Enquête sur la fiabilité de la Bible
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Enquête sur la fiabilitéde la Bible31 January, 2013 | created using fivefilters.org
Epoustouflant : Athée,
sceptique, juriste et
journaliste, il enquête durant
2 ans pour réfuter Dieu et
finit par rencontrer Dieu !
« La vérité sort de ma bouche et ma parole né sera point
révoquée » Esaïe 45.23
Voici le parcours incroyable de Lee Strobel, diplômé de Droit de
la faculté de Yale, anciennement grand journaliste au Chicago
Tribune et autres quotidiens, spécialiste dans les enquêtes
criminels. Autant dire que pour un ancien sceptique et athée, il
possède un bel arsenal pour réaliser une véritable enquête sur la
véracité du christianisme. Malgré la longueur de ce témoignage
texte, il est vivement conseillé à chacun de le déguster jusqu’au
bout tellement il peut avoir un impact positif et puissant sur
votre vie!
Pour résumer très brièvement, il faut savoir que suite à la
conversion subite de sa femme, Lee fut très déçu… C’est alors
qu’il décida de faire une enquête poussée sur le christianisme
dans le but de démontrer à sa femme et à lui même la fausseté
de toutes ces histoires sur Jésus et sur Dieu, en espérant bien lui
prouver son erreur concernant des récits qu’il considérait comme
des comptes légendaires sans réels fondements.
Armées des questions et des colles les plus difficiles que le
monde sceptique et athée oppose généralement aux chrétiens, il
est allé consulter une douzaine d’experts des plus prestigieux et
reconnus dans le monde, chacun faisant autorité dans leur
domaine, et il les a soumis à un interrogatoire croisé en leur
posant des questions telles que savoir si le nouveau testament
est digne de foi, s’il existe des traces historique de Jésus en
dehors de la Bible, s’il existe des raisons d’envisager l’historicité
et la véracité de la résurrection. Chacun peut retrouver le détail
de son enquête dans son livre : « Jésus, la parole est à la
défense! », un vrai régal! Ci-dessous, nous vous proposons de lire
un résumé des conclusions de son travail, de son témoignage et
de ce qu’il s’est passé dans sa vie suite à son verdict. En 2 mots :
passionnant et captivant! La totalité du texte ci-dessous est donc
tiré de son ouvrage, un texte inédit !
Ce que les pièces à conviction permettent d’affirmer, et ce
que cela veut dire pour notre temps.
Dimanche 8 novembre 1981. Je me suis enfermé dans mon
bureau pour passer l’après-midi à évoquer mon itinéraire
spirituel de 21 mois.
Je m’étais interrogé et avais analysé les réponses en efforçant de
garder un esprit aussi ouvert que possible. J’avais accumulé une
masse critique de documentation et les données avaient éclairci
le cas. Restait à savoir ce que j’allais en faire.
Peut-on se fier aux biographies de Jésus ?
Autrefois je prenais les Évangiles pour de la pure propagande
religieuse irrémédiablement entachée de débordement
imaginaire et de zèle évangélique. Jusqu’à ce que Craig
BlomBerg, une des principales autorités du pays en la matière,
démontre de manière convaincante, que les Évangiles sont le
reflet d’un témoignage oculaire, et incontestablement marqués
du sceau de l’exactitude. Ces biographies remontent si près des
événements qu’il est impossible de s’en débarrasser en les
mettant sur le compte de la légende. En réalité, les croyances
fondamentales telles que les miracles de Jésus, sa résurrection et
sa divinité, date de l’aube même du mouvement chrétien.
Les biographies de Jésus résiste-t-elle à un examen poussé
?
Blomberg s’est montré persuasif sur le fait que les auteurs des
Évangiles s’étaient attachés à conserver une trace historique
fiable, y avaient réussi, avaient eu l’honnêteté et la volonté d’y
inclure des matériaux difficiles à expliquer, et n’ont pas laissé les
idées préconçues influencer le récit. L’harmonie entre les
Évangiles sur ce qui est essentiel, avec des divergences de
détails, leur prête une crédibilité historique. En outré, l’église
naissante n’aurait pas pu prendre racine et s’épanouir en plein
Jérusalem si elle avait répandu sur Jésus des histoires dont ses
propres contemporains auraient pu dénoncer l’exagération ou la
fausseté. Bref, les Évangiles ont été reçus aux huit tests
d’authentification que j’ai menés.
Peut-on se fier aujourd’hui à l’état de conservation des
biographies de Jésus ?
