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UNIVERSITE DU QUEBEC
MEMOIRE PRESENTE A
L'UNIVERSITE DU QUEBEC A TROIS-RIVIERES COMME EXIGENCE PARTIELLE
DE LA MAITRISE EN PSYCHOLOGIE
PAR
SANDRA RATIHE
DIFFERENCES INTELLECTUELLES ENTRE LES ENFANTS UNIQUES ET NON UNIQUES
OCTOBRE 1990
Université du Québec à Trois-Rivières
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Table des matières
1 nt rodlJet ion. 1 ••••• , 1 ••• 1 • 1 • l , ••••• , • 1 •• , • 1 •• 1 1 l , •• l , •• , •• 1 ••• ,
Chapitre premier: Contexte théorique et hypothèses. . .. . ...... . 1
Contexte théorique et expérimental........................ 5
Hypot hèses. , 1 • , 1 • l , • 1 1 1 •• 1 1 •• 1 • 1 1 1 1 • 1 •• 1 1 •• 1 1 1 1 1 1 1 • 1 • 1 l , , , 1 fi
Chap i tre Il: 1 nformat ions expér i menta 1 es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Echant i lion, ........ 1 •• , 1 •••••••••••••• 1 ••• , •••••• 1 ••• 1 • 1 1 19
Nature du test ut il i sé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Hormal isation de l'Epreuve................................ 22
Concept de fi dé 1 i té. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
Concept de va 1 id i té. 1 •• 1 l , • , ••••• 1 1 1 ••••• , • 1 •••• l , • 1 • 1 • , • , 26
Déroulement de l'expérimentation.......................... 27
Chapitre III: Analyse des résultats... ..... ............ ... ... 29
f1ét hodes d f an~ 1 yses. , .. 1 •• 1 1 • 1 • 1 1 • 1 1 1 1 •• 1 1 1 1 1 1 1 •••• , ••• 1 • 1 30
Les résu 1 t at 3 ...... 1 •• 1 • 1 1 • 1 1 •• 1 • 1 ••• , , •••• l , , • l , , •••• 1 • , , 31
Co ne IllS i on . , ..... 1 1 ••• 1 • 1 1 • 1 1 1 • 1 • , l , • , , •• l , ••• r , 1 •• 1 • 1 • , 1 l , • , , i 3
Appendice A - Les tableaux de résu 1 t at s,, .... 1 • 1 1 1 •• 1 1 1 ••• 1 •• , 18
Tableau 3: Résu 1 tats des enfants uniques a l'E 1 Hil ...... . .. 50
Tableau 4: Résultats des premiers nés a l'El HM ............ 52
Tableau 5: Résu 1 tats des derniet"'s nés a l'E 1 Hr1 ............ 51
iii
iv
Références. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Sommaire
La présente recherche vise la détection de différences
psychologiques chez une population d'enfants uniques} premiers nes et
derniers nés dgés de 10 d 15 ans.
Afin de discerner les éventuel les dissimi 1 itudes, la méthode
privi légiée est l 'uti 1 isation du test psychométrique: Epreuve
individuel le d'habi leté mentale qui représente une version revisée du
Barbeau-Pinard.
A l'aide de trois hypothèses:
1- Existe-t-i 1 une différence significative au niveau du quotient
intellectuel global au test EIHM entre les enfants uniques et les
enfants non uniques?
2- AI' intérieur de quel(s) sous-testes) s'inscrivent les différences
entre les enfants uniques et les enfants non uniques?
3- Hote-t-on une .différence significative en ce qui concerne le
quotient intel lect~el verbal et le Quotient intellectuel non verbal
chez la population comparée?
l'expérimentation a suivi son processus.
Selon le fruit de la démarche expérimentale} les enfants unIques
affichent des résultats supérieurs significatifs aux:
premiers nés) lors des sous-tests connaissance (p~ 0)01)}
mémoire (p ~ O,Ol)} simi 1 itudes (p ~ 0}05) et histoires en images (p ~
0,05)
v
derniers nés, lors des sous-tests connaissance (p ~ 0,01),
images d compléter (p ~ 0,01), jugement (p ~ 0,01), substitution (p ~
0,01), mémoire (p ~ 0,01), simi 1 itudes (p ~ 0,01), histoires en images
(p ~ 0,01), arithmétique (p ~ 0,01) et vocabulaire (p ~ 0,01) .
Quant aux quotients intellectuels, la présente étude signale
que:
les enfants uniques sont pourvus d'un quotient intellectuel
supérieur aux premiers nés (p ~ 0,05) et aux derniers nés (p ~ 0,01)
les enfants uniques détiennent un quotient intellectuel
verbal supérieur aux premiers nés (p ~ 0,01) et aux derniers nés (p ~
0,01)
les enfants unIques disposent d'un quotient intellectuel non
verbal supérieur aux derniers nés ( p~ 0,01).
De cette recherche jai 1 1 issent des dissimi 1 itudes psychologiques
notables entre les enfants uniques et non uniques. Les sentences qui
proposent que le q~citient intellectuel est inversement proportionnel d
la tai 1 le de la fami 1 le et le bagage intellectuel fluctue selon le
rang dans la fami 1 le s'avèrent indubitablement soutenues pdr cette
expérimentation.
Bref, certaines différences psychologiques émergent de cette
recherche en faveur de l'enfant unique. Néanmoins, quel le que soit
la rigueur de l'expérimentation, chaque être est d la fois unique,
exceptionnel le et non une marchandise d étiqueter.
vi
Introduction
Hans Christian Andersen} Charles Baudelaire} Jean-Paul Sartre}
Charles Berl itz} Eleanor Roosevelt} Frankl in D. Roosevelt} Robert De
Niro} Mary Hemingway} Elton John} AI Pacino} Elvis Presley} Maryl in
Monroe} Frank Sinatra} Charles Lindbergh} Anthony Perkins ...
Cette énumération de noms pourrait s'al longer encore si l'auteur
agrandissait la sphère d'appartenance au champ de la créativité au
deld des arts} de la 1 ittérature, de la musique} de la pol itique} et
de l'éducation. Cependant} l 'auteure préfère l'interrompre maintenant
et vous interroger.
Toutes ces personnes citées en ce début de page ont un
dédominateur commun. Selon vous} quel est ce point qui les rassemble
tous ensemble? La célébrité? La richesse? La gloire? Mais
encore} ces gens connus} têtes d'affiche pour la plupart partagent
tous 1 e même st at ut f am i 1 i al: l'un ici té.
Ainsi} tous cès illustres personnages sont des enfants uniques.
Le terme "unique" désigne un enfant sans frère ni soeur. Le
"phénomène" de l'unicité est fort complexe.
D'ai 1 leurs} plusieurs éminents chercheurs établ issent bon nombre
de différences tant aux niveaux intellectuel} psychologique et
comportemental. Or} dans la vie de tous les jours} et ce d plusieurs
reprises} les gens sont encl ins d dépeindre l'enfant unique en un être
sol itaire} gâté} égoiste} instable} niais et introvert i.
Dans cet ouvrage, l 'auteure porte son attention expérimentale
sur la perspective intellectuel le. La recherche sera abordée en
Quatre volets respctifs: le contexte théorique, les informations
expér i ment a 1 es} 1 a pr-ésent at i on et l'ana 1 yse des résu 1 t at s,la
conclusion. Le but poursuivi est donc de déceler des différences
intellectuel les entre des sujets uniques et non uniques ôgés de 10 a
15 ans.
Comment se profi lent actuellement les différences
intellectuel les chez la population francophone, d'origine Québécoise?
Tel le est l'ultime Question. A la lecture de cette étude impartiale,
le lecteur dénichera indubitablement des réponses d cette
interrogation et découvrira d'autres révélations intér-essante sur- le
sujet.
3
Chapitre premier
Contexte théorique et hypothèses
Un grand nombre de chercheurs ont tenté de cerner des cor
rélations entre la tai 1 le de la fami 1 le et des différences psycholo
giques inscrites chez l'enfant. Afin de situer la présente étude
comparative dans son contexte théorique et expérimental et de vérifier
les hypothèses émises, la rétrospective bibl iographique soulèvera
seulement les travaux concernant ladite étude.
Contexte théorique et expérimental
La présente étude comparative porte sur une population
d'enfants uniques et non uniques. Cette recherche vise donc la
détection de certaines différences psychologiques entre les trois
groupes d'enfants évalués (uniques, premiers nés et derniers nés) .
Les raisons particul ières qui l'ont inspirée proviennent de
nombreuses lecture~ et du Questionnement face d l'unicité, c'est-d
dire, est-ce QU' i 1 existe des différences intellectuel les entre les
enfants uniques et non uniques? Cette Question a fait couler
beaucoup d'encre et a engendré une très grande quantité d'études.
Ainsi, le premier écrit Qui cite des différences date de
1899 et est l'oeuvre d'Emi le Zola. Son 1 ivre intitulé : "Fécondité",
trace un portrait peu flatteur de l'enfant unique. Zola dépeint
l ' enfant unique en termes de "caprice, tyrannie, atonie, égoisme, dor
lot é} couvé . .. " (p . 18).
Toujours dans le même ordre d'idées} E. U. Bohannon publ ie
une étude sur les enfants uniques. Pour les besoins de son expérimen
tation} E. U. Bohannon a interrogé un groupe d'enseignants. Bohannon
leur a demandé de décrire un enfant unique d qui ces instituteurs
avaient déjd enseigné. E.U. Bohannon en arrive d la conclusion
suivante: "Les enfants uniques sont maladifs} égoistes et scolarisés
plus tard" (Peck} 1981} p. 136).
