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Table des matières : 

Polyvalente Ste‐Thérèse 

Mensonge riche  Daniel Puget  6Velours de métal  Kelvin Pilon  7La ronde des saisons  Lydia Dépeault, Darianne Perrier, Noémie Coulombe  8Sans remède  Justine Zimmer  9La délivrance  Mathilde Goyette‐Forget  10La malice de l'injustice  Rachel Lanthier  11 École Curé‐Antoine‐Labelle  Confiance en soi  Ariane Morency‐Lapointe  12La peur de l'ennui  Kimberly Gauthier, William Paradis  13Trop tard, si tôt  Catherine Gareau  14Mon frère, mon meilleur ami  Jérémy Llarena  15La vie  Benjamin Fihn  16 École Cap Jeunesse  L’ombre d’un secret  Melina Daigle Labelle  17J’ai peur  Vicky Morand          18Court‐circuit  Arianne Tétrault                              19La lumière au bout de la bouteille  Frédéric Labelle  20Lueur d’espoir  Yogane Petit   21 

École secondaire des Patriotes  Mais je t’aime Papa …  Maxime Loiselle  22Citoyen parfait  Vincent Legault  23Ma cible  Victoria Kaseya Kabeya  24Je m’ennuie de toi, Maman  Guillaume Fier  25On oublie la nature  Coralie‐Kim Gauthier  26 

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Table des matières : 

École Leblanc 

Du jour au lendemain  Jessy Scaramella  27Les émotions sont bien cachées  Benjamin Caron, Jean Emmanuel Yao  28Humanoïde  Sarah Goupil, Maude Salette‐Longpré, Émilie Paquin  29La Feuille  William Gentile‐Bélanger  30La maladie  Hugo Festoso  31 École Mont‐De‐la Salle  La solitude   Samantha Dumeignil  33La technologie  William Pitton  34La lutte pour la paix  Ferhat Coskun  35Plusieurs mauvaises actions font peur   Elias Zarifoglu  36Le combat de ta vie  Vanessa Akl  37 Polyvalente Deux‐Montagnes  The World is Turning  Benjamin Lapierre et Jean‐Sébastien Beaulne  38My Head is Just a Jail  Julie Lecours LeClair  39Valkyrie  Jade Simard  40Alone in my Oblivion  Frédérick Labbé  41Little Girl  Vanessa Miron  42 École Père‐Marquette  Qui a dit  Adryanne Salgado  43Signification de nos actes  Myron Thoni  44La pauvreté de l’argent  Mehdi Betata  45La guerre  Kamîl Zaamoum  46Je ne peux plus m'en passer  Colin Reheir  47 

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Table des matières : 

Polyvalente Saint‐Jérôme 

On est comme on nait!  Ludovick Krakoski  48L'aube arrivera  Olivier Parent  49Je t'aime  Antoine Juteau  50Jeux vidéo  Gabrielle Dubé  51Les 3 épais  Samuel Dallaire, Samuel Provost, Gabriel Fraga Latour  52 

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Mensonge riche : Daniel Puget 

Ça se termine dans les parloirs fantômes Vêtu de tes plus beaux vêtements Passe de la richesse à la détresse Tu sauras rapidement qui ment   Des kalachnikovs tenues par des bipolaires T’ordonnent : «  Les mains en l’air » Soudain tu changes un peu d’air Car ton âme se retrouvera en enfer   Un jour tu verras ce que c’est la vie Ton cri ne sera pas celui d’un soumis Tu comprendras pourquoi tu pries Quand  ça sera fini  Tous les fastoches qui ont des airs farouches Tu crois avoir un calibre à la bouche  Mais il n’y a plus de cartouches Ils n’ont pas fait mouche Tu n’as peut‐être pas la  télécommande Mais c’est la télé qui te commande T’as du cran pour dire sur le plein écran Toutes les conneries des paparazzis T’as vraiment rien compris!   Un jour tu verras ce que c’est la vie Ton cri ne sera pas celui d’un soumis Tu comprendras pourquoi tu pries Quand  ça sera fini 

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Velours de métal : Kelvin Pilon 

Une poupée mécanique,   Velours de métal,  Qui semble être l'idéal,  Une poupée d'acier,  Un corps en fer déguisé.   Tic tac elle craque  Tic toc elle tombe en loque  Tic tac elle craque  Tic toc son cœur qui bloque 

Dont le cœur ne fait plus tic,  Ses nombreux bris d'engrenages,  Cachés derrière un joli visage.   Elle se force à sourire,  En se disant qu'elle a vu bien pire,  Même si les couleurs lui semblent fades,  Elle entre dans la mascarade.   Dans son cœur de verre,  Elle entrepose ses secrets,  Cachés de ses pairs,  Si seulement ils le savaient.  Velours de métal,  Qui semble être l'idéal,  Une poupée d'acier,  Un corps en fer déguisé.   Tic tac elle craque  Tic toc elle tombe en loque  Tic tac elle craque  Tic toc son cœur qui bloque   Elle suit la cadence,  Pour sauver les apparences,  Elle garde le silence,  Pour sauver les apparences.  Elle n'a pas eu de chance,  Elle garde les apparences, Alors elle danse, danse, danse,  Autant sauver les apparences.   Dans son cœur de verre,  Elle entrepose ses secrets,  Cachés de ses pairs,  Si seulement ils le savaient.  

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La ronde des saisons: Lydia Dépeault, Darianne Perrier, Noémie Coulombe 

C’est à travers la fenêtre, Que je vois les saisons. Dans un cycle interminable, Un cycle incontrôlable.   La vie défile devant moi, Je lui dis ne t’en va pas. Car je dois chasser les tempêtes, Qui veulent entrer dans ma tête.  De mes erreurs, j’ai appris à vivre, Désarmer les peurs, qui encore me tirent. Entres en mon cœur et nous regarderons, Défiler les saisons.  Je suis assis tranquillement, Et je vois tournoyer le temps. Comme un oiseau échaudé, Qui ne peut plus s’envoler.  De mes erreurs, j’ai appris à vivre, Désarmer les peurs, qui encore me tirent. Entres en mon cœur et nous regarderons, Défiler les saisons.  