Bruce Metzger, savant de réputation mondiale, a dit qu’en
comparaison à d’autres documents de l’antiquité, les manuscrits
du nouveau testament sont de loin les plus nombreux, et que leur
datation les fait remonter tout près des originaux. Notre nouveau
testament moderne est dépourvu à 99 % d’écarts de texte, qui né
remettent en cause aucune doctrine chrétienne fondamentale.
Les critères de l’église primitive pour déterminer quels livres
considérer comme faisant autorité, nous assurent d’avoir en
mains les meilleurs récits sur Jésus.
1
Quels sont les témoignages sérieux en faveur de Jésus, en
dehors de ces biographies ?
D’après Yamauchi, un des meilleurs experts en histoire de
l’antiquité, titulaire d’un doctorat, « la documentation historique
que nous possédons sur Jésus est bien meilleur que pour
n’importe quel autre fondateur de religion antique ». Des sources
extra-bibliques confirment que beaucoup de gens croyaient que
Jésus opérait des guérisons et était le Messie, qu’il a été crucifié,
que ses disciples l’adoraient en tant que Dieu en dépit de sa mort
honteuse. Un expert a répertorié 39 sources antiques venant
confirmer plus de 100 faits de la vie de Jésus, ses enseignements,
sa crucifixion et sa résurrection. 7 sources profanes et plusieurs
professions de foi primitives traitent de la divinité de Jésus,
doctrine incontestablement présente dès les tous débuts de
l’église, selon l’universitaire Gary Habermas.
Biographies de Jésus et archéologie : confirmation ou
contradiction ?
L’archéologue John McRay, dit que les découvertes
archéologiques ont, sans conteste, renforcé la crédibilité du
nouveau testament. Aucune découverte n’a jamais réfuté un
passage biblique. Mieux, l’archéologie a établi que Luc, auteur
d’à peu près un quart du nouveau testament, a été un historien
particulièrement scrupuleux. Selon les conclusions d’un expert :
« après un tel effort d’exactitude dans les détails mineurs, quelle
logique nous permettrait de taxer Luc de crédulité ou
d’inexactitudes sur les sujets beaucoup plus importants, non
seulement pour lui, mais aussi pour les autres ? » Comme par
exemple la résurrection de Jésus.
Le Jésus de l’histoire et le Jésus de la foi sont-ils un seul et
même homme ?
Aux dires de Gregory Boyd, doctorat en théologie, le très
médiatique Jésus Seminar, qui pense que Jésus n’a pas prononcé
la plus grande partie des paroles qui lui sont attribuées,
représente « uné toute petite frange de savants se situant à
l’extrême, extrême gauche de la réflexion sur le nouveau
testament ». Ce Jésus Seminar a d’emblée exclu l’historicité des
miracles, utilisé des critères contestables, et quelques-uns de ses
membres ont procédé à un racolage de documents légendaires
d’une qualité extrêmement douteuse. De plus, l’idée selon
laquelle les récits sur Jésus sont issus d’une mythologie de la
mort et de la renaissance des dieux né résiste pas à l’examen.
Comme le dit Boyd : « Les signes indiquant que Jésus était bien
celui que les disciples disaient… sont à des années-lumière
au-delà de mes raisons de juger exact cette recherché extrémiste
du Jésus Seminar ». En somme, il y a identité entre le Jésus de la
foi et le Jésus de l’histoire.
Jésus était-il vraiment convaincu d’être le Fils de Dieu ?
En retournant aux traditions les plus anciennes, qui sont
incontestablement à l’abri de tout ajout légendaire, Ben
Witherington, docteur en théologie et professeur dans plusieurs
facultés de théologie, est arrivé à démontrer que Jésus avait une
conscience extrêmement poussée de sa transcendance. À partir
des faits, il a pu dire ceci : « Est-ce que Jésus se croyait le Fils de
Dieu, le Messie du Seigneur ? La réponse est oui. Se voyait-il
lui-même comme le Fils de l’Homme ? La réponse est oui. Se
prenait-il pour le Messie définitif ? Oui, c’est l’image qu’il avait
de lui-même. Croyait-il possible que le salut du monde vienne de
moins haut que Dieu ? Non, je né crois pas ».
Est-ce que Jésus était fou de se prétendre le Fils de Dieu ?
