psychologie cognitive session 2013 IFSI 1ère année
Les concepts de base en psychologie cognitive
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La cognition Cognitif est un adjectif qui qualifie les processus par lesquels
les informations de l’environnement sont acquises et utilisées.
La cognition (du latin cognitum) est la faculté de connaître. Au XXème siècle: on regroupe sous le terme de cognition les
fonctions dont est doté l’esprit humain et par lesquelles nous construisons une représentation opératoire de la réalité à partir de nos perceptions, susceptible en particulier de nourrir nos raisonnements et guider nos actions
dans le langage courant on utilise le terme de savoir comme synonyme de cognition
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La cognition terme scientifique pour désigner les mécanismes de la
pensée.
en sciences cognitives cela désigne : les processus de traitement de l’information dits « de haut niveau » tels que le raisonnement, la mémoire, la prise de décision et les fonctions exécutives en général
ainsi que les processus plus élémentaires comme la perception, la motricité ainsi que les émotions
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La psychologie cognitive La psychologie est l’étude des comportements humains : étude des
pensées, des comportements, des relations, des dysfonctionnements…
La psychologie cognitive est la science du traitement de l ’information chez l ’homme
Elle va de la perception, à la résolution de problèmes, en passant par la mémoire et l ’apprentissage.
Le traitement de l ’information chez l ’homme nous amène à prendre en compte les différentes activités cognitives : prise d ’information, interprétation, inférence, résolution de problème, prise de décision
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La psychologie cognitive La psychologie cognitive s’intéresse donc à des domaines très
vastes : - la mémoire - la perception - la résolution de problème - le raisonnement - l’apprentissage - le langage - l’intelligence - les émotions - les relations sociales - les prises de décisions
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le cerveau et la cognition
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Zone mémoire/apprentissageContrôle la pensée
Transmission d’informations entre les deux hémisphères
Relais de toutes les informations sensorielles
Rôle du cerveau antérieur, moyen et postérieur dans la cognition
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Psychologie cognitive: le rôle du cortex dans la pensée et les processus mentaux Recouvre la surface du cerveau (forme une couche de 1 à 3 mm)
Forme la couche externe des deux moitiés du cerveau : hémisphère cérébral droit et hémisphère cérébral gauche
4 lobes : frontal, pariétal, temporal, occipital Permet de penser, planifier, coordonner nos pensées et nos actions,
recevoir les informations sensorielles, utiliser le langage
Hémisphère droit : connaissance sémantique, compréhension du langage : suivre une conversation, inférer à partir d’un texte (construire des informations nouvelles à partir d’un texte), comprendre les métaphores
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Psychologie cognitive : le rôle du cortex dans la pensée et processus mentaux
Lobes cérébraux
Jugement et résolution de problème
Sensations cutanées et musculaires
Traitement auditif
Traitement visuel
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L’attention et la conscience
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Définition de l’Attention William James (1890): "It is the taking possession by the mind, in clear and
vivid form of one out of what seem several simultaneously possible objects or train of thoughts. Focalisation, concentration, of consciousness are of its essences ".
Selon James, l'attention se définit donc comme la sélection (focalisation) et le maintien (concentration), dans la conscience, d'un événement extérieur ou d'une pensée.
