WHAT’S
HOT ?! Tous les mois, un
peu de prise de hauteur + une
fracture des méninges
Weave
Business Technology
Mai 2016
Ce qu’il s’est passé dans le
monde au mois
d’Avril 2016…
Facebook permet aux non-voyants de voir les photos
10
Facebook est devenu beaucoup plus accessible aux aveugles et aux malvoyants en ce début de
mois. Le réseau social a lancé une nouvelle fonctionnalité qui utilise des avancées de l'intelligence
artificielle pour décrire le contenu de photos publiées. « Chaque jour, les gens partagent plus de 2
milliards de photos sur Facebook , Instagram, Messenger et WhatsApp [...] Avec plus de 39 millions
d’aveugles et 246 millions de personnes qui ont une grave déficience visuelle, beaucoup de gens
peuvent se sentir exclus de la conversation portant sur les photos sur Facebook » a expliqué le
réseau social . C’est ainsi, qu’à l’initiative de Matt King, un ingénieur du groupe souffrant de cécité
et spécialiste de l’accessibilité, que « Automatic alternative text » (texte de remplacement
automatique) a vu le jour.
Cette nouvelle technologie fonctionne avec les logiciels utilisés par les aveugles pour obtenir une
description audio de ce qui s'affiche sur leur écran. Dans le cas d'une image publiée sur Facebook,
ce type de programme se contentait jusqu'ici de dire qu'il s'agissait d'une photo avec le nom de son
auteur, et de lire le cas échéants les commentaires écrits en dessous, ce qui ne donnait pas
forcément d'indication sur son contenu. L'outil de Facebook vise à enrichir cette description en
fournissant à l'utilisateur quelques mots sur ce qui a pu être automatiquement reconnu dans l'image.
Lors d'une démonstration pour des journalistes, le système indiquait par exemple qu'une photo
pouvait montrer du ciel et un arbre, une pizza, ou trois personnes qui sourient en extérieur. Cela
reste une description partielle du contenu de l'image, avec pour l'instant une centaine d'éléments
reconnus automatiquement
Dans le futur, le système pourrait être développé pour fournir des descriptions plus complètes, par
exemple en précisant les activités auxquelles se livrent les personnes sur une photo, ou peut-être
leur identité, ont-ils détaillé.
La technologie est disponible uniquement dans un premier temps sur les appareils mobiles d'Apple
(iOS) et pour les utilisateurs anglophones de cinq marchés spécifiques (les Etats-Unis, le Royaume-
Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande). L'objectif est toutefois de l'étendre rapidement à
d'autres langues et à d'autres plateformes.
Une technologie
permettant d’obtenir
une description
audio de ce qui
s'affiche sur leur
écran
Le système en
question pourra
fournir des
descriptions plus
précises des
photos
Facebook a pour
objectif d’intégrer
les malvoyants à
l’expérience des
réseaux sociaux
#IA
http://futurism.com/facebooks-ai-can-translate-words-images-vice-versa/
Un extincteur à infrasons
9
Il y a quelque temps le Darpa nous avait montré qu’il était possible d’éteindre un feu à l’aide de
basses fréquences sonores. Deux étudiants ont mis le procédé en pratique en construisant un
prototype d’extincteur fonctionnant sur le même principe.
Cet extincteur qui n’utilise ni eau ni gaz projette des ondes sonores qui étouffent les flammes. Viet
Tran, un des étudiants en question, a expliqué que les sons utilisés se rapprochaient de la "basse
boum-boum" que l'on peut entendre "dans le hip-hop".
D'après les étudiants, "les rappeurs comme 50 Cent pourraient ainsi probablement éteindre un
incendie". Cette rythmique particulière parvient en fait à séparer l'oxygène du carburant en feu. Or,
sans oxygène, il ne peut y avoir de flammes. Les impulsions de pression de l'air créées par
l'extincteur suffisent donc à étouffer le feu.
Cet extincteur pourrait permettre d'améliorer la sécurité des pompiers, en le fixant à des véhicules
radiocommandés comme des drones par exemple. Les étudiants imaginent aussi qu'il pourrait être
installé dans les cuisines des particuliers ou mieux encore, dans l’espace, où les liquides ne sont
plus contraints par la gravité. Les deux étudiants ont déjà déposé un brevet provisoire afin de
protéger leur nouvelle invention durant son développement.