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Sans remède: Justine Zimmer 

Couchée sur mon lit Perdue dans mes pensées Je songe à mon ancienne vie Là où je pouvais me laisser aller   Maintenant je suis comme dans un cocon Tous ces fils qui me retiennent Je suis comme dans une  prison Mes amis vont et viennent   Je suis tannée, épuisée, écœurée De me réveiller en sursaut, en pleurs De faire ces traitements qui me donnent mal au cœur Dieux, s’il te plait, peut‐tu m’aider?   Quand je vois mon reflet dans le miroir Quand je touche mon crâne sans cheveux Quand je pense à ma vie sans espoir Quand je sais que j’ai toujours besoin d’eux  Je suis tannée, épuisée, écœurée De me réveiller en pleurs De faire ces traitements qui me donnent mal au cœur Dieux, s’il te plait, peut‐tu m’aider?   Cette nuit, j’admire les  étoiles, elles sont étincelantes Elles m’aident à oublier ce cauchemar Puis un ange est venu me visiter Je lui demande : peux‐tu me sauver? 

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La délivrance: Mathilde Goyette‐Forget 

Il me faisait rêver jour et nuit Je voguais dans un océan de bonheur Le vent me soufflait cette voix qui m’avait séduite Les oiseaux me chantaient un air à toutes heures   Par une soirée remplie de flocons virevoltant Ses yeux me déboussolèrent Mon cœur me souffla la vérité à temps Mes malheureux espoirs se brisèrent   Mon regard rempli d’eau, plongé dans le sien Tout bonheur ayant quitté mon esprit Le suppliant de devenir mien Il me disait qu’on resterait amis  Le chant des oiseaux s’était éteint La tristesse faisait suffoquer mon âme Le regard désolé, il m’a étreint Des torrents de larmes noyant ma flamme   Chaque baiser volé à ma « jumelle » Me déchirant encore plus les entrailles Me plongeant dans une noirceur éternelle Le temps semblait empli de grisaille   Mais un jour, j’entendis les oiseaux fredonner La lumière du jour perça mes défenses Me montrant cet ange prétendant m’aimer Ce fut ma tant attendue délivrance  

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La malice de l’injustice: Rachel Lanthier 

Richesse et Pauvreté étaient deux sœurs Leur mère étant nommée Injustice Garda l’une dans le privilège du bonheur Lui enseignant l’art de créer l’artifice Jetant l’autre dans le rejet et le malheur   Richesse aimait se couvrir de parures D’or, d’argent et de pierreries Pour garder sa fière et noble allure Et pour cacher la laideur de ses fourberies Le monde entier l’adorant ainsi  Pauvreté dans sa quasi‐nudité Ayant réellement pour seuls vêtements Ses valeurs, son cœur et ses qualités Devait parfois les piétiner Dans le seul espoir de pouvoir manger  Elles eurent toutes les deux des descendants Ceux de Pauvreté demandant seulement Un peu d’égalité et d’humanité Aux descendants de la riche lignée Que leur déni tua lentement  

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Confiance en soi: Ariane Morency‐Lapointe 

Tu ne parles pas Tu te sens mieux comme ça Ils ne peuvent pas te juger Ils n’ont rien à te reprocher   Faible ? Idiote ? Stupide ?  Loin de ça, crois‐moi Seulement démolie Et pas encore reconstruite   La confiance en soi se nommerait‐elle ainsi? Parce que tout comme la soie, d’un seul coup il suffit Pour qu’elle soit très vite rompue Et qu’on en ait presque plus ?  Quelques secondes pour la démolir  Une éternité pour la reconstruire Mais eux ils ne s’en rendent pas compte Car leur ego monte, monte, monte    La confiance se bâtit en dedans de soi Là où toi seul es le véritable roi  Laisse‐les donc parler Laisse‐les se ridiculiser   Donne‐toi comme objectif cible De devenir quelqu’un d’indestructible Et à la fin tu verras Tu auras confiance en toi  

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La peur de l’ennui: Kimberly Gauthier, William Paradis 

Chaque fois que le téléphone résonne, Je suis figé d’anxiété. Et de tout mon corps je frissonne, De peur que tu sois condamnée.   Et je suis horrifié, De te laisser t’envoler. À me perdre dans ton silence, J’apprivoiserai la souffrance.  De ton lit d’hôpital Tu es partie vers les étoiles. Seras‐tu plus heureuse, Entre quelques nébuleuses ?  C’est en ton absence, Que je ressens ton silence. Je ne peux plus vivre ce mensonge, Je fais de toi un songe.  Depuis c’est un cauchemar, Je ne peux plus voir qu’en ta mort, Que les yeux qui m’ont croisé, Que les pleurs qu’on a versés.  De ton lit d’hôpital, Tu es partie vers les étoiles. Seras‐tu plus heureuse, Entre quelques nébuleuses ?  C’est en ton absence, Que je ressens ton silence. Je ne peux plus vivre ce mensonge, Je fais de toi un songe.  

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Trop tard, si tôt: Catherine Gareau 

Toi tu me contrôles toujours  C'est toi qui impose tes limites  C'est toi qui dicte le fil des jours et  Je te dois chacune de mes minutes   On se sent pressé, tellement stressé  Il nous manque le temps de respirer  Tu me files entre les doigts  Ici bas c’est toi qui fais la loi   Il faut beaucoup de temps pour voir du changement  Et en quelques secondes on retombe à zéro  Le temps nous méprise   Pourquoi se soumettre à des nombres  S'abaisser devant des aiguilles  Qui tournent en rond  L'horloge nous soumet au temps  Qui un peu trop souvent nous ment  Même quand on arrive au bon moment   Quand je te cherche tu es ici  Tu disparais aussitôt  Tes seconds se meurent et tes heures sont infiniment longues  C'est toi qui décides quand il est tard C'est toi qui décides quand il est tôt et moi je suis à ta merci  Tu dessines ma vie   Il faut beaucoup de temps pour changer le monde  Et en quelques secondes on retombe à zéro  Le temps m'hypnotise   Pourquoi se soumettre à des nombres  S'abaisser devant des aiguilles  Qui tournent en rond  L'horloge nous soumet au temps  Qui un peu trop souvent nous ment  Même quand on arrive au bon moment   

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Mon frère, mon meilleur ami: Jérémy Llaréna 

Dès que tu es né J’ai su qu’on allait s’aimer Peu de mois nous séparaient Tout le monde trouvait qu’on se ressemblait Comme des jumeaux, on ne se quittait jamais   Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami À jamais dans ma vie Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami   Mon temps c’est avec toi que j’aime le passer Même si parfois c’est à se tirailler Quand tu pars pour la journée Je suis bien content de te revoir le bout du nez  Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami À jamais dans ma vie Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami   Mes joies, mes peines C’est avec toi que je les partage Tu me comprends même si tu te fous de ma gueule Même quand je t’haïs, je t’aime   On a des rêves différents Mais dans dix ans On se promet un road trip en Westfalia  Welcome California!  Toi mon frère, mon ami, mon meilleur ami J’te l’ai jamais dit Et j’te l’dirai probablement jamais Mais je t’aime gros Je serai là, maintenant et toujours   

