WOLFGANG AMADEUS MOZART Sonatas for fortepiano violinFRANZ LISZT WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)...
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WOLFGANG AMADEUS MOZART
Sonatas for fortepiano & violinVOL. 2 / K. 301, 305, 376 & 378
ISABELLE
FAUSTALEXANDER
MELNIKOV
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FRANZ LISZT
WOLFGANG AMADEUS MOZART(1756-1791)
Sonatas for fortepiano & violin vol. 2 Sonata K. 376(374d) Fmajor/Fa majeur/F-Dur 1 | I.Allegro 4’37 2 | II.Andante 5’02 3 | III.Rondò.Allegrettograzioso 6’12
Sonata K. 305(293d) Amajor/La majeur/A-Dur
4 | I.Allegrodimolto 6’04 5 | II.Tema[convariazioni].Andantegrazioso 9’02
Sonata K. 301(293a) Gmajor/Sol majeur/G-Dur
6 | I.Allegroconspirito 7’40 7 | II.Allegro 5’16
Sonata K. 378(317d) B-Flatmajor/Si bémol majeur/B-Dur
8 | I.Allegromoderato 8’59 9 | II.Andantinosostenutoecantabile 5’5610 | III.Rondeau.Allegro 4’29
Isabelle Faust violinA.Stradivarius“SleepingBeauty”,1704,kindlyloanedbytheL-BankBaden-Württemberg.
Alexander Melnikov fortepianobyChristophKern,StaufenimBreisgau,2014,afterAntonWalter,Vienna,1795. A.Melnikov’scollection.
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À la findumoisdeseptembre1777,Mozartseretrouve libred’allersur lesroutesd’Europe. Ilvientdequitter Salzbourg avec pertes et fracas, son patron l’archevêque Colloredo ayant répondu à sademandedecongésanssoldeparune lettrederenvoi !Assujettiauxmêmeconditions,LeopoldMozart,quiespéraitaccompagnersonfilsdansunenouvelletournée,préfèrealorsnégocierlemaintiendesonemploietconcèdeàlelaisserpartirsouslahoulettedesamère.Mozartavingt-et-unansetpourlapremièrefoisdesavie,ilassumedesresponsabilitésmatériellesqui l’émerveillentcommeunenfant:“Je suis un autre Papa”,écrit-ilàsonpèrelorsqu’ildonneunordreàuncocherouàunhôtelier. Ilmordalorsàpleinesdentsdanstoutcequeluioffrecettenouvellevieet l’intensitédesrencontresetdesdécouvertesmusicalesnecessedel’enthousiasmer.
UneétapeàAugsbourg(villenataledeLeopold),oùil retrouvelafamilledesononcle, luivautaussidedécouvrir lespianoforted’unetoutenouvellefacturedeJohannAndreasStein:“Ses instruments ont surtout cet avantage sur les autres qu’ils sont faits à échappement. Or, sur cent facteurs de piano, pas un ne s’occupe de cela ; et pourtant, sans échappement, il est absolument impossible qu’un piano ne tinte pas ou ne continue pas à vibrer après coup. Ses marteaux, quand on appuie sur les touches, retombent dans le moment même qu’ils frappent les cordes placées au-dessus d’eux, soit que l’on continue à presser la touche, soit qu’on la laisse aller”, écrit-ilàsonpère,le17octobre1777,enconstatanttoutlepotentielexpressifdecettefacture.
C’estensuiteà Mannheimqu’il faitétape,magnifiquevillede l’Aufklärung1,maiscélèbreaussipour laqualitédesonorchestre constitué d’“une armée de généraux” comme le rapporte l’historien et musicien anglais Charles Burney. Leprince-électeurduPalatinatKarlTheodorvonPfalz-Sulzbach,auserviceduquelMozart rêved’entrer,est lui-mêmeunexcellentflûtiste.Danscettecour,onjouelamusiquedesfilsdeBach–CarlPhilippEmanuel,dontlecontrepointrigoureuxs’associe aux lignes intensément expressives du fameux style de l’Empfindsamkeit (sensibilité), et Johann Christian,dontlestyleconcertantlaisselapartbelleaudialogueinstrumental–,celledesStamitzpèreetfils,quifontmiroiterlescouleursdel’orchestre,lesœuvresdesHolzbauer,Benda,Richter,Toeschi,Wendling...dequoirassasierMozartquivientdepasserquasimentcinqannéesdesuitesanssortirdeSalzbourgetsanspouvoirsenourrirderencontresstimulantesetproductives.
