I
EPIGRAPHE
« S'il ne fallait retenir qu'une vertu des Technologies de l'Information et de la
Communication ce serait celle-ci, la possibilité d'offrir à chacun une tribune un
espace de liberté d'expression. »
André Santini
II
IN MEMORIUM
Si les morts entendent les cris des vivants, entend les cris de ma voie qui
poussent à l’occasion de cet événement. A mon regretté père DHEKANA
KODJO qui, si présent serait heureux et comblé de me voir finir, puisse la
terre de nos aïeux lui être douce et que son âme repose en paix.
ASIMWE KODJO Prince
III
DEDICACE
A toi l’Eternel Mon Dieu qui a fait de moi ce que je suis et qui ne
cesse de m’aider et de me soutenir dans ma vie ;
A ma tendre mère, Jeannette KATAVARA, pour ses multiples
intercessions auprès de notre père céleste et son assistance soutenue
afin que ce travail arrive au bout ;
A mes aimables frères et sœurs : Cédric ASIMWE, Jordan
ASIMWE, KAMBONESA KODJO Sylvie, NGAVELE LOTSOVE Micheline,
pour leurs soutiens moral et matériel qui m’ont aussi permis d’avoir un
moral d’acier afin que j’arrive à la fin de mes études supérieures malgré
les peines connues durant tout ce parcours ;
A mes cousins et cousines : Germain KODJO, LUSAFU MUSAFIRI
Isaac et MWASHITI RAMAZANI Rachel, trouvent ici mes sentiments de
gratitude ;
A mes oncles et tantes : Safari KODJO, Faustin KODJO, Claude
KODJO, Achille KODJO, Eugène KODJO, Charité KODJO, Gaston
LUSAFU, KAHUZI Guillaume et NZALE Joséphine, puissiez trouver ma
profonde gratitude ;
A ma tendre fiancée bien aimée, THAMBA KUMBA Sephora, la
destinée de mon cœur et pour qui j’ai beaucoup d’estime et
d’admiration.
Je dédie ce travail
IV
REMERCIEMENTS
Etant arrivé à la fin de notre formation en Informatique, option
Technologies et Réseaux à l’Institut Universitaire Maria Malkia
(I.U.M.M), le présent travail est le fruit de ces trois ans de durs labeurs.
Nous remercions tout d’abord le Dieu tout puissant pour la grâce
et la persévérance qu’il nous a accordé afin d’arriver à la fin de nos
études supérieures.
Ensuite nous remercions notre chère mère Jeannette KATAVARA
pour son amour démesuré qu’elle a toujours eu envers nous pour que
nous puissions étudier.
Nous exprimons notre profonde gratitude à tout le personnel tant
académique que scientifique de l’Institut Universitaire Maria Malkia, de
nous avoir formé et nous avoir entraîné petit à petit sur le terrain de
profession.
Notre gratitude s’adresse également à notre directeur, le Master
Patient KASONGO BANZE, pour avoir disposé du temps pour nous afin
de diriger ce présent travail malgré ses multiples occupations.
Nous remercions également le révérend père Mario VALENTIN et
le révérend père FIORE ANGELO POZZI, pour leur soutient tant moral
que matériel.
A tous nos collègues et compagnons de la promotion : ALI
IKOLONGA Henry, MUKADI BADIBANGA Willy, MWIPATA KAZADI
Lisette, MUDERHWA Linda, SULA ILUNGA Joseph, KANONGE
KASONGO DJEM Gloria, KASENDA KONA Nadège, KANYEBA
LUBAMBA Michael, KANUND KABEY Jires et LWANGU NGOY Bryant.
Nous pensons aussi à tous ceux, qui de près ou de loin nous ont
toujours donné un coup de main dans notre vie.
ASIMWE KODJO Prince
V
PLAN SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
1. Choix et intérêt du sujet
2. Problématique
3. Hypothèse
4. Etat de la question
5. Méthodes et techniques
6. Délimitation du travail
7. Subdivision du travail
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA TELEPHONIE IP
CHAPITRE II : ANALYSES ET FONCTIONNEMENTS DES TECHNOLOGIES
UTILISEES
CHAPITRE III : MISE EN PLACE DE LA SOLUTION
CONCLUSION GENERALE
1
INTRODUCTION GENERALE
Le qualificatif IP est aujourd’hui galvaudé. C’est la conséquence
de l'extraordinaire développement de l’Internet ces dix dernières années
: à partir d’un protocole de communication, l’IP, et d’un réseau
hétéroclite utilisé jusqu’à 1990 presque exclusivement par des
scientifiques et des militaires pour des échanges de messages et de
fichiers, le plus vaste des réseaux mondiaux de télécommunications fut
bâti. Depuis, la qualité en a été améliorée et de très nombreuses
nouvelles applications ont été développées. La téléphonie sur IP (Voice
over IP) a fait partie des fantasmes des premiers internautes. En effet,
ce protocole n’était pas fait pour traiter la voix. Dès le début cependant,
des logiciels ont été développés permettant de véhiculer la voix. Les
expériences des années 90 n’étaient pas vraiment convaincantes mais
les progrès furent rapides : les communications entre internautes
purent être réalisées.
Puis, les grands opérateurs de téléphonie se mirent à utiliser l’IP
pour les communications sur leurs réseaux "voix" sans même que les
clients ne s’en aperçoivent.
Le sujet sur lequel sa basera notre étude est « LA MISE EN PLACE
D’UN SERVEUR VOIP ASTERISK SOUS LINUX /DEBIAN », cas de la
Direction Des Recettes Du Katanga (D.R.KAT).
Vu l’abondance de l’information à traiter, pour plus de fiabilité et
de rapidité des communications entre les agents dans les processus de
contrôle et de suivi dans la gestion de la D.R.KAT, il se dresse des
2
anomalies lors du traitement de communications d’information. C’est
pour cette raison que nous proposons la mise en place d’un serveur
VOIP Asterisk dans les ressources informatiques de la D.R.KAT enfin de
faciliter la communication à temps réel.
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Dans les années 1969, est née la mise en réseau des ordinateurs
dans le but de partager les données et les ressources. C’est alors qu’est
venue l’idée de centraliser les données sur un ordinateur appelé serveur.
Un serveur ne fonctionne que dans un réseau informatique où toutes
les données sont centralisées de sorte que les utilisateurs qui se
trouvent sur les postes clients puissent se connecter sur ce serveur dans
le but de consulter de données qui s’y trouvent.
La République Démocratique du Congo est presque déphasée en
matière de technologie de l’information, ce qui fait que la plupart des
institutions publiques sont dépourvues des systèmes de communication
vocale basée sur la technologie de la voix sur IP pour permettre une
communication facile et à moindre coût.
Le choix de notre sujet n’est pas un hasard mais au contraire, une
émanation soucieuse de révéler l’élite intellectuelle que nous
représentons valablement, car son relèvement y va pour l’intérêt de
toutes les institutions publiques en générale et celui de la D.R.KAT en
particulier.
La D.R.KAT est une institution publique qui a sa direction
générale dans la ville de Lubumbashi, Elle a été créée dans le but
d’exercer toutes les missions et prérogatives en matière des recettes à
caractère national ainsi que des recettes fiscales, non fiscales et autres
revenant à la Province du Katanga sur toute son étendue.
3
Pendant notre stage au sein de la dite entreprise, nous avons
constatés que la D.R.KAT n’a pas un système de communication vocal
pouvant faciliter la communication à temps réel. Vu l’importance de
l’informatique dans cette institution publique de façon dont elle est
conçue et mise en place dans plusieurs entreprises, elle est alors un
facteur qui permettra de faciliter une bonne communication entre les
utilisateurs de la dite entreprise.
Ainsi, cette solution n’est pas importante seulement pour la
D.R.KAT qui est notre cas d’application mais aussi pour les autres
entreprises et surtout pour les entreprises de télécommunications qui
ne disposent pas encore d’un système de téléphonie sur IP
communément appelé « VOIP ». Il est aussi noté de distinguer la
différence entre la VOIP et la TOIP. La VOIP représente seulement la
technologie de transport de voix sur le protocole Internet ou sur tout
autre réseau acceptant la pile des protocoles TCP/IP tandis que la TOIP,
représente la VOIP en addition de toutes les applications téléphoniques
qu'il peut y avoir.