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La vie: benjamin Fihn 

La vie est comme une plume Et, éventuellement, nous finirons dans une urne Vivez votre vie au meilleur de vos capacités Avant de devoir l’oublier   On va tous finir par mourir Alors pourquoi continuer à se mentir Vivez tous les jours comme s’il n’y avait aucun lendemain Même si vous n’avez presque rien   Oui, la vie est un combat Ce n’est quand même pas une raison pour baisser les bras II ne faut pas abandonner Au risque de tout donner  La vie est comme une plume Et, éventuellement, nous finirons dans une urne Vivez votre vie au meilleur de vos capacités Avant de devoir l’oublier   Chéris tes amis Car ils sont ton paradis Trace ton propre chemin Jusqu’à la fin   On n’aura jamais tout ce que l’on veut Mais on trouvera quand même toujours mieux Vivre pour l’argent, le temps, ton bilan? Non! Vivre pour le moment présent  Je n’ai jamais compris Pourquoi s’enlever la vie Alors qu’on a été bénis D’écrire cette autobiographie  La vie est comme une plume Et, éventuellement, nous finirons dans une urne Vivez votre vie au meilleur de vos capacités Avant de devoir l’oublier 

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L’ombre d’un secret: Melina Daigle Labelle 

Quand sa sœur s’est réveillée C’est elle qui l’a trouvée Inconsciente et innocente Elle n’a pas été prudente   Son père, lui, n’en savait rien Il pensait qu’elle allait bien   Personne ne l’a aidée On l’a beaucoup regretté Mais c’était déjà trop tard Elle avait perdu espoir  Ses amies, elles, encore pire Elles ne se doutaient de rien Elles la laissaient souffrir C’est de ça qu’elle se souvient  Les ciseaux dans la salle de bain N’étaient sûrement pas pour rien Personne ne l’a aidée On l’a beaucoup regretté Mais c’était déjà trop tard Elle avait perdu espoir  Son père, lui, n’en savait rien Il pensait qu’elle allait bien Les ciseaux dans la salle de bain N’étaient sûrement pas pour rien  Aujourd’hui elle n’est plus là Pourtant elle avait l’air heureuse Ce n’était sûrement pas le cas Elle était une très bonne menteuse  

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J’ai peur: Vicky Morand 

J’ai peur de me réveiller  Que tu m’aies quittée En ce jour sombre j’ai peur d’être oublier  Pourquoi ce sentiment? Pourquoi est‐ce si fort? Je ne veux pas avoir à l’endurer   J’ai peur d’aimer De ne pas pouvoir être rattrapée J’ai peur que tu me laisses tomber J’ai peur de l’amour De tous ces grands détours J’ai peur que tu me laisses aller   Je suis perdue seule  Sans espoir d’être de ceux  Qui veulent aimer pour toujours Et garder leur amour J’ai cessé d’y croire Par ta faute, J’ai peur du désespoir    J’ai peur d’aimer De ne pas pouvoir être rattrapée J’ai peur que tu me laisses tomber J’ai peur de l’amour De tous ces grands détours J’ai peur que tu me laisses aller   Aujourd’hui victime de l’amour J’ai peur de souffrir et d’en mourir Peur de ne jamais revoir le jour Aujourd’hui, j’ai peur et je te le dit    J’ai peur d’aimer De ne pas pouvoir être rattrapée J’ai peur que tu me laisses tomber J’ai peur de l’amour De tous ces grands détours J’ai peur que tu me laisses aller  

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Court‐circuit: Arianne Tétrault 

Je n’en peux plus de tes histoires. Je n’en plus, je broie du noir. Je ne peux plus être sous l’emprise, D’une telle cage qui se brise autour de moi.   Je n’en peux plus de ces regards. Je ne peux plus compter les corps. Car le tic‐tac se retournera contre toi, Pour une fois.   Frappée de plein fouet, Dans ces filets, Qui tombent, qui tombent. Des milliers de chemins, Pour m’éloigner du tien. Ça nous ronge. Me ronge.  Je n’en peux plus de tes silences. Réduisant de trop ma confiance. Je ne sais pas si je dois aimer ou détester sans tout lâcher.  Frappée de plein fouet, Dans ces filets, Qui tombent, qui tombent. Des milliers de chemins, Pour m’éloigner du tien. Ça nous ronge. Me ronge.  

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La lumière au bout de la bouteille: Frédérick Labelle 

Ce matin, comme chaque matin, bouteille à la main Tu me fixes d’un regard indécent, inhumain. Oh mon cher père, combien en as‐tu bu dis‐ moi ? Mon cœur d’enfant se sent seul, mon âme en effroi. Les ecchymoses qui me tapissent en disent très long, Comment dois‐je réagir quand tu me traites de con ?   Souvent, je fige, j’ai froid, je frisonne, je faiblis. Je désespère, autour de moi tout s’assombrit. Depuis maintenant dix ans que tu bats ma mère,  Peux‐tu t’admirer dans une glace en étant fier ?  Cesse tes mascarades, mensonges, manipulations. N’ai‐je pas pensé plus tôt à la dénonciation ?  J’ai désormais trouvé la fin du labyrinthe. Maintenant, je continue d’avancer, sans crainte. Je tourne la page papa, je vis ma vie d’enfant. Je suis comme tous les autres, je souris à pleines dents.   Bien trop souvent, j’ai essayé de te comprendre Bien trop souvent, assez que j’en suis à me perdre. J’entends les cris de rage qui rongent ton petit cœur,  Que se cache‐t‐il derrière ce masque de roi de cœur ?  Je rêve de jours meilleurs, d’avenir prometteur. Dois‐je garder silence ou dire qui est le batteur ?  Tu ne voudrais pas terminer au carcéral ?  J’avoue que pour te rependre, c’est pas l’idéal. Que suis‐je donc en train de faire ?  Voudrais‐je laisser une chance  Laisser une chance à qui ?  À un monstre en évidence. Toutes ces questions se bousculent dans ma tête d’enfant,  Je suis si troublé, j’avance tel un non‐voyant  

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Lueur d’espoir: Yogane Petit 