Pour sa part} Bradford (1925) recrute des enfants
Britanniques figés de dix ans et les évalue afin de déceler des
différences intellectuel les entre les différents groupes. En regard
avec son étude} Bradford contrôle le rang et le nombre d'enfants dans
la fami 1 le . Par le biais de son étude, Bradford note une importante
corrélation négative entre le quotient intellectuel et la tai 1 le de la
fam i Ile.
En 1928} , (' en f ant un i que est une except i on car i 1 représent e
environ 3% de la population. Cette exception} l'unicité} amène Norman
Fenton (1928) d interroger les gens afin de connaitre leur opinion
face aux enfants uniques. Le trait le plus couramment attribué aux
enfants uniques est l'adjectif "gfité" (Fenton} p. 547) .
Influencé par Zola et Bohannon} G. Stanley Hall affirme en
1930 que "le fait d'être enfant unique est en soi une maladie" (Peck J
1981} p. 136). Si on remonte dans l 'histoire de la psychologie} Hall
forma 30 des 50 premiers docteurs en psychologie des Etats-Unis.
6
Ainsi} l'influence de l'enseignement de Hall se fait sentir
dans les mi 1 ieux psychologiques et la 1 ittérature abonde en ce sens.
Aux alentours des années 1910} plusieurs bouquins causent d'une
certaine manière préjudice d l'enfant unique. A titre d'exemples}
voici quelques titres de volumes qui reflètent assez bien la
situation:
Les enfants uniques sol itaires
Les enfants uniques anti-sociaux
Your nervous chi Id.
Beaucoup de préjugés et d'idées préconçues sont véhiculées
dans ces 1 ivres. Ces derniers} en résumé} taxent l'enfant unique
d'égoiste sans 1 imite} ne supportant pas d'être supplanté et sujet
maintes fois d des manifestations nerveuses.
Néanmoins} Oorothy Oyer (1915) regoupe des étudiantes
uniques et non un~ques et leur administre un test psychométrique. Dyer
soutient suite d cette expérimentation Que "sur les plans fami 1 ial et
émotionnel les enfants uniques font preuve d'une adaptation plutôt
mei 1 leure" (Dyer}p. 297).
Un fait important est d noter: les études qui penchent en
faveur de l'enfant unique sont conclues par des phrases prudentes de
style: au moins aussi bien} d peu près mieux} plutôt mei 1 leur et
légèrement mieux.
7
A partir des années 1950} les expérimentations tendent d dé
montrer des différences tangibles entre l'enfant unique etl 'enfant
non unique. L'intérêt expérimental porte sur le Quotient intellectuel
et tend d dévoi 1er une corrélation négative avec la tai 1 le de la
fami 1 le .
A ce sujet} John Nisbet (1953) effectue une étude en Ecosse
sur plus de 10000 enfants . Selon sa recherche } le Quotient
intellectuel des enfants uniques est supérieur d celui des autres
enfant s. Pour le groupe ôgé de 11 ans } le Quotient intellectuel
global était fixé d 105 pour les enfants uniques et d 90 pour les non
uniques .
En 1954} Papavassi 1 iou administre des tests de Quotient
intellectuel a Quatre échanti 1 Ions d'enfants divisés selon le nombre
d'enfants dans la fami 1 le. "Les résultats obtenus au test de quotient
intellectuel décroit d mesure que la tai 1 le de la fami 1 le augmente"
(p. 222).
R. M. Li 1 ifield et al . (1956) réal isent une enquête auprès
de nouveaux-nés d Baltimore. Leur enquête révèle Que "les risques de
déficience mentale augmentent avec le nombre d' enfants dans la
fami 1 le" (p . 557).
D' autre part} le Journal of Teachers of Education (1958)
fait état Que les enfants sans frère ni soeur obt iennent de mei 1 leurs
résultats scolaires au niveau secondaire.
ô
En 1956, afin d'être él igible pour leur service mi 1 itaire,
tous les Suédois désireux de joindre les rangs de l'armée sont soumis
d un test psychométrique administré par Guensel. Les résultats au
test évaluatif démontrent une supériorité intellectuel le pour les
enfants issus de fami 1 les peu nombreuses.
De plus} une recherche réal isée par le Consei 1 Ecossais de
Recherche en éducation (1959) rapporte que les enfants uniques ont un
quotient intellectuel de 22 points supérieur comparativement aux en
fants qui proviennent de fami 1 le composée de cinq enfants ou plus.
Horrocks (1962) oeuvre auprès des adolescents et cherche des
différences intellectuel les. A cette fin} Horrocks (1962) soul i~ne un
quotient verbal supérieur chez les adolescents uniques (12-15 ans).
Dès 1961 ~ J. W. B. Douglas évalue l'intelligence de 4195 en
fants gal lois et anglais 6gés de 7-6 ans. Il infère que
l'intelligence de l'enfant est inversement proportionnel le a la tai 1 le
de la fami 1 le.
Pour sa part} Sukhendra Lai Chopra (1966) émet la même con
clusion après avoir mené une invest igation auprès de 1400 élèves aSia
tiques fréquentant l'école secondaire.
9
Simi lairement a Horrocks (1962)} Payne (1911) suggère que le
quotient intellectuel verbal pour les enfants uniques et les premiers
nés est significativement supérieur a celui des derniers nés.
En Irlande} une expérimentation menée par Kel laghan et
MacNamara (1912) a établ i que le raisonnement oral décroissait a
mesure que la tai 1 le de la fami 1 le augmente .
Uark} Swanson and Mack (1914) spécifient que "les enfants
uniques et les premiers nés ont de mei 1 leures notes lors de tests
d'intelligence que les deuxième} troisième} quatrième} cinquième ...
d'une fami 1 le" (Falbo} 1916} p. 48).
Zajonc et Markus (1915) de l'Université du Michigan 1 ivrent
une interprétation des différences observées au niveau intellectuel.
Selon leur théorie} l'être humain est nanti d'un potentiel mental qui
s'accroit jusqu'a l'age adulte. Chaque individu vient au monde dans
un environnement i~tel lectuel qui égale la moyenne du niveau mental de
tous les membres de sa fami 1 le.
Ainsi} toute naissance favorise la dégénérescence de
l'environnement intellectuel qui nourrit l'esprit de l'enfant lors de
son développement. La théorie est justifiée par quatre investigations
produites auprès d'environ 800 000 personnes. Ces messieurs
prétendent donc que l'intelligence de l'enfant est inversement
proportionnel le a la tai 1 le de sa fami 1 le.
10
Selon leur recherche respective} Zajonc (1976) et Claudy
(1976) affirment que "les enfants uniques ont un quotient intellectuel
supérieur aux enfants issus de large fami 1 le et la différence est plus
grande pour les derniers nés" (Falbo) 1976} p.18).
Toujours en rapport avec le quotient intellectuel} Falbo
(1977) soutient que "l'enfant unique est nanti d'un quotient In
tellectuel supérieur d celui des enfants provenant d'une grande
fami 1 le. Cependant} le quotient intellectuel de l'enfant unique est
égal ou légèrement inférieur d celui des premiers nés. La cause
éventuel le indiquée par Falbo de cette différence du quotient
intellectuel serait que l'enfant unique n'a pas l'opportunité
d'enseigner d sa fratrie . " (Falbo) p. 18)
Néanmoins} quelques recherches affirment que l'absence de
fratrie est bénéfique d l'enfant unique et peut représenter un fac
teur qui contribuerait d avoir un quotient intellectuel supérieur
(Claudy (1979)) Oa~ion (1979)} Farrell (1979)} Markus (1975)} Peck
(1981)} Rosenberg (1965) et Zajonc (1975» .
En ce qui concerne les avantages 1 iées au fait d'être enfant
unique. Ellen Peck (1981) les dépeint ainsi:
- "attention exclusive des parents (attention totale et sans
partage)" (p. 85);
- "surcroit de possessions matériel les ce qui favorise
coopérativité} générosité et entraide" (p. 73);
1 1
- "ignorance de la rival ité frère-soeur engendre une
mei 1 leure estime de soi (la compétition dans la fratrie
recèle un potentiel effrayant de destruction de la
personnal ité)" (p. 61);
- "mei 1 leure éducation. Les enfants uniques arrivent en
tête dans le domaine des revenus (salaire moyen de
7,02$/heure) et de l'instruction (durée des études en
moyenne de 17,7 années) en 1972 " (p. 11);
- "mei 1 leure nutrition" (p. 87);
- "plus d'affection (l'amour maternel est plus fort chez les
mères d'enfants uniques)" (p . 12-13);
- "mei 1 leure santé" (p. 31,87);
"mei 1 leurs soins médicaux" (p. 87);
- "plus de 1 iberté (droit de prendre des décisions)" (p.
90);
- "plus autonome" (p. 11) 90);
- "intimité plus grande avec les parents" (p. 90);
- "plus de stimulations (plus les enfants sont nombreux)
moins ils sont stimulés)" (p. 81).
Et} comme une médai 1 le a deux revers, Peck (1981) identifie
deux inconvénients majeurs dO d l'unicité soit:
- "les préjugés d'autrui" (p.19)
- "une très forte pression parentale (les enfants uniques
sont en général des performeurs en raison de l'exigence
parentale. Les parents mettent tous leurs espoirs et
projets en un seul enfant)" (p. 58 ).
12
Peck (1981) conclue en ces termes:
"Tous ces avantages et inconvénients peuvent jouer un rôle
important dans les différences psychologiques notées en faveur de
l'en f ant un i que." (Peck) 1981} p. 31 ).
