UNION BANCAIRE FRANCOPHONE : CONFÉRENCE SUR L’ÉDUCATION FINANCIÈRE
04.04.2014
Mot de bienvenue
Filip Dierckx, Président de Febelfin Marie-Anne Barbat-Layani, Directrice générale de la Fédération Bancaire Française Joseph Torbey, Président du Comité exécutif de l’Union des Banques Arabes
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 2
Discours introductif : l’importance de l’éducation et l’inclusion financières dans un monde en constante évolution
Clément Duhaime, l’Administrateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie Jonathan Faull, Directeur Général de la DG MARKT, Commission Européenne Koen Geens, Ministre des Finances de la Belgique Rudi Vervoort, Ministre-Président du Gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale
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Panel 1 : Les problématiques et défis de l’éducation et l’inclusion financières à travers le monde
Cedric Mousset, La Banque mondiale Olivier Micol, Commission Européenne - DG SANCO, Chef d’Unité Représentant de la Banque Africaine de Développement Fadoie Mansour, Directrice du département de la formation à l’ABL Philipp von Restorff, Association des Banques et Banquiers, Luxembourg Rapporteur de l’UBF : El Hadi Chaibainou, Directeur Général du Groupement Professionnel des Banques du Maroc
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Panel 1 : Les problématiques et défis de l’éducation et l’inclusion financières à travers le monde
Cedric Mousset, La Banque mondiale
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Panel 1 : Les problématiques et défis de l’éducation et l’inclusion financières à travers le monde
Olivier Micol, Commission Européenne - DG SANCO, Chef d’Unité Représentant de la Banque Africaine de Développement
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Olivier Micol Chef d'unité "Services financiers et Recours" Direction Générale de la Santé et des Consommateurs Commission européenne [email protected]
Conférence sur l’éducation financière:
initiatives de la Commission européenne
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Performance du marché des services financiers
Tableau de bord des marchés de consommation: Le marché "placements, fonds de pension et titres"� au dernier rang du classement pour la 3ème année consécutive. Exercice de "Mystery shopping": Moins de 10% des conseillers financiers ont suivi les lignes directrices de la MiFID.
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Attitudes des consommateurs à l'égard des services financiers
Etude "d'économie comportementale": Difficulté des consommateurs à faire un choix optimal entre différents produits d'investissement, même lorsqu'il s'agit de produits simplifiés.
Eurobaromètre sur les attitudes des consommateurs: plus de 50% des consommateurs souhaiteraient des produits financiers simplifiés.
Enquête "Consumer Empowerment": plus de 50% des consommateurs n'étaient pas en mesure de répondre aux trois questions financières élémentaires de l'enquête.
Eurobaromètre sur les services financiers: La moitié de personnes sondées ayant pris une carte de crédit dans les dernières 5 années ont choisi la première offre qui leur a été faite.
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Objectif I: simplification and standardisation
La législation récente de l' UE vise à simplifier et standardiser: - Directive sur le crédit à la consommation - Directive sur les contrats de crédit aux consommateurs relatifs
aux biens immobiliers à usage résidentiel - (future) Directive sur les comptes de paiement - Directive concernant les marchés d’instruments financiers (MiFID)
D'autres aspects importants sont également réglementés (fonction de conseil, conflit d'intérêt et rémunération):
- MiFID - (futur) Réglement sur les produits d’investissement de détail
(PRIPs) - Directive sur l'intermédiation en assurance (IMD)
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Objectif II: sensibilisation et éducation L'éducation financière relève de la compétence des Etats Membres. Les initiatives de la Commission viennent en complément, de manière ciblée:
Projet-pilote concernant la formation d'entités sans but lucratif offrant des fonctions de conseil financier aux consommateurs (dans 27 EM). Plus de 300 entités formées avec plus de 400 participants. "Consumer Classroom": site communautaire destiné aux enseignants, contenant une bibliothèque de ressources pédagogiques, ainsi que des outils interactifs et collaboratifs. L'éducation financière est un des sujets couverts. Campagne d'information sur le crédit à la consommation pour sensibiliser le consommateurs et les encourager à faire valoir leurs droits. Disposition dans la Directive sur le crédit hypothécaire: "Les États membres promeuvent des mesures encourageant l’éducation des consommateurs en matière d’emprunt responsable et de gestion de l’endettement".
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Exemple: Campagne d'information sur le
crédit à la consommation
But: sensibiliser les consommateurs sur leur droits lorsqu'ils prennent un crédit à la consommation
Promotion des 5 droits "clés"
"Need credit. Don't just sign. You have rights."
4 Etats Membres: Chypre, Irlande, Malte, Espagne
Evaluation de l'impact de la campagne (Juin 2014)
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Conclusions
Le modèle standard d'un agent économique rationnel ne décrit pas nécessairement de manière adéquate le comportement des consommateurs dans le secteur des services financiers.
L'éducation financière est un facteur essential et devrait commencer dès le jeune âge (planification d'un budget, compréhension des produits financiers).
Toutefois l'éducation des consommateurs ne suffit pas: des conseils financiers adaptés et des informations simples et standardisées sont nécessaires pour que les consommateurs soient en mesure de prendre des décisions conformes à leurs intérêts – d'où la nécessaire mise en place de règles.
Panel 1 : Les problématiques et défis de l’éducation et l’inclusion financières à travers le monde
Fadoie Mansour, Directrice du département de la formation à l’ABL
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Panel 1 : Les problématiques et défis de l’éducation et l’inclusion financières à travers le monde
Philipp von Restorff, Association des Banques et Banquiers, Luxembourg
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LES PROBLÉMATIQUES ET DÉFIS DE L’ÉDUCATION ET L’INCLUSION FINANCIÈRE À TRAVERS LE MONDE Penser globalement, agir localement
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Inclusion financière* • Le niveau d’inclusion financière varie globalement • Développement et réduction de la pauvreté • Pas de finance pour tous par tous les moyens • Politique doit adresser défaillances de marché • Des produits adaptés au marché • Education financière • Nouvelles technologies
* Global Financial Development Report 2014: Financial Inclusion
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Education financière • Connaissance financière et impact sur le comportement • Segmentation • Réseaux sociaux • Coordination de différents acteurs • Défis culturels & coopération • Barrières
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Nouvelles technologies • Banque en ligne, payement mobile, identification biométrique,
systèmes éléctroniques d’information crédit
• Réduction des coûts • Barrières géographiques • Meilleur accès aux services financiers
• Différences selon pays/économies • Défis culturels • Régulation • Compétition saine • Protection des données personnelles
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Pause-café
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Panel 2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur public et des ONGs dans l’éducation et l’inclusion financières
Daniele Scauso, Responsable du Département des Platformes Régionales, Secrétariat de Child and Youth Finance International (CYFI) Jean-Louis Kiehl, L’Association Crésus Jean-Paul Servais, Président de l’autorité de contrôle des services et marchés financiers belge (FSMA) Kouassi Félix YAO, Coordonnateur National du Programme Education Financière Ministère Education Nationale de Côte d’Ivoire. Rapporteur de l’UBF: Jean-François Pons, Fédération Bancaire Française
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Panel 2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur public et des ONGs dans l’éducation et l’inclusion financières
Daniele Scauso, Responsable du Département des Platformes Régionales, Secrétariat de Child and Youth Finance International (CYFI)
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Daniele Scauso Head of Regional Platforms
Banques, ONG et Autorités Nationales: Partenariats en vue de l’Inclusion et l’Éducation Financières des Enfants et des Jeunes
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Le Mouvement CYFI: Vision et Mission
Que chaque enfant et jeune réalise son plein potentiel en tant que citoyen économique responsable
Vision
Mission
Target 1: by 2015 Inclusion • Réglemenation • Accès à des • produits fin. • sûrs.
Éducation fin. des enfants • Sociale • Financière • Subsistance
Platformes globales Platformes régionales Platformes locales
Child and Youth
100 millions d’enfants
100 pays
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Citoyenneté Économique
Éducation sociale et financière
Accès à la finance
Protection des consommateurs
Enfants Et
Jeunes
26
117 pays 490 organisations 2004 activités 22 Stock Exchanges 2 millions d’enfants et de jeunes
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Soutien au Stratégies d’Éducation et d’Inclusion Financières
Collaboration
Innovation
• Implémentation
• Modification du Cadre Réglementaire
Impact
• Durabilité (sustainability)
• Nouveaux Produits et Services
Outreach
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Les Institutions Financières peuvent collaborer avec:
a. Les Autorités Nationales
Maroc: Foundation for Financial Education
Philippines: “Kiddie Account Program”
b. ONG
Aflatoun, Éducation Sociale & Financière
CARE, PLAN, Barclays: “Banking on Change Consortium”
PAU Education, BBVA: “Valores de Futuro”
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Kiddie Account Program Central Bank – Banking Association
Buts
Stratégie
Résultats
Compte “ChildFriendly” de BSP
Code de Conduite
Modèles Intégrés 13 banques Membres
Régulateur: Compliance
Comptes dans les écoles primaires
Prix des Enseignants
Inclusion financière
Promouvoir l’épargne
Compétences d’épargne et de gestion
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«Banking on Change»
Buts
Stratégie
Résultats
Consortium
Modèles intégrés
513,000 individus éduqués financièrement
660 groupes d’épargne
US$ 58 d’épargne moyenne par membre
par année
Inclusion financière
Qualité de vie pour les plus pauvres
Compétences d’épargne et de gestion
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«Valores de Futuro»
Buts
Stratégie
Résultats
Éducation financière dans système formel
Projets d’éducation participative
Développement communautaire Projets d’Épargne Collaboratifs et initiatives
d’Entreprise Sociale
200 volontaires de branches BBVA
PAS du CSR marketing
63 ateliers d’éducation financière
300 écoles entre le Portugal et l’Espagne
Engagement volontaire d’employés BBVA
Expansion dans les pays hispanophones et lusitanophones
32
«Aflatoun – Financial Inclusion in Mali»
Buts
Stratégie
Résultats
Créer une culture d’épargne au Mali
Développer un système d’épargne pour enfants
Atteindre les zones rurales
Stratégie et programme développés par les enfants,
parents, banques et gouvernement du village
Système d’épargne développé avec les enseignants
et banques du village
Inclure les enfants dans le développement du programme l’a
rendu plus approprié pour eux
La collaboration a rendu le programme approprié au
contexte local et favorable à tous
33 SOURCE: World Bank /UN Stat 2012
2.5–19
19–25
25–38
38–45
45–60
No data
Pourcentage de la population mondiale inférieure à 18 ans
34
Pourcentage des jeunes 15-25 ans ayant accès aux Services Financiers
SOURCE: World Bank /UN Stat 2012
0–12
12–26
26–65
65–100
No data
35
Grande offre pour les jeunes…mais qu’est-ce qui est vraiment approprié?
36
Guide: “BANKING A NEW GENERATION” Developing Responsible Retail Banking Products for Children and Youth …Towards a Sustainable CSR Strategy for Financial Institutions
The guide is available on the www.childfinanceinternational.com
37
Une business opportunity: offre du profit et retour sur investissement Perspective à moyen/long terme:
• Soutien: plus haute valeur pour l’actionnaire
• Plus haut NPV possible Efficience court-terme, réduction coûts: • Fonctionnalité robbuste • Coûts bas/prix bas • Technologies extensibles (scalable)
38
5. Gestion de risque: en accord avec les ChildFriendly and YouthFriendly Banking Principles
ChildFinance ChildFinance www.childfinanceinternational.org
ChildFinance ChildFinance www.childfinanceinternational.org
Merci beaucoup Daniele Scauso
Head of Regional Platforms [email protected]
Panel 2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur public et des ONGs dans l’éducation et l’inclusion financières
Jean-Louis Kiehl, L’Association Crésus
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 40
Un projet innovant d’éducation budgétaire et financière
Quand l’apprentissage du budget devient un jeu !
CONFERENCE DE L’UNION BANCAIRE FRANCOPHONE SUR L’EDUCATION BUDGETAIRE
BRUXELLES, 4 AVRIL 2014
Jean-Louis KIEHL Président de Crésus
LES MOYENS
CRESUS c’est : Un réseau associatif reconnu Mission d'Utilité Publique unique en France et entièrement dédié à l'accompagnement et la prévention du risque d'exclusion financière depuis 1992.