Je me demandais si quelqu’un allait m’aimer  Je voulais quelqu’un pour me réconforter Quelqu’un qui me donnerait du rayonnement Quelqu’un qui voudrait de moi véritablement   Tant de questions, d’interrogations Tant d’indécisions, d’hésitations  Tant de réflexions, de destructions Tant d’imperfections, de privations   Pendant tant d’années à être seule sans espoir Tant de doutes en moi tant de désespoir Suis‐je appréciable, approuvable Ou plutôt négligeable, misérable  La confiance galvaude, dégrade  Les peines s’accumulent et débordent  Comment être heureuse, comblée et ravie Sans personne ce mode n’a plus de vie   Tant de questions, d’interrogations Tant d’indécisions, d’hésitations  Tant de réflexions, de destructions Tant d’imperfections, de privations    Je pense à l’abandon, l’abdication  Mais je sais qu’il est à proximité, le bon Je vais continuer, pas me décourager Les efforts sont récompensés, pas ravagés  

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Mais je t’aime Papa: Maxime Loiselle 

Notre relation a des hauts et des bas Malgré nos efforts, je vois la tristesse qui nous abat Mais je t’aime Papa …   Un moment de joie, un moment d’effroi Un moment plus froid, un moment avec toi   Il y a des moments avec toi où tout est parfait Comme il y a des fois où tout est mauvais Mais je t’aime Papa …    Un moment de joie, un moment d’effroi Un moment plus froid, un moment avec toi  Je vois que tu n’es pas le seul là‐dedans Je vois que je pourrais être meilleur Je me sentirais moins voleur Mais je t’aime Papa …   Un moment de joie, un moment d’effroi Un moment plus froid, un moment avec toi   Malgré tout ce qui se passe Tu resteras toujours mon héros Puis moi toujours ton flo    Ta présence est importante pour moi Car sans toi plus rien ne va Même s’il y a des fois où je ne veux plus de toi Mais je t’aime Papa …  

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Citoyen parfait: Vincent Legault 

Les statistiques disent que cette année, il y aura plus de redoubleurs  Mais on ne fait que questionner les professeurs Il y a des dyslexiques comme des dysphasiques Mais le système se dit que leur perte n’est rien de tragique Tout ce que le gouvernement veut ce sont des citoyens parfaits Alors pourquoi coupe‐t‐il dans le budget ?  On se dit qu’on a passé, que tout va bien aller dans la nouvelle année Mais dans le fond on ne réalise pas que c’est à cause des cours d’été Mais mes parents et mes profs me disent que je ne me force pas Mais c’est faux, je fais de mon mieux, et j’y vais pas par pas On ne me laisse pas prendre mon temps Il faut juste me donner un instant  Assis derrière ce bureau En regardant le tableau J’essaye de suivre le cours Mais la leçon va vite comme sur une autoroute Je veux réussir Mais je crains ne pas poursuivre  À chaque examen on me dit que j’ai un tiers du temps de plus Mais cela ne m’aide pas à avoir des A+ À chaque étape je m’améliore À chaque leçon j’essaye de la garder en mémoire J’essaye de faire de mon plus fort J’espère juste qu’il n’est pas trop tard   La fin d’année arrive Il faut pas partir à la dérive Il faut que je me prenne en main Pour réussir mes examens Il faut que j’étudie tous les soirs Pour que dans le futur je ne sois pas sur le trottoir  

 

   

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La cible: Victoria Kaseya Kabeya 

C’est rendu presque impossible D’atteindre le milieu de la cible Ils sont tous devenus pressés De dénicher un bon baiser   Mais, qui suis‐je pour juger ?   Moi qui pensais être différent J’me sens assez innocent Et toutes les belles promesses Ça suffit, tu me blesses  J’ai cru être épargné De cette triste vérité Apparue comme un ange   Moi qui pensais être différent J’me sens assez innocent Et toutes les belles promesses Ça suffit, tu me blesses  

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Je m’ennuie de toi, Maman: Guillaume Fier 

Tu as toujours été là pour moi C’est à mon tour d’être là pour toi C’est toi qui m’as appris à marcher C’est toi qui m’as appris à parler Je m’ennuie du temps où tu venais me demander Ce que je voulais pour souper Tous ces souvenirs ensemble, je ne veux pas les oublier Tous ces moments passés à tes côtés   Le temps passe beaucoup trop vite Quand je viens te rendre visite Tu souris tout le temps Mais maintenant ça ne dure pas aussi longtemps Pour prolonger le temps On va manger au restaurant  Quand on te pose une question Tu nous réponds en retard Mais ce n’est jamais trop tard Quand je te vois, je fais attention Parce que je veux t’avoir encore longtemps Pas te perdre pour autant   Je m’ennuie de nous deux Quand on était heureux On se parlait tout le temps Maintenant on se parle moins souvent J’veux retourner dans le passé Pour être à tes côtés  T’as toujours été là pour moi 

C’est à mon tour d’être là pour toi C’est toi qui m’as appris à marcher C’est toi qui m’as appris à parler Je m’ennuie du temps où tu venais me demander Ce que je voulais pour souper Tous ces souvenirs ensemble, je ne veux pas les oublier Tous ces moments passés à tes côtés  

 Quand je t’ai regardé J’ai senti la fin s’approcher Tu t’en viens comme grand‐mère Dans ta cellule prisonnière J’ai hâte de te revoir Pour te raconter mes histoires   

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On oublie la nature: Coralie‐Kim Gauthier 

Les gens marchent pour l’argent À en oublier leur environnement Tous font semblant d’être au courant En parlant les poches pleines d’argent La nature crie pour nous avertir Mais on l’oublie pour s’enrichir   Tout le monde dit que c’est pas personnel Au contraire pour eux c’est rationnel Le jour où la roue va arrêter de tourner Vous verrez bien que vous êtes emprisonnés Dans une catastrophe que vous aurez causée Sans même pouvoir y remédier  Le jour où la fin se rapprochera tellement Que les glaciers seront désagrégés Que les forêts seront vides comme le néant Et que les océans seront asséchés Les animaux auront tous disparus Sans laisser de marque, comme des inconnus   Certains auront compris avant Mais les autres n’auront pas vu à temps Ils comprendront que l’argent Ne sert seulement qu’en attendant Et que le temps est compté Des jours, des mois, mais pas des années  Pour l’instant, continuer à ignorer Tous les conseils et toutes les idées Ce jeu là, il se joue à deux Votre argent ne fera pas long feu Y’a pas dix mille solutions Un jour vous verrez que j’ai raison   

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Du jour au lendemain: Jessy Scaramella 

