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Journal des Maladies Vasculaires (Paris) © Masson, 2004, 29, 4, 217 ANALYSES DE LIVRES Recommandations thérapeutiques en médecine vascu- laire. Coordonné par C. BOISSIER, J.L. GUILMOT, L. BRESSOLLETTE, H. BOCCALON. Sous l’égide du Collège des enseignants en médecine vasculaire, 2004, Hors collection, 224 pages. La médecine vasculaire regroupe des entités de gravités variables et concerne un nombre important de patients. L’arrivée de nouvelles thérapeutiques, les progrès de la recherche médicale, le développement des méthodes préventives permettent, aujourd’hui, une meilleure prise en charge des patients. Le rôle de cet ouvrage est de guider le praticien dans l’élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée à chaque cas clinique. L’ensemble des recommandations thérapeutiques non chirurgicales est abordé. Elles concernent : – les stratégies médicamenteuses (héparines, antivi- tamines K, antiagrégants plaquettaires, prostanoïdes, thrombolytiques, etc.) ; – le rôle de la désintoxication tabagique ; – les problèmes liés à la prise de contraceptifs oraux ; – les soins locaux des ulcères ; – la contention ; – la physiothérapie ; – etc. La liste des différents consensus ayant trait à la mé- decine vasculaire figure en fin d’ouvrage. Véritable référentiel, ce livre intéressera non seule- ment les médecins vasculaires mais également les méde- cins généralistes et les étudiants en médecine. Rédaction JMV Repères pour les décisions en chirurgie vasculaire. Collège français de chirurgie vasculaire, 2004 (3 e édition), C.F.C.V., 167 pages. De nombreuses sociétés savantes ont rédigé des recom- mandations, des manuels de bonne pratique ou des guide- lines. Le Collège de Chirurgie Vasculaire a choisi une autre voie, la rédaction de repères pour la décision. Cha- que malade est unique et le chirurgien qui le prend en char- ge est probablement le plus à même de prendre la bonne décision. Les textes qui suivent sont des « repères ». Avant d’être publiés, ils ont été très longuement discutés avant d’être avalisés par le Directoire du Collège. Ils ont en- suite été soumis à la Société de Chirurgie Vasculaire de Langue française et au Syndicat de Chirurgie Vasculai- re. Nous avons conscience qu’ils reflètent l’état de la lit- térature au moment de la rédaction et que pour certains thèmes, des remises à jour fréquentes seront nécessaires. C’est la raison pour laquelle chaque texte indique l’an- née de rédaction. Le plan est toujours le même : – la liste des principaux problèmes posés ; – un choix de références récentes (discutable comme tout choix) ; des recommandations avec la date de leur rédaction. Ces recommandations distinguent clairement les re- commandations très fortes (à faire et à ne pas faire), les recommandations moins fortes et les points d’incertitu- des. Le degré de recommandation est classé de A à C se- lon une grille établie par le Ad-hoc Committee on Clinical Research de la Society of Vascular Surgery (J Vasc Surg, 1992 ; 15 : 867-8) : – le degré A concerne les études randomisées et mul- ticentriques indiscutables ; – le degré B, les études multicentriques discutables en raison de la méthodologie ou de la faiblesse de l’échantillon ; – et le degré C, les études non randomisées avec ou sans groupe témoin. Les conférences de consensus n’étant pas à propre- ment parler des études scientifiques échappent à cette classification mais peuvent être assimilées à des recom- mandations de degré B. Le fait qu’une indication soit proposée à un patient en dehors de celles retenues dans ce document implique des raisons particulières, et une information précise du patient. Rédaction JMV

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Journal des Maladies Vasculaires (Paris)© Masson, 2004, 29, 4, 217

ANALYSES DE LIVRES

Recommandations thérapeutiques en médecine vascu-laire.Coordonné par C. BOISSIER, J.L. GUILMOT, L. BRESSOLLETTE,H. BOCCALON. Sous l’égide du Collège des enseignants enmédecine vasculaire, 2004, Hors collection, 224 pages.

La médecine vasculaire regroupe des entités de gravitésvariables et concerne un nombre important de patients.

L’arrivée de nouvelles thérapeutiques, les progrès dela recherche médicale, le développement des méthodespréventives permettent, aujourd’hui, une meilleure priseen charge des patients.

Le rôle de cet ouvrage est de guider le praticien dansl’élaboration d’une stratégie thérapeutique adaptée àchaque cas clinique.

L’ensemble des recommandations thérapeutiques nonchirurgicales est abordé.

Elles concernent :– les stratégies médicamenteuses (héparines, antivi-

tamines K, antiagrégants plaquettaires, prostanoïdes,thrombolytiques, etc.) ;

– le rôle de la désintoxication tabagique ;– les problèmes liés à la prise de contraceptifs oraux ;– les soins locaux des ulcères ;– la contention ;– la physiothérapie ;– etc.La liste des différents consensus ayant trait à la mé-

decine vasculaire figure en fin d’ouvrage.Véritable référentiel, ce livre intéressera non seule-

ment les médecins vasculaires mais également les méde-cins généralistes et les étudiants en médecine.

Rédaction JMV

Repères pour les décisions en chirurgie vasculaire.Collège français de chirurgie vasculaire, 2004 (3e édition),C.F.C.V., 167 pages.

De nombreuses sociétés savantes ont rédigé des recom-mandations, des manuels de bonne pratique ou des guide-lines. Le Collège de Chirurgie Vasculaire a choisi une

autre voie, la rédaction de repères pour la décision. Cha-que malade est unique et le chirurgien qui le prend en char-ge est probablement le plus à même de prendre la bonnedécision.

Les textes qui suivent sont des « repères ». Avantd’être publiés, ils ont été très longuement discutés avantd’être avalisés par le Directoire du Collège. Ils ont en-suite été soumis à la Société de Chirurgie Vasculaire deLangue française et au Syndicat de Chirurgie Vasculai-re. Nous avons conscience qu’ils reflètent l’état de la lit-térature au moment de la rédaction et que pour certainsthèmes, des remises à jour fréquentes seront nécessaires.C’est la raison pour laquelle chaque texte indique l’an-née de rédaction.

Le plan est toujours le même :– la liste des principaux problèmes posés ;– un choix de références récentes (discutable comme

tout choix) ;– des recommandations avec la date de leur rédaction.Ces recommandations distinguent clairement les re-

commandations très fortes (à faire et à ne pas faire), lesrecommandations moins fortes et les points d’incertitu-des. Le degré de recommandation est classé de A à C se-lon une grille établie par le Ad-hoc Committee onClinical Research de la Society of Vascular Surgery(J Vasc Surg, 1992 ; 15 : 867-8) :

– le degré A concerne les études randomisées et mul-ticentriques indiscutables ;

– le degré B, les études multicentriques discutablesen raison de la méthodologie ou de la faiblesse del’échantillon ;

– et le degré C, les études non randomisées avec ousans groupe témoin.

Les conférences de consensus n’étant pas à propre-ment parler des études scientifiques échappent à cetteclassification mais peuvent être assimilées à des recom-mandations de degré B.

Le fait qu’une indication soit proposée à un patienten dehors de celles retenues dans ce document impliquedes raisons particulières, et une information précise dupatient.

Rédaction JMV