Ildécouvremêmeunetoutenouvellemanièred’associerleviolonetleclavierdansunstylequilaisseconcerterlesdeuxinstrumentséquitablement:onpubliaitàl’époquedessonatespourclavieravec“accompagnementdeviolon”,lequeln’étaitd’ailleurspasabsolument indispensablecar ilétaitnoté leplussouventad libitum –cequi revientàdirequelesditessonatespouvaientêtrejouéesparleseulclaviertantlapartiedeviolonétaitlimitéegénéralementàladoublureàl’unisson,àlatierceouàl’octavedelamaindroiteduclavier.LesseizepremièressonatesdeMozartutilisantleclavieretleviolonsontcomposéesdanscetteesthétique:ils’agitdessonatesK.6-9,écritesàSalzburgetàParisentre1762et1764etpubliéesen1764àParisentantqu’opus1et2;dessixsonateslondoniennes K.10-15 delamêmeannée,publiéesen1765àLondresentantqu’opus3etquiportentl’indication“avec accompagnement de violon ou flûte, et violoncellead libitum”;etenfindessixsonateshollandaisesK.26-31,achevéesàLaHayeenfévrier1766etpubliéeslamêmeannéeentantqu’opus4àLaHayeetAmsterdam.
C’estJosephSchuster(1748-1812),maîtredechapelledel’électeurdeSaxe,quiestl’initiateurd’unnouveléquilibreentreclavieretviolon,cequeMozartapprécietoutparticulièrement.Ilnetardeainsipasàexécuterleprojetannoncédansunelettreàsonpèrele6octobre1777:“J’envoie à ma sœur six Duetti a Clavicembalo e Violino de Schuster. Je les ai déjà joués souvent ici ; ils ne sont pas mal. Si je reste ici, j’en composerai six aussi dans ce goût car ils plaisent beaucoup.”Etc’estainsiqu’ilcomposelessixsonatespalatinespourpianoetviolonK.301-306,lesquellessont dédiéesàl’épouseduprince-électeurKarlTheodor(d’oùleurtitre);commencéesàMannheim,ellesserontachevéesetpubliéesen1778àParis,autreétapedesonvoyage.
Composéeseneffetenduetti,ellesmettentenavantetenpermanenceledialogueconcertantentrelesdeuxinstrumentsetlaissentunebellepartdelyrismeauviolondontl’archet,tellesouffled’uninstrumentisteàvent,permetd’entretenirlarésonanceetlavibrationsonore–lesondupianoforte,malgrélesbellestrouvaillesorganologiquesdeStein,restantencore évanescent. Il est vrai qu’à Mannheim, Mozart était tombé amoureux de la chanteuse AloysiaWeber – dont ilépouseralasœur,Constanze,quelquesannéesplustard,en1782. Lepotentielexpressifduviolonluioffredoncaussilapossibilitédemettreaujourcenouveléquilibre,sonrôlepassantdesimpledoublureàceluidemonodiechantante.IlenestainsidelaSonate K.301ensolmajeur:aprèsunAllegro con spiritodesplusconcertants,l’Allegro n’estpassansrappelerlestyledesaried’opéradetypemezzo caratteredansleurmétriquepastoraleà3/8,dontl’expressionallaitsibienàlavoixd’AloysiaWeber.
1 LesiècledesLumièresenAllemagne,lequelcorrespondàunmouvementrationalisted’émancipationdel’homme.
La Sonate K. 305 en la majeur résonne comme une synthèse des rencontres et des expériences partagées. SonAllegro di molto à6/8sedéploieprestementengrandsunissonsetcrescendosàlamanièreréputéedel’orchestredeMannheim.L’Andante grazioso du Tema con variazioni déploieun thèmemélodiquementtrèsprochedeceluidel’Andante K.315 pourflûteetorchestrequeMozartcomposedanslamêmepériode.Silapremièrevariationestlaisséeauseulclavier,lessuivantesrenouentavecl’espritconcertantetlaquatrièmefinitparêtreréservéeàl’instrumentchanteuravantunecadencetrèslibreaupiano(Adagio),queseréapproprieleviolonavecénergie,commedansunejoutehumoristique.Lavariationenla mineurobscurcitledialogueenrenouantaveclestyledel’Empfindsamkeit. Encontrastetotal,lafindelasonates’envoleentournoyantàl’instardesgiguesbaroques,commepouréluderlesdoutessuscitésparlesenchaînementschiaroscuro(enclair-obscur) etfiniravecune“insoutenablelégèreté”caractéristiqued’unjeuneMozartheureuxetencorepleind’espérancedansMannheimbouillonnantedevieetdemusique.
Lessonates K.296,377,378,379,380,376–dansl’ordrechronologique–appartiennentaugroupesuivantpubliéparl’éditeurviennoisArtariaenjuillet1781etdontlacompositionserépartitentreSalzbourg,audébutdel’année1779pourlaSonateK.378,etVienne,audébutdel’été1781pourlaSonateK.376 – lavilleoùMozartvientdes’installeraprèss’êtrelibérédeladoubletutelledel’archevêquedeSalzbourgetdesonpère.
