Sujet 9Sujet 9Quelles sont les formes et les Quelles sont les formes et les fonctions de l'évaluation dans fonctions de l'évaluation dans
lesles s séances d'EPS ?éances d'EPS ?
A minima :A minima :• Réflexion sur les termes• Questionnement • Problématique • Plan détaillé
Tra
vail a
u t
iers
Tra
vail a
u t
iers
Plus siPlus si• Accroche• Illustrations• Réponse à la problématique
Analyse des termesAnalyse des termeset « brain storming »et « brain storming »
Quelles sont Questionne sur
l'identité/la qualité, et/ou la quantité/le
nombre de quelque chose ou de
quelqu’un.
NB : L’expression au pluriel de cet objectif
interrogatif suppose une réponse au pluriel.
• l’évaluation l’évaluation la définition
doit être ici suffisamment
générique pour ne pas fermer
le champ de la réflexion :
• l’évaluation l’évaluation « Dans son
acceptation la plus large, le terme
d'évaluation désigne l'acte par
lequel à propos d'un individu, d'un
événement ou d'un objet, on
émet un jugement en se référant
à un ou plusieurs critères. »
G.Noizet - J.-P. Caverni.
Psychologie de l'évaluation
scolaire, Paris, PUF,1978.
• l’évaluation l’évaluation « L'évaluation
est le processus qui consiste à
recueillir un ensemble d'informations
pertinentes, valides et fiables en
examinant le degré d'adéquation
entre cet ensemble d'informations et
un ensemble de critères choisis
adéquatement en vue de fonder la
prise de décision. “ J.-M. De Ketele.
L'évaluation, approche descriptive et
prescriptive. Bruxelles, De Boeck,
1986.
• les formes modalités selon
lesquelles quelque chose se
présente ; « les formes »
renvoient aux questions :« qui évalue qui ? »,« quoi évaluer ? »« comment évaluer ? »« quand évaluer ? »,
• les formes plus
précisément, les formes
concernent : les personnes objets de l’évaluation,
la nature et le nb des informations
recueillies (évaluation normative et/ou
critériée), les outils utilisés (barèmes, grilles,
nomogrammes…),
le moment de l’évaluation, les personnes impliquées dans le
recueil des données et dans les prises
de décision.
• les fonctionsles fonctions « rôle, utilité
d’un élément dans un
ensemble » (Larousse, VUEF,
2001) ;
l’élément est ici
« l’évaluation », et l’ensemble
« les séances d’EPS » ;
« les fonctions » renvoient
à la question : « pourquoi on
évalue ? »
• les fonctionsles fonctions plus
précisément, les fonctions
concernent le type de décision
que l’évaluation permet de
fonder.
• dans la séance d’EPSdans la séance d’EPS
évacuer toutes les formes
d’évaluation qui ne se
déroulent pas au sein même
de la séance d’EPS (évaluation
dans les séances d’EPS = dans le
système éducatif).
Les écueils du sujetLes écueils du sujet
La reformulation (paraphrase) du libellé du sujet :
« Nous expliquerons quelles sont les formes et les fonctions de l’évaluation dans les séances
d’EPS »
ceci n’est pas une problématique (aucune hypothèse de réflexion n’est
formulée)
Les écueils du sujetLes écueils du sujetLe plan à concepts séparés :
« Dans une première partie, nous nous interrogerons sur les formes que peut prendre l’évaluation en EPS. Après quoi nous porterons notre réflexion sur les fonctions
qu’elle est susceptible d’assumer »
ce type de plan vous fera tomber dans le piège du devoir
« catalogue »
Les écueils du sujetLes écueils du sujetLe plan « parachuté » et mal
adapté : « Dans une première partie, nous traiterons de l’évaluation dans le cadre de la conception didactique de l’enseignant. Puis nous nous
interrogerons sur la place de l’évaluation dans les mises en
oeuvre pédagogiques. Enfin, nous aborderons la question des limites
de l’évaluation. » organisation très difficile des
idées (nombreuses redites) et 3e partie hors sujet
En quoi devons-nous souscrire
à l’idée qu’il n’existe pas une
mais des évaluations ?
