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POUR PHOTOS JEAN-CLAUDE MOIREAU / DANIEL ANGELI/AGENCE ANGELI

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Fidélité et Bankable présentent

FABRICE LUCHINI JOHNNY HALLYDAY

UN FILM DE LAURENT TUEL

SCÉNARIO ET DIALOGUES CHRISTOPHE TURPINADAPTATION LAURENT TUEL ET CHRISTOPHE TURPIN

PRESSEAndré-Paul Ricci et Christopher Robba6, place de la Madeleine - 75008 ParisTél. : 01 49 53 04 20 / 01 53 40 88 04Fax : 01 43 59 05 48 / 01 53 40 88 [email protected] / [email protected]

DISTRIBUTIONMars Distribution1, place du Spectacle - 92863 Issy-les-MoulineauxTél. : 01 71 35 11 03 / Fax : 01 71 35 11 88

SORTIE LE 5 AVRILDURÉE : 1H30

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L'HISTOIREFabrice, cadre moyen, est un fan absolu deJohnny Hallyday, peut-être même le plusgrand... Mais un jour, il se réveille dans uneréalité différente, un monde parallèle oùJohnny n'existe pas.Perdu, orphelin, il se met alors à la recher-che de Jean-Philippe Smet, pour savoir cequ'il est devenu dans cette autre dimension,et lorsqu'il le retrouve enfin, c'est pourdécouvrir un patron de bowling, un typecomme les autres qui n'est jamais devenuune star.Fabrice n'a plus qu'un seul but : ressusciterson idole, réveiller le «Johnny» qui sommeil-le en Jean-Philippe.Mais Jean-Philippe peut-il devenir en quel-ques mois ce que Johnny Hallyday a misdes années à construire ? Les deux compères ont 40 ans de «Johnny»à rattraper !À travers l'aventure de ce pari impossible,une amitié extraordinaire va naître entre lesdeux hommes ce qui va changer à jamais lesens de leur vie : il n'est jamais trop tardpour accomplir son destin !

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FABRICE PAR FABRICE LUCHINILa première fois que j'ai rencontré JohnnyHallyday, c'était il y a vingt ans, sur CONSEILDE FAMILLE de Costa-Gavras. J'étais encoreun acteur débutant, et je jouais un tout petitrôle. Nous discutions, quand un journaliste estvenu le voir. Johnny lui a demandé d'attendreque nous ayons terminé notre conversationpour lui répondre. La première qualité deJohnny Hallyday, c'est la délicatesse. Il est unelégende et comme toutes les vraies grandesstars, il donne l'impression d'être très proche,d'être votre ami, sans pose, sans aucune arro-gance. Il a cela en lui. Je sais qu'il a une pas-sion objective pour le métier d'acteur, ce quipeut sembler accessoire par rapport à tout cequ'il représente. Pourtant, malgré l'immensestar qu'il est, il a cette envie, cette très bellefraîcheur.

Un soir, alors que je jouais «Knock» au ThéâtreAntoine, il est venu me dire qu'il souhaitait quenous tournions ce film tous les deux. J'en ai ététrès touché. J'avais envie de tourner avec luimais le scénario me posait un problème, cer-taines choses m'échappaient. Comment allait-on croire à un réel sans Johnny ? J'ai eu unréflexe de panique et j'ai dit non ! Il l'a bien pris.Quelque temps plus tard, ma fille Emma et samère, Catherine de Beauvais, m'ont reprochéd'avoir refusé. Elles trouvaient le scénario irré-sistible. Elles avaient raison, c'est une idée

remarquable. Le soir même, j'ai rappeléJohnny. Comme le dit aussi le film, il n'estjamais trop tard !

Son répertoire a jalonné toute ma vie. Noussommes nés à quelques pâtés de maisonsl'un de l'autre, dans le neuvième arrondisse-ment. Nos goûts musicaux se ressemblent.J'adore le blues, celui de Wilson Picket, JamesBrown, Otis Redding, Aretha Franklin...

Forcément, lorsque vous vous retrouvez à jouerface à lui, ça fait quelque chose ! La porte s'ou-vre, c'est la première scène. Je suis d'aborddevant un être qui fait oublier qu'il est une idole.Deux personnes très inquiètes, très angois-sées, sont face à face. Johnny est un acteurtrès consciencieux. Il est simple, entier, impli-qué. Il n'a jamais laissé la star prendre le passur l'humain. Il ressent, il est toujours lui-même.

Chanter ses chansons devant lui restera unsouvenir incroyable. C'est un moment uniquedans une vie ! Le pire de tout pour moi a été«Requiem pour un fou» que je connaissaismal. J'ai été pris d'une angoisse. Six moisauparavant, nous avions passé une soiréeensemble et je lui avais tout chanté jusqu'àquatre heures du matin ! Il était mort de rire !J'avais envie depuis des années de lui montrercomment je chantais du Johnny !