Moi je me rappelle qu'au tout début tout allait bien Mais le lendemain à l’hôpital, je te visitais Tu étais mal, mais tu faisais semblant Mon père, je voyais, combien que ça le détruisait.  À chaque jour je pense à toi j'm'accroche à ton visage Le souvenir de ta grandeur ton calme exceptionnel Et j'aimerais ta présence pour que tu comprennes  Que c'est dur sans toi Du jour lendemain.  Chaque jour, je priais pour que ton sort s'améliore Mais c‘était déjà trop tard Tu étais intubé incapable de respirer Moi je n'en pouvais plus.   À chaque jour je pense à toi j'm'accroche à ton visage Le souvenir de ta grandeur ton calme exceptionnel Et j'aimerais ta présence pour que tu comprennes  Que c'est dur sans toi Du jour lendemain.  Tu étais un bien précieux pour moi Et jamais j’t'oublierai malgré ta tumeur crois moi L'image de ton visage et la flamme autour de toi Seront les beaux souvenirs que je garderai de toi J't'avoue que j'ai des regrets pour tout ce que j'tai pas dit Même si les dernières heures étaient au ralenti Et j'serai jamais le même, tu ne seras pas parti pour rien Car je suis devenu plus fort Du jour au lendemain.   À chaque jour je pense à toi j'm'accroche à ton visage Le souvenir de ta grandeur ton calme exceptionnel Et j'aimerais ta présence pour que tu comprennes  Que c'est dur sans toi Du jour lendemain.  

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Les émotions sont bien cachées: Benjamin Caron, Jean Emmanuel Yao 

Ma vie n’est certes pas un paradis,  Mais tout le monde l’envie.  Nous les garçons,  Nous cachons nos émotions.  Comment s’ouvrir si on n’a pas de mots à dire.  Une rage contrôlée par une dose de bonté ́. Mon cerveau est un robot.  Une émotion ? Mais quelle émotion ?  Que voulez‐vous je suis un garçon.   J’ai une armure de métal, pour résister à tous les scandales.  Un amour repoussé pour ne plus être brisé.  Rester fonctionnel, osti que ma vie est belle.  Faut tout retenir, pas capable d’interagir.  Me faire assimiler est le seul moyen de me camoufler.  Mon cerveau est un robot.  Une émotion ? Mais quelle émotion ?  Que voulez‐vous je suis un garçon.   Au fond de moi, il y a un humain,  Mais il ne veut pas prendre ma main.  Il est pris au piège par des cordes de liège.  Il pointe son nez et il veut déjà rentrer.  Être capable de rêver, lui redonne sa liberté.  Mon cerveau est un robot.  Une émotion ? Mais quelle émotion ?  Que voulez‐vous je suis un garçon. Un garçon dépourvu d’émotions !       

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Humanoïde: Sarah Goupil, Maude Salette‐Longpré, Émilie Paquin 

Il s’arrête, le temps, Je remarque  que je suis différent,  De vous, d’eux, de toi.  Je me souviens il y a longtemps, Au temps de mon enfance, Où les rires brisaient le silence.  Mon cœur, lui, battait le son du silence.  Nous ne comprenons jamais, La vie, le temps.   La colère, la joie, la peine, Je serai peut‐être toujours rempli d’un vide J’ai le même sang qu’eux dans mes veines,  Et pourtant, je me sens Humanoïde  Pourquoi est‐ce impossible, pour moi, de ressentir,   De pouvoir vivre? Je ne sais même pas si je souffre encore. Oh! Tous ces rires, Ils résonnent encore.   Des couples s’embrassent, s’enlacent, C’est comme une absence, Tout au fond de mon cœur, Qu’on m’apporte ma délivrance.   La colère, la joie, la peine, Je serai peut‐être toujours rempli d’un vide J’ai le même sang qu’eux dans mes veines,  Et pourtant, je me sens Humanoïde      

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La feuille: William Gentile‐Bélanger 

La feuille !  Blanche comme la neige,  Aussi douce que le sable sur la plage, Aussi coupante qu’une lame de rasoir... La feuille part au vent, Comme une feuille qui tombe d’un arbre.  La beauté de cet outil est sa délicatesse et sa fragilité.  La feuille n’est pas qu’une simple feuille, Elle peut aussi être le miroir de tes émotions Ou même le reflet de tes qualités.  Il faut savoir apprécier la feuille, Comme si c’était notre meilleure amie, Même dans les moments les plus difficiles. La feuille est notre vie,  Nos qualités  Et même notre personnalité.  Si on n’aime pas la feuille,  On n’aime donc rien  Puisque ce matériau est l’âme d’une personne parfaite !  C’est grâce à cette feuille que Léonard Da Vinci   A réussi tous ses exploits et tous ses dessins.  Comme je vous le disais,  Cette feuille est la personne la plus parfaite Avec son blanc neige,  Sa douceur,  Sa délicatesse et sa fragilité.  C’est donc ça l’harmonie à mes yeux :  Le silence et la tranquillité d’une feuille.   

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La maladie : Hugo Festoso 

Par cette grosse journée de misère, Je suis né dans ce lit d’hôpital Avec cette maladie que je n’aime guère.   Je souffrais, je pleurais, je criais, je m’énervais, je bougeais. Je n’étais pas heureux, j’étais peureux, apeuré, nerveux.   Mes parents étaient anéantis par cette tragédie.  Pendant que les docteurs essayaient de me guérir, Je me plaignais… Je pleurais… C’était long !   J’suis tanné, oui, tanné de cette misère. Je veux juste rentrer dans un endroit qui va me plaire. Cette maladie que j’ai, La Tourette, qu’on l’appelle.  Des tics de toutes sortes qui me chamboulent toutes les années. J’suis tanné, j’suis toujours entrain de pleurer et de crier. Je vais bientôt exploser, éclater, me frapper, plus me contrôler. C’est dur, même très dur d’en parler.   J’ai le goût de m’incruster dans mon coin…  De ne parler à personne… Car, avec cette maladie que j’ai sur les épaules, J’suis même plus capable de lire dans mes paumes.   Pour toute cette rage que j’ai en dedans de moi, Il est où le remède docteur ?  Je suis plus capable de vivre dans la noirceur… Aidez‐moi docteurs, aidez‐moi !  Je vis dans la haine… dans le vide… Avec cette maladie de MERDE qui gâche la vie. Des fois, je ne sais plus ce que c’est que la belle vie, Car les maudits tics et cette maladie me détruisent.   