QuestionnementQuestionnement
Dans quelles mesures
l’évaluation sert-elle
l’enseignement du professeur
d’EPS ? L’apprentissage de l’élève
? L’organisation de l’institution
scolaire ?
QuestionnementQuestionnement
Quelle cohérence relever
entre les fonctions de l’évaluation
et ses formes, c’est à dire
comment articuler le qui, le quoi,
le comment et le quand évaluer,
avec les types de décisions
susceptibles d’être prises ?
QuestionnementQuestionnement
Est-il malgré tout possible de
postuler que toutes ces formes
peuvent servir des fonctions
d’aide à l’apprentissage des
élèves ?
QuestionnementQuestionnement
En quoi l’évaluation ne doit-
elle pas être surdimensionnée, au
détriment du temps
d’enseignement ?
Questions non Questions non
pertinentespertinentes
critique de l’évaluation en tant que phénomène omniprésent et omnipotent : éventuellement en ouverture de la conclusion (ce n’est pas le sujet)
Quelles sont les nouvelles
modalités d’évaluation des
épreuves d’EPS aux examens de
l’éducation nationale ?
Questions non Questions non
pertinentespertinentes
cette question s’apparente presque à une « question de cours », elle ne peut servir aucune problématique puisqu’elle en appelle uniquement à des connaissances déclaratives
La problématiqueLa problématique
1 - Basique (mais dans le sujet) :
Nous montrerons que les formes et les fonctions de l’évaluation sont en interdépendance étroite , et qu’il n’est pas possible de s’interroger sur le « comment » évaluer, sans se poser la question du « pourquoi » évaluer.
La problématiqueLa problématique
2 – Un peu plus élaborée :
Nous montrerons que les formes de l’évaluation, c’est à dire le type d’informations recueillies et les façons dont elles sont recueillies, dépendent nécessairement de ses fonctions, c’est à dire du type de décisions pouvant être prises.
La problématiqueLa problématique
3 – Encore plus élaborée : Nous montrerons que les
formes de l’évaluation sont une articulation particulière entre sujet, objet, critère, moment, et outil de l’évaluation, et que cette articulation n’est cohérente qu’à condition d’être au service de fonctions qui peuvent être didactiques, éducatives, ou institutionnelles.
La problématiqueLa problématique
4 – Toujours plus élaborée : Nous montrerons que si les
formes de l’évaluation dépendent de fonctions qui peuvent être didactiques, éducatives ou institutionnelles, toutes ces formes peuvent en définitive servir les apprentissages des élèves, à condition que ceux-ci soient informés a priori des modalités de ces évaluations, a posteriori de ses résultats, et mieux encore, qu’ils soient impliqués dans le dispositif.
Le planLe plan
Plan 1
1. L’évaluation diagnostique
2. L’évaluation formative et l’évaluation formatrice
3. L’évaluation sommative
Le planLe plan
Plan 2
1. Les fonctions didactiques= enseigner et apprendre
2. Les fonctions éducatives= apprendre à apprendre
3. Les fonctions institutionnelles= noter et certifier
Le planLe plan Plan 3 (problématique n°4)
1. Il faut être informé a priori= connaître les modalités de
l’évaluation
2. Il faut être informé a posteriori
= connaître les résultats de l’évaluation
3. Il faut être impliqué dans le dispositif
= participer au processus évaluatif
Les paragraphesLes paragraphes
Chaque paragraphe devra Chaque paragraphe devra articuler les fonctions articuler les fonctions
(pourquoi évaluer), et les (pourquoi évaluer), et les formes : qui évalue qui, formes : qui évalue qui, quoi, quand, comment quoi, quand, comment
(avec quels outils)(avec quels outils)
Partie 1 : Les fonctions Partie 1 : Les fonctions didactiquesdidactiques
Nous montrerons que l’évaluation Nous montrerons que l’évaluation sert des fonctions didactiques, sert des fonctions didactiques, c’est à dire qu’elle facilite le c’est à dire qu’elle facilite le
processus de transmission par processus de transmission par l’enseignant, et le processus l’enseignant, et le processus
d’acquisition, par l’élève, des d’acquisition, par l’élève, des connaissances en EPS. connaissances en EPS.
