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REMERCIEMENTS DU STAGE

Avant d’aborder ce rapport je tiens à remercier Monsieur L. Dewitt directeur générale de la centrale thermique aussi Mr. Souhair directeur des ressources humaines et tous les agents de la direction de la centrale.

Je remercie Mlle BEN DAHBIA FATIMA directeur de planification et stratégie de la maintenance et MR MALZOUMI LAHCEN l’ingénieur d’électricité et à tous les agents de services D S P M (MR ARROUD , MR EL MKHAZNI, MR DAIF , MR AAMAR , MR ABD ESSAMAD , MR SADKH , MIIE MERIEM ) qui nous ont aidés a passé mon stage dans les meilleurs conditions

Mes remerciements s’adressent également au agent de service électrique, service parc à charbon qui m’ont fourni aide et explication des anomalies et problèmes.

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SOMMAIRE

- Remerciement

- Sommaire

- Introduction

Partie I

- Historique - Présentation de la centrale

Partie II

- Le fonctionnement de la centrale - La production de l’énergie électrique.

Partie III

- La chaudière - Poste Eau-Déminéralisé - Circuit Eau-Fumée - Circuit Air-Fumée - Circuit de soufflage - Déclenchement des feux chaudières - Evacuation des mâchefers et des cendres.

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Conclusion

INTRODUCTION

la formation professionnelle ne doit pas se limiter aux cours

théoriques, mais doit également chercher son complément pratique dans le monde du travail et c’est pour mettre en application toutes les connaissances acquises lors de la formation.

Le stage qui je viens d’effectuer au sein de J.L.E.C, service exploitation, s’est révélé très intéressant pour moi. Il m’a permis d’exploiter tout un monde qui me paraissait auparavant opaque et complexe :

-Savoir comment m’adapter avec le milieu professionnel.

-Savoir comment me mettre en contact avec les travaux réels dans le domaine du travail.

-Savoir comment contacter le personnelle dans le domaine du travail.

-Savoir comment me permettre d’améliorer mes connaissances acquises lors de marche formation.

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HISTORIQUE

JLEC Jorf Lasfar Energy Company est une société industrielle qui gère la Centrale Thermique de Jorf Lasfar qui produit de l’énergie électrique, et qui se base sur la transformation d’énergie, les principaux constituants de cette transformation sont : l’énergie chimique (combustion du charbon), l’énergie calorifique (la température de l’eau qui se transforme en vapeur), l’énergie mécanique (la rotation de la turbine) et enfin de l’énergie électrique générée par l’alternateur qui transforme l’énergie mécanique de la turbine en énergie électrique.

C’est en 13 Septembre 1997 que l’ONE le consortium Americano-Hélvético-Suédio ABB/CMS. Ont signé à Rabat des contrats à propos de la production concessive d’électricité à Jorf Lasfar.

D’un montant de 1,7 milliard de dollars ce projet présente le plus gros investissement privé jamais réalisé au Maroc. L’ABB/CMS a l’autorité d’exploiter pendant 30 ans la centrale thermique. L’ONE qui gardera quand même le monopole d’un transport, sera l’acheteur exclusif de l’électricité produite à Jorf Lasfar et le concessionnaire (JLEC) n’a aucune garantie de l’Etat marocain sur le paiement de ces achats par l’ONE.

En plus des deux unités déjà existantes sues le site, le concessionnaire s’est engagé à construire deux autres tranches d’une puissance de 330MW pour chacune ; cela devrait non seulement renforcer les capacités du pays, mais en plus éventuellement permettre d’obtenir un meilleur coût de l’électricité.

De surcroît, le groupe ABB/CMS a pris en charge la construction de deux autres tranche d’une puissance de 330MW chacune, ce qui s’abattra positivement d’une part sur la réduction considérable du coût d’électricité et d’autres part sur le renforcement

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des fonds énergétiques de notre pays, sans oublier l’impact prospectus sur le marché de l’emploi.

PRESENTATION DE LA SOCIETE

Le programme d’équipement de la central thermique de l’ONE : à moyen et à longs termes en moyen de production d’énergie électrique comprend, notamment un certain nombre de tranches thermiques de 330MW (méga watt) chacune. (Actuellement toutes les tranches sont en service trl, tr2, tr3 et tr4).

