BILAN COMPLET D’UN LABORATOIRE RURAL
1er AVRIL 2008 AU 31 MARS 2014
Version du 4 août 2014
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 2
Informations générales Nom du laboratoire : Produire la santé ensemble (PSE) Localisation : MRC du Rocher‐Percé Début et durée du projet : 1er avril 2008 au 31 mars 2014 Champ thématique : La santé en milieu rural : l’exploration de modes de prévention et de prestation de services de santé en milieu rural à l’intention de l’ensemble des clientèles. Rédaction Isabelle Boisvert, coordonnatrice, Produire la santé ensemble Collaboration Isabel Garcia, agente de planification socio‐sanitaire, CSSS du Rocher‐Percé
Révision Émilie Bourque‐Bélanger, agente de développement, Produire la santé ensemble Remerciements Nous tenons à remercier le Ministère des Affaires Municipales, des Régions et de l’Occupation du Territoire (MAMROT) qui, grâce à son soutien financier, a permis la création du laboratoire rural Produire la santé ensemble. Également, merci aux nombreux partenaires et citoyens sans qui ce projet n’aurait pu exister.
Notes Selon la formule consacrée, l’emploi du masculin désigne aussi bien les femmes que les hommes et est utilisé dans le seul but d’alléger le texte. Toute reproduction de ce document, en partie ou en totalité, est souhaitée, à condition d’en indiquer la source et d’en informer les auteurs.
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Table des matières Informations générales ........................................................................................................ 2 Introduction ......................................................................................................................... 5
Idée d’origine et situation à améliorer ............................................................................ 5 Description du projet ....................................................................................................... 6 Comment le laboratoire s’inscrit-il dans une démarche de développement ? ................ 7
Chapitre 1 : Présentation du laboratoire .............................................................................. 8
Contexte du territoire ciblé ............................................................................................. 8 Objectifs initiaux ........................................................................................................... 10 Modèle de gouvernance choisi...................................................................................... 10 Partenariats développés ................................................................................................. 14 Démarche d’évaluation ................................................................................................. 14 Étapes et réalisations du laboratoire ............................................................................. 15 Activités de transfert de connaissances et mérites reçus .............................................. 17
Chapitre 2 : Bilan financier ............................................................................................... 24 Chapitre 3 : Constats du laboratoire et son impact ........................................................... 25
Est-ce que les objectifs du laboratoire ont été atteints? ................................................ 27 Discussions sur les bons coups ..................................................................................... 30 Discussion sur les difficultés et les contraintes............................................................. 30 Est-ce que le laboratoire a apporté des changements? .................................................. 31 Est-ce que de nouveaux enjeux émergent? ................................................................... 32 À refaire, afin d’accomplir de façon plus optimale le projet? ...................................... 33 Quel a été le niveau d’appropriation et de mobilisation? ............................................. 33 Importance de la mesure des laboratoires? ................................................................... 34
Chapitre 4 : Développement d’expertise et recommandations ......................................... 35
Expertises, outils et processus développés? .................................................................. 35 Comment les expertises peuvent-elles être récupérées? ............................................... 39 Conclusion .................................................................................................................... 40
Liste des acronymes .......................................................................................................... 42 Lexique ............................................................................................................................. 43 Annexe 1 : Modèle logique Produire la santé ensemble ................................................... 47 Annexe 2 : Ligne du temps des actions et livrables produits ............................................ 48 Annexe 3 : Plans d’action et vidéo-bilan 2008-2014 ........................................................ 49 Annexe 4 : Rapport final sur les projets de groupe d’achat par le CIRADD 2014 ........... 50
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Liste des tableaux Tableau 1 : Appréciation du potentiel de développement ........................................ p.11 Tableau 2 : Liste des membres du comité de suivi ..................................................... p.12 Tableau 3 : Liste des membres de l’équipe ................................................................ p.12 Tableau 4 : Revenus et dépenses 2008‐2014 ............................................................. p.23 Tableau 5 : Liste des connaissances, outils et expertises développés ....................... p.39
Liste des figures Figure 1 : Démarche de développement des communautés ....................................... p.8 Figure 2 : Organigramme de Produire la santé ensemble .......................................... p.13
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Introduction En tant que laboratoire rural, Produire la santé ensemble avait le mandat de documenter et de transférer l’expertise acquise. Plusieurs rapports et outils ont été produits en ce sens. En consultant notre site Internet (www.produirelasanteensemble.com) vous trouverez l’ensemble de nos livrables, dont le principal est un documentaire de 50 minutes tourné en guise de bilan après la sixième année. Le présent rapport fait état de l’évolution du laboratoire rural entre 2008 et 2014. Il est succinct et se veut un résume sommaire de la démarche, considérant que les rapports d’évaluation par projet vont plus en profondeur.
Idée d’origine et situation à améliorer L’idée d’origine vient de la rencontre de deux personnes du milieu : l’une du secteur de la santé (Isabel Garcia) et l’autre du secteur de l’agriculture (Isabelle Boisvert). Toutes deux ont rassemblé une quinzaine d’acteurs concernés par la santé globale qui se sont réunis autour d’une même vision, d’une même idée : mettre en place une démarche de prise en charge de l’alimentation par et pour la communauté.
Par ses actions, Produire la santé ensemble vise à améliorer la santé globale par l'alimentation saine, locale ou de proximité. Stimuler la production et la consommation locales stimule l’économie de proximité et diminue la pollution liée au transport, en plus de favoriser une alimentation plus saine et plus fraîche.
En améliorant l’accès à des aliments locaux et en augmentant la capacité de choisir ces aliments et même de les produire, nous croyons pouvoir améliorer l’état de santé de la population. Ces actions deviennent aussi des occasions de rencontre, d’échange, de partage et de solidarité et contribuent ainsi au développement de la communauté en général. La situation à améliorer est en lien étroit avec la dévitalisation sociale, culturelle et matérielle. La MRC du Rocher‐Percé affiche un des taux de dévitalisation les plus élevés au Québec. Ainsi à travers ce projet, nous souhaitions avoir un effet sur le développement des communautés, la lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale.
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Description du projet Après cinq années d’initiatives alimentaires citoyennes soutenues par Produire la santé ensemble, la MRC du Rocher‐Percé est certainement en meilleure santé. Ce projet de laboratoire rural, était porté par une épicerie coopérative à Percé et composé d’un comité de 35 partenaires et citoyens qui ont géré collectivement le projet. Produire la santé ensemble a fait le pari, en 2008, d’améliorer la santé de sa communauté en l’amenant à prendre en charge son alimentation. Comment? D’abord, en agissant sur l’accès aux aliments locaux. Ensuite, en sensibilisant. Finalement, en misant sur l’action communautaire. Effectivement, en rapprochant les producteurs des consommateurs, plus de 10 000 lb d’aliments locaux ont été dérivés de leur circuit d’exportation à l'extérieur de la région pour atterrir dans les assiettes locales d’environ 75 familles. Ce projet a généré de la fierté, du réseautage, de la reconnaissance agricole, en plus d’un chiffre d’affaires de plus de 30 000 $. L’autonomie alimentaire est un bien beau défi qui demande de planter les graines chez les plus jeunes pour pouvoir en ressentir des effets après une ou plusieurs générations. Ainsi, des ateliers pour renforcer les habiletés culinaires et horticoles ont été offerts à plus de 250 enfants dans presque toutes les écoles primaires de la MRC, et ce, par plus d’une soixantaine de parents et enseignants. Par ailleurs, l’autonomie alimentaire ce n’est pas seulement d’avoir accès aux produits en épicerie; ça passe aussi par la capacité individuelle et collective de produire ses propres aliments. Ainsi, nous avons soutenu plus de 35 familles qui jardinent ensemble de façon communautaire dans différents villages de la MRC. Soulignons le village de Val‐d’Espoir, berceau de toutes les initiatives développées et transférées à l’échelle de la MRC. Son dynamisme a contribué à l’arrivée d’une vingtaine de nouveaux arrivants et à la réalisation d’autres projets communautaires, tels que la cuisine intergénérationnelle, le moulin à farine et le four à pain communautaire. Enfin, avec la création récente de l’organisme à but non lucratif du nom de Produire la santé ensemble, la suite s’annonce prometteuse de par la volonté du milieu à poursuivre cette démarche au‐delà du laboratoire rural. Bref, quand une population se mobilise pour sa santé, et que l’on offre le soutien approprié, ça peut mener loin !
Membres fondateurs de PSE
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Comment le laboratoire s’inscrit-il dans une démarche de développement ? Notre démarche de développement des communautés est inspirée du Mouvement Acadien des Communautés en Santé du Nouveau‐Brunswick et du Réseau québécois de villes et villages en santé. Voici les principales étapes:
1. Effectuer un portrait des forces et limites du milieu Identifier ce que les gens aiment Identifier les forces Identifier les ressources Identifier les besoins et les défis Identifier les leaders Se bâtir un réseau de contacts
2. Développer le projet, renforcer les compétences et le pouvoir d’agir du milieu
Vérifier l’intérêt et la priorité Bâtir un comité et se faire accompagner Identifier les décideurs Élaborer un message clair Partager l’idée
3. Planifier et mettre en œuvre
S’inspirer de ce qui se fait ailleurs Rêver ensemble Bâtir un plan d’action Passer à l’action
4. Maintenir l’élan
Maintenir l’engagement des membres Célébrer les succès, petits et grands Offrir de la formation aux participants Maintenir la communication ouverte Assurer la relève Savoir durer dans le temps
5. Faire le bilan des actions afin d’en tirer des leçons, constituant ainsi un nouveau
portrait et permettant de recommencer le cycle ci‐haut Mesurer l’atteinte des objectifs Évaluer l’efficacité et l’utilité des façons de faire retenues Noter les résultats (prévus et imprévus) Partager les résultats
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savoir, qui autrefois était transmis de génération en génération, est aujourd’hui moins valorisé. De plus, les gens constataient une diminution du nombre d’agriculteurs et de l’espace occupé par les territoires agricoles. Les superficies cultivées auparavant étaient beaucoup plus importantes et le nombre de fermes, même si elles étaient de plus petite taille, était plus grand. Par ailleurs, en 2010, l’équipe de développement social de la MRC du Rocher‐Percé a rédigé un portrait du territoire en lien avec la lutte à la pauvreté, et ce, dans le cadre d’une démarche d’approche territoriale intégrée. Nous vous présentons ici les principaux éléments de ce portrait.
• Population en forte décroissance : 39 % depuis 1971
• Population qui vieillit rapidement
• Nombre très élevé de familles monoparentales (27 % du total régional)
• Revenu disponible par habitant 24 % moins élevé que la moyenne québécoise et 8 % moins élevé que la moyenne régionale
• Taux de faible revenu des familles 20 % plus élevé que la moyenne régionale et 25 % plus élevé que la moyenne nationale
• Très fort rapport de dépendance économique
• Taux d’emploi des 25‐64 ans le plus faible au Québec à 49,5 %
• Taux de chômage pour l’ensemble de la Gaspésie et des Îles‐de‐la‐Madeleine parmi les plus élevés au Québec à 13,7 % (février 2010)
• Jeunes et plus vieux plus touchés par le chômage
• Taux d’assistance sociale nettement plus élevé que la moyenne québécoise
• 26 % de tous les prestataires de l’assistance sociale vivent en Gaspésie et auxÎles‐de‐la‐Madeleine
• Un élève sur cinq (soit 21 %) passe au secondaire avec un retard de cheminement scolaire
• Important taux de décrochage au secondaire en Gaspésie (27,7 %)
• Faible taux de scolarisation : 45 % des 16 ans et + sont sans diplôme
• Coûts sociaux et économiques énormes pour la communauté : 92 millions de dollars pour une cohorte de 5 ans
• Niveaux inquiétants de jeunes ayant des troubles de comportement
• Jeunes de 15‐29 ans trois fois plus nombreux à être hospitalisés pour un trouble de santé mentale
• Espérance de vie plus basse chez les hommes
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• Plus haut taux de suicide régional, particulièrement chez les hommes
• Aînés plus sédentaires qu’ailleurs au Québec
• Liens en renfoncer pour le transport collectif et adapté
• 1 élève sur 10 de niveau secondaire reçoit de l’aide alimentaire
Malgré ce contexte de dévitalisation bien évident, nous pouvons compter sur certaines forces du milieu : entraide, appartenance, fierté, etc. Selon un portrait en cours de réalisation par la Direction de la santé publique Gaspésie‐Les‐Îles, les éléments d’appréciation du potentiel de développement des communautés dans la MRC du Rocher‐Percé sont intimement liés à la qualité du tissu social (Tableau 1).
Objectifs initiaux L’objectif général du projet, tel qu’inscrit au formulaire de dépôt du projet en 2007, allait comme suit : Améliorer la santé en milieu rural en assainissant les environnements alimentaires, tout en misant sur le capital social et le potentiel de développement endogène d'une communauté. Les objectifs spécifiques de réalisation étaient les suivants :
• Val‐d'Espoir comme banc d'essai de revitalisation d'une communauté; • Chandler comme banc d'essai de création de liens alimentaires et éducatifs; • la MRC du Rocher‐Percé comme banc d'essai du renforcement de
l'agriculture de proximité; • l'Association coopérative de consommation de Percé pour faciliter l'accès à
une alimentation saine et locale; • un comité consultatif multisectoriel assurant la gestion, le suivi et la diffusion
de la démarche et des résultats.
Modèle de gouvernance choisi Dès le départ, l’Association coopérative de consommation de Percé, un des partenaires, a été identifiée pour être le porteur du projet et en assurer la gestion. Le projet était toutefois gouverné par un comité de suivi d’environ 35 personnes (Tableau 2), qui se rencontraient trois fois par année pour faire le bilan et décider des grandes orientations. Au total, il y a eu 14 rencontres de suivi entre 2009 et 2014.
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Tableau 1. Appréciation du potentiel de développement des communautés selon des membres de Produire la santé ensemble
La participation a été plutôt active et s’est maintenue au fil des ans. Toutefois, certains partenaires ont eu plus de difficulté que d’autres à maintenir leur implication. Les raisons de ce désengagement étaient le plus souvent liées aux coupures dans les budgets de ressources humaines (ce fut le cas de la Commission scolaire, par exemple) ou au manque de liens directs avec la mission première de l’organisme (ce fut le cas de l’UPA, par exemple). Toutefois, d’autres partenaires se sont intégrés au comité en cours de route, notamment le secteur municipal, via la présence du préfet de la MRC. Certains partenaires ont mentionné qu’ils auraient apprécié y voir davantage d’élus et de gens « non convaincus ». Les membres de l’équipe (Tableau 3) ont eux aussi joué un rôle dans la gouvernance en mécanisant les orientations et les actions sur le terrain, avec la communauté. Nous avons mis en place un modèle de gouvernance à notre image (Figure 2), de sorte que les partenaires soient impliqués d’une façon participative à travers différents comités de travail. Ces comités étaient en lien avec les membres de l’équipe, ce qui permettait d’alimenter leur travail.
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Tableau 2. Liste des membres du comité de suivi de Produire la santé ensemble Individus Institutions Alice Bujold, titre, Coop AMI de Percé Aline Hébert, titre, Bio‐Jardins Annick Stevens, citoyenne, Grande‐Rivière Benoît Tireau, titre, Jardin élément Claire Roussy, citoyenne, Gascons Isabelle Dubé, citoyenne, Percé Jonathan Vallée‐A, copropriétaire, ferme KAJO Karine Gosselin, copropriétaire, ferme KAJO Lisa Ducross, citoyenne, Cap‐d’Espoir Lorraine Dallaire, citoyenne, Val‐d’Espoir Louise Fugère, citoyenne, Maria Nadine Desmarais, titre, Cornouillers Nathalie Drapeau, citoyenne, Pabos Stéphane Langlois, titre, Coop AMI de Percé Stéphane Rail, citoyen, Val‐d’Espoir Sylvain Roussy, titre, VE
Caroline Leclerc, titre, CRÉGÎM Christine D’Amours, titre, DDR MAMROT Christine Hautcoeur, titre, CLD Diane Lebouthillier, préfet, MRC du Rocher‐Percé Éloïse Bourdon, titre, DSP GÎM Émilie Thériault, coordonnatrice, Table consultative jeunesse du Rocher‐Percé Francine Roy, organisatrice communautaire, CSSS du Rocher‐Percé Ghislain Anglehart, titre, MAMROT Isabel Garcia, agente de planification socio‐sanitaire, CSSS du Rocher‐Percé Jacques Gendron, titre, MAMROT GÎM Johanne Michaud, titre, Table de concertation bioalimentaire de la GaspésieLaval Doucet, titre, Chaire de recherche ULaval Louis Bigaouette, titre, MAPAQ GÎM Lucille Despard, titre, Ville de Percé Marie‐Joëlle Leblanc, titre, Merinov Richard Duguay, titre, CSRL Stéphane Day, titre, UPA GÎM Stéphanie Roy, titre, CJE Zénab Hamat, titre, MAPAQ GÎM
Tableau 3. Liste des membres de l’équipe de Produire la santé ensemble et leur spécialisation 2012-2014 2008-2011 Élise Dumouchel, biologie Émilie Bourque‐Bélanger, communication Isabelle Boisvert, agronomie Karen Golden, horticulture et animation Karine Leblanc, développement régional Marie‐Claude Véziau, communication Sophie Perron, travail social Thomas Wadham Gagnon, administration
Anne Rigutto, animation Catherine Avard, agronomie Clémence Bourget, communication Frédéric Delarosbil, agronomie Gaëtanne Mauger, biologie Isabelle Boisvert, agronomie Karine Leblanc, communication Louise Fugère, nutrition Marie‐Ève Ouellet, animation Sylvain Tapp, agriculture Roseline Joncas, administration
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Voici quelques‐uns des comités mis en place : • comité de gestion pour soutenir l’épicerie dans l’administration du projet;
• comité de communication pour réfléchir aux stratégies et créer des outils;
• comité d’apprentissage pour élaborer des stratégies et suivre les projets éducatifs dans les écoles;
• comité d’évaluation pour mettre en place une démarche et créer des outils;
• comité de pérennité pour réfléchir aux avenues futures et soutenir l’émergence de la nouvelle entité légale;
• autres comités de travail au besoin.
Figure 2. Organigramme de Produire la santé ensemble
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Partenariats développés Outre les partenariats mis en place pour mobiliser les acteurs du comité de suivi, d’autres ont été développés afin de répondre à certains besoins plus ponctuels. En 2009, nous avons eu recours à un tandem formé par la Solidarité rurale du Québec (SRQ) et le Réseau québécois de villes et villages en santé (RQVVS) afin d’animer une réflexion collective de départ auprès de la communauté et des partenaires. Une approche d’évaluation a été initiée avec l’aide du RQVVS. Toujours pour améliorer notre démarche d’évaluation, nous avons développé un partenariat avec deux autres acteurs : l’Institut national de santé publique et Équiterre. Afin d’outiller les parents et les écoles dans l’offre d’ateliers culinaires et horticoles, nous avons également développé un partenariat avec Les ateliers cinq épices de Montréal et l’organisme Jeunes pousses de l’Estrie.
Démarche d’évaluation La finalité de l’évaluation était de renforcer la capacité des citoyens et partenaires de différents secteurs à travailler ensemble et de s’engager dans la concertation. L’évaluation se voulait participative.
Nous avions un double objectif : tirer des apprentissages de notre démarche et améliorer notre concertation. Autant que possible, nous avons transféré aux leaders des projets‐pilotes cette démarche d’auto‐évaluation en les outillant et en les amenant à tirer eux‐mêmes des leçons pour améliorer leurs actions. Le comité d’évaluation a d’abord élaboré un modèle logique (Annexe 1) pour schématiser le projet et pour nous aider à choisir les angles d’évaluation. Ensuite, il a élaboré les questions de recherche et déterminé les informations à recueillir, tout en fournissant des exemples de sources de données et des méthodes de collecte. Quatre volets ont été évalués :
• les Petits cuistots et potagers éducatifs dans les écoles de la MRC du Rocher‐Percé (projet d’apprentissage);
• les groupes d’achat d’aliments locaux;
• la gouvernance participative au sein du comité de suivi;
• les jardins communautaires.
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Pour chacun de ces volets, nous avons observé l’implantation (population rejointe, ressources utilisées, activités réalisées, atteinte des objectifs, etc.), les processus (gouvernance, pérennité, etc.) et les effets (prévus ou non). Ces recherches n’avaient pas pour but de mesurer des changements dans les habitudes de vie. Il aurait été impossible de le faire avec le peu de temps et de moyens dont nous disposions. Toutefois, nous avons pu recueillir des perceptions en lien avec des changements chez les individus, ce que nous qualifions d’« effets » du projet. Les rapports sont disponibles sur le site internet www.produirelasantéensemble.com.
Étapes et réalisations du laboratoire Une ligne du temps de 2008 à 2014 (Annexe 2) trace les moments forts du projet ainsi que les livrables produits. Une fois par année, en mars, Produire la santé ensemble déposait une vidéo‐bilan de l’année ainsi qu’un plan d’action pour l’année suivante (Annexe 3).
En 2008‐2009, nous avons exploré qui nous étions et quelles étaient les forces de notre territoire. Nous avons réalisé différents portraits :
• étude de perception sur l’agriculture et la santé auprès de la population de Val‐d’Espoir ainsi que du secteur bioalimentaire de la MRC du Rocher‐Percé;
• étude de perception sur l’alimentation menée par le CIRADD auprès des membres de l’épicerie Coop AMI de Percé;
• portrait des actifs et des potentialités de l’offre bioalimentaire et de la demande institutionnelle dans la MRC afin de créer des circuits courts de commercialisation;
• portrait de la communauté de Val‐d’Espoir et vidéo (« Je rêve mon village ») pour faire ressortir les rêves et attirer les gens à une soirée de diffusion et d’échange.
En 2009‐2010, nous sommes passés à l’action et nous avons accompagné les leaders dans les différents projets nourriciers, marchands et éducatifs issus des portraits. Le but était alors de jeter des bases solides et concrètes avec des gens du milieu en les accompagnants dans la réalisation de leurs projets. Nous avons été souvent appelés à prendre le leadership afin de montrer l’exemple.
En 2010‐2011, nous avons commencé à nous retirer graduellement afin de laisser les leaders locaux piloter leurs projets, tout en apportant un support et un suivi constants. Nous souhaitions ainsi accroître le pouvoir d’agir et l’autonomie. Une réflexion sérieuse sur la pérennité de Produire la santé ensemble s’est amorcée afin de déterminer si son existence devait se poursuivre après 2014.
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Activités de transfert de connaissances et mérites reçus Au total, une trentaine d’activités de transfert de connaissances ont été réalisées, essentiellement à l’extérieur de la région. 2008
1. Conférence à l’AQUESS (Association québécoise Centres de santé et services sociaux) auprès d’intervenants dans le domaine de la santé
2. Conférence auprès d’une délégation de la Gouverneure générale du Canada
3. Conférence auprès d’intervenants d’épiceries pour le Colloque annuel de la FCAQ (Fédération des coopératives d’alimentation du Québec)
4. Conférence au colloque national de QEF
5. Échanges inter‐laboratoires ruraux à Tadoussac pour la DDR du MAMROT
2009
6. Présentation auprès des directeurs des directions régionales de différents ministères à la Conférence administrative régionale (CAR) Gaspésie‐Îles‐de‐la‐Madeleine
7. Échanges inter‐laboratoires ruraux pour la DDR du MAMROT
8. 2e Conférence au colloque national de QEF
9. Conférence publique pour la fête des récoltes de la Coop du Cap de Cap‐aux‐Renards
10. Présentation aux directeurs des municipalités de la Gaspésie et des Îles‐de‐la‐Madeleine
11. Atelier sur l’évaluation pour le forum CACIS (Chaire approches communautaires et inégalités de santé) auprès d’intervenants dans le domaine de la santé
12. Conférence nationale auprès d’intervenants de la santé au Colloque sur les maladies du cœur de Sainte‐Anne‐des‐Monts
13. Conférence et animation d’un débat pour les étudiants de premier cycle universitaire en développement régional à l’UQÀR
2010
14. Conférence auprès des directeurs de toutes les directions régionales du MAPAQ
15. Présentation au Conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux du Rocher‐Percé
16. Conférence auprès d’intervenants en santé publique dans le cadre des Journées annuelles de santé publique du Québec (JASP)
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17. Conférence au colloque annuel de Solidarité rurale du Québec (SRQ) 18. Conférence nationale auprès d’organisateurs communautaires pour le RQIIAQ
(Regroupement québécois des intervenants et intervenantes en action communautaire en CSSS) à Gatineau
19. Conférence auprès d’intervenants intersectoriels (santé, éducation, QEF, agroalimentaire, etc.) de la Baie‐des‐Chaleurs
20. Conférence au colloque national de Villes et villages en santé
2011
21. Conférences à Dalhousie pour la Coop Environnement Vie de la Baie‐des‐Chaleurs auprès d’élèves de l’école primaire et de citoyens engagés
22. Conférence auprès des maires de la MRC du Rocher‐Percé sur la connaissance des potentiels agricoles du territoire
23. Conférence pour la Table de concertation en sécurité alimentaire de la Matawini
24. Conférence auprès d’une délégation d’intervenants, d’élus et de citoyens de la Haute‐Gaspésie
25. Conférence au CIRADD (Centre d’innovation et de recherche action en développement durable) auprès d’étudiants
26. Conférence auprès des intervenants des tables de concertation agroalimentaire du Québec
27. Conférence nationale auprès de participants en développement rural au congrès de l’Université rurale du Québec
2012
28. Conférence auprès d’intervenants en développement rural pour l’évènement Ruralement vôtre à Matane
29. Formation de deux jours offerte à la DSP du Bas‐St‐Laurent auprès d’un groupe en sécurité alimentaire
2013‐14
30. Présentation et aide à la réflexion pour le regroupement de partenaires Santé jeunesse de la Côte‐de‐Gaspé
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Une trentaine d’activités de sensibilisation ont été réalisées, essentiellement dans la MRC du Rocher‐Percé.
2008
1. Assemblée de village à Val‐d’Espoir (80 participants)
2009
2. Participation à une journée citoyenne à Newport (plus de 100 visiteurs)
3. Kiosque à l’expo Éric (plus de 200 visiteurs)
4. Rendez‐vous Produire et manger ensemble regroupant le secteur agroalimentaire et les responsables du marché institutionnel dans la MRC du Rocher‐Percé (80 participants)
5. Fête des récoltes de Val‐d’Espoir (plus de 100 visiteurs)
6. Foire gourmande de Val‐d’Espoir (80 repas vendus)
7. Voyage de formation au colloque Villes et villages en santé (8 participants)
2010
8. Présentation théâtrale publique à la Vieille Usine de l’Anse‐à‐Beaufils (plus de 120 spectateurs)
9. Kiosque à l’expo Éric (plus de 200 visiteurs)
10. Lancement du guide « Produire et consommer chez nous » (50 participants)
11. Rendez‐vous Produire et manger ensemble regroupant les leaders de Val‐d’Espoir (plus de 60 participants)
12. Journées portes ouvertes de l’UPA (plus de 100 visiteurs) 13. Pique‐nique des arts du jardin à Val‐d’Espoir (plus de 120 visiteurs) 14. Les 5 à 7 de distribution des paniers de viande locale à l’épicerie
(30 acheteurs)
15. Criée populaire de vente de morue avec les pêcheurs (plus de 100 acheteurs)
16. Délégation au colloque Villes et villages en santé (16 participants)
2011
17. Atelier de connaissance du secteur agroalimentaire auprès des membres du Centre Femmes entre‐elles de Chandler (15 participantes)
18. Kiosque à la Journée jeunesse de la MRC du Rocher‐Percé (plus de 75 visiteurs)
19. Kiosque à la Journée des aînés de la MRC du Rocher‐Percé (plus de 150 visiteurs)
20. Conférence sur le jardinage avec Yves Gagnon (plus de 70 participants)
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Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 22
Mot rédigé collectivement et lu lors de la réception du Grand Prix de la ruralité
Lorsque nous avons pensé ce projet, il y a sept ans, plusieurs personnes nous ont prises pour des pèlerines ou encore des communistes. Pour elles, le développement des communautés passait d’abord par le modèle économique pur et dur. Mais pour nous, l’important c’était les gens et les communautés. C’était de redonner la parole et le pouvoir d’agir aux citoyens. De raviver cette force collective à bâtir ensemble des cathédrales en réunissant les gens autour de leur santé à eux, de la santé de leur village, de celle de leur région et de celle de leur pays. C’est pourquoi Produire la santé ensemble a plutôt réfléchi en termes de développement des communautés et en pensant qu’en stimulant l'autonomie alimentaire et qu’en développant des environnements favorables à la santé globale, nous obtiendrions un effet positif sur le territoire. C’est avec un immense plaisir que nous recevons ce prix. Merci à l’ensemble des partenaires, citoyens et membres de l’équipe de Produire la santé ensemble. Ces rêveurs et développeurs ont permis de souffler sur une étincelle et d'alimenter une flamme naissante qui allait permettre aux communautés de révéler leur plein potentiel. Nous croyons pouvoir dire en toute humilité que ce prix vient récompenser des années d’efforts en faveur de nos petites communautés qui se battent pour rester en vie, chose pas facile quand on voit disparaître un à un nos services de proximité. Ce sont ces communautés elles‐mêmes qu’on se doit de féliciter. Ces gens qui font fièrement vivre le patrimoine rural québécois, qui démontrent une force et une résistance hors du commun, et ce, malgré le manque de soutien trop fréquent des institutions. Ce prix, il est pour eux, car sans leur courage, leur ténacité et leur détermination, l’étincelle n’aurait pu mener ni bien loin, ni bien haut. Si vous regardez vers la Gaspésie lors d’une soirée étoilée, vous distinguerez peut‐être certaines étincelles briller parmi les autres étoiles et former une nouvelle constellation. En bonnes Gaspésiennes, nous nous plaisons à regarder cette nouvelle constellation que nous avons nommé fraternellement "La Constellation de la morue", parce que dans notre rêve, dans 25 ans, la morue allait revenir!
