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REQUIEM W.A. MOZART

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Direction musicaleRaphaël Pichon*Mise en scène, scénographie, costumes, lumièreRomeo CastellucciCollaboratrice à la mise en scène et aux costumesSilvia CostaDramaturgiePiersandra Di Matteo

Responsable des chorégraphies traditionnelles Evelin FacchiniAssistant à la direction musicale Adam HickoxChef de chant Mathieu PordoyAssistante à la mise en scène Josie DaxterAssistant aux décors Alessio ValmoriAssistante aux costumes Elisabeth de SauverzacCollaborateur artistique à la lumière Marco GiustiAssistant aux chorégraphies et danseurAmr KarkoutSonRémi BréantSébastien Nolly

SopranoSiobhan StaggAltoSara MingardoTénorMartin MitterrutznerBasseLuca Tittoto*Enfant chanteurChadi Lazreq ou Elias Pariente**

Danseuses et danseurs***Elliot BussinetBenedetta CimadamoreMarie-Estelle de FougerollesSimone GattiAna Isabel Gomez TorresHinako MaetaniFilippo NannucciHiroki NunogakiAgathe PelusoIgor PrandiMichelle Salvatore

Figurantes et figurantsJacqueline CornilleLison Le BretonClémence MuratEthan LemaireMarjorie LemaireAmélie Genovese

Chœur et orchestrePygmalion

Spectacle en latin et en allemand, surtitré en français et en anglais

1h30 sans entracte

Nouvelle production Festival d'Aix-en-Provence

En coproduction avec Adélaïde Festival et Theater Basel

Avec le soutien du Groupe SNEF par sa filiale Predict

Éditeurs de la partition : Bärenreiter et Pygmalion

THÉÂTRE DE L’ARCHEVÊCHÉ3, 5, 8, 10, 13, 16, 18, 19 juillet 201922h

Retransmis en direct le 8 juillet sur France Musique

et en léger différé le 10 juilletsur arte

et sur arteconcert

* anciens artistes de l’Académie** membre de la Maîtrise des Hauts-de-Seine*** issus du Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower et du BNMNEXT, compagnie junior du Ballet National de Marseille.

REQUIEMWOLFGANG AMADEUS MOZART (1756–1791)

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GENÈSEVienne, 5 décembre 1791. Vers une heure du matin, Mozart est fauché par la maladie dans la fleur de l’âge. Il laisse inachevée sa dernière œuvre, une messe pour les morts commandée par un mystérieux inconnu. Ce concours de circonstances est à l’origine des nombreuses légendes qui entourent son fameux Requiem. Certains racontent que Mozart aurait écrit cette partition pour ses propres funérailles, animé par le pressentiment de sa mort prochaine. D’autres font d’Antonio Salieri, un compositeur rival, le véritable commanditaire du Requiem qui aurait empoisonné Mozart par jalousie. La réalité est moins romanesque.

L’année 1791 est très chargée pour Mozart qui compose en quelques mois plusieurs concertos, de la musique de chambre et deux opéras : La Clémence de Titus et La Flûte enchantée. Cette dernière œuvre rencontre un grand succès populaire, mais la situation financière de Mozart reste critique. Il n’est plus à la mode à la cour du nouvel empe-reur Léopold II qui le marginalise en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie. Il a cruellement besoin d’argent et accepte en juillet 1791 la commande d’un Requiem de la part d’un intermédiaire anonyme agissant pour le compte de Franz de Walsegg, noble excen trique qui a coutume de s’approprier les œuvres des autres composi teurs. Mozart, surmené, n’arrivera cependant pas au bout de cette œuvre.

VUE PANORAMIQUE

PARTITIONPour toucher le dernier acompte de la commande, Constanze Mozart demande à Franz Xaver Süssmayr, élève de son défunt mari, de terminer la partition. Celui-ci aurait reçu des instructions précises de son maître sur son lit de mort. Il termine l’orchestration de plusieurs morceaux, complète certaines parties à partir de fragments ou d’ébauches, et crée ex nihilo les mouvements du Sanctus, du Benedictus et de l’Agnus Dei. Bien qu’elle ne soit pas entièrement de la main de Mozart, l’œuvre finale constitue l’un des chefs-d’œuvre absolus de la musique occi den tale. Elle met en avant le chœur, qui occupe le rôle principal, aux côtés des quatre solistes (soprano, alto, ténor et basse) qui interviennent ponctuel le-ment, essentiellement pour des ensembles vocaux. Mozart a opté pour une orchestration à la fois grave, solennelle et très expres sive afin de transcender le texte de la messe des morts issue de la liturgie catholique.

SPECTACLELe Requiem, par son nom et sa destination première, appartient au genre de la musique sacrée. Mais comme toute œuvre de Mozart, il est em-preint d’une grande théâtralité, dimension qui n’a pas échappé au chef d’orchestre Raphaël Pichon et au metteur en scène Romeo Castellucci. En étroite collaboration, ils ont imaginé un projet totale ment inédit pour le Festival d’Aix, à partir d’un corpus musical de pièces sacrées et pro fa nes rassemblées par Raphaël Pichon qui s’insère entre les diffé rents mouve-ments du Requiem pour le magnifier et en souligner les origines. En har-monie avec cette dramaturgie musicale, Romeo Castellucci a imaginé un concept scénique à la fois simple et puissant, destiné à faire de cette messe des morts non seulement une réflexion sur la finitude, mais aussi une célébration de la vie. Ainsi, et pour la première fois au Festival d’Aix-en-Provence, le Requiem de Mozart suscite un projet scénique.

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ORIGINSVienna, December 5, 1791. Near one in the morning, Mozart succumbed to illness in the prime of his life, leaving unfinished his last work, a funeral mass commissioned by a mysterious stranger. This combination of circumstances gave rise to countless myths surrounding his famous Requiem. Some say Mozart wrote the piece for his own funeral, driven by the premonition of his own death. Others claim Antonio Salieri, a rival composer, was the true commissioner of the Requiem, and poisoned Mozart out of jealousy. The reality is much less romantic.

1791 was a very busy year for Mozart who, within a few months’ time, composed several concertos, chamber music and two operas: The Clemency of Titus and The Magic Flute. Although the latter enjoyed huge popular success, Mozart’s financial situation remained dire. He was no longer in fashion at the court of the new emperor, Leopold II, who sidelined him for his affiliation with Freemasonry. Mozart sorely needed money and in July 1791 accepted the commission of a Requiem from an anonymous intermediary on behalf of Franz von Walsegg, an eccentric aristocrat with a penchant for passing off other composers’ works as his own. The overexerted Mozart would never complete the work.

OVERVIEW

SCOREIn order to collect the final payment from the commission, Mozart’s wife Constanze asked Franz Xaver Süssmayr, a student of her late husband’s, to complete the score. Apparently Süssmayr was given specific instructions by Mozart on his deathbed. He finished the orchestration of several pieces, completed certain sections based on fragments or scraps, and entirely created the Sanctus, Benedictus and Agnus Dei movements. Though not solely composed by Mozart, the final work is considered one of the absolute masterpieces of Western music. It features the choir with the main role, and four soloists (soprano, alto, tenor and bass) who intercede occasionally, mainly for vocal ensembles. Mozart opted for an orchestration that is at once grave, solemn and highly expressive to transcend the text of the Catholic funeral liturgy.

PERFORMANCEThe Requiem, both by name and initial intent, belongs to the sacred music genre. But as with Mozart’s entire body of work, it is suffused with theatricality, a dimension which did not escape conductor Raphaël Pichon and director Romeo Castellucci. Working closely together, they have come up with a completely unprecedented project for the Festival d’Aix, based on a musical corpus of sacred and secular works gathered by Raphaël Pichon and inserted between the various movements of the Requiem to magnify it and underscore its origins. In contrast to the musical dramaturgy, Romeo Castellucci has developed with a simple yet powerful stage concept that makes the mass for the dead not only a reflection on finiteness, but also a celebration of life. Thus, and for the first time at the Festival d’Aix-en-Provence, Mozart’s Requiem is at the root of a theater project.

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UNE MUSIQUE DE L’INVISIBLE

Entretien avec Raphaël Pichon, chef d’orchestre

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Vous avez déjà dirigé en concert le Requiem de Mozart. Quels sont vos liens avec cette œuvre ?Je ne l’ai dirigé que lors d’une unique tournée avec le chœur et l’orchestre Pygmalion en 2018. Cette première approche du Requiem, autour d’un programme permettant d’en appréhender les racines, avait pour but de préparer la plongée en eaux profondes que serait cette production aux côtés de Romeo Castellucci. Cette première expé-rience était comme une initiation, afin de faire les choix justes pour ce projet, tant les possibilités sont nombreuses quand il s’agit du Requiem. Je pense autant à la construction du programme qui l’entoure et le complète qu’à la question de la « version » de la partition. Avant cette première comme chef d’orchestre, j’ai fait l’expérience du Requiem comme auditeur adolescent. Une expérience commune et pourtant unique : cette étrange sensation de découvrir une musique de l’invisible. Les langages intérieurs que nous portons tous, indéchif-frables par d’autres que nous-mêmes, semblent trouver ici leur expression en musique.

Il y a une forme de sobriété, de gravité voire d’austérité dans l’écriture du Requiem. Néanmoins, Mozart réussit à faire de cette messe des morts une fresque vertigineuse qui évoque tour à tour la douleur de la mort, le feu de l’apocalypse, la pureté du monde céleste et la douceur du repos éternel…Plutôt que de sobriété ou d’austérité, je parlerais volontiers d’humilité et de douceur. En mettant tout d’abord de côté les grandes pages d’effroi, cette première signature me paraît définir le mieux cette œuvre : un soleil noir, teinté d’une infinie tendresse. Celle-ci s’exprime aux portes du Requiem, par le choix aussi symbolique que sensible de débuter par les cors de bassets et bassons. Le message de fraternité

dont Mozart se sent le dépositaire depuis son engagement total en franc-maçonnerie semble déterminer le caractère des premières mesures de son Requiem : celui-ci sera avant tout l’expression d’une foi en l'humanité avant d’être une foi en Dieu. Avec des moyens pourtant très différents, Mozart rejoint ici Bach : il nous fait sentir la possibilité d’une lumière de consolation. L’une des plus émouvantes lettres de Mozart reste d’ailleurs celle où il définit lui-même la mort avec un naturel désarmant comme « la meilleure amie de l’homme ». Cette définition « fraternelle » me paraît d’un grand secours pour appréhender le Requiem.

Dans cette œuvre, il y a une sorte d’inversion des rôles : ce sont les quatre solistes et l’orchestre qui semblent accompagner le chœur.Tout comme Bach maniait avec son génie propre l’expression des paroles individuelles et collectives dans ses cantates et passions, Mozart semble s’adresser à nous individuellement, par l’intermédiaire de la communauté. Une fois encore, pour s’adresser à une commu-nauté fraternelle, le chœur devient le personnage principal de ce qui semble être un récit de la séparation, mais aussi d’un effroi physique et réel devant la mort. Plus que la crainte de la colère divine, les grandes secousses de la Séquence traduisent des sensations pal-pables et physiques de peur, une peur presque biologique. La somme de ces chants, dans leur diversité et leur complémentarité, semblent dessiner un portrait de l’être humain, dont « la mort, à y regarder de plus près, est le vrai but de la vie », nous dit Mozart. Cette œuvre devient ainsi sa plus grande célébration de la vie humaine.

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Certains voient dans le Requiem une pièce testamentairedans laquelle Mozart a déployé tout son génie avant de mourir. D’autres spécialistes insistent sur son origine : il s’agit d’une œuvre de commande, composée sans empressement particulier – alors que Mozart était capable d’écrire un opéra comme La Clémence de Titus en six semaines – afin de toucher une rémunération confortable. Quelle place occupe le Requiem dans l’œuvre de Mozart ? Est-ce l’apothéose inachevée d’une vie dédiée à la musique ? Ou plus simplement le dernier chef-d’œuvre d’une longue série ?Il est toujours tentant de cataloguer et d’étiqueter les grands chefs-d’œuvre. Pourtant, la singularité du Requiem de Mozart réside dans sa multiplicité. En 1791, Mozart est un compositeur en possession de moyens musicaux inégalables. Le contraste est saisissant avec sa situation professionnelle et personnelle : Vienne et surtout ses mécènes l’ayant délaissé, criblé de dettes et de procès, Mozart tente de survivre à la misère qui menace. Depuis son entrée en loge et sa mue en véritable homme des Lumières, l’écriture d’œuvres sacrées d’ampleur a disparu du quotidien du compositeur. La dernière en date, sa Messe en ut mineur K.427 de 1783, voulue telle une action de grâce pour son mariage avec Constance, est elle aussi inachevée. Au cours de l’écriture de cette messe, Mozart a intégré les leçons de sa découverte de Bach et Haendel, définissant un nouveau langage contrapuntique d’une grandeur d’expression époustouflante. Quand les génies absorbent les génies ! Mozart continuera pourtant à copier de multiples œuvres sacrées au cours de ses ultimes années, laissant penser que l’idée de développer cet héritage contrapuntique au sein d’une nouvelle œuvre d’ampleur a existé dans son esprit. La com-mande du Requiem est donc peut être arrivée à point nommé. Ce Requiem se situe dans une continuité, tirant le fil d’une histoire purement germanique et catholique, depuis Fux et Biber en passant par son ami Michael Haydn. Le Requiem de Mozart est donc d’abord une œuvre de tradition, par sa langue et ses codes. Il est aussi un aboutissement de sa longue exploration humaine à travers ses récents opéras, où son orchestre devient un personnage supplémentaire, parfois même le plus complexe, pour traduire ici aussi l’indicible et les zones d'ombre de l’âme humaine. Comment ne pas relier la tonalité de ré mineur et les pages de la Séquence aux apparitions glaçantes du Commandeur, ou aux ténèbres du royaume de la Reine de la nuit ?Mais le Requiem tient également une place à part dans l’histoire et

dans l’œuvre de Mozart. Malgré son inachèvement, il est l’une des plus puissantes expressions en musique d’un langage universel : il utilise des mélodies ancestrales tout en regardant vers l’avenir, il invente une nouvelle voie en mêlant, dans une sorte de funambulisme, univers sacré et profane, et il épouse le texte liturgique avec une sincérité déroutante, sans jamais choisir entre le dogme et l’être humain. Le Requiem de Mozart semble être ainsi une véritable arche d’alliance entre la mort et sa vision de l’homme. Enfin, et c’est ici que le mythe du Requiem a pu prendre naissance, si Mozart n’a pas fait de l’achève-ment du Requiem une priorité à la suite de sa commande, il semble que la conviction intime de sa mort prochaine l’ait brusquement poussé à s’y replonger. Cette alchimie unique de l’un des plus grands génies de l’histoire écrivant une messe de requiem aux portes de sa propre mort donnera naissance à un mythe, magnifié par Pouchkine puis Peter Shafer et Miloš Forman.