Le site retenu pour l’implantation de la centrale thermique est situé au Sud-Ouest du port de Jorf, dans la province d’El Jadida. -Au N.O, par l’océan Atlantique. -Au S.O, par le canal de rejet du complexe de l’Office Chérifien des Phosphates. -Au S.E, par la falaise. -Au N.E, par la digue transversale du port de Jorf Lasfar. La centrale doit fonctionner normalement au charbon, vu la compétitivité de ce combustible, les besoins annuels pour les quatre tranches étant d’environ 3 à 4 millions de tonnes. Tous les équipements nécessaires sont, toutefois, prévus pour permettre de brûler du fioul lourd n°2 dans le cas où la conjoncture le justifierait (900 milles t/an).

Chaque tranche est constituée principalement d’un générateur à vapeur du type tour à circulation forcée, d’une turbine, d’un condensateur, d’un alternateur, d’un transformateur principal, et d’un transformateur de soutirage. Des auxiliaires communs aux tranches sont prévus ; il s’agit notamment : des bâtiments de commande, de la cheminées bâtiments administratifs des ateliers, des Magasins, des installations d’alimentations en eau et en combustibles, de la prise d’eau de mer et du poste électrique de l’évacuation d’énergie.

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Le combustible d’allumage de la chaudière est le propane. Le combustible de démarrage est le fioul lourd n°2.

A la puissance maximale continue en aval et en amont des vannes d’arrêt de la turbine, la vapeur vive à une pression de 182 bar et une température de 542.3°C.

La consommation à plein charge au charbon de chacune des tranches est de 110t/h environ pour un débit de vapeur surchauffée de 950t/h.

La turbine à 7 soutirages, comporte un corps combiné haut et moyenne pressions, et un corps basse pression à double flux. Le circuit d’huile de graissage est indépendant du circuit de réglage. Le circuit de contrôle est du type électro-hydraulique.

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FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE

Il est impossible d’entamer le fonctionnement général de la centrale thermique de Jorf Lasfar sans signaler, en fait, qu’elle est constituée de circuits distincts dont chacun assure une partie fondamentale du fonctionnement globale.

Ces circuits, en terminologie du service d’exploitation, sont : Circuit EAU-VAPEUR, circuit AIR-FUMEE, circuit de SOUFLAGE, circuit de RECYCLAGE, circuit de TRIAGE. D’autre part, la centrale de Jorf Lasfar est constituée de quatre unités de 330MW.

Chacune, fonctionnant au charbon étau fioul. -La chaudière qui transforme l’énergie chimique de combustion du combustible en énergie thermodynamique en produisant la vapeur alimentant la turbine donc la chaudière est la source chaude du cycle. -La turbine qui transforme l’énergie thermodynamique de la vapeur venant de la chaudière en énergie mécanique par détente de cette vapeur. -Le poste d’eau qui assure : La source froide du cycle en condensant dans le condensateur la vapeur sortant un échappement BP de la turbine et en évacuant à l’extérieur par le circuit d’eau de circulation, les calories provenant de la condensation de la vapeur échappement de la turbine . -L’extraction de l’eau condensée du condenseur par les pompes d’extractions et de reprise, et son renvoi en chaudière sous forte pression par les pompes alimentaires. Alimentaire et les réchauffages HP par l’intermédiaire de soufflage de vapeur effectués à différents étages de la turbine.

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L’eau et la vapeur tournent donc en circuit ferme dans la boucle eau-vapeur constitue par la chaudière, turbine et le poste d’eau. La vapeur est le fluide moteur du cycle. -L’alternateur qui transforme l’énergie mécanique fournie par la turbine en énergie électrique moyenne tension.

Le transformateur principal qui transforme l’énergie électrique moyenne tension produite par l’alternateur en énergie électrique haute tension et l’envoi sur réseau électrique haute tension extérieure. Des sous-ensembles sont nécessaires, notamment pour : -Fournir les fluides nécessaires au fonctionnement des ensembles principaux (combustibles, eau d’appoint, …etc.). -Assurer la sécurité générale (protection, incendie, etc.…). -Assurer le confort du personnel d’exploitation climatisation, etc.…).

L’alimentation de la chaudière est effectuée en charbon pulvériser qui vient de 5 broyeurs. Le charbon est transporté vers les broyeurs du parc à charbon à l’aide d’un convoyeur.

L’eau qui l’élément essentiel pour la production vient du poste de traitement d’eau par l’intermédiaire d’un réservoir ainsi que des canalisations.

L’allumage des brûleurs est effectués par la présence du tirage de feu (air – combustible - étincelle) ; l’étincelle est provoquer par un transformateur, le gaz utilise dans cette opération est le propane.