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Psychologie cognitive : l’attention et la conscience
Conscience : prise de conscience du contenu de l’information ; conscience n’accompagne pas toujours l’attention
Ex : on peut écrire son nom en ayant consciemment une autre activité
Sensations+
Souvenirs+
Processus de pensée
Attention :
Processus contrôlés(dont la conscience)
+Processus automatiques
Action
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Bénéfice de l’attention consciente : dans une situation de soins (en apprentissage), elle permet :
- Contrôler ses interactions (en tant qu’étudiant) avec l’environnement (la personne soignée, l’environnement du patient) par le maintien conscient de la qualité de l’adaptation à la situation
- Relier le passé (mémoire ou souvenir) et le présent (vécu actuel ou sensations), pour acquérir le sens de la continuité des expériences vécues, pouvant servir de socle à l’acquisition d’une identité de soignant
- Contrôler et planifier les actions futures basées sur l’information contrôlée et sur les liens établis entre la mémoire et le vécu actuel
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L ’apprentissage du soin nécessite la mise en œuvre du processus d ’attention consciente (au sens conceptuel du terme)
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L attention est un processus utilisant ou non la conscience : Le traitement pré-conscient : ce sont les souvenirs stockés dont
on ne se sert pas dans l’instant mais que l’on peut rassembler si besoin
Parfois difficulté à convertir une information pré-consciente en information consciente : expression « avoir un mot sur le bout de la langue »
processus automatiques n’impliquent pas de prise de conscience même si on est conscient de les exécuter. Pas d’effort - minimum d ’analyse et de synthèse - stabilité dans l’exécution
ex : conduire sa voiture ex: réaliser une ponction veineuse lorsqu’on maîtrise le soin
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A l’inverse processus contrôlés : tributaires du contrôle conscient – ordre séquentiel (étape par étape) – demande plus de temps – degré plus élevé de prise de conscience ; niveau de traitement plus élevé (exige l ’analyse ou la synthèse)
Ex : éducation d’un patient Ex : plan d’action de soins (démarche de soins)
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Au départ processus contrôlé devient automatique
Ex : conduite d’une voiture Ex : ponction veineuse
Passer d’un contrôle conscient à un traitement automatique se fait au cours de l’apprentissage
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automatisation ou procéduralisation
Processus de changement d’une procédure consciente en une procédure automatique :Ex : apprentissage du soin technique infirmier
Des activités souvent pratiquées sont hautement automatiques
Effets de la pratique sur l ’automatisation : courbe d ’accélération négative
Courbe d’accélération Négative :
Le taux d’apprentissage ralentit au fur et à mesure que la quantité d’apprentissage augmente jusqu’à ce que l’apprentissage ait atteint un niveau de stabilité
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Automatisation :
combinaison d’étapes, progressivement en intégrant un par un les composants qui sont intégrés pour que l’action devienne une seule procédure hautement intégrée et non un assemblage d’étapes individuelles
Ex : apprentissage des soins (pose de perfusion)
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Automatisation Quand l’action devient une seule procédure (et non
une succession d’étapes), l’individu utilise moins de ressources cognitives (espace disponible en mémoire); il est davantage disponible pour diriger son attention ailleurs.
ex : réaliser un geste infirmier d ’une grande technicité (exemple dialyse), tout en ayant une communication de qualité optimale avec le patient
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les processus automatiques gouvernent les taches relativement faciles. la plupart des tâches difficiles exigent un traitement contrôlé
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Si un processus automatisé peut être mis en œuvre sans contrôle conscient, il y a un risque d’erreur même si le cerveau reste vigilant (contrôle du cerveau).
Peut y avoir des erreurs (analyse de l’erreur humaine)
Des chercheurs ont analysé l’erreur humaine :
- la faute implique des erreurs dans les processus intentionnels contrôlés
- la bévue est souvent le fait d’erreur dans les processus automatiques
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L ’habituation - la déshabituation Habituation : Accoutumance vis à vis d’un stimulus
auquel on prête de moins en moins d ’importance ( adaptation)
Déshabituation : un changement intervient dans un stimulus familier qui suscite une nouvelle réaction vis à vis de ces processus.
Ces deux processus se manifestent automatiquement en dehors de tout effort conscient.
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Habituation/déshabituation L’habituation permet de soutenir l’attention en nous
permettant de la détourner facilement des stimuli familiers et stables vers des stimuli nouveaux et changeants
Sans habituation notre système attentionnel deviendrait plus vite saturé (écouter un cours si on n’arrive pas à s’habituer à sa propre respiration, au froissement des feuilles, à la lumière…) ex : service de soins (de réa avec respirateurs, scopes, lumières...)
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Les fonctions exécutives
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Les fonctions exécutives Ce sont les fonctions de contrôle de
l’activité (notion de processus contrôlés) permettant la gestion des conduites nouvelles et/ou complexes qui incluent différents processus cognitifs distincts dont l’inventaire n’est pas encore clairement établi à ce jour.
