Cette présentation tente, par l’analyse des tendances de fond dans de nombreux domaines, de proposer une voie principale à considérer pour mettre en œuvre de nouveaux systèmes de mobilités pour les biens et les personnes compatibles avec nos ressources, nos objectifs environnementaux, finalement plus robustes aux crises à venir. En conséquence, il est indiqué également de nouvelles questions, de nouveaux problèmes, et identifié de nouveaux risques comme des symétriques aux solutions mises en valeur. L’objectif n’est pas de simplifier le problème, mais au contraire à montrer que nous devons, chacun dans nos domaines, chercher à intégrer de nouveaux paramètres influents, à se former dans les domaines voisins, à nouer de nouvelles relations dans des champs connexes, pour tenter de penser le système dans sa globalité. Devant les champs à couvrir, il n’y a pas plusieurs solutions. Seuls les outils modernes de fonctionnement en réseaux permettent d’accéder à des niveaux de connaissances supérieurs, d’échanger rapidement, largement avec de nombreux acteurs. Cette capacité à s’ouvrir et recevoir est essentielle. Les outils proposés (blog, groupe discussion LinkedIn, Flux d’info) deviennent les éléments de base d’un ensemble collaboratif. Ils sont parfaitement cohérents avec les sujets traités. Nota : la présentation contient des liens hypertextes permettant de renvoyer vers d’autres informations, vers les sources.
Utilisée encore majoritairement pour nos déplacements quotidiens, l’automobile, remplis en moyenne par 1,2 personne, affiche une part de marché compris entre 60% pour Paris intra-muros et 90% pour les territoires périurbains et ruraux. Son équivalent lourd, le camion, domine également la scène avec 80% des flux. Alors que les véhicules neufs (2 millions par an en France) progressent en émission de CO2, essentiellement par un report vers les petits véhicules, le parc de 30 millions de véhicules, âgés en moyenne de 8 ans, évolue peu et se renouvelle sur des durées longues d’environ 20 ans. Le budget Transport des ménages varie fortement sur les revenus entre achat de véhicule et coût d’usage (carburant essentiellement), et peut représenter pour les plus fragiles jusqu’à 25%. En conséquence, il est constaté aujourd’hui qu’il y a environ 1 à 3 millions de conducteur « hors norme » (pas d’assurance, de permis ou de CT).
Deuxième derrière le secteur du bâtiment, les transports en France consomment, en 2010, environ 50 millions de TEP (Tonne équivalent Pétrole), provenant essentiellement d’un seul produit fossile : le pétrole. Notre facture énergétique est ainsi de l’ordre de 50 Milliards d’euro. Ses émissions de CO2 lui redonnent la première place avec 33% du total national, concentrées à 80% sur les modes routiers, de même pour les oxydes d’azotes attribuées à 58% à nos véhicules motorisés. Le développement des transports collectifs, les chocs successifs (pétrolier puis économique), ainsi que l’augmentation des contrôles de vitesse, ont permis de stabiliser ces tendances. Les flux estimés pour les différents territoires sont respectivement de 110, 220 et 110 milliards de véhicule x kilomètre pour l’urbain, le péri-urbain/rural et la longue distance.
Dans ce contexte, les trajectoires pour atteindre le facteur 4, découpler création de richesse, bien être et mobilités, ne sont pas aujourd’hui clairement établies et partagées. Les progrès apportés par les technologies sur les véhicules ne suffiront pas compte tenu de la vitesse de renouvellement du parc, de leur coût et de leur effet rebond.
Des véhicules à 2 l/100km, c’est facile …(source M.Kieffer)
Un exemple d’effet rebond « interne » au véhicule. Il est possible techniquement de concevoir et réaliser un véhicule à 2 litre/100 km. Mais jusqu’à présent les gains énergétiques apportés sur le moteur ou l’allégement des pièces non visibles par le client, sont captés en partie pour rajouter de la masse marchande sous la forme d’options, de prestation de confort ou de prestation dynamique rarement utilisée en usage réel. Bien qu’il soit techniquement faisable de faire un véhicule à 2 litre/100km en modifiant le cahier des charges pour le rendre conforme aux besoins strictement nécessaires d’une mobilité urbaine et péri-urbaine, peu de constructeur ont mis en œuvre des actions pour développer le modèle d’affaire leur permettant de les vendre.
Mobilité intégrée et Facteur 4
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Comment engager massivement et rapidementces changements ?