En t"éa 1 i té} 1" i nte Il i gence est 1 e seu 1 champ d'études dans
lequel des expérimentations consistantes et scientifiques ont produit
des résultats valables. Le quotient intellectuel de l'enfant unique
est situé entt"e celui du pt"emiet" né d'une petite fami 1 le (moins de
trois enfants) et le dernier né d'une gt"ande fami 1 le plus de six
enfants)" (Fa Ibo} 1977} p. 57).
Le tableau 1 résume toutes les études réal isées. Ce der-
nier renferme les groupes auxquels l'enfant unique a été comparé et
fournit le nombre d'études s'y rattachant avec les résultats obtenus.
Tableau 1
Résumé des études faites sur l'enfant unique
Co.paré à . Ho.bre d'études Test-t . Tous les enfants non uniques 41 O} 17* Enfants de petite fami 1 le (2) 29 0}03 Enfants de moyenne fami 1 le (3-4) 30 O} 14* Enfants de grande fami 1 le (5 ET +) 25 0}43* Premiers nés 17 O}Ol Derniers nés 17 D} 17*
(Fa 1 bo ) 1986} p. 1 81) .
13
Dans le tableau précédant, les astérisques Qui accompagnent
les valeurs inscrites dans la colonne intitulée test-t désignent des
différences intellectuel les significatives entre les groupes comparés .
Ainsi, un test-t positif indique Que !es enfants uniques
surpassent les enfants non uniques et un test-t négatif démontre le
contraire. Lorsque les enfants uniques sont comparés:
à tous les enfants non uniQuesj
- aux enfants de fami 1 le moyenne (3-4 enfants) et grande (5
et plus)j
aux derniers nésj
des différences significatives (p ~ ,Dl) sont observées i.e . les
enfants uniques ont obtenu un résultat supérieur au quotient
intellectuel .
Avant de compléter ce relevé de la documentation sur les
enfants uniques, ii est bon de mentionner qu'au Québec, les
statistiques révèlent la présence de "425 000 enfants uniques"
(Statistiques Canada, 1988). Ce chiffre révèle une différence notable
à la hausse entre le nombre d'enfants uniques d'autrefois et ceux
d'aujourd'hui.
Ainsi, autrefois (1900-1965), l ' enfant unique constituait
l'exception et se retrouvait en minorité avec ses 3% de la population.
Aujourd'hui, par contre, au Québec} la représentation des enfants dans
la fami 1 le est de:
14
"37% enfant unique
40% deux enfants
231 trois enfants et plus" (Statistiques Canada) 1988).
Selon le taux de natal ité actuel} la génération qUI pousse
en sera une d'enfant unique. Ce taux de natal ité jouera-t-i 1 un rôle
prédominent en matière de différences intellectuel les dans les années
d venir ?
Hypothèses de recherche
Ce survol bibl iographique suscite une kyriel le d' interroga
tions. Ainsi) les études réal isées au début du siècle s'avèrent plu
tôt négatives envers l'enfant unique tandis que la majorité des étu
des réal isées au cours des deux dernières décennies lui témoignent
une certaine supériorité intellectuel le et psychologique.
De plus} certaines publ ications du début du siècle se
caractérisent par leur subjectivité . Les études} de par les méthodes
expérimentales uti 1 isées} permettent de douter quelque peu de la
rigueur scientifique et des résultats obtenus. Les recherches sont
empreintes de subjectivité. Des questionnaires non val idées} des
sondages d'opinions et des courants de pensées face d l'unicité
laissent beaucoup de place d la subjectivité des participants.
15
C'est comme SI, au fi 1 des ans} les capacités personnel les
dont l'enfant unique était nanti, avaient évolué du noir au blanc. En
réal ité, le taux de natal ité décroissant et le matériel psychométrique
ont peut-être insufflé ce vent de changement face d l'unicité.
Plusieurs études ont été effectuées partout dans le monde
mais aucune ne s'est déroulée au Canada ou plus précisément au Québec
avec une population francophone. Ru fait, où se situent les Québécois
en 1990 face à ces supposées différences intellectuel les notées entre
les enfants uniques et les enfants non uniques?
Dans le cadre de ce projet de thèse, trois hypothèses de
recherche sont formulées comme suit:
1- Existe-t-i 1 une différence significative au niveau du
quotient intellectuel global au test EIHM (Epreuve
Inviduel le d'habi leté mentale) entre les enfants uniques
et les enfants non uniques?
2- AI' intérieur de quel(s) sous-testes) s'inscrivent les
différences entre les enfants uniques et les enfants non
uniques?
3- Note-t-on une différence significative en ce qUI
concerne le quotient intellectuel verbal et le quotient
intellectuel non verbal chez la population comparée?
16
Chap i tre Il
Informations expérimentales
Informations expérimentales
La description de l'expérience renferme les éléments
touchant l' échant i lion} 1 a nat ure du t est ut i 1 i sée} 1 a norma 1 i sat ion
de l'Epreuve} le concept de fidél ité} la val idité et le déroulement
de la présente expérimentation,
suivants:
L ' échant i lion
Les sujets ont tous été sélectionnés selon les critères
Les sujets sont tous francophones} la langue française
étant employée au domici le fami 1 ial ,
Les sujets baignent dans notre mi 1 ieu culturel depuis au
moins cinq ans,
Les sujets possédant des troubles physiques tels que:
surdité} cécité} paralysie cérébrale sont exclus ,
Les sujets ont été recrutés a la fois dl' intérieur d'une
banque de données propre dl' Institut de Recherches Psychologiques1 et
des écoles saguenéennes de niveaux élémentaire et secondaire,
L'Epreuve individuel le d'habi leté mentale a été standardisée dans dix
régions du Québec,
1 Il con vien t de remercier l' Institut de recherches psychologi gues de Montréal et le docteur.jean-Marc Chevrier pour l'excellence de leur collaboration.
Tableau 2
Ec::hcmt i 1 1 onna!~e
GROUPE EXPER 1 nEHTAl: EHFAH!.~~H 1 QUES 1 AGE SCOlAR 1 TE T~_. S~XÉ~EOTAL:=] 10 4 r M 2 ----- ---
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tIHE A ~.i§ ___ ~J H 1 QïTËS-·-~~_=~===~~~=~=~~~=_.r=~=:==~=_l ~-=----·=~=I=~-.==~==t 50
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Tableau 2 (suite) Echant i 1 lonnaqe
... _-....----._---------'~--- ~-r--~ ._-GROUPE CONTROLE: PREMIERS NES AGE SCOLARITE SEXE -
1 (1 4 t·l 1 0 1:.-
.. ..1 ~1 ~- ----
1 0 5 F __ M_
l 1 5 ~1 -- ----~ ~------1 1 5 F --- ------- r-.---. -- -_ ._-1 1 5 r-1 - ._-----1 1 6 F ---1--'--- ----r-' t.. 6 ~1
- -,--1-._---- ----1-- ~-_.-------
1'"' .::. 6 F 1 2 6 t·l ----------------,---_._-------, 1 2 7 F
-~ --_.- --_._ . r:' .) 7 ~1 --- r--' ----13 7 F ._---------------_._---- --13 7 Il ----13 ô F
--~- -1 4 ô ~1 --1-._-----._------------------_._--_._-_._- 1---._.-
14 ,-, CI F
1 5 1-----
9 r·l ----------------------------- - -.-_ ._-- ----_. __ . 1 5 9 F . _-------------------_ .. - --1--. _ _ . ----_ ...
1 - ---- -- ------ .- -----_ ... -ENFANTS PREMIERS NES ,--, ... _----_ .. - - ---~--_.~---'------~ ---~ ..... -.. -
TOTRL 2 3
--2
2
---10 7 4 2 -----2 ----3 3 _._--_. 2
-----__ -_-1
50 ----_._----,
t ..... ' c>
Tabl ea u 2 (suite)
Echant i 1 lonnage
- ----GROUPE CONTROLE: DERNIERS NES AGE SCOLRRITE --
1 0 '4 1 (1 5 10 5 -11 5 -11 5 - -1 1 5 - - -- --11 6 --_ ... _--1? "- 6 -12 6 -12 6 12 7 -13 7 - -1:3 i' . -- -- -,.-' _~I 7 - _.------ ._--1-';) __ , 13 --- - - --_._._----14 Ô
f--. -l '4 Ô
f--. - ._- -- -1 5 9 ----- -15 9 ---
--_._--_. - ---
SEXE TOTAL 1'1 2 1-1 3 F 1 -------f-------1"1 1 - ----f-----F 1 --f----1-1 1 -------------- f--------. -F 2 1'1
r-1 ._--_ ..
F 2 r-1 1 --F 1 ---------_. 1'1 10 --- --_. F 7 ---_. -----11 4
'--F 2 1------ ---_ .... _._._---1'1 2 --------F 3 -----11 3 - .. -F .....
L --------_. - - _--.- .--- --- 1
EHFAHTS DERHIERS NES 50 1 '---_ .. --_ .. _-----------_._-_._--------------_ ... _-_._'---_ ... -------_ .. _-.. _-----
[0 ......
Pour les besoins de la présente étude comparative} les su
jets ont été divisés en trois gro~pes d~stincts et se répartissent
comme suit:
1- Groupe expérimental: 50 enfants uniques
2- Groupe contrôle: 50 enfants non uniques (premiers nés
d'une petite fami 1 le).
3- Groupe contrôle: 50 enfants non uniques (derniers nés
d'une grande fami 1 le).
