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N. Sarkozy : « Il faut développer Roissy »

L’A380 à CDG

Yves AlbarelloNouveau député deSeine-et-Marne

Le championde Roissy

Air France KLM :

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Nous avions suivi une délégation(Pays de Roissy, Ceevo, ADP, AirFrance) l’an passé, en septembre,qui avait visité le territoire du « Grand Washington » (RoissyMailen avait rendu amplementcompte). Ce territoire, et la manièredont il est composé, pourrait inspi-rer l’organisation souhaitée de lapromotion et de la valorisation du

pôle de Roissy, en raison des simi-litudes territoriales. En effet, la ré-gion de Washington (The GreaterWashington, GW) comprend la ca-pitale fédérale (Washington DC), etles parties des Etats de Virginie etdu Maryland, qui lui sont proches(Northern Virginia et Suburban Ma-ryland). Au-delà des limites terri-toriales, cet ensemble est cohérent,

sur le plan du développement éco-nomique, la capitale fédérale et sesnombreuses agences (NSA, NASAetc.), les trois aéroports (Dulles,Reagan et Baltimore) jouant un rôlede plus en plus attractifs. La pro-motion du GW, nationale et inter-nationale, est assurée par unestructure de développement mixte,associant entreprises et élus, la

« Greater Washington Initiative ».De leur côté, chaque Comté assu-rant la promotion de leur territoireà travers des structures de promo-tion et de développement écono-miques propres. Et ça marche bien.Le GWI était présent, par exempleau salon du Bourget. Vous en sau-rez plus en parcourant leur site : www.greaterwashington.org.

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Le « Greater Washington » :un exemple à suivre pour le pôlede Roissy ?

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8-13 AIR FRANCE : LE CHAMPION DE ROISSY

10-11 Air France, la saga11-12 Air France + KLM = succès incontesté12-13 J.C. Spinetta, PDG d’Air France KLM : et 51 « Air France a la chance de pouvoir bâtir un grand

champion mondial du transport aérien »

14-21 PÔLE DE ROISSY Le président Nicolas Sarkozy : « Un aéroport international est un endroit magique » et « il faut développer Roissy, je vous y aiderai »

14-16 Eric Veillon : « Heureux, très heureux »

17-21 L’intégral du discours du 26 juin 2007

22-27 CHOSES PUBLIQUES Après les législatives, en attendant les municipales et les cantonales l’année prochaine

22-23 Yves Albarello, nouveau député de Seine-et-Marne, veut s’investir sur le Pôle de Roissy

24-26 Le Pôle de Roissy en bleu, J.P Blazy (PS) perd son siège, Asensi (PC) sauve le sien

27 Yanick Paternotte et moi

28-35 SALON DU BOURGET28-31 Tous les records battus, on attend le 100ème

anniversaire, dans 2 ans32 Vincent Capo-Canellas, maire du Bourget :

« c’est tout bon pour la ville ! »33 L’avis d’un éminent spécialiste :

Olivier de Lestoile (DFS) : « du jamais vu ! »34 Retombées économiques locales :

« L’hôtellerie fait un carton ! »35 Le stand d’AirEmploi au Salon a connu l’affluence des

grands jours

36-38 RESEAUX« 16 ans d’apéritifs contacts au CEEVO ou comment favoriser le « networking »…

40-42 SALON PROParc d’expositions de Paris-Nord Villepinte : Extension pour une dimension mondiale…

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Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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31 euros (j'aime vraiment bien)

76 euros (ou plus) (je soutiens l'association).

signature :

J'ai bien noté que les statuts sont disponibles à l'adresse de :

“BENEFICE.net”, 1 Clos du Thillay - 95380 Epiais-lès-Louvres à laquelle j'envoie le présent bulletin.

(ordre : Association deslecteurs de B.N.)

44-50 ARGENT44-46 La bourse, Casino ou club ? 47-50 Quelques exemples concrets

52-58 SORTIR A PARISEloge des Hauts de Belleville

60-63 AVIONSLe 1er juin 2007 : un évènement ! Premier atterrissage de l’A380 à CDG : sur le territoire d’Epiais-lès-Louvres.

64-67 RESTAURANTS64-65 Helmut et Marie-Feuchère : une histoire

d’Amour…gauloise…66-67 Service à table : pas de progrès !

68-70 TRANSPORT AERIENAu cours de son Assemblée générale « La FNAM a affiché ses ambitions »

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5BN25Faites comme nos 77 750 abonnés,

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Des bonnes nouvelles en cascade, pour le pôle de Roissy, ces derniers mois, qu’ilconvient de rappeler. D’abord les élections, présidentielles et législatives. Elles ontdonné lieu à de grands débats nationaux, dans lesquels se sont impliqués un nombreimportant de nos concitoyens. Ils ont ainsi redonné ses lettres de noblesse à « lapolitique », on ne pourra que s’en réjouir ici.

Les résultats ont été clairs, et les orientations du nouveau Président, son activisme,son côté iconoclaste, son style, ne sont pas faits pour nous déplaire. L’ouverture au

centre et à la gauche, bien qu’elle ait été décriée par le candidat Sarkozy encore juste avant le second tour,nous ravit. Il y a longtemps que nous écrivons, dans ces colonnes ou dans d’autres, que l’opposition « droite/gauche » n’est plus de mise, stérilise le débat, et empêche l’action. En fait, les oppositions ontchangé, elles sont à l’intérieur des anciens « camps » : on est conservateur ou libéral, européen ou pas,on est honnête ou pas. en faveur du travail et de la responsabilité ou pas, pour l’égalité des chances oupas. Et après, il y a le talent que certains ont, et d’autres pas, (ou plus) pour imaginer et mettre en œuvredes solutions utiles. J.P Blazy, maire (PS) de Gonesse, ne l’a pas encore compris : ça lui a coûté son siègeau Parlement, pris par un candidat (pas si candide que ça) qu’il dénonçait comme « parachuté », mais quia malgré tout gagné, dans les conditions que l’on sait…

Dommage que François Bayrou ait raté plusieurs coches…

La dernière Assemblée nationale n’avait pas fait grand-chose. Voici venu le temps des réformes et de l’audace, sil’on en croit les premières déclarations et actes du nouveau Président. Pourvu que ça dure, mais on jugera sur pièces.

En attendant, il a fait un de ses premiers discours en faveur du développement de CDG et de la régionde Roissy, qui a véritablement libéré les énergies ici, nous nous en réjouissons. Du côté des législatives,on devrait pouvoir compter sur au moins deux nouveaux députés, Yves Albarello et Yanick Paternotte,qui s’intéressent au pôle de Roissy et qui vont situer leur action dans le sens du discours présidentiel :on s’en réjouit aussi.

Notre région de Roissy se porte bien : CDG progresse, Air France (véritable champion de Roissy) et ADPsont en forme, comme le montrent leurs investissements (2.5 milliards d’euros par an pour Air France) etle niveau de leur action à la Bourse, sur fond d’augmentation globale du transport aérien. Le record de4.4 milliards de passagers dans le monde a en effet été atteint en 2006. L’aéroport se développe, il y ades travaux partout. L’A380 a atterri pour le première fois sur CDG (à Epiais !). Après l’inauguration duS3, les terminaux S4 et 2G vont bientôt ouvrir, le mini-métro fonctionne (enfin), et CDG Express va(enfin) se faire. L’Est de CDG est une véritable ruche, une 4ème tour de contrôle va y être construite, destaxiways, Air France Industries y a pris pied… Autour, les choses vont tout aussi bien. Le salon du Bourgeta connu un immense succès cette année, les zones d’activités se développent (à part les 60 hectares duMesnil-Amelot, qui traînent), attirant toujours et encore de nouvelles entreprises, le Parc d’Expositions deParis Nord Villepinte va s’étendre d’une manière importante sur Tremblay. Et le centre commercial Parinorinvestit 100 millions d’euros pour s’agrandir d’ici 2008, histoire, certainement, de contrer le projet Aéro-ville, prévu pour 2012. Tout cela donne du travail, des opportunités d’affaires (l’hôtellerie-restaurationexplose), rapporte de l’argent aux collectivités territoriales. C’est une chance, mais il faut être vigilant : letransport aérien peut être en danger (CO2, concurrence pas toujours loyale-notamment du côté des compagniesdu Golfe-, prix du carburant, taxes excessives...). Il ne manque plus qu’un bon instrument de gouvernance et depromotion du pôle de Roissy : les nouveaux députés doivent être en première ligne sur ce point.

Nous continuerons, en toute indépendance, avec Bénéfice.net et www.roissymail.com (dont le succès estimpressionnant et encourageant), tant que nous avons votre soutien et votre confiance, à vous informersur l’actualité de notre belle région de Roissy, endroit « magique ».

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Edito ... Edito ... Edito ... Edito ...

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« Il faut développer Roissy, je vous y aiderai »(Nicolas Sarkozy, Président de la République, 26 juin 2007, sur l’aéroport Charles-de-Gaulle)

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Le siège social d’Air France estsitué à Roissy CDG, plus spéciale-ment dans le quartier d’affairesnommé Roissypôle, situé sur leterritoire de la commune deTremblay-en-France. C’est au-jourd’hui, 14 ans après la grandecrise qui a failli la voir disparai-tre et 3 ans après la fusion avecKLM, le premier groupe aérienmondial en termes de chiffresd’affaires, la deuxième pour letrafic de passagers, le premierpour le fret. Le groupe AF/KLMest aussi le numéro deux mon-dial pour la maintenance et larévision aéronautique. Il em-ploie plus de 102 000 per-sonnes, et possède 569 avionsen exploitation.

Les effectifs français du groupes’élèvent à 64 100 (27 252 auxPays-Bas) et l’essentiel estconcentré à Roissy et aux alen-tours. C’est à CDG que se situe leprincipal hub du groupe (27 888correspondances, Amsterdam in-clus, contre 20 227 pour Luft-hansa-Swiss à Francfort, Munichet Zurich et 7070 pour BritishAirways à Heathrow.

Roissy est la « clef du développe-ment futur d’Air France KLM »note l’analyste financier CrésusTrésor (voir la rubrique « Argent »où est analysée l’action AF/KLMdans ce numéro) quand onpense qu’Air France repré-sente déjà « la moitié du

chiffre d’affaires d’ADP en cequi concerne les prestationsaéroportuaires stricto sensuet 53% des mouvement depassagers ».

De fait, on voit Air France partoutici. Le siège, imposant, (c’est lesiège d’Air France, celui de la hol-ding Air France-KLM étant à Paris,rue Robert Esnault-Pelterie, uncélèbre ingénieur aéronautiquefrançais, mort en 1957),construit par les architectes Va-lode et Pistre a été mis en serviceen 1995 et donne directementsur les pistes, avec une vue im-prenable sur CDG2. Il était aupa-ravant à Montparnasse, ce quifaisait dire avec amusement à

son ancien PDG, Bernard Attali,qu’il était le seul dirigeant decompagnie aérienne à avoir sesbureaux donnant sur une gareferroviaire…

Mais il est aujourd’hui troppetit : aussi Air France a-t-elle loué de nombreux es-paces de bureaux à côté, àContinental Square et mêmeau Dôme. Il y aura bientôtdeux ans a été mise en ser-vice, juste à coté du siège,l’impressionnante « Cité duCiel », qui sert aux person-nels navigants, ainsi qu’unimmeuble de parkings enhauteur contenant 4000 voi-tures ! 8

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Mais d’autres services d’AirFrance, au niveau des bureaux,vont bien au-delà de CDG,comme par exemple le service « Logement » qui est à ParisNord2.

Le pôle de Roissy est vrai-ment le royaume d’Air France.Outre les aérogares qui luisont consacrées (et dernière-ment le S3, dénommé la « Galerie parisienne ») il fautvoir les installations gran-dioses d’Air France Cargo enzone de fret 2 comme le BOP(Bâtiment d’Ordonnancementdes Palettes) ou le G1XL. Al’Ouest (et au Bourget), cesont les impressionnants

hangars d’Air France Indus-tries, dont celui en construc-tion, destiné à l’entretiendes géants A 380. Et à l’Est,au Ménil-Amelot, Air FranceIndustries vient deconstruire un nouvel établis-sement. On peut aussi yapercevoir, à coté, les multi-ples établissements de Ser-vair, la filiale d’Air France derestauration aérienne, ouACNA (armement des cabineset nettoyage d’avions). Ontrouve Servair jusque dans laZI du Mesnil-Amelot (avecBruneau-Prégorier, rachetépar Servair il ya quelques an-nées) ou même jusqu’à Ville-neuve-devant-Dammartin (77).

Une description précise, accom-pagnée d’une cartographie dessites « Air France » sur le pôlede Roissy sera, à coup sûr, utilepour visualiser l’importance dessites d’Air France dans notre ré-gion. Cela fera l’objet, avec untour d’horizon syndical et la des-cription du puissant comité cen-tral d’entreprise (CCE, quipossède un bel établissement deloisirs à Lassy (95) de ladeuxième partie de cet article,qui sera publiée dans le prochainnuméro de BN. Nous évoqueronsalors, dans le détail, d’autres as-pects qui font comprendre l’im-portance du géant : les effectifset l’organigramme, ainsi que lesgrandes contributions fiscales de

la compagnie aux collectivitéslocales, AF Cargo et AF Indus-tries, ses filiales comme Servairou ACNA.

Pour l’heure, nous évoqueronsson histoire mouvementée,(une saga !), quelques chiffresglobaux, l’état de la fusionAF/KLM, et les grands pro-blèmes stratégiques qui guet-tent le transport aérien. Cecien prenant appui, sur le récent« papier » de J.C Spinetta, fortinstructif et très intéressant(malheureusement publiédans un supplément publici-taire diffusé par «Le Monde »,que personne ne lit).

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(partie 1)

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«Air France, la Saga », c’est jus-tement le titre d’un site webformidable d’Air France sur sonhistoire, qu’il faut à tout prixconsulter. Les grandes étapes dela compagnie y sont fort biendécrites, illustrées de filmsd’époque souvent inédits. Leweb pullule de sites consacrés àl’histoire de l’aviation civile enFrance. Il faut consulter aussicelui du musée d’Air France.

Air France est née au Bourget,le 7 octobre 1933, de la fusionde 5 compagnies : l’Aéropos-tale, Air Orient, Air Union, laCIDNA et SGTA. L’Etat possé-dait alors 25% du capital (120millions de F). KLM est née,elle, en 1919. En 1945 l’avia-tion civile est nationalisée enFrance et la compagnie devientpropriété de l’Etat (elle s’ap-pelle Compagnie nationale AirFrance en 1948). En 1990l’Etat rachète les actions dugroupe UTA, héritier de l’UAT etd’Aéromaritime. Puis il re-groupe les compagnies qu’ildétient : UTA, Air Inter (l’an-cêtre des low cost), Air Charterau sein du Groupe Air France,mais chacune des compagniesgarde son autonomie. Le 25juillet 1994 est créée une nou-velle holding : Groupe AirFrance, qui détient les partsd’Air France et d’Air Inter, re-baptisée Air France Europe,UTA ayant été intégrée à AirFrance en 92. Le 10 février1999, Air France est privatiséepartiellement, et le 3 mai2004, est décidée la fusionavec KLM, donnant naissanceau groupe AF/KLM, dans lequell’Etat n’est plus majoritaire.

La grande crise de 1993

Dans les années 80, les Etats-Unis commencent à dérégulerleur transport aérien. Dès 1987,la Commission européenne en-gage également la dérégulationen Europe. L’ensemble des ac-teurs du transport aérien plani-fient des investissementsimportants, anticipant la crois-sance du secteur. Mais Air Francene bouge pas et la France trainedes pieds sur la dérégulation etla libéralisation de son secteuraérien, appréciant le confort éta-tique, en accord avec les syndi-cats… Mais le Marché uniquearrive avec le Traité de Maas-tricht et Bruxelles intervient. Lerachat d’Air Inter et d’UTA est au-torisé par la Commission euro-péenne qu’à condition qu’AirFrance ouvre à la concurrencecertaines lignes intérieures,avant la libération totale du mar-ché en 1997.

Pendant ce temps arrive la pre-mière guerre du Golfe, en 1990.Les compagnies aériennes per-dent de l’argent : on dit que lesecteur a perdu en deux ans cequ’il avait gagné en 20 (déficittotal de 2.7 milliards de dollars).Air France n’échappe pas à lacrise et devient structurellementdéficitaire à partir de 90 (pertecumulée de 1.83 milliard d’euros !)et ceci d’autant que rien n’étaitfait pour adapter la compagnie àla nouvelle donne mondiale. En1988 Bernard Attali est nomméà la tête d’Air France, après unegrève de 100 jours ! Il lance desplans de restructuration (planCap93, en deux phases : lesplans de Retour à l’équilibre 1 et

2) qui demandent des efforts auxpersonnels. Le refus de ceux-ci,ou plutôt des syndicats (la CGTen particulier, appuyée par leParti communiste) et le retraitdu plan par le courageux minis-tre centriste Bernard Bosson en-trainent une grave crise enoctobre 1993 et la démissiond’Attali. Air France est au bord dela faillite. Christian Blanc estnommé PDG par Edouard Balla-dur. Préfet (il fut celui de Seine-et-Marne), ancien collaborateurde Michel Rocard, ancien PDG dela RATP (il en avait démissionnéen 92 car le gouvernement nevoulait pas instaurer de serviceminimum), il avait su dénouer lacrise néo-calédonienne.

Hommage à Christian Blanc

Il faut impérativement recapita-liser Air France, sinon c’est lafaillite, qui coûterait, estime-t-on à l’époque, près de 30 mil-liards de F, sans parler de lacatastrophe nationale. Ch. Blancélabore un plan de restructura-tion, que la Commission euro-péenne accepte. Vingt milliardsde francs d’argent public sont in-jectés en trois ans dans la com-pagnie, sous réserve, parBruxelles, qu’ils ne servent qu’audésendettement et, d’une ma-nière implicite, que la compa-gnie soit privatisée. C’est à cemoment, en 94, que l’Europeexige la création de la holding « Air France SA », qui coiffe AirFrance et Air Inter, afin que l’ar-gent ne serve qu’à la compagnienationale. Le plan stratégique deBlanc est drastique (« Recons-truire Air France – Le projet pourl’entreprise 1994-1996 »), et

aboutira à un résultat d’exploi-tation positif pour l’exercice94/95 (c’est depuis ce temps quel’exercice ne se fait plus enannée civile, mais du 1er avril au31 mars, pour mieux prendre encompte l’activité touristique).Entre temps, Christian Blancavait contourné (et ridiculisé) lessyndicats jusqu’au boutistes enorganisant un référendum auprèsdes salariés d’Air France, qui luiont donné raison à …83% (80%de participation). L’entreprise estréorganisée de fond en comble,l’Etat n’ayant plus de main misedirecte sur la gestion (souvent,c’était les ministres eux-mêmes,comme Bernard Pons, qui déci-daient des achats d’avions !) : « entre nous, le pacte était clair,il n’y a plus de ministre tuteur, onse voit une fois par mois, lors d’undîner, pour que le patron, s’il lesouhaite, puisse s’épancher »,avait confié à l’époque BernardBosson. 11 « centres de résultats »sont mis en place, facilitant ladécentralisation et le contrôle.

La renaissance. Arrivée de

J.C Spinetta.

En 1996, le hub de Roissy se meten place, ce qui va booster la com-pagnie qui retrouve un bénéfice en97 (32.4 millions d’euros) et sedésendette progressivement. Chris-tian Blanc est alors favorable à laprivatisation. Mais 1997, c’est ladissolution et de nouvelles élec-tions qui donnent la victoire à lagauche. Gayssot (PCF) est ministredes Transports… le courant nepasse pas avec Christian Blanc etcelui-ci démissionne. On ne sebouscule pas au portillon pourprendre sa place. C’est finalement

DOSSIER

Air France, la saga

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J.C Spinetta, qui avait été PDGd’Air Inter de 1990 à 93, qui s’ycolle le 7 octobre 1997. Il a uneréputation « de gauche ». C’estpourtant lui qui va privatiser to-talement Air France, après sa pri-vatisation partielle (première

cote en Bourse, au premier mar-ché de Paris, en février 1999…).Il continue la politique de sonprédécesseur, intensifie le hubde Roissy et crée, après avoir prisson temps, l’alliance SkyTeam(avec Delta, Aeromexico et Ko-

rean Air) en juin 2000. Il est en-suite l’artisan de la fusion avecKLM qui est annoncée officielle-ment le 30 septembre 2003 eteffective le 5 mai 2004 avec unecotation du nouveau groupe surles marchés de Paris, Amsterdam

et New-York. Cela donnera le pre-mier réseau mondial à partir del’Europe. Les bénéfices et le traficse portent bien, Spinetta estcouvert d’honneurs. Mais il estconscient des dangers…

EV

DOSSIER

Air + KLM = succès incontestés,3 ans après la fusion de mai 2004A voir les résultats financiers etd’exploitation des trois derniersexercices, le choix de la fusion AirFrance KLM a été judicieux, n’endéplaise à ceux qui le décriaient.Appelés « croissance rentable »par le groupe (ça peut faire sou-rire, mais c’est vrai qu’il peut yavait une croissance non renta-ble), les chiffres sont là, sur troisannées :- Le chiffre d’affaires a été multi-plié par 1.3- Le résultat d’exploitation par 3.4- Le ration d’endettement divisé par2.7- Le cours de l’action multiplié par2.3.Le rapprochement entre les deuxcompagnies s’est fait (et conti-nue à se faire) en douceur etd’une manière « pragmatique »,souligne un document du groupe

publié en juin dernier.Pour le trans-

port depassa-

gers, tout en conservant les deuxmarques, a été mis en place unecoordination des réseaux et deséquipes. Pour le fret a été crééeune direction unique, la JointCargo Team. Pour la maintenanceaéronautique, le groupe a créédes « centres d’expertises tech-niques » qui s’appuient sur lesentités de chacune des compa-gnies : Air France Industries etKLM Engineering & Maintenance.

Le réseau s’appuie sur deux hubs :CDG et Amsterdam (Schipol), cequi permet d’offrir 248 destina-tions. Ceci fait du groupe le lea-der en Europe, sa part de marchéétant de 27.1% en 2006 (dansl’AEA, Association des compa-gnies européennes) contre 20.2%pour Lufthansa et 16.9% pourBritish Airways.

Et le groupe fait partie del’alliance SkyTeam(10 compa-gnies,

bientôt 11 avec China Southern,2ème alliance mondiale aprèsStar Alliance et devant OneWorld), dans laquelle il joue unrôle moteur (Leo van Wijk, qui futjusqu’en juillet dernier PDG deKLM, et co-artisan, avec J.C Spi-netta, de la fusion) vient d’êtreélu président de son Conseil degouvernance, lors d’une réunionà Vancouver.

525 millions desynergies, 1 milliard

en 2011

La fusion a permisaussi des syner-gies sur

les revenus et les coûts (récem-ment, et pour la première fois desfiliales régionales des deux enti-tés ont acheté ensemble 20 Em-braer) supérieures aux prévisions.Alors que celles-ci étaient de 490millions sur 3 ans, c’est 525 mil-lions qui ont été réalisés et legroupe prévoit 1 milliard desynergies supplémentaires d’ici à2011. Des exemples : les pro-grammes de fidélité ont été uni-fiés sous le nom de « Flying Blue »,qui remplace les anciens « Fréquence Plus » et « FlyingDutchman » 2005.

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Le grand patron d’Air France a in-contestablement de grands ta-lents pédagogiques.

Il avait fait, voici deux ans, demémoire, une brillante interven-tion devant le Conseil écono-mique et social, dont nousavions abondamment renducompte dans un Bénéfice.net.Plus récemment, il était inter-venu, lors d’une réunion organi-sée par l’Union des Maires du Vald’Oise, à l’Orangerie de Roissy. Samanière de présenter le transportaérien dans sa globalité, sa ca-pacité à faire comprendre les en-jeux pour la France (et pourRoissy !) de disposer d’unegrande compagnie aérienne lea-

der dans le monde, sa façond’appréhender les problèmes en-vironnementaux et les rela-tions avec les riverains avaitété grandiose, je m’en souviensbien. Au point que lesquelques « intégristes » de la « riverainitude » présentsétaient restés cois, tant sonintervention avait été simple,sans la langue de bois qui pré-vaut habituellement dans cegenre de débats, et convain-cante. RoissyMail en avaitrendu compte et, enthousiaste,avait titré : « Spinetta a étégénial ! », carrément. Ce qui estrare, convenons-en…

Récemment, dans un supplément

publicitaire diffusé avec «LeMonde » du 11 juillet dernier (« Lemonde de l’innovation et de lacompétitivité », consacré autransport, auquel ne participepas la rédaction du « Monde »),il a écrit un long article detrois pages dans lequel il re-vient sur l’industrie du trans-port aérien, situe les enjeux decelui-ci pour l’économie mon-diale mais aussi dans le débatqui fait rage actuellement surle réchauffement climatique. Ilévoque le grand potentiel deson groupe et du hub de RoissyCDG, ainsi que sa stratégiepour les années à venir.

Nous vous en donnons ici un

résumé, car l’article est trèsbien fait. Les phrases en ita-liques sont tirées directement del’article, les sous-titres et le restesont de nous.

Le transport aérien :une activité aussiutile que fragile

J.C Spinetta rappelle d’embléel’importance de la croissancedu transport aérien pour lescontacts entre les hommes etpour l’économie mondiale. Etde mettre en garde : « nul nepeut refuser cette croissance

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DOSSIER

Et, en 2006, a été lancée une ap-plication e-services communepermettant l’enregistrement surInternet.

Des milliards d’économies

Depuis trois ans, les deux com-pagnies ont fait des économies :900 millions d’euros chez AirFrance et 730 chez KLM. Et cen’est pas fini, le nouveau plan

« Challenge 10 », mis en ouvredès cette année, prévoit 1. 4 mil-liard d’euros d’économies supplé-mentaires d’ici ans.

Douze A 380 au lieudes 10 prévus,

remplacement des B 747 par des B 777

Tout cela donne des moyens enplus et permet notamment de

moderniser la flotte, aveccomme objectifs plus deconfort, des économies etmoins d’émissions polluanteset de bruit. Ainsi le groupe a-t-il annoncé le remplacement detreize B747-400 passagers etde cinq B747 cargo par les nou-veaux B 777-300, et porté à12, au lieu de 10, ses com-mandes d’A380. Au total, legroupe faisait voler 569 avionsfin juin 2007.

