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LES XIUSIES I)F TOULON

Pendant ],a révolutionnaire 1789-1800 ï, la ville de"Foulon iii' resta P'5 (1I'at1i'I'C kIi 11Ii)iIt4'Inent a la lois srieiititiqiie,littéraire et iii'tistiqiie qui se pro 111 i sit à la suite de la t'oiid;itioti,

par l'Étal, de grands établissements d'utilité publique, tels queMusées, lcoles, etc.L'Ecole centrale qui, d'après le décret dela Convention du 3 brumaire art (5 octobre 17), devait étrei'taldie au chef-lieu du département, le fut à Toulon, simple chef-lien d'arrondissement . Dans les deriiières années dit siècle, il sefoi'ina, dans cette ville, une société dont peu après firent partie,coin me membres correspondants, Raynouard , Viennet, -km père,Dupin, mne,tnhm'es de l'Institu t. Cette association d'hommes ioiui"s iiI 'étude, nommée d'abord Société des sciences, arts et bi' lies -lettres,S'appelle aujourd'huiW cadém ie (]il Var. L'origine titi Musée mari-

time du port date éaleinu'nt des dernières urinées (lu dix-huitièmesiècle. C'est it l'initialie dit Toulonnais Félix ilion, maure scilIp-Leur (le l'arsenal, que nous devons la forntatioui du premier noyaitde ce Musée, et une tentative de réorganisation de l'enseiiementuiiistiqtie dans l'atelier de sculpture. Quant aitMusée de la ville,après la destruction et la dispersion, eut 1793, de la collectiond'objets d'art réunis, depuis les premières années du dix-septième

1792. Mursiiin d'histoire naturelle. - I 79! . Ecole polytechnique (appeléed'aboi'ii Ecole centrale (les travaux publies). Coi,scrs'atoire dis arts oi. métiers.Institution des sourds-mite la,-- 1795. Institut tic Franco Itiireati des lOIi1it(1(lCS.

l)aiia lis Ecotes centrales, on ettsi'igïtait le dessin, les lnnLllterriauJ(itt(Ys, ta ptiy-aii1lle et ta chimie, l'histoire naturelle, la grammaire générale, les bi'llcs-tetin's,l'histoire et la législation. Les Ecoies centrales furent remplacées par tes lycées etles coit i'gOs , lors de ta fonilutu o ri de l'université, soirs \ap ol éo n I

-1800, llat'muo irard , membre de l'.lcailéimt ii' française t'ii'ri n i,. ibiil.Ieaiicn -lert, ancien iu3étii,'ttr de la marine. -- [Sti , I)nipiri (tuarles), membre t,' l'institut,Si,néuit le baron , ancien préfet du Var; Lai'rey, ancien chirurgien cii eltc'I desarmées. Jt,ettctiu Je la Société tics Sciences, b,f1l,S-lCt9'es et ails, année 1830 .-1831; Liste tics membres correspondants et dates de l'admission.)

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siècle, dans les diverses salles de l'Hôtel de ville, la municipaliténe cessa de se préoccuper de la fondation d'un édifice spécial poury placer les wui'res de peinture et de sculpture, échappées au van-dalisme, (le soit collection et celles recueillies, en 1794,1794,dans les maisons des émigrés, et non réclamées par leurs proprié-taires. Le retard apporté à cette fondation ne peut être attribuéqu'à l'insuffisance (les revenus dc la communauté.

Nous ienons tic voir que le premier Musée créé à Toulon, estcelui de la marine, et que c'est au maitre sculpteur Félix Bruitrevient l'idée 1) 1 (1ère de la fondation tic ce Musée, qui renfermeun bon nombre de sculptures en bois et des modèles de vaisseauxde tlitbrentes époques. C'est en 1796, dès qu'il fut nominé maUretitulaire (le l'atelier (le sculpture du port, que Brun fi t enlever desmansardes de la Corderie, oit elles avaient été reléguées, les meil-leures des sculptures ayant autrefois servi à décorer les vaisseauxet les galères. ilptés avoir tiré de la poussière et (le l'oubli cesg l o ri euses épaves (l'un art aujourd'hui délaissé, notre artiste lesavait fait disposer contre les murs (le l'atelier qu'il dirigeait, dansle but d'exciter l'émulation des ouvriers sculpteurs et de les fairesertir de modèles. Plus tard, l eélix Bruit fit connaître à CharlesDupin, que ses l'onctions d'ingénieur avaient appelé ii Toulon, ladécouvert(- qu'il atait faite (le ces fragments de sculpture de l'écolede Puje1, et les soins qu'il avait pris pour leur conservation, etlui en remit une description détaillée '. C'est à partir (le ce momentque vint au célèbre ingénieur la pensée de fonder un Musée desculpture et d'architecture navales au port tic Toulon. En effet,peu après son attache à ce port, vers la fin de 1813, Charles Dupin,alors capitaine ait du génie maritime » , présenta ait

