.

Merci de votre collaboration!

Marie-Anne Pauzépour les Verts de St-Marc

LA POLLUTIONDE L’EAUET DE L’AIR

Marcher pour la santé et l’environnement

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À l’été de 1988, j’ai eu le privilège, avec trois autres jeunes d’ici, de faireun voyage de paix en Cisjordanie, en plein cœur du conflit israélo-palestinien.Grâce à un réseau de solidarité, nous avons parcouru la région de longen large et visité des gens tant du côté palestinien qu’israélien. Nous avonsrencontré des groupes de jeunes, d’étudiants, de travailleurs, deprofesseurs, de médecins, de femmes et d’artistes; tout ces genstravaillaient pacifiquement à améliorer les conditions de vie de leurspairs.

Durant la dernière semaine de notre périple, nous avons organisé unsouper afin de remercier les personnes qui nous avaient aidé, logé,transporté, etc. C’était un soir du mois d’août. Il y avait autour du barbecuedes Palestiniens, des Israéliens et nous, les quatre Québécois. Nousavons parlé de bouffe, de la famille, des Croisades, de poésie, de

philosophie, de taï chi ainsi que de la paix. J’étais émue de voir toutesces personnes, si différentes les unes des autres, qui recherchaient les

points que nous avions en commun plutôt que les divergences : nous vivionsune soirée de paix au Moyen-Orient et nous, quatre petits jeunes de Montréal,y avions contribué!

Malgré toute la violence que l’on voit à la télévision sur cette région dumonde, je sais qu’il y a là-bas des gens et des groupes communautaires,palestiniens et israéliens, qui travaillent quotidiennement pour la paix. Lorsde notre voyage, nous avions conscience qu’il était difficile de défendrela paix. Ça l’est encore plus aujourd’hui, mais nos amis sont toujours là!Je suis profondément convaincue que la paix est possible, parce quechaque petit geste compte. C’est cet espoir sincère que je partage avecmes enfants, ma famille et vous.

Nancy Gendron, maman de Gabrielle (groupe 33) et de Jérémie (groupe 14)

J'ai mis la main sur un document très intéressantqui présente et explique un outil de travail importantpour votre enfant. J'ai nommé : LE PORTFOLIO.Le document en question, un cahier de 146 pages, a étérédigé par trois femmes enseignantes. On le trouve enlibrairie au prix de 34,95 $. Il est également possible dese le procurer en téléphonant à l'éditeur (Chenelière /McGraw-Hill), au 273-1066. Il faut alors ajouter desfrais de transport de 5 $.

Je le recommande particulièrement aux parentsdont l'enfant débute à l'école. Si vous êtes intéressésà jeter un coup d'œil à mon exemplaire, vous pouvezme joindre à la maison, au 728-9460. Je me ferai unplaisir de vous aider.

Danielle Ouimet, maman de Germain Bolduc (6e)

Un voyage de paix

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Un pont entrel’école et la maison

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Lors d’une rencontre de parents, madame Céline, enseignante au premier cycle l’an passé, nous a fait part d’unede ses dernières lectures qui l’avait particulièrement enthousiasmée : L’estime de soi, un passeport pour la vie deGermain Duclos. Une mère s’était alors dit étonnée qu’on parle de ce livre comme d’une découverte, car il étaitévident, selon elle, que l’estime de soi était une donnée de base dans l’éducation des enfants.

Je ne sais pas si j’ai découvert des choses nouvelles, mais je sais que j’ai lu ce livre quatre fois en moins dedeux ans. C’est si facile d’oublier l’essentiel, si utile de réviser des attitudes simples qu’on peut échapper dans letourbillon du quotidien, malgré de bonnes intentions. Dans chaque chapitre sont proposés des stratégies et desconseils pratiques pour faire vivre aux enfants des sentiments de confiance, d’appartenance et de compétence.