Dans l’histoire de la musique, d’autres chefs-d’œuvres ont été complétés après la mort de leur compositeur. À l’opéra, on songe notamment aux Contes d’Hoffmann d’Offenbach, à Turandot de Puccini ou encore à Lulu de Berg. Ces ajouts a posteriori permettent aux œuvres d’être jouées mais suscitent toujours des débats et des critiques. Qu’en est-il aujourd’hui pour le Requiem, dont plusieurs partitions et versions ont été éditées au cours de l’histoire ? Je crois fermement que le Requiem complété par Süssmayr ressemble de près à ce que Mozart souhaitait achever. Sans rentrer trop précisé-ment dans un détail musicologique, il me semble clair que Süssmayr a bénéficié de nombreuses indications orales, ainsi que d’esquisses, aujourd’hui disparues, des mouvements qui suivent l’Offertoire. L’étude de la musique de Süssmayr nous révèle qu’il n’avait pas l’imaginaire nécessaire pour écrire de telles pages à partir de rien. Écoutez l’Agnus Dei ! La transmission a pour moi clairement eu lieu dans sa majeure partie. Deux exceptions notables demeurent. La première est le Sanctus qui, après une introduction d’une rare noblesse et sûrement en partie originale, laisse place à une fugue sur l’Hosanna bien pauvre par son absence de développement et d’ampleur. De plus le Benedictus, qui me semble respirer un parfum typiquement mozartien dans sa première partie, s’égare ensuite dans un développement alambiqué. Le sentiment de naturel si propre au génie mozartien aura ici

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clairement échappé à Süssmayr. Malgré ces réserves, le manque irréversible se joue surtout dans la couleur de l’autre personnage-clé du Requiem : l’orchestre. La vie, le pouls et les coloris de cet orchestre-personnage, qui ouvre dans une magie toute particulière les premiers numéros du Requiem, semble ensuite s’éteindre par intermittence. La force unique du matériau restant nous pousse cependant, nous les interprètes, à tenter d’enjamber ce manque.

Le Requiem de Mozart est à l’origine une pièce sacrée, commandée pour honorer la mémoire d’une comtesse autrichienne décédée à l’âge de vingt ans. C’est une œuvre que l’on associe spontanément aux églises et aux salles de concerts, pas aux scènes de théâtre. Avec Romeo Castellucci, vous avez choisi de présenter cette œuvre sur scène. Comment ce projet est-il né ?La question de l’oratorio mis en scène, narratif ou non, a évolué de manière spectaculaire depuis vingt ans. Le renouvellement des répertoires, la multiplicité des personnalités de metteurs en scène engagés à l’opéra, ont permis cette ouverture et l’on peut désormais parler d’un véritable genre. Pour moi, ce type de projets doit resterun « cas par cas » : une véritable rencontre doit s’opérer entrel’œuvre choisie, sa substance, et la vision du metteur en scène ou du chorégraphe. Ici, le théâtre de Romeo Castellucci dans toute sa complexité possède, il me semble, une parenté intime avec le Requiem : tous deux jouent avec les lumières, les fluides, les symboles, les antagonismes, l’attraction et la répulsion, l’homme.

Ce Requiem fait partie de ces œuvres célèbres que l’on pense connaître et que l’on finit par ne plus réellement écouter. Pour ce projet, vous avez choisi d’adjoindre entre les différentes parties du Requiem des pièces rares de Mozart. Est-ce une manière d’inciter le public à redécouvrir avec plus d’attention cette œuvre culte ?L’essentiel du propos de ces pièces complémentaires est double, même si ces deux niveaux sont entremêlés. C’est d’abord un propos dramaturgique, car les pièces ajoutées qui constituent ce programme sont des réponses aux desseins exprimés par Romeo durant nos séances préparatoires, cherchant à épouser le récit que celui-ci cherche à nous conter. Mais c’est aussi un propos visant à créer, avant et pendant le Requiem, de nouvelles conditions d’écoute, en bous culant nos habi-tudes et nos attentes. Un dialogue s’instaure, en jeux de miroirs :

on navigue entre archaïsmes, voyages dans le temps, anachronismes, parentés, pièces rares. Ce tissu nouveau n’a de sens que pour ce projet si particulier.

Pourriez vous nous dire ce qui a dicté votre choix de la version « traditionnelle », c’est-à-dire complétée par Süssmayr ?Après avoir vécu en 2018 une passionnante aventure en dirigeant la nouvelle édition du Requiem de Pierre-Henri Dutron, j’ai finalement décidé de me tourner vers Süssmayr et sa version « originelle » pour le spectacle aixois. Il m’a paru en effet important de ne pas nous tromper de sujet pour ce projet si particulier aux côtés de Romeo Castellucci. Cette version épouse au mieux les intentions de notre spectacle : par ses immenses qualités et ses imperfections, elle a marqué tant d’hommes et de femmes depuis deux siècles qu’elle demeure la plus universelle. Sa plastique et ses couleurs sont les révélateurs des empreintes indélébiles, susurrées ou criées, que laisse le Requiem sur nous tous. Ce fut donc un choix du cœur, simplement dicté par le projet de Romeo Castellucci.

Propos recueillis par Louis Geisler.

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DANSER LA FINITUDE

Entretien avec Romeo Castellucci,metteur en scène

Pourquoi mettre en scène le Requiem de Mozart ?Que célèbre-t-on dans cette Missa pro defunctis ?J’ai le sentiment que le Requiem de Mozart – musique et texte confondus – sonne particulièrement « juste » aujourd’hui. On peut y observer l’angoisse qui traverse notre humanité en proie à l’idée d’extinction, tant individuelle que de l’espèce. Comme l’on sait,il s’agit de la dernière composition d’un musicien taraudé par le pressentiment de sa propre fin. C’est une œuvre inachevée qui, par définition, fait l’expérience en elle-même de l’idée de fin à travers son propre inachèvement. Loin de compléter l’œuvre, les parties manquantes – que Süssmayr a reconstruites par analogie – ne font que prolonger les desseins contenus dans l’ébauche du maître. La fin, la disparition constituent notre seul horizon, ainsi que celui de l’univers. Tout finira par se dissoudre lentement dans le néant. Ce théâtre, cette musique, cette réalité. Même la Joconde sera un jour réduite en poussière. La mise en scène conçoit ce fading-out de la vie comme origine de toute beauté humaine. Ce n’est pas un espace dévolu à la lamentation. À l’opposé de ce que l’on pourrait attendre d’une messe funèbre, ce Requiem célèbre la vie.

Est-ce une manière de mettre en exergue l’expérience de la finitude ?Le charme que les fleurs opèrent sur nous résulte certainement de leur fragilité. Elles nous fascinent d’autant plus que, dès le premier regard, elles sont déjà en train de se faner. Le face à face avec le transitoire est à l’origine de toute beauté, parce que la seule beauté possible ne s’impose pas, elle ne fait que passer. Seule l’expérience de la finitude saisit la blessure de cet enchantement. Il s’agit d’assumer pleinement le mot « fin », de le célébrer, pour ainsi dire, au revers d’une fête où la

danse se poursuit, où toutes les présences sont appelées à disparaître telles des flammes ardentes. Dans une telle situation, la musique de Mozart agit à la manière d’un combustible qui, comme le dit Artaud, alimente le bûcher « à travers lequel faire signes ».

Observer le Requiem au revers de la fête, qu’est-ce que cela signifie ?La fête « pénètre » littéralement le Requiem et inocule en son corps solennel et funéraire, en quelque sorte, un excès de vie. La Messa pro defunctis change de polarité, change de signification, grâce à l’instau ration d’une fête qui inaugure un autre temps. Étant donné que le Requiem affronte la question fondamentale du temps, d’un espoir de renaissance, il explore à la fois l’origine et la fin, mais aussi la fin entendue comme origine.

L’idée de fête porte en elle celle de la danse, dans un assemblage d’éléments syntaxiques provenant de l’univers des bals folkloriques... Le bal folkorique n’est jamais une chorégraphie esthétisante. Avant toute considération esthétique, il symbolise un principe vital. Ce sont des séquences de mouvements perpétuées de génération en génération auxquelles les danseurs se livrent. Nul besoin d’être bon danseur. Bien au contraire, l’imperfection et l’essoufflement consti-tuent ici des valeurs ajoutées. Ce n’est pas la perfection formelle des pas et des gestes qui est importante, car tous ceux qui le peuvent doivent danser. Tout le village est invité au bal, tous sont vivants et, en tant que tels, participent à une danse de la vie et de la mort.

« Aucun art n’est possible sans une danse avec la mort. »Kurt Vonnegut

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Si la fonction religieuse pour laquelle le Requiem a été conçu prévoit une distinction entre officiants et participants, la mise en scène adopte une approche inclusive qui efface les distinctions et dans laquelle règne l’expérience de la communauté. Est-ce une manière de nous rassembler tous face à la mort ? Je ne crois pas que la fête puisse être une manière d’exorciser la mort. Je dirais plutôt qu’elle l’inclut, et se laisse entraîner dans sa chute. La fête est la vie en accéléré, d’une intensité telle qu’elle serait impos­sible à endurer dans la réalité. Il s’agit du moment où la communauté humaine interrompt le cours de ses activités ordinaires et s’abandonne collectivement à une forme de « dépense ». Dans un tel contexte, la fête est communautaire ou elle n’est pas. Chacun rencontre l’autre, dans un flux allant du Je au Tu. Sans perte librement consentie, sans dépense d’énergie, il ne peut y avoir d’existence collective, ni même d’existence individuelle. Le feu de la vie s’y consume. Aussi est­il permis, et peut­être même évident, d’y voir une métaphore de notre condition humaine.

La danse s’inscrit sur la ligne organique du cercle. Le mouvement circulaire est traversé par moments d’une excitation concentrique. De son centre névralgique surgissent des objets appartenant à la banalité du réel.Dans les premières scènes de notre spectacle – sur les mélodies grégoriennes que le chef d’orchestre Raphaël Pichon a eu l’ingéniosité d’ajouter – une femme disparaît dans son lit, où elle vient d’accomplir l’acte quotidien d’aller se coucher. On la retrouvera plus tard, au­delà de la vie ou en­deçà de la mort, pourrait­on dire. On assiste à un voyage dans le temps au cours duquel elle semble tomber dans une fête antique, oubliée. S’agit­il de son existence ? Cet ailleurs n’est pas le Paradis, c’est donc probablement sa vie, signifiée et revécue à travers des objets banals du quotidien. Ces objets déposés çà et là au milieu des danses se présentent comme des seuils, au bord de la réalité de la vie humaine. Ces objets banals – et par conséquent invincibles – constituent des points d’intersection, ils sont capables de parler de nous sans nous décrire. C’est une bicyclette d’enfant, un toboggan, un appareil médical, un fruit...

Les images de la fête se mettent à dérailler pour atteindre un degré supérieur de désordre...La loi fondamentale de l’univers serait celle du second principe de la thermodynamique, que l’on nomme « entropie ». Les physiciens soutiennent que la dissipation conduira à ce que l’on désigne comme mort thermique de l’univers. Je crois que tout cela a un lien avec la beauté des fleurs. Sur une scène, « entropie » sonne comme « poésie ». Une poésie exacte, en mesure de nous conduire au Requiem de Mozart. Voir les chanteurs épuisés qui, à la fin de la soirée, tels des étoiles supernova, ont dépensé toute leur énergie, sera interprété comme un geste poétique. Ils ont fait une fête, ils ont vécu. Ils ont dansé le Requiem de l’individu et celui de l’univers. Et il n’est pas anodin de se trouver à l’Archevêché, qui est un théâtre plongé dans la vraie nuit – l’univers est là, il suffit de lever les yeux…

Dans le spectacle, la suspension induite par la fête – instaurant sur scène son propre contre-rythme par rapport au tempo du Requiem – est perturbée par la présence continuelle de noms d’êtres et de choses disparus...Notre époque est la première qui se penche sur la possibilité concrète de l’extinction de l’espèce humaine. Cela vient du rapport extrême que nous entretenons avec la nature. C’est un fait extraordinaire pour la pensée artistique européenne qui, depuis la fondation de la tragédie grecque, envisage son rapport au monde de manière négative. La grande liste des extinctions est un immense catalogue d’êtres et de choses qui ne sont plus. C’est peut-être une manière d’affronterl’idée de perte, l’éclipse des formes vivantes. On part des trilobites et des sauriens pour arriver aux glaciers, aux grands fleuves, aux peuples, aux religions, aux langues oubliées. On reparcourt de façon vertigineuse l’histoire de la création comme une sorte d’Origine des espèces à rebours. On s’appuie sur une théorie de la dé-volution qui choisit de se pencher avant tout sur les faibles, ceux qui n’ont pas su résister aux épreuves de l’environnement – pour parler comme Darwin. Une liste de noms est projetée sur le mur : c’est une voie négative du créé qui, à la manière d’une montre, a la capacité de nous alerter sur le fait que tout ce que nous sommes en ce moment finira par disparaître. C’est comme un métronome pour les danses, un beat scandé par les ères géologiques.

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Comme la mort (pour la considérer exactement) est le vrai but de notre vie, je me suis, depuis quelques années, tellement familiarisé avec cette véritable et excellente amie de l’homme que son visage, non seulement n’a plus rien d’effrayant pour moi, mais m’apparaît même très apaisant et très consolant ! Et je remercie mon Dieu de m’avoir accordé le bonheur de saisir l’occasion (vous me comprenez) d’apprendre à la connaître comme la clef de notre vraie félicité. — Je ne me couche jamais le soir, sans réfléchir que, le lendemain peut-être (si jeune que je sois), je ne serai plus là — et pourtant, personne de tous ceux qui me connaissent ne peut dire que je sois chagrin ou triste dans ma fréquentation. Je remercie chaque jour mon Créateur pour cette félicité et la souhaite cordialement à chacun de mes semblables.

Mozart, dernière lettre à son père malade, 4 avril 1787

LE COMPOSITEUR ET LA MORTMais inopinément, ce catalogue change de focale et s’oriente vers le spectateur qui se révèle dès lors au centre de la scène...Ce n’est pas un hasard si ce catalogue – que nous voyons se rapprocher avec une angoisse croissante – nous conduit au temps présent de notre existence, à l’extinction de l’ici et du maintenant. Il s’approche progressivement et de manière inquiétante de notre temps, et culmine sur un adieu à toutes choses. C’est une forme de disparition à soi-même qui implique la mise en place d’une logique d’adieu progressif à la vie. Ce sont des morceaux de ce monde qui s’éclipsent les uns après les autres, comme des blocs de réalité qui se détachent maintenant, ici, de cette pièce, de ces choses, de ce lit, de ce verre, de l’encre rouge couchée sur le cahier, de la fraîcheur de l’air, de mon nom ; exactement comme les immenses stégosaures se sont éteints. Dans ce mouvement de rotation, les mots projetés finiront par parler de choses qui m’entourent – moi spectateur – maintenant. L’extinction dont il est question me regarde, c’est la mienne. J’écoute mon propre Requiem.