Le psychologue bien connu Garry Collins a dit que Jésus né
trahissait aucune affectivité déplacée, avait les pieds sur terre,
une intelligence brillante et une étonnante compréhension de la
nature humaine, et prenait plaisir à des relations profondes et
durables. D’où il conclut qu’il « né voit aucun signe de maladie
mentale connue chez Jésus ». Il faut ajouter que Jésus a étayé ses
prétentions à la divinité par des actions miraculeuses telles que
des guérisons, de stupéfiantes démonstrations de son pouvoir sur
la nature, un enseignement inégalé, une divine faculté de
comprendre les gens, ainsi que par l’authentification ultime de
son identité que représente sa résurrection. Aujourd’hui, encore
bien des miracles extraordinaires se produisent en son nom
comme il l’avait lui même annoncé pour ceux qui croiraient.
Est-ce que Jésus réunissait en lui les attributs de Dieu ?
Bien que l’incarnation – Dieu se faisant homme, l’infini devenant
fini – malmèné notre imagination, l’éminent théologien qu’est
D.A Carson, a souligné de nombreux faits indiquant que Jésus
présentait les caractéristiques de la divinité. Au vu des textes
bibliques, beaucoup de théologiens croient que Jésus s’est
volontairement dépossédé de l’usage indépendant de ses
attributs divins pendant la réalisation de sa mission de
rédemption de l’humanité. Même ainsi, le nouveau testament
confirme, en termes précis, que Jésus possédait finalement
toutes les qualités du divin, y compris l’omniscience,
l’omniprésence, la toute-puissance, le caractère d’éternité, et
l’immuabilité.
Jésus était-il le seul à correspondre à la figure du Messie ?
Des siècles avant la naissance de Jésus, des prophètes ont prédit
la venue du Messie, ou de l’Oint, pour racheter le peuple de
Dieu. Des douzaines de ces prophéties ont créé comme une
empreinte digitale à laquelle seul le Messie véritable pourrait
correspondre. Ce qui donnait à Israël le moyen d’éliminer les
imposteurs et de reconnaître les titres du vrai Messie. Selon les
calculs scientifiques, à un contre des milliards de milliards de
milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de
milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de
milliards, Jésus, et Jésus seul, de toute l’histoire, a correspondu à
cette empreinte digitale prophétique. L’identité de Jésus s’en
trouve confirmée avec un incroyable degré de certitude. Pas
étonnant de voir de nombreux juifs qui, ayant examiné la vie de
Jésus en la comparant avec les prophéties messianiques de
l’Ancien Testament, ont donné leur coeur à Jésus et ont vu leur
vie entière transformée par la puissance de Dieu.
2
La mort de Jésus est-elle un faux-semblant, et sa
résurrection un canular ?
De son analyse des données médicales et historiques, le Dr
Alexander Metherell, doctorat en médecine et en génie civile,
expert en diagnostic certifié et auteur de nombreux ouvrages à
comités de lecteurs, a conclu que Jésus né pouvait pas avoir
survécu à l’atroce cruauté de la crucifixion, encore moins à la
plaie béante qui lui a transpercé un poumon et le coeur. L’idée
qu’il a pu s’évanouir sur la croix et faire semblant d’être mort est
dépourvue de tout fondement factuel. Les bourreaux romains
étaient d’une efficacité redoutable, se sachant eux-mêmes
condamnés à mort s’ils laissaient la moindre victime échapper à
la mort en croix. Même si Jésus avait survécu d’une façon ou
d’une autre à cette torture, son état épouvantable n’aurait jamais
pu inspirer un mouvement mondial basé sur le principe de son
triomphe glorieux sur la mort.
Est-ce que le corps de Jésus n’était vraiment plus dans le
tombeau ?
William Lane Craig, docteur en philosophie et en théologie,
a montré à l’aide d’indices frappants, que le symbole permanent
de Pâques, le tombeau vide, est une réalité historique. Le
tombeau vide est un fait rapporté, ou sous-entendus, dans des
sources très anciennes, comme l’Évangile de Marc et l’épître aux
Corinthiens, qui sont tellement proches de l’événement qu’ils né
peuvent pas avoir été inventés. Au vu du statut des femmes de
l’époque chez les juifs, le fait que les Évangiles attribuent la
découverte du tombeau vide à des femmes conforte l’authenticité
du récit. L’emplacement du tombeau de Jésus était connu à la
fois des chrétiens et des juifs, si bien que les sceptiques avaient
la possibilité de vérifier. En fait, personne, pas même les
autorités romaines ni les chefs des juifs, n’a jamais prétendu que
le corps de Jésus était toujours dans la tombe. Au lieu de cela ils
ont inventé, par force, l’histoire absurde du vol du cadavre par
les disciples, malgré l’absence de mobiles et de moyens. Cette
théorie a été abandonnée par les plus sceptiques des critiques
contemporains.
