Pa
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d
otages
Solidarité audonienneLe 25 octobre, près de 100 Audoniens ont prisle bus pour assister au concert du Zénith ensolidarité avec les journalistes et leursaccompagnateurs détenus en Afghanistan.
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alimentation
Le commerce de bouche
en mode bio Restauration, boulangerie, Amap… Il est de plus en plus facile de se procurer de la nourriture bio en ville.
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usma
60 ans et 3 000 adhérentsL’Union sportive multisections audoniennefête ses 60 ans le 28 novembre. L’occasion de replonger dans l’histoire d’un clubincontournable pour les amateurs de sport.
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du jeudi 28 octobreau lundi 8 novembre 2010
N°20
Tous mobilisés !La grogne contre la réforme du système des retraites proposée par le gouvernement s’intensifie. Les Audoniens, et notamment les jeunes, se retrouvent nombreux pour exprimer leur colèreà travers des actions nationales et locales. > p.2
sécuritéDu 28 octobre au10 novembre, dansplusieurs points de laville, les élus font signerla pétition réclamantune police de proximitéà Saint-Ouen.Elle compte déjà 900 signataires.Et vous ?
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2du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
Retraites
FRANÇOISEARNAUD
Conseillère municipale
déléguée aux retraités
La mobilisation se renforce et
se diversifie! Que ce soit à Paris
ou dans la ville, le visage des
cortèges change et s’enrichit.
De nouveaux salariés et de nom-
breux représentants du secteur
privé investissent les rues. Et en
pleine Semaine bleue*, certains
retraités n’ont pas hésité à se
mobiliser. Nous condamnons
avec force les mesures que pro-
pose le gouvernement : allon-
gement de la durée du temps de
travail, retraite complémen-
taire… Mais derrière toutes ces
contestations se pose la ques-
tion des conditions de travail,
des salaires et de l’emploi. Voyez
ces jeunes qui manifestent.
Quelle place auront-ils une fois
sur le marché du travail ?
Actuellement, nous réfléchis-
sons à la mise en place d’une
rencontre entre jeunes et aînés,
entre ceux qui ont connu la
création du système de retrai-
tes par répartition et ceux qui
la voient disparaître.
* Semaine nationale des personnes
âgées durant laquelle de nombreuses
animations sont programmées à leur
intention.
Les Audoniens batt eQu’ils soient de toutes les manifestations ou qu’ils débrayent une heure par jour, les Audoniens se mobilisent contre la réforme des retraites. Les 15 et 22 octobre, plusieurs centaines de personnes – toutes professionset générations confondues – ont répondu à l’appel des syndicats et défilédans les rues de la ville.
Place de la République, 9 heures tapantes.Banderoles et sono sont en place. Il ne fautque quelques minutes pour chauffer les voix,le cortège peut se lancer. Ce 15 octobre, ilssont près d’un millier à battre le pavé. Pasbesoin de chiffres des syndicats ou de la policepour deviner qu’une semaine plus tard, le 22,
les manifestants sont moins nombreux. Unemobilisation moindre, mais dans les rangs,la colère ne faiblit pas.En ligne de mire, les mesures phares de laréforme des retraites concoctée par le gou-vernement : recul de l’âge légal de départ de60 à 62 ans, allongement de la durée de coti-sation à 42 ans au lieu de 40, passage de laretraite à taux plein de 65 à 67 ans, etc.« J’ai commencé à travailler à 16 ans et élevétrois enfants… Si je pars à la retraite dans troisans, j’aurai 800 euros par mois », s’indigneJocelyne, 57 ans, employée communale, quin’imagine pas devoir sonner à la porte de laCAF pour « réclamer des aides ».Trente-quatre ans de maison, un début decarrière avant ses 18 ans, Jean-Claude, 54 ans,ouvrier chez PSA Peugeot Citroën, n’en démordpas : « Le problème, ce n’est pas uniquement lereport de l’âge de départ à la retraite, ce sont aussiles annuités et l’importance de la décote. Puis, ily a une autre difficulté : être un ouvrier à 62 ou
63 ans… Physiquement, ce n’est pas évident. »Abdallah, 56 ans, est magasinier chez PSA.Il ne comprend pas l’obstination du gouver-nement et s’interroge sur la notion de péni-bilité : « Le gouvernement pense invalidité. Pourma part, je pense aux week-ends et aux nuits pas-sés à travailler, du temps que je ne passe pas avecma famille. En aurai-je encore l’occasion si je nepars pas à la retraite dans de bonnes conditions?»Un groupe marche au pas et fait écho auxslogans. Parmi eux, Laurent, 29 ans, agent demaintenance à la RATP en poste à Saint-Ouen. A ses côtés, des collègues des Lilas sontvenus en soutien. « C’est une belle mobilisa-tion, même si un tiers seulement de mes camara-des audoniens sont grévistes. Je serai là demainet après-demain s’il le faut ! » A la Tiru, l’usinede traitements des déchets, la mobilisationreste forte : « Environ 50 % de grévistes sur les123 employés », précise Philippe, 30 ans, quicompte quatre manifs à son actif depuis sep-tembre.
Le service public s’adapteDurant les grèves, les différentsservices de la Ville – notammentdans les centres de loisirs – sont parfois amenés à seréorganiser. Informations surwww.ville-saintouen.fr
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3du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
Dès le 15 février – quand Nicolas Sarkozy annonce le dépôt du
projet de loi au Parlement –, les syndicats appellent à une première
mobilisation interprofessionnelle, le 23 mars. Des centaines
d’Audoniens se joignent aux cortèges de manifestants à Paris.
Deuxième salve le 27 mai puis le 24 juin, alors qu’Eric Woerth ter-
mine les consultations avec les partenaires sociaux.Juste le temps
d’une trêve estivale et de la présentation du projet de loi en conseil
des ministres (le 13 juillet) et les hostilités reprennent. Le 7 sep-
tembre, tandis que les députés commencent l’examen du texte,
les manifestants battent à nouveau le pavé. A Saint-Ouen, des
départs en car vers Paris s’organisent. Une semaine après, le pro-
jet de loi, voté par les députés, est transmis aux sénateurs. Rendez-
vous est pris le 23 septembre pour une nouvelle mobilisation,
puis les 2 et 12 octobre. Toujours mobilisés, les Audoniens défi-
lent les 15 et 22 octobre dans les rues de la ville ainsi qu’à Paris
les 16 et 19 octobre. Chargée d’harmoniser les textes votés à
l’Assemblée et au Sénat, la commission mixte paritaire soumet
le texte commun au vote solennel des deux chambres, les 26 et
27 octobre. Prochaines mobilisations nationales jeudi 28 octobre
et samedi 6 novembre.
Lundi 18 octobre, quelques minutes avant le conseil municipal, les élus
ont reçu des syndicalistes et des lycéens audoniens. Chacun a pu exprimer
sa détermination et sa vision de la réforme. Parmi eux, Michel, retraité
d’EDF : « Les retraités d’aujourd’hui ont financé les retraites de leurs
parents et de leurs grands-parents. On montre les retraités comme
des nantis. Mais depuis 2003 et la loi Fillon, notre pouvoir d’achat baisse.
On voit de plus en plus de retraités aux Restos du cœur. Cette frange de
la population se paupérise. L’allongement du temps de travail n’est pas
une réponse. Et franchement, les meilleures années de la retraite, ce sont
les deux premières. Il ne faut pas se les faire voler ! »
De son côté, un syndicaliste, salarié chez Alstom, a pointé du doigt
les niches fiscales – dont bénéficient les entreprises – épinglées dans
un rapport de la Cour des comptes. « Entre 2002 et 2010, douze niches
fiscales ont été créées chaque année. Des dispositifs qui représentent
aujourd’hui un manque à gagner de 172 milliards d’euros pour les finances
publiques, rien que pour cette année. »
Fortement mobilisés, des élèves du lycée Blanqui ont également pris
la parole : «Beaucoup considèrent que nous ne sommes pas directement
concernés par cette réforme. Si le temps de travail des seniors s'allonge, quelle
place nous reste-t-il sur le marché de l'emploi ? Et puis, imaginer que nous
allons entrer dans le monde des adultes en travaillant plus longtemps avec
des salaires toujours plus bas, ce n'est pas très engageant. »
t ent le pavé
Et les femmes dans tout ça ? « La lutte se mènepour tous. Mais il faut savoir qu’à carrière égale,une femme gagne en moyenne 20 % de moinsqu’un homme quand l’heure de la retraite a sonné.Et seules 40 % d’entre elles touchent la retraiteà taux plein, contre 85 % d’hommes », rappelleJeanne Djoumbissié, présidente de l’associa-tion Femmes solidaires.