L’allumage est effectués par 16 brûleurs à gaz. La condensation de la vapeur est effectué à l’aide d’un

condensateur suivant une boucle fermée. L’alimentation en eau de chaudière est confie à 3 motopompes

alimentaires assurant chacune 50% du débit. Le démarrage de la turbine s’effectue par le MP et les

contournements HP et MP. L’ensemble chaudière / turbine peut fonctionner à pression fixe

ou glissante. Dans les volets ultérieurs on traitera d’une façon détaille les

différents circuits de la centrale.

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LA CHAUDIERE

Le rôle de la chaudière est double   : -Transformer l’énergie du combustible en énergie calorifique par la combustion. -Echanger cette énergie calorifique avec le fluide moteur du cycle par la vaporisation de l’eau et la surchauffe de la vapeur.

Description et fonctionnement   : La chaudière est constituée essentiellement : -d’une chambre de combustion (ou foyer) qui est la partie principale de la chaudière. C’est dans l’enceinte qu’elle constitue qu’est brûlé le combustible et qu’ont lieu les principaux échangent de chaleur qui sont utilises pour produire de la vapeur. -d’échangeurs de chaleur servant à réchauffer et à vaporiser l’eau ainsi qu’a surchauffer la vapeur. Chaque échangeur est généralement constitué par un faisceau de tubes disposes en parallèle entre un collecteur d’entrer et un collecteur de sortie. L’eau et la vapeur circulent à l’intérieur des tubes, les gaz de combustion chauds circulent à l’extérieur. La chaudière est de type tour à circulation forcée. Elle possède les auxiliaires principaux suivant :

* 5 broyeurs secondaires * 2 ventilateurs d’air * 2 ventilateurs de tirage * 2 ventilateurs de recyclage.

* 2 dépoussiéreurs * 2 pré chauffeurs d’air * 2 ventilateurs d’air primaire * 2 réchauffeurs d’air

Fonctionnellement, les équipements se répartissent en 4 groupes principaux : -Les circuits eau vapeur.

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-Les circuits air fumé. -Les circuits combustibles -Le circuit d’évacuation des cendres et les mâchefers.

POSTE D’EAU DEMINERALISE

Les principaux rôles du poste d’eau sont les suivants : -servir de source froide au cycle eau vapeur pour condenser la vapeur sortant de l’échappement du corps BP. Ce rôle est assure par le condenseur, le circuit d’eau de circulation et le circuit de mise sous vide. Récupérer l’eau condensée et la renvoyer à la chaudière. Ce rôle est assuré par les pompes de reprise d’extraction et les pompes de reprise d’extraction, ainsi que les pompes alimentaires. Réchauffer l’eau alimentant la chaudière de façon à améliorer le rendement global du cycle eau vapeur. Ce rôle est assure par les réchauffeurs BP, la bâche alimentaire et les réchauffeurs HP. Description et fonctionnement du poste eau déminéralisé.

Le poste d’eau est constitue essentiellement   : -D’un condenseur qui : *Condense la vapeur échappement corps BP turbine et recueille l’énergie thermique qui n’a pas été transformée en travail dans la turbine. * Recueille les condensas des réchauffeurs BP. * Sert de capacité d’eau tampon. * Reçoit l’eau d’appoint au cycle et dégaze. -d’un circuit d’eau de circulation qui évacue à l’extérieur les calories recueillies par condenseur.

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-d’un circuit d’extraction d’air du condenseur qui assure la mise sous vide du condenseur au démarrage de la tranche et le maintien d’un bon vide en fonctionnement. -d’un circuit à d’appoint au condenseur. -de pompes d’extraction et pompes de reprises d’extraction qui extraient les condensats du condenseur et les envoient à la bâche alimentaire.

-d’un poste de traitement des condensats. -de réchauffeurs BP qui assure le réchauffage de l’eau d’extraction par des soutirages de vapeur à la turbine. -d’une bâche alimentaire qui : * réchauffe l’eau d’extraction par un soutirage de vapeur à la turbine. * améliore le dégazage de l’eau alimentaire. * recueille les condensas des réchauffeurs HP. * sert de capacité d’eau tampon. -de pompes alimentaires qui refoulent l’eau alimentaire à une pression suffisante pour alimenter la chaudière. - de réchauffeurs HP qui assurent le réchauffage de l’eau alimentaire par des soutirages de vapeur à la turbine. Le condenseur : Le condenseur est constitue : - d’un corps formant enveloppe étanche. La partie supérieure de ce corps est raccorde à l’échappement BP de la turbine par une manchette. La partie inférieure forme un puits. -d’un faisceau de tubes parallèles traversent le corps de part en part et fixe à chacune de ses extrémités sur une tubulaire. Des boites à eau sont disposes à l’entrée et à la sortie du faisceau tubulaire. L’eau de circulation arrive par la boite à eau d’entrée et passe en parallèle à l’intérieur des tubes du faisceau puis repart par la boite à eau de sortie. La vapeur sortant de l’échappement BP de la turbine arrive au faisceau tubulaire et se condense sur les parois extérieures froides des tubes à leur contact. L’eau condensée tombe dans le puits. La chaleur de condensation de la vapeur échappement turbine est cédée à l’eau de circulation qui s’échauffe. Le circuit d’eau de circulation :