Danscesœuvres, iloptedéfinitivementpour la formeà l’italienneentroismouvementsqu’utilisaitdéjàSchuster,délaissant les deux mouvements rapides juxtaposés très en vogue à Mannheim et à Paris et caractéristiques dessonatespalatines(exceptéelaSonateK.306).Ladramaturgieetlescontrastessontdoncamplifiés.Ainsi,l’Andantino sostenuto e cantabile dela Sonate K.378s’opposeauxaspectsplustechniquesetbrillantsdesmouvementsrapides,auprofitd’uneexpressionvocaleamplequeSchubertn’oublierapasdanssesLieder.L’instantpoétiquesuspenduparl’accompagnemententrioletsdupianoannoncelespassages“auclairdelune”commelamortduCommandeurdansDon Giovanni,dontBeethovenreprendralatramepoursafameuseSonate.Pournousquiconnaissonslasuitedel’histoire,cemouvementrevêtdoncdéjàuncaractèreromantique.Encontraste,leRondeaus’élancedansunternairelégeretcapricantets’envoledanssonpassageaubinaire,leclavieryassumantsouventl’accompagnementenbassesd’Alberti(formulesd’arpègessoutenantlamélodie).L’équilibredelasonatemoderneesticitotalementmisaujouretonestbienloindel’esthétiquedessonatesdeclavier“avecaccompagnementdeviolon”.
LaSonate enfamajeurK.376creusecesillonenmettantenvaleurl’énergiebrillantedesmouvementsrapidesquis’opposeàlapoésiedel’Andante.L’archetduviolonpermetl’utilisationdesvaleurslonguesetimitelavoixaupointd’êtreparfoisprosodique.LeRondeauAllegretto grazioso utilisetoutunchampd’expressionthéâtralecommesilemondedel’opéraavaittrouvélesmoyenstechniquesd’investirlasphèredomestiqueréservéeàcetypedemusiqueinstrumentale. On assiste ici à des ruptures en coup de théâtre : modulations et marches harmoniques instablescréantlatension,alternancesinquiétantesdechiaroscuro,pointsd’arrêtsurdesharmoniesquirestentensuspension,descentes chromatiques sombres dont la dernière est éludée par un intervalle peu classique d’octave diminuée...Onseraaussiséduitparuneexpressionfondéesurdesfiguresderhétoriquesignifiantes–saltus duriusculus(sautd’intervallerude),aposiôpêsis(hésitationsmarquéesparl’utilisationdesilencesquicoupentlacontinuitédeslignes),patopoïa (utilisationdesdemi-tonsàl’intonationincertaine),etc.Maislerefrainavecsespetitesnotesprimesautièreséludelesdoutes(peut-êtrepartropappuyés)etlacodaestunpeutroplongue,pompeuseetrépétitivepournepassonnercommeuntraitd’humouravantquelethèmenes’évaporeentoutelégèreté.VoicidoncMozarttotalementlibredansVienne,prêtàendécoudreaveclesconventionsetlabienséance.Etdanssoncheminementaveccegenrequel’onpeutdèslorsnommer“sonatepourviolonetpianoforte”,l’intimitéexpressivecrééeaveclesinterprètes-passeursn’estpaslamoindredesévolutions.
FLORENCEBADOL-BERTRAND
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At the endof September 1777, Mozart found himself free to travel the roads of Europe. He hadjust been, in effect, thrown out of Salzburg, his employer Archbishop Colloredo havingrespondedtohisrequestforunpaidleavewithaletterofdismissal!Subjectedtothesameconditions,LeopoldMozart,whohadhopedtoaccompanyhissononanewtour,preferredtonegotiatecontinuedemploymentandagreedtoletWolfgangtravelunderhismother’s tutelage.Hewasnowtwenty-oneyearsold,andfor thefirst time inhis lifeheassumedmaterialresponsibilitieswithchildishwonder:‘IamanotherPapa’hewrotetohisfatherwhenhegaveanordertoacoachmanoraninnkeeper.Hetookthefullestadvantageofeverythingthisnewlifehadtooffer,neverceasingtofindinspirationintheintensityofhismusicalencountersanddiscoveries.
A sojourn in Augsburg (Leopold’s birthplace), where he was reunited with his uncle’s family, also gave him theopportunity todiscover the fortepianosof JohannAndreasStein,built inabrandnewstyle: ‘His instrumentshavethisspecialadvantageoverothersthattheyaremadewithescapementaction.Notonemakerinahundredbothersaboutthis;andyet,withoutescapement,itisabsolutelyimpossibleforaPiano fortenottomakeaclatteringnoiseorcontinuetosoundafterthenotehasbeenstruck.Itshammers,whenthekeysaredepressed,fallbackagainattheverymomentthattheystrikethestrings,whetherthekeyishelddownorreleased’,hewrotetohisfatheron17October1777,notingthefullexpressivepotentialofthisnewdesign.
