Le webzine amateur des artistes amateurs Hype
Théo Gosselin – Julie de Waroquier –
Amel Kerkeni – Hadrien Hanse – etc
#1
Webzine non officiel, à valeur non marchande. Numéro 1, octobre-novembre-décembre 2011.
COUVERTURE : Henriette Stache photographiée par Hadrien Hanse http://hadrienhanse.com/
HYPE est un webzine culturel dont la vocation première est de faire découvrir
de jeunes artistes amateurs. Lancé en octobre 2011, il aborde avec un ton résolument moderne les secteurs
culturels d'aujourd'hui : photo, musique, littérature, cinéma, mais aussi mode et
tendances du net. Mêlant par son contenu l'amateurisme et par sa forme le
professionnalisme, HYPE se veut au plus près des tendances,
proche des talents naissants, mais aussi interactif.
Le fabuleux Sommaire de HYPE
PHOTO Rencontre : Théo Gosselin
Galerie : Hadrien Hanse, Flavie Brizard, Amel Kerkeni, Julie de Waroquier,
Pauline Franque
Rencontre : Julie Michelet
MUSIQUE Rencontre : Lea Chelli
L’actu musique : Feist, Thomas Dutronc, Justice…
L’actu des amateurs : Sing Sing My Darling, Les Wayfarers
CINE
BLOG
LITTE
ART
MODE
L’actu ciné Rencontre : Simon Delguste
Rencontre : Suna
L’actu mode Lookbook : Alice Kong
Les trésors du net : La Boîte verte, My Modern Metropolis
Les romans à (re)découvrir : Philippe Claudel, Bram Stoker
Bonne lecture !
PHOTO / rencontre Théo Gosselin
photographies / texte : Jalis Vienne
Qui es tu ?
Théo Gosselin, 21 ans, né au Havre en 1990 et habite Amiens pour mes études depuis 3 ans
bientôt. Je suis en 3ème année à l'essai, école de
graphic design.
Ton déclic photographique ? J'ai eu la chance d'avoir une amoureuse
passionnée de photographie il y a quelques
années… Et un papa avec des beaux Nikon. La suite est évidente…
Qu'est ce qui t'a poussé à partager ton
travail sur internet ? Au lycée, j'étais un jeune crétin. J'ai commencé à
poster de façon régulière des photos,
pourquoi…? Envie de me démarquer, d'être quelqu'un, respecté par ses "créations". Et puis
les filles… Toujours les filles. Quand on est nul en sport et pas très beau il faut jouer la carte de
la poésie. C'est enrichissant, j'avais envie de
changer les règles du jeu. Prouver aux autres et à moi même que j'étais capable de faire quelque
chose de grand et beau sans marcher sur la ligne. La ligne qui définit quel genre d'humain tu
es. Mes parents ont toujours été là pour me montrer d'autres lignes… Des lignes de couleurs,
des lignes parfumées, des lignes vraies, où
seules les valeurs de la vie sont reines. Je ne les remercierais jamais assez…
La diffusion de tes photos sur internet a
t-elle influencée ton travail ?
Influencé non… Créé oui. Je n'ai jamais fait de photos sans l'utilisation d'internet… Internet est
une merveilleuse invention, mais aussi la plus grosse saloperie de la terre. Il faut faire
attention, il faut toujours garder les pieds sur
terre et prendre du recul…
Que penses-tu de ce nouveau phénomène de pseudos photographes qui naît sur le
web ? Le phénomène des pseudos photographes…
C'est rigolo, sans doute des personnes pensent
aussi que je fais parti de cette catégorie… Peu importe, je sais qui je suis. Et en tout cas je ne
suis pas photographe.
Tu suis les autres photographes amateurs ?
"Photographes amateurs" Je hais ce terme. Mais oui, j'ai des amis très chers à mon cœur qui
fournissent des images renversantes. Brice Portolano, Yougo Jeberg, Diane Sagnier, Paul
Villard, Fanny Latour-Lambert…
Tes inspirations ? Musique, cinéma,
peinture ? Musique, cinéma. Sans ça, tu crèves, tu meurs.
Inspiration quotidienne, une drogue. Trois films
par jour, des nuits bien courtes. De la musique h24, même le son de notre tendre forêt à BVRV
est une chanson. La musique est partout. J'ai mes goûts, mes inspirations, mes groupes
favoris, mais avec les années je deviens de
moins en moins partageur... Juste deux mots. Folk, hardcore. Et tout ce qui se situe entre ces
deux merveilles…
Tes photos chez Jules, c'est plutôt cool. Le
début d'une grande carrière ? Jules, une super expérience professionnelle et
humaine. Mais non, ma vie ne sera pas enjoy color. Je veux garder ma liberté, et l'apprivoiser,
pour en tirer le meilleur. Le futur est demain, je
profite d'abord d'aujourd'hui. Je reste tout de même très attaché à Schmoove, une marque de
chaussure superbe. Nothing to proove. Elles accompagnent mes photos et mes voyages au
quotidien. Et je les remercie.
Tes clichés sont avant tout des scènes de
vie, pourtant ils présentent un certain aspect technique, au niveau de la lumière
par exemple. Tu as pris des cours de photo ?
Oui, je ne fais que des photos au quotidien, de
mes amis, de la femme que j'aime. Une photo est une recette, j'ai la mienne mais il faut tout de
même avoir de solides bases techniques pour optimiser au maximum la photo et gagner en
rapidité et dextérité. J'ai appris tout seul comme un grand, en plusieurs années. Je suis en
parallèle des cours de graphisme mais d'un point
de vue technique cela n'est pas d'une grande aide pour les réglages d'un appareil photo, mais
c'est tout de même un avantage et une ouverture supplémentaire sur un médium de
communication.
On parle beaucoup de toi et de tes photos
sur la toile en ce moment, ça fait quoi une telle « notoriété » ?
