Appel à commentaires Numérotation Synthèse sur la partie prospective (Questions 1 à 19)
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Appel à commentaires Numérotation
Synthèse sur la partie prospective (Questions 1 à 19)
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1.1. Questions ouvertes (1-5) : Les thèmes les plus cités spontanément
• Le développement de la VoIP (10 réponses)
• Le développement du nomadisme (5)
• La convergence, fixe/mobile ou téléphone/Internet (8)
• La lisibilité tarifaire (9)
• Les numéros individuels (5)
• La portabilité (4)
• La visiophonie (3)
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1.2. Questions ouvertes (1-5) : Le plan de numérotation actuel
• Un plan fermé qui a su répondre aux évolutions des services et des technologies depuis 1996 (3 opérateurs et une association d’utilisateurs)
• Une structure cohérente et lisible, à conserver (3 opérateurs)
• Une gestion prudente qui a permis de conserver assez de ressources (2 réponses)
– Un plan conçu pour longtemps
– Les risques de saturation sont faibles, sauf sur les 06
– Pour certains acteurs, la saturation peut être envisagée sous l’impulsion de :
• L’augmentation du nombre d’abonnés (4 réponses)• Les nouveaux services qui nécessitent de nouvelles tranches • L’augmentation du nombre d’opérateurs (2)• Les nouveaux usages
• Un problème à régler
– Les 087B ne permettent pas de répondre de façon adéquate aux besoins des nouveaus services de communications interpersonnelles (2 réponses)
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2. Les évolutions futures du plan : Quel type de gestion ? Quelle organisation ?
• Concernant la gestion, deux points de vue s’opposent :
– Les opérateurs sont souvent attentifs à ce que les évolutions du plan prennent en compte la situation existante et notamment les contraintes techniques (cf Q9-Q10)
– Certains équipementiers ou fournisseurs de service souhaitent une gestion souple des numéros, y compris les numéros géographiques, afin de ne pas limiter le développement des nouveaux services
• Concernant l’organisation :
– La structure fermée, par services, est appréciée
– Les catégories futures ne sont pas bien définies :
• une grande distinction services en ligne / communications personnelles (2) • des frontières non déterminées entre fixe, nomade et mobile.
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3. Les informations portées par le numéro (Q6)
• Le tarif est l’information principale (13 acteurs)
– C’est un enjeu essentiel pour le développement des services aux consommateurs (7)
– Un acteur estime que ce seront les terminaux qui fourniront ce type d’information et un opérateur encourage aussi l’utilisation d’autres moyens d’information
– Les tarifs sont de plus en plus disparates
• La localisation géographique (8 réponses)
– Cette information est perçue comme déclinante du fait la rupture du lien entre prix et distance (7)
• Le type de service contacté (fixe/mobile/etc.) : 8 réponses
– Un opérateur pense que c’est de moins en moins important
• Les autres catégories sont perçues comme plus accessoires :
– « Type d’appareil contacté » (3)
– Opérateur du destinataire (1)
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4.1. Réseaux IP, VoIP et nomadisme (Q7) :Les possibilités offertes par IP
• Les réseaux IP permettent une offre de services nouvelle
– On assiste à une décorrélation entre les réseaux et les services …
– … qui implique l’émergence de nouveaux modèles économiques (2)
• Les technologies sont aujourd’hui mûres pour offrir des services répondant aux obligations du service téléphonique
– Seul l’acheminement des appels d’urgence peut poser problème dans certaines situations
• Dix acteurs voient dans le développement de la VoIP une évolution majeure pouvant affecter le plan
• Cinq réponses citent le nomadisme comme usage important qui sera amené à se développer
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4.2. Réseaux IP, VoIP et nomadisme (Q7) :Le nomadisme
• Des définitions différentes : de la mobilité au fixe
• Un développement prévu par tous :
– 13 réponses positives
– 3 réponses qui estiment que le développement de ce service n’est pas encore certain
– 2 opérateurs pensent qu’il n’existe pas un service « nomade » spécifique
• Des facteurs de développement variés :
– Le tarif (3)
– Les entreprises (2)
– La technologie est mûre (terminaux multimodes, serveurs de présence, etc) (2)
– La convergence fixe/mobile (2)
– Pour la demande du marché, les avis sont partagés
• Des avis partagés sur la tranche de n° à utiliser
– Nouvelle tranche : 5 réponses
– N° mobile : 2 réponses
– N° géographiques : 2 réponses
– Pas de catégorie spécifique (tous les n°s) : 2 réponses
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5. Le numéro unique : un débat non tranché (Q8)
• Certains acteurs penchent pour son développement, avec des nouveaux services (4 opérateurs, 1 conso, 1 asso professionnelle)
– L’implémentation est variée : URI personnels, SIP, n°s personnels
– 2 réponses proposent d’y ajouter des suffixes pour multiplier les services derrière un seul numéro
• D’autres pensent que plusieurs identifiants ou numéros subsisteront (5 opérateurs, 1 association de consommateurs, 1 association professionnelle, 1 utilisateur)
– Pour conserver la structure par services du plan
– Pour des raisons de vie privée
– Pour garder le contrôle de sa joignabilité
• Enfin, certaines réponses estiment qu’il est trop tôt pour se prononcer (2 opérateurs et 1 équipementier)
– La possibilité doit être laissée pour le développement de ce type de services, dans l’imposer (3)