La palette de solutions est maintenant connue depuis plusieurs années. Nous connaissons les solutions, elles sont à la fois simples et limitées, mais nous ne sommes pas capables de les utiliser en masse, de changer d’échelle dans le covoiturage, l’autopartage, l’usage du vélo ou des transports en communs, le transfert des marchandises sur le rail. Les découpages historiques entre les différentes disciplines, tant au niveau des industries, des laboratoires ou dans les pratiques des collectivités ou des ministères (économie, technologie, sociologie, organisation, et politique des transports) ont conduit à couper les liens et rétro-actions entre ces domaines. Le système complexe n’est pas pensé dans sa globalité, les solutions sont apportées par morceaux, démontrant régulièrement un effet rebond : un véhicule plus efficace ou une voirie supplémentaire ne conduisent pas à limiter la consommation ou les émissions, bien au contraire. Il est maintenant proposé, simultanément, de combiner ces solutions entre elles, tout en recomposant les activités des entreprises et des ménages pour augmenter les degrés de libertés du système, pour qu’apparaissent de nouveaux points d’équilibre, de nouvelles formes de mobilités pérennes et stables, plus performantes et plus robustes. D’une solution unique nous permettant de réaliser tous nos déplacements, la voiture, nous devrons alors nous orienter vers une multitude d’offre hyperspécialisée, agrégée dans un service dont les performances sont supérieures à celle de la voiture individuelle possédée. Ces « nouvelles offres » sur-mesure s’adapteront alors à des activités quotidiennes réorganisées : les deux composantes auront alors évoluées. Pour ouvrir la possibilité de changer de mode de transport, de choisir la meilleure proposition, qui peut, dans certains cas, être l’immobilité, il est nécessaire de comprendre tout le système, de ne plus posséder son propre véhicule (pour re-devenir vraiment nomade), et de profiter d’innovations autrefois « externes » au domaine : les technologies de l’information et de la communication (TIC). Ainsi par exemple, nous devons focaliser nos efforts sur l’objectif de passer de 1,2 personne/véhicule à 2.
Plus de la moitié de laconsommation d’élec.des batiments(13 Mtep)
20 ans de gain Techno.(2% de gain / an)
Techno VP ‐
France
40 à 60 ans pour le mêmerésultat sur le parc
Techno VP ‐
France
Augmenter les TC d’un facteur Y !
France
Fermer X réacteurs nucl.sur 58
France
plassatg
Note
Si nous réussissons à passer de 1,2 à 2 personne/véhicule en moyenne, cela revient à … Nous n’avons plus aujourd’hui les moyens de négliger cette piste qui permet des changements immédiats. De plus, les solutions que nous développerons pour passer de 1,2 à 2, pourront se répliquer dans quasiment tous les territoires en France et à l’étranger, offrant de réelles opportunités en matière de développement économique.
Intégration & Simplification de tous les modes
Plus d’info, cliquer ici A.P.M. Assistant Personnel de Mobilité
Ainsi nous passerons Hier d’une situation centrée sur l’automobile et les transports en communs, à Aujourd’hui où d’autres solutions apparaissent (autoP, covoit, vélo libre service…) vers Demain une intégration de ces moyens pour construire une nouvelle solution de mobilité portée par les TIC, adaptée aux besoins (contextualisée). Pour cela, les TIC permettent d’offrir à l’utilisateur la bonne information, d’apporter une solution individualisée, contextualisée, hyperspécialisée, à un coût faible et à rendement fortement croissant. Les TIC sont donc à considérer comme des facilitateurs vers des mobilités multimodales fluides en temps réel, pour choisir le meilleur mode, facilitant l’accès et la sortie (le paiement), apportant finalement au monde physique la souplesse du numérique. Intégré dans notre objet nomade, le téléphone portable, ces nouveaux savoirs permettront progressivement de nous détacher de la possession, nous garantissant partout, tout le temps, l’accès à de nouveaux services. La mise en œuvre à grande échelle de ces nouveaux services de mobilité impliquera de nouvelles conception de véhicules, repensés pour être exploités par des opérateurs professionnels et conduits par des clients qui n’acheteront pas un objet mais un service. Ce changement d’usage aura des conséquences majeures sur les caractéristiques des véhicules. Ainsi, le passage à des services de mobilité nécessitera toujours des usines de production mais les automobiles ne seront plus commercialisées ni utilisées de la même façon. Pour cela, il faudra (innovations) être capable de simplifier l’accès et la sortie d’un service, et d’intégrer toutes les solutions vers un service unique adaptable.
