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#Unmuséeimaginé
ET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
Trois collections européennes : Centre Pompidou, Tate, MMK
UN MUSÉEIMAGINÉ
UN MUSÉE IMAGINÉET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
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1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 03
2. LE PARCOURS DE L'EXPOSITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 05
3. LES ARTISTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
4. LE JOURNAL DE L'EXPOSITION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5. MÉDIATION ET PROGRAMMATION ASSOCIÉE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
6. LES PARTENAIRES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
7. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
SOMMAIRE
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UN MUSÉE IMAGINÉET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
UN MUSÉE IMAGINÉ ET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
TROIS COLLECTIONS EUROPÉENNES TATE, MMK, CENTRE POMPIDOU
Du 20 novembre 2015 au 14 février 2016 à la Tate Liverpool Du 26 mars au 11 septembre 2016 au MMK Frankfurt
Du 19 octobre 2016 au 27 mars 2017 au Centre Pompidou-Metz GALERIE 1 DU CENTRE POMPIDOU-METZ
1.PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Empruntant au genre de la dystopie de science-fiction, Un musée imaginé s'inspire plus particulièrement de la nouvelle Fahrenheit 451 de Ray Bradbury (1953), dans laquelle une communauté d'« hommes-livres » fait face à l'interdiction de lire et contrecarre les autodafés en apprenant par cœur les chefs-d'œuvre de la littérature mondiale, devenant ainsi une bibliothèque vivante. L'exposition projette le visiteur en plein cœur d'un scénario-catastrophe fictif où l'art, cette fois, semble vouer à disparaître.
2052. L'art est menacé d'interdiction et l'ombre d'une disparition totale plane... Plus de quatre-vingts œuvres-clés ont pu être sauvegardées au sein d'un musée transnational à l'existence précaire : face au désastre imminent, chacun doit trouver le moyen de préserver pour les générations futures les notions emblématiques véhiculées par l'art moderne et contemporain, à travers sa mémoire et sa propre expérience. Ce contexte imaginaire constitue le point de départ de cette « exposition d’anticipation » inédite.
Paul Almásy, Le Louvre, 1942
UN MUSÉE IMAGINÉET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
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Un musée imaginé rassemble les collections de trois institutions majeures : la Tate, le MMK Francfort et le Centre Pompidou – Musée national d'art moderne. Ces dernières constituent ensemble, le temps d'une exposition, un impressionnant « musée imaginé » qui s'expose tour à tour à la Tate Liverpool, au MMK Francfort et au Centre Pompidou-Metz. Au sein de cette « capsule temporelle », les visiteurs sont invités à s'approprier les œuvres afin d'en rendre possible la restitution en cas de disparition. Ce projet soulève des questions fondamentales : pourquoi sauver la mémoire de l’art ? Qu’est-ce qui rend l’art essentiel dans nos vies et dans nos sociétés ? Des questions d’autant plus prégnantes et actuelles qu’elles entrent en résonance avec les récents antécédents de censure et de destruction du patrimoine culturel.
Tout au long du parcours, enregistrements sonores, photographies, pictogrammes et performances imaginés par des artistes, permettent aux visiteurs de mémoriser les œuvres et de devenir, tels les « hommes-livres » de Ray Bradbury, un musée vivant rassemblant les œuvres de Marcel Duchamp, Andy Warhol, Lucio Fontana, Bridget Riley, Louise Bourgeois, Sigmar Polke, On Kawara ou encore Isa Genzken.
Le parcours invite le visiteur à s'interroger sur les enjeux de l'art : la transfiguration du banal, la capacité de l’œuvre à transcender et réinventer les notions d’espace et de temps, à altérer et donc ouvrir notre perception de la réalité, à exprimer des idées essentielles ou dissidentes, à rendre compte de l'indicible et célébrer l'énigme du monde. L’exposition réaffirme la faculté des musées à instruire, tout en offrant un espace de liberté à la pensée, à la contemplation et au plaisir. La visite est prolongée par un espace d’expérimentation et de partage, le « Studio de mémorisation ». Le public est appelé à y construire son propre musée imaginé à l’aide de cartes sur lesquelles peuvent être restitués des souvenirs et interprétations personnelles. Ces récits, anecdotes, schèmes, dessins et images forment un palais de la mémoire.
