Descente vers la vallée de la Siagne
En montant vers le col de Valferrière
Au départ de Peymeinade
Pourquoi la Nouvelle-Zélande ?
Cela va être la destination à la mode au CSPA
pour cet hiver.
Deux projets indépendants sont nés avant que
leurs auteurs ne se connaissent autrement que
de vue dans les pelotons du dimanche matin.
Dominique partira donc pour cette lointaine
destination en février 2015 pour parcourir l’île
Sud avec un ami et François s’envolera début
décembre pour un déjour de trois mois qui
devrait lui permettre de découvrir les deux îles.
Pourquoi des essais ?
Non, il ne s’agit pas de formule 1.
François paraît bien rôdé pour les voyages au
long cours et Dominique n’est pas tout a fait
une néophyte : un séjour en VTT au Maroc
mais sans bagages et des voyages vers le Cap
Nord ou dans les Pyrénées espagnoles mais
avec une remorque. Il fallait donc valider :
- La sacoche sur le porte-bagage fixé au VTT et chargée comme pour le voyage,
- Le choix des fameux « Schwalbe marathon plus » en 1.50 sur route et aussi sur piste,
- Les sandales cyclotouristes
- Les « cornes » du guidon plat pour plus de confort.
Le choix du terrain : une randonnée de 180 kilomètres essentiellement dans le Var au départ de
Peymeinade pour découvrir de nouvelles routes, certes ce n’est pas encore la grande Aventure mais
nous ne savons même pas où nous allons manger
et si nous avons réservé un hôtel à Callas (avec
deux « l »), les explications, peu claires, de
l’hôtelier ne nous ont pas convaincus sur la
qualité de l’hébergement, mais c’était le seul.
Le samedi, nous montons jusqu’à St Cézaire
avant de plonger dans la vallée de la Siagne et de
remonter vers Mons : une belle descente mais
aussi une belle remontée de quoi tester le poids
des sacoches et ce n’est pas fini.
Mons nous permet de faire les provisions pour
notre pique-nique.
L’épicerie et son épicière vous offrent (contre
espèces sonnantes et trébuchantes) tout ce que
vous pouvez souhaiter : quelques tranches de
rosette, deux tranches de jambon et autant de
fromages, le choix est grand, des fruits variés,
bref une épicerie comme les cyclos aimeraient en
trouver dans tous les villages de France. La
boulangerie n’est pas en reste avec plein de
patisseries : le pain se révèlera excellent et les
gâteaux succulents.
Mais il faut maintenant continuer l’ascension vers
le col de Valferrière sur la D6085 (l’ex N85) à
1169m.
Un week-end d’essais pour la Nouvelle-Zélande
Callas
La piste
L’épicerie
Nous allons la quitter un peu plus loin pour passer le col de Clavel, traverser le camp de Canjuers au
repos semble-t-il, et gravir le col du Bel-homme avant de descendre sur Bargemon et Callas.
Et l’hôtel De France ? Il faut d’abord téléphoner pour que le gardien vienne vous ouvrir, l’hôtel est
en rénovation mais dans la chambre, la couche de peinture récente appliquée sans remise en état du
fond commence à s’écailler, la douche est sur le palier mais chaude et les draps des lits sont propres.
Pour le dimanche, changement de
décor : nous redescendons dans la
plaine vers le Muy et son marché,
Roquebrune et son rocher avant de
remonter vers Bagnols en Forêt.
L’épicerie n’est pas au niveau de celle
de Mons mais vous pouvez vous
ravitailler.
C’est là que commence la piste très
agréable au début qui devient un peu
plus délicate sur la fin mais nous
sommes plutôt en descente et les pneus
à crampons ne sont pas nécessaires.
Dans le Tanneron
Nous débouchons à l’extrémité sud du lac de St
Cassien et il nous reste le Tanneron à gravir : pas
de mimosas en fleur mais la route est bien
agréable et peu fréquentée et nous n’hésitons pas
à grimper jusqu’à Notre Dame de Peygros
malgré quelques passages bien pentus.
Une belle descente jusqu’à Auribeau et nous
devons supporter une circulation importante sur
les derniers kilomètres, les seuls de ces deux
journées très agréables avec une météo parfaite.
Au fait, et ces essais ?
Concluants et nous allons essayer de peaufiner
les détails avant nos départs.
Dominique Gernez et François Hennebert
Le dimanche 14 septembre, des journalistes de « La Provence » nous ont rendu visite au Val de l’Arc pour
écrire un article sur la journée du vélo mais ils ont aussi posé quelques questions à François concernant
ses projets de voyage à venir. Vous trouverez ci-dessous le texte que les lecteurs de « La Provence » ont
découvert dès le lundi 15 septembre dans leur journal.
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