BSV n°08 – 17 avril 2019
À RETENIR CETTE SEMAINE
Céréales ............................................................................................................. p2
Stade : stade majoritaire 1 nœud pour les blés et les orges d’hiver. Les orges de
printemps sont au stade début tallage.
Piétin verse : risque faible à moyen en fonction des situations.
Septoriose : à surveiller pour les parcelles atteignant le stade 2 nœuds.
Rhynchosporiose : Présence de symptômes, surveiller l’évolution.
Colza .................................................................................................................. p10
Stade : La majorité des parcelles est au stade F1. La floraison s’engage doucement.
Méligèthes : Les taux d’infestation sur plantes sont localement importants. Evaluer le
risque à la parcelle. Sortie de la période de risque pour les parcelles entrées
franchement en floraison.
Charançon de la tige du colza : 8% des situations sont gravement touchées par des
déformations et des éclatements de tige.
Pois .................................................................................................................... p14
Stade : stades hétérogènes entre 2 et 7 feuilles, avec une majorité de parcelle à 3-4F.
Thrips : risque faible
Sitone : une parcelle sur deux dépasse le seuil indicatif de risque.
Le réseau Blé tendre d’hiver compte 56 parcelles observées cette semaine (Lorraine et Barrois) Le réseau Orge d’hiver compte 33 parcelles observées cette semaine (Lorraine et Barrois) Le réseau Orge de printemps compte 21 parcelles observées cette semaine (Lorraine et Barrois) Le réseau Colza compte 70 parcelles observées cette semaine (Lorraine et Barrois) Le réseau Pois de printemps compte 17 parcelles observées cette semaine
BSV n°08– P.2
CER Retour au sommaire du BSV
1 Stade de la culture
Sur 56 parcelles observées, la moitié est au stade 1 nœud. Et 23% des parcelles sont au stade 2 nœuds et 27%
sont au stade épi 1 cm.
Répartition géographique des parcelles de blé tendre d’hiver observées cette semaine en Lorraine :
Blé tendre d’hiver
BSV n°08– P.3
Rappel : Rythme d’apparition des feuilles pour le suivi des maladies foliaires Pendant la montaison, les feuilles apparaissent progressivement. Les 3 dernières feuilles présentes actuellement (= feuilles du moment) ne sont pas encore les dernières feuilles définitives :
Pour le suivi des maladies foliaires, les notations sont réalisées sur les trois dernières feuilles développées
numérotées en partant du haut de plante sur 20 plantes. Les feuilles pointantes ne sont pas comptabilisées.
2 Piétin Verse
La grille de risque et les indices climatiques TOP donnés par le modèle ci-dessous permettent d’estimer un
risque sur la parcelle. Les observations sont indispensables en cas de situation à risque.
a. Observation Des symptômes de piétin verse sont signalés dans 4 parcelles avec 1 à 5% de tiges touchées (risque faible).
Le tableau ci-dessous indique le risque climatique sur la variété BERGAMO (variété sensible) pour quelques cas-
types (localisation/conditions climatiques, date de semis) :
Grille de risque agronomique du piétin verse permettant d’évaluer le niveau de risque de contamination
d’une parcelle :
Actuellement, le risque climatique est modéré dans toutes les situations.
b. Seuil indicatif de risque A partir d’épi 1 cm, jusqu’au stade 1 nœud :
• Risque faible : si moins de 10% des tiges atteintes
• Risque moyen : Entre 10 et 35% de tiges atteintes
• Risque élevé : Si plus de 35% de tiges atteintes
c. Analyse de risque L’inoculum est assez peu présent lié un à un léger déficit de pluie durant l’automne/hiver, le risque piétin
verse est faible à moyen. En plus, très peu de parcelles signalent des symptômes, aucune de celles qui en
signalent n’atteint le seuil indicatif de risque de 35% de tiges atteintes.
.
BSV n°08– P.4
Autres maladies de pied :
Une parcelle signale des symptômes de fusariose de bas de tige (10% de tiges touchées à Longeville-en-
Barrois-55). Pas de signalement de rhizoctone.