2. PROBLEMATIQUE
De façon générale, le terme problématique signifie « l’ensemble de
questions qu’une science ou une philosophie peut valablement se poser
en fonction de ses moyens, ses objectifs d’études et de ses points de
vue. »1
Voici quelques questions auxquelles nous donnerons des
réponses dans le présent travail.
1 Assistante Marthe KABWE K.K, Méthode de la recherche Scientifique, cours inédit, G2 Technologie et Réseau I.U.M.M 2011-2012
4
a) Quel est le système de la voix sur IP qui correspondrait le
mieux dans les ressources informatiques de D.R.KAT?
b) Quel est le mécanisme qu’on pourrait mettre en place pour
une évolutivité du système de téléphonie sur IP pour les
différents sites de la D.R.KAT?
3. HYPOTHESE
L’hypothèse de travail étant une réponse provisoire donnée aux
questions de la problématique, c’est elle qui nous servira de fil
conducteur, car elle est une conjoncture ou « une proposition de
réponses aux questions posées dans la problématique ».2
Enfin de pouvoir mettre en place un système de téléphonie sur IP
pour la D.R.KAT, nous opterons pour les solutions suivantes :
a) Il serait mieux de mettre en place un serveur de VOIP avec
Asterisk et sur les postes clients, mettre en place de softphones
qui prendraient en charge la passerelle SIP et qui
correspondraient le mieux pour la D.R.KAT. Ce serveur
Asterisk sera mise en place sous la distribution Debian
Squeeze.
b) En ce qui concerne l’évolutivité du système de la téléphonie IP
de la D.R.KAT, il serait mieux d’envisager une solution
d’interconnexion des serveurs Asterisk qui permettraient aux
différents sites de la dite entreprise de communiquer.
2 M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales, Paris, 1979, p.403.
5
4. ETAT DE LA QUESTION
Ce sujet n’est pas une nouvelle invention traitant d’une
technologie permettant de communiquer sur la téléphonie IP, il nous
doit de reconnaitre que certains travaux nous ont beaucoup inspiré
dans l’accomplissement de cet œuvre.
A ce titre, nous citerons, le TFE écrit et défendu par :
Nancy MALOBA ZAINA dont l’étude portait sur « L’implémentation Des
Services Téléphoniques Sur IP », cas « INSTITUT UNIVERSITAIRE
MARIA MALKIA » et celui de :
NDALA MUKANDA Dally dont l’étude était « L’implémentation d’une
Technologie 3CX Phone dans un intranet académique », cas « INSTITUT
UNIVERSITAIRE MARIA MALKIA »
5. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL
a. METHODES
La méthode étant définie comme « une démarche théorique
qui fixe le principe, associe, et organise les différentes techniques
à utiliser et donne ainsi de la conduite à suivre pour résoudre un
problème ».3
Nul n’ignore que tout travail scientifique exige l’usage d’une
ou de plusieurs méthodes, en ce qui nous concerne, nous
utiliserons les méthodes suivantes :
Analytique : Avec cette méthode, nous allons analyser les
différents systèmes qu’on pourrait utiliser pour mettre en
3 M. GRAWITZ, o.c, p. 345-346.
6
place un serveur VOIP avec la technologie Asterisk dans les
ressources informatiques de la D.R.KAT.
Comparative : Cette méthode nous permettra de comparer les
différentes technologies qui peuvent nous aider à mettre en
place un système de téléphonie sur IP dans les ressources
informatiques de la D.R.KAT.
b. TECHNIQUES
La technique se définit comme étant : « l’ensemble
d’opérations limitées, liées à des éléments pratiques, concrets,
adaptés à un but défini, étant donc des outils, mis à la disposition
de la recherche et organisés par la méthode dans ce but ».4
Dans notre travail, nous utiliserons les techniques
suivantes :
I. La documentation : Cette technique nous permettra
de réunir un ensemble des documents qui nous
aideront dans la rédaction de notre travail.
II. L’interview : Cette technique nous aidera à faire des
interviews auprès des professeurs, amis,
professionnels de l’informatique pour recueillir
certaines informations clés pour notre travail.
4 M. GRAWITZ, o.c., p.345-346.
7
6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Tout travail qui se veut scientifique comme le notre doit être
circonscrit dans le temps et dans l’espace.
- Délimitation dans le temps : Notre étude part sur une période
allant d’Octobre 2012 à Juillet 2013, mais les résultats seront
observés lorsque le système mis en place sera pris en
application.
- Délimitation spatiale : Notre travail portera sur la mise en place
d’un serveur VOIP Asterisk dans les ressources informatiques
de la D.R.KAT, c’est-à-dire mettre en place un moyen de
communication des agents de la dite entreprise se trouvant au
croisement de l’avenue Sendwe et l’avenue de Hemptine ex
Tabora et au croisement de l’avenue Maman Yemo et Kambove
dans la ville de Lubumbashi.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, notre
travail sera subdivisé en trois chapitres qui sont :
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA TELEPHONIE IP
CHAPITRE II : ANALYSES ET FONCTIONNEMENTS DES SOLUTIONS
UTILISEES
CHAPITRE III : MISE EN PLACE DE LA SOLUTION
8
CHAPITRE I GENERALITES SUR LA TELEPHONIE IP
I.1. Définition
La téléphonie IP correspond à l’utilisation d’un réseau comme
Internet, fonctionnant selon le protocole TCP/IP, à la place d’un réseau
téléphonique traditionnel, dans le but d’établir une communication
orale tandis que la VOIP représente seulement la technologie de
transport de voix sur le protocole Internet ou sur tout autre réseau
acceptant la pile des protocoles TCP/IP.5
I.2. Principe de fonctionnement
Contrairement à la téléphonie classique, par commutation de
circuits, qui repose exclusivement sur un réseau téléphonique
commuté, la technologie VOIP permet de téléphoner sur des réseaux
spécialisés ou sans fil, y compris des réseaux informatiques. Ces
nouveaux types des réseaux utilisent des protocoles « commutation par
paquets ». En plus de données vocales (voix numérisée), un paquet
comporte les adresses réseau de l’expéditeur et du destinataire. Les
paquets VOIP sont transmis à travers n’importe quel réseau compatible
avec la VOIP et peuvent être acheminés par des chemins différents : la
VOIP est donc interopérable. Par la suite, une application se chargera
de la transformation inverse (des paquets vers la voix).
5 http://www.dicodunet.com/definitions/internet/telephone-ip.htm, le 07/06/2013 à 7h58’
9
I.3. Les protocoles utilisés dans la téléphonie IP
Trois protocoles se partagent actuellement sur le marché de la
voix sur IP. Il s’agit des protocoles MGCP/MEGACO, H.323 et SIP. En
ce qui concerne notre travail, nous utiliserons que le protocole SIP parmi
les trois protocoles que nous venons d’énuméré.
A. Protocole SIP
Le SIP (Session Initiation Protocol) est la nouvelle norme de
communication IP. On le retrouve principalement dans la téléphonie IP,
mais il sert également pour la vidéoconférence, l’indication de
disponibilité, et la messagerie instantanée.6
L’idée de départ du SIP était de développer un protocole englobant
toutes les fonctions de traitement des appels actuellement offertes par
le réseau téléphonique public commuté. Ainsi, le SIP gère les fonctions
6 www.chez.com/jaaayyy/html/ProjetSIP/SommaireSIP.html, le 07/06/2013 à 8h45’
10
standard de signalisation téléphonique telles que la composition du
numéro, la sonnerie, le signal d’appel et la tonalité qui indique lorsque
la ligne est occupée. Ce protocole a par ailleurs été conçu pour fournir
de nombreuses fonctionnalités SS7 (Signalling System 7) de gestion des
appels incluant les services de traduction de numéros, mais aussi des
options beaucoup plus complexes telles que l’identification de
l’appelant. De plus, puisque le SIP fonctionne avec un grand nombre de
protocoles de transmission multimédia, il permet d’initier, de gérer et de
terminer un large éventail de services multimédia.