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Le circuit d’eau de circulation est constitué : -de deux pompes de circulation demi débit : L’eau de circulation froide, préalablement filtrée à travers un filtre rotatif, est aspirée dans le bassin de tranquillisant par les deux pompes de circulations qui l’envoient au condenseur ou elle s’échauffe puis retourne à la mer, via un canal de rejet.

Un système permettant l’injection d’hypochlorite de sodium, dans l’eau de circulation, évite la formation des dépôts, d’origine animale ou végétale à l’intérieur des tubes du condenseur.

Le circuit d’extraction d’air au condenseur   : Le circuit d’extraction d’air est constitue : -de trois motopompes à vide, dont une ou deux sont en fonctionnement en marche normale et une en secours.-elles sont équipées chacune d’un éjecteur de gavage pour le fonctionnement à pression basse. L’étanchéité du condenseur et des autres parties sous vide de l’installation (parties basses pression de la turbine, certains réchauffeurs BP etc.) est grande mais n’évite cependant pas totalement les entrées d’air. Si cet air accumulait dans le condenseur, il dégagerait le vide et par voie cette conséquence, le rendement turbine serait également dégradée. Il faut donc extraire en permanence l’air pénétrant dans le condenseur et les autres parties sous vides. En fait, la motopompe aspire un mélange d’air et de vapeur et pour augmenter son efficacité, l’aspiration du mélange air vapeur se fait au point bas du faisceau de tubes du condenseur qui est la zone la plus froide du condenseur et donc l’endroit ou le mélange air vapeur à la plus forte proportion en air. Le circuit d’eau d’appoint au condenseur : Les pertes en eau du cycle eau vapeur doivent être compensées par un appoint d’eau déminéralisée. Cet appoint se fait dans le condenseur. Le circuit d’eau d’appoint est constitué : -d’une vanne d’appoint normale. -d’une vanne d’appoint rapide.

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Les besoins en eau déminéralisés de la boucle eau vapeur sont détectés par la baisse de niveau de la bâche alimentaire. La vanne d’appoint normal s’ouvre lorsque le niveau dans la bâche alimentaire devient bas et se ferme lorsque le niveau condenseur est redevenu normal. L’eau pénétrer dans le condenseur par une rampe de pulvérisation qui permet son dégazage.

En cas de baisse importante de niveau, l’appoint de secours est mis en service.

Les pompes d’extraction et de reprise   : Les condensas tombant dans le puits du condenseur sont extraits de ce puits par une pompe d’extraction et envoyés à travers le poste de traitement des condenseurs et le condenseur de buées des labyrinthes turbine, à l’aspiration de la pompe de reprise d’extraction, qui l’envoie à travers les réchauffeurs BP dans la bâche alimentaire. Une deuxième pompe d’extraction est règle par une vanne de régulation placée en amont des réchauffeurs BP, cette vanne est commandée par le niveau condenseur. Les réchauffeurs BP L’installation comprend : -un réchauffeur BP1 horizontal installe dans la manchette condenseur. -un réchauffeur BP2 horizontal. -un réchauffeur BP3 horizontal - un réchauffeur BP4 horizontal -un ballon de reprise des purges -une pompe de reprise des purges Les réchauffeurs BP sont des échangeurs par surface. L’eau d’extraction circule à l’intérieur des tubes de ces échangeurs. Les réchauffeurs BP3 et BP4 sont munis d’un refroidissement de purges. Les réchauffeurs BP1 et BP2 sont des réchauffeurs « secs ». Les réchauffeurs sont alimentés en vapeur de réchauffage par différents soutirages de la turbine.

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La vapeur alimentant les réchauffeurs se condense au contact des tubes dans lesquels passes l’eau d’extraction et cède ainsi sa chaleur à l’eau d’extraction. Le niveau de pression de ces soutirages s’accroît, ce qui fait que l’on obtient une température de saturation dans des réchauffeurs augmentant d’un réchauffeur au suivant.L’eau d’extraction se réchauffe donc progressivement.