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La maladie : Hugo Festoso (suite) 

Je pleurs, je cris, je me morfonds tout seul dans ma chambre Rien que pour prendre un souffle, le seul que j’ai à prendre. Cette bouffée d’oxygène qui me reste  Pour respirer et pour me calmer, Pour passer du bon temps avec mes parents  Qui font tout depuis le jour un.   Merci pour cette formidable vie ! Vous me trainez vers l’infini Pour me libérer…  La bouche, la tête, le cou, les jambes, les bras,  Les yeux qui bougent,  Car je suis nerveux. Les orteils, les pieds, les membranes cellulaires, les tissus,  Car mon corps ne se contrôle plus.   Cette maladie hante mon corps, Mais, je me suis relevé. Je me contrôle, mais c’est très dur. Et, je vais continuer à me battre  Jusqu’à temps que mon corps ne fonctionne plus.   Oui, je surmonte cette maladie,  J’en suis fier… C’est fini, oui, c’est fini !  Enfin, je pourrai vivre ma belle vie. Je remercie tous ceux qui m’ont donné  La chance de me battre avec mon cœur. Je remercie mes parents  Qui m’ont encouragé dans cette misère…  

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La solitude: Samantha Dumeignil 

Le son du silence m’envahit Personne ne m’a recueilli J’attends que quelqu’un tende sa main Ce que je vois, n’est que la fin   Tous les jours, je porte un poids Mais je veux être proche de toi Seul un jour, seul toujours Voilà une vie sans amour   J’ai tant lutté au quotidien À petits et grands coups de poing Lassé de trouver l’amitié Je me suis vraiment raisonné Je me suis levé, j’ai foncé  Seul, je m’étais isolé Mais maintenant c’est terminé J’ai mené à bien mon combat Sans jamais baisser les bras Garder espoir,  Apporte la victoire  

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La technologie: William Pitton 

Les jeunes abusent de la technologie,  Et ils refusent de l'oublier aussi,  Ils ne vont plus jouer a l'extérieur,  Ils restent «buggés» , sur leur ordinateur,  Jeux vidéos, ils font plus leur devoirs,  Les p'tits, les gros, j'ai perdu espoir,  Technologique, ou une vie synthétique,  Oh! Du charisme, ou juste de l'égoïsme.  Système informatique,  Qui nous rend illogiques,  Machine électronique,  Nous sommes égocentriques!  Ils «watch d'la porn», puis des vidéos d'm.,  Un seau d'pop corn, maudit qu’ils sont attardés,  Les réseaux sociaux ça rend les gens accros,  Hypnotisés pour ensuite être «brainwashés»,  Pour ensuite être contrôlés,  Pour ensuite devoir payer.  Système informatique,  Qui nous rend illogiques,  Machine électronique,  Nous sommes égocentriques!  Si ça continue, d'ici plusieurs années,  Nous n'pourrons plus être en liberté, Comme des tortues, chavirées sur l'dos,  Nous n'pourrons plus sauver notre peau...  Système informatique,  Qui nous rend illogiques,  Machine électronique,  Nous sommes égocentriques!  

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La lutte pour la paix: Ferhat Coskun 

Je vois à l'horizon l'arrivée de la colombe Ne vous inquiétez pas, elle ne tardera pas C'est à elle seule que cette tâche incombe Ne vous inquiétez pas, nous y arriverons pas à pas   Lorsqu'on parle du sujet de la paix Les hauts dirigeants sont sourds, aveugles et muets Ne réalisant pas les résultats de la violence Frappant les petits cœurs vivant sous l'innocence   Attaché sous son bec, la colombe arrive avec le bonheur Pour nous faire oublier les douleurs du malheur Les gens impatients d'avoir la tranquillité Auront mérité de vivre dans la sérénité  Cette lutte consiste à détruire le rêve  De ces pauvres innocents Cette guerre consiste à détruire la vie  De ces pauvres inconscients Les jeunes lutteront de leur côté Pour vivre en paix à longueur d'année   Il fera soleil quand la noirceur de la haine s'envolera Et c'est là que l'oiseau de la paix retournera Où s'installera enfin la tendresse 

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Plusieurs mauvaises actions font peur : Elias Zarifoglu 

La guerre est remplie de malheur Plusieurs mauvaises actions font peur Beaucoup de gens se font tuer Le taux de mortalité est en train d’augmenter   L’utilisation d’armes et de fusils Crée dans le monde beaucoup de soucis Il y a beaucoup d’injustice À cause de tous ces jugements racistes  Plusieurs bombes sont utilisées Pour bombarder et pour tuer Toutes les guerres doivent arrêter Avant que tout le monde commence à s’intégrer  Des peuples se font torturer pour aucune raison Mais pourquoi ne pas s’occuper de ses oignons? Ces peuples ont déjà trop de problèmes Pourquoi faut‐il que l’on s’en mêle?  Les hommes doivent arrêter de s’entretuer Et commencer à vivre en sérénité Arrêtez tous ces problèmes Après tout nous sommes tous les mêmes   

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Le combat de ta vie: Vanessa Akl 

La vie peut être calme, normale Jusqu’à un jour où tout tourne mal Une mauvaise journée devient une mauvaise année Ton histoire devient toute bouleversée   Changement d’habitude, changement de vie Arrêt d’expérience, plus d’amis Aucune bonne nouvelle, dès le début   Fermé du monde, rejeté pour toi‐même Emprisonné dans ta tête, harcelé par tes idées Recherche ton cœur, recherche ton courage Ton histoire n’arrête pas ici Ton livre a encore plusieurs pages  Tu peux faire briller le soleil  Changer les nuages gris en ciel bleu Aie confiance! Saisis ton moment  Avec ta force seul toi tu peux   Dans ce combat, c’est toi qui gagnes Je te promets que tu iras mieux Continue à monter ta montagne La vue d’en haut, je sais que tu la veux  

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The World is Turning : Benjamin Lapierre et Jean‐Sébastien Beaulne 

Yet we just live our lives  As if nothing was wrong  And we’re still too blind to see  Why we can’t all get along.   There are wars raging on  Killing the innocent, fuelling the strong  But still we refuse to see  That there’s something wrong   The world is turning, turning, turning  Places flooding, places burning  The world is turning, turning, turning  Children starving, children hurting  What kind of world do we live in?  Where you can’t speak your mind  What kind of world do we live in?  Where you can't risk your life!  The world is turning, turning, turning  Places flooding, places burning  The world is turning, turning, turning  People crying, people hurting   

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My Head is Just a Jail : Julie Lecours Leclair 

Stuck in a room Dark and insecure Alone with my head Could you be? No I won’t   My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape I’m stuck in my mind  Constantly an empty sound Ringing in the back  Of my mind Could you be? No I won’t   My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape I’m stuck in my mind  Firecrackers mess me up Watch out I’m done It’s gonna be the end Can’t you see?   My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape My head is a jail I’m trying to find Anywhere to escape I’m stuck in my mind 