Le SIP permet une interaction multimédia en temps réel, intégrant
en toute transparence la voix, les données et la vidéo en une session
spécifique. Par exemple, vous pouvez inclure dans une même session
SIP, une vidéo conférence avec un groupe de collègues, la distribution de
documents électroniques et l’envoi d’un message confidentiel instantané
à l’un d’eux. Tout cela grâce à une connexion unique dédiée.
Chaque utilisateur SIP se voit attribuer une identité unique
comparable à une adresse e-mail. Elle est utilisée par le serveur SIP pour
l’identifier quel que soit le moyen de connexion au réseau utilisé. En
pratique, cela se traduit par un accès à des services multimédia
personnalisés et homogènes depuis quasiment n’importe où.
B. Architecture de SIP
Pour établir et terminer des communications multimédia, SIP
utilise les 5 fonctions suivantes :
User location : permet de localiser le poste terminal utilisé
pour communiquer
11
User capabilities : détermine quels média vont être échangés
(voix, vidéo, données…) ainsi que les paramètres associés ;
User availability : détermine si le poste appelé souhaite
communiquer et autorise l’appelant à la contacter ;
Call setup ou " ringing ": avertit les parties appelant et appelé
de la demande d’ouverture de session (sonnerie ou message de
réception d’appel) et mise en place des paramètres d’appel.
Call handling : gère le transfert et la fermeture des appels.
SIP permet l’ouverture de sessions entre :
2 utilisateurs unicast : communication entre 2 stations.
plusieurs utilisateurs en multicast : via une unité de contrôle
M.C.U. (Multipoint Control Unit).
plusieurs utilisateurs pleinement interconnectés en
multicast via un réseau à maillage complet de connexions.
C. Etablissement d’une communication en mode client serveur
Pour établir une communication, l’appelant, que l’on désignera
par client, adressera sa requête à un serveur SIP, qui lui donnera les
moyens de communiquer. Seulement il existe 5 types de serveurs :
l’U.A.S. (User Agent Server) : c'est l'application du terminal
d'abonné qui reçoit les requêtes et l'U.A.C. (User Agent Client) est
l'application de ce même terminal qui émet les requêtes.
le relais mandataire ou P.S. (Proxy Server) : auquel est relié un
terminal fixe ou mobile (lors de son déplacement, le terminal est
relié au PS le plus proche et change constamment de PS) agit à la
fois comme client et serveur. Un tel serveur peut interpréter et
modifier les messages qu’il reçoit avant de les retransmettre.
Le R.S.(Redirect Server) : réalise simplement une association
(mapping) d’adresses vers une ou plusieurs nouvelles adresses (
lorsqu’un client appelle un terminal mobile - redirection vers le
PS le plus proche - ou en mode multicast - le message émis est
12
redirigé vers toutes les sorties auxquelles sont reliés les
destinataires - ). Notons qu’un Redirect Server est consulté par
l'UAC comme un simple serveur et ne peut émettre de requêtes
contrairement au PS.
Le L.S.(Location Server)fournit la position courante des
utilisateurs dont la communication traverse les RS et PS auxquels
il est rattaché : cette fonction est assurée par le service de
localisation.
Le RG(Registrar) est un serveur qui accepte les requêtes
REGISTER et offre également un service de localisation comme le
LS. Chaque PS ou RS est généralement relié à un Registrar.
L’ouverture d’une session à l’aide du protocole SIP peut s’effectuer
de façon directe entre deux User Agents jouant le rôle du client et du
serveur ou de façon indirecte au travers d’un serveur proxy. Dans ce
dernier cas, le serveur à en charge la localisation du serveur B (Exemple
II.2.1) dont l’adresse est passé dans le message INVITE. Dans le cas de
changement de localisation, le serveur proxy est renseigné sur l’adresse
de l’utilisateur à l’aide du serveur de localisation. Et le serveur proxy
adresse un message 302 MOVE TEMPORARILY avec les nouvelles
coordonnées de localisation.
D. Les messages SIP
Un message SIP peut être à la fois une requête d’un client vers un
serveur ou une réponse d’un serveur vers un client. Ces deux types de
messages SIP utilisent le format suivant :
Ligne de requête ou ligne d’état
Entête de requête ou de réponse
CRLF : Balise indiquant le début de corps du
message
Corps du message
13
Les requêtes :
Les méthodes utilisées par les requêtes SIP sont les suivantes :
INVITE : indique que l’application ou utilisateur est invité à participer
à une session. Le Corps du message contient la description de la
session (média supportés par l’appelant entre autres).
ACK : confirme que le client a reçu une réponse définitive à une requête
INVITE.
OPTIONS : un PS en mesure de contacter l’UAS appelé, doit répondre à
une requête OPTIONS en précisant ses capacités à contacter l’UAS.
BYE : est utilisée par l’UAS de l'appelé pour signaler au PS local qu’il ne
souhaite plus participer à la session.
CANCEL : la requête CANCEL permet d’annuler une requête non validée
par une réponse finale d’état.
REGISTER : cette méthode est utilisée par le client pour enregistrer
l’adresse listée dans l’URL TO par le serveur auquel il est relié.
Les réponses :
Chaque réponse aux requêtes reçues est caractérisée par ce qu’on
appelle un code et un motif, appelés respectivement Code d’état et Reason
Phrase. Le motif étant la définition en clair du code d’état. Il existe 6
classes de réponses.
1xx = Information : la requête a été reçue et continue à être traitée ;
2xx = Succès : l’action a été reçue avec succès, comprise et acceptée ;
3xx = Redirection : une autre action doit être menée afin de valider la
requête ;
14
4xx = Erreur du client : la requête contient une syntaxe erronée ou ne
peut pas être traitée par ce serveur ;
5xx = Erreur du serveur : le serveur n’a pas réussi à traiter une
requête apparemment correcte ;
6xx = Echec général : la requête ne peut être traitée par aucun serveur.
E. LES EN-TETES SIP
Les différents champs d'en-tête qu'utilise SIP ne nécessitent pas
d'ordre particulier sauf dans le cas de l'en-tête général Via où l'ordre des
champs d'en-tête importe. En particulier, l'on distingue les champs
d'en-têtes des messages transmis saut par saut (c'est-à-dire qui sont
interprétés et peuvent être modifiés ou ajoutés par tous les serveurs
qu'ils traversent) des en-têtes des messages transmis de bout en bout
(interprétés par les émetteurs et destinataires uniquement et non
modifiables par les serveurs traversés). Les champs d'en-tête saut par
saut doivent apparaître avant les champs d'en-tête de bout en bout. Les
PS ne doivent pas réordonner les champs d'en-tête mais peuvent ajouter
éventuellement des champs Via ou autres champs de type "saut par
saut".
Chaque méthode (ACK, BYE, CANCEL, INVITE, OPTIONS,
REGISTER) requière, ne supporte pas ou supporte de façon optionnelle
certains champs d'en-tête. Par exemple, les champs d'en-tête CALL-ID,
Cseq, FROM, TO et Via sont requis par toutes les méthodes (dans le cas
de la méthode OPTIONS, il faut ajouter en plus le champ d'en-tête
Allow). Ces champs d'en-tête sont de type "de bout en bout".
Il existe 4 types de champs d'en-tête:
En-tête général s’applique à la fois aux messages de requête et de
réponse : Accept ou Accept-Encoding ou Accept-Language ou CALL-ID
ou Contact ou Cseq ou Date ou Encryption ou Expires ou From ou
Record-Route ou Timestamp ou To ou Via
15
En-tête d’entité définit le type d'informations contenues dans le
Corps du message ou la ressource identifiée par la requête en l'absence
du Corps du message : Content-Encoding ou Content-Lenght ou
Content-Type
En-tête de requête Le champ d'en-tête de requête autorise le client
à ajouter des informations concernant sa requête et lui même à
destination du serveur : Authorization ou Contact ou Hide ou Max-
Forwards ou Organization ou Priority ou Proxy-Authorization ou
Proxy-Require ou Route ou Require ou Response-Key ou Subject ou
User-Agent
En-tête de réponse Le champ d'en-tête de réponse autorise le serveur
à ajouter des informations concernant sa réponse, qui ne peuvent pas
être placées dans la ligne d'état, sur lui même et sur l'accès à la
ressource identifiée par la requête URI : Allow ou Proxy-Authorization
ou Retry-After ou Server ou Unsupported ou Warning ou WWW-
Authenticate.
