Depuis fort longtemps, les créateurs québécois ont été inspirés par la ville de Québec pour inventer des chansons, des romans, des séries
télévisées ou des films.
En voici quelques exemples parmi les œuvres les plus connues…
CHANSONS
TANT D’HISTOIRES(2008)
(Chanson officielle des fêtes du 400ième de Québec)
J’ai tant d’histoires à raconterL’Anse-au-Foulon, la CitadelleQuatre cents hivers, autant d’étésEt le désir d’être plus belleDéfiant le temps
J’ai la mémoire de mes rivagesEt l’ambition d’un continentJe suis la terre aux mille visagesVenus d’ailleurs, venus d’avantPour l’avenir et pour longtemps
(Paroles : Louis Mathieu)(Musique : Danny Boudreau)(Interprète : Danny Boudreau et Claire Pelletier)
À QUEBEC AU CLAIR DE LUNE(1959)
À Québec au clair de luneComme il fait bonÀ Québec avec ma bruneNous nous aimonsMontés sur la CitadelleNous écoutonsLes petites hirondelles Dans les buissons…
(Paroles et musique : Marius Delisle)(Interprète : Marius Delisle)
DANS LES RUES DE QUÉBEC(1950)
Dans les rues de QuébecPar temps gris, par temps secJ’aime aller nez au ventCœur joyeux, en chantant(…)
Au loin, le St-Laurent roule ses flots d’argentEt les bateaux vont doucement sur les ondes à la rondeLes fumées du matin sont fantômes de satinDans les rues de Québec
(Paroles et musique : Charles Trenet)(Interprète : Charles Trenet)
SYLVIE(1962)
Quand je t’ai vue la première fois, SylvieC’est à Québec sous les remparts tout grisOn s’est promis comme des enfants la vieDepuis je t’aime éperdument, Sylvie
Ça s’est passé au CarnavalParmi les cris, les serpentinsGai tourbillon d’un soir de balQui fut pourtant sans lendemain
(Paroles et musique :???)(Interprète : Michel Louvain)
LES PLAINES D’ABRAHAM(1958)
Si Abraham voyait ce qui se passe sur ses PlainesJe n’sais pas c’qu’il dirait mais ça lui ferait de la peineDe voir les amoureux qui s’en vont dans les sentiersIls marchent par deux et s’en vont s’embrasserLa police montée qui passe en autoS’amuse à déranger ceux qui s’tassent un peu tropMais si c’était lui, Abraham sur un bancAvec sa petite amie, il tougherait pas ça longtempsIl ferait une veillée à tous les samedis soirsPis la police montée, ben on serait sûrs de pas l’avoir
(Paroles et musique : André DeChevigny)(Interprète : Dominique Michel)
EN REVENANT DE QUEBEC(1946)
Un garçon solitaire marchait sans trop s’en faireEn revenant de QuébecQuand il vit, souriante, une jolie passanteEn revenant de QuébecElle marchait légère, il se dit j’aimerais faireUn brin de chemin avecMademoiselle en campagneDevenez ma compagneSouffrez-vous que je vous accompagneEn revenant de Québec
(Paroles et musique : Pierre Roche et Charles Aznavour)(Interprètes : Pierre Roche et Charles Aznavour)
JOS MONTFERRAND(1962)
Le cul sur l’bord du Cap DiamantLes pieds dans l’eau du St-LaurentJ’ai jasé un p’tit bout d’tempsAvec le grand Jos Montferrand
(Paroles et musique : Gilles Vigneault)(Interprète : Jacques Labrecque)
CHANSON DU CARNAVAL(1956)
À Québec, ça commence royalementPar le grand et joyeux déploiementDes tambours, des trompettes, des brillantsQue l’on voit dans les vrais couronnements
Carnaval, Mardi Gras, CarnavalÀ Québec, c’est tout un festivalCarnaval, Mardi Gras, CarnavalChantons tous le joyeux Carnaval
(Paroles : Roger Vézina)(Musique : Pierre Pétel)(Interprète : Pierrette Roy)
LES AILES D’UN ANGE(1969)
Si j’avais les ailes d’un angeJe partirais pour QuébecSi j’avais des lumières sur mon bikeJe partirais pour QuébecSi j’avais plus de gazolineJe monterais toutes les belles collinesQuand la noirceur sera venueJ’allumerai les lumières pour ma vue
(Paroles et musique : Robert Charlebois)(Interprète : Robert Charlebois)
LA BASSE-VILLE(1975)
Quand on est de la Basse-VilleOn n’est pas de la Haute-VilleY’en a qui s’en souviennentD’autres qui s’en souviennent pasMoi c’est par là que mes rêvesSe font des téléphonesLes jours que le mien sonne plusQue j’attends plus personne
(Paroles et musique : Sylvain Lelièvre)(Interprète : Sylvain Lelièvre)
CINÉMA
LA FORETERESSE(1947)
Le cinéma québécois en était à ses premiers balbutiements lorsque ce film de Fedor Ozep fut lancé en 1947.