His next stop was Mannheim, a magnificent Enlightenment city, equally famous for the quality of its orchestracomposedof‘anarmyofgenerals’,astheEnglishmusichistorianandcomposerCharlesBurneyputit.TheElectorofthePalatinateKarlTheodorvonPfalz-Sulzbach,whoseserviceMozartdreamtofentering,washimselfanexcellentflautist.Atthiscourt,themusicofBach’ssonswasplayed–CarlPhilippEmanuel,whoserigorouscounterpointwascombinedwiththeintenselyexpressivelinesofthecelebratedaestheticknownasEmpfindsamkeit(sensibility),andJohannChristian,whoseconcertantestylegaveprideofplacetoinstrumentaldialogue.SotoowasthatofJohannandCarlStamitz,fatherandson,whomadetheorchestra’scoloursshimmer,andtheworksofHolzbauer,Benda,Richter,ToeschiandWendlingamongothers:plentyofmusicalsustenanceforMozart,whohadjustspentalmostfiveyearswithoutinterruptioninSalzburgandunabletoenjoystimulatingandproductiveencounterselsewhere.
Heevendiscoveredonhistravelsacompletelynewwayofcombiningtheviolinandthekeyboardthatallowedthetwoinstrumentstoconcertiseequitably.Atthistime,composerspublishedkeyboardsonataswith‘violinaccompaniment’,thelatternotbeingabsolutelyindispensable,sinceitwasusuallymarked‘adlibitum’.Thismeantthatthesonatascouldbeplayedbythekeyboardinstrumentalone,becausetheviolinpartwasgenerallylimitedtodoublingtheright-handlineofthekeyboardattheunison,thethirdortheoctave.Mozart’sfirstsixteensonatasscoredforkeyboardandviolinfollowedthisaestheticmodel:successively,theSonatasK6-9,writteninSalzburgandParisbetween1762and1764andpublishedin1764inParisasopp.1and2;thesixLondonSonatasK10-15ofthesameyear,publishedintheBritishcapitalin1765asop.3andbearingtheindication‘withaccompanimentforviolinorflute,andcelloadlibitum’;andfinallythesixDutchSonatasK26-31,completedinTheHagueinFebruary1766andpublishedthesameyearasop.4inTheHagueandAmsterdam.
Itwas JosephSchuster (1748-1812),Kapellmeister totheElectorofSaxony,who introducedanewbalancebetweenkeyboardandviolin,aninnovationMozartparticularlyappreciated.Hethereforedidnottakelongtoexecutetheprojectannounced ina letter tohis fatheron6October1777: ‘IhavesentmysistersixDuetti à Clavicembalo e ViolinobySchuster.Ihaveoftenplayedthemhere[inMunich].Theyarenotbad.IfIstayhere,Iwillwritesixmyselfinthesamestyle,fortheyareverypopularhere.’AndsohecomposedthesixPalatineSonatasforkeyboardandviolinK301-306,whicharededicatedtothewifeofthePrince-ElectorKarlTheodor(hencetheirtitle);beguninMannheim,theywerecompletedandpublishedin1778inParis,thefinalstageofhisoutwardjourney.
These works are indeed composed as duetti: they constantly emphasise concertante dialogue between the twoinstrumentsandleavealargeshareofthelyricalburdentotheviolin,whosebow,likeawindplayer’sbreath,makesitpossibletosustainthesonicresonanceandvibration–thesoundofthefortepiano,despiteStein’sorganologicalinventions, still remained evanescent. It is true that in Mannheim Mozart had fallen in love with the singer AloysiaWeber – whose sister, Constanze, he was to marry a few years later, in 1782.The expressive potential of the violintherefore also offered him a chance to highlight this novel balance, with the instrument’s role moving from simpledoublingtocantabilemonophony.SuchisthecasewiththeSonatainGmajorK301:afteraneminentlyconcertanteAllegroconspirito,theensuingAllegrosometimesrecallsthe idiomofmezzo carattereoperaticariaswiththeir3/8pastoralmetre,whoseexpressivenesswassowellsuitedtoAloysiaWeber’svoice.
TheSonata inAmajorK305suggestsasynthesisofsharedencountersandexperiences. ItsAllegrodimolto in6/8unfoldsnimblyinbroadunisonsandcrescendosafterthemannerassociatedwiththeMannheimorchestra.The‘Thema’withvariationsof theAndantegraziosodeploysa thememelodicallyverycloseto thatof theAndante forfluteandorchestraK315whichMozartcomposedduringthesameperiod.Whilethefirstvariationisassignedtothekeyboardalone,thefollowingonesreturntotheconcertantespirit,andthefourthisfinallyreservedforthecantabiletonesoftheviolinbeforeaveryfreecadenzaonthepiano(Adagio),whichtheviolinenergeticallyreappropriates,asifinawittyjoust.ThevariationinAminorobscuresthedialoguebyrevertingtotheEmpfindsamer Stil.Incompletecontrast,theendofthesonatapirouettesofflikeaBaroquegigue,asiftoevadethedoubtsraisedbythefifthvariation’schiaroscuroeffectsandconcludewithan‘unbearablelightness’characteristicoftheyouthfulMozart,happyandstillfullofhopeinaMannheimbubblingwithlifeandmusic.