Le projet culmine, dans les derniers jours de l'exposition, avec la disparition littérale des œuvres du parcours : le temps d'une journée, celles-ci sont remplacées par des « hommes-œuvres » qui interprètent les œuvres disparues en faisant appel au pouvoir de la mémoire dans les salles désormais vides.
Commissaires :Hélène Guenin, MAMAC, Nice et Alexandra Müller, Centre Pompidou-MetzPeter Gorschlüter, MMK Museum für Moderne Kunst Frankfurt am MainFrancesco Manacorda et Darren Pih, Tate Liverpool
Joseph Cornell, Museum, 1942
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PRÉAMBULELa destruction avance sous couvert, infiltre insidieusement notre quotidien. Il n'y a d’ailleurs plus nécessairement besoin de détruire des œuvres d’art pour altérer notre culture. Il faut simplement faire en sorte que l’on ne les regarde plus, qu’elles sombrent dans l’oubli. La terreur produit une amnésie. L’art meurt alors en silence et dans l’indifférence.
2.LE PARCOURS DE L'EXPOSITION
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I. CAPSULE TEMPORELLE
Certains artistes, en créateurs originels, sondent le chaos afin d’appréhender et d’articuler le monde. Ils sélectionnent, inventorient, enregistrent et documentent des matériaux, phénomènes et idées. Les capsules temporelles et musées d’artistes ainsi engendrés sont porteurs d’une conception et d’une synthèse personnelle du monde, qu’il soit réel ou imaginaire. Ils remettent en question l’objectivité revendiquée des classifications et hiérarchisations scientifiques. Plus encore, ils contribuent à instaurer des modes intimes d’appropriation, de préservation et de transmission de savoirs qui peuvent nous servir de modèles pour l’appréhension individuelle si urgente de la culture. Leurs œuvres jouent également comme autant de témoignages de notre civilisation, offrant un précipité de notre culture, une archéologie du futur.
De haut en bas :Reg (Reginald Cotterell) Butler, Musée imaginaire, 1961-63, Tate
Mark Brusse, Double relief in 18 colors, New York, 1966-67, Mnam
Désormais, je veux tout voir. Et même si rien ne sera moi au moment où je l'intérioriserai, au bout d'un certain temps tout s'amalgamera en moi et sera moi.
Ray Bradbury, Fahrenheit 451
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II. TRANSFIGURATION : LE BANAL SUBLIMÉ
L’art peut être la surface de projection permettant à la poésie de la vie ordinaire de surgir, ou à l’inconscient d’entrevoir les figures cachées sommeillant dans chaque chose. La remise en cause des fonctionnalités allouées habituellement aux objets met à nu la possible coexistence d’interprétations différentes du monde physique et des concepts qui l’accompagnent. Elle ouvre la voie à l’onirique, à l’étrange et à une histoire parallèle de l’ordinaire. L’artiste devient l’amplificateur du pouvoir évocateur de l'objet, donnant chair aussi bien aux désirs qu’aux tourments de notre imagination.
De haut en bas :Robert Malaval, Grand Aliment blanc, 1962, Mnam
Daniel Spoerri, La douche (Détrompe-l’œil), 1961, Mnam
Remplis-toi les yeux de merveilles. Vis comme si tu devais mourir dans dix secondes. Regarde le monde. Il est plus extraordinaire que tous les rêves qu'on peut fabriquer en série dans les usines.
Ray Bradbury, Fahrenheit 451
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III. PERSISTANCE DE L'IMAGE
L’accoutumance au flux continu d’images s’accompagne de l’épuisement de leur impact et de leur interchangeabilité grandissante ; le passé s’en trouve estompé. L’horreur même cesse d’être tragique et se banalise. Or le détachement émotionnel empêche l’expérience esthétique véritable. Celle-ci a pour condition que l’on s’y adonne pleinement. Elle consiste en une interaction cognitive et affective avec le monde. Prenons le temps de laisser l’art filtrer la tempête d’images qui nous assaillent. Il a la capacité d’introduire une distance critique nous permettant de relier les informations entre elles et de les hiérarchiser, d’aiguiser notre regard.