L’avenir nous dira si les applications imaginées par ces étudiants peuvent se concrétiser à grande
échelle.
Un extincteur
qui n’utilise ni eau
ni gaz projette des
ondes sonores qui
étouffent les
flammes
Cet extincteur
pourrait permettre
d'améliorer la
sécurité des
pompiers
Cet extincteur
pourrait même
être utilisé dans
l’espace où les
liquides ne sont plus
contraints par la
gravité
#Infrasons
#Extincteur
http://www.geek.com/science/two-students-turned-a-subwoofer-into-a-fire-extinguisher-1618883/
http://www.treehugger.com/sustainable-product-design/dousing-flames-sound-waves-new-fire-extinguisher-makes-no-mess.html
Plus besoin de Rembrandt pour créer un Rembrandt
8
Un ordinateur peut-il faire « revenir » Rembrandt pour lui faire peindre un dernier tableau, près de
400 ans après sa disparition ? Une équipe de spécialistes de l’université de Delft, en Hollande, nous
répond que OUI !
Il s’agit du projet « Next Rembrandt », une intelligence artificielle qui utilise la technologie des Big
Data et le DeepLearning pour analyser plus de 300 œuvres Rembrandt pour « apprendre » sa
technique et créer une œuvre originale qui rappelle dans les détails et le style un véritable
Rembrandt. Ce projet qui a évolué au sein de l’Université de Technologie de Delft a été soutenu par
plusieurs partenaires dont Microsoft et ING, mais aussi les musées allemands Mauritshuis et
Rembrandthuis. Grâce à ces soutiens, l’équipe du projet a pu analyser autant que nécessaire les
œuvres du maître et ainsi répondre à la première question : que faire peindre à l’intelligence
artificielle ? Les analyses ont donc montré qu’il fallait peindre un portrait d’un homme de type
caucasien, moustachu, un peu barbu, d’un âge compris entre 30 et 40 ans, portant des vêtements
noirs, un col blanc, un chapeau et devant regarder vers la droite.
Ensuite, d’autres analyses se sont intéressées à la troisième dimension d’un tableau pour étudier le
coup de pinceau de Rembrandt et créer ainsi des cartes indiquant les différentes hauteurs des
points. Après avoir appris tous les paramètres à cette intelligence artificielle, l’œuvre a été ensuite
imprimée en 3D, en treize couches, pour reproduire le relief des coups de pinceaux qu’aurait pu
donner le maître hollandais. Le style du trait, le clair-obscur et la composition du tableau qui
caractérisent Rembrandt sont bien là. Au final, le résultat est l’œuvre que vous pouvez voir plus
haut dans cet article.
Ce projet n’est pas destiné à faire d’un ordinateur un faussaire ni de lancer une nouvelle industrie
du faux tableau mais de chercher les liens possibles entre technologies, data et art. Il n’en reste pas
moins que l’on peut se poser des questions sur les possibilités de l’intelligence artificielle en matière
d'activité artistique. C’est donc une nouvelle occasion de se poser la question : peut-on remplacer
l’Homme par des ordinateurs ? Les machines seront-elles bientôt capable de créativité ?
Une IA utilise la
technologie des
Big Data et le
DeepLearning
apprendre le style
de Rembrandt.
L’œuvre
conçue ensuite
imprimée en 3D,
en treize couches,
pour reproduire
des coups de
pinceaux
Le but est de
trouver un lien
possible entre les
nouvelles
technologies, la data
et les activités
artistiques
#IA
#Art
http://thenextweb.com/creativity/2016/04/06/a-computer-has-made-a-rembrandt-painting-and-its-perfect/
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/informatique-ordinateur-fabrique-faux-rembrandt-y-meprendre-62366/
Le drone aux bons reflexes
7
Ce mois aussi nous vous parlons de drones. Mais cette fois-ci, il s’agit d’un drone qui dépasse tous
les autres en termes d’efficacité. En effet, lorsqu’un drone s'écrase au sol, c’est généralement parce
qu’il a percuté un obstacle, et cela reste une des problématiques qui préoccupe les utilisateurs.