La notoriété est rassurante au début, usante à la
fin, mais je conserve un respect sans failles aux gens qui me soutiennent, tant qu'ils restent dans
les limites du sujet. Cette notoriété m'a permis d'avoir des opportunités rares, et de vivre des
moments inoubliables. Là aussi il faut faire attention, les gens ne me connaissent pas, ils
jugent une image. Et je suis bien loin d'être
celle-ci. Les personnes proches de moi le savent et ils comptent 1000 fois plus que les autres.
Stay true.
Ton matériel ?
J'ai un bon appareil, mais peu importe la marque. Il faut savoir s'en servir, connaitre ou
s'inventer des règles photographiques. Nikon, Canon… peu importe, prend ton appareil, aime le, greffe le à ta main droite et à ton cœur…
Un mot pour la fin ? Jeune, libre et immortel.
Retrouvez le travail de Théo ici : http://theo-gosselin.blogspot.com/
PHOTO / galerie Hadrien hanse
Si les clichés d'Hadrien Hanse ont quelque chose de fascinant, la précision dont le jeune photographe fait preuve n'y est pas pour rien. Des cadrages efficaces, des couleurs saisissantes ou des noirs et blancs contrastés, ajoutés à une gestion parfaite de la lumière, donnent à ces photos toute leur profondeur. Un travail qui met avant tout le modèle en valeur, sans pour autant en oublier le côté artistique. Un ensemble de photographies qu'on peut résumer en un mot : beau, tout simplement.
Retrouvez le travail de Hadrien ici : http://hadrienhanse.com/
Texte : Julie Robin
Flavie brizard
Des séries bien ordonnées, des thèmes inspirants et de beaux modèles, voilà une recette qui marche pour Flavie Brizard. Malgré l'apparente simplicité de ses clichés, la jeune photographe nous propose des images structurées, à la lumière travaillée, souvent construites dans une géométrie parfaite. Cependant le travail de Flavie ne se limite pas à des portraits perfectionnés, comme on peut le voir avec ces deux photos exclusives, tirées de sa série à venir « Home, sweet home », dans lesquelles l'humour et l'originalité s'ajoutent à l'ouvrage de précision habituel.
photos exclusives
Retrouvez le travail de Flavie ici : http://its-such-a-perfect-day.blogspot.com/
Texte : Julie Robin Photos :
Extrait exclusif de « Home, sweet home ».
Amel kerkeni
Amel Kerkeni fait sans aucun doute de la photo de mode. Entre éditos et collaborations avec des créateurs, ses clichés ne ressemblent pourtant aucunement aux habituelles photos de ce genre. Des teintes pastelles, une lumière bien présente mais douce, des modèles à l'air fragile, ce sont tout ces traits qui font que ces photographies sont à la fois harmonieuses et vaporeuses. De la photo de mode, certes, mais délicate.
photographe professionnelle
Retrouvez le travail de Amel ici : http://www.amelkerkeni.com/
Texte : Julie Robin Photos :
Amel Kerkeni pour www.liliza.com. Extrait de « Time of the season ».
Julie de waroquier
Les photographies de Julie de Waroquier forment avant tout un univers à part entière. Observer l'un de ses clichés, c'est plonger dans un splendide rêve, où la lumière est magnifique, les corps poétiques et où les objets, comme le temps, semblent suspendus dans une brume délicatement colorée. Un monde qui ne va pourtant pas jusqu'à être féérique, car c'est bien la vie et les tourments réels que décrivent symboliquement ces étonnantes photographies.
Retrouvez le travail de Julie ici : http://www.juliedewaroquier.com/
Texte : Julie Robin Photos :
« Back to reality ». « L’oubli ».
Pauline franque Plusieurs années de photographie ont manifestement apporté à Pauline Franque
toute la maturité nécessaire pour faire ressortir en chacune de ses modèles l'éclat et la beauté qu'elles contiennent. Dans une atmosphère à la fois « mode » et extrêmement douce, la photographie de Pauline navigue, balancée entre des brumes lumineuses et des noirs et blancs troublants, et entre des natures rêveuses et des intérieurs vintage.
Retrouvez le travail de Pauline ici : http://www.pauline-franque.com/
Texte : Julie Robin Photos : « Bohemians », modèle Amandine Fasquelle, maquilleuse Justine Guilain, bijoux Fibuline au pays des lunes. « Melancholia », modèle Pauline Hochin, maquilleuse Marina Gandrey.
PHOTO / rencontre
Julie michelet
photographies / texte : Jalis Vienne
Nous avons rencontré Julie, 21 ans, qui vadrouille entre Paris, sa ville de cœur, Auxerre, sa ville d'origine, et Reims, où elle est étudiante en 2e année à l'ESAD (Ecole Supérieure d'Arts et Design).
Qu'est ce qui t'a poussé à faire de la photo ? Un déclic ? A quel moment ?
C'est d'abord le dessin qui m'a mené à un bac L spécialité Arts Plastiques. Ensuite, j'ai poursuivi mes études d'Arts à
Paris, puis maintenant à Reims. J'ai commencé la photographie en partie avec des
autoportraits, j'ai toujours aimé me déguiser et jouer un
rôle. A l'achat de mon Canon 450D en 2009, j'y ai trouvé un réel moyen d'expression, dès lors, je n'ai pas cessé.
J'ai commencé comme beaucoup avec des amies que je mettais en scène, puis j'ai développé des projets plus
poussés avec des modèles confirmés ou des mannequins.
Pourquoi t’es tu mise à partager ton travail? A quel
moment et sur quelles plateformes ? Au départ je partageais mes photos uniquement sur mon
Facebook pour mes amis, mon réseau photo s'est étendu et trop d'inconnus se trouvaient dans mes "amis". J'ai
donc décidé de créer un compte Facebook dédié à la
photographie, ou je n'aurais pas à me soucier de la protection de ma vie privée. Le compte photo devenant
lui même rapidement saturé, en partie par des gens extérieurs à un réseau pro, j'ai décidé il y a quelques mois
d'ouvrir une fanpage afin de toucher un plus large public.
