Axe 1 – Exploiter, préserver et protéger les milieux.

Cours axe 1 thème 5 T HGGSP 2020 2021 page 1Adresse du blog : https://lewebpedagogique.com/terminaleft93/

Thème n°5 – L’environnement, entre exploitation etprotection : un enjeu planétaire.

Axe 1 – Exploiter, préserver etprotéger les milieux.

Table des matièresIntroduction

1) L’exemple australien.2) Méthode : Analyse du sujet de l’axe 1.

I – Une pression anthropique sur les milieux progressivement de plus en plus importante.A) La révolution néolithique marquerait le début de l’anthropisation [Jalon].B) Le tournant de la révolution industrielle [Jalon].

II – Préserver et protéger : un combat ancien mais de plus en plus nécessaire.A) Maîtriser et conserver les ressources utiles : l’exemple de la forêt française [Jalon] à l’époquemoderne.B) Les politiques entre préservation et protection à partir du XIXème siècle.C) Vers une gestion durable des ressources ?

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Poly 1 : Incendies en Australie : « Le climat continueraà évoluer et les risques de feux vont augmenter »

=> Voir la double page dans votre manuel (pages 280 et 281)

L’Australie a été particulièrement touchée par des feux de brousse, durant l’été austral 20192020 des incendies massifs qui ont brûlé plus de 20 millions d’hectares de végétation, fait unetrentaine de morts et tué plus d’un milliard d’animaux.

Document 1 : article publié le 17 janvier 2020 sur le site du Monde

Pourquoi l’Australie brûle-t-elle ? Des causes climatiques sont avancées pour expliquer la précocité,l’ampleur et l’intensité des feux de cette année. David Salas y Mélia, climatologue de Météo-France, a répondu à vos questions.

Longent : Je lis beaucoup de choses et j’ai vraiment du mal à comprendre dans quelle mesure onpeut dire que ces incendies sont liés au réchauffement climatique. Pouvez-vous m’éclairer ?

Les feux apparaissent en raison de plusieurs facteurs, donc des facteurs météorologiques. Ils sontfavorisés par le vent, la chaleur et la sécheresse. Dans plusieurs régions du monde, les évolutionsclimatiques vont dans le sens d’un assèchement et la plupart se réchauffent. Ainsi, sur la période1979-2013, une étude montre que les risques de feux ont augmenté pour 25 % des régions couvertesde végétation. En moyenne mondiale, les saisons favorables aux feux de forêt se sont allongées de20 %.

Le climat continuera à évoluer au cours de ce siècle et les risques de feux vont augmenter. Ainsi, sur2010-2039, la fréquence des feux devrait augmenter dans environ 40 % des régions continentales(pour un réchauffement de l’ordre de 1 °C) et sur environ 60 % des régions pour un réchauffementde 3 à 4 °C.

Document 2 :

https://www.youtube.com/watch?v=5-QdJmUbxWw

Question : quelles relations entre les sociétés humaines et leurs milieux sont mises en évidence àtravers cet exemple ?


https://www.youtube.com/watch?v=5-QdJmUbxWw


Poly 2 : Rédiger une introduction de composition

* En mars/avril, vous aurez une épreuve finale de quatre heures. Vous devrez rendre deux copies : unecomposition et une étude de document(s).

Il faut accorder un peu plus de temps à la première épreuve qu’à la seconde, soit 2h30 pour lacomposition et donc 1h30 pour l’étude de document(s).

* Les temps de l’épreuve de composition :

Durant le travail préparatoire, il faut analyser le sujet, trouver une problématique et construire un plandétaillé. Ensuite, il sera temps de travailler l’introduction qui sera la seule partie du devoir à rédiger aubrouillon. Le reste devra être rédigé au propre immédiatement faute de temps (d’où l’importance de bienavoir construit un plan très détaillé).

* Réussir l’introduction est essentiel . C'est la première chose lue par le correcteur. Il sait déjà sile sujet a été compris. Vous devez tenter de faire « le tour du sujet » à savoir présenté le sujet etl’ensemble de ses enjeux.

Elle doit comporter les éléments suivants :

- Une phrase d’accroche (« accrochez le lecteur » avec une citation, un fait d’actualité montrantl’intérêt du sujet : prenez le temps de présenter clairement ce fait, et de le relier clairement au sujet.Cela ne doit pas paraître déconnecté de la suite !)

- Le « tour du sujet » (explication du sens global du sujet : il s’agit de définir les termes du sujet,son contexte. Soyez fluide, précis, et indiquez clairement les limites spatiales et temporelles dusujet). Vous devez avoir l’objectif de montrer l’intérêt, les enjeux du sujet, de bien cernerl’évolution s’il y en a une...).

- La problématique (C’est une question portée par le sujet : reliez-la à ce qui précède avec fluidité).