Contrairement aux protocoles standards tels que IP ou TCP, où le
format des paquets ou segments est bien déterminé, le format des
messages SIP n’est pas standard. Les champs d’en-tête sont choisis
" à la carte " selon un panelle de champs. Lorsque les messages SIP sont
transportés par UDP, avec authentification et une description de session
complexe, il arrive que la taille du message SIP de requête ou réponse
dépasse la MTU.
F. Exemple de transaction
Pour faire appel à SIP, l’application de l’UAC appelant envoie une
requête INVITE au Proxy Server (PS) auquel il est relié. Ce serveur, via
d'autres PS, transmet cette requête à l'UAS auquel est relié l’appelé.
Cette requête demande à l’appelé s’il veut rejoindre un forum de
discussion, assister à une visioconférence ou établir simplement une
communication privée avec l’appelant. Si l’appelé est d’accord, il renvoie
une réponse OK (code 200) à l’appelant qui confirme alors qu’il a bien
16
reçu la réponse de l’appelant. Pour cela, il envoie une requête ACK,
acquittement (acknowledgement) à l’appelé. De la même manière, si
l’utilisateur souhaite se déconnecter, l’application de l’utilisateur émet
une requête BYE au lieu de ACK.
La requête INVITE contient la description de la session ouverte
qui stipule quels sont les médias et formats des messages SIP utilisés
(protocole SDP). Pour une communication unicast, la requête INVITE
précise les types de média et formats que l’appelant utilisera et vers où
il souhaite que les données soient envoyées. Si l’appelé est d’accord avec
cette description, sa réponse contiendra les mêmes paramètres (toutes
les requêtes et leurs réponses ont le même Call-ID). En multicast,
l’appelé répondra que si sa description est différente.
I.4. Les avantages de la téléphonie sur IP
Parmi les multiples avantages que la téléphonie IP offre, nous
pouvons en citer :
La flexibilité
Les solutions de téléphonie sur IP sont conçues pour assumer une
stratégie de migration à faible risque à partir de l’infrastructure
existante. La transition de la solution actuelle vers la téléphonie sur IP
peut donc s’effectuer en douceur. De plus, la communication par
Internet offre la gratuité des communications intersites ainsi qu’une
facilité d’intégration des sièges distants.
La réduction des coûts
La téléphonie sur IP exploite un réseau de données IP pour offrir
des communications vocales sur un réseau unique de voix et données.
Standards ouverts et interopérabilité multifournisseurs.
17
Choix d’un service opéré
Les services opérateurs ouvrent les alternatives VOIP, non
seulement l’entreprise peut opérer son réseau privé VOIP en extension
du réseau RTC opérateur, mais l’opérateur lui-même ouvre des
nouveaux services de transport VOIP qui simplifient le nombre d’accès
locaux à un site et réduit les coûts induits. Le plus souvent les
entreprises opérant des réseaux multi-sites louent une liaison privée
pour la voix et une pour la donnée, en conservant les connections RTC
d’accès RTC locaux, de souscrire uniquement le média VOIP intersites.
Un réseau voix, vidéo et données (Triple Play)
En positionnant la voix comme une application supplémentaire
du réseau IP, l’entreprise ne va pas uniquement substituer un transport
opérateur RTC à un transport IP, mais simplifier la gestion des trois
réseaux (voix, données et vidéo) par ce seul transport. Une simplification
de gestion, mais également une mutualisation des efforts financiers vers
un seul outil. Concentrer cet effort permet de bénéficier d’un réseau de
meilleure qualité, plus facilement évolutif et plus disponible, pourvu que
la passante du réseau concentrant la voix, la vidéo et les données soit
dimensionnée en conséquence.
Un service PABX distribué ou centralisé
Les PABX en réseau bénéficient de services centralisés tel que la
messagerie vocale, la taxation, etc. Cette même centralisation continue
à être assurée sur un réseau VOIP sans limitation du nombre de
canaux. A l’inverse, un certain nombre de services sont parfois
souhaités dans un mode de décentralisation.
18
Evolutivité du réseau
La téléphonie sur IP repose totalement sur un transport VOIP. La
mise en œuvre de la VOIP offre à la première brique de migration vers la
téléphonie sur IP.
I.5. Inconvénients de la téléphonie IP
Qualité sonore
Un des problèmes les plus importants de la téléphonie sur IP est
la qualité de la retransmission qui n’est pas encore optimale.
Dépendance de l’infrastructure technologique et support
administratif exigeant.
Les centres de relations IP peuvent être particulièrement
vulnérables en cas d’improductivité de l’infrastructure. Par exemple, si
la base de données n’est pas disponible, les centres ne peuvent tout
simplement pas recevoir les appels.
I.6. Présentation de la D.R.KAT
La D.R.KAT est un service public provincial, sous tutelle du
ministère provincial ayant les finances dans ses attributions, doté d’une
personnalité juridique et d’une autonomie administrative et financière.
La direction générale de la D.R.KAT se trouve sur l’avenue SENDWE N°
1866B à côté du Bureau de la Commune de Lubumbashi.
19
I.7. Historique
Créée par l’édit n°0004/2009 du 25 Septembre 2009, La Direction
de Recettes du Katanga, D.R.KAT en sigle. La D.R.KAT a été créée dans
le but d’exercer toutes les missions et prérogatives en matière des
recettes à caractère national ainsi que des recettes fiscales, non fiscales
et autres revenant à la Province du Katanga sur toute son étendue,
notamment :
- L’assiette, le contrôle, le recouvrement et le contentieux des impôts
provinciaux et locaux.
- Le contrôle, l’ordonnancement, le recouvrement et le traitement du
contentieux des recettes non fiscales,
- Le suivi et la tenue de statistique des recettes à caractère national et
celles relatives aux matières à compétence concurrente,
- L’étude et la soumission à l’autorité compétente des projets d’édits,
d’arrêtés, de circulaires et de décisions en la matière.
Elle vient aussi en appui aux Entités Territoriales Décentralisées
dans le cadre de la mobilisation des recettes de leur compétence.
I.8. Système de communication de la D.R.KAT
Actuellement la D.R.KAT est abonné chez les opérateurs
téléphoniques de la place dont Airtel et Vodacom qui lui donne des
numéros de service pour ses agents dans le but de la communication
interne de l’entreprise.
Critique : Il est vrai qu’avec ce mode de communication il y a la
mobilité, c’est-à-dire un agent peut facilement appeler même s’il
20
n’est pas dans son bureau, mais nous nous sommes rendu
compte que l’entreprise perd beaucoup d’argent en payant les
factures des communications de ses agents auprès des
opérateurs de télécommunications de la place ( Airtel et
Vodacom).
Solution : Pour résoudre ce problème, mettre en place un
système de téléphonie sur IP constituera un gain important pour
l’entreprise, l’entreprise elle-même a le rôle de maximiser les
recettes alors il ne faudra pas que l’entreprise commence encore
à perdre beaucoup d’argent. Nous utiliserons les technologies
ASTERISK et X-LITE pour arriver à mettre en place un système
de téléphonie sur IP dans les ressources informatiques de la
D.R.KAT. Nous parlerons en long et en large de ces technologies
dans le chapitre suivant.
21
Jusqu’à très récemment, les entreprises ou organisations qui
migraient leur téléphonie classique en téléphonie sur IP étaient plus ou
moins considérée comme des avant-gardistes, des pionniers. Mais
maintenant, la Voix sur IP est une réalité.
De plus en plus nombreuses sont les sociétés qui optent pour
cette alternative. En grande majorité pour des réductions de coûts. Mais
également pour améliorer leurs systèmes d’information en englobant
d’autres fonctionnalités que la simple voix. C’est ainsi que nous avons
proposé à la D.R.KAT de migrer leur système de téléphonie vers un
système de téléphonie sur IP qui lui n’exige aucun mode de paiement
pour la communication interne de l’entreprise et cette solution
constituera un gain important pour la dite entreprise.