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Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 24
Chapitre 2 : Bilan financier Le montage financier de 2008 à 2014 (Tableau 4) a permis de générer une activité d’environ un million et demie de dollars. Certains partenaires se sont engagés de façon récurrente (MRC, Ville de Percé et CRÉGÎM), alors que d’autres ont soutenu pour des projets ciblés. Les ressources humaines ont demandé l’investissement le plus important (environ 80 % du budget), ce qui n’est pas étonnant pour un projet qui a misé sur l’offre de services d’accompagnement de projets communautaires. Tableau 4 : Revenus et dépenses 2008‐2014
Tableau 1: Revenus Avril 08 -mars 09
Avril 09 -mars 10
Avril 10 -mars 11
Avril 11 -mars 12
Avril 12 -mars 13
Avril 13 -mars 14 Total
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CLE 22 563 $ 20 000 $ 42 563 $CLE 15 000 $ 15 000 $Fond.Comm - retour jeunes diplomés 12 728 $ 12 728 $
Fond.Comm - Se brancher au savoir 9 900 $ 1 100 $ 11 000 $
CRÉ-commandite 2 000 $ 2 000 $MAPAQ 13 299 $ 9 160 $ 22 459 $MAMROT (FADT) 27 600 $ 35 000 $ 4 100 $ 66 700 $Service canada 6 858 $ 7 858 $ 24 004 $ 38 720 $Député provincial 3 500 $ 500 $ 4 000 $Vente de guides 769 $ 700 $ 100 $ 1 569 $Revenus d'activités 5 846 $ 3 830 $ 13 069 $ 10 000 $ 15 576 $ 48 321 $Autres revenus 24 299 $ 24 299 $TOTAL 222 484 $ 275 740 $ 359 331 $ 304 195 $ 239 610 $ 185 540 $ 1 586 900 $
Tableau 2: Dépenses Avril 08 -mars 09
Avril 09 -mars 10
Avril 10 -mars 11
Avril 11 -mars 12
Avril 12 -mars 13
Avril 13 -mars 14
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Ressources humaines 107 269 $ 219 792 $ 234 006 $ 189 701 $ 168 186 $ 141 804 $ 98 765 $Action 21 142 $ 31 568 $ 50 300 $ 56 345 $ 42 307 $ 20 354 $ 4 700 $Gestion 11 430 $ 24 380 $ 15 739 $ 14 281 $ 13 174 $ 15 413 $ 4 877 $Autres (immeubles, rénovations) 13 169 $ 78 200 $ 10 000 $
TOTAL 139 841 $ 275 740 $ 313 214 $ 260 327 $ 223 667 $ 255 771 $ 118 342 $TOTAL 1 586 902 $
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 25
Chapitre 3 : Constats du laboratoire et son impact Le prochain chapitre vise à faire ressortir les constats du laboratoire rural. D’entrée de jeu nous avons pensé intéressant de recopier ici quelques citations précieuses recueillies dans notre livre d’or. Par la suite, nous répondrons aux différentes questions en utilisant des éléments transmises par la Direction de la santé publique GÎM lors d’une collecte de données effectuée entre janvier et mai 2013 qui visait à faire le portrait de Produire la santé ensemble. Tout au long de ce chapitre, vous retrouverez des témoignages (en bleu) issus du documentaire 2014 sur Produire la santé ensemble. Extraits du livre d’or de Produire la santé ensemble Bon matin Isabelle et Isabel, Vous faites maintenant parler de vous à la radio de Radio‐Canada! Impressionnant! Toutes mes félicitations! Votre projet mérite parfaitement de se faire connaître partout au Québec. Une bonne journée. Mario Corbeil, M.Sc., agent de planification, de programmation et de recherche, DSP de l’Outaouais
Bonjour, J'ai eu la chance d'entendre cette émission « par hasard ». Je suis rarement dans mon auto à cette heure de la journée. Et j'étais très fière qu'on parle de mon « petit village natal », qui abrite du GRAND monde, vous autres, fiers Gaspésiennes et Gaspésiens. Bravo à l'équipe de Produire la santé ensemble. Et aussi, merci à toutes les personnes qui, depuis des années, ont travaillé, souvent dans l'ombre, à garder la vie du village « vibrante ». Continuez. Francine Dallaire, auteure et conférencière née à Val‐d'Espoir et fière de l'être
Vous contribuez à construire un monde meilleur! Merci de votre extraordinaire créativité! Lucille Despard, agente de développement culturel, Ville de Percé
Bravo pour le reportage! Ça fait plaisir d'entendre parler d'alternatives alimentaires à la télé. Et aussi, merci pour la B.D. de la semaine dans Le Havre. En espérant que ça pousse les personnes concernées à nous donner notre chance de démarrer notre entreprise agricole. Heureusement que vous êtes là. Ensemble, nous récolterons! Bonne continuité et à bientôt! Fred & Nadine
Un petit mot pour te souligner, ainsi qu'à toute l'équipe de Produire la santé ensemble, toute mon admiration face au travail que vous réalisez dans la communauté. J'éprouve
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 26
un réel enthousiasme à travailler avec chacune d'entre vous... Longue vie à notre collaboration! Francine Roy, organisatrice communautaire, CSSS du Rocher‐Percé
Moi aussi, il faut que je vous dise merci. Merci pour l'opportunité de me faire découvrir davantage des gens qui ont le souci de l'autre... Oui, une denrée de plus en plus rare en effet! Quand on voit tout ce qui se fait ici et là, on peut réellement croire que si chacun fait son bout, on arrivera à embellir le monde dans lequel on vit. Je reviens dans mon petit bout de Gaspésie avec le cœur élargi et des connaissances que j'ose appeler des amies maintenant. Merci! Une phrase qui m'a marquée : Toute seule on va vite mais ensemble on va loin! Allons Loin! Lisa
Bravo à toute l’équipe. C’est une belle reconnaissance « Prix d’excellence 2010 du RQVVS » d’un organisme bien implanté possédant une belle notoriété. Cette reconnaissance n’arrive pas seule et sans effort. Votre travail et votre dévouement auprès de la communauté font écho non seulement dans le milieu, mais hors région aussi, et c’est tout à votre honneur. De notre côté, il nous fait plaisir de vous soutenir et de participer à ce projet. Savourez ce moment, il vous revient. Bernard Racine, adjoint au directeur, MAPAG GÎM
J'ai appris la bonne nouvelle de votre prix d'excellence remis par le Réseau québécois de villes et villages en santé. Je tiens à vous féliciter ainsi que toute votre équipe pour cette reconnaissance nationale de votre travail et de votre implication dans le développement durable de la région. Bravo! Josiane Michaud, agente de concertation et de développement, CRÉGÎM
Bonjour la gang! Je veux vous dire à quel point j’ai apprécié ce voyage et ce colloque. Un vrai moment de plaisir. Votre présence et votre bonne humeur étaient des plus appréciées. Merci à toi Isabelle B et à toutes et chacune de m’avoir permis de vous accompagner à ce colloque. Pour moi, tout était parfait. Vous êtes des amours. Merci et à la prochaine! Lorraine D., citoyenne de Val‐d’Espoir
Je viens de prendre le temps de la visionner [vidéo Petits cuistots] et je suis très, très, très émue de voir la couleur que vous avez donnée au projet. Je suis fière de voir que tous apprécient le projet. Mais ce qui me touche le plus est de voir que les parents, qui hésitaient beaucoup quant à leur rôle d'animateurs de l'atelier, sont activement impliqués (avec toi) dans la préparation et l'animation des ateliers. Merci pour cette belle image positive du projet que vous avez su si bien présenter. Je trouve que les interventions (toi, parents, enseignantes, directrice, enfants) donnent vraiment le goût d'implanter le projet dans d'autres écoles. Bravo à vous! Vous venez de faire ma journée! Merci à votre communauté géniale! Martine Carrière, Les ateliers cinq épices
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 27
Est-ce que les objectifs du laboratoire ont été atteints? L’objectif général était: Améliorer la santé en milieu rural en assainissant les environnements alimentaires, tout en misant sur le capital social et le potentiel de développement endogène d'une communauté. Nous croyons avoir eu un effet positif sur la santé individuelle et collective en mobilisant les producteurs, les citoyens et les partenaires pour les soutenir dans leurs projets, en créant des circuits courts de commercialisation, en accompagnant des groupes dans de la production collective d’aliments, en accompagnant des parents dans des activités éducatives à l’école, en réunissant autour d’une même équipe des institutions, des organisations et des citoyens. Nous croyons avoir créé de la capacité d’agir, tant individuelle que collective, de même qu’avoir augmenté la participation citoyenne et la concertation en créant des espaces de rencontre pour l’échange de savoir local et d’expertise. Peut‐être ainsi avons‐nous consolidé ou créé des rôles, de l’action collective, de la prise en charge et de l’économie de proximité, tous des déterminants importants d’une santé globale. « Ces jeunes‐là avaient des idées, avaient de l’enthousiasme. Quand Isabelle Boisvert est arrivée avec son projet de Produire la santé ensemble, on la regardait aller, on se disait :
« On ne sait pas où ça va aller.» […]. Finalement ça a eu un très bon impact, ça a contribué à faire arriver d’autres personnes, qui se sont greffées à ça. […]. L’arrivée de
quelques jeunes au début, jeunes femmes, jeunes hommes, qui ont trouvé qu’à Val‐d’Espoir, ça pouvait être intéressant, ça nous a marqués, ça nous a impressionnés que
ces gens‐là disent : « C’est un milieu intéressant ». Pourtant nous autres, on pensait que, quand on est sur le déclin, ce n’est pas tellement intéressant. En tout cas, ça nous a
donné confiance, ça nous a donné de la fierté que peut‐être on avait perdue. » Robert Beaudry, natif de Val‐d’Espoir
Les objectifs spécifiques
1. Val‐d'Espoir comme banc d'essai de revitalisation d'une communauté Nous avons vécu une belle réussite en ce qui concerne la mobilisation de la communauté lors des évènements : à chaque occasion, plus de 70 participants se sont présentés, sur une communauté de 400 habitants. Certains groupes ont réussi à bâtir des projets d’autonomie alimentaire : jardins communautaires, cuisine intergénérationnelle, moulin à farine, culture de céréales, four à pain, etc. Environ une trentaine de personnes ont été dans l’action pour développer ces projets. La réussite la plus importante concerne la visibilité donnée à la population, visibilité qui a permis d’attirer près d’une quarantaine de nouveaux arrivants (incluant les enfants et les naissances). L’ouverture et l’accueil des gens du village sont remarquables. Un citoyen a même commencé à vendre des emplacements de 2 acres à prix très accessible, ce qui a
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 28
permis d’attirer déjà 3 familles qui construiront eux‐mêmes leurs maisons dès l’été 2014. Nous avons perçu certaines difficultés à rejoindre la communauté autrement. La majorité participe aux évènements, mais ne souhaite pas s’impliquer activement dans les projets.
« Avec Produire la santé ensemble je pense qu’on s’est posé la question des valeurs qu’on avait perdues. On a fait une démarche à travers ça. Les enfants, avec les Petits cuistots, ont redécouvert c’était quoi faire la cuisine, goûter aux aliments, prendre la
peine de s’assoir en famille […]. » Roberto Blondin, natif de Val‐d’Espoir
2. Chandler comme banc d'essai de création de liens alimentaires et éducatifs Pour ce qui est des liens alimentaires, nous avons non seulement réussi à mobiliser le Centre hospitalier pour l’achat local, mais aussi à inciter de nombreuses familles à participer aux groupes d’achat d’aliments locaux. Nous avons toutefois rencontré des difficultés à consolider ces liens alimentaires. Pour ce qui est des liens éducatifs, nous avons pu rejoindre une centaine de jeunes à la Base de plein air de Bellefeuille l’été et à l’école l’hiver. Nous avons eu une belle participation des enseignants. Il subsiste de beaux défis de mobilisation et de renforcement du pouvoir d’agir des parents autour du projet. Nous avions toujours entre cinq et dix parents bénévoles lors des activités Petits cuistots. Aussi, il a fallu développer des solutions pour régler certaines situations problématiques dans les dynamiques communautaires. Au final, le bilan de cette approche est très positif. Il a été transféré à l’ensemble de la MRC. Certaines autres régions nous demandent d’ailleurs de les aider à soutenir le démarrage d’une telle démarche (petits cuistots et potagers éducatifs).
3. la MRC du Rocher‐Percé comme banc d'essai du renforcement de l'agriculture de proximité
La majorité des producteurs ont montré beaucoup d’intérêt dans la démarche, ce qui fut ressenti lors de présentations au syndicat de base de l’UPA. D’ailleurs, plus de 50 % des producteurs participaient aux évènements organisés dans la MRC. Quant aux projets‐pilotes, cinq producteurs y ont participé de façon active, dont trois de la relève agricole et deux autres ont simplement suivi la démarche de près. Nous avons constaté que les producteurs ne sont pas en mesure de prendre en charge les projets de commercialisation, et ce, par manque de temps (Annexe 4). Ils souhaitent voir se poursuivre PSE et être accompagnés dans la mise en marché. Il y a là un défi de
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 29
pérennité et un manque de levier financier pour répondre à ce besoin de structuration des marchés locaux. C’est aussi pour répondre à cette problématique que la pérennité de PSE s’articule autour d’un projet d’épicerie.
4. l'Association coopérative de consommation de Percé pour faciliter l'accès à une alimentation saine et locale
La participation de la Coop AMI de Percé fut énorme, tant sur les plans de l’administration que de la mise en marché d’aliments locaux. La direction nous a démontré une confiance importante en nous laissant expérimenter des projets de commercialisation en circuit court à travers leur entreprise. Elle a toujours fait preuve de conviction pour les valeurs de développement des communautés locales. L’assemblée annuelle des membres a démontré chaque année un grand enthousiasme lors de la présentation des bilans. Nous aurions souhaité pouvoir maintenir les activités de formation et de sensibilisation sur la saine alimentation en épicerie. Il a fallu prioriser nos actions éducatives et nous avons fait le choix de mettre nos énergies auprès des enfants, des écoles et des communautés. Il y avait toutefois là un énorme potentiel qui pourrait facilement être récupéré par un(e) nutritionniste en CLSC par exemple. Le soutien de cet organisme s’est manifesté, et continue de se manifester, à travers le projet d’épicerie. De la conception des plans, au choix des produits, jusqu’aux détails complexes de marges de profit et d’approvisionnement, les gens de la Coop AMI de Percé sont toujours là pour aider l’équipe de Produire la santé ensemble.
5. un comité consultatif multisectoriel assurant la gestion, le suivi et la diffusion de la démarche et des résultats.
C’est l’objectif dans lequel nous avons le plus performé. Effectivement, la plus grande force de PSE est son réseau intersectoriel. La majorité des institutions ont maintenu leur intérêt et leur participation. La richesse des échanges a permis d’amener le projet vers une réussite générale. Nous avons même outrepassé l’objectif en réussissant à impliquer des citoyens dans le comité, et ce, afin de rapprocher les intervenants du milieu et de redonner du pouvoir d’agir à la population. L’espace créé en était un où se rencontraient les mouvements ascendant et descendant qu’on nomme communément « bottom‐up » et « top‐down ». Lors de la dernière rencontre, ce comité s’est dit disponible à tout moment pour soutenir l’OBNL Produire la santé ensemble. Ça pourrait être sous la forme d’une rencontre annuelle de consultation ou d’une invitation à l’Assemblée générale annuelle.
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 30
Discussions sur les bons coups
Quelles sont les raisons des succès et comment s’expliquent‐ils?
• Politiques encadrantes • Plans d’actions intergouvernementaux (PAG, Laboratoires ruraux, Pacte rural,
etc.) • Financement disponible pour réaliser une démarche sur six ans • Concertation intersectorielle et mobilisation des forces du milieu prêt à recevoir
ce projet • Retour de jeunes familles avec enfants • Dégagement d’une ressource pour monter le projet • Présence dans les milieux d’intervention; décentralisation • Démarche de Développement des communautés avec participation des citoyens
dès le départ, au rythme de chacun; importance des processus • Accompagnement et mentorat des citoyens dans la planification des activités • Technique d’animation des groupes favorisant la participation • Pratique innovante pour la diffusion des résultats (vidéo, présentation par les
citoyens, porte‐à‐porte, etc.) • Évaluation constante des processus et des activités • Collaboration des gens du milieu à toutes les étapes du projet • Consultations fréquentes auprès de la population desservie (sondage, études de
besoin, réseaux sociaux, etc.) • Connaissance des dynamiques du milieu • Partage et valorisation des expertises des citoyens du milieu • Projet qui réunit des citoyens de toutes les générations • Valorisation de la prise en charge par le milieu pour assurer la pérennisation des
projets1
Discussion sur les difficultés et les contraintes
• Dévitalisation des communautés de la MRC • Centralisation des ressources et des services dans les centres administratifs • Pratique peu commune de concertation regroupant les citoyens (non leurs
représentants) et les institutions; demande d’adaptation • Difficulté de trouver des leaders dans la communauté • Retombées de DC difficiles à identifier et parfois perceptibles sur le long terme • Processus d’empowerment long, coûteux en temps et en argent, mais pérenne • Confusion des rôles entre le local et le régional • Reconnaissance et soutien de la part des municipalités tardifs • Manque d’adhésion du secteur municipal
1 Perceptions recueillies par la DSP GÎM dans l’étude sur PSE
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 31
• Présence de conflits au sein de groupes d’intervention (défi à gérer) • Urbanisation des mentalités • Pouvoir d’agir des citoyens dans les communautés fusionnées • Politique de fermeture des petites écoles • Adhésion des producteurs (manque de temps)2
« Là où on a rencontré le plus de difficulté, c’est au niveau de créer des circuits courts, de faire en sorte qu’il y ait plus de mise en marché de produits locaux. Je dirais qu’on a
expérimenté quelque chose d’intéressant, […] qu’on a démontré que c’était intéressant […] financièrement […], mais c’est comme si on arrivait au constat qu’on ne trouve
personne pour s’approprier ce projet‐là et le continuer » Isabelle Boisvert coordonnatrice.
Est‐ce que le laboratoire a apporté des changements?
Retombées individuelles • Bris l’isolement social • Augmentation du pouvoir d’agir (reconnaissance et valorisation des compétences
des citoyens) • Transmission des connaissances entre les citoyens • Possibilité de réalisation de soi (donner du sens à sa vie) • Développement du potentiel des personnes (formation des bénévoles, des
employés) • Possibilité de participation à la vie sociale et communautaire • Amélioration des habitudes de vie3
« Moi, ça m’a apporté […] une motivation additionnelle à l’intérêt que j’avais pour l’autoproduction, la saine alimentation, un mode de vie un peu plus sain, près de la
nature, dans le sens où on récolte, on élève, on crée notre nourriture. […] Il me manquait [en Ville] la motivation face au manque de moyens qu’on a pour produire sa propre
nourriture. Rendu ici, c’est un peu plus facile; on est dans un contexte agricole, il y a plein de gens qui le font déjà. Je suis venu ici, j’ai eu la possibilité de le faire, il y a eu des gens
d’expérience pour m’enseigner à le faire puis me démarrer. Avec PSE, il y avait des projets qui permettaient de s’intégrer à des groupes qui le font, pour apprendre, puis ça m’a aidé à démarrer, à concrétiser ces valeurs‐là que j’avais, mais que je n’appliquais
pas pleinement. » Michel Plourde, nouvel arrivant Retombées organisationnelles
• Création de nouveaux partenariats (monde agricole, monde scolaire, monde de la santé, citoyens et intervenants de divers institutions)
• Adaptation dans les deux sens (organisations et citoyens)
2 Perceptions recueillies par la DSP GÎM dans l’étude sur PSE 3 Idem
Bilan complet Produire la santé ensemble 2008‐2014 Page 32
• Lieu de participation et d’interaction renforcé au sein de la communauté • Action conjuguée d’un ensemble d’acteurs (privés, institutionnels, citoyens) • Prise en charge de l’autonomie alimentaire par les citoyens • Gouvernance inclusive4
« Les trucs comme le méchoui, le four à pain, ça attire les gens […] parce que c’est de la
nourriture; puis la nourriture, on n’a pas l’choix, faut avoir accès à ça. […] C’est très rassembleur. À ce titre‐là, je crois que Produire la santé ensemble a réussi à rassembler les gens autour des projets. Après ça, les gens vont avoir envie de continuer, puis ça va
faire un effet boule de neige. » Marie‐Claude Véziau, nouvelle arrivante. Retombées communautaires
• Réduction des distances entre les classes sociales • Création de liens intergénérationnels • Réduction de la pollution par les circuits courts (achat local) • Réduction des coûts alimentaires (cuisines collectives, jardins communautaires) • Renforcement des leaders locaux • Redynamisation sociale par le soutien direct à des projets, par la prise en compte
de la parole et des rêves d’une communauté, par le renforcement des forces collectives oubliées et en déclin, par la visibilité qu’on leur donne et le renforcement d’une fierté parfois perdue
Est‐ce que de nouveaux enjeux émergent?
Voici les informations recueillies lors d’une réflexion d’équipe concernant les nouveaux enjeux :
1. Pérennité • Générer des revenus autonomes pour absorber les frais de
fonctionnement • Maintenir la mobilisation tant des citoyens que des partenaires au sein
du comité • Développer et consolider une offre de services dans l’accompagnement
et le transfert d’expertise • Perpétuer notre caractère innovant, être une source d’expérimentation,
se permettre de se tromper tout en continuant à jouer un rôle de leader dans le transfert de connaissances (projet d’antenne régionale)
2. Développement de l’agriculture locale • Soutenir les jeunes et les nouveaux arrivants dans la réalisation de leurs
rêves en lien avec l’autonomie alimentaire • Rétention de nouveaux arrivants qui veulent faire de l’agriculture
4 Perceptions recueillies par la DSP GÎM dans l’étude sur PSE
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« Un défi c’est de maintenir la mobilisation de ces partenaires, […] de la maintenir dans le temps. » Isabel Garcia, CSSS RP
À refaire, afin d’accomplir de façon plus optimale le projet?
Avec le recul, nous croyons avoir bien accomplit les objectifs que nous nous étions fixés. Nous avons été cohérents et constants. Nous croyons avoir respecté le rythme des communautés. Voici toutefois ce qui serait à refaire, avec plus de temps et de moyens :
• pour la logique nourricière, nous serions retournés plus souvent échanger avec la population, sous la forme de rencontres publiques. Ceci aurait pu avoir pour effet de mobiliser davantage certaines personnes qui, à priori, n’ont pas adhéré au projet, mais qui, en tissant davantage de lien, auraient pu vouloir s’impliquer à leur façon;
• pour la logique marchande, nous aurions pris plus de temps pour accompagner
les agriculteurs, les consommateurs et les institutions dans la recherche d’un modèle viable et autonome. Il aurait fallu se donner plus de temps et de ressources en accompagnement pour transférer le projet, de même que plus de réflexion et d’actions concertées avec les partenaires;
• pour la logique éducative, nous aurions impliqué davantage la Commission
scolaire afin d’assurer un meilleur soutien tant technique que financier;
• pour le transfert de connaissances et les actions de communication, nous aurions pu investir davantage d’énergie dans la population locale. Durant certaines périodes, nous avons reçu des nombreuses demandes pour des conférences à l’extérieur de la région. Il nous a été difficile de refuser afin d’investir cette même énergie localement.
« Quand tu implantes quelque chose de nouveau, tu vois les répercussions quelques
années plus tard. Ce que ça a apporté un organisme comme ça […], c’est une autre façon de penser […]. Si on est capable de faire un bon mixte de ça, c’est gagnant‐gagnant parce qu’autant le nouvel arrivant va en apprendre de nous autres, autant on va en
apprendre de lui. Puis c’est comme ça que les colonies se sont fondées, c’est comme ça que Val‐d’Espoir s’est fondée. » Roberto Blondin, natif de Val‐d’Espoir.
Quel a été le niveau d’appropriation et de mobilisation?
Nous pouvons dire que nous avons rencontré une partie importante de la communauté dans la première année : producteurs, transformateurs, consommateurs, institutions, citoyens, partenaires, etc.
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Il fut relativement facile de mobiliser la population à plusieurs reprises, avec les résultats suivants :
• 65 bénévoles dans 9 écoles primaires différentes; • 100 familles en lien avec 5 producteurs agricoles et un groupe de pêcheurs; • 80 à 200 participants à chaque évènement public; • 15 à 20 citoyens impliqués dans la gestion et le suivi avec les partenaires; • 15 partenaires de différents secteurs.
Le défi réside dans l’appropriation des projets par la communauté. Nous voyons toutefois que certains milieux réussissent très bien, même de façon autonome. C’est le cas de 4 écoles primaires et de 2 jardins communautaires. D’autres projets demandent encore un certain soutien pour en arriver à la pérennité. Le fait que toutes les écoles s’approprient les projets et qu’elles participent à la recherche de solutions pour l’autonomie est un signe positif. L’organisme PSE dans son ensemble est quant à lui entièrement repris par des citoyens qui ont formé une entité légale afin de perpétuer le projet. Il a même été nécessaire de procéder à des élections pour combler les postes au sein du CA, en raison de l’engouement de plusieurs. Nous pensons que c’est une belle marque d’appropriation du projet par la communauté. Les partenaires initiaux ont aussi mentionné leur intérêt à poursuivre leur soutien. Notamment, la Coop AMI de Percé, qui, tel que mentionné précédemment, soutient chaque étape de démarrage de la petite épicerie à Val‐d’Espoir.
« La Coopérative, là‐dedans, a appuyé le projet et je pense qu’elle a aidé beaucoup pour son développement à ce niveau‐là. Surtout que la Coopérative a embarqué à plein pour
que le projet se réalise avec Isabelle. » Stéphane Langlois, Dg Coop AMI de Percé Sur le plan régional, le fait d’avoir été ciblé pour jouer un rôle d’antenne régionale pour le déploiement de projets d’autonomie alimentaire est aussi un signe d’appropriation du projet par les acteurs de la région.
Importance de la mesure des laboratoires?
Être autorisés à expérimenter un projet pendant six ans offre des avantages très importants. Nous avons eu la possibilité de suivre le rythme des gens, d’utiliser presque 100 % de notre temps à l’action (plutôt qu’à la recherche de financement), de se donner le droit d’essayer, et de se tromper, de ne pas ressentir une pression constante sur les résultats, mais plutôt un appui à la réalisation d’une démarche, etc. Les avantages d’octroyer un financement soutenu comme celui‐là sont énormes pour aider à bâtir des projets innovants et porteurs.
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Par ailleurs, nous croyons qu’il a été plus facile de mobiliser des partenaires grâce à la visibilité, la notoriété et les moyens offerts par cette mesure. Il était aussi réconfortant de se sentir en réseau avec les autres laboratoires ruraux. De plus, cette mesure était aussi accompagnée de soutien technique. Le conseiller régional du MAMROT a fait preuve de disponibilité, d’ouverture et de patience. Les intervenants de la Direction du développement rural ont été tout aussi disponibles et nous ont soutenus lorsque nécessaire.
« Comme je vois que ça a bien été pour moi, je trouve important que ça continue pour faire profiter à d’autres gens, des nouveaux […], des gens qui sont déjà ici, mais qui
n’avaient pas tout à fait cette philosophie, […] qui manquaient de moyens pour le faire. » Michel Plourde, nouvel arrivant
Chapitre 4 : Développement d’expertise et recommandations
Expertises, outils et processus développés?
« L’aspect démocratique du laboratoire, l’aspect inclusif, le fait qu’il y ait des partenaires et des citoyens pour réfléchir ensemble, voilà ce que j’aime. » Francine Roy, organisatrice
communautaire CSSS RP L’expertise développée concerne principalement l’application d’un processus de développement des communautés :
• mobilisation et participation citoyenne; • concertation intersectorielle; • renforcement du pouvoir d’agir, notamment par l’évaluation participative et
l’amalgame entre l’expertise citoyenne et celles des intervenants. Nous avons priorisé le processus plutôt que les résultats. Ceci nous a permis de tenir compte de la population pour déterminer comment la soutenir. Produire la santé ensemble a agi en catalyseur des forces vives du milieu : le laboratoire rural a permis de mettre les gens en contact entre eux, mais aussi avec les institutions ou les organisations qui ont du pouvoir et qui veulent le partager. Également, nous avons développé une expertise particulière dans l’implantation d’ateliers de Petits cuistots, de potagers éducatifs et de jardins communautaires. Plusieurs documents ont été rédigés en ce sens. Par ailleurs, nous avons excellé dans l’adaptation d’outils pédagogiques montréalais à un territoire comme le nôtre, présentant des caractéristiques de dévitalisation importantes.