A-t-on revu Jésus vivant après sa mort sur la croix ?
Les traces des apparitions après la résurrection de Jésus né sont
pas apparues progressivement au fil des années et des souvenirs
mythiques de sa vie. L’expert sur le sujet de la résurrection, Gary
Habermas, dit que « la résurrection constituait au contraire le
point central de la prédication de l’église naissante dès ses tous
débuts ». L’antique crédo de la première épître aux Corinthiens
(chapitre 15), cite des personnages précis qui ont rencontré le
Christ ressuscité, et Paul a même renvoyé les sceptiques du
premier siècle à eux, afin de déterminer par eux-mêmes la vérité
de ce qu’il disait. Le livre des actes des apôtres est truffé
d’affirmations de la résurrection de Jésus d’une datation
extrêmement proche de l’événement, tandis que les Évangiles
décrivent en détail de nombreuses apparitions. Michael Green,
éminent théologien en conclut : « les apparitions de Jésus sont
aussi bien authentifiées que n’importe quel autre fait de
l’Antiquité… Rien de rationnel né permet de douter de leur
réalité ».
Existe-t-il des faits historiques en faveur de la résurrection
?
Les preuves indirectes de J.P Moreland, haut diplômés d’histoire,
de science et de philosophie, ont apporté la dernière pièce à
notre documentation sur la résurrection. Premièrement, les
disciples se trouvaient dans une position unique pour savoir si la
résurrection avait vraiment eu lieu, et ils se condamnaient à mort
en la proclamant. Personne n’accepte sciemment de mourir pour
un mensonge. Deuxièmement, à part la résurrection, il n’y
a aucune bonne raison pour que des sceptiques comme Paul et
Jacques se soient convertis et soient mort pour leur foi.
Troisièmement, dans les semaines qui ont suivi la crucifixion, des
milliers de juifs ont commencé à abandonner des pratiques
sociales essentielles, porteuses de valeurs séculaires vitales,
sociologiques et religieuses. En cas d’erreur, ils pensaient
risquer la damnation éternelle. Quatrièmement, les premiers
sacrements que sont la communion et le baptême affirment la
résurrection de Jésus et sa divinité. Et cinquièmement
l’émergence miraculeuse de l’église, malgré la persécution
féroce des Romains, « constitue un gros accroc dans l’histoire,
un accroc de la forme et de la taille de la résurrection », comme
le dit C.F.D Moule.
L’incroyable vérité se dévoile
J’avoue m’être trouvé pris au piège par une telle quantité de
présomptions en faveur de Jésus Fils unique de Dieu. Assis à mon
bureau, ce dimanche après-midi, je hochai la tête, éberlué.
J’avais vu des accusés expédiés à la chambre d’exécution pour
des preuves bien moins convaincantes ! Le total des faits et
données pointait sans aucun doute dans la direction d’une
conclusion à laquelle je regrettais un peu d’être arrivé.
À vrai dire, mon désir avait été de prendre la déification de Jésus
pour un développement légendaire du à des personnes de bonne
volonté mais manquant de jugement, qui avaient transformé un
sage en Fils de Dieu mythologique. Cela me paraissait sans
danger et me rassurait car, en définitive, un prédicateur
d’apocalypse itinérant du Ier siècle n’aurait rien à exiger de moi.
Alors que je m’étais plongé dans mon enquête en pensant que
cette explication par la légende tombait sous le sens, j’en
ressortais convaincu qu’elle né reposait sur rien.
Ce qui a tranché la question, pour moi, c’est la fameuse étude de
A.N Sherwin-White, grand historien classique de l’université
d’Oxford. Il a fait une étude serrée sur le rythme des
enjolivements légendaires dans l’antiquité. Avec le résultat
suivant : même deux pleines générations né suffisaient pas pour
que des ajouts légendaires viennent effacer un noyau historique
solide. Passons donc au cas de Jésus. Sur le plan historique, la
nouvelle de son tombeau vide, les récits par des témoins directs
de ses apparitions après sa résurrection, et la conviction qu’il
était effectivement le Fils unique de Dieu ont surgi quasiment
tout de suite.