Propos recueillis par Piersandra Di Matteo. Traduction : Aurélie Barbuscia et Alain Perroux.

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LE REQUIEM : UNE PRIÈRE DEVENUE GENRE MUSICAL

Louis Geisler

LA MESSE DES DÉFUNTS DANS LA LITURGIE CATHOLIQUE Au sein des rites de l’Église catholique, la messe de requiem (ou messe des défunts) désigne une cérémonie consacrée à la mémoire d’un mort. Elle est célébrée juste avant un enterrement ou à l’occasion d’une commémoration religieuse. Sous la forme d’une prière en latin, les croyants implorent Dieu d’accorder son salut (c’est-à-dire la délivrance du péché et l’accès au paradis) à l’âme du défunt. Le terme de « requiem » provient des premières paroles de son texte en latin, « requiem aeternam », qui signifient « repos éternel ».

Jusqu’au XVIe siècle, les rites reconnus par l’Église connaissent beaucoup de variantes locales dans toute la Chrétienté. Les évêques proposent d’unifier les pratiques religieuses du catholicisme à l’issue du Concile de Trente (1545-1564), convoqué par le pape Paul III en réaction à la réforme protestante initiée par Martin Luther. En conséquence, le pape Pie V impose en 1570 à l’ensemble de l’Égliseun rite commun (celui en vigueur dans les États pontificaux) détaillé dans le missel romain : il rassemble et précise les textes, les chants et les indications rituelles in-variables de la célébration de la messe.

répertoire de mélodies sacrées se développe ainsi jusqu’à la fin du haut Moyen Âge (Xe

siècle) pour former ce qu’on appelle le « chant grégorien ». Il se diffuse oralement dans toute l’Europe avant d’être progressivement mis par écrit à partir du XIe siècle grâce à l’invention de la notation musicale. Cette transcription fixe toutes les mélodies pouvant être employées pour chanter chaque texte sacré (prières, psaumes, etc.) lors des messes ordinaires ou lors des dévotions particulières comme les messes de requiem. Plusieurs réformes modi-fient ce répertoire au cours des siècles, la plus importante d’entre elles étant une nou velle fois celle initiée à la suite du Concile de Trente. LE DÉVELOPPEMENT D’UN GENRE MUSICAL PARTICULIER Même si le chant grégorien reste le chant litur-gique officiel de l’Église catholique, le répertoire sacré suit les évolutions de la musique. Il s’en-richit des innovations apportées par l’essor de la polyphonie à partir du XIIe siècle, puis à la Renaissance. Les compositeurs s’approprient la messe de requiem et la qualité de leurs com posi tions – en témoigne celui de Mozart – la fait sortir de l’enceinte des églises. Le requiem devient un genre musical à part entière et incontournable qui suscite désormais des querelles esthétiques.

Cette réforme conduit à l’adoption d’un corpus unifié de textes et d’un déroulé précis pour la messe de requiem, constituée de huit parties : l’Introït, le Kyrie, le Trait, la Séquence (appelée aussi Dies irae), l’Offertoire, le Sanctus, l’Agnus Dei et la Communion. Certaines de ces prières sont communes à toutes les messes (elles appartiennent au répertoire de l’« Ordinaire »), les autres spécifiques à la messe des morts (elles appartiennent au répertoire du « Propre »). Certaines prières supplémentaires peuvent également être ajoutées, comme le Pie Jesu ou In paradisium.

LA MISE EN MUSIQUE DE LA MESSE DE REQUIEM Le chant occupe une place très importante dans la liturgie catholique. Dès la fin de l’Antiquité (Ve siècle), des passages de la Bible sont mis en musique pour mettre en valeur le texte sacré récité et accompagner les cérémonies religieuses. À partir de la renais-sance carolingienne (VIIIe-IXe siècles), ces mélodies sont exécutées dans le style « plain-chant » ; c’est-à-dire chantées a cappella (sans accompagnement) à une seule voix (un soliste ou plus fréquemment un chœur à l’unisson), en suivant le rythme propre de l’accentuation de la langue latine (rythme verbal). Un immense

Aux XVIIIe et XIXe siècle, des compositeurs écrivent des requiems de concert quasiment impossibles à exécuter dans une église en raison du nombre d’instruments et de chanteurs qu’ils requièrent. C’est le cas de celui d’Hector Berlioz qui réunit 440 artistes lors de sa création en 1837. Les requiems se laïcisent et sont écrits pour émouvoir le public de salles de concert. Celui de Verdi est comparé à un véritable opéra et est présenté à la Scala de Milan quelques jours après sa création en l’église San Marco, pour honorer la mémoire du poète Alessandro Manzoni. Au XXe siècle, des « requiems de guerre » sont composés en réaction à la vio-lence et l’horreur des conflits modernes. Ils sont dédiés à la mémoire des personnes tuées en temps de guerre et leurs textes liturgiques sont remplacés ou enrichis par des poèmes, comme dans le Requiem « For Those We Love »  de Paul Hindemith ou le War Requiem de Benjamin Britten, dans lequel le compositeur manifeste son antimilitarisme.

Même devenus profanes, les requiems conti-nuent de répondre à une nécessité profondé-ment humaine : célébrer la mémoire des disparus.

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UN MONTAGE MUSICAL INÉDIT

CHRISTUS FACTUS ESTGraduel ‒ anonyme Le montage musical élaboré par Raphaël Pichon s’ouvre sur un chant grégorien a capella. C’est une méditation interprétée dans certaines messes en réponse à la lecture du premier texte de l’office religieux. Empruntant ses paroles à l’Épître de saint Paul aux Philippiens du Nouveau Testament, il évoque la volonté de Dieu qui s’impose à tous et le sacrifice de Jésus, mort sur la croix pour sauver l’humanité.

MEISTERMUSIK, K.477BLa Meistermusik (littéralement : « musique de maître ») est un hymne maçonnique pour chœur d’hommes et orchestre composé en 1785 par Mozart à l’occasion de l’élévation de Carl von König au grade de Maître dans la loge viennoise Zur wahren Eintracht (« À la vraie concorde »). Son caractère funèbre et sa lenteur renvoient directement à la mort d’Hiram (architecte légendaire duTemple de Salomon dans le rituel maçonnique) dont la symbolique est au cœur du rite de passage pour accéder à la maîtrise. Mozart réutilisera cette œuvre sans sa partie chorale et la rebaptisera Maurerische Trauermusik (« Musique funèbre maçonnique ») à l’occa sion des funérailles de deux frères maçons les 6 et 7 novembre 1785. Le texte latin de la Meister-musik est issu du Livre des Lamentations de l’Ancien Testament dont le sujet principal est la destruction de Jérusalem et de son temple. Ce choix fait allusion aussi bien à la légende d’Hiram qu’à la dissolution par l’Inquisition vénitienne de la précédente loge maçonnique de Carl von König.

MISERERE MEI, K.90 Le titre Miserere désigne les mises en musique du psaume 51 (50 dans la numérotation grecque). C’est un appel au pardon de Dieu. Celui de Mozart prend la forme d’un délicat chœur a capella, composé originellement pour un Kyrie de requiem. « Miserere mei » (« Prends pitié de moi ! ») est d’ailleurs la traduction latine de l’expression grecque « kyrie eleison ».

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 I. IntroïtDans la liturgie catholique, l’Introït (du latin introitus : « entrée ») désigne le chant d’ouverture d’une messe et a pour fonction d’en exposer l’objet. Dans le cas d'un requiem,il prend la forme d’une supplication adresséeà Dieu par laquelle les croyants lui demandent d’accorder son salut aux âmes des défunts. Le texte de l’Introït se concentre sur deux images fortes : le repos et la lumière. Il ne provient pas de la Bible, mais s’inspire de deux versets d’un écrit apocryphe (non retenu par les autorités de l’Église dans les textes « officiels » de la Bible) rédigé au Ier

siècle : L’Apocalypse d’Esdras.

L’Introït du Requiem de Mozart s’ouvre sur une courte introduction musicale durant laquelle les bassons et les cors de basset (sortes de clarinettes graves) présentent le thème principal de l’œuvre, qui semble inspiré d’un hymne de Georg Friedrich Haendel : The Way of Zion Do Mourn. Les trombones (instruments funèbres par excellence) annoncent l’entrée du chœur qui reprend ce thème. L'intervention de la soliste soprano évoque quant à elle l’appel de la lumière éternelle.

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REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 II. KyrieLe Kyrie est la seule prière du requiem chantée en grec. Son texte se limite à quatre mots : « Kyrie eleison, Christe eleison », qui signifient « Seigneur, aie pitié. Christ, aie pitié. » C’est une formule d’imploration courante dans la Bible pour exprimer lamisère intrinsèque de la condition humaineet la miséricorde infinie de Dieu. Mozart a choisi de mettre en musique le Kyrie sous la forme d’une double fugue1, composée d’un premier thème grave et austère (« Kyrie eleison ») qui s’entremêle à un second plus haletant (« Christe eleison »).

NE PULVIS ET CINIS, K.ANH. 122Cette pièce pour basse soliste, chœur et orchestre est une parodie, c’est-à-dire une pièce profane dont les paroles originales ont été remplacées par un texte liturgique. Mozart réutilise ici un passage de la musique de scène qu’il a composée entre 1773 et 1780 pour la pièce de théâtre Thamos, Roi d’Égypte (K.345) de Tobias Philipp von Gebler. Il lui appose un texte latin relatif à la soumission des hommes et à la figure vengeresse de Dieu. Cette musique sombre et tourmentée fait penser à la fameuse scène du Commandeur dans Don Giovanni.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 1. Dies iraeLa Séquence constitue la partie centrale de tout requiem. Elle est construite sur le poème médiéval Dies irae qui décrit la fin des temps et le Jugement dernier les étapes de l’eschatologie2 chrétienne (successivement : apocalypse – appel et résurrection des morts – jugement des actes et des pensées – éternité au paradis ou en enfer) et puise son imagerie dans plusieurs textes bibliques, notamment le Livre de Sophonie. Mozart a choisi de traiter la séquence en six tableaux distincts. Le premier prend le nom du Dies irae (« Jour de colère ») et annonce la destruction du monde. Il fait appel à l’ensemble de l’orchestre et du chœur et démarre sans introduction, pour plus de violence et de soudaineté. C’est un grand moment de tension dramatique au cours duquel Mozart met en musique la colère divine et la terreur humaine dans un tourbillon sonore qui balaie tout sur son passage.

1. La fugue est un procédé musical dans lequel un thème principal est énoncé par différ entes voix qui entrent l’une après l’autre (selon le principe du canon) avant d’être développé en étant répété sans cesse et mêlé à un ou plusieurs thèmes secondaires.

2. Croyances et doctrines portant sur la fin du monde.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 2. Tuba mirumLe deuxième tableau de la Séquence, Tuba mirum (« trompette éclatante »), décrit le ras-semblement universel des morts, sommés de quitter leurs tombeaux pour rendre compte de leurs actes et être jugés devant Dieu. Le calme qui règne dans ce mouvement contraste avec la violence du Dies irae précédent. La trom-pette céleste annonçant le Jugement dernier est figurée par un trombone qui accompagne un solo de la basse, suivie par les voix des trois autres solistes qui expriment à tour de rôle le trouble de l’humanité devant son créateur.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626III. Séquence : 3. Rex tremendaePorté par une mélodie tragique évoquant l’hommage rendu à un souverain, les hommes et les femmes du chœur appellent par trois fois Dieu, le « Roi de majesté redoutable » (« Rex tremendae majestatis »), pour lui demander de leur accorder sa grâce.

SOLFEGGIO EN FA MAJEUR, K.393/2(Arrangement : Vincent Manac'h)À l’origine, ce petit air au tempo lent était un exercice de vocalise pour soprano écrit par Mozart vers 1782 et destiné à sa femme Constance. Il a été repris quasiment à l’identique dans le Kyrie qui ouvre sa Messe en ut mineur K.427, présentée à Salzbourg en 1783.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 4. RecordareLe Recordare est le tableau le plus long du Requiem. C’est un motet pour les quatre voix solistes construit autour de deux thèmes principaux dont l’enchaînement s’apparente à la forme sonate (exposition de deux thèmes, développement et réexposition). Les voix des solistes se répondent deux à deux dans un subtil dialogue (couple alto-basse et couple soprano-ténor) puis s’entremêlent pour demander tendrement à Jésus de faire preuve de clémence, au nom du douloureux sacrifice qu’il a déjà accompli en mourant sur la croix.

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REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 5. ConfutatisLe Confutatis rappelle le sens et l’issue du Jugement dernier : les âmes damnées brûleront en enfer pour l’éternité, tandis que les justes iront au paradis. Pour illustrer la tension et l’opposition entre ces deux destinées, Mozart écrit une partition extrêmement contrastée. Sur le roulement effréné et obsédant des cordes de l’orchestre, un chœur masculin dresse une fresque apocalyptique de l’enfer, interrompue deux fois par le chant céleste d’un chœur féminin qui évoque la voix des anges. Cette tension entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres, trouve sa résolution dans une prière du chœur réuni au complet.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 6. LacrimosaCe dernier tableau de la Séquence s’ouvre sur les paroles « Lacrimosa dies illa » (« Jour de larmes ») qui font écho au « Dies irae » (« Jour de colère ») initial. Le chœur implore Dieu d’accorder le repos éternel à tous, même à ceux qui ont pêché, avant un majestueux « Amen ». Mozart est emporté par la maladie avant d’avoir pu achever ce mouvement : il s’interrompt à la huitième mesure. La suite n’est pas de sa main, mais de celle de son élève Franz Xaver Süssmayr, d’après les ébauches et recommandations de son maître.

AMEN, K.626 AppendiceÀ la suite du Lacrimosa, Raphaël Pichona choisi d’intégrer une fugue esquissée par Mozart mais dont la partition n’a été retrouvée que dans les années 1960. Ce fragment était vraisemblablement destinéà clore définitivement la séquence du « Dies irae », mais il n’a pas été utilisé par Süssmayr dans la version finale du Requiem.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 IV. Offertoire : 1. Domine Jesu ChristeLe premier mouvement de l’Offertoire, composé par Süssmayr d’après des esquisses de Mozart, s’adresse à Jésus, seul capable de délivrer les âmes des souffrances et supplices de l’enfer. Le chœur est animé par une sorte de fièvre, qui s’apaise brièvement à l’évocation par les quatre solistes de l’archange saint Michel, désigné pour conduire les élus vers la lumière.