TheSonatasK296,377,378,379,379,380,376–tolisttheminchronologicalorder–constitutethefollowinggroup,issuedbytheViennesepublisherArtariainJuly1781.TheircompositionwasdividedbetweenSalzburgatthebeginningof1779fortheSonataK378,andViennaintheearlysummerof1781fortheSonataK376–ViennawhereMozarthadjustsettledafterhavingbrokenfreefromthedoubleauthorityoftheArchbishopofSalzburgandhisfather.
Intheseworks,heoptedonceandforallfortheItalianthree-movementformalreadyusedbySchuster,abandoningtheschemeoftwojuxtaposedfastmovements,highlyfashionableinMannheimandParis,whichischaracteristicofthePalatineSonatas(exceptK306).Theresultisanamplificationofdramaturgyandcontrasts.HencetheAndantinoesostenutooftheSonataK378contrastswiththemoretechnicalandbrilliantaspectsofitsfastoutermovements,favouringabroad,vocalexpressiveness thatSchubertwas tobear inmindwhenhecame towritehissongs.Themomentofpoeticsuspensionoveratripletaccompanimentonthepianoforeshadows‘moonlit’passagessuchasthedeathoftheCommendatoreinDon Giovanni,whoseframeworkBeethovenwastotakeupforhisfamous‘Moonlight’Sonata. To us, with the benefit of hindsight, this movement already appears Romantic. In contrast, the Rondeaulaunchesintoanagile, leapingtripletimeandsoarsaloft in itscentralsectionincommontime,withthekeyboardoftenaccompanyinginAlbertibasses(arpeggiofigurationsupportingthemelody).Thebalanceofthemodernsonatastandsfullyrevealedhere:wearefarindeedfromtheaestheticofthekeyboardsonata‘withviolinaccompaniment’.
TheSonatainFmajorK376goesfurtherinthisrespectbysettingthebrilliantenergyofthefastmovementsinreliefthroughcontrastwiththepoetryoftheAndante.Theviolin’sbowfacilitatestheuseoflongnotevaluesandimitatesthevoicetothepointwhereitsometimesevokesprosodicdeclamation.TheRondeau(Allegrettograzioso)utilisesawholerangeoftheatricalexpression,asiftheworldofoperahadfoundthetechnicalmeanstoinvadethedomesticspherereservedforthistypeof instrumentalmusic.Herewewitnesssuddencoups de théâtre:unstablemodulationsandharmonicprogressionscreatingtension,disturbingchiaroscuroalternations,fermatasonharmoniesthatremaininsuspension,darkchromaticdescents,thelastofwhichiscircumventedbytheunconventionalintervalofadiminishedoctave...Wewillalsobeseducedbyanexpressionfoundedonsignificantfiguresofrhetoric–saltus duriusculus(dissonantintervallicleaps),aposiopesis (hesitationsmarkedbytheuseofreststhatinterruptmelodiccontinuity),pathopoeia(theuseofsemitonesofuncertainintonation)andsoforth.Buttherefrainwithitsjauntyacciaccaturaseludessuchdoubts(perhapsoverstated)andthecodaisalittletoolong,pompousandrepetitiveforitnottosoundlikeasallyofwit,beforethethemeevaporatesinthelightestoffashions.SohereisMozartentirelyfreeinVienna,readytoconfrontconventionsanddecorum.Andinhisjourneywiththisgenre,whichwecannowcall‘sonataforviolinandfortepiano’,theexpressiveintimacycreatedwiththeperformerschargedwithpassingonhismessageisnottheleastimportantevolution.
FLORENCEBADOL-BERTRANDTranslation: Charles Johnston
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EndeSeptember 1777 wird es Mozart durch die gewonnene Freiheit möglich, Europa zu bereisen. Er hatSalzburg gerade im Unfrieden verlassen: Sein Gesuch um unbezahlten Urlaub hat sein Dienstherr,ErzbischofColloredo,miteinemKündigungsschreibenbeantwortet!LeopoldMozarttrifftdasgleicheSchicksal,undstattwieerhofftseinenSohnaufeinerweiterenTourneezubegleiten,siehtersichveranlasst,überdenFortbestandseinerAnstellungzuverhandelnundihnunterderObhutderMutterziehenzulassen.Mozartist21Jahrealt,undzumerstenMalinseinemLebenübernimmterinmateriellerHinsichtselberVerantwortung,worüberersichfreutwieeinkleinesKind:„Ichbineinanderer,Papa“,schreibteranseinenVaterundbeziehtsichdabeiaufdieAnordnungen,dieernuneinemKutscheroderHoteliergibt.ErgenießtinvollenZügenalles,wasihmdiesesneueLebenbietet,undgerätunentwegtinBegeisterungübernachhaltigeBegegnungenundmusikalischeEntdeckungen.