Thomas Bayrle, Ajax, 1966, MMK
Bourrez les gens de données incombustibles, gorgez-les de « faits », qu'ils se sentent gavés, mais absolument « brillants » côté information. Ils auront alors l'impression de penser, ils auront le sentiment du mouvement alors
qu'ils feront du sur-place.Ray Bradbury, Fahrenheit 451
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IV. SENS ET SENSUALITÉ
À la décomposition critique du réel, certains artistes privilégient sa connaissance intime, sensorielle, l’étreinte avec la matière. Sous leurs mains, elle acquiert une force l’érigeant en tuteur d’âme, substance d’une mythologie personnelle. Elle devient objet d’affection entrant en correspondance avec des états émotionnels et spirituels. L’activité intellectuelle et imaginative insuffle vie et élan à ce corps de résonance que devient l’œuvre, pouvant témoigner aussi bien d’une exaltation ou d’un manque que de prises de position sociétales.
Louise Bourgeois, Avenza, 1978, Tate
Peu importe ce que tu fais, disait-il, tant que tu changes une chose en une autre, différente de ce qu'elle était avant que tu la touches, une chose qui te ressemble une fois que tu en as fini avec elle.
Ray Bradbury, Fahrenheit 451
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V. PERCEPTIONS TROUBLÉES
La perception visuelle du monde est un exercice d'équilibriste. Nous ne pouvons discerner que ce que nous connaissons, ce qu’il nous est possible de relier aux expériences passées. Certaines œuvres d’art nous interpellent en bousculant nos repères, troublant pour un instant notre mémoire, nos sensations, notre discernement. L’art éprouve la fiabilité de notre perception, démontre ses limites et la met face à ses conclusions déficientes. Il n’y a pas d’œil « innocent » ; toute perception est une hypothèse, un acte d’interprétation subjectif.
Carlos Cruz-Diez, Physichromie n° 506,1970, Mnam
Il délaissait une effrayante irréalité pour pénétrer dans une réalité qui n'était irréelle qu'en raison de sa nouveauté.Ray Bradbury, Fahrenheit 451
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VI. L’ESPACE – LE TEMPS
S’abandonner à une œuvre d’art peut changer notre perception du temps et de l’espace. L’art nous permet de faire l’expérience d’une autre temporalité, qui tire sa valeur de la qualité subjective que l’on accorde au moment présent. Elle ajoute au flux des instants l’épaisseur de la mémoire ; la conscience intime du vécu. L’œuvre d’art a cette capacité inouïe de nous faire voyager dans la conscience de l’autre et vers l’inconnu. Bousculant les conventions traditionnelles, les artistes ouvrent des brèches spatio-temporelles, rendant sensible l’expérience de la simultanéité et matérielle celle de la durée… à moins qu’ils ne nous fassent basculer dans la fiction.
Chris Marker, La Jetée, 1962, Mnam
Dans la bousculade, Montag n’eut qu’une seconde pour lire une ligne, mais elle flamboya dans son esprit durant toute la minute suivante, comme marquée au fer rouge : « Le temps s’est endormi sous le soleil de l’après-midi ».
Ray Bradbury, Fahrenheit 451
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Walter De Maria, High Energy Bar, 1966, MMK
VII. L’ÉNIGME
Difficilement réductible à un discours, l’œuvre est une surface de projection infinie qui puise sa force dans l’indicible, le silence, l’abandon à l’imagination. On peut parler d’art, circonscrire une œuvre, sans pour autant saisir son secret. Est-ce la nouveauté, la surprise qui nous émeut, la juste traduction d’un état d’âme, l’expression d’une vérité évidente qui s’était jusque-là dérobée à nous ? L’œuvre a autant de sens que d’interprètes. Elle est déjà pour Léonard de Vinci « chose mentale ». L’art ouvre des abysses de songes et de pensées. L’œuvre d’art reste une énigme.
L’œuvre surgit dans son temps et de son temps, mais elle devient œuvre d’art par ce qui lui échappe. André Malraux, La Métamorphose des dieux
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VIII. STUDIO DE MÉMORISATION
Le Musée imaginaire, tel que décrit par André Malraux en 1947, n’est pas un simple « musée des préférences de chacun, mais un musée dont les œuvres semblent nous choisir ». Elles demeurent et cohabitent dans notre souvenir. Elles nous parlent indépendamment de leur ancrage théorique et historique, créant de nouvelles connexions et significations pour chacun d’entre nous.