1.1 L’évaluation permet à l’enseignant de préciser les
objectifs, les contenus, d’ajuster les contraintes aux ressources des élèves, de construire des situations
« remédiatrices », de réguler les procédures d’enseignement :
évaluation diagnostique, évaluation formative, bilans des séances et des
cycles…
1.2 L’évaluation permet à l’élève de se situer dans son processus d’apprentissage, c’est à dire de l’aider à repérer où il en est, de
mesurer ses progrès, et d’apprécier l’écart avec les
objectifs fixés (évaluation formative du côté de
l’apprenant)
1.3 L’évaluation permet aussi de donner du sens aux
apprentissages effectués en EPS et aux procédures choisies par
l’enseignant (fonction « motivationnelle ») ; même l’évaluation sommative peut donc
avoir une vertu formative, à condition que les modalités de notation soient connues très tôt
par les élèves (transparence)
Partie 2 : Les fonctions Partie 2 : Les fonctions éducativeséducatives
En favorisant l’émergence de En favorisant l’émergence de compétences méthodologiques, nous compétences méthodologiques, nous montrerons que l’évaluation sert des montrerons que l’évaluation sert des
fonctions éducatives. En d’autres fonctions éducatives. En d’autres termes, l’évaluation, lorsqu’elle est termes, l’évaluation, lorsqu’elle est
maîtrisée par l’apprenant lui-même, est maîtrisée par l’apprenant lui-même, est un instrument privilégié pour lui un instrument privilégié pour lui
permettre « d’apprendre à apprendre »permettre « d’apprendre à apprendre »
2.1 Tous les apprentissages supposent une évaluation, et plus
exactement, une auto-évaluation : connaissance des résultats et connaissance de la
performance, les progrès se jouant dans la mise en relation
de ces deux informations ( importance de toutes les procédures
qui facilitent cette mise en relation)
2.2 « Apprendre à apprendre », c’est donc permettre aux élèves
de développer une expertise dans l’auto-évaluation fondements de
l’évaluation formatrice (qui doit permettre aux apprenants de
s’approprier les critères de l’enseignant, d’anticiper et planifier leurs actions, et
d’autogérer leurs erreurs : l’enjeu pour l’élève est de se construire un bon système interne de
pilotage de ses apprentissages)
2.3 L’évaluation peut servir les méthodes d’apprentissage, mais
aussi des attitudes : conduire des responsabilités, prendre confiance
en soi, assumer des rôles diversifiés…
la co-évaluation exerce à cet égard un rôle décisif car elle est l’occasion de
conférer un nouveau statut à l’élève qui de « consommateur » devient « partenaire
actif » (cf. J.-A. Méard)
Partie 3 : Les fonctions Partie 3 : Les fonctions institutionnellesinstitutionnelles
En servant des fonctions de notation, En servant des fonctions de notation, de certification, de sélection ou de certification, de sélection ou
d’orientation, nous montrerons que d’orientation, nous montrerons que l’évaluation est aussi une procédure l’évaluation est aussi une procédure
exigée par l’institution scolaire. exigée par l’institution scolaire.