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De façon plus générale, nous avons développé une expertise en autonomie alimentaire via l’expérimentation de trois logiques afin de rejoindre les leviers pour accroître l’accès à des aliments frais et sains par l’action collective. Nous avons développé une approche d’autonomie alimentaire qui permet de faire des liens avec les problèmes d’insécurité alimentaire en misant sur le pouvoir d’agir des gens. Une attention particulière était donnée à chaque action afin d’assurer la cohérence et le respect des cadres de référence choisis (autonomie alimentaire, développement des communautés, agriculture de proximité). Tableau 5 : Liste des connaissances, outils et expertises développés Connaissances acquises
- Démarche d’évaluation des résultats et des processus - Outils de mobilisation des communautés et des
partenaires - Production et transformation de céréales panifiables en
climat maritime frais - Construction d’un four à pain monumental avec la
communauté - Projet d’installation de jeunes familles sur des terrains
privés et publics - Développement de la filière de veaux d’embouche pour
un marché de congélation - Activités éducatives estivales dans le potager - Activités éducatives en épicerie - Démarche d’implantation d’actions communautaires
dans les écoles - Bonnes pratiques et bons règlements quant à la
production, à la transformation et à la vente d’aliments issus d’une agriculture familiale
- Démarche d’implantation de jardins communautaires et collectifs
- Connaissance plus fine du territoire, tant dans le potentiel de production, de consommation, que dans son autonomie alimentaire
- Connaissance plus fine des dynamiques communautaires, des forces et des défis
Outils développés - Présentations PowerPoint - Vidéos sur la démarche des Petits cuistots et des
potagers éducatifs - Vidéo de rêverie guidée dans un village - Guide de transfert sur les jardins communautaires et les
Petits cuistots - Guide de bonnes pratiques et règlementations pour
produire et consommer chez nous
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- Trousse pédagogique des ateliers éducatifs au jardin, en classe et à l’épicerie
- Bottin des producteurs et des alternatives d’achat local - Bandes dessinées de sensibilisation sur l’autonomie
alimentaire - Portrait de l’offre et de la demande et affiche sur le
mouvement des aliments - Portrait de l’autonomie alimentaire à Val‐d’Espoir - Portrait des perceptions sur la santé et l’agriculture
locale - Vidéo annuelle de bilan du laboratoire depuis 2010
Expertises développées en lien avec la caractérisation et la mobilisation
‐ Portrait de l’autonomie alimentaire dans un village
‐ Mobilisation d’un village par la création d’une vidéo mobilisatrice « Je rêve mon village »
‐ Assemblée de village avec jeux citoyens pour réfléchir ensemble
‐ Portrait de l’offre et de la demande alimentaire locale tant auprès des producteurs et des transformateurs que des consommateurs institutionnels
‐ Mobilisation des secteurs de l’offre et de la demande autour d’un 5 à 7 interactif
‐ Carte alimentaire de la MRC avec ce qu’on consomme, ce qu’on produit qui reste ici et ce qu’on produit qui sort du territoire
‐ Portrait de l’intérêt des partenaires à Produire la santé ensemble
‐ Séance de partage des connaissances et compétences de nos partenaires, animée par Villes et villages en santé et Solidarité rurale
‐ Animation de plusieurs lac‐à‐l’épaule ayant pour effet d’entretenir un dynamisme et une synergie au sein du comité de partenaires
Expertises développées en lien avec le renforcement du pouvoir d’agir
‐ Trousse pédagogique et vidéos des animations de potagers éducatifs auprès des enfants et de visites guidées en épicerie
‐ Vidéo sur la démarche d’accompagnement des ateliers de Petits cuistots dans les écoles
‐ Publication d’un livre sur comment produire, transformer et commercialiser les aliments issus d’une production à petite échelle : « Produire et consommer chez nous » (en ligne gratuitement ou en version livre à
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8 $ à commander)
‐ Publication d’une série de six bandes dessinées sur Produire la santé ensemble (en ligne)
‐ Guide de démarrage des jardins communautaires en milieu rural
‐ Guide de démarrage des ateliers Petits cuistots dans une approche d’école, de famille et de communauté
Expertises développées en lien avec les projets de mise en marché locale
‐ En partenariat avec une épicerie, étapes de formation de groupes d’achat pour le bœuf, les légumes d’hiver et le poisson avec les étapes de transport, de transformation et de mises en marché (voir étapes et dépliants en ligne)
‐ Étapes pour élaborer un partenariat d’achat local avec un centre de santé et de services sociaux
‐ Bottin des ressources des producteurs et transformateurs locaux
Expertises développées en lien avec les projets nourriciers et communautaires
‐ Soutien à la Salle communautaire de Val‐d’Espoir dans la rénovation de la cuisine afin d’en faire un lieu de transformation semi‐commercial ainsi qu’un lieu de rencontre où sont offerts différents ateliers culinaires à l’ensemble de la communauté (outils développés : budgets, offre de cours, structure de fonctionnement, etc.)
‐ Construction communautaire d’un four à pain monumental à Val‐d’Espoir
‐ Culture collective de céréales panifiables en climat frais
‐ Achat et utilisation collective d’un moulin à farine semi‐commercial
Expertises développées en lien avec la concertation intersectorielle
‐ Exercice de la théorie de l’action et d’évaluation des processus dans le comité de partenaires (expérimentation des outils de Paule Simard)
‐ Démarche d’évaluation de l’implantation et des effets de Produire la santé ensemble; planification et mise en œuvre d’une évaluation d’implantation et de processus (outils développés : cadre logique, plan d’évaluation, outils de collecte et d’analyse)
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Comment les expertises peuvent-elles être récupérées?
Recommandations à d’autres organisations/régions? Selon Isabel Garcia, agente de planification socio‐sanitaire CSSS RP il faut :
• Avoir du plaisir, manger ensemble, fêter et partager. • Donner une visibilité à ce qu’on fait, à ce dont on est fier, aux gens qui
participent (pas seulement à l’organisme). • Se donner l’opportunité de vivre un processus ensemble; donner la parole aux
gens, aux organismes, et écouter ce qu’ils ont à nous dire tout le long de la démarche.
• Démarrer les évaluations dès le début du projet : des évaluations simples et amusantes, participatives, qui peuvent facilement être utilisées sont une façon de se donner du recul et d’avoir une constance dans nos projets.
• Respecter le rythme des communautés. • Se poser la question à savoir comment on souhaite travailler ensemble. • Être conscient qu’on veut transférer, donner le pouvoir d’agir : ce n’est pas
seulement un mot. Dans chaque action, se poser la question suivante : qu’a‐t‐on donné pour que l’autre ait plus de pouvoir (plus de connaissance, de confiance, de moyens financiers, d’outils, etc.)? Attention à ne pas monopoliser le savoir. On en vient vite à se sentir indispensable.
• Connaître et mobiliser les acteurs/partenaires de notre territoire qui sont capables d’agir comme levier.
• Faire des actions réfléchies et cohérentes. • Avoir des outils visuels simples, clairs, que tout le monde peut comprendre,
surtout dans les endroits à forte culture orale. L’art social est un bon moyen (vidéo, photos, théâtre, etc.).
Recommandations au gouvernement afin de faciliter la mise en œuvre de projets comme le vôtre?
« Je vais vous parler quand on est arrivés ici. Moi, quand je suis arrivé ici, en 32, les gouvernements, ils appelaient ça la colonisation dans ce temps-là. Ils ont dit : “On va
rouvrir des colonies, on va rouvrir des paroisses, puis on va sortir les gens des villes, on va les envoyer sur des terres nouvelles, avec des aides qu’on va leur donner.” Ben moi, je dis, ça pourrait revenir ça. Qu’est-ce que vous pensez de ça? Qu’est-ce que vous me
répondez là-dessus? » Alcide Roy, fondateur de Val-d’Espoir La première recommandation irait dans le sens d’encourager le développement d’une agriculture régionale de proximité, biologique, familiale, du terroir, etc. Dans certains pays comme le Danemark, l’état entame un virage afin de réduire les fonds publics destinés à l’agro‐industrie et de les orienter davantage vers une agriculture à dimension humaine, une agriculture visant à recréer un lien avec sa fonction première : nourrir.
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Déjà, nous voyons un certain engagement de la part du gouvernement à travers la politique de souveraineté alimentaire ou encore le programme de commercialisation en circuits courts, mais nous croyons que les efforts en ce sens doivent être redoublés. À travers nos consultations, nous avons retenu que la micro‐économie rurale, telle que vécue avant l’ère de la mondialisation, offrait des retombées importantes en terme de santé et de développement des communautés. Ce système permettait une meilleure occupation du territoire où les gens pouvaient jouer un rôle dynamique en termes d’offre de services de proximité. Or, nous savons que d’avoir un rôle dans sa communauté amène de la santé. De plus, ce dynamisme permettait de maintenir la population dans le territoire rural et d’assurer ainsi le développement démographique des régions. En termes d’aménagement du territoire, nous trouvons important que les décisions reviennent davantage entre les mains des MRC et des municipalités afin de donner plus de pouvoir aux gens de la région. Il est primordial que les politiques tiennent compte des enjeux ruraux et qu’elles y soient adaptées de façon à encourager les projets des ruraux. De plus, nous croyons qu’il est important que le potentiel des communautés soit reconnu pleinement et qu’on soutienne davantage les milieux dans leurs initiatives. Par ailleurs, nous recommandons au gouvernement du Québec de continuer à offrir des mesures financières pluriannuelles afin de soutenir et d’encourager l’innovation sociale en ces domaines.
« J’aimerais lever mon chapeau au MAMROT parce que, et je le répète dans les autres instances, c’est le ministère, […] qui nous a donné un espace de 6 ans pour
expérimenter sans mettre de la pression comme le font les autre bailleurs de fonds. Je trouve que c’est une belle initiative et moi, je suis bien fière de ce laboratoire. » Isabel
Garcia, CSSS RP
Conclusion En quelques mots, Produire la santé ensemble c’est…
• Une démarche de développement des communautés pour améliorer la santé globale par l’accroissement de l’autonomie alimentaire
• 30 partenaires et citoyens impliqués dans la gouvernance et le développement des projets, dont une épicerie coopérative impliquée dans la gestion
• 65 bénévoles qui travaillent auprès de 9 écoles primaires • 100 familles de consommateurs et un centre hospitalier ouvert à l’achat local • 5 à 10 producteurs agricoles et pêcheurs qui ont commercialisé plus de 10 000 lb
d’aliments locaux avec une formule expérimentale de vente de légumes, de bovins et de poissons pour un chiffre d’affaires d’environ 30 000 $
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Liste des acronymes
- CIRADD : Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable (Cégep de la Gaspésie et des Îles, campus de Carleton‐sur‐Mer)
- CJE : Carrefour jeunesse emploi
- CLD : Centre local de développement
- CLE : Centre local d’emploi
- Coop AMI : Association coopérative de consommation de Percé (épicerie)
- CSSS : Centre de santé et de services sociaux
- CSRL : Commission scolaire René‐Lévesque
- CRÉGIM : Conférence régionale des élu(e)s Gaspésie‐ Îles‐de‐la‐Madeleine
- DDR MAMROT : Direction du développement rural du MAMROT
- DSP : Direction de la santé publique
- FCAQ : Fédération des coopératives d’alimentation du Québec
- INM : Institut du Nouveau Monde
- INSPQ : Institut national de santé publique du Québec
- MAPAQ : Ministère de l’agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
- MAMROT : Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire
- MERINOV : Centre d’innovation de l’aquaculture et des pêches du Québec
- MRC : Municipalité régionale de comté
- PAG : Plan d’action gouvernemental
- QEF : Québec en forme
- RQVVS : Réseau québécois des villes et villages en santé
- SRQ : Solidarité rurale du Québec
- TCBG : Table de concertation bioalimentaire de la Gaspésie
- TCJ : Table consultative jeunesse du Rocher‐Percé
- ULAVAL : Université Laval, Chaire mutlifacultaire de recherche et d’intervention sur la Gaspésie et les Îles‐de‐la‐Madeleine
- UPA Gaspésie‐Les‐îles : Union des producteurs agricoles de la Gaspésie et des Îles‐de‐la‐Madeleine
- UQÀR : Université du Québec à Rimouski
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Lexique Autonomie alimentaire C’est l’accès, en tout temps et à long terme, à une quantité quotidienne et suffisante de nourriture, à un coût raisonnable. C'est le pouvoir de choisir, en toute dignité et en ayant accès à une information claire et fiable, une alimentation saine, variée et salubre. L’autonomie alimentaire s'acquiert par l'action collective et solidaire de se prendre en charge individuellement et collectivement, pour le mieux‐être d'une communauté, dans un esprit de développement durable. Elle favorise le respect de l'environnement, le commerce équitable, la consommation responsable et vise un équilibre durable entre la satisfaction des besoins présents et ceux des générations futures. Regroupement des cuisines collectives du Québec. Qu'est‐ce que l'Autonomie alimentaire? 5 Développement des communautés Le développement des communautés est en fait un processus de coopération volontaire, d’entraide et de construction de liens sociaux entre les résidants et les institutions d’un milieu local, visant l’amélioration des conditions de vie sur les plans physique, social et économique. Cinq éléments demeurent centraux dans toutes les interventions liées au développement social et au développement des communautés menant à l’amélioration de la santé6:
- la participation; - l’empowerment; - la concertation et le partenariat; - la réduction des inégalités; - l’harmonisation et la promotion des politiques publiques favorables à la santé.
Santé C’est la capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles‐mêmes et pour les groupes dont elles font partie.7 Agriculture de proximité Ce terme désigne une agriculture à circuit court dans la production, la transformation, la distribution et surtout dans la consommation. Il désigne aussi un système de pensée axé sur la solidarité entre consommateurs et producteurs, une conscience environnementale qui est répulsive vis‐à‐vis l’inefficience du transport d’aliments et une
5 [Consulté le 12 juin 2008]. http://www.rccq.org/autonomie/index.html 6 (INSPQ, 2002, p.21) 7 Gouvernement du Québec, loi sur les services de santé et de services sociaux.
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solidarité internationale. Dans ce modèle, le consommateur a autant d’importance que le producteur dans ce qui est produit et comment il est produit. 8 Autres définitions : Communauté Le terme communauté renvoie à un système social structuré de personnes vivant à l’intérieur d’un espace géographique précis (ville, village, quartier, arrondissement). Ces personnes ont une interface sociale et partagent, entre elles et avec le lieu qu’elles habitent, certaines valeurs communes et des liens psychologiques, démontrant ainsi une certaine conscience de leur identité en tant que communauté 9 Famille vulnérable Une famille vulnérable est une famille fragile, sensible. Les facteurs de vulnérabilité d’une famille sont des éléments qui vont rendre la famille plus fragile. Ces facteurs de risque sont nombreux : pauvreté, précarité, absence de ressources, minima sociaux sans autre source de revenu, absence de logement ou logement insalubre ou surpeuplé, chômage, monoparentalité, isolement, immigration avec ou sans papiers, analphabétisme, maladie, handicap, pathologie psychique ou mentale, suivi social ou judiciaire, etc. On retiendra donc que la vulnérabilité d’une famille provient de plusieurs facteurs différents et qu’elle est ainsi multifactorielle. Habitudes alimentaires Choix récurrent que fait une personne, ou un ensemble de personnes, quant aux aliments consommés, à la fréquence de leur consommation et à la quantité absorbée chaque fois, de même qu’aux modes de préparation de ces aliments et aux lieux de consommation. Les habitudes alimentaires sont fondées sur des facteurs sensoriels (goût, texture, odeur, couleur), socioculturels et psychologiques, de même que sur des facteurs socioéconomiques, environnementaux et politiques.10 Implication citoyenne ou participation citoyenne La participation citoyenne est l’exercice et l’expression de la citoyenneté à travers la pratique de la participation publique, de la participation sociale et de la participation électorale
- Elle peut permettre aux citoyens d’exprimer leur point de vue ou d’avoir une influence réelle sur la décision. C’est l’engagement des individus dans des dispositifs formels régis par des règles clairement établies et ayant pour but
8 Consulté le 3 décembre 2007. http://solidarite‐rurale.qc.ca/404.html 9 (Christenson et al., 1989). 10 Lachance B, Pageau M, Roy S. Investir pour l’avenir. Plan d’action gouvernemental de promotion des saines habitudes de vie et de prévention des problèmes reliés au poids 2006‐2012. Ministère de la santé et des services sociaux du Québec. (p.41)
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l’atteinte d’un objectif formulé explicitement. Ces dispositifs (world café, consultations publiques, etc.) peuvent être des structures ou des processus, permanents ou ponctuels. Ils peuvent être initiés par des institutions publiques, qu’elles soient fédérales, provinciales, régionales ou municipales, ou par des organismes privés, des entreprises ou des OBNL.
- La participation sociale fait référence à l’implication des individus dans des activités collectives dans le cadre de leur vie quotidienne. Par exemple, être membre d’un groupe communautaire d’une association de locataires, d’un syndicat ou d’un parti politique, faire du bénévolat pour un organisme caritatif, militer pour une cause, etc.
- La participation électorale est pratiquée lors d’élections visant à élire des représentants fédéraux, provinciaux, municipaux ou scolaires. Le citoyen participe soit en votant, soit en présentant sa candidature. La participation électorale est soumise à des règles strictes (âge, citoyenneté, lieu de résidence, etc.) qui varient selon le scrutin. Ces scrutins ont lieu à intervalles réguliers.11
Offre alimentaire Il s’agit de l’ensemble des aliments fournis, via diverses sources d’approvisionnement alimentaire, par différents agents économiques, soit les producteurs, les distributeurs et les importateurs, de même que les réseaux parallèles de soutien alimentaire (banques alimentaires, organismes de dépannage, etc.). Pouvoir d’agir (empowerment) D’après l’Institut national de la santé publique, l’empowerment désigne, chez l’individu ou la communauté concerné(e), d’une part la capacité d’agir concrètement et de façon autonome et, d’autre part, le processus pour atteindre cette capacité d’agir. L’expression « capacité d’agir » parle de compétence de choisir, de décider et d’agir.
- L’empowerment individuel implique l’enchaînement simultané d’étapes qui s’opèrent sur 4 plans : la participation, les compétences, l’estime de soi et la conscience critique. Dans leur ensemble et par leur interaction, ces étapes forment le passage d’un état sans pouvoir à un état où l’individu est capable d’agir en fonction de ses propres choix.
- L’empowerment communautaire sous‐entend qu’une communauté possède une existence qui lui est propre et qu’elle a les moyens d’augmenter son pouvoir collectif. Il s’avère aussi complexe que l’empowerment individuel, car il repose sur plusieurs éléments critiques en ce qui concerne la participation, les compétences, la communication et le capital communautaire.
- La connaissance de ces deux phénomènes s’avère fondamentale pour la santé publique, car elle permet de comprendre les différentes facettes de la
11 Source: Institut du Nouveau monde
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participation, en particulier, celle des personnes ou des communautés plus démunies, ainsi que les conditions favorisant sa réussite. 12
Saine alimentation La saine alimentation se définit comme une alimentation de qualité (bonne valeur nutritive), variée (quatre groupes alimentaires) et servie en quantité suffisante selon chaque groupe d’âge, et ce, selon le Guide alimentaire canadien.
Le terme alimentation saine est souvent utilisé, par divers organismes au Québec, comme Équiterre, QEF, etc. Il se définit alors par des actions concrètes pour parvenir à une alimentation saine :
- Développer les programmes de jardins communautaires et collectifs; - Appuyer les programmes de cuisines collectives et faciliter l’accès aux cuisines
pour favoriser la sécurité alimentaire; - Encourager les circuits courts de distribution alimentaire et l’accès des
consommateurs à des produits offerts par nos producteurs; - Sensibiliser à la consommation alimentaire responsable; - Faciliter la pratique de l’agriculture et soutenir les projets d’agriculture; - Travailler sur le maillage entre production, transformation, entreposage et
distribution pour développer une économie agroalimentaire; - Instaurer des ateliers de cuisine dans les écoles, les CPE, etc.
Sécurité alimentaire Le concept de sécurité alimentaire signifie que :
- • Les aliments sont produits et distribués d’une manière respectueuse des processus naturels et, par conséquent, durable.
- • La consommation et la production d’aliments reposent sur des valeurs sociales qui sont à la fois justes, équitables et morales.
- • Chacun a, à tout moment, les moyens tant physiques qu’économiques d’accéder à une alimentation suffisante pour mener une vie active et saine.
- • L’aptitude de chacun à acquérir des aliments est garantie. - • Les aliments proprement dits sont satisfaisants sur le plan nutritionnel et
acceptable sur les plans personnel et culturel. - • Les aliments sont obtenus d’une manière qui respecte la dignité humaine.
- • Les individus ont accès à une information simple et fiable qui confère des habiletés et qui permet des choix alimentaires éclairés. Savoir choisir et préparer soi‐même les aliments contribue non seulement à l’autonomie alimentaire, mais aussi à la réservation d’une culture alimentaire locale. 13
12 (INSPQ, 2002, p.23‐24‐25) 13 Direction de santé publique, Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.
47
Annexe 1 : Modèle logique Produire la santé ensemble
Produire la santé ensemble Document de travail- modèle logique Version du 18 mai 2011
CONCERTATION LOGIQUE
ÉDUCATIVE
LOGIQUE NOURRICIÈRE LOGIQUE MARCHANDE
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
PRODUIRE LA SANTÉ ENSEMBLE
PRISE EN CHARGE DE L’ALIMENTATION PAR ET POUR LA COMMUNAUTÉ
OBJECTIF GÉNÉRAL L
Accroître l’accès à des aliments sains, locaux et financièrement abordables ainsi qu’à une information claire qui renforce le
pouvoir de choisir. Favoriser l’action collective de se prendre en charge individuellement et collectivement pour y arriver.
Groupes
d’achat de
bœuf,
poisson et
légumes
d’hiver
Visites
guidées
thématiques
en épicerie et
ateliers
alimentaires
RESSOURCES
HUMAINES (non rémunérées par PSE)
- Leaders de projets-pilotes à
accompagner
- Producteurs – transformateurs
- Épicerie coopérative
- Transporteurs, abattoir
- CSSS (nutritionniste, service
alimentaire, OC, etc.)
- Équipe école en santé
- Professeurs et écoles
- Chefs et cuisiniers
- Partenaires de PSE (voir feuille
suivante)
- Municipalités (élus et employés)
- Etc.
MATÉRIELLES
- Bureau dans un village
- Informatique
- Matériel audiovisuel
- Photocopie
- Papeterie
- Biblio et guide
pédagogique
- Didactique
- Aliments et semis
- Matériel de cuisine et
jardin
- Accès service
d’entreposage et
transformation
alimentaire
- Etc.
CIBLE : MRC du Rocher-Percée
é
FINANCIÈRES (300 000$/an)
- 3 ressources à temps plein o Coordination
o Accompagnement éducatif
o Accompagnement nourricier
- 4 contractuelles o Accompagnement marchand
o Communication
o Transfert
o Évaluation
- Frais d’activités o Déplacement et représentation
o Matériel et équipement
o Papeterie et bureau
o Formation
o Publicité et outils de comm.
o Télécommunication
o Électricité, chauffage, loyer
o Dépenses informatiques
o Expertise externe
o Etc.
BUT T
Améliorer la santé globale1 en milieu rural
Accroître la
capacité
des
entreprises
de
produire
des
aliments
sains
Créer des
circuits
courts de
commerci-
alisation
(produire,
transfo.,
distrib. et
consom.)
Soutenir
l’intégration
de nouveaux
arrivants
ayant des
projets
favorisant
l’autonomie
alimentaire.
Accroître le
savoir et le
savoir-faire
sur
l’alimentation
saine et
produite
localement
Diffuser et
partager
la
démarche
et les
résultats
Soutenir la
capacité
collective
de produire
et préparer
ses propres
aliments
Cadres de référence - Autonomie
alimentaire2
- Agriculture de
proximité3
- Développement des
communautés4
Situation initiale
- Milieux dévitalisés
- Services de proximité disparus - Accès aux aliments - Agriculture dévitalisée
- Croissance de l’obésité et du diabète de type 2, surtout chez les jeunes - Insécurité alimentaire
ACTIVITÉS
LA DÉMARCHE
1. Portrait
(besoins/leaders)
2. Mobiliser
3. Tester des modèles
4. Renforcer les capacités
(connaissances,
compétences)
5. Accompagner
la réalisation
6. Pérenniser
Diversifier
l’offre
alimentai-
re locale et
« biologi-
que »
Inciter les
institutions
publiques à
utiliser des
aliments
issus des
circuits
courts
Renforcer la
capacité et
l’engagement
des citoyens
et institutions
de différents
secteurs à
travailler
ensemble en
concertation.
Producteurs et
transformateurs
Institutions
publiques
Épicerie
coopérative
Écoles
primaires et
secondaires Parents
Enfants Village de
Val-d’Espoir
Citoyens de la MRC
souhaitant produire
Partenai-
res PSE
Communautés
rurales du Qc
Achat
institutionnel
de viande
hachée locale
Petits cuistots
et potagers
éducatifs
pour les
enfants du
primaire
Ados
cuistots
dans les
polyvalentes
Jardin
communautai-
re, cuisine
collective et
moulin à farine
Richesse de
nos ancêtres
Projet
Renaissance
Rencontres
partenaires-
citoyens et
comités de
travail
Conféren-
ces, outils
de comm.
et de
formation
Jardin
communautaire
Guide Produire
et consommer
chez-nous
Produire la santé ensemble Document de travail- modèle logique Version du 18 mai 2011
1. La santé globale se définit par la capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles
entendent assumer d’une manière acceptable pour elles-mêmes et pour les groupes dont elles font partie. Gouvernement du Québec, loi sur la
santé et les services sociaux.
2. L’autonomie alimentaire se définit par : l'accès en tout temps et à long terme à une quantité quotidienne suffisante de nourriture, à un coût
raisonnable ainsi que par le pouvoir de choisir, en toute dignité et en ayant accès à une information claire et fiable, une alimentation saine,
variée et salubre. Elle s'acquiert par l'action collective et solidaire de se prendre en charge individuellement et collectivement, pour le mieux-être
d'une communauté, dans un esprit de développement durable. Regroupement des cuisines collectives du Québec.
3. L’agriculture de proximité : L’agriculture de proximité désigne une agriculture à circuit court dans la production, la transformation, la
distribution et surtout dans la consommation. Elle réfère aussi à un système de pensée axé sur la solidarité entre consommateurs et
producteurs, une conscience environnementale et une solidarité internationale. Dans ce modèle, le consommateur a autant d’importance que
le producteur dans ce qui est produit et comment. L’agriculture de proximité s’inscrit dans un logique marchande autant que non marchande.
Solidarité rurale du Québec, mémoire présenté à la CAAQ.
4. Le développement des communautés est en fait un processus de coopération volontaire, d’entraide et de construction de liens sociaux entre les
résidants et les institutions d’un milieu local, visant l’amélioration des conditions de vie sur le plan physique, social et économique. (INSPQ,
2002)
Quatre principes d’action demeurent centraux dans la démarche :
- la participation citoyenne; - l’empowerment ou le renforcement du pouvoir d’agir; - la concertation intersectorielle et le partenariat; - l’harmonisation et la promotion des politiques publiques favorables à la santé.
Logo des partenaires (viennent s’ajouter une quinzaine de leaders-citoyens qui participent aux travaux du comité).
Autres partenaires présents dont le logo n’apparait pas ci-haut :
- Bio-Jardins
- Chaire multifacultaire de recherche et d’intervention sur la gaspésie-îles-de-la-madeleine de l’université laval
- Commission scolaire René-Lévesque
- Direction de la santé publique
- Table de concertation bioalimentaire de la Gaspésie
- Table consultative jeunesse de la MRC du Rocher-Percé
50
Annexe 2 : Ligne du temps des actions et des livrables
Ligne du temps 2007‐2014 – Produire la santé ensemble
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2016 2015 PSE2 2014 Labo 2014 2013 2017
LÉGENDE
Mobilisation
Livrables
Projets‐pilotes
La suite…
Rencontres avec RQVVS et SRQ (comité et village)
Guide d’implantation
Jardins communautaires
Potagers éducatifs Val‐
d’Espoir e/Bellefeuille et La Souche (depuis 2008)
Dossier laboratoire
rural
Étude de perception
28 juin Mobilisation
des partenaires
Rendez‐vous Produire et manger
ensemble : offre et
demande, village.
Planification/consultation Accompagnement de projet‐pilotes Bilan et planification La suite?
Portrait de l’offre et de la demande
Vidéo « Je rêve mon village »
Guide Produire et consommer chez‐nous
Groupes d’achat bœuf, légumes et poisson
Cultiver pour bien manger
Petits cuistots (depuis 2009)
Guide d’implantation et vidéo des Petits cuistots
Guide d’animation « cultiver pour bien manger »
Rapports finaux : ‐ MAMROT
‐jardins comm. ‐ projets éducatifs ‐ gouvernance
‐ Groupes d’achat
Site internet d’archivage et capsules‐vidéos
Jardins communautaires
Percé et St‐Georges
Rendez‐vous Produire et manger ensemble diffusion
et lancement
Mobilisation partenaires (entente
administrative)
Magasin général (vrac, local, agricole, café, etc.)
Projet‐pilote CFC
Portrait de l’autonomie alimentaire Val‐d’Espoir
Jardins communautaires Val‐d’Espoir et
Gascons
Consultation organismes et population pour implantation CFC
CFC (community food center):
Mobiliser/catalyser (org. et cit.),
jardiner, cuisiner, distribuer produits sains et locaux,
ateliers, évènements,
activités dans les écoles, etc.
Démarche planification
stratégique MRC (axe sécurité alimentaire)
52
Annexe 3 : Plans d’action et vidéo-bilan 2008-2014
Plan d'action Laboratoire rural Produire la santé ensemble 2013-2014
Objectifs Actions TâchesJuin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai
Déterminer les besoins Rencontre avec les communautés via les comités familles (Percé, Ste-Thérèse, Chandler, etc.) Fait
Supporter les initatives Reflexion sur l'approche à adopter et rencontres diverses Fait
Offrir de la formation Thème: démarrage d'un potager communautaire et bases en jardinage écologique FaitAccompagner les groupes dans l'implantation du potager, la gouvernance, la recherche de financement, etc.Supporter dans l'animation et la réflexion (évaluation)Bilan final et support à la réflexion pour la pérennité
Soutien ponctuel aux projets nourriciers de Val-d'Espoir
Assurer une présence sur demande
Être disponible pour support au besoin et réseautage (moulin, four à pain, cuisine, Renaissance, etc.) En continu
Faire la collecte des informations rétrospectives dans les archives, les compiler et les analyser selon les balises du comité
Compiler et analyser les données receuillis l'été 2012
Objectifs ActionsJuin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai
Assurer une veille sur les outils existants En continu
Assurer le suivi horticole des potagers de l'implantation à la récolte
Préparer le matériel d'animation et développer un concept annuel intégrant davantage d'ateliers culinaires (arrimer petits cuistots et potagers éducatifs pour offrir un seul produit aux écoles)
Assurer la logistique (inscriptions, transport, etc.)Animer les activités dans les potagers et transférer les outils d'animation vers les milieuÉvaluer les résultats, faire le bilan et rédiger un rapport finalEffectuer les rencontres de démarrage avec écoles et parentsAccompagner dans la réalisation des activités printanières et automnalesFaire un bilan et rédiger un rapport finalEntreprendre des démarches de mobilisation auprès de nouveaux milieuxAssurer une veille sur les outils existants En continuEffectuer les rencontres avec les écoles et parentsMobiliser et soutenir les milieux dans l'animation des activitésEffectuer les rencontre de bilan, évaluations et rapport final
Compiler et analyser les résultats obtenus
Rassembler les informations recueillies par l'équipe en 2012-13 et coordonner la compilation par un partenaire.
Accompagnement de jardins communautaires et soutien à la pérennité des jardins existants à Val-d'Espoir et Gascons.