Un fait important est d noter: les trois groupes sont
équivalents en termes d'âge} de sexe et de niveau de scolarité. Les
variables contrôlées sont l'âge chronologique} le sexe} la scolarité
et le nombre d'enfants dans la fratrie.
Hature du test uti 1 isé
Dans le but de val ider les hypothèses formulées antérieure
ment} le test privilégié se nomme: EIHM (Epreuve individuel le
d'habi leté mentale) qui en soi constitue une version revisée du
Barbeau-Pinard. L'épreuve individuel le d'habi leté mentale est un test
original qui accorde de l'importance aux recherches antérieures
entreprises dans le domaine de l'évaluation de l'intelligence.
Normal isation de l'épreuve
Afin de déterminer scientifiquement le degré de difficultés
de chacune des questions propres d chaque sous-test et de tester
22
l 'homégénéité des items constituant ces mêmes sous-tests} l'Institut
avec la collaboration de spécial istes a procédé à la normal isation.
Pour ce faire} la méthode du hasard contrôlé a été privi lé-
giée en raisons des avantages que cette dernière propose. Cette
méthode a pour but de sélectionner des critères pertinents qui
englobent la population étudiée (i .e. les enfants uniques et non
uniques) et de fixer le type de contrôle désiré.
Une fois l'opération choix/critères conclue} le hasard
désigne les sujets qui corroborent avec l'expérimentation. Trois
critères de base ont été soul ignés.
1. Age chronologique:
L'age se précise ainsi: une période de trois mois gravitant
autour de l'age mi 1 ieu. Par exemple} 12 ans signifie 12 ans 1/2}
l'age mi 1 ieu } soit pas plus jeune que 12 ans} 4 mois} 15 jours} et ,
pas plus agé que 11 ans} 1 mois} 15 jours.
2. Sexe:
Dans l 'échanti 1 Ion entier de l'Institut} à chaque niveau
d'age chronologique} se trouve un nombre égal de sujets appartenant au
sexe féminin et au sexe mascul in.
3. Scolarité:
Les sujets sont classés selon leur appartenance au système
scolaire du Québec.
23
Ainsi} le responsable de l 'échanti 1 lonnage en regard avec la
normal isation a tenu compte du nombre de sujets à chaque niveau
d'age} pour chacune des catégories.
Fidél ité et val idité de la version revisée du Barbeau Pinard (EIHM)
En raison de la présente uti 1 isation d'un test revisé} les
concepts de val idité et de fidél ité seront traités dans les 1 ignes Qui
suivent.
Concept de fidél ité
La fidél ité est cette quai ité par laquel le un instrument de
mesure} mesure toujours ce QU' i 1 doit mesurer. Un test est fidèle
lorsqu'un sujet réussit à obtenir le même rendement au même test à des
interval les différents} soit 2 mois} 6 mois, et un an.
Dans le cas de l'EIHM (Epreuve individuel le d'habi leté
mentale)} trois méthodes statistiques ont été uti 1 isées pour vérifier
sa fidél ité.
1- La méthode du test-retest.
En deux séances différentes, l'Epreuve a été administrée à
38 sujets figés de 10 à 15 ans . La corrélation des sous-tests mémoire}
arithmétique} substitution} histoires en images, dessins avec blocs,
assemblage a fourni un résultat de "D, 855" (Chevrier, 1989, p. 10).
Par la suite} cette corrélation a été comparée à cel le que Barbeau et
Pinard avait obtenue i.e. "0}894" (Chevrier) 19S9} p. 10) .
24
2- La méthode de bissection.
Cette méthode divise en deux parties équivalentes les items
de rangs pair et impair. Cette division a été effectuée pour les
sous-tests connaissance, jugement, simi 1 itude, vocabulaire et images d
compléter. L'Epreuve individuel le d'habi leté mentale (EIHM) a produit
une corrélation de "0, 946" comparativement d un résultat de "0,933"
émis pour le Barbeau-Pinard (Chevrier, 1989, p. 41).
De manière générale, les Quotients intellectuels verbal, non
verbal et global sont examinés par la méthode de bissection. "Des
résultats situés entre 0,80 et 0,90 sont relativement élévés. Ceci
est véridique pour tous les âges et ce Quel Que soit le niveau mental
d'intelligence" (Zimmerman, et Woo-Sam, 1912, p. 10-11).
Cette méthode ne peut être uti 1 isée pour les sous-tests mé
mOire, substitution, assemblage et histoires en images.
A titre ·Informatif, voici Quelques résultats Qui ont été
obtenus via la méthode de bissection aux sous-tests: "connaissances,
0,882; jugement, 0,188; simi 1 itudes, 0,196; arithmétique, 0,843;
vocabulaire, 0,897; images d compléter} 0,732; dessins avec blocs,
0,915" (Chevrier, 1989, p.41). Cette méthode de bissection a été
corrélée sur 600 sujets âgés de 10 d 15 ans.
3- La formule KR-20.
La formule Kuder-Richardson (KR-20) calcule une corrélation
Qui est uniquement fondée sur le pourcentage d'échecs et de réussites
25
à chacune des Questions de chaque sous-test et ceci} indépendamment
des échel les.
Les corrélations pour les sous-tests "connaissance (0}855)}
jugement (0}985)} simi 1 itudes (Oj993)j vocabulaire (0}987) et images a
compléter (O}769)" indiquent un haut degré de fidél ité car les
résultats sont très élevés (Chevrier j 1989 j p. 42).
Concept de val idité
La val idité est cette Quai ité d'un test Qui mesure
effectivement ce Que le test est censé mesurer. L'Epreuve in
dividuel le d'habi leté mentale (EIHM) pour s'avérer val ide doit donc
mesurer l'intelligence.
Le calcul des corrélations entre les sous-tests et l 'échel le
globale de l'Epreuve individuel le d'habi leté mentale (EIHM) a été
réal isé sur une population de 600 sujets Bgés de 10 à 15 ans} de
niveau de scolarité s'étendant de la Quatrième année du primaire au
secondaire U.
Afin de val ider cette Epreuve (EIHM)} la corrélation de
chacun des sous-tests a été calculée avec l'ensemble du test. La
val idité de l'Epreuve est confirmée car les résultats obtenus sont
suffisamment élevés et constants (Chevrier) 1989} p. 43).
Dans certains cas j la comparaison des résultats obtenus lors
de l'administration de l'Epreuve avec d'autres tests d'évaluation peut
26
servir de méthode de val idation. Cependant, dG au fait que les
échel les déjd existantes datent d'une quarantaine d'années, le calcul
de la corrélation de chacun des sous-tests a été fait avec l'ensemble
du test.
Déroulement de l'expérimentation
Les sujets provenant de la banque de l' Institut de
Recherches Psychologiques ont tous été testés d l'école pendant les
heures de cours. Par contre, pour ce qui est des étudiants des écoles
saguenéennes, ils furent tous évalués d domici le.
Chaque administrateur a suivi un entrainement en regard avec
l'administration de l'EIHM (Epreuve indiduel le d'habi leté mentale). A
l' instar des formules revisées du W. 1 .S.C. et du W.A. 1 .5., l'Epreuve
individuel le d'habi leté mentale (EIHM) fait alterner les sous-tests
verbaux avec les sous-tests non verbaux pour plus d'uniformité. Sur
le plan pratique, 1 'ordre d'administration se dressait ainsi:
Connaissances
Il Images d compléter
1 1 1 Jugement
lU Substitution
U Mémoire de chiffres
UI Assemblage
UII Simi 1 itudes
UIII Histoires en images
IX Arithmétique
27
X Dessins avec blocs
XI Uocabulaire
Pour de plus amples informations concernant cette Epreuve,
la consultation du test psychométrique: Epreuve individuel le
d'habi leté mentale (EIHM) peut s'avérer judicieuse .
2ô
Chapitre III
Présentation et analyse des résultats
Avant la présentation des résultats obtenus lors de la présente
recherche} les méthodes d'analyse employées seront décrites de manière
brève et concise.
Méthodes d'analyse
L'analyse des résultats consiste en une étude comparative
portant sur une population d'enfants uniques et d'enfants non uniques.
Les méthodes d'analyse privi légiées se composent exclusivement de
moyenne} d'écart type et de variance.
Pour ce faire} les méthodes d'analyse (moyenne et écart-type)
sont puisées a même le dossier Excel propre a un ordinateur de type
Macintosh plus (Apple).
En fait} 1 'a~alyse des résultats représente une comparaison de
moyennes de groupes indépendants. Le rôle prédominant de cette
méthode permet la détermination de différences intellectuel les a des
niveaux de signification judicieux.
En ce qui concerne cette même analyse des différences entre les
groupes étudiés} l 'appl ication d'une formule mathématique permet
l'obtention des résultats et conclusions aspirés.
La formule adoptée va donc comme suit:
30
« Xl - X2 ) - (IJ - P2» , 1
/ 2 2
3 + q ~2
n 1 n 2
permet d'obtenir les résultats et conclusions aspirés. Les hypothèses
alors formulées sont:
Hypothèse nul le Ho: ~l ~ ~2
- Hypotèse alternative Hl: ~l > ~2
Si Pr «Xl -X2 ) > K 1 (J.I'l ~ ~2»J la proposit ion hypothèse nulle
Ho sera rejetée pour privi légier l'adoption de l 'hypothèse alternative
Hl' Les niveaux de signification sont soient de 5 % ou de 1 % da au
fait qu'un niveau au deld de 5 % est jugé non significatif pour une
recherche . Tous ces calculs ont été effectués d l'aide d'une mini-
calculatrice programmable.