Quelles œuvres d’art – de cette exposition ou d’ailleurs – sont restées gravées dans la mémoire des visiteurs ? Quelles formes y prennent-elles et comment sont-elles traduites pour perpétuer leur existence ? À l’instar des « hommes-livres » de Ray Bradbury, les visiteurs sont invités à l'issue du parcours à faire appel au pouvoir de leur mémoire : en restituant leur souvenir et leur interprétation d’une ou plusieurs œuvres sur des cartes de constructions mises à disposition. Dessin, récit, émotion, sensation, poème : tout est permis.
Les Grecs, pour qui la déesse de la mémoire Mnémosyne était la mère des Muses, ont inventé vers 500 av. J.-C. une technique de mémorisation qui consiste à associer à chacune des idées que l’on souhaite retenir une image mentale située dans un espace architectural. La mémoire devient un édifice que l’on peut parcourir en pensée. Les cartes de construction avec les souvenirs des visiteurs peuvent à l'instar du palais de la mémoire être utilisées pour créer des formes architecturales.
Et quand ils demanderont ce que nous faisons, vous pourrez répondre : nous nous souvenons. C’est comme ça que nous finirons de gagner la partie.
Ray Bradbury, Fahrenheit 451
ÉVÉNEMENT DE CLOTÛREUN MUSÉE VIVANT
Après la fermeture de l’exposition et la disparition des œuvres, la galerie rouvrira ses portes pour un événement exceptionnel le samedi 8 avril 2017.Pendant une journée, les œuvres seront évoquées et incarnées par les souvenirs des visiteurs et au travers de performances, transformant la galerie vide en un vaste musée vivant.Le spectateur est convié à revenir voir une exposition transformée, à faire travailler sa mémoire, ou bien à participer à cette journée finale en choisissant une ou plusieurs œuvres de l’exposition qui l'ont marqué et qu'il aimerait transmettre aux visiteurs à sa façon.
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3.LES ARTISTES
Magdalena ABAKANOWICZ
ABSALON
Josef ALBERS
Paul ALMÁSY
Pawel ALTHAMER
Thomas BAYRLE
Louise BOURGEOIS
Marcel BROODTHAERS
Mark BRUSSE
Reg (Reginald Cotterell) BUTLER
Patrick CORILLON
Joseph CORNELL
Marc COUTURIER
Carlos CRUZ-DIEZ
Walter DE MARIA
Marcelline DELBECQ
Erik DIETMAN
Julien DISCRIT
Marcel DUCHAMP
Jimmie DURHAM
Peter FISCHLI et David WEISS
Dan FLAVIN
Lucio FONTANA
Dora GARCÍA
Isa GENZKEN
Jochen GERNER
Agnès GEOFFRAY
Felix GONZALEZ-TORRES
Daniel « Dan » GRAHAM
Victor GRIPPO
Hans HAACKE
Thierry HESSE
Hélène HUMBERT
Birgit JÜRGENSSEN
On KAWARA
Martin KIPPENBERGER
Joseph KOSUTH
Barbara KRUGER
LUNDAHL & SEITL
Lee LOZANO
Robert MALAVAL
Piero MANZONI
Chris MARKER
Allan MCCOLLUM
Mathieu MERCIER
Mario MERZ
Giorgio MORANDI
François MORELLET
Claes OLDENBURG
Roman OPALKA
Martin PARR
Philippe PARRENO
Michelangelo PISTOLETTO
Sigmar POLKE
Walid RAAD
Albert Georg RIETHAUSEN
Bridget RILEY
Dieter ROTH
Émilie ROUSSET
Claude RUTAULT
Paul Jeffrey SHARITS
Cindy SHERMAN
Andreas SLOMINSKI
Ettore SPALLETTI
Daniel SPOERRI
Frank STELLA
Elaine STURTEVANT
Hiroshi SUGIMOTO
Alina SZAPOCZNIKOW
Tatiana TROUVÉ
Jeffrey « Jeff » WALL
Andy WARHOL
Lawrence WEINER
Rachel WHITERED
Hannah WILKE
Akram ZAATARI
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4.LE JOURNAL DE L'EXPOSITION
LA RÉVOLUTION MNÉMOSYNEDE DORA GARCÍA
La Révolution Mnémosyne est une œuvre que l’artiste Dora Garcia a conçue en dialogue avec l’exposition Un musée imaginé. Présentée sous forme d’un journal du futur, elle emboîte le pas du scénario-catastrophe fictif : à quoi ressemble une société sans expressions artistiques ? Que perdons-nous avec la disparition de l’art ?
