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LE GUIDE 2015

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FORMULE 1, RALLYE, ENDURANCE, MOTOGP,MX…

MOTEURS3,90 €

60 PAGES

2 POSTERS LEWIS HAMILTON & SEBASTIAN VETTEL

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le Hodey. Directeur général Denis Pierrard.Rédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable rédaction sportive Philippe Lacourt. Responsable du magazine Laurent Denuit. Textes écrits par Olivier de Wilde, Christian Lahaye, Philippe Janssens, Thomas Bastin avec la collaboration de Sébastien Ferrante (st.)Mise en pages IPM Press Print. Photos de LPR Photography/Rixhon, De Coster, Belga, AFP, AP, Photo News, Reporters. Direction, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 Bruxelles. Fax > (02) 211.28.70.Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59

Abonnements > (02) 744.44.55. Fax > (02) 744.45.55. E-mail > [email protected]. Internet > www.dh.be.

Crédits Une > Reporters, Photo news

➜ ÉDITO Olivier deWilde

UNPEUPLUSPRÈSDESÉTOILES…

Après un Championnat duMonde des Rallyes 2015 déjà bien parti pour SebOgier, vainqueur desdeux premières épreuves et principal candidat à sa propre succession, ce sera, le dimanche 15mars,au tour de la campagne F1 de débuter avec le GP d’Australie.Comme le lancement àMelbourne, le supplémentMoteurs de laDH est une tradition. On vous yprésente une nouvelle saison de sport auto s’annonçant, au plus haut niveau, comme un remake de2014. Enmieux, on l’espère, au niveau de la bagarre.Au sein d’une F1 faisantmoins de bruit que par le passé, au propre comme au figuré, Mercedes etLewis Hamilton partent cette fois clairement grands favoris. Sur une grille réduite à 18monoplaces,ce qui n’était plus arrivé depuis un demi-siècle, Red Bull, Ferrari, Williams, Lotus et les revenantsMcLaren-Honda suivront les Flèches. On assistera aussi aux débuts du plus jeune pilote de F1 detous les temps : Max Verstappen, un prodige de 17 ans avec du sang belge. Pour l’intérêt du sport, etsans aucun parti pris, afin de vivre une année un peu plus passionnante, on souhaite que lesmono-places des Vettel, Raikkonen, Massa, Bottas, Ricciardo, Alonso (absent du premier GP) ou Button serapprochent un peu plus près des Étoiles d’Argent. Enfin, dans le pire des cas, on aura droit audeuxième round du duelmusclé Hamilton-Rosberg. Avec toujours l’avantage au poing pour le ta-toué britannique.EnWRC, en attendant la nouvelle Hyundai et le retour de Toyota, Volkswagen possède toujoursl’avantage et deux des troismeilleurs pilotes actuels avec Ogier et Latvala. Le troisième est belge eta décroché un superbe premier accessit en Suède. Déjà vice-champion en 2013, Thierry Neuville, de-venu une véritable star chez nous, n’attend plus qu’une voiture aumoins égale à la Polo pour viser lavictoire et le titre à la régulière. C’est, lui promet-on en Corée, pour bientôt. Sinon, il devra changer ànouveau de crèmerie…D’autres représentants, promus et aidés à unmoment par leRACB National Team, ont suivi leurbonne étoile et sont au top dans leur discipline. Aspirant à la F1, Stoffel Vandoorne visera le titre enGP2 avec ART. Pilote officiel BMWenDTM,MaximeMartin ambitionne des victoires et unTop 5absolu. Laurens Vanthoor remettra son titre en jeu en Blancpain Endurance Series et aux 24H deSpa. Le pilote de Zolder veut aussi débuter auMans où l’affrontement entre les protos Audi, Toyota,Porsche et le revenant Nissan s’annonce somptueux. Décrocher un quatrième succès s’annonce plusdur que jamais pour le licencié belge André Lotterer.Enfin, si Citroën devrait continuer sa razzia de succès enWTCC, on s’intéressa beaucoup à un piloteHonda avec le double programme Super GT/Super Formula du Verviétois Bertrand Baguette.Sans oublier bien sûr de suivre les débuts de Dries Vanthoor enmonoplace, de nos jeunes loups enrallye Junior, le renouveau du rallye belge passant par la catégorie R5 et la pépinière de jeunes pous-ses en karting belge ou international rêvant elles aussi de rejoindre, un jour, les étoiles, pas toutesallemandes heureusement, du sport auto.