600 bénévoles experts (retraités cadres banques-assurance, enseignement, barreau, magistrature, industrie-commerce)
420 parrains accompagnants (BTP)
1 plateforme innovante de médiation
1 web radio pédagogique
128 700 consultations individuelles
23 900 heures de formation par an
UN CONSTAT UNE MISSION DES OBJECTIFS
LE CONSTAT : DES CITOYEN(NE)S TRES VULNERABLES
Une situation très préoccupante : - Les Français(e)s maîtrisent mal les concepts budgétaires et financiers qui pourraient leur permettre de
mieux maîtriser leur pouvoir d’achat. - Les lacunes concernant la gestion de l’emprunt et le crédit sont particulièrement préoccupantes et
impactent négativement la capacité de chacun(e) à faire des choix budgétaires et financiers éclairés à court, moyen et long terme.
Quelques chiffres : - 42% des Français(e)s ne savent pas calculer un taux d’intérêt annuel sur 100€ - 74,5% de la population ne savent pas estimer le temps qu’il faut à un dette pour doubler si l’on ne fait aucun
remboursement - 84,6% de la population estiment que les services et produits financiers sont compliqués et confus - 58% de la population déclarent avoir des difficultés à payer leurs factures en fin de mois
- 46% des Français(e)s estiment que leur niveau de connaissance est insuffisant pour lire un document d’information
commercial sur un service ou un placement financier
Sources : CRÉDOC, Enquête sur « La culture financière des Français », 2011 IFOP, Audencia, Enquête sur la vulnérabilité financière des Français, 2014
LA MISSION
Former et sensibiliser de manière ludique tous les publics aux questions liées à la gestion budgétaire, aux avantages et
aux risques des différents moyens de paiement, au
fonctionnement général des banques, des assurances et du
crédit dans un logique d’échanges, d’inclusion et de
responsabilisation individuelle et collective.
DES OBJECTIFS AMBITIEUX
OBJECTIFS
- Aborder les problématiques de la gestion d’un budget par la pratique,
- faire acquérir des savoirs de base permettant de faire des choix éclairés concernant les produits bancaires,
- promouvoir la consommation responsable, - informer sur les droits et les devoirs de chacun concernant le monde de la banque, du crédit et
l’assurance, - grâce à un outil ludique, favoriser et libérer le dialogue autour de thématique de l’argent, encore
taboue en France
pour…
FAIRE DE CHACUN(E) UN CITOYEN(NE) AUTONOME ET RESPONSABLE
UN PROJET AUX MULTIPLES FACETTES Dilemme Junior Dilemme Dilemme.org une équipe dédiée au développement du programme en co-création avec les différentes cultures et environnement
DILEMME JUNIOR
Support : tablette / ordinateur Fonctionnement :
Le but du jeu est d’organiser une fête d’anniversaire dans la limite d’un budget défini à l’origine. Le déroulement se présente sous forme de projet avec des choix à effectuer au long d’un parcours. Les choix qui émaillent le parcours concernent le lieu de la fête, la nourriture, les boissons, les animations, etc.
Cible : enfants 7-8 ans, niveau CP/CE1 Accessibilité : téléchargement gratuit
Le jeu montre à l’enfant que l’argent n’est pas illimité et que beaucoup de choses ont un coût. Il mobilise des compétences de lecture, de calcul mental simple, de stratégie, de planification. Des notions transversales, comme l’alimentation saine, l’entraide, la solidarité, sont également mises en valeur.
DILEMME JUNIOR
Superbe ! ★★★ by Delf6714 - Version 1.1.0 - Jan 25, 2014 Superbe petit jeu coloré pour apprendre aux enfants à organiser leur budget de manière ludique, les enfants adorent ! Très intuitif et efficace ★★★★ by Olivier cc - Version 1.1.0 - Jan 20, 2014 Grâce à cette appli, ma fille a mieux compris la notion de l'argent et la valeur des choses. (Bon, le dilemme entre les pâtes et fruits et le bonbons de toutes les couleurs, on repassera ;-) Je recommande Apprendre en s'amusant! ★★★★★ by Saji-rine - Version 1.1.0 - Jan 20, 2014 Enfin une appli intelligente qui apprend aux enfants la valeur de l'argent et les conséquences d'une gestion trop dépensière! Le but, la fête d'anniversaire, les concerne bien et le motive à aller jusqu'au bout! Les différents jeux sont bien pensés et les animations ludiques et colorées!
Très bon jeu pour apprendre aux enfants la valeur de l'argent! ★★★★★ by Alban SCHWENTZER - Version 1.1.0 - Jan 29, 2014 Application très sympa, ludique pour toute la famille. Très bon concept pour apprendre aux enfants à gérer un mini budget, leur apprendre la notion et la valeur de l'argent en leur laissant libre choix pour l'organisation de leur anniversaire. Les petits jeux pour gagner de l'argent de poche sont aussi une très bonne idée. Nous avons également apprécié le récapitulatif du budget après chaque choix. Le tout agrémenté de très jolies illustrations ! Décors et personnages aux couleurs de la fête idéale!
DILEMME : PRESENTATION
Support : jeu de plateau grand format pour équipes
Fonctionnement général :
Le but du jeu est de réaliser un projet de moyen terme pioché en début de partie et d’accumuler 10 points plaisir.
Chaque tour de plateau représente un mois. Chaque mois, un salaire est versé et des charges mensuelles prédéfinies doivent être payées. Des imprévus et des choix divers émaillent le parcours.
Les équipes peuvent également répondre à des questions théoriques pour améliorer leur épargne.
La ville Dilemme est multimodale et recèle de nombreuses tentations. Cible : adolescent(e)s / adultes Accessibilité : établissements scolaires /
organismes sociaux / institutions financières et assurantielles
ACTION EXPÉRIMENTATION
Gérer un budget : charges fixes/variables/occasionnelles, budget type mensuel
Être acteur de son budget : consommer/épargner, moduler les charges, équilibrer épargne/loisir
Manipuler : billets, livrets d’épargne, tableur budgétaire
THÉORIE
Questions par catégories : banque/assurance/budget épargne/crédit/économies
Evénements spécifiques
Billets de banque éducatifs
COMPÉTENCES TRANVERSALES
Mathématiques : calcul mental pourcentage
Français : vocabulaire
Histoire & Education civique : citoyenneté, administrations, histoire économique
DILEMME : LEVIERS PEDAGOGIQUES
DILEMME.ORG
Support : site internet Fonctionnement et objectifs : La plateforme Dilemme.org a pour ambition de devenir - Un outil de communication autour du projet Dilemme® - Une base de e-learning pédagogique pour toute personne souhaitant animer une session d’éducation
budgétaire autour du jeu Dilemme® - Un lieu d’échanges de bonnes pratiques concernant l’éducation budgétaire et financière - Une base d’approfondissement des notions abordées dans le jeu - Un lieu d’échanges entre les acteurs bancaires et assurantiels partenaires et les organismes engagés
dans des actions d’éducation budgétaire et financière
- Une ressource pour trouver du soutien et des conseils pour les ménages en difficulté
Cible : Grand public / partenaires / intervenant(e)s en éducation budgétaire
L’EXPERIMENTATION
L’amusement 95% des personnes interrogées répondent que le jeu était amusant, et 97% d’entre eux qu’il était dynamique. En moyenne, les répondant(e)s disent s’être amusé(e)s à hauteur de 3,4 sur une échelle de 4. Un jeu pédagogique attractif Bien que conscient(e)s de l’objectif pédagogique du jeu, les jeunes ne s’en retrouvent pas moins motivé(e)s par le but du jeu qui leur est proposé : réaliser son projet, atteindre l’équilibre budgétaire et rassembler des points plaisir. Les principaux éléments de motivation relevés sont les suivants :
• La manipulation de billets : une étape pédagogique essentielle En tête, à 33%, les jeunes disent avoir principalement été motivé(e)s par la perspective de « gagner de l’argent » voire même, « beaucoup d’argent » et 15% spécifiaient même que ce qui leur a le plus plu dans le jeu a été la « manipulation de billets ». Celle-ci constitue un préalable à l’attrait pour le principe plus abstrait de gestion.
• Réaliser un projet concret : un vecteur d’apprentissage efficace et apprécié Au-delà de cette étape d’apprentissage « tactile », 15 % disent avoir particulièrement apprécié « de devoir gérer un budget ». 31% mentionnent explicitement la réalisation du projet concret comme principale motivation durant la partie.
Le jeu a été testé entre octobre et décembre 2013 dans 12 Centre de Formation en Apprentissage (CFA), auprès de 1500 jeunes environ. L’évaluation de l’impact social a reposé sur une double approche quantitative et qualitative : 527 questionnaires Élèves (147 filles et 379 garçons) ; 55 grilles de suivi par les animateurs/trices ; 18 grilles d’observations de sessions ; 39 entretiens qualitatifs avec les élèves ; 1 entretien qualitatif avec le Directeur des Formations à Proméo Compiègne.
L’EXPERIMENTATION
Apprendre 74% des jeunes interrogé(e)s disent avoir « appris des choses » pendant la partie, bien qu’ils et elles aient du mal à préciser sur quels sujets. Les réponses des questionnaires quantitatifs attestent qu’en jouant à Dilemme®, on peut être sûr de parler de banque, de gestion budgétaire, d’épargne, de crédit, d’assurance et de moyens de faire des économies. 40% à 50% affirment avoir appris de nouvelles choses sur ces différents sujets. L’observation a permis de démontrer l’importance du rôle du maître du jeu pour amorcer le passage de l’amusement à l’apprentissage. L’étude semble indiquer que l’impression d’apprendre quelque chose décroît avec l’âge. Réfléchir Dilemme® vise à placer les jeunes dans une situation proche de la réalité. Les jeunes interrogé(e)s ne se retrouvent pas toujours dans les difficultés évoquées, souvent parce que les jeunes concerné(e)s ne sont pas encore indépendant(e)s. Lors de la partie, les jeunes se montrent très excité(e)s au moment de faire des choix pour gérer leur argent. Ils et elles réfléchissent même souvent en termes de rentabilité au moment de prendre une assurance, de passer un diplôme, de prendre le métro. Les expressions « rentable », « ça vaut le coup ? » sont revenues dans les discussions entre équipes au cours de 6 sessions sur 16.
Le jeu crée sans conteste un moment de discussion et de réflexion propices à la prise de conscience sur des sujets souvent peu abordés à l’école.
LES PERSPECTIVES ET LE DEPLOIEMENT
DÉPLOIEMENT NATIONAL
DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL Adaptation par une équipe dédiée en co-construction avec les insitutions publiques et privées, les fondations;
Accompagnement des formateurs et production d’outils d’évaluation partagés
Ensemble, nous vaincrons l’exclusion !
Association pour la Fondation CRESUS
+33 6 85 24 48 10 +33 3 90 22 75 51
Panel 2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur public et des ONGs dans l’éducation et l’inclusion financières
Jean-Paul Servais, Président de l’autorité de contrôle des services et marchés financiers belge (FSMA)
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 57
Conférence de l'Union Bancaire Francophone sur l'éducation financière 04 avril 2014
Les bonnes pratiques et stratégies du secteur public et des ONGs dans l'éducation et
l'inclusion financière Monsieur Jean-Paul Servais - Président FSMA
Agenda
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 59
1.
Quelques dates clés relatives au programme d'éducation financière de la FSMA (Wikifin)
2.
5.
Une campagne logement interactive et en deux temps
3. Quelques chiffres clés depuis le lancement du programme
4. Partenariats & valorisation média (de notre dernière campagne)
Stratégie : mise en place en trois étapes
6. L'approche de la FSMA
Quelques dates clés
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 60
SAR Princesse Mathilde inaugure la Conférence Child & Youth Finance International à la FSMA
06 Nov 2012 31 Jan 2013
- lancement de wikifin.be - approche par thèmes - simulateur d'épargne - Campagne presse/PR
27 Mai 2013
- campagne presse/PR - campagne radio - approche par moments de vie - quiz pension - partenariats
1er thème : les pensions
Nov 2013
2ème thème : le belge face à son logement
- campagne presse/PR - campagne radio - concours logement
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 61
Une campagne logement interactive et en deux temps ...
Fév 2014 Nov 2013
Le belge face à son logement
- campagne presse/PR - campagne radio - concours logement
Concours sur internet : 'Posez-nous votre question d'argent relative à votre logement, des experts y répondront'
1.
1.000 questions en 2 semaines de temps
Réponses d'experts : clips vidéos (Wikifin.TV), brochure logement et lancement d'un simulateur immobilier
2.
