Condition physique et santé
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Transcript of Condition physique et santé
Condition Physique
et Santé de l’adulte non-
compétiteur et comment les
améliorer
MASTER 2006-2007
Georges CAZORLA
PLAN DU COURS
1- Condition physique et santé
1.1- Définitions
1.2- Sédentarité et facteurs de risque
Risques cardio-vasculaires
Obésité et diabète
Insuffisances respiratoires
2 - Evaluation du niveau :
- des facteurs de risque
- de la condition physique
3 - Développement de la condition physique :
quels types d’activité physique ?
Questions- Réponses (?)
Qu’est-ce que «être en bonne santé» ?
Qu’est-ce que la «condition physique» ?
Existe t-il des relations prouvées entre la condition physique
et la santé ?
Quelles sont les recommandations pour bien développer sa
condition physique ?
Que faut-il faire pour améliorer son efficacité cardio-
respiratoire ?
Que faut-il faire et quels sont les meilleurs exercices pour
maigrir ?
quelles sont les précautions à respecter pour entreprendre
un programmes d’exercices ?
Qu’est-ce qu’«être en bonne
santé» ?
Selon l’Organisation Mondiale de la
Santé,
« la santé est un état de bien-être mental,
physique et social »
QU’EST-CE QUE “ ÊTRE EN BONNE
CONDITION PHYSIQUE” ?
Approche subjective : “ bien se sentir dans son corps et accomplir ses diverses activités quotidiennes avec plaisir”.
Approche physiologique et médicale :
- Réduire les facteurs de risque, prévenir les maladies cardio-vasculaires, réduire son éventuel embonpoint, améliorer sa santé
- et augmenter ses performances motrices.
Larson Karvonen Hunsicker Simri
Muscular power Power Explosive strength
Muscular strength Strength Strength Dynamic Strength
Muscular endurance Endurance Muscular endurance Muscular endurance
General endurance Endurance Cardiovascular endurance Cardiovascular endurance
Flexibility Flexibility Flexibility
Accuracy Skill
Coordination Skill Coordination
Agility Agility Agility
Balance Balance
Speed Speed Speed Speed
Alertness
Steadiness
Timing
Rythm
Reaction time
Body type
Différences relevées dans le choix des composantes de la condition physique
selon différents auteurs dans le cadre de leur contribution respective à un même
ouvrage (d’après Larson, 1974).
Facteurs identifiés Tests retenus
Souplesse statique
Souplesse dynamique
Force explosive I
Force explosive II
Force statique
Force du tronc
Coordination générale
Équilibre général
Stamina (Cardiovasculaire
endurance)
Torsion maximale du tronc
Nombre maximal de flexions-extensions du tronc
en 20 s
Course navette 5 x 18.2 m
Lancer de balles lestées
Préhension manuelle
Nombre de levées de membres inférieurs en 30 s
Nombre de sauts à la corde sans arrêt
Équilibre sur un pied sur une planchette de 2 cm
Course de 550 m
Composantes de l’aptitude physique selon Fleishman (1964) identifiées
en utilisant l’analyse factorielle à partir des résultats obtenus à de nombreux
tests
1 Efficacité du système de transport et d’utilisation de l’oxygène
2 Force et endurance musculaires
3 Pourcentage de graisse corporelle
4 Posture et placement du bassin
5 Capacité de relâchement et de relaxation
Les facteurs de la condition physique selon Bouchard et al. 1974
FACTEURS DE LA CONDITION PHYSIQUE
LIEE A LA SANTE
ENDURANCE CARDIO-
RESPIRATOIRE
(capacité aérobie)
COMPOSITION
CORPORELLE
(% de graisse )
FORCE MUSCULAIRE
(endurance et puissance musculaire)
AMPLITUDE MUSCULO-ARTICULAIRE
(souplesse)
Amélioration de la capacité de travail
Réduction de la fatigue
Réduction des risques de maladie coronarienne
Réduction des risques
- d’hypertension
- de maladie coronarienne
- de diabète
Amélioration de la capacité fonctionnelle musculaire
de travail (levée et transport de charges)
Renforcement du gainage dorso-abdominal :
réduction des douleurs dorso-lombaires
Amélioration de la capacité fonctionnelle des
articulations (flexions, torsions...)
Réduction des risques de douleurs articulaires :
épaules, dorso-lombaires...
D’après Pate et Shephard, dans : Gisolfi et Lamb, 1989.
FACTEURS DE LA CONDITION PHYSIQUE
LIEE A LA PERFORMANCE
FACTEURS GENERAUX
Composition corporelle
Coordination
Amplitude articulaire
Force musculaire
Vitesse
Puissance musculaire
Endurance musculaire
Capacités physiologiques
- Cardio-respiratoire
- Aérobie
- Alactique et lactique
FACTEURS SPECIFIQUES
A mettre en évidence sport
par sport...