Le credo de la première épître aux corinthiens au chapitre 15,
affirmant la mort de Jésus pour nos péchés, et faisant la liste des
occasions où il est apparu après sa résurrection à des témoins
nommément cités, était déjà récité par les chrétiens dans les 24
mois qui ont suivi la crucifixion. Le récit de Marc sur le tombeau
vide est tiré de matériaux remontant à quelques années de
l’événement proprement dit.
3
Les Évangiles attestant les enseignements, les miracles et la
résurrection de Jésus, circulaient déjà avant la mort de ses
contemporains, qui se seraient fait un plaisir de rectifier les
choses si ces récits avaient été enjolivés ou faux. Les hymnes
chrétiens les plus anciens affirment la nature divine de Jésus.
Blomberg résume ainsi les choses : « Moins de deux ans après sa
mort, donc, un nombre important de disciples de Jésus semble
avoir formulé une doctrine du rachat, avoir été convaincu de sa
résurrection corporelle, avoir associé Jésus et Dieu, et pensait
trouver les preuves de toutes ces convictions dans l’Ancien
Testament ».
Ce qui fait dire à William Lane Craig que « le délai nécessaire
pour que des ajouts légendaires significatifs affectent les
événements des Évangiles nous amènerait au second siècle après
Jésus-Christ, c’est-à-dire exactement au moment où sont nés les
Évangiles apocryphes légendaires. Voilà les récits légendaires
recherchés par les critiques ».
La mythologie n’a tout simplement pas eu le temps, et de loin, de
venir corrompre définitivement le compte rendu historique sur
Jésus, surtout parmi des témoins directs qui l’avaient connu
personnellement. En 1844, le théologien allemand Julius Müller,
avait mis quiconque au défi de trouver dans l’histoire le moindre
exemple d’ajouts légendaires venant se greffer aussi rapidement.
Eh bien, la réponse des spécialistes de son époque, comme de la
nôtre, a été, et est toujours, un silence retentissant.
Je me suis aperçu que mon principal motif de résister à Jésus
avait également été réduit au silence par l’évidence historique. Je
me suis retrouvé en train de rire de ce retournement de
situation.
À la lumière des faits convaincants que j’avais découverts
pendant mon enquête, face à cette avalanche d’indices de
première grandeur dans le procès du Christ, la grande ironie
était qu’il me faudrait désormais beaucoup plus de foi pour
conserver mon athéisme que pour faire confiance à Jésus de
Nazareth !
Les conséquences
Il y a bien des enquêtes policières ou les indices vont fortement
dans le sens de la culpabilité d’un homme. Pourtant, une enquête
plus poussée peut soudainement changer la face des choses : le
scénario peut parfaitement coller aux faits indiqués.
À la fin de notre enquête pour le procès du Christ, il vaut bien la
peine de réviser les deux grandes leçons de cette anecdote.
Se demander si on a vraiment rassemblé tous les indices
Oui, c’est fait. J’ai choisi des experts capables d’énoncer leur
position en la défendant à l’aide d’indices historiques que j’ai pu
vérifier par un contre interrogatoire. Par-delà leur opinion, ce
sont les faits que je voulais. Je les ai aiguillonnés avec les
théories actuelles des athées et des professeurs de l’aile libérale.
Avec leur formation, leurs références, leur expérience et leur
personnalité, ces savants étaient plus que qualifiés pour me
fournir des données historiques fiables sur Jésus.
Se demander quelle est l’explication qui correspond le
mieux à la totalité de ces indices
Ce jour là, ma thèse de la légende, à laquelle je m’étais accroché
depuis tant d’années, s’est trouvée complètement démolie. Sans
compter que mon scepticisme journalistique à l’encontre du
surnaturel avait fondu à la lumière des indices historiques à
couper le soufflé, en faveur de la résurrection réelle, historique,
de Jésus. En fait, mon intelligence s’avérait incapable d’invoquer
la moindre explication capable de coller aussi bien aux signes
historiques que la conclusion que Jésus était bien celui qu’il
prétendait être, le seul et unique Fils de Dieu.
Mon athéisme de si longue date pliait sous le poids de la vérité
historique. Le résultat était stupéfiant et radical, et certainement
autre que celui que j’attendais en m’embarquant dans ce
processus d’investigation. Mais dans mon esprit, il s’agissait
d’une décision rendue obligatoire par les faits.
Tout cela m’a conduit à me dire : « et maintenant ? » Si c’est
vrai, qu’est-ce que ça change ? Il y avait plusieurs conséquences
évidentes :
- Si Jésus est Fils de Dieu, ses enseignements vont plus loin
que les bonnes idées d’un maître de sagesse. Ce sont des
traits de sagesse divine sur lesquels je peux construire ma
vie en confiance.