- Terminez par l’annonce rédigée du plan (indiquez l’idée forte de chaque partie à suivre : on doitdeviner les liens logiques qui les unissent, ressentir la cohérence du plan qui doit être uine réponseà la problématique).

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Proposition d’introduction à l’axe 1 – Sujet : Exploiter, préserver et protéger les milieux.

Du Néolithique jusqu’au XIXème siècle, les sociétés humaines ont envisagé les milieuxnaturels (c’est-à-dire les écosystèmes influencés par l’intervention humaine) commepourvoyeurs de ressources à exploiter. L’humanité n’a pas cessé d’intensifier la pression exercéesur l’environnement, particulièrement lors des Révolutions industrielles débutées au XIXème

siècle en Europe, afin d’assurer leur développement. Elle a ainsi modifié les équilibres naturels,ce qui a précipité la dégradation des milieux naturels, conduit à l’épuisement d’un grand nombrede ressources naturelles, et accru les risques (de feux de forêts, d’inondations, etc.).

Ces bouleversements ont conduit progressivement et récemment les sociétés humaines àrepenser leur relation à l'environnement, dans le but de préserver les milieux fragiles (à partir duXIXème siècle), puis de limiter voire tenter de supprimer l'impact négatif des activités del'homme sur les milieux naturels en les protégeant.

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Poly 3 : La révolution néolithique

Document 1 : « Une des phases les plus créatrices de l'histoire de l'humanité se placependant l'avènement du néolithique, responsable de l'agriculture, de la domesticationdes animaux et d'autres arts. Pour y parvenir, il a fallu que, pendant des millénaires,de petites collectivités humaines observent, expérimentent et transmettent le fruit deleurs réflexions. Cette immense entreprise s'est déroulée avec une rigueur et unecontinuité attestées par le succès, alors que l'écriture était encore inconnue. »

Extrait de l’ouvrage de l’anthropologue français Claude Lévi-Strauss (1908-2009),Tristes Tropiques, 1955

!=> Répondre aux deux questions page 297 :1) Quels facteurs expliquent la transformation de l’environnement au Néolithique ? (Doc 1 page

296)2) Quelle transformation de leur environnement les habitants de Jerf el Ahmar ont-ils réalisée et

pourquoi ? Quelles traces nous permettent aujourd’hui de comprendre ces transformations ?(Doc 2 page 296 et ci-dessous)



Poly 4 - Polémique : La révolution néolithique est-ellele début de l’anthropocène ?

La révolution néolithique est-elle le début de l’anthropocène (définition page 288) ?DocDoc 1 :

DocDoc 2 :



Poly 5 : la percée de l’industrie au XIXème siècle enEurope et Amérique du Nord.

Document 1 : La visite du CreusotLes enfants arrivent la nuit en vue du Creusot :Là-bas on dirait un grand incendie : qu’est-ce qu’il y a donc ?- En effet, dit André, c’est comme une immense fournaise.M. Gertal arrêta Pierrot : - Prêtez l’oreille dit-il aux enfants : nous sommes assez près pourentendre. Tous écoutèrent immobiles. Dans le grand silence de la nuit on entendait comme dessifflements, des plaintes haletantes, des grondements formidables. Julien était de plus enplus inquiet :- Mon Dieu Monsieur Gertal, qu’y a-t-il donc ici ? Bien sûr il arrive là de grands malheurs.- Non, petit Julien. Seulement nous sommes en face du Creusot, la plus grande usine deFrance et peut-être d’Europe. Il y a ici quantité de machines et de fourneaux, et plus deseize mille ouvriers qui travaillent nuit et jour pour donner à la France une partie du ferqu’elle emploie. C’est de ces machines et de ces énormes fourneaux chauffés à blanccontinuellement que partent les lueurs et les grondements qui nous arrivent.Le lendemain ils visitent l’usine :- Il y a trois grandes usines distinctes dans l’établissement du Creusot : fonderie, ateliers de construction etmines ; mais voyez, ajouta-t-il en montrant des voies ferrées sur lesquelles passaient des locomotives et deswagons pleins de houille, chacune des parties de l’usine est reliée à l’autre par des chemins de fer ; c ‘est unva-et-vient perpétuel.- Mais, dit Julien, c’est comme une ville, cette usine-là. Quel grand bruit cela fait ! Et puis tous ces millefeux qui passent devant les yeux, cela éblouit. Un peu plus, on aurait grand-peur.Ils visitent la fonderie :- Eh bien, examine d’abord, en face de toi, ces hautes tours de quinze à vint mètres : ce sont les hautsfourneaux que nous voyions briller la nuit comme des brasiers. Il y en a dix-sept au Creusot. Une foisallumés, on y entretient jour et nuit sans discontinuer un feu d’enfer.La forge :Voici l’une des merveilles de l’industrie. C’est ce qu’on appelle le marteau-pilon à vapeur, qui a été fabriquéet employé pour la première fois dans l’usine du Creusot où nous sommes. Ce marteau pèse de 3 000 à 5000 kilogrammes : tu te figures la violence des coups qu’il peut donner ...Là le fer rouge passait entre desrouleaux et sortait aplati en lamessemblables à de longues bandesde feu ; ailleurs des ciseauxd’acier, mis en mouvement par lavapeur, tranchaient des barres defer comme si c’eût été du carton :plus loin des rabots d’acier, musencore par la vapeur, rabotaient lefer comme du bois et arrachaientde vrais copeaux.