D’après Pate et Shepard, 1989
Nécessaires pour réaliser une performance
Condition Physique
Dimensions
objectives
Dimensions
subjectives
Liées à la performance Liées à la santé
Agilité,
équilibre,
vitesse,
force,
puissance,
endurance musculaire,
endurance cardiorespiratoire
PMA,
capacité anaérobie,
souplesse (flexibilité)
• Endurance cardiorespiratoire et
Capacité aérobie,
• Composition corporelle,
• force et endurance musculaires
• flexibilité
Perception des déterminants
de la condition physique
CAUSES DE LA MORTALITE
1
2
3
4
5
6
7
8
53 % : Maladies et accidents
cardio et cérébro-vasculaires 23 % : Cancers 4.7 % : Accidents
19.4 % Autres causes
3.9 % : Bronchopneumopathies
chroniques obstructives
3.6 % : Pneumonies 1.4 : Suicides
1 % : SIDA
LES CAUSES DE LA
MORTALITE DANS LES
PAYS OCCIDENTAUX
53 % !
- Maladies cardiovasculaires
- l’hypertension artérielle
- l’obésité,
- le diabète
- les lipides sanguins,
- le vieillissement,
- la sédentarité,
- l’obésité,
- les lipides sanguins,
- l’hypertension artérielle,
- le tabac
Les facteurs de risques
cardiovasculaires :
Du foie vers les organes = LDL-cholestérol ; des organes vers le foie = HDL-cholestérol.
* Le LDL apporte le cholestérol, la partie non utilisée est re captée par le foie.
Le HDL capte le cholestérol dans les tissus et le ramène au foie
LES PRINCIPAUX TYPES D ’AFFECTIONS CARDIO-VASCULAIRES
• La maladie coronarienne
• L ’hypertension artérielle,
• L ’accident vasculaire cérébral,
• L ’insuffisance cardiaque,
• Les autres affections cardiovasculaires :
- affections vasculaires périphériques,
- les maladies valvulaires,
- le rhumatisme articulaire aigu,
- les malformations congénitales
(Sténose) Obstruction : athérosclérose infarctus du myocarde
Début de l’occlusion :
Flux normal
Naissance de plaques athéromateuses : lésion des cellules
endothéliales de la tunique interne dépôts de lipides
MECANISME PHYSIOPATHOLOGIQUE DE LA MALADIE CORONARIENNE
Tunique interne
(intima)
Tunique moyenne
(media)
Tunique externe
(adventice)
ATHEROMATOSE
ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL ( AVC )
Infarctus cérébral :
• thrombose cérébrale : obstruction d ’une artère cérébrale : caillot
de sang à l’endroit d ’une lésion
athéromateuse,
• embol cérébral : migration d ’un amas divers : caillot, amas
graisseux, débris cellulaires, bloqué par un vaisseau
cérébral obstrué,
• lésions athéromateuses sévères : rétrécissement considérable
voire total de la lumière du
vaisseau
MANIFESTATIONS DE L ’HÉMIPLÉGIE
SELON LE CÔTÉ ATTEINT
Lésion cérébrale droite:
Côté gauche paralysé,
Défauts de perception et
de représentation spatiale
Comportement impulsif
Troubles de la mémoire
et du langage
Lésion cérébrale gauche :
Côté droit paralysé,
Troubles de la parole et
du langage,
Comportement ralenti,
Troubles de la mémoire
FACTEURS DE RISQUE DE MALADIE CORONARIENNE
Facteurs de risques
primaires :
• tabagisme
• hypertension artérielle,
• hyperlipémie :
LDL-cholestérol élevé
HDL-cholestérol bas,
triglycérides élevés,
• inactivité physique
Facteurs de risques
secondaires :
Susceptibles de prévention :
• obésité,
• diabète,
• stress,
Non susceptibles de prévention :
• antécédents familiaux,
• sexe masculin,
• âge avancé
L ’hypertension artérielle idiopathique ou essentielle
résulte de l ’inter-action de plusieurs facteurs :
• génétiques,
• consommation élevée de sodium,
• surcharge pondérale,
• résistance à l ’insuline,
• inactivité physique,
• stress,
• tabac, caféine, drogues...
HYPERTENSION ARTERIELLE
NORMES DE PRESSION ARTERIELLE
• Pression artérielle diastolique (mm Hg) :
< 85 Pression artérielle normale,
85-89 Pression artérielle limite,
90-104 Hypertension artérielle légère,
105-114 Hypertension artérielle élevée,
> 114 Hypertension artérielle sévère.
• Pression artérielle systolique (mm Hg),
avec une pression diastolique < 90 mm Hg:
<140 Pression artérielle normale,
140-159 Pression artérielle limite,
> 159 Hypertension artérielle isolée.
FACTEURS DE RISQUE DE
L ’HYPERTENSION ARTERIELLE
Risques susceptibles de
prévention :
• résistance à l ’insuline,
• obésité,
• régime alimentaire,
• prise de contraceptifs oraux,
• inactivité physique
Risques non susceptibles de
prévention :
• hérédité, antécédents familiaux,
• âge,
• race (africains et latins)
Quelques indicateurs biologiques à surveiller...
si vous avez choisi le statut de sédentaire !