Le récit que l’artiste développe dans ce pamphlet contestataire futuriste appelle à la résistance. Il épouse le parcours de l’exposition pour explorer les raisons qui doivent nous conduire à la prise de conscience de la nature vitale de l’art et de la nécessité de garder vivant son souvenir.
Distribué gratuitement aux visiteurs, le journal La Révolution Mnémosyne fait office de guide de l’exposition.
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5.MÉDIATION ET
PROGRAMMATION ASSOCIÉE
Le scénario de l'exposition Un musée imaginé est propice au développement d'un travail collaboratif autour de la médiation. La thématique même du projet est l'occasion de réfléchir au renouvellement de l'approche classique de la discipline et le rapport qu'entretiennent les visiteurs avec les oeuvres.
Quels seront en effet les outils de transmission du savoir en 2052 ?
Grâce à un programme d'activités animé par les médiateurs et les partenaires du Centre Pompidou-Metz, il sera proposé aux visiteurs de découvrir l'exposition de manière inédite, inattendue et active. Au cœur de ce dispositif, le Memorizing Studio, une salle destinée à recueillir le témoignage de chaque visiteur, sous une forme dessinée, racontée, mimée, chantée ou encore dansée.
INSTALLATION
SYMPHONY - THE MNEMOSYNE REVOLUTIONLUNDAHL & SEITLUn audioguide d’un genre très particulier vous est proposé dans l’exposition. Grâce à lui, vous serez invités à vivre une autre expérience du musée, sensitive, spectaculaire et imaginaire. Pour cette visite guidée personnalisée, l’ouïe et le toucher prennent le relais de la vue. Suivez les instructions qui parviennent à vos oreilles et abandonnez-vous à la voix des performers Lundahl & Seitl. Au fil de sollicitations multi-sensorielles, la réalité du musée s’efface au profit du virtuel, de l’intangible, de la perception qui frôle parfois l’hallucination. Autant d’étapes qui mènent à la porte de la salle manquante, celle qui ouvre sur l’espace infini de votre imagination.
Découvrez une nouvelle manière de percevoir les oeuvres et gravez dans votre mémoire les souvenirs de vos sensations.
Directrice de recherche et collaboratrice : Rachel Alexander
GALERIE 140' / En continu - Entrée libre sur présentation d’un billet d’accès aux expositions
Symphony - The Mnemosyne Revolution est issue d’une oeuvre conçue en 2009 au Musée national de Stockholm. L’installation a depuis été présentée dans plus de 10 grands musées européens pour lesquels elle a à chaque fois été réinventée. Pour Un musée imaginé, une nouvelle version a été commandée aux artistes par le Centre Pompidou-Metz.
Photo : Techniques variées sur papier, courtesy Christer Lundahl
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UN MUSÉE IMAGINÉET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
PERFORMANCE
SAM 22.10 15:00 + 17:00
DIM 23.10 16:00 + 17:30
LES SPÉCIALISTESÉMILIE ROUSSET Les Spécialistes s’inspire directement de la situation fictive proposée par l'exposition Un musée imaginé dans laquelle une lutte s’engage pour conserver les œuvres d’art menacées de disparition. C’est grâce à la parole que les spécialistes choisis par Emilie Rousset vont évoquer une oeuvre invisible ou disparue, qui sera recomposée au croisement de leurs discours. Un mathématicien quantique, une chercheuse en sciences cognitives, un physicien spécialiste des phénomènes optiques, un cartographe ou encore un psychologue proposeront leur lecture d’une oeuvre de l’artiste américain James Turrell, dont la présence dans l’exposition est suspendue à leur transmission.
GALERIE 145' - Entrée libre sur présentation d'un billet d'accès aux expositions
La performance pourra être réécoutée pendant toute la durée de l’exposition grâce au dispositif audio laissé en place dans la galerie.