Internet est un outil non négligeable, il m'a permis de me faire beaucoup de contacts rapidement, et parfois de très
bonnes rencontres. La page internet reste également une vitrine et un regard extérieur, mais avec lequel il faut
prendre énormément de distance, on le comprend très rapidement.
Lorsqu'on regarde l'intégralité de ton travail, on s'aperçoit qu'il est traversé par des styles assez
différents les uns des autres : original, poétique,
décalé, mode... Comment expliques-tu cette diversité de genres ?
Je pense que le travail artistique de quelqu'un fait partie de lui et le représente énormément.
Mon travail représente aussi bien ce que je suis que ce que je pourrais être, les différents aspects de ma
personnalité, dans la douceur comme dans l'extravagance.
Quelles sont tes inspirations, que ce soit en photo, en cinéma, en musique… ?
Côté photo, l'atmosphère d'Erwin Olaf et sa maitrise de la lumière, l'émotion des photographies de Richard Avedon,
les mises en scènes autoportraits de Cindy Sherman et Claude Cahun. Côté ciné, les films aux univers marqués
et à l'esthétique travaillée : Tarantino bien-sûr, mais aussi
Robert Rodriguez, certains films de Luc Besson, ou encore Kubrick. Certaines musiques peuvent aussi m'inspirer pour
leur atmosphère, je suis une amoureuse de vieux rock et de Trip Hop.
Suis-tu le travail d'artistes amateur ? Si oui, qui ? Les noms que je vais citer ne vont pas étonner grand
monde, mais j'aime la modernité des clichés d'Ophélie Longuepée, la poésie d'Amel Kerkeni et parfois la
provocation de Servan Ilyne.
Certaines de tes séries donnent le sourire, comme par exemple « Alice in wonderland ».
D'autres, telles que « Waiting », semblent
aborder des thèmes plus graves. Cherches-tu à faire passer des messages dans tes clichés ? Est-
ce un véritable moyen d'expression pour toi ? Comme je le disais plus tôt, je pense qu'un travail
artistique représente nécessairement une part de son auteur. La série Waiting est certainement ma série la
plus personnelle, elle raconte mon vécu et mes
souvenirs liés à mes peurs. Elle a été faite dans le cadre d'un travail personnel dans mon école, et elle est
le commencement d'un projet et d'une démarche personnelle qui pourrait s'étaler sur plusieurs années en
parallèle de mon travail photographique actuel qui est
plus axé mode.
En quoi la photographie te passionne-t-elle ? La photo me passionne pour sa faculté à exprimer des
choses, je crois que je me suis dirigée vers la photographie de mode en partie pour l'énergie qu'elle
demande dans la préparation tout comme dans la
réalisation, et pour l'aspect humain qu'elle apporte.
Ceux qui suivent ton travail depuis longtemps ont sans doute pu remarquer une évolution. Ces
changements paraissent te mener vers des
photos de plus en plus « mode ». La photo de mode est-elle pour toi un objectif, une finalité ?
Tant que mes études ne seront pas terminées, la photographie restera avant tout une passion, et un
gagne pain occasionnel, mais j'envisage de plus en plus
sérieusement la photographie comme carrière.
Tu as des projets ? De plus en plus de collaborations avec une équipe de
maquilleurs, coiffeurs, stylistes... Rencontrer des gens passionnés qui sont sur la même longueur que nous
l'instant d'une séance photo, c'est vraiment magique.
Un mot sur ton matériel ?
Pendant deux ans un 450D, depuis peu un Canon 7D, avec un 17-55 2.8, un 50mm 1.8 et un 55-250, un flash
speedlight 480 ex II.
Retrouvez le travail de Julie ici : www.missrouge.fr
HYPE webzine a depuis peu ouvert son groupe Flickr : vous pourrez y déposer vos photos (dans la limite d'une photo par jour par personne), ce qui vous permettra de nous présenter votre travail en vue d'une éventuelle publication.
MUSIQUE / rencontre
Lea Chelli
photographies / texte : Jalis Vienne
Passionnée de musique, cette jeune parisienne de 15 ans trouve son bonheur en chantant. Elle participe actuellement au concours Warning Music Jeunes Talents, et est en tête des votes. Nous l'avons rencontrée pour vous : confessions d'une jeune chanteuse à la voie très prometteuse.
Coucou Léa, tu peux te présenter ?
Coucou, je m'appelle Léa Chelli, j'ai 15 ans, je suis en seconde générale et j'habite à Paris.
Je suis une grande passionnée de musique et je
participe actuellement au concours Warning Music Jeunes Talents.
Quand t'es venue cette passion pour la musique
?
La musique fait partie intégrante de ma vie depuis toujours.
Déjà à 3 ans, je chantais à tue tête dans mon salon sur du Lara Fabian alors que ma mère me filmait
(rires). J'ai toujours chantée, où que ce soit, d'ailleurs mes proches le savent mieux que personne (rires). A
10 ans, j'apprends à jouer de la guitare et à 11 ans
j'apprends le piano. A 13 ans, miracle, mon rêve se réalise, je fais ma
première scène à Paris, et le nombre d'oreilles passe de 2 à 300. C'est alors une révélation : je veux faire
de la musique mon métier.
Tu chantes, tu joues du piano et de la guitare.
Quel est ton rapport à la musique ? Quand je commence à chanter, je rentre dans un
autre monde. C'est un réel moyen d'expression. Tous mes problèmes de banale adolescente disparaissent,
je me sens apaisé. C'est comme si je m'évadais, loin
de tout mes soucis. J'écris moi même mes textes, intégralement en anglais, mes textes me racontent, j'y
raconte mon vécu, mes peines, mes inquiétudes de jeune fille.