AnlässlicheinesAufenthalts inAugsburg(LeopoldsGeburtsort),woerbeiderFamilieseinesOnkelsweilt, lernterdas neuartige Pianoforte von Johann Andreas Stein kennen: „Seine instrumente haben besonders das vor anderneigen,daßsiemitauslösunggemachtsind.dagiebtsichderhundertestenichtdamitab.aberohneauslösungisteshaltnichtmöglichdaßeinPiano fortenichtschebereodernachklinge;seinehämerl,wenmandieClavesanspielt,fallen,indenaugenblickdasieandiesaitenhinaufspringen,wiederherab,manmagdenClavesliegenlassenoderauslassen“, schreibt er am 17. Oktober 1777 an seinenVater und beschreibt damit das ganze AusdruckspotentialdieserneuenKonstruktion.
Dann macht Mozart in Mannheim Halt, dieser wunderbaren Stadt der Aufklärung, die auch berühmt ist für diehohe Qualität ihres Orchesters, das aus einer „Armee von Generälen“ besteht, wie der englische Historiker undMusiker Charles Burney feststellt. Der Kurfürst von der Pfalz, Karl Theodor von Pfalz-Sulzbach, in dessen DiensteMozarteintretenmöchte,istselbsteinhervorragenderFlötist.AnseinemHofspieltmandieMusikderBach-SöhneCarl Philipp Emanuel, der den strengen Kontrapunkt mit den äußerst ausdrucksvollen Linien des berühmten Stilsder Empfindsamkeit verbindet, und Johann Christian, dessen konzertanter Stil dem instrumentalen Dialog einebesondere Rolle zuweist; außerdem kommen die Werke von Stamitz Vater und Sohn zur Aufführung, welche dieOrchesterfarbenzumLeuchtenbringen,sowiedievonHolzbauer,Benda,Richter,Toeschi,Wendlingusw.–alleszurFreudevonMozart,derquasifünfJahrelangununterbrocheninSalzburggelebthat,unddiesganzohneanregende,ersprießlicheBegegnungen.
Er lernt nun auch eine Art der Komposition fürVioline und Klavier kennen, die ganz neu ist, indem sie die beidenInstrumente gleichgewichtig behandelt. Damals publizierte man die Sonaten für Klavier gewöhnlich „mitViolinbegleitung“.DieswarfreilichnichtalsVorschriftaufzufassen,dennmeistenswardieAnmerkungmiteinem„adlibitum“ versehen–wasbedeutet,dassdieseSonatenletztlichvomKlavieralleingespieltwerdenkonnten,wardochdieRollederVioline imallgemeinendaraufbeschränkt,dierechteHanddesKlavierpartsunisono, inderTerzoderinderOktavezuverdoppeln.DieerstensechzehnSonatenMozarts,dieViolineundKlaviervorsehen,entsprechendiesemPrinzip.EshandeltsichumdieSonatenKV6-9,diezwischen1762und1764inSalzburgundParisentstandenund 1764 in Paris mit den Opus-Zahlen 1 und 2 veröffentlicht wurden; um die sechs Londoner Sonaten KV 10-15desselbenJahres,1765alsOpus3inLondonpubliziertundmitderAngabe„mitBegleitungderViolineoderFlöteundVioloncelloadlibitum“versehen;undschließlichumdiesechsholländischenSonatenKV26-31,dieimFebruar1766inDenHaagvollendetundimselbenJahralsOpus4inDenHaagundAmsterdamveröffentlichwurden.
Joseph Schuster (1748-1812), Kapellmeister beim Kurfürsten von Sachsen, beginnt als Erster damit, einGleichgewicht zwischen Klavier und Violine herzustellen. Davon ist Mozart sehr angetan, und es dauert dennauch nicht lange bis zur Ausführung des Plans, von dem er im Brief vom 6. Oktober 1777 an den Vater spricht:„Ich schicke meiner schwester hier 6 Duetti à Clavicembalo e Violino von Schuster. Ich habe sie hier schonoft gespiellet; sie sind nicht übel. Wen ich hier bleibe, so werde ich auch 6 machen, auf diesen gusto, dan siegefallensehrhier.“Soentstehendiesechs„Kurfürstin-Sonaten“fürKlavierundViolineKV301-306,diederGattindesKurfürstenKarlTheodorgewidmetsind(daherderBeiname).InMannheimbegonnen,werdensie1778inParis,einerweiterenEtappeMozarts,vollendetundpubliziert.