Pour éviter les accidents, la meilleure solution serait de rendre l’aéronef conscient de ce qui
l’entoure. C’est en partant de ce postulat que des scientifiques de l’université de Stanford, aux
États-Unis, ont développé leur système. Cette équipe a ainsi développé une technologie permettant
aux drones d’éviter les obstacles même s’ils sont en mouvement, comme c'est le cas d'une épée
tenue par un escrimeur par exemple. (voir la vidéo : lien ci-dessous)
Amazon va sans doute être très intéressé ! Le géant américain, qui souhaite développer un service
de livraison par drones, fait face à de sérieuses difficultés à ce niveau-là. Pour être fiable, le drone
doit bien sûr rejoindre sa destination sans se crasher en chemin, mais il lui faut aussi éviter les
obstacles qu’il pourrait rencontrer.
Les chercheurs de Stanford leur apportent donc cette solution ! Ils ont équipé un drone de
nombreux capteurs laser et ultrasoniques formant un dispositif de vision stéréoscopique qui lui
permet de voir. Les informations recueillies sont ensuite redirigées vers un ordinateur qui contrôle le
drone de façon adéquate permettant au drone d’éviter les obstacles, même lorsqu’il vole à 50 km/h.
L’appareil réagit instantanément aux attaques, effectuant une manœuvre d’évitement avant de
reprendre exactement sa position initiale.
D’après les chercheurs, leur système serait aussi capable d’apprendre, ce qui signifie que plus il
volerait, plus il serait performant et arriverait à éviter les obstacles.
Ce drone est
capable de
détecter les
obstacles et de les
éviter
Cela
pourrait être le
début de l’ère de la
livraison à
domicile par drone
Des capteurs
formant un
dispositif de vision
stéréoscopique
permettent au drone
de voir.
#Drones
#Livraison 2.0
http://www.dailymotion.com/video/x42fug4_ce-drone-intelligent-remporte-un-duel-a-l-epee-contre-l-homme_tech
Hypercells, le future de l’urbanisme
6
Une approche paramétrique et algorithmique de l’architecture, voici ce que nous propose une
équipe d’étudiants au Laboratoire de Recherche en Design de l’Architecture Association School of
Architecture à Londres.
Cette équipe a créé un système d’architecture cellulaire dynamique doté d’une conscience de soi,
d’une mobilité, d’une souplesse et d’une configurabilité qui lui permet de mieux réagir à son
environnement et de se restructurer facilement. Chaque « cellule » de ce système peut prendre la
décision en local de grimper, rouler, ou de changer de forme en fonction du besoin du système.
Hypercell, ce nouveau système d’auto-assemblage utilise un mécanisme qui contient une carte
Arduino et des aimants qui changent de configuration en rotation. L’idée est de créer une
architecture vivante jamais « finie » qui peut évoluer en fonction du besoin de son utilisateur. On
peut imaginer un changement de l’espace intérieur, du nombre de pièces ou encore reconfigurer
une structure en fonction de la saison pour conserver l’énergie ou la fraicheur par exemple. Chaque
cellule peut prendre la forme d’un cube ou d’une sphère et peut calculer elle-même le meilleur
chemin à prendre pour ses déplacements pour consommer le moins d’énergie.
Les étudiants derrière cette innovation proposent sur leur site d’appliquer ce système pour
remplacer les procédés et pratiques de planification urbaine traditionnels qui sont couteux en temps
et en énergie. Le système HyperCell prend des décisions quant à la construction en se basant sur
l’analyse de données locales et peut facilement évoluer en fonction de l’évolution des besoins.
Un système
d’architecture
cellulaire
dynamique doté
d’une conscience
de soi
Il s’agit d’une
architecture
vivante jamais
« finie » qui peut
évoluer en
fonction du
besoin
Ce système
peut remplacer les
procédés de
planification
urbaine
traditionnels
couteux
#Architecture
#Auto-assemblage
http://www.hypercell.co.uk/
https://www.youtube.com/watch?v=nNO5ewmkLe8
SpaceX a enfin réussi son défi
5
En Février, nous vous avions informé sur la « Space Race » des lanceurs de fusées et de la volonté
de SpaceX en particulier de développer les fusées réutilisables afin de réduire le coût de lancement.