Tes projets pour l'avenir ? Déjà avoir un diplôme (rires), j'ai la tête sur les
épaules et pour moi comme pour mes parents, c'est les études avant tout. Ensuite évidemment, j'aimerais
me faire connaître dans le très privé milieu de la
musique, faire plus de scène et pourquoi pas trouver un producteur. Je prépare actuellement
l'enregistrement d'un album. Celui-ci comprendrait une douzaine de chansons, seulement des
compositions. Cet album sera un album exclusivement en anglais avec des textes et de la musique que j'aurai
composé. exclusivement en anglais avec des textes et
de la musique que j'aurai composé. Je me dois de déposer les droits d'auteur sur ces deux chansons
avant de les mettre en ligne, donc elles le seront bientôt je l'espère !
Tu participes actuellement au concours
Warning Music Jeunes Talents. En quoi consiste ce concours exactement et qu'est-
ce qui t'a poussé à t'y inscrire ?
Ce sont mes amis qui m'ont parlé du concours, et ils m'ont poussé à m'y inscrire pour la saison 2.
Ce concours consiste à faire connaître de jeunes talents. Chaque participant met une vidéo en ligne
où il chante, et la met ensuite en compétition avec
les autres candidats sur la fanpage Facebook de Warning Music. Le candidat ayant eu le plus de
« likes » sur Facebook a la chance de faire un concert, et d'enregistrer un album en studio. Les
résultats seront révélés le 22 octobre et je suis en tête du concours pour l'instant.
Un mot pour la fin ? Rejoignez-moi sur Facebook et donnez moi des
conseils, des avis. Merci à HYPE webzine, c'était un plaisir de vous
rencontrer, merci à toi Jalis et merci pour les
photos.
Retrouvez Lea sur : Facebook : https://www.facebook.com/pages/Lea-Chelli-Officiel/222213474488055 Youtube : http://www.youtube.com/user/LeaaChelli http://www.leachelli.com/
MUSIQUE / actus
Feist Metals (Polydor)
Souvenez-vous de Feist et son morceau 1234 qui
nous a fait découvrir une belle artiste. Elle revient
pour nous montrer qu‟il ne faut pas l‟oublier avec un nouvel album toujours aussi personnel. Outre
les mélodies calmes et reposantes, on retrouve par-dessus une touche de pop et plus d‟originalité.
On ressent presque une tension dans la sérénité des guitares, un rythme profond qui nous donne
envie de danser sans que l‟on ose parce que ça
parait trop sacré. Feist a trouvé son style et malgré beaucoup de voix semblables qui montent,
elle reste une des pionnières. sortie le 3 octobre
Justice Audio, Video, Disco (Because)
La musique semble sortie d‟un jeu vidéo du futur. C‟est toujours dans les même ambiances que l‟on
retrouve le groupe Justice, quatre ans après le succès planétaire de leur chanson “Dance”. A ce
nouvel album ont egalement participé en guest le
londonien Ali Love, Morgan Phalen et Vincenzi Vendetta. Ce sont les chanteurs, Gaspard Augé et
Xavier de Rosnay, qui ont eux-mêmes joué tous les instruments. Different du premier, cet album
ressemble plutot à du Madonna remixé version
boite de nuit : de la bonne chanson pour 2011. Sortie le 24 octobre 2011
Mustang Tabou (Sony)
Jolie réussite pour ce trio de rock français. La
musique nous envoute, les paroles sont
intéressantes. Le résultat en est de petites mélodies chantantes, moins chanson française
rebelle et plus légeres, qui ne nous laissent pas nous ennuyer.
Sortie le 24 octobre 2011
Thomas Dutronc Silence on tourne, on
tourne en rond (Mercury)
Cet album, moins manouche que le precedent qui a fait son succès, plus proche de Joe Dassin et de
la nouvelle génération de la chanson française, peut en decevoir beaucoup. Malgré celà, les
paroles sont justes et la musique reste agréable à écouter les jours tristes.
sortie le 3 octobre
Feist Metals (Polydor)
Souvenez-vous de Feist et son morceau 1234 qui
nous a fait découvrir une belle artiste. Elle revient
pour nous montrer qu‟il ne faut pas l‟oublier avec un nouvel album toujours aussi personnel. Outre
les mélodies calmes et reposantes, on retrouve par-dessus une touche de pop et plus d‟originalité.
On ressent presque une tension dans la sérénité des guitares, un rythme profond qui nous donne
envie de danser sans que l‟on ose parce que ça
parait trop sacré. Feist a trouvé son style et malgré beaucoup de voix semblables qui montent,
elle reste une des pionnières. sortie le 3 octobre
Justice Audio, Video, Disco (Because)
La musique semble sortie d‟un jeu vidéo du futur. C‟est toujours dans les même ambiances que l‟on
retrouve le groupe Justice, quatre ans après le succès planétaire de leur chanson “Dance”. A ce
nouvel album ont egalement participé en guest le
londonien Ali Love, Morgan Phalen et Vincenzi Vendetta. Ce sont les chanteurs, Gaspard Augé et
Xavier de Rosnay, qui ont eux-mêmes joué tous les instruments. Different du premier, cet album
ressemble plutot à du Madonna remixé version
boite de nuit : de la bonne chanson pour 2011. Sortie le 24 octobre 2011
Mustang Tabou (Sony)
Jolie réussite pour ce trio de rock français. La
musique nous envoute, les paroles sont
intéressantes. Le résultat en est de petites mélodies chantantes, moins chanson française
rebelle et plus légeres, qui ne nous laissent pas nous ennuyer.
Sortie le 24 octobre 2011
SoKo I Thought I Was An Alien (Because)
Après avoir été la Lily Allen française découverte
grace à Internet, elle est partie s‟installer aux Etats Unis et est devenue actrice. On ne regrette
pas son retour à la musique. Ce premier album sonne comme une pépite. Sa voix, très
prépondérante sur la musique, nous donne envie de devenir nostalgique ou de s‟émerveiller. Il
risque déjà de devenir l‟album des romantiques
amatrices de ballades folk, de vintage et de jolies petites choses.