AUTO > FORMULE 1

4 Grille de départ La saison 2015démarre en Australie, le 15 mars.

6 Dans les stands Le règlement 2015.

8 Pilote Lewis Hamilton,champion en titre.

11 Equipe Verstappen - Sainz,les fils de en F1.

14 Teams Les écurieset tous les pilotes 2015.

26 Grands Prix Le calendrier 2015.

28 Trophées Le palmarès.

30 Rétro La saison 2014.

31 Courses Les GP dans le temps.

AUTO > RALLYES

34 WRC34 Thierry Neuville tout-terrain.

38 Le calendrier et les pilotes 2015.

40 BRC Le championnat de Belgique.

AUTO > CIRCUITS

42 WEC La guerre de l’endurance.

43 Blancpain GT Series L’officieuxChampionnat d’Europe GT.

44 DTM Maxime Martin repart pour un tour.

44 BGDC Pour les Belgian Gentlemen Drivers.44 Clio Cup Benelux Spectacle garanti.

45 BRCC&Belcar Relance et transition.

45 VW Fun Cup Le plaisir de conduire.

45 FR1.6 NEC Vanthoor en favori.

AUTO > KARTING

46 Avenir Les pilotes de demain…et d’aujourd’hui.

AUTO > HISTORIQUES

48 Vétérans C’est dans les vieillescasseroles…

MOTOCYCLISME

50 MotoGP Marquez à la culotte.

54 Moto 2&3 Marquez aussi !

56 Superbike Où sont les Belges ?

57 Motocross Les Belges aiment le MX.

CALENDRIERS

58 Agenda Tous les calendriers auto/moto.

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MOTEURS

SOMMAIRE

MARS 2015 I SPORTS MOTEURS I 3

Vettel a pris la place d’Alonso chez Ferrari…poussant l’Espagnol chez McLaren.Une redistribution des cartes qui, espérons-le,va apporter davantage de suspense qu’en 2014… (AP)

CINQCHAMPIONSENTROISÉCURIES

Pour ne plus revivre une saisonmarquée du sceau Mercedes etempêcher le duo Lewis Hamilton,champion du monde 2014,et Nico Rosberg, son dauphin,de se disputer à nouveau le titre,deux écuries ont frappé fort…en réunissant les quatre autreschampions du monde.Pour le grand retour de Honda,plus de 25 ans aprèsla domination de Prost et deSenna, McLaren a engagél’Espagnol Fernando Alonso auxcôtés de l’Anglais Jenson Button.Ferrari misera en 2015sur Sebastian Vettel,venu aider Kimi Räikkönen…

AUTOMOBILISME

F1

RÈGLEMENT 2015

QUATRE MOTEURSQuatremoteurs et non plus cinq comme cet-te année – seront autorisés par pilote pourl’ensemble de la saison. Si plus de 20 GrandsPrix sont inscrits au prochain Championnat,les pilotes auront droit à cinq blocs. En cas dechangement complet de V6 turbo hybride, lepilote devra s’élancer du fond de la grille dedépart et non plus de la voie des stands.