L'lleiiniite, préfet de la marine, une description des sculp-tures dont plusieurs avaient été exécutées sous la direction etd'après les modèles (le Puget, et q Lli,h cc moment, ornaient encorel'atelier des sculpteurs . li dressa également un inventaire de

V. lieus, Notiec sur la seufpture navale, p. 126 et suis., Bulletin Lie 1.-1cc-drrnic du top , aunee 1860-1861. - Cette notice renferme Une partie de la ,les-criplion de lix Brun, retrouvée, à sa mort, parmi ses papiers, per son litsV. Brun.

Parmi les sculptures les plus précieuses se. (routaient les figures de Renomméeset de Trjgons, qui, en 182i, furent expédiées à Paris, par Vinijeiiieur Vincent,pour 01,1er le Muéc naval uouvcllcnjcnt créé au Lousre.

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quelques autres fragments (le sculpture en bois qui, n'ayant puprendre place dans cet atelier, se trouvaient déposés dans des édi-fices appartenant à la marine. Pat' un ari'ètê du 3 septembre 181 ',le préfet maritime décida la création d'un élablissernent spéciale-nieiit affecté au (1é1)Ôt des ouvrages de sculpture et d'architecturenavales, et chargea l'ingénieur Dupin tic diriger l'exécution de ceprojet. Cet établisseinciit, qui prit le nom de-Musée maritime etqui, dix ans plus tard, servit de modèle au Musée naval titi Louvre,lut placé à côté de l'atelier des sculpteurs, atelier situé, ainsi quecelui des peintres, dans les bàtiments sud du P ilion de l'Horloge,depuis la fondation de ces derniers en 1776 '. Il fut décidé aussid'adjoindre à ce Musée une École où devaient être enseignés ledessin et le modelage de l'ornement et de la figure d'après la gra-vure, la 1)055e et le modèle vivant. Cette Ecole, dont la direction futconfiée au niaitre sculpteur, devait ètu'c accessible aux apprentisdus divers ateliers de l'arsenal, et mème aux jeunes gens de laville

Bien que, à Toulon, le plus ancien établissement spécialementdestiné à abriter (les objets d'art ait été créé par la marine, néan-moins, à ne considérer un Musée que comme une réunioti d'ou-vrages de Beaux-Arts, sans une affectation qui leur soit particulièredu hàtimcnt qui les renferme, c'est la ville qui, ainsi qu'on a pu levoir plus haut, aurait été la première à posséder une collection deproductions artistiques. On lit dans un livre publié par Vienne,ancien archiviste communal, les lignes suivantes ux nitirs dela salle consulaire, on voyait autrefois suspendus les portraits desVO5 tic Fiance, depuis Il enry IV, et d'autres souverains ; ceux dedivers consuls et commandants tic la place, tl'intendanls de Pro-vence. Le jour de la fête de saint Jean-Baptiste, lotis ces portraitset d'autres laldeatix , tels que celui qui représentait l'arrivée et ledébarquement, en i544, de l'armée turque commandée pal' Bar-berousse, le plan de Toulon (vue en perspective cavalière) peinten L8l, le siège de 1O7, la peste de 17l , et des sujets de dévo-tion, placés dans les appartements de l'hôtel, étaient exposés à lacuriosité du public dans la grande salle du rez-de-chaussée. La

t Le pavillon sud et l'horloge, fondés en 1176. (Archivei de la marine.)Charles DutIN, Mémoires sur la marine, in-1 8 1516). Bibliothèque de la [narine.