Toujours des voitures mais MIEUX utilisées, liées aux TC
D’une situation basée sur l’économie de la propriété, d’un mauvais usage des matières premières et des investissements réalisés, nous pouvons passer à une situation basée sur l’économie de la fonctionnalité. Dans ce cas, les objets sont mieux utilisés, rentabilisés, re-conçus pour être opérés soit par des professionnels, soit par des particuliers qui n’achèteront plus les objets. Ce paiement à l’usage conduit à une modification des comportements, et à une modification profonde du cahier des charges des véhicules, rendant possible la commercialisation de véhicule à 2 litre/100km car les opérateurs y auront intérêt. Cette voiture servicielle composée de toutes les solutions de mobilité rendues simples d’accès aura des performances bien supérieures à l’automobile possédée dans la plupart des cas, notamment parce que la voiture sera de plus en plus sous de multiples contraintes.
Mutualisation grâce à l’analyse des activités
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plassatg
Note
Selon les contextes (structure du ménage) et les territoires, les situations ménage avec 2 véhicules pourront évoluer vers de multiples combinaisons basées sur les activités quotidiennes des ménages. Ainsi, il pourra être proposé au ménage de supprimer sa 2ème voiture pour accéder à un véhicule partagé à l’échelle de l’immeuble ou du quartier, à un service mutualisé pour faire les commissions par exemple créant ainsi un emploi local, et des vélos partagés. Ces évolutions ne seront possibles que si les activités sont comprises et que les usagers ont accepté puis intégré ces solutions. Ceci ne passe donc que par l’expérimentation, les mises en situation.
Pour chaque contexte, les services retenus par les usagers changent: soit une voiture possédée et une voiture servicielle, soit une voiture servicielle et un véhicule urbain (facilement électrifiable), soit une voiture servicielle et une voiture partagée. Ces choix seront co-conçus par les usagers eux-mêmes (notamment les pionniers), les industries et les collectivités. Pour cela, des structures adaptées devront être mises en œuvre.
Pour mettre en œuvre ces solutions à grande échelle, trois verrous sont à lever. 1- La capacité à expérimenter dans des territoires pour que le usagers expérimentent et s’approprient les solutions, et les co-conçoivent. 2- La mise à disposition de nombreuses données publiques permettant de construire de nouveaux outils, dont des assistants personnels de mobilité multimodales. Ce verrou est lié à l’action Etalab et à l’AFIMB, 3- La mise en œuvre de nouvelles structures de gouvernance elles-aussi multimodales permettant d’optimiser le système complet, ayant donc accès à la fois aux solutions de mobilité, aux infrastructures (notamment les tarifs). Bien entendu ces 3 verrous sont à coordonner simultanément …
Mener Simultanément Open Data, Gouv 2.0 et Living Labs
Si ces 3 verrous sont levés, alors d’une situation bloquée, nous pourrons passer à une situation totalement différente, ouvrant de nombreuses opportunités pour tous les acteurs. Dans ce cas, la voiture individuelle serait mieux remplie, devenant ainsi un mode collectif privé, de nouveaux véhicules urbains éventuellement électriques, seront utilisés, les modes de transports publics seront mieux utilisés, ainsi que les modes doux.
Cette nouvelle structure de gouvernance impliquant tous les acteurs aura alors la capacité d’une part de connaître les principaux flux, les paramètres influents, l’élasticité aux tarifs pour les différentes catégories d’usagers, aura identifier les plus faibles, les plus dépendants de l’automobile. Une fois que le niveau de connaissance aura progressé, la gouvernance pourra alors arbitrer ces choix en agissant sur de multiples possibilités (tarifs péages, réservation couloir covoiturage, tarifs stationnement, …) pour atteindre des objectifs (CO2, qualité de l’air, congestion…). Un cercle vertueux de connaissances sera également disponible: apprentissages des flux utilisant les données temps réel, influence des contraintes/récompenses sur les choix, mise en œuvre de modèle prédictif des flux, puis mises en œuvre d’outils de management 2.0 des transports publics, des tarifications …
[source IBM] 3 niveaux sont proposés pour présenter les évolutions en matière de Gouvernance du point de vue de la collectivité, de l’opérateur et du citoyen. Le niveau 3 propose et met en œuvre un ensemble de solutions totalement intégrées permettant d’améliorer les mobilités pour les citoyens tout en optimisant le fonctionnement du territoire.