L’action se déroule dans la ville fortifiée de Québec ainsi qu’aux Chutes Montmorency.
Un cocher du Vieux Québec raconte une histoire malheureuse qui a secoué la ville.
Une dispartition mystérieuse aux Chutes Montmorency a conduit une
journaliste à risquer sa vie pour découvrir ce qui s’est passé.
Nicole Germain et Paul Dupuis sont les vedettes principales de ce film.
L’HOMME AUX OISEAUX
En 1952, un conte de l’auteur Roger Lemelin est mis en images par les
cinéastes Bernard Devlin et Jean Palardy pour le compte de l’ONF.
On peut y retrouver René Constantineau, Camille Fournier, Roger Lebel, Maurice Beaupré et Annette Leclerc.
Un homme perd son travail et doit en chercher un nouveau pour éviter de soulever la colère de son épouse.
Ceux qui connaissent le film savent que la Traverse Québec-Lévis y occupe une place importante…
LA LOI DU SILENCE
Connu mondialement, le célèbre Château Frontenac a abrité les plus grandes personnalités mondiales, pour y passer la nuit ou encore
pour y fêter lors d’un bal.
En 1952, le cinéaste Alfred Hitchcock tourne à Québec son film « I Confess » (La loi du silence), qui prend le Château
Frontenac comme départ et comme finale à son film.
Le film met en vedette Montgomery Clift, Karl Malden et Anne Baxter
et raconte l’histoire d’un prêtre accusé d’un meurtre tout en sachant très bien qui a commis ce crime. L’homme d’église ne peut dévoiler l’identité du meurtrier, étant
retenu par le secret de la confession.
LE CONFESSIONNAL(1995)
S’inspirant du film « La loi du silence » d’Alfred Hitchcock, Robert Lepage tourne « Le confessionnal », film sorti en 1995.
Une partie de son film est tourné entre les murs de l’église de Stadacona, dans le quartier Limoilou.
Mettant en vedette Lothaire Bluteau, Patrick Goyette et Jean-Louis Millette,
le film raconte l’histoire d’un homme qui, de retour dans sa ville natale, cherche à
découvrir ses origines.
Il apprend que lors de sa conception, en 1952, la ville de Québec était alors
en émoi à cause du tournage d’Alfred Hitchcock.
BACH ET BOTTINE
Une jeune fille devenue orpheline doit déménager à Québec et apprendre à vivre
avec son oncle, un célibataire endurci. Tel est la trame du film « Bach et Bottine »,
le Conte pour Tous numéro 3.
Réalisé par André Melançon, ce film de 1986 lance la carrière de Mahée Paiement qui joue
aux côtés de Raymond Legault.
MA VIE EN CINÉMASCOPE
En 2004, « Ma vie en cinémascope », réalisé par Denise Filiatrault et mettant en vedette Pascale Bussières, raconte le destin tragique d’Alys Robi, une petite fille de Québec qui a fait honneur à sa
ville natale.
Née dans le quartier St-Sauveur, dans la Basse-Ville de Québec, Alys Robi
est devenue notre première star internationale en chantant dans
plusieurs pays d’Europe et d’Amérique.
Sa carrière fut brisée par une maladie psychiatrique qui l’oblige à être hospitalisée à St-Michel Archange de Beauport, devenu aujourd’hui
l’Hôpital Robert-Giffard.
TÉLÉVISION
LE PARC DES BRAVES
À Québec, le Parc des Braves est situé à l’endroit même où Lévis et Murray
s’affrontèrent en 1760, lors de la Bataille de Ste-Foy. Un monument y est dédié à
ceux qui combattirent cette année-là.
L’action du téléroman de Fernand Dansereau se déroule tout près de cet endroit.
Présenté à Radio-Canada de 1984 à 1988, on y retrouve Marie Tifo dans le rôle d’une veuve qui tente d’éduquer ses
enfants au moment de la Deuxième Guerre Mondiale et Gérard Poirier en militaire retraité qui veut séduire sa belle-sœur.
