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Argumentaire
De nos jours, on peut affirmer sans être démenti que les inégalités ne frappent pas seulement les
pays d'Afrique et les pays sous-développés, elles constituent aujourd’hui un défi menaçant tous les
pays du monde. En effet, les Nations Unies reconnaissent la lutte contre les inégalités comme une
préoccupation centrale parmi les objectifs de son agenda 2030.
Selon le Rapport sur les inégalités mondiales-2018, les inégalités de revenus ont augmenté dans
presque toutes les régions du monde ces dernières décennies, mais à des rythmes différents. Ainsi, le
continent européen a enregistré en 2016 le taux le plus faible soit 37% du revenu national qui est détenu
par la population la plus aisée. Tandis que la zone du moyen orient est la région la plus inégalitaire avec
un taux de 61% du revenu national détenu par la même catégorie.
Dans d’autres pays, la situation s’est aggravée malgré l’évolution des taux de croissance
économique. L’Inde est une des économies émergentes, où 55% des richesses profitent aux 10% les
plus riches du pays. Aux États-Unis, puissance économique et politique mondiale les inégalités
s’explosent selon une tendance cruelle. En 2014, les 1% les plus riches du pays s’accaparent les 20%
du revenu national. Alors que les 50% les plus pauvres n’accèdent qu’à 12,5%.
Les inégalités sociales, peuvent être définies comme le résultat d’une distribution inégale, entre
les membres d’une société et les ressources de cette dernière. Cette distribution inégale est une
conséquence des structures mêmes de la société.
Le débat sur la mesure du phénomène des inégalités dépend fortement des définitions retenues
et des indicateurs choisis.
Au Maroc, les inégalités sont liées au niveau de vie, à la pauvreté, à l’éducation, à l’accès aux
services sociaux de base : éducation, santé, eau, électricité, etc. Plusieurs organismes nationaux et
internationaux ont dressé un état des lieux sur les inégalités au Maroc.
D’après Oxfam, les inégalités au Maroc enregistrent un niveau plus élevé par rapport aux autres
pays d’Afrique du nord. Malgré que le pays ait connu des avancées par rapport au taux de pauvreté soit
4,8% en 2014 contre 15,3 % en 2001. Toutefois la situation reste critique, avec 1,6 million de personnes
pauvres et 4,2 millions de personnes vulnérables. Ainsi les jeunes et les femmes sont les catégories les
plus touchées à cause des difficultés d’accès au marché de travail. Car seulement 22% des femmes
occupent un travail contre 65% des hommes. De plus l’employabilité des jeunes diplômés reste un défi
majeur vu l’explosion des nombres de lauréats et l’incapacité du marché de travail à satisfaire les
demandes d’emploi.
Autres dimensions des inégalités, la santé et l’éducation connaissent des écarts alarmants. En
effet une franche importante de la population marocaine ne bénéficie pas des services de santé et
d’éducation.
Selon le Haut-commissariat au Plan, 41,9% de la population féminine est analphabète alors que la
population masculine affiche un taux de 22,1%. Ce phénomène est très répandu en milieu rural dont
47,7% de la population est analphabète en 2014 contre 22,2% pour la population urbaine.
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AXES DU COLLOQUE
Selon le Haut-commissariat au Plan, 41,9% de la population féminine est analphabète alors que la
population masculine affiche un taux de 22,1%. Ce phénomène est très répandu en milieu rural dont
47,7% de la population est analphabète en 2014 contre 22,2% pour la population urbaine.
Concernant la santé, une partie importance de la population marocaine est exclue des services de
santé. L’offre de soins et la capacité d’accueil des établissements sont insuffisantes. En plus, les
ressources humaines souffrent de lourdeur du service puisque au Maroc la proportion moyenne des
médecins par habitant est de l’ordre de 6,2 médecins pour 10.000 habitants.
Au vu de toutes ces données, un certain nombre de questions méritent d'être posées:
Quelle est la signification que donnent les économistes à la notion d'inégalités ?