QUIS TE COMPREHENDAT, K.ANH. 110Comme Ne pulvis et cinis, ce motet pour chœur et orchestre est une parodie. Un arrangeur anonyme des années 1820 a utilisé le mouvement lent de la Sérénade K.361 de Mozart, aussi appelée Gran Partita et conçue originellement pour un ensemble d’instruments à vent. Ici, le chœur chante des paroles sacrées qui méditent sur la grandeur de Dieu (« Qui peut t’appréhender, toi le Très-Haut? »)

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 IV. Offertoire : 2. HostiasLe second mouvement de l’Offertoire permet au chœur, désormais apaisé, de se recueillir et de louer le Seigneur. La reprise du vers « Quam olim Abrahae promisisti et semini ejus », issu du Domine Jesu Christe, donne l’occasion de retrouver la fugue finale du mouvement précédent.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 V. SanctusLe texte du Sanctus (« Saint ! ») provient du Livre d’Isaïe et de l’Évangile selon saint Matthieu. Il fait référence à une vision du prophète Ézéchiel décrivant les acclamations des séraphins qui volent autour du trône de Dieu, image que l’on retrouve également dans l’Apocalypse de saint Jean. Il s’agit du premier des trois mouvements du Requiem entièrement réalisés par Süssmayr. Les voix du chœur s’élèvent à l’unisson, avant d’attaquer une fugue exaltée sur l’Hosanna in excelsis qui clôt toujours le Sanctus (« hosanna » étant une exclamation juive et chrétienne qui signifie : « Sauve-nous ! »)

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 VI. BenedictusLe Benedictus est une louange adressée au Seigneur. Il met à l’honneur les voix des solistes, qui s’entremêlent dans un tendre quatuor vocal délicatement soutenu par l’orchestre et finalement rejoint par le chœur reprenant la fugue de l’Hosanna précédent.

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REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 VII. Agnus dei« L'Agneau de Dieu » (Agnus dei en latin) est une métaphore pour désigner Jésus dans le Nouveau Testament. Elle met en relation le sacrifice du Christ mort sur la croix pour racheter les pêchés de l’humanité avec celui des agneauxqui jouent un rôle important lors de la fuite d’Égypte du peuple hébreu décrite dans l’Ancien Testament – leur sang sert à marquer et protéger la maison des esclaves et Moïse sacrifice un bouc dans le désert en signe d’alliance avec Dieu. Dans ce mouvement entièrement composé par Süssmayr (ou par un autre disciple de Mozart, Joseph Eybler : la paternité de cette pièce fait débat chez les musicologues), les voix du chœur semblent flotter au-dessus de l’orchestre.

O GOTTES LAMM, K.343/1(Arrangement : Vincent Manac'h)Première pièce des Zwei deutsche Kirschenlieder (« Deux chants d’église allemands »), O Gottes Lamm (« Agneau de Dieu ») permet de prolonger l’Agnus dei avec un chant de la main de Mozart sur la même thématique.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 VIII. CommunionLe Requiem se clôt sur les thèmes de la lumière et du repos éternels. Les paroles de la Communion sont très proches de celles de l’Introït, mais leur sens a évolué : elles expriment désormais moins l’imploration des pêcheurs que la jubilation des saints auprès de Dieu. Pour ce final, Süssmayr redonne voix à Mozart en reprenant la musique de l’Introït et du Kyrie.

IN PARADISUM Antienne ‒ anonymeIn paradisium (« Au paradis ») est un hymne grégorien traditionnellement chanté à la fin des funérailles dans le rituel catholique, au moment où le cercueil est transporté hors de l’église. Dans un dernier adieu adressé au défunt, il évoque la parabole du pauvre Lazare conduit au paradis par des anges (il ne s’agit pas du Lazare ressuscité par Jésus). Ce plain-chant offre un épilogue au Requiem de Mozart, en réponse au Christus factus est initial.

Notices : Louis Geisler et Alain Perroux.

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LIVRET

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 II. KyrieKyrie, eleison ! Christe, eleison ! Kyrie, eleison !

NE PULVIS ET CINIS, K.ANH. 122Ne pulvis et cinis superbe te geras, irati ne numinis fulmina feras, fulmen et grando et horrida mors, hominis per di justa sunt sors. Nos, pulvis et cinis, timentes, trementes,prostrati ploramus ad te.Da lumen, juvamenut sancta sequentes Mortales erecti sint spe.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 1. Dies iraeDies irae, dies illa, solvet saeclum in favilla, teste David cum Sibylla. Quantus tremor est futurus, quando judex est venturus, cuncta stricte discussurus !

Seigneur, prends pitié ! Christ, prends pitié !Seigneur, prends pitié !

Toi, qui n'es que poussière et cendre, ne soit pas orgueilleux, de peur d’endurer les foudres de la divinité courroucée. La foudre, la grêle et l’horrible mortSont le juste lot de l’homme perfide. Nous, qui ne sommes que poussière et cendre,craintifs et tremblants,nous t'implorons à genoux.Donne nous lumière et assistanceafin que les générations à venir soient relevées par une espérance sainte.

Jour de colère que ce jour-là, qui réduira le monde en cendres, comme l’annoncent David et la Sibylle. Quel effroi, quand le juge apparaîtra pour délivrer son impitoyable sentence !

Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté, et lui a donné le Nom qui est au-dessus de tout nom.

Il m’a rempli d’amertume ;il m’a fait boire l’absinthe.Les eaux se sont déversées sur ma tête ;j’ai dit : « Je suis perdu ».

Aie pitié de moi.

Seigneur, donne-leur le repos éternel et fais luire pour eux la lumière sans déclin. Dieu, c’est en Sion qu’on chante dignement tes louanges, à Jérusalem on vient t’offrir des sacrifices. Écoute ma prière, toi vers qui iront tous les mortels.Seigneur, donne-leur le repos éternel et fais luire pour eux la lumière éternelle

CHRISTUS FACTUS ESTGraduel ‒ anonymeChristus factus est pro nobis obediens usque ad mortem, mortem autem crucis. Propter quod et Deus exaltavit illum et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.

MEISTERMUSIK, K.477BReplevit me amaritudinibus ;inebriavit me absinthio.Inundaverunt aquæ super caput meum ; dixi : Perii.

MISERERE MEI, K.90 Miserere mei.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 I. IntroïtRequiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem.Exaudi orationem meam, ad te omnis caro veniet.Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

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REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 2. Tuba mirumTuba mirum spargens sonum, per sepulchra regionum,coget omnes ante thronum. Mors stupebit et natura, cum resurget creatura, judicanti responsura. Liber scriptus proferetur in quo totum continetur, unde mundus judicetur. Judex ergo cum sedebit, quidquid latet apparebit, nil inultum remanebit. Quid sum miser tunc dicturus ? Quem patronum rogaturus ? Cum vix justus sit securus.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626III. Séquence : 3. Rex tremendaeRex tremendae majestatis, qui salvandos salvas gratis. Salva me, fons pietatis.

SOLFEGGIO EN FA MAJEUR, K.393/2

La trompette, répandant la stupeur parmi les sépulcres, assemblera tous les hommes devant le trône. La mort et la nature seront dans l’effroi lorsque la créature ressuscitera pour rendre compte au Juge. Le livre tenu à jour sera apporté, livre qui contiendra tout ce sur quoi le monde sera jugé. Quand le Juge siègera, tout ce qui est caché sera connu, et rien ne demeurera impuni. Malheureux que je suis, que dirai-je alors ? Quel protecteur invoquerai-je, quand le juste lui-même sera dans l’inquiétude ?

Roi dont la majesté est redoutable, toi qui sauves par la grâce, sauve-moi, ô source de miséricorde.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 4. RecordareRecordare Jesu pie, quod sum causa tuae viae. Ne me perdas illa die. Quaerens me, sedisti lassus, redemisti crucem passus, tantus labor non sit cassus. Juste judex ultionis,donum fac remissionis, ante diem rationis. Ingemisco, tamquam reus ; culpa rubet vultus meus ; supplicanti parce Deus. Qui Mariam ab solvisti, et latronem exaudisti, mihi quoque spem dedisti. Preces meae non sunt dignae, sed tu bonus fac benigne, ne perenni cremer igne. Inter oves locum praesta, et ab haedis me sequestra, statuens in parte dextra.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626III. Séquence : 5. ConfutatisConfutatis maledictis, flammis acribus addictis. Voca me cum benedictis. Oro supplex et acclinis, cor contritum quasi cinis : gere curam mei finis.

Souviens-toi, doux Jésus, que je suis la cause de ta venue sur terre. Ne me perd pas en ce jour. En me cherchant, tu t’es assis épuisé, tu m’as racheté par le supplice de la croix,que tant de souffrance ne soit pas inutile. Juge juste, fais-moi don du pardonavant le jouroù je devrai rendre des comptes.Je gémis comme un coupable ; la faute rougit mon visage ; celui qui implore, épargne-le, ô Dieu. Toi qui as absous Marie et exaucé le bon larron, à moi-aussi, donne l’espérance. Mes prières ne sont pas dignes, mais toi, qui es bon, fais avec bienveillanceque je ne brûle pas au feu éternel. Accorde-moi une place parmi les brebis, et des boucs sépare-moi, en me plaçant à ta droite.

Après avoir confondu les maudits et leur avoir assigné le feu cruel, appelle-moi parmi les élus. Suppliant et prosterné, je prie, le cœur brisé et comme réduit en cendres : prends soin de mon heure dernière.

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REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 III. Séquence : 6. LacrimosaLacrimosa dies illa, qua resurget ex favilla judicandus homo reus.Huic ergo parce Deus. Pie Jesu Domine, dona eis requiem. Amen.

AMEN, K.626 AppendiceAmen.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 IV. Offertoire : 1. Domine Jesu ChristeDomine Jesu Christe, Rex gloriae, libera animas omnium fidelium defunctorum de pœnis inferni, et de profundo lacu : libera eas de ore leonis, ne absorbeat eas tartarus, ne cadant in obscurum. Sed signifer sanctus Michael repraesentet eas in lucem sanctam, quam olim Abrahae promisisti et semini ejus.

Jour plein de larmes, quand ressuscitera de la poussièrel’homme coupable que tu vas juger. Épargne-le, mon Dieu.Seigneur, bon Jésus, donne-lui le repos. Ainsi soit-il.

Ainsi soit-il.

Seigneur Jésus-Christ, Roi de gloire, préserve les âmes de tous les fidèles défunts des peines de l’enfer et de l’abîme sans fond. Délivre-les de la gueule du lion, afin que le gouffre horrible ne les engloutisse pas et qu’elles ne tombent pas dans les ténèbres. Que saint Michel, le porte-étendard, les introduise dans la sainte lumière que tu as promise jadis à Abraham et à sa postérité.

QUIS TE COMPREHENDAT, K.ANH. 110Quis te comprehendat, Te, Altissime, Te qui eras, qui es et qui eris ?Me quam felicem ! qui te meum esse patrem corde credere et te, te appellare possum.Cherubim ! Seraphim ! Omnes chori angelorum hymnum laeti cantate Patri optimo.Hymnum nostrum vestro conjungimus.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 IV. Offertoire : 2. HostiasHostias et preces tibi Domine laudis offerimus. Tu suscipe pro animabus illis, quarum hodie memoriam facimus. Fac eas, Domine, de morte transire ad vitam. Quam olim Abrahae promisisti et semini ejus.

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 V. SanctusSanctus, sanctus, sanctus Dominus, Deus Sabaoth ! Pleni sunt caeli et terra gloria tua ! Hosanna in excelsis !

Qui peut te comprendre par l’esprit, toi, le Très-Haut, toi qui étais, qui es et qui seras ?Que je suis heureux depouvoir croire en mon cœur que tu es mon père et de t’appeler ainsi.Chérubins ! Séraphins ! Vous tous, chœurs d’anges, élevez dans l’allégresse un hymne à notre Père de bonté.Nous joignons notre hymne au vôtre.

Nous t’offrons, Seigneur, le sacrifice et les prières de notre louange. Reçois-les pour ces âmes dont nous faisons mémoire aujourd’hui. Seigneur, fais-les passer de la mort à la vie, ainsi qu’autrefois tu l’as promis à Abraham et à sa postérité.

Saint, saint, saint le Seigneur, Dieu des armées célestes ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire ! Hosanna au plus haut des cieux !

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REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 VI. BenedictusBenedictus qui venit in nomine Domini. Hosanna in excelsis !

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 VII. Agnus deiAgnus Dei, qui tollis peccata mundi, dona eis requiem, requiem sempiternam.

O GOTTES LAMM, K.343/1O Gottes Lamm, dein LebenHast du als LösegeldAm Kreuz uns dargegeben;Du starbst für alle Welt!Wem das Verdienst hieniedenDes Glaubens du verlieh’n,Nimm dort zum Lohn in FriedenZu deinen Sel’gen hin.Die fromm in dir entschlafen,Laß frei von Qual und Pein,Laß frei von ew’gen StrafenBei dir, o Jesu, sein!Laß gnädig sie empfinden,Herr, deines Leidens Kraft,Befreiung von den Sünden,Was dein Genuß verschafft!

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.Hosanna au plus haut des cieux !

Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde, donne-leur le repos, le repos éternel.

Ô agneau de Dieu, ta vie,tu l’as donnée en rançonsur la croix pour nous ;tu es mort pour le monde entier !Ceux dont ici-bas la récompensede leur foi a été accordée par toi,prends-les dans la paixavec tes bienheureux.Ceux qui se sont éteints pieusement en toi,laisse-les libres du tourment et de la douleur,laisse-les libres du châtiment éternelprès de toi, ô Jésus !Laisse-les ressentir, dans ta clémence,Seigneur, la force de tes souffrances,que la délivrance du péché,leur soit accordée selon ta volonté !

REQUIEM EN RÉ MINEUR, K.626 VIII. CommunionLux aeterna luceat eis, Domine, cum sanctis tuis in aeternum, quia pius es. Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Cum sanctis tuis in aeternam, quia pius es.

IN PARADISUM Antienne ‒ anonymeIn paradisum deducant te angeli,  in tuo adventu suscipiant te martyres,  et perducant te in civitatem sanctam Jerusalem.  Chorus angelorum te suscipiat,  et cum Lazaro quondam paupere  æternam habeas requiem.

Seigneur, que la lumière éternelle luise pour eux, en compagnie de tes saints, durant l’éternité, parce que tu es miséricordieux. Seigneur, donne-leur le repos éternel,et que ta lumière éternelle luise pour eux, En compagnie de tes saints, durant l’éternité, parce que tu es miséricorideux.

Que les anges te conduisent au paradis, que les martyrs t'accueillent à ton arrivée, et t'introduisent dans la Jérusalem du ciel. Que les anges, en chœur, te reçoivent, et qu'avec celui qui fut jadis le pauvre Lazare tu jouisses du repos éternel.