- Si Jésus est le maître des règles morales, je possède un
fondement inébranlable pour établir mes choix et prendre
mes décisions, au lieu de les appuyer sur les sables
toujours mouvants de l’opportunité et de l’égocentrisme.
- Si Jésus est bien ressuscité des morts, il est vivant
aujourd’hui et je peux le rencontrer personnellement.
- Si Jésus a vaincu la mort, il est capable de m’ouvrir, à moi
aussi, les portes de l’éternité.
- Si Jésus possède un pouvoir divin, il à la capacité
surnaturelle de me guider et de m’aider à me transformer
en avançant à sa suite.
- Si Jésus a fait l’expérience personnelle de la douleur
d’une perte et de la souffrance, il peut me réconforter et
m’encourager dans les turbulences qu’il a lui-même
annoncé comme inévitable dans un monde corrompu par
le péché.
- Si Jésus m’aime comme il le dit, tout ce qu’il y a de
meilleur pour moi lui tient à coeur. Cela veut dire que je
n’ai rien à perdre et tout à gagner en me confiant à lui et à
ses plans.
- Si Jésus est bien celui qu’il prétend être (et rappelez-vous
qu’aucun autre chef d’une grande religion n’a jamais
prétendu au titre divin), mon allégeance, mon obéissance
et mon adoration lui revient de droit car il est mon
créateur.
Je me souviens avoir écrit cette liste de conséquences sur mon
carnet et puis de m’être laissé aller dans mon fauteuil. J’étais
arrivé au tournant de mon voyage de deux ans. Le moment était
venu de répondre à la question la plus pressante de toutes : et
maintenant ?
4
La formule de la foi
Au bout d’une enquête de plus de 600 jours, et des heures
impossibles à dénombrer, mon verdict personnel dans ce procès
du Christ était clair. Mais, assis à mon bureau, je me suis rendu
compte qu’une décision intellectuelle né suffirait pas. Je voulais
franchir le pas de l’expérience comme plusieurs me l’avaient
décrit lors de mes entretiens.
Cherchant comment y parvenir, j’ai saisi une Bible et j’ai ouvert à
Jean chapitre 1 verset 12, verset que j’avais déjà vu au cours de
mon enquête : « à tous ceux qui l’ont reçu il a donné le
pouvoir de devenir enfant de Dieu, à ceux qui croient en
son nom ».
Les verbes clés de ce verset épellent avec une précision
mathématique ce qui est nécessaire pour dépasser la simple
adhésion intellectuelle à la divinité de Jésus, et entrer dans une
relation durable avec lui en se faisant adopter dans la famille de
Dieu : croire + recevoir = devenir.
1. Croire
Avec ma formation journalistique et juridique, j’ai appris à me
soumettre aux faits, où qu’ils mènent. À mes yeux, ces faits
démontraient de manière convaincante que Jésus était le Fils de
Dieu, mort à ma place pour subir le châtiment que j’avais mérité
par ma mauvaise conduite.
Et je m’étais très mal conduit. Je m’épargnerai la honte de vous
donner des détails, mais j’avais, en vérité, mené une vie
d’impiété, d’ivrognerie, d’égocentrisme et d’immoralité. Au cours
de ma carrière, j’avais dénigré mes collègues pour m’approprier
un avantage personnel, et avait régulièrement violé les droits
légaux et éthiques dans ma chasse aux articles. Dans ma vie
privée, je sacrifiais ma femme et mes enfants sur l’autel de la
réussite. J’étais menteur, tricheur et je trompais mon monde.
Mon coeur s’était rétréci au point de devenir dur comme pierre
envers tout le monde. Mon principal mobile était le plaisir
personnel, et comme par hasard, plus je le poursuivais avidement
plus il m’échappait en s’auto détruisant.
Quand j’ai lu dans la Bible que ces péchés me séparaient de
Dieu, qui est sain et moralement pur, la vérité de ces paroles à
résonné en moi. C’était vrai, Dieu me paraissait très lointain, lui
dont j’avais nié l’existence pendant des années. Et il m’est
apparu évident que j’avais besoin de la croix de Jésus pour jeter
un pont sur cet abîme. L’apôtre Pierre a dit : « En effet, le
Christ est mort une seule fois pour les péchés, lui juste
pour des injustes, afin de vous amener à Dieu ».
Maintenant, tout cela, je le croyais. L’histoire et ma propre
expérience étaient trop fortes pour que je les ignore.