Lycéens concernésEn tête de cortège, les lycéens s’organisent.Depuis le 14 octobre, ils sont une vingtaine,chaque matin dès 6 heures, à « planter [leur]piquet de grève » devant l’une des entrées dulycée Blanqui. « Nous faisons en sorte que toutse passe pour le mieux. Nous avons d’ailleurs lesoutien de certains professeurs et du personnelde service », souligne Emilie, élève en pre-mière. L’objectif ? Protester contre la réformeévidemment, mais aussi «sensibiliser les autreslycéens », à grand renfort de tracts et de dia-logues. « La Bourse du travail nous a ouvert ses
portes. Nous avons pu y faire nos banderoles etéchanger », précise la jeune fille.Fraîchement élu représentant du 93 au seind’une coordination nationale lycéenne,Camille, un autre lycéen de Blanqui, veutêtre pris au sérieux : « Pourquoi un lycéen nepourrait-il pas se sentir concerné par la réformedes retraites ? Nous réfléchissons, nous multi-plions les réunions avec d’autres lycées. » Etpour ces vacances de la Toussaint, pas ques-tion de mettre la mobilisation entre paren-thèses. « Nous avons envie de monter un projet– spectacle, slam ou théâtre – autour de la ques-tion des retraites en conjuguant les talents deslycéens de Blanqui. Cela pourrait se faire à laBourse du travail », avance Camille.Décidément, la mobilisation interprofes-sionnelle est également intergénération-nelle… •
Dossier réalisé par Géraldine Bouton
Photos : Pascal Raynaud
Le mouvement en quelques dates
Des manifestants reçus en mairie
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4du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
Les médiathèques de Saint-Ouen lancentun nouveau cycle de rencontres intitulé« Univers-Cité ». Au programme, des expo-sitions, des projections, et surtout des confé-rences-débats autour d’un thème : lecinquantenaire de l’indépendance de nom-breux pays africains. Historiens et professeursd’université interviendront pour débattreavec le public de questions comme les stig-mates de l’époque coloniale et les relationsavec l’ancienne métropole. Ce cycle s’inspire du projet des universitéspopulaires, qui consiste à communiquer unsavoir au plus grand nombre à partir desujets d’actualité et de société. « Comme dansd’autres villes, la médiathèque est un lieu dedébat citoyen, explique Marie-Pierre Dégéa,directrice de la médiathèque Persépolis.L’objectif est d’échanger autour d’une thémati-que en sortant des idées reçues. »Univers-Cité complète d’autres cycles des
::du 8 au 28 novembre::::::::::::Siné s’affiche à l’Espace 1789
::13 novembre::::::::::::::Repas insolent et solidaire
en bref
jusqu’au 17 novembre Une maison pourles associationsLa Maison des projets expose
les trois pistes retenues pour
la future maison des associa-
tions.Initiée en 2008,la réflexion
autour de la création d’une
telle structure va se concré-
tiser. Situé à l’angle de l’ave-
nue Gabriel-Péri et de la rue
Jean, le bâtiment de près de
900 m2 sera construit selon
les normes HQE (haute qua-
lité environnementale). Les
travaux débuteront courant
2011 pour s’achever au cours
du dernier semestre 2013.En
attendant, un jury composé
notamment d’élus et de per-
sonnalités se réunira fin novem-
bre pour choisir l’un des trois
projets.
en savoir plus
Maison des projets, 49 rue
Dhalenne - Tél. : 01 40 12 86 17.
Exposition visible du lundi au
vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de
13h30 à 17h30 (nocturne les 3 et
17 novembre jusqu’à 19 h 30), le
samedi 6 novembre de 10h à 13h.
12 novembreSalon de musiqueFrançois Régis,pianiste et com-
positeur, aura carte blanche
pour ses adieux au conserva-
toire,vendredi 12 novembre à
19 heures. Après vingt-trois
ans d'enseignement,il a décidé
de se consacrer exclusivement
à sa carrière artistique.
en savoir plus
Entrée libre dans la limite des pla-
ces disponibles (à partir de 7 ans).
Durée:1h15 sans entracte.Château
de Saint-Ouen, 12 rue Albert-
Dhalenne – Tél. : 01 49 48 95 20
16 novembre Musée Carnavaletpour les seniorsUne visite guidée du musée
Carnavalet,suivie d'un goûter,
est proposée aux retraités audo-
niens.Le musée Carnavalet est
consacré à l'histoire de Paris,
des origines de la ville à nos
jours. Il présente des collec-
tions exceptionnelles liées
notamment à la Révolution
française ainsi que des pein-
tures,des sculptures,du mobi-
lier et des objets d'art.
Participation :15 €.
en savoir plus
Renseignements et inscriptions à
l’unité animations des retraités,
espace Valérie Geoffroy, 41 rue
Albert-Dhalenne.
Tél.:01 49 45 77 01
Du 2 au 25 novembre
médiathèques qui privilégient les arts de laparole comme des contes, chaque mois ; ouCroq’histoires, destiné à faire découvrir auxtout-petits des perles de la littérature enfan-tine ; ou encore Voix Of(f), des spectaclesqui revisitent des récits tels Les Mille et unenuits le 23 octobre. Avec Univers-Cité, l'accent sera mis sur lesavoir et la collaboration. Les responsablesdes médiathèques ont à cœur de travailleravec des associations, des maisons de quar-tier et des établissements scolaires. Descontacts ont d’ailleurs été pris avec des pro-fesseurs de lycée et de collège pour essayerd'établir un lien avec le programme scolaireet susciter l’intérêt des élèves. A priori, plu-sieurs classes devraient participer aux débats.L’Univers-Cité sur l’indépendance des paysafricains est la première d’une série de ren-contres programmées sur l’année scolaire.En mars 2011, la deuxième édition aura
Siné à Saint-Ouen, ce n’est pas du cinéma.Le dessinateur caricaturiste, passé parde nombreux journaux parmi lesquelsL’Express, Siné Massacre, L’Enragé, CharlieHebdo et Siné Hebdo, expose du 8 au28 novembre à l’Espace 1789 des affi-ches qu’il a réalisées pour le 7e art(America America d’Elia Kazan, Espionsde Henri-Georges Clouzot…). Des cari-catures et des dessins seront égalementprésentés dans cette exposition intitu-lée Siné s’affiche, retraçant le parcoursextrêmement riche de ce trublion etcréateur obstiné qui n’a jamais hésitéà tremper sa mine de crayon dans levitriol. Fût-ce pour le cinéma, le théâ-tre, la musique ou la publicité, sonregard de contestataire hors-pair nevarie pas d’un iota : Siné dit ce qu’ilpense et pense ce qu’il dit.•
G.R.
en savoir plus
Espace 1789 - 2/4 rue Alexandre-Bachelet - Tél. : 01 40 11 50 23
Vernissage le 18 novembre à 19 heures.
Visite de l’exposition en présence de Siné le 24 novembre à 19 heures.
A l’occasion de la Semaine de la solidarité internationaledu 13 au 21 novembre, l’association audonienne Underconstruction organise un « repas insolent » le 13 novem-bre à 19heures. La recette de ce dîner? «Mélangez une bonnetrentaine de personnes. Faites-les revenir avec un zeste de géo-politique globale. Montez la sauce en répartissant inégale-ment un soupçon de richesse et une bonne dose de bonnehumeur. Relevez le goût en abordant des sujets comme l’im-migration, la question de la dette et le commerce. Parez le metsd’une équipe d’animation épicée. Nappez délicatement dediscussions et d’échanges. Laissez ensuite mijoter toute la nuithors des festivités. » Au cours de ce repas, les convives sontsensés imaginer les décisions qui, selon eux, modifieront ledestin du monde. Une soirée au cours de laquelle chacunsera nul doute tour à tour impliqué, indigné, amusé et sen-sibilisé. Toujours dans le cadre du lancement de la Semainede la solidarité, la maison de quartier du Landy proposera,en coopération avec Under construction, une rencontre avecles habitants autour de jeux interactifs qui s'adresseront auxenfants (« Sur la piste des objectifs mondiaux de dévelop-pement ») et aux adultes (« Acquis sont mes droits »). Cetteanimation se déroulera samedi 13 novembre de 9 h 30 à12 h 30.•en savoir plus
_Under construction à Mains d’œuvres, 1 rue Charles-Garnier
Tarif du repas : 1 euro par personne pour les frais de nourriture et de
boisson. Réservations obligatoires (maximum 30 personnes).
Tél. : 06 82 96 31 47 - http://underc.canalblog.com/ et
_Maison de quartier du Landy
Tél. : 01 49 45 77 72 ou 73
pour thème la biodiversité et l’alimenta-tion et la troisième, en mai, portera sur l’édi-tion indépendante en bande dessinée. •
Béatrice Catanese
en savoir plus
Médiathèque Persépolis, 4 avenue Gabriel-Péri
– Tél. : 01 71 86 63 00
Univers-Cité en médiathèques
L’indépendance des pays africains sera lethème de ce premier cycle de l’année.
Une des créations du célèbrecaricaturiste.
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5du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
30 octobre
Si économie d’énergie rime souvent avecbâtiments HQE (haute qualité environne-mentale) ou panneaux photovoltaïques, ceconcept s’applique également à l’éclairagepublic, dont la maîtrise de la puissance faitpartie des préoccupations constantes des vil-les. Depuis six mois, Saint-Ouen s’est ainsidoté d’un système de régulation de tension– gestion de l’éclairage par paliers –, qui per-met de diminuer la consommation d’éner-gie sans perturber le déplacement des passants.« Il s’agit de trouver un juste équilibre : continuerà éclairer la ville tout en consommant moins, pré-cise-t-on du côté du service des espaces publics.Une tâche difficile…»Les lanternes nouvelle génération (140 wattscontre 250 watts auparavant) sont ainsi allu-mées à 100 % jusqu’à 22 heures, à 75 % de22 heures à minuit, à 50% de minuit à 5 heu-res et à nouveau à 100 % de 5 heures à l’ex-tinction des lampadaires. Rue Edouard-Vaillant,des réglettes munies de détecteurs de pré-sence ont aussi été installées. Un systèmeavantageux qui pourrait bientôt faire tâched’huile dans d’autres quartiers de la ville.