Valeurs usuelles
Glycémie à jeun : 0.80 - 1 g/l
Cholestérol total : 1.80 - 2.50 g/l
Cholestérol HDL : 0.35 g/l
Triglycérides : 1.50 g/l
Urée sanguine : 0.15 - 0.45 g/l
Acide urique : 40 - 60 mg/l
Bien que les mécanismes sous-jacents ne soient pas tous
élucidés, il apparaît de plus en plus évident que l ’insulino-
résistance est un facteur commun à l’hypertension artérielle,
à la maladie coronarienne, à l ’obésité et au diabète
• Les muscles qui ne fonctionnent pas (dont le cœur)
s’atrophient
• Le cartilage des articulations s’amincit et les articulations
se détériorent • Les os se décalcifient et se
fragilisent (ostéoporose)
• La circulation sanguine
éprouve des difficultés:
- moins bonne distribution
périphérique,
- augmentation de la
pression artérielle,
• La disgestion se fait moins
bien,
• L’obésité peut s’installer
progressivement...
Mo
rtalité
cau
sée p
ar
mala
die
co
ron
ari
en
ne
Niveau d’activité physique ou de condition physique
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
Leon et al. 1986
Paffenbarger et al. 1986
Morris et al. 1990
Sandvick et al. 1993
Ekelund et al 1988
Blair et al. 1989
Relation entre le niveau d’activité physique (Paffenbarger, Morris, Léon) ou
de condition physique (Blair, Ekelund, Sandvick) et la mortalité par maladie
coronarienne. (Adapté de Haskell, 1994, cité dans : Kino-Quebec 1999)
80 - 60 - 40 - 20 - 0
MORTALITE : Toutes causes confondues
Hommes
Femmes
NIVEAU D’ACTIVITE
Faible Moyen Elevé
Relation inverse entre le niveau de pratique et le taux de mortalité sur
10 000 personnes-années (P – A). Adapté de Blair, 1990.
25 - 20 - 15 - 10 - 5 - 0 -
MORTALITE : Maladies cardiovasculaires
Hommes
Femmes
NIVEAU D’ACTIVITE
Faible Moyen Elevé
Relation inverse entre le niveau de pratique et le taux de mortalité sur
10 000 personnes-années (P – A). Adapté de Blair, 1990.
20 - 16 - 12 - 8 - 4 - 0 -
MORTALITE : Cancers
Hommes
Femmes
NIVEAU D’ACTIVITE
Faible Moyen Elevé
Relation inverse entre le niveau de pratique et le taux de mortalité sur
10 000 personnes-années (P – A). Adapté de Blair, 1990.
100 - 80 - 60 - 40 - 20 - 0 -
Niveau d’activité et autres facteurs de risques
(hommes) Faible
Moyen
Relation inverse entre le niveau de pratique et le taux de mortalité sur
10 000 personnes-années (P – A). Adapté de Blair, 1990.
Elevé
Pression Systolique
> 140 mm HG
Cholestérol
> 260 mg /dl Tabac
RISQUES D’ACCIDENTS CADIOVASCULAIRES ET DE DECES
PAR 30 min D’ACTIVITES PHYSIQUES PRATIQUEES PAR DES
PERSONNES SEDENTAIRES POUR 5 MILLIONS DE SUJETS
(Hommes et femmes de 40 – 60 ans)
Absolu Relatif
Accidents cardiovasculaires 1.2 0.000024 %
Décès 0.4 0.000008 %
LES RISQUES DU SEDENTAIRE
D’après Shephard, 1977
RISQUES RELATIFS A DIFFERENTS TYPES D’EFFORTS PHYSIQUES
ACTIVITES Augmentation des risques
Marathon (sujets bien portants) 3 à 4 fois
Activités sexuelles (coronariens) 5 fois
Activités physiques diverses (coronariens) 6 à 12 fois
Test médical à l’effort (50 % des sujets à risques) 30 à 60 fois
D’après Shephard, 1977)
VALEURS PREDICTIVES DE L’ECG
Symptomatiques :
-Positifs : 50 %
( Test d’effort avec de ST)
-Négatifs : 50 %
Donc, ECG de confirmation
Asymptomatiques :
Positifs : < 45 ans - Faux = 70 %
- Vrais = 30 %
< 35 ans - Faux = 100 %
- Vrais = 0 %
Négatifs : - Faux = ?
- Vrais = ?
Efficacité de l’abaissement du segment ST de l’ECG comme moyen
pour diagnostiquerla maladie coronarienne ( Cumming, 1976 )
Le stress diminue avec l’augmentation
d’une production endogène de morphine
(endomorphine) par le cerveau au cours
de l’exercice physique: action sur l’augmen-
tation ou sur l’inhibition de la dégradation de la
dopamine, (hormone du plaisir !).
L’exercice physique procure à court terme une
sensation de bien-être et à moyen terme
permet de se sentir bien dans son corps ce qui
fait mieux accepter les soucis quotidiens.
1- LE STRESS
2- LA CIGARETTE
Pour des raisons inverses, les accros
de la nicotine en deviennent moins
dépendants : une drogue “positive”
- l’activité physique - peut en remplacer
une autre…: la nicotine avec tous les
effets négatifs du tabac sur la santé.