22
CHAPITRE II : ANALYSES ET FONCTIONNEMENTS DES
SOLUTIONS UTILISEES
II.1. Présentation d'Asterisk
Asterisk est un PABX logiciel libre, multi plateforme, publié sous
licence GPL. Asterisk permet, entre autres, la messagerie vocale, la
conférence, les serveurs vocaux, la distribution des appels. Asterisk
implémente les protocoles H.323 et SIP, ainsi qu'un protocole spécifique
nommé IAX. Il permet la communication entre client et serveur Asterisk
ainsi qu'entre deux serveurs.7
II.2. Historique
Asterisk est un projet de téléphonie open source né en 1999, créé
à l'initiative d'un étudiant de l'université d'Auburn (Etats-Unis).
L'étudiant, Mark Spencer, était à la recherche d'un commutateur
téléphonique privé pour créer un centre de support technique pour
Linux, mais dissuadé par les tarifs trop élevés des solutions existantes,
il décide alors de créer son propre routeur d'appels sous Linux, le PBX
Asterisk.
Depuis, des programmeurs du logiciel libre du monde entier ont
contribué au projet et ont permis d'ajouter de nombreuses
fonctionnalités. Asterisk est actuellement le leader en téléphonie open
source et la communauté d'Asterisk est un facteur clé dans le
développement de la VoIP. Asterisk est maintenant utilisé dans de
nombreuses entreprises dans le monde et revendique plus de 2 millions
d'utilisateurs.
7 http://wapiti.telecom-lille1.eu/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exposesrio2009-ttnfa2010/riem-hayot/liens.htm, le 10/06/2013 à 17H06’
23
II.3. La VoIP et Asterisk
Avec l'arrivée de logiciels de téléphonie sur IP comme Skype et X-
lite et de modems multiservices comme les 'box' des différents FAI, la
téléphonie sur IP est entrée progressivement dans les foyers et les
entreprises.
Il est important de comprendre la nuance entre téléphonie sur IP
et voix sur IP même si les deux concepts sont indissociables :
La VoIP (Voice over IP) est le coeur du système de téléphonie
sur IP. Elle comprend les éléments assurant le transport de la
voix : autocoms IP, passerelles de communication, protocoles.
La ToIP (Telephony over IP) concerne uniquement les
communications entre abonnés sur IP.
24
II.4. Les fonctionnalités d'Asterisk
Asterisk comprend un nombre très élevé de fonctions permettant
l'intégration complète pour répondre à la majorité des besoins en
téléphonie. Il permet de remplacer totalement, par le biais de cartes
FXO/FXS, un PABX propriétaire, et d'y adjoindre des fonctionnalités de
VoIP pour le transformer en PBX IP. Il permet également de fonctionner
totalement en VoIP, par le biais de téléphones SIP ou IAX du marché.
Enfin, des fonctionnalités de routage d'appel, menu vocal et boites
vocales entre autres le placent au niveau des PBX les plus complexes.
Au sein des grandes installations d'Asterisk, il est courant de
déployer les fonctionnalités sur plusieurs serveurs. Une unité centrale
ou plus seront dédiées au traitement des appels et seront épaulées par
des serveurs auxiliaires traitant les tâches secondaires (comme une
base de données, les boîtes vocales, les conférences).8
II.5. Les avantages d’Asterisk
Asterisk est une solution de téléphonie IP complète et
performante. La solution apporte la convergence des réseaux. Voici ses
principaux avantages :
Réduction des coûts :
La fusion des réseaux téléphonique et informatique
en un réseau unique permet de réduire les coûts. Mais
Asterisk permet surtout de réaliser des économies sur les
appels. En effet, les communications inter sites sont
gratuites et la répartition intelligente des abonnements de
l'opérateur permet d'obtenir des gains considérables sur les
factures. De plus, le boîtier PABX classique, et onéreux, est
remplacé par un IPBX qui est un simple logiciel gratuit sur
8 http://wapiti.telecom-lille1.eu/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exposesrio2009-ttnfa2010/riem-hayot/index.htm, le 10/06/2013 à 17H07’
25
un serveur possédant la carte de communication
appropriée.
Télétravail et nomadisme :
En utilisant une simple connexion internet haut
débit, le collaborateur peut connecter un poste IP au
système de ToIP de l'entreprise directement sur un modem
routeur de chez lui. Il est donc joignable comme s'il était au
bureau de manière totalement transparente et peut joindre
n'importe quel correspondant de l'entreprise ou de
l'extérieur, tout en utilisant le système de téléphonie de son
entreprise. Le collaborateur nomade peut, à partir d'un PC
portable et d'une connexion internet (wifi, hôtels, aéroport
etc.), se connecter au système de ToIP de son entreprise via
un softphone, et ce, partout dans le monde.
Dans ces cas de figure, les fonctions de messagerie unifiée
sont également disponibles, ainsi que les fonctions de
visioconférence (sous réserver de la bande passante
suffisante).
Simplicité (maintenance, supervision, logistique et
simplicité pour les utilisateurs) :
Avec Asterisk, la maintenance est simplifiée car la
maintenance téléphonique est désormais remplacée par de
la maintenance informatique : il y a donc un interlocuteur
unique gérant la téléphonie et l'informatique dans
l'entreprise. L'administration est centralisée et la gestion de
la téléphonie se fait depuis n'importe quel PC de l'entreprise
ou même de l'extérieur par l'Internet. Les modifications de
programmation, l’ajout d’utilisateurs ne demandent plus
d’intervention sur site.
26
La téléphonie sur IP ne nécessite pas de câblage
téléphonique : la VoIP repose sur le réseau informatique de
l'entreprise (utilisation du câblage réseau informatique
existant).
Les déménagements sont simplifiés et à moindre coût
car l'installation VoIP est facilement déménageable
(uniquement des serveurs informatiques) et les postes
fonctionnent en plug & play. La mobilité interne est
également simplifiée : lorsqu'un collaborateur change de
bureau, il suffit de rebrancher son terminal sur une prise
réseau et de le reconfigurer.
Enfin, la téléphonie est désormais une application
informatique comme les autres et son intégration avec les
systèmes existants est extrêmement simple (appel d'un
simple clic, etc.). L’utilisateur peut consulter l’annuaire
interne de la société depuis n’importe quel endroit de
l’entreprise (multi site).
II.6. Inconvénients d’Asterisk
La voix sur IP a tout de même des inconvénients. Le principal
inconvénient est celui de la qualité de service. En effet, la voix est une
application 'temps réel' et nécessite donc la mise en place de
mécanismes de QoS (méthode Diffserv, etc.) afin de prioriser les flux
sensibles (la voix dans notre cas) et transporter les autres flux en « best
effort ». De plus, le système Asterisk a besoin d'être secouru par la
téléphonie classique car en cas de non disponibilité du réseau, la
téléphonie deviens également indisponible. La conception de
l'architecture doit tenir compte de ce risque.
27
II.7. Solution
a) Introduction
Dans cette partie nous allons nous intéresser aux
solutions utilisant Asterisk. On peut regrouper en trois
parties les solutions disponibles 9:
- Distributions Linux
- Windows
- Solutions pré-configurées
Distributions Linux
Cette solution est la plus courante. Pour cette
solution, il faut disposer d'un serveur accompagné d'une
carte de communication. Ce serveur doit être basé sur un
système d'exploitation Linux. Asterisk est compatible avec
la majorité des grandes distributions Linux (Debian,
Ubuntu, Fedora, etc.).
Windows
Cette solution est équivalente à celle citée
précédemment. Cependant, celle-ci est basée sur un
système d'exploitation Windows.
Solutions pré-configurées
Il existe des distributions de Linux orientées vers une
installation rapide et une configuration facile d'Asterisk sur
9 http://www.voipfr.org/solutions-voip.php, le 10/06/2013 à 18H00’
28
un ordinateur dédié (ou une machine virtuelle).
Avec AsteriskNow, trixbox ou Elastix, il suffit de
télécharger une image de CD, de graver et d'installer. Dans
les 3 cas, la configuration se fait par une interface
graphique accessible via un navigateur Web. Il s'agit
d'installations complètes d'Asterisk : les fonctions non
configurables par les interfaces graphiques proposées
peuvent l'être via les fichiers de configuration d'Asterisk.