Reconnaissancedes succès

Dès 2005, la fusion a eu la recon-naissance de la profession : AFKLM a été élue « Compagnie aé-rienne de l’année » par le fameuxmagazine américain « Air TransportWorld », puis a eu les honneurs, en2006 du non moins fameux maga-zine « Aviation Week ».

Suivre l’actualité sur www.airfranceklm-finance.com

J. C Spinetta, PDG d’Air France KLM : « Air France a la chance de

pouvoir bâtir un grand championmondial du transport aérien ». Jean-Cyril Spinetta, PDG d’Air France KLM /

photo AF Ph. Delafosse

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qui n’est que l’expression du dy-namisme de l’économie euro-péenne et mondiale dont ilrésulte et qu’il nourrit ». Deschiffres évocateurs : « alors quela population française ne repré-sente que 1% du total mondial,son PIB pèse 4% du PIB mon-dial et le transport aérien allantet venant de France près 6% dutransport mondial ».

Puis il rappelle, comme il saitbien le faire, la spécificité del’industrie du transport aérien.Malgré une croissance secto-rielle élevée (5 à 6% par an de-puis plus de 50 ans) letransport aérien (T.A) a du malà être rentable, voir « détruitde la valeur » sur le longterme. Cette situation est dueà plusieurs facteurs. D’abord leT.A est une activité de service(malgré l’expression « industrie »employée parfois, mais je croisque ce terme nous vient desanglo-saxons, « industrie »étant employée dans le sens « activité), avec des coûts demain d’œuvre élevés (30% dutotal) et une forte « intensitécapitalistique, avec des inves-tissements très lourds, souventplus lourds que pour les indus-tries les plus lourdes (automo-bile, chimie…) ».

Puis le fait que le T.A soit trèsatomisé. Il cite entre autresl’exemple de l’automobile où 5leaders se partagent 50% dumarché mondial, alors que « les cinq premières compa-gnies aériennes ne représententque 27% du marché ». Et l’ato-misation serait encore plusforte en raison d’« une absencetotale de barrière financièrepour les nouveaux entrants ».Et de rappeler la relative faci-lité à créer une compagnie aé-rienne : « les bailleurs defonds, qui savent pouvoir récu-pérer leur bien en cas de fail-lite, n’hésitent pas à prêter des

sommes importantes à ces nou-veaux entrants ». Chose qu’ilsne feraient pas dans d’autressecteurs comme l’automobileou la chimie car les usines sontmoins faciles à recycler en cas defaillite. Et il rajoute : « c’est enoutre un secteur où la fuite enavant est tentante, car le Be-soin en Fonds de Roulement estnégatif. Cette absence de bar-rière à l’entrée favorise la plu-ralité des acteurs tandis que

l’absence de protection régle-mentaire et la totale libertéd’établissement depuis 1993impose une compétition par lesprix acharnée et sans fin ».Cette concurrence atypique estrenforcée, et c’est la troisièmecaractéristique du T.A selon lePDG, par un système de distribu-tion mondial (avec les sys-tèmes informatisés commeAmadeus ou Sabre) qui permet« une transparence des tarifspour les clients qu’on ne re-trouve nulle part ailleurs ». Cessystèmes plus les moteurs de re-cherche permettent « à n’im-porte quel consommateur deprocéder à un examen minu-tieux des tarifs aérien dumonde entier ».

Ceci est encore aggravé quandon saura que le T.A est parti-culièrement sensible à la

conjoncture : « quand l’écono-mie ralentit, le T.A plonge », àcause de l’importance des coutsfixes (70%) et de l’impossibilitéde stocker : « tout siège vide estdéfinitivement perdu quandl’avion décolle ».Tout cela rend difficile l’interven-tion des investisseurs, quiétaient, avant la dérégulation,les Etats. Mais celle-ci, explique-t-il, n’a pas encore produit tousses effets, entrainant l’atten-

tisme des investisseurs pour un« marché assaini et recomposé ».

Tout cela rend difficile l’interven-tion des investisseurs, quiétaient, avant la dérégulation,des Etats. Mais comme celle-ci,explique-t-il, n’a pas encore pro-duit tous ses effets, entrainantl’attentisme des investisseurspour un « marché assaini et re-composé ».

« Un plan de routegagnant, dans une

Europe aérienne quise consolide »

Il décrit ensuite les effets de lalibéralisation sur le marché euro-péen : apparition (brutale) des

low cost et mais aussi début deconsolidation avec l’émergencede trois grands pôles autourd’Air France, de Lufhansa et deBritish Airways, les Sabena etautre Swissair n’ayant pas sur-vécu. Quant à celles qui res-tent « trop petites pour survivreseules, sans marché nationalsuffisant pour prétendreconstruire (un hub) efficace, outrop excentrées géographique-ment, elles ne peuvent plus êtremaintenues sous perfusion parleur Etat et cherchent désespé-rément une issue ». Sans doutele PDG fait-il là allusion à Ali-talia, qu’Air France a pour l’ins-tant renoncé à acquérir, oumieux à Iberia, qu’elleconvoite, en concurrence avecBritish…

Après avoir expliqué et vanté lesmérites des hubs, et particuliè-rement celui de Roissy « au dé-part un système économique(mais qui s’est avéré) être égale-ment un instrument écologique etun formidable outil d’aménage-ment du territoire », J.C Spinettaenvisage le futur pour le T.A eu-ropéen, avec en ligne de mire « lapoursuite de la consolidation »,qui sera favorisée par les accordsde « ciel ouvert », comme celuiqui vient d’intervenir entre l’U.Eet les USA, ou, à défaut, aumoyen des grandes alliances ouencore des « joint-ventures ». Puis, pour l’avenir, le PDG éta-blit, pour son groupe, un « plande route gagnant, dans une Eu-rope aérienne qui se consolide ».Avec trois points : l’ancrage ter-ritorial (« notre première missionconsiste à relier la France aumonde »), acquérir une assiseeuropéenne forte, pour relier lagrande Europe au reste dumonde, « ce que nous avons dé-marré avec Air France KLM » (an-nonçant donc d’autresrapprochement ou acquisitions),« atteindre une taille mondialepour anticipe le mouvement

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DOSSIER

le G1XL d’Air France Cargo en zone de fret 2

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PÔLE DE ROISSY

Mardi 26 juin fut un grand jour. Non seulement ADP inauguraitsa 9ème aérogare, le S3, baptisée « La Galerie parisienne », maissurtout c’est que le nouveau président de la République est venuen personne couper le ruban. Et, pour le coup, il n’est pas venu« inaugurer les chrysanthèmes ». Le dernier chef d’Etat à êtrevenu inaugurer une aérogare avait été le président Mitterrand,le 24 mars 1982 pour ce qu’il appelait alors « Roissy 2 ». C’était 8 ans après l’ouverture de CDG 1 inauguréepar le président Pompidou. Les aérogares qui se sont ouvertessuccessivement furent inaugurées au mieux par les ministres destransports (on se souviendra de Bosson ou de Gayssot), au pire,par…personne (comme le 2E).

Bénéfice.net était accrédité par le service de presse de l’Elyséepour couvrir l’évènement. J’y étais donc ce matin là, ne voulantrien rater. Peu à peu, les quelques 400 invités arrivèrent dans leterminal 2E, puis prirent le mini-métro automatique, récemmentmis en fonction, qui relie celui-ci au S3 en quelques secondes.Beaucoup de personnalités, parmi lesquelles évidemment se

26 juin 2007 : l’inauguration du satellite S3 (au Mesnil-Amelot, 77), baptisé « Galerie parisienne », par letout nouveau président de la République, a été un évènement. Dans un discoursqui fera date, Nicolas Sarkozy a encouragé le développement de l’aéroport de Roissy CDG. «Un aéroportinternational est un endroit magique » a-t-il déclaré, diffusant, par son discours, un enthousiasme que nous appelons, ici,(et depuis longtemps) de nos vœux. Toutle monde présent a été désinhibé parl’orientation présidentielle, décomplexée,au point que le PDG d’ADP, Pierre Graff,osait, le matin même, déclarer dans « Le Parisien » que CDG allait pouvoir accueillir 20 millions de passagers supplémentaires d’ici à 2010, phrase indicible voici encore quelques semaines.Compte tenu de l’importance de ce discours et, une fois n’est pas coutume, nous avons décidé de reproduire in extenso le discours du Président, que nous vous invitonsà bien lire et à garder, que vous trouverez après les commentaires enjoués d’Eric Veillon...

Dans un discou

Le préLe nouveau satellite S3, situé au Mesnil-Amelot, s’appelle désormais« la Galerie Parisienne ». Il va accueillir au total 8.5 millions

de passagers par an.

Avec le S3, et tous les travaux en cours (S4, 4ème tour de contrôle, AérogareG2…) CDG pourra accueillir 20 millions de passagers supplémentaires d’ici2010. On va y arriver, aux 80 millions prévus depuis le début !

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EricVeillon : Heureux,

très heureux...

«Un aendro

déve

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PÔLE DE ROISSY

trouvaient Pierre Graf, PDG d’ADP etRené Brun, directeur de CDG, J.CSpinetta, PDG d’Air France, le pré-fet de Seine-Saint-Denis... Le se-crétaire d’Etat aux transportsDominique Bussereau était bien sûrlà, ainsi que, signe fort, Jean-LouisBorloo, numéro 2 du gouverne-ment, chargé du super ministèredes transports et de l’aménagementdurable et Christine Lagarde, minis-tre des Finances.

Le développement deRoissy ne sera plus un enjeu politicien,

mais une chance pour la France

Le président de la République a vi-sité les nouvelles installations, déjàouvertes au public, et a fait un dis-cours étonnant et détonnant, au-quel je ne m’attendais pas. Il faut

dire que depuis des années, aumoins depuis 1997 et les électionslégislatives anticipées, plus aucunresponsable politique n’osait se ré-jouir publiquement du développe-ment de Roissy CDG. La faute enrevient, et je n’hésite pas à l’écrire,à de nombreux politiciens et élus dela région, de gauche surtout, maispas seulement, qui, pour se faireélire, n’ont pas hésité à « chauffer »à blanc leurs électeurs en faisantcampagne sur campagne « contre »le bruit, et donc contre l’aéroport.Au point que l’Etat a dû imposer un« PEB » (plan d’exposition au bruit)qui interdit désormais les construc-tions de logements dans les zonesles plus exposées aux nuisances.Ceci de façon à éviter, comme l’avaitrappelé un jour le ministre Busse-reau à l’Assemblée nationale, queceux qui délivrent des permis deconstruire le matin, ne manifestent,ceints de leur écharpe tricolore,contre les nuisances l’après-midi. Ducoup, les mêmes élus qui pestaientcontre « le bruit » se sont mis à pes-

ter contre l’impossibilité deconstruire dans certains quartiers.

Dans la foulée, pendant toutes cesannées, la « communication » d’ADPfaisait profil bas, suivant la couar-dise ambiante. Courbettes devant « les associations » de « lutte »contre le bruit (la plupart politiséesjusqu’à l’os et les autres ravies de sefaire recevoir dans les palais de laRépublique), pirouettes séman-tiques visant à dédramatiser le dé-veloppement de CDG (c’est ainsi qu’iln’y avait pas 4 pistes, mais 2 « dou-blets », ou bien que les 2 tours decontrôle supplémentaires n’étaientpas appelées « tours de contrôle »mais « vigie »…), tout était bonpour avoir le « développement hon-teux », comme je l’appelais. Desanecdotes comme ça j’en ai plein lahotte, et ADP n’est pas seule encause. Ainsi pour Fedex. Alors quela France et CDG s’étaient battus dehaute lutte pour obtenir, en 96,l’implantation à CDG du leader mon-dial du fret express, ni l’Etat, ni la

Région Ile-de-France n’étaient re-présentés à l’inauguration des lo-caux, le gouvernement de gauchede l’époque dépêchant pour l’occa-sion l’obscure directrice de l’AFII dumoment.

Bénéfice.net défend le développement deRoissy depuis bientôt

10 ans.

Mais en réalité tout se passait diffé-remment. La Région Ile-de-France,qu’elle ait été à droite ou à gauche,tout en tenant un discours « écolo »pour rassurer la minorité obscuran-tiste verte au Conseil régional, fa-vorisait de fait le développement deRoissy en finançant par exemple, à100% le contournement Est de laFrancilienne (130 millions d’euros).Et tous les gouvernements succes-sifs, de gauche comme de droite, ont

scours enthousiasmant à l’occasion de l’inauguration du 9èmeTerminal de CDG :

résident Nicolas Sarkozy :

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n aéroport international est un droit magique» et « il fautvelopper Roissy,

je vous y aiderai »

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soutenu objectivement « Roissy ». Mais tout en racontant n’im-porte quoi aux gens. La palme revient en ce domaine à lagauche et à J.C Gayssot, ancien ministre communiste des trans-ports. Alors que les candidats de gauche locaux avaient faitcampagne contre les nouvelles pistes en 1997 (et avaient étéélus, je pense à Nicole Bricq (77) et à J.P Blazy (95), le gouver-nement de la « gauche plurielle » s’est empressé de les autoriser,J.C Gayssot promettant, en « contre partie » de stopper le dé-veloppement de CDG dès que… les 55 millions de passagers se-raient dépassés ! Ce qui ne l’empêchait pas de déclarer (voirl’interview que nous avions faite de lui dans le BN n°3), qu’ilfallait « capter le plus de trafic aérien possible ».

Mais ces discours trompeurs pour les gens (et les riverains enparticulier), n’étaient pas l’apanage de la seule gauche. AinsiJ.F Copé, député UMP de Meaux, alors qu’il était ministre, nemanquait pas une occasion, j’en témoigne, dès qu’il parlait prèsde l’aéroport de fustiger le bruit et d’évoquer « le fret à Vatry ».Tout comme d’ailleurs le nouveau député UMP de Franconville,M. Bodin, secrétaire de la fédération UMP du Val d’Oise qui a faitcampagne, pour être élu, en faveur du couvre feu, du « fret à Vatry » et de la limitation du nombre d’avions sur CDG,paroles qu’il ne pourrait plus tenir aujourd’hui, après le dis-cours de N. Sarkozy. Et il faut quand même citer l’autre nou-veau député (UMP) du secteur (Roissy, Gonesse,Goussainville…), Yanick Paternotte, qui, s’il a fait une cam-pagne intelligente en faveur du développement de Roissy,avait quand même tiré à boulet rouge sur les nouvelles pistes,au moment où il ne songeait pas se présenter ici (il est mairede Sannois). Il n’y a guère que J.P Blazy, maire (PS) de Go-nesse, ex député, qui est resté cohérent dans son oppositionfrontale au développement de Roissy : ça lui sûrement coûtéson siège à l’Assemblée nationale (il a été battu de 290 voix…).

« Magic Roissy, magic Sarko ! »

Le discours de N. Sarkozy est venu mettre ordre et clarté danstout cela : il a souligné l’importance, dans l’histoire récente, desgrandes infrastructures de transport pour le développement éco-nomique : c’est encore plus vrai de nos jours et pour l’avenir. Lesgens, y compris les riverains, peuvent facilement le comprendre,à condition de leur tenir un langage de vérité. Et ils savent, surle fond, qu’un aéroport comme Roissy est bon pour eux (ils ensont même « fiers », comme l’a montrée un récent sondage d’AirFrance). C’est ce que le Président, en ce domaine comme dansd’autres, a fait. Et, s’agissant de Roissy et due notre modestie ensouffrir, ça fera dix ans l’année prochaine que ce magazine Bé-néfice.net (et son bébé RoissyMail.com depuis 3 ans) le fait, en-courageant et montrant le développement d’une régionexceptionnelle et … « magique ». Ce qui nous a valu un ostra-cisme aussi ridicule qu’inopérant de la part de la communicationd’ADP. On espère que ça va changer, mais on sait aussi qu’il n’estjamais bon d’avoir raison avant tout le monde…

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A l’intérieur de la Galerie parisienne.

(infographie ADP)

Lors du cocktail, après le discours, N.Sarkozy avec J.L Borloo, Christine Lagarde, Pierre Graff et J.C Spinetta. Le monsieur de dos, c’est Maurice Droy,le maire du Mesnil-Amelot.

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Mesdames et Messieurs,

J’ai accepté sans hésiter l’invitation du président d’Aéroportde Paris à venir inaugurer aujourd’hui la galerie parisienne.Il ouvre à l’Aéroport Charles-de-Gaulle une nouvelle pers-pective de développement : 8,5 millions de passagers sup-plémentaires, 10 % de la capacité. Il renforce la position deRoissy, 1er hub aéroportuaire européen.

Cette nouvelle aérogare est la première qui soit spéciale-ment conçue pour accueillir l’A380. C'est un avion qui trans-portera plus de passagers, qui consommera moins dekérosène et qui fera moins de bruit. La réussite techniquede la Galerie parisienne répond à la réussite technique del’A380, j’y vois la preuve que la France a en main tous les le-viers d’une grande, d'une forte politique industrielle.

Inaugurer cette infrastructure, c’est pour moi l’occasion dedévelopper devant vous ce que j’appelle de mes vœux, unevéritable politique d’aménagement durable. Nous avons sou-haité, cher Jean-Louis BORLOO, que ce terme soit inscritdans le titre et les fonctions du ministre d’Etat, n°2 du gou-vernement. Nous l’avons souhaité parce que les grandes in-frastructures de notre pays, c'est-à-dire ces chantiers àplusieurs milliards d’euros, sont des choix qui engagentnotre pays pour 50 ans, quand ce n’est pas pour un siècleou pour deux siècles. Orléans et Tours regrettent encore nepas avoir voulu du train en centre ville il y a 150 ans. S’il ya un choix gouvernemental qui doit se faire en pensant ànos enfants, nos petits-enfants, nos arrière-petits-enfants,c’est celui des grandes infrastructures d’aménagement denotre pays. Il doit plus que tout autre se fixer l’objectif dudéveloppement durable.

Le développement durable, ce n’est pas le nom à la mode del’écologie des années 1970. C’est un terme qui s’inscrit dansle progrès, pas dans la régression. Son ambition, c'est lacroissance, c'est le confort, c'est la mobilité, c'est le pouvoird’achat, c'est la qualité de vie. Je m’oppose à toute concep-tion sacrificielle de l’environnement. Je ne crois pas qu’ilfaille se mortifier pour respecter la nature. L’écologie n’estpas une forme d’expiation du bien-être matériel, surtoutquand ce bien-être est loin d’être acquis pour tous.

Le développement durable, c’est simplement une expressionplus complète de l’objectif de vivre mieux. C’est accepter dene plus compter pour zéro le bien-être des nouvelles géné-rations, les enfants qui naissent en cette année 2007, etceux qui naîtront en 2017 ou en 2027. Ils ne votent pas,mais nous sommes leurs parents et nous avons des respon-sabilités. Nous ne voulons pas qu’un jour leurs livres d’his-toire nous dépeignent comme une génération d’égoïstes,d'irresponsables qui aurait dilapidé la planète et méprisél’avenir. Nos enfants nous jugeront à nos actes et au couragede nos décisions.

Comme les lieux s’y prêtent, je voudrais commencer par par-ler du transport aérien. Ce secteur est à l’origine de la der-nière vraie révolution dans la mobilité des hommes : enquelques dizaines d’années, voler est devenu accessible àl’ensemble des classes moyennes. L’essor inégalé du trans-port aérien leur a ouvert des perspectives jusqu’alors inac-cessibles d’ouverture au monde, de mobilité professionnelle,de loisirs. Ce transport contribue à sa manière à l’unité del’Europe, mais il est aussi le seul à utiliser sans taxation descarburants fossiles et nous ne pouvons plus ignorer son em-preinte sur l’environnement.

Je suis favorable à ce que des quotas d’émissions de CO2s’appliquent désormais au transport aérien. Cela encoura-gera les technologies propres et rétablira l’équité entremodes de transport. Mais il n’est bien évidemment pas ques-tion de n’appliquer cela qu’aux compagnies européennes :pour une destination donnée, toutes les compagnies doiventêtre concernées, ou aucune.

Je souhaite que l’on fasse de la question de la pollution so-nore l’exemple même d’une stratégie de développement du-rable. Je le dis parce que je le pense, on peut développerRoissy et mieux protéger les riverains, ce n'est pas antino-mique. Il existe des dizaines de solutions concrètes pourcela, qu’il s’agisse de changer les approches des avions,d’utiliser autrement les pistes la nuit, de lancer des TGV fretpour remplacer les vols cargo, ou qu’il s’agisse de mobiliserla taxe sur les nuisances sonores sur la rénovation urbainedes quartiers exposés au bruit, je le dis devant le député

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Le discours du Président

de la République,prononcé le 26 juin 2007,

lors de l’inauguration du satellite S3.

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PATERNOTTE dont je connais la contribution positive à cesréflexions. Je souhaite et je le demande à Dominique BUS-SERAU, je le souhaite Monsieur le Président GRAFF, que vouslanciez ensemble la négociation d’une charte pour le déve-loppement durable de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle,avec la perspective de la signer dans un délai d’un an, surla base d’engagements précis. Cette charte, je souhaitequ'elle soit un accord gagnant-gagnant : des riverains mieuxprotégés, et en même temps de réelles perspectives de dé-veloppement pour Roissy. Si l’Île-de-France veut rester uneplace financière qui compte, si elle veut rester un grandcentre scientifique, si elle veut rester au coude à coude avecLondres pour l’implantation des sièges sociaux, elle doit dé-velopper Roissy. La question est finalement simple : veut-on que Paris joue dans les 20 ans qui viennent en premièreou en deuxième division des métropoles mondiales ? Si onvise la première division, il faut développer Roissy. Je vousy aiderai. Mais vous ne pouvez pas développer Roissy sanstenir compte des intérêts des riverains et du respect de l'en-vironnement.Voilà pourquoi je souhaite que l’on concentre la réflexionsur ce sujet du développement durable de Roissy, avant desonger au troisième aéroport. Il faut bien sûr garder ce sujetà l’esprit et préserver tous les choix possibles pour l’avenir,mais nous pouvons faire sur Roissy des progrès immédiatsqui bénéficieront à tous sans exception : aux riverains, auxcompagnies, cher Jean-Cyril, aux voyageurs, et bien sûr, aux85 000 familles qui vivent d’un emploi sur cette plateforme.

Cette approche du développement durable doit s’étendre àl’ensemble de nos projets d’infrastructures. Je le dis en pre-nant mes responsabilités. La France doit investir. Si laFrance, avec les handicaps que l’on connaît, a la producti-vité horaire la plus élevée du monde, c’est grâce à ce patri-moine productif extraordinaire que sont nos lignes à grandevitesse, notre réseau routier, nos aéroports. Lorsqu’on de-mande aux étrangers de citer les plus et les moins du siteFrance, quel est l’atout le plus souvent cité ? Les infrastruc-tures. Nos prédécesseurs nous les ont léguées, il est de notredevoir de les améliorer, de les entretenir, de les remplacer,de les développer. Et ce n’est pas, je le dis encore une foisencore en prenant mes responsabilités, une honte de s’en-detter pour cela, car cette dette-là, finance les infrastruc-tures, ne finance pas le présent, elle finance l’avenir. Ellereprésente, chère Christine, un passif, mais elle représenteaussi un actif. C'est une chose de s'endetter pour financerles infrastructures et l'investissement de demain, cela enest une autre de s'endetter pour financer les dépenses cou-rantes. Le tout est que la valeur de cet actif justifie celle du passif.Et au passif, je mets bien sûr les coûts financiers, mais aussi,cela est une nouveauté, les coûts environnementaux. Avantd’engager la collectivité dans de nouveaux chantiers, je de-mande donc que l’on engage une réévaluation précise projetpar projet du bilan économique et environnemental globalde chaque infrastructure, pour ne retenir que celles qui ontun bilan réellement positif en termes de développement et

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Le président Sarkozy entouré de D. Bussereau, J.L Borloo et de Christine Lagarde.

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de développement durable. Les deux mots ont un sens, c'estpour le développement que l'on fait cela, mais un dévelop-pement durable. C'est-à-dire un développement qui ne sacri-fie pas les intérêts de notre planète et les intérêts de votresanté.

De ce passage au crible, il restera j’en suis sûr une politiqueambitieuse, en particulier pour le report du transport versles modes les plus propres. Le Premier ministre et moi-mêmefixons donc Jean-Louis BORLOO un objectif simple et précis- enfin, simple à fixer : au fond, Jean-Louis, j'aime mieuxêtre à ma place qu'à la tienne- parce que pour les cinq ansqui viennent il faut augmenter d’un quart d’ici 2012 la partde marché du fret non routier. La France ne peut pas conti-nuer à être traversée de tous les côtés,Dominique, par les camions que les au-tres ont interdits sur leur territoire.

A une telle échéance, ce n’est pas seu-lement une affaire d’infrastructures. Enquatre ans seulement, entre 2002 et2006, le fret ferroviaire, et cela est in-croyable, a perdu en France un cin-quième de ses volumes, plus de 9millions de tonnes-kilomètre, un cin-quième de son volume. Mais moi je n’aipas remarqué que l'on ait arraché desvoies, je n'ai pas remarqué que l'on aitfermé des gares, je n'ai pas remarquéque l'on ait rasé des triages. La vérité,c’est qu’il y a aussi un problème decoût et de service, et que le fret ferro-viaire français ne trouvera sa crois-sance que dans la réorganisationqu’engage la SNCF, et dans le dévelop-pement de la concurrence, avantd’avoir besoin de nouvelles infrastruc-tures. A ce sujet, je crois qu’il fautmaintenant donner au secteur ferro-viaire une organisation adaptée à unmarché ouvert. Les sillons ferroviairessont un bien rare, qui doit être attri-bué de façon impartiale entre les opé-rateurs et entre le fret et les voyageurs. Le montant dupéage des voies ferrées, tellement central pour la compéti-tivité des entreprises, doit faire lui aussi l’objet d’une pro-position objective fondée sur des critères transparents. C'estpour ces diverses raisons, que je crois nécessaire de confierà une autorité indépendante la régulation du secteur ferro-viaire. L’autre secteur où la France n’est pas à la hauteur de sa ré-putation dans la gestion d’infrastructures, ce sont les ports.Vous allez me dire, mais vous inaugurez un aéroport ? Oui,mais enfin, on a bien le droit de parler d'autre chose aussiquand même, c'est un ensemble, une cohérence. C’est toutde même dommage. Voici un secteur, les ports, qui profitemassivement de la mondialisation, est c’est précisémentcelui où nous sommes faibles. Rien qu’entre 2003 et 2005,sur la seule logistique des conteneurs, Valence a créé 4 000emplois, Anvers a créé 13 000 emplois ! Tenez-vous bien, lapart de marché de Marseille sur les conteneurs a été divisée

par deux en dix ans ! Ainsi il ne faut pas changer les choses.Enfin, à Valence, ils créent des emplois, des milliers d'em-plois. A Anvers, ils créent des milliers d'emplois. Pendant cetemps, nous, on divise par deux la part de marché de nosports dans le trafic containers. Ce n'est pas une situationque j'accepterai. Nous nous en sortirons par une vraie poli-tique d’investissements et par une réforme de nos ports au-tonomes, j'ai prononcé un gros mot : leur statut doitchanger, leur organisation sont d’un autre siècle, cela vachanger, pas pour faire de la peine à qui que soi, cela vachanger, parce que je n'ai pas été élu pour assister les brascroisés,à la régression de secteurs économiques décisifs pourvotre emploi et pour votre croissance. Cela fait trop long-temps qu'on laisse une minorité empêcher une majorité de

travailler.