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Révohution (le 1789 les a fait lacérer et disperser Henry, égale-meut arclriiste de la tille, parle aussi, dans tin dc ses écrits, destableaux et autres objets (l'ait accumulés dans- l'Hôtel de villedepuis la Renaissance; i oici ce qu'il tilt Après le départ de lafini te (de Ba rberousse) , liii tableau fut peint pour. conserver Jesouvenir 41110 éténemetit si iuivniorablc pour la ville; je n'ai u'ienpu trouver sur l'époque précsc de sou exécution, et le uittIut (lel'aitiste à qui elle avait été confiée. Ce tableau, que j'ai vii dansmou enfance, dans la jrande salle de lHctel dc ' , Ille, et (111i,

en 1793, à la reprise de 'l'oit Ion sur les coalisés, a (lé étre lacérécomme « tous ceux » qui recouit' rai eu t les murs (le celle rnéni esalle, Fepr4Sentaj t la flotte turque preuiant le uilOuillage en I)CC dela tille, qu'on voyait dans le fond du tableau

Sous le rouisuulat du générdl baron de Iteurniaun , Blaire (le Toulontut J! décembre I 840 ait 13 décent bue I 8!i.(; , la municipalité(lècida la formation d'une nouvelle cul lectiou (le tableaux et desculptures devant un jour constituer un véritable Musée. Une tinteen notre possession, (latée du 10 août 181 6 et signée par le pri tulueCoste, nommé cette, même année conservateur, de la nouvelle col-lection eut voie de formation , nous appuen 1 qu 'à ce nionieuu t latille possédait cent trois tableaux ; huit statuettes, ilouit lune eutmarbre et les sept autres en argile cuite; nui buste en bronze ; troisbas-reliefs, deux statues, titi groupe et un masque, tous ces (ler-niers objets en plâtre

Le 27 juillet 1849, le conservateur Joseph Coste, ayauit terminél'invcumlaiue di'taill' des oeuvres d'art appartenant â la ville, pi-'senta cet inventaire à M. Rouuq nier, maire'. Le 23 aoit suivant,pa l'uit un a uTété, signé par ce dernier, ué ij lan t les formalités à rem-plir ,otr les artistes et les amateurs désireux de faire des copiesd'ap tés les peintures et les sculptures faisant partie de la collectionmunicipale, et disposées contre les parois et sur les meubles (lessalles cl bureaux (le l'Hôtel de tille

Il. i'IE\',,K, Promenades (lan.ç Toulon ancien et moderne, iri-16, aunée 18 lJ) . J li: t t , Sur ic séjour de la /folle de Barberousse à ï,uloa, en 15JJulÉetj,, de l'-Jca . /emie du Far, années J8s5-18'iG-18'7.

lIn certain nombre de Copies iuiodrruuc's, exé'utées dans les I11LISCS tIC ifol-lande, furent ac u ses, vers tS .'i, par la ville.

Un énubte ori:iinat (te cet inventaire est en noire possession,Nous possédons un curait, du temps, de cet arr.té.

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Ce premier noyau fut liienlèt atimenté de quelques peintures etdessins anciens décorant la salle de dessin du eol1è 1 e ', de dons del'État et de particuliers, et (le tableaux acquis ii des arlistes bu-lonnais, ou offerts par ces derniers, à titre gracieux. Vers le mêmetemps, M. Granet, ancien officier (le l'armée, et M. Dupont, payeur(litVar, léguèrent à la iille, le premier, deux l)orls tableaux deSoliniéne, le second, environ cinquante toiles, (10111 quelques-unesd'un assez grand mérite

Les salles de la mairie étant devenues insuffisantes pain' contenirtoutes les œuvres d'art apparli'nan L ii la iI1e , la municipalitésonjca h utiliser, en l'ajourantI et la disposant cont enablemetit, uneaile, composée du rez-de-chaussée et d'un étage, de l'ancien liôp i-lai du Saint-Esprit, alors en démolition. Les travaux d'aménae-tuent, entrepris en 1857 SOUS la d irection de M. Jacques, architectecommunal, furent terminésnt's la inéine année, et cofttèreii t 12,000 fr.].es sculptures prirent place dans la chapelle dudit liôpi lai, cita-pelle occupant une partie du rez-de-chaussée, tandis que les pein-hues furent disposées dans une grande salie mesurant 8 mètresde largeur sur 36 de longueur et située à I ' t laçe sl1plI'ieur. L ' ou-verture (le ce Musée pros isoi ce eut lieu en novent bue 1857, sous leconsulat ik M. Ferdinand Itou u'jare1, maire; M. Bronz i cri étantdevenu le conservateur à la mort de Cosie, arrivée cii I 855