20142013
2013 2014
LOGIQUE NOURRICIÈRE
Soutenir la réalisation des projets
Soutenir l'implantation du projet "cultiver pour bien manger" à Cap-d'Espoir, Val-d'Espoir et Barachois ainsi que les potagers éducatifs de Bellefeuille
Évaluation des processus et résultats des jardins communautaires
Recueillir, compiler et analyser les résultats obtenus
Évaluation des processus et résultats des petits
LOGIQUE ÉDUCATIVE
Collaboration avec les écoles à travers une démarche École en Santé
Soutenir les "Petits cuistots" dans 6 à 8 écoles primaires de la MRC
Plan d'action Laboratoire rural Produire la santé ensemble 2013-2014
ObjectifsJuin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars
Soutenir l'équipe dans la réalisation des actions
Assurer des rencontres individuelles de support et des rencontres d'équipes pour le partage et la mise en commun 1 ou 2 fois par mois
Assurer le suivi budgétaire, administratif et la reddition des comptes.Assurer la fermeture de la comptabilité et transfert à l'épicerie (participer à la production des états financiers en nov.2014)
Soutenir les comités PSE Soutenir les rencontres des comités d'évaluation, de suivi, etc.Sièger sur des comités Comité RPAS, Table consultative jeunesse, etc. Sur demandeSoutenir la pérennité de Produire la santé ensemble
Accompagner le CA (axes, bâtiment, membership, plan d'actions, recherche de financement, communication, etc.) En continu
Répondre aux demandes Répondre aux demandes courriels, téléphoniques et conférences En continuSuivre l'étude sur le volet marchand par le CIRADDSuivre le travail de Mme Charland Faucher, maîtrise UQARSuivre le travail de M.Coulombe, DSPSuivre les études sur les volets éducatifs et nourriciers du laboratoireAllez chercher les attentes des partenaires et former un groupe detravailAssurer une veille et proposer un plan de travail Inventorier et classer tous les outils, bilans, études, mini-recherches, etc. Mettre en commun les principaux éléments dans un guide complet(ou site Web)Coordonner la réalisation d'un portrait final auprès de lacommunauté (vidéo?)Présentation publique des résultats (rendez-vous Produire etmanger ensemble)
Équipe Termes ProjetsKaren Golden juil‐13 "Cultiver pour bien manger" Dominique Roy août‐14 "Cultiver pour bien manger" et suite jardins communautaires
À recruter août‐14 Petits cuistots (et jardins l'été)Élise Dumouchel oct‐13 Jardins communautaires (implantation et évaluation)Isabelle Boisvert mars‐14 Coordination et transfert de connaissances
ExterneCommunicationRechercheTransfert
ProjetsSite Web, vidéos, mise en page documents, etc.Analyse et rapport final projet d'apprentissage (Karine Leblanc?)Système partage dossiers (suite Wiki)
Gestion financière
Suivre les travauxd'évaluation
Transfert de connaissances
Réaliser le bilan final
2013 2014
COODINATION
Mobilisation et concertation
Planification, réalisation et suivi des plans d'actions et des budgets du laboratoire rural.
Plan d'action 2011-2012-13Objectifs Actions Sous-actions
Janv. Fev. Mars. Avril Mai juin juill aout sept oct nov dec Heures QUI Partenaires
Déterminer les besoins Rencontre avec la communauté, les Biojardins, les parents des Petits cuistots et le groupe du jardin communautaire
Supporter le groupe dans les changements Reflexion sur l'approche à adopter et rencontres diverses
Biojardins, salle communautaire, jardins communautaires, etc
Formation Soutenir la réalisation d'une formation en hygiène en salubrité, construction de four à pain, etcAccompagner le groupe dans les rénovations et la gestion financièreSupporter dans l'animation du lieu et la gouvernance CLD
Réunir les personnes et définir le mandat Effectuer une fantaisie guidée et des étapes pour l'atteindre
Reflexion sur l'approche à adopter et rencontres diverses (avec le soutien de Marie-Claude Brière)
Biojardins, salle communautaire, jardins communautaires, etc
Lancement du portrait de l'autonomie alimentaire à VESoutien à l'animation de l'évènement et jeux de gouvernance CLD
Supporter le groupe dans la mise en œuvre d'une gouvernance
Veille sur les autres modèles, proposition de modèles, animation des rencontres, construction des outils, etc
Supporter le groupe dans les actions liées au jardin
Faire le lien avec les Biojardins, accompagner lors des activités (semis, rencontre hebdo, activités sociales, etc)
Faire une évaluation pour bonifier l'action Mapaq, Équiterre
Réaliser des expériences de culture de céréales panifiables
Faire des liens avec les Biojardins et le Mapaq, implanter la parcelle, mesurer l'évolution, supporter la récolte, la manutention et l'entreposage
Mapaq (Delphis)
Accompagner dans l'acquisition collective et la gouvernance
Supporter dans la réflexion sur le fonctionnement, faire les liens avec la salle communautaire
Accompagner dans la recherche de financement Approcher le député et la caisse populaire
Accompagner le comité Renaissance
Assurer la concertation entre le comité Renaissance, la SDEP, le MRNF et la Ville de Percé CLD
Assurer une veille sur d'autres projets similaires (avec le soutien de Djibo Malam Mafia, stagiaire en DRI) CLD
Accompagner le comité Renaissance pour sensibiliser la communauté dans les terrains et l'accueil Faciliter l'installation et l'intégration des nouveaux arrivants CLD
0
Réaliser le projet
TOTAL DES HEURES: ÉLISE À TEMPS PLEIN
2011 RH
Accompagner le projet de cuisine communautaire
Accompagner le projet de jardins communautaire à Val-d'Espoir: Les semeurs d'espoir
Favoriser l'implantation et l'accueil de 25 nouvelles personnes à Val-d'Espoir d'ici 2014
LOGIQUE NOURRICIÈRE (MODÈLE ALIMENTAIRE "PAYSAN" EN DÉVELOPPEMENT À VAL-D'ESPOIR
Animer le comité logique nourricière à Val-d'Espoir Soutenir le groupe dans
l'organisation du 2eme RV
Accompagner le projet de céréale - moulin à farine
Plan d'action 2011-2012-13
Objectifs Actions Sous-actionsJanv. Fev. Mars. Avril Mai juin juill aout sept oct nov dec Heures QUI Partenaires
Réaliser une rencontre de départ Réfléchir sur l'approche à adopter et rencontrer le groupe
Modéliser Construire les outils de suivi et de modélisation. Rédiger des fiches de transfert.
Promouvoir le guide Produire et consommer chez-nous Utiliser le guide dans les activités de formation
Offrir des ateliers sur l'autosuffisance (comment produire, cuisiner, transformer et bien manger)
Élaborer le contenu des formations, utiliser le guide comme outil d'animation, publiciser les formations auprès des groupes de jardins communautaires ou autre. Impliquer des formateurs-citoyens.
Assurer une veille sur les outils existants
Rencontrer les acteurs pour comprendre les attentes
Soutenir les camps de jour dans l'implantation de leur potager et construire les outils d'animationSoutenir l'animation des 3 potagers éducatifs (Bellefeuille, La souche et Val d'Espoir)Évaluer les résultats et faire le bilanEffectuer un démarchage pour identifier des porteurs/animateurs de potager dans les villages éloignés.
Structurer et élargir le projet des petits cuistots dans les écoles
Accompagner les comités de bénévoles dans l'animation d'ateliers auprès des enfants de VE, Pabos et Chandler en 2010-11 et en plus à Gascons et Ste-Thérèse en 2011-12Évaluer les résultats et faire le bilanObserver les ateliers de Nathalie et Julie dans le but d'accompagner des bénévoles qui souhaitent l'animer à GRAccompagner les bénévoles dans l'animation à GR auprès des sec 5Valider l'intérêt du milieu à implanter La Tablée des chefs l'an prochainÉvaluer les résultats et faire le bilan
2 645
Structurer et élargir le projet des potagers éducatifs dans les communautés et faire des liens avec les petits cuistots.
Développer un projet pilote de "Ados cuistots" dans les polyvalentes
TOTAL DES HEURES: CLÉMENCE À TEMPS PLEIN
Chef André Lagacé 4
Travailler en collaboration avec les écoles à travers une démarche École en Santé et leurs plans de réussite
2011 RH
Renforcer le pouvoir de produire ses propres aliments pour consommation personnelle ou vente à petite échelle
LOGIQUE ÉDUCATIVE (MODÈLE EN DÉVELOPPEMENT AVEC LA TABLE CONSULTATIVE JEUNESSE)
1698
LOGIQUE NOURRICIÈRE : RICHESSE DE NOS ANCÊTRES POUR TROUVER DES MOYENS ENTRE FAMILLES DE PRENDRE EN CHARGE NOTRE ALIMENTATION
LOGIQUE NOURRICIÈRE : AUTRES ACTIONS POUR RENFORCER L'AUTONOMIE ALIMENTAIRE
Effectuer un portrait du projet (modéliser) et le documenter dans son évoluation afin de faciliter son transfert
CIFA, centres jardin, Club horticole, Mapaq, etc.
Centres de plein air Bellefeuille et La souche,
municipalité de Port-Daniel et de Gascons, Bio-
Jardins
C.B(840), G.M(140), IB (298)
POTAGERS ÉDUCATIFS, PETITS CUISTOTS ET ADOS CUISTOTS
CB:1820h, IB(298) et GM:527h
547G.M( 84), C.B (463)
400 C.B
Plan d'action 2011-2012-13
Objectifs Actions Sous-actionsJUIN juill. aout sept oct nov dec jan fev mars avril mai juin juill Partenaires
Réunir : Mapaq, UPA, syndicat de base de l'UPA, Association des grands palangriers (Annick), producteurs. CLD, Mapaq
Animer une rencontre de suivi par mois pour arriver à bien définir notre groupe : vision, mission, valeurs, etc.
Réfléchir à la gouvernance et à la nécessité d'une entité légalement constituée
CDR, Bœuf Gaspésie,Gaspésie gourmande,etc.
Accroître le support technique aux champs pour améliorer la qualité de l'alimentation, spécialement pour la finition
Pré-élaborer un cahier de charge pour la production de bœuf
Planifier la production pour les prochaines annéesRéfléchir à la stratégie de communicationRéaliser la stratégie de communicationFaire le bilanRéaliser les étapes d'abattage, de découpe, d'emballage et d'entreposage (congélateurs)Réaliser les étapes de mise en marché (prise des commandes, préparation, livraison, etc.)Planifier la production pour les prochaines annéesSonder les consommateurs sur leur intérêt en lien avec la nouvelle formule et sur leurs besoins dans l'avenirFaire le bilan du côté des producteurs/pêcheurs (ce qui a bien fonctionné, moins bien, embûches pour l'avenir)Réaliser le plan d'action des prochaines années pour permettre d'élargir le modèle
Informer la population des actions du nouveau regroupement afin de faire
2011 - 2012
Mapaq
Faire connaître le regroupement
Travailler en concertation
Poursuivre le travail d'équipe entre les producteurs et pêcheur et réfléchir à la gouvernance
Commercialiser des paniers regroupant les produits de tous
Accroître la production locale Structurer la production de bœuf locale (finition)
LOGIQUE MARCHANDE (MODÈLE DE MISE EN MARCHÉ COLLECTIVE EN DÉVELOPPEMENT DANS LA MRC)
Mapaq
Pérenniser l'initiative Bilan et plan d'actions pour l'avenir
TOTAL DES HEURES: SYLVAIN À 14H/SEM POUR 40 SEM.
Produire la santé
ensemble /communication
Organiser la mise en marché regroupée
Plan d'action 2011-2012-13
Objectifs Actions Sous-actionsJUIN juill. aout sept oct nov dec jan fev mars avril mai Heures QUI Partenaires
Construire des outils synthétisant le projet (outil explicatif, carte postale #2, dépliants, affiches, etc.) 5 A.T 20 heures manquantes
Actualiser le site Internet, l'animer ainsi que Facebook. Activité en continue 30 32 heures manquantes
Construire et diffuser des communiqués de presse, publicités, etc. 15 20 heures manquantes
Lancement du Bottin des ressources alimentaires de la MRC du Rocher-Percé 40 20 heures manquantes
Animer le comité de communication
Les impliquer dans la réflexion du plan de comm pour les 2 autres années (12-13 et 13-14) 12 AT
Plan de communicationConstruire le plan de comm 2011-12 et 12-13 (objectifs, messages à véhiculés, clientèles visées, calendrier et budget). Commencer la mise en œuvre.
72 A.T 50 heures manquantes
Réfléchir à l'aspect ludique des outils de transfert
Assurer une veille sur ce qui existe et construire les jeux avec Marie-Claude Véziau 40 AT
Diffuser le guide Produire et consommer chez-nous Assurer les mises en dépôt et la diffusion du guide en Gaspésie 30 A.T 30 heures manquantes
244
Objectifs Actions Sous-actionsJUIN juill. aout sept oct nov dec jan fev mars avril mai Heures QUI Partenaires
Veille sur les outils existantsConstruction d'une table des matièresRédaction 124 MCVVeille sur les outils existantsConstruction d'une table des matièresRédaction 123 Comité Apprentissage
247
Objectifs Actions Sous-actionsJUIN juill. aout sept oct nov dec jan fev mars avril mai Heures QUI Partenaires
Prioriser les éléments à évaluer (mini-recherche)
Dimensions, questions de recherche, éléments à observer, indicateurs, moyens et calendrier de collecte. 10
Organiser les rencontres 5Planifier les étapes et le cadre d'analyseConstruire et tester les outils de collecteCollecter et colliger les informationsAnalyser les informationsRédiger un rapport
Donner une initiation à l'équipe sur la collecte et l'analyse Transfert du "mode d'emploi" à l'équipe et recommandations 10
Effectuer l'analyse des données du projet d'apprentissage 100
280
Documenter les projets-pilote et la démarche
TRANSFERT
Guide étapes d'implantation d'un jardin communautaire
Guide étapes de mobilisation et d'implantation des petits cuistots
TOTAL DES HEURES : MARIE-CLAUDE 247 h en banque
Accompagnement du comité d'évaluation
Plan d'évaluation: planification, collecte, analyse et difusion
155
Réfléchir à la stratégie de communication 2011-12-13
Informer, sensibiliser et éduquer la population
Faire connaître le laboratoire rural et faire reconnaître les leaders de projets-pilote
Créer des outils et animer le Web
A.T
2011
2011
ÉVALUATION
Réaliser une mini-recherche avec l'équipe
2011
Publier dans différents bulletins et médias ainsi que sur le site internet PSE
TOTAL DES HEURES : ANNIE 245h
RH
RH
JGR
TOTAL DES HEURES : JOËLLE 180 h + 100h projet d'apprentissage
RH
COMMUNICATION
Plan d'action 2011-2012-13
Objectifs Actions Sous-actionsJUIN juill. aout sept oct nov dec jan fev mars avril mai Heures QUI Partenaires
Faire les bilans de Produire la santé ensemble pour le comité
Organiser et animer la rencontre (OJ, CR, bilan d'activité, bilan financier, ateliers de réflexion, etc)
Former un comité et réfléchir en groupe et avec l'équipe
Construire différents modèles de pérenntié et les présenter Animer différents comités de concertation
En plus du comité avenir, animer le comité d'apprentissage et le comité de gestion.
Organiser une délégation pour colloque URQ
Participer à d'autres tables de concertation
Participer aux travaux de la Table consultative jeunesse 4 fois par année
Assurer la mise en œuvre du plan d'action En continu
Effectuer la gestion des RH et financière En continu
1600
Ressource Titre Exemple de projets
Clémence Bourget Agente de développement projets éducatifs
Potager éducatif, petits et grands cuistots éventuellement
Élise Dumouchel Agente de développement projets nourriciers
Communauté de Val‐d’Espoir: jardin et cuisine comm., moulin et culture de céréale
Annie Tremblay Agente de communication Lancement bottin, suivi guides, plan de communication 2 ans, etc.
Marie‐Claude Véziau Agente de transfert Guides thématiques Petits cuistots et jardin communautaire
Joëlle Gauvin Racine Conseillère évaluation Mise en œuvre d'une partie du plan (mini‐recherche) et analyse projet d'apprentissage
Sylvain Tapp Agent de liaison Accompagnement dans le regroupement des approvisionnements bœuf, poisson et légumes
Isabelle Boisvert Coordonnatrice Mobiliser, concerter, organiser, planifier, gérer, contrôler.
Réfléchir à la pérennité
1600
245
247
280
2011 RH
1604
Assurer la coordination générale du projet
TOTAL DES HEURES : ISABELLE 1600 h
CONCERTATION, GESTION ET DÉVELOPPEMENT
Rassembler les acteurs de Produire la santé ensemble et favoriser une gouvernance participative
Organiser les rencontres de suivi
I.B
560
# hrs
1820
I.B
1820
Plan d'action 2010-2011 VALEURS COMMUNES Plaisir, innovation, pérennité et concertationVISION COMMUNE
TERRAINS D'INTERVENTION OÙ SE DÉROULERA LE PAN D'ACTION
- Comité de Produire la santé ensemble (partenaires et citoyens) qui apprend à travailler ensemble
- Chandler pour l'intégration d'aliments locaux dans les institutions et pour réaliser des projets éducatifs- La MRC du Rocher-Percé pour accroître et diversifier l'offre alimentaire destinée au marché local
Objectifs Actions Sous-actionsMars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fev. Mars. Avril Mai juin Heures QUI Partenaires
Faire un retour sur le portrait 2009 Imprimer le rapport et l'envoyer à chaque participant 5 F.D
Rencontrer Mme Huard, responsable achat aliments CSSS
Rencontrer le/les cuisiniers du CSSS (CHSLD et 4eme)Rencontrer Mme Sulvie Beaudin de la Polyvalente
Rencontrer les producteurs ciblés
Rencontrer les représentants du secteur des pêches
Structurer le projet-pilote Préciser les étapes de réalisation, de logistique et de faisabilité en fonction des besoins des deux parties 88 F.D Mapaq, Équiterre
Développer des outils pour les institutions
Construire des outils tels: recettes, calendriers, comparable coût des repas, outils d'évaluation et de communication, etc.
Développer des outils pour les producteurs
Construire des outils tels: calendriers, coûts de production et de commercialisation, outils d'évaluation et de promotion, bottin des producteurs et des ressources, etc.
Valider les étapes entrevues et les échéanciers Réunir les participants de l'offre et de la demande 26 F.D Mapaq, Équiterre
Accompagner les producteurs Réaliser les étapes de transport de transformation (si
F.D
"Mettre l’espoir et la fierté au cœur de l’ensemble de la communauté : arriver ensemble à pousser la charrue dans le même sens afin de labourer plus profondément et solidement. Toujours ensemble concrétiser nos espoirs et réaliser, à long terme le tout de nos espoirs. Que notre village vive en santé physique et mentale à la suite de
ce beau projet." Lorraine Dallaire, membre citoyenne du comité
- Épicerie au cœur d'une démarche de développement des communautés- Val d'Espoir pour trouver des moyens communautaire pour prendre en charge notre alimentation
2010 2011 RH
Mapaq
Identifier l'intérêt, les besoins et facilités à court terme auprès des producteurs ciblés
14 F.D
LOGIQUE MARCHANDE: APPROVISIONNER DES INSTITUTIONS EN CIRCUIT COURT
Recruter les participants et structurer le projet-pilote
Identifier l'intérêt, les besoins et facilités à court terme auprès de 2 institutions ciblées
10
Outiller la démarche et la valider auprès des participants
91 F.D (71) A.T (20)
Accompagner les producteurs dans la gestion de l'offre
Réaliser les étapes de transport, de transformation (si nécessaire), d'entreposage et de vente.
Accompagner les producteurs et institutions dans la distribution
Réaliser les étapes d'achat (contrat d'approvisionnement signé en avance), d'approvisionnement, d'entreposage (si nécessaire) et de préparation
84
Distribuer les questionnaires d'enquête Recueillir les questionnaires et colliger l'information
Analyser les informations Mapaq, Équiterre
Rassembler les éléments marquants dans un rapport préliminaire 20
Effectuer les invitations et réservation (salle, buffet, permis de boisson, etc) 30 A.T Mapaq, Équiterre, Marie-
Claude BrièrePlanifier l'activité avec les conférenciersPréparer le matériel (présentations, documents d'animation et de promotion, bottin des producteurs, etc.)
Animer l'activité et présenter le bilan des projets-pilote
Effectuer un bilan d'appréciation par les participantsRédiger le rapport d'activité F.DConstruire et distribuer les questionnaires d'enquête Recueillir les questionnaires et colliger l'information
Analyser les informations Mapaq, Équiterre
Rassembler les éléments marquants dans un rapport préliminaire 20 F.D
Déterminer le contenu du rapportRassembler les parties pertinentesProcéder à la rédaction finaleEfectuer la correction linguistique et la mise en pageImprimer et distribuer le rapport aux participants
Présenter le projet-pilote aux CA respectifs CSSS, CSRL
Marie-Claude Brière
Effectuer une expérience de production et de commercialisation
F.D
Évaluer l'expérience avec les participants (phase 1)
Valider l'appréciation des étapes de commercialisation et de la qualité du produit
56F.D
Diffuser les résultats préliminaires
Organiser le 2eme Rendez-vous Produire et manger ensemble 156 F.D (80)
A.T ( 76) I.B (50)
Évaluer l'expérience avec les participants (phase 2)
Valider l'appréciation de la conservation des aliments et du changement des habitudes de consommation
56 F.D (40) A.T (16)
Rédaction du rapport final 35 F.D
Objectifs Actions Sous-actionsMars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fev. Mars. Avril Mai juin Heures QUI Partenaires
2010 2011 RH
Rencontrer les producteurs et représentants des pêches pour inventorier les ressources et possibilité à court terme
Planifier les étapes de réalisation, de logistique et de faisabilité pour commercialiser des légumes d'hiver, du poisson et du bœuf en formule de groupe d'achat
15 F.D
Construire des outils de communication efficace pour recruter des consommateurs 10 A,T
Efectuer des rencontres publiques d'information, publicité, etc. (août: bœuf et poisson) 7
Inventorier et ajuster les facilités d'entreprosage 14Signer des contrats d'approvisionnement avec les consommateurs (août: bœuf et poisson) 7
Réfléchir aux besoins (fiche de transfert, feuille de calcul, calendriers, outils de communication, etc)Développer et diffuser les outils nécessairesSupporter l'implantation et faire un suivi des parcelles 14 F.D MapaqDocumenter les étapes de production Communiquer la progression des parcelles aux participantsOrganiser une visite des parcelles MapaqSupporter la récolte et l'entreposage des légumes
Accompagner la gestion du poisson destiné au circuit court
Réaliser les étapes d'achat, de transport, d'emballage, d'entreposage (congélation) et de vente. Si tranformation: impliquer un industriel.
AMG
Accompagner la gestion du bœuf destiné au circuit court
Réaliser les étapes d'achat, de transport, d'abattage, de découpe, d'entreposage (congélation) et de vente. Mapaq
Réfléchir aux options de distribution (point de chute, livraison à domicile, 5 à 7 en épicerie, etc)Organiser un évènement de distribution pour le bœuf et le poisson et le premier panier de légume Épicerie de Percé
Organiser la distribution bi-mensuelle des légumes d'hiver 47 MC.VStructurer les opérations administratives pour chaque activité de distribution 7 F.D
Distribuer les questionnaires d'enquête Recueillir les questionnaires et colliger l'information
F.D
LOGIQUE MARCHANDE: APPROVISIONNEMENT DES CITOYENS EN CIRCUIT COURT (groupe d'achat: phase II)
É Valider l'appréciation des
Outiller le projet Développer des outils de gestion 56 F.D (30)
A.T (26)
Effectuer une expérience de production et de commercialisation
Accompagner la gestion des cultures de légumes d'hiver destinés au circuit court
Recruter les participants et structurer le projet-pilote
Recruter et caractériser l'offre
Recruter et caractériser la demande F.D
Accompagner les producteurs dans la distribution
35 MC.V
63 F.D (43) A.T (20)
30
Analyser les informations Mapaq, Équiterre
Rassembler les éléments marquants dans un rapport préliminaire
Distribuer les questionnaires d'enquête Recueillir les questionnaires et colliger l'information
Analyser les informations Mapaq, Équiterre
Rassembler les éléments marquants dans un rapport préliminaireDéterminer le contenu du rapportRassembler les parties pertinentesProcéder à la rédaction finaleEfectuer la correction linguistique et la mise en pageImprimer et distribuer le rapport aux participants
Accompagner l'Association des morutiers de Gaspé dans
Prendre contact avec Annick Stevens et organiser les activités. Construire les outils et faire le bilan. 25 I.B CLD
Accompagner les producteurs dans leurs projets de développement
Selon les besoins (demande de financement ou autre) 15 F.D CLD
Accompagner le projet de surgélation de légumes
Réfléchir, avec le promoteur et les partenaires, à la pertinence de démarrer l'étude de préfaisabilité. 15 F.D CLD, Mapaq
Accompagner Pierre-Luc Cloutier dans son projet d' b tt i
Selon les besoins (demande de financement ou autre) 17 F.D CLD, Mapaq
Intégrer le gala de la chambre de commerce
Prendre contact avec Sonia Cauvier et structurer le développerment d'une nouvelle catégorie de méritas. 10 I.B CSSS, Mapaq, CLD
1 239
Évaluer l'expérience avec les participants (phase 1)
Valider l appréciation des étapes de commercialisation et de la qualité du produit
56 F.D
Diffuser les résultats préliminaires
Idem au projet de circuit court en institution Voir les sous-actions du tableau précédent
Évaluer l'expérience avec les participants (phase 2)
Valider l'appréciation de la conservation des aliments et du changement des habitudes de consommation
56 F.D
Rédaction du rapport final 35 F.D
LOGIQUE MARCHANDE: AUTRES PROJETS-PILOTE
Accompagner et faire rayonner des promoteurs de projets de mise en marché locale
TOTAL DES HEURES
Objectifs Actions Sous-actionsMars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fev. Mars. Avril Mai juin Heures QUI Partenaires
2010 2011 RH
Rencontre le syndicat local de l'UPA afin de cibler les éleveurs intéressés à partager leur expérience auprès d'un club de jeunes
3 G.M
Cibler les jeunes intéressés auprès des 2 polyvalentes 2 G.M
Faire part du projet au syndicat de la relève agricole pour les impliquer dans l'organisation 2 G.M
Faire une rencontre préparatoire afin de mettre le groupe au même niveau concernant le métier d'éleveur 8 G.M
Organiser un tournée à la ferme avec séance de partage par les éleveurs (et corvées?) 10 G.M
Poursuivre l'accompagnement du comité de bénévoles à Val-d'Espoir et à Pabos et organiser une formation des Ateliers 5 épices
40G.M (15) C.B (15) I.B (10)
Ateliers 5 épices 2
Développer un lien avec l'école primaire St-Joseph de Chandler, ayant manifesté son intérêt, et l'école Bon pasteur de Grande-Rivière (ils réalisent des ateliers culinaires)
20 C.B Comités de bénévoles VE pour transfert
Sensibiliser les autres écoles à l'implication de leur communauté à l'aide, notamment, de la vidéo promotionnelle des Petits cuistots de Val-d'Espoir
20 C.B Équipe d'École en santé (CSRL et CSSS)
Assurer une veille sur les outils existantsRencontrer les acteurs pour comprendre les attentesImplanter le potager et construire les outils d'animationAnimer les 3 potagers éducatifs (Bellefeuille, La souche, et Val d'Espoir)Évaluer les résultats et faire le bilan
Structurer et élargir le projet des petits cuistots dans les écoles
Accompagner les comités de bénévoles dans l'animation d'ateliers auprès des enfants de VE, Pabos et Chandler
Évaluer les résultats et faire le bilan
LOGIQUE ÉDUCATIVE (AVEC LA TABLE CONSULTATIVE JEUNESSE)
Augmenter l'offre d'activités parascolaires sportives et culturelles
Mettre en place du club des jeunes éleveurs de la MRC du Rocher-Percé
Polyvalentes, Syndicat de l'UPA local, Syndicat
de la relève agricole GIM
LA MOBILISATION DES PARENTS DE VAL-D'ESPOIR : POURSUIVRE AVEC EUX ET TRANSFÉRER LA DÉMARCHE DANS D'AUTRES MILIEUX
Promouvoir les liens privilégiés pouvant être développés entre les écoles et la communauté
Mobiliser et accompagner les comités de parents et de bénévoles souhaitant s'impliquer (petits cuistots ou autre)
POUR LES JEUNES: LES PETITS CUISTOTS, LES GRANDS CHEFS ET LES POTAGERS ÉDUCATIFS
Travailler en collaboration avec les écoles à travers une
Structurer et élargir le projet des potagers éducatifs dans les communautés et faire des liens avec les petits cuistots.
1680A.R(420), C.B(840), G.M(420)
Centres de plein air Bellefeuille et La souche,
municipalité de Port-Daniel et de Gascons,
Bio-Jardins
547 G.M( 84), C.B (463)
Évaluer les résultats et faire le bilanValider le partenariat avec le chef André Lagacé et l'intérêt des polyvalentes (GR a confirmé) et de l'école aux adultesCibler d'autres chefs intéressés par le projet et créer un comité de chefs-animateurAccueillir la Tablée des chefs pour une formation et soutien à l'élaboration du plan de travailRéaliser 12 à 24 "Ateliers du frère Toc " dans chacun des établissements d'enseignementÉvaluer les résultats et faire le bilan
Valider le partenariat avec le chef André Lagacé BIOJARDINS
Faire la promotion du projet auprès de la communauté, cibler la clientèle cible (aînés dans le besoin) et les bénévoles
14 Centre d'action bénévoles
Mettre en relation les jeunes et les aînés (sondage, etc) 35Accompagner les étapes de récolte et de cuisine 14 Chef André Lagacé 4
Accompagner les étapes de livraison 7
Reprendre contact avec l'équipe de la pharmacie et de l'épicerie pour identiier l'intérêt et les possibilitésRe-mobiliser le comité de citoyens de 2008-2009 afin de cibler leur intérêt et leurs besoins CSSS
Réfléchir et structurer avec eux une programmation d'activités pour 2010-2011 CSSS
Organiser les visites guidées et dégustation à l'épicerie CSSS, pharmacie de Percé, chefs, etc
Évaluer les résultats et faire le bilanInformer, sensibiliser et éduquer la population par une approche ludique et novatrice
Développer des jeux sur l'autonomie alimentaire
Assurer une veille sur ce qui existe, construire les jeux et évaluer leurs impacts sur la population. 60 C.B Comité communication,
CSSS, Mapaq, CLD
3027 0 $
démarche École en Santé et leurs plans de réussite
Développer un projet pilote de "grands cuistots" dans les polyvalentes et auprès de la clientèle formation aux adultes
400 C.B
Chef André Lagacé 4
La tablée des chefs 5
POUR DES JEUNES ADULTES À LA RECHERCHE D'EXPÉRIENCES NOUVELLES: CULTIVER ET CUISINER POUR LES AÎNÉS
Développer des expériences alternatives
Accompagner les Bio-Jardins dans la réalisation d'un projet de "popotte roulante" à Val-d'Espoir
G.M
AUTRES PROJETS ÉDUCATIFS À DÉVELOPPER (PAS DANS LE PLAN D'ACTION DE LA TABLE CONSULTATIVE JEUNESSE)
Renforcer le pouvoir de choisir une alimentation saine et locale par les citoyens, en unissant les pharmacies et les épiceries
Organiser des visites guidées et ateliers culinaires à l'épicerie de Percé
165 C.B
TOTAL DES HEURES
Objectifs Actions Sous-actionsMars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fev. Mars. Avril Mai juin Heures QUI Partenaires
2010 2011 RH
Sonder la population sur leur niveau d'autonomie et d'implication sociale
Construire le questionnaire et l'acheminer par la poste dans toutes les maisons du village
Convoquer les jeunes (autobus et publipostage)
Construire les questions et effectuer l'entrevue
Convoquer les organisations avec des lettres personnalisées
Construire les questions et effectuer l'entrevue
Colliger et analyser les informations
Colliger les sondages et les notes d'entrevues. Analyser les informations par thèmes et en faire ressortir les idées de projets-pilote.