Pour terminer, -c'est une matinée, avecce que je dis, généreuse en amis nou-veaux. Vous savez, je suis très serein,je veux le meilleur pour notre pays. Jene veux pas le moins bien. Alors je re-garde ce qui ce passe ailleurs. Il n'y aaucune raison que les Belges créent desemplois, que les Espagnols créent desemplois et que nous on en perde. Jen'ai pas été élu pour cela.- Je voudraisrevenir à la région où nous sommes au-jourd’hui. S’il y a bien –toute ma vie,j'ai été élu de cette région- un endroitoù l’on peut démontrer ce que signifiel’aménagement durable, c’est bien l’Ile-de-France. Mais l'Ile-de-France elle aconnu à l’époque du Général deGAULLE une ambition extraordinaire :cet aéroport en est le témoignage etson nom un hommage mérité. En l’es-pace de très peu d’années le Général deGAULLE, sous l’impulsion de Paul DE-LOUVRIER, excusez du peu, a lancé lesvilles nouvelles, le redécoupage dépar-temental, la création du schéma direc-teur, le réseau express régional – leRER, pour ceux qui auraient oublié son

nom - Voilà ce qu'ils ont fait nos prédécesseurs. Voilà cequ'ils ont bougé nos prédécesseurs ! Alors là, on me dit :"mon Dieu, vous prenez beaucoup d'initiatives". Mais moi,je trouve que je n'en prends pas assez. Quand vous voyez ceque nos prédécesseurs ont fait, on n'est pas simplement làpour gérer à la petite semaine. On n'est pas simplement làpour faire des équilibres du mois. On est là pour penser ànotre pays, à vingt ans, à trente ans, à quarante ans.

Nous vivons encore aujourd’hui en 2007 sous l'impulsion duGénéral de GAULLE et de Paul DELOUVRIER qui ont structuréde manière très profonde cette région. Mais la meilleure ma-nière d’être fidèle à cet héritage doit être de penser à notretour à ce que doit être l’aménagement de l’Ile-de-Francepour répondre à d’autres défis. C’est une mission qui revientbien sûr au conseil régional, qui n’a plus la même place en2007 qu’en 1965. Mais l’État peut-il se priver d’avoir un pro-jet, une stratégie pour la région économiquement la plus

“Cette charte, jesouhaite qu'ellesoit un accord

gagnant-gagnant :des riverains

mieux protégés,et en même

temps de réellesperspectives dedéveloppementpour Roissy.”

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puissante d’Europe, qui produit 28% de la richesse nationalede notre pays ? Je ne le pense pas.

Je vois en somme deux grands enjeux pour l’Ile-de-Franceen 2007 : la cohésion et la croissance.

Retrouver la cohésion, c’est simplement reconstruire uneville équilibrée à partir d’une agglomération en voie d’écla-tement. L’éclatement ce sont ces familles qui vont habiterà une heure et demie de voiture parce que le logement esttrop cher. L’éclatement ce sont cesquartiers qui ne sont reliés au mondeque par un bus qui passe tous lesquarts d’heure quand il ne se fait pascaillasser. L’éclatement ce sont ces ar-tères démesurées qui libèrent les voi-tures mais enferment les riverains.

Aux origines de cette agglomération,lorsque Paris s’est constitué, les chosesse sont faites différemment. Le mur deCHARLES V est devenu les grands Bou-levards, le mur des Fermiers générauxest devenu le boulevard Saint-Jacqueset l’avenue Kléber, les fortifications deThiers les boulevards des maréchaux.On ne créait pas seulement des ro-cades, mais des places, des carrefours.Mais un fois le Périphérique construit,et franchi, cette ambition, perdue,dans un autre monde.

Je crois qu’il faut la retrouver. Retrou-ver l’esprit du préfet HAUSSMANNdans le Paris de 1860 et de Pierre-Charles L’ENFANT dans le Washingtonde 1800. Plutôt que de vouloir commeALPHONSE ALLAIS construire les villes à la campagne, pour-quoi ne pas construire une vraie ville dans nos banlieues ?Elles ne manquent pas de l’espace nécessaire, mais de vo-lonté politique et d’une vision coordonnée de l’organisationurbaine, appuyée sur les pouvoirs nécessaires pour la mettreen œuvre. Pour ne pas toujours construire des logementssociaux là où il y a déjà des logements sociaux. Pour ne pasfaire passer systématiquement l’intérêt de chaque communeavant celui d’une métropole, -excusez du peu-, peuplée de11 millions d’habitants.

Pour développer une vision globale d’aménagement pour laSeine-Saint-Denis, si proche d’ici, mais si isolée du reste dela communauté nationale par ses difficultés exception-nelles.

Il faut aussi une ambition de croissance. Quand j'étais mi-nistre de l’Aménagement du Territoire, je n’ai jamais voulumélanger l’ambition essentielle de créer des métropolesfortes en province, et l’ambition inavouable de provinciali-ser l’Île-de-France. Il n’y aura pas de France forte et ambi-

tieuse si l’Île-de-France se recroquevillesur elle-même. Si elle renonce àconstruire les plus hautes tours d’Eu-rope. Si elle renonce à attirer les meil-leurs chercheurs du monde. Si ellerenonce à son ambition d’être uneplace financière de premier plan. C'estquand même curieux que la grandeplace financière d'Europe soit Londresoù ils n'ont pas d'euros ! C'est curieux! On a fait l'Europe pour être au cœurde la vie financière et monétaire et nonpas pour en être exclus. Les grandesvilles de province ont pris un élan dé-mographique, économique, culturel ex-traordinaire ces dernières années. Je nevois pas de honte à ce que la métropoleparisienne les imite. Mais j’en verraisune à ce qu’elle se laisse distancer parShanghai, par Londres ou par Dubaï.

Pour finir et pour avancer, j’identifiequatre leviers de changement.

D’abord les infrastructures. Construi-sons enfin des transports en communcirculaires, comme le projet Métrophé-

rique qui reliera tous les terminaux des lignes de métro.Construisons Charles-de-Gaulle Express. Engageons d’autresprojets ambitieux et efficaces. Un pays qui n'a plus de pro-jets est un pays qui n'a pas d'ambition. C'est donc un paysqui n'a pas d'avenir. On va retrouver des grands projets et onva mobiliser les synergies nationales au service de cesgrands projets. Cela me semble plus ambitieux et plus im-portant que de raisonner sur la carte orange gratuite pournos compatriotes qui sont au RMI. Il vaut mieux investirpour qu'ils aient un emploi, qu'ils quittent le RMI plutôt

A gauche : Arrivée du secrétaire d’Etat aux

transports, Dominique Bussereau,accueilli par le préfet de Seine-Saint-Denis

Au centre : L’A380 était venu spécialement se

garer sur le S3 ce jour-là

A droite : Nouveaux commerces de la

Galerie Parisienne

“Je vois ensomme deux

grands enjeuxpour

l’Ile -de-Franceen 2007 :

la cohésion et

la croissance.”

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que de les enserrer dans une politique d'assistance. Parceque, lorsque l'on est au RMI, même lorsque l'on a le trans-port gratuit, on n'est pas très heureux.

Deuxième levier de changement, c'est l’urbanisme. J’en aiparlé. La densité de logement des maisons de ville est lamême que celle des barres. Pourquoi se contenter de faire unéchangeur alors qu’on pourrait faire une place ? La questionde la mobilisation du foncier, des choix en matière de loge-ment est centrale. Je me suis toujours demandé pourquoien centre-ville, il y avait encore des maisons particulières etdans les villes nouvelles, il y avait des tours. C'est plutôtl'inverse. L'habitat collectif en centre-ville. L'habitat indivi-duel, en périphérie de nos villes. Il faut que l'on repense laville.

L’attractivité dans tous les domaines. La recherche et l’en-seignement supérieur. En fait de grands scientifiques et delaboratoires de pointe, nous avons atteint depuis longtempsla masse critique, mais la réaction en chaîne n’a pas com-mencé. Le monde connaît plus la Sorbonne de Gerson etSaint Thomas d’Aquin que le plateau de Saclay et sa profu-sion d’institutions brillantes mais totalement cloisonnées.C'est extraordinaire, Saclay. Il n'y a pas de campus. Il n'y apas de transports en commun. Il n'y a pas un endroit oùtout ce monde là peut se retrouver. Pourquoi, d'ailleurs, lesseuls campus attractifs, on les voit à l'étranger ? Pourquoi,nous, on doit avoir des universités où les bibliothèques sontfermées le dimanche ? C'est curieux ! Où il n'y a pas d'espacesportif, où il n'y a pas d'espace culturel. Pourquoi, quandles familles qui ont quelques moyens veulent envoyer leursenfants dans une université, les envoient-elles à l'étranger? Pourquoi renoncer à doter la France des meilleures univer-sités au monde ? Moi, je veux en France les meilleures uni-versités du monde. Je veux que chaque université puisseavoir un campus. Je veux que chaque université soit unezone franche pour que les étudiants de cette université quiveulent monter leur entreprise puissent la monter sur lecampus de l'université comme dans les grandes universitésdu monde. En fait, à quoi cela sert d'être la cinquième puis-sance au monde, si on n'est pas capable de réformer notreenseignement supérieur et notre système de recherche ?

Il faut enfin l’organisation des pouvoirs. Enfin, Paris est laseule agglomération de France à ne pas avoir de commu-nauté urbaine. Alors qu’elle est la plus grande et la plus stra-tégique des régions, l’intercommunalité y crée des

périmètres sans substance réelle. Quant aux départements,qui peut comparer le rôle d’un département de petite cou-ronne et celui d’un département rural, mais ils ont lesmêmes pouvoirs, la même fiscalité, la même structure ?

Tout ceci forme un champ de réflexion immense, mais indis-pensable. Je ne souhaite pas qu’on adopte un nouveauschéma directeur de la région Île-de-France avant d’être alléau bout de ces questions et d’avoir défini une stratégie ef-ficace. Une stratégie, ce n'est pas un gros mot. Je proposedonc que l’ensemble des administrations concernées soientmobilisées dès l’automne 2007 sous l’œil attentif du Gou-vernement pour préparer les propositions d’actions néces-saires dans les champs que je viens d’évoquer, et qu’uncomité interministériel d’aménagement du territoire dédié àl’Île-de-France se tienne fin 2008 pour adopter ce nouveauplan stratégique et le schéma directeur correspondant, ainsique les textes législatifs et réglementaires nécessaires. C'estcurieux de résonner en termes d'aménagement du territoirepour les autres régions que pour la première région deFrance où vivent presque 12 millions de personnes.

J’arrive au terme de survol trop bref de sujets très lourds.J’ai voyagé un peu loin de ce bâtiment magnifique et je vou-drais en remercier tous ceux qui ont travaillé, mais j’y atter-ris pour conclure. Un aéroport international, c’est unendroit magique. C’est un concentré de la planète et unemosaïque d’ailleurs. C’est le cœur battant de la mondialisa-tion. Je souhaite à tous ceux qui en pousseront les portes,que ce soit pour s’envoler ou pour y travailler, pour y atten-dre leurs proches, de respirer le même parfum de merveilleuxqu’en ce jour d’inauguration. Je félicite Aéroports de Parisde ce grand succès. Je voudrais vous dire que vous avez com-pris que j'ai une grande ambition pour notre pays. Parce quej'ai le sentiment que la France peut, à nouveau, étonner lemonde. C'est bien de cela dont il s'agit. Nous sommes unpays qui a une longue histoire. Mais ils nous manquaient unpeu d'énergie, un peu d'enthousiasme, un peu d'espérance.Les peuples qui ont de l'enthousiasme et de l'énergie peu-vent bâtir de grandes choses. Durant ces cinq années, on vafaire de grands projets pour une raison, c'est que la Franceet les Français le méritent.

Je vous remercie.

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Allez ! Ce qui est bien avec Yves Albarello (« Alba » pour les intimes), c’est qu’il est naturelet sympathique. La langue de bois, on ne saitpas ce que c’est chez le maire de Claye-Souilly.Je m’en suis rendu compte depuis notre premièreentrevue, qui est restée mémorable (voir BN 20page 88). Toujours disponible, répond toujoursau téléphone…Et, quand je le rencontre au So-fitel de Roissy après sa brillante élection(46,41% au premier tour, 55, 49% au second),dans la 7ème circonscription de Seine-et-Marne(Claye, Chelles, Villeparisis, etc.), il ne me cachepas sa joie d’être enfin devenu parlementaire. Jeveux ses impressions. « Je suis content, mais j’aieu, je ne te le cache pas, une pointe d’angoissepar rapport aux responsabilités nouvelles ». Et lapremière rentrée dans l’hémicycle ? « En entrant,j’ai senti le poids de l’Histoire. Tant de grandeschoses se sont déroulées dans ce lieu. C’est im-pressionnant », raconte cet homme de 55 ans,entré en politique en 76, à la fondation du RPR.« D’autant, rajoute-t-il, qu’il va y en avoir, deschangements. Et j’en suis ravi : j’ai été élu pourtravailler et je vais faire un gros travail à l’Assem-blée ». Il s’est inscrit d’emblée à la Commission

CHOSES PUBLIQUES

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Yves Albarello, lors de l’inauguration du S3 par N.Sarkozy, en juin dernier.

Aprèsen attendales cantoYves Albarellode Seine-et-Marnsur le pôle de Ro

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des affaires économiques, del’environnement et du terri-toire. Une commission impor-tante, et qui lui va comme ungant : natif d’Aulnay-sous-Bois,c’est un homme d’entreprise (ilfut directeur administratif deFecomme, la grande imprimeriede Claye), et un élu local (mairede Claye depuis 1995).

Une grande partie de sa cir-conscription est située dans lepôle de Roissy, stricto sensu, etquand je lui pose la questionqui m’intéresse, savoir s’il va sepréoccuper de «Roissy » (sonprédécesseur, Charles Cova,n’était pas vraiment branchésur le sujet), la réponse est ra-pide. « Bien sûr, je suisconscient de l’importance du po-tentiel du pôle de Roissy. Enplus, de nombreuses personnes

habitant la circonscription tra-vaillent ou sur l’aéroport oudans les zones d’activité envi-ronnantes. Je compte bien m’in-vestir dans les débats à venir,faire avancer la région. Et je mesitue évidemment dans le droitfil du discours de Nicolas Sar-kozy, le 26 juin dernier, lors del’inauguration du S3, à laquellej’ai participé. Le Président nousa tracé une feuille de route pourRoissy : développer l’aéroport,infrastructure majeure, et rédi-ger une Charte du développe-ment durable dans le délai d’unan ».

On ne peut que s’en réjouir. Etnos colonnes relaieront volon-tiers ses initiatives.

EV

Son blog : www.albarello.info

CHOSES PUBLIQUES

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lo, nouveau députéarne, veut s’investirRoissy

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Les candidats de l’UDF Modem 95, autour de Guy Messager, à Louvres

L’évènement politique des législatives fut la victoire de Paternotte (UMP)contre Blazy (PS). Ici les deux concurrents lors d’une inauguration à Fontenay-en-Parisis

On ne vous abreuvera pas de chiffres, déjà vieux,sur les dernières élections nationales, présiden-tielles et législatives, mais il nous faut revenirici sur les tendances et mentionner les vain-queurs (et un grand vaincu) dans la région quinous intéresse : le pôle de Roissy.

Questions présidentielles, ici comme ailleurs, Nico-las Sarkozy a fait un tabac, particulièrement au2ème tour. Ce qui a donné, comme d’habitude, une« prime » aux candidats se réclamant (ou plutôtadoubés) par la majorité présidentielle. RoissyMaila suivi en grande partie la campagne électorale, cequi a contribué à accroitre son audience, (et lenombre de ses abonnés), nous nous en réjouissonsen se concentrant, (un peu trop aux goûts de cer-tains lecteurs) sur la 9ème circonscription du Vald’Oise. Plusieurs raisons à cela : nous y sommesinstallés (à Epiais-lès-Louvres) et nous connais-sions particulièrement bien les candidats. En outrenous ne pouvions pas, matériellement, « suivre »correctement toutes les circonscriptions. Enfin,celle-ci est la plus « emblématique » concernant laproblématique du pôle de Roissy et était la plus« ouverte », comme son résultat l’a montré. Et, atlast but not least, j’ai pensé pendant longtempsm’y présenter, en tant que candidat indépendant,mais le temps, plus que les moyens, m’a manqué.Croyez que je le regrette bien.

Le résultat global, si l’on se réfère à la carte des cir-conscriptions du pôle que nous avions éditée dansle BN 24, le « bleu » a fortement progressé terri-torialement avec la victoire, inattendue, du moinsau début de la campagne, de Yanick Paternotte(UMP) qui a battu le député sortant J.P Blazy. Apart cela pas de changement au niveau politique.Exceptée quand même la victoire de Daniel Gold-berg (PS) qui a conquis le siège de Muguette Jac-quaint (PCF, qui ne se représentait pas) dans la 3ème

de Seine-Saint-Denis (La Courneuve, Le Bourget..).Petit tour d’horizon, département par département.

CHOSES PUBLIQUES

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Dépouillement express à Epiais-lès-Louvres (95) : 54 électeurs inscrits.

Le pôle de Roissy eJ.P Blazy (P

A

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Val d’Oise : 3 députés. Paternottebat Blazy. DSK gagne

de justesse. Chartier dans un fauteuil.

Dans la 7ème (Domont, Ecouen, Sar-celles sud-ouest, Viarmes) JérômeChartier, maire de Domont et dé-puté sortant a été réélu. Ce prési-dent de l’UMP 95, jeune loup auxdents longues, n’ a pas eu de mal àgarder son siège. Ce qui ne fut pasle cas de D. Strauss-Kahn, qui abien failli perdre le sien au profit deSylvie Noachovitch (UMP) la célèbreavocate de l’émission de JulienCourbet. Elle a d’ailleurs déposé unrecours en annulation auprès duConseil constitutionnel.

Mais le « clou » de cette partie val-doisienne du pôle de Roissy fut la9ème circonscription. Celle-ci esttrès étendue. Elle regroupe 27 com-munes dont Roissy-en-France, Lou-vres et les 12 autres communes dela Communauté Roissy Porte deFrance, Gonesse, Goussainville…Une grande partie de CDG et de ParisNord 2 est sur ce territoire, ainsi quele « triangle de Gonesse » en pleindéveloppement. C’était J.P Blazy,maire (PS) de Gonesse qui était, de-puis deux mandats, son député. Adroite, aucune personnalité notablene se détachait, si l’on excepte Guy

Messager, le maire de Louvres,conseiller général et patron de l’UDF95, qui s’était déclaré de bonneheure pour être candidat. Le mairede Roissy, André Toulouse (diversdroite), lassé des attaques de « son »député, et ses amis cherchaient àpromouvoir une candidature UMP.Ils firent alors des propositions, à Ya-nick Paternotte, maire de Sannois(95) mais premier vice président duConseil général et président duCEEVO, le comité d’expansion écono-mique du Val d’Oise, qu’ils connais-sent bien depuis quelques années etqui avait l’avantage d’avoir une po-sition positive sur le développementde « Roissy ». Cela tombait bien pourPaternotte, qui n’a jamais caché sonintention de devenir parlementaire(voir le portrait que nous avions faitde lui dans le BN 3), qui avait tenté,sous l’étiquette « démocratie libérale», en 2002, de devenir député de la6ème circonscription (Sannois, En-ghien…). Mais il avait été battu aupremier tour par le candidat soutenupar l‘UMP qui n’était autre que Fran-çois Scellier, son président duConseil général. Décemment, il nepouvait recommencer. Il a donc étéfacilement investi par l’UMP (qu’ilavait rejointe à sa fondation) sur la9ème. Paternotte a fait une bonnecampagne, bénéficiant d’emblée dusoutien de nombreux maires, et sur-tout de celui d’A. Toulouse, qui pré-sida son comité de soutien. Dès ledébut de la campagne, J.P Blazy semit sur la défensive, attaquant sonrival, qualifié de « parachuté ». Pa-ternotte fit bien marcher ses ré-

seaux, se servant notamment duprojet Carex, pour élaborer une dé-marche « équilibrée » entre l’appuiau développement de CDG et la priseen compte des problèmes d’environ-nement. Gêné, Blazy, continuait sadémarche contre « le tout Roissy »,qui avait fait son succès lors desdeux dernières législatives. GuyMessager, lui, menait pendant cetemps une campagne assez morne.

Le moment fort de la campagne futle choc de l’annonce, par « Le Pari-sien », de la garde à vue, suivi de lamise en examen pour « abus de fai-blesse » de Paternotte et de sonépouse dans une affaire de dona-tion d’un bien immobilier. C’étaitquelques jours avant le premiertour. L’affaire avait « sonné » toutle landernau politique et média-tique du Val d’Oise, puis donné lieuà un vif échange entre Paternotteet l’auteur de ces lignes, via Roissy-Mail (voir encadré). Bien que les so-cialistes eussent essayé de tirerprofit de l’affaire, Paternotte l’em-porta, de justesse (290 voixd’écart), davantage porté par les ma-ladresses (le discours « anti Roissy »ne passe plus) de Blazy que par lavague bleue, les députés socialistesayant été presque tous réélus, les so-cialistes gagnant même quelquessièges au niveau national.

CHOSES PUBLIQUES

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sy en bleu. y (PS) perd son siège,

Asensi (PC) sauve le sien.

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Seine-et-Marne : 2 députés.

Copé au premier tour, Albarello succède

à Cova

Dans la 6ème (Meaux nord, Dammar-tin, Mitry-Mory, Moussy…) l’ancienministre Copé, maire de Meaux futréélu au premier tour, laissant loinderrière lui la candidate socialisteMonique Papin, maire de Dammar-tin et arrivant en tête même àMitry-Mory, encore fief communiste(Sarko ayant fait 51% !). Il est au-jourd’hui président du puissantgroupe UMP à l’Assemblée. Dans la7ème (Chelles, Claye-Souilly…), YvesAlbarello a succédé sans peine àCharles Cova et compte bien (voirl’autre article) s’investir sur le pôlede Roissy.

Seine-Saint-Denis :Asensi miraculé, Gaudron gagne

la primaire UMP, Lagarde conforté. Les communistes

en sursis dans le département.

Six députés donc, dans cette partieséquano-dionysienne du pôle, trèspeuplée. A l’extrémité sud-est, EricRaoult (maire UMP du Raincy)garde facilement la 12ème circons-cription (Montfermeil, Livry-Gargan…). La 10ème (Aulnay-sous-Bois, les Pavillons-sous-Bois) a vuse dérouler une primaire au sein del’UMP. Le député sortant et ancienmaire, le rusé Jean-Claude Abrioux(UMP) a soutenu, en étant son can-didat suppléant, le sénateur maire

des Pavillons, le bouillant PhilippeDallier, contre la hiérarchie UMPqui avait choisi Gérard Gaudron,héritier d’Abrioux à la mairied’Aulnay. On ne connaît pas les te-nants et les aboutissants de cettedivision, mais on peut imaginerune mésentente entre l’ancien etle nouveau maire d’Aulnay. Quantà Dallier, qui s’était présenté avecsuccès aux dernières sénatorialescontre l’avis de l’UMP 93, dirigéepar l’inénarrable Eric Raoult, ils’imaginait sûrement recommencerl’exploit. Mais ça n‘a pas marché etGaudron l’emporta au premier tourpuis fut élu au second.

Dans la 11ème, (Tremblay-Sevran-Villepinte) Asensi a été finalementréélu. Un miracle dans la situationdu PCF nationalement et mêmedans le 93, et compte tenu de lasociologie de la circonscription, etde Tremblay en particulier. C’estque cette fois, les socialistes,menés par le candidat ChristopheBorgel, voulaient en découdre sé-rieusement avec lui. Mais ils ontpayé les années d’allégeance, plu-tôt de soumission- compromission(j’en témoigne) avec l’ancien diri-geant des Jeunesses communistes.Quant à la candidate UMP, la mairede Villepinte Martine Valleton, ellen’a pas su, une fois de plus, capi-taliser le succès de l’UMP aux pré-sidentielles. Asensi s’en sort bien.Les attaques socialistes, après cesannées de docilité, n’ayant pas at-teint le député communiste qui,par ailleurs, « laboure » très biensa circonscription, jour après jour.Quoi qu’on puisse penser de lui, ilfaut avouer sa perspicacité politi-cienne. Ce qui n’empêche pas quele sort des communistes en Seine-Saint-Denis soit fixé : les socialistessont en embuscade, comme l’a montréla victoire de Daniel Goldberg, dansl’ex fief communiste de MuguetteJacquaint dans la 3ème (La Cour-neuve, Aubervilliers…).

Logiquement, le PCF devrait perdrela présidence du Conseil général

aux prochaines élections, en 2008.Marie-Georges Buffet a néanmoinssauvé son siège dans la 4ème (LeBlanc-Mesnil, Stains…).

A Drancy, dans la 5ème, Jean-Chris-tophe Lagarde, maire de Drancy etdéputé sortant UDF a réussi l’ex-ploit de se faire réélire quasimentsans étiquette, pour échapper aucruel dilemme Modem/NouveauCentre. Mais il siège désormais ausein du groupe Nouveau Centre.Tout cela est bien compliqué…Mais c’est un bon, on l’aime bien,ici et on essaiera de lui demanderun entretien dans le prochain BN26, pour y voir plus clair.