Quelques chiffres clés depuis le lancement du programme
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 62
908.000 visiteurs chiffres au 31/03/14
lancement de Wikifin.be ...
du simulateur épargne 361.000
d'une lettre d'information mensuelle 10.000
31 janvier 2013 Mai 2013
campagne pension 100.000 quiz pension
Nov 2013 Fev 2014
1.000 questions logement en deux semaines
simulateur immobilier : 50.000(depuis le 13 février 2014)
Partenariats & valorisation média exemple : campagne logement
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 63
41%
16%
15%
1%
27%
Presse écrite
Télévision
Presse en ligne
Radio
Partnerships4.621.000 lecteurs touchés
1.405.000 téléspectateurs touchés 1.263.000 internautes touchés
Total = 9.780.000 Audience touchée 2..376.000 'partners' : magazine, newsletters
115.000 auditeurs touchés
Stratégie : mise en place en 3 étapes
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 64
1.
Analyse : rencontres avec différents acteurs de terrain, engagés dans l'éducation financière, rencontres internationales, ...
2. Groupes de discussions : leçons clés : connaissances limitées (surestimation des connaissances); volonté de s'informer ; nécessité d'une information neutre, indépendante, fiable
3. Définition de la stratégie : • périmètre d'action • définition des groupes prioritaires • plan d'actions : objectifs stratégiques et opérationnels par groupe cible
L'approche de la FSMA
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 65
Objectifs stratégiques
Objectifs opérationnels
Mettre gratuitement à la disposition du plus grand nombre une information neutre, indépendante et pratique qui aide à la prise de décision éclairée sur le chemin de vie financier
Développer l'esprit critique et l'auto-évaluation pour les matières qui
touchent à l'argent
vis-à-vis du grand public :
le site d'information grand public : Wikifin.be
susciter le questionnement et évaluer les connaissances par
des outils interactifs
faire connaître le site et les outils par des
campagnes de notoriété
L'approche de la FSMA
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 66
Objectif stratégique
Objectifs opérationnels
Veiller à ce que tous les élèves aient les clés pour comprendre la société dans laquelle ils évoluent afin de pouvoir faire des choix avisés en matières financières aux différentes étapes de leur vie.
Intégrer l'éducation financière dans le curriculum scolaire
Devenir un partenaire des acteurs de l'enseignement : différents réseaux d'enseignement, ministères, directions d'écoles, enseignants, ...
Offrir un espace dédié sur Wikifin.be aux enseignants
Développer à leur usage du matériel pédagogique
Mettre en place des actions de sensibilisation dans les écoles
Susciter l'enthousiasme et fédérer des projets d'établissements orientés 'éducation financière'
Inscrire à terme l'éducation financière dans la formation des enseignants
vis-à-vis des enseignants et des élèves (enseignement secondaire)
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 67
Objectifs stratégiques
Objectifs opérationnels
Susciter l'adhésion du plus grand nombre pour promouvoir l'édu. fin.
Mieux comprendre les besoins des groupes cibles plus particuliers
Enrichir, nourrir, fédérer les initiatives prises par les acteurs de terrain
Partage d'informations, échange d'idées et de bonnes pratiques via la mise en place d'une conférence annuelle sur l'éducation financière
Devenir un centre de connaissances en éducation financière
Participation aux sessions du réseau international : IGFE/OCDE ...
Collaboration & Partenariats : relais des initiatives prises en édu. fin.
L'approche de la FSMA vis-à-vis des intermédiaires
Les bonnes prat iques & stratégies du secteur publ ic dans l 'éducat ion et l ' inc lusion f inancière 68
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
Panel 2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur public et des ONGs dans l’éducation et l’inclusion financières
Kouassi Félix YAO, Coordonnateur National du Programme Education Financière Ministère Education Nationale de Côte d’Ivoire.
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 69
Bruxelles, le 4 avril 2014
Deuxième conférence de l’Union Bancaire Francophone sur l’éducation et l’inclusion financières
Panel 2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur public et des ONGs dans l’éducation et l’inclusion financières.
RÉPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE
PROGRAMME D’EDUCATION FINANCIERE
Kouassi Félix YAO Coordonnateur National
MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE -----------------------
Union – Discipline - Travail ---------------------- Bureau d’Exécution des Projets
Introduction
I - La genèse du programme
II - L’organisation du programme
III- Les stratégies et pratiques
IV- Les difficultés et approches de solutions
V- Les attentes et recommandations
Conclusion
PLAN DE LA COMMUNICATION
PROGRAMME D’EDUCATION FINANCIERE
ORGANISATION DU PROGRAMME
L’équipe de pilotage comprend 5 personnes dont 2 femmes.
Son rôle consiste à :
réfléchir aux stratégies et moyens de déploiement du programme ;
préparer et conduire les animations et
les formations ; mener des études et des enquêtes
auprès des enseignants et des apprenants ;
mesurer l’impact quantitatif et qualitatif
du programme sur les populations cibles ;
établir des statistiques ; rechercher des opportunités de
partenariat et de financement
LES MODULES DE FORMATION
1. Notre relation avec l’argent ;
2. Les revenus et l’impôt ;
3. Le budget et l’élaboration d’un budget personnel et familial ;
4. Les services bancaires et financiers ;
5. L’épargne et l’investissement ;
6. Les notions de base du crédit ;
7. L’endettement ;
8. Le consommateur averti.
PROGRAMME D’EDUCATION FINANCIERE
Stratégie 1 :
Animation grand groupe : 100 à 200 participants à la fois.
Résultats obtenus Cette stratégie a permis en peu de temps d’atteindre
les résultats suivants :
• Programme connu des personnels du MENET;
• 2.038 personnes sensibilisées et formées à ce jour ;
• Des comptes bancaires ouverts ;
• Des clubs d’investisseurs mis en place avec l’aide
d’un partenaire (EIC Corporation).
Stratégie 2 :
Formation des formateurs
75 Chefs de Service Vie Scolaire du Primaire et du Secondaire et 352 Educateurs formés.
Objectifs visés Cette stratégie permet d’assurer la réplication, la
diffusion et la massification du programme auprès des élèves, des enseignants et même des populations non scolaires.
Publics cibles Educateurs Conseillers Vie Scolaire Assistants sociaux
AUTRES ACTIVITES PREVUES Formation des présidents et trésoriers des coopératives
scolaires en éducation financière et à la tenue d’une comptabilité simplifiée (en cours) ;
Jeux concours individuels (quiz par SMS) et collectifs
(montage de projets par les apprenants)
Productions de mini guides adaptés au contexte financier ivoirien et au niveau de langue des apprenants.
Projet d’organisation d’une rencontre des Ministères de l’Education des pays francophones de la sous-région à Abidjan afin d’arrêter des stratégies communes pour la promotion de l’éducation et de l’inclusion financières à l’école.
PROGRAMME D’EDUCATION FINANCIERE
LES ATOUTS DU PROGRAMME
L’existence d’une volonté manifeste de Madame la Ministre de l’Education Nationale ;
La détermination des membres de l’équipe de pilotage du programme ;
L’appui pédagogique de certaines structures : Les clés de la banque, La Finance pour tous, Finances et Pédagogies et le Centre canadien de l’éducation financière.
DIFFICULTES ET APPROCHES DE SOLUTIONS
Difficultés Approches de solutions
Absence de financement : le programme n’est pas encore inscrit au budget de l’Etat.
Donner une assise juridique au programme par la prise d’un arrêté portant création, attribution et fonctionnement du programme
Faire inscrire le programme au
budget de l’Etat Difficile mobilisation du secteur privé autour du programme
Négociations pour la signature de conventions de partenariat avec les établissements bancaires et financiers.
PROGRAMME D’EDUCATION FINANCIERE
Nos attentes
Un soutien financier des partenaires au développement et des institutions
financières internationales afin d’aider le Programme à s’inscrire dans la
catégorie des projets cofinancés de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Un appui au projet d’organisation d’une rencontre sous régionale des
Ministères de l’Education des pays francophones afin de réfléchir sur les
stratégies communes pour la promotion de l’éducation et l’inclusion
financières à l’école.
Recommandons que : 1. l’OCDE, la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement et l’Union
bancaire francophone sensibilisent les décideurs au plus haut niveau (les Chefs d’Etats et Gouvernements) sur la nécessité de promouvoir l’éducation financière à l’école et les encouragent à financer les programmes en la matière ;
2. les Ministres en charge de l’Education soient sensibilisés et accompagnés dans l’introduction de l’éducation financière dans les programmes des centres de formation initiale des instituteurs et des professeurs;
3. l’Union bancaire francophone soutienne la formation continue des Unités de gestion des Programmes d’éducation financière du secteur public et des ONGs au regard de la complexité croissante des produits et services financiers et mette en place une structure de formation des formateurs .
4. Les fédérations et associations bancaires contribuent à la mobilisation du secteur privé autour des programmes d’éducation et d’inclusion financières dans leurs différents pays;
5. un mécanisme financier (par exemple, la création d’un fonds) soit mis en place par l’Union bancaire francophone avec l’aide des bailleurs de fonds pour un appui aux initiatives en matière d’éducation et d’inclusion financières dans les pays francophones
Conclusion
Si nous nous accordons à reconnaitre que l’éducation et
l’inclusion financières sont des instruments de lutte contre
l’exclusion financière et la pauvreté, alors l’émergence de nos
Etats africains en dépend dans une large mesure. Et je
voudrais clore mon propos en disant que cette bataille vaut
la peine d’être menée avec la volonté de tous et de chacun.
Alors, engageons-nous aujourd’hui et maintenant!
Merci pour votre aimable attention !
Programme Education Financière Ministère de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique
BPV 35 Abidjan – Côte d’Ivoire
Tél. (+225) 20 22 95 89 / 08 446 411 / 03 792 526
E-mail : [email protected]
M. Arnoud Raskin, Streetwize
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 90
Streetwize
04 - 04 - 2014
#Streetwize @arnoudraskin
Enfants de la rue
Estime de soi
École Mobile
=
DéVELOPpeMENT durable
15 SEPT 2008
crise Incertitude
concurrence changement
creativité Proactive
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concurrence coopérative
IMPACT 360°
Merci pour votre attention
www.mobileschool.org
Déjeuner
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 106
Panel 3.1 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Première partie
Sébastien de Brouwer, Fédération Bancaire Européenne Anne Catherine Derck, Fédération Bancaire Française Mathieu Mandeng, Président de l'APECCAM et Directeur Général de la Standard Chartered Bank Cameroon Robert McCollough, Banque Nationale du Canada
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 107
Panel 3.1 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Première partie
Sébastien de Brouwer, Fédération Bancaire Européenne
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 108
LES BONNES PRATIQUES ET STRATÉGIES DU SECTEUR
BANCAIRE DANS L’ÉDUCATION ET L’INCLUSION FINANCIÈRES
- 4 Avril 2014, Brussels -
La Fédération Bancaire Européenne (FBE)
32 membres (Associations bancaires des pays de l’UE & EFTA) 13 membres Associés + de 4.500 banques qui emploient + de 2.3
millions d’employés représente les intérêts des banques au sein de
l'Union européenne
1. Importance de l’éducation financière
De très nombreux consommateurs ont des difficultés à : Comprendre les concepts de base tels que les risques, les taux d'intérêt,
.. évaluer leurs options sur le marché du crédit, quand ils contractent un
crédit hypothécaire, un régime de retraite ou une assurance-vie,
La complexité croissante des produits et services financiers De nombreux consommateurs surestiment souvent leur
compréhension des questions financières De mauvaises décisions peuvent conduire à des problèmes de
surendettement La récente crise financière a mis en exergue le faible niveau
d’éducation financière et dès lors la nécessité de promouvoir la responsabilité sociale et de développer les compétences en gestion financière de tous
2. Position de la FBE sur l’éducation financière
L’éducation financière pour les consommateurs comme moyen : améliorer leur connaissance des produits, concepts et risques financiers Acquérir les compétences et la confiance nécessaires pour devenir plus sensibles aux
risques et opportunités en matière financière De faire des choix raisonnés , en toute connaissance de cause prendre des initiatives pour améliorer leur bien-être financier Pour savoir où trouver une assistance financière
Un apprentissage pour les consommateurs tout au long de leur vie, dès l’âge scolaire, à garantir l'impartialité et l'objectivité de l'éducation financière et à adapter les programmes de formation aux besoins réels du public visé.