AsteriskNOW
AsteriskNOW est produit par Digium, créateur
d'Asterisk. AsteriskNow est une distribution Linux "clé en
main" basée sur CentOS contenant le serveur Asterisk
préconfiguré, ainsi que tout l'environnement nécessaire à
son bon fonctionnement. La configuration peut se faire sur
le poste serveur en local, mais aussi via l'interface web, qui
offre également un accès à la console (CLI) depuis cette
même interface. C’est une distribution très appréciée car en
30 minutes l’IPBX est opérationnel. Cependant il est
fortement déconseillé de l’implanter dans une entreprise
importante à cause de son manque de stabilité. La
distribution est basée sur rPath Linux.
Trixbox
Trixbox existe en trois versions : trixbox CE, trixbox
pro (gratuit) et trixbox pro (payant). Parmi les
fonctionnalités de la version courante de trixbox CE (2.2) :
accès web aux messages vocaux, musique en attente,
rapport des appels, intégration de SugarCRM, etc...
Trixbox propose également plusieurs solutions "clé en
main" contenant également le serveur dédié.
29
Elastix
Elastix est une autre distribution, moins utilisée mais
très prometteuse. La version courante (0.9) a une liste de
fonctionnalités impressionnantes, notamment la gestion
des faxs et le support des vidéophones. La configuration est
toutefois plus complexe, en effet plus de fonctionnalités
implique plus de paramètres à définir.
II.8. Présentation technique
1. Mise en place
La mise en place d'une solution Asterisk nécessite les
éléments suivants :
Autocom IP :
Il s’agit d'un serveur sur lequel on installera le logiciel
Asterisk. Le logiciel fonctionne généralement sur une
distribution Linux. Le logiciel réalisera les fonctions d'un
autocom, c'est-à-dire qu'il effectuera le routage des appels,
stockera les messages et la configuration des utilisateurs.
L’autocom IP devra comporter une carte de communication.
30
Cartes de communication :
Ce sont ces cartes qui permettent de faire l'interface
entre le réseau IP et le Réseau Téléphonique Commuté de
l'opérateur. Il existe différents modèles de cartes et
plusieurs fabricants en proposent (dont Digium, la société
créée par Mark Spencer). Le choix de la carte dépendra
principalement du ou des accès que possède l'entreprise
(T0, T2.) et donc du nombre de canaux en simultané.
Terminaux IP :
Les terminaux peuvent être des softphones (X-Lite,
Ekiga, Skype.) ou des téléphones IP (Cisco, Thomson.). Les
routeurs du réseau seront également utilisés afin
d'acheminer les paquets voix et relier les différents réseaux.
31
II.9. Les codecs et protocoles supportés
b) Les codecs :
Ces algorithmes sont utilisés pour compresser et
décompresser les flux analogiques en numériques et vice-versa. Il
en existe une multitude mais nous nous contenterons d'en
présenter les principaux, compatibles avec Asterisk.
G711
Le flux n'est quasiment pas compressé, il utilise donc peu
de ressources CPU. Il utilise cependant une bande passante
élevée de 64Kb/sec mais ce codec est de très bonne qualité.
G723.1
C'est un codec payant utilisant une faible bande passante
(5.3 ou 6.3 Kb/sec.). Il est utilisé uniquement en cas de
transcodage.
G726
Il est gratuit et peut utiliser des débits de 16, 24 ou 32
Kb/sec.
G729
Il utilise un débit de 8Kb/sec. Mais nécessite autant de
licences payantes que de communications simultanées. Ce
codec permet de bonnes performances mais nécessite
beaucoup de ressources côté serveur.
32
GSM
Il s'agit du codec utilisé pour la 2G. Il ne requiert pas de
licences et c'est le codec utilisé par Asterisk.
Codec : Débit (Kb/sec.) Mean Opinion Score
G711 64 4.1
G723.1 6.4 3.9
G726 32 3.85
G729 8 3.92
GSM 13 3.5
M.O.S = 5 : Excellent - 4 : Bon - 3 : Assez bon - 2 : Pauvre - 1 : Mauvais
Un CODEC ayant une valeur MOS < 3.9 entraine un inconfort pour
l'utilisateur.10
c) Les protocoles compatibles :
Asterisk offre une compatibilité avec les principaux
protocoles de la VoIP dont les plus connus : SIP (Session
Initiation Protocol), IAX (Inter Asterisk Exchange), H323,
MGCP ou SCCP.
10 'VoIP et ToIP Asterisk' de Sébastien DEON, éditions ENI
33
II.10. Présentation du softphone X-LITE
Un softphone est un logiciel que l’on utilise pour faire de la
téléphonie sur IP depuis son ordinateur.
Edité par Xten, X-LITE 3.0 est l’un des téléphones logiciels les
plus utilisés dans le monde libre. Il dispose des options telles que la
mémorisation des appels émis ou reçus, il intègre un répondeur et
permet de transférer une ligne, de réaliser des conférences
téléphoniques jusqu'à dix participants (il s’agit en général des versions
professionnelles payantes). Les deux versions facilitent l’import et
l’export du répertoire de contact. Il est également compatible avec Linux,
Windows et Mac OS. C’est le premier softphone conçu pour
communiquer avec le serveur Asterisk.
34
Dans ce chapitre, nous avons pu analyser les fonctionnements
des solutions qui seront utilisées dans notre travail, faire la présentation
du serveur Asterisk, donner son historique, donner ses avantages et ses
inconvénients, donner les protocoles et les codecs supportés par le
logiciel Asterisk, enfin nous avons pu présenter le softphone X-Lite 3.0.
Ces technologies nous permettront de mettre en place un système de
téléphonie sur IP dans les ressources informatiques de la D.R.KAT pour
une meilleure communication des agents au sein de la dite entreprise.
35
CHAPITRE III MISE EN PLACE DE LA SOLUTION
III.1. Présentation du département informatique de la D.R.KAT
La D.R.KAT possède deux départements informatiques, le premier
département informatique se trouve à la direction générale au
croisement des avenues Sendwe et Hemptine ex Tabora et le deuxième
département informatique se trouve à la direction urbaine au
croisement des avenues Maman Yemo et Kambove dans la commune de
Lubumbashi. A la direction générale, nous trouvons le contrôleur de
domaine principal, le serveur DNS et le serveur DHCP et à la direction
urbaine, nous avons le contrôleur de domaine secondaire, le serveur
DNS, le serveur de messagerie Exchange 2010 et le serveur DHCP.
Les serveurs de la D.R.KAT tournent sur la plate-forme de
Microsoft, les serveurs tournent sur le système d’exploitation Windows
Server 2008 R2 et les clients tournent sur Windows 7. Toutes les
machines clientes sont intégrées dans le domaine de la D.R.KAT qui est
« drkat.cd » et sur le contrôleur domaine secondaire est installé
FILEMAKER qui est une application qui permet de faire la gestion de
toutes les recettes de la D.R.KAT dans le but de maximiser toutes ces
dernières.
36
III.2. ARCHITECTURE LAN DE LA D.R.KAT
37
III.3. PRESENTATION DES RESSOURCES INFORMATIQUES DE LA
D.R.KAT ET INTEGRATION DU SERVEUR VOIP ASTERISK
Les deux directions de la D.R.KAT communiquent via les antennes
WIMAX, la VOIP va être implémentée dans toutes les deux directions de
la dite entreprise, dans chaque direction on devra avoir un serveur
Asterisk et ces deux serveurs seront interconnectés via le protocole IAX
(Inter Asterisk eXchange) pour permettre une bonne communication et
à temps réel entre les différents agents de toutes les deux directions de
la D.R.KAT.
38
III.4. INSTALLATION ET CONFIGURATION DU SERVEUR ASTERISK
III.4.1. Installation du Serveur Asterisk sous Debian Squeeze
Il y a deux façons d’installer Asterisk sur une distribution à base
de Debian, la première via le gestionnaire de paquet de Debian, la
seconde en compilant directement la dernière version d’Asterisk.
Dans notre travail, nous allons installer Asterisk en compilant ses
sources pour pouvoir disposer de la dernèrere version d’Asterisk.