POINTSLe doublement des points, c’est déjà fini !Chacune des 20manches inscrites au Cham-pionnat 2015 rapportera donc identiquementlesmêmes points sur base du barème en vi-gueur depuis 2010, à savoir : 25 pts au 1er, 18 ptsau 2e, 15 pts au 3e, 12 pts au 4e, 10 pts au 5e, 8 ptsau 6e, 6 pts au 7e, 4 pts au 8e, 2 pts au 9e, 1 pt au10e. Le classement constructeur est établi surbase du cumul des points engrangés par lespilotes d’unemême équipe et détermine le

CASQUE UNIQUE :VETTEL S’EST CALMÉ !Afin de permettre aux spectateurs etcommentateurs de mieux identifier les pi-lotes en course cette saison, chaque pilotesera obligé de conserver une livrée de cas-que unique du premier jusqu’au dernierGrand Prix. Cette mesure s’adresse sur-tout au quadruple champion du mondeSebastian Vettel, qui a utilisé plus de 90designs différents depuis ses débuts en2007. L’Allemand a toutefois décidé dechanger de politique pour son passage àla Scuderia. Il avait déclaré au début de cemois qu’il avait l’intention de garder unelivrée unique – celle apparue à Jerez en es-sais hivernaux.

AFP

CEQU’ILFAUTSAVOIR

Si, contrairement à la saisondernière, peu de changementsinterviennent à l’aube de cetexercice 2015, nous avons cruutile de vous briefersur les principaux pointset petits changements diversintervenus durant l’hiver…

AUTOMOBILISME

F1

PAR PHILIPPE JANSSENS

montant des primes reversées par la FOM surles revenus commerciaux de la F1. Si une cour-se est stoppéemoins de 2 tours après le dé-part, aucun point n’est distribué. Si les pilotesont parcouru plus de 2 toursmaismoins de75 % de la distance totale du GP, les points sontdivisés par deux. Si plus de 75 % de la distancetotale du GP ont été parcourus, 100 % despoints sont distribués.

SAFETY CAR VIRTUELLETesté lors des ultimes Grands Prix de la der-nière saison, suite à la sortie de piste dramati-que de Jules Bianchi au Japon, la Safety Car vir-tuelle (VSC) fait désormais son apparition.Lors d’un incident indiqué par le déploie-ment d’un double drapeau jaune, les pilotesdevront limiter leur régimemoteur afin dedemeurer au-dessus d’un temps partiel déter-miné pour ce secteur et programmé dans leboîtier électronique de contrôle central de laFIA. Les pilotes seront avertis par trois si-gnaux : des panneaux visuels, des bips sono-res et par radio via leur stand. Tout contreve-nant sera, bien évidemment sévèrement pu-ni ! Chaque tour concerné par cette VSC

6 I SPORTS MOTEURS I MARS 2015

Les ingénieurs et mécaniciensdes écuries (ici la Williams

de Felipe Massa) ont dû s’adapterau nouveau règlement 2015. (REPORTERS)

MOTEURS : GEL… DÉGELÉ !Il a suffi d’un oubli concernant la date finale d’homologa-tion des moteurs dans la rédaction du règlement techniquedu Championnat du Monde de F1 2015 pour que James Al-lison, directeur technique de Ferrari, s’engouffre dans labrèche… Ce dernier ayant obtenu gain de cause, les équi-pes pourront donc développer leur moteur V6 tout au longde la saison, sans date finale d’homologation. La FIA a doncété contrainte… et forcée d’accepter la poursuite du déve-loppement des moteurs pour la saison 2015. Cette nouvel-le, attendue par Ferrari et Renault afin de combler leur re-tard sur Mercedes (même si la firme allemande va elle aus-si poursuivre le développement de son V6), ne pourra pass’appliquer à McLaren qui a entamé son partenariatavec le motoriste japonais Honda.

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DROITS D’INSCRIPTION:MERCEDESPAIE 4,3 MILLIONS !Si, pour rester politiquement correcte en ces temps de cri-se, la FIA a exploré plusieurs nouvelles pistes afin de rédui-re les coûts des écuries de F1, l’instance sportive n’en a pasmoins décidé d’augmenter ses tarifs d’engagement pourson Championnat du Monde de F1. C’est ainsi que chaqueécurie est désormais priée de débourser une dîme de basede 455.000 €. Mais on ne s’arrête pas là ! Puisque les écu-ries engrangent tout au long de la saison des primes rever-sées par la FOM (Formula One Management) sur les droitsTV, la FIA réclame également 4.552 € par point conquis lasaison précédente. Mieux encore : pour l’écurie champion-ne du monde (Mercedes en l’occurrence), cette taxeest augmentée à 5.463 € par point récolté en 2014.Et voilà pourquoi le constructeur allemand sera prié deverser cette année quelque 4.284.563 € pour prendre partà la saison.