« L’estime de soi, c’est cette petite flamme qui fait briller le regard lorsqu’on est fier de soi. Mais cette flammepeut facilement vaciller et même s’éteindre si elle exposée au vent mauvais des sarcasmes et des critiques! Ilne suffit pas qu’un enfant connaisse de petites réussites pour qu’il acquiert, comme par magie, une bonne estimede soi. Il faut plus pour se percevoir de façon positive et durable. C’est là que l’adulte entre en jeu. Il a commetâche de souligner les gestes positifs ou les succès de l’enfant et de faire en sorte qu’il en conserve le souvenir.

En l’absence de rétroactions positives, l’enfant ne peut pas prendre conscience de ses réussites… » p. 21Ce que ce livre m’a aussi apporté de précieux, c’est une grande confiance envers l’enseignante. Nous avons peu d’occasions,

je trouve, de rencontrer les enseignants. Ce sont pourtant des personnes très significatives pour nos enfants. Il arrive aussi qu’ontrouve difficile de se retrouver dans les apprentissages que nos enfants doivent faire et qu’on se sente impuissant à les aider. Celivre a été comme un phare. Il m’a donné des repères pour évaluer si mon enfant était en progression, en situation positived’apprentissage. En outre, j’y ai trouvé une source d’inspiration pour guider mes interventions et aider mon enfant à apprendre.

Savoir que ce sont de tels principes qui guident les interventions de l’enseignante m’a toujours beaucoup rassurée et m’apermis de rapidement confirmer mes perceptions quant à sa compétence et à son dévouement.

Ce livre constituait une sorte de terrain d’entente, une indication qu’on travaillait dans le même sens. Je ne voudrais pas réduiretous les efforts des enseignants à créer des liens avec les parents à ce livre, mais, dans mon cas, il a grandement contribué àjeter un pont entre l’école et la maison.

Cécile Auclair, maman de Jean-Félix (groupe 33)

Germain Duclos,L’estime de soi, unpasseport pour la vie,Collection Parents,Éditions de l’HôpitalSainte-Justine

Colloque du 25 octobreà l’école Louis-Riel

Le samedi 25 octobre dernier, j’aipassé une journée extraordinaire!

Que je vous raconte : à l’assemblée générale del’école en septembre, à laquelle j’ai assisté, on adistribué des dépliants proposant aux parents unejournée de formation organisée par la CSDM. Jem’y suis inscrite, à l’instar d’autres parents del’école. La directrice nous a alors offert de nousdéfrayer des frais de la journée, qui s’élevaient àenviron 20 $.

Différents ateliers touchant le parent et l’enfantétaient au programme. Pour ma part, j’ai choisi

deux ateliers : « Être parent sans perdre la tête », enavant-midi, et « L’aide aux devoirs », en après-midi.

Ah! combien j’ai apprécié le premier ateliermené avec humour par Hélène Renaud! Je l’aitellement aimé que j’ai acheté sur place les deuxvolumes que Mme Renaud a écrit avec un colla-borateur. Les parents présents, et nous étionsnombreux, avaient beaucoup de questions et MmeRenaud a su y répondre avec toute l’expériencequ’elle possède.

L’après-midi, j’ai assisté à un atelier dirigé parJohanne Rigali du CREP (Centre de ressourceséducatives et pédagogiques). Cette dernière étaittrès sympathique et nous a fourni plein d’exemplesconcrets découlant de sa grande expérience demère de cinq enfants. J’ai également beaucoup

appris au cours de cet atelier, qui m’a vraimentdonné un bon coup de main pour aider Germain,mon amour de 11 ans.

Comme je l’ai formulé à la réunion de l’OPP(Organisme de participation des parents) du 28octobre dernier, je souhaite ardemment que tousles parents puissent avoir accès à ces formations,car elles permettent une très bonne prise deconscience. Personnellement, j’ai déjà commencéà mettre en pratique ces outils pour construire unerelation de plus en plus solide avec mon garçon.

Vous pouvez manifester votre désir d’avoiraccès à cette formation en téléphonant au secrétariatde l’école. En effet, comme cela s’est déjà fait parle passé, il est possible d’offrir ces ateliers à l’école.