3 Septoriose
A partir du stade 2 nœuds, l’observation visuelle de présence de septoriose sur la F2 du moment (qui restera
comme la F4 définitive) permet d’anticiper la progression de la maladie sur les 3 dernières feuilles.
a. Observations
Etat sanitaire des blés d’hiver vis-à-vis de la septoriose tous stades confondus au
16/04/19 : note de présence sur feuille en % et en nombre de parcelles
Sur les parcelles observées lorsque la F3 actuelle est touchée, il y a en moyenne 14% de la feuille atteinte par
la maladie (allant de 1 à 25%).
Aujourd’hui c’est la F2 actuelle (F4 définitive) qu’il faut regarder : une seule parcelle du réseau dépasse le seuil
indicatif de risque (Bergamo : 40% de F2 atteintes à Neuville-sur-Ornain-55).
Sur le réseau, la F2 actuelle est touchée avec de faible intensité (en moyenne 2% de la feuille est atteinte par la
maladie).
La F1 actuelle (F3 définitive) ne présente pas de symptôme de septoriose.
Note :
0 : aucune feuille atteinte
5 : 50% de feuilles atteintes
10 : 100% de feuilles atteintes
BSV n°08– P.5
b. Seuil indicatif de risque Pour les variétés moyennes à sensibles à la septoriose : quand 20% des F4 définitives (F2 actuelles) présentent
des symptômes. Soit 4 feuilles F2 sur les 20 avec présence de septoriose, quelle que soit l’intensité des
symptômes.
Pour les variétés tolérantes à la septoriose : quand 50% des F4 définitives (F2 actuelles) présentent des
symptômes.
c. Analyse de risque Surveiller l’évolution de la septoriose pour les parcelles atteignant le stade 2 nœuds.
4 Oïdium, rouille jaune et rouille brune
Il y a un signalement d’oïdium à de faible fréquence et faible intensité sur la F3 actuelle : mélange de variétés à
Euville-55.
Il n’y a aucun signalement de rouille jaune et brune au sein du réseau d’observation.
5 Criocères
Plusieurs parcelles signalent la présence de criocères. Une parcelle montre quelques dégâts de criocères à
Stainville-55.
BSV n°08– P.6
ER Retour au sommaire du BSV
1 Stade de la culture
Sur 33 parcelles observées, 58% sont au stade 1 nœud, 12% sont au stade épi 1 cm pour les plus tardives et
30% sont au stade 2 nœuds pour les plus précoces.
Répartition géographique des parcelles de d’orge d’hiver observées cette semaine en Lorraine :
Orge d’hiver
BSV n°08– P.7
2 Rhynchosporiose
a. Observations Etat sanitaire des orges d’hiver vis-à-vis de la rhynchosporiose tous stades confondus au 16/04/19 : note de
présence sur feuille en % et en nombre de parcelles
La F1 actuelle ne présente pas de symptômes de rhynchosporiose.
Il y a 6 parcelles qui atteignent le seuil indicatif de risque. En moyenne, l’intensité de la rhynchosporiose est de
7% de la F2 atteinte et 16% de la F3 atteinte par la maladie.
b. Seuil indicatif de risque Les seuils de risque de la rhynchosporiose s’appliquent du stade 1er nœud jusqu’à la sortie des barbes. Les
seuils prennent en compte la sensibilité variétale :
➔ Seuil variétés sensibles : si plus de 10% de feuilles atteintes et plus de 5 jours avec des pluies > 1 mm
depuis le stade 1er nœud (Z31).
➔ Seuil variétés moyennement à peu sensibles : si plus de 10% de feuilles atteintes et plus de 7 jours avec
des pluies > 1mm depuis le stade 1er nœud (Z31).
Note :
0 : aucune feuille atteinte
5 : 50% de feuilles atteintes
10 : 100% de feuilles atteintes
BSV n°08– P.8
Comportement des variétés vis-à-vis de la rhynchosporiose :
c. Analyse de risque La rhynchosporiose est présente sur la majorité des F3 actuelles.