Sortie le 31 octobre 2011 Et aussi :
Coldplay Mylo Xyloto Frànçois And The Atlas Mountains Volo Love (Domino)
Lulu Gainsbourg From Gainsbourg to Lulu (Mercury)
Concerts The Kooks au Bikini Toulouse 20 octobre / Peter Doherty au Transbordeur (Lyon) le 1er octobre / Rococo le 6
octobre à la Maroquinerie / Selah Sue au Rockstore (Montpellier) le 3 octobre / Housse de Racket à la
Chapelle (Metz) le 21 octobre
texte : Florence Bousquet
CINE / actus
Voilà l‟un des meilleurs films de cette année, qui pourtant n‟a pas vraiment marqué le box office français (1 321 648 millions
d‟entrées). C‟est donc avec appréhension que nous avons acheté ce ticket de cinéma. Et pourtant, pendant l‟heure et demie passée
dans cette salle obscure, nous n‟avons pas décroché une seule
seconde: tout était parfait ! Après la projection, on a du mal à réaliser que l‟on vient de voir un film aussi sensationnel ; il s'agit
là d'une grande leçon d‟humanité. Les scènes sont magnifiques, pleines d‟émotions. le personnage de César (mené par Andy
Serkis) est très touchant avec sa personnalité si particulière, ressentant des choses que seul les humains peuvent comprendre :
on s‟identifie totalement à ce protagoniste, de son envie de liberté
jusqu‟à la révolte qu‟il organise. Même si les singes volent la vedette aux êtres humains durant toute la pellicule, nous pouvons
féliciter le jeu d‟acteur de James Franco, John Litghow et Tom Felton. Les effets spéciaux, la musique, le scénario, tout colle, pas
un défaut ! On ne tombe pas dans le cliché. Bref, la Planète des singes : les origines est un film humaniste et spectaculaire qu‟il faut avoir vu !
La Planète des Singes : Les Origines
+
Cowboys & Envahisseurs
Malheureusement, on attendait bien plus de ce film qu'Indiana Jones et James Bond n‟auront pas suffit à sauver. L‟intrigue, des cowboys à la recherche d‟aliens ayant enlevé quelques uns de
leurs proches, est plate ; l‟idée d‟un film réunissant du western et
de la science fiction ne fonctionne pas vraiment, n'en déplaise à l'originalité du projet. Malgré des costumes et des décors soignés,
les effets spéciaux ne sont pas à la hauteur d‟un bon blockbuster. La crédibilité, elle aussi, laisse à désirer : on se retrouve parfois à
observer des cascades mortelles, desquelles le héros se relève
sans problème ; à des morts héroïques, souvent accompagnées de répliques telles que : « J‟aurais aimé avoir un père comme
vous », suivi d„un « Et moi j‟aurais aimé avoir un fils comme toi ». Les stéréotypes sont donc très présents durant cette aventure aux
péripéties moyennes. Le jeu d‟acteur n‟est pas travaillé au maximum, ce qui renforce le peu de crédibilité du film. On croirait
même que les comédiens ont signé pour arrondir leur fin de mois.
Jon Favreau nous offre donc un film à la photographie, certes, très agréable, mais à l‟histoire largement moins captivante. Bref,
on ressort de la séance avec le sentiment d‟avoir été tout juste diverti… Ou du moins un peu dépaysé.
texte : Valentin Jean
CINE / rencontre
Simon, 21 ans, revient de Caen le temps de nous parler de la Fin du jour, son troisième court-métrage.
Depuis quand t’intéresses-tu au cinéma ? Je m'intéresse au cinéma depuis que j'ai à peu
près 6 ans si je me souviens bien. Depuis tout petit, mes parents m'accompagnaient voir des
films au cinéma. Mais le jour où je me suis dit que
je voulais vraiment être dans ce milieu, c'est après avoir vu le film Blade Runner avec Harrison
Ford. J'avais interdiction de le voir (à 6-7 ans c'était normal) et je l'ai regardé en cachette ! C'est
de là que tout a commencé. Après j'ai continué à fréquenter régulièrement les cinémas et j'ai
commencé à écrire mes premiers scénarios tout
pourris à à peu près 14-15 ans. J'en finissais jamais aucun. Et avec le temps et l'expérience,
mes histoires prenaient forme. J'ai suivi trois ans de cours de cinéma au lycée et un an dans une
école d'audiovisuel en Belgique. J'ai réalisé par la
suite un ou deux courts-métrages dans le cadre du lycée et de mes études. C'était un vrai désastre,
mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprend.
Pourquoi un film sur la fin du monde ? Une des choses qui m'a toujours attiré dans le
cinéma, c'est le début des films catastrophes ou
fantastiques. Le moment où tout va bien, où on apprend à connaître les personnages. On sait que
quelque chose va déraper, mais on ne sait pas quand ni comment. Comme dans La Guerre des Mondes ou encore Cloverfield.
Ayant eu un budget de 0€ sur La Fin du Jour, j'ai essayé d'exploiter ce sentiment de
"avant-catastrophe" entre deux personnes qui seraient toutes les deux au courant. Et j'aime aussi
cette idée qu'il n'y a pas dans les films français que
le quotidien peut changer du jour au lendemain. Une guerre, une catastrophe climatique. J'aime ce
sentiment d'instabilité.
La photographie est vraiment agréable dans ton court-métrage. C’est quelque chose qui
te tient à cœur?
Bien sûr, quand je vais voir un film, j'attache beaucoup d'importance à la lumière et au cadrage.