Danielle Ouimet, maman de Germain Bolduc (6e)

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Bonjour et merci !

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Une fois, je suis partie en voyage à Québec en train avec mesparents et mon petit frère. Nous sommes arrivés à la gare centrale

avec tous nos bagages et quand nous sommes entrés dans notrewagon, papa a placé toutes les valises dans une sorte de grandcasier. Ensuite, on a choisi nos places. Moi, j’ai pris une placeprès de la grande fenêtre pour voir dehors. Quand le train adémarré, cela nous a fait bien plaisir. Nous avons franchi desponts, des routes et ensuite nous avons vu des maisons, ainsi

que des vaches qui broutaient dans les champs. En plus,on roulait beaucoup plus vite que les autos! J’adore

quand le train passe dans les tunnels. Cela fait dubruit et il fait noir. J’ai aimé la petite collation qu’on

nous a donnée. Quand nous sommes revenus, j’ai fait une sieste et j’aimanqué la moitié du voyage de retour… J’aimerais bien repartir en train,encore plus loin. C’était la première fois de ma vie que je quittais Montréal.

Gabrielle Gendron-Lepage • Groupe 33 (classe de Isabelle)

C’était en deuxième année. J’avais sept ouhuit ans. Je sortais de l’hôpital Ste-Justine oùon m’avait soignée pour une bronco-pneumonie.Déjà là, le nom fait peur mais ça avait été assezsérieux. On m’avait mise en quarantaine (j’étaistrop contagieuse) seule dans une grandechambre, et ma grand-mère Germaine m’ap-portait des bonbons pour me consoler. Oh quec’était dur! Puisque je voulais toujours sortirde mon lit pour aller voir ce qui se passait endehors de ma chambre, on avait dûm’attacher…

Enfin… Entrée avec cette bronco-pneumo-nie, je suis ressortie avec une picotte. Pas dechance! Alors, forcée de rester à la maison,j’avais beaucoup de temps à moi. Je devaisquand même faire des devoirs avec ma mèreafin de ne pas manquer mon trimestre. Maismis à part ça, j’avais droit à des petites séan-ces de télévision. Et, comble de bonheur, il yavait cette émission à Radio-Canada, « Lagrande aventure ». On se promenait partoutdans le monde et j’apprenais plein de choses. Il y avait cette musique, si belle et si intensequi était nouvelle à mes oreilles, une pièce demusique classique qui servait de thème musi-cal. Et encore, chaque fois que j’entends cettepièce, je suis transportée loin en arrière, alorsque j’étais assise, seule, devant l’écran detélévision, à regarder ces images d’ailleurs quime faisaient tant rêver…

Et c’est là que subtilement ces désirsd’ailleurs se sont insinués dans mon corps etdans ma tête. Il faut dire que j’ai toujours ététrès curieuse et encore aujourd’hui. J’ai pu,depuis, faire quelques voyages mais je ne suisvraiment pas rassasiée. Il y a tellementd’endroits à découvrir et je serais bien tristede ne pouvoir en profiter. C’est pourquoi jeveux amener Germain avec moi quand je lepourrai et lui donner le goût de s’ouvrir aumonde. D’ailleurs, si un jour, Germain veutpartir à l’aventure de par le vaste monde, cen’est pas moi qui l’en empêcherai. Je luidonnerai le concerto d’Aranjuez et souhaiteraiqu’il vive les plus beaux moments de sa vie.

Bon voyage Germain!

J’ai écrit cet article pour vous dire mercide nous avoir donné de l’argent en échangedu maïs soufflé lors de la fête d’Halloweenà l’école St-Marc. L’argent que vous avezdonné ira à l’Unicef pour les enfants dumonde qui en ont besoin.

Charlotte St-LouisGroupe 23(classe d’Anne-Marie)

J’aim e l e t r a i n

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Merci à la

pour son implicationà l’école St-Marc !2355, RUE BEAUBIEN EST, MONTRÉAL(514) 722-4301 • FAX (514) 722-4302

Boulangerie

de Fromentet de Sève