La 2e édition de la manifestation nationale Le Jour de la Nuit, à laquelle va
participer pour la première fois Saint-Ouen, aura lieu samedi 30 octobre.
Placée sous le signe de la biodiversité, cette opération
vise à sensibiliser la population aux conséquences de
la pollution lumineuse générée par l’éclairage artificiel,
qui engendrerait un gaspillage d’énergie important,
troublerait les écosystèmes et ferait disparaître
le ciel étoilé. Symboliquement, la Ville s’est engagée
cette nuit-là à éteindre l’éclairage du parc Abel-
Mézières. Deux ateliers préparés par l’Atlas, « Des
étoiles plein les yeux » et « Les insectes en pyjama »,
seront proposés simultanément dans les jardins
provisoires de ce même parc, de 18 h 30 à 20 heures.
L’éclairage public représente un potentiel d’économies d’énergie considérable.La participation de la Ville à l’opération nationale Le Jour de la Nuit le 30 octobretémoigne de son investisement en la matière.
Micro-trottoirQue faites-vouspour économiserl’énergie?
MORGANE GARNIERAdjointe au maire chargéede l’environnement
Le Jour de la Nuit est une manifestation qui
nous permet d’accompagner les efforts de la
Ville en matière d’économies d’énergie. C’est
une façon ludique d’attirer l’attention des habi-
tants sur une question qui est au cœur des préoc-
cupations municipales. Les aides allouées par
la municipalité aux propriétaires en vue d’amé-
liorer la qualité énergétique des bâtiments sont
là pour le prouver. Par ailleurs, Yassir Fichtali
(adjoint à l’action sociale) et moi-même travail-
lons de concert pour apporter une aide structu-
relle aux locataires qui connaissent de plus en
plus de difficultés à payer leur facture d’eau ou
d’électricité. La réduction des dépenses éner-
gétiques commence en effet par une modifica-
tion des comportements.
Dans des petites voies où l’entretien est dif-ficile (villa des Cerisiers, impasse Juif, pas-sage Elisabeth…), des lampes à diode –ultra-résistantes – sont récemment venuesremplacer les ampoules classiques – dont ladurée de vie n’excède pas trois ans. «L’associationEcostudent composée d’élèves ingénieurs deSupméca a été un allié de poids pour mettre en œuvretous ces dispositifs », signalent les responsa-bles des espaces publics. Lors des fêtes de Noël, un effort particulierest également fait en matière d’illumina-
J’ai fait installer une douche plutôtqu’une baignoire chez moi, pour ne pasêtre tentée de prendre un bain qui néces-site beaucoup d’eau ; je pense aussi à étein-dre le robinet au moment où je me brosseles dents. Je suis copropriétaire et j’ai faitinstaller dans les parties communes del’immeuble des ampoules basse consomma-tion. Je regrette juste qu’elles ne soient pastrès esthétiques…
DOMINIQUE
L’économie d’énergie est un souci per-manent depuis que je vis seul. Il fait froidà l’heure actuelle mais je n’ai pas encoreallumé mon radiateur, je préfère porterune polaire. Ma vaisselle, je la fais à l’eaufroide et j’évite durant la journée et la nuitde laisser mon ordinateur ou ma télévi-sion en veille. Résultat : ma facture d’élec-tricité a été réduite de moitié. Et puis, si cetteattitude a un impact positif sur l’environ-nement, c’est tant mieux.
ANTONIO
Je suis très consciencieuse sur cette pro-blématique. Je veille à éteindre toutes leslumières dans les pièces inoccupées, je nelaisse pas les fenêtres trop longtemps ouver-tes et je fais des machines à 40° plutôt qu’à90°. Pour autant, au regard de ma facturequi reste très élevée, il faut croire que tousces efforts ne paient pas. Il va falloir queje sois encore plus vigilante.
NORA
Propos recueillis par Grégoire Remund
Photos : Pascal Raynaud
Le Jour de la Nuit
tions. Les bâtiments emblématiques scin-tillent toujours plus… et sont pourtant demoins en moins éclairés. En effet, la sup-pression des ampoules à incandescence –bigrement énergivores – limite fortement laconsommation en watts. Pour un mètred’installation scénographique, 32 watts seu-lement sont aujourd’hui dépensés contre110 précédemment. Et l’œil audonien n’yvoit que du feu ! •
Grégoire Remund
Les lumières de la ville, un souci permanent
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6du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
Le lauréat du prix de la Ville (Traversée d’art, édition 2010)expose ses œuvres au Château jusqu’au 11 décembre. Le 12 octobre, Edouard Prulhière était entouré d’élus et denombreux Audoniens pour le vernissage de son exposition« Plastomatic », où se mêlent peintures en volume, dessinset tableaux. A voir au 12 rue Albert-Dhalenne les lundis,mardis, jeudis et vendredis de 14 heures à 19 heures, le mercredi de 12 heures à 19 heures et le samedi de 14 heuresà 18 heures ; en semaine de 14 heures à 18 heures pendantles vacances de la Toussaint. Entrée libre.
Exposition
Edouard Prulhièreau Château
Vendanges
A Saint-Ouen et à MontmartreTrente élèves de seconde du lycée Auguste-Blanqui se sont rendus le 6 octobre sur lapetite parcelle de vigne audonienne. Guidéspar les agents du service municipal des parcset jardins, ils se sont essayés aux vendanges.Dans le cadre de son module « Méthodes etpratiques scientifiques », cette classe s’estpenchée sur le raisin : le cycle de la vigne, lesdifférents cépages, la viticulture, etc.Dans le même temps débutait à Paris, dansle 18e arrondissement, la Fête des vendangesde Montmartre, placée cette année sous lesigne de l’humour. L’édition, à laquelle étaitconvié le maire de Saint-Ouen (photo), aréuni une foule de visiteurs. Pendant cinqjours, tous ont pu profiter des expositions,concerts, spectacles, visites du ClosMontmartre – qui assure la production de1 500 bouteilles – proposés par la Ville de Paris,dont la mairie du 18e arrondissement et soncomité des fêtes.
Fête de la science
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La biodiversité a-t-elle un avenir ? L’Atlas s’est emparé du thème central de la Fête de lascience, du 16 au 23 octobre, pour proposer une série d’animations. La semaine a été émail-lée de quatre temps forts. Samedi 16 octobre, le centre de culture scientifique audonien, enpartenariat avec Mains d’Œuvres, a mis en place un atelier-jeu sur l’environnement. Mardi 19,des scientifiques sont venus échanger avec les Audoniens sur les menaces qui pèsent sur labiodiversité. Jeudi 21, l’Atlas a projeté La Forêt enchantée, un documentaire retraçant uneétude réalisée par des scientifiques sur les espèces vivantes d’une forêt auvergnate. Une pro-jection qui fut suivie d’une rencontre avec Christine Rollard, chercheuse au Muséum natio-nal d’histoire naturelle (MNHN) et membre de l’expédition. Enfin, vendredi 22 octobre, lesspectateurs ont eu droit à un spectacle de marionnettes, Dernières nouvelles de la mer, proposépar la Cie Et demain, Bloom et Océanopolis. Un spectacle où l’exploitation désastreuse desocéans et la destruction des fonds marins ont été largement abordés.A la faveur de cette programmation qui a réuni quelque 750 personnes (écoliers inclus), l’Atlass’est vu décerner le label « Fête de la science » par un jury composé d’experts scientifiques. «Une distinction significative qui souligne le bien-fondé des actions que nous menons»,se félicite la directrice du centre audonien. Si l’année 2010 a été déclarée Année internationale de la biodiversité par l’Organisation desnations unies (ONU), l’Atlas entend continuer à développer le thème en 2011, en organi-sant des ateliers dans les lycées de la ville.
Grégoire Remund
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Les lycéens audoniens ont pris une leçon d’œnologie avec les agentsmunicipaux des parcs et jardins.
Ouverture officielle de la Fête des vendanges de Montmartre (qui s’est tenuedu 6 au 10 octobre) par Daniel Vaillant,maire du 18e arrondissement, en présencenotamment de Jacqueline Rouillon.
La biodiversité dans tous ses états
ChristineRollard,chercheuse au Muséumnational d’histoire naturelle a pré-senté des espè-ces vivantesd’Auvergne dont l’étude a fait l’objetd’une projectionle 21 octobre.