Vint-cinq ans après l'ouverture de cet établissement, le conseilmunicipal délibéra, dans sa réunion du 9 aoctt 1882, l'érection duU tisée-iii liliOtlIè(1liC actuel. Les fouilles furent commencées leP' mars de l'année suivante, et le 1 1, juin 188.1 on coula le pie-ruer béton dans les 1ttdations. Bien qu'entièrement terminé en1887, sous le consulat de M. Dutasta, maire de 'l'anion depuis 1878,le monument n'a été inauguré et les salles ouvertes ait 1)IiiJliC (hiCle 29 août de l'année suivante, seize jours après sa réception par

L'ue ilote délaillunt Ce.S objets ,'st cuire nos moins. Elle porte la date du27 mars 1859 ci est signée par le conservateur Custe.

Lu 1851 . nous fîmes partie de lu Commission mu nicipaleicipale e ivarte de visiterles lableauux de M. Dupont, (Lettre ului maire.)

ce rnornu'nt, ces ouvres s'élevaient an nombre de dciii cents environ, maismalheureuse men t u ne grande partie de ces o tu y raj es é taie iii ul'uuuic iii diocriLe jportable. Ce n'est que dans le mois dc Janvier I $89 que, pour la première lois,il u été. créé une Co,nuuissomi (composée eu grande1rauide partie dariistes) (lu XIsuicdes Beau -Ptrls.

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une commission nommée à cet effet. La dépense totale pour laconstruction, la décoration et l'ameublementt du Musée-Bi Hio-tbèq iie s'est élevée à 75,000 francs, somme a laquelle. il fautajouter celle de 25,000 francs accordée par l'Etat pour compléterla décoration extérieure et celle du grand escalier.

Ce bel édifice, de style Renaissance, a été élevé d'après les planset sous la direction de M. Gaudensi-.-Ular, architecte toulonnais rési-dant à Marseille, M. Léon Vinet étant l'entrepreneu r des travaux.Les sculptures des façades, ainsi que les peintures tIn pgrand escalieret (les salles, sont (lues, pour la plupart, à tics artistes provençaux

Pour le montent, nous n'avons pas à parler des ouvrages (l'art(lue renferme le Musée municipal. Quant an Musée de la marine,comme il n'a jamais été publié de catalogue, nous donnons ici laliste des sculptures en bois (lui s'y trouvent, en nous bornant àl'indication des sujets, une description détaillée devant présenterd'assez grandes difficultés. Lue bonne partie de ces sculptures sontdu dix-septième siècle, et ont été exécutées sous les yeux et d'aprèsles modèles de Pierre Puget. Charles Dupin, avant de les faireplacer dans le local qui leur était destiné, s'occuipade leur restaura-tion, et fit redorer celles qui primitivement avaient été durées.D'autres, dont les formes se trouvaient altérées par les eunpàte-ments produits par la superposition, sur l'ancienne dorure, denombreuses couches de peinture et de dorure, et mérite de gon-ilion, furent débarrassées (le cet amas (le couches de peinture, etc.,qui les recouvrai t, (le manière à mettre iv nu le buis. C'est grâceaux diverses restaurations exécutées dans notre siècle par lesmaitres sculpteurs li ruri et lion iii fay, et aux grands soins qu ' on enprenait auparavant, que nous devons la parfaite conservation de laplupart (le ces restes (le décoration navale. Nous savons que, dansles siècles passés, après le désarmement d'un vaisseau oit (l'unegalère, on enlevait les sculptures P011' les mettre à l'abri daims unlieu (le dépôt spécial. Il n'est pas besoin tic dire que, lorsqu'unnavire était hors (le service, les mêmes précautions étaient prises;car, dans ce cas, on les utilisait, autant que possible, pour la déco-ration d'autres navires neufs.

I Le iItmjier des il ris a donné, dans son numéro du mardi 3 mai 1888, kdescription du monument et dc ses décoraton.

Extérieurement, les sculptures occupaient l'avant ou proue desvaisseaux et des galères, niais surtout la partie arrière OLI poupe,comprenant le tableau et les côtés oui revers de poupe, ces derniersappelés bouteilles, lorsqu'il s'agit d'un vaisseau, et aleltes, lors-qu'il est question d'une galère. Les préceintes, les sabords etautres parties latérales des navires étaient quelquefois ornés desculptures, peu importantes, clairseniues et d'un faible relief,telles que frises, mascarons, attributs divers, etc.