SpaceX avait en effet réussi à ramener l’étage principal de son Falcon 9 sur la Terre ferme mais
avait échoué son atterrissage sur une barge flottante.
En ce début de mois, SpaceX relança l’expérience mais cette fois avec grand succès. L’atterrissage
de l’engin de 70 mètres de haut a eu lieu moins de dix minutes après son décollage de Cap
Canaveral, en Floride sur une petite plateforme en mer. La firme avait déjà tenté cette manœuvre à
cinq reprises, sans succès jusqu’alors. Depuis ce succès, l'étage de la fusée a été rapatrié à Port
Canaveral pour un examen approfondi de sa structure et de l'état de ses neuf moteurs. Ces
derniers vont faire l'objet d'une dizaine de mises à feu au sol avant de décider si le premier étage
peut être réutilisé pour de nouvelles missions.
Un exploit indéniable, que l’entreprise spécialisée dans la construction aérospatiale entend réitérer
le 3 mai. SpaceX procédera à la mise à feu de son lanceur Falcon 9 pour aller placer en orbite un
satellite de télécommunications japonais à quelques 22 000 kilomètres d’altitude. Cependant, cette
fois-ci le lanceur disposera de beaucoup moins de carburant pour réaliser l'ensemble des
manœuvres permettant un retour sur Terre, du freinage à son repositionnement pour atterrir sur la
barge. En cas de succès, SpaceX aura fait un immense pas en direction des fusées réutilisables car
la moitié des lancements réalisés n'embarquent pas suffisamment de carburant pour envisager un
retour sur la terre ferme.
En disposant d'une plate-forme mobile d'atterrissage pouvant être positionnée pour récupérer ses
lanceurs (le premier étage pour le moment mais le deuxième étage pourrait également être intégré
ultérieurement) en plus de toutes les contraintes techniques imposées, l'entreprise disposerait alors
du savoir-faire autorisant une importante réduction des coûts des lancements spatiaux, permettant
d'imaginer une industrie autour du tourisme spatiale ou même la colonisation de stations spatiales
ou de la Lune tout en permettant leur approvisionnement régulier à des coûts supportables.
SpaceX a réussi à
ramener l’étage
principal de son
Falcon 9 sur une
barge flottante.
Les fusées
réutilisables
permettent de
réduire
considérablement
les coûts de
lancement
Une plate-forme
mobile permet un
atterrissage
positionné
n’importe où pour
récupérer ses
lanceurs
#SpaceX
#Tourisme Spatial
http://futurism.com/breaking-news-spacex-finally-re-lands-falcon-9-rocket-ocean-barge/
Retrouver sa motricité grâce à une neuroprothèse
4
Si les interfaces neuronales sont expérimentées depuis plusieurs années pour contrôler par la
pensée des ordinateurs ou des prothèses, c’est la première fois qu’une personne paralysée peut
s’en servir pour retrouver l’usage de l’un de ses membres. Il s’agit d’une puce électronique qui
détecte l’activité électrique associée à un geste auquel pense le patient. L’information est envoyée à
un ordinateur sur lequel un logiciel d’apprentissage automatique procède au décodage du signal
neuronal pour le transformer en signaux électriques transmis ensuite à un dispositif
d’électrostimulation musculaire placé sur l’avant-bras.
Ce dispositif a été co-développé par des chercheurs du Wexner Medical Center, de l’université
d’État de l’Ohio (US) et la société Battelle. Dans leur article scientifique, ils expliquent avoir fait une
découverte importante sur le fonctionnement du cerveau. En effet l’expérience menée avec Ian
Burkhart, tétraplégique suite à un accident, tend à démontrer que les modifications neuronales ne
sont pas aussi importantes qu’on l’imaginait. « Cela nous donne beaucoup d’espoir quant au fait
que les changements neuronaux après ce genre de blessure ne sont peut-être pas aussi nombreux
que nous le pensions et que l’on puisse shunter une zone endommagée de la moelle épinière pour
restaurer un mouvement », explique le professeur Chad Bouton qui participe à cette étude.