– Certaines solutions techniques peuvent simplifier l’usage d’identifiants multiples (serveurs de présence, gestion de profils, messagerie unifiée, répertoires, etc.) (3)
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6.1. Les contraintes (Q9-Q10): Des éléments techniques qui perdurent
• 7 réponses (opérateurs de réseau) soulignent l’importance du plan de numérotation pour l’acheminement de la plupart des communications
– Les équipements de commutation (5)
– La facturation et la tarification (2)
• La disparition de ces contraintes nécessiteraient des investissements considérables, peu envisageables
• Aucun horizon ne peut être défini
– 1 association professionnelle estime au contraire que la migration vers les NGN aura lieu d’ici 3 à 7 ans
• Une évolution pourrait être une organisation du type HLR (2)
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6.2. Les contraintes (Q9-Q10): Le plan, outil de routage
• La grande majorité des acteurs estiment que l’utilisation du plan comme outil de routage va continuer longtemps (11/14)
– Tant que les réseaux commutés existeront (6)
– Même pour les NGN (1 opérateur)
– Quatre réponses rappellent que ce n’est pas le cas pour les réseaux IP
• Aucun horizon ne peut être fixé, pour 6 contributeurs
– Deux réponses proposent un horizon de 3 à 10 ans
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7. La portabilité (Q11)
• 17 réponses sur ce sujet
– 4 acteurs l’évoquent comme un enjeu essentiel dans les Q1-Q5
• Une solution plébiscitée : la base centralisée
– 8 opérateurs, 2 associations professionnelles
– Des solutions de mise en œuvre variées : Groupe de travail, ART, solution interprofessionnelle, acteur neutre (Belgique)
• Une attention doit être portée au coût de la portabilité (5)
– Certains acteurs souhaitent limiter le champ d’application de la portabilité (2)
• Accueil favorable à la portabilité intra-catégorie de services
– Accueil plutôt défavorable à la portabilité complète
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8. La convergence
• Pas de question spécifique sur ce sujet mais 7 réponses l’évoquent spontanément
– Convergence fixe-mobile avec les MVNO (3)
– Convergence tel-Internet par les terminaux (triple-play, GSM/WiFi)
• Q15-Q16 : les relations IP/E164 et ENUM
– Beaucoup de réponses voient une cohabitation de E164 et d’IP (8)• y compris pour les communications personnelles (SIP, tel://domain.com, IMS) (4)
– Quelques acteurs soulignent les qualités spécifiques des n° de téléphone (3)
• Habitude, clavier numérique plus simple, nouvelles fonctions comme les répertoires, la reconnaissance vocale
– Avis partagés sur ENUM : • 3 contributeurs très intéressés • 6 sont intéressés par le développement de cette norme • 2 réponses n’y voient aucun intérêt• Un des risques cités est la protection des données personnelles
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9. Les communications machine-machine (Q17)
• Deux réponses mentionnent que les machines utilisent déjà des numéros du plan national : exemple des fax, ou de certains numéros 08AB (086B, 085B, etc.)
• La majorité des réponses n’est pas favorable à la réservation d’une tranche pour les communications M2M
– Une association professionnelle seulement y est favorable
– Plusieurs réponses estiment que des tranches peuvent être ouvertes selon les besoins, comme ça a déjà été le cas (2 opérateurs, 1 fournisseur de services)
– Deux contributions suggèrent de favoriser d’autres moyens, comme l’utilisation de l’adressage Internet (1 fournisseur de service) ou des moyens de sous-adressage derrière des numéros normaux (1 opérateur)
– Quatre réponses n’estiment pas nécessaire d’ouvrir une tranche pour le M2M (3 opérateurs et 1 particulier)
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10. Les plans privés (Q18-Q19)
• Les plans privés tels qu’ils sont utilisés aujourd’hui par les opérateurs privés présentent plusieurs avantages :
– Ce sont des numéros courts (cité par 1 opérateur et 1 association professionnelle)
– Facilement mémorisables (1 association professionnelle)
– Qui ont permis le développement de services (2 opérateurs, 1 fournisseur de services et 1 particulier)
– Qui n’exercent pas de contraintes sur le plan national grâce à la numérotation par bloc et s’ils sont bien gérés (2 opérateurs)
• Leurs inconvénients sont limités :
– Il existe cependant un risque de collision avec le plan national, s’ils devaient être étendus aux réseaux fixes (1 opérateur et 1 association professionnelle)
– Les codes sont différents d’un opérateur à l’autre ce qui perturbe les habitudes des utilisateurs (1 particulier et 1 opérateur)
• Les évolutions proposées vont vers plus d’harmonisation entre les opérateurs
– En ouvrant une tranche pour ce type de services, utilisables à loisir par les OBL, ce qui faciliterait le développement de ce type de services sur le fixe (4 opérateurs, 1 particulier et 1 fournisseur de services contre 1 opérateur mobile qui y est opposé)
– Quelques réponses souhaitent que les codes soient normalisés (1 opérateur et 1 association professionnelle), éventuellement à partir de codes historiques (1 opérateur)
– Outre l’opérateur mobile opposé à l’utilisation du plan national pour les plans privés, 1 association professionnelle demande une concertation avant tout changement.
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11. Les autres services
• La visiophonie (pas de question mais cité par 3 réponses)
• La reconnaissance vocale (2 réponses)
• IMS (1)
• La numérotation par bloc
– En général, peu envisagée