Photo : Émilie Rousset, Performances John Corporation, Les Spécialistes, Monumenta Kabakov © Lebruman 2014
PERFORMANCE
DIM 30.10.16 11:00
LES IMAGES FLOTTANTES60 MINUTES POUR RENTRER DANS LE CADREPATRICK CORILLONCe spectacle raconte l’histoire d’un petit garçon transporté dans le monde des images. Il apprendra, grâce à un stage d’initiation à la peinture dans un musée d’art moderne, à sortir de lui-même et à sortir du cadre pour découvrir le monde.Tout part d’un souvenir, matérialisé par quelques éléments apportés dans la salle du musée : un lutrin et quatre boîtes enfermant de petits objets ayant une grande force symbolique. Dans l’une de ces boîtes, quelques carrés noirs sur lesquels sont placées des croix blanches.Ces croix, semblables à celles utilisées pour marquer sur les scènes de théâtre la position des comédiens ou des décors, deviennent un point d’accroche que l’artiste utilise pour capter le regard et démarrer son récit. Une véritable déclaration d’amour à la peinture, à travers les yeux d’un enfant.
AUDITORIUM WENDEL60' - Tarif : 5€
À partir de 8 ans.
Photo : © Marie-Claire Saille
SAM 04.02 + DIM 05.02.1714:00 – 18:00
MÉDIATIONS PHILOSOPHIQUESÀ partir de l’exposition Un musée imaginé, qui évoque la disparition des œuvres d’art, un groupe d’élèves de première L du Lycée français de Luxembourg Ville va engager un dialogue entre l’œuvre et sa représentation philosophique.
GALERIE 2
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JEUNES PUBLICSUn programme d'activités est proposé tout au long de l'année en lien avec les expositions, sous la forme d'ateliers et/ou de visites guidées par des médiateurs jeunes publics : une occasion pour les petits d'éveiller leur sensibilité et de développer leur sens critique, et pour les plus grands de cultiver leur créativité.La programmation détaillée est consultable sur centrepompidou-metz.fr
5-12 ANS
SAM + DIM11:00 : 5-7 ANS14:00 + 16:00 : 8-12 ANS
GRAPHIK LAB HÉLÈNE HUMBERTDiplômée de l’École supérieure d’art de Lorraine, Hélène Humbert crée des images, livres et installations ludiques, réinterprétant des iconographies traditionnelles.En écho à l’exposition Un musée imaginé, elle propose aux enfants d'investir un laboratoire du futur qui développe de nouvelles formes de langage graphique et une pédagogie révolutionnaire.Immergés dans un décor haut en couleurs, les enfants deviennent, en réaction au scénario de disparition présenté dans l’exposition, porteurs de mémoire. Convoquant souvenirs et anecdotes personnels, ils sont amenés à réfléchir aux mécanismes de la mémorisation et aux manières de matérialiser ses souvenirs.
ATELIER 5-12 ANS90' - Tarif : 5€
Inscriptions en ligne et sur place, sous réserve des places disponibles.Les places sont limitées à 8 enfants par atelier pour les 5-7 ans et à 12 enfants par atelier pour les 8-12 ans.Horaires supplémentaires pour les 8-12 ans pendant les vacances scolaires de la zone B : lundi, mercredi, jeudi et vendredi à 14h.
Photo : Graphik Lab, Centre Pompidou-Metz, 2016 © Héléne Humbert
13-16 ANS
SAM + DIM13:00 - 18:00La Capsule, espace du Centre Pompidou-Metz réservé aux adolescents, est un lieu de rencontres et d’échanges, mais aussi un lieu de détente où l’on peut simplement lire, écouter de la musique ou se retrouver entre amis. À partir du 19 septembre 2016, imaginez le musée de demain avec le cycle « muséo-futur » !
GIRATOIRESLE MÈTRE CARRÉDans le cadre de l’exposition Un musée imaginé, un artiste, invité par l’association Le Mètre carré, élabore, au long de sa résidence à La Capsule et grâce aux rencontres avec les visiteurs chaque week-end, une création inspirée d’une des œuvres de l’exposition.
ATELIER LE LABO DES HISTOIRESGUILLAUME MATTHIASAuteur de bande dessinée diplômé de l’École supérieure d’art de Lorraine, mais aussi illustrateur et rédacteur pour diverses revues spécialisées dans le cinéma et les séries, Guillaume Matthias explore les thèmes de l’exposition Un musée imaginé au cours d’une série d’ateliers d’écriture.