35 G.M
Inviter la population (produit d'appel: buffet et vidéo des petits cuistots), les conférencières et les partenaires
Organiser l'évènement, l'animer et faire ressortir d'autres idées de projets-pilote à inclure au portrait
Marie-Claude Brière, CJE, CLSC, Mapaq, CSRL, Mamrot, etc
Faire le bilan d'activitéRédiger le rapport final Rédiger et distribuer le rapport aux organisations 50 G.MSupporter le groupe dans la mise en œuvre d'une gouvernance
Veille sur les autres modèles, proposition de modèles, animation des rencontres, construction des outils, etc 30
Supporter le groupe dans les actions liées au jardin
Faire le lien avec les Biojardins, accompagner lors des activités (semis, rencontre hebdo, activités sociales, etc) 350
Faire des liens avec les jardins des enfants et des adolescents
Marché public hebdomadaire, pique-nique annuel, activités communes, partage de connaissances et d'infrastructure… 175
Faire une évaluation pour bonifier l'action 30 Mapaq, Équiterre
Déterminer les besoins Rencontre avec la communauté, les Biojardins, les parents des Petits cuistots et le groupe du jardin communautaire 20
Effectuer les démarches auprès du comité de la salle communautaire
Reflexion sur l'approche à adopter et rencontres diverses 20Biojardins, salle communautaire, jardins communautaires, etc
Réaliser le projet Accompagner le groupe dans la recherche de financement et l é ti 50 CLD
LOGIQUE NOURRICIÈRE : VAL D'ESPOIR POUR TROUVER DES MOYENS COMMUNAUTAIRE DE PRENDRE EN CHARGE NOTRE ALIMENTATION
Effectuer le portrait de l'autonomie alimentaire dans la communauté
Actions réalisées avant mars 2010Rencontrer les jeunes du village
Rencontrer les organismes communautaires
Organiser un Rendes-vous Produire et manger ensemble pour présenter les résultats
100G.M (70), A.T (20), I.B (10)
Accompagner le projet de jardins communautaire à Val-d'Espoir: Les semeurs d'espoir
G.M
Accompagner le projet de cuisine communautaire G.M
p j les rénovations
Accompagner le comité Renaissance
Assurer la concertation entre le comité Renaissance, le MRNF et la Ville de Percé pour inventorier les terrains disponibles
CLD
Assurer une veille sur d'autres projets similaires CLDAccompagner le comité Renaissance pour sensibiliser la communauté dans la mise à disposition de terrains et l'accueil de nouveaux arrivants
30 G.M CLD
Rencontre avec le comité pour offrir des services d'accompagnement Recherche de modèles similairesAccompagnement selon les besoins 30 G.M
Réfléchir à l'approche et rencontrer les organisations intéressées à s'impliquer 30 G.M
Bio-Jardins, Salle communautaire, Corporation des sports, Café culturel, etc
Organiser l'évèment en collaboration avec les producteurs locaux et un chef cuisinier 100
G.M (70), A.T (20), I.B (10)
Producteurs locaux et chef André Lagacé
Réaliser une rencontre de départ pour évaluer les besoins et les possibilités de modélisation
Réfléchir sur l'approche à adopter et rencontrer le groupe 20
Faire le suivi du groupe Construire les outils de suivi et de modélisation 50
Colliger et analyser les informations
Rédiger un rapport final et une fiche de transfert. Faire valider par le groupe. 20
Faire la promotion de la démarche et des résultats Activités médiatiques, témoignage lors d'assemblée, etc 15 A.T Réseau des
bibliothèques
Compléter et publier le guide Produire et consommer chez-nous
Compléter les relectures, la mise en page et effectuer le lancement du guide. Assurer sa distribution auprès des partenaires.
60 A.T (25), I.B (35)
Offrir des ateliers sur l'autosuffisance (comment produire, cuisiner, transformer et bien manger)
Élaborer le contenu des formations, utiliser le guide comme outil d'animation, publiciser les formations auprès des groupes de jardins communautaires ou autre. Impliquer des formateurs-citoyens.
300 G.MCIFA, centres jardin,
Club horticole, Mapaq, etc.
Assurer une veille sur les outils existantsRencontrer les acteurs pour comprendre les attentesImplanter le jardin et offrir de la formationA i l 2 j di t i ( f t t t )
Favoriser l'implantation et l'accueil de 25 nouvelles personnes à Val-d'Espoir d'ici 2014
Réalisé
Contribuer à la mise en place d'un lieu de rassemblement social et culturel à Val-d'Espoir
Accompagner la Coopérative du café culturel de Val-d'Espoir
Réalisé
Organiser un évènement Slow food permettant de rassembler la communauté autour d'un repas convivial avec des produits locaux
Organiser la foire gourmande
LOGIQUE NOURRICIÈRE : RICHESSE DE NOS ANCÊTRES POUR TROUVER DES MOYENS ENTRE FAMILLES DE PRENDRE EN CHARGE NOTRE ALIMENTATION
Effectuer un portrait du projet (modéliser) et le documenter dans son évoluation afin de faciliter son transfert
G.M
LOGIQUE NOURRICIÈRE : AUTRES ACTIONS POUR RENFORCER L'AUTONOMIE ALIMENTAIRE
Renforcer le pouvoir de produire ses propres aliments pour consommation personnelle ou vente à petite échelle
Démarrer des projets de jardins communautaires dans d'autres municipalités
Accomagner Port-Daniel et Gascons dans l'implantation de leur jardin communautaire
420 A.R
Centres de plein air Bellefeuille et La souche,
municipalité de Port-Daniel et de GasconsAnimer les 2 jardins communautaires (enfants et parents)
Évaluer les résultats et faire le bilan
1935
municipalités de leur jardin communautaire Daniel et de Gascons, Bio-Jardins
TOTAL DES HEURES
Objectifs Actions Sous-actionsMars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fev. Mars. Avril Mai juin Heures QUI Partenaires
2010 2011 RH
COMMUNICATION
Construire des outils synthétisant le projet, présenter de façon interractive et dynamique lors d'activités publiques 90 I.B
CSSS, comités familles, Table socioéconomique de Newport, etc
Actualiser le site Internet, l'animer ainsi que Facebook. Activité en continue 130
Envoyer des communiqués de presse, sollicitation téléphonique des médias, etc. Activité en continue. 48 Mapaq
Compléter la réalisation du Bottin des ressources alimentaires de la MRC du Rocher-Percé 70
À faire: Bulletin interne (Équiterre, Sol.rurale, Ville, ASSS), lettres ouvertes Presse, Alternative, Le terroir, La terre (Alain Lavoie), aerosmitt countrylive, biobulle, etc.
80
Participer à l'Expo ERIC Réfléchir au concept, montage du kiosque, invitation partenaires, animation, etc. 152
C.B (12), G.M (40), A.T (40), I.B (60)
Sensibiliser les gens aux concepts (santé et autonomie alimentaire)
Campagne de sensibilisation et bande dessinée d'Orbie
Réfléchir au concept, mobiliser les partenaires, valider les contenus, diffuser les outils, etc 110 A.T
Promouvoir les activités et projets
Réaliser des stratégie pour chaque projet : 1 publicité, 1 communiqué et 1 séance d'info. et d'inscription
Construire les outils, coordonner les actions médiatiques et organiser les rencontres 130 A.T
Évaluer les stratégies de communication
Sonder la population afin de déterminer si nos stratégies ont été efficientes
Réflechir à l'approche, sondage écrit et téléphonique, etc 85 A.T DSP
Renforcer la capacité des gens en terme de communication
Offrir aux citoyens et regroupement des formations en communication
Définir les besoins 60 A.T Mapaq, Équiterre
955
Documenter à l'aide de vidéos ti ll
Filmer les projets suivants: potager éducatif, potager communautaire, cuisine communautaire, grands cuistots, Ri h d êt J ê ill #2 t 630 MC.V
Plateaux de travail CJE, télévision communautaire, Marie-Cl d Vé i d
Faire connaître le laboratoire rural et faire reconnaître les leaders de proets-pilote
Transférer en conférence ou à d'autres communautés
A.TPublier dans différents bulletins et médias ainsi que sur le site internet PSE
TOTAL DES HEURES
ÉVALUATION ET TRANSFERT
promotionnelles Richesse de nos ancêtres, Je rêve mon village #2 et approvisionnement institutionnels.
630 MC.V Claude Véziau avec des jeunes reporters, autres médias télé.
Construire les outils (journaux de bord, tableaux, calendrier, etc). En continu. Équiterre, Mapaq, etc.
Prendre les informations, les coligés et rédiger les rapports d'activités. En continu.
Trouver des moyens de faciliter cette action
Faire des liens avec les universités (stagiaires), embaucher une ressource spécialisée, et effectuer le transfert de la démarche développée.
20 G.M (8), ?
Construire des outils simples pour faciliter l'autoévaluation participative dans les projets
Accompagner l'équipe dans l'utilisation des outils et dans l'analyse des résultatsDocumenter l'approche afin de faciliter son transfert
Réfléchir aux indicateurs Organiser des rencontres avec l'équipe et les partenaires, assurer une veille sur d'autres modèles (INSPQ, La CLÉ, QEF, etc)
Construire des outils de mesure conventionnel pour une utilisation systématique dans les projets
Réaliser des activités de transfert dans la MRC
Répondre aux besoins qui ressortent (politique familiale, école en santé, etc)
Exemple: potagers éducatif et communautaire à Port-Daniel et Gascons, Petits cuistots à Pabos et Chandler (actions mentionnée dans logique éducative).
Réfléchir à la stratégie avec un comité ad hoc de partenaires 10
Repérer les besoins par des stratégies de communication et des réseaux de contacts 15
Rédiger le plan de transfert 15
Mettre en œuvre le plan de transfert 10
3100
Documenter les projets-pilote et la démarche
Documenter les projets à même leur évolution par les agents de développement
Expérimenter et mettre en œuvre un approche d'évaluation de processus et d'implantation
Comité d'évaluation, DSPFinaliser le plan d'évaluation
et le mettre au service de l'équipe
350 ?
Développer et mettre en œuvre une évaluation conventionnelle 140 ? Comité d'évaluation,
DSP
Se doter d'un plan de transfert local et régional I.B Comité ad hoc, CRÉ
Transférer dans les autres MRC
TOTAL DES HEURES
Objectifs Actions Sous-actionsMars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fev. Mars. Avril Mai juin Heures QUI Partenaires
2010 2011 RH
Assurer une veille sur la gouvernance participative Recherche de modèles similaires, rencontres, etc 15
Mamrot, Fédération des coop de santé, Fédération coop d'alimentation, etc
Lancer les invitations aux partenaires et citoyens 15
Organiser la rencontre et préparer le contenu (OJ, CR, bilan d'activité, bilan financier, ateliers de réflexion, etc) 40 Vieille Usine (300$)
Réfléchir à l'approche et rencontrer les organisations intéressées à s'impliquer 15
Organiser les activités 20
Partage de connaissances et de compétences
Organiser une rencontre de partage telle que celle réalisée avec SRQ et RQVVS en 2009 60 RQVVS, SRQ, CLD,
CSSS, etcParticiper aux travaux de la Table consultative jeunesse En continu et à chaque mois 256 I.B
Participer aux travaux sur l'occupation du territoire à la Table de concertation agrobioalimentaire
Ponctuellement 10
Participer à la restructuration du comité magasin des Bio-Jardins
Ponctuellement 10 Mapaq, Équiterre
Assurer la mise en œuvre du plan d'action En continu
Effectuer la gestion des ressources humaines et des ressources financières
En continu
Effecuter la tenue de livre et le paiement des fournisseus 512 RJ
2842
Ressource Titre Exemple de projets
CONCERTATION ET GESTION
Rassembler les acteurs de Produire la santé ensemble et favoriser une gouvernance participative
I.B
Organiser les rencontres de suivi
Effectuer des journées thématiques chez les partenaires et les promoteurs
Participer à d'autres tables de concertation
GM
Assurer la coordination générale du projet
1889 I.B
TOTAL DES HEURES
Nombre d'heures dans ce plan d'action (64 semaines)
Gaëtanne Mauger Agente de développement projets nourriciers
Communauté de Val‐d’Espoir, Richesse de nos ancêtres, etc
Clémence Bourget Agente de développement projets éducatifs
Potager éducatif, petits et grands cuistots éventuellement
Annie Rigutto Animatrice jardinière
Jardins communautaire PD/G, potager éducatif La souche
Annie Tremblay Agente de communication
BD Orbie, lancement guide, …
Frédéric Delarosbil Agent de développement de l’achat local
Groupes d’achat bœuf et légumes – citoyen + institution.
Roseline Joncas Adjointe administrative
Entrée de données comptable
Isabelle Boisvert Coordonnatrice Mobiliser, concerter, organiser, planifier, gérer, contrôler.
512
2560
2240
2258
840
1183
910
Plan d'action 2009-2010 VALEURS COMMUNES Plaisir, innovation, pérennité et concertationVISION COMMUNE
TERRAINS D'INTERVENTION OÙ SE DÉROULERA LE PAN D'ACTION
- Comité de Produire la santé ensemble (partenaires et citoyens) qui apprend à travailler ensemble
- Chandler pour l'intégration d'aliments locaux dans les institutions et pour réaliser des projets éducatifs- La MRC du Rocher-Percé pour accroître et diversifier l'offre alimentaire destinée au marché local
Visée 1: Faire connaître et reconnaître (via transfert, partenaires, réseaux, communauté, citoyens, nouveaux arrivants)Objectifs Cibles Actions Printemps Été Automne Hiver Partenaires
Élaborer le plan de communication √ Ville Percé, CJE, DSP, QEF, Nathalie Drapeau
Implanter le plan de communication En continuOffrir des formation en communication aux citoyens (faire qu'elle fasse mieux connaître ses propres initiatives) √ RQVVS
j l i b
- Val d'Espoir pour trouver des moyens communautaire à favoriser une prise en charge de l'alimentation par et pour la communauté
- Épicerie au cœur d'une démarche de développement des communautés
Mettre l’espoir et la fierté au cœur de l’ensemble de la communauté : arriver ensemble à pousser la charrue dans le même sens afin de labourer plus profondément et solidement. Toujours ensemble concrétiser nos espoirs et réaliser, à long terme le tout de nos espoirs. Que notre village vive en
santé physique et mentale à la suite de ce beau projet. Lorraine Dallaire, membre citoyenne du comité de suivi.
En vert: actionsnon réalisée par manque de temps ou pour cause de circonstances défavorables. À poursuivre en 2010-2011
Adopter des stratégies de comm nication Opérer et mettre à jour le site Web En continu
Organiser des séances d'informations pour les intervenants et élus √ CSSS, CLD, Ville Percé
Organiser des séances d'informations - échanges publics (assemblée cuisine) √ CSSS, CLD, Ville Percé
Médias locaux : radio,journal et télévision communautaireMédias régionaux : Télévision CHNC, Radios, journaux, Portail jeunesse, expositions, etc En continu
Diffusion d'information au niveau national
Bulletin interne (Équiterre, Sol.rurale, Ville, ASSS), lettres ouvertes Presse, Alternative, Le terroir, La terre (Alain Lavoie), aerosmitt countrylive, biobulle, etc.Participer et présenter à des colloques, expositions, etc En continu CSSS
Organiser un colloque de transfert (nos projets, autres villages, etc) √ Ville Percé, CJE, DSP, QEF, Nathalie Drapeau
Dupliquer la formule épicerie-pharmacie en leur faisant vivre l'expérience à PercéEffectuer des journées thématiques chez les partenaires √ TOUS
Intégrer gala de la chambre des commerce √ MRC
Inviter des ressources pour nous soutenir dans nos réflexions √ RQVVS, SRQMettre en commun les visions √Actualiser la vision lors d'un Lac-à-l'épuale √
Partager des connaissances et compétences
Organiser des séances de partage, des capsules pour les partenaires, un blog, etc. √ √ TOUS
Diffusion d'informations au niveau local et régional
Réaliser des activités de transfert
Partager la visionPartage de compétences et connaissances avec le regroupement de partenaires
Réaliser des activités de connaissance et reconnaissance
communicationActivités médiatiques et de communication (faire valoir le laboratoire et les projets structurants)
Partage de compétences et connaissances avec la communauté
d'action 2009-2010 Page 1
Plan d'action 2009-2010 VALEURS COMMUNES Plaisir, innovation, pérennité et concertationVISION COMMUNE Mettre l’espoir et la fierté au cœur de l’ensemble de la communauté : arriver ensemble à pousser la charrue dans le même sens afin de labourer plus
profondément et solidement. Toujours ensemble concrétiser nos espoirs et réaliser, à long terme le tout de nos espoirs. Que notre village vive en santé physique et mentale à la suite de ce beau projet. Lorraine Dallaire, membre citoyenne du comité de suivi.
Visée 2: Créer des environnements favorables (accessibles, sains, durable, économiquement rentable, occupant dynamiquement le territoire) Objectifs Cibles Actions Printemps Été Automne Hiver PartenairesOrgansation du travail à Val d'Espoir
Faire rayonner le projet dans le village Louer un emplacement pour toute l'équipe au cœur du village √
Établir une grille de priorisation des projets découlant des portraits √ MAPAQ, Halieutec, CLD, CSSS
Prioriser les projet à soutenir et à susciter dans chaque terrain d'interventions √ MAPAQ, Halieutec,
CLD, CSSSRéfléchir et structurer les scénarios envisageables avec les promoteurs concernés √ MAPAQ, Halieutec,
CLD, CSSSSupporter la mise en œuvre des projets √Effectuer une évaluation technico-économique pour chacun des scénarios √ √
Présenter publiquement les résultats Réaliser un potagers éducatifs pour les enfants de la Base de plein air Bellefeuille ou autre. √ QEF
Établir une grille de priorisation des projets découlant du portrait d ill √ MAPAQ, Halieutec,
CLD CSSS
Toucher niveaux économique, social et partage d'infrastructures
Projets pilotes structurants pour rendre accessibles des aliments sains et locaux (MRC et Chandler)
de village CLD, CSSS
Prioriser les projet à soutenir et à susciter √ MAPAQ, Halieutec, CLD, CSSS
Réfléchir et structurer les scénarios envisageables avec la communauté √ MAPAQ, Halieutec,
CLD, CSSSSupporter la mise en œuvre des projets √Effectuer une évaluation technico-économique pour chacun des scénarios ainsi qu'une évaluation des procesus √ √ RQVVS
Réaliser un potagers éducatifs pour les enfants du village √ √ QEFSoutenir la mise en place de jardins communautaires √ √Soutenir les projets Renaissance et Café culturel En continu Ville Percé
Favoriser un mode de vie collaboratif et d'entraide autour de l'alimentation
Activités de développement communautaire à Val d'Espoir
d'action 2009-2010 Page 2
Plan d'action 2009-2010 VALEURS COMMUNES Plaisir, innovation, pérennité et concertationVISION COMMUNE Mettre l’espoir et la fierté au cœur de l’ensemble de la communauté : arriver ensemble à pousser la charrue dans le même sens afin de labourer plus
profondément et solidement. Toujours ensemble concrétiser nos espoirs et réaliser, à long terme le tout de nos espoirs. Que notre village vive en santé physique et mentale à la suite de ce beau projet. Lorraine Dallaire, membre citoyenne du comité de suivi.
Visée 3: Renforcer la capacité d'agir (citoyens, communauté, nouveaux arrivants, partenaires)Objectifs Cibles Actions Printemps Été Automne Hiver Partenaires
Réflexion sur l'approche à adopter √ CSSS, MAPAQ, QEF, RQVVS
Déterminer les critères d'évaluation et la grille √Recueillir les informations √Colliger les informations recueillies √Analyser et présenter les résultats aux participants √
Intégrer les citoyens dans PSE (les inviter à participer aux formations, ateliers, réunions, etc) En continu CSSS
Aider les Associations à organiser des criées (aider à trouver solutions aux obstacles de règlementation par ex.) √ Halieutec, MAPAQ
Intégrer régulièrement les partenaires sur le terrain En continu
Visite guidée (construire des outils et continuer la concertation ) √ DSP, QEF
Effectuer une tournée des différentes écoles afin d'outiller les √ QEF
Accompagner les leaders de projet dans cette forme d'évaluation
Promouvoir l'évaluation des processus
Donner plus de pouvoir à la communauté (l'écouter davantage, donner plus de crédit, etc)
Favoriser la communication dans les deux sens (top down-bottom up)
professeurs et d'animer certaines classes √ QEF
Développer des jeux pour les jeunes (cahier à colorier)Offrir des ateliers sur l'autosuffisance (comment produire, cuisiner, transformer et bien manger) CIFA
Arrimer nos actions avec École en santé et les actions de la technicienne en diétetique au CLSC CSSS, QEF
Organiser des ateliers alimentaires et cuisines collectives √ √ √
VIsée 4: Vivre et promouvoir une gouvernance participative (via collaboration, respect, reconnaissance, transparence, cohérence et beaucoup de plaisir)Objectifs Cibles Actions Printemps Été Automne Hiver Partenaires
Réflexion sur l'approche à adopter √ CSSS, MAPAQ, QEF, RQVVS
Déterminer les critères d'évaluation et la grille √Recueillir les informations En continuColliger les informations recueillies √Analyser et présenter les résultats √Rencontres formelles √Rencontres informelles (cuisines collectives ou corvées) √
Participer à la réflexion sur la mise en œuvre du développement intégré de la MRC En continu
CSSS, QEF, Ville Percé, MAMR, CLD, MRC
Réaliser un Lac-à-l'épaule anuel √
Se connaître davantage Présentation mission d'un partenaire à chaque début de rencontre (capsule partenaire) √ √
TOUS
Intégrer responsables de projet pilote dans comité √
Intégrer l'éducation √ CSSS, QEF
Renforcer la capacité des individus à faire des choix éclairés sur leur alimentation par des ateliers divers
Information, sensibilisation et éducation (ISÉ)
Effectuer des rencontre périodiques
Identifier et intégrer de nouveaux partenaires
Auto-évaluation participative
Maximiser la concertation intersectorielle
Les partenaires vont évaluer comment ils travaillent ensemble au développement des communautés
d'action 2009-2010 Page 3
Laboratoire rural dans la MRC du Rocher-Percé
Plan d'action de la première année (08-09) Bilan des activités réalisées au 31 mars 2009
Légende: en jaune = actions reportées au plan d'action avril 2009 - mars 2010.FAIT EN COURS À VENIR
Objectif 1: Développer des outils de gestion, d'évaluation et de diffusion dans un optique de transférabilitéInstallation dans local √Embauche de trois chargées de projets √ CDR, Ville PercéEmbauche firmes spécialisées (site web et revue réglementations) √ UPA, MAMRAdministration du projetRencontres d'équipes En continuÉvaluation ressources humaines et conditions de travail Équiterre, NDRéfléchir et proposer une structure organisationnelle pour intégrer les partenaires dans l'action (favoriser concertation) √ RQVVS, SRQ,
CSSSRédaction d'un journal de bord En continu
PARTENAIRES
Organisation du travail
Rédaction d un journal de bord En continuDéterminer les indicateurs de base à utiliser √Recueillir les informations √Colliger les informations √Analyser les résultats √Rédaction du rapport annuel (et d'étapes) √ÉVALUATION DES PROCESSUS (Paule Simard) INSPQ, CSSSRéflexion sur l'approche à adopter (épicerie-Val d'Espoir et CC?) √ √Développer ou déterminer la boîte à outils (liste d'indicateurs) √Recueillir les informations √Colliger les informations recueillies √Analyser les résultats et en faire la discussion √
Déterminer les outils de communications à utiliser √
DSP, QEF, MAMR, (CJE et Équiterre: à mobiliser)
Faire connaître le projet par des séances d'informations - échanges publics (mairies, coop, assemblée Val d'Espoir) √ En continu
RQVVS, SRQFaire connaître le projet par des fiches projet à jour √ En continuRédiger le plan de communication √ √
Médias locaux : radio,journal et télévision communautaire √
Médias régionaux : Télévision CHNC, Radios, journaux, Portail jeunesse, etc √
Assurer transfert via conférences (FCAQ, INM, MAPAQ et QEF) √
Assurer le suivi du projet
Élaborer le plan de communication
Diffusion d'informations au niveau local et régional
En continu
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Légende: en jaune = actions reportées au plan d'action avril 2009 - mars 2010.FAIT EN COURS À VENIR PARTENAIRES
Bulletin interne (Équiterre, Sol.rurale, Ville, ASSS), lettres ouvertes Presse, Alternative, Le terroir, La terre (Alain Lavoie), aerosmitt countrylive, biobulle, etc.
√
Objectif 2: La revitalisation d'une communauté par la prise en charge de l'alimentation: le cas de Val d'Espoir
Élaborer une planification stratégique des obj. et finalités Réfléchir et adopter un plan de travail √
CSSS. QEF.VILLE PERCÉ, CLD, CRÉ, Mapaq
Réflexion sur l'approche à adopter √
Développer ou déterminer la boîte à outils √
Cibler des informateurs clés, ménages. √Tournée du village √Colliger les informations recueillies √Analyser les résultats et les présenter en cartographie √Culture alternative (patate, citrouille)
Diffusion d'information au niveau national
Réaliser un portrait de village
annulé(p , )
Organiser un évènement « Slow Food » (Croquer Gaspésie / fête récolte) √
Cibler les familles intéressées à participer √Implanter une parcelle de potager éducatif pour les familles √Répertorier et construire la boîte à outils (trousse pédagogique: adapter celle de bellefeuille pour Val d'Espoir)
√
Animer les ateliers et assurer continuité avec projets culinaires √Transférer l'expertise dans le milieu √Répertorier et construire la boîte à outil √
Cibler les ménages intéressés (suite été avec projet école) √
Animer des ateliers culinaires et de consommation responsable √ √Former un groupe d'achat (bœuf et légumes d'hiver) à partir des ménages ciblés aux ateliers
√
Transférer l'expertise dans le milieu √Dynamiser le village par des activités d’éducation participatives Formation terrain sur le développement des communautés √ INSPQ, SRQ,
CSSSObjectif 3: La création de liens alimentaire et éducatif: le cas de Chandler
Implanter un potager éducatif pour des ateliers durant l'été √
Animer et sensibiliser le milieu sur la place de l'alimentation et de l'agriculture
Projet pilote avec les familles et enfants
"MA VALLÉE EN
SANTÉ" (direction
école, conseil
établissement,
bénévoles)Projet pilote avec les familles et enfants
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Légende: en jaune = actions reportées au plan d'action avril 2009 - mars 2010.FAIT EN COURS À VENIR PARTENAIRES
Répertorier et construire la boîte à outils √Faire le bilan du projet √Superviser l'animation des ateliers et transférer l'expertise vers le milieu √Créer un bottin des ressources type "réseautage agroalimentaire" √Évaluer les potentiels d'intégration d'aliments locaux à Bellefeuille √Réflexion sur l'approche à adopter √Développer ou déterminer la boîte à outils (questionnaire) √Cibler des informateurs clés √Recueillir les informations √ √
Colliger les informations recueillies √ Support externe
Analyser les résultats et en faire la discussion √Réflexion sur l'approche à adopter √ CSSSRépertorier et construire la boîte à outils pour sensibilisation √Intégrer discours √
Objectif 4: Le renforcement de l'agriculture de proximité: le cas de la MRC du Rocher-PercéRéfl i l' h à d t √
Préparer des mesures permettant de créer et de renforcer les liens alimentaires et éducatif auprès des organisations de Chandler (PORTRAIT:phase I)
Intégrer le discours d"École en santé" dans les écolesde la MRC
Liens alimentaire et éducatif auprès des organisations de Chandler
Projet pilote avec les enfants du camps de jour de la Base de plein air Bellefeuille
Voir page 16 +Réflexion sur l'approche à adopter √
Développer ou déterminer la boîte à outils (guide d'entrevue) √
Cibler des informateurs clés enregistrés √Cibler les informateurs clés non enregistrés annuléRecueillir les informations √
Colliger les informations recueillies √ Support externeAnalyser les résultats et en faire la discussion √Réflexion sur l'approche à adopter √
Répertorier et développer le contenu et la forme √
Superviser la firme embauchée pour la réalisation du guide √Rédiger certaines parties du guide √Effectuer la mise en forme graphique du guide 1 pour publication √
Objectif 5: Une épicerie au cœur d'une démarche de développement des communautés: le cas du marché d'alimentation coop de PercéRépertorier et construire la boîte à outil √Cibler les ménages intéressés √Animer les ateliers et transfert de l'expertise √ √Faciliter la création de liens alimentaires (bœuf et légumes d'hiver) √
Objectif 6: Encourager et soutenir des opportunités découlant du projetMise en place d'un lieu de rassemblement (projet café culturel) √
Projet renaissance √MRNF, Ville dePercé
Effectuer une revue de la réglementation liée au secteur bioalimentaire
Opportunité soutien développement VE
Identifier les actifs et potentialités des entreprises agricoles et bio-alimentaires dans la MRC du Rocher-Percé (PORTRAIT:phase I)
Offrir des ateliers pédagogiques en épiceriePharmacie, restaurant le Sac à vin
MAPAQ, UPA, HALIEUTEC ET ACCP
Voir page 16 + UPA, MAPAQ, HALIEUTEC, ND, (Équiterre à mobiliser)
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VIDÉO‐BILAN
Voici un modèle de vidéo‐bilan qui a été mis en ligne sur ou tube. Les autres vidéos‐bilan sont archivées sur notre site Internet www.produirelasanteensemble.com
Vidéo‐bilan 2010 : https://www.youtube.com/watch?v=CPstUu5fv3Q
73
Annexe 4 : Rapport final sur les projets de groupe d’achat par le CIRADD 2014
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Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable (CIRADD) 776, boul. Perron Carleton‐sur‐Mer (Québec) G0C 1J0 Tél. : 418 364‐3341,poste 8777 Tél. : 1 866 424‐3341 (sans frais) Téléc. : 418364‐7938 www.ciradd.ca
Réalisation et rédaction du document Natasha Vallée, étudiante au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Campus de Carleton‐sur‐Mer Stéphanie Leclerc, étudiante au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Campus de Carleton‐sur‐
Mer Ludovic Landry‐Johnson, professionnel de recherche au CIRADD Gilbert Bélanger, directeur de la recherche au CIRADD
Traitement et analyse des données Natasha Vallée, étudiante au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Campus de Carleton‐sur‐Mer Stéphanie Leclerc, étudiante au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Campus de Carleton‐sur‐
Mer
Contributions spécifiques ZénabHamat, conseillère en développement du bioalimentaire, Relève et formation,
ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), Direction régionale de la Gaspésie Îles‐de‐la‐Madeleine
Isabelle Boisvert, coordonnatrice de Produire la santé ensemble (PSE)
Révision du contenu Michel Landry, enseignant du cours Démarche d'intégration des acquis en sciences
humaines au Cégep de la Gaspésie et des Îles, Campus de Carleton‐sur‐Mer Gilbert Bélanger, directeur de la recherche au CIRADD
Révision linguistique et orthographique Dorina Allard, agente de bureau au CIRADD
Conception graphique Dorina Allard, agente de bureau au CIRADD Lucie Leblanc, enseignante en techniques de bureautiqueau Cégep de la Gaspésie et des Îles,
Campus de Carleton‐sur‐Mer
Photographie et logo de la page couverture www.produirelasanteensemble.com/spip.php
Référence suggérée Vallée N., S. Leclerc, L. Landry‐Johnson et G. Bélanger. 2014. Enquête auprès des
producteurs, partenaires et consommateurs affiliés au projet de groupe d'achat de Produire la santé ensemble, Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable (CIRADD), Carleton‐sur‐Mer, 58 p.