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les fonctions exécutives Selon Lezak (1982, 1994), cliniquement, les
fonctions exécutives requièrent principalement les 4 opérations que sont :
- La volition ou la motivation pour un comportement intentionnel
- La planification, l’anticipation - L'action dirigée vers un but - La performance efficiente, le contrôle des
réponses
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Définition des fonctions exécutives
un ensemble de processus dont le rôle principal est de faciliter l'adaptation du sujet aux situations nouvelles et/ou complexes, quand les habiletés cognitives sur-apprises ne sont plus suffisantes (Seron et al., 1999).
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Définition des fonctions exécutives Le fonctionnement exécutif se délimite ainsi
par rapport au fonctionnement routinier. En fait, chaque fois que le répertoire de nos habiletés apprises, de nos habitudes, de nos réflexes ne nous permet pas d’affronter adéquatement une situation, le fonctionnement exécutif est susceptible d’intervenir
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On y retrouve toutefois des mécanismes cognitifs tel que: - L’inhibition des réponses dominantes - L’initiation de comportements nouveaux - La planification de l’action - La génération d’hypothèses (catégorisation, déduction
de règles, etc.) - La flexibilité cognitive - Le jugement - La prise de décision - Le contrôle des effets de l’action - Le changement de stratégie - L’attention sélective, divisée, soutenue - La mémoire de travail - La recherche en mémoire à long terme, etc.
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De la sensation à la représentation
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de la sensation à la représentation (perception de la stabilité des objets dans l ’environnement)
La variation est inhérente à toute stimulation du milieu environnant : cellules réceptrices sensorielles (vue, ouie, odorat, goût, toucher) s ’adaptent aux stimulations permanentes en cessant de fonctionner jusqu ’à ce qu ’il y ait un changement de stimulation
ex : nous permet de nous acclimater à un milieu (de soins en tant que soignant comme patient - soins intensifs par ex)
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Le cerveau s’adapte par : 1 - Les constances perceptives : traitement de la
variabilité de l ’image la constance perceptive se manifeste quand la
perception d ’un objet reste identique même quand la distance entre soi et l ’objet change (on s ’en éloigne ou on s ’en approche)
2 - La perception de la profondeur : on regarde dans la troisième dimension (en 3D)
- indices monoculaires de la profondeur - indices binoculaires de la profondeur
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La perception
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Deux approches de la perception
la théorie ascendante et descendante : deux modes de traitement de l’information
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1 - Traitement ascendant de la perception :
comment fait-on le lien entre ce qu’on perçoit et ce qu’on a stocké dans notre mémoire ? (théorie de Gibson 1979)
On est biologiquement équipé pour répondre à l’information contextuelle
Par exemple : reconnaissance du matériel utilisé dans les soins – la perception de l’objet ne demande pas de processus cognitif complexe pour comprendre : la forme, le gabarit, la texture, etc….cela nous est directement accessible et est donc aisément mémorisable
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Nous sommes cognitivement programmés pour reconnaître rapidement :
la taille d’une sonde d’aspiration – on reconnaît la taille plus petite, plus grande, plus longue etc..) ; on reconnaît toutes les seringues même si on ne voit que des seringues de 5ml ou 10 ml au moment où on apprend le matériel
Différentes théories ont mis en évidence ce traitement ascendant de la perception…qui a ses limites en soins infirmiers!
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2 – Traitement descendant : perception construite Théories de cognitivistes (Jérôme Bruner 1957, Richard
Gregory 1980, Irvin Rock 1983)
L’approche d’une perception construite est guidée par les concepts
Les constructivistes: la perception consiste à former et à tester des hypothèses liées
aux percepts (données sensorielles), ce qu’on sait (connaissances en mémoire) ce qu’on peut inférer (en faisant appel aux processus cognitifs supérieurs).