Interprétation du questionnaire RISKO
6 – 11 : Très faible risque
12 – 17 : Risque faible
18 – 24 : Risque dans la moyenne
25 – 31 : Risque préoccupant (consultez un médecin)
32 – 40 : Risque grave ( consultez un cardiologue)
41 – 62 : Danger urgent ( bilan hospitalier recommandé)
L ’EVALUATION DU NIVEAU DE
CONDITION PHYSIQUE DU
SPORTIF EST SURTOUT REALISEE
EN LABORATOIRE A PARTIR DE LA
MESURE DE SA CONSOMMATION
MAXIMALE D ’OXYGENE
Epreuve de course navette de 20 m à paliers
de 1 min. ( Léger et al.1982 )
20 m
x x
x x
x
x
x
x x x
Augmentation de la vitesse
de course : un demi km/h
à chaque minute au moyen
d’un enregistrement sonore
«BIP» sonore «BIP» sonore
Prédiction de la vitesse aérobie maximale de course «normale» à partir de la
connaissance de la vitesse aérobie maximale de course navette
Course navette (km/h)
Course normale (km/h)
Course navette (km/h)
Course normale (km/h)
8.5
9.0
9.5
10.0
10.5
11.0
11.5
12.0
12.5
13.0
8.8
9.5
10.3
11.0
11.8
12.3
13.3
14.0
14.8
15.5
13.5
14.0
14.5
15.0
15.5
16.0
16.5
17.0
17.5
18.0
16.3
17.0
17.8
18.5
19.3
20.0
20.8
21.5
22.3
23.0
Cazorla ,Léger ,1993.
QU’ELLES PRECAUTIONS PRENDRE AVANT D’ENTREPRENDRE UN
PROGRAMME DE REMISE EN CONDITION PHYSIQUE ? LE Q-AAP
Si vous répondez “oui” à une des questions suivantes, consultez votre médecin.
- Souffrez-vous déjà d’un trouble cardiaque diagnostiqué ?
- Ressentez-vous fréquemment des douleurs à la poitrine, au cœur ou dans le bras gauche ?
- Ressentez vous des étourdissement ou des “coups de pompe” ?
- Votre tension artérielle est-elle trop élevée ( 140 mm hg ) ?
- Vous a-t-on diagnostiqué des trobles osseux ou articulaires comme l’arthrite,
qui pourraient être aggravés par l’exercice ?
- Existe-t-il d’autres raisons d’ordre physique non mentionnées ci-dessus
susceptibles de vous empêcher de faire de l’exercice même si vous le
désirez ?
- Etes-vous âgé(e) de plus de 65 ans et peu habitué(e) aux exercices
vigoureux ?
Population
totale
Q-AAP
100 %
Examen médical
Approfondi (15-25 %)
Tests d’effort non médicaux
et programme non médical
de remise en condition
physique (85-90 %)
Test d’effort médical Programme d’exercices spéciaux
sous contrôle médical (10-15 %)
Non médical Médical
Condition physique
de l’adulte
(maturescent)…
Amplitude
articulaire
Equilibre
Endurance
Musculaire
Agilité Capacité
aérobie
Force
Musculaire
Minimum 2 séances/semaine.
60 à 100 % du 1 RM (intensité :
facteur clé) 12 - 16 semaines. Adaptation > 90 ans
Fibres rapides: résistances relativement élevées
Bien toléré > 60 % du 1 RM
6 femmes, 4 hommes; 86 à 96 ans; 8 semaines.
80 % du 1 RM
Force : 174 % masse musculaire des cuisses : 9 %
vitesse de marche : 48 %
Amélioration : hommes = femmes
Fiatarone et al. (1990) High-Intensity Strength
Training in Nonagenarians JAMA 263:3029-34.
VO2 max quantification de l’aptitude physique
Intensité maintenue 4 à 8 minutes
8 M.E.T.
Course (13 km/h)
Escalier + charge13 kg
Course (9 km/h)
Travail manuel dur
Marche
Travaux ménagers
Ski de fond
compétition
2 M.E.T. 50watts
150 Watts
250 Watts
350 Watts
180 –
170 –
160 –
150 –
140 –
130 –
120 –
110 –
100
180 –
170 –
160 –
150 –
140 –
130 –
120 –
110 –
I I I I I
20 30 40 50 60
Fréquences cardiaques cibles en fonction
de l’âge et du niveau d’entraînement :
AGE (ans)
FR
EQ
UE
NC
E C
AR
DIA
QU
E (
ba
t/m
in)
Sédentaire 500 1000 1500 2000 2500 3000 Quantité d’activité physique (kcal / semaine)
Relation « quantité-bénéfices » illustrant le lien entre la dépense
hebdomadaire d’énergie et les bénéfices attendus pour la santé
chez les personnes sédentaires (D’après Kino-Québec 1999)
Sédentaire 100 200 300 400 500 600
Durée hebdomadaire (en minutes) = activités de 5kcal/min
Relation entre la durée hebdomadaire de participation à des
activités physiques et les bénéfices attendus pour la santé
chez les personnes sédentaires (d’après Kino-Québec 1999)
Intensité % PAM (1) % FC max (2) MET (3) kcal.min-1 (4)
Hommes (70 kg) 40 à 60 50 à 70 4.4 à 6.6 5.4 à 8.1
Femmes (55 kg) 40 à 60 50 à 70 3.6 à 5.4 3.5 à 5.2
Équivalences entre différentes unités de mesure de l’intensité modérée
(1) Pour une PAM moyenne de 11 METS chez l’homme et de 3 METS chez la femme
