Comment notre corps se procure-t-il le dioxygène nécessaire à son
fonctionnement ?
Voir activité 1.
En respirant, notre organisme se recharge en dioxygène. En effet, l’air expiré est moins riche en
dioxygène que l’air inspiré. C’est donc que du dioxygène est resté dans notre corps.
Quel est le trajet de dioxygène dans l’organisme ?
Voir activité 2.
L’air inspiré pénètre dans le corps par le nez ou la bouche.
Il est conduit jusqu’aux alvéoles pulmonaires par la trachée puis par les bronches et enfin par les
bronchioles.
L’air expiré fait le trajet en sens inverse.
Le dioxygène est ainsi transporté par l’air dans tout l’appareil respiratoire.
inspiré
expiré Nez
Bouche
Trachée
Bronche
Alvéoles
pulmonaires Bronchioles
Quel est le lieu de passage du dioxygène dans le sang ?
Schéma du passage du dioxygène de l’air dans le sang.
Voir activité 3.
Qu’est-ce qui peut perturber notre respiration ?
Voir activité 4.
La fumée de tabac détruit la paroi de nombreuses alvéoles et épaissit la paroi de celles qui
existent encore. Ainsi, respirer amène plus difficilement le dioxygène dans le sang. La respiration
des fumeurs doit alors s’accélérer (essoufflement). Cette maladie (BPCO) est la 3e cause de
mortalité par maladie en France.
Les substances nocives contenues dans la fumée de tabac, sont aussi responsables de
nombreuses maladies comme les cancers, ou les maladies cardio-vasculaires.
Activité 1 : la source du dioxygène.
1. Rédige un protocole d’expérience que pourra suivre Antoine afin de prouver qu’en respirant,
nous prenons du dioxygène dans l’air.
Activité 1 : la source du dioxygène.
1. Rédige un protocole d’expérience que pourra suivre Antoine afin de prouver qu’en respirant,
nous prenons du dioxygène dans l’air.
Activité 1 : la source du dioxygène.
1. Rédige un protocole d’expérience que pourra suivre Antoine afin de prouver qu’en respirant,
nous prenons du dioxygène dans l’air.
Activité 1 : la source du dioxygène.
1. Rédige un protocole d’expérience que pourra suivre Antoine afin de prouver qu’en respirant,
nous prenons du dioxygène dans l’air.
Activité 1 : la source du dioxygène.
1. Rédige un protocole d’expérience que pourra suivre Antoine afin de prouver qu’en respirant,
nous prenons du dioxygène dans l’air.
Christopher pense que l’on se recharge en dioxygène lorsque l’on mange. Antoine, lui, est persuadé que c’est plutôt en respirant. Par contre, il ne sait pas comment le prouver.
CAPACITE TRAVAILLEE :
Concevoir un protocole
expérimental
Christopher pense que l’on se recharge en dioxygène lorsque l’on mange. Antoine, lui, est persuadé que c’est plutôt en respirant. Par contre, il ne sait pas comment le prouver.
CAPACITE TRAVAILLEE :
Concevoir un protocole
expérimental
Christopher pense que l’on se recharge en dioxygène lorsque l’on mange. Antoine, lui, est persuadé que c’est plutôt en respirant. Par contre, il ne sait pas comment le prouver.
CAPACITE TRAVAILLEE :
Concevoir un protocole
expérimental
Christopher pense que l’on se recharge en dioxygène lorsque l’on mange. Antoine, lui, est persuadé que c’est plutôt en respirant. Par contre, il ne sait pas comment le prouver.
CAPACITE TRAVAILLEE :
Concevoir un protocole
expérimental
Christopher pense que l’on se recharge en dioxygène lorsque l’on mange. Antoine, lui, est persuadé que c’est plutôt en respirant. Par contre, il ne sait pas comment le prouver.
CAPACITE TRAVAILLEE :
Concevoir un protocole
expérimental
Correction activité 1 :
Hypothèse : en respirant, nous prenons du dioxygène.
Conséquence vérifiable de mon hypothèse :
Si mon hypothèse est vraie, je dois pouvoir montrer que :
il y a du dioxygène dans l’air,
il y a moins de dioxygène dans l’air expiré que dans l’air inspiré.