G. Bruno1, Le tour de France dedeux enfants, 1877.

1 G.Bruno : pseudonyme d’Augustine Fouillée, née Tuillerie

Document 2 :



Poly 6 : L’anthropocène en questionnement

Document 1 : Un impact limité de l'industrialisation du XIXème siècle ?« De tous les candidats à une date de démarrage de l'Anthropocène, le début de la grande accélération est deloin le plus convaincant du point de vue de la science du système terrestre », affirment Will Steffen 2 et sescollègues. La «grande accélération » ? Il s'agit d'un concept, formalisé au début des années 2000, pour rendre compte del'impact de plus en plus fort des activités humaines sur le globe. [...] [Les chercheurs] ont mis en vis-à-visdeux groupes de douze indicateurs. Le premier décrit, de 1750 à 2010, les grandes « tendances socio-économiques » mondiales : population,croissance économique, consommation d'énergie primaire, urbanisation, usage de l'eau, construction debarrages, transports, télécommunications, tourisme international... Le second groupe s'attache, sur la même période, aux « tendances du système terrestre » : émissions de gaz àeffet de serre (CO2, is méthane et protoxyde d'azote), ozone stratosphérique, hausse des températures,acidification des océans, pertes de forêts tropicales, érosion de la biodiversité, artificialisation des sols... Les résultats sont éloquents : pour la plupart de ces indicateurs, la courbe grimpe en flèche à partir desannées 1950, ce qui établit une corrélation directe entre la pression des activités humaines - la production etla consommation de biens - et l'état de santé de la planète.

Pierre Le Hir « L'Homme a fait entrer la Terre dans une nouvelle époque géologique »,Le Monde, 15 janvier 2015.

Document 2 : Critique du livre « L’Anthropocène contre l’histoire » d’Andreas Malm (La Fabrique, avril 2017)

« [...]Le géographe suédois Andreas Malm s’oppose à la théorie de l’anthropocène, définicomme « l’ère où les puissances humaines ont débordé les forces naturelles et fait sortir lesystème terrestre de ses ornières ». Pour Malm, accuser l’espèce entière n’a pas de senslorsqu’on sait que l’empreinte d’un homme sur l’atmosphère peut aller de 1 à 1000 selonl’endroit et le milieu où il naît. L’espèce humaine est une entité beaucoup trop large etabstraite pour porter la responsabilité du réchauffement climatique. Historiquement, lamaîtrise du feu, des outils, du langage ont assurément été nécessaires au développement d’uneindustrie carbonifère, mais les causes doivent être plus proches des conséquences : seuls lespropriétaires des moyens de production, au début du XIXème siècle, étaient susceptiblesd’installer des machines à vapeur dans les usines. Autrement dit : une petite fraction del’humanité, masculine, blanche et britannique, aurait la responsabilité historique duréchauffement climatique.

Cette fraction s’est sans doute diversifiée depuis deux siècles mais, note Malm, dans les années 1990, « larésistance aux politiques visant à se détourner des combustibles fossiles est venue du capital ». Plutôt qued’anthropocène, il faudrait parler de capitalocène. Blâmer l’humanité dans son ensemble revient à affirmerque le capitalisme fossile est, malgré ses défauts, l’évolution logique de notre espèce, « la réalisation d’unedestinée historique », idée qui présente le double défaut de présumer que l’Occident est le centre du monde etqu’il n’y a pas grand chose à faire pour lutter contre le réchauffement climatique. [...] »

Extrait d'un article du Mag du Ciné, 26 août 2019Autre article sur le même auteur : Le Monde, 25 juin 2020, « "Comment saboter un pipeline" : plaidoyer pour

l’insurrection climatique ».

2 Chimiste d'origine américaine, membre du Programme International pour la Géosphère et la Biosphère (1987-2015) relatif au changement global.



Poly 7 : la forêt française

Une vidéo du Dessous des cartes à voir :https://www.youtube.com/watch?

v=5HIVwHCELE0

La forêt a toujours eu une importanceconsidérable pour les hommes. Elle leurpermet de se nourrir, de construire, de sechauffer ou de produire de l’énergie.1er constat : la forêt en France progresse.Elle a vu sa superficie doublée entre 1850 (9millions d’hectares) et 2020 (17 millionsd’hectares).