Les conditions climatiques sont actuellement favorables au développement de la maladie.
Le risque est globalement moyen. Surveiller l’évolution des symptômes dans les parcelles.
3 Autres maladies
Il y a 4 parcelles qui signalent des symptômes de rouille naine sur F3 sans pour autant atteindre le seuil indicatif
de risque (10% de feuilles atteintes pour les variétés sensibles et 50% de feuilles atteintes pour les variétés
moyennement à peu sensible).
Il y a 2 parcelles qui présentent des symptômes d’oïdium sur la F3 actuelle sans atteindre le seuil indicatif de
risque (20% de feuilles atteintes pour les variétés sensibles à l’oïdium et 50% de feuilles atteintes pour les
variétés moyennement et peu sensibles).
Cette semaine 3 parcelles signalent des symptômes d’helminthosporiose sur la F3 actuelle à de faibles
fréquences.
BSV n°08– P.9
CER Retour au sommaire du BSV
Répartition géographique des parcelles d’orge de printemps observées cette semaine en Lorraine :
Sur 21 parcelles observées cette semaine, 24% sont au stade 3 feuilles, 52% au stade début tallage et 24% au
stade 2-3 talles.
Une seule parcelle, au stade 3 feuilles, présente des dégâts de limaces sans pour autant dépasser le seuil
indicatif de risque : 10% de plantules attaquées à Courcelles en Barrois-55.
La situation est saine côté maladies.
Orge de printemps
BSV n°08– P.10
COL Retour au sommaire du BSV
1 Stade de la culture
Les fleurs sont visibles dans la grande majorité des parcelles du réseau. Toutefois, la floraison tarde à s’engager
franchement en raison des faibles températures. Seule une parcelle a atteint le stade G1 qui correspond au début
de la période de sensibilité aux contaminations par le sclerotinia. Dans ces situations et durant toute la période de
floraison, il est important de respecter la « réglementation abeilles » (voir encadré ci-après).
Des carences alimentaires induites et des déformations de hampe dues aux gelées matinales sont signalées.
COLZA
Localisation des parcelles observées du
12/04/2019 au 16/04/2019
100°C (0)
6 à 12 jours
STADE F1
50% des plantes
avec au moins
1 fleur ouverte
STADE G1
10 premières siliques
formées < 2 cm
Chute 1ers pétales
Bon à savoir : Repérer le stade F1, dont la date
d'acquisition est variable d'une parcelle à
l'autre en fonction de son contexte et de la
précocité de la floraison de la variété cultivée,
permet d’anticiper l’apparition du stade G1,
stade clé dans la lutte contre le sclerotinia.
Il faut cumuler 100 degrés jours en base 0
pour passer d’un stade à l’autre, soit environ
10 jours avec les températures moyennes
journalières actuelles.
BSV n°08– P.11
Durant toute la période de floraison, il est important de respecter la « réglementation abeilles »
LES ABEILLES BUTINENT, PROTEGEONS LES !
L’arrêté ≪ Abeilles ≫ de 2003 qui règlemente les conditions d’application des insecticides et acaricides est
susceptible d’être modifié. Tenez-vous informés de l’évolution de la règlementation avant d’effectuer vos
traitements.
1. Dans les situations proches de la floraison, sur colza, en pleine floraison ou en période de production d’exsudats, utiliser un insecticide ou acaricide portant la mention « abeille », autorisé « pendant la floraison mais toujours en dehors de la présence d’abeilles » et intervenir le soir par température <13°C (et jamais le matin) lorsque les ouvrières sont dans la ruche ou lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables à l'activité des abeilles, ceci afin de les préserver ainsi que les autres auxiliaires des cultures potentiellement exposés.
2. Attention, la mention « abeille » sur un insecticide ou acaricidene signifie pas que le produit est inoffensif pour les abeilles. Cette mention « abeille » rappelle que, appliqué dans certaines conditions, le produit a une toxicité moindre pour les abeilles mais reste potentiellement dangereux.