Les condensats du réchauffeur 4 sont envoyés dans le réchauffeur 3 ou il cède encore une partie de leurs calories à l’eau d’extraction.

Les condensats du réchauffer 3 sont envoyés dans le ballon de reprise des purges qui reçoit également les condensats du réchauffeur 2.Les condensats du ballon de reprise des purges sont renvoyés par la pompe de reprise des purges dans la tuyauterie d’eau d’extraction entre réchauffeurs 2 & 3.

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LA BACHE ALIMENTAIRE

La bâche alimentaire a deux rôles essentiels qui sont :Le dégazage de l’eau alimentaire, il est en effet d’éliminer toute trace d’oxygène dissous dans l’eau alimentant la chaudière pour éviter des corrosions importantes dans les tubes des échangeurs de la chaudière soumis à des hautes températures. Ceci est également vrai pour les réchauffeurs HP.Le réchauffage de l’eau alimentaire.La bâche alimentaire sert également de capacité d’eau, pour assurer la charge d’aspiration des pompes alimentaires et en cas de perturbation dans le circuit eau vapeur.C’est un réchauffeur par mélange qui est constitué par :La bâche proprement dite qui est cylindrique à axe horizontal de capacité utile à 146 mètre cube.Le dôme dégazonner fixé sur la bâche.L’eau d’extraction sortant des réchauffeurs BP arrive en haut du dégazeur ou elle est pulvérisée. Ce qui favorise son dégazage.Les gazes sont évacuées vers le condenseur.La vapeur de soutirage est également introduite dans le dégazeur ou elle se condense et se mélange à l’eau d’extraction qu’elle réchauffe.L’eau réchauffée s’écoule ensuite dans la bâche alimentaire. La bâche alimentaire reçoit également les purges du réchauffeur HP.

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Les 3 tuyauteries d’aspirations des pompes alimentaires sont piquées séparément sur la génératrice inférieure de la bâche.La régulation des niveaux dans le poste d’eau est interdite :Le niveau bâche alimentaire commande en tout ou rien d’appoint au condenseur.Le niveau condenseur commande la vanne d’eau d’extraction dont dépend le débit d’eau arrive à la bâche alimentaire.

LES POMPES ALIMENTAIRES

Il y a trois groupes motopompes alimentaires demi débit, dont deux fonctionnent en marche normal, le troisième étant en secours.Chaque groupe motopompe est composé :-d’un moteur électrique.-d’une pompe nourricière accouplée à un bout d’arbre du moteur d’un coupleur multiplicateur, accouplée au deuxième bout d’arbre du moteur.De la pompe alimentaire principale accouplée au coupleur multiplicateur.Pour assurer les conditions normales de fonctionnement de la tranche, il est nécessaire d’avoir une vitesse de rotation de la pompe élevée.Compte tenu des variations de charge de la tranche, la pression (fonctionnement en pression glissante) et le débit d’eau alimentaire doivent varier dans des proportions importantes.Le coupleur multiplicateur répond aux nécessités ci-dessus, il permet en effet de :Donner à la pompe alimentaire une grande vitesse de rotation ; c’est le rôle du multiplicateur.Faire varier de façon continue la vitesse de la pompe alimentaire de la vitesse minimale à la vitesse maximale ; c’est le rôle du coupleur.

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Le rôle de la pompe nourricière est d’élever la pression à l’aspiration de la pompe alimentaire de façon à éviter tout risque de cavitation lorsque la pompe alimentaire tourne à grande vitesse ou lorsqu’il y a des variations de charge importantes de la tranche.La pompe nourricière tourne toujours à la même vitesse, qui est celle du moteur.La vitesse de la pompe alimentaire est réglée par les chaînes de régulation de la chaudière qui agissent sur la commande du condenseur.

LES RECHAUFFEURS HP

L’installation comprend :Un réchauffeur HP 6.Un réchauffeur HP 7.Un réchauffeur HP 6 bis.Ces réchauffeurs sont alimentés en vapeur de réchauffage par différents soutirages de la turbine.Ce sont des échangeurs par surface, ils sont verticaux.Leur principe de fonctionnement est le même que celui des réchauffeurs BP.L’eau alimentaire de réchauffe progressivement en passant successivement dans les tubes du réchauffeur HP 6 du réchauffeur HP 7 et du réchauffeur HP 6 bits, puis arrive à la chaudière.La vapeur alimentant les réchauffeurs cède sa chaleur à l’eau alimentaire en se condensant.En marche normale les condenseurs des réchauffeurs HP ne retournent pas au condenseur. Il n’y a pas de colories perdues, ce qui contribue au bon rendement du cycle.