Oise : Eric Woerth,

ministre des comptes

Dans la 4ème de l’Oise (Chantilly,Senlis, Nauteuil…), c’est le dé-puté sortant, Eric Woerth, mairede Chantilly, ancien trésorier del’UMP qui a été réélu. Puisnommé tout de suite au gouver-nement où il occupe le poste deministre du budget, des comptespublics et de la fonction pu-blique. Il est remplacé au siège dedéputé par son suppléant, Chris-tian Patria, adjoint au maire deSenlis et conseiller général del’Oise. Le ministre a gardé la mai-rie et la présidence de la Commu-nauté de Communes de l’AireCantilienne…

En conclusion, le résultat desélections est plutôt une bonnechose pour notre région deRoissy : deux nouveaux députés(Paternotte et Albarello) vonts’impliquer (enfin, on jugera surpièces) pour soutenir le dévelop-pement de l’aéroport et du pôle.Jusqu’à présent, aucun député nele faisait, Asensi et Blazy étantles seuls à intervenir à l’Assem-

CHOSES PUBLIQUES

JE VEUX RECEVOIR BENEFICE.netà mon nom et à mon adresse.

Je souhaite adhérer à l'Association “LES LECTEURS DE BENEFICE.net” (loi 1901)

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Je joins un chèque de 20 euros (cotisation normale)

31 euros (j'aime vraiment bien)

76 euros (ou plus) (je soutiens l'association).

signature :

J'ai bien noté que les statuts sont disponibles à l'adresse de :

“BENEFICE.net”, 1 Clos du Thillay - 95380 Epiais-lès-Louvres à laquelle j'envoie le présent bulletin.

(ordre : Association deslecteurs de B.N.)

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blée sur le sujet, mais s’opposant,par pure idéologie, au développe-ment de Roissy (Asensi avait votécontre la privatisation d’ADP,

contre la Communauté aéropor-tuaire, etc.). Et ce n’est pas notrebon Roger Boullonnois qui,lorsqu’il était député de Seine-et-

Marne, en tant que remplaçant deCopé, arrangeait les choses : iln’est jamais intervenu dans les dé-bats sur « Roissy »…

Et puis, on perd un ministre dubudget (Copé), mais on en gagneun autre (Woerth).

E.V.

Yanick Paternotte et moi.par Eric Veillon

Il y a eu polémiqueentre Yanick Pater-notte et moi pendantla campagne, au mo-ment de « l’affaire »de sa récente garde àvue et de sa mise enexamen pour abus defaiblesse. En décou-vrant, avec stupeur,cette histoire incom-préhensible, j’ai tout

de suite appelé le candidat UMP, avec lequel j’entretenais des re-lations professionnelles cordiales depuis des années, (en tant queprésident du CEEVO), pour lui dire ma stupeur, ignorant à ce mo-ment, en l’absence d’explications de sa part, le fond de l’affaire etmême ma sympathie. En effet, je crains toujours le complot oul’erreur judiciaire. Le lendemain, je vois dans la presse et sur Vo TVses propres déclarations comme quoi, effectivement, il avait ac-cepté, voici quelques années, une donation d’un bien immobilierde la part d’une vieille dame de Sannois, ville dont il est le maire.Là, je tombe des nues : comment un maire peut-il accepter, à titrepersonnel, un bien d’une vieille dame qui veut léguer une pro-priété ? Puisqu’il venait d’avouer publiquement cette donation,j’écris dans RoissyMail que je trouve cela inacceptable de la partd’un élu, et aussi indigne d’un candidat à la députation. Quelquesminutes après la diffusion de ce RoissyMail (numéro 242) je reçoissur mon téléphone portable, une bordée d’insultes de l’intéressé,qui coupe la ligne aussitôt après. Je réagis en dénonçant publique-ment dans RM ce comportement. Et en mettant aussi en causeFrançois Scellier, président du Conseil général du Val d’Oise et dé-puté, venu au secours de son vice président, et qui avait crié à la« magouille politique », l’invitant à aller jusqu’au bout et à en direplus.

Quelques jours après, je reçois une lettre sibylline du directeur duCEEVO comme quoi l’organisme public retirait sa publicité (pourtantpayée un an à l’avance) dans RoissyMail et annulait l’ordre d’inser-tion pourtant dûment signé dans ce Bénéfice.net.

Que les choses soient claires. Je maintiens ce que j’ai écrit sur lecaractère indigne, pour un élu, un maire, d’accepter personnelle-ment un bien en donation d’une de ses administrées. Si cette per-sonne veut à tout prix donner, le bien peut être accueilli par laVille ou par ses œuvres sociales. C’est l’avis de tous les maires que

j’ai rencontrés depuis cette affaire. Et de toute personne censée.Quant au complot politique, à ce jour, François Scellier n’a, à maconnaissance rien dit de plus. Enfin, s’agissant de la mise en exa-men de Y . Paternotte pour « abus de faiblesse », a aucun momentje n’ai évoqué sa possible culpabilité, ayant la « présomption d’in-nocence » à fleur de peau. En revanche j’ai posé, et je pose, cetype de question : puisque Paternotte clame son innocence, pour-quoi une telle procédure à son encontre : policiers venus, sur com-mission rogatoire, à son domicile le matin de bonne heure,emmenant lui et son épouse pour une garde à vue de 24H et sevoir signifier par le juge, son épouse y compris une mise en exa-men pour abus de faiblesse ? De deux choses l’une, ou Patenotteest innocent et alors la procédure est abusive : la justice aurait pul’interroger d’une autre manière. Dans ce cas, il faudrait dénoncerl’abus de procédure, en s’appuyant tout simplement sur l’article 9de la Déclaration des Droits de l’Homme (Tout homme étant pré-sumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il estjugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pasnécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrementréprimée par la loi). Or, rien n’a été dénoncé publiquement à cejour, aucune action contre la procédure n’a, en tout cas publique-ment, été entreprise, ni par Paternotte, ni par Scellier sur le plande la « magouille politique ». D’autant que le pouvoir est confor-tablement acquis par l’UMP…Ou…

Paternotte a été néanmoins élu député et je n’ai évidemment plusde contact avec lui, attendant toujours des excuses pour les in-sultes. Quant aux représailles sur la publicité du CEEVO, il y auraitbeaucoup à dire sur le mélange des genres, entre affaire politiqueet personnelle et gestion d’un organisme public (le statut d’asso-ciation loi 1901 du Ceevo ne change rien à l’affaire, puisqu’il estfinancé par le Conseil général et les communes adhérentes), oùsiège à son Conseil d’Administration des élus de toutes tendances.Non, le CEEVO n’appartient pas à M. Paternotte, fusse-t-il devenudéputé. Et l’affaire ne changera rien à la bonne appréciation quenous avons toujours eue sur l’action efficace du Comité d’expan-sion du Val d’Oise, comme en témoigne encore l’article sur les « apéritifs débats » dans ce numéro. Bénéfice.net, tant qu’il gardela confiance de ses lecteurs et de ses annonceurs, multiples et va-riés, ne se laissera pas intimider de la sorte. Y. Paternotte, qui meconnait bien devrait le savoir…

E.V.

EV et Y. Paternotte, l’an passé à Epiais.

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SALON DU BOURGET

Succès incontestableet incontesté

du 47ème saloninternational de

l'aéronautique et del'espace (organisé par

le Gifas groupementdes industries

françaisesaéronautiques et

spatiales, voir encadré),qui s'est déroulé au

Bourget du 18 au 24juin. Tous les acteurs

sont unanimes, les superlatifs fusent.

L'euphorie économiqueest à son comble :

« c'est le plus grandsalon aérospatial du

monde. Les retombéeséconomiques sont

quasiment pharaoniques, les

carnets de commandesbien remplis et les

contacts noués excellents ».

L'occasion pour nousde dresser un bilan etde laisser la parole à

nos acteurs locaux largement impliquésgrâce notamment à

l'ARD (Agence Régionale de

Développement de la région Ile-de-France)

qui coordonne la participation de ses

partenaires départementaux,

d'entreprisesfranciliennes et du

cluster aéronautique Astech Paris Région.

«Tous les recorle 10

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SALON DU BOURGET

ords battus, on attend 100ème anniversaire

dans 2 ans »

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Stand du Comex 93 : LaSeine-Saint-Denis chez elle

Ceevo 95 : nous avonsretrouvé avec plaisir,April Dubois, du GWI(Greater Washington

Initiative) sur le salon.

L’Agence régionale dedéveloppement avait

mis le paquet : unstand de 2000m2

LE BOURGET

Le 47ème salon de l'aéronautique etde l'Espace du Bourget, organisé tousles 2 ans, (128 000 m2 d'expositioncouverte, 192 000 m2 d'exposition, 2000 exposants venus de 42 pays, 150délégations officielles « Défense »venues de 60 pays, 40 délégations « Transport Aviation civile » venuesde 20 pays plus de 3 500 journa-listes) a confirmé cette année saplace de premier salon aérospatial dumonde. Plus de 400 000 visiteurs(tout public) ont visité le salon dont153 920 visites professionnelles, soit12% de plus qu'en 2005. Selon lecommissaire général M. Louis LePortz, « ce salon a bénéficié d'uneconjoncture favorable, comme en té-moignent les annonces quotidiennesde commandes: 425 ventes fermes en-registrées par Airbus, 35 lanceursAriane5 commandés à Astrium parArianespace, pour ne citer qu'eux».Les services proposés pour la pre-mière fois aux professionnels ont ren-contré un engouement auprès desdonneurs d'ordres et des PME puisque5 000 professionnels ont participé àplus de 6 000 « rendez-vous d'affaireset technologiques et à de multiplesconférences ». Le Gifas donne d'oreset déjà rendez-vous à tous les visi-teurs en 2009. Le salon (SIAE), orga-nisé que les années impaires, fêteraalors ses 100 ans puisque la premièreédition s'est déroulée en 1909 auGrand-Palais à Paris et la premièrefois au Bourget en 1953.

2 000 m2 de stand pour l'ARD

L'Agence Régionale de Développementd'Ile-de-France, qui a bénéficié d'unesurface d'exposition de 2 000 m2 au seindu hall4, sous la bannière de Paris-Ré-gion, fédère les acteurs territoriaux, leschambres de commerce, des acteurs éco-nomiques tels le Ceevo (Val-d'Oise), leComex (Seine-Saint-Denis), Seine-et-Marne-Développement mais aussi lecluster aéronautique Astech Paris-Ré-gion qui associe plus de 100 partenaires

L’aéroport du Bourget :souvenirs, souvenirs...Ouvert en 1919, l'aéroport du Bourget aujourd'hui l'Aéroportde l'aviation d'affaire par excellence, fut le premier aéroportcivil de Paris et resta l'unique jusqu'à la construction d'Orly.En 1938 (Air France naît en 1935) 138 000 passagers y embar-quent. En 1952, face à l'accroissement du trafic une partiedes mouvements est transférée sur Orly. En 1977 Roissy CDGmet fin au trafic commercial « classique » du Bourget. C'est

la reconversion. L'aviation d'affaire devient sa spécialité et quelle spécialité !C'est au Bourget que s'est posé Charles Lindbergh, à l'âge de 25 ans, au terme de sa traverséede l'Atlantique à bord du « Spirit of Saint Louis ». Il arriva le 21 mai 1927 après avoir parcouru5 800 kilomètres en 33h30. Sur les pistes 200 000 spectateurs l'attendaient.

L'aérogare historique est signée par l'architecte Georges Labro à l'issue d'un concours organisépar le ministère de l'Air en 1935. Ouvert en 1937 pour l'exposition internationale de Paris,il fut sérieusement endommagé pendant la seconde guerre mondiale, fut reconstruit à l'iden-tique et servit jusque dans les années 1970. Aujourd'hui, il abrite la fabuleuse collection duMusée de l'Air et de l'Espace. Enfin, notons qu'une statue a été érigée dans l'aéroport enl'honneur de la française Raymonde de Laroche, qui fut la première femme à obtenir une li-cence de pilote.

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mélant grands groupes, PME etinstituts de formation-recherche.L'objectif est d'accroître en Ile-de-France les positions de leadereuropéen dans les secteurs trans-port spatial, d’aviation d'affaires.Objectif également, faire croîtreles 100 000 emplois franciliens del'industrie aérospatiale en ciblantceux à plus forte valeur ajoutée(chercheurs, bureaux d'étude). Larégion rassemble les principauxacteurs de la filière aéronautique,spatial et défense : sièges so-ciaux, centres de recherche et dedéveloppement, sites de produc-tion d'envergure européenne,transports aériens, services et in-frastructures aéroportuaires. Concentrant 38,5% des emploisdirects et 46% des chercheurs dela filière, la région IDF offre auxentreprises un site d'excellencemondial pour leur développementen Europe. Lors du salon, les ren-dez-vous d'affaires et technolo-giques, les « B to B meetings »ont remporté un vif succès ainsique les conférences « opportuni-tés pour les PME dans le monde » :présentation du pôle aéronau-tique de Villaroche par Seine-et-Marne Développement, de 7entreprises « pointues » de Seine-Saint-Denis sur le stand duComex ou organisé par le Ceevo « Aéronautique et spatial: déve-lopper vos affaires grâce à un ré-seau international » qui a réuniplus de cent participants.

Bilan du Comex 93 : que du bonheur !

Dans son bilan de fin de salon,Gilbert Roger, premier vice-prési-dent chargé du développementéconomique, est clair, net et pré-cis : « certaines entreprises ont pudévelopper des contacts commer-ciaux sur le stand ou en partici-pant aux "B to B" meetings.D'autres ont renforcé leurs liens

avec leurs clients. Exemple, lesrendez-vous quotidiens organiséspar l’entreprise Cargoworld ou lepetit-déjeuner de l'association En-treprendre à Tremblay. Cette édi-tion est de loin, la meilleure quenous ayons connue, aussi bien enterme d'image que d'affaires réali-sées ou en passe d'être concréti-sées ». Au total, ce sont septPME-PMI de Seine-Saint-Denisqui présentaient leur savoir fairesur le stand Comex.

Bilan du Ceevo : que du positif !

Jean-François Benon, directeurgénéral du Ceevo est aux anges,un DG comblé ! « Nous avionsnotre propre stand afin de pro-mouvoir le département et nousavons activement participé à ladynamique collective du nouveaupôle de compétitivité Astech cen-tré sur le développement de l'in-novation de l'aérospatialefrancilienne et sur les marchésd'excellence au niveau mondial:l'aviation d'affaires, le transportspatial et la propulsion. Je tiensà vous confirmer que le premierministre François Fillon a labelliséce nouveau pôle qui va s'appuyersur des partenaires dans le Vald'Oise: des industriels, de la re-cherche publique et des outils desoutien. Le tissu industriel valdoi-sien du secteur de l'aéronautiques'appuie notamment sur la pré-sence d'acteurs industriels ma-jeurs de la filière, tels queDassault Aviation à Argenteuil ouDassault Falcon Services à Bon-neuil-en-France. Par ailleurs, letissu industriel d'équipementiersest particulièrement dense en Vald'Oise avec des acteurs tels queGoodrich Actuation Systems, LisiAerospace, Axson et Tyco Electro-nics, SDS à Cergy-Pontoise… Enfindes PME telles que Atlas Copco Ap-plications Industrielles, Cefival,

Aip, Ateliers Laumonier ou Chro-malloy jouent un rôle importantau sein de cette filière. Pour lespartenaires de la recherche pu-blique, plusieurs unités de re-cherche valdoisiennes travaillentdéjà sur des thématiques en lienavec le pôle Astech : le laboratoirede Physicochimie des Polymères etdes Interfaces, le laboratoireSatie, les équipes Ecime et ECS.Pour le soutien de la filière aéro-nautique du département, le club« Val d'Oise Sat » rassemble dessociétés dont l'activité intègre desapplications ou des prestations deservices liées à la filière de laconception, de la fabrication oudu fonctionnement des satellites;l'incubateur « TSI Val d'Oise Incu-bation », ouvert au secteur de ladéfense, du spatial et de l'aéro-nautique ». Et Jean-FrançoisBenon, à l'instar de tous les ac-teurs du salon du Bourget, dansl'euphorie ambiante mais bienréelle et palpable : « non seule-ment ce salon est très positif pourle Val d'Oise qui a organisé di-verses conférences avec World

Cities Alliance et Greater Washing-ton Initiative (qui ont établi denombreux contacts avec des PMEvaldoisiennes), mais notre dépar-tement a enregistré depuis 6 mois1 000 emplois dans l'aéronautiqueet les carnets de commandes sontpleins. Le salon du Bourget aconfirmé voire amplifié l'excel-lente santé économique interna-tionale du secteur. Cette année2007 est un grand millésime pourle Val d'Oise ». Satisfecit général, le 47ème salondu Bourget restera dans les an-nales. L'environnement écono-mique international est certesfavorable mais le savoir faire et lesavoir chercher du monde aéro-nautique français (cocorico !) estincontestablement un des atoutsmajeurs. Tous les acteurs du salonse décarcassent et sont désormaisincontournables. Et on a tousrendez-vous en 2009 pour le cen-tième SIAE du Bourget et ses 100bougies !

Joël Chevreau

LE BOURGET

Les organisateurs :le Gifas et sa filiale PLBpeLe salon international de l’Aéronau-

tique et de l’Espace - Paris Le Bourget - est organisé par le Grou-pement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales(Gifas) au travers de sa filiale PLBpe. Louis Le Portz, membre dubureau et du conseil d’administration du Gifas, est PDG de PLBpeet commissaire général du salon. Créé en 1908, le Gifas est unorganisme professionnel qui regroupe plus de 240 sociétés de-puis les grands maîtres d’œuvre et systémiers jusqu’aux PME spé-cialisées dans l’étude, le développement, la réalisation, lacommercialisation et la maintenance de tous programmes et ma-tériels aéronautiques et spatiaux, civils et militaires ainsi quedes systèmes d’électronique de défense et de sécurité : avions,hélicoptères, moteurs, engins et missiles, véhicules spatiaux etleurs moyens de lancement, grands systèmes et équipements,les systèmes d’électronique de défense et de sécurité. Le prési-dent du Gifas est M. Charles Edelstenne, président directeur gé-néral de Dassault Aviation. Son délégué général est M. GuyRupied.Contacts : 8 rue Galilée - 75 116 Paris - www.gifas.asso.fr

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Le salon du Bourget : « une vitrinepour Le Bourget »nous confie Vincent Capo-Canellas,le maire de la ville

« C’était un très beau salon »,s’exclame Vincent Capo-Canel-las, maire (libéral) du Bourget.« Il y a eu beaucoup de monde,les retombées commercialespour les opérateurs aéronau-tiques ont été excellentes et lavisite du Président de la Répu-blique a réellement boosté letout », continue-t-il d’un tonenthousiaste, « c’est un élémentessentiel pour la notoriété de la

ville. Et cette année, l’organisa-tion a été vraiment au « top ».Au-delà du salon, l’aéroport s’estnettement amélioré, au niveaudu « look » (bâtiments, signa-létique…) et nous nous en ré-jouissons ». Vincent Capo-Canellas,qui est aussi membre du conseild’administration d’ADP, necrache pas dans la soupe et sesert volontiers de l’image del’aéroport (au moment où

l’aviation d’affaire est en hautde son cycle, précise-t-il) pourse faire le VRP de la ville, grâceà ses contacts privilégiés. Laconstruction d’un immeuble debureaux (20 000 m2) au pied duRER va pouvoir se faire grâce àl’investissement de CBRE, ve-nant conforter le parc de l’Es-pace, (qui comprend 2 000m2

de bureaux activités) déve-loppé par Nexity.

« Le maire du Bourget, Vincent Capo-Canellas, en compagnie de J.L Borloo, ministre du Développement durable,au cours du Salon. »

Vincent Capo-Canellas, maire du Bourget :

«c'est tout bon pour la ville!»

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Comme tous les protagonistes du 47ème

salon du Bourget, le sympathique et chaleureux M. Olivierde Lestoile, présidentd'honneur de l'association françaiseEBAA affiche une immense satisfaction.Aujourd'hui lobbyisteinternational reconnuet fier de l'être, M. deLestoile parle de miracle et emploie volontiers des superlatifs pour qualifier cette quarante septièmeédition qui restera àjamais gravée dans lescœurs et les mémoires.

« Avant le salon du Bourget, j'avaisun petite crainte car se déroulaitquatre semaines auparavant à Ge-nève le salon Ebace organisé tous lesans. Mais en fait, Genève n'a aucu-nement impacté le Bourget qui futd'une facture exceptionnelle.Personnellement, j'étais présent tousles jours et dès 7h30. Les entreprises,c'est incontestable, ont engrangé lescommandes. L'aviation d'affaires esten plein boum. Il faut savoir que lescarnets de commandes des construc-teurs sont archi-pleins et que cesmêmes constructeurs ont du mal àsuivre notre évolution. C'est une pé-riode non prévue, extraordinaire. Dujamais vu pour l'aviation d'affaires etpour Dassault, ce n'est un secret pourpersonne, ce salon fut plus qu'excel-

lent. » Une conjoncture euphoriquequi s'explique en partie au fait quetous les grands du monde, Chine,Inde, USA et dans une moindre me-sure l'Amérique Latine retrouventdes situations économiques saineset que le dynamisme a succédé à lamorosité. Mais M. de Lestoile tientégalement à souligner que « lesaccès au salon ont été largementaméliorés et que la fluidité dans l'en-ceinte même était beaucoup mieuxorganisée. Par ailleurs, la plate-formea aujourd'hui un réel destin. Le Bour-get, rénové, une réussite, est la dou-zième plate-forme du monde, lapremière en Europe pour l'aviationd'affaires. Aujourd'hui on compte1 900 Falcon en service. L'aéroportne cesse de se développer. Grâce autravail de M. De Ronne (directeurADP du Bourget) et de ses équipes,la circulation, la sécurité, la signalé-tique ont été très largement amélio-rés, des façades rénovées, unterminal flambant neuf, etc. Sincère-ment, le Bourget a changé de look eten bien, il a pris un coup de jeune ettout le monde s'en félicite. En matièrede sûreté, d'énormes progrès sont ànoter, l'identification des passagers,le port de badge et le trafic bien évi-demment. Actuellement, nous tra-vaillons sur l'environnement enétroite collaboration avec les rive-rains et réalisons des études d'impactdu bruit. Nous enregistrons moins deplaintes mais nous demeurons trèsouverts en matière d'environnementet nous étudions tout ce qui est pos-sible pour réduire au maximum lesnuisances. C'est un travail de longue

haleine qui doit se dérouler dans laconcertation et l'écoute d'autrui.»

Une nouvelle aérogare d'affaires

Idéalement située sur l'esplanade del'air et de l'espace, la nouvelle aéro-gare est visible dès l'arrivée sur laplate-forme. En forme de parallélépi-pède, elle est composée d'un rez-de-chaussée, de 2 étages et d'unentresol donnant sur une cour an-glaise paysagée. Sa surface totale estde 3 200m2 et elle propose une ter-rasse en teck de 400m2 avec vue surles pistes, une salle de conférenceavec outils de communication der-nier cri, des bureaux et un parking(60 places). Le bâtiment accueilledes nouvelles compagnies dontFlying Group, compagnie gestion-naire d'avions d'affaires en copro-priété qui lance un vaste programmeen France. Rappelons qu'aujourd'hui,ce sont plus de 100 entreprises im-plantées au Bourget qui emploientdirectement 4 200 personnes. Parmiles plus grands, citons Dassault Fal-con Service, Air France Industries,Flight Safety International, Embraër,Cessna Aircraft, Eurocopter. Parallè-lement, toute la signalétique de laplate-forme a été revue et corrigée.Désormais, toutes les rues sont bap-tisées du nom d'une capitale euro-péenne et il est quasimentimpossible de s'y perdre, puisquedes bornes vous renseignent. Le

tout est agréablement fleuri etc'est aujourd'hui un plaisir de cir-culer sur l'aéroport car cette nou-velle signalétique est une véritableréussite. Le Bourget se rénove petità petit et les anciens ne le recon-naisse plus tant le lifting qui sepoursuit est efficace. Aujourd'hui,le Bourget « a de la gueule ! »

J.C

L'avis d'un éminent spécialiste

Olivier de Lestoile (DFS) :«du jamais vu !»

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La nouvelle signalétique de l’aéroportaide désormais à se repérer.

La nouvelle aérogare du Bourget, très jolie, mais à moitié vide

après un an de mise en service…

L’excellent Olivier de Lestoile, fervent« lobbyiste » de l’aviation d’affaires,chez Dassault Falcon, au Bourget, et

dans le monde entier…

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Une ritournelle :Complet ! Complet ! Malheur à ceuxqui n'avaientpas réservéleurs chambrespour le salondu Bourget.Tous les hôtels,Paris y compris affichaient

complets et refusaient dumonde.Le Salon du Bourget pourles hôteliers dupôle et au-delà,c'est unemanne!Ils s'en frottentencore lesmains...

Pour Vincent Müller, directeur del'hôtel Campanile, allée des Ver-gers à Roissy-en-France, tout estau mieux dans le meilleur desmondes : « le salon du Bourgetc'est pour nous du bon business,de l'excellent business ! Nous avonstrès, très bien travaillé pendant 5-6 jours. Taux de remplissage 100%et si nous avions eu le double dechambres, elles auraient toutes étéréservées. Tous les hôtels du sec-teur et jusqu'à Paris affichaientcomplets. Contrairement à il y adeux ans, les gens sont restés dîner

le soir et notre restaurant affichaitcomplet également. Auparavant,ils partaient plus volontiers dînersur Paris. Cette fois, dissuadés parles embouteillages ils sont restéssur place. Pour moi, c'est le meil-leur salon. Et de loin ! Je n'ai qu'unseul et unique regret, sincèrement,c'est qu'il ne soit organisé qu'unefois tous les deux ans. Tous les ansce serait parfait... ». Et avec beau-coup d'humour, de conclure « sivous pouviez faire quelquechose… ».

J.C

L’hôtel Campanile à Roissy-en-France, (un excellent buffet, au passage…)

Retombées économiques locales :

«L’ hôtellerie fait un carton !»

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AirEmploi« espace orientation »était au 47e

saloninternational.Que ce soit durant les journéesprofessionnellesou les journéesgrand public,l'association adistribué 4 200plaquettes deprésentation.Le stand grouillait demonde enquête d'information.