DieseSonatensindinderTatals„duetti“ komponiert,dennzwischendenbeidenInstrumentenfindeteinständigerDialogstatt.DerViolinewirdeingroßerAnteilderlyrischenPassagenzugewiesen,undwiederAtemeinesBläserssorgtihrBogenfürlanganhaltendeResonanzundklanglicheVibration–dagegenverflüchtigtsichderTondesKlavierstrotzderraffiniertenNeuerungenvonSteinrechtschnell.BekanntlichhatsichMozartinMannheimindieSängerinAloysiaWeberverliebt–derenSchwesterConstanzeereinigeJahrespäter,1782,heiratenwird.BeiderUmsetzungdiesesneuartigenGleichgewichtsder Instrumentekommt ihmdasgroßeAusdruckspotentialderViolineentgegen,dienunmehrzugunstenderMonodieihreFunktionderpassivenVerdoppelungaufgibt.Soz.B.inderSonate in G-Dur, KV 301:AufdasAllegro con spirito mitseinemausgeprägtkonzertantenCharakterfolgteinAllegro,dassichstilistischinderNähederOpernarien„mezzocarattere“mitihrempastoralen3/8-Taktbefindet,fürdieAloysiaWebersStimmewiegemachtist.
InderSonate in A-Dur, KV 305findendieMannheimerBegegnungenundErfahrungenMozartsihrenNiederschlag.Das rasche Allegro di molto im 6/8-Takt verläuft mit großen Unisonos und Crescendos in der berühmten Art desMannheimer Orchesters. Das Thema des Variationensatzes Andante grazioso ist melodisch mit dem Thema desAndante für Flöte und Orchester KV 315 verwandt,dasMozartzurselbenZeitkomponiert.DieersteVariationwirdalleindemKlavierüberlassen,diefolgendenzeigenjedochwiedereinenkonzertierendenCharakter;dievierteistfürdas„singende“Instrumentreserviert,bevordasKlaviermiteinersehrfreienKadenzeinsetzt(Adagio),diedannvonderViolinemitvielEnergieerobertwird,waswieeinspaßigerWettstreitanmutet.DieVariationina-MollverdüstertdenDialogundnähertsichstilistischderEmpfindsamkeit.EinvollkommenerKontrastschließlichderSchlussteilderSonate,wowieineinerbarockenGiguewirbelndeBewegungendominieren,alsobesdarumginge,den„Chiaroscuro“-Passagenzuentkommenundmitder„unhaltbarenLeichtigkeit“zuschließen,diedenjungen,glücklichenundnochhoffnungsvollenMozartinderdynamischen,vonMusiküberbordendenStadtMannheimerfüllt.
ZudernächstenGruppegehörendieSonatenKV296,377,378,379,380und376(sodiechronologischeReihenfolge),die im Juli 1781 imWienerVerlagArtarierscheinen.SieentstehenzwischenAnfang1779 inSalzburg (KV378)unddemSommeranfang1781inWien(KV376),woMozartgeradehingezogenist,nachdemersichvonderzweifachenBevormundungdurchdenSalzburgerErzbischofbzw.seinesVatersbefreithat.
DieseWerkezeigen,dassersichnunmehrdefinitivfürdiebereitsvonSchusterangewandteitalienische,dreisätzigeFormentschiedenunddasKonzeptderzweiraschenSätzeaufgegebenhat,dasinMannheimundParissobeliebtistundalle„Kurfürstin-Sonaten“(mitAusnahmevonKV306)charakterisiert.DasbringteineErweiterungderDramaturgieundstärkereKontrastemitsich.SomagdasAndantino sostenuto e cantabile derSonate KV 378 technischwenigeraufwändigundwenigerbrillantseinalsrascheSätze,dochzeigtesdafüreineVielzahlvokalerAusdrucksmittel,derersichauchSchubertinseinenLiedernbedienenwird.DievonTriolenimKlavierbegleitetenlyrischenPassagensindVorbotender„Mondscheinsonate“undderMusik,diedenToddesKomtursinDon Giovanni begleitetundBeethovenalsGrundlage fürseineberühmteSonatedienenwird.Füruns,diewirdieFortsetzungderGeschichtekennen, istdieser Satz vom Charakter her schon der Romantik zuzurechnen. Im Gegensatz dazu das schwungvolle Rondo imleichtfüßigen,launigenDreiertaktundmiteinemTeilimZweiertakt,derzuenteilenscheint;inderKlavierbegleitungzeigen sich recht häufig Alberti-Bässe (die Melodie unterstützende Akkordbrechungen). Die Gleichgewichtung derbeidenInstrumente,diediemoderneSonatekennzeichnet,kommthierzumTragen,undmanbefindetsichvonderÄsthetikderKlaviersonaten„mitViolinbegleitung“sehrweitweg.