L’éducation financière ne doit pas être considérée comme le seul remède à l’asymétrie de l’information entre consommateurs et les banques, mais comme un complément d'une protection adéquate des consommateurs et d'un comportement responsable des prestataires et des utilisateurs de services financiers. L'éducation financière ne doit pas se substituer à la régulation
L’éducation financière comme responsabilité sociale des prestataires de services financiers
2. Position de la FBE sur l’éducation financière
3. Les priorités de la FBE sur l’éducation financière
Sensibiliser les pouvoirs publics et les prestataires de services à l’importance de l’éducation financière L’échange de bonnes pratiques La coordination d’actions au niveau européen en
collaboration avec les institutions européennes, l’Autorité Bancaire Européenne et les autres acteurs actifs en la matière Publics cibles : focus sur les jeunes et l’école - Les enfants et
les jeunes sont les acteurs économiques et sociaux du futurs, dont les décisions influenceront le développement de la société. L’éducation financière des jeunes doit permettre le développement de citoyens financièrement responsables
4. La FBE – des actions à plusieurs niveaux
International
•G20 •Unicef •OCDE (INFE) •CFYI
Europe
• Institutions européennes
•Autorité bancaire européenne
•Organisations de consommateurs
•ONGs
National •Associations
bancaires nationales •Banques
5. Les activités de la FBE en matière d’éducation financière
6. L’échange de bonnes pratiques
6. L’échange de bonnes pratiques
France (FBF) : les clés de la banque UK (BBA) : Money week initiative NL (NVB) : The Money Wise Platform (Wijzer in
Geldzaken) / Week van het geld / Cash Quiz Allemagne (BdB) : Schulbank Italy (ABI) : l’impronta economica kids …
7. La semaine européenne de l’éducation financière
Une initiative de la FBE Alignée sur la semaine mondiale de l’éducation financière
(seconde semaine de Mars) Une sensibilisation à l’importance de l’éducation financière
au niveau européen un point de contact au niveau européen l’échange des bonnes pratiques, expériences et outils
existants Une coordination des activités au niveau local focus en 2015 : les jeunes et l’école
7. Conclusions
Multiplication des acteurs Identifier, comprendre et lever les obstacles existants Nécessité d’une meilleure coordination Nécessité d’une évaluation des programmes et actions
Panel 3.1 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Première partie
Anne Catherine Derck, Fédération Bancaire Française
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 121
Présentation du programme d’éducation financière de la Fédération Bancaire Française
122
La Fédération Bancaire Française
L’ organisation professionnelle du secteur bancaire
- Mission de représentation de la profession - Mission d’information
Une structure nationale
- Basée à Paris
- Une présidence assurée par le dirigeant d’une grande banque
- Une équipe de permanents
106 représentations sur le territoire
- Ce sont les « Comités des Banques », par région ou département
- Composés de responsables locaux des banques
- Investis sur des missions d’intérêt général
La FBF regroupe toutes les banques implantées en France
Le secteur bancaire emploie 370 000 personnes
123
Depuis plus de 10 ans dans l’éducation financière
Avec 2 objectifs complémentaires
Premier mini-guide en 2002, premier site internet en 2004
L’information du grand public
- Pour donner à chacun les compétences pour maîtriser sa relation avec la banque
- Une information pratique sur la banque au quotidien - Dans un langage simple et accessible - Neutre, sans aspect commercial
- Pour prévenir les risques liés à une mauvaise utilisation des services
- Une action orientée vers les « publics fragiles »
- En s’appuyant sur tous les relais possibles pour les atteindre
La prévention des difficultés bancaires
L ’équipe « des clés de la banque » : 3 collaborateurs dédiés à l’information et l’éducation financière
124
Le portail Internet www.lesclesdelabanque.com
Un accès à 3 sites à partir d’une adresse unique
2,1 millions de visites en 2012. En 2013, sur les 6 premiers mois : visites : + 49,7% visiteurs uniques : + 67,4% pages vues : + 33,3% Projection fin 2013 3 millions de visites
Plus d’un million par an de documents téléchargés (mini-guides, lettre-types, tableaux Excel…)
Une approche différenciée pour mieux couvrir les besoins
- Les particuliers
- Les entrepreneurs
- Les Acteurs Sociaux
Une grande variété d’informations et d’outils
- Près de 2.000 pages d’informations sur la banque
- Près de 60 mini-guides en consultation ou téléchargement
- Une bibliothèque de 50 lettre-types pour faciliter les démarches envers la banque
- 10 modules d’auto-formation sur le site « Acteurs Sociaux »
- Le respect des normes d’accessibilité W3C 125
Une collection de mini-guides
En téléchargement ou en version imprimée
1 million de mini-guides distribués ou téléchargés en 2012
Dont 150.000 mini-guides en version papier distribués par les comités FBF ou par le relais de travailleurs sociaux (Conseils Généraux, CCAS, associations, services sociaux d’entreprises, France Active…)
Ils sont livrés gratuitement à nos partenaires associatifs
- A commander par la fonction « contact » du site Acteurs Sociaux
- 2 collections : Particuliers et Entrepreneurs
126
D’autres thèmes sont développés tels que le crédit relais immobilier, assurez votre crédit immobilier, je voudrais préparer ma retraite, la convention AERAS, la garantie des dépôts …
- Le compte joint - La convention de compte - Le droit au compte - Les 10 clés pour bien gérer mon compte en banque - La procédure de surendettement
- Bien utiliser le chèque - N’émettez pas de chèque sans provision - Vivre sans chéquier : la GPA - Bien utiliser la carte bancaire - Bien utiliser le virement - Bien utiliser le prélèvement - Bien utiliser les espèces
- Maîtriser son endettement - Le crédit à la consommation - Le microcrédit personnel accompagné - Le coût d’un crédit - Le regroupement de crédit, la solution ? - Le FICP
- La saisie et le solde bancaire insaisissable - Le guide de la mobilité - Comment régler un litige avec ma banque - La sécurité des opérations bancaires - Bien réagir en cas de séparation - …
De nombreux thèmes s’inscrivent dans une logique de prévention
127
Un centre d’information
Pour répondre aux demandes du public ou des partenaires
4.000 contacts traités en 2012
Le Centre d’Information Bancaire est joignable
- Par mail : [email protected]
- Par téléphone : 01-48-00-50-05
- Renseignements, orientation, envoi de documents
Un service à la disposition des consommateurs
- Pour renseigner sur les mécanismes bancaires
- Pour orienter
- Pour transmettre de la documentation
- Pas de prise de position sur des dossiers individuels, ce n’est pas un service de médiation
128
Nos actions sur la thématique du budget
Sensibilisation au budget
Par la conception et la diffusion d’outils
- Conçus par les Clés de la Banque
- Intégrant des compétences venant de partenaires du monde de l’action sociale
- Mis à disposition du grand public et des associations
Les outils actuels
- Le guide pratique pour maîtriser son budget (avec le CASVP)
- Un tableur Excel sur 12 mois (www.lesclesdelabanque.com)
Les développements en cours - Un guide du budget « jeunes » (avec Familles Rurales)
- Un module d’animation d’un atelier budget (avec CRESUS)
129
Les actions envers les jeunes
L’école et la banque en Europe
L’Association des Banques Allemandes met à disposition des enseignants en économie et finance le « Schul-Bank » : un programme éducatif adapté (site Web, jeux de rôle, jeu d'entreprise, concours des écoles, des publications…)
Allemagne
Des experts bancaires viennent en classe (élèves et étudiants). Les programmes « Patti Chiari » sont reconnus par le Ministère de l’Education.
Italie
L’Association des banques espagnoles propose des cours d’éducation financière aux écoles primaires et au monde académique.
Espagne
« Money Week » : les employés des banques hollandaises vont dans les écoles primaires avec un jeu qui teste les connaissances et les comportements et une distribution de tirelires. L’Association néerlandaise a élaboré cinq modules d'éducation financière qui s'inscrit dans le programme des écoles secondaires. Une application d’éducation financière gratuite.
Pays-Bas
130
Notre action envers les jeunes
Et en France?
Avec LeWebPédagogique, nous proposons aux enseignants de 2nde et 1ère, des supports de cours : « A quoi sert une banque » et la banque et l’économie des ménages. Déjà repris par 1500 professeurs dès leur mise en ligne, ils vont toucher pour commencer 50 000 élèves et plus encore en 2014. 3 autres modules sont en cours d’élaboration et concernent les sujets suivants : moyens de paiement, crédit et épargne.
Déjà prêt, le guide du budget jeune : « Mon argent? Je gère » élaboré en collaboration avec Familles Rurales. Plusieurs autres guides imprimés ou à télécharger sont en cours de réalisation : « Mon 1er compte? je gère », « Mon épargne? je gère »…
« La banque ma banque et moi » est un programme distribué depuis plusieurs années par les banquiers locaux volontaires agissant au nom de la FBF. Chaque année plus de 7 000 élèves de 15-16 ans répartis dans 7 académies reçoivent une formation de base dans le secteur bancaire et en matière d’argent.
131
Des partenariats formalisés
Entre des comités FBF et des structures d’action sociale
14 partenariats formalisés à ce jour (souvent avec des conseils généraux ou des CCAS dont Marseille, Lille, Grenoble, Besançon…): actions de sensibilisation.
Un partenariat rapproche les banques et un acteur social
- Sur un territoire donné - Dans le cadre d’une convention
- Sur des champs d’intervention où les partenaires peuvent être
complémentaires
- Inscrire les actions de prévention sur un territoire - Faire essaimer les bonnes pratiques
Le cadre général d’un partenariat type
- Mieux se connaître
- Faciliter la mise en relation
- S’informer et se former mutuellement
- Renforcer l’éducation financière et budgétaire du public
- Développer des pistes de prévention
Un partenariat national avec France Active favorisant la création d’entreprise par des demandeurs d’emploi,
Un partenariat à la signature avec le Conseil National des missions locales
Un partenariat à la signature avec l’AJE
Un partenariat actif avec Familles Rurales, Élaboration d’un guide pour fin juin : guide budget jeunes et participation à 2 ateliers lors des journées Familles Rurales.
132
Focus sur le site « Acteurs Sociaux »
Un site recentré sur les besoins des travailleurs sociaux
• Articles pour expliquer la banque au quotidien
• Information sur les partenariats Banques & Acteurs Sociaux
• Kits d’animation reprenant des modules d’auto-formation et des outils pratiques
• Base documentaire reprenant de nombreux rapports ou études
• Boite à outils
Une inscription lors de la première connexion
Pour accéder à des outils pratiques - Indépendamment de toute enseigne commerciale
- L’adresse e-mail comme identifiant - Un mot de passe à définir librement
133
Quelques conseils avant de découvrir le site …
www.lesclesdelabanque.com dans vos sites utiles
Consulter en ligne plutôt que télécharger - Pour avoir toujours la dernière version - Nos documents sont mis à jour régulièrement
- Le mettre dans vos favoris - Choisir un mot de passe simple (comme votre prénom par exemple) - Accepter que le navigateur retienne votre mot de passe
S ’inscrire à la lettre d’information
- Dans la rubrique « nouveautés » du bandeau vertical à droite - Vous recevrez tous les mois un mail sur les nouveautés du site
Faire connaître vos suggestions
- En envoyant un message par la fonction « contact » - Pour nous améliorer et tenir compte de vos besoins
134
Panel 3.1 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Première partie
Mathieu Mandeng, Président de l'APECCAM et Directeur Général de la Standard Chartered Bank Cameroon
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 135
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 136
ACCUEIL DES NOUVEAUX ARRIVANTS
Robert McCollough, Banque Nationale du Canada
04.04.2014 137
Introduction
1. Canada – Québec 3
2. Banque Nationale du Canada 4 et 5
3. Nouveaux arrivants au Canada et au Québec 6 à 11
4. L’accompagnement par Banque Nationale 12 à 18
5. Conclusion 19
6. Contacts 20
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 138
Québec
QUÉBEC
Montréal
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 139
Sixième grande banque en importance au Canada, la Banque Nationale du Canada est la principale institution bancaire au Québec. Elle compte des succursales dans la plupart des provinces canadiennes et, par l’intermédiaire de ses bureaux de représentation , de ses filiales et de ses alliances, elle est présente aux États-Unis, en Europe et ailleurs dans le monde.