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Valkyrie: Jade Simard 

My eyes won’t close  Bad thoughts are on my mind  And I’m staring at the sky  Though I know I should sleep tonight    Trying to tell my head to stop  Then I suddenly wake up  Wondering what I can change  Can I change myself today?    And once you’ve helped  Me find myself Stay with me  ‘Cause you’re the one  Stay with me  My Valkyrie   Honestly I need help  I’m all messed up inside my head  And I can’t seem to think clear  When I look you disappear  Just help me find my way  My brain wares off more every day  Trying to find what I can do  ‘Cause I’m lost without you     And once you’ve helped  Me find myself Stay with me  ‘Cause you’re the one  Stay with me  My Valkyrie   

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Alone in my Oblivion: Frédérick Labbé 

Sat at the table Alone in the hospital I don’t know what I’m doing there I can’t believe that I’m so scared   I can’t remember some words What do I do with a chair? All my memories are blurred I forgot the ones who care   We fear our tears, we cry our fears But what if I fear to forget What if I cry my regrets? Alone in my oblivion  I’m like a goldfish in a jar I can’t get out The world is too far I look at your face with doubt   What are all those faces Who are all those strangers I suddenly realize They all have my eyes   We fear our tears, we cry our fears But what if I fear to forget What if I cry my regrets Alone in my oblivion  Now that I’m about to pass Among my loved ones you’re the last I can’t remember all the things we have done I can’t keep in mind all the ones that are gone   I can’t die with dignity I’m forced to die by suffering By not having any memory I’m forced to die without knowing that I’m loved   

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Little Girl: Vanessa Miron 

I see it in the way you act All the pain you hide inside You’ve set yourself an all‐new life Based on all your lies   You stopped to look for answers Cause you can’t face the truth Little girl, you don’t even know who you really are Too long you have had your monsters Imprisoned in you   Little girl, I know your pain and your sadness Cause I had the same in my heart It’s you and me little girl You and me little girl  You’re all alone again Feeling like dying You’re so sick of crying You just stop trying   That’s what you are The caricature of a girl who has everything But you’re nothing   Little girl, I know your pain and your sadness Cause I had the same in my heart It’s you and me little girl You and me little girl  The punishment flows in your veins And the pain never heals Sometimes you got pain Sometimes you’re in tears   But remember that I’m here Little girl you’re so strong It’ll be hard But we’ll get through it together  

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Qui a dit: Adryanna Salgado 

On veut toujours en posséder davantage État enfant, habitué à tout recevoir : Des bonbons, des jouets, des vêtements, de gros cadeaux Dans le fond, on se croit dépositaire du pouvoir   N’as‐tu pas honte? Pense aux personnes les plus démunies Qui a dit qu’elles rêvent d’être à notre place? Qui a dit qu’ils rêvent d’un paradis Ne prends pas cet air abasourdi! Qui a dit…   En devenant adulte, rien ne s’améliore Tu commences par conquérir un bureau Ensuite vient la maison, le quartier, la ville, le pays, la Terre et puis l’univers… Tu te penses fait en or   N’as‐tu pas honte? Pense aux personnes les plus démunies Qui a dit qu’elles rêvent d’être à notre place? Qui a dit qu’elles rêvent d’un paradis Ne prends pas cet air abasourdi! Qui a dit…  Nous ne sommes que des visiteurs de la Terre Rien ne nous appartient T'agis comme si tu n’en savais rien 

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Signification de nos actes: Myron Thoni 

On a tous déjà fait quelque chose  Un geste que nous regrettons  Un acte dont on ne connait pas la cause  On a toujours voulu avancer  Mais ils n'ont fait que nous devancer  Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous? Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous?  La société nous crée une vision  Ils choisissent notre direction  Ils n'ont fait que nous regarder  On était obligé de s'évader  Ils nous bourrent le crâne avec leur histoires  Avec ces propos qui m'empêchent de voir  Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous à nous regarder?  Tous ces vols causés par l'envie  Tous ces meurtres juste par jalousie  Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous à nous juger?   Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous ? Mais qu'est‐ce qu'ils ont tous ?  Il ne faut pas se laisser faire, s'écraser  Il faut leur montrer qu'on sait s'exprimer  

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La pauvreté de l’argent: Mehdi Betata 

Le démon nous monte, nous lâche Il est présent, mais reste un sujet qui fâche Il crée des gens vulgaires Il nous fabrique des guerres   On en perd nos vies Faites de ce roi qui nous rend tout petits Il nous prend le rôle du plus grand Entre nous, nous devenons complètement impuissants  La pauvreté de l’argent nous guette Il nous brise la fête Le jeu n’est plus chouette Notre vie est plutôt imparfaite La pauvreté de l’argent nous rend bêtes  Son bruit nous racole Son odeur nous enjôle Son toucher nous console Son regard nous met en geôle  L’argent nous enlève nos mœurs On perd toutes nos valeurs On passe de trimeur à voleur On en oublie carrément nos sœurs    Le fait était de même pour nos ancêtres On commence maitres On devient de simples êtres Et on en finit piètres  La pauvreté de l’argent nous guette Il nous brise la fête Le jeu n’est plus chouette Notre vie est plutôt imparfaite La pauvreté de l’argent nous rend bêtes    

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La guerre: Kamîl Zaamoum 

La guerre, une façon violente de détruire la terre Qui n’emmène que cendres et poussière La guerre, ce mal créant la misère dans l’atmosphère Ce fléau qui provoque un immense chaos   À cause de la guerre, certaines personnes perdent leurs frères On ne peut  en être fier Peu importe qui est le gagnant, tout le monde en sort perdant Même les plus puissants conquérants   La guerre, une façon inhumaine d’agir Qui consiste à tout détruire Ses dirigeants qui effacent la paix en faisant ce qui leur plait Pour servir leurs propres intérêts  Ils ne se sont guère souciés du mal provoqué Des familles déchirées et la tristesse engendrée Par ces hommes sans pitié qui sont indifférents Comme de vrais méchants   La guerre, même une fois finie Quand tout semble avoir été détruit Les gens regardent autour d’eux et constatent à quel point Tout cela n’a servi à rien  

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Je ne peux plus m’en passer: Colin Reiher 

