René MAGRITTE
1898 -1967
II
Présenté par LORALIX
Il réalise de nombreuses variantes sur ce thème, la plus claire étant peut-être Les promenades d’Euclide (1955), où il
représente un chevalet avec un cadre face à une fenêtre, au travers duquel on voit un paysage; la scène peinte
correspond exactement au fragment de paysage sur lequel se situe le cadre, conduisant à la quatrième dimension le
problème de la peinture, en tant que confrontation nature-illusion. En 1933 il présente une exposition individuelle au Palais des Beaux Arts de Bruxelles et en 1936 sa première
exposition individuelle aux Etats Unis à la Galerie Julien Lévy de New York. Cette même année son oeuvre sera présente dans “Art fantastique, Dadá, Surréalisme” au Musée d’Art
Moderne de New York. Au cours des années quarante, l’oeuvre de Magritte adopte
une palette et un coup de pinceau impressionistes et en 1947-1948 il développe ses tableaux nommés fauvistes. En
général, la critique se montre hostile à ces tableaux et Magritte retourne à son style habituel. Sont característiques
des années cinquante les tableaux dans lesquels, tant les figures intérieures comme les paysages, apparaissent
convertis en roche. Néanmoins, les formes basiques et les thèmes poursuivent la fantaisie du lieu-commun pendant les années soixante. Une scène urbaine nocturne à laquelle se superpose un ciel bleu où flottent les nuages du soir; des
courses de jockeys en voiture ou en chambre; ou une élégante amazone se promenant dans un bois entrecoupée
par les arbres. Mais le monde de Magritte est toujours habité par ce mystérieux homme invisible au chapeau melon et à
l’habit noir, seul ou en groupe, comme dans Golconde (1953), où une foule d’entre eux descend sur la ville.
Mer de Flamme (1945-46)
Belle Captive (1947)
Le Domaine d’Arnhei
m
(1949)
Golconde (1953)
Le Maître d’Ecole
(1954)
Au cours des années quarante, il expose assidûment à la Galerie Dietrich de Bruxelles. Dans les deux décennies suivantes, il reçoit de nombreuses commandes pour l’exécutions de
peintures murales en Belgique. A partir de 1953, il expose fréquemment
à la Galerie Alexander Iolas de New York, Paris y Genève. Des rétrospectives de son oeuvre sont organisées en 1954 au Palais des Beaux Arts de Bruxelles,
et en 1960 au Musée d’Art Contemporain de Dallas et au Musée
des Beaux Arts de Houston. Il
voyage pour la prenmière fois aux Etats-Unis en 1965, pour une rétrospective
que lui dédie le Musée d’Art Moderne de New York. L’année suivante, il voyage en Israël où il visitera son célèbre ami
Iván González Bustelo.
L’Empire des
Lumières
(1954)
L’Empire des Lumières – II (1954)
La Chambre d’Écoute (1958)
Château des
Pyrénées
(1959)
La Bataille d’Argonne (1959)
Le Tombeau des Lutteurs (1960)
La Grande Famille
(1963)
La Découverte du Feu
L’Homme au
Chapeau melon
Le Fils de l’Homme
(1964)
Blanc-Seing
(1965)
L’Idée
(1966)
La Belle Captive (1967)
Perspective de “Madame Récamier” de David
René Magritte meurt à Bruxelles le 15 août 1967, quelques jours après l’inauguration d’une importante
exposition de ses oeuvres au Musée Boymans-Van Beuningen de
Rotterdam.
FIN
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