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LE CIRCUIT EAU VAPEUR

Ce circuit représente la partie la plus importante de la production de l’énergie, il est divisé en circuit distinct :

CIRCUIT HAUT PRESSION   : L’eau alimentaire est admise dans l’économiste basse température situé à la partie supérieure de la chaudière 0 la température des fumées permet l’utilisation des tôles non refroidies pour les parois de la chaudière. Les écrans de la chaudière sont prévus jusqu’au niveau inférieur de l’économiseur basse température. L’économiseur est à ailettes avec une surface d’échange étendue et dont les dimensions compactes réduisant la hauteur de la chaudière. A la sortie de cet échangeur l’eau est dirigée dans l’économiseur haute température à tubes lisses qui est le dernier échangeur placé à l’intérieur de la cage formée par les écrans en tubes. Les deux économiseurs sont parcourus de bas en haut pour éviter d’éventuels coups de bélier. A la sortie du collecteur de sortie de l’économiseur haute température l’eau est dirigée vers le bas du foyer dans un collecteur inférieur qui alimente les tubes des écrans. L’eau et ensuite la vapeur parcourent successivement :

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Les tubes de l’écran spiral du cendrier Les tubes de l’écran spiral du foyer jusqu’à la hauteur des collecteurs intermédiaires. Les tubes de l’écran vertical formant les parois de la cage où sont installés les surchauffeurs et en parallèle les suspensions de ces échangeurs. La tuyauterie de liaison vers le séparateur. Du séparateur la vapeur parcourt successivement la surchauffeur moyenne température (SMT), la surchauffeur haute température (SHT) et enfin elle est dirigée vers le corps HP de la turbine. La température à la sortie du SHT est maintenue constante par deux étages de désurchauffeurs par injection d’eau prévu à l’entrée du SMT et à l’entrée du SHT. Afin d’obtenir un bon réglage de la température de la vapeur surchauffée durant des variations importantes de charge, le SHT est de petite dimension ce qui réduit l’inertie thermique de cet échangeur. Dans les chaudières à circulation forcée la surchauffé est réalisée partiellement dans les écrans et partiellement dans les éléments des surchauffeurs. Par la modification du point de consigne du débit de l’eau alimentaire, il est possible de modifier la température de la vapeur dans le séparateur et ainsi d’ajuste la température de surchauffe finale.

CIRCUIT MOYENNE PRESSION   : A la sortie du corps HP de la turbine, la vapeur à resurchauffer (VAR) revient dans la chaudière et parcourt successivement le resurchauffeur basse température (RBT) et le resurchauffer haute température (RHT). La température de la vapeur resurchauffée (VR) est maintenue constante par l’inclinaison des brûleurs pour la marche au charbon et au fuel Oïl et le recyclage de fumées pour la marche au fuel oïl. En plus, un étage de désurchauffer par l’injection d’eau est installé entre le RBT et le RHT, prévu uniquement pour répondre aux variations rapides de charge et pour le fonctionnement avec les réchauffeurs d’eau HP hors service.

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A la sortie du SHT il est prévu un circuit de contournement du corps HP de la turbine qui envoie, quand nécessaire, la VS à l’entrée du RBT. Ce contournement a été dimensionné pour 100% MCR et de ce fait il assure les fonctions suivantes : Le conditionnement des paramètres de la VS et de la VR à la sortie de la chaudière afin d’atteindre les caractéristiques imposées par la turbine dans les différents cas de démarrage. Les vannes de détentes installées sur ce contournement sont des vannes combinées qui assurent en même temps : Réduction de pression Désurchauffé (par injection d’eau) Fermeture.