2. Recevoir
Tous les autres systèmes religieux que j’avais étudiés au cours de
mon enquête s’appuyaient sur le « faire ». Autrement dit, il fallait
que les gens fassent quelque chose – par exemple utiliser un
moulin à prières tibétains, les aumônes, les pèlerinages, passer
par les réincarnations, annuler le karma des mauvaises actions
passées, amender son caractère – pour tenter de se racheter un
accès à Dieu. Malgré tous leurs efforts, des tas de gens sincères
n’y arriveront jamais.
Le christianisme est unique. Il s’appuie sur le « déjà fait ». Sur la
croix, Jésus a déjà fait pour nous ce que nous sommes incapables
de faire pour nous-mêmes : il a subi le châtiment de la mort que
notre rébellion et notre mauvaise conduite nous font mériter,
pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu.
Inutile de me battre et de faire des efforts dans l’impossible but
de me rendre digne de Dieu. La Bible né cesse de répéter que
Jésus offre le pardon et la vie éternelle comme un don gratuit qui
né s’achète pas. Cela s’appelle la grâce, grâce stupéfiante, faveur
imméritée. Elle est pour tous ceux qui l’accueillent par une
prière de repentir sincère. Même quelqu’un comme moi.
Oui, il fallait que je fasse un pas dans la foi, comme pour toute
décision de la vie. Mais avec une différence essentielle : je
n’essayais plus de nager à contre-courant, contre le fort courant
de l’évidence. À la place, je choisissais de suivre la direction dans
laquelle coulait le torrent des faits. C’était raisonnable, c’était
rationnel, c’était logique. En plus, je sentais aussi,
intérieurement et inexplicablement, que l’Esprit de Dieu m’y
poussait.
Alors, ce 8 novembre 1981, je me suis adressé à Dieu dans une
prière inédite venue du fond du coeur, où j’ai reconnu mes torts
et leur ai tourné le dos, et où j’ai accueilli le don du pardon et de
la vie éternelle en Jésus. Je lui ai dit qu’avec son aide je voulais
marcher à sa suite et faire comme lui à partir d’aujourd’hui et
pour toujours.
Il n’y a eu ni éclairs, ni réponses audibles, ni frissons. Je sais que
certains ressentent une bouffée d’émotion dans un tel moment.
Mais pour ma part il y a eu une bouffée de quelque chose d’aussi
vivifiant : la raison.
3. Devenir
Après avoir franchi ce pas j’ai su, que j’avais franchi le seuil
d’une expérience nouvelle. J’étais devenu un être différent, un
enfant de Dieu, adopté dans sa famille pour toujours, par
l’intermédiaire de ce Jésus historique ressuscité. L’apôtre Paul
disait : « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle
créature. Les choses anciennes sont passées, toutes choses
sont devenues nouvelles ». (2 Corinthiens 5.17).
Évidemment, au fur et à mesure que je m’efforce de suivre les
enseignements de Jésus et de m’ouvrir à sa puissance de
transformation, les priorités, mes valeurs et mon caractère ont
progressivement changé (et continue de changer). J’ai de plus en
plus envie de m’approprier les motivations et le point de vue de
Jésus. Pour paraphraser Martin Luther King, je né suis peut-être
pas encore l’homme que je devrais être, ni l’homme que je serais
un jour avec l’aide du Christ, mais grâce à Dieu je né suis plus
l’homme que j’étais !
Ça vous paraît peut-être un peu trop mystique. Je né sais pas. Il
n’y a pas si longtemps, j’aurais moi-même trouvé ça mystique.
Maintenant, c’est devenu quelque chose de très réel pour moi et
pour mon entourage. En fait, ma vie a tellement changé que,
quelques mois après être devenu disciple de Jésus, notre fille de
cinq ans, Alison, est allé dire à ma femme : « maman, je veux que
Dieu fasse pour moi ce qu’il a fait pour papa ».
Cette petite fille n’avait jamais connu qu’un père blasphémateur,
coléreux, parlant durement et bien trop souvent absent. Mais
même sans avoir jamais interrogé de spécialistes, ni analysé les
5
faits, ni enquêté sur les indices de l’histoire, elle avait vu de près
l’influence que Jésus pouvait avoir dans la vie d’une personne. En
fait, ce qu’elle disait, c’est : « si c’est ça que Dieu fait dans un
être humain, c’est ce que je veux pour moi ».