(2) La FC max équivaut en moyenne à environ 220 bat/min moins l’âge
(3) Un MET équivaut à une dépense énergétique moyenne au repos de 3.5 ml O2.kg-1.min-1
(4) La consommation d’un litre d’O2/min équivaut à une dépense approximative de 5 kcal/min
D’après Comité scientifique de Kino-Quebec 1999
Faible (< 40 % PAM) Modérée (40 à 60 % PAM) Elevée ( > 60 % PAM)
Marche lente (< 4 km/h) Marche rapide ( de 5 à 7 km/h) Jogging ( 8 km/h)
Course à pied (10 km/h)
Ergocycle (< 50 watts) Vélo (randonnée ou transport Vélo rapide (20 km/h)
Vélo (promenade ( 10 km/h) de 12 à 15 km/h) Montée d’escaliers
Natation (brasse : 50s / 25 m) Natation (brasse : 40s / 25m) Natation (brasse : 30s / 25m)
Ski de randonnée (lent), ski alpin Ski de randonnée (de 4 à 5 km/h)
Golf (voiturette électrique) Golf (tirer la voiturette)
Tennis de table Tennis, badminton Squash, racquetball,
tennis (simple)
Fitness (loisir), Basket-ball, Football Hockey Volley-
ball (loisir)
Bowling
Aquaforme (activité lente) Aquaforme (activité vigoureuse) Saut à la corde
Danses : disco, aérobique
Canot (loisir, de 2 à 4 km/h) Canot (rapide : 4 km/h)
Exemples d’activités physiques aux trois niveaux d’intensité
pour des adultes en santé (d’après Kino-Quebec, 1999).
25 35 45 55 65
16 -
14 -
12 -
10 -
8 -
6 -
4 -
2 -
Kcal.m
in-1
Âge (années)
Zones d’intensité maximale (PAM) et modérée ( 40 à 60 % de PAM)
25 35 45 55 65
16 -
14 -
12 -
10 -
8 -
6 -
4 -
2 -
0 -
Kcal.m
in-1
Âge (années)
Exemples d’activités physiques en fonction de l’âge et la PAM
Jogging (8 km/h)
Ski de randonnée : 5 km/h
Vélo : 15 km/h
Canotage : 5 km/h
Marche : 6 km/h
Marche : 4 km/h
Sommeil, assis au repos
SI NON...
Vous pouvez entamer votre programme de
remise en condition physique en prenant la
sage précaution de commencer vos
exercices à faible intensité et n’augmenter
cette dernière que très progressivement.
Exemple des premières séances pour une
personne adulte sédentaire: règle des 4-4-4
marcher 4 km à 4 km/h 4 fois par semaine et
augmenter d’1 km/h par semaine pour
atteindre 70 % de votre vitesse aérobie
maximale pendant au moins 15 minutes.
L’ESSENTIEL ÉTANT DE VOULOIR DÉBUTER VOTRE
PROGRAMME, DE CHANGER VOS HABITUDES SI CELLES-
CI SONT TROP PROCHES DE LA SÉDENTARITÉ ET DE
CONSERVER LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE VOTRE
MOTIVATION POUR UNE PRATIQUE RÉGULIÈRE D’UNE
ACTIVITÉ PHYSIQUE
“Pense une idée, récolte une action
Répète une action, récolte une habitude
Poursuis une habitude, récolte un trait de
caractère”
1- LE SYSTEME PULMONAIRE...
L’activité physique régulière a une action positive sur :
- les muscles respiratoires qui deviennent plus puis-
sants, augmentant ainsi la capacité ventilatoire,
- le nombre d’alvéoles fonctionnelles, augmentant
ainsi la surface d’échange entre l’environnement
et le sang : environ un demi court de tennis !
- le volume sanguin pulmonaire qui augmente,
contribuant ainsi à une circulation plus efficace du
sang dans les tissus pulmonaires.
2- LE CŒUR...
- Le cœur bat en moyenne respectivement : 70 et 75
b/min chez les hommes et les femmes.
- A chaque battement le cœur expulse environ 70 ml
de sang avec une pression de 120 mm de mercure
- Au cours d’une vie, le cœur bat 2 500 000 000 fois,
propulsant quelque 170 000 000 litres de sang !
- En outre, le travail réel effectué par le cœur peut se
comparer à l’effort nécessaire pour projeter 250 kg
de sang à prés de 1931 km de hauteur !
Le cœur doit être entraîné !
- Le cœur est un muscle qui s’atrophie avec la
sédentarité et se développe avec l’activité
physique régulière: 350 g 450g
- Au repos ou à une intensité donnée d’exercice,
la fréquence cardiaque est plus basse chez une
personne en bonne condition physique.
- Une économie de un battement au repos
correspond à 1440 battements par jour ou à
525 600 battements par année !
2- LE POIDS CORPOREL
La pratique régulière d’une activité
physique développe un effet stimulant
sur la mobilisation et l’utilisation des
graisses. Cet effet subsite plusieurs
heures après un exercice de longue
durée et d’intensité modérée.
Cet effet ne débute qu’après une
période de pratique régulière de trois à
quatre semaines
2- LE POIDS CORPOREL
Pour une personne qui pèse 70 kg...
