Trimestriel d'information culturel janvier février mars 2013
Trimestriel juin 2013
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Transcript of Trimestriel juin 2013
Belgique/Belgïe P.P.
Bruxelles 5 BC3204
N°
ag
rég
ati
on
:
P 2
01
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ENTRE CRISE
&
OPTIMISME
Juin 2013
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SOMMAIRE
JUIN 2013
P. 3 Edito - Entre crise et optimisme
P. 4 Impact sur le bâti
P. 5 Impact social - Projets, personnel, loyer, public
P. 6 … en conclusion
P. 7 En librairie : Sources et Ressources
RECONSTRUIRE L’AFRIQUE PAR LE SAVOIR
L oyers adaptés
Publ i c en quête
de l ogement
Proj ets d’ i ntégrat i on
Coopérat i on au
dével oppement Proj ets cul turel s
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Edito Depuis 2008 déjà, la crise financière nous accable sans relâche. L’immobilier souffre, les banques disent souffrir, de nombreuses fa-
milles ont dû revoir leurs divers budgets à la baisse, les faillites de PME ont récemment connu un pic historique, …
A cette première crise - que certains comparent à 1929 - la Belgique en a ajouté une seconde, politique. S’il est évident que certaines
mesures récentes sont venues adoucir les effets de la première crise, force est de reconnaître que toutes les mesures ne vont pas dans le
même sens.
Qu’en est-il du logement pour étudiants étrangers à Bruxelles? Depuis 1974, la Belgique finance en partie nos activités. Nous ne pou-
vons que l’en remercier. Les subsides alloués aux Maisons internationales et Foyers depuis bientôt 40 ans ont permis de loger des mil-
liers d’étudiants, de les accompagner dans leur séjour en Belgique, de leur faire rencontrer un large public … en somme, de leur faire
passer un séjour fructueux sous tous les angles. Aussi, et grâce à ces subsides toujours, nos Maisons jouent un rôle constructif - modeste
mais réel - dans l’image que certains Européens se font de l’Afrique.
Mais deux crises sont venues balayer cela. La première, qui rend l’accès au logement étudiants de plus en plus difficile. La seconde, qui
renforce la première en remettant en question le financement public du logement pour étudiants étrangers. En effet, le transfert de cette
compétence aux entités fédérées sans les budgets qui y sont liés réduirait l’accessibilité à notre Maison et affecterait définitivement le
caractère social et culturel évoqué. Or, il y a à Bruxelles une unanimité pour reconnaître les bienfaits du caractère international de la ville
et pour reconnaître que le prix du logement augmente trop vite. Seuls les pouvoirs publics, moyennant de faibles interventions, sont en
mesure de réguler ce schéma.
Convaincus que les pouvoirs publics ont entièrement conscience de cette situation, nous poursuivons l’ensemble de nos activités avec le
même optimisme.
Thierry Van Pevenage, Directeur
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A N N I V E R S A I R E Impact sur le bât i
Le subside de la Coopération au Développement est avant tout un subside de fonctionnement. Il nous permet d’assurer la bonne marche de l’asbl dans son ensemble : le personnel, les frais admi-nistratifs, les frais d’énergie, quelques frais cultu-rels, … sont compris dans cette enveloppe. Aus-si, ce même subside est calculé au prorata du nombre de chambres et permet à notre asbl de ga-rantir un logement décent dans des conditions so-cioculturelles adéquates.
Ce subside nous permet donc, indirectement, d’investir dans le bâtiment. Ces investissements indispensables à l’heure où l’on constate qu’il y a de plus en plus, à Bruxelles, de bâtiments qui sont délaissés, abandonnés, squattés. Du reste, lorsque l’on connait les conditions déplorables dans les-quelles vivent certains étudiants, on ne peut se
permettre de négli-ger la qualité de nos chambres, stu-dios et apparte-ment.
Sans jamais affecter l’équilibre des comptes, notre compte d’amortisse-ment a presque doublé en 10 ans.
Nous avons en effet choisi d’investir sur le moyen et le long terme.