La Banque Nationale en quelques chiffres
Nombre d’employés 19 784
Nombre de succursales 451
Nombre de guichets automatiques 938
Nombre de clients particuliers 2,4 millions
Actif 195,3 milliards $ CAD
Biens sous gestion et administration 309, milliards $ CAD
Cours de l’action ordinaire (TSX : NA) à la clôture 41,72 $ CAD
Capitalisation boursière 13,6 milliards $ CAD
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 140
Banque Nationale dans le monde Des bureaux à Paris, Londres,
Shanghai, Hong-Kong, New York et au Brésil
Un réseau de correspondants bancaires couvrant 170 pays
Bureau à Paris depuis plus de 100 ans
Le bureau de Paris sert de base pour le développement des affaires en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient
La mission du bureau de Paris comporte 3 volets clés :
Relations avec la communauté bancaire 20 banques françaises et 150 banques en Europe Traitement d’opérations commerciales en direction
du Canada: virements internationaux, paiements de retraites, etc.
Accords de coopération Banque Nationale peut offrir une gamme complète
de services bancaires à sa clientèle dans plusieurs pays d’Europe.
Accompagnement des entreprises
tant canadiennes que venant d’autres pays dans leur développement des affaires
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 141
Canada : Forte augmentation de la population Contribution de l’immigration à la croissance démographique
FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada, US Census, Eurostat)
0,0%
0,5%
1,0%
1,5%
Canada (2012) États-Unis (2012) ZONE EURO (2011)
Immigration nette Naturelle
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 142
-1.4
-1.2
-1.0
-0.8
-0.6
-0.4
-0.2
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
1.2
1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012
Une cohorte en forte croissance Croissance annuelle de la cohorte des 20 à 44 ans
FBN Économie et Stratégie (données de Statistique Canada et du U.S. Census)
% Canada
Pays plus développés
Japon
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 143
Source : Citoyenneté et Immigration Canada, Faits et chiffres 2012 – Aperçu de l’immigration : Résidents permanents et temporaires,
Résidents permanents selon le sexe et l’âge Canada 2012
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 144
0
10
20
30
40
50
60
ITA
SLV
GR
CAU
TPR
TD
EU TUR
CZE SLK
ESP
FRA
FIN
NLD BE
LO
ECD
HU
NPO
LD
ENSW
ESW
IJA
PN
OR
MEX
USA NZL
EST
AUS
LUX
IRE
GBR
CAN
Canada: Les immigrants les plus éduqués dans l’OCDE % de la population née à l’étranger qui est diplômée (2000 et 2010)
Source: Industrielle Alliance
%
2000
2010
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 145
Monde: Intégration des immigrants au marché du travail Taux d’emploi de citoyens nés à l’étranger – 2012 (15 à 64 ans)
FBN Économie et Stratégie (données de l’OCDE)
%
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 146
Immigrants admis au Québec selon les 15 principaux pays de naissance – 2012
Rang Pays de naissance %
1 Chine 10,1 2 France 9,3 3 Haïti 8,6 4 Algérie 6,5 5 Maroc 6,3 6 Colombie 4,0 7 Cameroun 3,9 8 Égypte 3,2 9 Tunisie 2,5 10 Moldavie 2,1 11 Iran 2,0 12 Mexique 2,0 13 Côte d'Ivoire 1,8 14 Philippines 1,6 15 Sénégal 1,6
Total 15 principaux pays 68,5
Total tous les pays (55 036) 100,0
Données préliminaires pour 2012
Source : Ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles, Direction de al recherche et de l'analyse prospective. Tableaux sur l'immigration permanente au Québec ― 2008-2012
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 147
Accompagnement des nouveaux arrivants par la Banque Nationale
Avant d’arriver
En arrivant
Être prêt
Être informé
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 148 Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 149 Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 150 Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 151
Éducation et littératie financière
organisme indépendant dédié à l’information à la protection et à l’éducation des consommateurs québécois depuis 40 ans
http://www.jecomprends.ca/ Le site Web Vidéos
+ 1 000 articles
Foire aux questions, etc. en français et en anglais
Initiative BNC en 2010
Développé avec des partenaires : universités et l’OSBL Protégez-vous
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 152
En personne aussi…
Des ententes de partenariat avec organismes d’accueil pour les nouveaux arrivants francophones :
Clef pour l’intégration au travail des immigrants (CITIM)
Office française de l’immigration et de l’intégration (OFI)
Union des Français de l’Étranger (UFE) Division Québec et provinces maritimes
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 153
En personne aussi…
Pour des conférences d’éducation financière avec les nouveaux arrivants sur :
Bien planifier son avenir financier au Canada
Mieux comprendre les placements pour mieux planifier ses projets au Canada
Réussir chacune des étapes du processus de recrutement professionnel
Réussir l’achat de sa première propriété au Canada
La Banque Nationale du Canada, votre partenaire d’affaires
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 154
Conclusion
L’accueil des nouveaux arrivants – une opportunité.
Un nouvel arrivant mieux informé est un client averti.
L’outil de contact privilégié – le site Web et les réseaux sociaux – mais aussi en personne.
Littératie financière – la Banque Nationale développe des partenariats avec les universités et les organismes de protection des consommateurs.
Banque Nationale – la seule banque canadienne dont les décisions se prennent à Montréal et dont la majorité des employés parlent français.
Conférence sur l'éducation financière
04.04.2014 155
Contacts Rachelle Sorin
Directrice commerciale, Europe, Moyen-Orient, Afrique, International BNC – Paris [email protected] + 33 1 47 20 53 32
Éric de Feydeau Directeur Europe, Moyen-Orient, Afrique, International BNC – Paris [email protected] + 33 1 47 20 53 21
Julie Pombert Directrice, Programmes financiers et groupes d’affinité BNC – Montréal [email protected] + 1 514 394 4011
Robert Mc Collough Vice-président, Affaires bancaires – Gouvernements et secteur public BNC – Montréal [email protected] + 1 514 390 7459
Conférence sur l'éducation financière
Panel 3.2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Deuxième partie
Lhassan Benhalima, Directeur de la supervision bancaire de la Bank Al-Maghrib Maroc Eric Prud’homme, Association des banquiers canadiens Pierre Claver Damiba, FAPBEF-UEMOA Michel Losembe, Association Congolaise des banques Rapporteur de l’UBF : Isabelle Marchand, Febelfin
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 156
Panel 3.2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Deuxième partie
Lhassan Benhalima, Directeur de la supervision bancaire de la Bank Al-Maghrib Maroc
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 157
Stratégie nationale de l’éducation financière et financière et plan d’action 2014-2015
2015
Lhassan Benhalima
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 159 •1
La thématique de l’Education financière s’inscrit dans le cadre de l’axe 2 du plan stratégique de Bank Al-Maghrib 2013-2015
Ancrer la politique d’inclusion financière
dans les stratégies bancaires et ériger
l’éducation financière en tant que pilier de cette
politique
Axe stratégique 2 Contribuer
activement à relever et le défi de
l’inclusion financière et l’émergence de la place financière de
Casablanca
• CONTEXTE NATIONAL
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 160 •1
Le développement de l’inclusion financière, constitue un levier important pour le développement économique du pays et pour la lutte contre la pauvreté.
Devant cet enjeu, Bank Al-Maghrib a inscrit l’inclusion financière comme une composante importante de son plan stratégique triennal.
A ce titre, elle a, en concertation avec la communauté bancaire, pris un ensemble de mesures visant à donner accès à la plus grande partie de la population à des services et produits financiers adaptés à leurs besoins, pour atteindre un taux de bancarisation de 66% à fin 2014.
• CONTEXTE NATIONAL
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 161 •1
Sur le plan international, Bank Al-Maghrib a intégré en tant membre à part entière l’Alliance pour l’Inclusion Financière qui est un réseau indépendant exclusivement dédié à l’inclusion financière. Elle réunit les décideurs politiques de plus de 100 pays émergents et qui œuvre pour l’amélioration de l’accès des plus démunis aux services financiers.
Bank Al-Maghrib, lors du dernier sommet de l’AFI tenu en septembre 2013 à Kuala Lumpur a pris l’engagement d’ancrer l’éducation financière en tant que nouveau vecteur de la politique d’inclusion financière.
• CONTEXTE NATIONAL
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 162
CONTEXTE NATIONAL
Bank Al-Maghrib a pris l’initiative d’unifier ces actions individuelles au niveau national dans un cadre institutionnel global à travers la création de la Fondation Marocaine pour l’Education Financière en vue de porter la stratégie nationale d’éducation financière
•FONDATION MAROCAINE POUR L’EDUCATION FINANCIERE
(FMEF)
STRATEGIE NATIONALE
Partant du constat que plusieurs actions individuelles ont été prises ces dernières années, en particulier par les régulateurs du secteur financier et les pouvoirs publics
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 163
FMEF
•STATUTS, MISSIONS ET ORGANES DE GOUVERNANCE
Missions
•13 membres fondateurs (Ministères, régulateurs et associations professionnelles); •Siège domicilié à la succursale de Bank Al-Maghrib à Casablanca.
Coordonner les actions de ses membres en matière d’éducation financière et prendre toute initiative dans ce domaine, notamment :
• Promouvoir les principes et les bonnes pratiques relatifs à l’éducation financière;
• Ériger l’éducation financière en tant que principe de l’inclusion financière;
Encourager des campagnes nationales de sensibilisation de la population en vue d’améliorer les connaissances des risques financiers et des moyens pour s’en prémunir.
•Fondation constituée sous forme d’association à but non lucratif, créée début 2013 ;
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 164
•AXE 2 Développer les
compétences de la population pour
l’acquisition de capacités à assumer les décisions et
les risques financiers
STRATEGIE NATIONALE
•AXE PARTENARIAT Promouvoir la coopération en matière d’éducation financière
•ETRE UN ACTEUR FEDERATEUR DANS LE DEPLOIEMENT DE
L’EDUCATION FINANCIERE AFIN DE FAVORISER
L’INCLUSION FINANCIERE ET LA PROTECTION DU
CONSOMMATEUR
•AXE 1 Mettre en place des
programmes de sensibilisation et
d’éducation financière adaptés aux différents
segments de la population afin de favoriser leur inclusion financière
DE L’EDUCATION
FINANCIERE
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 165
STRATEGIE NATIONALE
Mettre en place des programmes de sensibilisation et d’éducation financière adaptés aux différents segments de la population afin de favoriser leur inclusion financière •AXE 1
•DE L’EDUCATION FINANCIERE
•Assurer la formation des jeunes aux questions financières, afin d’encourager le
recours aux services financiers et des comportements responsables dans le futur •OS1
•Organiser des actions de sensibilisation à l’éducation financière pour les jeunes
•Intégrer l’éducation financière dans le cursus académique
Semaine de la finance
Portail de l’éducation financière dédié aux jeunes et aux enseignants
Thèmes d’animation dans le cadre des clubs pédagogiques
Recommandations relatives aux ateliers pédagogiques organisés par les parties prenantes
Introduction de notions d’EF dans les matières enseignées à l’horizon 2015
Discipline à part entière, à l’occasion de la révision des curricula
•Démarche progressive
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 166
STRATEGIE NATIONALE
Mettre en place des programmes de sensibilisation et d’éducation financière adaptés aux différents segments de la population afin de favoriser leur inclusion financière •AXE 1
•Intégrer l’éducation financière comme composante des programmes de développement économique et social menés par les acteurs publics et privés
•OS2
•Mener des actions de sensibilisation auprès des populations n’ayant pas accès aux services financiers selon une approche régionalisée et axée sur le monde rural
•Agence de Développement Social – Cibles : coopératives, TPE, assoc. locales, femmes en situation précaire
•Centre Med VI de soutien à la microfinance solidaire – Cibles : micro-entrepreneurs
•Ministère de l’Artisanat – Cibles : apprentis, mono-artisans, TPME •Par
tena
riats
•DE L’EDUCATION FINANCIERE
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 167
STRATEGIE NATIONALE
Développer les compétences de la population pour l’acquisition de capacités à assumer les décisions et les risques financiers •AXE 2
Organiser des campagnes d’information et de sensibilisation de la population pour améliorer ses connaissances des produits et risques financiers
•OS3
Émettre des recommandations à l’égard des institutions financières
Mener des actions de sensibilisation à travers les canaux médiatiques
Transparence
Responsabilité
Information et conseil à la clientèle
Comprendre les mécanismes de fonctionnement des produits et services financiers
Améliorer les connaissances financières pour mieux appréhender les risques
•Internet et réseaux sociaux •Médias audiovisuels
•DE L’EDUCATION FINANCIERE
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 168
STRATEGIE NATIONALE
Développer les compétences de la population pour l’acquisition de capacités à assumer les décisions et les risques financiers •AXE 2
•Promouvoir des programmes de sensibilisation et d’éducation financière pour les TPME
•OS4
Organiser des campagnes de sensibilisation au profit des TPME
Élaborer des outils d’information au profit des TPME
•Thématiques
Planification et la gestion financière Produits financiers et des risques y afférents Constitution de dossiers de crédit Financement à travers le marché de capitaux
•DE L’EDUCATION FINANCIERE
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 169
STRATEGIE NATIONALE
Promouvoir la coopération en matière d’éducation financière •Axe partenariat
•OS5 •Établir un cadre de coopération avec l’université
•Organisation d’événements promouvant l’éducation financière en milieu universitaire
•Soutien à la recherche
•Cycles de conférences
•Concours récompensant les meilleurs rapport de fin d’étude (catégorie licence professionnelle)
•Octroi de subventions
•Encadrement
•DE L’EDUCATION FINANCIERE
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 170
STRATEGIE NATIONALE
Promouvoir la coopération en matière d’éducation financière Axe partenariat
•Établir des partenariats avec les institutions impliquées dans la promotion de l’éducation financière
•OS6
•Favoriser la coopération avec les acteurs nationaux investis dans l’éducation financière
•Nouer des partenariats avec les institutions internationales œuvrant pour l’éducation financière
•Renforcement de l’impact des actions initiées par les associations nationales
•Développement d’une synergie autour de l’éducation financière
•Cadre d’échange autour des bonnes pratiques
•Mobilisation de fonds
•DE L’EDUCATION FINANCIERE
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 171
REALISATIONS 2013
• Tenue d’une conférence de presse: La stratégie de la FMEF et son plan d’action triennal ont été présentés. Une large couverture médiatique a fait suite à l’événement • Organisation de la deuxième édition des Journées de la Finance pour les Enfants Prés de 60 000 élèves ont participé aux activités des Journées de la Finance pour les
Enfants au titre de 2013
• Référentiel d’apprentissage de l’éducation financière
Une étude, a été réalisée, sur la base d’un benchmark international Elle fournit les premières orientations pour la réalisation d’un référentiel d’apprentissage
commun à la conception et à la mise en œuvre de tout programme pédagogique en matière d’éducation financière.