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BIOGRAPHIES ROMEO CASTELLUCCI / MISE EN SCÈNE, SCÉNOGRAPHIE, COSTUMES, LUMIÈRERomeo Castellucci naît dans la ville italienne de Cesena en 1960. Il étudie la peinture et la scénographie à l’Académie des beaux-arts de Bologne. En 1981, il fonde la compagnie Socìetas Raffaello Sanzio. Il met en scène de nombreux spectacles pour lesquels il signe à la fois le texte, la scénographie, la lumière et les costumes. Il envisage le théâtre comme un véritable art plastique, à la fois complexe et riche de perspectives multiples, et s’affranchit de la primauté du texte littéraire. Il est l’auteur de plusieurs essais théoriques sur la mise en scène fondés sur son expérience théâtrale. Depuis 2011, il développe ses propres projets, indépendamment de la compagnie Socìetas Raffaello Sanzio. Ses spectacles sont régulièrement présentés sur des scènes de théâtre et d'opéra prestigieuses ainsi que par des festivals internationaux. Ses dernières créations comprennent : Sur le concept du visage du fils de Dieu (avec la Socìetas Raffaello Sanzio) et Parsifal de Wagner en 2011 ; The Four Seasons Restaurant (avec la Socìetas Raffaello Sanzio) en 2012 ; Hyperion. Lettere di un terrorista d’après Hölderlin à la Schaubühne de Berlin en 2013 ; Orphée et Eurydice de Gluck, Neither de Morton Feldman et Le Sacre du printemps de Stravinski en 2014 ; Moïse et Aaron de Schœnberg à l’Opéra national de Paris en 2015, production reprise l’année suivante au Teatro Real de Madrid ; Jeanne au bûcher d’Honegger à l’Opéra national de Lyon et Tannhaüser de Wagner à l’Opéra de Munich en 2017 ; Das Floß der Medusa de Hans Werner Henze à l’Opéra d’Amsterdam et Salomé de Strauss au Festival de Salzbourg en 2018. Cette saison, il met en scène La Flûte enchantée de Mozart à La Monnaie de Bruxelles et l’oratorio Il primo omicidio de Scarlatti à l’Opéra national de Paris. Il est en charge de la section « théâtre » de la Biennale de Venise en 2005 et devient artiste associé de la 62e édition du Festival d’Avignon en 2008. Il reçoit de nombreuses récompenses pour son travail, notamment le Prix Europe Nouvelles réalités théâtrales en 1996 et un Lion d’or à la Biennale de Venise 2013 pour l’ensemble de sa carrière. Il est nommé Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres en 2002 et docteur honoris causa de l’Université de Bologne en 2013. Sa mise en scène de Jeanne au bûcher est désignée « Meilleure production de l’année » par le magazine allemand Opernwelt en 2014.

SILVIA COSTA / COLLABORATRICE À LA MISE EN SCÈNE ET AUX COSTUMESOriginaire de Trévise, Silvia Costa étudie les arts visuels et le théâtre à l’Université de Venise. Elle tient en 2006 le premier rôle dans Hey Girl! produit par la compagnie de théâtre Socìetas Raffaello Sanzio fondée par Romeo Castellucci. Depuis, elle participe en tant que collaboratrice artistique à la plupart des spectacles du metteur en scène, notamment : Vexilla regis prodeunt Inferni en 2008 ; Inferno en 2009 ; Sur le concept du visage du fils de Dieu en 2010 ; Il velo nero del pastore et Parsifal de Richard Wagner à La Monnaie de Bruxelles en 2011 ; Folk à la Ruhrtriennale et The Four Seasons Restaurant en 2012 ; Hyperion. Lettere di un terrorista à la Schaubühne de Berlin en 2013, Orphée et Eurydice de Christoph Willibald Gluck aux Wiener Festwochen, Neither de Morton Feldman et Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinski à la Ruhrtriennale en 2014 ; Ödipus der Tyrann de Friedrich Hölderlin à la Schaubühne de Berlin, Le Metope del Partenone à la foire d’art contemporain Art Basel et Moïse et Aaron d’Arnold Schönberg à l’Opéra national de Paris en 2015 ; Jeanne au bûcher d’Arthur Honegger à l’Opéra de Lyon

RAPHAËL PICHON / DIRECTION MUSICALELe jeune chef d’orchestre Raphaël Pichon se forme dans les conservatoires de Paris (CRR, CNSM) avant d’être amené à chanter sous la direction de Jordi Savall, Gustav Leonhardt, Ton Koopman mais aussi Geoffroy Jourdain, avec lequel il aborde la création contemporaine. En 2006, il fonde Pygmalion, qui réunit un chœur et un orchestre sur instruments d’époque. Avec cet ensemble, aujourd’hui en résidence à l’Opéra national de Bordeaux, il se distingue par son interprétation de la musique de Bach et des tragédies lyriques de Rameau. Parmi les projets les plus marquants de ces dernières années, citons ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence avec la création de Trauernacht sur des musiques de Bach, mise en scène par Katie Mitchell (2014), la redécouverte de l’Orfeo de Luigi Rossi à l’Opéra national de Lorraine et à l’Opéra royal du Château de Versailles (2016), la spatialisation des Vêpres de la vierge de Monteverdi, représentées sur plusieurs scènes internationales en 2017 (Holland Festival, BBC Proms, Chapelle royale de Versailles, Festival Bach de Leipzig) ou encore Miranda à l’Opéra Comique d’après les œuvres scéniques de Purcell (2017). En 2018, Raphaël Pichon dirige notamment un cycle Bach à la Philharmonie de Paris et la reprise de La Flûte enchantée de Mozart mise en scène par Simon McBurney au Festival d’Aix. Son répertoire s’est progressivement élargi aux œuvres chorales, telles Un requiem allemand de Brahms, l’oratorio Elias de Mendelssohn ou encore Les Noces de Stravinski. Il est régulièrement invité à diriger d’autres formations, comme la Holland Baroque Society, l’Orchestre symphonique de Stavanger, les Violons du Roy, l’Orchestre de l’Opéra de Zurich, l’Orchestre de Chambre de Lausanne ou l’Orchestre symphonique de Berlin. Ses nombreux enregistrements paraissent chez Alpha, Erato et Harmonia Mundi, label avec lequel il collabore en exclusivité depuis 2014 et dont les dernières parutions sont la fresque chorale Stravaganza d’amore (2017) et Enfers avec le baryton Stéphane Degout (2018). Sa discographie est acclamée à plusieurs reprises en France comme à l’étranger (Gramophone Award, Album du mois de la revue Opernwelt, Diapason d’or de l’année, Choc de Classica, Victoire de la musique, ffff de Télérama, Prix Edison Klassiek, Grand prix de l’Académie Charles-Cros, "Meilleur enregistrement classique" pour la revue Forbes, etc.). La saison prochaine, il dirigera une nouvelle production d’Ercole amante de Cavalli à l’Opéra Comique dans une mise en scène de Christian Hecq et Valérie Lesort, et fera ses débuts à New York à la tête de l'Ensemble Pygmalion dans Les Vêpres de Monteverdi mises en scène par Pierre Audi.

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avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dirigé par Herbert Blomstedt. Elle interprète également la Symphonie lyrique de Zemlinsky aux BBC Proms, La Création de Haydn avec l’Orchestre symphonique de Melbourne, des airs de Mozart avec Rolando Villazón à la Mozartwoche de Salzbourg et part en tournée en Australie avec Roberto Alagna. Cette saison, elle effectue ses débuts américains dans le rôle-titre de Cendrillon au Lyric Opera de Chicago, ainsi que les prises de rôle de Mélisande (Pelléas et Mélisande) à l’Opéra de Victoria et Micaëla (Carmen) au Deutsche Oper de Berlin. Elle devient en 2019 la première artiste associée de l’Orchestre symphonique d’Australie occidentale avec lequel elle présente Shéhérazade de Ravel, des lieder avec orchestre de Richard Strauss et le Requiem de Verdi sous la direction d’Asher Fisch. En août 2019, elle fera son retour à Salzbourg pour deux concerts avec Raphaël Pichon et l’Ensemble Pygmalion.

SARA MINGARDO / ALTONée à Venise, l’alto Sara Mingardo étudie au Conservatoire Benedetto Marcelloauprès de Franco Ghitti puis rejoint l'Académie musicale Chigiana de Sienne avant de remporter plusieurs compétitions internationales de chant. Elle fait ses débuts professionnels en 1987 dans Il matrimonio segreto et avec le rôle-titre de La Cenerentola. Depuis, elle collabore avec les plus grands chefs d’orchestre dans toute l’Europe et reçoit en 2009 le prix Premio Abbiati décerné par la critique musicale italienne. Elle chante sur scène de nombreux rôles dont Speranza/Messaggera (L’Orfeo) à la Scala de Milan, Andronico (Tamerlano) au Teatro Real de Madrid, au Covent Garden de Londres, au Teatro Regio de Turin et au Maggio Musicale Fiorentino, Pénélope (Le Retour d’Ulysse dans sa patrie) à la Scala, à l’Opéra de Zurich, au Festival de Beaune et à l’Opéra de Hambourg, Dafne et Proserpine (Euridice de Caccini) au Festival d’Innsbruck, la Diva (L’Italia del destino de Luca Mosca) à Florence, Ottone (Le Couronnement de Poppée) à la Scala de Milan, à Beaune et à Florence, Neris (Médée de Cherubini) au Grand Théâtre de Genève, Cornelia (Giulio Cesare) à l’Opéra de Turin, au Festival de Glyndebourne et à la Scala de Milan, Disinganno (Il trionfo del Tempo e del Disinganno) au Festival d’Aix-en-Provence ou encore Statira (L’incoronazione di Dario de Vivaldi) à l’Opéra de Turin. Elle interprète en concert des pièces sacrées de Vivaldi (Stabat Mater), Bach (Magnificat, Messe en si mineur, Passion selon saint Jean), Haendel (Messie), Pergolèse (Stabat Mater) Haydn (Missa Sanctae Ceciliae), Mozart (Requiem), Beethoven (Messe en ut majeur), Dvořák (Stabat Mater) ainsi que des œuvres profanes de Brahms (Rhapsodie pour alto), Wagner (Wesendonck Lieder) et Mahler (Symphonies n°2, n°3 et n°8, Kindertotenlieder). Cette saison, elle chante la Petite Messe solennelle de Rossini avec l’Orchestre philharmonique de Londres, le Requiem de Mozart avec l’Orchestre symphonique de Chicago sous la direction de Riccardo Muti et la Symphonie n°2 de Mahler à la Fenice de Venise. Elle apparaîtra prochainement dans Giulio Cesare, Roméo et Juliette (Gertrude) et Semele (Juno) à la Scala de Milan.

MARTIN MITTERRUTZNER / TÉNORLe ténor autrichien Martin Mitterrutzner découvre très jeune le monde de la musique grâce au chef de chœur Howard Arman. Il monte pour la première fois sur scène à l’âge de 10 ans et tient le rôle du Premier Garçon dans La Flûte enchantée sous la direction de Sir John Eliot Gardiner. Il suit ensuite l’enseignement de Brigitte Fassbaender et reçoit en 2007 la Médaille Eberhard-Wächter décernée par le Wiener Staatsoper. Dès 2006, il devient membre du Tiroler Landestheater d’Innsbruck où il interprète les rôles de

en 2017 ; Tannhäuser de Richard Wagner à l’Opéra de Munich et l’oratorio Das Floß der Medusa de Hans Werner Henze à l’Opéra d’Amsterdam en 2018. Elle poursuit également ses propres projets artistiques et développe depuis 2007 un théâtre visuel et poétique nourri par une profonde réflexion sur les images, leur sens et leur pouvoir sur les spectateurs. À la fois autrice, metteuse en scène, interprète et scénographe, Silvia Costa est une artiste protéiforme qui utilise ces différents champs esthétiques pour approfondir sa démarche théâtrale. Ses créations sont régulièrement présentées dans les principaux festivals italiens et internationaux. En plus de ces activités, elle conçoit des spectacles pour enfants comme son récent Poil de carotte, adapté de la nouvelle de Jules Renard et présenté au Théâtre des Amandiers dans le cadre du Festival d’Automne à Paris.

PIERSANDRA DI MATTEO / DRAMATURGIEOriginaire d’Italie, Piersandra Di Matteo est à la fois théoricienne des arts du spectacle, dramaturge et commissaire d’exposition. Son domaine d’expertise s’étend du théâtre post-dramatique aux pratiques d’exposition, en passant par la linguistique et la philo-sophie contemporaine. Ses travaux sur les arts du spectacle l’ont conduit à donner des conférences et des séminaires dans des universités et des centres de recherche du monde entier, notamment à Hong Kong, Rome, Shanghaï, Londres, Singapour, Montréal, Amsterdam, New York, Philadelphie et Venise. Récemment, elle devient professeur invitée au Centre Martin E. Segal de l’Université de la ville de New York. Ses recherches sont publiées dans des magazines internationaux, des catalogues d’art et des collec-tions dédiées aux essais et aux projets multimédias. Depuis plus de dix ans, elle est la principale collaboratrice conceptuelle et dramaturge de Romeo Castellucci. Elle travaille avec le metteur en scène dans de nombreux théâtres, musées et institutions à travers l’Europe, dont le Festival d’Avignon, la Ruhrtriennale, La Monnaie de Bruxelles, la Schaubühne de Berlin, les Wiener Festwochen, le Festival de Salzbourg ou encore les opéras de Munich, Hambourg, Amsterdam, Paris et Lyon. Elle développe également des projets en collaboration avec des festivals internationaux, des théâtres, des galeries d’art et des magazines. Elle suit le travail de différents artistes et interprètes en tant que consultante. Elle est actuellement en charge du commissariat de l’exposition Atlas of Transitions Biennale à Bologne (2018-2020).

SIOBHAN STAGG / SOPRANOLa soprano australienne Siobhan Stagg participe en 2013 au programme pour jeunes chanteurs du Festival de Salzbourg. Elle rejoint la même année la troupe du Deutsche Oper de Berlin où elle chante les rôles de Pamina (La Flûte enchantée), Sophie (Le Chevalier à la rose), Gilda (Rigoletto), Zerlina (Don Giovanni), Musetta (La Bohème), la Comtesse de Folleville (Le Voyage à Reims) ainsi que l’Oiseau de la forêt et Woglinde dans L’Anneau du Nibelung dirigé par Sir Simon Rattle. Elle est invitée à interpréter Pamina et le rôle-titre de l’Orfeo de Rossi au Royal Opera House de Londres, Gilda et Cordelia (Lear de Reimann) à l’Opéra de Hambourg, Najade (Ariane à Naxos) à l’Opéra de Munich, Blonde (L’Enlèvement au Sérail) pour les opéras de Hambourg et d’Amsterdam, Morgana (Alcina) et Marzelline (Fidelio) au Grand Théâtre de Genève, Sophie à l’Opéra de Zurich, et Pamina en tournée avec Les Talens Lyriques et Christophe Rousset. Elle chante en concert Un requiem allemand de Brahms avec l’Orchestre philharmonique de Berlin sous la direction de Christian Thielemann puis

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Tamino (La Flûte enchantée), Edmondo (Manon Lescaut), Normanno (Lucia di Lammermoor) et Ramiro (Cenerentola). Il rejoint en 2011 la troupe de l’Opéra de Francfort et chante notamment les rôles de Fenton (Falstaff) et Don Ottavio (Don Giovanni). La même année, il incarne Tamino à l’Opéra de Zurich. Au Festival de Salzbourg, il interprète Brighella (Ariane à Naxos) sous la direction de Daniel Harding en 2012 et Ferrando (Così fan tutte) en 2013. Depuis 2014, il est régulièrement invité par l’Opéra de Dresde qui lui confie les rôles de Ferrando, Tamino et Belmonte (L’Enlèvement au sérail). Il fait ses débuts au Theater an der Wien en 2016 dans une nouvelle production de Don Giovanni, avant de prendre part à la tournée européenne de La Création de Haydn mise en scène par La Fura dels Baus. En 2018, il chante pour la première fois à l’Opéra de Munich dans La Calisto de Cavalli. En concert, il collabore avec Jun Märkl et l’Orchestre de la radio de Munich, Kent Nagano et l’Orchestre symphonique de Montréal ou encore Marc Piollet et l’Orchestre symphonique de Barcelone, l’Orchestre d’État de Hesse et l’Orchestre symphonique et le chœur de la radio bavaroise. Il se produit également en récital accompagné par le pianiste Gerold Huber (Philharmonie de Cologne, Schubertiades de Schwarzenberg et de Hohenems). Cette saison, il reprend le rôle de Tamino à Dresde et participe à une nouvelle production de Rodelinda mise en scène parClaus Guth à l’Opéra de Francfort.