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Otages en Afghanistan
du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
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les principales délibérations du 18 octobre
_Insertion. Une subvention de 7000 euros est
accordée à la Mission intercommunale pour
l’insertion des jeunes (MIIJ) au titre du Fonds de
solidarité local intercommunal d’aide aux jeunes
pour 2010. Celui-ci a pour objectif de favoriser
l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
_Coopération. Le conseil approuve le
développement d’un partenariat de coopération
avec le district de Kicukiro au Rwanda. Une
chauffage urbain:le pari de la géothermieLa municipalité entend faire des Docks un quartier exemplaire en
matière de développement durable. Pour la politique énergétique,
les choix se sont notamment portés sur des bâtiments à basse
consommation ou à énergie zéro. Une démarche qui se conjugue
avec la création d’un réseau public de chauffage urbain, qui devra
privilégier les énergies renouvelables à hauteur de 60%. Cette
proposition a été soumise aux élus lors du conseil.«Des études de
faisabilité réalisées sur cette zone préconisent la géothermie*, la
récupération de chaleur des eaux usées et une énergie d’appoint au
gaz, a expliqué Paul Planque, premier adjoint. C’est moins
d’émissions de gaz à effet de serre et une facture pour les usagers
qui bénéficiera d’une TVA à 5,5% au lieu de 19,6%.» En effet, la
législation prévoit actuellement un abaissement de la TVA sur
l’intégralité du prix de vente de la chaleur des réseaux alimentés à
plus de 50% par les énergies renouvelables.
Plusieurs élus se sont toutefois interrogés sur la pérennité de
cette mesure. « C’est une perspective intéressante, mais la
question de l’innovation énergétique doit aussi se poser dans le
parc ancien », a commenté Yassir Fichtali, adjoint au maire
chargé de l’action sociale et de la politique d’insertion. « Le
quartier des Docks se veut expérimental en matière d’énergies,
mais il va falloir réfléchir aux nouveaux modes de
compensation dans l’ancien », a renchéri Morgane Garnier,
adjointe à l’environnement et au cadre de vie.
Le conseil s’est aussi prononcé favorablement quant à la création
d’un réseau public de chauffage urbain.Idem pour le recours à une
délégation de service public. «Cela se justifie notamment par la
technicité que demande un tel chantier. Et la Ville, par le contrôle
qu’elle exercera sur le délégataire, maîtrisera les tarifs et contrôlera
les performances des services», a précisé le premier adjoint.
Géraldine Bouton
* La géothermie est une chaleur contenue dans le sous-sol.
délégation rwandaise – composée du maire, du vice-maire, d’un
sénateur et d’une représentante du monde associatif – viendra à
Saint-Ouen du 13 au 20 novembre afin de formaliser le projet de
coopération. Les élus votent également la prise en charge des frais
de séjour de la délégation.
_Famille. Les élus approuvent la signature de la convention de
financement entre la Caisse d’allocations familiales de Seine-
Saint-Denis et la commune. La CAF s’engage chaque année à
participer aux projets de sorties familiales organisées par la
maison de quartier et le centre social Pasteur. Pour l’année 2010,
cette intervention financière – calculée sur la base des activités
réelles – s’élève à 4250 euros.
_Jeunesse. Le conseil municipal autorise la signature d’une
convention à intervenir avec la CAF de la Seine-Saint-Denis.
Celle-ci porte sur le versement d’une subvention de 1880 euros
au Cap’J sur la base des projets organisés durant l’été 2010. La
CAF soutient les activités développées par les associations et les
communes, pour le compte de leur service jeunesse, en faveur
des enfants qui ne partent pas en vacances.
prochaine séance
Lundi 15 novembre à 20 heures en mairie.
Les Audoniens étaient au concert de solidarité lundi 25 octobre auZénith, à l’occasion des 300 jours de détention de Stéphane Taponier,d’Hervé Ghesquière et de leurs accompagnateurs. Témoignages.
Concert solidaire
Une foule compacte et bigarrée écoutele discours du maire sur le parvis del’hôtel de ville avant de rejoindre lescars qui vont la conduire au Zénith. Unpremier groupe composé d’adultes,silencieux et concentrés, prend ensuiteplace à l’avant des véhicules ; undeuxième, constitué de jeunes pous-sant la chansonnette, s’installe sur lessièges du fond. Toutes deux lycéennes, Angela et Anne-Sophie ont hâte d’arriver à Paris où lesattendent de nombreux artistes – AmelBent, Ronan Luce, Grégoire, Raphaël,BB Brunes, Calogéro, Christophe Maé,Grand Corps malade, Bernard Lavilliers,Alain Souchon… « Le concert de ce soir estdoublement intéressant car on va voir surscène des artistes qu’on apprécie et parcequ’il est organisé en soutien aux otages rete-nus en Afghanistan », clament les jeunesfilles. Une motivation que partagent les5 000 personnes – anonymes, person-
nalités (artistiques, médiatiques, politi-ques, anciens otages*) – qui vont parti-ciper au grand rassemblement solidaireretransmis sur France 3 et coordonnéavec le comité de soutien aux otages.Quelques sièges plus loin, Jean-Pierreabonde dans le même sens. « Je suis soli-daire avec les otages et, ce soir, j’ai unepensée particulière pour Stéphane [Taponier],qui est audonien comme moi. On ne peutque se féliciter de ce genre d’initiative carelle permet de ne pas les oublier, de faire par-ler d’eux, ce qui ne peut que favoriser leurlibération. »Catherine, quant à elle, ne pouvaitmanquer « un tel rendez-vous » comptetenu de son implication dans la causedes otages « depuis le premier jour ».« C’est un geste fort de plus qui rappelle à l’opinion publique qu’il faut se soucier du sort de ces hommes, avance-t-elle.Cette médiatisation va faire comprendreà leurs ravisseurs qu’ils sont importants
pour les Français et donc les encouragerà négocier. »Eric se dit très fier que la Ville «se soit enga-gée dans ce combat. Je suis d’une naturemilitante et toujours prêt à m’élever contreles situations injustes et révoltantes.Aujourd’hui, je regrette que l’Afghanistans’enlise dans une guerre sans fin. Sans celle-ci, nos deux journalistes et leurs trois accom-pagnateurs seraient en liberté. » •
Grégoire Remund
Photos : Jérôme Panconi et Jean Larive
* De nombreux élus de Saint-Ouen étaient présents au concert de soutien, dont Jacqueline Rouillon et plusieurs de ses adjoints et conseillers municipaux.
en savoir plus
Pétition disponible en mairie et sur les sites
www.ville-saintouen.fr
www.liberezles.net
www.soutienherveetstephane.org
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La future brigade territoriale annoncée le 7 octobre par lepréfet de police du Grand Paris sera opérationnelle à Saint-Ouen début janvier 2011. Même si rien n’est encore décidé dela part du ministère, ses missions resteraient les mêmes queles rares « unités territoriales de quartier » (Uteq), c'est-à-direle renseignement, l’identification et l’interpellation. Ainsi, cettebrigade n’aurait pas vocation à effectuer un travail de proxi-mité comme le réclament le maire et la municipalité, notam-ment avec une antenne de police place du 8-Mai-1945. Cesinterrogations laissent craindre qu’après les opérations coupde poing, cette brigade laisse le « service après-vente » auxservices locaux qui, eux, ont été dépouillés depuis 2002– depuis la suppression des Unités de police de proximité(UPP) et la mise en place de la Révision générale des politi-ques publiques (RGPP), qui veut qu’un fonctionnaire surdeux partant à la retraite ne soit pas remplacé. Tout ceci
impacte de fait les effectifs dela police nationale.Pour la municipalité, mêmesi cette annonce est de bonaugure, il faudrait une policede proximité à même d’anti-ciper les problèmes, de tisserdu lien avec les habitants. Saconnaissance du quartier, desjeunes et de leur famille, faci-lite en effet les opérations de
8du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
Lutte contre la délinquance
surveillance et limite le sentiment d’insécurité – sans privi-légier le rapport de force. Son efficacité réside égalementdans la qualité des réseaux tissés avec les partenaires locaux.C’est là qu’intervient la stratégie mise à l’œuvre par la Villeavec le « contrat local de sécurité » (CLS) signé en juin 2009 :un comité de suivi mis en place avec le préfet de police du GrandParis, toujours précédé par une rencontre du maire avec leshabitants des quartiers concernés ; une cellule de veille quiréunit une fois par semaine les élus, les principaux bailleurssociaux (Semiso, Saint-Ouen Habitat, ODHLM) et les repré-sentants des services municipaux. En 2007, un premier CLS a été initié par la Ville ; celui de juin2009 fixe, pour une durée de trois ans, le cadre d’une politi-que municipale de prévention et de sécurité basée sur 3 piliers:une police municipale, des agents chargés de la surveillancede la voirie publique (ASVP) et une équipe de médiateurs.Ces piliers ont été depuis renforcés. La police municipale vapasser de 14 à 24 agents. La mise en place du stationnementpayant et la surveillance accrue des sorties d’écoles nécessi-tent 7 ASVP supplémentaires – ils sont 12 actuellement.L’équipe de médiateurs sera pratiquement doublée puisque5 agents sont en phase de recrutement.Jacqueline Rouillon est intervenue auprès du maire de Parisafin d’élargir à Saint-Ouen le périmètre du Groupement pari-sien inter-bailleurs pour la sécurité (GPIS). Dans ce cadre,les bailleurs sociaux ont renforcé le gardiennage afin de ras-surer les locataires. La Ville a aussi réfléchi à la façon de
ABDELHAKKACHOURI
Adjoint au maire,chargé de
la sécurité. Vice-président duConseil régional,
chargé de la citoyenneté,
de la politique de la ville et
de la sécurité
L’Etat a pris conscience que les
problèmes à Saint-Ouen ne
sont pas passagers. Je m’en féli-
cite. Néanmoins, j’aimerais que
la brigade territoriale de sur-
veillance annoncée pour jan-
vier 2011 soit accompagnée de
véritables services publics de
proximité afin d’anticiper les
situations complexes liées à la
délinquance juvénile.