SCULPTURES EX BOIS DU MUSÉE X1VÀL

DIX-SEPTIÈME SIÊCIE.

1. Naïade sur les eaux.2. Amphilrite sur les eaux, portée par des dauphins.3. Amphitrite sur son char tramé par (les dauphins.10. Naïade à sa toilette, entourée dc quatre tritons soutenant

des (ornes d'abondance et des guirlandes.14. La Fiance et quatre Génies, avec cette inscription OU

devise Jovis. MEIItJIT. tIRTLTE. FvoREM.ES. Deux Romains porte-enseignes. Figures de grandeur

nature et de ronde bosse.18. Minerve entourée d'ornements et de figures d'enfants.

Arrière (le galère.19. Enfant soutenant les Armes (le la France.J. Deux Africains. Figures de grandeur nature et de ronde

bosse.42. Quatre femmes entourées d'attributs caractéristiques, per-

sonnifiant les quatre Parties du Monde, offrent des présents à laFiance, assise sur un tertre, une main appuyée sur l'Écu royall'autre tenant un tuisceaii d'armes.

43. Les neuf Muses présidées par Minerve, avec cette devise%IwIt:Ti. F'AVORE\L L,JLC!TUR. Musis.

70. Écusson renfermant des attributs de la Mer.

1 Les numéros qui précèdent la désignation des sujets sont ceux que portent lessculptures. Tous les per.sonnaes dont tes dimensions et le relier ne sont pas indi-qués sont de dcmi-grandeur naturelle ou un peu au-dessous ulc cette grandeur, etde bas-relief.

71 . Écusson contenant le Inisle, de Loti is XII? . -7. Écusson portant un ciul)lèn)e.

Soleil allégorique, avec ces trois mots \os. DUCIT. (tus.Ces quatre bas-reliefs ornaient des panneaux (Palettes.

73. Louis i\lV, sous la figure de àlars, tient sous ses pieds laDiscorde, qu'il est l) rè t à frapper de son glaive. Ce grand bas-relief,dont la figure l)i'i flCi l)ale est de haut rouet et presque de grandeurnature, ornait l'arrière d'une galère, ayant à ses alcites ou côlésles deux bas-reliefs suivants

Louis \IV, suivi de ses giiciriers vètuts en soldats romains,recuit la soumission d ' une Ville SOUS la figure d'une femme ayantune couronne murale sur la tête. - La eouuupositioa est aeennlpa_guée de cette devise : (h lxii ii. EST. 110C. IIECxUu. Qi OD. Recu-iuus. hii'inu.'r.

Louis XII' montre, vil 1(111 (limitant (les ordres, une 1)011ede Ville fermée aux guerrieus qui le suivent. - De la devise, illie reste q ue Il'S mots PICE. LIG1)E.

75. Deux licteurs romains. Figures de grandeur nature et enronde l)OSSC.

121 - Perse COu/.'ant la le'te de J!é(luse.1'22. Naïades et Tritons Iressant tles couronnes, cl petit Génie.183. Minerve préside les Arts et les Sciences, syuiuluolisés

par des figures de fciu mes tenant dans lents mains ou a .a an t Sleurs côtés des instruments, tels que palette, maillet , Cousuluth, etc.

184. Le Trtonip/ze d'.Jniphiiriic. - Elle est aSSISe sur un chartraîné par (les dauphins, et a pour cortège des naïades et tIcspetits Génies.

238. Le Triomphe de JVeprunc, avec la devise Ilic. Max. TUT,LQuas. Pendant du précédent bas-relief.

239. Attributs de la Force, aiec cette inscriptionIXFR,lCI'iS.VIRIBIS. ABD.xX.

28 '. La France, sous la figure de Mars, protège les quatreParties tin Monde représentées i et r des figures de te iii un e . -Le sujet est acroni pagné (le celte devise Qui:. Hucio. lx. Ti:niuis.i\oSTuulS. CLIRI. Tu.mTuui.

286. Le Soleil et trois branches (le lis, avec la devise :CIENTE. %uiusco. Bas-relief de panneau dalette.

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316. Tête de jeune homme accompagnée -d'ornements. Rondebosse (le grandeur naturelle.