SUPERLICENCEANTI-RED BULL !Afin d’éviter l’accession en F1 de pilotes trop jeunes etinexpérimentés façon Max Verstappen chez Toro Rosso, laFIA a décidé de se montrer plus exigeante pour l’obtentionde la superlicence. Désormais, le candidat devra avoir 18ans révolus et être en possession de son permis de condui-re. Il devra également présenter des résultats dignes enformules inférieures durant un minimum de deux saisons,avoir accompli 300 km au volant d’une F1 et montrer uneparfaite connaissance du règlement sportif. Chaque candi-dat devra en outre totaliser 40 points acquis en fonction deses résultats sur les trois dernières saisons ou avoir été ti-tré en F3 Europe, en Indycar ou en WEC. Sur base de sesnouveaux critères, tant Max Verstappen que Carlos Sainz IIet que Daniil Kvyat auraient été recalés !

comptera dans la distance totale àparcourir.

TROIS SESSIONS TESTCette année, trois sessions d’essaishivernaux de quatre jours chacuneont eu lieu, exclusivement en Euro-pe. Seulement huit journées de testsseront autorisées à partir de 2016.Deux sessions d’essais privés de deuxjours chacune auront lieu en Europependant la saison. Deux de ces qua-tre journées devront être réservées àdes jeunes pilotes.

PARC FERMÉLe régime du parc fermé – qui inter-dit aux équipes demodifier leurs voi-tures – débutera dès le début de latroisième séance d’essais libres etnon plus des qualifications.

COUVRE-FEULe couvre-feu, imposé par la FIA de-puismaintenant plusieurs annéespour garantir unminimumde

temps de sommeil auxmécanicienset aux ingénieurs, passera de six àsept heures le vendredi. Il sera denouveau augmenté d’une heure en2016.

MUSEAU ADAPTÉAu niveau du règlement technique,de nouvelles règles ont été ajoutéesafin de rendre lesmuseaux desmo-noplaces plus esthétiques et plussûrs.

RÉDUCTION DES COÛTSEnfin, plusieursmesures destinées àréduire les coûts ont été adoptées. Letempsmaximumautorisé pour lesessais en soufflerie passera de 80 à65 heures par semaine. L’utilisationdu CFD – lamécanique des fluidesnumérique – sera réduite de 30 à 25téraflops. Les équipes ne pourrontégalement plus utiliser qu’une seulesoufflerie par an. Celle-ci devra êtredésignée en début d’année auprès dela FIA.


HAMILTONETLABONNEÉTOILE

Le double champion du mondeaborde la saison 2015 en touteconfiance. Retour sur le parcoursd’un surdoué du volant…

C.V. EXPRESS

Pays : Grande-BretagneDate de naissance : 7 janvier 1985Lieu de naissance : Stevenage (G-B)Taille : 1,74 mPoids : 68 kgInternet :www.lewishamilton.comÉcurie actuelle : Mercedes-AMG

PALMARÈS EN F1

➜ 2 x champion du monde 2008 et 2014➜ GP disputés : 148➜ Écuries : McLaren (2007-2012),

Mercedes-AMG (depuis 2013)➜ Débuts en F1 : Australie 2007 (3e)➜ Première victoire : Canada 2007➜ Dernière victoire : Abou Dhabi 2014➜ Victoires : 33➜ Podiums : 70 (victoires comprises)➜ Pole positions : 38➜ Meilleurs tours : 20➜ Abandons : 22➜ Points marqués en F1 : 1.486➜ Nombre de tours en tête : 1.837 (9.246 km)➜ Classement au Championnat

du Monde pilotes : 1er (2008, 2014), 2e (2007),4e (2010, 2012, 2013), 5e (2009, 2011)