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 172
REALISATIONS 2013
• Site Web de la FMEF: finalisation de l’arborescence
• Insertion de l’éducation financière dans le paysage médiatique Une étude sur l'insertion de l'EF dans le paysage médiatique a été réalisée Elle examine les potentialités qu'offre le paysage médiatique marocain en termes de
communication sur les questions relatives à l'EF. Un plan d’action a été défini dans ce sens et sera déployé en 2014 et 2015.
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 173
PLAN D’ACTION 2014 - 2015
• Mise en œuvre des conventions conclues entre la FMEF & ses partenaires nationaux :
La FMEF œuvre à nouer des partenariats avec des acteurs agissant sur le terrain en tant que relais de la Fondation.
Cinq conventions ont donc signées avec les partenaires suivants :
•Le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, •Le Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres ainsi qu’avec les Universités, •Le Ministère de l'Artisanat, de l'Économie Sociale et Solidaire, •L’Agence de Développement Social, •Le Centre Mohammed VI de Soutien à la Micro finance Solidaire Tenue d’une conférence de presse:
• Site Web de la FMEF : La FMEF œuvrera à la réalisation de son site web et procédera à La collecte, rédaction
et traduction du contenu en 2014. Le développement technique sera assuré par un prestataire externe pour une mise en
ligne progressive prenant fin au mois de décembre 2015.
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 174
PLAN D’ACTION 2014 - 2015
• Insertion de l’éducation financière dans le paysage médiatique En 2014, la FMEF identifiera les thématiques prioritaires de l’éducation financière devant
faire l’objet d’une sensibilisation, Les contenus seront développés en conséquent. Deux chaînes radio et une chaîne télé ont été retenues pour diffuser les programmes
dépendamment de leurs cibles respectives, du format des émissions qu’elles proposent et du budget de la FMEF.
Organisation des 3ème et 4ème édition de la semaine de la finance pour les enfants,
La troisième édition de la semaine de la finance pour les enfants & les jeunes se tient du
10 au 14 mars. La FMEF s’est fixé pour objectifs de: Atteindre une cible de 80.000 bénéficiaires (30.000 en 2012 et 60.000 en 2013) ;
En 2015, la FMEF projette des objectifs plus ambitieux pour cette quatrième édition.
09/04/2014 BANK AL-MAGHRIB 175
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
Panel 3.2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Deuxième partie
Eric Prud’homme, Association des banquiers canadiens
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 176
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 177
LES BONNES PRATIQUES ET STRATÉGIES DU SECTEUR BANCAIRE DANS L’ÉDUCATION ET L’INCLUSION FINANCIÈRES
Plan de la présentation • L’ABC en bref • L’industrie bancaire au Canada
• L’éducation financière au Canada
• L’ABC et l’éducation financière :
• VotreArgent-Étudiants • VotreArgent-Aînés
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 178
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 179
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 180
Représente 59 banques : des banques canadiennes ainsi que des filiales et des succursales de banques étrangères
Industrie bancaire : 275 000 employés
Préconise l’adoption de politiques publiques efficaces Encourage l’éducation financière
Lutte contre la fraude et le crime financier
L’industrie bancaire au Canada • Nombre de banques au Canada : 80
• Plus de 96 % de Canadiens sont titulaires d’un compte
bancaire auprès d’une institution financière • Nombre de transactions effectuées en ligne auprès des 6
grandes banques en 2012 : 583,7 millions
• Proportion de Canadiens qui ont une impression favorable des banques au Canada : 81 %
• Part des banques dans le PIB : environ 3,1 %
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 181
L’éducation financière au Canada • Création de l’Agence de la consommation en matière
financière du Canada en 2001 par le gouvernement du Canada
• Objectifs : Superviser les institutions financières sous réglementation
fédérale pour s’assurer qu'elles se conforment aux dispositions relatives à la protection des consommateurs
Amélioration de la capacité des Canadiens à comprendre le
secteur financier, ses produits et ses services
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 182
VotreArgent – Étudiants • Programme de séminaires destiné aux élèves des classes du
secondaire IV et V (équivalent au lycée) • Depuis 1999 • Non commercial et gratuit • Durée de 60 minutes
• Banquiers bénévoles ont animé 7 400 séminaires • http://votreargent.cba.ca
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 183
VotreArgent - Étudiants • Vise à inculquer aux élèves les concepts suivants :
• Budget • Épargne • Investissement • Crédit • Fraude
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 184
Budget Tenue d’un budget en 3 étapes : 1) Calcul du revenu 2) Calcul des dépenses 3) Évaluation du budget
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 185
Épargne • Épargner en 3 étapes : 1) Réduire les dépenses 2) Prendre l’habitude d’épargner 3) L’importance des comptes épargne
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 186
Investissement • Notions sur l’investissement :
•Types d’investissement •Risque •Où investir? •Les ressources disponibles
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 187
Crédit • Notions sur le crédit :
• Les cartes de crédit • Les types de crédit • Conseils pour emprunter • Dossier de crédit
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 188
Fraude • Notions sur la lutte contre la fraude et les crimes financiers :
• Types de fraude
• Comment se protéger • Ressources disponibles
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 189
VotreArgent – Aînés (à venir)
• Le budget • La gestion financière • L’exploitation financière – avec un accent sur la
prévention des risques liés aux procurations et aux comptes conjoints
• La fraude et les escroqueries visant les personnes âgées • Une liste de contrôle financière et d’autres sources
d’information financière
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 190
Conclusion • Plusieurs efforts déployés au Canada en matière
d’éducation financière • Efforts concertés entre le gouvernement et le secteur
privé
• Les segments de la population visés : les jeunes et les aînés
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 191
Ressources • Association des banquiers canadiens www.cba.ca • Agence de consommation en matière financière du
Canada http://www.fcac-acfc.gc.ca
04.04.2014 Conférence sur l'éducation financière 192
Panel 3.2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Deuxième partie
Pierre Claver Damiba, FAPBEF-UEMOA
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 193
UNION BANCAIRE FRANCOPHONE DEUXIÈME CONFÉRENCE – BRUXELLES – 3-4 AVRIL 2014
LES BONNES PRATIQUES ET STRATEGIES DU SECTEUR BANCAIRE DANS L’EDUCATION ET L’INCLUSION FINANCIERES: Le Cas du Burkina Faso
Pierre Claver Damiba Consultant international
Bruxelles, 4 Avril 2014
Présentation
L’inclusion financière du point de vue de l’offre et de la demande Recommandations pour améliorer l’inclusion financière, Les problématiques de l’éducation financière Recommandations pour améliorer l’éducation financière
I L’ INCLUSION FINANCIERE :
Du point de vue de l’offre et de la demande
1. DÉFINITIONS DE L’INCLUSION FINANCIERE
Un secteur financier inclusif est un secteur financier qui offre une gamme de services financiers à l’ensemble de la population d’un pays et, plus particulièrement aux femmes et aux plus pauvres.
Un secteur financier inclusif est ouvert à tous les citoyens et citoyennes et ses caractéristiques principales sont les suivantes : Non limitation de la clientèle à une élite sociale ou institutionnelle Compétition entre prestataires des services financiers sur le marché; Gamme diversifiée de prestataires de services financiers sur le marché; Viabilité et pérennité de l’accès aux services financiers ; Environnement légal et réglementaire garantissant l’intégrité du secteur
financier et l’accès pérenne aux services financiers Existence d’activités programmées d’éducation financière de masse, de
mise à niveau et de renforcement constants des capacités des acteurs et des bénéficiaires, notamment, les entrepreneurs (TPME/TPMI).
2. DIMENSIONS ET NIVEAUX DE L’INCLUSION FINANCIERE: BANQUES COMMERCIALES, MÉSOFINANCE, MICROFINANCE (OFFRE)
DIMENSIONS ET NIVEAUX DE L’INCLUSION FINANCIÈRE SUR LE MARCHÉ :
L’inclusion financière concerne tous les niveaux : les banques commerciales, la mésofinance et la microfinance ;
De nombreuses disparités sont évidentes : Entre la ville et la campagne Entre les hommes et les femmes Entre les « have » et les « have not »
monétaires La mésofinance est encore largement
non structurée dans l’UEMOA. Accès : proximité physique et coût
abordable Qualité : correspondance du produit
financier développé aux besoins des consommateurs
Utilisation : régulière, fréquente, durable Bien être : amélioration des conditions de
travail et de vie de l’utilisateur
NIVEAUX MONTANTS (en millions
CFA)
ACTEURS CIBLES
MACRO Banques
250 et +
Grandes entreprises Moyennes
entreprises MESO
de 10 à 100
TPME/TPMI TPME/TPMI TPME/TPMI TPME/TPMI
MICRO SFD
moins de 10
Micros entreprises et
unités de production informelle
3. QUATRE DIMENSIONS DE L’INCLUSION FINANCIÈRE
4. LES DISPARITÉS DANS L’ACCESSIBILITE FINANCIERE
Disparités de genres
Disparités rurales / urbaines
Homme Femmes
Rural Urbain
% d’adultes ayant un compte dans une institution formelle
5. Evolution du taux de bancarisation Banques :
Burkina : 1,06% en 2005 à 5,01% en 2012
UEMOA : 2,25% en 2005 à 5,71% en 2012
Elargi SFD/CNE Burkina : 6,86% en 2005 à 15,83% en
2012 UEMOA : 8,03% en 2005 à 15,22% en
2012
Taux d’accès aux services financiers Burkina : 6,86% en 2005 à 16,65% en
2012 UEMOA : 8,03% en 2005 à 21,01% en
2012
Economie informelle Burkina : 46,4 % du PIB Afrique du Nord : 37,7% du PIB Amérique latine : 30,6% du PIB Asie : 24 % du PIB Caraïbes : 22,2% du PIB
6. Indicateurs synoptiques financiers Nombre de banques
Burkina : 4 en 2005 à 12 en 2012 UEMOA : 77 en 2005 à 105 en 2012
Nombre de bureaux de Poste/CNE Burkina : 74 en 2006 à 98 en 2012 UEMOA : 313 en 2005 à 290 en 2012
Nombre de SFD Burkina : 41 en 2005 à 156 en 2012 UEMOA : 549 en 2005 à 963 en 2012
Nombre total guichets permanents Burkina : 465 en 2005 à 3482 en 2012 UEMOA : 3352 en 2005 à 21046 en 2012
Nombre total de titulaires de comptes Burkina : 916902 en 2005 à 2794154 en 2012 UEMOA : 6625463 en 2005 à 22106587 en 2012
Autres acteurs financiers au Burkina Fonds nationaux (15) Tontines informelles (?) Cauri d’or : système d’intermédiaires collectant
l’épargne et la plaçant en banque (?) Souscripteurs de porte à porte… (?) Usuriers sur marchés populaires et domiciles (?)