Outre les 4 200 plaquettes, Ai-rEmploi, très sollicitée, a distri-bué 250 affiches, 48 dossiers depresse, ainsi que d’autres docu-mentations plus spécifiques, soitplus de 4 400 contacts directs.Cela reste sans compter le nom-bre de contacts professionnelsque l’équipe d’AirEmploi a pu éta-blir de manière formelle ou infor-melle avec des centres deformation, des entreprises de l’in-dustrie aéronautique, et d’autresacteurs incontournables de cesecteur. Lors des journées grandpublic, et de manière plus géné-rale tout au long du salon, l’asso-ciation a été très sollicitée par unpublic très hétérogène. En effet,des collégiens, des parentsd’élèves, des professeurs, des étu-diants, des demandeurs d’emploi,des militaires, des salariés, desretraités, des exposants et desprofessionnels du secteur, sontvenus chercher des renseigne-ments concernant un métier, une

orientation, une formation, etparfois même, une possibilité dereconversion.

AirEmploi : 8 ans déjà...

L’espace orientation AirEmploi aété crée en 1999 (8 ans) à l’ini-tiative du groupe Air France, dela Fnam (fédération nationale del’aviation marchande) et du Gifas(groupement des industries fran-çaises aéronautiques et spa-tiales), en partenariat avecl’Armée de l’Air et Aéroports deParis. L'association est avant toutun lieu d’accueil pour toute per-sonne souhaitant s’informer,s'orienter vers les métiers dutransport aérien et de l’industrieaéronautique et spatiale : collé-giens, lycéens, étudiants, parentsd'élèves, salariés, demandeurs

d’emploi... La structure vous in-forme sur les activités des entre-prises, la réalité des métiers etles compétences requises. C'estun lieu d’information, d’orienta-tion, et d’aide à l’insertion pro-fessionnelle. L’espace orientationAirEmploi accueille tous ceux quisouhaitent faire carrière dans lamaintenance et la constructionaéronautique, le transport civil etmilitaire. Situé symboliquementau Dôme, RoissyPôle, AirEmploipropose des accompagnementsindividualisés, des parcoursd'orientation vers les formations,les métiers et les emplois de l'in-dustrie aéronautique et du trans-port aérien. Entretiens surrendez-vous du lundi au vendredide 10h à 13h et de 14h à 18h, levendredi jusqu'à 17h.Tél : 01 48 16 71 71. www.airemploi.org.

SALON DU BOURGET

Le stand d’AirEmploi au Salon a connu l’affluence des grands jours.

Le stand d’AirEmploi au Salon a connu l’affluence des grands jours.

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Une soixantaine departicipants ont assisté à l'apéritifcontacts du 30 mai.«Nous sommes déjàmontés jusqu'à centquarante personnes», affirme Jean-Fran-çois Benon.

Après le débat,les participants

peuvent se restaurer au

buffet et échangerleurs cartes de

visite.

Intervenants:Jean-FrançoisBenon, au micro,avait invité trois intervenants pouranimer le débat du30 mai: Didier Debons, Eric Seulliet et DanyAllaoui (de gaucheà droite).

«16 ans au C

favoriser leDepuis seize ans, le Ceevo organise les apéritifscontacts. Cette durée,preuve de réussite, n’estpas banale et méritait bienun article. Ces conférencesà thème, qui ont lieu àl'heure du déjeuner et sontsuivies d’un buffet, permet-tent aux entrepreneursd'enrichir leur carnetd'adresses sans perdre de temps.

C’est bien connu, les chefs d’entreprises sontsouvent débordés et ont peu de temps pour faireconnaissance.Pour leur faciliter la tâche, le Comité d’expansionéconomique du Val-d’Oise (Ceevo) organise de-puis seize ans des apéritifs contacts. Tout en lesinformant sur des sujets précis, ces conférencessont l’occasion pour les entrepreneurs et les res-ponsables économiques de se rencontrer et ainside développer leurs réseaux. « A la différence dela province, ici les chefs d'entreprise ne seconnaissent pas. Souvent, ils n'habitent pas dansla ville de leur société et ne savent pas ce qui cefait dans le secteur. Je me souviens d'un patronqui, par méconnaissance, achetait ses compo-sants électroniques à l'autre bout de la Francealors qu'une entreprise locale en fabriquait. C'est pour éviter ce genre de choses que nousavons lancé les apéritifs contacts », expliqueJean-François Benon, directeur général duCeevo, l’agence de développement économiquedépartementale qui a pour objectifs de favoriserle dynamisme du territoire et d’accueillir de nou-velles sociétés.

RÉSEAUX

Jean-François Benon, directeur du Ceevo, a lancé les apéritifs contacts en 1991.

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s d’apéritifs contactsCEEVO ou comment

le « networking »…Prévus une fois par mois lemercredi, sauf en juillet etaoût, ces rendez-vous convi-viaux ont la particularité de sedérouler à l’heure du déjeuner.Une façon de joindre l’utile àl’agréable. L’apéritif contactsdébute à 12 h 30 par uneconférence thématique d’envi-ron trois quarts d’heure, suivied’un débat de quinze voiretrente minutes où les interve-nants échangent avec les par-ticipants. « La conférence nedure certes pas longtemps maisle but n’est pas d’être exhaustif.Nous essayons de donner desclés aux chefs d’entreprises surcertaines problématiques »,souligne Jean-François Benon.

Pains surprise et petits fours

A l’issue des discussions, le publicpeut aller se restaurer au buffet misà disposition par le Ceevo. Au pro-gramme : canapés, cacahuètes,pains surprise et petits fours sucrés.« Cela permet de briser la glace.Avec un verre à la main, les genssont plus détendus. Ils se parlentdavantage et échangent volontiersleurs cartes de visite. Je passe aussibeaucoup de temps à faire les pré-sentations. Comme le public estvarié, cela crée un véritable mail-

lage. La hiérarchie disparaît », ex-plique Jean-François Benon.Le directeur du Ceevo avoue avoirdécouvert ce concept en assistantà une réunion de la Drire (Directionrégionale de l'industrie, de la re-cherche et de l'environnement),dans l'Essonne il y a une vingtained'années : « J'ai trouvé l’horaire pra-tique. Il permet aux entrepreneursde ne pas retourner trop tard surleur lieu de travail ».Mercredi 30 mai, lors de l'avant der-nière conférence avant les va-cances, les personnes rencontréeslors du cocktail ne l'ont pas dé-menti. « L’horaire est très bien. Leproblème des réunions le soir, c’estque l’on rentre tard chez soi », es-time Yama Akbar, avocat d'affairesparisien de 37 ans, qui assistaitpour la première fois à un apéritifcontacts. « Pour les gens pressés, lebuffet, c'est bien. On peut se serviret repartir quand on veut », renché-rit Heike Painchaud, 48 ans,consultante free lance dans le do-maine du développement interna-tional. « C’est génial ! Ca permet dese tenir au courant des innovationset d’avoir un œil sur la concur-rence. Et puis, ça ne dure pas troplongtemps. Il n’est que 14 h 30, jene vais pas rentrer très tard auboulot », jubile Liliane Helt, 46ans, fondatrice d’un cabinet deconseil en ressources humaines.Ce jour-là, l'apéritif contacts a réuniune soixantaine de participants au

Conseil général du Val-d’Oise.« Nous sommes déjà montés jusqu'àcent quarante personnes. Cela dé-pend des thèmes », précise Jean-François Benon.Du côté des intervenants, DannyAllaoui, directeur associé de laS.A.R.L Luminances, Eric Seulliet,président de la Fabrique du futur,et Didier Debons, président de lasociété Intersigne, étaient présentspour apporter des réponses à laquestion: « Dirigeants de PME-PMI,comment trouver ou créer vos avan-tages concurrentiels ? »

Un événement récurrent

« Au total, nous avons environsoixante-dix thèmes en stock. Nousen réactualisons certains et sou-vent des entrepreneurs nous fontdes propositions de sujets », af-firme Jean-François Benon. LeCeevo a déjà vu passer des inter-venants de renommée nationalecomme Hervé Serieyx, enseignantà l'Ecole des Mines, président de laFédération françaises des groupe-ments d'employeurs et auteurs denombreux ouvrages sur les entre-prises.La diversité des thèmes et des in-tervenants constitue l'autre atoutdes apéritifs contacts. Christian Di-dier, 57 ans, avoue « piocher dans

les conférences en fonction de ce quil’intéresse ». Ce Valdoisien qui bé-néficie d’une double casquette, à lafois maire adjoint aux Finances deMontmorency et conseiller en in-vestissement en Chine, a toutefoisdes propositions pour améliorer lesapéritifs contacts. « Ce serait bienqu’il y ait davantage d’intervenants.On pourrait alors faire des pôlesd’experts que le public irait consulterlibrement ».Ce n'est pas à l'ordre du jour. Néan-moins, Jean-François Benon pré-voit une nouveauté lors desprochains rendez-vous. « A chaquesession, nous remettons des badgeset nous distribuons la liste des par-ticipants. C'est bien mais ce n'estpas suffisant. A l'avenir, nous sou-haitons mentionner davantaged'informations sur les personnesprésentes concernant la sociétédans laquelle il travaille par exem-ple. Ainsi, chacun peut feuilleter ladocumentation lors du débat, et ci-bler les participants avec lesquellesil ou elle souhaite faire connais-sance. » Forts de leurs seize annéesd'ancienneté et comptant sur unpublic fidèle, les apéritifs contactssont devenus un événement récur-rent dans l'agenda de la vie locale.Le directeur du Ceevo en a déjàprogrammé quatre pour les moisde septembre, octobre, novembreet décembre (voir encadré).

Ludovic LUPPINO

RÉSEAUX

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APERITIFS-CONTACTS : Programme du second semestre 2007

RÉSEAUX

Les apéros contacts font des émulesInspirés des Etats-Unis, les apéritifs contact ont fait des émules dans la région. Créé en 1998-1999, le Groupement d’intérêt public « emploi» Roissy-CDG, sous l’impulsion de son ancien directeur Nourredine Cherradi, s’était mis à organiser des salons sur le même principe. Les com-munautés de communes du Val-d’Oise, Val-de-France ou encore la Cavam (Communauté d’agglomération de la Vallée de Montmorency), pourne citer qu’elles, ont également mis en place des réunions d’entreprise avec déjeuner. Plus récemment, l’association Pays de Roissy-CDG, crééeen 2003, qui rassemble élus, chefs d’entreprise, personnalités associatives, proches de la plate-forme aéroportuaire, a lancé ses petits-déjeu-ners. Organisé une fois par mois, à 8 h 30, à l’hôtel Sofitel de Roissy-CDG, ces rendez-vous sont aussi l’occasion pour les entrepreneurs defaire connaissance et développer des réseaux. A l’étranger, les réunions de ce genre existent également. En Suisse, par exemple, un club d’af-faires, le « Cercle des dirigeants d’entreprises » organise des apéritifs contact. Le programme : une discussion à bâtons rompus avec cacahuètes,chips, olives et biscuits.

DATE THÈME DE LA CONFÉRENCE INTERVENANTS

Mercredi 19 septembre« La formation professionnelle,

outil de management ou comment trans-former une contrainte en atout pour l’en-

treprise ? »

AMIPEQMonsieur André DUCAT

Monsieur Alain DE SAINT ESTEBAN

Mercredi 24 octobre « PME-PMI : Comment réussir son implantation en Asie ? »

AXSON FRANCEMonsieur Marc-Olivier LEVY

Directeur Financier

Mercredi 28 novembre« PME-PMI : Comment mettre en

pratique une stratégie de développement durable ? »

CCIVMonsieur Gérard MARIE

Conseiller

Mercredi 19 décembre« Le recrutement : Quels outils,

quelles méthodes et quelles stratégies ? »

TALENDYSMadame Valérie RENARD

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Les rencontres professionnelles,au premier rang desquelles fi-gurent les foires, congrès et sa-lons, jouent un rôle essentieldans le développement des en-treprises et des régions qui lesaccueillent. Ainsi, les retom-bées économiques annuelles dusecteur pour la région Paris Ile-de-France atteignent 4,5 mil-liards d’euros par an etconcernent près de 100 000emplois.Pour renforcer cette filière, laCCIP a l’ambition d’augmenter« significativement » la capacitéd’accueil du Parc afin qu’il soitencore plus attractif pour lesgrands salons. Lieu d’innova-tion et de tendances, il accom-pagnera également ledéveloppement de nouveauxconcepts et anticipera les at-tentes des exposants et visi-teurs, en permanenteévolution.Le projet d’extension sera réa-

lisé grâce à l’acquisition de70 ha, situés à l’Est du site ac-tuel, sur la commune de Trem-blay-en-France. Il s’intègre dansun vaste projet d’aménagementqui devrait permettre de pren-dre pleinement en compte lesbesoins futurs des exposants etdes visiteurs. Il offrira des des-sertes et des accès performantspar les transports collectifs etindividuels, garantira l’harmo-nie architecturale et la conti-nuité entre le Parc existant etles nouvelles surfaces d’exposi-tions. Il favorisera égalementles synergies avec les activitésimplantées sur le territoire (fu-ture zone d’activité internatio-nale de Tremblay-Villepinte,plate-forme aéroportuaire deRoissy, etc.).« L’enjeu est de taille puisqu’ils’agit de conforter le statutenvié de première destinationmondiale pour l’accueil decongrès internationaux mais

Le Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte, ouvert en1982 ne cesse de grandir et souhaite atteindre une dimensionmondiale. Après plusieurs tranchesde travaux entre 1986 et 1999,l'inauguration en janvier dernier du hall 7, il est le premier site français d'accueil de congrès internationaux (200 à 250 congrèspar an, plus de 200 salons, assemblées générales et conventions d'entreprises). L'objectif à terme de la CCIP est delui donner une capacité d'accueil de350 000 m2. Elle se porte acquéreurde 70 hectares, à l'Est du site, sur lacommune de Tremblay-en-France. (20 ha déjà acquis, 50 à négocier).

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On peut bien situer, sur cette carte, le projet d’extension (à noter, au Nord, l’autre projet Aéroville). Source : mairie de Tremblay.

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aussi d’une des plus importantesplaces internationales pour la tenuede salons et événements profession-nels », indiquait Pierre Simon, prési-dent de la CCIP, lors del’inauguration du Hall 7 « Cette ex-tension, qui concerne un secteur stra-tégique pour l’Ile-de-France, doit êtrel’occasion de réaliser une opérationexemplaire. Le projet s’inscrit résolu-ment dans la logique des pôles decompétitivité ».

« Une Cité de l'Exposition »,

des parkings, des hôtels...

L’objectif de la CCIP est de donner àterme au Parc d’expositions une capa-cité d’accueil de 350 000 m2 de sur-faces couvertes et un niveaud’équipements suffisant pour en faire« le parc français de dimension mon-

diale ». Selon la CCIP, « son extensionpermettra de renforcer son rayonne-ment et sa compétitivité internatio-nale, en favorisant le développementdes salons déjà présents, en accueil-lant de nouveaux salons profession-nels et grand public et en offrant lesprestations les plus performantes ».Les nouveaux équipements envisa-gés seront conçus pour répondreaux besoins des clients dont la de-mande, en perpétuelle évolution,exige des prestations haut de gamme.Les installations et équipements àl’étude sont des surfaces nouvellesd’expositions couvertes de 100 à 150 000 m2 réparties dans des halls deplain-pied de 20 à 30 000 m2 et unezone de démonstration extérieure, surdes sols naturels ou sur des sols bitu-més le tout avec un transport en sitepropre pour faciliter l’orientation et lacirculation des visiteurs. Le Parc aurasa « Cité de l’Exposition », véritablepôle d’excellence réunissant des struc-tures de formation et des profession-nels de l’exposition et del’évènementiel (standistes, techni-

ciens, logisticiens, prestataires de larestauration, agences d’hôtesses,équipementiers, transporteurs spécia-lisés, etc.), composé de bureaux et lo-caux d’activités avec des espacespermettant d’implanter les équipe-ments techniques, le stockage desmatériaux et mobiliers, un pôle de trisélectif et d’évacuation des matériaux.Il aura aussi un « Centre d’Affaires »pour organiser des conventions etréunions d’entreprises, les sallespouvant être louées pendant les pé-riodes ou en dehors des périodes desalons. Ce centre sera au service detoute la zone Sud de Roissy. Uncomplexe d’hôtels et d’activités deloisirs sera créé pour inciter les visi-teurs et exposants à séjourner sur lesite. Un nouvel accès « monumen-tal » sera érigé, (place d’entrée circu-laire au Nord) pour les exposants etles prestataires aux abords duquelseront implantés la « Cité de l’Expo-sition » et le « Centre d’Affaires ».Enfin, plus de 7 000 nouvelles placesde stationnement pour les visi-teurs, dont la moitié sur terrain

« végétalisé », reliées par navette busaux halls, seront créées ainsi que2 000 places pour les exposants. Lenombre de places total sera ainsi portéà près de 12 000 pour les visiteurs et6 000 pour les exposants. Notonsqu'un espace de 10 ha sera conservéet arboré à l’Est du site pour accroîtresi besoin les capacités de stationne-ment visiteurs et assurer une liaisondouce avec les espaces naturels à pré-server aux abords du Vieux-Pays deTremblay. Selon Philippe Bertin, di-recteur des opérations et relationsclients du Parc : « il est un peu tôtpour parler de ce fabuleux projet. Desdiscussions sont en cours. Actuelle-ment aucune décision ferme et défini-tive n'est arrêtée. Tout devrait êtredécidé fin 2007, courant 2008. Toutsera bouclé d'ici 10-15 ans mais dans3 ans, 45 000m2 d'exposition sortirontde terre. Ce projet est gigantesque, iltient à cœur à tous les professionnels.Rendez-vous en 2008, nous pour-rons alors en dire plus ».

Joël Chevreau

Parc d'expositions de Paris-Nord Villepinte :

Extension pour une dimension mondiale,

70 hectares en acquisition sur Tremblay-en-France.

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Les surfaces d’expositionsParis-Nord Villepinte c'est actuellement, 210 000 m2 de surfaces d'expositions divisés en 8 halls de plain-pied et totalement interconnectés. Halls1 et 2, 16 000 m2 chacun, pour les salons de petites et moyennes dimensions. Halls 3 et 4, 19 000 m2 chacun, en liaison directe avec les halls 2et 5A, les plus proches du centre de conventions, la solution optimale pour les congrès-expositions. Hall 5A, 48 000 m2 construits autour d'unpatio. De larges verrières diffusent une lumière naturelle et abondante. Hall 5B, 27 000 m2 sans piliers. Originalité de la façade ondulée en cuivreoxydé, chaleur du bois, un espace haut de gamme idéal pour les événements prestigieux. Hall 6, 46 000 m2 surplombés par une mezzanine bordéed'oliviers, animée par une fontaine, éclairée par une verrière. Un hall pour les salons d'envergure. Hall 7, 15 000 m2 aux portes du RER, adaptépour accueillir l'amphithéâtre Europa, habillé d'une façade « végétalisée », un espace incontournable pour la création de salons grand public etd'événements insolites. Existe également le centre de conventions, c'est 3 amphithéâtres : « Europa », amphithéâtre mobile et aménageabledans tous les halls, de 800 à 2 000 places, l'amphithéâtre « 401 », 630 places, entièrement équipé (son, vidéo, lumière) et l'amphi-théâtre « 402 », entièrement équipé riche de 42 salles de réunions modulables.

J.C.

Le hall 7 construit en 8 mois !

Le hall 7 inauguré en janvier dernier, répond aux besoins en-gendrés par la croissance de certains salons et à l’attente desclients du Parc d’Expositions de Paris-Nord Villepinte. Il estégalement dédié à l’accueil de conventions d’entreprises etd’événements. Avec ses 15 000 m2 d’expositions, le nouveauhall 7, construit dans le délai record de 8 mois, permet auParc d’atteindre 210 000 m2 de surface totale, ce qui le placedans le club des dix plus grands parcs au monde. Le coût desa construction s’élève à 17 M€ HT. Le bâtiment forme un en-semble de 189 m de long sur 78 m de large permettant de

configurer deux espaces : du côté Nord, un volume de 7 200 m2 (dont 6 000 m2 sans poteaux) pour des salons ou des événements. D’une hauteurde 12 m, il permettra l’installation temporaire d'un amphithéâtre mobile « Europa », de 800 à 2 000 places. Du côté Sud, un volume de 7 800 m2

plus particulièrement dédié aux salons et aux expositions (hauteur de 9 m). Ses façades transparentes de 200 m de long et de 9 m de hauteur,qui forment une serre végétalisée, seront visibles par les visiteurs et les voyageurs du RER, en particulier le soir où elles seront mises en valeurpar un éclairage approprié.

J.C.

Quelques problèmes : la circulation routière et Airapolis

On ne peut que se réjouir de ces projets d’extension du parc d’ex-positions, qui datent de longtemps (au moins de 1990, si ma mé-moire est bonne), maintes fois remisés puis reparus. Dans une autremesure, mais importante, l’activité « salons » apporte à la régionde Roissy (et au-delà) des retombées économiques substantielles,tant en tourisme d’affaires (les hôtels et restaurants de la région seréjouissent de la tenue de ces grands salons) qu’en activité de sous-traitance de toutes sortes. Des questions peuvent se poser toutefois :vu l’importance du projet d’extension de « Villepinte-Tremblay »,quid du projet Airapolis de Roissy-en-France , l’important centre deconvention, show room et d’affaires, imaginé et initié par HeinzGloor puis activement soutenu, sur le plan foncier, par la commune

de Roissy et la communauté de communes Roissy Porte de France. Les deux projets sont-ils compatibles, sur le plan de la rentabilité ? Par ailleurs, tant ce projet, que celui d’Aéroville, situé à côté, (voir la carte) vont générer un flux supplémentaire de trafic automobile dansun secteur déjà fort encombré, pour ne pas dire asphyxié à certaines heures. Or, à notre connaissance, aucune étude prospective n’a étémenée à ce propos. Ce qui refait penser au manque de gouvernance globale du pôle de Roissy.

E.V.

Le nouveau hall 7 du Parc

Voici une vue d’artiste qui illustre le projet (attention, ce n’est pas ce quise fera, mais ça donne une idée).

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L’actualité boursière et financière semble avoir envahila vie des entreprises. Les particuliers que noussommes semblent également démunis par rapport à ununivers qui semble autant intéressant en termes depossibilités d’enrichissement que risque en termes depossibilités de perte de son épargne. Qu’en est-il réel-lement ? La bourse est-elle ce casino apatride qui sou-met les entreprises aux caprices de golden boys aussijeunes qu’irresponsables, ou bien au contraire s’agit-ild’une activité permettant aux agents économiques dese financer ?

1) LA BOURSE : UN MARCHE DEL’ARGENT

Présentation : la bourse est unmarché de l’argentLa bourse est un lieu autrefois matérialisé par le PalaisBrogniart à Paris où des opérateurs de marché faisaientse confronter physiquement l’offre et la demande detitres financiers. Aujourd’hui, les choses ont évolué(tout est informatisé) mais elles restent fondamenta-lement similaires : la bourse est un marché de l’argentavec des participants et des règles. Du point de vuepratique, la bourse est divisée en plusieurs comparti-ments homogènes (les marchés) ou tel ou tel type

Les ende Roiss

Retour vers l’argent « Il y a deux règles dans les placements. La première est : ne perdez pas votre argent.La seconde : n’oubliez pas la première ».Benjamin Graham (1894-1976)

Cette phrase du célèbre professeur d’investissement de l’université de Co-lumbia, qui fut l’inspirateur et l’ami du non moins célèbre richissime WarrenBuffet méritait d’inaugurer la reprise de notre rubrique « Argent », quenous avions ouverte dès le premier BN, mais négligée dès la fin de la « bulle Internet ». A tort d’ailleurs. Le nom même de cette rubrique, dansun pays où parler d’argent n’est pas encore chose facile (demandez à votrevoisin combien il gagne et vous verrez. Ah, notre « background » catho-lique, plus que judéo-chrétien…) a connu du succès : il a été repris par « le Monde », qui publie depuis quelques années un supplément ainsinommé. Signe des temps, sûrement… L’ancien gouvernement étaitconscient du problème en mettant en place un « Institut pour l’EducationFinancière du Public » (IEFP) qui « a été créé pour aider chacun à acquérirles bases de connaissances nécessaires pour se sentir plus à l’aise avec lesquestions financières et pour prendre en toute connaissance de cause lesdécisions qui le concernent ». Un site internet (www.lafinancepourtous.com )a été créé qui s’adresse au grand public et aux enseignants et formateurs.Le plus drôle, c’est que son premier président fut Philippe Herzog, ex-dé-puté européen mais surtout ex-« chef » économiste du Parti communistefrançais, et, à ce titre ex-pourfendeur du « Capitalisme monopoliste d’Etat »,théorie fumeuse résumée dans un ouvrage paru en 1971 aux éditions so-ciales, qui fut la « bible » qui a fourvoyé des générations de communistespendant au moins une vingtaine d’années. Un ex-communiste nommé parun gouvernement de droite pour expliquer la Bourse au peuple, ça vautquand même son pesant de cacahuètes, à défaut d’or…

A propos de Bourse, nous avons choisi d’y revenir dans cette première nou-velle rubrique. Tout d’abord nous avons fait la connaissance, par RoissyMail,d’un jeune analyste financier, Crésus Trésor (ça ne s’invente pas) qui tra-vaille au sein d’un célèbre établissement d’investissement, spécialiste desmarchés financiers et filiale d’un grand courtier américain. Il a acceptéd’écrire cette première rubrique en rappelant le principe de la Bourse, et ennous livrant des analyses de certaines sociétés cotées du pôle de Roissy.Nous en analyserons d’autres, dans les prochaines éditions, qui n’ont pasleur siège social ici, mais qui sont des acteurs importants sur le pôle, commeFedex, DHL ou encore Socomie. Notre objectif est désormais, sous cette ru-brique, de « suivre » ces sociétés, en faisant le point sur le cours de leursactions. De son côté, RoissyMail vous informera (elle a commencé à le faireavec l’action ADP ou les infos sur Sperian, Petit Forestier) quand il y aurades faits notables.

Mais la rubrique a aussi vocation à traiter d’autres sujets financiers et deplacement (club d’investisseurs, fiscalité incitative –notamment les nou-veaux dispositifs d’investissement dans le PME- etc.). Nous le ferons, biensûr, avec des spécialistes, et nous l’espérons, sous le sponsoring d’orga-nismes financiers locaux : banques, assurances, etc. L’appel est lancé !

Bons investissements, et gagnez beaucoup d’argent, faites des bénéfices nets !

EV

NB : la plupart des chiffres cités sous cette rubrique sont en date de ladeuxième semaine d’août 2007.