30 min de jogging
à 9 km/h =
1360 kilojoules
(325 calories)
30 min de bicyclette à
21 km/h =
1360 kilojoules
(325 calories)
30 min de ski de fond
= 1490 kilojoules
(355 calories)
Composition corporelle
Diapos ppt complémentaires
aux diaposconventionnelles
DU Bordeaux, Déc 02
Luc Léger
Indice de masse corporelle (IMC)
« Body mass index (BMI) »
IMC = Poids / Taille2
Exemple:
IMC = 80 kg / (1,7 m)2
= 27,7 kg/m2
Note: unités très
importantes
IMC 5 Plis
H F H F 21 19 28 42 22 20 37 48 23 20 40 51 23 21 44 56 24 21 46 59 24 22 48 62 25 22 51 66 25 23 53 69 25 23 56 73 26 24 58 77 26 24 60 81 27 25 63 86 27 25 66 90 28 26 69 94 28 27 72 98 29 28 75 105 30 29 79 113 31 31 86 125 32 34 97 150
Zone Risque
Zone Santé
Normes CANADA – IMC & 5 Plis cutanés (PC5)
Janssen, Heymsfield, Ross, CSEP/FACA 2001
0
10
20
30
40
50
60
0 50 100 150 200
PC5
% G
ras
to
tal
0
10
20
30
40
50
60
15 20 25 30 35 40 45
IMC
% G
ras
to
tal
Femmes(R2 = 0.83)
Hommes (R2 = 0.66)
IMC & 5 plis cutané vs %GRAS Total
Janssen, Heymsfield , Ross, CSEP/FACA 2001
Femmes (R2 = 0.71)
Hommes (R2 = 0.50)
* SO5S values obtained by regressing BMI vs SO5S in 4,912 men and 5,346 women, aged 20 - 69 years, from 1981 Canada Fitness Survey
Sum of 5 Skinfolds* IMC Men Women Health Risk
<18.5 < 25 < 49 Increased
(underweight)
18.5 - 25 25 - 55 49 - 84 Average
(normal)
25 - 30 55 - 78 85 - 114 Increased
(overweight)
30 - 35 79 - 101 115 - 144 Moderate
(Class I obese)
> 35 > 101 > 144 Severe
(Class II obese)
Classification des zones santé pour IMC & PC5
Janssen, Heymsfield , Ross, CSEP/FACA 2001
IMC EN PÉRIODE DE CROISSANCE AU QUÉBEC (1983)
Léger 2002 (non publié)
AGE (an)
IMC
(kg
/m2)
14
16
18
20
22
24
26
4 6 8 10 12 14 16 18 20
95e
75e
50e
25e
5e
GARÇONS
IMC EN PÉRIODE DE CROISSANCE AU QUÉBEC (1983)
Léger 2002 (non publié)
AGE (an)
IMC
(k
g/m
2)
14
16
18
20
22
24
26
4 6 8 10 12 14 16 18 20
95e
75e
50e
25e
5e
FILLES
GRAISSE VISCÉRALE (GV)
GRAISSE INTRA-ABDOMINALE
GRAISSE SOUS CUTANÉ ABDOMINALE
PLIS CUTANÉS ABDOMINAL
+
OBÉSITÉ ABDOMINALE
GRAISSE ABDOMINALE
=
On parle d'obésité gynoïde
quand l'excès de graisse se situe
principalement au niveau des
cuisses comme c'est habituel-
lement le cas chez la femme
("culottes de cheval" ou ’’poire‘’).
On parle d'obésité androïde
quand les dépôts de graisses
sont principalement au niveau du
ventre ( équivalent de l'obésité abdominale ou ‘’pomme’’).
OBESITÉ: GYNOÏDE vs ANDROÏDE
OBÉSITÉ ABDOMINALE
GRAISSE VISCÉRALE (GV)
GRAISSE INTRA-ABDOMINALE
MÉTHODES DE MESURE:
TOMOGRAPHIE & RMN Image
ANTHROPOMÉTRIE:
Circ. Taille (TAILLEc) et PCtronc
Circ. Taille corrigée par
Circ. Hanche (HANCHEc)
PCtronc
Gras Viscéral (en noir)
Gras Abdominal (en noir)
Circ. Taille
Circ. Hanche
Dos
Ventre
Circ. Taille
Tis
su
s a
dip
eu
x v
iscéra
l
Després,JP Lemieux, I,
Prud’homme D
BMJ, 322: 716-20, 2001
Coupe au
niveau taille
IMC 30
TAILLEc 100
HANCHEc 125
Tc/Hc 0.80
A
IMC 30
TAILLEc 80
HANCHEc 100
Tc/Hc 0.80
B
. A vs B: Même proportion; pas de ventre
. Gabarit: A > B
. HANCHEc: A > B (Plus de Gras Viscéral absolu)
. Tc/Hc: A = B (Même Gras Viscéral relatif)
CONCL.: Ici, Tc/Hc permet de corriger pour le gabarit
alors que Tc désavantage A vs B
Grand vs Petit Gabarit: Tc ou Tc/Hc ?