Souvenez-vous, notre immeuble avant les grands travaux 2011
Le même im-meuble après travaux
Nos toitures ont été entièrement refaites
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A N N I V E R S A I R E Impact socia l
La modification du mandat de notre Maison n’ira pas sans restructu-ration du personnel. En effet, le pos-sible changement de public cible aura nécessairement un impact sur les de-mandes, voire exigences de ce public.
Devrons nous proposer de nouveaux services? Catering, transport, commu-nication, déménagements, …?
Le subside aux Foyers et Maison inter-nationales permet entre autres de revoir les charges locatives à la baisse pour les étudiants en difficulté. La suppres-sion dudit subside nous mènera inévita-blement à choisir des étudiants « bons payeurs ».
Enfin, dans le même ordre d’idée, si nous développons à ce jour des projets en lien avec la coopération au développement, l’intégration professionnelle ou la vie sociale du quartier, il y a fort à parier que l’impact d’une diminution des subsides se fasse également sentir sur les projets satellites de la Mai-son.
La sélection des étudiants selon leur portefeuille nous mènera, dans
un premier temps, à travailler essentiellement avec des étudiants boursiers. Notons
toutefois que dans le cadre de l’actuelle réforme de l’état, il ne faut pas exclure que
le nombre de ceux-ci diminue considérablement.
Vers qui, alors, nous tournerons nous? Une nouvelle catégorie d’étudiants, de jeunes
travailleurs, des personnes en difficulté d’intégration, … Les questions sont nom-
breuses.
Notre Maison se bat, aujourd’hui, pour le maintien de son mandat de
base avec possible ajustement calqué sur les réalités culturelles de
notre époque et les contraintes économico-politiques évoquées ci-
dessus.
L’impact social d’une diminution des subsides se mesure directe-ment sur 4 échelles :
→ Loyers
→ Public cible
→ Personnel
→ Projets spécifiques
Loyers
Public Personnel
Projets spécifiques
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I N FINE . . .
Que deviendrai t - a lors - notre Maison sans subside ?
Nous ne pourrions plus proposer aux étudiants qui arrivent un accueil complet qui consiste à :
→ leur fournir des explications et renseignements sur le mode de vie européen,
→ sur la vie de quartier, sur les moyens de transports pu-blics,
→ sur les possibilités de trouver un job d’étudiant,
→ sur les services que propose leur université ou école su-périeure,
→ sur les entreprises, ong ou autres structures qu’ils vou-draient rencontrer à l’occasion de leur passage en Bel-gique.
Finis aussi
→ les contacts privilégiés avec les Universités et organismes de bourses,
→ les démarches administratives et assimilées que nous réalisons pour les étudiants dès leur arrivée à Bruxelles,
→ les aides sociales, banques alimentaires et soutiens aux étudiants en difficulté.
Enfin, nous mettrons un terme aux projets, il est vrai plus mo-destes, de valorisation culturelle.
Nous ne le pensons pas. Une solution doit exister.
Laissons encore un peu de temps à la réflexion et à la
discussion.
Est-ce vraiment vers cela que les pouvoirs publics veu-
lent aller ?
… et la Maison se transformerait en dortoir pour étu-
diants, avec tous les risques que cela implique.
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En l ibra i r ie
Sources et ressources. Panorama des cul-tures fondamentales de la République Dé-mocratique du Congo Clémentine M. Faïk-Nzuji
Exposé magistral des aspects les plus iden�taires
des cultures fondamentales de la RDC.
Dans le contexte de l’immigra�on, notamment en
Europe, au Canada et aux Etats-Unis, met à la dis-
posi�on des parents concernés, des ins�tu�ons et
de toute personne soucieuse de mieux comprendre
les résidents d’origine africaine, des matériaux à la
fois sûrs et aisés d’accès.
Une excellente interface cul-
turelle, originale et profondé-
ment humaine.
Pour tout public.
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Tout don de 40 euros ou plus est fiscalement déductible.
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Contact, Réalisation, Éditeur responsable
Thierry Van Pevenage
A.s.b.l. agréée par la D.G..D.
Rue d’Alsace Lorraine, 33
1050 Bruxelles
T 02/513 75 92
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