LUCA TITTOTO / BASSELuca Tittoto est né à Asolo dans le nord-est de l’Italie. Il obtient en 2006 le Premier Prix du Concours lyrique international Giuseppe Di Stefano à Trapani pour son rôle de Don Alfonso dans Così fan tutte. Il interprète un vaste répertoire allant de la musique baroque jusqu’aux œuvres de Puccini. Il incarne Giove (La Calisto) à l’Opéra de Munich et au Teatro Real de Madrid, Don Alfonso pour les opéras d’Oslo et de Munich, Gessler (Guillaume Tell) au Festival Rossini de Pesaro ainsi qu’à Turin, Bologne, Édimbourg et Munich, Créon (Médée de Charpentier) à Bâle, Alidoro (Cenerentola) au Théâtre San Carlo de Naples, Riccardo (I puritani) à Crémone, Plaisance, Reggio d’Émilie et Modène. Il chante également dans La Bohème, La fida ninfa (Vivaldi) et La scala di seta (Rossini) au Concertgebouw d’Amsterdam. Plus récemment, il apparaît dans Ariodante au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra d’Amsterdam, Alcina au Teatro Real, Le Barbier de Séville au Théâtre Communal de Bologne, Norma au Théâtre Massimo de Palerme et à la Fenice de Venise, La Bohème au Covent Garden de Londres ainsi que dans Carmen à Turin, L’Italienne à Alger et Lucia di Lammermoor à Palerme et Lucio Silla à Vienne. La saison dernière, il aborde les rôles de Plutone (L’Orfeo) à l’Opéra de Turin, Sparafucile (Rigoletto) au Théâtre Massimo de Palerme, Gilberto (Enrico di Borgogna) au Festival Donizetti de Bergame et Raphaël/Adam dans la version italienne de La Création de Haydn.En concert, il interprète les Passions de Bach, le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart, la Symphonie n°9 et Le Christ au Mont des oliviers de Beethoven, le Stabat Mater et la Messe solennelle de Rossini ainsi que le Requiem de Verdi. Sa discographie comprend de nombreux enregistrements dont La concordia de’ pianeti de Caldara dirigée par Andrea Marcon, Partenope de Haendel, Idomeneo de Mozart dirigé par René Jacobs et un album consacré aux œuvres de Monteverdi avec la mezzo-soprano Magdalena Kozena.

PYGMALION / CHŒUR ET ORCHESTREPygmalion, chœur et orchestre sur instruments d’époque, fondé en 2006 par Raphaël Pichon, explore les filiations qui relient Bach à Mendelssohn, Schütz à Brahms, ou encore Rameau à Gluck et Berlioz. À côté des grandes œuvres du répertoire dont il réinterroge l’approche (les Passions de Bach, les tragédies lyriques de Rameau, la Grande Messe en ut mineur de Mozart, Elias de Mendelssohn, les Vêpres de Monteverdi), Pygmalion s’attache à bâtir des programmes originaux mettant en lumières les faisceaux de correspondances entre les œuvres tout en retrouvant l’esprit de leur création (Mozart & The Weber Sisters, Miranda sur des musiques de Purcell, Stravaganza d’amore – qui évoque la naissance de l’opéra à la cour des Médicis, Enfers avec Stéphane Degout, le cycle Bach en sept paroles à la Philharmonie de Paris). Dans le domaine lyrique, Pygmalion collabore avec des metteurs en scène comme Katie Mitchell, Aurélien Bory, Simon McBurney, Jetske Mijnssen, Pierre Audi ou encore Michel Fau. En résidence à l’Opéra national de Bordeaux, Pygmalion se produit régulièrement sur les plus grandes scènes françaises (Philharmonie de Paris, Opéra royal de Versailles, Aix-en-Provence, Beaune, Toulouse, Saint-Denis, La Chaise-Dieu, Royaumont, Nancy, Metz, Montpellier…) et internationales (Cologne, Francfort, Essen, Vienne, Amsterdam, Pékin, Hong-Kong, Barcelone, Bruxelles...). Pygmalion enregistre pour Harmonia Mundi depuis 2014. Sa discographie a été distinguée en France et à l’étranger par de nombreux prix : Choc de Classica, Gramophone Classical Music Award, Preis der Schallplattenkritik...Pygmalion est en résidence à l’Opéra national de Bordeaux. Il est aidé par la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine, la Ville de Bordeaux et la région Nouvelle-Aquitaine. Ensemble associé à l’Opéra Comique (2017-2019), Pygmalion reçoit le soutien de Mécénat Musical Société Générale. Pygmalion est en résidence à la Fondation Singer-Polignac. 

CHŒUR SOPRANOS Camille AllératAnne-Marie Beaudette Adèle CarlierCécile Dalmon Eugénie de Padirac Alice FoccroulleArmelle FroeligerSophie Gallagher Marie PlaninsekVirginie Thomas

ALTOS Anaïs BertrandAnne-Lou BissièresJean-Christophe Clair Tobias KnausStéphanie LeclerqPauline LeroyFiona McGown Yann Rolland

TÉNORS Tarik Bousselma Martin CandelaPeter DavorenConstantin GoubetGuillaume GutierrezVincent LaloyMartial Pauliat Olivier RaultBaltazar Zuniga Hernandez

BASSES Nicolas BoulangerEmmanuel Bouquey Georg FingerTimothy MurphyGuillaume OlryRené Ramos PremierPierre VirlyEmmanuel VistorkyChristopher Webb

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ORCHESTRE VIOLONS 1 Alice PiérotIzleh Henry Mario Konaka Diana LeeHed Yaron MeirsonRaphaëlle PacaultYukio TepukaHenry TongDavid Wish

VIOLONS 2 Louis Creac’hGabriel FerryJoanna Huszcza Jacek KurzydloCharles-Etienne MarchandColine OrmondSmadar Schidlowsky

ALTOS Katya PolinDelphine BlancDiane ChemlaAnne-François GuezingarElisabeth Sordia Pierre Vallet

VIOLONCELLES Julien BarreArnold Bretagne Gulrim ChoiCyril Poulet Emily Robinson

CONTREBASSES Thomas de PierrefeuLudek BranyChristian Staude

BASSONS Javier ZafraEvolène Kiener

CONTREBASSON Alexandre Salles

CLARINETTES José-Antonio Salar-VerduHirona Isobe

CORS Anneke Scott (remplacé par Alessandro Denabian le 03/07)Kathrin Williner

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PNSD ROSELLA HIGHTOWER Le Pôle National Supérieur Danse (PNSD) Rosella Hightower forme des danseurs professionnels pour des carrières internationales. Il propose notamment à ses jeunes talents un contrat d’apprentissage en alternance avec le Ballet National de Marseille et développe des collaborations avec les acteurs culturels de la région Sud.Le PNSD est soutenu par le Ministère de la Culture, la Région Sud, le Département des Alpes-Maritimes, les Villes de Cannes et de Mougins.Le Ballet National de Marseille est soutenu par le Ministère de la Culture, la Ville de Marseille et la Région Sud.

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MERCI À TOUS NOS MÉCÈNES ! 

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Apportent également une contribution au Festival : Butard Enescot, Fondation CMA CGM, diptyque, FOHHN, Fondation MMA, Les Allées Provençales, RDT13, Moët Hennessy, TOTAL Foundation

PARTENAIRES PROFESSIONNELS

Les Rencontres Économiquesd’Aix-en-Provence se dérouleront les 5, 6 et 7 juillet 2019.

PARTENAIRES MÉDIAS

GROUPE PONTICELLI FRÈRES, FONDATION ENGIE, FONDATION LA POSTE, LVMH, MÉCÉNAT MUSICAL SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, THE KURTWEILL FOUNDATION FOR MUSIC

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Le Club Campra réunit des entreprises régionales de secteurs et de tailles variés, désireuses de soutenir le Festival. Par un acte citoyen, elles prennent part au rayonnement culturel de la région et favorisent l’accès à la Culture pour tous.

MEMBRES SOUTIENSGroupe SNEFRothschild Martin Maurel

MEMBRES BIENFAITEURSBouygues Bâtiment Sud-EstCrédit Agricole Corporate and Investment BankDigital Virgo Eiffage ImmobilierNGE Unique Heritage Media Villenova

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LES MÉCÈNES DU FESTIVALD’AIX-EN-PROVENCE

De nombreux philanthropes et fondations familiales, en France et à l’étranger, soutiennent le développement du Festival d’Aix-en-Provence, notamment à travers le Cercle Lily Pastré des Grands Donateurs, le Fonds de dotation du Festival d’Aix, le Club des Mécènes et les associations IFILAF International Friends UK et USA.

FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE INDIVIDUAL SUPPORTERS

Many individual philanthropists and foundations from France and abroad support the development of Festival d’Aix-en-Provence, in particular through our Lily Pastré’s Circle of Major Donors, the Festival d’Aix endowment fund, the Club des Mécènes, and our International Friends’ partner organizations, IFILAF UK and IFILAF US.

Rejoignez le Cercle Lily Pastré ! Pour plus d’informations, contactez :Become a member of Cercle Lily Pastré! For more information, please contact :Pauline [email protected] +33 (0)1 44 88 59 67

CERCLE LILY PASTRÉ

En hommage à la toute première mécène du Festival, le Cercle Lily Pastré réunit les Grands Donateurs du Festival d’Aix. Nous les remercions pour leur générosité et leur engagement exceptionnels à nos côtés.Named after the very first Festival’s supporter, the Cercle Lily Pastré gathers Major Donors to the Festival d’Aix. We are incredibly grateful for their exceptional generosity and commitment.

ALINE FORIEL-DESTEZET

FONDATION MEYER POUR LE DÉVELOPPEMENT CULTUREL ET ARTISTIQUE,pour son soutien à la nouvelle production Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny

JEAN-FRANÇOIS DUBOS,pour son soutien à la création Les Mille Endormis

KAROLINA BLABERG STIFTUNGAGNÈS ET ROBERT DAUSSUNMARINA KELLEN FRENCH

ÉTIENNE BINANT SÉBASTIEN GRANDIN LAURENCE ET OONAGH BLACKALL NICOLAS D. CHAUVETCLAUDE ET TUULIKKI JANSSENJOSÉPHINE ET XAVIER MORENONABIL CHARTOUNINOMI GHEZ ET MICHAEL S. SIEGAL

Entreprises régionalesAmélie [email protected]+33(0)4 42 17 34 31

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CLUB DES MÉCÈNES

Nous remercions chaleureusement nos mécènes pour leur générosité et leur engagement fidèle à nos côtés. We warmly thank our Patrons for their generosity and faithful commitment.

MÉCÈNES FONDATEURSM. et Mme Christopher CarterM. et Mme André HoffmannM. Jean-Claude LangainMme Marie Nugent-Head et M. James C. MarlasM. Bruno Roger Mme Sana SabbaghM. et Mme Christian Schlumberger

GRANDS MÉCÈNESBaron et Baronne Jean-Pierre BerghmansMme Ariane DandoisM. et Mme Bechara El KhouryM. et Mme Burkhard GantenbeinM. et Mme Charles GaveDr. John A. Haines et Dr. Anand Kumar TiwariM. et Mme Alain HonnartM. William Kadouch-ChassaingMme Sophie Kessler-MatièreM. Jean-Claude Meyer et Mme Nathalie Bloch LainéM. et Mme Pierre et Anne-Catherine PringuetM. Alessandro Riva et M. Nicolas Bonnal

MEMBRES BIENFAITEURSM. et Mme Walter ButlerM. François Casier M. Jean Cheval et Mme Georgia MakhloufM. et Mme François DebiesseM. Alain Guy

M. et Mme Philippe JabreBaron et Baronne Daniel JanssenM. Michael LuntM. et Mme Demosthenes Severis

MEMBRES DONATEURSM. et Mme Mark ArmourM. et Mme Thierry AulagnonM. et Mme Thierry d’ArgentMme Michèle Bailey et M. Ian Davis M. et Mme Erik BelfrageM. et Mme Jacques BouhetM. et Mme François BourneriasM. Eric E. Bowles and Mme Kuri TorigoeM. et Mme Jordi et Patricia CaballéMme Christelle Colin et M. Gen ObaM. Alan R. CravitzM. et Mme Virgile DelâtreM. et Mme Peter Espenhahn M. et Mme Charles-Henri FilippiM. Pierre-Yves Gautier M. et Mme Pierre GuenantMme Yanne HermelinM. et Mme Raphaël KanzaM. et Mme Samy KingeM. et Mme Antoine LabbéM. Jean-Paul LabourdetteMme Danielle Lipman W. BoccaraM. et Mme Jacques et Elizabeth Manardo KriefMme Anne MausMme Sylvie OuzielM. Thomas RottnerM. Etienne SalléM. Jan Schünemann et M. Claude BajMme Catherine StephanoffM. et Mme Anton van RossumM. Philippe VillinM. et Mme Philip WilkinsonM. et Mme Robert Zolade

MEMBRES ACTIFSMme Pascale Alfonsi Mr Jad Ariss M. et Mme Jean-Paul BaillyM. Constant Barbas et M. Nicholas van EekMme Patricia BarbizetM. Bernard BaroneM. et Mme Christian Bauzerand Mme Marie-Claude BillardM. et Mme Olivier BinderMme Marie-Joëlle BonnefoyM. et Mme Daniel CaclinMme Christine Cayol-MachenaudMme Paz Corona et M. Stéphane MagnanMme Marie-Claude CharMme Nayla Chidiac-GrizotM. Pierre-Louis DauzierM. Etienne Davignon Mme Brigitte Douteaud M. et Mme Olivier DuboisM. et Mme Philippe-Henri Dutheil Mme Michele FlasaquierM. Jean-Marie Gurné M. Pascal HouzelotM. Richard JarmanM. et Mme Yves KerhervéMme Gabriele KippertM. Didier Kling M. Jean-Marc La Piana M. Jean-Pol LallementM. et Mme Jacques LatilMme Marie-Thérèse Le LibouxM. Jacques Le PapeMme Janine LevyM. et Mme Michel LongchamptM. Thierry MartinacheM. et Mme Jean-Pierre MegninM. Jean-Claude MeunierM. Bernard Miyet

M. et Mme Guillaume de MontrichardM. Olivier Renaud-ClementM. et Mme Bruno Revellin-FalcozMme Jacqueline Roland-GosselinMr et Mme Philippe et Marie-France SavinelM. et Mme Jacques-Olivier SimonneauM. et Mme William SpearsM. et Mme Sebastien VeilM. et Mme Jean-Renaud Vidal

Plusieurs de nos mécènes souhaitent conserver l'anonymat. Liste arrêtée au 29 avril 2019.