LA CAPSULE, ESPACE 13-16 ANSEn continu - Accès libre
Accès libre sans réservation, sous réserve des places disponibles.Horaires supplémentaires pendant les vacances scolaires de la zone B : lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 16h à 18h.
Instagram : capsule_centrepompidoumetz
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UN MUSÉE IMAGINÉET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
Le Centre Pompidou-Metz constitue le premier exemple de décentralisation d'une grande institution culturelle nationale, le Centre Pompidou, en partenariat avec les collectivités territoriales. Institution autonome, le Centre Pompidou-Metz
bénéficie de l'expérience, du savoir-faire et de la renommée internationale du Centre Pompidou. Il partage avec son aîné les valeurs d'innovation, de générosité, de pluridisciplinarité et d'ouverture à tous les publics.
Le Centre Pompidou-Metz réalise des expositions temporaires fondées sur des prêts issus de la collection du Centre Pompidou, Musée national d'art moderne, qui est, avec plus de 120 000 œuvres, la plus importante collection
d'art moderne et contemporain en Europe et la deuxième au monde.
Il développe également des partenariats avec des institutions muséales du monde entier. En prolongement de ses expositions, le Centre Pompidou-Metz propose des spectacles de danse, des concerts, du cinéma et des conférences.
Il bénéficie du soutien de Wendel, mécène fondateur.
Exposition organisée par la Tate Liverpool, le MMK Museum für Moderne Kunst Frankfurt am Main et le Centre Pompidou-Metz.
En partenariat média avec
Co-financé par
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication n’engage que sonauteur et la Commission européenne n’est pas responsable de l’usage qui pourrait être fait des informations
qui y sont contenues.
6.LES PARTENAIRES
Mécène fondateur
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Wendel, Mécène fondateur du Centre Pompidou-Metz
Wendel est engagée depuis 2010 auprès du Centre Pompidou-Metz. Depuis l’ouverture du Centre en 2010, Wendel a souhaité soutenir une institution emblématique dont le rayonnement culturel touche le plus grand nombre. En raison de son engagement depuis de longues années en faveur de la culture, Wendel a reçu le titre de Grand mécène de la culture en 2012.
Wendel est l'une des toutes premières sociétés d'investissement cotées en Europe. Elle exerce le métier d'investisseur et d'actionnaire professionnel en favorisant le développement de long terme d'entreprises leaders mondiaux dans leur secteur : Bureau Veritas, Saint-Gobain, IHS, Constantia Flexibles, AlliedBarton, Cromology, Stahl, Mecatherm ou encore CSP technologies.
Créé en 1704 en lorraine, le groupe Wendel s'est développé pendant 270 ans dans diverses activités, notamment sidérurgiques, avant de se consacrer au métier d'investisseur de long terme à la fin des années 1970.
Le Groupe est soutenu par son actionnaire familial de référence, composé de plus de mille actionnaires de la famille Wendel réunis au sein de la société familiale Wendel-Participations, actionnaire à hauteur de plus de 36 % du groupe Wendel.
Contact journalistes
Christine Anglade-Pirzadeh : + 33 (0) 1 42 85 63 24 [email protected]
Caroline Decaux + 33 (0) 1 42 85 91 27 [email protected]
www.wendelgroup.com
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7.VISUELS DISPONIBLES
POUR LA PRESSE
Des visuels d'œuvres, parmi lesquels les visuels ci-après, sont téléchargeables en ligne à l'adresse suivante :centrepompidou-metz.fr/phototheque
Nom d'utilisateur : presse Mot de passe : Pomp1d57
Mark Brusse, Double relief in 18 colors, New York, 1966 - 1967
Bois, métal, marqueur, peinture, vernis, 86 × 145,5 × 13 cm
Paris, Centre Pompidou – Musée national d'art moderne
© ADAGP, Paris 2016
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais
/ Philippe Migeat
Joseph Cornell, Museum, 1942Bois, verre, papier, divers éléments,
5,5 × 21,5 × 17,7 cm
Paris, Centre Pompidou –
Musée national d'art moderne
© The Joseph and Robert Cornell
Memorial Foundation / Adagp, Paris 2016
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist.