Résu 1 tats
Les résultats se répartissent dans sept tableaux et permettent
de fournir une réponse judicieuse aux trois hypothèses de recherche
formulées antérieurement au chapitre 2 (p. 16).
Au cours des 1 ignes qui vont suivre J chacun des tableaux sera
expl iqué en fonction de ce qu' i 1 représente .
31
Le tableau 3 illustre les résultats obtenus lors de la passation
du test EIHM (Epreuve individuel le d'habi leté mentale) par les enfants
uniques (Appendice A} pp.50-51).
Sur ce tableau} figurent les variables sexe} age} scolarité,
connaissance} jugement} substitution} mémoire, assemblage}
simi 1 itudes} histoires en images} aritmétiques} dessins avec blocs}
vocabulaire} Quotient intellectuel verbal} Quotient intellectuel non
verbal et Quotient intellectuel global .
Le tableau 4 rapporte tous les résultats Que les premiers nés
issus de petite fami 1 le (deux enfants) ont eu d l'EIHM (Epreuve
individuel le d'habi leté mentale) (Appendice A} pp. 52-53). Ce tableau
renferme les mêmes variables Que le tableau 3 (Appendice A} pp. 50-
51).
Le tableau 5} pour sa part} contient les notes derniers nes
provenant de grand~ fami 1 le (cinq enfants et plus) (Appendice AI pp.
54-55). Tous ont passé l'EIHM (Epreuve individuel le d'habi leté
mentale) et les variables s'avèrent toujours les mêmes.
Une simple lecture de ces trois tableaux (3 1 4} et 5) (p 50-55)
ne révèlent pas grand chose d moins de procéder aux calculs de la
moyenne et de l'écart-type pour chacun des groupes a chaque item
évalué . Uoi Id Qui fut fait lors des tableaux 6 et 1 (pp.33-34) .
32
Le tableau 6 révèle la moyenne que chacun des groupes a obtenu
aux différentes parties du test EIHM (Epreuve individuel le d'habi leté
mentale).
Tableau 6
Moyennes de tous les groupes examines au test de l'EIHM
33
Iteas Enfants uniques Preaiers nés Derniers nes Age 12.6 12.6 12.6 Connaissance 11 .64 9.98 8.44 Images à compléter 10.9 10.34 8.5 Jugement 10.06 9.8 8.02 Substitution 11 .42 10.68 9.06 Mémoire 10.78 9.36 8.62 Assemblage 9.62 10.06 9.12 Sim i 1 i t udes 10.64 9.5 8.1 Histoires en images 10.98 9.74 8.64 Art i t hmêt i Que 10.7 9.56 8.12 Dessins avec blocs 9.94 9.96 9.16 Uocabulaire 10.82 10.12 8.08 Q.I. verbal 104.96 98.18 87.66 Q.I. non verbal 104.7 100.28 91 .32 Q.I. global
,
105.54 99.44 87.8
Ainsi} les résultats démontrent qu'aux sous-tests:
- connaissances
images à compléter
- jugement
- substitution
- mémo i r'e
- sim i 1 i t udes
histoires en . images
- al" i t hmét i Que
- vocabulaire
ainsi Qu'aux Quotients intellectuels verbal, non verbal et global,
les enfants uniques ont eu des moyennes supérieures aux enfants non
uniques i.e. premiers nés et derniers nés.
Par contre, aux sous-tests assemblage et dessins avec blocs les
enfants premiers nés ont eu des notes supérieures aux autres groupes
d'enfants (uniques et derniers nés).
Le tableau 1 fournit l'écart-type de chacun des trois groupes
lorsque ces derniers furent soumis d l'évaluation de l'EIHn.
Tableau 1
Ecarts-type des groupes étudiés au test de l'EIHn
Critères évalués Enfants uniques Preaiers nés Derniers nés Connaissance 3.6 3.03 2.29 Images d compléter 3.05 2.11 3.06 .Jugement 2.68 2.51 2.9 Substitution 2.58 2.51 2.8 Mémoire 3.52 2.46 2.12 Assemblage 3.03 3.1 2.62 Sim i 1 it udes 3.08 2.91 2.12 Histoires en images 3.95 3.31 3.14 ArtithmétiQue 3.92 3.55 3.11 Dessins avec blocs 2.68 2.9 3.01 Uocabulaire 3.29 2.58 2.81 Q.I. verbal 14.31 12.1 16.34 Q.I. non vel"bal 14.86 13.52 16.18 Q.I. global 14.39 12.14 16.89
.34
Ces écart-types serviront au calcul qUI permettra de
déterminer les di fférences significatives chez la population étudiée.
Que représentent tous ces résultats ? Il lustrent-i Is des
différences psychologiques significatives chez la population étud iée?
Les tableaux 8 et 9 élucideront sûrement ces questions.
Analyse des différences entre les groupes
Les résultats de l'analyse des différences sont contenus d
l'intérieur des tableaux 8 et 9. Le tableau 8 compare l'enfant unique
d l'enfant premier né issu d'une fami 1 le composé de deux enfants et
contient les calculs propres d l'analyse de var iance .
Tableau 8
Analyse de variance des enfants uniques et des premiers nés.
Critères évalués Di ff. de .oyennes K Hiveau Décision Connaissances 1 .66 1. 55 0.01 Accepte Hl 1 mage d comp 1 ét N' 0.56 0.96 0.05 Accepte Ho ,Jugement 0.26 0.86 0.05 Accepte Ho Substitution 0.74 0.85 0.05 Accepte Ho Mémoire 1. 42 1. 41 0.01 Accepte Hl Assemblage 0.44 1. 01 0.05 Accepte Ho Sim i 1 i t udes 1. 14 0.995 0.05 Accepte Hl Histoires en images 1 .24 1.2 0.05 Accepte Hl Ar i thmêt i que 1 . 14 1. 23 0.05 Accepte Ho Dessins avec blocs 0.02 0.92 0.05 Accepte Ho Uocabulaire 0.7 0.97 0.05 Accepte Ho Q.I. verbal 6.78 6.3 0.01 Accepte Hl Q.I. non verbal 4.42 4.67 0.05 Accepte Ho Q.I. 9 loba 1 6.1 4.47 0.05 Aceepte Hl
Le tableau 9, pour sa part, confronte l'enfant unique d l'enfant
dernier né provenant d'une grande fami 1 le i.e. cinq enfants et plus.
Tableau 9
Analyse de variance des enfants uniques et des enfants derniers nés.
Critères évalués Di ff. de .oyennes K Hiveau Décision Connaissances 3.2 1 .41 0}01 Accepte Image d compléter 2.4 1. 42 0,01 Accepte Jugement 2.04 1 .3 0,01 Accepte Subst i tut ion 2.36 1. 25 0,01 Accepte f1émo i re 2.16 1. 35 0,01 Accepte Assemblage 0.5 0.93 0,05 Accepte 5 i mil i t udes 2.14 1. 35 0,01 Accepte Histoires en images 2.34 1. 66 0,01 Accepte Ar i thmét i que 2.58 1. 78 0,01 Accepte Dessins avec blocs 0.78 0.95 0,05 Accepte Uocabulaire 2.74 1. 44 0,01 Accepte Q.I. verba 1 17 .3 7. 16 0,01 Accepte Q.I. non verbal 13.38 7.24 0,01 Accepte Q.I. g loba 1 17.74 7.31 0,01 Accepte
Les résultat~ de l'analyse de variance établ is dans ces deux
tableaux (8 et 9) fauorisent la uérification des hypothèses qui ont
conduit à l'expérimentation.
Interprétation des résultats
Pour faci 1 iter la ual idation des hypothèses, chacune sera
abordée et analysée à l'aide de ces deux tableaux détenant les
informations pertinentes.
Hl Hl Hl Hl Hl Ho Hl Hl Hl Ho Hl Hl Hl Hl
36
Hypothèse 1:
Existe-t-i 1 une différenc~ significative au niveau du quotient
intellectuel global au test EIHM (Epreuve individuel le d'habi leté
mentale) entre les enfants uniques et les enfants non uniques?
L'observation d'une différence significative s'inscrit au niveau
du quotient intellectuel global au test EIHM (Epreuve individuel le
d'habi leté mentale) entre les enfants uniques et :
-les enfants premiers nés (p {O}05). Le tableau 6 soutient
l 'hypothèse et met en évidence que les enfants uniques sont nantis
d'un quotient intellectuel global supérieur aux enfants premiers nés.
-les enfants derniers nés (p {O,Ol). Le tableau 9 confirme
l'hypothèse 1 et suggère que les enfants uniques possèdent un quotient
intellectuel global supérieur aux enfants derniers nés.
Ces résultats viennent appuyer d'une certaine manière les
recherches de Hisbet (1953) et du Consei 1 Ecossais de Recherche
(1959).
Pour sa part, Hisbet (1953) a soumis une population d'enfants
uniques et d'enfants non uniques d un test d'intelligence. Cet homme
a évalué d 105 le quotient intellectuel global moyen de l'enfant
unique et d 90 celui des enfants non uniques.
Le Consei 1 Ecossais de Recherche (1959) soutient que les enfants
uniques sont nantis d'un quotient intellectuel global de 22 points
supérieurs aux derniers nés.
37
Ainsi, la présente étude détermine un Quotient intellectuel
global moyen de lD5,51 pour les enfants uniques, de 99,14 pour les
premiers nés et de 87,8D pour les derniers nes. Les différences pour
les Quotients intellectuels globaux moyens entre les enfants uniques
et les derniers nés égalent 17}74 .