Dans La Fin du Jour, j'ai passé beaucoup de temps à faire des repérages de lieux, mais aussi d'heure,
pour avoir la lumière que je voulais. Le tournage a
été très dur, car nous avons tourné en lumière du soir presque toutes les séquences. On avait a
peine 45 minutes de tournage par jour à cause de cette contrainte qui
Simon Delguste
est quand même très jolie à l'écran. Et puis on a eu le problème de la météo : on a commencé à
tourner et les six jours suivant, que du ciel gris. Je suis assez content du résultat de l'image dans ce
film, mais la encore, j'ai fait une grande erreur de
débutant. J'ai délaissé l'attention que j'aurais du porter sur le jeu des acteurs. C'est vrai que je ne
les ai pas beaucoup guidés, portant plus ma concentration sur le cadre et la lumière. C'est un
point sur lequel je serais très pointilleux sur mon prochain film. Ce que j'adore à la fin d'un projet,
c'est apprendre de mes erreurs, pour que le
prochain soit encore mieux !
Que comptes-tu faire plus tard ? En ce moment, j'ai deux gros projets. J'ai un
groupe de musique sur Caen qui me prend beaucoup de temps : N.E.E.T
(facebook.com/neetfr). Je n'abandonne cependant pas le cinéma car je prépare mon premier long
métrage tourné en anglais pour cette année. Le
tournage est prévu pour novembre et nous avons des contacts en Europe et aux U.S.A pour montrer
le résultat. Par la suite, mon but ultime est de partir aux Etats-Unis pour commencer une vraie
carrière dans le cinéma. C'est un projet très
ambitieux, et qui sera très difficile à faire aboutir, mais je vais faire de mon maximum pour y arriver.
Je n'ai pas changé de motivation depuis mes 6 ans, ce ne sera pas maintenant que je vais
abandonner.
texte : Valentin Jean
Retrouvez le travail de Simon ici : http://www.dailymotion.com/101Studi0
ART / rencontre
Suna Le génie du punk pictural
Prenez un garçon d‟une vingtaine d‟années qui a été élevé par une mère peintre, faites-le étudier l‟art à Paris juste après l‟avoir fait mariner dans une culture punk. Ajoutez-y un caractère bien trempé, des mains habiles accompagnées d‟un
style artistique brouillonant mais soigné, et vous obtiendrez Suna, la preuve vivante que le “Punk
is Not Dead”.
Incipit d’un artiste en herbe
En 2007, après avoir momentanément laissé tomber le dessin, Suna découvre l‟art de rue. Mais
rapidement “blasé par l‟attitude de certains graffeurs” et réalisant que ses envies “n‟étaient
pas d‟inscrire un blaze sur un mur”, Suna se
retourne illico presto vers l‟art fourni par l‟éducation qu‟il a reçu ; la peinture et le dessin.
En 2009, sa démarche artistique prend forme, soutenue par une artiste que Suna côtoie. Mais
comment est-il parvenu à créer ce style qu‟il
qualifie lui-même de “brouillon travaillé” ? Par la découverte de l‟énergique, du graffiste surdoué
nommé Jean-Michel Basquiat. En somme, Suna est né de la rencontre entre une avidité de révolte
et de références incontournables tels que Monet, Van Gogh et Poulet.
L’essence précède l’esthétique La révolte est omnisciente dans ses dessins, soit,
mais elle est surtout présente dans sa conception de l‟art. Son objectif n‟est pas de produire quelque
chose de “beau”. Nous savons tous Ô combien cet
adjectif tellement utilisé est si difficile à définir (Victor Hugo le résume bien en disant dans sa
Préface de Cromwell “ le beau n‟existe qu‟à côté du laid”), alors pourquoi en faire la finalité d‟une
œuvre ? Ainsi, il affirme “ Je ne veux pas produire quelque chose de beau, je veux que ça soit
dérangeant et agréable à la fois”. Suna décide
donc de mettre l‟accent sur la recherche de l‟idée et sur le message qu‟il veut transmettre ;
l‟esthétique passe totalement après, elle n‟est que le moyen d‟exprimer un message fort. Il nous
confie même “ je souhaite que le mec, même si il
a détesté ce qu‟il a vu continue dans la journée à se poser des questions”. Sacré Suna ! Un artiste
torturé qui révèle le torturé qui sommeille en vous. En bref, un efficace activateur cérébral qui vous
évitera de devenir un être végétatif, sceptique et
blasé de tout.
Sa ligne conductrice: le style enfantin La spontanéité est la clé de son travail, tant dans
le travail pré-artistique que post-artistique. Plus
précisément, Suna entasse des bribes d‟idées qui macèrent dans son esprit (« cela peut prendre
plusieurs semaines »), puis les exprime instinctivement sur la toile. Son esprit et ses mains
communiquent alors de manière intime, relevant presque d‟une pratique “automatique” de l‟art. Un
langage pictural autre que celui de la simple
figuration est alors possible. Quant à la thématique de ses œuvres, on lui a souvent fait
remarqué que la mort était souvent présente (masques, squelettes) mais peinte de manière
enfantine. Ainsi, Suna fait assumer, dans
l‟inconscient collectif, cette idée pourtant à la base sujet d‟angoisses.
Une autre ligne conductrice tient de ses références. La thèse qui montre que le processus
de création n‟est jamais vraiment limpide et est consciemment ou non influencé par nos
références est juste. Ses référents sont tant
plastiques (comme Basquiat, Haring,Pollock) que musicaux. Dans son art, notre artiste en herbe
crée des vases communiquants, à savoir la musique, la peinture et même le cinéma ! «j‟utilise
des artistes comme Pete Doherty, Joy Division ou
encore des mecs comme Clark Van Sant, Kubrick”. Un bel hommage et une culture riche qui lui
profite et qui peut faire, on le comprend, des envieux !
Des projets en marche Faire de l‟art pour soi c‟est purificateur certes,
mais que ferait-il si les spectateurs n‟étaient pas là pour ressentir ce qu‟il transmet ? Pour cela, Suna
a lancé sa première exposition à Paris qui s‟est déroulée du 6 au 20 septembre 2011 à la Féline
Bar, et n‟attend qu‟à reproduire cette belle
expérience.