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Maintenant, je sais que je ne chante pas aussibien que je le croyais, mais le plus impression-nant, c'est de se trouver devant lui, de savoirqu'on va être vu par lui. Chanter Johnny devantJohnny ! C'est surréaliste, grotesque, tellementénorme qu'on ne peut plus se permettred'avoir de la pudeur. Il faut y aller à fond !

Il y a deux traits de lui que le public ne connaîtpas très bien. Il a énormément d'esprit, d'hu-mour. Il a le sens de la dérision. Et puis il a unbon sens prodigieux sur tout. C'est un philo-sophe. Avec des gens de cette dimension, decette fragilité, de cette humanité, on ne peutque bien s'entendre.

Moi qui suis capable de parler de Molière, deLa Fontaine pendant des heures, je restaissouvent silencieux, à l'écouter. Je lui ai posébeaucoup de questions, énormément. On aparlé de la vie, des femmes, des doutes, desujets existentiels. Pendant trois mois, j'ai faitune sorte de «Grand Échiquier» ! Il m'a parléde tout, du saule pleureur qui se trouvait dansle jardin de la maison où nous tournions. Leplus grand bavard, c'est Johnny !

À l'époque où je préparais le film, je jouais LaFontaine à dix-huit heures trente, et «Molly», lapièce avec Laurent Terzieff et Caroline Silhol, àvingt heures trente ! Je faisais à peu près cinqheures de scène par jour à la GaîtéMontparnasse. Johnny, lui, se produisait en unsoir devant cent quatre-vingt mille personnes.Avec le tact qui le caractérise, il m'a toujours

dit que nous faisions le même métier !

Pendant les premières semaines du tournage,je n'arrivais pas à être moi-même. J'étais inti-midé, je faisais tout pour lui faire plaisir, j'avaispeur de le déranger, je parlais trop parce quej'étais anxieux... J'ai été pénible, mais le faitest que sur ce projet, nous avons été mariés !Un mariage absolu !

Il faut saluer l'énergie que Laurent Tuel a miseà mener son film jusqu'au bout. Il avait l'ambi-tion de faire un film associant émotion et rire.Je ne voulais pas que ce soit trop psychologi-que car je n'aime pas la psychologie. Mais tantmieux si l'émotion est là ! L'idée du scénarioest exceptionnellement inventive. Peu importesi je n'ai pas toujours compris ce que souhai-tait le réalisateur sur le moment, l'essentiel estque le film soit réussi, qu'il ressemble à cequ'il avait imaginé. Si les acteurs sont bons, lemetteur en scène n'y est jamais étranger. Ilfaut mettre au crédit de Laurent l'excellenteidée de me faire dire, et non chanter, «Que jet'aime». J'espère que cela fera rire.

J'ai aimé la mise en abîme, c'est quand mêmeun luxe incroyable de pouvoir faire dire àJohnny qu'il n'a vendu aucun disque, qu'iln'aime pas le cuir ou même qu'il emmerdeJohnny ! Pour moi, ce film n'était possiblequ'avec une star de sa dimension, capable dejouer le jeu avec autant de talent et de coura-ge. L'histoire est bonne, mais partagée avecJohnny, elle devient unique !

“Oui 60 ans, voilà, Il a 60 ans. Ben tu vas voir, ce mec, a 60 ans, tu vas te dire c'est mêmepas concevable que 60 ans veuille dire ça. Il a 60 ans. 60 ans ça veut rien dire chez lui.60 ans, c'est 15 ans, c'est 10 ans. Il a 100 ans, 200 ans, 500 ans, Il a rien , Il est rien, ilest la quintessence. Il est jamais trop tard pour accomplir ton destin....”

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Au départ, j'ai refusé le projet. J'ai toujoursévité les films qui touchent à la musique, sur-tout depuis vingt ans. Il ne faut pas mélangerles genres. Quand je suis musicien et chan-teur, c'est à part entière. Même chose lorsqueje suis acteur.Alors forcément, a priori, JEAN-PHILIPPE n'était pas pour moi.J'ai pourtant fini par accepter de lire le scé-nario et l'ai trouvé vraiment bien. Il est drôle,intelligent. Du coup, c'est la première fois queje mélange cinéma et musique. Je crois quece n'était possible qu'avec un projet aussiatypique. Le film était d'autant plus intéres-sant pour moi que j'y joue quelqu'un qui n'estjamais devenu chanteur.