Une comparaison entre la présente recherche et cel les établ ies
par Nisbet (1953) et du Consei 1 Ecossais de Recherche (1959) fournit
une certaine ressemblance au niveau des résultats en matière de
Quotient intellectuel global moyen chez la population étudiée .
Hypothèse 2:
AI' intérieur de Quel(s) sous-testes) s'iscrivent les
différences entre les enfants uniques et les enfants non uniques?
Les analyses de variance suggèrent des différences
significatives aux sous-tests:
connaissQ~ce . Les enfants uniques obtiennent un résultat
supérieur aux enfants premiers nés (p ~ D,Dl, tableau 8) et aux
derniers nés (p ~ D, Dl, tableau 9).
images d compléter. Les enfants uniques ont une performance
supérieure significative ( p ~ D,Dl, tableau 9) aux derniers nés.
jugement. Les enfants uniques font preuve d'un mei 1 leur
jugement Que les enfants derniers nés (p ~ D, Dl , tableau 9).
substitution. Les enfants uniques obtiennent des résultats
supérieurs significatifs comparativement aux derniers nés (p ~ D, Dl,
tableau 9).
3ô
- mémoire. Les enfants uniques possèdent une mei 1 leure mémoire
que les premiers nés (p { O,Ol} tableau 8) et les derniers nés (p {
O}Ol} tableau 9).
- simi 1 itudes. Les enfants uniques ont eu des résultats
supérieurs significatifs aux enfants premiers nés (p { O,OS, tableau
8) et aux derniers nés (p { 0,01, tableau 9).
histoires en images. Les enfants uniques ont obtenu de
mei 1 leurs résultats que les premiers nés (p { O}05, tableau 8) et les
derniers nés (p { 0, 01, tableau 9).
- arithmétique. Les enfants uniques ont des notes supérieures
significatives aux derniers nés (p { O} 01, tableau 9).
- vocabulaire . Les enfants uniques possèdent un vocabulaire
mei 1 leur que les derniers nés ( p ~ O)Ol } tableau 9).
A la lecture de ces résultats, l ' établ issement d ' un parai lèle
entre la présente étude et cel les investiguées par Wark, Swanson} and
Mack (1914)} Peck (1981) et Falbo (1917) peut aisément se faire.
Ainsi, les quatre recherches démontrent que les enfants uniques
et les premiers nés ont de mei 1 leurs résultats lors de tests
d'intelligence que les derniers nés . C'est ce qu'affirmaient Wark,
Swanson and Mack (1974), Peck (1981) et Falbo (1917).
Hypothèse 3:
Hote-t-on une différence en ce qui concerne le quotient
intellectuel verbal et le quotient intellectuel non verbal chez la
population comparée?
39
L'identification d'une différence significative se fait au
niveau du quotient intellectuel verbal et non verbal. Ainsi,
l'analyse démontre que I.es enfants uniques sont nantis d'un quotient
intellectuel verbal supérieur d la fois aux enfants non uniques et
derniers nés. Les différences notées sont significatives (p ~ D,Dl,
tableaux 8 et 9) .
Antérieurement} deux études ont émis des conclusions en ce qui a
trait au quotient intellectuel verbal chez la population étudiée.
D'une part, Horrocks (1962) affirme que le quotient intellectuel
verbal des adolescents uniques ôgés de 12 d 15 ans est supérieur d
celui des enfants non uniques.
D'autre part, Payne (1972) soutient que le quotient intellectuel
verbal des enfants uniques et des premiers nés est supérieur
significativement~ux derniers nés .
En resume, ces deux études viennent en accord avec les résultats
obtenus lors de cette présente recherche.
En ce qui concerne le quotient intellectuel non verbal, seule
une différence se pointe entre les enfants uniques et les derniers
nes. La différence indique que les enfants uniques possèdent un
quotient intellectuel non verbal supérieur significativement aux
derniers nes.
40
Un fait important a noter: cette dimension du Quotient
intellectuel non verbal n'est traitée dans aucune étude scientifique.
Aucune recherche ne fait mention de ces différences significatives au
niveau du Quotient intellectuel non verbal entre les enfants uniques
et les enfants derniers nés.
Comment expl iQuer tous ces résultats? Ces derniers sont
exclusifs au Québec car aucune recherche scientifique semble avoir été
effectuée sur le sujet de l'unicité. Cependant} bon nombre d'auteurs
avancent les mêmes dissimi 1 itudes psychologiques chez la population
étudiée.
En effet} lors de leurs recherches respectives} Bradford (1925)}
Nisbet (1953)} Papavassi 1 iou (1954)j Guensel (195S)) Douglas (1964)}
Sukhendra lai Chopra (1966)} Zajonc (1976)} Falbo (1977) et Peck
(1981); stipulent Que les enfants uniques et les premiers nés auront
des résultats supé~ieurs significatifs aux derniers nés lors de la
passation de tests d'intelligence. Ces chercheurs ont tous conclu a des différences significatives ce Que la présente recherche suggère
entre les enfants uniques et les derniers nés.
Par conséquent} ces différences peuvent être attribuées a une
multitude de facteurs environnementaux et génétiques. Néanmoins} deux
facteurs s' illustrent et reviennent plus souvent dans les recherches
comme faisant partie intégrante des principales causes propres a ces
41
différences psychologiques présentes chez les enfants selon leur rang
dans la fami 1 le.
Selon les nombreuses recherches} les facteurs déterminants
propres d ces dissimi 1 itudes seraient:
- l'absence de fratrie tend d favoriser un quotient intellectuel
supérieur aux enfants issus de fami 1 les nombreuses (Zajonc et Claudy
1976)
- un surcroit d'attention et de stimulations tendent a produire
un environnement intellectuel plus riche (Peck).
42
Conclusion
Cette section conclut la recherche et englobe la nature} les
objectifs} les principaux résultats pertinents et les 1 imites Qui ont
émergé d la lumière de l'expérimentation.
La nature de la recherche
La présente étude en est une comparative et expérimentale.
Cette dernière porte sur une population d'enfants uniques} premiers
nés et derniers nés agés de 10 d 15 ans. L'échanti 1 Ion fut évaluée
via l'administration de l'Epreuve individuel le d'habi leté mentale.
Les objectifs de la recherche
Cette recherche visait la détection de différences
psychologiques chez les trois groupes d'enfants testés. A partir de
trois hypothèses de base et avec l'intérêt de découvrir de nouvel les
facettes aux dissimi 1 itudes psychologiques propres d la population
québécoise} la recherche a suivi son cours. Connaitre l 'heure juste
en ce qui découle de ces différences psychologiques tel était le but
ultime de la démarche expérimentale.
Les incitatifs d la recherche
L'auteure voulait tater le pouls d'un échanti 1 Ion de la
population québécoise d'enfants et d'adolescents agés de 10 a 15 ans
en matière de différences intellectuel les. Le profi 1 de la
1 ittérature sur l'unicité qui avait changé de tangente en cours de
siècle} le fait Qu'aucune recherche scientifique publ iée avait été
44
produite au Canada ou plus précisément au Québec et la taux de
natal ité qui tend à déci iner ont incité à engendrer cette recherche.
Les pricipaux résultats pertinents
L' administration de l'Epreuve individuel le de l 'habi leté mentale
a chacun des trois groupes d'enfants a apporté des différences
significatives. De façon concise et plutôt brève, les différences
significatives majeures observées se dépeignent dans les 1 ignes qui
suivent.
Selon l'expérimentation, les enfants uniques ont eu des
résultats supérieurs aux:
premiers nés lors des sous-tests connaissance (p { 0,01),
mémoire (p { 0,01), simi 1 itudes (p { 0,05) et histoires en images (p {
0,05)
derniers nés lors des sous-tests connaissance (p { 0,01),
images à compléter (p { 0,01), jugement (p { O,Ol)} substitution ( p {
0,01), mémoire (p~ 0,01), simi 1 itudes (p { 0,01), histoires en images
(p { 0,01), arithmétique ( p { 0,01) et vocabulaire ( p { 0,01).
En ce qUI a trait aux quotients intellectuels, la recherche
suggère que:
les enfants uniques sont nantis d'un quotient intellectuel
supérieur aux premiers nés (p { 0, 05) et aux derniers nés (p { D,Dl);
les enfants uniques possèdent un quotient intellectuel verbal
supérieur aux premiers nés (p { 0,01) et aux derniers nés (p { D,Dl);
45
les enfants uniques affichent un quotient intellectuel non
verbal supérieur aux derniers nés (p ~ O}Ol) .
Les 1 imites de la recherche
Malheureusement, la recherche ne permet pas l ' identification des
causes exactes de ces différences psychologiques trouvées. Cette
dernière relance donc à sa manière le débat sur le caractère inné
et/ou acquis des composantes psychologiques humaines. Quels sont les
facteurs déterminants à toutes ces différences psychologiques notées?
Une prochaine recherche pourrait se pencher sur l'approfondissement de
ces facteurs en cause.
L'issue de la recherche
Chose certaine, Quels que soient les sources et les facteurs en
cause} des différences psychologiques entre les enfants uniques et non
uniques existent bel et bien. D'ai 1 leurs, cette recherche permet de
l'affirmer ou en plus le prouver.
Les différences intellectuel les s'avèrent plus notables entre
les enfants uniques et les derniers nés. En dépit de Quelques
différences psychologiques observées entre les enfants uniques et les
premiers nés} leurs résultats sont plus simi laires i.e les
dissimi 1 itudes sont moins marquées. Ces conclusions appuient les
expériences antérieures sur le sujet et ce, peu importe, leur 1 ieu
d'origine. Cela signifie donc Que les jeunes québécois actuels ne
dérogent pas de la règle.