7. VENTILATION DES EMPLOIS BANCAIRES PAR SECTEUR AU BURKINA 66.4% au secteur tertiaire dont
24.6% aux commerces, hôtels et restaurants, 27.7% aux services fournis à la collectivité, 9.7% aux transports et télécommunication, et divers pour le reste
34.6% pour le secteur secondaire : dont 16.4% pour les bâtiments et travaux publics, 15.6% pour les industries manufacturière, et divers pour le reste;
3.1% pour le secteur primaire qui représente plus du tiers de l’économie; ce taux mesure la faible inclusivité des ruraux au système financier burkinabe.
8. PHYSIONOMIE DES SFD AU BURKINA FASO Indicateurs 31/12/08 31/12/09 31/12/10 31/12/11 31/12/12
Nombre des SFD agréés 319 275 263 155 156
Encours d’épargne (en milliards FCFA)
60,755 71,856 84,114 98,414 139,337
Encours de crédit (en milliards FCFA)
58,699 67,847 79,378 85,241 96,153
Nombre de bénéficiaires directs
1 031 960 1 111 529 1 176 286 1 219 059 1 388 526
9. SFD : COMMENTAIRES
Le secteur de la microfinance pris dans sa globalité offre des prestations de service aussi importantes qu’une banque moyenne du Burkina : 7ème rang quant aux dépôts et 5ème rang en matière de crédits.
Le nombre des bénéficiaires directs, environ 1.500.000 personnes, demeure nettement insuffisant
L’objectif de cette nouvelle Stratégie microfinance est centrée sur l’inclusion financière: « favoriser, dans une démarche de finance inclusive, l'accès d'une large proportion de la population à des produits et services financiers diversifiés et adaptés, offerts par des SFD pérennes, supervisés, évoluant dans un contexte légal et fiscal favorable »
10. PHYSIONOMIE DES 10 PRINCIPAUX FONDS NATIONAUX (1)
Fonds Burkinabe de Développement Economique et Social (FBDES). Le Fonds intervient dans tous les secteurs et toutes les branches d’activité de l’économie du burkinabé. Son intervention se fait sous forme de prise de participation à titre d’actionnaire ou en portage, de cession d’actions détenues dans son portefeuille, d’opérations de crédits (prêts directs à court et moyen termes) et de cautionnements (aval ou dépôt de fonds en garantie).
Fonds d’Appui au Secteur Informel (FASI). Ce Fonds a pour objectif de promouvoir les activités du secteur informel ; il est basé dans tous les chefs-lieux de régions du Burkina Faso.
Fonds National pour la Promotion du Sport et des Loisirs (FNPSL). Ce Fonds a pour objectif de soutenir les actions du sport et des loisirs
Fonds National pour l’Education et la Recherche (FONER). Ce Fonds a pour objectif de promouvoir le développement de l’enseignement et la recherche
Fonds d’Appui a la Promotion de L’emploi (FAPE). Ce Fonds a pour objectif de promouvoir la création d’emplois et appuyer la consolidation de ceux existant. Le FAPE est basé dans les tous les chefs-lieux de régions du Burkina Faso.
10. PHYSIONOMIE DES 10 PRINCIPAUX FONDS NATIONAUX (2) Fonds d’Appui a la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA). Ce
Fonds a pour objectif de contribuer à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de formation professionnelle initiale, continue et par apprentissage
Agence de Financement de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises (AFP-PME). Cette Agence a pour objectif de contribuer au développement du secteur privé ; elle est basée à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso
Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes (FAIJ). Ce Fonds a pour objectif de réduire la pauvreté, le chômage, le sous emploi tant en milieu urbain que rural ; il est basé dans les tous les chefs-lieux de régions du Burkina Faso.
Fonds pour le Développement de l’Elevage (FODEL). Ce Fonds a pour objectif la mobilisation, la coordination et la gestion des fonds destinés à la promotion des activités de développement socio économique du secteur de l’élevage. Il a des points focaux dans les tous les chefs-lieux de régions du Burkina Faso.
Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF). Ce Fonds a pour objectif de promouvoir l’accès des femmes aux crédits ; il existe dans toutes les provinces du Burkina Faso.
11. CONTRAINTES RENCONTRÉES DANS LE FINANCEMENT
Insuffisance des fonds propres Insuffisance des garanties offertes Des taux d’intérêt élevés Contrainte des liquidités Faiblesse des montants des crédits Obstacles à l’accès des capitaux d’investissement Une gamme limitée de produits financiers Le « seuil de verre » La BRVM adaptée aux grandes entreprises Manque d’une mésofinance structurée Contraintes des relations entre Banques et SFD
12. CONTRAINTES DES FEMMES DANS L’AGROALIMENTAIRE
29% 9% 10%
14% 11%
4% 8%
2% 5%
3% 2%
5%
0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%
Manque de fonds privésLourdeurs administratives
Manque d'information sur les…Manque d'information sur les…
Manque d'expérienceDifficultés pour trouver des locaux…
Manque de connaissances sur les…Manque de temps pour lancer…Le poids excessif des chargesDifficultés de transport pour…
Difficultés d'accès à internet pour…Autres
II RECOMMANDATIONS POUR AMÉLIORER
L’INCLUSION FINANCIÈRE
1. BCEAO : 09 PRINCIPES POUR RENFORCER L’INCLUSION FINANCIÈRE
Mettre en œuvre des stratégies en vue de la fourniture d'un large éventail de services financiers, à des conditions soutenables et à des coûts abordables ;
Promouvoir de nouvelles technologies comme moyen d'élargir l'accès aux services financiers ;
Protéger les consommateurs des services financiers ; Promouvoir l'éducation financière ; Elaborer un cadre réglementaire adéquat; Améliorer la qualité de l'information ; Mettre en place un cadre stratégique et réglementaire en adéquation
avec les risques et avantages liés aux produits et services innovants ; Coordonner les actions entre les acteurs ; Promouvoir l'inclusion financière par l'engagement du gouvernement .
2. AU NIVEAU DE L’ETAT
Le devoir d’intervention de l’Etat Stratégie concertée entre acteurs de l’inclusion Amélioration du climat des affaires Amélioration de l’éducation financière Lutte contre la prolifération des structures illégales Création et tenue à jour d’une base de données sur l’inclusion financière
Dispositifs d’intervention de l’Etat Le crédit à coût réduit auprès des banques : bonifications Les marchés des capitaux : bourse des valeurs accessible, Les garanties d’accompagnement et de facilitation : fds de garantie et cautions, Les opportunités offertes par les marchés publics : part réservée aux PE (cf.USA) Les opportunités d’affaires aux plans local (marchés) et international (AGOA), Les produits de la recherche technologique locale : numérique, Les infrastructures appropriées et de faible coût : Backbone télécommunication, L’appui par des formations à la gestion numérique : révolution de l’éducation, Les administrations publiques desquelles relèvent les femmes entrepreneurs. Mettre en place des institutions d’accompagnement des entreprises féminines
3. AU NIVEAU DU SECTEUR FINANCIER BANQUES Diversification des produits offerts Des produits pour le haut de bilan
Le crédit à l’installation Le crédit bail / location vente Le prêt participatif /capital risque
Des produits finançant la trésorerie Lignes de crédit /découvert Avances sur marchés/ sur bons de commande Affacturage Crédits de campagne / Crédits stockage
Outils répondant aux besoins en services financiers L’épargne Les cautions Les bons de paiement / Les retraits déplacés
Promouvoir des centres financiers multi produits et des Banques mobiles
Produits financiers Produits crédits Produits d’épargne Produits d’assurance
Produits non financiers Etude, formation, appui conseil Appui technique en informatique Produits de garantie
SFD Amélioration de la gouvernance ainsi
que de la disponibilité et de la qualité de l'information statistique, comptable et financière ;
Renforcement des ressources financières ;
Utilisation des NTIC pour la fourniture des services ;
Recherche d'efficacité et d'efficience par la mutualisation des services et le regroupement éventuel des SFD de petites tailles ;
Renforcement de la coopération entre les différentes institutions financières
Un système d’accord de classement pour des papiers SFD
Réseautage de SFD
INITIATIVES TRANSVERSALES MEBF: mise en place de Fonds de Garantie dans chacune des 13 Régionaux AFP-PME: mise en place d’un Fonds de Bonification d’Intérêts en priorité aux femmes MEF : inciter les banques et les Fonds nationaux à ouvrir des guichets pour les femmes
4. AU NIVEAU L’UNION BANCAIRE FRANCOPHONE
Encourager la structuration de la Mésofinance à l’initiative de l’Etat : un Fonds d’appui aux entreprises (TPME/TPMI)
pour leur fournir des ressources longues et de montants élevés, À l’initiative de la CNE : une Institution de mésofinance pour
répondre aux besoins de financement et accompagner les TPME et TPMI,
à l’initiative des grandes SFD : des Guichets pour rendre visibles les ressources disponibles en leur sein pour des financements longs et de montants élevés des entreprises,
à l’initiative privée : des sociétés financières de mésofinance initiée en partenariat avec une banque commerciale pour accompagner les entrepreneurs dans le financement de leurs activités.
De telles initiatives institutionnelles devraient pouvoir être décentralisées de manière à toucher dans les régions rurales, les familles entreprenantes et leurs organisations communautaires.
III
L’ÉDUCATION FINANCIÈRE: Les problématiques
1. DÉFINITION DE L’ÉDUCATION FINANCIÈRE
Selon une définition du Conseil de l’OCDE de juin 2005, l’éducation financière est le processus par lequel des consommateurs et/ou investisseurs : améliorent leur connaissance des produits, concepts et risques
financiers acquièrent au moyen d'une information, d'un enseignement ou
d'un conseil objectif, les compétences et la confiance nécessaires pour : devenir plus sensibles aux risques et opportunités en matière financière faire des choix raisonnés, en toute connaissance de cause savoir où trouver une assistance financière prendre d'autres initiatives efficaces pour améliorer leur bien-être financier
Une conception plus large étend l’éducation financière à l’ensemble de la population et non pas aux seuls consommateurs/investisseurs.
2. BURKINA FASO : PRATIQUES DISPERSÉES ET NON SYSTÉMIQUES 2.1. Programme Crédit et Epargne avec Education (PCEE) A l’occasion d’une demande de crédit par des groupes de femmes avec
une caution solidaire à la Caisse Populaire. L’animatrice de la zone s’entretient avec le groupement pour identifier les
besoins de chaque membre du groupe en éducation/crédit/épargne L’animatrice définit avec le groupe le programme d’éducation financière
pour une gestion simplifiée : calcul des couts de revient, la détermination des marges bénéficiaire, la fixation des prix, l’approvisionnement, la gestion des stocks, le marketing autour d’un produit, la concurrence. Le crédit est mis en place à la fin de cette formation.
L’ animatrice ou les équipes de projets assure le suivi en vue des remboursements : un premier cahier de caisse sert de support aux écritures où figurent des
colonnes suivantes : date, désignation, entrée/recettes, sortie/dépenses, solde, observations) ;
un second cahier de banque pour enregistrer les opérations de versements et de retraits où figurent des colonnes suivantes : date, désignation/opérations, retraits, versements, soldes ;
un troisième cahier de stocks pour l’approvisionnement en matières premières et suivi des stocks (sésame, arachides, niébé).
2.2. Utilisation du module « gérer mieux votre entreprise » Les bénéficiaires sont des entrepreneurs individuels : artisans, producteurs
agricoles, femmes qui sont dans la transformation et le petit commerce, etc. Les thèmes de formation sont en sept modules élaborés par le BIT (Guide de formation Germe) : Planification financière, Gestion des stocks, Comptabilité, Calcul des coûts, Personnel et productivité, Approvisionnements, Marketing.
Chacune des formations techniques (tissage, teinture, transformation alimentaire, poterie, savonnerie, etc.) est toujours accompagnée de formation financière en gestion simplifiée.