Les TIC permettent d’offrir à l’utilisateur la bonne information, d’apporter une solution individualisée, contextualisée, hyperspécialisée, à un coût faible et à rendement fortement croissant. Les TIC sont donc à considérer comme des facilitateurs vers des mobilités multimodales fluides en temps réel, pour choisir le meilleur mode, facilitant l’accès et la sortie (le paiement), apportant finalement au monde physique la souplesse du numérique. Intégré dans notre objet nomade, le téléphone portable, ces nouveaux savoirs permettront progressivement de nous détacher de la possession, nous garantissant partout, tout le temps, l’accès à de nouveaux services. En fournissant les informations permettant de faire le meilleur choix de solutions de transport, l’assistant personnel de mobilité (APM) remontera également dans certains cas, la solution choisie, permettant de construire une base de connaissance collective sans précédent. Nous aurons alors progresser en matière de mobilité car nos connaissances sur les flux et les paramètres influents auront progressé.
Les TIC ouvrent des possibles MAIS de nouveaux RISQUES
Les données vont générer de nouveaux savoirs, de nouvelles connaissances sur nos modes de transports, nos usages, et nous devons dès à présent en maximiser l'usage. Cette évolution utilisant les données temps réel géolocalisée pour construire des modèles prédictifs porte le nom de web précognitif. Place de la Toile sur France Culture lui a consacré une HYPERLINK "http://www.franceculture.com/emission-place-de-la-toile-la-societe-de-l-anticipation-2011-09-03.html"émission : la société de l’anticipation. « L’anticipation, la capacité qu’ont les ordinateurs, grâce au traitement d’immenses masses données, à se transformer en outils de prédictions, c’est une question que l’on a traité de manière éparpillée dans Place de la toile. HYPERLINK "http://www.inculte.fr/La-Societe-de-l-anticipation"La société de l'anticipation a le grand mérite de rassembler tout cela et d'en proposer une interprétation globalisante, d’observer la « rupture anthropologique » qu’on est en droit d’attendre de cet usage. » Un des risques évoqués dans l’émission vient du contrôle des modèles et outils prédictifs uniquement par des sociétés marchandes dans le but de mieux/plus vendre des produits/services. Sur le sujet des transports, il apparaît essentiel que les entités publiques prennent un rôle dans la mise en œuvre, dans la gestion des énormes bases de données, et dans l’utilisation sociale de ces outils.
Derrière le terme de « donnée » se cache des activités, comme des déplacements, des commandes de marchandises, des trafics, mais également des états physiques comme la météo (très importante pour les modes doux), les polluants atmosphériques ou les places de parking, ou encore des informations construites à partir des données primaires comme HYPERLINK "http://liris.cnrs.fr/~cnriut08/actes/articles/145.pdf"l’accessibilité, les émissions de CO2 par colis transporté. Dans un premier temps, la connaissance de ces données permet aux utilisateurs d’avoir « autorité » sur ceux qui n’ont pas cette connaissance. On peut rappeler que le mot « autorité » vient du mot « augere » qui signifie « augmenté », et qu’il a la même racine que le mot auteur. Celui qui a augmenté son savoir a une autorité. Ainsi quand les TIC permettent de connaître les bouchons ou les places libres de stationnement « avant les autres », cela donne un avantage, jusqu’au moment où tout le monde dispose de la donnée. La donnée se transforme pour devenir une base de connaissance. Quand la connaissance est répartie, homogène, accessible à tous (ce qui est souhaitable), elle ne donne plus « autorité » à l’individu seul, mais elle permet d’accroître les connaissances au niveau de la société à condition que l’on développe de nouveaux outils, de nouveaux modes de gouvernance, incluant les citoyens. Ainsi, dans un troisième temps, si on considère le système, la donnée temps réel peut permettre de développer des outils pour plusieurs types d’utilisateurs. Les mobilités réelles sont apprises, comprises, et dans une certaine mesure prédictibles : connaissances des flux, des modes utilisés, des remplissages, … Les réponses des utilisateurs à ce nouveau système de mobilité incluant les données sont également apprises : les effets rebond seront intégrés aux métamodèles. Il sera alors possible, dans une certaine mesure, de planifier à l’avance l’usage des infrastructures (parking, aire de livraison, répartition des voiries), des modes de transports, de mieux les utiliser, et globalement d’optimiser le système en redistribuant aux utilisateurs les données via des Assistants Personnels de Mobilités. Nous marchons ici sur une crête avec deux falaises de chaque coté : le risque de ne pas être capable d’optimiser le système en intégrant l’usage des données pour faciliter la multimodalité et l’usage de nos modes de transports actuels et le risque de s’engager dans une surveillance profonde des individus pour construire ces outils. Pourra-t-on garder le meilleur de la donnée et marcher sur la crête ?