3. Il est formellement interdit de mélanger pyréthrinoïdes et triazoles ou imidazoles. Si elles sont utilisées, ces familles de matières actives doivent être appliquées à 24 heures d’intervalle en appliquant l’insecticide pyréthrinoïde en premier.
4. N’intervenir sur les cultures que si nécessaire et veiller à respecter scrupuleusement les conditions d’emploi associées à l’usage du produit, qui sont mentionnées sur la brochure technique (ou l’étiquette) livrée avec l’emballage du produit.
5. Afin d’assurer la pollinisation, de nombreuses ruches sont en place dans les parcelles de multiplication de semences. Les traitements fongicides et insecticides qui sont appliqués sur ces parcelles, mais aussi dans les parcelles voisines, peuvent avoir un effet toxique pour les abeilles. Limiter la dérive lors des traitements. Veiller à informer le voisinage de la présence de ruches.
Pour en savoir plus : téléchargez la plaquette « Les abeilles butinent » sur le site http://itsap.asso.fr
et la note nationale BSV « Les abeilles, des alliées pour nos cultures : protégeons-les ! »
Cet encadré a été rédigé en 2012 par un groupe de travail DGAL, APCA, ITSAP-Institut de l’abeille, et
soumise à la relecture du CNE.
BSV n°08– P.12
2 Méligèthes (Meligethes sp.)
a. Observation Cette semaine, les méligèthes sont observés sur plante dans 95% des parcelles du réseau. Le taux d’infestation
moyen baisse depuis deux semaines consécutives, avec 2.9 méligèthes par plante cette semaine.
Cette moyenne cache de grandes disparités avec des infestations allant de 0.1 à 17 méligèthes par plante dans
des parcelles encore au stade sensible. L’observation à la parcelle reste indispensable.
Ce ravageur est à observer sur les plantes :
Compter le nombre de méligèthes sur 5 x 5 plantes consécutives, puis calculer le nombre moyen de méligèthe
par plante et le pourcentage de plantes infestées. Le comptage ne doit pas prendre en compte les insectes
présents sur les plantes pièges (variété à floraison précoce) car cela conduirait à surestimer le risque.
b. Seuil indicatif de risque Le colza est sensible aux attaques de méligèthes de l’apparition des boutons floraux (D1) jusqu’à l’entrée en
floraison. Dans le cas général, le risque devient faible dès l’apparition des premières fleurs sauf si la culture peine
à rentrer en pleine floraison.
Les seuils de nuisibilité sont modulés en fonction de l’état du colza et du niveau d’infestation (tableau ci-dessous).
Seuils de nuisibilité en nombre de méligèthes par plantes ou en % de plantes infestées
(*températures faibles, plantes stressées en eau, dégâts parasitaires antérieurs…)
c. Analyse de risque Pour les parcelles qui sont franchement entrées en floraison (F2 ou plus) le risque est nul.
Dans les parcelles au stade E-F1, où quelques fleurs sont présentes mais où la floraison ne s’enclenche pas
massivement, le risque est faible dans le cas général. Mais il est possible que de très fortes populations pénalisent
la culture et l’empêche d’entrer en floraison. Dans ce cas particulier, le risque reste élevé.
Le risque demeure élevé dans les parcelles tardives ou handicapées par des dégâts antérieurs de ravageurs (grosse
altise, charançon du bourgeon terminal, charançon de la tige du colza).
Dans tous les cas, l’évaluation du risque se fait à l’échelle de la parcelle en prenant en compte, le stade, la vigueur
du colza ainsi que le niveau d’infestation du ravageur.
État de la culture Stade boutons accolés
(D1-BBCH50)
Stade boutons séparés
(E-BBCH57)
Colza handicapé, peu
vigoureux ;
conditions peu favorables aux
compensations*
1 méligèthe/plante
ou 50% plantes infestées
2-3 méligèthes/plante
ou 65 à 75% plantes infestées
Colza sain et vigoureux
bien implanté, sol profond et en
absence de stress printanier
significatif
En général pas d’intervention.