RMN-Grand Palais / Philippe Migeat
Robert Malaval, Grand aliment blanc,
1962Papier mâché encollé, meuble
en bois, verre, métal, divers
objets, moteur et ampoules
électriques,
251 × 150 × 76 cm
Paris, Centre Pompidou –
Musée national d'art moderne
© ADAGP, Paris 2016
© Centre Pompidou,
MNAM-CCI,
Dist. RMN-Grand Palais
/ Georges Meguerditchian
Paul Sharits, Frozen Film Frame: N:O:T:H:I:N:G, 1968MMK Museum für Moderne Kunst Frankfurt am Main
© 2011 Paul Sharits Estate, Photo: Axel Schneider
Permission by The Paul Sharits Estate
Daniel Spoerri, La douche
(Détrompe-l'oeil), 1961
Huile sur toile,
robinetterie, tuyau, pomme de douche
sur bois,
70,2 × 96,8 × 18,5 cm
Paris, Centre Pompidou
– Musée national d'art moderne
© ADAGP, Paris 2016
© Centre Pompidou,
MNAM-CCI,
Dist. RMN-Grand Palais
/ Philippe Migeat
UN MUSÉE IMAGINÉET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
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Louise Bourgeois, Avenza, 1968-9Tate. Présenté par l'artiste 2001
© The Easton Foundation / Adagp, Paris 2016
Andy Warhol, 100 Campbell's Soup Cans, 1962
MMK Museum für Moderne Kunst
Frankfurt am Main
© 2016 Andy Warhol Foundation / ARS, NY /
Adagp Paris, Licensed by Campbell's Soup
Co. All rights reserved
Photo: Axel Schneider
Thomas Bayrle, Ajax, 1966MMK Museum für Moderne Kunst
Frankfurt am Main
© Adagp Paris, 2016
Photo: Axel Schneider
Joseph Kosuth, Clock (One and Five), English/Latin Version, 1965Tate. Achat, 1974
© ADAGP, Paris 2016
Carlos Cruz-Diez, Physichromie n° 506, 1970Peinture acrylique sur lamelles de PVC collé sur
contreplaqué, lamelles de Plexiglas, cadre en aluminium,
180 × 180 cm
Paris, Centre Pompidou – Musée national d'art moderne
© ADAGP, Paris 2016
Photo © Centre Pompidou, MNAM-CCI,
Dist. RMN-Grand Palais / Philippe Migeat
Frank Stella, Rabat, 1964MMK Museum für Moderne Kunst Frankfurt am Main
© ADAGP, Paris 2016
Photo: Axel Schneider Photo © Centre Pompidou,
MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais
/ Philippe Migeat
Martin Kippenberger, The Modern House of Believing or Not, 1985
MMK Museum für Moderne Kunst Frankfurt am Main
© Estate of Martin Kippenberger, Galerie Gisela Capitain, Cologne
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UN MUSÉE IMAGINÉET SI L'ART DISPARAISSAIT ?
Isa Genzken, OIL XV ; OIL XVI 2007 2, 2007MMK Museum für Moderne Kunst Frankfurt am Main
© Adagp, Paris 2016
Lucio Fontana, Concetto Spazial, 1949-1950Tate. Achat grâce au soutien des Amis de la Tate Gallery, 1985
© Fondation Lucio Fontana, Milano / by SIAE / ADAGP, Paris, 2016.
Chris Marker, La Jetée, 1962Film cinématographique 35 mm noir et blanc, sonore
Paris, Centre Pompidou – Musée national d'art moderne
© Marker Chris
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais /
image Centre Pompidou, MNAM-CCI
Marcel Duchamp, Fresh Widow, 1920/1964
Tate. Achat avec le soutien de la
National Lottery via le Heritage Lottery Fund,
1997
© succession Marcel Duchamp
/ Adagp, Paris 2016
François Morellet, Superposition et transparence - Carré derrière 0°-90°, carré devant 20°-110°, 1980
Peinture acrylique sur deux toiles superposées, 256,5 × 363 cm
Paris, Centre Pompidou – Musée national d'art moderne
© ADAGP, Paris 2016
© Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-Grand Palais
/ Philippe Migeat
Hiroshi Sugimoto, Orange Drive-In, Orange, 1993Épreuve gélatino-argentique, 50,8 × 61 cm
Paris, Centre Pompidou - Musée national d'art moderne
Photo courtesy l'artiste
© Hiroshi Sugimoto, courtesy Pace Gallery
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