Pour moi, l'intérêt du rôle était de jouer unJohnny Hallyday qui n'a jamais existé. Je nedevais pas incarner un chanteur mais Jean-Philippe Smet, qui ne le connaît pas. C'estl'histoire d'un homme normal qui n'est pasdevenu ce que je suis. Il fallait oublier l'appa-rence et ce que les gens imaginent de moipour être celui qui porte mon vrai nom maisn'est jamais devenu chanteur. Le fait qu'ilporte mon vrai nom et que les détails dudébut de sa vie soient les mêmes que pourmoi était évidemment intéressant et créait undécalage. Jean-Philippe, c'est celui que j'au-rais pu devenir si je n'avais pas chanté. Pour

interpréter cela, il faut de la distance, accep-ter de jouer avec son image sans la trahir.C'est un travail d'acteur passionnant ! Oubliersa vie pour jouer quelqu'un d'autre qui aquand même commencé comme vous !

Dans le rôle du fan, je ne voyais que FabriceLuchini. Je le connais depuis longtemps. Je levois à tous mes concerts. Nous avons passédes soirées ensemble et je l'avais déjà vu«chanter» mes chansons ! Je l'ai vu montersur une table en public, saisir une bouteillecomme un micro et m'imiter. Ce rôle lui étaitprédestiné. S'il n'avait pas pu le jouer, je n'au-rais pas fait le film. Il a pourtant d'abord refu-sé le projet lui aussi ! C'est sa fille, Emma, quil'a convaincu de le relire et il a accepté. Sanslui, ce film n'existerait pas.

Sur le tournage, nous avons eu parfois du malà garder notre sérieux. Fabrice, surtout lors-qu'il interprète mes chansons, se lâchait vrai-ment et c'était génial. Lors de notre premièrescène, il s'est même roulé par terre, il conti-nuait entre les prises ! Jamais je n'avaisentendu chanter «Que je t'aime» de cettefaçon ! J'en ai maintenant une autre vision.Fabrice a chanté comme un fan pourrait lefaire, sans essayer de m'imiter. Il se lanceavec toute l'énergie que peut apporter un fanquand il interprète les chansons de son idole !

JEAN-PHILIPPE PAR JOHNNY HALLYDAY

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C'était un film assez long à faire et nousavions de nombreuses nuits de tournage.Pendant la mise en place des plans, on atten-dait beaucoup et avec Fabrice, nous avons eule temps de discuter. Nous avons parlé detout, et ces conversations ont beaucoup servile film. C'était aussi l'occasion de mieux nousconnaître aussi, une vraie rencontre. Luchiniest un acteur intéressant et j'aimerais retra-vailler avec lui. Bien qu'ils soient très diffé-rents, j'ai eu autant de plaisir à travailler aveclui qu'avec Jean Rochefort sur L'HOMME DUTRAIN.

Le réalisateur, Laurent Tuel, connaissait bienson sujet. Il était vraiment l'homme de lasituation. C'est un bon metteur en scène et jesuis ravi d'avoir fait ce film avec lui. Il travail-lait sur le projet depuis déjà un an et en avaitune vision très précise. Il nous demandait denous conformer à l'histoire sans nous enécarter, c'était parfois un peu frustrant, maisil avait raison. Cela ne nous a pas empêchésd'apporter quelques petites touches sur desscènes comme celle de la plage à Quiberonou celle de la piscine à la thalasso. Laurentsavait aussi saisir ces choses-là.

La scène sur la plage avec Fabrice qui metient la partition de «Quelque chose deTennessee» reste un grand souvenir. À partirde la scène qui n'était pas vraiment écrite,Fabrice a apporté beaucoup de choses. Notre

complicité a nourri le film. J'ai chanté cettechanson des milliers de fois, et rien n'étaitplus difficile que de mal la chanter ! J'aiessayé de chanter comme un débutant !J'avais Fabrice face à moi. Il s'est montré trèsgénéreux dans son jeu et m'a beaucoup aidé.Laurent a parfaitement su intégrer cela dansson film.

JEAN-PHILIPPE offre des moments qui m'ontfait repenser à certaines étapes de ma vie,mais d'une façon tout à fait inédite. Pour lefilm, ils m'ont même fait faire du karaoké !Preuve que ce n'est pas du tout autobiogra-phique ! Et mes premiers engagements ontété bien plus durs que ceux du film. À mesdébuts, j'ai chanté dans des mariages, devantdix personnes... Mon premier cachet était decinquante francs anciens ! Moins d'un euro !Mes frais de voyage étaient quand mêmepayés... Quand je passais en première partiedu spectacle de Georges Brassens - monidole à ce moment-là - au Vieux Colombier,j'étais mort de trac. Faire du rock and roll seulavec sa guitare n'était pas facile ! Le directeurde la salle me poussait sur scène tellementj'étais mort de trouille !