Tc
Hc
IMC 25
TAILLEc 100
HANCHEc 125
Tc/Hc 0.80
IMC 30
TAILLEc 100
HANCHEc 80
Tc/Hc 1.56
A B
Tc
Hc
Tc ou Tc/Hc ?
GABARIT: A> B mais VENTRE: A < B
CONCL.: Tc/Hc (A mieux que B) rend compte du ventre
et Gras Viscéral relatif alors que Tc avantage B vs A
Tc vs Tc/Hc ??
Logiquement Tc/Hc mieux que Tc
% de tels cas individuels ??
Importance générale limitée:
Autres ex. indiv. Opposés
Données expérimentales
A B
Tc ou Tc/Hc ?
GABARIT& VENTRE: A = B mais Hanches: B < A
IMC 30
TAILLEc 100
HANCHEc 125
Tc/Hc 0.80
IMC 30
TAILLEc 100
HANCHEc 100
Tc/Hc 1.00
Tc
Hc
CONCL.: Tc/Hc INDUIT EN ERREUR…
0
2
4
6
8
15 20 25 30 35 40 45
Body Mass Index (kg/m2)
0
2
4
6
8
60 70 80 90 100 110 120 130
Waist Circumference (cm)
0
1
2
3
4
5
6
15 20 25 30 35 40 45 50
0
1
2
3
4
5
6
60 70 80 90 100 110 120
Vis
cera
l F
at
(kg
)
WOMEN
r = 0.68 r = 0.79
r = 0.67
MEN
r = 0.79
Body Mass Index (kg/m2) Waist Circumference (cm)
Relationship Between Anthropometric Variables and Visceral Fat
0
2
4
6
8
0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2
Waist-Hip-Ratio
0
1
2
3
4
5
6
0.6 0.7 0.8 0.9 1
r = 0.55
r = 0.77
Waist-Hip-Ratio
Janssen, Heymsfield, Ross, CSEP/FACA 2001
0
3
6
9
12
15
15 20 25 30 35 40 45 50
Body Mass Index (kg/m2)
0
3
6
9
12
15
15 20 25 30 35 40 45 50
r = 0.87
WOMEN
MEN
0
3
6
9
12
15
0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2
Waist-Hip-Ratio
r = 0.76
0
3
6
9
12
15
60 70 80 90 100 110 120 130
Waist Circumference (cm)
r = 0.87
r = 0.81
Body Mass Index (kg/m2)
0
3
6
9
12
15
0.6 0.7 0.8 0.9 1 1.1 1.2
r = 0.46
Waist-Hip-Ratio
0
3
6
9
12
15
60 70 80 90 100 110 120 130
r = 0.82
Waist Circumference (cm)
Relationship Between Anthropometric Variables and Abdominal FatA
bd
om
inal
Fat
(kg
)
Janssen, Heymsfield, Ross, CSEP/FACA 2001
Circ. Taille
H F 78 65 80 67 82 68 84 69 85 70 86 72 87 73 88 74 89 75 91 76 92 77 93 78 94 80 96 81 98 83 100 85 102 88 105 92 114 99
Zone Risque
Zone Santé
CANADA – Normes Circonférence taille
Janssen, Heymsfield, Ross, CSEP/FACA 2001
GRAS VISCERAL
Circ. Taille corr (Canada) C
IRC
TA
ILL
E
SANTÉ
RISQUE
SANTÉ RISQUE
PLIS CUTANÉS TRONC
8 pts 4 pts
0 pt 2 pt
Luc LEGER, 2000, Visceralfat . ppt
PEU PEU
GV ÉLEVÉ MODÉRÉ
CT = 96 « A risque »
PC2 = « En santé »
Points = 0
« Mauvais »
GV = Élevé GV = Faible
CT = 96 « A risque »
PC 2 = « A risque »
Points = 2
« Mieux »
En pratique: Problème En théorie:
VAT = High
CT = 112 « A risque »
PC2= « A risque »
Points = 2
GV = Elevé
Circ. Taille corrigée par Plis cutanés du tronc (PC2)
Janssen, Heymsfield , Ross, CSEP/FACA 2001
Modified by Léger, 2001
A B C
GV: A = C > B
Problème du à la combinaison de classifications dichotomiques attribuant le même score à des résultats très différents
« Mieux que A ???»