Attendre stade E avant
d’intervenir, si le seuil est
dépassé.
6-9 méligèthes/plante
BSV n°08– P.13
3 Sclerotinia (Sclerotinia sclerotium)
L’apparition prochaine du stade G1 (chute des premiers pétales) correspond au début de la période de sensibilité
aux contaminations par le sclérotinia.
Il n’existe pas de seuil de nuisibilité pour le sclérotinia étant donné que la protection est uniquement préventive.
Cependant le niveau de risque peut être évalué en tenant compte de certains éléments :
- Le nombre de cultures sensibles au sclerotinia dans la rotation (colza, tournesol, soja, pois…)
- Les attaques recensées les années antérieures sur la parcelle
- L’utilisation d’une lutte biologique préventive
- Les conditions climatiques humides favorables à la germination des sclérotes et au maintien des pétales sur
les feuilles
- Les indicateurs de contamination des pétales par les spores du champignon (les pétales sont un vecteur
indispensable de la contamination par le sclerotinia). Un réseau d’une quarantaine de « kit pétales » est
déployé sur la région pour évaluer le risque a priori en début de floraison. La lecture des premiers kits dans
les jours à venir nous donnera une indication du niveau de contamination.
4 Bilan des dégâts de charançon de la tige du colza (Ceutorhynchus napi)
Ce printemps a été marqué par un vol de charançon de la tige du colza précoce, massif et long. Deux pics de vols
sont enregistrés entre le 13 février et le 2 avril 2019. Les dégâts en culture sont aujourd’hui visibles dans 23
parcelles sur 48 qui ont fait l’objet d’une observation spécifique, soit dans presque 50% du réseau.
Des dégâts importants – entre 20 et 100% de pieds touchés – sont observés dans 8% des situations.
Charançon de la tige du colza : % plantes avec
dégâts (déformation, éclatement)
Déformations et éclatements de tige dus aux piqûres de charançons de
la tige du colza
avril 2019 - A. Baillet, Terres Inovia
BSV n°08– P.14
POI Retour au sommaire du BSV
1 Stade de la culture
Les stades sont très hétérogènes entre parcelles.
Ils s’échelonnent de 2 feuilles à 7 feuilles, avec une
majorité de parcelles à 3-4 feuilles.
2 Thrips (Thrips Angusticeps)
a. Observation Description : le thrips est un petit insecte allongé de couleur noir s’attaquant aux pois de printemps. Les thrips
piquent la plante et y injectent leur salive toxique entrainant un retard de la plante (aspect chétive, naine) et la
création de nombreuses ramifications. Les feuilles se gaufrent et se retrouvent couvertes de taches jaunes à
brunes. A noter que les précédents blés et lins sont plus favorables à la présence de thrips. Cet insecte est actif
dès que la température du sol dépasse les 8°C.
Une seule parcelle signale la présence de thrips cette semaine avec en moyenne 0.1 thrips par plante.
b. Seuil indicatif de risque Le seuil indicatif de risque est atteint lorsque l’on dénombre en moyenne 1 thrips par plante entre le stade 80-
90% des plantes levées (ligne de semis visible) et le stade 6 feuilles.
Le comptage se fait sur 10 plantes. Pour une meilleure représentativité, faire plusieurs comptages par parcelle.
c. Analyse de risque Le risque est faible pour le moment. De plus, les populations de thrips n’engendrent pas de dégâts lorsque
les conditions de levée du pois sont rapides.
POIS DE PRINTEMPS
Localisation des parcelles observées du
12/04/2019 au 16/04/2019
Comment bien les observer : Vous pouvez utiliser la méthode du sac plastique : prélever une dizaine de plantes entières dans la parcelle au hasard, enlever la terre des racines, puis mettre les plantes dans le sac qui sera laissé quelques heures au soleil. Compter alors les insectes sur les parois du sac.