Je n'ai jamais oublié mes débuts. Quand monpremier disque a marché, on a dit que cesuccès ne durerait qu'un été... Nous faisonsun métier excessif, fait de joies et de dépri-mes, et il faut se servir de tout. Un acteur se

sert toujours de son vécu - bon ou mauvais,de ses propres expériences pour les vivre àl'écran. Votre expérience se glisse dans lemoindre de vos gestes. Par exemple, mêmele simple fait d'enlever ma casquette devantle micro s'inspire du mouvement que j'avaismis au point avec Robert Hossein pour le filmPOINT DE CHUTE.

Le film parle aussi des chemins que l'onprend et des hasards de la vie qui changentvotre destinée. Même si spéculer sur ce quiest passé ne sert à rien, on peut toujours sedemander ce qui fait qu'on arrive là où on est.Pour moi, tout aurait pu être différent. Quandj'ai commencé ce métier, je ne voulais pasêtre chanteur, mais acteur. Je prenais descours au Centre d'Art Dramatique de la rueBlanche. Je suis devenu chanteur par hasard.J'étais fan d'Elvis Presley et j'ai commencé àchanter des chansons dans le même style.J'ai enregistré un premier disque pour payermes cours de comédie. Il a marché et j'aicontinué... J'aurais aussi pu devenir coureurautomobile, comme je le souhaitais étantjeune ! Mais une chose est sûre : comme ledit aussi le film, il n'est jamais trop tard pouraccomplir ses rêves. Il faut s'y cramponner,s'y consacrer corps et âme.

À travers certaines scènes du film, je revisiteen étranger des passages de ma vie. C'estune expérience fascinante, surtout face à

Fabrice. Lorsqu'il révèle certains détails del'enfance de Jean-Philippe, c'est assez sur-réaliste. Jusqu'au rendez-vous avec PierreMendelssohn, tout est vrai et il y a même cer-tains détails que j'ai précisés moi-même etqui n'étaient pas connus jusque-là. On s'estbeaucoup amusés aussi lorsqu'il me confieavec qui j'ai été marié, que j'apprends avecsurprise avoir été l'époux de Nathalie Baye,l'actrice préférée de Jean-Philippe. Le film estrempli de clins d'œil, d'apparitions qui ren-voient de façon originale à ma réalité.

La séquence du concert a été un autremoment assez étrange à tourner. Toute lascène était construite grandeur nature. Il nemanquait que le Stade de France autour, etsurtout le public ! Ce n'est pas mon concertmais celui de Chris Summer. Il fallait à la foisjouer et chanter. Les enjeux sont importantspour l'histoire.Antoine Dulery, qui joue la rockstar, n'est pas chanteur, et pourtant il a lui-même assumé ses chansons. Il a admirable-ment bien chanté et se montre tout à fait cré-dible. C'est pour lui à la fois un rôle d'acteuret de chanteur.

J'ai vraiment aimé faire ce film. Il est tou-chant, intelligent, drôle et aussi un peu déjan-té ! Je suis certain que le public va s'amuser,qu'ils soient fans ou non. Bienvenue dans unmonde où je n'existe pas !

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RENCONTRE AVEC LAURENT TUEL, RÉALISATEURJe connaissais Christophe Turpin, le scénaris-te, depuis des années. Nous fréquentions lemême vidéoclub, il avait découvert mon filmprécédent, UN JEU D'ENFANTS, et nousavions déjà eu alors envie de travailler ensem-ble. Lorsqu'il m'a parlé de son idée autour deJohnny Hallyday, j'ai tout de suite été embal-lé, mais je savais aussi que le principal inté-ressé refusait systématiquement les rôles derock star, de chanteur, et à plus forte raisontout ce qui pouvait avoir trait à son propre per-sonnage. Malgré le risque de refus,Christophe a persisté dans son projet, et il aeu raison !

NOTRE HISTOIRESon approche était celle d'une comédie, maisje souhaitais aussi lui apporter une dimensionhumaine. En partant de l'idée de base génia-le, il fallait ancrer le film dans la réalité. Le tra-vail d'adaptation a donc consisté à faire quechacun des personnages soit réaliste, à tra-vers ses comportements aussi bien que parrapport à son environnement familial ousocial.

L’IDOLE DES JEUNESJ'ai souvent trouvé que le potentiel d'acteurde Johnny n'était pas exploité à sa justevaleur. J'avais même écrit un film pour lui, ce

qui m'avait donné l'occasion de le rencontrer.Il a un côté Clint Eastwood, de l'allure, beau-coup de sensibilité. Il peut être très émouvant.Je me sentais capable d'établir un pont entreson désir de cinéma et le film que j'imaginais.Grâce à la qualité du scénario, Johnny adonné son accord.