317. Tète de négresse entourée d'ornements. Ronde l)OSSe degrandeur naturelle.

318. Tète de bélier colossale. Elle ornait la proue d'une galère.3: 't. J)eiix Cai'iatides. Rondes bosses de grandeur nature.37. Quatre enfants porte-enseignes. Fi'agmeii Is séparés, sous

le nième numéro.33. Fragments de moulures composées de coquillages et de

coraux retenus par des pelles enfilées qui les enlacent. Provenanttic la galère la Patronne.

337. Neptune sur un char en forme de coquille traîné pal' deschevaux marins.

338. Triton. Fragment de grandeur nature et de ronde bosse,COiilJ)reflaflt la tête et la partie supérieure du torse.

358. Enfant tenant un écusson. Fragment faisant suite auxquatre enfants, sous le numéro 37.

361 . Frises Louis i\IV.36e. Enfant. autre fragment faisant suite à ceux portant les

numéros 1227 et 38.

DIX—HUITIÈME SIÈCLE.

li. Le Génie de la Fiance au milieu tics quatre Saisons per-sonnifiées. Tableau d'arrière de grand canot.

'et Léopard. Bas-relief de grandeur nature.I . Hercule terrassant le lion de JW,n(e . Ronde bosse de

grandeur nature.40. Hercule terrassant le sanqiier. Bonde bosse de grandeur

nature.307. Lion. Bas-relief de grandeur nature.308. Écusson de fronton de dunette.31 . Console. Elle supporte le buste connu de Puget.301. . Écret isse. Elle ornai t l'avant du n canot.34't. Pilastre très orné, avec une croix de Malte.

Pilastre orné, où l'on voit les Armes de la France.350. Les Armes de la France. Ce bas-relief ornait l'arrière tl'iiii

canot.

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DIX-?EUVIEME SIÈCLE.

12. Grandes cariatides. Elles proviennent du vaisseau le Sancti-Petri,

45. Deux Hercule en pied. Pendentifs (le grandeur nature etde ronde bosse.

8. Neptune, armé tut trident, debout sur une coquille marinesupportée par un dauphin. Ce groupe, de ronde bosse et de gran-deur demi-nature, ornait l'avant d'un canot impérial.

Gouvernail dont la partie supérieure ou tète est couverted'un casque antique couronné de laurier. Ce gouvernail apparte-nait au mnème canot.

Frises des préceintes ou côtés extérieurs, et dossier. Cesornements proviennent dudit canot impérial.pénal.

156. Fragments de frises d'acanthe. Débris trouvés parmi lesépaves de la frégate la Sémillante.

319. Allégorie de la découverte (le l'Amérique. A droite, leGénie tic la marine, debout; à gauche, l'Histoire assise, tenant dela main gauche un style; au centre, un globe terrestre. Figuresde haut relief et de grandeur naturelle.

31, Tableau d'arrière d'un canot.326. Tableau d'un canot construit SOUS Louis XtiI[.333. Fronton de dunette du vaisseau le Souverain.334. Couronne de vigne et (l'olivier.330L Frises des bouteilles du vaisseau le Souverain.339. Frises de l'arrière du même vaisseau.42. Deux hermès ou gaines surmontées d'une tète d'Égyp-

tienne.345. Fragments de cariatides colossales. Ils proviennent du

vaisseau le Jupiter.347. Corbeille dc fleurs.3'l' . Deux Tritons. Ils servaient de supports à tics porteman-

teaux ou bras auxquels on suspend un canot.352. Ecusson entouré de drapeaux, armes, etc.353. Dossier d'arrière sculpté d'un canot impérial.354. La Charte Constitutionnelle. Provenant du vaisseau

le Souverain.

355. Autres frises tic l'arrière du vaisseau le Soureroin.358. Enfant tenant un écusson.• . Autre ciifaiit tenant un écusson.360. Frise exécutée sous Louis XI III.363. Frises des préceintes ou côtés extérieurs d'un canot.

Pilastre, orné de figures et d'attributs, de l'époqueLouis XVIII.

Tableau d'arrière sculpté d'un canot.•Panneau orné (le figures, de rinceaux, de médaillons.

Couronne (le fleurs inachevée.Huit bustes de dimension colossale ayant orné des poulaines

de grands vaisseaux.

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