IFILAF USADr. Michael S. Siegal PrésidentM. Richard J. Miller TrésorierM. Jérôme Brunetière SecrétaireM. Nabil Chartouni Mme Marie Nugent-Head MarlasThe Honorable Anne Cox Chambers Membre Honoraire

IFILAF UKM. Laurence Blackall PrésidentM. Peter EspenhahnTrésorierM. Jérôme Brunetière SecrétaireMme Jane CarterMme Béatrice SchlumbergerM. David Syed

Pour rejoindre le Club des Mécènes, contactez : To become a member of the Club des Mécènes, please contact:[email protected]+33 (0)4 42 17 43 56

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MIDIS DU FESTIVAL – NOUVEAUTÉ 2019

Cette année, le Festival d’Aix-en-Provence inaugure les « Midis du Festival ». Ces rendez-vous forment un cycle de rencontres publiques et gratuites qui auront lieu tous les jours (sauf dimanche) à 12h à l’Hôtel Maynier d’Oppède, du 3 au 20 juillet 2019.

CALENDRIER (sous réserve de modifications)

3 JUILLET — QUAND LES FORMES NON-SCÉNIQUES ENTRENT À L’OPÉRA avec Romeo Castellucci, Katie Mitchell et Pierre Audi

4 JUILLET — LA CRITIQUE JOURNALISTIQUE : UNE NÉCESSITÉ ?

5 JUILLET — MASTER CLASS avec le chef d’orchestre Raphaël Pichon

6 JUILLET — COMPOSER UN OPÉRA, UNE QUESTION DE DÉSIR ?  avec Pascal Dusapin et Adam Maor- en partenariat avec la SACD

8 JUILLET — INFLUENCES MÉDITERRA-NÉENNES DANS LA CRÉATION D’OPÉRA avec Adam Maor et Benjamin Attahir

9 JUILLET — MASTER CLASS avec le compositeur Benjamin Attahir

10 JUILLET — COMMENT INCITER À LA PROGRAMMATION DES COMPOSITRICES ?  - en partenariat avec la SACEM

11 JUILLET — VERS UNE MEILLEURE REPRÉ-SENTATION DE LA DIVERSITÉ À L’OPÉRA - en partenariat avec les Fondations Edmond de Rothschild

12 JUILLET — MASTER CLASS avec le compositeur Raphaël Cendo

13 JUILLET — OPÉRA, TECHNOLOGIES ET NEUROSCIENCES avec Michel van der Aa- en partenariat avec la French Tech Aix-Marseille

15 JUILLET — MASTER CLASS avec le compositeur Amir ElSaffar

16 JUILLET — MASTER CLASS avec le compositeur Arthur Lavandier

17 JUILLET — MASTER CLASS avec le compositeur Fabrizio Cassol

18 JUILLET — LES NOUVELLES FORMATIONS EN LIGNE DE MEDINEA avec Fabrizio Cassol- avec le soutien de Stavros Niarchos Foundation et d’Erasmus +

19 JUILLET — COMMENT ENCOURAGER LES ÉCHANGES CULTURELS EN MÉDITERRANÉE ? - en partenariat et avec les membres du réseau Medinea

20 JUILLET — MYTHOLOGIE DE LA DIVA avec Catherine Malfitano et Timothée Picard

Sous forme de master classes, débats ou conférences, ces rencontres d’une heure offrent à un large public, artistes, professionnels et festivaliers, l’opportunité de participer à une réflexion sur les grands enjeux de l’opéra et de la création.

TÊTE-À-TÊTE

Les Tête-à-tête ont lieu tous les jours à 18h dans la cour du presbytère du Palais de l’Ancien Archevêché pour rencontrer et échanger avec les artistes et la direction du Festival.

CALENDRIER (sous réserve de modifications)

3 JUILLET — CHRISTOPHE HONORÉ, metteur en scène de Tosca

4 JUILLET — ANDREA BRETH, metteuse en scène de Jakob Lenz

5 JUILLET — IVO VAN HOVE, metteur en scène de Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny

8 JUILLET — JOSEPH CALLEJA, Mario Cavaradossi dans Tosca

9 JUILLET — RAPHAËL PICHON, directeur musical de Requiem

10 JUILLET — ADAM MAOR, compositeur des Mille Endormis

11 JUILLET — MICHEL VAN DER AA, compositeur et metteur en scène de Blank Out

12 JUILLET — KARITA MATTILA, Leokadja Begbick dans Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny

13 JUILLET — ELENA SCHWARTZ, directrice musicale des Mille Endormis

15 JUILLET — JULIE FUCHS, soprano

16 JUILLET — CATHERINE MALFITANO, La Prima Dona dans Tosca

17 JUILLET — ÉMILIE DELORME, directrice de l’Académie, des réseaux et de la Méditerranée

18 JUILLET — ANGEL BLUE, Floria Tosca dans Tosca

19 JUILLET — ALAIN PERROUX, co-directeur artistique et dramaturge du Festival

20 juillet — DANIELE RUSTIONI, directeur musical de Tosca

22 juillet — PIERRE AUDI, directeur général du Festival

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COSÌ FAN TUTTEWOLFGANG AMADEUS MOZART

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Photo © Jean-Claude Carbonne

PROJECTIONS GRATUITESEN DIRECT DU FESTIVAL D’AIX

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REQUIEMWOLFGANG AMADEUS MOZARTÀ partir du 10 juillet 2019 Depuis le Théâtre de l’Archevêché

DANS PLUSIEURS VILLES DE LA RÉGION PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZURplus d’informations sur www.festival-aix.com

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CASINO-AIX.PARTOUCHE.COM21, AVENUE DE L’EUROPE - 13090 AIX-EN-PROVENCE

Entrée en salle de jeux réservée aux personnes majeures non interdites de jeux, sur présentation d’une pièce d’identité en cours de validité. Casino Municipal d’Aix Thermal, 21 avenue de l’Europe 13090 Aix-en-Provence, 551 620 198 RCS AIX.

1ER CASINO INTERACTIF EN EUROPEMACHINES À SOUS JEUX DE TABLE RESTAURANT

JOUER COMPORTE DES RISQUES : ENDETTEMENT, DÉPENDANCE...APPELEZ LE 09-74-75-13-13 (APPEL NON SURTAXÉ).

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CONSEIL D’ADMINISTRATION

Monsieur Bruno Roger Président d’honneur Monsieur Paul HermelinPrésident*Madame Lucie Maurel AubertVice-Présidente*Monsieur Jean-Francois Dubos Secrétaire général* Madame Catherine Démier Trésorière*

Monsieur Pierre DartoutPréfet de la Région Provence-Alpes- Côte d’Azur et des Bouches-du-RhôneMadame Sylviane Tarsot-Gillery Directrice générale de la création artistique, Ministère de la CultureMonsieur Marc CeccaldiDirecteur régional des affaires culturelles, Ministère de la CultureMadame Maryse Joissains-MasiniMaire d’Aix-en-Provence, Président du Conseil de Territoire du Pays d’Aix, Vice-Président de la Métropole Aix-Marseille ProvenceMonsieur Gérard BramoulléAdjoint au Maire d’Aix-en-Provence, délégué au Festival d’Aix-en-ProvenceMadame Martine VassalPrésidente de la Métropole Aix-Marseille Provence, Présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhônereprésentée par Monsieur Daniel GagnonVice-Président de la Métropole Aix-Marseille Provence délégué à la Culture et aux équipements culturels, Maire de Cornillon-Confoux représentée par Madame Sabine BernasconiVice-Présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, déléguée à la CultureMonsieur Renaud MuselierPrésident de la Région Provence-Alpes- Côte d’Azur, Député européenreprésenté par Monsieur Michel BissièreConseiller régional délégué à la création artistiqueMonsieur Jean-Marc ForneriPersonnalité qualifiée, nommé par le Pasino d’Aix-en-Provence

*Membres du Bureau

POUR LEUR PRÉCIEUSE COLLABORATION AU RECRUTEMENT DE SES ARTISTES,LE FESTIVAL D'AIX-EN-PROVENCE ET SON ACADÉMIE 2019 REMERCIENT :

Philharmonie de Paris – Paris, Opéra Comique – Paris, Det Kongelige Teater/Operaakademiet – Copenhague, Curtis Institute – Philadelphie, The Julliard School – New York, Jette Parker Young Artists Programme – Londres, National Opera Center – New York, Cité Internationale des Arts – Paris, Lindemann Young Artist Development Program – New York, Internationales Opernstudio – Zürich, Théâtre des Champs-Élysées – Paris

LE FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE REMERCIE :

L’Association des Amis du Festival ([email protected]), les services administratifs et techniques de la Ville d’Aix-en-Provence, les services administratifs et techniques du Pays d’Aix, les équipes du Théâtre du Jeu de Paume et du Grand Théâtre de Provence, les équipes du Théâtre du Bois de l’Aune et du Patio, les équipes du Conservatoire Darius Milhaud, la Cité du Livre d’Aix-en-Provence, la Fondation Vasarely, le site Gaston de Saporta, l’IMPGT, l’ESAAix, le Musée des tapisseries de l’Archevêché, le Musée Granet, le Pavillon Noir, le Théâtre des Ateliers, l’Institut de l’Image, le collège Campra, le centre social et culturel Château de l’Horloge et de la Cathédrale Saint-Sauveur, le Centre communal d’Action Sociale d’Aix-en-Provence, la plate-forme Ensemble en Provence du CD13, le médiathèque Nelson Mandela de Gardanne, la Cité de la Musique de Marseille, l’IMMS (Friche la Belle de Mai), GMEM-IESM, les services de polices et de médiations, les Clubs Rotarien et Lions Aix-en-Provence, Sciences Po Aix, la Mission Culture de l’Université Aix-Marseille, l’Opéra municipal de Marseille, le Centre International des Arts en Mouvements (CIAM), KLAP Maison pour la Danse, CCO Velten, le Théâtre La Colonne à Miramas, la ville de Vitrolles.

LES HÔTESSES D'ACCUEIL DU FESTIVAL D'AIX SONT HABILLÉES PAR SÉZANE.

DÉVELOPPEMENT DURABLE

En 2010, Le Festival d’Aix s’est engagé dans une politique de développement durable afin de réduire son impact sur l’environnement. Depuis 2014, le Festival concentre son action sur l’éco-conception de ses décors, avec le soutien de l’ADEME et de la Région Sud et en collaboration avec le Pôle Eco Design. Le Festival est membre de COFEES, le Collectif des Festivals Éco-responsables et Solidaires de la Région Sud.

[email protected]

LE FESTIVAL D’AIX-EN-PROVENCE ET SON ACADÉMIE RECOIVENT LE SOUTIEN DE :

Partenaire du Festival d’Aix-en-Provence

depuis 1948

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LES ÉQUIPESDU FESTIVAL 2019

DIRECTION GÉNÉRALE Directeur général Pierre Audi Directeur général-adjoint François Vienne Assistante de direction Amalia Lambel

COMITÉ DE DIRECTION Pierre Audi François Vienne Jérôme BrunetièreÉmilie Delorme Stéphanie Deporcq Josep Maria Folch Alain Perroux Marie-Victoire Abbou-Caubel

ADMINISTRATION ARTISTIQUE Co-directeur de l’administration artistique et dramaturge Alain Perroux Co-directrice de l’administration artistique Stéphanie Deporcq Responsable de la coordination artistique Béatrice de Laage Attachée à la coordination artistique Marie-Céline Lesgourgues Administratrice de production Julie Fréville Chargée de production Marion Schwartz Attachées de production Lucie Delmas Cécile Dufeu Assistante de production Elodie Paulsrud Responsable du développement international Christelle Augereau

DIRECTION DE L’ACADÉMIE ET DES RÉSEAUX ET DE LA MÉDITERRANÉEDirectrice Émilie Delorme Attaché administratifSébastien Pécot

ACADÉMIE ET CONCERTS Directeur adjointPaul Briottet Chargées de productionMarie-Laure Favier Manon Bohn Attachée de productionJulie Jozwiak

ENOACoordinatrice enoaAnne-Flavie Germain

ORCHESTRE DES JEUNES DE LA MÉDITERRANÉEResponsable de l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée et d’Aix en juinPauline Chaigne Chargées de productionMathilde Lamy Ryme Zahidi Attachée de production Elodie Ughetto Accompagnateur·trice·sdes musiciens OJM Gilles DuparcMargaux LangJean-Baptiste Verd

MEDINEACoordinatrice MedineaFanny Roustan

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL Secrétaire général Jérôme Brunetière Attaché de production au Secrétariat général Paul Cortes

DIRECTION DE LA COMMUNICATIONDirectrice de la communicationCatherine RoquesResponsable communicationSylvie Tossah

Chargées de communicationAlbine DufouleurCécile RobertSophie Meicler Chargée de communication enoaÉlise OrtegaDramaturgesLouis GeislerTimothée PicardGraphisteLaurie WagnerPhotographesPascal VictorPatrick BergerJean-Louis FernandezVincent BeaumeJean-Claude Carbonne

PRESSEResponsable du service de presseValérie WeillAttachée de presseChristine DeltermeAssistanteClaire Tournadre

MARKETINGResponsable marketingMarjorie Suzanne Attachée relations publiques Anne-Sylvie Gautier

RELATIONS AVEC LE PUBLIC, ACCUEIL ET PROTOCOLE Responsable des relations avec le public et du protocoleSophie RagotAssistante aux relations avec le public et au protocoleJulia BonnetChargée du protocoleAudrey VegaOpérateurs de billetterie protocoleYacine TessierArthur MeldrumChargée de la billetterieDelphine LéandriChargée du logiciel de billetterieKarine CharmotOpérateur.rice.s billetterieThanh Calzia