L'interprète du fan était l'autre clé du film.Depuis le début, j'étais convaincu que FabriceLuchini était la bonne personne. J'étais cer-tain qu'il n'y avait que lui pour donner assezde folie, d'intensité, de complexité à ce per-sonnage incroyable. Il joue un Françaismoyen, père de famille, fan de Johnny, qui setrouve précipité dans un monde où son idole,son repère, sa lumière, n'existe pas. C'estassez loin du répertoire de Fabrice, mais nousétions nombreux à penser qu'il serait fabu-leux. D'autre part, l'idée de confronter Johnnyet Fabrice était en soi réjouissante. Bienqu'ayant de nombreux points communs, ilsn'ont ni le même registre, ni la même image,ni le même public. J'étais sûr qu'autour decette histoire, leur rencontre serait explosive.

La préparation du film a commencé le 10décembre 2004. Je souhaitais que rien nesoit laissé au hasard. J'allais tourner avecdeux monstres sacrés, deux personnalités àpart, et il fallait que tout soit pensé.

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TU PEUX CHERCHERLes repérages ont été compliqués - dix millekilomètres en région parisienne pour trouverles dix lieux qui sonnaient juste ! Par exemple,le bowling du film est l'association de troisendroits différents. La maison de Jean-Philippe devait refléter sa réussite modestemais réelle, et la résignation qui plane sur savie. Celle de Fabrice est plus conventionnelle,mais abrite une «chapelle», sa collection.Chaque décor, qu'il s'agisse de studio ou non,a été pensé pour que chaque détail soit signi-fiant.

Avec Philippe Page, mon directeur de casting,nous avons constitué l'univers humain du film.Pour chaque personnage, il a sélectionné cinqou six comédiens que j'ai rencontrés. Avecchacun, nous avons fait des essais. Le rôle deBabette, la femme de Fabrice, jouée parGuilaine Londez, était très important pour quele couple fonctionne. Lui est une espèce detrublion et elle a les pieds sur terre. ElodieBollée, qui joue Marion/Laura, leur fille, com-prenait très vite, elle a une grande finesse dejeu, une précision remarquable.Travailler avecelle est un bonheur ! Laurent, le fils de Jean-Philippe, joué par Olivier Guéritée, a un côtéun peu loup qui le fait ressembler à Johnny. Lechoix de Caroline Cellier pour interpréter lafemme de Jean-Philippe a été comme uncadeau pour Johnny. Il l'a toujours appréciée,humainement et en tant qu'actrice.

Le film offre aussi quelques apparitionscomme Jackie Berroyer, en prof de physiqueappliquée. C'est avec lui et Fabrice que nousavons tourné la première scène du film. Il y ad'autres apparitions surprises qu'il vaut mieuxne pas révéler pour préserver le plaisir desspectateurs.

LE JOUR J, L’HEURE HLe tournage s'est déroulé du 27 juin au 20 septembre 2005. La première scène quenous avons tournée avec Johnny et Fabriceest celle de leur premier dîner au pavillon.Quand je les ai vus jouer tous les deux, j'ai suque ça fonctionnait et que ce film était vrai-ment une grande idée. Ils avaient envie de seretrouver face à face. C'était assez magiquede voir leurs immenses personnalités s'effa-cer derrière leurs personnages ! Tout lemonde se laissera porter par l'histoire en riantet en étant ému de l'écho qu'elle donne à cesdeux icônes-là, mais tout le monde oublierasûrement la performance d'acteur qui secache derrière. Johnny parvient à faire oublierla star qu'il est pour donner vie à cet hommesimple, sincère, qui a depuis longtemps aban-donné ses rêves.

Quant à Fabrice, il est ce mélange de fan,d'ange gardien qui contre tous, va croire encelui dont il connaît la vraie valeur. Ils ont tousles deux une fragilité, une humanité qui trans-paraît à la première seconde. Lorsque nous

avons tourné cette première scène, j'ai sentiun condensé de toutes les émotions du film :l'espoir, la rencontre de deux personnages, etleur prestation. Johnny fait preuve d'un sensde la dérision impressionnant. Il a de l'hu-mour, du recul, et c'est un acteur d'uneremarquable précision. Il intègre toutes lesnécessités de la mise en scène sans rien per-dre de l'émotion. Fabrice, lui, a une énergie,une fulgurance qui le rend aussi crédiblequand il chante du Johnny dans son salon quequand il essaie de convaincre sa femme queson idée n'est pas folle.

Ma principale difficulté était de ne pas êtrespectateur de leur performance. Je devaisconstamment garder l'histoire en tête, m'as-surer que nous ne sortions pas de la narration.L'erreur aurait été de tomber dans l'effet gra-tuit. Souvent, du coin de l'œil, je les voyaistous les deux, assis dans un coin en attendantque la scène se prépare. Ils parlaient. Entreeux, j'ai senti une grande complicité.