LES ORPHELINS DE DUPLESSIS
À Québec, dans les années 50, des centaines d’enfants confiés à la garde de communautés religieuses sont victimes
d’abus physiques et de sévices psychologiques.
Il s’agit de la trame de fond de cette série présentée à Radio-Canada en 1997, mais aussi de l’histoire triste et réelle de centaines
de personnes qui ont vu leur vie brisée.
On retrouve dans cette série des jeunes aussi talentueux que Lawrence Arcouette, Michel Goyette et Pierre-Luc Brillant, mais aussi des
comédiens plus chevronnés comme Hélène Grégoire et Julien Poulin.
L’HISTOIRE DES PREMIERS MINISTRES
Puisque Québec est la Capitale de la province, les hommes politiques y occupent une place importante.
Certaines séries ont raconté l’histoire de nos premiers ministres. Même si l’action ne se déroule pas exclusivement à Québec,
la ville y occupe une large place.
DUPLESSIS
Qui ne se souvient pas de l’inoubliable performance de Jean Lapointe dans
le rôle de Maurice Duplessis.
C’est en 1978 que Radio-Canada mettait à l’affiche cette série réalisée par Mark Blandford sur un scénario de Denys Arcand.
RENÉ LÉVESQUE
En 1993, les critiques ont assassiné la série « René Lévesque » mettant en vedette Denis Bouchard dans le rôle titre. René Lévesque avait grandement marqué l’imaginaire
québécois et son décès récent n’a pas aidé les créateurs de cette
série de TVA.
En 2006, Radio-Canada récidive en créant une nouvelle série sur René
Lévesque. Cette fois, Emmanuel Bilodeau gagne le pari de faire
revivre ce célèbre héros québécois.
RENÉ
LES PLOUFFE
ROGER LEMELIN
Natif de Québec, l’auteur Roger Lemelin s’est inspiré de son environnement pour créer
ses premiers romans. Il parle des gens qui habitent le secteur de la Pente Douce, dans le
quartier St-Sauveur.
En 1948, le roman « Les Plouffe » devient le plus grand succès de sa carrière.
Le succès est tel que l’histoire est adaptée pour la radio.
LA FAMILLE PLOUFFE1953-1959
En 1953, « La famille Plouffe » devient le premier téléroman de l’histoire de la télé.
La série était jouée en direct à l’époque, un soir en français et le lendemain en anglais.
La famille est composée de :
- Paul Guèvremont (Papa Théophile)- Amanda Alarie (Maman Joséphine)
- Denise Pelletier (Cécile)- Émile Genest (Napoléon)- Jean-Louis Roux (Ovide)
- Pierre Valcour (Guillaume)
EN HAUT DE LA PENTE DOUCE
Après avoir dépeint le quotidien des gens de la Basse-Ville, on se retrouve en Haute-Ville avec le téléroman « En haut de la Pente
Douce », présenté de 1959 à 1961.
Le Père Gédéon Plouffe, frère de Théophile, se marie à Amélie Chevalier, une bourgeoise. Juliette Pétrie et Doris Lussier incarnent ce
drôle de couple.
LE PETIT MONDE DU PÈRE GÉDÉON
En 1962-1963, la trilogie télévisuelle de Roger Lemelin est complétée avec « Le petit monde du Père Gédéon ».
On retrouve une bonne partie des personnages de ses téléromans précédents.
LES PLOUFFE(1981)
Cette fois, les personnages principaux sont interprétés par :- Émile Genest (papa Théophile)
- Juliette Huot (maman Joséphine)- Gabriel Arcand (Ovide)
- Denise Filiatrault (Cécile)- Serge Dupire (Guillaume)- Pierre Curzi (Napoléon)
Le cinéaste Gilles Carle ressuscite la célèbre famille dans les années 80 pour en faire un film associé à une
mini-série télévisée.
LE CRIME D’OVIDE PLOUFFE(1984)
S’inspirant de l’attentat qui a conduit la femme Pitre à la pendaison dans les années 50, Roger Lemelin crée une nouvelle histoire mettant en
vedette ses personnages.
Ovide Plouffe est accusé du meurtre de sa femme Rita Toulouse, tuée dans l’explosion d’un avion. Gabriel Arcand et Anne Létourneau
sont les vedettes de ce film associé à une mini-série.
Bravo à tous les créateurs !
Une présentation de Star Québecwww.starquebec.tk
Créé en collaboration avec Joke Jocewww.jokejoce.tk