Protocole expérimental :
a. Souffler à pleins poumons dans un bocal et reboucher avec la main.
b. Introduire la sonde de mesure du dioxygène et reboucher avec la main.
c. Lire la valeur mesurée correspondant à la quantité de dioxygène dans l’air expiré.
d. Recommencer la mesure en ne soufflant pas dans le bocal.
e. Lire la valeur mesurée correspondant à la quantité de dioxygène dans l’air inspiré.
Résultats :
Quantité de dioxygène dans l’air expiré : 16%
Quantité de dioxygène dans l’air inspiré : 21%
Conclusion :
Il y a du dioxygène dans l’air et il y a moins de dioxygène dans l’air expiré que dans l’air inspiré.
Donc mon hypothèse est validée : on prend bien du dioxygène dans l’air lorsque l’on respire.
Activité 2 : le trajet du dioxygène.
1. Complète le plus précisément possible le schéma ci-dessous.
Schéma représentant le trajet du dioxygène depuis l’air jusqu’à un muscle de la cuisse.
Le travail est réussi si : Auto-évaluation :
(remplir avec + ou -)
Des flèches indiquent le trajet du dioxygène.
Les éléments rajoutés montrent où circule le dioxygène.
Le schéma est facile à lire.
Tous les éléments du schéma sont légendés
Le schéma répond au problème.
CAPACITE TRAVAILLEE :
réaliser un schéma.
Muscle de la cuisse
Air inspiré
Air expiré
Correction activité 2 :
Le schéma du cours dans le II/ montre le trajet du dioxygène dans l’air. Le schéma du cours III/ montre le passage du dioxygène de l’air dans le sang. Une fois dans le sang, les vaisseaux sanguins acheminent le dioxygène jusqu’aux organes. Ceci sera traité dans le chapitre 4.
Activité 3 : le passage du dioxygène dans le sang.
Mon hypothèse :
Le lieu de passage du dioxygène de l’air dans le sang est ………………………………….
Conséquences vérifiables de mon hypothèse :
Si mon hypothèse est vraie, je dois pouvoir vérifier que :
a. Il y a du ……………..…….. en contact avec ………………………………………
b. Il y a …………... de dioxygène dans le sang quittant …………………………………..
que dans le sang y arrivant.
Conclusion :
Toutes les conséquences vérifiables de mon hypothèse sont ………………… Mon
hypothèse est donc ………………….
Activité 3 : le passage du dioxygène dans le sang.
Mon hypothèse :
Le lieu de passage du dioxygène de l’air dans le sang est ………………………………….
Conséquences vérifiables de mon hypothèse :
Si mon hypothèse est vraie, je dois pouvoir vérifier que :
a. Il y a du ……………..…….. en contact avec ………………………………………
b. Il y a …………... de dioxygène dans le sang quittant …………………………………..
que dans le sang y arrivant.
Conclusion :
Toutes les conséquences vérifiables de mon hypothèse sont ………………… Mon
hypothèse est donc ………………….
CAPACITE TRAVAILLEE :
Emettre une hypothèse.
Exploiter des résultats.
Alors qu’il révisait ses SVT, Allan a fait couler du jus
d’orange sur l’activité permettant de trouver le lieu de
passage du dioxygène dans le sang. Aide-le à compléter les
mots qui se sont effacés.
CAPACITE TRAVAILLEE :
Emettre une hypothèse.
Exploiter des résultats.
Alors qu’il révisait ses SVT, Allan a fait couler du jus
d’orange sur l’activité permettant de trouver le lieu de
passage du dioxygène dans le sang. Aide-le à compléter les
mots qui se sont effacés.
Correction activité 3 :
Première étape : une première hypothèse va être invalidée.
Mon hypothèse :
Le lieu de passage du dioxygène de l’air dans le sang est les bronchioles.
Conséquences vérifiables de mon hypothèse :
Si mon hypothèse est vraie, je dois pouvoir vérifier que :
a. Il y a du sang en contact avec les bronchioles. C’est vrai, le tableau montre que du
sang passe par les bronchioles.
b. Il y a plus de dioxygène dans le sang quittant les bronchioles que dans le sang y
arrivant. C’est faux : dans 100 mL de sang, il y a 20 mL de dioxygène dans le sang
qui arrive aux bronchioles et 15 mL dans le sang qui en repart.