JE N’OUBLIERAI JAMAISIl y a eu beaucoup de moments magiques surle tournage. Je me souviens notamment de lascène sur la plage à Quiberon. Johnny faitsemblant de découvrir la partition et les paro-les de «Quelque chose de Tennessee». Il tentequelques accords, déchiffre le texte... C'esttout simplement bouleversant. On avait tous lachair de poule. Il nous a embarqués. Face à

lui, Fabrice est génial. Ensemble, ils font lascène. A cet instant, Fabrice accomplit le rêvede tout fan, il a sa star pour lui seul, il ledécouvre, il est le premier. Il révèle une valeurque lui seul connaît. Lors de la première prise,ils étaient tous les deux de dos face à la mer,et mon travail alors, a été de capter cetteémotion. La scène a été tournée en plan-séquence. C'est un moment qui, quelle quesoit la façon dont on le met en perspective,reste d'une puissance rare.

Le film est plein de mises en abîme, commelorsque Fabrice, le fan, récite à Jean-Philippetout ce qu'il sait de son enfance. Il est à la bar-rière, Johnny va rentrer chez lui et se retour-ne... Il y a un enjeu énorme par rapport à l'his-toire. C'était l'une des brillantes idées deChristophe Turpin.

ALLUMER LE FEULe film nous a parfois posé des problèmeslogistiques, comme pour les scènes deconcert au Stade de France. Il était impossiblede filmer pendant un vrai concert parce qu'il yavait trop de choses à jouer. Nous avons étéobligés d'en reconstituer un en plusieurs pha-ses. Pour les plans larges, j'ai pu tourner enhélico autour du Stade de France. La scène etl'avant-scène où se pressent les spectacteursont été reconstituées grandeur nature sur unterrain militaire à Villacoublay. Il a fallu recréertoute la machinerie avec les éclairages, la

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pyrotechnie, tout ce qui fait un concert del'envergure de ceux que donne Johnny dansla réalité. Le tournage était très technique carcette scène devait ensuite être incrustéenumériquement dans les images du Stade deFrance. D'autres effets spéciaux numériquescomplètent le tableau. C'était assez surréalis-te de voir ce gigantesque décor hors de soncontexte. Juste devant, nous avions huit centsfigurants. Toutes les scènes de backstage ontété tournées au stade Charlety.Au soir du der-nier jour de tournage là-bas, Johnny nous atous invités. Il avait organisé une petite fête.C'est un fabuleux souvenir pour toute l'équi-pe, un moment de grâce, il faisait beau, lapelouse était illuminée.

TOUTE LA MUSIQUE QUE J’AIMEDans le film, la musique est aussi un élémentessentiel, et à plusieurs niveaux. Bien sûr, il ya les chansons de Johnny, interprétées d'unefaçon ou d'une autre. On a aussi la musiqueoriginale composée par André Manoukian,ainsi que certains morceaux inspirés du blues.Les producteurs Marc Missonnier et OlivierDelbosc ont accepté d'enregistrer la musiqueà Londres pour avoir une interprétation trèsprécise. Comme à chaque fois que nécessai-re, ils ont été là.

Nous avions aussi un autre personnage dontla musique comptait : Chris Summer. Pour lacréer, nous nous sommes inspirés de la façon

dont certains peuvent voir Johnny. C'est unecaricature crédible d'une rock star. Je lui aiécrit ses chansons, on lui a choisi ses chemi-ses, ses lunettes, ses tenues de scène, etc'était assez drôle ! Même si la performanced'Antoine Dulery est remarquable dans le film,Johnny fait quand même la différence. Il y aune présence, une voix, un charisme absoluqui font de lui la star qu'il est, sans parler del'affectif que chacun a pour lui !

VIVRE POUR LE MEILLEURJe n'ai pas conçu ce film pour le public deJohnny ou pour celui de Fabrice. Les gens quiles aiment doivent les retrouver, mais le filmraconte aussi son histoire et dit qu'il n'estjamais trop tard pour accomplir son destin.C'est un message universel, qui parle à cha-cun. C'est essentiel pour moi. Le film peutintéresser beaucoup de monde en offrantl'occasion de découvrir des gens aimés sousun angle nouveau, mais on peut aussi y suivreune histoire qui trouve un écho en chacun denous. Johnny est un vecteur énorme, inscritdans l'histoire musicale et sociale de plusieursgénérations. C'est idéal pour raconter une his-toire sur le destin. Ce n'est pas un film surJohnny, c'est une fable de vie avec Johnny.JEAN-PHILIPPE, c'est une conjonction remar-quable née de la rencontre d'une histoire etde deux interprètes hors norme.

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RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE TURPIN, SCÉNARISTEL'idée du scénario m'est venue en plusieursétapes, et même si ce n'est pas l'aspect quiprédomine au final, c'est d'abord par soncôté fantastique que je l'ai abordé. L'idée duscénario m'est venue en plusieurs étapes, etmême si ce n'est pas l'aspect qui prédomi-ne au final, c'est d'abord par son côté fan-tastique que je l'ai abordé. Depuis toujours,j'aime le fantastique, la science-fiction, et il ya en particulier un thème qui me fascine,c'est celui des mondes parallèles, la théorieselon laquelle, sur la base d'un continuumespace-temps linéaire, plusieurs réalitéspourraient se dérouler parallèlement, commedes strates. J'ai bien aimé l'idée d'une réali-té qui pourrait être semblable, à quelquesdétails près...