J’observe que les objectifs fixés
sous l’autorité du maire après
le conseil municipal extraor-
dinaire du 6 mai portent leurs
fruits. Les services coopèrent
de mieux en mieux, ils antici-
pent les situations, gèrent les
problèmes entre les jeunes et les
habitants et entre les habitants
et les services de police. Les
manifestations sociales de ces
derniers jours montrent que
lorsqu’on n’anticipe pas, on est
vite débordé par les casseurs.
A Saint-Ouen, les lycéens ont
été accompagnés par les syn-
dicats, les médiateurs, les
parents, tout s’est bien passé.
Il faut que l’Etat reprenne pos-
session des territoires de la
République, certes. Mais je suis
attaché aussi à un discours de
prévention et d’éducation.
Irremplaçable pDu 28 octobre au 10 novembre, les élus viendront rencontrer la population psigner la pétition lancée cet été, qui exige une police de proximité sur la villensuite rencontrer le ministre de l’Intérieur afin de lui remettre les signatures
Le 6 mai 2010, un conseilmunicipal extraordinaire s’étaittenu sur le sujet de la sécurité avecun objectif : que pas un seul inci-dent rapporté ne reste sans réponse.
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mieux venir en aide aux familles, dont de nombreuses mono-parentales, souvent dépassées et démunies face aux actes dedélinquance de leurs enfants et adolescents. La mise en placepar la Ville de l’Observatoire de la réussite scolaire a égalementcontribué à aider l’ensemble des partenaires, telle l’Educationnationale, à lutter contre la déscolarisation.Le contexte social est tendu. Les formes de délinquance ontchangé avec la montée en puissance des bandes, l’installa-tion d’une économie parallèle, la structuration des traficsde drogue. L’évacuation des halls d’immeuble et les opéra-tions coup de poing contre les dealers permettent aux rive-rains de retrouver leur tranquillité. Pour un temps. Commenten finir avec la drogue si l’on se contente de chasser les petitsdealers, sans remonter les filières par un patient travail d’investigation ? La municipalité ne peut pas assumer unemission qui ne lui incombe pas. Elle développe des actionscomme Explora Jeunes pour venir en aide aux jeunes en difficulté d’insertion professionnelle.Avec la pétition pour l’obtention d’une police de proximité,il est clairement demandé à l’Etat de proposer une réponseadaptée. Le maire et ses adjoints viendront donc sur le ter-rain collecter les signatures. Ils se réuniront ensuite pourdéfinir le cadre de leur action afin de réclamer plus de moyenspour Saint-Ouen. Depuis cet été, 900 Audoniens ont déjàsigné la pétition. •
Dossier réalisé par Jacqueline Martinez
Photos : Pascal Raynaud
En vingt ans, le nombre de polices municipales a doublé
et leurs effectifs ont triplé. Elles s’institutionnalisent
et se professionnalisent. Plus elles prennent d’envergure,
plus les services de l’Etat sont tentés de leur abandonner
des missions.
La police municipale de Saint-Ouen a été créée en 2003.
Elle compte aujourd’hui 14 agents. Ses missions initiales
étaient la surveillance du territoire, le stationnement,
la sécurité aux abords des écoles, les manifestations
publiques et les dépôts sauvages. La gestion des objets
trouvés, la déclaration des chiens dangereux, la gestion
des nuisances sonores en collaboration avec le service
hygiène, la vente à la sauvette, la sécurité des biens et des
personnes sont venues par la suite compléter ces missions.
Une convention de partenariat a été signée en 2005 entre
la police nationale et la police municipale.
Depuis septembre, le service de police municipale est
ouvert de 7 heures à 19 heures en semaine, le samedi de
6 heures à 16 heures et le dimanche de 4 h 30 à 18 h 30.
Actuellement installé 4 place de la République, il réintègre
ses locaux du 6 rue Adrien-Meslier le lundi 15 novembre.
en savoir plus
Tél. : 01 49 45 77 02
Police municipale :des missions élargies
9
e police de proximité
du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
tion pour lui fairea ville. Le maire comptetures en mains propres.
Jeudi 28 octobre Devant Franprix 18 h-19 h 30
Mardi 2 novembreSortie du métro Garibaldi
18 h-19 h 30et Mairie-de-Saint-Ouen
Jeudi 4 novembreSortie école
16 h 15-16 h 45maternelle Bachelet
Vendredi 5 novembreSortie écoles maternelles
16 h 15-16 h 45Victor-Hugo et Nelson-Mandela
Samedi 6 novembreMarché du
10 h 30-12 h 30Vieux Saint-Ouen
Dimanche 7 novembre Marché Ottino 10 h 30-12 h 30
Lundi 8 novembreSortie écoles maternelles
16 h 15-16 h 45Jolio-Curie et Michelet
Mardi 9 novembreSortie écoles Emile-Zola
16 h 15-16 h 45et Robespierre
Mercredi 10 novembreMarché du
11 h-12 h 30Vieux Saint-Ouen
Où signer la pétition ?
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10du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
Le bio gagne du terrainRosiers-Les Puces
Une vingtaine d’hectares, seize marchés,plus d’un siècle d’histoire… Les Puces fascinenttoujours autant. Récemment, elles ont inspiréLaure Verchère, spécialiste de l’artisanat deluxe et de l’art de vivre, et le photographe LazizHamani. Des centaines de pages et de clichésqui racontent les Puces comme une invitationà la promenade. Si le rappel historique se faitbref, les auteurs consacrent trois chapitres auxmarchands qui peuplent les marchés, répartisen trois univers : les classiques, les modernes,les curieux. Le lecteur y rencontre de vérita-bles figures d’hier et d’aujourd’hui. Et les objetsbien sûr, rois en ces lieux…•
G. B.
en savoir plus
Antiquaires, le marché aux Puces de Paris,
textes de Laure Verchère et photos de Laziz
Hamani, Editions Assouline, 192 pages.
On connaissait Amapoule et Amaplus, deuxAmap passées maîtres dans l’art de la ventede fruits et légumes 100 % bio, ou encore lesarticles équivalents mais issus de la grandedistribution estampillés Monoprix. Un peumoins peut-être les soupes gratuites de l’as-sociation Fusion, les variétés de pain de laboulangerie Megly ou les salades de la sand-wicherie Betty et Vicky. Cette apparition dubio dans les rayons ou dans les vitrines descommerçants audoniens tend à prouver quemanger sain n’est pas l’apanage des nantis. «Unealimentation saine pour tous, tel est le credo de notreassociation qui milite pour que le bio atterrissedans chaque assiette », plaide Eric Henry, à latête de l’association Fusion. L’hiver dernier,tous les vendredis soir, lui et ses collèguesont tenu aux quatre coins de la ville des standsde soupe gratuite à destination des habitants.Une opération qui sera renouvelée cetteannée. « J’ai un jardin potager, je tiens à ce quetout le monde en profite et découvre qu’il y a unevraie différence au niveau des saveurs, détailleEric. L’idéal serait d’avoir un lieu d’accueil per-manent où l’on commercialiserait des produits àbas coût. »La boulangerie Megly, située 107 rue duDocteur Bauer, propose à sa clientèle cha-que mercredi depuis la rentrée des pains (auxcéréales et de campagne) à base d’ingrédientsbio. « Nos clients nous en réclamaient depuisquelque temps, explique Lyess, le boulangeren chef. Pour le moment, on n’en vend qu’unefois par semaine en raison du coût onéreux de lafarine. Mais il se peut qu’à terme, on étende cetype de fabrication sur d’autres produits car lademande ne fait que s’amplifier. » Chez Betty
et Vicky, une sandwicherie qui a ouvert sesportes en juin dernier au 38 rue des Rosiers,le « sans pesticides » se trouve dans les sala-des et les yaourts. « Une étude de marché arévélé que les femmes travaillant en entreprise – lesquelles constituent la majorité de notre public –raffolaient du bio, donc on s’est adapté en consé-quence », confie Betty. Face à des visiteurs de
plus en plus fidèles et de plus en plus nom-breux, les sandwichs et les gâteaux de cetteboutique ne devraient pas tarder à devenir lesprochaines « victimes » du bio. •
Grégoire Remund
Photo : Jérôme Panconi
Un livre comme une promenade
Deux Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), une gamme spécialeau Monoprix, une boulangerie et, plus récemment, une sandwicherie. Les produits issus de l’agriculture biologique sont disponibles dans toujours plus de points de vente en ville.
::Hugo/Payret/Zola::::::::::::::::::Coupure de courant rue PasteurPrenez vos précautions si vous habitez dans la rue Pasteur !Mardi 9 novembre, les riverains des numéros 5, 13, 17, 21, 23,29, 36 et 38 seront privés de courant de 9 heures à 17 heuresen raison de travaux sur le réseau de distribution publique.ERDF doit en effet effectuer ce jour-là une opération de répa-ration du réseau basse tension.