Note Selon la formule consacrée, l’emploi du masculin désigne aussi bien les femmes que les
hommes et est utilisé dans le seul but d’alléger le texte.
Projet MACPSN‐2013009
Enquête
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Remerciements Nous tenons à remercier l’ensemble des producteurs, des partenaires de projet
ainsi que des consommateurs qui ont accepté de participer à l’enquête. Nous remercions également madame Zénab Hamat (conseillère en développement du bioalimentaire, Relève et formation auministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentationdu Québec [MAPAQ], Direction régionale de la Gaspésie Îles‐de‐la‐Madeleine) et Isabelle Boisvert (coordonnatrice de Produire la santé ensemble) pour leur support lors de l’élaboration des outils de recherche.
iii
Résumé Cette étude s’intéresse au projet de groupe d’achat initié par Produire la santé
ensemble (PSE) en 2009. À la fin du projet, l’objectif central, qui était de rendre le groupe autonome, n’ayant pas été atteint, l’équipe de PSE s’est questionnée à savoir pourquoi les consommateurs avaient diminué leur achat, mais également pourquoi il avait été impossible de transmettre les responsabilités de mise en marché aux producteurs.
Cette étude fait donc l’état des faits en suivant le point de vue des producteurs, des consommateurs, mais également des partenaires du projet. De façon générale, les acteurs impliqués sont satisfaits du processus. En avançant cette initiative de circuit court, l’organisation a démontré la possibilité de faire vivre des alternatives en matière alimentaire. En dressant un portrait global de la situation, il a été possible d’identifier certains éléments qui ont facilité la mise en place du projet, mais également les limites qui y sont rattachées.
Cependant, certains facteurs semblent avoir ralenti le projet. Le plus important concerne la volonté des producteurs. En effet, ils semblaient peu enclins à prendre en charge le projet. Ils mentionnent qu'ils ont un certain besoin d’accompagnement (principalement sur le plan de la mise en marché) et affirment passer déjà beaucoup de temps à produire de la nourriture de qualité. À cet égard, il leur semble difficile de donner davantage de leur temps. De ce fait, tout comme le rapportent les partenaires, un tel projet ne peut être viable sans une volonté ferme des producteurs de mener à bien, de façon autonome et avec une vision claire, ce type d’initiative.
Enquête
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Table des matières Page
Introduction ............................................................................................................................................... 1
Méthodologie ............................................................................................................................................. 3
Méthode et technique de recherche ........................................................................................... 3
Prétests ................................................................................................................................................... 3
Échantillonnage ................................................................................................................................... 3
Déroulement de la collecte de données .................................................................................... 4
Éthique .................................................................................................................................................... 4
Résultats ...................................................................................................................................................... 5
La vision des producteurs ............................................................................................................... 5 1. Profil des répondants .................................................................................................................................... 5 2. Participation des producteurs qui ont déjà été impliqués ............................................................ 6 3. Implication des producteurs potentiels ................................................................................................ 6 4. Motivations et attentes des différents producteurs ........................................................................ 7 5. Rôle de Produire la santé ensemble ........................................................................................................ 7 6. Transfert des responsabilités .................................................................................................................... 8 7. Bilan ...................................................................................................................................................................... 9
La vision des partenaires .............................................................................................................. 10 1. Implication des partenaires ..................................................................................................................... 10 2. Le rôle joué par PSE .................................................................................................................................... 11
2.1. Ce que devrait être PSE .................................................................................................................................... 13
3. Le rôle joué par les producteurs ............................................................................................................ 14 3.1. Bilan ..................................................................................................................................................................... 14 3.2. Rôle envisagé ........................................................................................................................................................ 14
4. Le rapport aux consommateurs ............................................................................................................. 15 5. La phase de transfert des responsabilités ......................................................................................... 16 6. Bilan ................................................................................................................................................................... 17
6.1. Propositions .......................................................................................................................................................... 19
La vision des consommateurs ..................................................................................................... 20 1. Profil des répondants ................................................................................................................................. 20 2. Participation au projet de groupe d’achat ......................................................................................... 22
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3. Groupe d’achat de bœuf ............................................................................................................................ 24 3.1. Hiver 2010 ............................................................................................................................................................. 24 3.2. Automne 2010 ..................................................................................................................................................... 25 3.3. Été 2011 .................................................................................................................................................................. 25 3.4. Décembre 2011 ................................................................................................................................................... 26
4. Groupe d’achat de poisson ....................................................................................................................... 27 4.1. Automne 2010 ..................................................................................................................................................... 27 4.2. Automne 2011 ..................................................................................................................................................... 27
5. Légumes hiver 2010/2011 ...................................................................................................................... 28 6. Bilan ................................................................................................................................................................... 29
Discussion ................................................................................................................................................. 30
Conclusion ................................................................................................................................................. 32
Bibliographie ............................................................................................................................................ 33
Annexe 1 .................................................................................................................................................... 34
Canevas d’entretien – les producteurs .................................................................................... 34
Annexe 2 .................................................................................................................................................... 36
Canevas d’entretien – les partenaires ...................................................................................... 36
Annexe 3 .................................................................................................................................................... 38
Questionnaire d’enquête – les consommateurs ................................................................... 38
Annexe 4 .................................................................................................................................................... 48
Commentaires des consommateurs ......................................................................................... 48
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Liste des figures Page
Figure 1. Répartition (%) des répondants en fonction de la municipalité dans laquelle ils résident. (n = 16) ................................................................................... 20
Figure 2. Répartition (%) des répondants en fonction du nombre d’enfants qu’ils ont à la maison. (n = 16) ................................................................................ 20
Figure 3. Répartition des répondants en fonction de leur niveau de scolarité. (n = 16) .............................................................................................................................. 20
Figure 4. Répartition (%) des répondants en fonction de leur revenu familial brut. (n = 16) ................................................................................................................... 20
Figure 5. Répartition (%) des répondants en fonction de la fréquence à laquelle ils achètent des produits gaspésiens quand la saison le permet. (n = 16). ............................................................................................................ 21
Figure 6. Répartition (%) des répondants en fonction de la fréquence à laquelle ils achètent des produits québécois quand la saison le permet. (n = 16) ............................................................................................................. 21
Figure 7. Répartition (%) des répondants (%) selon les types de productions qu'ils font à la maison. (n = 19) ............................................................................... 21
Figure 8.Répartition (%) des motivations qui ont poussé les répondants à participer au projet de groupe d’achat(les répondants pouvaient sélectionner plus d'une réponse). (n = 62) ........................................................ 22
Figure 9. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction (un chiffre élevé indique une grande satisfaction) à l’égard du projet. (n = 18) .............................................................................................................................. 22
Figure 10. Répartition (%) des répondants en fonction de comment ils ont entendu parler du projet de groupe d’achat. (n = 18) ................................... 22
Figure 11. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction à l’égard du nombre d’activités de socialisation qu’il y a eu. (n = 18) ........ 23
Figure 12. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction face aux activités de socialisation qu’il y a eues. (n = 18) ...................................... 23
Figure 13. Répartition (%) des répondants en fonction de la perception qu’ils ont de la fréquence de distribution des produits. (n = 18). ......................... 23
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Figure 14. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction à l’égard de la proximité du lieu de chute. (n = 18) ............................................ 23
Figure 15. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf à l’hiver 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 11, pour chacun des critères) .................................................................................................................... 25
Figure 16.Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf à l’automne 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 5, pour chacun des critères) ..................................................................................................... 25
Figure 17. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf à l’été 2011, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 5, pour chacun des critères)............................................................................................................................. 26
Figure 18. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf en décembre 2011, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 9, pour chacun des critères) ..................................................................................................... 26
Figure 19. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de poisson à l’automne 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 5, pour chacun des critères) ..................................................................................................... 27
Figure 20. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de poisson à l’automne 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 8, pour chacun des critères) ..................................................................................................... 28
Figure 21. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de légumes à l’hiver 2010/2011, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 8, pour chacun des critères) .......................................................... 29
1
Introduction En Gaspésie, la réalité des petits producteurs agroalimentaires semble difficile.
La relève pour les fermes est très rare et les revenus très bas. Cette réalité se perçoit, entre autres, dans un article paru en 2011 sur le site Internet de Radio‐Canada. Un producteur d’une petite ferme située à Cascapédia Saint‐Jules mentionne :« Je n'ai jamais pris de salaire parce qu'on n'est pas capable de prendre de salaire là‐dessus. [...] Je m'endetterais, c'est tout » (Radio‐Canada, 2011). Pour contrer cet effet, certains producteurs ont décidé de mettre en commun leur mise en marché. Par exemple, on peut penser à Baie des saveurs, un regroupement de producteurs et de transformateurs bioalimentaires qui rassemble actuellement six producteurs entre Escuminac et Saint‐Siméon (Baie des saveurs, 2013). Mise à part cette dernière initiative, on retrouve dans la MRC du Rocher‐Percé une formule similaire. Produire la santé ensemble(PSE) est « un laboratoire rural qui a comme mission d’accompagner, développer et expérimenter des solutions collectives pour l’amélioration de la santé globale par l’accroissement de l’autonomie alimentaire » (Produire la santé ensemble, ND). Il est à l’origine d’un projet de groupe d’achat (et par le fait même d’une mise en marché collective) initié en 2009. Bien que cette formule réponde à des besoins précis en lien avec la réalité présentée brièvement plus haut, le projet s’est terminé après 4 ans, en 2012. Selon les membres de Produire la santé ensemble, les raisons qui ont poussé l’arrêt du projet sont reliées, entre autres, à l’écoulement des stocks de viande, à un désintéressement chez certains producteurs, mais également au projet de transfert des responsabilités (Produire la santé ensemble, ND).
Un groupe d’achat peut être perçu comme une association entre personnes dans le but de mettre leurs ressources en commun. Cette association peut se faire entre producteurs, entre consommateurs ou encore entre producteurs et consommateurs. Certains groupes d’achat ont pour but d’améliorer les conditions de vie des participants. Pour se faire, ils vont s’alimenter de façon adéquate et ils vont préconiser la coopération locale (Regroupement des cuisines collectives du Québec, ND). Ce type de projet peut également être associé à ce que l’on appelle les circuits courts, c’est‐à‐dire la création d’un marché local qui favorise le rapprochement entre le producteur et le consommateur. Habituellement, les circuits courts ont comme assise le fait qu’il n'y a qu'un seul intermédiaire entre le producteur et le consommateur, ou tout simplement aucun intermédiaire. Ces types d’alternatives visent donc à renverser une idéologie industrielle qui semble dominer les rapports à l’alimentation.
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Les principales raisons d’adhérer à un groupe d'achat sont :l’achat local, des raisons économiques, des raisons écologiques ou même pour valoriser et favoriser les liens de communication entre les producteurs et les consommateurs. Les Japonais sont les pionniers de ce type de système qui se nomme le teikei. C’est un partenariat local et solidaire entre des groupes de consommateurs et des paysans (Chiffoleau et Prévost, 2009). À travers la littérature, l’achat local semble être au centre des préoccupations encourues par les participants aux divers groupes d’achat, et ce, principalement puisqu’ils ont la possibilité d’acheter des produits frais. La connaissance de la provenance des aliments peut rassurer certaines personnes. Les incidents reliés à la maladie de la vache folle ont entre autres sensibilisé une partie de la population à l'achat de proximité (Merle et al., ND).Certains auteurs mentionnent également le « devoir de citoyens » qui est rattaché à l’achat local.Ce type d’initiative permet de réduire l'empreinte écologique, car les aliments font moins de kilomètres pour se rendre à destination.
3
Méthodologie Méthode et technique de recherche
Des entrevues semi‐dirigées ont été utilisées pour la partie de l’étude impliquant les producteurs et les partenaires. Cette méthode consiste à interroger une personne à l’aide de questions préétablies sur le sujet, les thèmes et les aspects de la problématique élaborée plus tôt. En utilisant cette technique,il est plus facile d’avoir des réponses complètes et élaborées, car si une réponse n'est pas comprise ou si le répondant n’explique pas suffisamment, le chercheur peut demander une spécification ou même poser une question complémentaire. L’entrevue semi‐dirigée permet donc d'avoir une meilleure compréhension des sentiments vécus par le répondant grâce à son intonation de voix et à son langage corporel (Blancet al., 2010).
En ce qui a trait aux consommateurs, une méthode de type quantitative a été priorisée. Un questionnaire d’enquête a été créé et passé aux personnes par courriel en utilisant le logiciel Survey Monkey.
Prétests
Les prétests doivent valider le contenu du canevas d’entrevue ou du questionnaire.En raison du nombre restreint de producteurs et de partenaires, les prétests pour ces groupes d'intervenants ont uniquement été réalisés par le professeur du cours Démarche d'intégration des acquis en sciences humaines ainsi que par une personne du MAPAQ, madame Zénab Hamat. Pour ce qui est des questionnaires aux consommateurs, madame Hamat et madame Isabelle Boisvert, coordonnatrice de Produire la santé ensemble, ont commenté l’outil. Ces échanges ont permis d’ajuster le schéma d’entrevue et le questionnaire, entre autres, en clarifiant quelques questions.
Échantillonnage
Six des dix producteurs qui ont participé au projet de groupe d'achat ont été rencontrés. Deux principaux critères ont aidé à déterminer l’échantillon. D’abord, il importait que tous les types de productions (légumes, poissons et bœuf) soient représentés. Le deuxième critère reposait sur l’implication des participants. Trois producteurs (de légumes, de bœufs et de poissons) ayant déjà participé au projet de
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groupe d'achat ont été rencontrés. Les trois autres sont des producteurs qui aimeraient le faire dans le futur (deux de légumes et un de bœufs).
En ce qui a trait à l’étape couvrant la perception des partenaires de projet, un recensement a été priorisé. Cette technique consiste à rencontrer l’ensemble de la population ciblée, soit les six partenaires.
Un total de 50 consommateurs ont reçu le questionnaire et sur ce nombre, 18 y ont répondu. Cet échantillon a été constitué grâce à deux listes fournies par Produire la santé ensemble. Par contre, il s’avère que ces listes étaient plus ou moins à jour. Parmi les 130 noms présents sur ces listes, seulement 50 ont pu être rejoints par courriel et ont donc reçu le questionnaire. Cet échantillonnage représente donc une importante limite. Les répondants représentent 38 % de la population ayant reçu le questionnaire et 15 % de la population totale (130).
Déroulement de la collecte de données
La plupart des producteurs ont été rencontrés dans les bureaux de Produire la santé ensemble à Val‐d'Espoir, dans la MRC du Rocher‐Percé. Un a été rencontré à son domicile et un autre a été rejoint par téléphone.Les entretiens étaient enregistrés et ont été transcrits par la suite. Cette façon de faire facilite l’analyse des résultats.
Les partenaires ont, quant à eux, été rencontrés dans les locaux de l’organisme qu’ils représentent. Lors des rencontres, les conversations étaient enregistrées pour ensuite être transcrites.
Un premier envoi du questionnaire a été fait aux consommateurs le 28 octobre 2013. Par la suite, deux rappels ont été effectués, un premier le 5 novembre et un deuxième le 12 novembre. Dix‐neuf (19) questionnaires ont été retournés complétés. Parmi ceux‐ci, trois questionnaires n'ont pas été remplis entièrement.
Éthique
Avant chaque entrevue, les participants ont rempli un formulaire de consentement (Annexe 2). Toutes les informations divulguées lors des entrevues sont confidentielles et seuls les chercheurs y ont accès afin d'analyser les résultats. En tout temps, lors des entrevues, les répondants ont le droit de refuser de répondre à une question ou encore tout simplement d'arrêter l'entrevue.
Dans l’optique de conserver l’anonymat des répondants consommateurs, les données ont été analysées de façon globale, c’est‐à‐dire qu’on ne peut pas identifier la provenance des réponses.
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Résultats
La vision des producteurs
Afin d’exposer la vision des six producteurs rencontrés, la présente section se divise en sept thèmes :
1. Le profil des répondants ;
2. L’implication des producteurs qui ont participé au projet ;
3. La volonté d’implication des producteurs qui n’ont jamais participé ;
4. Les motivations et les attentes des producteurs ;
5. Le rôle perçu de Produire la santé ensemble ;
6. Le transfert des responsabilités ;
7. Le bilan.
Le masculin est employé afin d’uniformiser les répondants et ainsi assurer l’anonymat de ces derniers.
1. Profil des répondants
Dans le cadre de cette étude, six producteurs locaux ont été rencontrés. Parmi ceux‐ci, il y en a trois qui ont participé au projet de groupe d’achat et de mise en marché collective initié par PSE. Les trois autres producteurs ont pour leur part signifié un intérêt pour participer à une édition future du projet (ils ont tout de même déjà participé à des rencontres d’information).
Deux des trois répondants qui ont participé au projet de groupe d'achat en étaient à leur première expérience dans un tel projet.L’autre répondant affirme avoir déjà essayé un projet similaire dans le passé, mais que son expérience n’avait pas été un franc succès.Un seul occupe un autre emploi en dehors de celui de producteur agroalimentaire. Ce dernier consacre à cet autre emploi 40 heures par semaine. Les deux autres répondants travaillent à temps plein pour leur production. Par contre, l’un d’entre eux ne travaille pas sur sa production en saison hivernale.Deux de ces répondants affirment ne pas s’occuper de la commercialisation. Celui qui s'en occupe mentionne qu’il y consacre très peu de temps.
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Les trois personnes intéressées par une édition future du projet occupent un emploi secondaire. Les heures consacrées à cet autre emploi varient entre 10 et 30 heures par semaine. En ce qui a trait à la commercialisation de leur produit, un répondant passe par une institution, l’Union des producteurs agricoles (UPA), tandis que les deux autres comptent essentiellement sur le bouche à oreille.
2. Participation des producteurs qui ont déjà été impliqués
Les rencontres ont permis de relever quelques éléments qui ont été particulièrement appréciés par les producteurs. Parmi ces points positifs, on retrouve, entre autres, les retombées financières qu’engendre la participation. L'un des éléments qui semble avoir satisfait les producteurs concerne la proximité établie avec les consommateurs. Que ce soit la relation directe avec les consommateurs ou simplement la possibilité de nourrir sainement les citoyens de leur région, les producteurs participants semblent apprécier cette dynamique de circuit court. Par exemple, l’un des producteurs qui participaient à la mise en marché faisait également la livraison. Il mentionne que les clients posaient plusieurs questions sur son entreprise, sur son métier, sur la façon dont il produit, etc. Ce dernier indique que cette relation directe lui permettait de sensibiliser les gens à sa réalité et à celle des petits producteurs locaux.
Mis à part ces éléments marquants, les producteurs participants avaient tout de même quelques critiques à formuler. D’abord, l’un des participants indique qu’il avait de la difficulté avec la mise en marché. Pour ce dernier, il était particulièrement difficile de sensibiliser les consommateurs à ce type de projet, mais également difficile de retenir un consommateur déjà ancré dans le processus. Plus encore, notons que les producteurs participants émettent des critiques envers la livraison et la gestion des paniers. Par contre, l’un des producteurs précise que cette critique ne s’applique pas aux paniers de légumes.
3. Implication des producteurs potentiels
Pour deux des trois producteurs qui n’ont jamais participé au projet, le rôle des producteurs participants se limite à un rôle de production. L’un d’entre eux insiste particulièrement sur l’importance d’avoir des produits en quantité suffisante, mais également des produits ayant une qualité supérieure. Bien que l’autre producteur se positionne de la même façon, il ajoute, tout de même, que le producteur doit s’impliquer, d’une manière ou d’une autre, à la mise en marché et à la distribution. L’ensemble des répondants s’entendent pour dire qu’il est essentiel d’avoir une entité extérieure qui coordonne le projet et qui fait le plus gros de la mise en marché.
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Ces derniers rappellent que les producteurs passent déjà beaucoup de temps dans leur production et qu’ils ne peuvent pas s’occuper complètement de la commercialisation. Ainsi, on note que les répondants ont une volonté de s’impliquer dans une structure de mise en marché s'ils sont épaulés. En ce qui a trait à leur future implication au sein de groupes d'achat, un répondant aurait été prêt à participer dès l'été 2013, tandis que les deux autres pourraient commencer en 2014, le temps d’avoir une meilleure production.
4. Motivations et attentes des différents producteurs
L’ensemble des producteurs affirment qu’ils seraient intéressés à poursuivre l’expérience. Ils affirment qu’ils seraient prêts à produire encore davantage afin d’améliorer l’offre et la diversité des paniers. Plus encore, la moitié des répondants indiquent qu’ils seraient motivés à engager des employés supplémentaires afin d’améliorer leur production. Dans cette optique, les producteurs affirment qu’ils seraient prêts à desservir plus de clients, car ils ont tous à cœur la volonté de nourrir les citoyens de leur MRC avec des produits de qualité.La participation de PSE représente donc une certaine assurance pour les producteurs, car cela leur assure un certain nombre de ventes. Par contre, si une visée comme celle‐ci est proposée, chacun s’entend pour dire qu’ils auront besoin d’un soutien technique plus important et que ce support devrait venir de Produire la santé ensemble. Les producteurs mentionnent qu'ils passent déjà beaucoup de temps à la production et ils ne croient pas pouvoir administrer seuls la gestion des paniers.
Dans une volonté de rejoindre la population, un producteur rappelle l’importance de « sensibiliser le monde, puis surtout être capables que les clients reviennent chaque année ». Un propos réitéré par plusieurs répondants. Ce désir énoncé par les producteurs traduit bien la crainte de ne pas pouvoir écouler leurs marchandises. Une inquiétude semblait régner quant à la rentabilité de leurs organisations. C’est donc dans une optique comme celle‐ci que l’ensemble des répondants affirment vouloir poursuivre avec PSE tout en ayant la possibilité de faire grossir la structure des groupes d'achat.
5. Rôle de Produire la santé ensemble
Pour l’ensemble des producteurs, le rôle de PSE est clair, il doit offrir un soutien technique aux producteurs participants, mais également un soutien humain.Comme l’indique l’un des participants, « je vois [PSE] comme un support au groupe d'achat […] support vraiment pratique, local administratif […] pis un support aussi humain ».PSE est perçu comme une instance qui favorise le rapprochement entre les producteurs. Plus encore, les répondants indiquent que PSE doit être présent afin de
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recruter les consommateurs. Selon deux répondants qui n’ont pas participé à l’expérience, la mise en marché est l’un des plus grands défis auxquels les producteurs font face. En ce sens, une aide extérieure leur semble nécessaire. Selon un producteur qui a déjà participé à l’initiative, PSE a été capable de donner un bon soutien technique en termes de disponibilité et de planification de leur offre. Les répondants affirment que, plus largement, le rôle de PSE en est un de développement local qui peut favoriser la sensibilisation à l’achat local et à la saine alimentation.
Bien que les producteurs désirent avoir ce support de la part de l’organisme, l’un d’entre eux affirme que ce travail ne devrait pas être bénévole. Comme il l’expose, les producteurs pourraient être des « clients » rattachés à PSE. Ainsi, en échange d’un soutien technique et administratif, les producteurs pourraient débourser un pourcentage de leurs ventes (celles faites par l’entremise de PSE) afin de soutenir l’organisme dans sa démarche de mise en marché collective.
6. Transfert des responsabilités
Les producteurs qui ont déjà participé à l’expérience, et qui par le fait même ont vécu le transfert de responsabilités, porte un regard plutôt critique envers celui‐ci. En effet, il semblerait que cette initiative n’ait pas été complète, qu’elle n’a pas été menée à terme. Pour certains, il y a eu un relâchement de la part de PSE lors du transfert de responsabilités. Ainsi, il semblait beaucoup plus difficile de se structurer dans un contexte comme celui‐là.
Selon les données recueillies, les producteurs ayant peu d'expérience préfèrent se concentrer sur la qualité de leur production et donc avoir une entité extérieure qui soit responsable des autres tâches, comme la commercialisation, la recherche des clients, la gestion des paniers et l'administration de cette vente.Comme l'exprime un des participants « Juste de produire […] c'est déjà tout un travail en soi. » D'autre part, plus les producteurs ont de l'expérience, plus ils sont enclins à vouloir s'impliquer davantage dans l’entièreté du projet. En effet, s'ils sont accompagnés d’un bon soutien technique, les producteurs avec de l’expérience affirment pouvoir et vouloir s'impliquer davantage.
Malgré cette volonté marquée, l’ensemble des répondants exposent une limite importante, c’est‐à‐dire le temps qu’ils ont à consacrer en dehors de leur production. La majorité des répondants n’ont pas d’employé et certains occupent un deuxième emploi afin d'avoir un salaire décent. L’un d’entre eux affirme que son emploi secondaire l'accapare huit heures par jour. Ce même répondant mentionne même que parfois il « partait [de sa grange] les soirs à onze heures ». Pour un autre répondant, le temps consacré à sa production représente « environ une cinquantaine d'heures et [parfois même] plus ». Il explique qu'il ne « passe pas beaucoup d'heures
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à commercialiser les produits ». Au regard de cette réalité, il est possible de comprendre d’où peut venir la réticence des producteurs quant à une implication supplémentaire.
Comme le mentionne l’un des répondants, la mise en marché nécessite également une connaissance technique que ne possèdent pas nécessairement les producteurs. Ainsi, ce dernier affirme que PSE à un rôle à jouer en ce sens. L’organisation doit non seulement apporter un support concret dans la mise en marché, mais également un support afin de transmettre cette connaissance technique aux producteurs participants.
7. Bilan
À la lumière des informations fournies par les producteurs, il est possible de percevoir une volonté de poursuivre le projet. Chacun semble avoir une vision positive du projet. Les objectifs qui semblent être encourus par PSE, c’est‐à‐dire une volonté d’offrir aux citoyens de la MRC une alimentation saine et locale, de faire vivre un type de développement alternatif, de donner une tribune plus importante aux producteurs locaux et de rapprocher ces derniers des citoyens, sont également encourus par les producteurs participants. Par leur implication, ils souhaitent sensibiliser la population. Plus encore, au‐delà de cette vision, notons que la plupart des producteurs perçoivent un avantage économique au projet. Leur implication leur permet de produire davantage et la majorité serait même prête à produire encore plus et à agrandir leur entreprise s’il y avait une demande.
Par contre, malgré cet enthousiasme partagé, un très grand écart existe entre la volonté de PSE de rendre la structure autonome et celle des producteurs. En effet, ultimement, l’équipe de Produire la santé ensemble aimeraient que les producteurs se prennent en main et dirigent eux‐mêmes l’initiative (production, mise en marché, réseautage avec les consommateurs, transport des produits, abatage, etc.), non pas pour s'en débarrasser, mais pour que les producteurs soient plus autonomes. C’est donc ici qu’on peut percevoir une fracture entre la vision avancée par PSE et celle des producteurs. En effet, les producteurs ne semblent pas avoir la capacité d’être autonomes. Bien que certains d’entre eux désirent s’impliquer davantage dans la structure administrative et technique du projet, chacun s’entend pour dire qu’ils auront toujours besoin d’une entité externe pour coordonner et supporter le projet. Les producteurs affirment être limités par le temps. Ces éléments peuvent donc être à l’origine de l’échec subi lors du transfert. Les producteurs qui l’ont vécu se sont sentis précipités. Ils estiment avoir été délaissés beaucoup trop rapidement, sans avoir eu la chance de se faire transmettre adéquatement les compétences afin de prendre davantage en charge le projet. Malgré cela, les producteurs semblent trouver
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important d'être accompagnés, ou du moins, qu'il y ait une personne en charge de tout ce qu'ils n'ont pas le temps de faire et des connaissances requises.
La vision des partenaires
La vision des partenaires qui ont été impliqués dans le projet est présentée ci‐dessous en six thèmes :
1. L’implication des partenaires ;
2. Le rôle joué par PSE ;
3. Le rôle joué par les producteurs ;
4. Le rapport aux consommateurs ;
5. La phase de transfert des responsabilités ;
6. Le bilan.
Les informations contenues dans cette section consistent en une analyse des propos émis par les partenaires rencontrés. Notons que le masculin est employé afin de favoriser l’anonymat des participants.
1. Implication des partenaires
L’un des premiers constats montre que pour la plupart des intervenants, l’implication au sein du projet représentait une charge de travail peu importante. En effet, il semble qu’elle se serait limitée, au cours des quatre années, à quelques rencontres. À cet égard, certains répondants rappellent que leur rôle en était un d’accompagnement. Ils n’étaient donc pas directement impliqués dans la réalisation du projet, ce qui peut expliquer la faible charge de travail.