Je ne peux plus m'en passer Depuis quelques temps, quelques secondes j'y pense Tu me trottes dans la tête je t'en supplie arrête T'es une addiction qui me percute pour de bon J'ai honte de toi je te consomme en cachette Tu me consumes de l'intérieur Mais ça ressort à l'extérieur J'ai peur de te perdre, de péter au frète On me traite d'accro je ressors mes crocs Et prends le micro pour exprimer mon désespoir Mais encore est‐ce que ça calme mes larmes? PAS DU TOUT donc du coup je prends un coup, me tord le cou Et retourne me coucher.  En route pour un lendemain en vain En route pour un autre constat sans fin Tous ces moments passés avec toi Toutes ces images créées grâce à toi Au début je m'en moquais, maintenant c'est vrai Je ne peux plus m'en passer, je ne peux plus m'en passer Ta couleur, ton odeur, ton manque de pudeur, tes caractéristiques Qui peuvent me rendre extatique, fébrile, parfois même sénile Un courant rafraîchissant, réfléchissant à l'image du Nil Prisonnier d'une île, dans ma tête, j'y pense à vouloir retrouver mon indépendance Sortir de cette séquence, ce cercle vicieux Je n'ai pas le goût de me retrouver vieux Encore addict, plein de tics Affaibli par une vie qui me livre ce message‐ci Consomme, consomme toujours plus Non merci pour cette fois, non merci pour 7 vies Mais avec une réflexion bien poussée Je me vois dans le regret De devoir constater Que c'est incontournable, sans, c'est interminable Vous avez sûrement deviné, le sort qui m'est désigné Coincé, impuissant et accablé Je ne peux plus m'en passer Tous ces moments passés avec toi Toutes ces images créées grâce à toi Au début je m'en moquais, maintenant c'est vrai Je ne peux plus m'en passer, je ne peux plus m'en passer 

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On est comme on naît: Ludovick Krakoski 

Puisque c'est normal Ne te fais pas tant de mal Et s’ils s’aiment comme on s’aime Alors laissons‐les s’aimer   Ne me parle pas de péché On a tous le droit de prier Regarde‐nous, regarde‐les S’aimer en toute liberté On est comme on naît Je t’aime comme tu es   À tous ceux qui pensent le contraire Ça doit être dur de voir le monde à l’envers À tous ceux qui pensent de travers Laissons‐les s’aimer  Qui te demande de changer? On a tous le droit d’être vrais Regardez‐nous, Regardez‐les Rêver en toute liberté On est comme on naît Je t’aime comme tu es   À tous ceux qui pensent le contraire Ça doit être dur de voir le monde à l’envers À tous ceux qui pensent de travers Laissons‐les s’aimer   

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L’aube arrivera: Olivier Parent 

Je ne sais pas comment trouver  La force pour ce dont j’ai été assigné Ma confiance a disparu Comme le crépuscule qu’on ne voit plus Je suis pris entre le jour et la nuit Éclipsé par leur lumière qui me nuit Soleil et lune, une brillante paire. Mais qui pourrait donc me dire comment faire?   Mais une voix me dit : «Je serai fort, Je n’ai pas peur, Malgré ceux qui me disent avoir tort. Je ferai des erreurs, Je les prendrai toutes bien en appui, Je ne me cacherai plus ici, me voici. L’aube viendra, L’aube arrivera»  J’en ai fait beaucoup pour arriver ici; Traversé tous les ponts, tous les défis. Je suis tombé mais je n’ai jamais fui, J’ai vu l’amour et toute son énergie. Je suis pris entre le jour et la nuit, Éclipsé par la lumière qui me nuit Soleil et lune, une brillante paire Mais qui pourrait donc me dire comment faire?   Mais une voix me dit : «Je serai fort, Je n’ai pas peur, Malgré ceux qui me disent avoir tort. Je ferai des erreurs, Je les prendrai toutes bien en appui, Je ne me cacherai plus ici, me voici. L’aube viendra, L’aube arrivera»  

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Je t’aime : Antoine Juteau 

La tête baissée, le cœur déchiré, Je m’écroule tel un assassiné.  Tu m’as tout pris, Ma joie, mon âme, et c’est sur moi que tu jettes le blâme.    Mon cœur est noir comme le plus sombre des ciels, Pris à jamais dans un froid éternel. Je te cherche dans mes rêves, je te cherche toutes les nuits,  Je me réveille en pleurs tu hantes mon esprit   La tête en larme, le cœur sans armes Je m’abandonne à toi, pour revenir dans tes bras.  Il faut que je crie, je souffre en silence.  C’est un tranquille supplice, en permanence    Les souvenirs me tuent, Je n’ai plus de larmes  Plus de sentiments  Je suis indiffèrent    La tête en larme, Le cœur sans armes Je m’abandonne à toi, pour revenir dans tes bras.  Mon cœur a mal mais tu t’en fous.  Tu ignores que pour moi tu étais tout. Et je me demande chaque jour  Ce que j’ai fait pour que tu me laisse tomber    Même si pour moi, Tu ne ressens que de la haine,  Je veux que tu saches Mon amour, Je t’aime.    

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Jeux vidéo: Gabrielle Dubé 

Ellie aimait vraiment jouer aux jeux vidéo, Ça l’éloignait de tous ces mauvais mots. Un père qui buvait des verres de trop, Une mère qui était là haut, C’était dur de ne pas être de trop, Dans ce monde beaucoup trop beau.   Sa meilleure amie Émie, Qui voulait ôter tout ce mépris, N’ayant pas tous les moyens, Pour la sortir de ce pétrin, Elle avait essayé de la convaincre.   Elle restait enfermée pendant des journées Encore à jouer à ces stupidités. Elle avait bien beau essayer, C’était dur de ne pas se noyer, Parmi ce monde sans pitié, Elle voulait simplement se sauver.  À force d’être enfermée autant, Elle avait perdu la notion du temps. Elle commençait vraiment à perdre la tête, Il fallait que quelqu’un l’arrête! Emy avait beau s’inquiéter, Ellie refusait de l’écouter.   Ce que son amie ne comprenait pas, C’est que sans ces jeux, elle ne serait pas là. Elle voulait simplement noyer ses querelles, Qu’elles soient avec son père ou même avec elle. Elle se remettait souvent en question, Mais elle était sur cette terre pour de bon.   Peu importe ce que les gens pouvaient dire, Elle pouvait tout contenir. Elle aimait rentrer chez elle, Pour entrer dans ce monde irréel. Plus rien ne pouvait l’empêcher, Les jeux vidéo savaient la gâter.   

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Les 3 épais: Samuel Dallaire, Samuel Provost, Gabriel Fraga Latour 

C'est la légende de trois épais Qui se sont rencontrés au local de retrait Ils étaient des épais Un groupe d'amis parfait   Les trois amis Ont fait des folies À l'école des saintes conneries Maintenant ils ont vieilli Ils n'ont toujours pas compris  Ils ont fait la fête Ils ont perdu la tête Ils ont fait des conneries trop bêtes Ils sont devenus adultes Mais sont restés incultes   Ils l’ont regretté Maintenant ils vivent dans la pauvreté S’ils avaient eu l’idée De seulement travailler Et d’un peu étudier Au lieu de niaiser Aujourd’hui, ils pourraient en profiter