Résumé de l’histoire de la forêt française : entre avancées et reculs. Lire aussi les pages 298 et 299 du manuel.

- La déforestation commence dès l’antiquité avec notamment les besoins de construction sous l’empire romain.

- Aux IV et Vèmes siècles : c’est le début des invasions barbares et le démantèlement de l’empire romain. Cedésordre politique profite à la forêt.

- Au Xème siècle : C’est l’époque du début de la « révolution agricole médiévale » (Georges Duby, historienfrançais). La forêt recule face aux grands défrichements. Les rendements agricoles augmentent ainsi que lapopulation qui double entre 950 et 1300. Le risque de pénurie de bois se fait sentir. 1346 : 1er code forestier(ordonnance de Brunoy) mais il aura peu d’influence.

- Aux XIV et XVèmes siècles : la forêt progresse dans le contexte de la guerre de 100 ans et la peste noie (1348-1358 : Un tiers des habitants meurt).

- A partir du XVème siècle, l’économie se redresse et les défrichements reprennent.

- Au XVIIème siècle, Louis XIV (1638-1643-1715) souhaite développer sa flotte commerciale et militaire. Colbert(1619-1683), ministre et intendant des finances, crée les arsenaux de Brest, Rochefort et Toulon. Le projet est deconstruire une flotte de guerre de 276 navires. Or, pour en construire un seul, il faut 3000 chênes centenaires.

Mesures prises :- Colbert fait planter la forêt du Tronçais. 11 000 hectares dédiés au bois de marine.- 1663 : création de l’administration des Euax et Forêts dont Colbert prend la direction. Objectif :améliorer la quantité et la qualité de la production de bois.- L’ordonnance de 1669 : Le pays est divisé en 16 départements gérés par des maîtres des eaux et forêts.Après Louis XIV, cette législation tombe dans l’oubli.

- A partir du XVIIIème siècle, de nouvelles activités industrielles très consommatrices en bois se développent. Laforêt recule.

- Au début du XIXème siècle, la forêt ne couvre plus que 16 % du territoire français.En 1824, l’école forestière de Nancy est créée.En 1827, un nouveau code forestier est adopté.A partir de 1851, sous Napoléon III, des politiques de reboisement sont mises en place (dans les Landes,en Sologne), en montagne (Pyrénées, Alpes du Sud).

- Fin XIXème siècle : le recul de la forêt est stoppé en France.Causes :

• abandon du charbon de bois au profit du charbon de terre.• Utilisation de nouveau matériaux (acier…).• Baisse des surfaces agricoles.

- Depuis 1945 : L’État lance une politique de renaissance de la forêt. En 1946, est créé le fonds forestier national. La République gaullienne (1958-1969) poursuit cette objectif. En 1963, sont créées les premiers parcs nationauxpuis en 1966 l’ONF (Office national des forêts). En 1985, une loi montagne réglemente la constructions enaltitude. Aujourd’hui, la forêt couvre 31 % du territoire national. Mais l’ONF est critiqué à cause de sa faiblessede ses moyens et de ses effectifs. La forêt reste majoritairement privée en France. En plus des forêts domanialesappartenant à l’Etat (9% des forêts françaises) et des forêts communales (16%), la France compte 3,5 millions depropriétaires forestiers privés (75%) qui n'ont souvent ni les moyens ni l’envie de l'exploiter.


https://www.youtube.com/watch?v=5HIVwHCELE0

https://www.youtube.com/watch?v=5HIVwHCELE0


Poly 8 : La forêt aujourd’hui

=> Voir schéma page 298 : à recopier.

Depuis le début du XIXème siècle, la forêt française métropolitaine, d'une grande diversitébiologique, a progressé de 70 %. La ressource forestière évolue du fait des phénomènes naturels etdes activités humaines. Un travail de collecte de données est donc indispensable pour produirel'information nécessaire à une gestion durable de la forêt.

En France métropolitaine, le taux de boisement s’élève à 31 %. Cette moyenne masque defortes disparités régionales. Les deux régions les plus boisées sont la Corse et la Provence-Alpes-Côte d'Azur. Huit départements ont un taux de boisement inférieur à 10 % : la Manche, la Vendée,le Pas-de-Calais, la Mayenne, le Calvados, la Loire-Atlantique, les Deux-Sèvres et le Nord.

Source : Site de l’IGN. L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) estun organisme public chargé de l’inventaire des ressources forestières et de la cartographie desterritoires forestiers au niveau national. http://www.ign.fr/institut/actus/foret-en-france-chiffres-cles


http://www.ign.fr/institut/actus/foret-en-france-chiffres-cles


Poly 9 : Vers unegestion durabledes ressources ?


Axe 1 – Exploiter, préserver et protéger les milieux.

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