Activités à la maison PasteurEn plus de ses ateliers hebdomadaires (Internet, danse, cultu-res du cœur…), la maison de quartier Pasteur propose deuxrencontres en libre accès aux habitants :_mardi 2 novembre à 14 heures, une après-midi «Contes d’au-tomne» avec les conteurs de la médiathèque Glarner, suivied’un goûter._vendredi 5 novembre à 18h30, une soirée thématique «Fêtede la lumière-Diwali» consacrée aux couleurs, à la musiqueet à la gastronomie de l’Inde, en partenariat avec les associa-tions Ohana Sri Lanka et Kynarou.
en savoir plus
Maison de quartier Pasteur, 6 rue Pasteur – Tél. : 01 41 66 36 20
Chez Betty et Vicky,une sandwicherie
de la rue des Rosiers,les salades et yaourts
sont garantis sans pesticides.
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Création d’une entrée de voie sécurisée, abaissement des borduresde trottoirs et réduction des traversées piétonnes, sécurisation desabords de l’école et embellissement des revêtements des sols,rénovation de l’éclairage… D’ici la fin du mois de novembre, lacirculation rue Alexandre-Bachelet devrait être beaucoup plus agréable.Transformée à terme en zone 30, le quartier sera également doté d’unaménagement cyclable très apprécié des cyclistes, compte tenu de l’écartmoindre entre la vitesse des véhicules motorisés et celle des vélos.Rue Voltaire, les premiers coups de pioche seront donnés le 2 novembre etdevraient s’étaler sur huit jours. Les travaux concernent la réfection de lachaussée et la reprise du marquage au sol des places de stationnement. Unréaménagement qui entrainera de fait des restrictions de stationnementet de circulation. Les véhicules gênants seront automatiquement enlevés.Il est à noter que des arrêtés municipaux seront affichés 48 heures àl’avance tandis que des papillons seront déposés sur chaque véhicule unesemaine auparavant.D’ici à la mi-novembre, les rues Rabelais, Garnier et des Entrepôtssubiront à leur tour le bruit des marteaux-piqueurs.•
Grégoire Remund
Photo : Jérôme Panconi
en savoir plus
Direction espaces publics-déplacements – Tél.: 01 49 45 68 12
Centre-ville et Rosiers/Les Puces
11
Rue des Graviers Restructuration de l’antenne cadre
de vie. Occupation du domaine public et stationnement
gênant jusqu’à mi-avril.
136 avenue Michelet Pose coffret ERDF.
Stationnement gênant les 2 et 3 novembre.
122 rue des Rosiers Renouvellement du branchement
gaz. Stationnement gênant du 2 au 4 novembre.
Rue Voltaire Marquage au sol. Stationnement gênant
jusqu’à fin octobre.
22/24 rue Paul-Bert Intervention sur le réseau d’eau.
Stationnement gênant de début novembre au 20 novembre
environ.
56/62 rue Arago Intervention sur le réseau d’eau.
Stationnement gênant de début novembre au 20 novembre
environ.
Rue Dulcie-September Finition du montage
des coursives de L’Oréal. Occupation du domaine public
et stationnement gênant du 2 au 5 novembre.
Rue Dulcie-September Pose de câbles. Stationnement
gênant jusqu’au 10 novembre.
Rue Alexandre-Bachelet Réaménagement de voirie.
Stationnement gênant et circulation interdite jusqu’à début
décembre.
Rue de l’Hermet Intervention sur le réseau d’eau.
Circulation interdite du 2 au 5 novembre.
Rue Parmentier Suppression de branchement plomb.
Circulation difficile jusqu’à mi-novembre.
Rue du Docteur-Bauer Suppression de branchement
plomb. Circulation difficile jusqu’à mi-novembre.
12/14 rue Jean-Jaurès Occupation du domaine public.
Construction d’un immeuble durant 17 mois.
Rue Rabelais Marquage au sol. Stationnement gênant
jusqu’à fin octobre.
Quai de Seine Tests sur portique potences et entretien
du souterrain. Circulation gênante jusqu’au 5 novembre.
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du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
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Les rues refaites à neuf
La rue Bachelet se transformepour devenir à terme une zone 30.
4
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Nos concitoyensdoivent avoir le droitde mieux connaître ladiversité et la richessedes débats au sein duconseil municipal. Ilsn’auront pas
aujourd’hui la possibilité et c’est biendommage. Un malentendu aurait ainsi puêtre évité comme lors du dernier conseilmunicipal où un audonien a voulu filmerles débats sans en avoir au préalable,demandé l’autorisation.L’ouverture des séances du conseilmunicipal au public est de droit. Lapresse au nom de la liberté d’expressiona le droit de recueillir les propos, de lesenregistrer ou de les filmer.Mais au nom du droit à l’image qui doit êtrepréservé, il est nécessaire qu’un consensusgénéral soit obtenu au sein du conseilmunicipal pour l’exploitation de cesenregistrements. Car à l’heure d’internet,l’autorisation d’enregistrement vaut
autorisation de diffusion. L’idée novatriceserait donc que la Ville de Saint-Ouenprenne l’initiative, à l’instar du journalmunicipal, de se doter ou de favoriser lanaissance d’une télévision locale.Le projet sera nécessaire, coûteux pourles finances locales, mais il aboutira tôtou tard. Autant donc en commencer laréflexion le plus vite possible. Dansl’intervalle, il serait judicieux de confierl’enregistrement et la diffusion de cesdébats à une société à l’issue d’uneprocédure d’appel d’offres.Ainsi la municipalité ne serait passoupçonnée d’influencer la nature de laprestation offerte aux audoniens etn’importe quel individu ne pourrait pas nonplus se substituer à l’assemblée municipaleen enregistrant sans contrôle les débats.C’est une proposition du Groupe Centriste.
Reçoit sur RV au 06 77 52 38 70
Albert Kalaydjian _ Tiziana Zumbo-Vital
Tout le monde sait,tout le monde voit etchacun se tait enregardant ses collè-gues, dans le secretespoir d’obtenir une
place, un avantage ou un logement. Voilàla triste réalité de la vie politique audo-nienne de cette majorité. Seulement, l’op-position s’est renforcée depuis lesdernières élections, elle arrive à faireentendre sa voix auprès des Audonienssoucieux de savoir comment depuis cesdernières années les affaires se multi-plient.L’arme de « dissimulation massive » adonc été mise en place avec une nouvelleformule pour le journal de propagande,l’augmentation du budget communica-tion et des petits fours, la médiatisationà outrance des actions municipales sansoublier les séances de coaching dumaire. Et enfin, l’ultime geste de nosdémocrates locaux « la censure » qui
s’opère aussi bien sur les tribunes de l’op-position que lors des séances du conseilmunicipal.Je vous garantis toutefois que rien ni per-sonne ne m’empêchera de dire la vérité,toute la vérité et rien que la vérité auxAudoniens. Et ce n’est pas une majoritémunicipale qui a fait le choix de me cen-surer plutôt que de débattre qui m’empê-chera de rester un esprit libre.A mon ami Lucio !
PS : Ne vous inquiétez pas, la tribune pro-mise et tant attendue réservée à « Ritonla Science se noie dans le petit bain »paraîtra quand le tribunal administratifaura rendu une décision sur la tribunequi a fait l’objet d’une censure.
www.audonien.com
Permanence tél. pour rdv : 01 49 45 66 08
William Delannoy _ Marina Venturini _ WahibaZedouti _ Brigitte Zucchiati
12du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale
Groupe Saint-Ouen en toute liberté
Le silence de la honte…
Groupe Les Verts
Non au prélèvement de 340 millions d’euros dansles caisses des HLM !
Le gouvernement aannoncé sa volonté desoumettre les organis-mes HLM à une contri-bution sur les revenuslocatifs, d’environ 2 %
des loyers perçus, qui représentera en 2011 environ 340 millions d’euros :recettes nouvelles destinées à l’AgenceNationale pour la Rénovation Urbaine(ANRU) pour 250 millions, le restant étantréintégré au budget de l’Etat.« Une provocation » pour EmmanuelleCosse, Vice-présidente chargée du loge-ment au Conseil régional d’Ile-de-France.« L’Etat tente de masquer son désengage-ment en faisant financer le logementsocial et la rénovation urbaine par lesorganismes eux-mêmes ». Pour empêcherces derniers de répercuter cette taxe sur les locataires, l’Etat contraint les
augmentations de loyers à l’Indice deRéférence des Loyers (IRL). Comme lesautres organismes, Saint-Ouen HabitatPublic risque de devoir vendre une partiede son patrimoine pour dégager descapacités de financement. Europe-Éco-logie/Les Verts rappelle son inquiétudesur l’avenir du financement du logementsocial. « Au fur et à mesure que l’Etat sedésengage, les collectivités territorialesdoivent augmenter leurs financementspour soutenir l’effort de construction àdestination des plus modestes. D’un autrecôté, la réforme à venir des collectivitésterritoriales pourrait leur ôter cette compétence. Sans financement public,comment pourrons-nous rattraper le retard de construction accumulé cesdernières années ? »
Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas
BrigitteMarigault
Groupe socialiste et citoyen
Emploi à St-Ouen : le compte n’y est pas !