Les pays où les inégalités sont insoutenables peuvent-ils s'inspirer des leçons de l’expérience
des pays qui ont réussi réduire les inégalités?
Les outils de mesure des inégalités sont-ils partagés et admis au sein de la communauté des
économistes?
Serait-il temps d'introduire de nouveaux outils pour la mesure du bien-être social?
Dans quelle mesure la réflexion sur le modèle économique marocain influence-t-elle le débat sur
les questions d'inégalités et de développement ?
Comment peut-on lutter contre les inégalités et disparités sociales?
Cette manifestation scientifique a pour objectif de créer une plateforme d’échanges entre les
différents chercheurs s’intéressant ou travaillant sur les questions des inégalités.
Le colloque est ouvert à toutes réflexions scientifiques et partage d’expérience d’ordres
conceptuel, méthodologique ou empirique liés à la thématique d’inégalités.
Croissance économique et inégalités
Inégalités d’accès à l’éducation et au marché du travail
Fonctionnement du marché du travail et inégalités
Inégalités et politiques publiques
Emploi et inégalités
Inégalités territoriales
Urbanisation et inégalités
Inégalités socioéconomiques
Les inégalités de genre
Inégalités de santé
Rôle des réseaux sociaux et reproduction des inégalités
Inégalités et mobilités économiques et sociales
Appréhension statistique des inégalités
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TYPES DE CONTRIBUTIONS
Papiers de recherche
L’appel à communication est ouvert à tous les chercheurs et praticiens ayant conduit une
recherche en relation avec les thèmes proposés. Toutes les communications seront soumises à une
évaluation par un comité scientifique.
Avancement de thèses de doctorat
Des sessions « doctorants » s’adressent aux doctorants préparant une thèse en économie. Cette
manifestation scientifique constitue ainsi une occasion pour le doctorant de présenter et de parfaire son
travail de recherche et de discuter notamment des choix méthodologiques et de la validation empirique.
Dans chacun des ateliers, le doctorant disposera de 30 minutes : 15 minutes au maximum pour la
présentation de son travail de recherche, 10 à 15 minutes pour le commentaire de son rapporteur et des
échanges avec la salle.
DATES À RETENIR ET PROCÉDURE DE SOUMISSION
10 février 2019 Date limite pour la soumission des intentions à communiquer (3000 caractères espaces
inclus)
18 février 2019 Date notification d’acceptation
10 mars 2019 Date d’envoi du texte intégral (40 000 caractères, espaces inclus)
24 mars 2019 Date limite de notification
29-30 avril 2019 Tenue du colloque
Les intentions de communications ainsi que les articles doivent être effectuées sur le lien
suivant : https://goo.gl/forms/U8wXWODwqbvdXIc73
Aucun participant ne peut proposer plus de 2 intentions à communiquer (ou être co-auteur) ;
Chaque papier soumis fera l’objet d’un avis de réception par courriel, comportant le rappel des
normes à respecter (cf. notamment 40 000 caractères, espaces compris) ;
En cas de défaillance (absence), la communication sera retirée du programme définitif et des
actes du colloque ;
Les références doivent être incluses à la fin du texte ;
C’est l’auteur qui assume la responsabilité et la fiabilité des références et des citations et que le
contenu ne viole pas les droits de l’auteur, ne contient pas de diffamation ou du plagiat.
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INSTRUCTIONS AUX AUTEURS
Tous les envois doivent être effectués sous format DOCX.