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La bourse, Casin

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d’entreprise est cotée. Avant2005, la bourse de Paris était di-visée entre : 1er marché (grandesentreprises), 2nd marché (socié-tés de taille moyenne), nouveaumarché (entreprises à forte crois-sance) et marché libre. Depuis2005, la bourse est organisée en3 compartiments (Eurolist A :plus de 1 milliard de capitalisa-tion boursière, Eurolist B : de 150millions à 1 milliard) et Eurolist C(moins de 150 millions), plus unmarché dédié aux entreprises àforte croissance, Alternext., plusencore le marche libre (non régle-menté, prudence !)

Offre et demande de capitaux Certains agents économiques ontdes projets d’investissement po-tentiellement profitables alorsque d’autres détiennent des capi-taux. La bourse est un desmoyens créés pour se faire ren-contrer cette offre et cette de-mande de capitaux.Typiquement, les entreprises etles Etats cherchent des capitaux

tandis que les particuliers notam-ment cherchent des investisse-ments.

La majorité des investissementspassent par les banques : on ditqu’ils sont « intermédiés ». Parcontre, quand les entreprises lè-vent directement des fonds enbourse, on parle de financement« désintermédié ».

Les entreprises émettent des ac-tions ou des obligations, et lesétats et collectivités uniquementdes obligations.

Le risqueTous les titres cotés en boursesont risqués, leur valeur peutéventuellement tomber à zéro.Mais alors que les actions sontdes titres de propriété qui don-nent droit à une part d’une en-treprise, les obligations ne sontque des reconnaissances dedettes émises par un agent. Lesactions sont les plus risqués destitres, parce que potentiellementcela peut rapporter plus : une

obligation a une rémunération(l’intérêt) définie à l’avance unefois pour toutes, alors que l’ac-tion peut non seulement s’appré-cier en fonction de l’évolutiondes perspectives de la société,mais elle peut aussi donner lieuà des dividendes, qui sont unepartie du bénéfice net de la so-ciété distribué aux actionnaires.

La valeur des titresLe but des entreprises est doncde convaincre les investisseursque leurs perspectives sont sus-ceptibles de donner lieu à uneappréciation de leurs actions,alors que le but d’un émetteurobligataire est de rassurer sur sonrisque encouru. Une fois que tousces titres sont émis et détenuspar les investisseurs, ils sont li-brement négociés, de manièrecomplètement indépendante dela société. C’est pourquoi il arriveque la valeur d’une action puissepotentiellement être déconnec-tée des « fondamentaux » (lasanté financière et les perspec-tives de la compagnie).

Les bourses aujourd’huiCela se sait peu, mais les boursesne sont plus les associations oules services publics d’autrefois. Ils’agit d’entreprises privées, sou-vent très rentables, parfois cotéesen bourse elles-mêmes ! Euronext(fusion de Paris, Bruxelles, Ams-terdam, Lisbonne et des dérivésde Londres LIFFE) est coté, leLondon Stock Exchange est coté,la bourse allemande DeutscheBorse est cotée, la bourse scandi-nave OMX est cotée (récemmentrachetée par le Nasdaq), la boursede Milan veut se faire coter… etaux Etats Unis le NYSE notam-ment est coté (récemment fu-sionné avec Euronext). Plus unebourse négocie de titres, plus ellea des chances d’être efficace etrentable, d’où toutes ces fusions !Les bourses ont donc des problé-matiques d’entreprises normales :conquêtes de parts de marché,marketing, contrôle des coûts …

ntreprises du pôle ssy cotées en bourse

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sino ou club ?

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2) L’INVESTISSEURPARTICULIER ET LABOURSE

Le particulier qui veut investir enbourse est confronté à un universapparemment ésotérique, où lesexpressions anglo-saxonnes et lessigles ponctuent le discours des in-tervenants. La raison est liée aufait que non seulement les profes-sionnels, anglo-américains (notam-ment mais pas uniquement) sontbeaucoup plus actifs que les parti-culiers, mais encore que les inter-médiaires financiers ont adoptél’anglais comme langue de travail,(en attendant le cantonais…).

Le marché, désormais dématéria-lisé, implique l’usage d’intermé-diaires, que ce soient pour lesinvestisseurs ou les émetteurs.

Les intermédiaires Mais ces intermédiaires facilitentl’approche de la bourse. Pour le par-ticulier, il s’agit soit de sa banque,soit d’un courtier en ligne (Bourso-rama, Bourse Direct, Direct Finance,CRP Online, Fortuneo, etc.).

Le travail de l’intermédiaire est derépondre aux ordres du client,acheter ou vendre des titres, et degérer les aspects administratifs(conservation, fiscalité). Pourcela, l’intermédiaire se rémunèresur un taux de courtage, généra-lement un peu plus élevé dansvotre banque habituelle que chezun intermédiaire spécialisé : ilfaut comparer les prix !

S’informerCPour acheter, il faut s ‘informer. Les sources légales d’informationsur une entreprise sont : le siteInternet de l’entreprise, son rap-port annuel (papier ou en ligne),

la presse généraliste, spécialiséeou financière, les rapports et étudesd’analystes, les bases de donnéespubliques sur la santé financière desentreprises. Les sources sont doncnombreuses, une des premièrestâches des investisseurs est de trou-ver la bonne.

Il convient d’être extrêmementméfiant face aux sources initiées(salariés de l’entreprise), face auxragots (forum boursiers sur Inter-net), face aux recettes miracles(newsletters de « gourous » desmarchés) et se souvenir que « lesconseilleurs ne sont pas les payeurs ».En bourse plus qu’ailleurs, il fautdistinguer le vrai du faux. Notonsqu’en plus, les investisseurs parti-culiers sont en concurrence avecd’autres acheteurs, professionnels,qui font comme tout le mondequand ils veulent acheter une en-treprise, à savoir étudier la bourse.Ces acteurs, fonds d’investisse-ment, fonds de « private equity »et autres spécialistes, peuvent pas-ser des semaines entières à étudierune seule société avant de lancerun ordre d’achat.

Les méthodes d’analyseIl existe deux grandes méthodesde prise de décision en bourse :l’analyse fondamentale et l’ana-lyse technique ou chartiste. Lesinvestisseurs fondamentaux cher-chent à comparer les perspectivesfinancières chiffrées de la compa-gnie avec sa valorisation bour-sière (le cours). Si le cours estinférieur à l’objectif de cours issude la projection financière, onachète. La projection financièremélange les techniques compta-bles et l’analyse économique.

Les chartistes, eux, ne se concen-trent pas sur la compagnie maisétudient uniquement le comporte-ment de l’action et fixent des ob-jectifs de cours en étudiant legraphique de l’action.

Les performances de ces deux mé-thodes ne mettent pas d’accord lesspécialistes car elles dépendent del’horizon d’investissement, mais cequi est certain c’est qu’à longterme, une action converge vers savaleur fondamentale.

Passer un ordrePour passer un ordre à son inter-médiaire financier, il faut : l’identi-fiant de la valeur (code ISIN ou codeReuters), la quantité, le sens (achatou vente) et il faut préciser queltype d’ordre on veut : ordre limite,à la meilleure, limite, au marché, àseuil de déclenchement, à plage dedéclenchement. Le plus sûr est l’or-dre limité, puisque le prix est sûr. Dans d ‘autres situations, l’investis-seur peut participer aux introduc-tions en bourse ou apporter sestitres qui font l’objet d’une offre pu-blique d’achat (OPA) à l’acquéreur.

Dans tous les cas, l’investisseur sesert soit de son compte titre(compte courant) ou alors de soncompte plan épargne actions(PEA). Toutes les actions ne sontpas éligibles aux PEA (seules cer-taines actions de sociétés euro-péennes, certificats d’investisse-ment et bons de souscriptions de

ces mêmes sociétés, SICAV, FCPsont éligibles aux PEA qui donnedroit à des avantages fiscaux). Ala fin de l’année fiscale, si tout vabien (bénéfice), l’administrationfiscale vous demandera de payerdes impôts sur les plus values.

En conclusion, on voit que labourse est un vaste univers dont lesactions ne sont qu’une composante,à côté des obligations, des devises,voire des matières premières. Il estdifficile pour un particulier d’en ap-préhender tous les aspects aisé-ment, c’est pourquoi il convientd’aborder la bourse avec prudence,c’est-à-dire en commençant avecdes actions connues de société enbonne santé financière (même sielles ne sont pas à l’abri de forts re-tournements !). En revanche, labourse constitue une excellente op-portunité pour les entreprises à larecherche de capitaux, y comprispour les plus petites d’entre elles.En bourse, FC Istres peut potentiel-lement intéresser autant que Man-chester United ! Ouverte etréglementée bien qu’exigeante, labourse n’est plus désormais le clubdu XIXème siècle ni le casino desannées de la bulle de 1999-2000.Le nombre d’entreprises sérieusesdu pôle de Roissy qui ont fait lechoix de la bourse en atteste.

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Liste des intermédiaires financiers agréés : www.amf-france.org/bio/rech_sg.aspx?lang=fr&Id_Tab=1

Lexique financier www.cedef.minefi.gouv.fr/sitotheque/banque-assurance.htm

Entreprises de la région de Roissy cotéesAéroports de Paris

Air France KLM (Tremblay-en-France)

Sperian, (ex Bacou Dalloz) (Paris Nord 2)

Encres Dubuit (Mitry-Compans)

Petit Forestier (Villepinte)

Par ailleurs, il existe quelques autres entreprises cotées, françaisesou étrangères, qui n’ont pas leur siège dans la région mais qui y ontune activité ou des établissements : ainsi Prologis, Socomie, DHL,Fedex, Delphi, etc. Sans parler de toutes les banques et assurances)

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Aéroports de Paris S.APrix : 87.45 euros (au 07/08/2007)Code ISIN : FR 010340141Siege Social : 391 BoulevardRaspail, Paris 14ème

Qui sont-ils ?Aéroports de Paris est une so-ciété anonyme de droit françaisemployant 10 000 personnes.

En 2006, Aéroports de Paris a réa-lisé un chiffre d’affaires de 2,1milliards d’euros pour un béné-fice net de 152 millions d’euros,soit une marge nette de 7.32% ouencore 1.64 euro par action.

Aéroports de Paris a distribué0.94 euro de dividendes par ac-tion en 2006, soit 57% du béné-fice. C’est un opérateuraéroportuaire, c’est-à-dire qu’ilgère des pistes, des hangars etdes aérogares afin d’offrir auxcompagnies aériennes désireusesde se poser à Paris et à leursclients des prestations diverses. Aéroports de Paris réalise la moi-tié de son chiffre d’affaires enprestations purement aéropor-tuaires (réglementées par l’Etat)et effectue le reste par le biaisdes parkings, de l’immobilier, descommerces, des télécoms.

La part de ces diversifications estappelée à progresser, d’autant plusque l’un des soucis opérationnelsd’Aéroports de Paris réside dans lespertes chroniques de ses activitésliées à l’assistance en piste.

Que font-ils à Roissy ?Roissy-CDG est la principale « bu-

siness unit » d’ADP. Ses 3257 hec-tares et ses 4 pistes en font l’unedes plateformes aéroportuaires eu-ropéennes et globales qui présen-tent l’un de meilleurs potentielscar Roissy est bien connecté (TGV,RER, autoroute) et surtout non sa-turé (usage de 87.5% de la capa-cité maximale de mouvements enheures de pointes actuellement).

Roissy représente 68.1% des passa-gers d’ADP, 69.7% des mouvementscommerciaux, 71% des revenusd’ADP et 88% des investissements dugroupe. C’est dire si ADP estconscient de la qualité de son actif !

Comment sont-ils valorisés en bourse ?Aéroports de Paris appartient à68.4% à l’Etat Français, à 2.4% àses salariés et à 29.2% au publicdont toute une série de banqueset de fonds d’investissement(Macquarie, BNP Paribas, Fidelity,Groupama…).

Ces actionnaires ont plutôt de quoi seréjouir : l’action a progressé de93.52% depuis son in-troduction en Juin2006, en passant de 45euros à près de 90 euros.

En terme plus bour-siers, aux cours ac-tuels, Aéroports deParis, est plutôtchère : son PER (ratiocours sur bénéfice)est estimé à 38x pourl’année en cours. Lerendement de sesfonds propres (l’ar-gent des action-naires) est estimé à

7.9% pour l’année en cours !Cette forte valorisation est due àl’optimisme des investisseurs quipensent que les bénéfices d’Aéroportsde Paris vont très fortement progres-ser au cours des prochaines années.

Quelles sont lesperspectives de la

société et de l’action ?Les analystes financiers spécialistesdes aéroports sont partagés sur cepoint : leurs estimations de courss’étirent de 64 euros à 106 euros.Aucun analyste ne recommanded’acheter aux cours actuels.

Mais pour avoir une idée du po-tentiel d’ADP, il convient de met-tre en parallèle l’amélioration desopérations (meilleure organisa-tion, hausse de la productivité)et évolution future du cours. ADPa encore de la réserve car la so-ciété peut mieux exploiter sondomaine immobilier, rationaliser(ou même céder) le « groundhandling », faire progresser lesdépenses des touristes dans lesboutiques au fur et à mesure que

des boutiques se créent, ou encoreoptimiser la recette tirée de sesparkings. En outre, ADP tirera unepart croissante de chiffre d’affairesà l’international, car le groupe pos-sède la volonté de mettre en avantcapacité à construire et à gérer desconcessions aéroportuaire, à traversses filiales ADPi (ingénierie) etADPm (management).

Enfin, le futur d’ADP est intime-ment lié à la volonté ou non del’Etat de se désengager : si l’Etatvend à un opérateur privé, cetacquéreur pourra soit dégager dessynergies avec, par exemple, sabranche BTP, soit changer lastructure financière d’ADP par ladette, soit vendre certains actifs(la somme des parties vaut unpeu plus que le groupe, actuelle-ment. Ainsi, si l’action ADP se né-gocie cher en ce moment enbourse, elle conserve un attraitspéculatif en cas de cession parl’Etat. On conserve aux cours ac-tuels. Toutefois, dans son dis-cours de juin 2007 à Roissy, leprésident Sarkozy a clairementlaissé entendre que l’Etat reste-rait majoritaire.

Pour illustrer les propos théoriques, rien ne vaut la pratique, ou plus concrètement, qu’apporte la bourse aux entreprises de la régionde Roissy, et faut-il en devenir les actionnaires ?

Nous prendrons les exemples locaux d’Aéroports de Paris, d’Air France et de Sperian (ex Bacou Dalloz), de Petit Forestier et d’Encres Dubuit.

Quelques exemples concrets

Aeroports de Paris

40,00

50,00

60,00

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80,00

90,00

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11/08/06

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6/10/06

20/10/06

3/11/06

17/11/06

1/12/06

15/12/06

29/12/06

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9/03/07

23/03/07

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4/05/07

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Air France-KLM Prix 34.42 euros (au 07/08/2007)Code ISIN : FR0000031122Siege Social :45 rue de Paris 95 747 Tremblay-en-France Roissy CDG

Qui sont-ils ?Air France KLM est une sociétéanonyme de droit français em-ployant 103 000 personnes. En 2006-2007 (exercice décalé),Air France KLM a réalisé un chif-fre d’affaires de 23 milliards d’eu-ros pour un bénéfice net de 891millions d’euros, soit une margenette de 3.86% ou encore 3.05euros par action. Air France KLM a distribué 0.48euro de dividendes par action en2006-2007 soit 15% du bénéfice.Air France KLM est une holdingqui exploite deux compagnies aé-riennes, Air France et KLM, surtrois métiers : transport de passa-gers, transport de fret et servicesde maintenance et d’entretiensaéronautiques.

Le capital d’Air France est détenu parl’Etat (17.8 %), le public (81.7 %), etautocontrôle (0.5 %).

Que font-ils à Roissy ?Roissy est la clef du développe-ment futur d’Air France KLM. Ilexiste globalement deux types decompagnies aériennes rentablesdans le monde actuellement. D’uncôté les low cost qui exploitent demanière intensive des avions mo-notypes sur des distances courtes,de point à point entre aéroportssecondaires. De l’autre des com-pagnies aériennes globales, mem-bres d’alliances, bien implantéessur un hub et un marché « ré-gions », capables d’offrir un grandnombre de connections. AirFrance KLM appartient audeuxième type car la compagniefranco-néerlandaise a bénéficiéd’un grand nombre de facteurs fa-vorables : l’attachement des Fran-

çais à la marque Air France, lesoutien de l’Etat français durantles années 90, l’absorption réussied’ UTA, d’Air Inter puis de compa-gnies régionales, une politiqueintelligente des couvertures kéro-sène mais aussi la non saturationde Roissy Charles de Gaulle, ce quia permis à la fois de multiplier lescorrespondances et de limiter lesretards à l’arrivée ou pertes de ba-gages.

Air France KLM représente la moi-tié du chiffre d’affaires d’Aéro-ports de Paris en ce qui concerneles prestations aéroportuairesstricto sensu et 53% des mouve-ments de passagers. Le poids d’AirFrance est donc déterminantmême si, inversement, Air FranceKLM pouvant difficilement se pas-ser de Roissy, ADP a égalementplus que son mot à dire.

Comment sont-ils valorisés en bourse ?La hausse d’Air France KLM est ré-cente, l’action a longtemps oscilléentre 15 et 20 euros alors qu’elle va-lait 5 fois plus en euros courantsdurant la première moitié des an-nées 1990. Il faut dire que les com-pagnies aériennes ne sont pas à lamode en bourse, globalement.

Le transport aérien est un secteur trèscyclique, concurrentiel et difficile.

Difficile parce que, en dépit del’impression géné-rale, les compagniesaériennes n’ont pasdes marges durable-ment très élevées,par rapport à d’au-tres secteurs, l’éco-nomie notamment,et font face à beau-coup de chargesfixes (du moins àcourt terme) : les sa-laires, la locationdes avions. Les fac-teurs proportionnelssont souvent nonnégociables car les

prix sont très souvent fixés parles fournisseurs : kérosène, rede-vances aériennes, coût des créditsbancaires.

Du coup, si avec un PER de10.22x, Air France n’est pas pluschère que ses concurrentes di-rectes (Lufthansa 10.28, Iberia30, SAS 33.17, sans parler de Rya-nair 17.75), c’est surtout que Ibe-ria est en difficulté, Alitalia estdans le rouge tandis que Ryanairpeut le justifier par ses marges in-croyables (20% de marge netteaprès impôts).

La très forte progression descours d’Air France KLM depuisaoût 2006 s’explique à la fois parle fait que les milieux boursierssaluent la qualité de la gestiond’Air France (position attentistesur le dossier Alitalia, par exem-ple) mais aussi les perspectives dela compagnie, soutenues par letourisme en France et la repriseéconomique en Europe.

Quelles sont les perspectives de la société et de l’action ?Plusieurs facteurs devraient pesersur Air France KLM les prochainsmois. D’une part, du côté des re-venus, la concurrence s’aiguise :les relatives difficultés d’AirFrance en Europe ne devraient pass’amenuiser étant donné que lesconcurrents restent agressifs et

que le train à grande vitesseétend et renforce son réseau.Paris Londres, par exemple, estune destination clef pour AirFrance et pour Roissy (4% du tra-fic total vers Londres et le succèsou non de la nouvelle destination« London City Airport » sera cru-cial.

De plus, en Afrique du Nord et del’Ouest, où Air France KLM étaitjusqu’à présent en quasi-mono-pole, la concurrence devient cré-dible avec Royal Air Maroc, BrusselAirlines et d’autres acteurs.

Qui plus est encore, en ce quiconcerne les passagers à hautecontribution des classes premièreet business, le succès des jets pri-vés NetJet ne se dément pas tan-dis que des nouvelles compagniesse spécialisent sur la single busi-ness class (comme « l’Avion »).

Ainsi, Air France est sérieusementattaquée sur chacun de ses pointsforts : la France et la très procheEurope (Bruxelles, Genève, Ams-terdam), l’Afrique/Moyen-Orientet le transatlantique business.

Pourtant, les analystes restentoptimistes puisque la plupart ontun objectif de cours entre 40 et48 euros pour la plupart, saufquelques opinions très notable-ment divergentes (30 a 34 euros). Air France est donc risquée.

Air France KLM

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

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SPERIAN(ex Bacou Dalloz)Prix 110.50 Euros (au 07/08/2007)Code ISIN FR0000060899Siege Social : Immeuble EDISON,Paris Nord 233 rue des Vanesses, Villepinte

Que font-ils ?Sperian est une société anonymede droit français employant 5 972personnes.

En 2006, elle a réalisé un chiffre d’af-faires de 736 millions d’euros pour unbénéfice net de 41.1 millions d’euros,soit une marge nette de 5.58% ou en-core 3.05 euros par action.

L’entreprise a distribué 1.05 eurode dividendes par action en2006-2007 soit 15% du bénéfice.Elle est leader mondial des Equi-pements de Protection Indivi-duelle. La société est organiséeautour de trois pôles d’activités,la protection de la tête, la protec-tion antichute et la protection ducorps. Elle est en particulier n°1mondial de la protection oculaireet de la protection antichute etn°2 de la protection auditive.

Concrètement Sperian fabrique desmasques de soudure et des lu-nettes de travail, des harnais, desvêtements de protection ou encoredes chaussures de sécurité.

Le siège social de Sperian se situeà Paris Nord 2. Le groupe est issude la fusion entre le GroupeBacou et la société Christian Dal-loz en septembre 2001. Ses au-tres actifs industriels se situentnotamment en Bretagne (Plainteldans les Côtes d’Armor).

Comment sont-ils valorisés en bourse ?Jusqu'à présent, lesactionnaires de BacouDalloz (Flottant 52%,Essilor 15.2%, FamilleDalloz 13.3%, FamilleBacou 6.8%, UEI5.7%, Fidelity 4.6%,CDC 2.5%.) n’ont passpécialement étécontents. L’actionBacou Dalloz a connuun pic en février 2002à 138 euros puis s’esteffondrée à 46 eurosen mars 2003 avant dese reprendre tranquil-lement. Les investis-

seurs ont surestimé les perspectivesde l’après 11 septembre.

Quelles sont les perspectives de la société et de l’action ?Apres une bonne première moitié2007, Bacou Dalloz ne semble paschère en 1ere approche : l’actioncapitalise 14 fois les bénéfices es-timés pour l’année 2007. Lesperspectives opérationnelles sem-blent bien orientées, malgré uneconcurrence internationale qui se dé-veloppe. Les analystes estiment l’ac-tion entre 103 et 128 euros, ce quisignifie que leur optimisme est me-

suré, pourquoi ?

D’une part, Sperian est un peu endet-tée et il s’agit d’une « mid cap » (ca-pitalisation boursière entre 150millions et 1 milliard). Ce genre de so-ciété est relativement sensible à la re-montée des taux.

D’autre part, l’émergence d’un sérieuxconcurrent venu d’Asie n’est pas dutout à exclure à moyen terme, mêmesi le facteur confiance jouera encoreun moment pour Bacou Dalloz deve-nue Sperian donc, un nom plus « in-ternational ».

On conserve malgré tout l’action.

PETIT FORESTIERSiege Social : Villepinte

Cours au 1er août 2007 : 93 euros

Qui sont-ils ?Petit Forestier est une sociétéspécialisée dans la location de ca-mions frigorifiques en Europe(France, Benelux, Suisse, Po-logne, Allemagne, Angleterre).Nous l’avions décrite.

Petit Forestier a pour métier demettre en place des solutions delong terme pour ses clients, c est-

à-dire de définir les besoins puisde fournir du matériel opération-nel en courte, moyenne et longuedurée. Petit Forestier s’inscritdonc dans le mouvement de flexi-bilité accrue des relations entreles producteurs et la distribution.Petit Forestier a une longue his-toire derrière elle : la société aété créée en 1907. Elle est im-plantée à Villepinte depuis 1972.La cotation en bourse de Petit Fo-restier date de 1999.

Petit Forestier a eu un chiffred’affaires de 352 millions d’eurosen 2006 pour un parc de 27 857véhicules loués à 15 000 clients.2 149 employés font fonctionner

la société. En 2006, PF a réaliséun bénéfice de 15.6 millionsd’euros, dont 4.9 ont été distri-bués aux actionnaires, soit 26%du bénéfice, soit encore 0.84euro par action.

Le capital est détenu à 56.7% parla holding familiale et par Toc-queville Finance (6.7%), le resteest dans le public. Mais les chosessont en train de changer.

ActualitésDécidément les investisseursbelges aiment Roissy ! AprèsQuick Restaurant, longtemps dé-tenu par le financier belge Albert

Frère et récemment racheté enLBO (achat avec endettement)par la Caisse des Dépôts et Consi-gnations, c’est au tour de PetitForestier de faire l’objet d’intérêtd’un investisseur d’outre-Quié-vrain.

Sofina, une holding basée aBruxelles, veut prendre une par-ticipation dans ce leader de la lo-cation de camions frigorifiquesqu’est Petit Forestier (voir Rois-syMail n° 265).

Sofina va participer à une aug-mentation de capital à 95 eurosmais le management actuel de-vrait rester en place.

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ARGENT

Sperian (Bacou Dalloz)

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Le siège de Villepinte ne bougera pas non plus,les Belges n’ayant pas l’intention de déplacer lesiège à Bruxelles ni de s’immiscer dans la ges-tion courante.

Concrètement, la croissance de Petit Forestierest telle que soit les banques soit des nouveauxinvestisseurs doivent ramener des capitaux.C’est le sens de l’arrivée de Sofina dans le capitalde Petit Forestier. Autrement dit, les perspec-tives sont plutôt bien orientées chez Petit Fores-tier. Par contre, si en septembre la holdingcontrôlée par Sofina détient 95% des actions,alors Petit Forestier sortira probablement de labourse car Sofina détiendra le droit de faire uneoffre de retrait obligatoire sur les 5% restants !

ENCRES DUBUITS

Siege Social : Mitry Mory

Cours au 1er août 2007 : 7,11 euros

Qui sont-ils ?Encres Dubuit est l’une des pluspetites sociétés cotées en boursede Paris présente sur le pôle deRoissy. Tant par le chiffre d’af-faires, la capitalisation boursièreou le nombre d’employés, EncresDubuit est ce qu’on appelle enlangage boursier une small cap,une petite capitalisation bour-sière.

Encres Dubuit est une société auchiffre d’affaires de 25 millionsd’euros pour un effectif de 194personnes.

Encres Dubuit vaut 22,3 millionsd’euros en bourse, environ unefois le chiffre d’affaires. En 2005,le résultat a été d’1 million d’euros, mais il a chuté en 2006 à 700 000 euros. Du coup, le divi-dende servi est passé de 60 centsà 30…

Petite taille ne signifie pasmanque d’ambitions : Encres Du-

buit est un acteur clef de son sec-teur avec une présence globale :Encres Dubuit possède des im-plantations en Espagne, au Qué-bec, à Shanghai et même auBrésil.