Retrouvez le travail de Suna ici : http://www.suna-art.blogspot.com/
texte : Manon Mella
MODE / actus
Les tendances automne/hiver risquent de
légèrement nous lasser par le manque d'extravagance, en somme pas grand chose
de neuf.
Les années 1940 font leur come-back pour des looks très rétro. Un air bobo souffle aussi
sur les collections avec une tendance 70‟s toujours présente. La mode des années 60
est aussi de retour avec des imprimés
graphiques et cols claudine. Néanmoins on peut remarquer le mélange
des genres, des looks androgynes « Tomboy » au goût chic ou
preppy. Chez Céline, on revisite le smoking d‟homme
dans des teintes ultra girly, alors que chez
Dolce & Gabbana le mélange des genres va bon train avec la réadaptation des
slims disco, de la veste 3/4 ce qui est tout le
contraire de l'androgyne type qui est censé être discret.
Quant à Paul Smith, il fait un parfait mix entre
l'élégance et la nonchalance anglais autour du thème du masculin/féminin.
La grande surprise de ces deux saisons c'est le style dit Sportwear qui est actuellement en
odeur de sainteté chez les créateurs, mais en
aucun cas synonyme de relâchement stylistique bien au contraire preuve d'un style
novateur et original. Le look dit Amérindien sera aussi présent
pour jouer aux parfaites cow-girls autour de motifs ethniques avec le pantalon à motifs,
les grosses mailles et le poncho extra large
comme pièces
maîtresses de la collection. Les matières phares de cet hiver sont évidemment la
fourrure intérieure et la peau de mouton d‟extérieur à porter avec des vêtements
sobres en total look ou non, l'hiver sera doux, l'hiver sera chic. Quand au color block, il
continue son onde choc, les teintes vont du
blanc d'hiver pour une élégante simplicité, à des les couleurs primaires comme le jaune
vif, rouge vermillon et autre bleu cobalt. Pour finir, les must-have, pour ne pas changer la
doudoune et le pull Jacquart, qui nous fait
penser aux vieux pulls tricotés par nos grands-mères. En conclusion, faites de la
sobriété votre ami, mais n'oubliez pas d'oser les couleurs pour plus de vivacité.
marc by marc jacob Collection printemps été 2012
Chez Marc by Marc Jacobs, place à la couleur pour une collection jeune et
acidulée. Le rose et l'orange s'affichent
sur des robes bicolores ou au contraire, monochromes. Les pantalons se portent
au dessus de la cheville et les jupes jouent la longueur du genou. Il propose
un vestiaire mixte composé de robes-chemises, d'imperméables bicolores ou de
tailleurs pantalons.
En matière d'imprimés, Marc Jacobs opte pour un jeu de motifs entre rayures et
petites fleurs. Côté accessoires, la visiaire
en plastique rivalise avec les lunettes de soleil oversize et le sac qui s'affichera
aussi bien sur la plage qu'au coeur de la ville. Il n'y a donc aucune place pour la
monotonie dans ce défilé qui nous annonce un été des plus vitaminés.
MODE / lookbook
Retrouvez Alice ici : http://thekongcept.tumblr.com
BLOG / les trésors du net
Au cours de mes longues heures passées sur la toile j'ai découvert des trésors. Ce genre de trésors de pirates que l'on voudrait garder pour soi. J'aurais pu les planquer fourbement dans un dossier nommé "Autres" histoire de ne pas éveiller de soupçons, garder jalousement et secrètement mes coups de cœur virtuels. Mais finalement j'ai eu envie d'être la Robin des bois de la trouvaille bloguesque, dénicher de la pépite et la partager, pour ce premier numéro. Regardez-vous dans un miroir avant de vous installer devant votre ordinateur. Parce qu'avec ce genre de liens le fait est qu'on sait quelle heure il est quand on s'y met mais on ne sait jamais quand est ce qu'on fermera la page, de manière forcée par un mal de crâne aigu ou par des yeux trop fatigués par une luminosité d'écran pourtant abaissée à 30% histoire de tenir le plus longtemps possible. Petite revue de ces blogs qui émerveillent.
Pour cette première rubrique trouvailles du net c'est de la culture et de la création que j'ai
choisi. De la musique, de la photo, du cinéma, de la photo qui bouge, de la nourriture
détournée, de l'improbable… Tout ça et plus encore.
On commence avec La boîte Verte et My Modern Metropolis, deux sites riches en créations, en cerveaux qui bouillonnent, en talents. Des
artistes amateurs comme il en est question dans notre magazine, ou de simples personnes qui
s'ennuient un dimanche pluvieux et qui créent
des choses vraiment chouettes. Une centaine de pages pour La Boîte Verte et
pas moins de 500 pages pour My Modern Metropolis composées d'articles très bien
construits sur des artistes, des projets. Le premier est un site français, le second est
anglais mais pour ceux sachant à peine dire :
« how old are you » et « Yes you can » pas de panique, la compréhension des articles et
thèmes abordés est parfaite.
La Boîte Verte parait plus axée sur des artistes déjà connus, accomplis et travaillant de manière
assez conceptuelle. Il ne serait pas surprenant de les trouver exposés dans des galeries alors
que MMM élargit son univers et propose des posts sur des jeunes talents qui créent pour le
plaisir.
Ces deux sites sont intéressants et frustrants à la fois, car ils provoquent de nombreuses fois la
réaction suivante en moi (et ils vont probablement susciter cette réaction chez vous
aussi) : Pourquoi n'ai-je pas eu cette idée avant
? C'est pourtant tout bête, j'aurais dû y penser ! Oui les idées sont vraiment faciles, drôles,
futées, abouties, malines. A la portée de tous. Chaque projet est vraiment singulier et l'idée est
toujours bonne.