Cependant, les responsabilités auraient varié d’une personne à l’autre. De façon générale, deux types d’implication semblaient se dégager. Certains ont participé à un niveau plus global, c’est‐à‐dire dans l’ensemble des projets avancés par PSE, tandis que d'autres s’impliquaient uniquement dans le projet de groupe d’achat. De façon générale, ces derniers intervenaient davantage sur des questions techniques (aide pour développer la mise en marché, aide à l’élaboration du cahier de charge, etc.). Ces derniers agissaient particulièrement auprès des producteurs bovins.
Les autres partenaires, ceux qui étaient impliqués plus globalement dans PSE, agissaient davantage à titre d’accompagnateurs et de partenaires réflexifs. Ces derniers étaient donc invités à effectuer, conjointement avec PSE, un suivi du projet.
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Il s'agissait de comprendre et de voir le cheminement tout en assurant un soutien à l’organisation. Un participanta mentionné que :
[…] des fois, dans les grandes rencontres qu’on avait avec les partenaires et les membres, on discutait de ces volets‐là, de comment ça allait, de comment ça évoluait. Il y avait des stratégies qu’on pouvait développer à ce moment‐là, des grandes lignes, mais dans le fond, à la fin, c’était plus le personnel de PSE qui faisait la finition et qui ramassait tout ça pour l’opérationnaliser.
Il est donc clair que le rôle des partenaires n’en était pas de terrain, mais bien réflexif.
Il est important de mentionner que la majorité de ceux‐ci sont d'abord et avant tout des partenaires financiers. À cet égard, tous les partenaires rencontrés ont parlé de l’importance qu’ils accordent au fait de rester coller sur la mission de l’organisme qu’ils représentent. En effet, bien qu’ils puissent avoir différentes visions du projet, tous gardaient en tête les programmes et les enjeux qu’ils représentaient. En effet, leur implication se traduit également par l’application de différents programmes. Ils doivent alors s’assurer que PSE respecte divers critères qui lui permettent d’être financé.
2. Le rôle joué par PSE
Deux principales observations, en lien avec PSE, ressortent au travers les informations fournies par les partenaires. D’abord, ceux‐ci se sont positionnés quant à une évaluation du rôle qu’a joué Produire la santé ensemble durant le processus. Cette évaluation ainsi que leur vision de ce que devrait être le rôle de PSE sont présentées ci‐dessous.
En premier lieu, les répondants s’entendent pour dire que Produire la santé ensemble a bien joué le rôle qu’il s’était donné. Entre autres, leur satisfaction provient du fait que PSE a répondu à l’une des principales missions du projet de groupe d’achat, c’est‐à‐dire de valider ou d’invalider (expérimenter) la possibilité d’implanter une structure marchande en circuit court dans la MRC du Rocher‐Percé, mais également de voir la possibilité de rapprocher les producteurs et les consommateurs de cette même région. Bien que l’initiative soit présentement au neutre, PSE aurait tout de même su assurer un rôle de coordination qui n’aurait probablement pas été amorcé par les producteurs.
Malgré le fait que le transfert des responsabilités entre PSE et les producteurs n’aient pas donné les résultats escomptés, certains partenaires affirment que PSE a totalement joué son rôle en diminuant l’accompagnement et en tentant de faire émerger l’autonomie des producteurs dans le projet. Cette étape faisait partie de la mission initiale et PSE aurait été en mesure de respecter cette dernière.
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Grâce à ce projet, PSE a su mobiliser un milieu qui semble en perte de dynamisme. C’est également dans cette optique que certains partenaires affirment que PSE a atteint son objectif. Malgré la fin plus ou moins positive, l’organisme a tout de même été en mesure de réunir tous ces agriculteurs et ces consommateurs autour d’une vision commune, et ce, malgré les intérêts qui pouvaient être divergents.Produire la santé ensemble, par sa force de mobilisation, a également réussi à donner une visibilité non seulement à une façon alternative de faire du développement et du commerce, mais également à tous ces agriculteurs dont le travail est essentiel et qui sont souvent dans l’ombre.
L’un des participants affirme que :
Le laboratoire a toujours été très cohérent dans sa façon de faire. Il y a eu une démarche qui a été cohérente, avec un portrait et une façon de mobiliser, de donner visibilité et d’évaluer aussi, on n’a pas lâché même si ça fini comme ça fini, on avait le droit à l’erreur.
Bien que PSE ait su jouer son rôle, certaines critiques ont été énoncées. D’abord, certaines interrogations sont ressorties quant au pourcentage des ventes qui allait directement à PSE. Pour certains, ce dernier semblait élevé. Les consommateurs auraient‐ils pu payer moins cher ? Aurait‐il pu y avoir une plus grosse part pour les producteurs ? Tout comme l’affirme l’un des répondants, « C’est sûr que PSE a mis beaucoup de temps là‐dedans pour coordonner le projet, mais est‐ce qu’il fallait que ce temps‐là se retrouve vraiment facturé dans un prix de vente, ça reste de la mise en place d’un projet. » Dans cette optique, certains mentionnent qu’il faudrait avoir des volumes beaucoup plus importants pour justifier de débourser, avec ces fonds, le salaire d’un intermédiaire.
Une autre critique a émergé en lien avec un possible manque de cohésion au cours de l’expérience en raison du changement de personnel au sein de PSE.Certains mentionnent que cela a rendu le projet plus difficile à suivre et qu’ils auraient aimé être impliqués davantage. L’expertise qu'ils ont développée leur aurait permis d’accompagner davantage les producteurs lors du processus de transfert.
Malgré les quelques critiques émises ci‐dessus, il semble important de rappeler le contexte dans lequel a agi PSE. En effet, tout comme l’exprime l’un des partenaires :
PSE a démontré sa capacité à être proactif par rapport à ce dossier‐là, mais bon, c’est certain que ce sont des enjeux qui des fois dépassent largement l’enjeu d’une communauté. Parce qu’avec l’industrialisation et toute la production bovine, c’est certain qu’on se bat contre des colosses qui eux autres… Nous autres, on est loin des marchés, loin de l’abattoir, ça amène toujours des petites contraintes, mais quand tu les additionnes… PSE là‐dedans, moi je vois un rôle bien important, ça ouvert des yeux à bien des gens.
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2.1. Ce que devrait être PSE
Pour la suite des choses, les partenaires semblent unanimes. Produire la santé ensemble ne devrait plus se positionner comme leader ou comme instigateur dans un projet marchand. En effet, après ce premier essai, l’initiative ne devrait plus venir de PSE, mais bien de la base (producteurs ou consommateurs). Sans une volonté ferme de ces derniers, la plupart des partenaires affirment qu’il ne peut pas y avoir de projet. Pour certains, PSE ne devrait plus être financé pour organiser un tel projet. Le financement devrait davantage être octroyé à une structure autonome.
Par contre, les partenaires rappellent l’expertise que PSE a développée grâce à cette expérience. En ce sens, si un groupe de producteurs ou de consommateurs venait à prendre l’initiative de mettre en place un système de mise en marché collective, PSE pourrait agir en tant qu’accompagnateur et facilitateur. L’équipe connaît la problématique et peut porter un regard constructif sur ce type d’activité. Certains répondants rappellent que PSE, au cours des années, s’est développé un important réseau qui pourrait être bénéfique pour un groupe qui se formerait.
L’un des partenaires mentionne que :
PSE, pour moi, c’est un « catalyseur ». Il va faire un portrait des forces dynamiques du territoire, que ce soit familles, producteurs ou autres. C’est PSE qui réunit ce monde‐là pour les amener à vouloir faire un projet ensemble. C’est surtout un « catalyseur » de forces vives dans un territoire, par rapport à l'agriculture ou à autre chose.
Mis à part ce rôle d’accompagnement, certains mentionnent que PSE devrait d’abord se concentrer sur les citoyens qui habitent la MRC du Rocher‐Percé. En ce sens, et dans l’optique de Produire la santé ensemble, il semblerait pertinent d’agir afin d’augmenter l’autonomie des consommateurs à l'égard de l’achat local. Pour plusieurs, cette autonomisation passe d’abord par la valorisation des produits et des producteurs qui occupent le territoire. Pour certains, cette dernière passe également par la responsabilisation des consommateurs face à leur rôle de citoyen. Ainsi, certains affirment qu'il faut permettre aux consommateurs de voir cette démarche non pas uniquement sous l’angle de la consommation, mais également sous l’angle d’un rôle social et économique, important pour la vitalité d'une région.
Finalement, des partenaires mentionnent qu’il y a également une forme d’éducation et de sensibilisation à faire auprès des producteurs. Pour ces partenaires, il est primordial de montrer aux producteurs toute la valorisation qu’ils peuvent aller chercher lorsqu’ils sont directement en contact avec les gens qu’ils nourrissent. De plus, en établissant ce contact, les producteurs peuvent recevoir directement des commentaires de la part des consommateurs. Tout comme pour les consommateurs, les producteurs doivent percevoir leur rôle social et économique en
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lien avec l’autonomie alimentaire. À cet égard, PSE peut jouer un rôle important auprès des producteurs de la MRC.
3. Le rôle joué par les producteurs
3.1. Bilan
Tous les partenaires s'entendent pour dire que ce type de projet ne pourra pas fonctionner sans une volonté ferme des producteurs. L’un des partenaires mentionne : « […]j’ai l’impression qu’ils ne veulent pas nécessairement s’occuper de toute la coordination de ça, faire faire les abatages, faire rapatrier la viande, s’occuper des découpes ». Certains partenaires rappellent que les producteurs ne sont pas nécessairement habitués à ce type de formule. Depuis des années, ils ont appris à se débrouiller seuls et non pas à unir leurs forces pour développer un projet commun. Cet élément représente, pour certains, un défi important, parce que d’abord et avant tout, une éducation à ce niveau est nécessaire si le but ultime est d’avoir un groupe autogéré. Malgré tout, les partenaires précisent que ce non‐engagement se voyait davantage chez les producteurs bovins qui étaient plus âgés et peut‐être moins habitués à ce type de fonctionnement. Par contre, ils mentionnent également que, malgré leur motivation, les jeunes producteurs ne semblaient pas avoir un volume assez important pour supporter à eux seuls une telle structure.
Mis à part cet élément, certains croient que les producteurs ont été découragés en raison du faible taux de vente. En effet,« [Est‐ce qu’] on peut justifier de vendre un bœuf par année et mettre autant d’effort ? C’est ça le défi. » À cet égard, certains se questionnent à savoir quel est l’avantage financier pour les producteurs dans un tel système alternatif. C’est donc également dans cette optique que certains partenaires perçoivent le désintéressement de certains producteurs.
3.2. Rôle envisagé
Comme mentionné précédemment, les partenaires s’entendent pour dire qu'un tel projet prendrait son sens uniquement si ce sont les producteurs qui le portent. Pour assurer la pérennité d’un tel projet, il semblerait donc nécessaire qu’un noyau de producteurs développent une offre, mais également que ces mêmes producteurs développent eux‐mêmes un lien avec les consommateurs et qu'ils s'assurent de maintenir ce réseau en place. Chacun s’entend pour dire que ce n’est pas les partenaires et les intervenants de PSE qui peuvent faire la différence. Il doit y avoir, de la part des producteurs, une volonté d’autonomie et d’indépendance. À cet égard,l’un des participants mentionne :
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Pour des groupes d'achat, je ne crois pas à des intervenants autour. Des aides ponctuelles, à des producteurs qui en expriment le besoin :« j'ai besoin d'aide pour organiser ma production, parce que j’ai xnombres de clients, etc. », oui, mais par contre, pour coordonner tout ça, j'y crois plus ou moins. [C’est] un rôle qui revient plus aux producteurs.
Par contre, au‐delà de cette motivation, il ne faut pas oublier que la mise en marché demande des habiletés particulières et que plusieurs producteurs n’ont pas ces savoir‐faire. Il y a donc un rôle d’accompagnement qui peut être fait auprès d’eux concernant spécifiquement ces éléments. Comme le rappel l’un des partenaires, le créneau des producteurs, c’est justement la production. Ils n’ont donc pas nécessairement les outils adéquats afin de mener à terme une mise en marché.
Un autre partenaire mentionne que « les projets, il faut qu’ils soient petits, simplement à la mesure de qu’est‐ce qui est là, et que tranquillement, les gens font de petits succès, ils agrandissent, ils solidifient leur base. À un moment donné,ils peuvent avoir un projet un peu plus gros ». Dans cette optique, certains partenaires rappellent les conditions de vie des producteurs, qu'ils ont déjà de la difficulté à produire, car certains doivent avoir un deuxième emploi afin de subvenir à leurs besoins.À cet égard, il est encore plus difficile pour eux de mettre du temps à développer une structure alternative qui ne rapporte pas nécessairement dès le début.
Certains partenaires donnent l’exemple du regroupement de producteurs et de transformateurs Baie des saveurs. En utilisant cet exemple comme modèle de réussite, les partenaires rappellent les éléments qui favorisent la pérennité d’un projet comme celui qui nous intéresse. L’un des éléments centraux semble être le fait que l’initiative provient directement des producteurs et non pas d’intervenants extérieurs. En partant de ce constat, certains partenaires affirment que toute la différence provient du fait que dans Baie des saveurs, les producteurs ont une vision de leur projet, ils savent où ils veulent mener le tout. C’est leur projet. Ils sont capables de privilégier ensemble ce mode de marché, de mettre les efforts nécessaires, de mettre du temps et de s’engager. Tous ces éléments font, selon certains partenaires, toute la différence.
4. Le rapport aux consommateurs
Quelques questionnements sont ressortis en lien avec les consommateurs, entre autres, des répondants se sont demandés qui étaient les consommateurs qui se sont impliquésdans cette démarche. Pour ces partenaires, les consommateurs qui ont participé au projet ne représenteraient pas un portrait exhaustif de la population. En effet, ces derniers croient que les participants étaient des personnes déjà sensibilisées à la question et qui avaient déjà à cœur la mission de PSE. Ils se
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questionnent alors sur les moyens à mettre en place afin de rejoindre l’ensemble de la population. En ce sens, plusieurs partenaires rappellent l’importance qu’ils accordent au fait de donner un rôle aux consommateurs. Un volet éducatif devrait être mis en place afin de ne pas seulement vendre un produit aux consommateurs, mais bien leur vendre l'idée qu'en participant à ce genre de projet, ils soutiennent une économie locale et des producteurs locaux, et que le consommateur ne doit pas acheter dans une optique de réduction des coûts, mais davantage dans une approche où il a accès à un produit frais, sain, local et souvent artisanal.
D'autres se demandent si un groupe de consommateurs ne pourrait pas prendre en charge la mise en marché dans l’optique où les producteursne voudraient pas le faire.Pour certains, cette solution n’est pas envisageable, tandis que pour d’autres, la solution se trouve dans un compromis qui impliquerait les producteurs et les consommateurs. En effet, pour certains, la réussite passe non seulement par un groupe de producteurs motivés, mais également par un groupe de consommateurs stimulés. À cet égard, il semble important d’avoir des consommateurs qui se réunissent et qui ont eux aussi une vision du projet.
La plupart des partenaires sont unanimes sur le fait qu'il est très important de rester coller à la réalité, aux besoins et aux comportements des consommateurs. Tout comme le mentionne l’un des répondants, plusieurs facteurs peuvent influencer la pérennité de l’intérêt du consommateur, soit la facilité d’accès aux produits, le prix payé ou même la concordance entre l’offre de produits et les besoins. Il est donc important de garder un contact direct avec ces personnes. Certains rappellent également que ce contact avec les consommateurs facilite la sensibilisation envers ce type de marché, plus local et solidaire.
5. La phase de transfert des responsabilités
Le transfert de responsabilités entre PSE et les producteurs participants, qui avait pour objectif de rendre les producteurs autonomes en leur délégant la mise en marché, a été vécu par quatre des six partenaires. Bien que cette étape n’ait pas abouti aux résultats envisagés, les partenaires semblent satisfaits de la façon dont le processus s’est déroulé. En effet, plusieurs affirment que malgré tout, PSE a su jouer le rôle qu’il s’était donné en tentant d’accompagner les producteurs vers l’autonomie.Un partenaire relate :
Je pense que le transfert a quand même été essayé, mais que finalement, il n’a pas été pris par les gens. Je pense, quand même, que ça leur a été proposé. Les rencontres, s’ils en avaient voulu plus, il y en aurait eu plus, [mais] nous à un moment donné on s’est dit « on supporte PSE dans la mise en place […] », mais nous notre idée c’était aussi de dire « bien si le groupe débloque, c’est le groupe qu’on veut supporter, ce n’est pas PSE. »
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Comme exposé plus tôt, certains partenaires font une distinction entre les raisons du manque d'intérêt des producteurs de bovins et des autres producteurs. D’un côté, les producteurs bovins étaient plus ou moins intéressés par le système proposé et envers les responsabilités qui venaient avec le transfert (spécialement à l'approche de la retraite) et, de l’autre côté, des producteurs vraiment motivés, mais qui n’avaient pas nécessairement assez de volume pour faire vivre la démarche. Ils mentionnent également que le projet était, en soi, une nouvelle expérience pour plusieurs producteurs. En participant à cette structure, certains ont pu simplement voir si cela leur convenait pour finalement se rendre compte que ce type de projet n’est pas pour eux.
Plus encore, certains partenaires émettent des interrogations quant à l’accompagnement réel de PSE lors du transfert. En effet, ces partenaires rappellent que même si la mise en marché n’est pas si difficile, les producteurs ne sont pas formés ni outillés en ce sens et qu’ils ont un réel besoin d’accompagnement. Certains se questionnent également à savoir si l’accompagnement fut adéquat et si le transfert aux producteurs n’a pas été un peu précipité. Malgré cette critique, d’autres partenaires mentionnent que ce qui pouvait être fait a été fait, et ce, en fonction des ressources dont disposait PSE. Le laboratoire rural aurait mis beaucoup d’efforts. Même s’il y a eu un désistement de la part des producteurs bovins suite au transfert, il faut rappeler qu’il y a eu une continuité avec certains producteurs de légumes et de poissons.
6. Bilan
Globalement, les partenaires semblent plutôt satisfaits, malgré quelques réserves. En moyenne, les producteurs ont accordé au projet une note de 7 sur une échelle de 1 à 10. Pour la plupart, cette note se rattache au fait que PSE a été en mesure de respecter son rôle de laboratoire rural, c’est‐à‐dire un rôle d’expérimentation. Bien que les résultats ne soient pas aussi satisfaisants qu’espérés, PSE semble avoir été intègre face à cette expérimentation. Peut‐être que finalement les objectifs et les moyens pour y arriver étaient irréalistes pour le contexte de la MRC, par contre, le but de ce test était justement de voir les limites et les facteurs facilitants d'un tel projet. Certains se questionnent à savoir pourquoi le projet n’a pas fonctionné malgré le fait qu’à la base, les facteurs semblaient être réunis pour assurer la réussite.
Un autre constat émis par les partenaires concerne l’apport des partenaires eux‐mêmes. Pour la majorité, un tel projet ne doit pas se dérouler entre partenaires. Bien qu’ils puissent être présents afin d’offrir des services aux producteurs qui en ressentent le besoin, les partenaires ne doivent pas être là afin de faire les choses à la
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place des producteurs. Aussi, chacun s’entend pour dire que les partenaires essentiels étaient présents et qu’il n’y aurait pas eu lieu d’en accueillir d’autres.
Mais, bien que cet accompagnement ait été l’une des forces du projet, l’un des partenaires rappelle que « l’accompagnement, c’est ce qui aurait fait que ça aurait pu marcher, mais en même temps, tu peux amener le cheval à l’abreuvoir, mais tu ne peux pas le forcer à boire ». En ce sens, il semble que les limites de l’accompagnement concordent de près avec la volonté des participants.En avançant cette formule d’accompagnement, il aurait été possible de voir émerger certains leaders, par contre, ça ne semble pas être arrivé.
L’une des importantes faiblesses mentionnées par les partenaires concerne le territoire dans lequel s’est déroulée l’expérience. D’abord, il semble que le bassin de population ne soit pas assez important pour assurer la viabilité du projet.Certains rappellent que la MRC du Rocher‐Percé n'est pas la mieux nantie, socialement et économiquement. De plus, et allant probablement de pair avec l'affirmation précédente, ce n’est pas nécessairement dans la culture de cette population d’acheter localement.Des partenaires s’entendent tout de même pour dire que cette expérience a probablement eu un impact de sensibilisation autant chez les consommateurs que chez les producteurs. Plus encore, certains rappellent que l’expérience devait être faite avant de pouvoir émettre quelconques limites par rapport au territoire choisi. Le laboratoire a donc représenté une bonne occasion de faire ce test.
Certains partenaires estiment que les consommateurs ont été délaissés lorsque PSE a tenté d’effectuer le transfert vers les producteurs. Il semblait y avoir moins d’importance accordée à leurs besoins.De plus, certains considèrent qu’il y a eu un délaissement général de PSE envers le projet de groupe d’achat. Le transfert des responsabilités se serait fait de façon hâtive et l’accompagnement nécessaire n’aurait pas été adéquat. Pour un des partenaires :
Le projet Produire la santé ensemble, [le volet marchand] est devenu moins important, et peut‐être pas aussi facile. L’autre côté de PSE s’est plus développé, plus social. Il y avait peut‐être plus de sous et c’était différent comme truc. À mon idée, il n’y a peut‐être pas eu assez d’emphase, ce n’était pas évident, les producteurs de bovins se désistaient, les producteurs de légumes n’en faisaient pas assez. Il y avait ça aussi, la base n’était peut‐être pas si évidente.
Un autre partenaire mentionne :
Ce dialogue avec le consommateur n’était plus là tant que ça. On a essayé de transférer le projet aux producteurs pour qu’eux le fassent. En même temps, en faisant ça, ils négligeaient l’autre côté, mais en même temps, ils avaient fait ça, mais si les producteurs ne suivent pas en arrière, ça ne marche pas non plus, ce n’était pas évident tant que ça.
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Malgré ce délaissement à la fin du projet, l’un des répondants mentionne tout de même que dès le début du projet, une préoccupation particulière envers le désir des consommateurs avait été ressentie. En effet, avant même d’entamer le projet, l’équipe de PSE avait réalisé un portrait de la réalité locale afin d’arrimer le plus adéquatement possible le projet aux besoins des consommateurs. Ce même répondant mentionne :
[…] au début de ce projet, l’une des forces c’était la façon d'approcher les familles. Il fallait une communication, une visibilité. Ça, ça été donné par la ressource en communication. Aussi, [ça été de] donner un rôle à la famille, un rôle citoyen d'acheter de la viande locale et non pas d'acheter n'importe où. Ça je pense que ça été des belles forces du début de projet.
6.1. Propositions
L’une des principales propositions émises par quelques partenaires consiste à élargir le territoire d’action. Certains émettent l’idée qu'il serait pertinent d’intégrer la MRC de La Côte‐de‐Gaspé dans le rayon d’activité du groupe de producteurs qui font de la mise en marché collective. Plus encore,certains parlent même d’un projet à l’échelle de la région, entre autres, par une possible affiliation avec le réseau Baie des saveurs. Pour ceux qui émettent ces idées, cet élargissement territorial permettrait de mettre de côté plusieurs lacunes du projet qui sont ancrées justement dans le territoire (faible volume de production, faible volume d’acheteurs et de gens sensibilisés à l’achat local).
Au‐delà de cette idée, certains parlent d’intégrer les restaurants qui pourraient offrir, aux touristes, mais aussi aux résidents, des plats incorporant des produits locaux provenant des producteurs de la MRC. Dans le même ordre d'idées, il serait peut‐être pertinent d'élargir l’offre aux institutions comme l’hôpital et aux épiceries. Quelques partenaires mentionnent que, de cette façon, il serait possible de sensibiliser davantage les gens puisqu’ils seraient plus souvent en contact direct avec l’offre de produits locaux.
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La vision des consommateurs
1. Profil des répondants
La présente section traite des résultats du sondage administré à 50 consommateurs. Dix‐huit personnes ont complété et retourné le questionnaire. Par contre, seulement 16 personnes ont complété adéquatement la section « Profil des répondants ». Parmi les répondants, 38 % sont âgés de 20 à 40 ans, tandis que 44 % sont âgés de 41 à 59 ans. Dix‐neuf pour cent (19 %) sont âgés de 60 ans et plus.Près de 40 % des répondants résident à Chandler et la même proportion de répondantshabitent Percé. Notons que 19 % des répondants demeurent à Gaspé et qu'une personne réside à Grande‐Rivière(Figure 1).L’ensemble des répondants a au moins un enfant à la maison (quinze personnes ont répondu à cette question) (Figure 2) et 63 % affirme habiter avec un autre adulte. Sur le plan de la scolarité, notons que la très grande majorité des répondants (81 %) ont un diplôme universitaire (Figure 3). Finalement, un peu plus de la moitié des répondants (56 %) ont un revenu familial brut qui oscille entre 45 001 $ et 75 000 $ (Figure 4).
Figure 1. Répartition (%) des répondants en fonction de la municipalité dans laquelle ils résident. (n = 16)
Figure 2. Répartition (%) des répondants en fonction du nombre d’enfants qu’ils ont à la maison. (n = 16)
Figure 3. Répartition des répondants en fonction de leur niveau de scolarité. (n = 16)
Figure 4. Répartition (%) des répondants en fonction de leur revenu familial brut. (n = 16)
0 10 20 30 40
Chandler
Grande‐Rivière
Percé
Gaspé
0 20 40 60
Aucun enfant
1 enfant
2 enfants
3 enfants
4 enfants ou plus
0 50 100
Primaire
Secondaire général
Professionnel
Collégial
Universitaire
0 20 40 60
15000 $ et moins[15 001 $ ‐ 45 000 $][45 001 $ ‐ 75 000 $]
[75 001 $ ‐ 105 000 $][105 001 $ ‐ 135 000 $][135 001 $ ‐ 165 000 $]
Plus de 165 000 $Privé
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Près de 40 % des répondants affirment qu'ils connaissaient au moins l’un des producteurs participants avant leur participation comme consommateur.
Il est intéressant de noter que 88 % des répondants mentionnent acheter des produits gaspésiens souvent ou très souvent, quand la saison le permet(Figure 5). Cette proportion passe à 100 % pour les produits québécois (Figure 6).
Figure 5. Répartition (%) des répondants en fonction de la fréquence à laquelle ils achètent des produits gaspésiens quand la saison le permet. (n = 16).
Figure 6. Répartition (%) des répondants en fonction de la fréquence à laquelle ils achètent des produits québécois quand la saison le permet. (n = 16)
Mise à part cette question qui permettait de cibler certaines habitudes de consommation des participants, le questionnaire s’attardait également à ce que les répondants produisent eux‐mêmes. Ceux‐ci pouvaient sélectionner plus d’une réponse et, au total, dix‐neuf choix ont été faits. La plupart des consommateurs ne font aucune production, mais près du tiers ont un jardin potager à la maison (Figure 7).
Figure 7. Répartition (%) des répondants (%) selon les types de productions qu'ils font à la maison. (n = 19)
0 20 40 60
Très souvent
Souvent
Rarement
Jamais
0 20 40 60 80
Très souvent
Souvent
Rarement
Jamais
0 20 40 60
J'ai un jardin potager
Je produis des œufs
Je produis de la viande
Non, je ne produis pas
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2. Participation au projet de groupe d’achat
Personne ne mentionne avoir participé au projet dans l’intention d’économiser de l’argent. Par contre, les autres motivations proposées dans le questionnaire ont toutes été sélectionnées dans une proportion similaire (Figure 8). Un des répondants mentionne avoir participé au projet afin de réaliser une action collective(Autres).
Figure 8.Répartition (%) des motivations qui ont poussé les répondants à participer au projet de groupe d’achat (les répondants pouvaient sélectionner plus d'une réponse). (n = 62)
Quatre‐vingts pour cent(80 %) des répondants semblent satisfaits ou très satisfaits du projet. Une seule personne n’a pas donné de réponse (Figure 9).La plupart des répondants (67 %) affirment avoir entendu parler du projet,car ils gravitent autour de Produire la santé ensemble (Figure 10). Vingt‐deux pour cent (22 %) en ont entendu parler grâce au bouche à oreille. Un des répondants mentionne être à l’emploi de PSE, tandis qu'un autre en a entendu parler au kiosque de la ferme de monsieur Alcide Proulx.
Figure 9. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction (un chiffre élevé indique une grande satisfaction) à l’égard du projet. (n = 18)
Figure 10. Répartition (%) des répondants en fonction de comment ils ont entendu parler du projet de groupe d’achat. (n = 18)
Pour 56 % des répondants, le nombre d'activités de socialisation qui ont eu cours lors du projet (rencontres avec les producteurs, « 5 à 7 » d'échange sur la
0 5 10 15 20 25 30
Économiser de l'argent
Avoir des produits frais et sains
Valoriser le travail des producteurs
Favoriser le développement économique et …
Favoriser un marché écologiquement …
Autres
0 20 40 60
0
1
2
3
4
5
0 20 40 60 80
Grâce à une publicité
Je gravite autour de PSE
Par le bouche à oreille
Autres
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démarche, etc.) étaitsuffisant ou très suffisant. Il est intéressant de noter que 39 % des répondants n’ont jamais participé à ces activités (Figure 11). Les résultats sont similaires lorsqu'il s'agit de leur satisfaction à l’égard de ces activités de socialisation (Figure 12).
Figure 11. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction à l’égard du nombre d’activités de socialisation qu’il y a eu. (n = 18)
Figure 12. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction face aux activités de socialisation qu’il y a eues. (n = 18)
Pour 72 % des répondants, la distribution des produits était juste assez
fréquente (deux personnes ne se sont pas prononcées) (Figure 13). Pour 89 % des répondants,la proximité du lieu de chute était satisfaisante ou même très satisfaisante (une personne ne s’est pas prononcée) (Figure 14). L’ensemble des consommateurs qui ont répondu à la question concernant les modalités de paiement affirment que ces dernières étaient satisfaisantes et très satisfaisantes.
Figure 13. Répartition (%) des répondants en fonction de la perception qu’ils ont de la fréquence de distribution des produits. (n = 18).