Le capital est détenu par la fa-mille à 55.6%, par le mangementà 10.8 et les salariés à 2.1. Lereste dans le public (28.8) et enauto-détention.

Que font-ils à Roissy ?Encres Dubuit est une PME ultra-spécialisée puisqu’elle produit desencres spécifiques pour les sup-ports industriels de type embal-lages, bâchespublicitaires ouélectronique. Tou-tefois, en dépit deson expertise, En-cres Dubuit estcomme toutes lesPME très sensible àla conjoncture, cequi fait que sonchiffre d’affaires etses marges opéra-tionnelles fluc-tuent assezfortement d’uneannée sur l’autre.En outre, comme la

concurrence, américaine notam-ment, est sérieuse, il est très dif-ficile d’établir des prévisions pourEncres Dubuit, y compris pour lemanagement qui doit surveiller denombreux signaux. Si on ajoute àcette situation le fait que les PMEfont traditionnellement l’objetd’une très faible couverture de lapart des analystes financiers, tantà cause du manque de communi-cation que des faibles retombéesdes études sur ces sociétés, alorson comprend pourquoi il est diffi-cile de trouver des études sur En-cres Dubuit.

D’où un pari, celui de miser surune compagnie qui possède desbrevets, des clients, une ancien-neté également.

A 7,11 euros, l’action est très loinde ses plus hauts atteints il y adeux ans, à plus de 14 euros. Cegenre de situation ne reste jamaistrès longtemps sans conséquenceen bourse, que cela se traduisepar un plan de réorganisation in-dustrielle ou financière ou uneoffre de la part d’un fonds.

ARGENT

Petit Forestier

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DOSSIER

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SUITE DOSSIER AIR FRANCE

global de libéralisation permis parla généralisation des accords deciel ouvert entre grandes zonesgéographiques, quitte à aller sedévelopper localement ailleursqu’en Europe ».

« Il ne peut y avoirde développement

durable sans développement »

Le PDG explique que pour arriverà ces objectifs, « des obstaclessont à surmonter ». Et de pestercontre les taxes (« le T.A croulesous les taxes »). Qu’il s’agisse dela sûreté (qui est financée enFrance par le voyageur, mais auxUSA par l’argent public) ou desinvestissements : les compagniesaériennes payent, par les rede-vances, les services liés à l’utili-sation des aéroports ou de lanavigation aérienne. Alors que cen’est pas le cas pour les autresmoyens de transport, et notam-ment pour le rail, qui est dans lecollimateur du PDG. Et de rappe-ler plusieurs points mal connus :« aujourd’hui le rail françaiscoûte aux finances publiques au-tant que le déficit de la Sécuritésociale. Avec 11 milliards d’argentpublic alloué chaque année aurail français, la France se trouvedans une situation que l’Europe ne

semble pas pressée de corriger ».En gros, il peste contre le rail, (iln’est jamais facile d’abandonnerune situation de monopole…). Etréclame même, (humour ou pas ?)le droit pour Air France d’affréterdes TGV de voyageurs (« tout lemonde devrait y trouver soncompte », pour, certainement,compenser les pertes sur cer-taines distances desservies par letrain à grande vitesse, dans desconditions donc de concurrenceinégale. De même, dans un der-nier point, il contre-attaque surles « mauvais arguments de l’effetde serre », en démontrant que lerail et le train sont de plus grospollueurs que l’avion, qui n’émetque 2 à 3% du Co2 total. Antici-pant peut-être le prochain procèsdu T.A accusé de pollution (un« bouc émissaire », il rappelleque AF KM « milite activement enfaveur des permis d’émission négo-ciables (ETS) » et termine ainsi sonbrillant exposé : « Un pays qui fe-rait le choix de tuer son transportaérien n’aurait comme probable ré-compense que de pénaliser son éco-nomie, sans avoir pour autant résolule problème posé par les 98% del’émission de Co2 restants…Comme aurait pu dire Monsieur deLa Palice : « il ne peut y avoir de développement durable sans déve-loppement ».

Résumé : EV

DOSSIER

Quelques sites internet d’Air France :Air France Corporate : www.airfrance.com/corporateAir France-KLM Finance : www.airfranceklm-finance.comAir France Emploi : http://emploi.airfrance.com/FR/fr/home/home_accueil.jspAir France Cargo-KLM Cargo : www.af-klm.com/cargo/b2b/wps/portal/b2b/Air France Industries : http://airfranceindustries.airfrance.com/fr/home/home.htmAir France Consulting : http://airfranceconsulting.airfrance.com/fr/home/home.htmAir France Développement durable : http://developpement-durable.airfrance.com/FR/fr/local/accueil/accueil.htmMusée Air France : www.airfrancemusee.org/Histoire d’Air France : http://airfrancelasaga.com

Un nouvel établissement d’Air France Industrie, à CDG (Mesnil-Amelot)

Le terminal 2 F à CDG est consacré à Air France / Photo AF Michel Urtado

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Elogede

SORTIR À PARIS

Cette rubrique « Sortir et importante la proximRoissy. D’abord parce qJe pense à ceux (des ceprofessionnels, des « sédans les nombreux hôteet habitent à Paris, et j’d’hôtel…), et, bien sûr àtravail, pour affaires, le

La rue de Belleville

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J’ai souhaité vous montrercette fois un quartier étonnantque je connais (assez) bien :les Hauts-de-Belleville. Quandje ne suis pas dans la région deRoissy (où je passe le plus clairde mon temps –et parfois leplus foncé…-), je suis là-bas.Depuis… 1990. Suffisammentpour évoquer ce quartier deParis, intéressant à beaucoupde points de vue.

Je le dis d’autant plus volon-tiers qu’en arrivant dans celui-ci, je n’étais pas très content.J’habitais auparavant rue de laRoquette, près de la fameuserue de Lappe, quartier devenuterriblement animé et noctam-bule depuis la construction del’opéra Bastille. Le choc futrude en descendant au métroJourdain ou « Place des fêtes »,qui desservent mon apparte-ment avenue Taillade, dans le20ème (à ce propos ladite ave-nue est une impasse et c’est laplus petite avenue de Paris),où j’avais dû émigrer. Immeu-bles noircis de pollution, peu

e des Hauts de Belleville

SORTIR À PARIS

ortir à Paris », mériterait d’être plus régulière, tant est procheoximité de la capitale française de (et pour) notre région derce que de nombreux visiteurs du pôle de Roissy s’y rendent. es centaines de milliers par an) qui viennent pour des salons « séminaires » ou autres réunions d’entreprises et qui logenthôtels du pôle de Roissy. Mais aussi à ceux qui travaillent iciet j’en connais beaucoup (notamment un célèbre directeur

sûr à tous ceux qui habitent ici et se rendent à Paris pour leures, les loisirs ou la culture.

Les surprenantes maisons derrière la place desFêtes dans le quartier de la Mouzaïa.

elleville, en descendant versl’église du Jourdain.

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de commerces, à part la rue deBelleville, aspect lugubre de lasoi-disant « Place des Fêtes »,où les dealers traînaient leursmines louches et patibulairesaux abords du métro. La policea depuis nettoyé ce nid de pour-

voyeurs de mort, la place desFêtes a été (péniblement) re-loockée, mais à mon avis, rien àfaire, cette place est l’endroit leplus moche de Paris, à mon avis.Je n’en parlerai donc pas. Le quartier

dont je veux vous parler estsitué, en gros, un kilomètre au-tour de l’église du Jourdain, depart et d’autre de la rue de Bel-leville et des stations de métrode la ligne 11, (Châtelets-LesLilas), qui la suit sous la terre :Belleville, Pyrénées, Jourdain,Place des Fêtes, Télégraphe.Cette dernière est le plus hautpoint de Paris (128 m). C’est àcet endroit que le physicienClaude Chappe installa sontachygraphe à la fin de 18ème

siècle. On y arrive, en venant

de Roissy, en quittant le périf’extérieur à Porte des Lilas, envenant de l’A3. C’est pratiquecar l’autre solution, pour arriverà Paris, c’est de prendre portede Bagnolet, et là, c’est tou-jours bouché…

« Aujourd’hui y a des vignes,

il y pousse du raisin… »

C’est unquartier po-pulaire, dansle meilleursens duterme. Il fautse souvenirque Bellevillefut une com-mune à partentière, qui futdivisée en deuxet annexée àParis en 1860

SORTIR À PARIS

Une des animations : les Flaneries de Belleville, en juin dernier.

Le cours des Halles du 157 rue de Belleville :constance dans le choix, la fraîcheur, les prix.

L’excellent « A la Bière »

Le Zéphyr, l’endroit « branché » du quartier.

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Aprl

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par le baron Haussmann, méfiantà l’égard de sa population ouvrièrepotentiellement révolutionnaire.Le nord de la rue de Bellevilleéchut au 19ème arrondissement, lesud au 20ème. Ces deux arrondisse-ments comptent aujourd’huiquelques 360 000 habitants. C’estle quartier de la mythologie ou-vrière : les populations pauvresparticipèrent activement auxjournées de 1848, et plus encore,à la commune de Paris : l’émotionest toujours vive au Père-La-chaise, du côté du Mur des Fédé-rés, qu’il faut visiter ! On n’estpas loin de Ménilmontant et de lachanson, que je fredonne sou-vent : « la Butte Rouge, c’est sonnom, l’baptême s’fit un matin. Oùtous ceux qui grimpèrent, roulè-rent dans le ravin. Aujourd'hui y ades vignes, il y pousse du raisin.Qui boira d'ce vin là, boira l'sangdes copains… » (Montheus/Krier,1923). Presqu’aux larmes… Autrecaractéristique de Belleville : sonimportante population étrangère.Depuis le 19ème siècle et jusqu’àmaintenant, Belleville est uneterre d’accueil, qui a suivi les

soubresauts de l’Histoire. Depuisplus d’un siècle, Juifs d’Europecentrale, Arméniens, Grecs, Ita-liens Polonais, Nord Africains,Noirs Africains… Puis récem-ment, Asiatiques (Belleville riva-lise avec le 13ème), Turcs etKurdes. Ce qui est bien, à Belle-ville, c’est que les communautésse côtoient sans vraiment de pro-blèmes. Certes, il y a des voyouscomme partout, gaulois ou étran-gers, (certains jeunes d’originemaghrébine et d’Afrique noire secomportent vraiment mal, quifont du vrai racisme « anti-blancs, parfois avec violence. Onaimerait que les associations » lesdénoncent ; je le fais ici), maiscela n’a rien à voir avec ce qui sepasse en banlieue. C’est, à monavis, dû aux politiciens de la ca-pitale qui, contrairement à leurscollègues de banlieue,ne caressent pas les« jeunes » dans le sensdu poil… Et les « étrangers » quisont là apprécientl’hospitalité de laFrance et vaquent

à leurs occupations, cherchant às’élever socialement, par lesétudes et le travail… Ils sontvenus pour ça et sont heureux.

Ce que je vous dis est plus intuitifque reposant sur une grande ex-périence. Je ne participe pas,faute de temps sur place, à la vielocale. Et, autant je suis « socia-ble » ici, à Roissy, que je vais vo-lontiers vers les autres, autant àParis, j’apprécie l’anonymat. Desexemples : j’ai du mal à citer lesnoms des députés et des maireslocaux (je vote depuis 1996 sur lepôle de Roissy) et nous avons euune voisine de palier pendant 14ans : je l’ai croisée 3 fois pendantcette période ! Ca a changé unpeu depuis que, lors de ma pre-mière visite au Tuz Gölü, le res-taurant turc (kurde) dont j’aiparlé dans Roissymail et Béné-fice.net, j’ai peu à peu fait laconnaissance de certains Turcs(dont beaucoup de Kurdes) et ap-pris à les comprendre : outre lepatron du Tuz et sa famille, celuide mon « pressing » et Hassan,

le meilleur couturier que jeconnaisse, leurs amis… Ce sontdes gens très intéressants (onparle même politique et je memarre secrètement, parfois, enpensant à la prise de Constanti-nople, le sinistre 29 mai 1453…),attachants, tolérants, travail-leurs, accueillants, commer-çants… Qu’ils soient ici remerciéspour leur gentillesse. Et il n’enfaudrait pas beaucoup pourque je devienne partisan del’adhésion de la Tur-quie à l’Union Eu-r o p é e n n e …Mais non…

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« Ma boucherie » :excellentes viandes !

Après les « Chinois », les « Japonais »…

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Un quartier idéal pour les promenades,

des commerces sympas

Depuis une quinzaine d’années,tous ces quartiers dans et

autour des « Hauts deBelleville », ce

sont boni-fiés :

immeubles neufs, façades ravalées,commerces nouveaux ou revigorés,services municipaux en (presque)progression, mis à part la propreté,qui se relâche. Les promenades sontnombreuses : outre le toujoursvieux, splendide et populaire Parcdes Buttes-Chaumont, celui de Bel-leville, avec sa vue imprenable surParis et la Tour Eiffel, que l’on at-teint par la rue des Envierges, entreautres. Il faut aussi traîner, derrièrel’horrible Place des Fêtes (qui de-vient acceptable les jours du mar-ché) où l’on trouve des maisonsindividuelles incroyables et insoup-

çonnées, comme la Villa Eu-gène Leblanc (foto), dans

ce joli quartier de laM o u z a ï a .

Pour les

amateurs, on trouve de nombreuxateliers d’artistes, de théâtre, unpeu partout… Mais en prenantson temps, chaque pâté de mai-sons recèle des trésors : jardins se-crets, ruelles aussi charmantesque cachées...

Allez-y : il y a de quoi passer unejournée agréable, pleine de sur-prises. Ca vaut mieux que certaines« bases de loisir » et ça ne vous coû-tera pas cher, même en famille. Enplus, avec Vélib, maintenant, vousfaites tout ça à vélo : le bonheur...Et je vous livre ici quelques tuyauxperso, de valeurs, concernant lescommerces locaux.

Les commerces sont concentrés ruede Belleville, entre les métros Télé-graphe et Belleville. J’en citequelques-uns, pardon aux oubliés,

dont les Ets Langlassé, en facede l’agence BNP (celle

qui m’avait par er-reur « interditbancaire » il y aquelques an-nées, les an-

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56BN25 « L’Imprévu » et son patron Abdel

servent un couscous toujours excellent.

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ciens lecteurs de BN (n°12), en2001 s’en souviendront) qui depuisdes dizaines d’années équipent lesfoyers du coin en articles électro-ménagers, et tous mes autres, mavendeuse de journaux, aussi char-mante que son magasin est un bor-del inimaginable, à côté duquelmon bureau est celui d’un ma-niaque du rangement… En premierautour de l’église du Jourdain, dansle désordre : d’abord, un des der-niers tripiers de Paris, situé en facedu Monoprix. Le gérant n’as pasvoulu que je prenne de fotos, à tordà mon avis, car il a eu une expé-rience malheureuse. Excellentes an-douillettes, tête de veau, foie deveau, etc. Plus un pâté « landais »qui vous bouscule les papilles tropendormies avec les produits indus-triels. Plus haut, la boucherie « LaBellevilloise », qui sert desviandes exceptionnelles et chezqui je m’approvisionne quand jetrouve le temps de recevoir : ladernière «bouffe»que j’aifaite à

Epiais fut un succulent bœuf bour-guignon acheté chez eux. Avantj’avais fait la même chose avec un « osso bucco » dont j’ai le secret...Que de la qualité, qu’on est prêt àpayer. Un peu plus haut, c’est « l’Imprévu », en face du « G20 »ex-Franprix, de la boulangerie « au140», (qui était fournisseur, s’enor-gueille-t-elle, en 2001 du palais del’Elysée), en face aussi d’un froma-ger « new look » le « Beillevaire »(je n’aime pas le fromage, malheu-reusement, mais il a un fromageblanc, de la crème fraîche –et uncoulis de fruits rouges- et du riz-au-lait, du crémet nantais, tout celad’une extrême fraîcheur et … avecdu goût !) .« L’Imprévu », c’est mon« bar couscous » préféré de Paris.Abdel, le patron (un Kabyle, toutcomme l’ancien patron, qu’on avaitconnu), un grand type supersympa, toujours souriant, toujoursprêt à rendre service, sert, avec lacomplicité de son serveur-cuisi-

nier marocain Abderramin un descouscous les meilleurs de la capi-tale (vous pouvez me croire). J’yai emmené nombre de gens de « Roissy », ils (elles) se reconnaî-tront et aucun ne m’a démenti.Je vous le conseille pour la ba-lade. Juste un peu plus haut, il ya un « cours des halles », tenupar des Arabes (ou des Kabyles ?),tout simplement génial. J’y vaisdepuis des années : toujours unchoix important, une fraîcheurque c’est même pas la peine d’enparler et des prix qui m’ont faitdéfinitivement quitter le marchédu dimanche matin de la placedes Fêtes (qui, décidément, netrouve plus aucune grâce à mesyeux). Mais toute la rue à ce ni-veau, et même plus bas, regorgede commerces de proximité, ali-mentaires ou non, de qualité. Ilfaut voir le site www.belleville-village.com fait par l’associationdes commerçants locale, très bien

conçu, même s’ilgagnerait à êtremis à jour plussouvent. Dom-

mage que tous les commerçants duquartier n’y soient pas référen-cés, mais je compati : je connaisla dure réalité des associations decommerçants ! Celle-ci est trèsdynamique et organise pleind’animations, notamment les Flâ-neries de Belleville, au prin-temps, qui associe promotioncommerciale et culture.

« La Belle vit la belle vie

à Belleville »

Avant de remonter vers le Nord,je dois impérativement vous par-ler de « La Bière ». Ce bar-restau-rant, situé non loin de la place duColonel Fabien (où vous pouveztoujours admirer le siège du futurdéfunt PCF, construit par OscarNiemeyer, l’architecte futuristede Brasilia) est extraordinaire.Une cuisine française

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Au Tuz Golu :magnifique !

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Le pochoir de Miss Tic,rue de Pixerécourt.

© Adagp, Paris 2007

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classique (escalope de –vrai-veaunormande, salade de gésiers, bassecôte bordelaise, langue de bœuf,etc, sans parler des fondues bour-guignonnes et savoyardes) aussicopieuses que délicieuses (jeparle, pour moi de la bourgui-gnonne…). Le tout pour des prixincroyables mais vrais. Avec duservice et de la gentillesse enplus. C’est mon fils Alain qui mel’a fait connaître, voici quelquesannées. On y est allé plusieursfois, toujours impeccable. Je neconnais pas le patron, mais cha-peau ! Et en plus c’est ouvert 7/7,toute l’année. Comme quoi onpeut faire de la qualité, même enrestauration française… Je vousle recommande et, comme je faisrarement, (mais je n’ai jamaisperdu), si vous n’êtes pas satisfait,je vous rembourse…

Le quartier, le long de la rue deBelleville, comporte aussi, de plusen plus, de « resto-traiteurs » chi-

nois, qui sont tous très bons etpas chers. Certains se sont mis au« Japonais », très lucratif, mais làils exagèrent un peu questionprix. J’ai calculé, la bouchée desushi équivaut presque à celle ducaviar. On y trouve aussi de plusen plus de bar-restos « branchés »disait-on il n’ya pas si longtemps,mais « bo-bo » aujourd’hui. Atten-tion, ce ne sont pas des bo-bostyle 14ème, friqués et tout. Non,ce sont des bo-bo à l’image duquartier : popu et sympa, des ptitsbo-bo, quoi... Y’en a même pleinqui ont voté Sarko au premiertour… Parmi ces établissements,citons le Zéphyr, non loin del’église du Jourdain, cadre agréa-ble, un peu cher à mon goût, maistrès « chouette », superbe sallestyle « art déco », et qui existedepuis longtemps. En face il y aune vraie librairie très bien four-nie, tenue par de vrais librairesqui connaissent les livres, ce quifait d’eux une exception. Citons

encore, toujours pas loin del’église, le « Cosmos », qui a suc-cédé à un ancien restaurant « laPerdrix Rouge », où l’on mangebien, pas cher, sympa, et où l’onrencontre de nombreuses et bellesbo-bottes célibataires ettrès…conviviales. Plus bas, s’estmême ouvert un bar resto fré-quenté par des gays (mais passeulement) : j’y suis allé deux fois :ambiance sympa comme seuls leshomosexuel(le)s savent faire...

Et puis, il faut, si c’est un ven-dredi ou un samedi soir, terminervotre balade bellevilloise par le fa-meux Tuz Gölü, ce restaurant turc,(kurde !) dont on vous a parlésouvent. Ces soirs-là c’est danseorientale (comprenez « danse du ventre »). Toujours autop : bonne cuisine variée (etbeaucoup plus légère qu’on necroit), spectacle et danse toute lanuit, dans une ambiance du ton-nerre. Et pas cher ! Vous serez

toujours bien reçus par le patronDilbaz (alias Saladin !) et sonbeau frère Mehmed (alias le play-boy), mais si vous y allez de notrepart, vous aurez sûrement unbonus. En face, il y a un joli bartenu par un Kabyle (je crois) où jesuis allé traîner quelque fois : tou-jours sympa et bonne ambiance,avec de jolies filles…

Belleville, c’est bien… « Miss Tic »,la célèbre « tagueuse », qu’elle mepardonne ce raccourci (mais néan-moins poète et plasticienne) avaitpeint, sur un mur de la rue Pixe-récourt, à côté du « Tuz Gölü »,un splendide pochoir intitulé : « La Belle vit la belle vie à Belle-ville », dont on a voulu, avec l’ac-cord de l’artiste, vous faire profiterpour illustrer cet article… C’estbien vrai.

E.V.

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Quelques bonnes adresses :A la Bière. 104 avenue Simon Bolivar 19ème

01 42 89 88 25

Le Zéphir. 1 rue du Jourdain. 20ème

01 46 36 65 81

Le Tuz Gölü. 83, rue Pixerécourt 20ème

01 46 36 73 74

L’Imprévu. 151 rue de Belleville 19ème

01 42 08 71 81

Voir le site des commerçants :www.belleville-village.com

Le site de la boulangerie « Au 140 » :www.au140.com

Le site de Miss Tic, où vous pourrez, entre autres, voir tous ses « pochoirs » : www.missticinparis.com

Sur le quartier de la Mouzaïa, un blog d’un habitant, un peu bizarre, mais intéressant : www.mouzaia.net

B

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Le prochain Bénéfice.net fera date !

Bénéfice.net n°26 : “Roissy et l’Afrique”

Consacré aux relations entre le pôle de Roissy et l’Afrique, il évoquera desliens insoupçonnés ou mal connus. Pourtant nombreuses sont les connec-tions entre notre région et le continent africain : liaisons aériennes, bien sûr,avec l’arrivée de nouveaux opérateurs, aéroports (et ports) africains, rela-

tions inter-entreprises, coopéra-tions « décentralisées » entrecollectivités locales, et relationshumaines surtout, dans les deuxsens… Les sujets ne manquentpas et nous devrons faire deschoix…

Ce numéro exceptionnel seraenvoyé un peu partout, enAfrique, dans les organismesmultilatéraux (ONU, CNUCED,NEPAD, Union africaine,etc..) dans les CCI afri-caines… Une bonne occa-sion pour vous faireconnaître, de part et d’au-tre de la Méditerranée.

Suivez la préparation du

magazine sur www.roissymail.com

ROISSY 2015 : L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY

2015 : THE EUROPEAN EXCELLENCE - BBABA 2015 :

AABAA@ABAAB BA

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ROISSY 2015 :

L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY 2015 : THE EURO-.net

NEFICEB N° 26

Le Magazine des Décideurs du Pôle de Roissy • tel. : 01 30 29 04 32 • www.vppcom.com/beneficenet

tel. : 01 30 29 04 32

Roissy etL’ Afrique

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Le 1er juin 2007 : un

Premier atterrissage de l’A380 à CDG : s

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n évènement !

G : sur le territoire d’Epiais-lès-Louvres.

Photo : Philippe Lohat

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L’ A380 s’est posé pour la première fois

à CDG, sur le territoire

d’Epiais-lès-Louvres

Ca a été un grand jour, ce vendredi 1erjuin. Le nouvel avion d’Airbus était attenduen milieu de matinée à CDG, pour y effec-tuer une série de tests pendant deux jours.Beaucoup de monde était venu attendrel’avion qui venait de Toulouse, transportantnotamment des enfants de la région deRoissy. ADP avait affrété pour l’occasiondeux bus à ciel ouvert pour transporter aupied de la piste 3 (nord) les nombreux jour-nalistes venus couvrir l’évènement, dontvotre serviteur. Auparavant, dans le Pa-villon d’honneur de CDG, Louis Gallois,alors patron d’Airbus, avait signé une « charte » avec les sous traitants, histoirede rassurer les industriels, en ces temps decrise provoquée par les retards dans la pro-duction et par le plan « Power 8 ».

L’avion s’est posé en douceur, mitraillé parles photographes, sur le territoire de lacommune d’Epiais-lès-Louvres, dont le vil-lage est situé tout à côté de la piste 3. Endouceur est bien le mot car vraimentl’avion n’est pas bruyant (moitié moinsbruyant que le 747, affirme Airbus). Puis ils’est lentement dirigé vers le Pavillond’honneur où l’attendaient les pompiersd’ADP qui l’ont correctement baptisé, selonla tradition, et où les « batmen » (et bat-women) lui ont fait une ovation. De nom-breuses personnalités attendaient à lasortie de l’avion, notamment le secrétaired’Etat aux Transports, Dominique Busse-reau, Pierre Graff et René Brun d’ADP,Pierre-Henri Gourgeon, d’Air France. On no-tait aussi la présence d’André Toulouse,maire de Roissy-en-France. Discours et letraditionnel cocktail termina la cérémonie.

Dans un document d’ADP, Pierre Graff a dé-claré que CDG allait devenir la « cour dejeu » de l’A380. En effet, ADP, et CDG par-ticulièrement, s’est bien préparé pour ac-cueillir le plus gros avion du monde. Sonenvergure impressionnante nécessitant

De nombreuses personnes s’étaientmassées autour del’aéroport.

Lors des discours :de gauche à droite :

Pierre Graff, Dominique Bussereau,

Louis Gallois, Pierre-Henri Gourgeon.

AVIONS

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entres autres équipements, des aires de station-nement spéciales. Bénéfice.net n°20 avait d’ail-leurs consacré tout un dossier à cettepréparation, dès 2005.