La Boîte Verte se décrit comme un site de
découverte et c'est le cas. Il en est de même pour My Modern Metropolis. Le but est de
découvrir toutes les créations possibles avec tous les matériaux, les concepts, les personnes
possibles.
Pas besoin d'avoir étudié l'art pour comprendre les articles de l'un comme de l'autre, ils se
composent d'une description claire et précise sur l'artiste et le concept mis en œuvre, d'images du
projet et du site web de l'artiste où trouver le projet complet ainsi que d'autres travaux.
Ces sites sont un peu des poupées russes de la
création, deux bons sites contenants de bons posts sur de bonnes créations de bons artistes.
Vous pourrez trouver de la gravure sur Oréo, des vues de New York mêlant jour et nuit, des
peintures hyper réalistes, des documents
historiques retravaillés, des aliments éclatés en lévitation qui forment des natures mortes
surprenantes, des portraits en pelures de gomme...
Des milliers de posts bourrés d'univers créatifs fous et très inspirants.
texte : Audrey Aznar
http://www.laboiteverte.fr/ http://www.mymodernmet.com/
LITTE / les romans à (re)découvrir
S'inspirant des légendes fantastiques présentes dans toutes les cultures, Bram Stoker cristallise en 1897 le mythe du vampire, grâce à son personnage à présent connu de tous, le comte Dracula.
3 bonnes raisons de lire Dracula de Bram Stoker :
Parce que c'est un classique : on ne compte plus les films, les pièces de théâtre ou les romans directement inspiré – parfois sans même le
savoir – de cette œuvre absolument majeure dans l'histoire du vampire.
Si la légende du nosferatu a toujours existé, il n'en reste pas moins que ce livre rassemble et exploite toutes les caractéristiques du vampire,
groupant ainsi l'ensemble des mythes existants. Un parfait manuel de défense contre les suceurs de sang, où tous les moyens de défense – de
l'ail jusqu'au pieu, en passant par l'hostie, moins connue – sont examinés.
Parce que c'est bien écrit : malgré l'écriture sans doute un peu
désuète (ça date quand même des années 1800...), le style épistolaire de l'œuvre apporte un peu de vivacité dans le récit. Le lecteur passe d'un
personnage à l'autre, au fil des journaux intimes, des correspondances ou encore des enregistrements vocaux. Comme quoi, le vampire reste,
depuis la nuit des temps, parfaitement atemporel.
Parce que ça fait même un peu peur : certes, à notre époque, on ne croit plus guère aux histoires de vampires ou de loup-garous. Mais au fil
du livre, l'auteur parvient à installer une ambiance véritablement inquiétante, où la méfiance est toujours de mise tandis que sévis le
monstre... De quoi nous pousser à vérifier s'il n'y a pas quelque chose dans notre armoire... Juste au cas où.
+1
Le rapport de Brodeck – Philippe Claudel
Dans un petit village qui se remet peu à peu de la guerre, Brodeck,
survivant des camps, réapprend à vivre auprès de sa femme Emelia, de sa fille Poupchette, et de sa vieille nourrice Fédorine. Mais la guerre a
laissé sa trace partout, et malgré le calme apparemment revenu du village, l'arrivée d'un étranger – d'un anderer – va faire basculer la
communauté dans une paranoïa proche de celle de l'occupation.
Le rapport de Brodeck - désigné par les habitants pour l'écrire, étant l'un des rares lettrés du village – sur ces évènements est un curieux
mélange de témoignages des habitants, de lettres, et d'autobiographie du personnage. Entrecoupée de récits et de souvenirs du narrateur sur
les camps, l'occupation, le commencement de la guerre, l'intrigue y est distillée goutte à goutte. Et tandis que l'on attend la suite d'une partie
de l'histoire de Brodeck, on se trouve embarqué dans l'un des ses
autres et lointains souvenirs, pour revenir soudain à l'intrigue principale bien plus tard.
Le rapport de Brodeck est un livre où l'on apprend beaucoup, sur la guerre et surtout sur la vie dans les camps. C'est aussi un livre sur la
nature ; par les yeux de Brodeck, dont le travail est de rédiger des
« rapports » sur la flore environnante, on découvre à travers des descriptions détaillées une flore jusqu'ici inconnue.
Un livre à conseiller surtout à ceux qui aiment apprendre sur les camps et la guerre, en sortant des clichés ou du mélodrame. Tout en retenue,
d'un ton presque objectif car dénué de sentiment humain, le personnage de Brodeck dit tout, sans jamais en dire trop.
texte : Julie Robin
IMAGES // COUVERTURE, P1, P10-11 / Hadrien Hanse / www.hadrienhanse.com // P3 / Ariane Kovalevsky / http://a-kovalevsky.blogspot.com // P6-9 / Théo Gosselin / http://theo-gosselin.blogspot.com // P12 / Flavie Brizard / http://its-such-a-perfect-day.blogspot.com // P13 / Amel Kerkeni / http://www.amelkerkeni.com // P14 / Julie de Waroquier / http://juliedewaroquier.com // P15 / Pauline Franque / http://www.pauline-franque.com // P16-18 / Julie Michelet / http://missrougephoto.blogspot.com // P16-18, 20-21 / Jalis Vienne / http://jalissounet.blogspot.com
REDACTION // PHOTO / Interview : Jalis Vienne / Photos : Jalis Vienne / Critiques : Julie Robin // MUSIQUE / Interview : Jalis Vienne / Photos : Jalis Vienne / Critiques : Florence Bousquet // ART / Manon Mella // CINE / Valentin Jean // LITTE / Julie Robin // BLOG / Audrey Aznar // MODE / Décodage : Janet Bolla / Lookbook : Alice Kong // RELECTURE / Julie Robin /// NET // MAQUETTES / Jalis Vienne // GRAPHISME / Julie Robin // WEBDESIGN / Jalis Vienne // PLAYLISTS / Geoffrey Montaigu // TEASERS / Jalis Vienne
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