3.1 Les fonctions de notation : noter en fonction d’un principe :
évaluer ce qui a été enseigné (Pineau, 1992)
( évaluation critériée plutôt qu’évaluation normative, ou combinaison
des deux), ce qui permet de rendre compte à la fois de l’efficacité de
l’apprentissage, et de la réussite de l’enseignement
3.2 Les fonctions de certification (examens de l’éducation nationale) : ces fonctions
participent à l’attribution d’un diplôme
les formes doivent ici respecter les textes officiels, tout en cherchant à viser l’objectivité, la validité et la
fidélité
3.3 Les fonctions de sélection et d’orientation : en EPS, ces
fonctions sont beaucoup moins sensibles que dans les autres
disciplines (les choix d’orientation en fonction des résultats des évaluations sommatives peuvent toutefois concerner la filière
STAPS, ou l’accès à des sections sportives…)
3.4 Même l’évaluation sommative peut satisfaire des
fonctions formatives en favorisant les « mises en projet », à
condition que les apprenants soient informés en aval des
modalités de l’évaluation, et en amont des résultats (toutes les
évaluations peuvent être formatives si elles sont « transparentes » et comprises)
ConclusionConclusionRéponse à la problématiqueRéponse à la problématique
Nous avons montré que l’évaluation est une procédure très complexe, celle-ci ne pouvant se comprendre que dans une perspective systémique : ainsi, les différents paramètres de l’évaluation forment un système (un tout cohérent), dont la logique ne peut être détachée du but poursuivi (la décision à prendre), et même de la psychologie de l’évaluateur. Ce système cohérent étant lui-même intégré dans un autre système, plus complexe encore : l’enseignement.
ConclusionConclusionRéponse à la problématique Réponse à la problématique (suite)(suite)
Autrement dit, il n’existe pas de forme d’évaluation parée de toutes les vertus, mais plutôt des évaluations pertinentes, en fonction d’une intention donnée, et pour un usage social précis.
ConclusionConclusionRéponse à la problématique Réponse à la problématique (fin)(fin)
Enfin, nous avons vu que toutes les formes de l’évaluation peuvent servir la progression des élèves, à condition d’être organisées en « boucle fermée ». Pour cela, l’enseignant veillera à informer les élèves a priori, à les informer a posteriori, et si possible, à les impliquer dans le dispositif, tout en leur permettant d’accéder non plus seulement à la mesure de l’erreur, mais aussi à la nature de l’erreur. L’évaluation ne doit pas être une « opération mystérieuse » (R.Pantanella, 1991).
Conclusion Conclusion Ouverture n°1Ouverture n°1
Nous avons étudié les formes et les fonctions de l’évaluation ainsi que leurs mises en relation, mais il existe aussi des effets de l’évaluation, effets plus ou moins insidieux dont nous n’avons pas toujours conscience : exercer un contrôle sur ses élèves, transformer leurs buts d’apprentissage en buts de performance (la note), altérer leur sentiment de compétence…
ConclusionConclusionOuverture n°1 Ouverture n°1 (suite)(suite)
Un autre de ces effets à combattre est la « constante macabre », concept introduit par André Antibi (1988) pour dénoncer le pourcentage d’élèves qui doivent se trouver en échec pour que l’enseignant ait l’impression de bien faire son travail.
ConclusionConclusionOuverture n°2 Ouverture n°2
Pourtant, si l’évaluation fait partie intégrante du système complexe de l’enseignement, elle n’est pas toute la pédagogie, ni toute la didactique. Nous devons donc veiller à ce que nos élèves n’aient pas le sentiment insupportable que nous les jugeons perpétuellement, altérant ainsi leurs sentiments de liberté et de plaisir intrinsèque. Comme nous le rappelle de façon quelque peu provocatrice C.-M. Prévost, « c’est dans les prisons que la densité des grilles est la plus importante » (1991).
ConclusionConclusionOuverture n°3 Ouverture n°3
Derrière les fonctions affichées de l’évaluation, il y a les fonctions cachées, celles qu’ils opèrent réellement mais que les partenaires du système éducatif n’aiment guère évoquer : ainsi l’évaluation agit-elle plus ou moins implicitement « comme instrument d’incitation au travail » (Perrenoud, 1986) et de motivation extrinsèque, mais aussi comme élément de reconnaissance institutionnelle (P.Arnaud, 1983). Comme le précise B.Maccario, « l’évaluation est le lieu de valorisation de la discipline » (1983).
Modèles diversModèles divers
Mot à encadrer
Top Related