CIRCUIT DE RAMONAGE   : Les ramoneurs des échangeurs du foyer utilisent de la vapeur prélevée à la sortie du SBT qui passe d’abord par une station de détente. Le but des ramoneurs est de chasser les dépôts de cendres provenant de la combustion qui s’accumulent peu à peu sur les tubes des échangeurs. Ces dépôts de cendres présentent en effet les inconvénients suivants : Ils diminuent les coefficients de transmission de chaleur. Les échangeurs de chaleur sont donc moins bons et il en résulte une baisse de rendement de la chaudière. Ils diminuent la section de passage des gaz dans les faisceaux tubulaires et les pertes de charge dans les circuits augmentent. Pour un débit déterminé la puissance absorbée par les ventilateurs de soufflage augmente. Le rendement de l’installation diminue. Le ramonage est périodique et se fait suivant un cycle déterminé. Les ramoneurs envoient un jet de vapeur sur les parties à nettoyer. Les dépôts sont entraînés avec les gaz de combustion. Les ramoneurs opérant dans les parties très chaudes de la chaudière (au niveau des surchauffeurs) sont rétractiles. Ils ne sont introduits dans la chaudière qu’au moment du ramonage de la partie les concernant et sont retirés dés la fin de leur action. Réchauffeurs d’air à vapeur :

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Les pré chauffeurs d’air sont utilisés pour porter l’air à une température suffisante pour éviter les problèmes de corrosion, dans les réchauffeurs d’air rotatifs. Dus à la condensation de vapeurs acides contenues dans les fumées. Ces vapeurs acides sont produites lorsque les combustibles contiennent du soufre, ce qui est le cas du fuel oïl.

CIRCUIT AIR-FUMEE

Le circuit air fumée laisse sous entendre tous les équipements installés dont la fonction est de : Fournir l’air dans les conditions déterminées à la combustion au sein de la chaudière. Garantir le transport du charbon à partir des broyeurs jusqu’au foyer ou se déroule la combustion. Faire en sorte à ce que les fumées soient évacuées convenablement vers l’atmosphère à travers les cheminées conçues dans ce but. Accélérer le démarrage de la tranche en ré-injectant une partie des fumées issues de la combustion du fuel dans la chaudière afin d’augmenter rapidement la température du foyer. Le circuit air-fumé se compose nécessairement de sous-groupes élémentaires qui sont : Circuit de soufflage Circuit de tirage Circuit de recyclage.

Fonctionnement du circuit   :

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Pour économiser plus ainsi que pour avoir un rendement plus favorable, il faut profiter de toutes les calories qui sont rejetées, pour cela on doit profiter de la fumée car elle contient des calories qu’on doit les utiliser. Le circuit air-fumée consiste à un échange thermique entre l’air de combustion et la fumée sortante de la cheminée. L’air primaire ainsi que le secondaire sont aspirés par des ventilateurs qui sont placées dans le niveau 7 du bâtiment, ces derniers se refoulent dans un réchauffeur d’air (Ljungstrom) dans lequel se réalise l’échange thermique entre l’air et la fumée et qui en résultent un air sec ainsi qu’avec des conditions déterminées pour être dans la combustion ainsi que pour le transport du charbon du broyeur vers la chaudière.

Après la gaine descendante, les fumées traversent les réchauffeurs d’air trisecteur Ljungstrom et sont aspirées par le ventilateur axial de tirage après être passées dans les dépoussiéreurs électrostatiques. Les fumées sont alors refoulées vers la cheminée.

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CIRCUIT DE SOUFFLAGE

ROLE   : Appelé aussi circuit d’air secondaire, il a pour rôle d’acheminer l’air à partir de l’espace d’aspiration (étage 7) jusqu’aux brûleurs situés au niveau de la chaudière. DESCRIPTION DU SYSTEME   : L’air secondaire est aspiré par les ventilateurs axiaux d’air secondaire munis de silencieux d’aspiration. Il parcourt le pré chauffeur d’air à vapeur, le réchauffeur d’air trisecteur de type Ljungstrom puis envoyé aux brûlures. L’air de combustion est assuré par deux lignes de soufflage d’air identiques formant chacune un système FCA ou FCB. Chaque système comprend principalement : Un groupe moto ventilateur comprend : Un silencieux à l’aspiration rep 001 ZI Un moteur d’entraînement rep 001 MO

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Un ventilateur axial rep 001 ZVLe ventilateur est équipé de paliers variables dont la position est commandée par un système rep FCV 55 permettant de régler le débit d’air envoyé aux brûlures. Le ventilateur est équipé d’un poste d’huile de lubrification et de commande. Les circuits d’air de combustion comprennent : Le registre d’isolement motorisé UV 001 au refoulement de chaque ventilateur. Un réchauffeur d’air à vapeur rep FPA 001 permettant la protection du réchauffeur rotatif. Un réchauffeur rotatif appelé aussi Ljungstrom avec son registre d’isolement en aval rep FRA 001 et UV 002. Un soutirage d’air d’étanchéité avec une vanne papillon à commande électro-pneumatique bistable rep UV 004.