46
Ainsi, ces dissimi 1 itudes psychologiques qUI ont émergé d la
suite de la présente recherche viennent rejoindre les hypothèses déjd
émises sur le sujet de l'unicité. La recherche induit donc que le
quotient intellectuel est inversement proportionnel d la tai 1 le de la
fami 1 le ce qui laisse présager que le dernier né sera plutôt
désavantagé par son rang en termes de bagages intellectuels.
Conclusion
Bref, les différences psychologiques entre les enfants selon
leur rang dans la fami 1 le existent. Cependant, chaque être est
unique, non catalogable et le chercheur ne doit surtout pas sombrer
dans le piège de la général isation quels que soient les résultats
aussi pertinents soient-i 1. La loi qui veut que toute exception
confirme la règle ne doit pas être jetée non plus aux oubl iettes.
Dans le fond, l'existence de quelques différences psychologiques ne
changent pas le monde sauf que ces dernières ne doivent pas porter
préjudice.
47
Appendice A
Les tableaux de résultats
Afin de clarifier les données composant les tableaux QUI
suivent, une définition des variables sera apporté.
-suj
-sexe:
-sco
-ima
-jug
-sub
-mémo:
-ass .
-simi:
-hist:
-arit:
-dess:
-voca:
Uoici donc la signification de l'abréviation:
le numéro du sujet;
le sexe du sujet (1: féminin et 2: mascul in);
la scolarité (nombre d'annéees d'études complétées);
la côte obtenue au sous-test images d compléter;
la côte obtenue au sous-test jugement;
la côte obtenue au sous-test substitution;
la côte obtenue au sous-test mémoire de chiffres;
la côte obtenue au sous-test assemblage;
la côte obtenue au sous-test simi 1 itudes;
la côte obtenue au sous-test histoires en images;
la côte obtenue au sous-test arithmétique;
la côte obtenue au sous-test dessins avec blocs;
la côte obtenue au sous-test vocabulaire:
-Q. 1 .U.: le score obtenu au Quotient intellectuel verbal;
-Q. 1 .H-U.: le score obtenu au Quotient intellectuel non-verbal;
-Q.I. G.: le score obtenu au Quotient intellectuel global.
Tableau 3 Résultats des enfants uniques au test EIHM
SUJ SEXE AGE SCO CON IMA JUG SUD MEMO ASS SIMI HIST ARIT DESS 1 2 10 4 6 1 5 1 0 8 8 1 1 7 14 0 1 1 2 2 10 4 6 10 8 8 2 1 1 4 8 9 1 1 3 1 10 5 6 6 3 9 14 1 1 6 9 8 8 4 2 10 5 10 9 1 1 8 8 6 10 8 0 8 5 2 10 5 7 1 6 10 14 8 15 1 1 13 7 1 1 6 2 10 5 1 0 1 1 13 8 8 7 1 1 9 9 7 7 1 1 1 5 9 6. 4 7 14 4 8 6 0 6 8 1 1 1 5 9 6 8 1 1 1 1 1 2 9 7 9 13 9 2 1 1 5 10 9 7 9 5 7 9 8 8 10
1 0 2 1 1 6 9 1 3 8 9 12 9 10 0 9 14 1 1 1 1 1 6 9 1 0 12 1 1 8 6 9 1 7 1 0 10 1 2 1 1 1 6 6 7 9 1 1 8 5 4 10 7 7 1 3 1 12 6 5 -~ 4 8 7 7 4 8 6 6 14 1 12 6 9 6 10 9 9 1 10 8 9 4 15 2 12 6 8 9 6 1 1 7 6 4 1 1 9 8 1 6 1 12 7 13 1 0 13 1 2 1 1 12 1 1 10 9 9 17 2 12 7 9 1 5 8 5 9 12 7 8 12 7 1 8 1 13 7 1 1 1 2 10 12 19 12 10 0 1 3 14 1 9 2 13 7 1 2 11 1 0 1 1 14 14 10 13 1 7 13 20 2 13 7 1 7 1 0 9 10 7 8 13 10 15 8 21 2 13 7 1 7 1 3 13 13 14 4 13 13 15 12 22 2 13 7 16 9 12 13 7 7 13 1 1 1 1 13 23 2 13 7 7 9 8 1 1 9 9 6 8 6 3 24 1 13 7 12 1 0 12 1 3 8 9 13 17 10 1 0 25 1 13 7 10 1 0 8 10 1 1 12 10 7 7 9 26 1 13 7 17 1 3 13 13 1 1 1 1 15 12 15 12 27 1 13 7 12 1 3 13 13 17 12 13 14 12 12 28 2 13 7 12 1 3 8 1 1 1 1 1 0 1 2 1 6 12- 13 29 2 13 7 13 14 10 9 12 9 1 0 10 1 1 13 30 2 13 7 10 1 0 9 1 1 e 1 0 1 2 1 1 1 5 11 31 1 13 7 12 8 1 1 14 14 1 1 13 9 1 3 9
VOCA Q.I.V 6 89 6 94 6 89 7 100 8 106 9 117 8 78
1 0 102 7 96
1 1 104 1 0 109 7 84 3 63 9 95 5 76
1 0 106 0 u 91
12 106 12 11 2 1 6 124 1 3 125 1 3 117 6 77
1 2 11 (1
9 91 14 129 1 3 1 1 5 14 109 14 109 1 0 106 1 2 1 1 2
Q.I.N-V 129 112 105 99 144 103 75 106 97 100 11 7 92 69 63 91 103 94 99 11 8 92 107 103 83 11 3 95 118 121 120 107 103 100
Q.I.G 108 100 96 99 127 113 73 104 96 103 1 14 86 61 78 80 106 91 103 1 1 7 1 1 1 119 1 1 3 77 1 1 3 92 12e 120 1 1 5 109 106 108 i
o.J1 o
Tableau 3 (suite) Résultats des enfants uniques au test EIHM
SUJ SEXE AGE SCO CON IMA JUG SUD MEMO ASS SIMI HIST ARIT DESS VOCA Q.LV Q.LN-V Q.LG 32 2 13 7 1 5 1 0 8 13 1 2 9 1 3 1 1 9 7 13 109 99 lOS 33 2 13 7 1 2 9 8 9 1 1 7 13 9 15 8 1 1 11 0 86 99 34 1 13 7 1 3 14 1 3 13 5 7 1 1 13 10 la 12 11 0 110 1 1 1 35 2 13 8 1 6 7 14 9 1 5 9 1 5 1 1 10 1 0 16 125 92 1 12 36 2 13 8 1 3 13 1 0 1 1 9 9 10 15 15 1 2 1 1 110 115 114 37 1 13 8 9 13 1 a 13 1 1 13 9 9 15 1 3 8 100 116 108 38 2 13 8 1 2 1 1 9 8 8 1 1 7 1 1 15 1 1 1 0 102 102 103 39 1 13 8 9 9 ' 7 14 1 1 12 la 8 10 1 2 9 92 107 98 40 2 13 8 14 1 1 1 1 13 1 7 12 14 1 1 14 1 3 1 5 1 21 115 1 21 41 2 14 8 1 2 14 10 15 9 14 13 14 13 4 10 100 107 104 42 1 14 8 1 8 12 1 1 1 5 14 12 14 la 13 la 16 120 104 114 43 2 14 8 1 8 16 1 1 15 1 1 7 15 17 13 8 17 123 1 1 1 120 1
44 1 14 8 1 1 10 1 3 15 1 1 14 12 14 13 10 1 1 103 1 1 1 107 45 1 14 8 1 7 16 13 15 1 1 6 13 1 7 10 12 14 1 1 3 1 16 1 1 6 46 2 15 9 1 7 1 3 14 14 1 2 12 1 1 13 15 1 2 14 1 1 8 1 12 1 1 8 47 1 15 9 1 8 1 6 14 15 1 5 12 15 18 15 1 1 16 128 126 1 31 48 2 15 9 1 2 8 1 1 14 14 1 1 13 9 13 9 12 104 90 98 49 1 15 9 1 3 14 13 13 1 8 12 14 1 6 13 1 2 1 3 1 1 1 1 1 7 1 1 6 50 1 15 '- 9 14 1 3 13 15 14 1 2 13 18 1 1 1 1 1 3 108 1 21 11 6
'-l1 .....