L’un des aspects les plus impressionnants de cette interface neuronale est que l’algorithme
d’apprentissage automatique est capable de s’adapter à l’évolution de l’activité cérébrale. À mesure
que le cerveau établit des connexions entre des muscles sur lesquels il avait encore le contrôle et
que l’activité cérébrale passe par la neuroprothèse, le logiciel apprend.
Cependant, il reste à trouver le moyen de rendre les neuroprothèses plus performantes afin qu’elles
puissent couvrir de plus larges zones du cerveau, et donc permettre d’affiner le contrôle sur un voire
plusieurs membres simultanément. D’autre part, il faut aller vers des techniques beaucoup moins
invasives. Une piste très prometteuse a été présentée dans le What’s Hot du mois de Mars. Il s’agit
du Stentrode, un implant flexible glissé dans un vaisseau sanguin qui peut enregistrer les ondes
cérébrales du cortex moteur sans être en contact direct avec le cerveau.
Une puce
électronique qui
détecte l’activité
électrique
associée
au geste auquel
on pense
L’algorithme est
capable de
s’adapter à
l’évolution de
l’activité
cérébrale
La neuroprothèse
permettra à plusieurs
victimes d’accidents
de retrouver leur
motricité
#Neurologie
#Algorithmes
https://thescene.com/watch/wired/a-brain-implant-brings-a-quadriplegic-s-arm-back-to-life?source=player_scene_logo
Enfin, les spécialistes estiment qu’il faudrait au moins une dizaine d’années avant que
ce type d’interface puisse aider certaines personnes paralysées à retrouver un usage
partiel de leurs membres.
Un microscope intelligent qui détecte les cellules cancéreuses
3
L’intelligence artificielle est l’une des inventions qui marquent notre siècle. Des chercheurs de
l’UCLA ont développé un microscope doté d’une intelligence artificielle qui détecte les cellules
cancéreuses dans les échantillons de sang. Plus rapide et plus précis que toutes les techniques de
dépistage connues à ce jour, il peut analyser jusqu’à 36 million d’images par seconde sans
endommager l’échantillon !
Il s’agit du microscope à étirement temporel photonique, une révolution dans la recherche médicale.
Tel un super-appareil photo, cet outil innovant capture des centaines de milliers d’images toutes les
nanosecondes. Les clichés sont ensuite envoyés dans un ordinateur qui se charge ensuite de
catégoriser seize caractéristiques des cellules photographiées, du diamètre à la circularité en
passant par la quantité de lumières qu’elles absorbent.
Il faut savoir que les médecins ajoutent généralement des produits biochimiques aux échantillons
de sang pour détecter d’éventuelles cellules cancéreuses. Ces produits marqueurs endommagent
souvent les cellules, ce qui les rend ensuite inutilisables pour d’autres tests. Ainsi, ce microscope
intelligent n’utilisant pas de marqueurs sur les cellules, les échantillons restent intacts.
De plus, les résultats des tests menés récemment par les chercheurs sont formels : cette IA du
dépistage du cancer se révèle 17% plus efficace que les outils d’analyse traditionnels ! Dans un
communiqué de presse, les scientifiques déclarent même qu’ils pourraient effectuer des
diagnostiques concrets auprès d’une plus grande vague de patients. Et mieux analyser leurs gènes
permet de comprendre leurs mutations, et donc de développer de nouveaux traitements beaucoup
plus efficaces !!
Un microscope
doté d’une IA
détecte les cellules
cancéreuses dans
les échantillons de
sang
Ce microscope
intelligent n’utilisant
pas de marqueurs
sur les cellules, les
échantillons
restent intacts
Il s’agit d’une
percée dans le
domaine de l’IA et
dans la lutte contre
le cancer
#IA
#Santé
http://futurism.com/microscope-uses-artificial-intelligence-find-cancer-cells/
http://newsroom.ucla.edu/releases/microscope-uses-artificial-intelligence-to-find-cancer-cells-more-efficiently
Samsung veut intégrer la réalité augmentée à des lentilles de contact
2
Samsung a déposé un brevet qui décrit un concept de lentilles de contact connectées à un
smartphone qui seraient munies d’une caméra et d’une technologie d’affichage en réalité
augmentée.