Un registre motorisé rep UV 003 permettant d’équilibrer les débits des deux côtés gauche et droit.

RECHAUFFEUR D’AIR   : Le réchauffeur d’air rotatif a un double but : Récupérer la chaleur encore contenue dans les gaz à la sortie des échangeurs d’eau et de vapeur. Toutefois la récupération de chaleur ne peut être poussée trop loin sans comporter des risques graves de corrosion. En effet la température des tôles du réchauffeur d’air ne doit pas descendre en dessous d’une température minimale qui provoquerait des condensations de la vapeur d’eau contenue dans les gaz de combustion, car ces condensations dissolvent certains composés contenus dans les gaz et donnent naissance à des acides qui corrodent les tôles du réchauffeur d’air. Elever la température de l’air comburant pour améliorer la combustion (dégagement des matières volatiles du combustible). Le réchauffeur d’air rotatif est composé :

ISTA Promotion : 2002/200324

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D’un rotor tournant lentement, constitué d’un grand tambour à axe vertical dans lequel sont empilées verticalement, par secteurs, des tôles minces. D’un stator qui entoure et supporte le rotor et reçoit les gaines d’air et de gaz. Les gaz passent dans une moitié du rotor, l’air passe dans l’autre moitié. Les secteurs du rotor s’insèrent alternativement dans le circuit des gaz, où les tôles s’échauffent en récupérant les calories des gaz, et dans le circuit d’air ou les tôles cèdent leurs calories à l’air. Les pré chauffeurs d’air sont alimentés en vapeur : Au démarrage et jusqu’à une charge supérieure à 90 MW à partir du barillet de vapeur auxiliaire. Au-dessus de 90 MW par un soutirage turbine.

LES BRULEURS   : Les brûleurs sont équipés : De cellules de détection de flamme détectant le bon fonctionnement des brûlures ou provoquant leur déclenchement (et celui de la chaudière dans certains cas) lorsqu’il n’ y a pas de flamme détectée des vannes de sécurité se fermant en cas d’incident.

ISTA Promotion : 2002/200325

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EVACUATIONS DES MACHEFERSET DES CENDRES

+ Mâchefers   : L’évacuation des mâchefers du cendrier est assurée par un

décrasseur à raclette, où ils sont refroidis par de l’eau brute. A la sortie du décrasseur les mâchefers passant sur un crible égoutteur avant d’être acheminés vers un silo de stockage, par des bandes transporteuses. Le silo de stockage est commun aux deux unités.A partir du silo de stockage, les mâchefers sont évacués par camion.

+ Cendres volantes   : Les cendres volantes sont récupérées lors de leur passage dans

les deux dépoussières électrostatiques installés chacun sur une ligne de tirage.

ISTA Promotion : 2002/200326

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Elle sont récoltées dans des cas situés sous les trémies des dépoussières d’où elles sont expédiées pneumatique ment à intervalles réguliers dans un silo de stockage, de ce silo, les cendres sont évacués par camion.

CONCLUSION

En général, le stage est une période limitée durant laquelle le stagiaire subit une formation complémentaire à celle de l’institut.

Le stage est donc, une occasion pour augmenter le niveau pratique du stagiaire grâce à la confrontation avec le milieu industriel.

ISTA Promotion : 2002/200327

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Au cours de mon stage au sein du service d’exploitation, j’ai pu profiter le maximum, renforcer et accumuler mes attitudes et mes capacités techniques dans le domaine professionnel.

Historique de la centrale

1993 : Maroc a eu une demande réelle en électricité de 1850 MW

alors qu’il n’avait qu’une capacité de 1550 MW

début 1994  : addition deS 2 tranches 1&2 (660MW) de la centrale de jorf lasfer

FIN 1994 :L’ONE a demandé a des producteurs électricité internationaux

de faire des propositions sur la concession à la centrale .

Février 1995 : L’ONE a sélectionné la proposition du consortium CMS/ABB.

Avril 1996 : signature d’un accord formel par les sponsors du projet et L’ONE

Sur : - le transfert et l’exploitation de la centrale thermique de jorf lasfar.

ISTA Promotion : 2002/200328

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- la construction et l’exploitation des 2 nouvelles tranches de capacité 348MW chacune

Mai 1996 : réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement exigé

par les institutions financières du projet .

Septembre 1997 : - signature des documents et du contrats -transfert des droits de jouissance des unités 1&2 et qui

charbonnier de L’ONE a JLEC .

l’AN 2000 : entrée en service des tranches 3&4 .

ISTA Promotion : 2002/200329

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