Il est détaillé ici tous les outils en fonction des utilisateurs de ces outils. 1-La collectivité: Les données, devenues base de connaissance puis outils experts, produiront par exemple des cartes isochrones, des outils de gestion dynamiques des tarifs (pour atteindre les objectifs). En « échange », la collectivité alimentera en nouvelles données sur la précarité énergétique des ménages, sur l’acceptation des tarifs et des solutions de mobilité, 2-Citoyen : Il recevra par son APM toutes les options pour aller d’un pt A à B, mais également des outils pour mieux choisir son lieu d’habitation en couplant coût/temps Transport+Habitat, ou comment mieux utiliser son véhicule, ou comment supprimer sa 2ème voiture. En « échange », il fournira tout ou partie de ces choix modaux (sous anonymat). 3-Entreprise utilisatrice de solution de mobilité: Comme le citoyen, des outils dédiés leur permettront de mieux choisir Habitat+Transport, mieux utiliser les modes de transport choisis… 4-Entreprise productrice de solution de mobilité: Des outils leur permettront de connaître les potentiels de marché de telle solution de mobilité, de pouvoir développer des solutions de mobilité pour des besoins spécifiques et connus
Les évolutions des Véhicules portées par les USAGESLess
3 étapes sont proposées pour schématiser les évolutions possible. Passage de la voiture possédée, mal utilisée et peu efficace, vers la même voiture mais partagée donc mieux exploitée, puis un véhicule conçu pour le partage et une utilisation ciblée. Ce dernier véhicule sera plus léger, plus efficace, donc plus facilement électrifiable. Tous les leviers d’amélioration seront exploités.
Ce chemin vers les transports du futur pourrait nous permettre d’atteindre des objectifs (F4, qualité air, …) tout en conservant un rôle important pour les industries automobiles qui auront repensées une partie de leur modèle d’affaire. Ces mobilités seront également citoyennes en donnant à l’utilisateur un rôle tout aussi important.
Besoins de démonstrateurs de recherche et d’expérimentations
•
Dans plusieurs territoires candidats,•
Offrir des choix de mobilités «
supérieurs
» :
argent, temps,
environnement, social, connectivité … par de nouveaux services décloisonnés et fusionnés aux TC, utilisant les TIC
(APM),•
Expérimenter de nouveaux modèles économiques
de
mobilité intégrés porte à porte orienté utilisateurs, des systèmes de tarification (intégrant de nouveaux usages permis par les TIC : APM),
•
Connaître, comprendre et prévoir les principaux flux
de mobilités (rendus possible grâce aux TIC et aux APM) pour
permettre de « mieux gouverner
»,•
Expérimenter de nouveaux modes de gouvernance
sur des
territoires permettant d’optimiser le système et respecter des objectifs locaux/globaux, de nouveaux modes de PPP,
•
Intégrer de nouveaux types de véhicules
adaptés pour des services, utilisant des infrastructures communicantes.
Besoin de Recherches …
•
Trans‐disciplines : socio à la techno, TIC à la logistique …
•
Sciences des usages
et des changements, Q : comment génère‐t‐on de la confiance ? Comment
verrouiller les changements ?•
Compréhension et Optimisation de système
complexe,•
Ingénierie
de compréhension des mobilités, de
conception/validation de solutions par apprentissage des offreurs/utilisateurs,
de l’objet au service est une chance pour le citoyen, les industries et l’environnement,
•
Bouleversement des chaînes de valeurs,
•
Qui sera opérateur de mobilité multimodale? Qui gardera le contact avec le client?
•
Un écosystème nouveau se crée, placer les utilisateurs au centre
•
La donnée est le cœur
: à partager, mais stratégique, irruption du citoyen utilisateur, réduction de
l’asymétrie d’information
•
Une culture à développer pour tous les acteurs
de la mobilité
A RETENIR …
A court terme, l’intégration / simplification permet :• de faire mieux avec ce que l’on a, sans investir,• d’augmenter la résilience et les possibilités,• de rendre accessible : F4, Q.A., diversification et équité
Mais ENGENDRE de nouveaux risques :• Dépendance aux TIC, GES des TIC,• Transfert de compétences vers d’autres entités privées (smart city)• Interroge la gestion des données privées,• Qui / comment seront pilotées les contraintes /récompenses ?
Complexus : « ce qui est tissé ensemble
»• Accroître pour tous les acteurs: connaissances, compétences, liens• Synchroniser des compétences étendues,• Co‐concevoir
des solutions de mobilités pour des besoins repensés
en partant des utilisateursPlus d’info, cliquer ici