Pour la première page
Centre Marocain pour le Développement [ligne 1, Times New Roman, size 12, Gras, Centré]
Laboratoire de Recherche en Économie Théorique et Appliquée [ligne 1, Times New Roman,
size 12, Gras, Centré] ;
Moroccan Development Days 2019 [ligne 2, Times New Roman, size 12, Gras, Centré];
Mois-jours, ville, MAROC, [Ligne 3, Times New Roman, size 12, Gras, Centré] ;
TITRE [Ligne 4, Times New Roman, size 14, Gras, Majuscules, Centré] ;
Nom de l’auteur [Ligne 5, Times New Roman, size 12, Majuscules, Centré] ;
Pour le corps de communication
1. Le texte, en interligne 1,5, justifié et doit être présenté de telle sorte que la hiérarchie des titres
soit claire, ne dépassant pas 3 niveaux :
Niveau 1 : un chiffre (1. par exemple), titre en Times 12, Gras et majuscules ;
Niveau 2 : deux chiffres (1.1. par exemple), sous-titres en Times 12, Gras ;
Niveau 3 : trois chiffres (1.1.1. par exemple), sous-titres en Times 12, Gras.
2. Les auteurs sont priés d'éviter l'utilisation de caractères gras ou en italique, de ne pas souligner les
titres, de limiter le nombre de notes (qui seront le cas échéant renvoyées en bas de page) et
d'insérer les tableaux et figures dans le texte aux bons endroits.
3. Références [Times New Roman, size 12, Gras, All Majuscule]
PUBLICATION
Articles rédigés en langue française
Les meilleurs articles seront publiés dans un numéro spécial de la revue Repères et
Perspectives Économiques.
L’ensemble des travaux présentés feront l’objet d’une publication dans les actes du colloque.
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COMITÉ SCIENTIFIQUE
ABDOUNI Abdeljabbar, FSJES-Settat, Université Hassan I
ACHOUAL Abdelghafour, FSJES-Rabat, Université Mohammed V
ARRACH Abdeljabbar, FSJES-Settat, Université Hassan I
ATTOUCH Hicham, FSJES-Rabat, Université Mohammed V
BOUGROUM Mohammed, FSJES-Marrakech, Université Cadi Ayyad
CHAHI Said, FSJES Casablanca, Université Hassan II
CHKIRIBA Driss, FSJES-Meknès, Université Moulay Ismaïl
El BAYED Hicham, FSJES-Settat, Université Hassan I
EL BOUHADI Abdelhamid, ENCG Fès, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah
EL HADJIOUI Najib, FSJES-Settat, Université Hassan I
EL KHIDER Abdelkader, FSJES-Marrakech, Université Cadi Ayyad
EL MAJIDI Errachid, FSJES-Settat, Université Hassan I
IBOURK Aomar, FSJES-Marrakech, Université Cadi Ayyad
IDIR Nissrine, FSJES-Settat, Université Hassan I
JEKKI Hicham, FSJES-Settat, Université Hassan I
KHELLAF Ayache, Directeur de la prévision et de la prospective , Haut-Commissariat au Plan
LAHMAR Houda, FSJES-Settat, Université Hassan I
LOUIZI Khalid, FSJES-Settat, Université Hassan I
MIZBAR Samira, Chercheuse, socio-économiste
MOLINI Vasco, Economiste Senior, Banque Mondiale, Maroc
MOUSSAOUI Hicham, Faculté Polydisciplinaire-Beni Méllal, Université Sultan Moulay Slimane
NIA Hafida, FSJES-Mohammadia, Université Hassan II
RAOUF Radouane, FSJES-Rabat, Université Mohammed V
SADOK Hicham, FSJES-Rabat, Université Mohammed V
TETO Abdelkader, Observatoire National du Développement Humain, Rabat
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COMITÉ D’ORGANISATION
Hicham JEKKI ,FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Abdeljabar ABDOUNI, FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Houda LAHMAR, FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Zineb ELGASMI, LARETA,FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Ahmed LEMGADAR, LARETA,FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Abdenabi RADOUANE, LARETA,FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Youssef SAADANE, LARETA,FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Asmaa MABROUK, LARETA,FSJES-Settat, Université Hassan 1er
Hanane ECH-CHAHED, LARETA,FSJES-Settat, Université Hassan 1er
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CONTACT
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter : [email protected]
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