Le chômage dans le 93a augmenté de 8 % enun an et touche 11 %de la population. Cettehausse est encoreplus forte à St-Ouenalors que nous avons
plusieurs grandes entreprises sur notreterritoire. L'inadéquation des profils desdemandeurs d'emploi avec les besoinsdes entreprises locales est un leurrepuisque le chômage touche aussi les jeu-nes diplômés.Nous avons à plusieurs reprises appelé àune véritable politique de l'emploi pourSt-Ouen en se donnant les moyens decréer des passerelles entre les deman-deurs d'emploi audoniens et les entrepri-ses locales. Nous devons créer lesconditions favorables pour que les entre-prises aient le reflexe « d'embaucherlocal à compétence égale ». C'était le butde la convention citoyenne que j'avaisinitiée en 2008 : proposer aux entreprises
de favoriser l’intégration de leurssalariés ; les aider à améliorer leur cadrede vie et en échange leur demanderd'avoir le réflexe de se tourner en prioritévers nos demandeurs d'emploi.Pourquoi ne réussirait-on pas à trouverun accord entre les entreprises et lesdemandeurs d'emploi audoniens ?Pourquoi ne pas stopper certaines situa-tions délirantes où des audoniens traver-sent toute la région alors que le mêmeemploi pourrait être pourvu à 1km ?Cela permettrait aux entreprises d’avoirdes salariés moins stressés par lestransports et plus épanouis dans leurtravail ; cela baisserait le chômage à St-Ouen et serait un acte concret d'entre-prise citoyenne.
Sophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macedo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard
KarimBouamrane
Willian Delannoy
Association Saint-Ouen Ensemble Autrement - Europe Ecologie
Cache-cache avec les Audoniens !!!
Au dernier conseilmunicipal, un audoniena voulu de filmer laséance, pour permettreà d'autres qui ne sontpas disponibles cessoirs là de prendre part
à cet exercice politique républicain men-suel. Mal lui en a pris, car notre maire afait intervenir la police et il s'est retrouvéau commissariat. Il est des villes où le fil-mage de l'intégralité des séances est pra-tiqué et mis en ligne.Très pointilleuse dans ce cas, on s'étonned'avoir alors retrouvé sur « Dailymotion »,les interventions de ceux qui se sont expri-més en Mairie au lendemain de l'électionmunicipale de 2008, sans leur aval.Madame le maire aurait pu voir ce soir là,un exercice appliqué de démocratie parti-cipative mais, au vu des derniers évène-ments, l'appel à réunion de citoyens
impliqués mais déçus par sa vision duconcept et son application approximative,nous prouve encore une fois que notrepremier magistrat devrait mieux écouterces concitoyens. Tous, c'est à dire pas seu-lement ceux qui chantent ses louanges.Nous avons reçu une lettre d'une audo-nienne qui nous communique que laréfection du square Helbronner a coûté, ilfaut dire nous a coûté, 750.000 €. Cela lastupéfie. Quand elle saura que l'alléedouce entre Paul Bert et Jules Vallès n'ena coûté que 600.000, elle sera espérons leun peu consolée. Et puis ce lieu, passerelled'art vers « Amarage » et canisette géante,désengorge les trottoirs des déjectionscanines, un peu, pas trop non plus, maisbon...on fait ce qu'on peut en mêmetemps!
Pour nous joindre : 01 49 45 66 92
Lias Kemache _ Cyrille Plomb
Lias Kemache
Groupe Union centriste-UDF-Modem
Améliorer la démocratie municipale
Albert Kalaydjian
Groupe citoyen, communiste, républicain
Bas les masques !
Si le ridicule tuait,nous n’aurions plus degouvernement qui voitle mouvement socials’essouffler alors qu’ily a plus de manifesta-tions qu’en 95, qui
affirme que l’essence ne manque pasalors que les stations sont toujoursplus nombreuses à fermer.Ridicule ? Surtout illégitime et dange-reux !Illégitime à imposer une réforme dontl’immense majorité du peuple ne veutpas. Dangereux pour deux raisons. Pourson attitude intransigeante et sa mor-gue vis-à-vis du corps social tout entier,sa tentation répressive, le recours à laforce. Il bombe le torse vis-à-vis desgrévistes pour s’aplatir devant lesinjonctions des agences de notationfinancière. L’esprit républicain est fouléaux pieds.Dangereux surtout parce que cetteréforme participe d’une volonté d’impo-ser la régression généralisée à notre
société.La vérité finit toujours par se frayer unchemin et l’opinion perçoit de plus enplus clairement les véritables desseinsde ce régime : Toujours plus pour lesriches – toujours moins pour ceux quin’ont que leur travail pour vivre.Toutes générations confondues notrepeuple refuse l’idée qu’en 1945 laFrance exsangue ait pu mettre sur piedun système révolutionnaire de protec-tion sociale et qu’aujourd’hui le payschampion de la productivité ne pourraitplus l’assumer.Bas les masques ! le groupe CitoyenCommuniste et Républicain, solidairedes salariés audoniens qui depuis le 15octobre reconduisent leur mouvement,met toutes ses forces au service decette bataille.
Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud _Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Sandrine Besse _Gilbert Haustant _ Ndeye Fatou Kébé
GnaméBagayoko
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L’engagement del’Etat doit être totalaux côtés des collectivités locales et des organismespublics dans le finan-
cement du logement social.Le droit au logement demeure l’un desvecteurs de cohésion sociale et de luttecontre les exclusions. Des résidencesd’urgence pour loger des personnessans domicile fixe, aux logements très sociaux à usage de réinsertion de publics fragilisés, les dispositifs pré-vus sont nombreux.Certains interviennent en amont enprévenant les expulsions et en assurantle maintien des personnes en difficultédans leur logement. D’autres, en outre,visent à résorber l’insalubrité et luttercontre "les marchands de sommeil".La question du logement reste crucialeà Saint-Ouen avec plus de 3800 deman-deurs. Comment envisager l’intégration
sociale et professionnelle sans pouvoiraccéder à un premier logement.Nous proposons une aide municipale au premier logement (caution, prêts,aménagement) qui favoriserait l’accès aux logements sociaux aux jeunes actifs et aux étudiants; agir pour garantir à tous l’accès a un loge-ment dans des conditions décentes en préservant la mixité sociale et cultu-relle.Nos insistantes propositions ont permis l’adoption d’un arrêté anti-expulsion par le conseil municipal pour protéger les familles les plusdémunies et nous réclamons toujours,outre la commission transparente,la publication mensuelle du nombre de logements sociaux et des critèresqui ont présidés à leur attribution.
Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji
13du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax : 01 49 45 77 08 courriel : [email protected] web : ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION : Monique ValageasRÉDACTEUR EN CHEF : Christophe Disic RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE : Isabelle Terrassier SECRÉTAIRE DE RÉDACTION : Pierre Desirat RÉDACTION : Géraldine Bouton, Grégoire Remund ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Béatrice Catanese, Steeve Fauviau, JacquelineMartinez SECRÉTARIAT : Sandra Buisson PHOTOGRAPHES : Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Stéphanie De Boutray, Julien Millet, Anna Rouker DESSINS : Dalaine CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE : DGC 0148 03 50 30 Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : Public Imprim PUBLICITÉ : Médias et Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 25400 EXEMPLAIRES.
Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction duJournal de Saint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.
Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens
Préservons le droit au logement !
AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal
Mamadou Keita
vos élus
Madame le maire, conseillère générale
Jacqueline Rouillon
• Les adjoints
Paul Planque, 1er adjoint, finances,
urbanisme, administration générale,
patrimoine et travaux
Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité
Morgane Garnier, environnement, cadre
de vie, propreté
Nicole Amédro, ressources humaines,
enfance, enseignement
Nadia Soltani, affaires économiques,
vacances
Hayat Dhalfa, culture, animation
de la cité
Rémi Fargeas, plan de déplacement
urbain, transports, circulation,
stationnement
Yassir Fichtali, action sociale, politique
d’insertion, CCAS
Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite
enfance, droits des femmes, handicap
François Giunta, logement, cultes
•Les conseillers municipaux délégués
Monique Tesseyre, prévention, santé
Hakim Hallouch, jeunesse
Françoise Arnaud, retraités, prévention
des expulsions locatives
Gnamé Bagayoko, relations
internationales, coopération décentralisée
Dominique Garcia-Durocher, tourisme,
promotion de la ville
Roger Guérin, histoire locale, mémoire,
culture de paix
Mustapha Krimat, vie associative
Henri Lelorrain, politique sportive
Paul Macedo, commerce, artisanat,
développement économique des Puces
Jean-Claude Le Ny, popularisation
du projet de ville
• Les autres conseillers municipaux
de la majorité
Brigitte Marigault, Gilbert Haustant, Estelle
Villard, Elisabeth Auerbacher, Sandrine
Besse, Elise Boscherel, Ndeye Fatou Kébé
• Les conseillers municipaux
de l’opposition
Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert
Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,
Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,
Wahiba Zedouti
Groupe de gauche Ensemble pourSaint-Ouen & CitoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji
• Permanences
Madame le maire, conseillère générale,tous les mardis matin sur rendez-vous
uniquement. Adressez votre demande
exclusivement par courrier en mairie.
Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous
en mairie de 17 h à 19 h.Tél. : 01 40 63 68 58.
Mathieu Hanotin, conseiller général,
lundi après-midi à partir de 16 h,
sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.
Les élus Verts - Europe Ecologie tous les
mardis de 17 h à 19 h en mairie, sur rendez-
vous uniquement. Tél. : 06 85 27 16 10.
Saint-Ouen Ensemble Autrement -Europe Ecologiele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,
salle municipale, 69 rue des Rosiers.