Après avoir vagabondé un peu, j'en suis rapi-dement venu à me demander ce que chan-gerait l'absence de Johnny dans notre vie. Ilest, dans notre pays, le seul individu quidepuis des générations, réunit tout le monde,au-delà des barrières sociales. De ses fansles plus purs à ceux qui ne connaissent quequelques-unes de ses chansons, il est connude chacun et plus que tout, bénéficie d'uneaffection quasi unanime. Johnny, on a tousl'impression de le connaître. Chacun a un

souvenir avec lui, une chanson associée à untemps fort de sa vie. Il fait un peu partie de lafamille de tout le monde ! C'est un cas uni-que. Sans être un spécialiste ni un expert, ilest facile de dire qu'il compte et que sonabsence modifierait sensiblement notre uni-vers quotidien et culturel.

Même si l'idée de départ était bonne, elle nesuffisait pas à faire un scénario qui fonction-ne. J'ai donc commencé à développer l'his-toire seul dans mon coin. À l'époque, jen'avais aucune certitude sur la faisabilité duprojet. Seule Barbara Schulz, emballée parl'idée, m'avait conseillé d'aller au bout en mepromettant de tout faire pour la faire passerà Johnny.

J'ai mis à peine deux mois pour écrire la pre-mière version du scénario. Je me suis bienamusé à imaginer les situations, à envisagerce que Johnny pourrait en faire. Il ne jouepas un chanteur, mais un homme qui n'estjustement pas devenu chanteur. Je trouvaisle «contre-emploi» assez savoureux. Pourécrire, je ne me suis pas vraiment documen-té sur lui, j'ai écrit en fonction de ce que jesentais de lui, de l'image que j'en avais. Aufinal, je trouve que c'est assez juste. Comme

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quoi humainement, Johnny est vraiment cequ'il a l'air d'être ! Lorsque je l'ai rencon-tré, j'en ai eu la confirmation. C'est quel-qu'un qui ne triche pas, il est simple, droit,très cohérent avec lui-même.

Pour le rôle du fan, honnêtement, je n'avaispersonne de précis en tête au moment del'écriture. Les producteurs et Laurent Tuelont parlé très vite de Fabrice Luchini etc'était une excellente idée. L'affiche estplutôt luxueuse pour un premier scénarioporté à l'écran ! Je suis allé sur le tourna-ge et j'étais vraiment heureux de voir deschoses que j'avais imaginées venir à la vie.J'aime le film, j'ai toujours cru à l'histoire,mais cela n'aurait servi à rien sans la pré-sence de Johnny et de Fabrice et sans leregard de Laurent. J'espère que le publics'amusera autant que nous tous.

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FILMOGRAPHIE FABRICE LUCHINI2006 JEAN-PHILIPPE de Laurent Tuel2004 LA CLOCHE A SONNÉ de Bruno Herbulot, Adeline Lecallier2003 CONFIDENCES TROP INTIMES de Patrice Leconte2002 LE COÛT DE LA VIE de Philippe Le Guay2000 BARNIE ET SES PETITES CONTRARIÉTÉS de Bruno Chiche1999 PAS DE SCANDALE de Benoît Jacquot1998 PAR CŒUR de Benoît Jacquot

RIEN SUR ROBERT de Pascal Bonitzer1997 LE BOSSU de Philippe De Broca1996 HOMMES FEMMES : MODE D'EMPLOI de Claude Lelouch

UN AIR SI PUR de Yves Angelo1995 BEAUMARCHAIS, L'INSOLENT de Edouard Molinaro1994 L'ANNÉE JULIETTE de Philippe Le Guay1993 LE COLONEL CHABERT de Yves Angelo1992 TOUT ÇA POUR ÇA de Claude Lelouch

César 1994 du Meilleur Acteur dans un Second RôleTOXIC AFFAIR de Philomène EspositoL'ARBRE, LE MAIRE ET LA MÉDIATHÈQUE de Éric Rohmer

1991 LE RETOUR DE CASANOVA de Edouard NiermansRIENS DU TOUT de Cédric KlapischPrix Jean Gabin

1990 LA DISCRÈTE de Christian VincentCésar de la Meilleure Première Œuvre en 1991César du Meilleur Scénario Original ou Adaptationpour Christian Vincent et Jean-Pierre RonssinURANUS de Claude Berri