A B
rt
rc d
d = PC/2 (PC=pli moyen à la taille)
rt = CTt/2 and rc = CTc/2
rc = rt – d = CTt/2 – PC/2 = CTc/2
CTc = 2 * (CTt/2 – PC/2)
= CTt –*PC
CTt
CTc
CIRCONFÉRENCE TAILLE CORRIGÉE
CTc = = CTt – *PC
où PC=pli moyen à la taille (Léger Formula)
0
2
4
6
50 70 90 110 130
RM
N G
ras v
iscéra
l (k
g)
CIRC. TAILLE NON-CORR (cm)
0
2
4
6
50 70 90 110
CIRC. TAILLE CORRIGÉE (cm)*
r = 0.79 SEE = 0.92 kg (53%)
r = 0.78 SEE = 0.94 kg (55%)
Circ. Taille, non-corrigée & corrigée vs Gras Viscéral
N = 481 hommes & femmes
Janssen, Heymsfield, Ross, CSEP/FACA 2001
Effet d’une erreur absolue de 1 kg sur l’erreur
relative au niveau des masses maigre et grasse
MM=50 kg & MG=10kg
Fraction
kg/kg
Erreur
relative
Fraction
kg/kg
Pour-
centage
Delta Erreur
relative
49/60 81.7%
MM 1/50 2% 50/60 83.3% 1.7% 1.8%
51/60 85.0%
9/60 15.0%
MG 1/10 10% 10/60 16.7% 1.7% 10.2%
11/60 18.3%
1
2
3
4
5
6
7
IMC: 25-20
IP: 12-16
Lourd
Léger
PLIS: 9-55 mm
Maigre
Gras
MESO
ECTO ENDO
H, Mexico 68
Moyenne &
Etendue
Léger, 2002 04 24
LIMITES DU SOMATOTYPE ANTHROPOMÉTRIQUE DE
HEATH & CARTER
ENDO
Échelle absolue, contraire à la théorie
Étendue réelle ne couvre que la partie
inférieure de l’échelle théorique, surtout
pour la moyenne: donc répartition
équilibrée sur somatocharte impossible
Léger, 2002 04 24
LIMITES DU SOMATOTYPE
ANTHROPOMÉTRIQUE DE HEATH &
CARTER
MÉSO
Échelle relative à la taille seulement
comme ECTO: donc pas indépendant
de ECTO
Étendue réelle ne couvrant que la partie
supérieure de l’échelle théorique,
surtout pour la moyenne: donc
répartition équilibrée sur somatocharte
impossible
Léger, 2002 04 24
LIMITES DU SOMATOTYPE
ANTHROPOMÉTRIQUE DE HEATH & CARTER
ECTO Échelle relative à la taille seulement comme MÉSO: donc
pas indépendant de MÉSO
Étendue réelle ne couvrant que la partie inférieure de l’échelle théorique, surtout pour la moyenne: donc répartition équilibrée sur somatocharte impossible
IP = Taille/Poids0.33: Chez athlètes: Poids élevé = muscles
Donc petit IP ou petit ECTO = Grand MÉSO
ECTO pas indépendant de MÉSO: pas de MÉSO pouvant être ECTO (Partie inf droite de la somatocharte: vide
Chez non-athlètes: Poids élevé = graisse
Donc petit IP ou petit ECTO = Grand ENDO
ECTO pas indépendant de ENDO: pas de ENDO pouvant être ECTO (Partie inf gauche de la somatocharte: vide
Léger, 2002 04 24
MODÈLE ANTHROPOMÉTRIQUE DE
HEATH & CARTER
COMBINAISONS POSSIBLES:
OUI: ENDO-MÉSO, MÉSO & ECTO-MÉSO
NON: ENDO, ECTO-ENDO, ENDO-ECTO & ECTO
2 VARIABLES INDÉPENDANTES ET NON 3
POURQUOI FAIRE COMPLIQUÉ QUAND ON PEUX FAIRE SIMPLE?
AS-T’ON BESOIN DE SAVOIR QUE LES JOUEURS DE BASKET SONT ECTO-MÉSO QUAND IL SUFFIT DE SAVOIR QUE CE SONT DE GRANDS MUSCLÉS
Léger, 2002 04 24
POPULATION TOTALE
Q. AAP
Examen médical
MEDICAL NON MEDICAL
Tests d’effort
médicaux
Batterie de
tests
Pompier-Eval
Inaptitude aux
fonctions de sapeur
pompier équipier
Programme de développement
de la condition physique
du sapeur pompier équipier
par niveau : 1 à ménager....4 excellent
N1 N2 N3 N4
QUELLE STATEGIE ? PROGRAMME D’EVALUATION ET DE DEVELOPPEMENT
DE LA CONDITION PHYSIQUE DU SAPEUR POMPIER EQUIPIER
10 - 15 % 8 5 - 9 0 %
Etudes Intensité Quantité
kcal.min-1 Kcal.jour-1
Morris et al., 1953 7.5 200 à 250
Rose, 1969 4.0 à 7.0 80 à 140
Shapiro et al., 1969 4.0 à 12.0 200 à 400
Epstein et al., 1976 7.5 200 à 250
Paffenbarger et al., 1986 4.0 200 à 400
Leon et al., 1987 4.0 150 à 200
Différences de dépense énergétique entre le groupe d’hommes
sédentaires ou moyennement actifs et le groupe d’hommes actifs
ayant le plus bas taux de mortalité par maladie cardiovasculaire.
RISQUES : EXERCICE VS SEDENTARITE
Activité physique Mortalité Effort Repos Effort / Repos
(min / semaine) (Total) (108 P – h)
0 18 - - 18 - -
1 – 19 14 ( x 1.3) 732 13 ( x 1.4) x 56
29 – 139 6 ( x 3.0) 66 5 ( x 3.6) x 13
> 140 5 ( x 3.6) 21 4 ( x 4.5) x 5
Les valeurs entre parenthèse indiquent les risques des sédentaires par rapport à
chacun des autres groupes
Risques opposés de l’état de sédentarité et de la pratique de l’activité physique
en fonction du niveau de pratique d’activités physiques
(D’après Siscovick et al. 1984).