Préparation à l’installation
On commence par mettre à jour notre distribution et installer les
dépendances nécéssaires à la compilation d’Asterisk. On ouvre le
terminal, on se connecte en tant que root puis au tape les commandes
suivantes :
apt-get update && apt-get upgrade
apt-get install build-essential libxml2-dev libncurses5-dev linux-headers-`uname -r`
libsqlite3-dev libssl-dev
Puis on va créer un dossier où nous allons placer les sources
d’Asterisk dans /usr/src
mkdir /usr/src/asterisk
cd /usr/src/asterisk
Installation
On télécharge la dernière version d’Asterisk et on l’installe.
wget http://downloads.asterisk.org/pub/telephony/asterisk/releases/asterisk-
10.7.0.tar.gz
tar xvzf asterisk-10.7.0.tar.gz
cd asterik-asterisk-10.7.0
./configure
make menuselect
39
La commande make menuselect va faire apparaître un écran qui
va nous permettre de personnaliser notre installation d’Asterisk.
Nous allons en profiter pour installer les sons français pour
Asterisk au format µ-law. Dans Core Sound Package nous allons
cocher la case CORE-SOUNDS-FR-ULAW avec la touche Espace puis
appuyez sur Echap pour retourner à l’écran précédent.
Puis dans Music On Hold File Packages cochez MOH-OPSOUND-
ULAW (Dechochez celui en WAV), appuyez sur Echap et enfin allez dans
dans Extras Sound Packages et cochez EXTRA-SOUNDS-FR-ULAW.
Enfin appuyez sur Echap et une fois à l’écran principal refaire
Echap et appuyez sur S pour sauvegarder les changements.
40
Enfin on tape les commandes suivantes pour terminer
l’installation:
make
make install
make samples
make config
Pendant le make install le serveur doit être connecté à internet
parce que celui-ci va télécharger les package de langue FR que nous
avons sélectionnés.
Après toutes ces commandes on peut lancer Asterisk à l’aide de
la commande suivante:
/etc/init.d/asterisk start
On peut vérifier le bon fonctionnement de notre serveur Asterisk
avec la commande suivante qui sert à afficher la console d’Asterisk.
asterisk -cvvvvvvvvvvr
Si nous obtenons les lignes suivantes qui s’affichent c’est que
notre serveur Asterisk est démarré et fonctionnel.
Asterisk 10.7.0, Copyright (C) 1999 - 2012 Digium, Inc. and others.
Created by Mark Spencer
Asterisk comes with ABSOLUTELY NO WARRANTY; type 'core show warranty' for
details.
This is free software, with components licensed under the GNU General Public
License version 2 and other licenses; you are welcome to redistribute it under
certain conditions. Type 'core show license' for details.
=====================================================================
== Parsing '/etc/asterisk/asterisk.conf': == Found
== Parsing '/etc/asterisk/extconfig.conf': == Found
Connected to Asterisk 10.7.0 currently running on Asterisk
.......................
41
III.4.2. Configuration d’Asterisk et création des comptes utilisateurs
Pour configurer notre serveur Asterisk nous allons modifier les
fichiers sip.conf (pour la configuration générale d’Asterisk et pour la
configuration des utilisateurs), le fichier extensions.conf (pour le
dialplan ou le plan d’appel) et le fichier voicemail.conf (pour la
messagerie vocale). Tous ces fichiers se trouvent dans le répertoire
/etc/asterisk.
Nous allons commencer par éditer le fichier sip.conf par l’éditeur
gedit pour nous permettre de mettre les sons par défauts en Français
et configurer les utilisateurs. On recherche la ligne suivante :
;language=en
et remplacez la par :
language=fr
On doit enlever « ; » devant la ligne. Ensuite on va déclarer autant
des utilisateurs selon le besoin.
42
[6002] –> Numéro SIP
type=friend –> type d’objet SIP, friend = utilisateur
host=dynamic –> Vous pouvez vous connecter à ce compte SIP à
partir de n’importe quelle adresse IP
dtmfmode=rfc2833 –> type de rfc utilisé
disallow=all –> Désactivation de tous les codecs
allow=ulaw –> Activation du codec µlaw
fullname = DIRECTEUR GENERAL –> Prénom et NOM de l’utilisateur
(ce qui sera afficher sur le téléphone lors d’un appel)
username = dg –> Nom d’utilisateur
secret=secret –> Mot de passe du compte SIP
context = work –> Contexte
Une fois que le fichier sip.conf enregistré on doit se connecter
dans la console Asterisk en tapant la commande asterisk -r et tapez
sip reload pour recharger notre fichier sip, enfin on tape la commande
43
sip show users pour montrer les utilisateurs que nous avons déclarés
dans le fichier sip.conf.
Nous allons maintenant éditer le fichier extensions.conf pour la
mise en place du dial plan ou le plan d’appels ou encore le plan de
numérotation que nous allons associer aux utilisateurs déclarés dans le
fichier sip.conf.
44
Après avoir édité ce fichier, on devra recharger la nouvelle
configuration par la commande asterisk –reload.
45
Pour afficher le registre SIP, on doit taper la commande sip show
peers dans la console asterisk.
Quand on configure une machine qui devra être connecter au
serveur Asterisk, l’option Host montrera l’adresse IP de la machine et le
Satut sera « Unmonitored », si la machine est éteinte pour dire que
l’utilisateur de cette machine est offline.
Enfin, nous allons éditer le fichier voicemail.conf pour la
messagerie vocale.
Après avoir édité le fichier voicemail.conf, nous rentrons dans le
fichier extensions.conf
46
exten => _6XXX, 1, 1, Dial (SIP${EXTEN},20), cette ligne permet
de basculer sur la boite vocale de l’utilisateur appelé s’il n’y a pas de
réponse au bout de 20 secondes.
exten => : on déclare l’extension
_6XXX : on incrémente les numéros de 6000 à 6999
exten => _6XXX,2,VoiceMail(${EXTEN}@work)
2 : Priorité
VoiceMail : on lance l’application voicemail
${EXTEN}@work: on récupère le numéro mis en variable et on se
connecte à la boite vocale associé du contexte work. Pour que
l’utilisateur puisse consulter sa boite vocale, il doit composer 600 pour
entendre les messages vocaux qu’il a reçus. Enfin on se connecte à la
console asterisk par la commande asterisk –r et on tape la commande
voicemail reload pour recharger le fichier voicemail.conf
III.4.3. Configuration du Softphone X-LITE
Nous allons utiliser un softphone pour configurer le compte des
utilisateurs déclarés dans le fichier sip.conf du serveur Asterisk, le choix
que nous portons sur le softphone est X-Lite avec sa version 3 qui est
une version gratuite. Le softphone aura une adresse IP automatique que
le serveur DHCP va lui attribuer enfin qu’il soit dans le même réseau
que le serveur Asterisk.
47
Allez dans le menu « SIP Account settings… » et choisissez
« Add... »
Display name : Le nom de l’utilisateur qui sera affiché sur
l’écran lors d’un appel. Exemple : « DIRECTEUR GENERAL»
Username : nom du compte déclaré dans le fichier sip.conf,
exemple : 6001
Password : mot de passe déclaré dans le fichier sip.conf,
dans notre cas le mot de passe est « secret ».
Domain : ici nous pouvons mettre l’adresse IP de notre
serveur Asterisk ou le nom du serveur et le nom du domaine
dans lequel tourne le serveur Asterisk, par exemple :
172.30.8.2 ou sephora.drkat.cd.
48
49
Apres avoir configuré le compte utilisateur, il faudra cliquer sur
« OK », vous devez voir afficher sur l’écran du softphone :
Ready
Your username is : 6001
50
Le Directeur Général peut maintenant appeler la Secrétaire et
vice-versa.
51
La Secrétaire reçoit un appel venant de son Directeur Général et
nous pouvons voir sur l’écran du softphone « Incoming call from :
DIRECTEUR GENERAL ».
52
Le Directeur Générale parle avec la Secrétaire et sur l’écran du
softphone nous pouvons voir « Talking to : SECRETAIRE».
53
Après avoir installé et configuré le serveur Asterisk sur Debian
Squeeze, nous avons aussi installé et configuré le serveur DHCP pour
l’attribution des adresses IP automatiques à tous les softphones qui
seront connecté en dynamique au serveur Asterisk. En testant la
communication entre deux utilisateurs, nous nous sommes rendu
compte que tous les deux utilisateurs savent s’appeler sans problème et
ils peuvent aussi recevoir et entendre leurs messages vocaux.