Den gleichen Weg geht Mozart mit der Sonate in F-Dur, KV 376, wo die glanzvolle Energie der raschen Sätze zurGeltung kommt und einen Gegensatz zu der Poesie des Andante bildet. Die Bogenführung ermöglicht langeTöneundverleihtdemViolinpartdurchdasgelegentlicheImitierenderSingstimmeeinenkantablenCharakter.ImRondo(Allegro grazioso) findensichzahlreichetheatralischeAusdrucksformen,alsobsichinderOperdietechnischenMittelgefundenhätten,dieauchinderHausmusik,dembevorzugtenBereichderSonaten,eingesetztwerdenkönnen.Esgibt hier Brüche von großem Überraschungseffekt: spannungsvolle, unorganische Modulationen und harmonischeAbläufe,irritierende„Chiaroscuro“-Wechsel,HaltepunkteüberHarmonien,dienichtaufgelöstwerden,chromatische,absteigendeNotenfolgenvollerDüsternis,wobeisichdieletztedurcheinewenigklassischeverminderteOktavederSacheentzieht.EinnehmendauchdieAusdrucksmittel,dieaufbedeutungsvollenmusikalisch-rhetorischenFigurenbasieren:„Saltusduriusculus“(dissonanterSprung),„Aposiôpêsis“(VerzögerungdurchPausen,diedieKontinuitätder Linien unterbrechen), „Pathopoeïa“ (Anwendung von Halbtönen, die nicht zur Tonart gehören) usw. Doch derRefrainmitseinenimpulsivenkleinenNotenräumtdieZweifelaus(dievielleichtetwasgarzunachdrücklichwaren),unddieCodaisteinwenigzulang,zupompösundzurepetitiv,umnichtauchIroniezuzeigen,bevorsichdasThemamitvielLeichtigkeitverflüchtigt.MozartistinWienundvollkommenfrei,underistauchbereit,sichdenKonventionenundAnstandsregelnzuwidersetzen.UnddurchdieBeschäftigungmitdieserGattung,diemanvondaan„SonatefürViolineundKlavier“nennt,schafftereineseelenvolleVertrautheitmitdenVermittler-Interpreten,unddiesistnichtdergeringsteWandel,denerherbeiführt.
FLORENCEBADOL-BERTRANDÜbersetzung: Irène Weber-Froboese
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6tracks
plages cddiscography
WOLFGANGAMADEUSMOZART
Sonatas for pianoforte & violin, vol. 1HMM902360
“FaustetMelnikovs'unissentautourdeMozart,portésparunemêmeinspiration.[…]Undisqueàécouterenboucle,enattendantavecimpatienceleprochain.”(ChocdeClassica)
“Cettelectureaudacieuse,servieparuneviolonistes'impliquantsansretenue,mériteledétour.”(Diapason)
‘Bothplayersonthiswarmlyrecordedreleaserespondtothedistinctivesoundworldsoftheseworkswithperformancesofgreatsubtletyandflexibility’(BBCMusicMagazine)
‘ThegreatersimilarityoftonebetweenFaust’ssparklingviolinandMelnikov’sglitteringfortepiano(withinanairieracoustic)resultsinasoundmore
akintothejinglingofsmallbells.It’sdelicious.’(Gramophone)
Isabelle Faust & Alexander Melnikov - SélectiondiscographiqueAll titles available in digital format (download and streaming)
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7tracks
plages cddiscography
LUDWIGVANBEETHOVENPiano Trios nos. 6 & 7 “Archduke”
With Jean-Guihen Queyras, cello
CDHMC902125
The Complete sonatas for piano & violin3CDHMC902025.27
JOHANNESBRAHMSViolin Sonatas opp. 100 & 108
CDHMC902219
ERNESTCHAUSSONConcert for violin, piano and
string quartet in D Major, op. 21CÉSARFRANCK
Sonata for piano and violin in A Major, FW8With The Salagon Quartet
CDHMC902254
FRANZSCHUBERTSonata D. 574, Rondo op. 70
Fantasy D. 934CDHMC901870
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HMM902361
harmonia mundi musique s.a.s.MédiapôleSaint-Césaire,ImpassedeMourgues,13200ArlesP2020
Enregistrement:juin2018,Berlin,TeldexStudioBerlinDirectionartistique:MartinSauer
Prisedeson:TobiasLehmann,TeldexStudioBerlinMontage:ThomasBößl,JulianSchwenkner,TeldexStudioBerlin©harmoniamundipourl’ensembledestextesetdestraductions
Illustration:JohannNepomukdellaCroce,PortraitdelafamilleMozart,(détail)Salzbourg,Mozart-Mus.d.Stift.Mozarteum.
akg-images/ErichLessingMaquette:Atelierharmoniamundi
harmoniamundi.com
FRANZ LISZT
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