Simon DétienneLucie AlikMathilde DesvauxHugo LottinArthur MeldrumVictoria MoulinLauranne PerraudFelicity PricamNoémie SausseyLaura UghettoDavid YanicheChef de l’équipe d’accueilMatthieu LaurentChef.ffes de salleJeanne FavreRomain RasoAlexandre SauronHôte.esses d’accueilSamuel CoutazLéalou BrauElsa ChabranInès Basse DajeanThaïs DrujonMarie EsparsaMohanad AdwanFabien BarceloFerdinand BarrauMathilde SaunierAlexis FaureMilos ZemiroCarla PrietoDavid TheisohnInès KhatirAnne-Laurence HamerJérémie MeyerGabriel BenedettoLouise LisartLucie WellerLouise De CampouJeanne FremontMatteo BaratonPablo PerezEmma MartinAmbre DamourMajda TaaArthur RoseauTaïs MercierSami DendaniMorgane IrsutiJules PenvenJuliette MoisanTaysir AlsalmanLou BrachotteLina Acevedo

Blandine Cabrol-DouatNicolas OrlandoZixuan HeClémentine CholatLucille CondemiAlicia TheokritoffLouise LeboutetVictoire BaulandCéleste ThermeTom BayolLaura ComteLéa TabacotMarie ThomasAmadou SowThomas LafanechereMarion Rougon BetisLola ChapuisEugénie Swiners GibaudRaphaël CortesAnouck GarmierRomain BeroulCamille DuclosEstella Mansilla

PASSERELLES Responsable service éducatifFrédérique TessierResponsable service socio-artistiqueMarie-Laure StephanResponsable pédagogique Frédérique MoulletAssistant administration Benjamin PriveyChargées des actions éducativesElsa DesmarestFloriane BrignanoChargée des actions socio-artistiquesJeanne RousselleAssistante socio-artistique Linda Bourenane

DIRECTION ADMINISTRATIVE ET FINANCIÈREDirectrice administrative et financière Stéphanie Deporcq Assistante de direction Catherine Auberget

Responsable comptable et financier Ararat KoçuComptables qualifiées Véronique Boeglin Sandrine Corgiat Apprentie comptable Élodie-Marie Nicolaï Responsable ressources humaines Anne-Laure Fouchier Chargée paie Charlotte Fatou Chargée ressources humaines Laura Fautré Assistante paie rh Margaux Bondy Responsable administrative et juridique Maude Zamora Responsable des systèmes d’information Brice Lansard Technicien systèmes et réseaux Merwan Setita Responsable logement, transport et restauration Valeria Brouillet Assistante pôle logement Melodie Irondelle Assistante restauration Pauline Airaudi

DIRECTION MÉCÉNAT ET DÉVELOPPEMENTDirectrice mécénatet développement Marie-Victoire Abbou Chargée de développement et des événements Aïda Kheirbeck Assistante mécénat et développement Catherine Perraud Responsable des relations entreprises Nathalie Duclos Responsable du Club Campra Amélie Demoustier Assistante mécénat Anne-Laurence Bonnot Assistante – événements

Alice Barret Responsable du Club des mécènes Charlotte Gallienne Chargée de mécénat grands donateurs Pauline Pedexes Chargé de recherche mécénat individuel Arthur Darves-Bornoz

DIRECTION TECHNIQUEDirecteur techniqueJosep Maria FolchDirecteur technique adjointPhilippe DelcroixRégisseur général du FestivalEmmanuel ChampeauResponsable de l’atelier de construction et du bureau d’étudesPascal ThuéTechnicien DAO/CAODavid Vinent-GarroResponsable pôle administratif et financierSandrine BaronAttachées administrativesAgnès ChampeauSonia VerduAssistant·e·s administratif·ve·sCornelia DossettoLucas OivieriRégisseur général des tournéesFrédéric AmielRégisseur des sites permanentsRachid Sidi Youssef

CHEFS DE SERVICE Régisseur général en charge de la lumièreJean-Pascal GauchaisRégisseur généralen charge de la machinerieBull KellerRégisseur général en charge des accessoiresÉric BlanchardRégisseuse générale en charge du surtitrageBéatrice ArnalRégisseur général en charge du service son et vidéoAurélie Granier

Régisseur général adjoint du service son et vidéoHervé RicoRégisseuse générale en charge des services costumes, perruques, maquillage et habillageVéronique RostagnoRégisseuse générale adjointe en charge du service habillageAmélie MistlerRégisseuse générale adjointe en charge du service perruque et maquillageMarie JardinéRégisseur général en charge du service orchestresFrancois CouderdCoordinatrice technique OJMMarie-Cécile Loiselle

ATELIER DE CONSTRUCTIONBureau d’étudesFrançois BergerIan BittelRaphaël MenardPauline PécardRégisseuse de constructionSophie LélyChef menuisierGeoffroy MartinMenuisier.ère.sBenjamin AdaoustFrederic BertrandAntoine BonnandChristophe DubasqueVincent LeclercChristine LusettiBertrand MascarasLola RozeRafaël TalvaEric VolferChef serrurierLiazid HammadiSerrurier.ère.sMohamed Sadec AlaouiMichel BoutièreAlain LaurentSophie UrbaniChef PeintreDenis CharpinPeintres décorateur.rice.sAnnette FastnachtCharles GrossirChristophe Kuhn

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Andréa NemethEmeline TernauxIsabelle ViallonPeintres de décorsJulien MoncadelMarc TessierSculpteurFrancis RuggirelloChef.fe.s accessoiristesJohanna BenedettoNathalie FonrougeSophie LassechereBastien Thépot

ATELIER COSTUMESCheffes d’équipeAude AmédéoCéline BatailBérangère DesmartyLiliana De VitoSabine MalatraitMarianne VallyAdjointes cheffes d’équipeColine PrivatIsabelle Vergues BorrasAnnabelle VerrierÉquipe atelier costumesFrançoise CartonLydia CorvasierMuriel DebaetsÉmilie DelayeJérémy Della Corte MilesiClaire Durand BourgeoisNina LanghammerRaphaël Lo BelloHélène SabisMarie VernhesCoursièreÉlisa Penel

ARCHEVÊCHÉRégisseur généralKhalil BessaaRégisseur général adjointMartin LecarmeAssistante administration techniqueAmélie FaureRégie de productionSophie Petit(Tosca)Julie Serré (Requiem)Régie de scèneClothilde Lenfant

Alexandre Mesta (Tosca)Elsa Ragon(Requiem)Chef machinisteEdouard LopesAdjoints chef machinisteFlorent CalvetAbdoulaye SimaChef cintrierSofiane AlamyPupitreursYoucef BarkaTiphenn DelvilleAdrien GeilerManon TrompovskiMachinistesAstrid AvenardMartin CorduantMona CreusetNicolas DaviaudAlexandre DenisOlivier DubasqueRoméo LauriaultRafaël IynedjianCécilia MoineVan Zyl JustinRégisseur général adjoint en charge de la lumièreGilles CassarinoRégisseur.se lumièreCécile GiovansiliGilles BottacchiAdjoint régisseur lumièreMarco MirtilloÉlectricien.ne.sJulie BardinAntoine BaumannSalvatore CasilloArnaud CormierMorgane CorreLéo GrosperrinCathy PariselleStéphane SalmonRégisseur.se.s son vidéoFrédéric BielleClaire CharliotLaurent CristofolNicolas HurteventMaxime ImbertNicolas LavergneFrédéric VaillantAccessoiristesGabriella Degrugillier(Tosca)

Isabelle Dolivet(Requiem)Aurélie Guin(Requiem)Andrea Nemeth(Tosca)Fleur Pomie(Tosca)Raphaël Talva(Tosca)Damien Visocchi(Requiem)Chef.fe habilleur.seJean Coinel(Tosca)Véronique Grand(Requiem)Habilleurs.sesLinda AmiratKarine BradesiAurélie CallonicoCatherine CocherelMarie Courdavault(Requiem)Luc DevouassouxAmanda ElliottClaudine Ginestet(Tosca)Cheffe lingèreAnne-Fleur CharrodeauLingèreEdwige PellissierChef.fe d’équipe perruques/maquillagePatricia Desbrosses(Tosca)Pierre Duchemin(Requiem)Équipe Perruques-MaquillageLisa Baudo(Tosca + Requiem)Leslie Baxa(Tosca + Requiem)Cécile Bouillet(Tosca + Requiem)Marie Brazier(Tosca + Requiem)Virginie Lacaille(Tosca + Requiem)Pauline Lavandera(Tosca + Requiem)Léocadie MartinRégisseurs d’orchestreDiane LogerBertrand Schacre

Régisseur surtitrageMahyar MivetchianRégisseur de siteChristian JouffretRégisseurs de site adjointsValéry AndriamialisonLaëtitia BonettiStéphane DuclosStéphane PortanguenFrédéric SailerEric VolferAccueilFrancesca BragoniLéa EnjuanesMathilde Moriconi-SchmidtMaurine Spriet

GRAND THÉÂTRE DE PROVENCERégisseuse généraleAude AlbigèsRégisseur général adjointJérémie QuintinAssistante administration techniqueJeanne BonfortRégie de productionSandra Hoffmann (Jakob Lenz)Kiko Selma (Mahagonny)Régie de scèneAnne Lebouvier (Jakob Lenz)Anne Laloy (Mahagonny)Elisabeth Lenoir (Mahagonny)Chef machinisteMohamed BenrahouAdjoints chef machinisteMathieu CormontSandy TissotChef cintrierLaurent BrillantiCintriersMarie-Pascale BertrandJérémie BlanchardLéa Coquet-VasletPatrick DerdourFabien DruaisMachinistesOlivier AchezGauthier BalleClaudio CeresattoPierre-Arnaud De JobLéo DenquinÈve EsquenetGuy Figuière

Cyrille LaurentSzolt NemethChristophe RobertErik TaildemanRégisseur général adjoint en charge de la lumièreLaurent QuainRégisseurs lumièrePierre LafanechereGermain WasilewskiAdjoint régisseur lumièreClaudine CastayÉlectriciensJérémie AllemandMathieu BigouGrégoire BosAmélie BouchieMathilde DugelayFabian DarandDelphine GrandmontagneJérémie PinnaJulian RousselotRégisseurs son vidéoGuillamen CefelmanCyril DeveneyFrédéric DuruRomain GauchaisMatthieu MauricePierre VidryAccessoiristesPhlippa Butler(Mahagonny)Dominique Dauchart(Mahagonny)David Gauthier(Mahagonny)David Milesi(Jakob Lenz)Lionel Screve(Jakob Lenz)Pauline Squelbut(Jakob Lenz)Greg Wattebled(Mahagonny)Cheffes habilleuseAnne Martinez(Mahagonny)Marie Pasteau(Jakob Lenz)HabilleusesMarion BartheMontaine ChevalierMarina CossanteliFrançoise DupinNadine Galifi

Cécile JaqueminClaire ReinhardtLingèreArlette RicardCheffes d’équipe perruques/maquillageDominique Segonds(Mahagonny)Émilie Vuez(Jakob Lenz)Maquillage coiffureLaurence AbrahamLaura BalitrandOriane BoutryCaroline CacciatoreJohanna LattardVirginie MizzonArmande MonteiroLucie OliveRégisseurs d’orchestreAlexandre FerranJérôme PaolettiRégisseuse surtitrageSarah KoechlyRégisseur de siteAnthony DerocheAdjoints régie de siteErwan FreudenreichRoland ReineAccueil et gestion des espaces de répétitionsAurélien ChampeauLucas HurteventDamien Knipping

THÉÂTRE DU JEU DE PAUMERégisseuse généraleAurélie ValleAssistante administration techniqueAlice PonsRégie de productionLise LabroRégie de scèneEster PieriChef machinisteDidier BroucksauxCintrierOlivia RipertRégisseur lumièreLaurent IrsutiAdjoint régisseur lumièreJean-Luc Passarelli

ÉlectriciensOlivier DupréDidier MancaRégisseur son vidéoJonathan PiatRégisseur surtitrageDouglas MartinCheffe habilleuseMinok TerreCheffe d’équipe perruques/maquillageMarie-Laure Serafini

CONSERVATOIRERégisseur de siteHugues BarroeroTechnicienne d’orchestreHélène LascombesAccueil StudiosFrancesca Bragoni

ACADÉMIE DU FESTIVAL D’AIXRégisseuse généraleValérie BenedettoAssistant RégisseurLéandre BenedettoTechniciens instrumentsRomain BoudroitCharlotte BrotierChristophe DubasqueThéophile LenoirJulien Moncadel

SERVICES GÉNÉRAUXRégisseur LumièreAline TyranowiczRégisseur Lumière adjointMaël DarqueyÉlectriciensLouis BonfortMaxime ChassangBaptiste CoursolVolante son / vidéo / surtitrageSamuel BesterLudovic BoyerBruno di CioccioClément De MazièresAurélie GranierJulie PouthasHervé RicoRégisseurs orchestre OJMJean-Philippe BarriosStéphane Massy

Volante machinerieDavid BacletClara BeaumeArmand CrozeDominique DauchartFabrice FostyDaniel LawlessUgo MagarettoGoran MitkovicMathias MoptyChloé RousselLola RozeCécile SchaufelbergerMarc TessierMuriel ValatRégisseur général adjoint en charge de la logistiquePhilippe ChioselliRégisseur adjointMarc FouryMachinistes répétitionsRoland ReineIssa BelemRégisseur des transports techniquesFrédéric FeraudRégisseurs adjoints service transportJean BrillantiMehdi ZaouiaMachinistes transportPatrice AlmazorPierre Astic

CONTRATS DE PROFESSIONNALISATIONThomas ForestClaire Lardin(Machiniste constructeur) Basma Chayani (Medinea)Marvin Passereau (Production)Elias Toualbi (Développement international)

STAGIAIRESMathis Moutel(Lumières)Flore Andrieu (Costumes)Valentine Valeyre (Accessoires)Alessandra Ciani (service éducatif de Passerelles) Agathe Moulin (Académie)Jeanne Lavallard (Presse)Claire Aimo-Alessi (Logistique)

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Directeur de la publication Pierre Audi

Direction éditorialeAlain Perroux – Catherine Roques

Coordination Albine Dufouleur

Rédaction Louis Geisler

Photographiesp. 30 © Tous droits réservés p. 31 Finlande, Varala, pic: années 1930, danse traditionnelle de femmes paysannes à la campagne © Popperfoto / Getty Images

Crédits photographiques Romeo Castellucci © Luca Del PiaLuca Tittoto © Armonicafilm

Traduction anglaise de l’argumentMichelle Noteboom

Création graphique et maquette Irma Boom

Exécution graphique Laurène Chesnel

Fabrication STIPALe présent document est réalisé par un imprimeur Imprim’vert, avec des encres végétales sur du papier certifié FSC.

Siège social – Palais de l’ancien Archevêché13100 Aix-en-Provence N° de Licence entrepreneur du spectacle : 1-1119 586 / 2-1119 587 / 3-1119 588

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