AUTOMOBILISME

F1



Avec Mercedes, Hamilton a trouvé une combinaisonparfaire pour ses talents de pilote. (PHOTO NEWS)

Lesoreilles diamantées, des tatoua-ges plein la peau et la casquette vis-sée façon rappeur, Lewis Carl DavidHamilton n’a pas que des amis. À

trente ans, le champion dumonde en titreparaît à peine sortir de l’adolescence tant ilaimemettre en avant son look rappeur etmauvais garçon. Alors oui, son style ne plaîtpas à tout lemonde.Mais chacun s’accordesur une chose : avec deux titresmondiauxconquis en 2008 et 2014, ce petit Black né àStevenage, à 50 kilomètres au nord de Lon-dres, est un véritable phénomène.

Pour l’avoir côtoyé durant de longuesannées chezMcLarenMercedes, Niki Lau-da est également celui qui fut envoyé parMercedes pour recruter le prodige britan-nique pour le compte exclusif de lamar-que à l’étoile. “Mercedes le voulait absolu-ment pour remplacer Michael Schumacher”,explique l’ancien triple champion dumonde autrichien. “J’avoue que j’étais assezd’accord, parce que des pilotes commeHamil-ton, il n’en existe pas beaucoup. Je me sou-viens que je l’ai appelé en pleine nuit à Singa-pour, juste avant le Grand Prix où il partait enpole. Je lui ai dit que tant qu’il resterait chezMcLaren, il serait le bébé de Ron Dennis etqu’après le départ deMichael, il pouvait deve-nir le premier pilote à offrir le titre mondial àMercedes. Après son abandon, le lendemain,nous avons discuté et tout est parti de là…”

Question popularité, ses 2,46millionsde fans sur Twitter témoignent que Lewis,comme le footballeur David Beckham enson temps, est devenu un phénomène desociété, une icône qui, associée à desmar-ques, permet de gagner beaucoup d’ar-gent. Mercedes l’a bien compris et a fait lenécessaire pour le convaincre, fin 2012, dequitterMcLaren pour défendre les cou-leurs de lamarque à l’étoile.

La légende dit aussi qu’à l’âge de 10 ans,

le jeune Lewis, qui nemanquait déjà pasd’assurance, est allé voir le patron deMcLaren, Ron Dennis, pour lui dire : “Jeveux courir pour vous, un jour, je veux courirpour McLaren.” Cette jolie anecdote n’a ja-mais été démentie en haut lieu.

Trois ans plus tard, McLaren et sonmo-toristeMercedes, déjà, ont engagé Lewisdans leur filière de jeunes pilotes. Les ré-sultats ont suivi, en karting, en FormuleRenault britannique, en F3 et en GP2, avecun aboutissement logique et planifié : unbaquet de titulaire en F1, dans uneMcLa-ren, en 2007.

LEWIS ET SES PÈRES…Cette année-là le gamin qui avait usé ses

premières combinaisons dans le baquetd’un kart dès l’âge de 8 ans, avait rivaliséavec le champion dumonde espagnol, Fer-nando Alonso, au point de lui disputer letitremondial. Finalement raflé dans la der-nière course par un Kimi Räikkönen op-portuniste. Hamilton avait, après coup, dé-claré à l’ÉquipeMagazine : “Qui aurait cruque j’allais mener le Championnat dès mapremière année ? Si j’avais gagné, vous imagi-nez ce qu’aurait été ma vie ? Tout ça à 22 ans.Non, c’est une bonne chose de ne pas avoir ga-gné.”Une expérience positivemais doulou-reuse, qui l’a affecté unmoment au pointde le rendre fébrile lorsqu’il a fallu allerchercher le titre un an plus tard, toujourslors du dernier Grand Prix.

