L'emigrazione degli Europei nell’Ottocento (19° secolo), l'esempio degli Italiani a Nuova York

Più di 10 milioni di Italiani sono partiti dal loro paese tra il 1870 e il 1914. Partiti principalmente

dalle regioni meridionali della penisola, si dirigono verso i paesi vicini come la Francia, ma anche in

America. Negli Stati Uniti, l'immigrazione è facilitata dal miglioramento dei mezzi di trasporti e

incoraggiata dai bisogni dell'industrializzazione fino al 1924. Quasi 4 milioni di Italiani immigrano negli

Stati Uniti, soprattutto nella città di Nuova York.

Per molti, la partenza è una rottura. Fuggono le difficoltà economiche ma tuttavia, adattarsi ad un

nuovo stile di vita è spesso difficile. Molti occupano posti di lavoro poco qualificati (muratore, spazzino,

lustrascarpe, venditore ambulante) e nonostante alcune riuscite sociali non sono ben accettati dalla

popolazione.

SINTESI PER GRUPPO (3-4 persone, circa due pagine) : Tre possibilità :

- un développement construit : L'emigrazione degli Italiani a Nuova York nell’Ottocento (19° secolo)

- un article de journal : Siete un fotografo (Lewis Hine o Jacob Riis). Scrivete un reportage nel The New

York Times per informare sulle condizioni di vita degli Italiani a Nuova York.

- une lettre : Siete un emigrante italiano a Nuova York nel 1900. Racontate la vostra storia, insistendo

sull’arrivo e la vostra integrazione.

1. Arrivare a Nuova York

DOCUMENTO 1 : L’emigrazione degli Italiani nel mondo dal 1861 al 1920

DOCUMENTO 2 : Quadro di Angelo Tommasi, Gli emigranti sul porto di Livorno (Toscana), olio su tela, 262 x 433 cm, 1896, Roma, Galleria Nazionale d’Arte moderna

DOCUMENTO 3 : Cartello per annunciare la partenza di una barca verso Nuova York, 1908

DOCUMENTO 4 : Una madre italiana aspettando a Ellis IslandFotografia di Lewis Hine, 1905 : « il giorno che ho scattato questa fotografia, 12 000 immigranti sono arrivati ad Ellis Island. »

2. Un’integrazione difficile

DOCUMENTO 5 : « Little Italy » visto da un giornalista franceseIls arrivent de Naples, et à l’entrée du port de New York ils sont pris à bord de leur steamer, pour

être transportés au moyen de grosses barques sur l’île d’Ellis où sont installés les bureaux de l’immigration. […] La plupart d’entre eux sont des paysans sans instruction. […] Leur petit bagage à la main, ils défilent devant les inspecteurs, répondent à la série des questions traditionnelles, ouvrent leur bourse et en étalent le contenu. […] Dans la foule qui assiste à leur arrivée sur le débarcadère du ferry-boat, ils reconnaissent un frère, un parent ou un ami, qui est venu à leur rencontre, tombent dans ses bras, et l’embrassent avec une naïve effusion. […]

Les Italiens sont groupés à New York dans deux quartiers qu’ils occupent exclusivement et dont l’un, fort pittoresque, a reçu le nom de Petite Italie. […] Il suffit de traverser une rue et l’on se trouve brusquement jeté au milieu d’eux. On n’entend plus que parler italien. Dans les cours des maisons, d’une fenêtre à l’autre, le linge sèche sur des cordes, tout comme à Gênes ou à Naples. Les boutiques portent des inscriptions italiennes, et presque tout vient d’Italie. Ils ont leurs églises, leurs journaux, leur théâtre, leurs banques, et forment là une cité dans une autre cité. Chaque province occupe une zone déterminée, et les Napolitains ne sont pas mélangés aux Calabrais ou aux Siciliens. La jeune italienne n’épouse presque jamais un Américain et ne quitte pas le quartier de ses compatriotes qui font bonne veille, et se montrent très jaloux de l’étranger qui approche d’elle, tant l’esprit de caste est développé chez eux. […]

Ils ne connaissent ni la langue ni les usages du pays, et pour trouver du travail ils devront avoir recours au padrone. Italiens eux-mêmes, les padroni sont des intermédiaires entre les patrons et les immigrants. […] Le padrone est souvent banquier, reçoit du patron les salaires, les distribue aux ouvriers, ou les garde en dépôt dans la mesure où ceux-ci le désirent. Il se charge de faire parvenir l’argent qu’ils envoient en Italie à leur famille. Les Italiens en envoient beaucoup, 118 millions de dollars en moyenne par an, d’après les calculs qui ont été faits. Le padrone leur rend beaucoup de services, mais il est en général malhonnête. Il prélève une forte commission sur leurs salaires, dont ceux-ci ne connaissent pas toujours exactement le chiffre.

La civilisation américaine n’a pas encore atteinte ces émigrés d’hier. Transportés en Amérique, ils n’apprendront rien de plus que dans leur petit village d’Italie. […] Certains retourneront dans leur pays quand ils auront amassé 800 à 1 000 dollars.D’après Lucien de Vissec (journaliste et écrivain français), L’Emigration européenne aux Etats-Unis, 1903.

DOCUMENTO 6 : Mulberry Street, una strada di “Little Italy”, 1900

DOCUMENTO 7 : Casa di una famiglia italiana a Nuova YorkFotografia di Jacob Riis, 1890

DOCUMENTO 8 : Una caricatura contro gli ItalianiCaricatura pubblicata nel giornale Judge, 1906 : “Occhio Zio Sam, sbarcano i sorci !”

SINTESI PER GRUPPO (3-4 persone, circa due pagine) : Tre possibilità :- un développement construit : L'emigrazione degli Italiani a Nuova York nell’Ottocento (19° secolo)- un article de journal : Siete un fotografo (Lewis Hine o Jacob Riis). Scrivete un reportage nel The New York Times per informare sulle condizioni di vita degli Italiani a Nuova York.- une lettre : Siete un emigrante italiano a Nuova York nel 1900. Racontate la vostra storia, insistendo sull’arrivo e la vostra integrazione.