BSV n°08– P.15
3 Sitone (Sitona lineatus)
a. Observation Description : Le sitone est un charançon de 3.5 à 5mm, de couleur
gris-brun et présentant des yeux proéminents. Les adultes s’attaques
aux feuilles de pois et de féverole créant des encoches facilement
observables. Leur activité débute dès que la température dépasse
12°C.
La nuisibilité réelle du sitone est liée aux larves issues des pontes au
pied de la plante. Ces larves s’attaquent au système racinaire et en
particulier aux nodosités, perturbant la nutrition azotée de la plante.
Des morsures de sitones sont observées dans toutes les parcelles du
réseau. Sur 15 parcelles ayant fait l’objet d’une observation
spécifique :
- 8 parcelles avec présence de 1 à 5 morsures (note 1)
- 5 parcelles avec présence de 5 à 10 morsures (note 2)
- 2 parcelles avec présence de plus de 10 morsures (note 3)
b. Seuil indicatif de risque Afin de prévenir la nuisibilité du sitone, il est recommandé d’observer la présence d’encoches de la levée
jusqu’au stade 6 feuilles des cultures. Passer ce stade, les pontes ont été réalisées.
Le seuil indicatif de risque est de 5 à 10 encoches sur les premières feuilles.
c. Analyse de risque La présence de sitones dans les parcelles de pois de printemps est généralisée. 50% des parcelles dépassent
le seuil indicatif de risque. La surveillance doit continuer jusqu’au stade 6 feuilles.
BSV n°08– P.16
ÉDITÉ SOUS LA RESPONSABILITÉ DE LA CHAMBRE RÉGIONALE D’AGRICULTURE GRAND EST SUR LA BASE DES OBSERVATIONS RÉALISÉES PAR LES PARTENAIRES DU RÉSEAU GRANDES CULTURES :
Arvalis Institut du végétal, Avenir Agro, l’ALPA, Alter Agro, Terres Inovia, la Chambre d’Agriculture de Meurthe-et-
Moselle, la Chambre d’Agriculture de la Meuse, la Chambre d’Agriculture de Moselle, la Chambre d’Agriculture des
Vosges, la Coopérative Agricole Lorraine, EMC2, EstAgri, la FREDON Lorraine, GPB Dieuze-Morhange, Hexagrain,
Lorca, Sodipa Agri, Soufflet Agriculture, le SRAL Grand Est (DRAAF), Vivescia.
Rédaction : Arvalis Institut du Végétal, Terres Inovia, et la FREDON Lorraine
Relecture assurée par les Partenaires du Réseau, la Chambre Régionale d’Agriculture Grand Est ainsi que la DRAAF
(SRAL).
Crédits photos : Arvalis - Institut du Végétal, DRAAF (SRAL) FREDON Lorraine, Terres Inovia, Partenaires.
Coordination et renseignements :
Claire COLLOT, Tél. : 03 83 96 85 02. Courriel : [email protected] Karim BENREDJEM, Tél. : 03 26 65 18 52. Courriel : [email protected]
Pour recevoir le Bulletin de Santé du Végétal par courrier électronique, abonnez-vous ici :
http://www.grandest.chambre-agriculture.fr/productions-agricoles/ecophyto/bulletins-de-sante-du-vegetal/abonnez-vous-gratuitement-a-nos-bsv/
Action pilotée par le ministère chargé de l'Agriculture et le ministère chargé de l’Environnement, avec l’appui financier de l’Agence Française de Biodiversité, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses attribués au
financement du Plan ÉCOPHYTO II.
Retrouvez gratuitement le BSV toutes les semaines sur les sites Internet
de la Chambre Régionale d’Agriculture Grand Est et de la DRAAF :
http://www.grandest.chambre-agriculture.fr/productions-agricoles/ecophyto/bulletins-de-sante-du-vegetal/
http://draaf.grand-est.agriculture.gouv.fr/Surveillance-des-organismes
Affinez vos connaissances sur les principales adventices des Grandes Cultures et les méthodes de lutte préventive
en consultant le site INFLOWEB : http://www.infloweb.fr
Top Related