Tableau 4 Résultat des premiers nés au test EIHM
SUJ SEXE AGE SCO CON IMA JUG SUD MEMO ASS SIMI HIST ARIT DESS YOCA Q.I.Y Q".N-V Q".G 51 2 1 a 4 6 la 5 9 7 5 3 6 6 4 5 84 91 85 52 2 1 a 4 8 1 1 8 7 7 7 6 1 1 6 1 1 9 99 1 1 1 105 53 1 1 a 5 6 7 4 6 1 1 1 1 4 6 a 8 6 78 97 85 54 2 1 a 5 8 1 a 1 2 9 9 1 10 7 8 1 0 8 11 0 96 104 55 2 1 0 5 7 3 12 7 8 6 6 7 7 0 7 101 75 88 56 2 1 0 5 7 1 1 7 7 7 10 6 1 0 9 7 la 101 108 105 57 1 1 1 5 8 ] a 9 8 8 7 10 9 14 8 6 104 95 100 58 1 1 1 5 6 2 ' 3 9 7 5 4 9 7 3 0 u 77 73 72 59 2 1 1 5 7 1 0 7 5 7 6 5 0 6 8 4 78 75 73 60 2 1 1 6 9 1 2 12 10 8 10 9 14 7 1 1 1 1 106 11 9 113 61 1 1 1 6 6 8 9 1 1 8 3 7 6 6 10 6 86 89 85 62 1 1 1 6 8 9 8 1 1 8 12 10 13 6 la 8 94 11 5 105 63 1 1 2 6 7 7 8 1 . .." t.. 7 1 2 8 7 0 la 6 72 95 80 64 1 1 2 6 8 1 a 9 1 1 8 8 8 8 7 9 8 86 92 87 65 2 1 2 6 9 1 3 9 12 8 14 8 13 9 la 9 91 118 103 66 1 1 2 7 9 8 9 12 7 5 la 15 8 la 9 92 99 94 67 2 1 2 7 1 5 13 1 a 10 9 la la a 16 12 1 3 11 6 91 106 68 1 1 3 7 9 1 2 1 2 1 1 8 10 10 13 12 la 1 1 104 108 107 69 2 1 3 7 1 3 1 3 1 a 13 8 14 12 1 3 15 14 1 3 11 5 67 123 70 2 1 3 7 1 5 14 1 5 1 1 14 14 13 1 8 16 14 1 3 126 133 133 71 2 1 3 7 9 7 8 1 1 9 1 1 8 1 0 8 1 1 1 0 90 99 93 72 2 1 3 7 15 1 0 8 13 12 9 13 1 1 9 ..,
l' 1 3 109 99 105 . 73 2 1 3 7 7 12 1 a 14 9 10 10 7 12 la 1 2 100 103 102 : 74 1 1 3 7 8 1 2 8 9 12 12 9 1 a la 12 1 0 92 107 98 75 1 1 3 7 1 0 1 1 1 1 8 8 12 la 1 1 8 8 8 95 99 96 ' 76 1 1 3 7 7 1 0 6 1 2 1 1 12 9 la 9 13 0:. u 85 11 a 95 77 1 1 3 7 1 a 5 9 9 8 9 1 1 8 8 12 7 92 87 89 78 2 1 3 7 6 10 8 1 . .." t.. 15 1 1 9 10 13 10 1 0 94 103 98 79 2 13 7 8 1 1 1 1 l '7 ~I 8 9 10 12 12 10 1 1 101 107 104 80 2 13 7 1 3 7 9 1 1 1 1 9 12 1 1 10 1 1 1 0 96 107 1 01 1
81 1 13 7 8 6 1 0 1 3 8 5 9 7 9 5 1 0 94 76 _~4J
'V1 c-_,
Tableau 1 (suite) Résultat des premiers nés au test EIHM
SUJ SEXE AGE SCO CON IMA JUG SUD MEMO ASS SIMI HIST ARIT 82 2 13 7 8 9 10 1 3 10 1 1 13 8 1 3 83 2 13 7 1 1 1 2 1 1 1 1 12 l '7 • .J 12 10 1 1 84 1 13 7 9 1 3 1 2 11) 10 1 1 9 10 9 85 2 13 8 1 1 1 4 14 15 9 15 13 13 1 7 86 2 13 8 1 5 1 0 8 13 12 9 13 1 1 9 87 1 13 8 1 1 1 1 1 5 15 1 1 10 13 1 1 1 6 88 2 13 8 12 14 1 0 14 14 1 1 9 12 14 89 1 13 8 12 1 1 . 1 3 8 14 9 1 1 8 8 90 2 13 8 12 1 0 1 0 1 1 1 1 1 3 13 1 1 14 91 2 14 8 17 1 3 13 1 1 2 13 1 2 8 C·
'-.'
92 1 14 8 8 9 9 4 7 12 6 8 8 93 2 14 8 14 1 4 13 12 1 ... · L 1 ... ,
"- 14 8 1 2 94 1 14 8 13 1 3 1 3 12 8 1 3 9 16 8 95 1 14 8 1 1 1 1 1 0 9 7 12 12 12 1 0 96 2 15 9 8 1 3 8 9 8 12 1 1 1 9 97 1 15 9 13 1 3 1 3 15 1 1 13 14 7 9 98 2 15 9 13 1 4 1 2 1 0 1 1 1 ... ,
"- 12 10 1 1 99 1 15 9 15 1 0 1 0 1 1 12 9 10 1 1 9 100 1 15 9 ~4 9 1 0 15 12 14 10 10 1 0
OESS VOCA Q.I.V 13 9 102 13 1 (1 96 10 1 0 97 15 1 3 1 21 7 1 3 109
12 1 2 120 9 1 2 107 9 1 2 106 1 (1 1 0 1 01 12 1 3 107 6 1 1 77 1 1 15 114 12 1 4 99 13 1 2 96 1 1 1 1 70 10 1 2 104 13 12 103 12 12 97 1 ... · L 14 1 1 5
Q.I.NV 105 104 105 134 99 113 115 91 97 100 87 100 116 100 99 102 104 94 105
Q.I.G 104 99 1 01 131 105 1 1 9 1 1 2 99 99 105 79 109 107 98 81 104 104 95 103 .
o.....n V>
Tab 1 eCII.A 5
Résultats des derniers nés au test EIHM
SUJ SEXE AGE SCO CON IMA JUG SUB MEMO ASS SIMI HIS1 ARIT 101 2 la 4 la 1 2 la 5 8 9 la 8 7 102 2 la 4 6 5 3 5 7 5 6 6 a 103 1 la 5 6 1 0 3 6 1 1 12 la 12 1 1 104 2 10 5 13 1 3 14 8 1 1 9 10 la 1 1 105 2 la 5 6 3 2 8 7 3 5 7 8 106 2 la 5 6 2 5 4 5 6 a 0 a 107 1 1 1 5 6 4 9 9 9 la 6 7 9 108 1 1 1 5 8 1:"
;;.) . 8 7 8 1 1 8 ;3 a 109 2 1 1 5 6 4 9 9 9 la 6 7 9 110 2 1 1 6 15 11 1 2 8 9 la 12 1 1 1 3 1 1 1 1 1 1 6 6 7 ... ' 4 1 1 5 9 4 1 1 7 11 2 1 1 1 6 9 3 7 7 8 9 9 8 9 113 1 12 6 6 3 4 1 0 8 7 2 6 6 114 1 1 2 6 7 8 7 9 7 10 7 5 7 115 2 12 6 8 8 8 "1 10 12 "7 , 8 1 1 116 1 12 7 8 1 a 9 9 7 la 8 8 7 117 2 l ';'J
0:.- 7 6 1 1 '3 7 9 1 1 "7 , 8 9 118 1 13 7 7 5 4 1 1 5 9 7 6 1 3 119 2 13 7 la 1 0 9 1 1 8 10 1 2 1 1 1 5 120 2 13 7 6 8 7 9 7 6 5 9 6 121 2 13 7 10 9 9 8 8 9 8 6 1 a 122 2 13 7 9 1 0 9 1 0 9 9 1 0 1 1 1 0 123 2 13 7 9 9 8 9 10 9 9 9 8 124 1 13 7 10 1 0 1 1 9 8 9 8 9 7 125 1 13 7 8 11 10 8 9 1 1 9 6 9 126 1 13 "7 6 7 5 5 7 ~ 8
.., 9 ,
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Q.LN-V 106 72 11 5 114 84 70 93 92 93 108 89 84 71 81 84 89 Q"7 .' , 84 103 81 87 99 91 92 89 71 69 79 73 120 107
Q.I.G 1 1 a 71 106 127 , 8"> .:.
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V1 ~
Tableau 5 (suite)
Résultats des derniers nés au test EIHM
SUJ SEXE AGE SCO CON IMA JUG SUB MEMO ASS SIMI HIST ARIT 132 2 13 7 6 7 6 9 7 6 6 7 7 133 2 13 7 1 2 1 3 14 9 1 2 12 12 8 16 134 1 13 7 8 11 12 14 1 1 9 10 1 1 8 135 2 13 8 12 1 0 1 2 2 9 5 1 1 8 7 136 2 13 8 9 1 2 10 15 9 12 12 9 9 137 1 13 8 7 1 1 5 8 14 9 6 1 1 0 138 2 13 8 1 3 1 3 1 0 1 1 9 9 la 15 15 139 1 13 8 8 9 ' 8 1 1 9 13 1 1 1 1 10 140 2 13 8 9 1 1 9 15 9 12 6 la 7 141 2 14 8 7 5 7 13 9 6 6 8 0 142 1 14 8 9 1 0 8 9 12 5 la 8 7 143
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OESS VOCA Q.I.V 8 7 76 14 1 5 123 1 2 1 0 96 3 1 1 102
1 2 1 1 100 1 0 5 65 12 11 110 12 1 a 95 13 5 81 4 8 58 1 1 9 79 13 1 1 93 6 7 75
1 2 1 2 99 1 3 7 77 14 9 70 8 8 69 1 1 1 1 89 1 0 7 77
Q.I.NV 78 108 1 1 0 63 11 5 97 11 5 108 116 65 77 97 68 94 99 100 58 99 112
Q.I.G 73 119 103 83 107 76 114 1 01 96 55 75 94 68 96 85 82 59 92 92
V1 '.J1
Remerciements
La présente a pour but de signaler la reconnaissance de
l 'auteure d l'égard de son directeur de thèse} monsieur Gérard
Trépanier} M. Ps.} professeur et directeur de la testothèQue} d Qui
el le est redevable d'une assistance judicieuse et d'une disponibi 1 ité
remarquable.
De plus} l 'auteure remercie monsieur Jean-Marc Chevrier } Ph . O, }
directeur de l'Institut de Recherches Psychologiques de Montréal } pour
sa col laborationlrirs de l'expérimentation.
Référ'ences
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