Figure 14. Répartition (%) des répondants en fonction de leur satisfaction à l’égard de la proximité du lieu de chute. (n = 18)
L’ensemble des participants souhaiteraient participer à une future édition du projet. Par contre, 28 % mentionnent qu’ils y participeraient, mais à certaines conditions. Ces conditions sont : « rencontres d`échanges, plus d`information » ; « avec activité de socialisation intégrée, informations pertinentes, rencontres
0 20 40 60
Très suffisant
Suffisant
Insuffisant
Très insuffisant
Je n'y ai pas participé
0 20 40 60
Très satisfaisantes
Satisfaisantes
Insatisfaisantes
Très insatisfaisantes
Je n'y ai pas participé
0 20 40 60 80
Trop fréquente
Juste assez fréquente
Pas assez fréquente
0 20 40 60 80
Très satisfaisante
Satisfaisante
Insatisfaisante
Très insatisfaisante
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festives » ; « avoir plus de choix dans les coupes de viande » ; « coupes de viande de meilleure qualité » ; « meilleure répartition des coupes (trop de viande hachée et meilleure qualité de coupe (steaks et rôtis trop minces) » (commentaires intégraux provenant des questionnaires). Une personne (6 %) n’a pas donné d’opinion.
Pour l’achat de la viande, la moitié des répondants mentionnent qu’ils préfèreraient une formule différente permettant l’achat à la pièce dans un congélateur prévu à cet effet.Cependant, 39 % mentionnent qu’ils préfèrent la formule qui était offerte. Deux personnes (11 %) n’ont pas donné leur opinion. En ce qui a trait aux coupes de viande, les répondants sont plutôt divisés, car 28 % préfèrent la viande hachée, 22 % les steaks, 22 % les rôtis et 28 % ont choisi la catégorie « Autres ». Ces répondants souhaitent d’abord une diversité de produits.Un répondant a indiqué qu’il y avait trop de viande hachée.
3. Groupe d’achat de bœuf
Les participants étaient invités à quantifier leur satisfaction à l’égard de quelques critères concernant le bœuf acheté à l’hiver 2010, à l’automne 2010, à l’été 2011 et en décembre 2011. Pour chacun des critères, les répondants étaient invités à sélectionner une valeur correspondant à leur niveau de satisfaction, 0 signifiant que le répondant est totalement insatisfait et 5,qu’il est totalement satisfait. Les critères proposés afin de quantifier la satisfaction des consommateurs face au bœuf sont : la qualité des coupes, la diversité des coupes, la fraîcheur de la viande, la tendreté de la viande, le prix payé, la quantité de viande disponible ainsi que le goût de la viande.
3.1. Hiver 2010
Onze répondants ont rempli cette section concernant le premier groupe d’achat de bœuf qui a eu lieu à l’hiver 2010. De façon générale, la majorité des répondants sont satisfaits ou totalement satisfaits pour l’ensemble des critères. Un répondant est plus critique envers la qualité des coupes, la diversité des coupes et la fraîcheur de la viande (Figure 15).
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Figure 15. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf à l’hiver 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 11, pour chacun des critères)
3.2. Automne 2010
Cinq répondants ont complété cette section et ils sont tous satisfaits ou totalement satisfaits pour l’ensemble des critères (Figure 16).
Figure 16.Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf à l’automne 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 5, pour chacun des critères)
3.3. Été 2011
Cinq répondants ont répondu à cette section. De façon générale, la majorité des répondants sont satisfaits ou totalement satisfaits pour l’ensemble des critères
0
20
40
60
80
100
Qualité des
coupes
Diversité des
coupes
Fraîcheur Tendreté Prix Quantité Goût
0 1 2 3 4 5
020406080
100120
Qualité des
coupes
Diversité des
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Fraîcheur Tendreté Prix Quantité Goût
0 1 2 3 4 5
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proposés. Un répondant est cependant critique envers la diversité des coupes, la fraîcheur de la viande et le prix payé pour cette dernière (Figure 17).
Figure 17. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf à l’été 2011, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 5, pour chacun des critères)
3.4. Décembre 2011
Neuf répondants ont complété cette section. Pour chacun des critères, mis à part la fraîcheur de la viande, la tendreté de la viande et la quantité de viande disponible,tousétaient satisfaits ou totalement satisfaits (Figure 16).
Figure 18.Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de bœuf en décembre 2011, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 9, pour chacun des critères)
020406080
100120
Qualité des
coupes
Diversité des
coupes
Fraîcheur Tendreté Prix Quantité Goût
0 1 2 3 4 5
01020304050607080
Qualité des
coupes
Diversité des
coupes
Fraîcheur Tendreté Prix Quantité Goût
0 1 2 3 4 5
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4. Groupe d’achat de poisson
Les participants étaient invités à quantifier leur satisfaction à l’égard de quelques critères concernant le poisson acheté à l’automne 2010 et à l’automne 2011. Pour chacun des critères, les répondants étaient invités à sélectionner une valeur correspondant à leur niveau de satisfaction, 0 signifie que le répondant est totalement insatisfait et 5, qu’il est totalement satisfait. Les critères proposés afin de quantifier la satisfaction des consommateurs face au poisson sont : la fraîcheur des poissons, la diversité des espèces disponibles, la quantité de poissons disponible, le prix payé, le goût des poissons ainsi que la coupe des poissons.
4.1. Automne 2010
Cinq répondants ont complété cette section. L'ensemble des répondants sont satisfaits ou totalement satisfaits pour l'ensemble des critères, sauf en ce qui concerne la diversité des espèces où certains sont moyennement satisfaits et un plutôt insatisfait (Figure 19).
Figure 19.Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de poissonà l’automne 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 5, pour chacun des critères)
4.2. Automne 2011
Huit répondants ont complété cette section. L’ensemble des répondants sont satisfaits ou totalement satisfaits pour l'ensemble des critères, sauf en ce qui concerne la fraîcheur, la diversité et la découpe du poisson où une personne a mentionné être moyennement insatisfaite et une plutôt insatisfaite (Figure 20).
0
20
40
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Frâcheur du poisson
Diversité des espèces
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Prix payé Goût Découpe
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Figure 20. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de poisson à l’automne 2010, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 8, pour chacun des critères)
5. Légumes hiver 2010/2011
Les participants étaient invités à quantifier leur satisfaction à l’égard de quelques critères concernant les légumes achetés à l’hiver 2010 et 2011. Pour chacun des critères, les répondants étaient invités à sélectionner une valeur correspondant à leur niveau de satisfaction, 0 signifie que le répondant est totalement insatisfait et 5, qu’il est totalement satisfait. Les critères proposés afin de quantifier la satisfaction des consommateurs face aux légumes sont : la diversité des légumes disponibles, la fraîcheur des légumes, la quantité de légumes par paniers, le prix payé et le goût des légumes.
Huit répondants ont rempli cette section. En ce qui concerne le prix et le goût des légumes, tous sont satisfaits ou totalement satisfaits. Certaines personnes semblent plutôt moyennement satisfaites pour ce qui est des autres critères. Une personne et plutôt insatisfaite quant à la diversité (Figure 21).
010203040506070
Frâcheur du poisson
Diversité des espèces
Quantité disponible
Prix payé Goût Découpe
0 1 2 3 4 5
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Figure 21. Répartition (%) des répondants en fonction des différents critères d’évaluation pour le groupe d’achat de légumes à l’hiver 2010/2011, selon la cote qu’ils donnent aux différents critères. (n = 8, pour chacun des critères)
6. Bilan
Au regard de ces résultats, les répondants semblent plutôt satisfaits de leur expérience. Qu’il soit question de la structure du groupe d'achat en tant que tel ou sur le plan des produits consommés, une majorité de répondants se sont positionnés favorablement envers ce projet. Il est intéressant de noter que même l’édition de l'été 2011 du bœuf, qui, selon les membres de PSE avait été un échec, ne suscite pas plus de mécontentement que les autres éditions. Un élément important à retenir quand il est question de la satisfaction à l’égard de la structure proposée est qu’une majorité de répondants préféraient, pour l’achat du bœuf, une formule différente permettant l’achat à la pièce dans un congélateur prévu à cet effet.
On constate que les participants ont un profil similaire. Tous semblent déjà fortement sensibilisés à la question de l’achat local et la plupart adhèrent déjà au projet PSE. À la lumière de ce profil, il est possible de croire que les consommateurs qui ont participé au groupe d’achat initié par PSE ne l’ont pas uniquement fait afin de simplement consommer. Il est possible de croire que la plupart des répondants souhaitent faire vivre par cette implication une vision plus durable du développement. Ils semblent, par leurs motivations, vouloir vivre un projet collectif, une alternative.
L’annexe 4 expose l’intégralité des commentaires écrits par ces répondants.
0
10
20
30
40
50
60
70
Diversité Fraîcheur Quantité Prix Goût
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Discussion Cette étude est partie de la volonté de PSE de comprendre pourquoi le projet
groupe d'achat n’avait pas donné les résultats espérés. L’organisme souhaitait principalement percevoir la vision de ceux qui avaient vécu le transfert de responsabilités, mais également comprendre pourquoi les ventes avaient été plus difficiles vers la fin du projet.
Concernant le premier point, les résultats obtenus grâce aux entrevues faites avec les partenaires et les producteurs éclairent grandement la situation. La plupart des acteurs rencontrés font ressortir le fait que les producteurs n’étaient tout simplement pas prêts à prendre l’ensemble des responsabilités et à devenir complètement autonomes. Les producteurs mentionnent clairement qu’ils ne souhaitent pas prendre en charge l’entièreté du projet, bien qu’ils souhaitent prendre part à certaines tâches administratives (ex. : mise en marché). Ces derniers rappellent qu’ils favorisent d’abord la qualité de leurs productions. Ils mentionnent qu'ils n’ont pas le temps nécessaire afin de mener à bien, de façon autonome, le projet. Plus encore, ces derniers mentionnent qu’il y a eu un manque de suivi de la part de PSE vers la fin du projet, lors du transfert. Cet élément est confirmé par les partenaires. En effet, ces derniers mentionnent que le projet de groupe d’achat semble avoir été relégué au second plan par l’équipe de PSE. Les producteurs auraient probablement eu besoin d’un support plus important afin de se faire transmettre les connaissances adéquates reliées à la mise en marché. Au regard de cette situation, il est possible de croire que ce délaissement ait eu un impact majeur sur le dénouement du projet. Malgré tout, même s’il y avait eu un accompagnement plus serré, il faut rappeler encore une fois que la volonté des producteurs à rendre autonome la structure n’était pas présente. Sans cette volonté ferme, il ne peut pas y avoir de projet, du moins pas une structure comme celle souhaitée par les partenaires et par Produire la santé ensemble.
Concernant le deuxième point, les coordonnateurs de PSE avaient dans l’idée que le désistement des consommateurs était directement en lien avec la qualité des produits proposés. Vers la fin du projet, plusieurs retours de paniers de bœuf avaient été enregistrés. Par contre, les résultats obtenus grâce au questionnaire s’adressant aux consommateurs montrent que la qualité des produits ne semble pas être en cause. Dans cette optique, comment peut‐on expliquer le phénomène de désintéressement observé vers la fin du projet ? Ceci peut peut‐être s’expliquer par ce que les partenaires ont identifié comme un relâchement du lien entre la structure de PSE et les consommateurs. En effet, dans un projet comme celui‐ci, il semble très important de toujours tenir compte des besoins des consommateurs, mais
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également, entretenir un lien avec eux, développer un certain réseau solidaire. Il semblerait que, malgré l’importance accordée à ce lien dès le début du projet, PSE n’a pas su entretenir cette relation lorsque les efforts se sont centrés sur le transfert des responsabilités. De plus, comme l’exposent partenaires et producteurs, l’équipe de Produire la santé ensemble semble s’être davantage désintéressée du projet dans son ensemble vers la fin. De plus, il y a tout de même près de 40 % des répondants consommateurs qui affirment ne pas avoir participé aux activités de socialisation. C'est une chose qui n'a pas permis de solidifier les liens entre les consommateurs et le projet. Malgré tout, un défi persiste, soit celui d’aller à la rencontre de nouveaux consommateurs. Les consommateurs avaient tous un profil similaire. Ils ont tous à cœur le développement durable et ils souhaitent le faire vivre à travers leur consommation. De plus, il semble primordial d’aller chercher davantage de clients pour assurer la pérennité du projet, s'il est repris. Il faut tout de même rappeler que seulement 15 % des consommateurs ont répondu au questionnaire. Les conclusions tirées grâce à leurs visions doivent donc être prises avec prudence.
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Conclusion Malgré les limites ressorties à l’aide de cette étude, il semble que le projet soit
des plus pertinents pour la MRC du Rocher‐Percé et même pour la région gaspésienne. En effet, chacune des personnes rencontrées semble être enjouée à l’idée de poursuivre l’implantation d’un système en circuit court. Chacun croit au potentiel d’une telle initiative pour assurer un développement durable de la région. Ce projet semble favoriser le rôle des producteurs, mais également celui de l'acheteur qui passe d’un simple rôle de consommateur à un rôle plus actif, un rôle citoyen.
Il est important de retenir trois éléments centraux de cette étude. Premièrement, le projet ne pourra pas être celui espéré (autonomie des producteurs) sans une volonté ferme des producteurs participants. L’accompagnement semble avoir ses limites et ces dites limites semblent justement avoir été atteintes. Deuxièmement, PSE aurait toujours un rôle important à jouer dans cette alternative de consommation. Bien que les producteurs et les partenaires ne s’entendent pas sur le rôle exact de PSE quant à l’implication de ce dernier dans les groupes d’achat, chacun s’entend pour dire que celui‐ci peut jouer un rôle central en ce qui a trait à l’éducation et à la sensibilisation face à l’achat local et aux producteurs locaux. Troisièmement, les résultats obtenus grâce à cette étude montrent une volonté ferme des différents acteurs de voir le projet se poursuivre. Bien que certaines modifications à la structure soient à envisager, les répondants semblent croire en ce modèle de développement à échelle humaine.
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Bibliographie Anonyme. ND. Historique du projet, document interne fourni par Produire la santé
ensemble à l'hiver 2013
Baie des saveurs. 2013. Baie des saveurs, Accueil. [En ligne]. www.baiedessaveurs.ca (Page consultée le 10 mai 2013)
Blanc, Valérie, Marc‐André Lacelle, Geneviève Perreault et Étienne Roy. 2010. IPMSH, Une approche multidisciplinaire de la recherche en sciences humaines, Chenelière éducation, 208 p.
Chiffoleau, Yuna et B. Prévost. 2009. Consommer local, plus qu’une mode, une éthique. [En ligne]. www.courrierdelaplanete.org/87/article3.php (Page consultée le 28 février 2013)
Merle, Aurélie, M. Piotrowski et A.‐H. Prigent‐Simonin. N.D. La consommation locale : pourquoi et comment ? [En ligne]. leg2.u‐bourgogne.fr/CERMAB/z‐outils/documents/actesJRMB/JRMB14‐2009/Merle%20Piotrowski%20Prigent.pdf (Page consultée le 2 mars 2013)
Produire la santé ensemble. ND. Site Internet de Produire la santé ensemble. [En ligne]. www.produirelasanteensemble.com/spip.php (Page consultée le 28 février 2013)
Radio‐Canada. 2011. Gaspésie‐Les îles : appel à l'aide des petits producteurs agricoles. [En ligne]. www.radio‐canada.ca/regions/est‐quebec/2011/10/14/004‐gaspesie‐agriculture‐soutien.shtml (Page consultée le 10 mai 2013)
Regroupement des cuisines collectives du Québec.ND. Groupes d'achat. [En ligne].www.rccq.org/fr/lautonomie‐alimentaire/groupes‐dachats.html28(Page consultée le 28 Février 2013)
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Annexe 1
Canevas d’entretien – les producteurs
Question d’introduction
1. Quel est le nom de votre entreprise?
2. Que produisez‐vous?
3. Comment faites‐vous la commercialisation de vos produits?
4. Depuis combien de temps produisez‐vous?
5. Avez‐vous un autre emploi mis à part l’agriculture?
6. Vous êtes combien de propriétaires?
7. Est‐ce que vous avez des employés? Si oui, combien d’employés avez‐vous?
8. Avez‐vous déjà fait partie d’un groupe d’achat ou d’un projet du même genre?
9. Est‐ce que vous avez fait partie du groupe d’achat PSE en tant que producteur?
Question pour les producteurs qui ont déjà participé
10. Quelle est votre implication concrète dans le projet?
11. Qu’avez‐vous vécu de satisfaisant dans votre rôle?
12. Avez‐vous des déceptions face à ce rôle?
13. Parlez‐nous des difficultés qu’a engendrées votre responsabilité face à ce rôle?
14. Pouvez‐vous nous parler du soutien que vous avez eu afin de mener à bien vos tâches?
15. Quelle était votre charge de travail dans le projet groupe d’achat PSE?
16. Quelles étaient vos attentes face à une telle charge de travail?
17. Quelles sont les motivations qui vous ont incité à embarquer dans le projet?
18. Êtes‐vous toujours motivé à participer au projet? Si oui, avez‐vous toujours gardé les mêmes motivations?
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19. Quelles étaient vos attentes face au groupe?
20. Vos attentes fixées face au groupe sont‐elles remplies?
21. Quelle était la plus grande déception par rapport à ce groupe?
22. Dans ce projet, comment percevez‐vous le rôle du laboratoire rural Produire la santé ensemble?
23. Pouvez‐vous nous parler du soutien technique fourni par l'organisme?
24. Comment avez‐vous vécu le transfert de responsabilités entre Produire la santé ensemble et les producteurs?
25. Quel rôle avez‐vous joué lors du transfert?
26. Selon vous, quel rôle devrait jouer les partenaires comme le MAPAQ, le CSSS et l’UPA dans un tel projet?
27. Est‐ce que vous aviez un lien direct avec les consommateurs?
28. Globalement, qu'avez‐vous retenu de votre expérience?
29. Selon vous, au cours des prochaines années, quelles actions devraient être mises en place afin que le projet continue?
Question pourles producteurs qui n’ont pas participé, mais qui ont un intérêt
30. Qu'est‐ce qui vous intéresse dans les groupes d'achats?
31. Comment avez‐vous entendu parler du projet groupe d'achat de PSE?
32. Comment voyez‐vous l'organisation collective de la mise en marché?
33. Selon vous, quelles sont les tâches remplies par les producteurs dans les groupes d'achats?
34. Que pensez‐vous être capable d'accomplir dans ce groupe d'achat?
35. Quelle serait votre limite dans votre implication?
36. Quel soutient vous pensez avoir besoin par rapport au groupe d'achat?
37. Y a‐t‐il une formule ou une façon de faire que vous pouvez suggérer pour l'organisation,le travail ou la mise en marché?
38. Quand seriez‐vous prêt à vous impliquer dans un groupe d'achat?
39. Quel rôle devrait jouer, selon vous, Produire la santé ensemble?
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Annexe 2
Canevas d’entretien – les partenaires
1. Au départ, pourquoi avez‐vous été abordé pour participer à ce projet?
• De quelle façon le projet vous a‐t‐il été présenté?
• Au cours de l’expérience, avez‐vous perçu des différences entre cette présentation et l’application concrète du projet?
2. Quel a été votre rôle lors de ce projet?
3. Pouvez‐vous nous parler de la charge de travail que représentait cette implication?
4. Selon vous, quelles ont été les forces de ce projet?
5. Selon vous, quelles ont été les faiblesses de ce projet?
6. Sur une échelle de 1 à 10, comment quantifiez‐vous votre satisfaction à l’égard du déroulement du projet? Pourquoi?
7. Selon vous, quelles sont les conditions qui favoriseraient le succès d’une édition future?
8. Que connaissez‐vous du laboratoire rural Produire la santé ensemble?
9. De façon générale, commentpercevez‐vous le rôle de Produire la santé ensemble dans ce projet?
10. Selon vous, quel rôle doit jouer Produire la santé ensemble auprès des producteurs participants?
11. Selon vous, quelsdoivent être le rôle et les responsabilités des producteurs qui s’impliquent dans une formule comme celle qui nous intéresse?
12. Selon vous, quel rôle doit jouer Produire la santé ensemble auprès des consommateurs?
13. Selon vous, PSE a‐t‐il su bien répondre à ce rôle? Sinon, qu’aurait‐il pu faire autrement?
14. Avez‐vous été impliqué dans le transfert de responsabilités entre PSE et les producteurs participants? Si oui, de quelle façon avez‐vous été impliqué?
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15. Comment avez‐vous perçu ce transfert de responsabilités?
16. Selon vous, devrait‐il y avoir d’autres intervenants impliqués dans le projet? Si oui, lesquels? Quel pourrait être le rôle de ces nouveaux intervenants?
17. Au cours des prochaines années, seriez‐vous intéressé à vous impliquer dans un projet similaire? Pourquoi? Comment souhaiteriez‐vous vous impliquer?
18. Selon‐vous, est‐ce que ce type de projet à sa raison d’être dans une région comme la nôtre? Pourquoi?
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Annexe 3
Questionnaire d’enquête – les consommateurs
Enquête auprès des consommateurs qui ont participé au groupe d’achat initié par Produire la santé ensemble (PSE)
Dans le but de faire un retour sur le projet de groupe d'achat qui s'est déroulé entre 2009 et 2012 dans la MRC du Rocher‐Percé, PSE, en collaboration avec le Centre d’initiation à la recherche et d’aide au développement durable (CIRADD), mène présentement une enquête afin de documenter les éléments positifs et ceux qui seraient à améliorer, autant du point de vue des partenaires, des producteurs que des consommateurs. Ultimement, cette enquête permettra d’évaluer la structure mise en place et d’en faire le bilan afin de réorienter les futures actions en fonction des besoins des consommateurs.
Q1 Comment avezvous entendu parler du projet de groupe d’achat initié par Produire la santé ensemble?
Grâce à une publicité
Je gravite autour de Produire la santé ensemble
Par le bouche à oreille
Au kiosque de la ferme de monsieur Alcide Proulx
Autres :
Q2 – Pourquoi avezvous participé au projet de groupe d’achat?
Vous pouvez sélectionner plus d’une réponse.
Je souhaitais économiser de l’argent.
Je souhaitais consommer des produits frais et sains (légumes sans pesticide, autres).
Je souhaitais valoriser le travail des producteurs de ma MRC.
Je souhaitais favoriser le développement économique et social de ma MRC.
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Je souhaitais favoriser un marché écologiquement responsable (réduction du transport et de l’entreposage, produits sans pesticide, autres).
Autres :
Q3 Sur une échelle de 0 à 5, veuillez indiquer à quel degré le projet de groupe d’achat, dans son ensemble, a su répondreà vos attentes. 0 signifie que le projet, dans son ensemble, n’a pas du tout répondu à vos attentes et 5 signifie que le projet, dans son ensemble, a répondu totalement à vos attentes.
Attentes pas répondues Attentes répondues
0 1 2 3 4 5
Q4 Les activités de socialisation qui ont eu cours lors du projet (rencontres avec les producteurs, « 5 à 7 » pour échanger sur la démarche, etc.) étaient, en termes de nombre de rencontres :
Amplement suffisantes
Suffisantes
Insuffisantes
Totalement insuffisantes
Je n’y ai pas participé
Q5 Les activités de socialisation qui ont eu cours lors du projet (rencontres avec les producteurs, « 5 à 7 » pour échanger sur la démarche, etc.) étaient, en termes de satisfaction :
Très satisfaisantes
Satisfaisantes
Insatisfaisantes
Très insatisfaisantes
Je n’y ai pas participé
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Q6 De façon générale, la distribution des paniers était :
Trop fréquente
Juste assez fréquente
Pas assez fréquente
Q7 De façon générale, la proximité à laquelle se trouvaient les points de distribution était :
Très satisfaisante
Satisfaisante
Insatisfaisante
Très insatisfaisante
Q8 Les modalités de paiement étaient :
Très satisfaisantes
Satisfaisantes
Insatisfaisantes
Très insatisfaisantes
Q9 Seriezvous intéressé à participer de nouveau à une expérience du genre?
Oui
Non
Oui, mais sous certaines conditions :
Commentaires concernant cette section
41
Q10 Si vous avez participé au groupe d’achat de bœuf, veuillez remplir la ou les sections suivantes qui vous concernent.
Pour chacun des critères et des moments mentionnés, veuillez quantifier votre satisfaction en encerclant le chiffre qui correspond le mieux. 0 signifie que vous êtes totalement insatisfait et 5 signifie que vous êtes totalement satisfait.
Hiver 2010
Qualité des coupes
Diversité des coupes
Fraîcheur de la viande
Tendreté de la viande
Prix payé pour la viande
Quantité de viande disponible
Goût de la viande
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0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
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0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
Automne 2010
Qualité des coupes
Diversité des coupes
Fraîcheur de la viande
Tendreté de la viande
Prix payé pour la viande
Quantité de viande disponible
Goût de la viande
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Été 2011
Qualité des coupes
Diversité des coupes
Fraîcheur de la viande
Tendreté de la viande
Prix payé pour la viande
Quantité de viande disponible
Goût de la viande
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0 1 2 3 4 5
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Décembre 2011
Qualité des coupes
Diversité des coupes
Fraîcheur de la viande
Tendreté de la viande
Prix payé pour la viande
Quantité de viande disponible
Goût de la viande
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0 1 2 3 4 5
Laquelle de ces deux formules préférezvous?
La formule qui a déjà été offerte : achat d’un panier d’environ 30 livres avec un mélange de toutes les coupes congelées.
Une formule différente permettant l’achat à la pièce dans un congélateur prévu à cet effet.
Quel type de coupe recherchezvous principalement?
Viande hachée
Steak
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Rôti
Autres :
Commentaires en lien avec l’achat de bœuf
Q11 Si vous avez participé au groupe d’achat de poisson, veuillez remplir la ou les sections suivantes qui vous concernent.
Pour chacun des critères et des moments mentionnés, veuillez quantifier votre satisfaction en encerclant le chiffre qui correspond le mieux à votre perception. 0 signifie que vous êtes totalement insatisfait et 5 signifie que vous êtes totalement satisfait.
Automne 2010
Fraîcheur des poissons
Diversité des espèces de poisson
Quantité de poissons disponible
Prix payé pour le poisson
Goût du poisson
Découpe du poisson
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Automne 2011
Fraîcheur des poissons
Diversité des espèces de poisson
Quantité de poissons disponible
Prix payé pour le poisson
Goût du poisson
Découpe du poisson
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0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
0 1 2 3 4 5
Commentaires concernant l’achat de poisson
Q12 Si vous avez participé au groupe d’achat de légumes, veuillez remplir la ou les sections suivantes qui vous concernent.
Pour chacun des critères et des moments mentionnés, veuillez quantifier votre satisfaction en encerclant le chiffre qui correspond le mieux à votre perception. 0 signifie que vous êtes totalement insatisfait et 5 signifie que vous êtes totalement satisfait.
Hiver 2010/2011
Diversité des légumes0 1 2 3 4 5
Fraîcheur des légumes 0 1 2 3 4 5
Quantité de légumes 0 1 2 3 4 5
Prix payé pour les légumes 0 1 2 3 4 5
Goût des légumes 0 1 2 3 4 5
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Commentaires concernant l’achat de légumes
Q13 Avant votre participation, connaissiezvous au moins l’un des producteurs qui a participé au groupe d’achat?
Oui
Non
Q14 De façon générale, entre autres quand la saison le permet, vous achetez des produits gaspésiens…
Très souvent
Souvent
Rarement
Jamais
Q15 De façon générale, entre autres quand la saison le permet, vous achetez des produits du Québec…
Très souvent
Souvent
Rarement
Jamais
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Q16 – Estce que vous produisez vousmême? Vous pouvez sélectionner plus d’une réponse.
Oui, j’ai un jardin potager à la maison.
Oui, je participe à un jardin collectif.
Oui, je produis des œufs.
Oui, je produis de la viande.
Non
Autres :
Q17 Dans quelle municipalité résidezvous?
Port‐Daniel‐Gascons
Chandler
Grande‐Rivière
Sainte‐Thérèse‐de‐Gaspé
Percé
Veuillez préciser le secteur :
Q18 Dans quelle catégorie d'âge vous situezvous ?
Moins de 20 ans
Entre 20 à 40 ans
Entre 41 à 59 ans
60 ans et plus
Q19 Quel est le dernier niveau de scolarité que vous avez complété ?
Niveau primaire
Niveau secondaire général
Niveau secondaire professionnel
Niveau collégial
Niveau universitaire
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Q20 Quel est votre revenu familial brut ?
15 000 $ et moins
Entre 15 001 $ et 45 000 $
Entre 45 001 $ et 75 000 $
Entre 75 000 $ et 130 000 $
Entre 130 001 $ et 150 000$
Plus de 150 000$
Je ne souhaite pas répondre à la question
Q21 Combien y atil d’adultes (18 ans et plus) dans votre ménage?
Je vis seul/seule
Deux adultes
Trois adultes
Quatre adultes ou plus
Q22 Combien y atil d’enfants (moins de 18 ans) dans votre ménage?
Il n’y en a pas
Un enfant
Deux enfants
Trois enfants
Quatre enfants ou plus
Commentaires généraux
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Annexe 4
Commentaires des consommateurs
Commentaires généraux concernant la première section du questionnaire :
• L'emballage sous vide est à vérifier ; les premiers paniers étaient moins bien emballés ;
• J'habite dans une MRC voisine et je me rendais sur place pour aller chercher le panier de bœuf.
Commentaires généraux en lien avec l’achat de bœuf :
• Notre première commande de bœuf était en 2013, nous avons dû le retourner, car la viande n'était pas mangeable, la coupe était mauvaise, genre mastiquer dans du carton. Par contre, l'autre panier que PSE nous a gentiment échangé, la coupe était beaucoup plus tendre. C’est sur ce dernier que j'évalue, prenez note que c'est un panier de l'été 2013 ;
• Végétarienne ‐ pas d'achat de viande ;
• Très bon, steak plus épais pour la saison du BBQ ;
• Celui que nous avons acheté était congelé depuis juin, je crois, et nous l'avons acheté à l'automne, cela a sans doute joué sur la fraîcheur ;
• J'ai acheté à de nombreuses reprises de la viande de PSE, mais il est difficile de me rappeler les périodes d'achats. Il y aura sûrement un billet pour cette question ;
• Avons débuté en 2012.
Commentaires généraux concernant l’achat de poisson :
• Je ne me souviens plus c'était quelle période? ;
• Avons acheté une seule fois en 2012.
Commentaires généraux concernant l’achat de légumes :
• Les légumes d'ici sont vraiment bons et en plus, ça nous permet d'en découvrir de nouveau.
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Commentaires généraux concernant le questionnaire et la problématique dans son ensemble :
• J'aimerais acheter québécois plus souvent, mais le IGA de Grande‐Rivière n'offre pas suffisamment ces produits. Il est assez aberrant d'acheter des pommes des É.‐U. en plein mois d'octobre ;
• J'espère que ce projet est là pour durer, nous apprécions beaucoup.
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