1988 LA COULEUR DU VENT de Pierre Granier-Deferre1987 ALOUETTE JE TE PLUMERAI de Pierre Zucca

1986 LES AVENTURES DE REINETTE ET MIRABELLE de Éric RohmerLES OREILLES ENTRE LES DENTS de Patrick Schulman

1985 P.R.O.F.S de Patrick SchulmanMAX MON AMOUR de Naguisha OshimaCONSEIL DE FAMILLE de Costa-GavrasHÔTEL DU PARADIS de Jana Bokova

1984 LES NUITS DE LA PLEINE LUNE de Éric RohmerROUGE GORGE de Pierre Zucca

1982 ZIG ZAG STORY de Patrick Schulman1980 T'ES FOLLE OU QUOI de Michel Gérard1979 VIOLETTE NOZIÈRE de Claude Chabrol1978 PERCEVAL LE GALLOIS de Éric Rohmer1977 NÉ de Jacques Richard1976 VINCENT MIT L'ÂNE DANS LE PRÉ de Pierre Zucca1973 CONTES IMMORAUX de Walerian Borowczyk1972 LE GENOU DE CLAIRE de Éric Rohmer1970 TOUT PEUT ARRIVER de Philippe Labro

FILMOGRAPHIE JOHNNY HALLYDAY2006 JEAN-PHILIPPE de Laurent Tuel2004 QUARTIER VIP de Laurent Firode2003 WANTED de Brad Mirman2002 L'HOMME DU TRAIN de Patrice Leconte

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FILMOGRAPHIE CHRISTOPHE TURPIN2005 JEAN-PHILIPPE de Laurent Tuel (scénariste)2003 DANS LA NUIT de François Reumont (court métrage, scénariste)2000 C'EST PAS TOUS LES JOURS MARRANT (moyen métrage, scénariste et réalisateur)1998 ENCHANTÉ BABY JANE (court métrage, scénariste et réalisateur)1995 FASTER MURIEL de Lari Flash (court métrage, scénariste)

1999 LOVE ME de Lætitia Masson1998 POURQUOI PAS MOI ? de Stéphane Giusti1997 PAPARAZZI de Alain Berbérian1991 LA GAMINE de Hervé Palud1987 TERMINUS de Pierre William Glenn1985 CONSEIL DE FAMILLE de Costa-Gavras1984 DÉTECTIVE de Jean-Luc Godard1972 J'AI TOUT DONNÉ de François Reichenbach

JOHNNY DAYS de François ReichenbachL'AVENTURE C'EST L'AVENTURE de Claude Lelouch

1970 LE SPÉCIALISTE de Sergio CorbucciPOINT DE CHUTE de Robert Hossein

1963 D'OÙ VIENS-TU JOHNNY ? de Noël Howard1961 LES PARISIENNES de Michel Boisrond1954 LES DIABOLIQUES de Henri-Georges Clouzot

FILMOGRAPHIE LAURENT TUEL2006 JEAN-PHILIPPE2001 UN JEU D'ENFANTS (+ scénariste)

Nomination au Prix du Meilleur Film du Festival International du Film de Catalogne de Sitges

1996 LE ROCHER D'ACAPULCO (+ scénariste et producteur)1995 HILLBILLY CHAINSAW MASSACRE, court métrage1992 LE JOUR DE CHANCE DU GROS PHIL, court métrage (+ scénariste)1991 CÉLESTE, court métrage (+ scénariste)

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LISTE ARTISTIQUE

Fabrice Fabrice LuchiniJean-Philippe Johnny HallydayBabette Guilaine LondezChris Summer Antoine DuleryMarion/Laura Élodie BolléeLaurent Olivier Guéritée Le professeur Jackie BerroyerCaroline Caroline CellierGabrielle Barbara Schulz

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LISTE TECHNIQUERéalisation Laurent TuelScénario et dialogues Christophe TurpinAdaptation Laurent Tuel et Christophe TurpinMusique originale André ManoukianImage Denis Rouden, AFCDécors Arnaud de MoléronCostumes Pascaline ChavanneMontage Valérie DeseineSon Olivier le VaconMontage son Pascal VillardMixage Cyril Holtz et Marc DoisneCasting Philippe PagePhotographes de plateau Jean-Claude Moireau, Marie Dorigny

Patrick Robert et Daniel AngeliDirecteur des effets visuels Alain CarsouxAssistant réalisateur Olivier CoutardChef maquilleuse Michelle ConstantinidesChef coiffeur-perruquier Stéphane MalheuDirectrice de production Christine de JekelProducteurs associés Éric Boquého et F. DenizotProduit par Fidélité

Olivier DelboscMarc MissonnierBankableMarc Fiszman

En co-production avec StudioCanalTF1 Films Production

Avec la participation de CANAL+Avec le soutien de La Région Ile-De-FranceVentes internationales StudioCanal Textes et entretiens : Pascale et Gilles Legardinier

un label universal music

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