Inférer : produire des informations nouvelles à partir des informations existantes
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L’activité de perception tient compte de nos attentes (par ex on s’attend à accueillir un patient accidenté si on travaille en service d’urgence) ce qu’on sait du contexte (il est plus probable qu’il soit polytraumatisé), ce que l’on peut légitimement inférer à partir des connaissances que l’on a (on sait à quoi l’on peut s’attendre en terme d’actions de soins)
Processus d’inférence : assimilation inconsciente de l’information issue de plusieurs sources créent une perception. C’est une pluralité de sources d’information qui nous permet d’établir des jugements dont on n’a pas conscience
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En amont nous avons élaboré des connaissances qui nous permettent de relier l’information que l’on reçoit avec ce que l’on connaît déjà
Combinaison des informations provenant de l’environnement avec nos connaissances accumulées
Ex : apprentissage de l’analyse de situations qui est guidé par des concepts
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Les mécanismes de la mémoire
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Les mécanismes de la mémoire La mémoire est l’unité centrale de traitement de
l’information : décrite comme telle par la psychologie cognitive - composante névralgique du système cognitif de la personne
architecture de la mémoire comprend plusieurs modèles : schéma de l’architecture de la mémoire selon Baddeley (1983; 2002)
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Buffer sensoriel
Mémoire de travail
Mémoire à long terme
Connaissances
Centre exécutif
Bouclearticulatoire
Calepinvisuo-spatial
Module intégrateur
Architecture de la mémoire : Modèle de Baddeley 1983; 2002
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Les mécanismes de la mémoire Les récepteurs sensoriels point de départ et d’arrivée
: environnement capté par le sens, les récepteurs sensoriels - accès à la mémoire de travail
éliminent ou retiennent les informations : information disponible durant un quart de seconde - le phénomène de la perception est mis en place par les récepteurs sensoriels
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les stimuli de l ’environnement (les informations) ne sont disponible qu ’1/4 de seconde : soit ils sont acheminés vers la mémoire de travail, soit ils sont perdus si non significatifs pour la personne
l ’attribution d ’une signification dépend de deux facteurs : la nature des stimuli et les connaissances antérieures : savoir où regarder est fondamental enseignement : diriger les récepteurs sensoriels de l ’étudiant, pour donner un sens à ce qui se passe
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La mémoire de travail C’est le niveau de la conscience.
Elle reçoit deux types d ’informations : celles de l ’environnement (filtrées par les récepteurs sensoriels) et celles provenant de la mémoire à long terme.
C’est le goulot du système humain de traitement de l ’information
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La mémoire de travail
Durée de stockage des informations est de quelques secondes à 2 minutes
Faible capacité : rétention de 7 items +/- 2 items (un chiffre, un mot, un concept)
Rassembler les items signifiants permet de s’en rappeler : exemple 21 chiffres rassemblés en 7 items signifiants
Par exemple si on doit se rappeler 21 chiffres en même temps : 101001000100010000100 Plus facile de cette façon de se rappeler des chiffres en 6
regroupements: 10, 100, 1000, 1000, 10000, 100
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La mémoire de travail L ’humain arrive à contrecarrer les limites de la
mémoire de travail en organisant ses connaissances en réseau (on le verra plus loin) - indispensable pour traiter l ’information de façon efficace
Lorsqu’il y a trop d ’informations en même temps en mémoire de travail, les premières informations sont éliminées pour donner place aux suivantes
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La mémoire de travail Si les informations sont organisées en mémoire à long
terme de manière à pouvoir les mobiliser rapidement, les informations nouvelles vont s’accrocher et se fixer en mémoire
Si les informations sont insuffisantes, peu organisées, le travail à effectuer pour leur donner sens sera tel, que toutes les stimuli ne pourront pas être retenus
ex : apprentissage en soins infirmiers et démarche de soins (apprendre à raisonner pour être efficace en situation)
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La mémoire de travail C ’est toujours grâce à la mémoire de travail que l’on
agit, réfléchit, résout des problèmes
Mais pour cela il faut avoir suffisamment de connaissances organisées en mémoire à long terme
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La mémoire à long terme On ne connaît pas sa capacité ni la durée absolue de stockage
de l’information
Conservation de l’information : noms, gens, emplacements des objets, programmation de nos activités jour après jour..