Email : [email protected]
Abdelhak Kachouri, adjoint au maire
en charge de la prévention/sécurité
et vice-président du Conseil régional
d’Ile-de-France en charge de la citoyen-
neté/politique de la ville/sécurité, tous
les mercredis de 9 h à 17 h 30 en mairie,
sur rendez-vous uniquement.
état civil
Naissances _ Matthews Charly-Marlon _ Krupa Mélyna _ Nadhif Mazen _Timera Salma _ Scibona Nino _ Hennuyer Santi _ Moucer Amine _ Gaci Chris-
Meksa _ Khamrouche Oubey _ Morelli Douillet Lola _ Sbai Abdel _ Carruelle
Maxence _ Saïdi Imane _ Kanté Mariama _ Nadarajan Gowrishan _ Aâtar Elias _Moude El Idrissi Kenza _ Czoik Zuzanna _ Kamagate Myriam _ Diassy Joséphine _Jeannin Charlotte _ Bennetot Harnist Anaïs _ Ramdani Badis _ Benni Mohamed _Halilovic Enes _ Gnereye Liam _ Jean-Baptiste Audrey
Mariages _ Dramane Djikine et Coumba Sawané
Interruption de séance au conseil municipalLe conseil municipal du 18 octobre a été interrompu par le maire après
quarante-cinq minutes de délibération. En effet, une personne filmait la
séance sans autorisation. Le maire lui a donc, dans un premier temps,
demandé d’éteindre sa caméra. Devant son refus, elle a interrompu la séance,
rappelant que personne ne pouvait être filmé sans autorisation préalable.
Le conseil municipal a repris ses travaux une fois que ladite personne eut
quitté la salle avec son matériel.
::TPE:::::::::::::::::::::::::::
Une journée de rencontresMardi 9 novembre, les entrepreneursdu territoire de Plaine Commune etde Saint-Ouen ont rendez-vous àSaint-Denis (Dock Haussmann, 50avenue du Président-Wilson) pourune journée de rencontres des trèspetites entreprises et de promotion deleurs activités. Coorganisé par la Miel(maison de l’initiative économiquelocale) et Plaine CommunePromotion, cet évènement réunira,entre autres, six TPE audoniennesayant à cœur de concrétiser des ren-contres utiles et de développer leurréseau.en savoir plus
Inscription obligatoire auprès de la Miel
au 01 48 09 53 00
::services municipaux:
HorairesOuverts tous les jours (sauf le jeudimatin) de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 18 heures. Le samedi sont ouvertsl’état civil et les affaires générales(carte d’identité, passeport…) de 8 h 30à 12 h au centre administratifFernand-Lefort.en savoir plus
Tél. : 01 49 45 67 89
::restos du cœur:::::::::
Inventaire avantinscriptionsLe local des Restos du cœur sera fermépour inventaire à compter du vendredi29 octobre. Il rouvrira lundi 15 novem-bre pour les inscriptions de la nouvellesaison, qui débutera lundi 29 novembre. Le comité local recherche aussi desbénévoles avec des connaissancesinformatiques ainsi qu’un ordinateur,des dons de jouet pour Noël, des vête-ments pour enfants et des denrées nonpérissables.en savoir plus
Restos du cœur, 115 bd Victor-Hugo – Tél. :
01 49 45 12 79 ou 06 11 11 05 69 (urgences
uniquement)
::nuit des lauréats::::
Inscrivez-vous!Les jeunes diplômés audoniens– notamment ceux scolarisés hors deSaint-Ouen – qui souhaitent participerà la Nuit des lauréats, le 19 novembreau musée Cardin, doivent s’inscrireauprès du service jeunesse. Cettesoirée récompense chaque année lesAudoniens ayant obtenu un diplôme,du brevet des collèges à bac +.en savoir plus
Services initiatives jeunes, 42 avenue
Gabriel-Péri – Tél. : 01 49 48 14 32
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L'Union sportive municipale audonienne est devenue,
au cours de la saison 1974-1975, l'Union sportive mul-
tisections audonienne. Sous ces différents labels,
l'Usma a connu des succès éclatants. Des sportifs de
renom y ont été formés ainsi – et surtout – que des
générations d’hommes et de femmes capables de
transmettre des valeurs humaines et sportives.
L'encouragement à la pratique des différentes disci-
plines sportives a toujours été au coeur de la politi-
que du club.
La marche en avant de l'Usma débute le 28 novem-
bre 1950, avec la section touristique et ses amis de la
nature qui n'hésitent pas à revendiquer de nouveaux
acquis pour leur discipline florissante. Dans la foulée,
les boulistes investissent la rue Guinot, les footbal-
leurs leur emboîtent le pas. En 1951, le premier cross
des écoliers marque la volonté des dirigeants d'aller
à la rencontre des Audoniens pour les encourager à
la pratique sportive. A l'ombre des volleyeurs des
années 1950-1960, lutteurs, boxeurs, pongistes pous-
sent à leur rythme.Les beaux jours du club se poursui-
vent avec la création de l'activité « bébés nageurs » en
octobre 1978 et l'organisation d'un grand gala de gym-
nastique, suivie d'une journée portes ouvertes en
mai 1983.
Assemblée générale le 27 novembreL'encre n’a jamais cessé de couler sur le grand livre du
sport audonien et de son club omnisports qui apporte,
depuis maintenant soixante ans, une contribution
irremplaçable à la vie sportive locale.Avec ses 3000 adhé-
rents, l'Usma, qui vise toujours à proposer des sports
variés pour tous, continue d'entretenir la mémoire
physique et sportive des Audoniens. Pour fêter digne-
ment son anniversaire, le club va raviver la flamme de
son histoire tout au long de l'année. Les festivités ont
commencé le 2 octobre par un tournoi de pétanque
ouvert à toute la population. Elles vont se poursuivre
avec « l'assemblée générale du 27 novembre au gym-
nase Tommie-Smith, qui marquera une étape impor-
tante de cet anniversaire en plusieurs actes », confient
les dirigeants. Tous les adhérents sont invités à ce
moment « convivial » de la vie du club – qui compren-
dra « de nombreuses surprises », chuchotent mysté-
rieusement ses responsables.
Dans les sections, c'est aussi l'effervescence ! Sur les
tatamis, les judokas,des poussins aux minimes,ouvri-
ront le bal avec un grand tournoi le 13 novembre au
gymnase Tommie-Smith. Au printemps 2011,des bap-
têmes de plongée seront organisés pour la popula-
tion. En mars, la section athlétisme accueillera les
championnats de France de marche athlétique ; en
mai, les randonneurs dévoileront leurs sentes secrè-
tes aux curieux…
D'autres événements devraient marquer la vie du club
cette saison. N'hésitez pas à franchir le pas en fêtant
avec l'Usma soixante ans d'éducation, de formation,
de justice et de solidarité autour du sport.•Steeve Fauviau
Photo : archives municipales
en savoir plus
Usma – Tél. : 01 40 11 31 77
14du jeudi 28 octobre au lundi 8 novembre 2010
mul
tisp
orts en bref
Football _ Abonnés au match nul?
Pour la troisième fois
consécutive, le Red Star
a concédé un score de
parité (1-1) sur la pelouse
du club nordiste d’Avion
pour le compte de la 10e
journée du Championnat
de France amateur (CFA),
samedi 23 octobre.
Un résultat qui laisse des
regrets, le Red Star ayant
été rejoint à la marque
à la 94e minute…
Au classement, les
protégés d’Alain M’Boma
conservent leur fauteuil
de leader devant Bastia
et Quevilly qui, avec deux
matches en moins,
accusent un retard de
seulement un et deux
points.
Rugby_ Le Red Star olympique
rugby (RSOR) poursuit sa
dégringolade en essuyant
son troisième revers de
rang en championnat de
Fédérale 3 chez le leader
Pontault-Combault (16-0)
lors de la 6e journée.
Conséquence : le club
audonien pointe à une
inquiétante avant-
dernière place – même
s’il compte un match en
retard. Prochaine
échéance le 7 novembre
avec la réception au
stade Pablo-Neruda de
Marcq-en-Baroeul… une
des deux seules équipes
encore invaincues !
Muay thaï_ De la coupe d’Ile-de-
France organisée le
3 octobre, le club de
Saint-Ouen est reparti
auréolé de trois titres.
Chez les minimes, Achnaf
Rgaini et Daniel M’Kaouar
se sont respectivement
imposés en -75 kg et -
55 kg. Nabil Chertouk les
a imités chez les
benjamins en -50 kg.
L’autre bonne
performance vient des
sélections d’Arthur
Kouamé (-81 kg) et de
Nosredine Adad (-63,5 kg)
en équipe de France pour
disputer le championnat
du monde IFMA
(Fédération internationale
de muay thaï amateur),
qui se déroulera du 27
novembre au 5 décembre
à Bangkok (Thaïlande).
Soixante ans et toujours en avant !
Usma
Que de chemin parcouru depuis le 28 novembre 1850 et le premier cross des écoliers,en 1951 ! Car l'Usma n’a jamais cessé d’évoluer au plus près des demandes sportivesdes Audoniens, privilégiant toujours l’éducation et la formation. Tout au long de l'an-née, le club va multiplier les initiatives pour marquer ses six décennies d’existence.
Le premiercross desécoliers,en 1951.
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es
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