54
CONCLUSION GENERALE
En matière de conclusion, il est à noter que l’avènement de la
téléphonie sur IP à faciliter de plus en plus la communication qui est
indispensable depuis toujours.
Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, notre
travail a comporté trois chapitres, dont le premier chapitre a été
consacré aux généralités de la téléphonie sur IP. Il s’est agi de la
définition, des principes des fonctionnements, des protocoles utilisés
dans la téléphonie sur IP, nous avons cité les protocoles
MGCP/MEGACO, H.323 et SIP, mais nous avons en long et en large
parlé du protocole SIP, nous avons également donné les avantages et les
inconvénients de la téléphonie sur IP. Le deuxième chapitre s’est
beaucoup plus focalisé sur l’analyse et fonctionnements des solutions
que nous avons utilisées pour arriver en mettre en place la VOIP dans
les ressources informatiques de la D.R.KAT, il s’agit du serveur Asterisk
et le softphone X-LITE. Le troisième chapitre quant à lui a été la mise
en place de la solution de notre travail dans les ressources
informatiques de la D.R.KAT.
C’est pourquoi nous avons opté pour cette solution en mettant en
place le serveur Asterisk et le client X-lite dans les ressources
informatiques de la D.R.KAT, et concernant l’évolutivité de cette solution
pour les différents sites de la D.R.KAT, nous avons proposé la mise en
place du protocole IAX (Inter Asterisk Echange) pour interconnecter les
serveurs Asterisk de chaque site pour permettre aux utilisateurs de ces
différents sites de la dite entreprise de communiquer à temps réel.
Notons par ici que notre travail est d’une grande importance pour
la D.R.KAT qui n’a même pas un système de téléphonie sur IP et où la
communication est d’une valeur ultime pour le développement rapide
de ces activités.
S’arrêter ici ne veut en rien dire que nous avons épuisé toutes les
possibilités existantes pour mettre en place un système de téléphonie
55
sur IP et que notre travail soit un prélude pour d’autres chercheurs dans
le domaine des technologies et réseaux informatiques qui voudront bien
approfondir ce sujet.
56
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Guy PUJOLLE, les Réseaux 6ème édition, Paris, Eyroles 2008
2. Sébastien DEON, VoIP et ToIP Asterisk éditions ENI, Paris 2001
II. COURS ET TRAVAUX INEDITS
1. Master Patient KASONGO, réseaux informatiques, cours inédit,
G2 Technologie et Réseaux I.U.M.M 2011-2012.
2. Assistant Patrick KASONGA, Introduction au Linux, cours inédit,
G2 Technologie et Réseaux I.U.M.M 2011-2012.
3. Assistante Marthe KABWE K.K, Méthode de la recherche
Scientifique, cours inédit, G2 Technologie et Réseaux I.U.M.M
2011-2012
4. Professeur Blaise FYAMA, Administration réseau et système sous
Linux, cours inédit, G3 Technologie et Réseaux I.U.M.M 2012-
2013.
WEBOGRAPHIE
1. http://www.dicodunet.com/definitions/internet/telephone-
ip.htm, le 07/06/2013 à 7h58’
2. www.chez.com/jaaayyy/html/ProjetSIP/SommaireSIP.html, le
07/06/2013 à 8h45’
3. http://wapiti.telecom-
lille1.eu/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exp
osesrio2009-ttnfa2010/riem-hayot/liens.htm, le 10/06/2013 à
17H06’
57
4. http://wapiti.telecom-
lille1.eu/commun/ens/peda/options/ST/RIO/pub/exposes/exp
osesrio2009-ttnfa2010/riem-hayot/index.htm, le 10/06/2013 à
17H07’
5. http://www.voipfr.org/solutions-voip.php, le 10/06/2013 à
18H00’
58
GLOSSAIRE
TCP/IP : Transmission Control Protocol / Internet Protocol
TCP : Transmission Control Protocol
TOIP : Telephony Over Internet
SIP : Session Initiation Protocol
SS7 : Signalling System 7
SCCP : Skinny Call Control Protocol
UAS : User Agent Server
UAC : User Agent Client
URI : Universal Ressource Identifier
UDP : User Datagram Protocol
MCU : Multipoint Control Unit
MTU : Maximum Transmission Unit
MGCP : Media Gateway Control Protocol
PS : Proxy Server
PC : Personal Computer
PABX : Private Automatic Branch Exchange
RG : Registrar
RTC : Réseau Téléphonique Commuté
RS : Redirect Server
FXS : Foreign Exchange Subscriber
FXO : Office Foreign Exchange
FAI : Fournisseur d’Accès Internet
59
QoS : Quality Of Service
IP : Internet Protocol
IAX : Inter Asterisk Echange
GPL : General Public Licence
GSM : Global System For Mobile Communications
CLI : Console Line Interface
DNS : Domain Name Server
DHCP : Dynamic Host Configuration Protocol
WIMAX : Worldwide Interoperability for Microwave Access
60
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE ............................................................................................................. I
IN MEMORIUM ....................................................................................................... II
DEDICACE ............................................................................................................. III
REMERCIEMENTS ................................................................................................. IV
PLAN SOMMAIRE .................................................................................................... V
INTRODUCTION GENERALE ................................................................................... 1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET .................................................................. 2
2. PROBLEMATIQUE ...................................................................................... 3
3. HYPOTHESE .............................................................................................. 4
4. ETAT DE LA QUESTION ............................................................................. 5
5. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL ............................................... 5
a. METHODES ............................................................................................... 5
b. TECHNIQUES ............................................................................................. 6
6. DELIMITATION DU TRAVAIL ...................................................................... 7
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL ........................................................................ 7
CHAPITRE I GENERALITES SUR LA TELEPHONIE IP ............................................ 8
I.1. Définition ................................................................................................... 8
I.2. Principe de fonctionnement ........................................................................ 8
I.3. Les protocoles utilisés dans la téléphonie IP ............................................... 9
A. Protocole SIP .............................................................................................. 9
B. Architecture de SIP ................................................................................... 10
C. Etablissement d’une communication en mode client serveur .................... 11
D. Les messages SIP ..................................................................................... 12
E. LES EN-TETES SIP ................................................................................... 14
F. Exemple de transaction ............................................................................ 15
I.4. Les avantages de la téléphonie sur IP ....................................................... 16
I.5. Inconvénients de la téléphonie IP .............................................................. 18
I.6. Présentation de la D.R.KAT ...................................................................... 18
I.7. Historique ................................................................................................ 19
I.8. Système de communication de la D.R.KAT ............................................... 19
CHAPITRE II : ANALYSES ET FONCTIONNEMENTS DES SOLUTIONS UTILISEES 22
II.1. Présentation d'Asterisk ............................................................................. 22
II.2. Historique ................................................................................................ 22
II.3. La VoIP et Asterisk ................................................................................... 23
II.4. Les fonctionnalités d'Asterisk ................................................................... 24
61
II.5. Les avantages d’Asterisk ........................................................................... 24
II.6. Inconvénients d’Asterisk ........................................................................... 26
II.7. Solution .................................................................................................... 27
II.8. Présentation technique ............................................................................. 29
II.10. Présentation du softphone X-LITE ............................................................ 33
CHAPITRE III MISE EN PLACE DE LA SOLUTION ................................................. 35
III.1. Présentation du département informatique de la D.R.KAT ........................ 35
III.2. ARCHITECTURE LAN DE LA D.R.KAT ...................................................... 36
III.3. PRESENTATION DES RESSOURCES INFORMATIQUES DE LA D.R.KAT ET
INTEGRATION DU SERVEUR VOIP ASTERISK ................................................... 37
III.4. INSTALLATION ET CONFIGURATION DU SERVEUR ASTERISK ............... 38
III.4.1. Installation du Serveur Asterisk sous Debian Squeeze ....................... 38
III.4.2. Configuration d’Asterisk et création des comptes utilisateurs ............ 41
III.4.3. Configuration du Softphone X-LITE ................................................... 46
CONCLUSION GENERALE .................................................................................... 54
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................... 56
I. OUVRAGES .............................................................................................. 56
II. COURS ET TRAVAUX INEDITS ................................................................. 56
WEBOGRAPHIE .................................................................................................... 56
GLOSSAIRE .......................................................................................................... 58
TABLE DES MATIERES ......................................................................................... 60
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