Les connaissances acquises dans la vie personnelle, professionnelle, sont toutes intégrées en mémoire à long terme
Réservoir illimité : ne jamais craindre d’avoir trop à apprendre !
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Mémoire à long terme : déclarative et non déclarative Mémoire déclarative : des faits (sémantique) et des
événements (épisodique)
- mémoire épisodique : mémoire des événements personnels (souvenirs d ’enfance, d ’enseignants, de conversations avec des personnes marquantes) - c ’est la signature personnelle de l ’individu
- mémoire sémantique : mémoire des concepts, des lois, des règles, rincipes, conditions, procédures - ce sont des connaissances organisées en mémoire
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La mémoire à long terme: déclarative ou explicite L ’enseignement s’adresse à la mémoire sémantique
car ce sont des connaissances universelles, partagées par l ’ensemble des membres d ’une société
les connaissances de la mémoire épisodique sont puissantes car sont extraites de l ’expérience personnelle ; sont souvent liées aux nouvelles informations présentées (peuvent être en conflit avec elles).
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La mémoire à long terme : non déclarative ou implicite La mémoire procédurale Ce sont les savoir-faire : gestes, habiletés mémoire implicite car on peut difficilement la
verbaliserex : - expliquer comment on fait pour conduire sa voiture
- expliquer comment on fait pour réaliser le geste de ponction veineuse (quand on la maîtrise bien) en pédagogie il existe des techniques d ’explications de gestes qui sont appelées « l ’explicitation »
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dans les situations de résolution de problèmes le contrôle exécutif est très sollicité
quand les stimuli sont nombreux et sollicitent fréquemment le contrôle exécutif, il peut y avoir « surcharge cognitive »
les situations de soins, nombreuses à gérer simultanément (service de réanimation, situations d’urgence), nécessitent un niveau d ’expertise avec un grand nombres de connaissances procédurales et conditionnelles automatisées
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Les processus essentiels dans les mécanismes de la mémoire - l’encodage : mécanisme par lequel une information est
transformée en représentation qui peut prendre place dans la mémoire
(acoustique en mémoire de travail, puis sémantique et visuel en mémoire à long terme, parfois acoustique)
- le stockage : la façon dont on retient l ’information encodée en mémoire -
elle est véhiculée de la mémoire à court terme en mémoire à long terme sous forme de : compréhension, consolidation, répétition, révision, organisation dans le temps, organisation par des moyens mnémoniques
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Les processus essentiels dans les mécanismes de la mémoire La récupération : ou le rappel, est un mécanisme contrôlé ou
automatique en fonction de la situation (routinière ou nouvelle).
se rappeler de l’effet positif de l’espacement du temps quand vous étudiez : important +++
rôle du sommeil dans la mémorisation (se passe dans l ’hippocampe) - donc importance de « l ’apprentissage distribué » (répartition dans le temps)
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Les mécanismes de l ’oubli en mémoire de travail : deux théories théorie de l’interférence : lorsque des informations
concurrentes nous amènent à oublier quelque chose - un élément de l ’information bloque un autre élément
apprendre dans de bonnes conditions
théorie de l’extinction : à cause du temps qui passe et qui nous amène à oublier…
l’élément initial d ’information disparaît peu à peu à moins d’arriver à le garder intact réviser
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Bibliographie J. Steinberg R. Manuel de psychologie cognitive ; du laboratoire à
la vie quotidienne ; Ed De Boeck ; Bruxelles ; 2007
Raynal F. ; Rieunier A. Pédagogie : dictionnaire des concepts clés. Apprentissage, formation, psychologie cognitive. Paris ; ESF ; 1997.
Richard J.F., Bonnet C., Ghiglione R., Le traitement de l’information symbolique ; traité de psychologie cognitive tome 2 ; Ed. Dunod ; Paris ; 1990
Tardif J. Pour un enseignement stratégique, l’apport de la psychologie cognitive. Montréal ; Les Editions Logiques ; 2006
1.Tijus C. Introduction à la psychologie cognitive. Paris ; Nathan ; 2001
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Merci de votre attention
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