En me retournant sur cette presque double décennie, je vois bien
que le jour où j’ai personnellement pris parti dans le procès du
Christ a été le tournant essentiel de toute ma vie.
À vous de prononcer votre verdict
A vous, maintenant. Au départ, je vous ai encouragé à aborder
les indices présentés dans ce livre autant que possible à la
manière juste et impartiale d’un juré, en tirant vos conclusions
en fonction du poids des faits. En fin de compte, le verdict
dépend de vous et de vous seul. Personne né peut voter à
votre place.
Peut-être qu’après avoir lu tous ces experts, écouté toutes ces
argumentations, vu les réponses à toutes ces questions, et passé
les faits au crible de votre logique et de votre bon sens, vous avez
découvert, comme moi, que l’affaire du Christ était claire.
La part de foi étant fermement en place, il né reste plus qu’à
recevoir la grâce de Jésus et vous deviendrez son fils ou sa fille,
engagé dans une aventure spirituelle susceptible de s’épanouir
tout le reste de votre vie et jusque dans l’éternité. Pour vous,
l’étape expérimentale se présente maintenant, et je né puis rien
faire de plus pour vous encourager à la franchir avec
enthousiasme.
D’un autre côté, il vous reste peut-être encore des questions.
Peut-être les objections qui vous préoccupent n’ont pas été
traitées. D’accord. Aucun livre né pourrait épuiser le sujet. En
revanche, j’espère que la somme de renseignements rapportés
dans ces pages vous aura au moins convaincu qu’il est
raisonnable – impératif, en réalité – de poursuivre vos
investigations.
Identifiez les domaines où vous pensez que les faits nécessitent
un complément de confirmation, et puis cherchez des réponses
en plus auprès de spécialistes de bonne réputation. Si vous
pensez avoir trouvé un scénario qui rende mieux compte des
faits, acceptez de le soumettre à un examen rigoureux. Étudiez la
Bible personnellement. Prenez la résolution de donner un verdict
quand vous aurez recueilli assez d’informations, en sachant que
vous n’aurez jamais une réponse complète pour chaque question.
Vous pourriez même peut-être chuchoter une prière au Dieu dont
l’existence vous paraît encore incertaine, pour lui demander de
vous guider vers la vérité qui le concerne. Je vous offre mes
sincères encouragements tout au long du chemin de votre quête
spirituelle.
En même temps, je ressens l’urgence de vous pousser à en faire
une question prioritaire dans votre vie. Né l’abordez pas en
amateur ou avec désinvolture, car l’enjeu de votre conclusion est
important. Comme l’a très bien exprimé Michael Murphy : « Ce
n’est pas seulement la vérité, mais nous-mêmes qui sommes en
jeu dans cette recherché ». Autrement dit, si mon verdict dans le
procès du Christ est juste, votre avenir et votre éternité
dépendent de la manière dont vous répondrez au Christ. Selon la
parole de Jésus : « Si vous né croyez pas que moi, je suis,
vous mourrez dans vos péchés » (Jean 8.24)
Ces paroles sévères s’enracinent dans un authentique souci
d’amour. Je vous les cite pour souligner la grandeur du sujet et
dans l’espoir qu’elles vous stimuleront pour étudier activement
et à fond le pour et le contre au sujet du Christ. En dernier
ressort, n’oubliez pas que certaines options sont totalement
invalidées par l’accumulation des faits. C.S Lewis, ce professeur
de l’université de Cambridge, brillant et autrefois sceptique, qui
a fini par être vaincu par les preuves en faveur de Jésus, a fait
cette remarque :
« Je vais tenter ici d’empêcher quiconque de dire cette bêtise si
souvent rabâchée à son sujet : je suis prêt à voir en Jésus un
grand maître de morale, mais je n’accepte pas qu’il se dise Dieu.
C’est l’unique chose qu’on n’a pas le droit de dire. Un homme qui
né serait qu’un homme et qui dirait le genre de choses que Jésus
a dites né serait pas un grand maître de morale. Il serait fou…
Ou alors il serait le Démon de l’Enfer. Il faut choisir : ou bien cet
homme était – est – le Fils de Dieu, ou bien c’est un dément, ou
pire. On peut l’enfermer pour sa folie, lui cracher dessus et le
tuer en tant que démon, ou alors tomber à ses pieds et l’appeler
Seigneur et Dieu. Mais né tombons pas dans un paternalisme
absurde en faisant de lui un grand maître humain. Il a fermé
cette porte. Il n’a jamais eu l’intention de l’ouvrir ».
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