2.3. Alphabétisation Classique : exercice de calculs : prix de revient, bénéfice, chiffre d’affaires, stocks Fonctionnelle : les sessions d’alphabétisation fonctionnelle incluent des
formations en gestion simplifiée selon l’approche PCEE des Caisses populaires.
3. RAISONS ET PUBLIC CIBLE D’UNE FORMATION FINANCIÈRE 3.1. Raisons Une prise de conscience de la nécessité de lutter contre l'inculture financière et de mettre en
commun des meilleures pratiques Les nouvelles générations vont vivre dans un monde où la compréhension et la maîtrise
des outils financiers de base sont devenues indispensables pour construire leur avenir professionnel et personnel et pour leur permettre d’agir en citoyens,
Les évolutions du monde social et des produits financiers rendent chaque jour plus urgente une éducation approfondie du grand public en matière financière,
La diminution des risques d'exclusion financière permet aussi de renforcer l’intégration des plus défavorisés : les femmes, les pauvres et les jeunes,
L’économie elle-même se portera d’autant mieux que seront favorisés les comportements avisés en matière d’épargne et l'apport de liquidités aux marchés financiers,
La masse des exclus des différents systèmes financiers, Se préparer à l’avenir numérique qui porte les institutions financières et les civilisations
à venir. 3.2. Publics cibles Les jeunes et l'école primaire, secondaire et professionnelle Les personnes en situation de précarité ou avec de faibles ressources : les femmes et les
pauvres des villes et des campagnes Les opérateurs dans l’économie de la débrouille (informelle) La masse analphabète de la population en langues nationales
IV L’ÉDUCATION FINANCIÈRE:
LES RECOMMANDATIONS
1. OBJECTIFS/CARACTERISTIQUES DE L’ÉDUCATION FINANCIÈRE OBJECTIFS
donner à tous les citoyens un corpus de connaissances et de savoir-faire leur permettant de faire des choix pertinents dans le domaine financier,
donner à chaque citoyen/citoyenne un accès à l’outil financier de base que constitue le compte bancaire
commencer à l’école: la population devant être formée aux questions financières à un âge aussi précoce que possible.
s’inscrire dans les principes de gouvernance des institutions financières où la transparence et la responsabilité doivent être encouragées.
CARACTERISTIQUES Encourager des campagnes nationales d’éducation financière, des théâtres-
forum, des services d’information gratuits et des dispositifs d’alerte sur des situations à haut risque
Les contenus doivent être pratiques et utiles, alignés sur les objectifs ou les problèmes particuliers des personnes formées, pour être efficaces
Le programme doit suivre le même processus qu’un celui d’un produit financier : étude de marché, conception, test pilote, révision et lancement.
Selon les cas, l’éducation financière peut être une composante d’un produit financier, ou son complément, ou être intégrée dans le cadre d'une approche globale destinée à améliorer les moyens de subsistance.
2. LES ACTEURS DE L’ÉDUCATION FINANCIÈRE
Les pouvoirs publics doivent développer des stratégies nationales d’éducation financière,
L’APBF et l’APSFD devraient concevoir des programmes réguliers d’éducation financière pour aider les citoyens et les citoyennes à mieux comprendre les mécanismes bancaires/financiers et les utiliser au mieux,
Les bailleurs de fonds devraient soutenir largement l’éducation financière, notamment la phase de recherche et de développement,
A l’initiative du Ministère chargé de la Promotion de la Femme et du Genre : Elaboration et mise en œuvre d’un Programme spécial de formation
financière des femmes, notamment rurales, dans chacune des 13 Régions du Burkina Faso en faisant usage de la Maison de la femme partout où celle-ci existe,
Organisation de voyages d’études dans des pays africains et non africains pour connaître les bonnes pratiques et prendre de l’expérience en cours dans ces différents pays (Kenya, Ghana, Cote d’ivoire, Sénégal, Europe, Asie, etc.),
3. CANAUX DE PRESTATIONS
3.1. Formation directe en interaction Le face à face permet naturellement une relation plus étroite, qui
personnalise l’interaction, fait participer activement les personnes formées et permet de construire la confiance. Il est considéré comme le plus efficace pour faire changer les comportements et son impact est plus facile à évaluer que celui des autres types de canaux.
3.2. Médias de masse Télévision et radio en tête, mais aussi campagnes publiques et
marketing évènementiel ont pour principal avantage de pouvoir toucher un grand nombre de personnes.
La radio s’avère souvent plus efficace pour toucher un public à faibles revenus.
L’impact de ces programmes sur le comportement financier à long terme n’a cependant pas été évalué et reste à prouver.
3.3. Outils Brochures, dépliants, affiches ou formation sur supports vidéos / DVD
offrent un potentiel intéressant pour réduire le coût des programmes d'éducation financière par personne.
4. FACTEURS DE RÉUSSITE DES PROGRAMMES D’ÉDUCATION FINANCIÈRE
Enseignements sur les facteurs de réussite des programmes. Etude de marché : préalablement à la conception, elle est indispensable
pour connaître de façon approfondie la population cible et les besoins. Adaptation du contenu : segmentation du marché cible et
contextualisation sont essentielles à la pertinence. Recours à une expertise spécifique : le partenariat avec des spécialistes
de l’éducation est souvent une bonne option. Moment de la formation et mise en application : le meilleur moment
est souvent celui où le groupe cible est confronté à des situations ou décisions financières nouvelles ; la mise en pratique est un élément central de l’efficacité.
Formation du personnel : l'éducation financière du personnel chargé de la vente des produits financiers et/ou du programme d’éducation financière est un préalable qu’il ne faut surtout pas négliger
5. RECOMMANDATIONS POUR L’UNION BANCAIRE FRANCOPHONE L’Union Bancaire Francophone pourrait considérer de :
Conduire une étude sur l’état des lieux de l’éducation financière dans un échantillon de pays pour dégager les insuffisances, les bonnes pratiques et faire des recommandations pour renforcer/promouvoir l’éducation financière francophone,
Elaborer un livret de référence sur les bonnes pratiques dans le monde (UK, USA, Canada, France) en matière d’éducation financière
Encourager chacun pays francophone à concevoir une stratégie nationale portant sur l’éducation financière,
Encourager tout pays francophone qui ne disposerait pas encore d’Institut pour l’Éducation Financière du Public, de considérer d’en mettre un en place
L’Union Bancaire Francophone pourrait s’attacher à: Organiser tous les deux ou trois ans des rencontres pour faire le point sur
l’évolution de l’éducation financière dans les pays francophones : progrès, problèmes et contraintes,
Concevoir et à mettre en place un Site d’échange et de partage de bonnes pratiques ainsi que des difficultés rencontrées sur l’éducation financière,
Encourager des consultations ou des rencontres sous régionales pour partager les expériences, les avancées et les difficultés rencontrées dans l’éducation financière.
Je vous remercie…
Panel 3.2 : Les bonnes pratiques et stratégies du secteur bancaire dans l’éducation et l’inclusion financières - Deuxième partie
Michel Losembe, Association Congolaise des banques
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 226
Bref aperçu
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Historique de l’ACB
• Créée le 22 Aout 1952 pour une durée de 30 ans, prorogée d’une manière indéterminée depuis le 18 Juin 1982.
• Voulue par le Législateur et le Régulateur pour créer un forum d’échange avec le secteur financier.
• Acquiert une personnalité juridique en 2013 comme Association sans but lucratif par arrêté Ministériel.
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Ses 18 membres
•11 banques internationales/régionales (Citi, Standard, Ecobank, Afriland, BGFI, Fibank, Access, Byblos, BoA, UBA, BIC-FBN)
•5 banques locales (Rawbank, BCDC, BIAC, TMB, Sofibanque)
•2 banques de microfinance (Procredit, Advansbanque) 229
Chiffres clés de la
RDC
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Economie de la RDC – Quelques chiffres
• Population : 70 Millions d’habitants. • Taux de croissance du PNB : 8,5% en 2013 contre 4,5% en Afrique Sub-saharienne.
• Croissance constante depuis la fin de la guerre civile généralisée en 2002, Impulsée principalement par l’industrie extractive.
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Quelques dates, Quelques chiffres
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Evolution du Secteur Bancaire
• 2002 : 6 banques opérationnelles - 2013 : 18 banques • 2002 : total bilanciel : $ US 200 Millions - 2013 : 4,2 Milliards • 2002 : Crédit : $US 60 Millions - 2013 : 2,7 Milliards • 2002 : Fonds propres : $ US 30 Millions - 2013 : 613 Millions • 2002 : 35.000 Comptes - 2013 : plus de 4 Millions de comptes. • 2010 : Dépôts 1.575,42 Mi $ US - 2013 : 3.043,70 Millions $US
• Taux de progression de secteur : 5 à 6 fois celui de la
croissance de la décennie précédente, soit 20% en 2013.
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Evolution du Secteur Bancaire
• Taux de bancarisation : 5% contre 25% en Afrique subsaharienne.
• Crédit à l’Economie :< 10% du PNB contre 30 à 40% en Afrique sub-saharienne.
Le véritable défi à ce stade est dès lors celui de la re-
bancarisation de l’économie, la lutte contre l’exclusion financière.
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Inclusion Financière
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Une bancarisation a grands pas
- Octroi de 12 licences bancaires supplémentaires - 280 points d’exploitation contre 60 cinq ans plus tôt, - Plus de 6.000 employés dans le secteur bancaire - 160 coopératives d’épargne et de crédit & micro finance - 3 Opérateurs de banque par téléphonie mobile
- => Reste très modeste face à la taille du pays et de sa
population
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L’Etat s’implique avec la paie de la Fonction Publique
• Bancarisation de +/- 1.000.000 de fonctionnaires et agents de l’Etat à travers le pays :
* Personnels Politiques * Fonctionnaires des Administrations Publiques * Armées et Police Nationale * Enseignants et Professeurs de tous les secteurs de
l’enseignement. • => Expansion géographique de l’action bancaire en
dehors des grands centres urbains
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Inclusion Financière – Une politique d’engagement
• Améliorer l’efficacité du Mobile Banking • Mettre en place une réglementation sur la protection des
consommateurs de crédit • Mettre en place une stratégie nationale d’inclusion et
d’éducation financière en vue d’atteindre un taux de bancarisation optimisé
=> Pas de stratégie véritable au niveau national pour
accompagner les projections de la Banque Centrale
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Quelques initiatives isolées
Vulgarisation de la notion d’Epargne ACB/Coopération Allemande (KFW) à travers le pays depuis 2011 :
• Formation de la jeunesse des écoles primaires,
secondaire et Universitaire en matière de l’Epargne : 9.000 nouveaux comptes ouverts en une journée de manifestation
• 105 écoles et universités concernées -17.000 enfants et jeunes mobilisés : mise en place des journées d’explication permanente en faveur des étudiants au niveau universitaire
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Quelques Initiatives
* Soutien de vulgarisation d’USAID en faveur de l’agriculture à travers les femmes maraichères et paysannes et formations du personnel des banques dans le domaine du crédit agricole ;
*Séminaires et réunions avec les fonctionnaires et agents
de l’Etat pour la vulgarisation de l’enseignement de la banque et de la notion d’épargne.
* Formation des fonctionnaires et des populations de
l’intérieur du Pays au Mobile banking. 240
Quelques Initiatives
• Campagne de communication ACB : • Rassurer les populations pour les ramener vers les
banques; • Avantages divers à utiliser les banques par rapport à
manipuler des espèces; • Vulgariser/valoriser la notion d’épargne • Expliquer les conditions et coûts des services bancaires à
travers des Sketchs télévisés Journaux et radios.
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Merci de votre aimable attention
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Pause-café
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 243
Panel 4 : Séance de clôture : Synthèse des travaux et recommandations
Rapporteur du Panel 1 - El Hadi Chaibainou, Directeur Général du Groupement Professionnel des Banques du Maroc Rapporteur du Panel 2 - Jean-François Pons, Fédération Bancaire Française Rapporteur du Panel 3 - Isabelle Marchand, Febelfin Recommandations de l’UBF - Aisha Timol, Directrice Générale de l’Association Bancaire de Maurice
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 244
Mot de clôture
Michel Vermaerke, Administrateur délégué, Febelfin Dr. François Bassil, Président de l’Association des Banques du Liban
UBF - Conférence sur l'éducation financière - 04.04.2014 245
UNION BANCAIRE FRANCOPHONE : CONFÉRENCE SUR L’ÉDUCATION FINANCIÈRE
MERCI BIEN!!
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