Conclusion :
L’une des conséquences vérifiables de mon hypothèse est fausse. Mon hypothèse est
donc invalidée.
Deuxième étape : la seconde hypothèse va être validée.
Mon hypothèse :
Le lieu de passage du dioxygène de l’air dans le sang est les alvéoles pulmonaires.
Conséquences vérifiables de mon hypothèse :
Si mon hypothèse est vraie, je dois pouvoir vérifier que :
a. Il y a du sang en contact avec les alvéoles pulmonaires. C’est vrai, le tableau
montre que du sang passe par les alvéoles pulmonaires.
b. Il y a plus de dioxygène dans le sang quittant les alvéoles pulmonaires que dans le
sang y arrivant. C’est vrai : dans 100 mL de sang, il y a 15 mL de dioxygène dans le
sang qui arrive aux alvéoles pulmonaires et 20 mL dans le sang qui en repart.
Conclusion :
Toutes les conséquences vérifiables de mon hypothèse sont vraies. Mon hypothèse est
donc validée.
Activité 4 : le tabagisme.
1. Explique à partir de l’expérience réalisée et des documents ci-dessus comment le tabac peut gêner l’approvisionnement en dioxygène du corps et ainsi créer un essoufflement.
Activité 4 : le tabagisme.
1. Explique à partir de l’expérience réalisée et des documents ci-dessus comment le tabac peut gêner l’approvisionnement en dioxygène du corps et ainsi créer un essoufflement.
La BPCO (Broncho-pneumopathie chronique obstructive) est l’une des premières causes de mortalité en France. Elle touche 5 à 10 % de la population française et tue 17000 personnes par an, soit près de 2 fois la population de Gonfreville L’Orcher. Parmi les premiers signes de la maladie, on trouve un essoufflement à l’effort.
Observation au microscope d’une coupe de poumon
de non fumeur (à gauche et de fumeur (à droite). X400
Filtre d’une maquette de fumeur avant (à
gauche) et après avoir fumé une cigarette.
Goudron déposé
LE SAVIEZ-VOUS ? Le tabac tue chaque année 66 000 personnes soit 7.2 fois la population de Gonfreville L’Orcher ! Un fumeur sur 2 meurt prématurément des suites de son tabagisme avant 65
ans. 1 milliards 250 millions d’hommes et de femmes fument dans le monde.
La BPCO (Broncho-pneumopathie chronique obstructive) est l’une des premières causes de mortalité en France. Elle touche 5 à 10 % de la population française et tue 17000 personnes par an, soit près de 2 fois la population de Gonfreville L’Orcher. Parmi les premiers signes de la maladie, on trouve un essoufflement à l’effort.
Observation au microscope d’une coupe de poumon
de non fumeur (à gauche et de fumeur (à droite). X400
Filtre d’une maquette de fumeur avant (à
gauche) et après avoir fumé une cigarette.
Goudron déposé
LE SAVIEZ-VOUS ? Le tabac tue chaque année 66 000 personnes soit 7.2 fois la population de Gonfreville L’Orcher ! Un fumeur sur 2 meurt prématurément des suites de son tabagisme avant 65
ans. 1 milliards 250 millions d’hommes et de femmes fument dans le monde.
Correction activité 4 :
Le premier document montre qu’un poumon de fumeur a des parois alvéolaires détruites par
rapport à un fumeur, ce qui limite le passage du dioxygène de l’air dans le sang.
De plus, l’expérience avec le fumeur montre que du goudron doit se déposer tout le long de
l’appareil respiratoire. S’il se dépose dans les bronches et les bronchioles, l’air a plus de mal à
passer car cela réduit le diamètre des tuyaux d’air. S’il se dépose dans les alvéoles, cela épaissit
la paroi des alvéoles, et le dioxygène a plus de mal à passer dans le sang.
Pourtant, notre corps a toujours besoin d’autant de dioxygène, donc le rythme respiratoire est
obligé de s’accélérer, entraînant un essoufflement.
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