Un système similaire aux lunettes connectées Google Glass, mais placé directement dans les yeux.
Google avait d’ailleurs présenté il y a quelques années un projet de développement de lentilles de
contact intelligentes dotées de capteurs permettant de mesurer en temps réel le taux de glycémie
dans l’organisme, afin d’aider les personnes diabétiques à mieux gérer leur maladie. Ce projet,
toujours en développement, est maintenant chapeauté par Verily, la filiale d’Alphabet consacrée à la
santé.
Les lentilles de Samsung elles n’ont aucune vocation médicale et pourraient plutôt servir à afficher
des informations en réalité augmentée devant vos yeux. Ceci étant, le concept pose quand même
un problème éthique concernant l’atteinte à la vie privée. Vous pouvez clairement réagir devant
quelqu’un qui filme avec son smartphone ou ses lunettes connectées, mais les lentilles étant
discrètes, elles permettront à leur utilisateur une intrusion dans la vie privée d’autrui sans soucis.
Samsung n’a pas encore répondu à ces craintes et ces réactions.
Samsung a
déposé un brevet
qui décrit un
concept de lentilles
de contact
connectées
Les lentilles de
Samsung n’ont
aucune vocation
médicale, ce sera
un outil de réalité
augmentée
Ce concept soulève
un problème éthique
concernant l’atteinte
à la vie privée
#Réalité Augmentée
#Samsung
http://mashable.com/2016/04/05/samsung-smart-contact-lenses-patent/#vWY4Y5hAcPq1
http://www.galaxyclub.nl/?s=contactlens
1
Stimuler le cerveau pour combattre
les douleurs chroniques
1
Une étude effrayante de Centers of Disease Control a révélé que 165 000 américains sont décédés
à la suite de surdoses d'opiacés entre 1999 et 2014 ! En effet, il est aujourd’hui très commun de voir
des patients souffrants de douleurs chroniques abuser de prescriptions d’opiacés menant à
l’addiction ou au décès. Cet abus et le surdosage provoquent des effets indésirables tels que
l’addiction et mènent des fois au décès du consommateur.
Mais aujourd’hui des chercheurs se sont penché sur la question et ont publié les résultats
prometteurs de leurs recherches apportant une solution à cette problématique.
C’est dans un laboratoire de l'Université du Texas à Arlington qu’ont été menées des expériences
de stimulation électrique sur la structure cérébrale profonde. Les chercheurs ont utilisé pour la
première fois un dispositif électrique sans fil qui stimule directement l'aire tegmentale ventrale (ATV)
du cerveau. Il s’agit d'un groupe de neurones localisés dans le mésencéphale. Ces neurones, qui
produisent de la dopamine font partie du système de récompense. L’ATV est impliquée dans la
motivation et certains processus cognitifs, mais aussi dans des pathologies comme la dépendance
et certains troubles psychiatriques.
Ce que les chercheurs ont découvert en menant ces expériences c’est que cette zone du cerveau
se dévoile comme une cible analgésique prometteuse. De plus, la libération de dopamine associée
à ce processus de stimulation électrique contribue à réduire le stress généralement associé à la
douleur chronique.
Les scientifiques ont observé que la stimulation électrique de cette zone du cerveau bloque les
messages de douleur dans la moelle épinière. «Cette thérapie fait partie des solutions pour la
douleur chronique à la pointe de la recherche médicale actuelle. Elle apporte un espoir de pouvoir,
dans un avenir proche, soulager la douleur chronique, de manière non invasive et sans les effets
secondaires des médicaments», concluent les chercheurs.
Un dispositif
électrique sans fil
qui stimule
directement l'aire
tegmentale
ventrale du
cerveau
Cette stimulation
aurait pour effet de
calmer les
douleurs tout en
libérant de la
dopamine
Le but est de
soulager la
douleur chronique
de manière non
invasive et sans
effets secondaires
#Santé
#Stimulation électrique http://futurism.com/new-device-can-ease-chronic-pain-deep-brain-stimulation/
http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00221-016-4558-z
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