En juillet 2007, ce sont au total 165 appareils quiont été commandés, dont 12 pour Air France, 47pour Emirates, 20 pour Qantas…Seule ombre autableau, Fedex a annulé sa commande de 10 A380Cargo, à cause des retards…

Mais laissons parler les photos. La grande photoa été prise depuis la tour de contrôle Nord, par uncontrôleur aérien de CDG : Philippe Lohat, pas-sionné de photos d’avions, qui nous a autorisés àla publier : qu’il en soit vivement remercié. Et, sivous voulez voir des photos inoubliables de l’ar-rivée de l’ A380 ce jour-là, allez consulter le sitewww.spotting.fr. C’est un site, comme son noml’indique, de « spotters », ces passionnés d’avions.Il est magnifique. Voir aussi, pour se tenir in-formé, le site www.airbus.com.

EV

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Helmut, c'est un Suisse, unfort gaillard, maître dupiano... Culinaire! Vous lecroisez et tac : vous pensez àla pub Ricolas, « c'est qui ?C'est les Suisses qui l'ont in-venté! «». Le quintal affiché,même si Monsieur par co-quetterie n'aime pas divul-guer son poids, mais lâchesubrepticement « je suis unpoids-lourd », passe de tablesen tables, l'œil averti, le sou-rire coquin. Helmut Lauk, labarbichette frissonnante, untantinet farceur, né en 1957en Allemagne du Sud, de na-tionalité Suisse, est une fi-gure emblématique du pôlede Roissy. Et comme il aime àdire avec délectation etqu'elle est belle cette for-mule, c'est un hymne à la ré-gion « j'habite à Vémars, moncœur est à Roissy et je tra-vaille à Louvres au Marie-Feu-chère. » De Roissy et de sesexpansions, il connait toutou presque, c'est une encyclo-pédie vivante ! « Moi, j'aivoyagé car j'ai toujours vouluêtre cuisinier et mon père m'aasséné à coups de casserole; -mon fils pour être un vraichef, tu dois passer par laFrance-. » Réajustant ses pe-tites lunettes qui lui confè-rent le style intello-malin : « Il avait raison. De 1972 à1975, j'ai fait mon apprentis-sage dans un grand relais château en Allemagne à proxi-mité de Baden-Baden. A 20ans, j'ai parcouru l'Europe

pour découvrir les cuisines etm'initier à différentes tech-niques. En 1975, pas un motde français en poche, sur re-commandations, je débarqueà Lyon chez Pierre Chigot,sous-directeur du Holiday Inn.Et là patatras... Je suis déçupar la qualité cuisine. Par po-litesse je fais 6 mois. Mais M. Chigot marié à une Alle-mande, me propose de faireune saison à Monaco, auBeach Plaza 4 étoiles luxe. Là,je m'éclate. Puis je repars àBaden-Baden chef entremétierpour 6 mois et retourne à Mo-naco en 1977, pour une saison.Je reçois un télex de Pierre Chi-got, -je suis directeur généraldu Holiday Inn à Roissy-En-France (ndlr: c'est le premierhôtel de Roissy-En-France), 125chambres, j'ai besoin de toi- Jedébarque à Roissy. »

Un attachementviscéral à la région

A Roissy, Helmut le Suisse estsuccessivement second sous-chef et chef de cuisine. Ilbaigne dans le bonheur. Etpuis en 1981, coup de tabac,avis de tempête dans sa tête,il monte à Strasbourg pour serapprocher de sa femme Syl-vie. De ses yeux d'un marronnoisette, rictus aux lèvres : «Je reste neuf mois. Le tempsd'un accouchement. » Eclats

Le plus gaulois des Suisses, d'origine allemande, Helmut, qu’un certain Eric Veillon, afflige affectueusement du sobriquet « d'Obélix », tient table au Marie-Feuchère, un bon p'tit resto, sympaet haut en couleurs à Louvres (95).Helmut, c'est d'abord un personnage, « une gueule d'ange »à l'accent prononcé, que tout artiste peintre aimerait accrocher à son chevalet et à sa palette. Il esttout en couleurs; humour et gentillesse cohabitent chez ce cuistot du cru qui aime à recevoir,écouter et dire...

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Helmut, personnage incontournable du pôle de Roissy. Il fallait bienqu’on en parle un jour dans BN !

Helmut etune histoir

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de rire... Le Holiday Inn de Roissy le rappelle,problèmes à la restauration. Helmut revientet participe à toutes les implantations dugroupe en France; 1985 ouverture d'Ibis àRoissy, il est chef de cuisine des deux hôtels,1988 il est directeur plate-forme cuisineRoissy, Orly, Vélizy. « Fin 1989, je quitte l'ex-ploitation pour le siège social HIM et suis di-recteur achat et qualité pour le groupe (9hôtels en France et 2 en Belgique). En 1993,le groupe est racheté par Cuin Moat House etje suis remercié. En 1996, je reprends le res-taurant Marie-Feuchère à Louvres qui étaitfermé depuis 2 ans. J'ai acheté les murs en2006 et je travaille avec mes deux fils. Moi,la région, je l'ai dans la peau, je me sens chezmoi et puis j'ai assisté à tout le développe-ment, c'est fantastique, merveilleux ! »

Le Marie-Feuchère, cuisine traditionnelle, fa-miliale, établissement discret, prisé des per-sonnels aéroportuaires et de fidèles de laplate-forme Roissy CDG, est ouvert du lundiau vendredi, midi et soir avec des formulessympas, comme le patron; le samedi et le di-manche sur réservations pour des repas fami-liaux, mariages, communions, anniversaires,banquets, (180 couverts). Ah! J'oubliais, pen-dant qu'Helmut s'affère aux fourneaux, logi-quement à la rentrée, il servira unechoucroute, une vraie, alsacienne tradition-nelle. Pour l'heure, c'est dans les tuyaux. Ilsemblerait qu'avant, le gastronome, EricVeillon soit testeur... Rendez-vous dans unprochain RoissyMail, Eric, fin palais ne man-quera de commenter... Et de juger le bel Hel-mut alias « Obélix ».

Joël Chevreau

Restaurant Marie-Feuchère : 88 rue de Paris à Louvres (95) Tél 01 34 72 45 45www.mariefeuchere.com

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Une des salles de Marie Feuchère, idéale pour les petits groupes. Une autre salle, plus grande, est à l’étage.

et Marie-Feuchère :oire d'Amour... gauloise...

Dans la salle du restaurant. Tables toujours bien nappées. Et c’est ouvert le soir, contrairement à beaucoup

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On s’en était déjà plaint, dans cescolonnes. Il s’agit du service dansnos restaurants. Et bien on peutdire que les choses, globalement,ne se sont pas arrangées. Il nes’agit pas ici de distribuer desbons et des mauvais points, ni deciter les établissements. Bien sûril y a des exceptions, notables,que beaucoup connaissent et oùle service à table est bien, trèsbien, ou au moins correct. Maisle compte n’y est pas pour tous,pour le moins. Et c’est dommage.Notre région de Roissy, quicompte plus de 500 restaurants,toutes catégories confondues,voit passer un nombre importantde touristes : touristes d’affaires,comme on dit, à l’occasion dessalons ou des déplacements pro-fessionnels (dont beaucoupd’étrangers), voyageurs aériens,(sur la plate-forme, bien sûr).Sans parler des milliers de per-sonnes qui mangent tous lesjours, au moins le midi, au res-taurant. Pour les premiers, le ser-vice exécrable fournit parbeaucoup de nos établissements,ne donne pas une bonne imagede notre pays, un des plus « gas-tronomes » de la planète.

Pour des raisons professionnellesnombreuses et variées (VPP, cetterubrique, et la rubrique resto deRoissyMail) je déjeune quasimenttous les jours au restaurant, de-

puis des années ici. Au-delà desrencontres professionnelles,j’aime, comme beaucoup, faire unbon « break » le midi. Peu im-porte le « niveau » du restaurant,on apprécie toujours le rapportqualité prix. Or ce rapport, s’’il estbon (et quand il est bon !) estsouvent cassé par le mauvais ser-vice et, au lieu d’avoir passé unbon moment, vous sortez plusénervé qu’autre chose. Quandl’addition est élevée, c’est encorepire. J’ai des exemples à la pelle.Un jour, dans un grand hôtel dela région, je réserve un midi pour3 (en plus, je suis invité et jechoisis le resto). On arrive un peutard (14h15 : on avait prévenu,mais le restaurant est « all day di-ning ». Personne pour nous ac-cueillir, je dis bien personne. Onattend, montre en main, 7 mi-nutes, ce qui, quand vous vousapprêtez à déjeuner avec desgens qui vous invitent et qui vouslaisse le choix du resto, est inte-nable. Il a fallu que j’appelle unresponsable de l’établissementsur son portable pour que leschoses évoluent… Et je ne donnepas d’autres détails sur la suitecar on reconnaitrait ledit établis-sement. Ailleurs, tout est à l’ave-nant : attente, pas d’accueil, pasde bonjour (encore moins d’au re-voir, merci), ou, au contraire uneobséquiosité pesante, qui ne durepas, heureusement, l’obséquieux

Service à table : pas de p

« Mais regarl

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en question disparaissant en gé-néral de la salle. Un whisky sansglace ? Une fois sur trois, on m’ymet de la glace et une fois surcinq le serveur maintient que j’aidemandé de la glace, alors que çafait 20 ans que je le bois commeça et que je précise toujours. Enfait, pas d’écoute. Attente troplongue pour la prise de com-mande (la plupart du temps, lesserveurs ne savent pas ce qu’ilmanque à la carte). Recherchedésespérée, du sel, du poivre oude la moutarde. Prières pour dupain. Attente trop longue pour leplat principal ou, au contraire, onvient vous débarrasser quandvous n’avez pas encore fini l’en-trée… Une critique sur uneviande littéralement calcinée(demandée « bleue ») est incom-préhensible pour le serveur durestaurant d’un autre grand hôtel,qui vous explique, limite fâché,que c’est comme ça qu’on lamange ! Quant à voir, la salière,le pain et autres reliefs retirésavant le dessert ou le café…Seuls les « vieux » se souviennentde cette pratique simple etconfortable, mais qui n’a presqueplus cours. Et, souvent, grandelutte finale pour obtenir l’addi-tion. Et encore, quand, au boutdes efforts (il faut souvent selever), le « serveur » ne la donnepas d’office au premier convive

qu’il trouve à portée de main survotre table, ce qui, que voussoyez « l’inviteur » ou « l’invité »est toujours du meilleur effet.Mais la plupart du temps, vousfaites la queue à la caisse, ce quiest scandaleux. Cendriers ? Heu-reusement, le problème ne se po-sera plus l’année prochaine, maisc’est, la plupart du temps : pas decendrier, après qu’on vous ait de-mandé « fumeur ou non fumeur »(il faut se lever). Quand il y en aun, ou le serveur fait du zèle etvous le change au premiermégot, ou, c’est le plus courant,le cendrier dégueule (vous medirez, ya qu’à pas fumer et vousaurez raison).

Retour au pourcentage ?

Comment en est-on arrivé là ?Même si les CAP de serveurs se fontdésormais en 2 ans au lieu de 3, il ya de quoi se poser des questionsmultiples : sur la qualité de la for-mation initiale, certainement. Maisaussi sur l’encadrement. Dans les « grands » établissements d’ici, il ya-t-il encore des maîtres d’hôtel, deschefs de rangs ? La plupart dutemps vous êtes servis par plusieurspersonnes, au gré du passage desserveurs, un coup du « chef », un

coup d’une personne qui assuré-ment n’a jamais servi dans un res-taurant, et on la laisse intervenir,sans surveillance (je sais commentsont recrutés certains « serveurs »),un coup d’un autre encore parcequ’il passait par là, visiblement parhasard. Mais cela se passe dans lesautres établissements aussi, plus « petits ». Sans parler de certainsrestos « chinois »ou « asiatiques »dont les serveurs (et les patrons) fe-raient bien de retourner faire unstage de courtoisie dans leurs paysd’origine ! (Tiens, j’me l’étais pro-mise depuis longtemps celle-là).

Le problème vient-il aussi d’une-question de rémunération ? Sûre-ment. Je continue à penser qu’ilfaudrait revenir au pourcentage. Unserveur, quelque « niveau » qu’il ait,serait bien motivé ainsi et penseraitau moins à « regarder » ses clients siune partie de sa paye en dépendait.Et il gagnerait plus d’argent. Maisles patrons le veulent-ils ?

Une table… ronde ?

A ce propos, n’avez-vous pas remar-qué que, sauf exception bien sûr,ceux qui préposés au service (parmoment je n’ose les appeler « ser-veurs ») ne regardent pas du tout

les gens à table. Ils regardent ou enbas, ou en haut, ou devant, mais surune ligne d’horizon toujours trèslointaine. Une anecdote parmi d’au-tres : un jour, le nouveau directeurd’un grand hôtel, d’une chaine in-ternationale réputée m’invite à dé-jeuner. Ca faisait longtemps que jen’étais pas allé manger dans ce res-taurant, qui a, globalement, uneassez bonne cote. Je me souviensavoir pris une excellente entrecôte.On en vient à discuter, justement,du service à table. Le jeune direc-teur est d’accord avec mes critiques,mais pour s’empresser en mêmetemps de me vanter la qualité et laformation des serveurs chez lui. Jelui redis que tout cela n’est pas trèscompliqué (le service à table n’étantplus, la plupart du temps, ce qu’ilétait, avec ses règles tatillonnes,service à droite, à gauche, découpeetc.). Et qu’il suffit que les serveursregardent au moins si les clients ontbesoin de quelque chose. Il ac-quiesce, d’un air de dire que chezlui, c’est d’une évidence. Or, et queje sois foudroyé si je mens (je nemens jamais, d’ailleurs), pendanttoute cette discussion, le pain man-quait ; la jolie serveuse en charge dela table du patron passait et repas-sait devant nous, de près, je la cher-chais du regard à chaque fois, rien àfaire. Il a fallu que j’interrompe laconversation cherchant toujours àcapter, plus ostensiblement le re-gard de la serveuse pour que le di-recteur me demande ce qu’il yavait...C’est lui qui a dû l’appeler. Ilne savait plus où se mettre…

Si quelqu’un a des idées pour que lasituation s’améliore, moi je suis àsec…Restaurateurs, serveurs, direc-teurs, consommateurs, nos colonnesvous sont ouvertes. Une suggestion :j’organise une « table ronde » avecdes serveurs, des clients, des direc-teurs de la restauration, des patronsde restaurant, des formateurs, oncause de tout ça et j’en rendscompte dans le prochain BN. Ok ?

Appelez-moi :Eric Veillon01 30 29 04 [email protected]

e progrès !

ardez, au moins,les clients ! »

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La FNAM (Fédération Nationale de l’Aviation Marchande),qui regroupe huitcorps de métiers du secteur aérien etcompte 220 entreprisesadhérentes,entreprend unevaste campagne de communicationpour se faire connaître.

Ignorée du grand public, la Fédérationnationale de l’aviation marchande(Fnam) emploie les grands moyens pourse faire connaître. « Nous vous avons invité aujourd’hui,pour que vous puissiez vous faire les re-lais de nos actions », a affirmé son pré-sident, Lionel Guérin, aux journalistesqu’il avait spécialement invités lors del’assemblée générale vendredi 28 juin.Pour s’ouvrir, l’association, qui rassem-ble différents corps de métiers aéropor-tuaires, ne compte pas uniquement surles médias. Après avoir publié un manifeste sur les enjeux dutransport aérien, elle a recruté cetteannée de nouveaux permanents dansson siège situé rue de Châteaudun à Paris (IXe arrondissement)qui préparent notamment le lancementd’un nouveau site Internet.

Environnement : la FNAM s’inscrit dans lespropositions de Nicolas Sarkozy

En matière de développement durable, la FNAM entend suivre le président de laRépublique. Reprenant les termes de Nicolas Sarkozy, prononcés lors de l’inau-guration du satellite S3 de Roissy-CDG, le président de la fédération, LionelGuérin, a affiché ses ambitions : « concilier la croissance, le confort, la mobilité,le pouvoir d’achat et la qualité de vie ».Dans un discours décomplexé, il a reconnu l’impact du transport aérien sur l’en-vironnement tout en insistant sur les progrès technologiques qui ont permis dele réduire. « Sur la période 1990-2002, au niveau mondial comme au niveau na-tional, les émissions de CO2 ont augmenté deux fois moins rapidement que le tra-fic. Pour chaque passager kilomètre transporté, elles ont diminué, en moyenne,au rythme de 1,6 % par an au niveau mondial et de 2,3 % par an au niveau na-tional », a-t-il expliqué.A l’horizon 2020, il espère une réduction de 50 % du CO2 et propose deux au-tres mesures pour limiter les gaz à effet de serre : « l’optimisation de la gestiondu trafic et des aéroports pour réduire la consommation globale de kérosène »et « l’instauration de quotas d’émissions ». Sur la question du bruit, LionelGuérin préconise de « prendre en compte les problèmes, les contraintes et lessouhaits des riverains, des acteurs publics et des entreprises pour qu’ils puissenttous bénéficier de l’activité du transport aérien ».Le président de la FNAM s’est réjoui du projet de charte du développement du-rable de l’aéroport de Roissy-CDG annoncé par Nicolas Sarkozy. « Nous y sommesfavorables et prendrons notre part au débat et à l’action concrète sur toutes cesquestions », a-t-il déclaré. L’idée est de préparer des propositions dans le cadredu fameux « Grenelle de l’environnement », promis par le gouvernement et quiaura lieu à l’automne.

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De gauche à droite : Jean-Pierre Le Goff, délégué général de la Fnam, Laurent Magnin, PDGd’XL Airways (compagnie adhérente de la Fnam) et Lionel Guerin, président de la Fnam, lors de l’assemblée générale de la fédération.

Le siège de la Fnam est situé dans ce bâtiment, rue de Châteaudun à Paris.

Au cours de

«La FNA

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TRANSPORT AÉRIEN

Une production de 17 milliards d’euros

Créée en 1990 sous l’impulsion dela Chambre syndicale du transportaérien (CSTA), du Syndicat natio-nal des industriels et profession-nels de l’aviation général (SNIPAG)et du Syndicat national des exploi-tants d’hélicoptères (SNEH), laFnam est la principale organisationprofessionnelle du secteur aérienen France. Au travers de sept grou-pements professionnels, elle fédèrehuit corps de métiers : transportaérien de passagers, aviation d’af-faires, transport aérien de fret,transport par hélicoptère, servicesaéroportuaires, formation aéronau-tique, maintenance aéronautiqueet travail aérien. Elle compte 220entreprises adhérentes, dont AirFrance et Fedex. « Au total, dans unsecteur dont la production est éva-luée à plus de 17 milliards d’euros etqui emploie près de 115 000 salariés,80 % de la flotte et des activitésdu secteur aérien français sont re-présentés au sein de la Fnam »,fait valoir Jean-Pierre le Goff, dé-légué général. Ses missions : « anticiper et analyser l’évolutiondes métiers », « connaître et faireconnaître ses métiers » et « adap-ter l’offre de formation aux be-soins de l’entreprise » tout enparticipant « au développementde l’aviation commerciale ».

Défaut d’harmonisationeuropéenne

Lors de son assemblée générale,la Fnam a comme chaque annéeconvié tous ses partenaires pour« faire le bilan sur les actions pas-sées et préparer ensemble celles àvenir ». Campagne de communica-tion oblige, la fédération a voulumarquer le coup. Pour la premièrefois de son histoire, elle a organiséson rendez-vous annuel au pavillond’Armenonville, un hôtel cossu duXVIe arrondissement de Paris situéà la lisière du Bois de Boulogne,bordé d’un lac et de jardins. Le matin, Lionel Guérin a égrainéles enjeux du futur. « Nous devonsconvaincre nos interlocuteurs et dé-montrer simplement que nos entre-prises seront compétitives. Plusnous investirons, plus nous crée-rons d’emplois à forte valeur ajou-tée, plus nous formerons de jeunes,et plus nous contribuerons au dé-veloppement de l’économie fran-çaise », a-t-il déclaré. Puis il abeaucoup insisté sur « l’implicationdans le débat environnemental »,rappelant les propos du présidentde la République Nicolas Sarkozylors de l’inauguration du nouveausatellite d’embarquement deRoissy-CDG trois jours auparavant(lire encadré). La sûreté aérienne a également oc-cupé une grande place dans le dis-

cours du président de la Fnam. Lio-nel Guérin a pesé le pour et lecontre du système mis en place de-puis le 11 septembre 2001. « Lesmoyens ont été considérablementaccrus et plus de 9 000 agents desûreté sont déployés sur les aéro-dromes nationaux. L’accumulationdes mesures en fait un systèmecomplexe dont une meilleure cohé-rence doit être recherchée », a-t-ilconstaté. Evoquant la situation enAllemagne ou aux Pays-Bas, il asouligné « la rigidité des mesuresfrançaises de sûreté pour la plupartdes frets hors gabarit » et le coûtélevé du dispositif qui s’apparen-tent selon lui à « un défaut d’har-monisation européenne ».Promouvoir et défendre la compéti-tivité du secteur aérien en Francefait également partie des objectifsde la Fnam. Ainsi, son président aexposé « deux grands équilibresprioritaires : renforcer l’attractivitéde la France, grâce à une offre aéro-portuaire et de transport perfor-mante ; créer un environnementfiscal, social et réglementaire favo-rable aux entreprises basées enFrance ».

Organisation d’un colloque

Enfin, Lionel Guérin a présenté lapolitique d’emploi et de formationde la fédération qu’il souhaite am-

plifier, rappelant que la Fnam esthabilitée depuis 2002 à collecter lataxe d’apprentissage et qu’elle aété pour la première fois présenteau forum air et espace « métiers etformation » dans le cadre du Salondu Bourget. « Nous souhaitonspromouvoir la formation en alter-nance dans le domaine. Ainsi, noustravaillons avec l’Education natio-nale, notamment dans les acadé-mies de Versailles et de Créteil etorganisons des journées d’informa-tion au collège pour les élèves detroisième », a souligné Jean-PierreLe Goff. L’après-midi, un atelier de travaila été consacré à cette thématiqueet a réuni des pilotes et des écolesde pilotage. « Cela permet de réu-nir les employeurs et les formateursautour d’une table et de contribuerainsi à une insertion profession-nelle des jeunes », affirme LionelGuérin.Pour aller plus loin, la Fnam amême prévu de consacrer son pre-mier colloque annuel, organisé le12 septembre prochain, aux em-plois aéroportuaires. « Nous espé-rons en faire tous les ans avec dessujets à chaque fois différents.Nous voulons que cela devienne unévénement récurrent », argueJean-Pierre Le Goff. Un rendez-vous qui devra avanttout permettre à la Fnam de sortirde l’ombre.

Ludovic LUPPINO

de son Assemblée générale

NAM a affichéses ambitions »

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Lionel Guerin est président de la Fnam depuis 2003.

Jean-Pierre Le Goff a participé à la création de la Fnam eten est devenu délégué général en 1995.

Lionel Guérin :l’homme tombé du ciel Âgé de 50 ans, Lionel Guérin est présidentde la FNAM depuis 2003. Il a entamé sonsecond mandat en 2006. Ce grand amou-reux du ciel a une belle carrière derrièrelui. Passionné très tôt par le vol à voile, ildécroche à 16 ans son brevet de planeurpuis un an plus tard celui de pilote privé.Souhaitant devenir pilote de ligne, LionelGuérin suit d’abord des études d’ingénieurà l’Ecole nationale supérieure de méca-nique et d’aérotechnique (ENSMA) à Poi-tiers. Après un premier job dansl’aéronautique chez Europe aéro services,une compagnie charter alors basée à Orly,il parvient à réaliser son rêve en intégrantl’Ecole nationale de l’aviation civile (Enac). Comme pilote de ligne, il entre fin 1986chez Uni air au Bourget avant d’être em-bauché par Air Inter où il participe à lamise en ligne du premier A 320. Successi-vement chargé de mission, instructeur,responsable des standards européens, il estpassé de l’A320 à l’A330 comme comman-dant de bord. En 1999, il quitte l’entre-prise, deux ans alors après son rachat par

Air France, et crée sa propre compagnie,Airlinair, dont il est toujours le présidentdirecteur général (PDG). Cette compagnierégionale, basée à Orly, a la particularitéd’avoir un seul type d’avion, le turbopro-pulseur franco-italien ATR. Durant les troispremières années, Airlinair sous-traite es-sentiellement les vols réguliers d’AirFrance, d’Air liberté, de Britair ou d’EuropeAirpost. Début 2002, elle effectue sa pre-mière liaison sous son propre pavillon, unParis-Périgueux, et s’est depuis spécialiséedans les lignes subventionnées à faible ca-pacité entre la capitale et la province. Devenu incontournable dans le secteur aé-rien français, Lionel Guérin est élu prési-dent de la FNAM et de la Chambresyndicale du transport aérien (CSTA) le 30juin 2003. En 2006, il devient président dudirectoire de Transavia.com France. Cen’est donc pas le fruit du hasard si la com-pagnie low cost, filiale d’Air France, aadhéré cette année à la FNAM.

L.L.

Jean-Pierre Le Goff, une carrière dans le transport aérien Jean-Pierre Le Goff, 56 ans, est délégué général de la Fnam. Il chapeaute unedizaine de permanents au siège de la fédération à Paris. Originaire de Rennes(Ile-et-Villaine), il a effectué l’essentiel de sa carrière dans le transport aérien.Après des études en école de commerce, il entre au service de l’UTA (Unionde transports aériens), l’ancienne compagnie aérienne française héritière del’UAT (Union aéromaritime de transport) et de la TAI (Transports aériens in-tercontinentaux), absorbée par Air France en 1990. Durant ses huit ans passés à l’UTA, Jean-Pierre Le Goff occupe différentesfonctions dans le domaine du marketing et travaille aux Etats-Unis, au Japon,en Afrique et en Océanie. Cette vie de globe trotter l’influence dans la suitede sa carrière. En effet, en 1983, il crée Aircalin (Air Calédonie international)dont il est tour à tour directeur commercial et directeur général. Equipée dequatre appareils, la compagnie aérienne dessert aujourd’hui plus de dix des-tinations dans le Pacifique sud, dont la Nouvelle-Zélande, l’Australie, le Japonet les Iles Fidji. A son retour en métropole, Jean-Pierre Le Goff rejoint la Chambre syndicaledu transport aérien (CSTA) et participe à la création de la FNAM. Il en devientdélégué général en 1995, poste qu’il n’a plus quitté depuis.

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