Sacré champion dumonde, Hamilton aremboursé ce soir-là Ron Dennis, le patrondeMcLaren, qui avait financé sa carrièreenmonoplace après que le père du cham-pion, Anthony, s’est saigné aux quatre vei-nes et a cumulé trois boulots pour payerles premières saisons. Autant de sacrificesqui n’ont pas empêché le pilote de couperbrutalement le cordon, d’abord avec sonpère devenu sonmanager, puis avecMcLa-ren. Une fois revenu sur terre après avoirtutoyé (et digéré) lesmirages du star sys-tem, le pilote anglais s’est rabiboché avecson paternel et son clan familial.

HAMILTON ET SES PAIRS…Il lui fallait s’émanciper, grandir,

le chantier n’étant d’ailleurs pas achevé àce jour. Même s’il a intégré le club dessportifs lesmieux payés dumonde (plusde 30millions de dollars par an, contratspublicitaires inclus), Lewis Hamilton affir-me que son frère Nicholas, handicapémo-teur, est pour lui lemeilleur remède pourgarder les pieds sur terre.

La preuve, sans doute par la saison écou-lée. ChezMercedes-AMG, l’équipe oùHamil-ton est arrivé début 2013, la relation entreHamilton et Rosberg, les deux amis du pad-dock, était parfaite. Elle s’est naturellementcompliquée, l’an dernier, avec la perspecti-ve d’un titremondial promis à l’un d’eux.Contrairement à Rosberg, Hamilton s’estnourri de ces controverses, surtout aprèsl’accrochage de Spa-Francorchamps, pourfiler tout droit vers son deuxième titre.

Au lieu de s’effondrer, Lewis a réagi enchampion. Il a gagné cinq fois d’affilée, deMonza à Austin, et creusé l’écart définitifpour devenir, après Jacky Stewart, ledeuxième Britanniquemultiple championdumonde de Formule 1.

Et c’est pour cela, aussi, qu’il sera, bienévidemment, cette saison encore, l’un desprincipaux candidats à sa propre succes-sion…

Fashion victim, Lewis aime beaucoup paraderdans les soirées branchées. (PHOTO NEWS)

Lewis Hamiltona parcouru 2.676 kilomètres

en tête d’un GP en 2014,pour 2.247 km à son équipier,

Nico Rosberg

Je tiens à remercierchacun d’entre vous pour

votre amour et votre soutiendurant cette période difficile.Cela signifie énormément

à mes yeuxLewis Hamilton a tenu à remercier tous les fans

qui l’ont soutenu après sa nouvelle rupture(la quatrième depuis 2008 !) avec Nicole Scherzinger

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Nul doute qu’ils seront les attractions de ce début de saison : Max Verstappen, 17 ans,et Carlos Sainz, 20 ans, prendront leur premier départ de Grand Prix en F1 au volantd’une Toro Rosso. À eux deux, les pilotes Red Bull sont a priori, un peu light. Le fils de Joset celui de Carlos se montreront-ils à la hauteur des espoirs placés en eux ? Certains endoutent. Réponse dans quelques mois. En attendant, d’autres fistons ont, par le passé,suivis avec brio les traces de leurs aînés. Damon Hill, sacré champion du monde en 1996,30 ans après les deux titres de son regretté père Graham, prématurément disparu dansun accident d’avion. Jacques Villeneuve s’est également hissé au firmament sur lamême Williams-Renault en 1997, quinze ans après la disparition tragique de son pèreGilles en essais à Zolder. Plus récemment, Nelson Piquet Jr n’aura malheureusement faitqu’une apparition plus furtive queson père. Une prestation peuconvaincante achevée en queue depoisson et en scandale dans lespetites rues de Singapour.Nico Rosberg, digne fils du roi Keke,lui, aurait déjà bien pu ceindre la couronnemondiale si son équipier ne s’était pasnommé Lewis Hamilton.Mais l’heure de sa revanche a sonné !

Max

Carlos Sainz Jr (à gauche) et Max Verstappen,deux des attractions de l’année 2015 en F1. (REPORTERS)


TELSPÈRES,TELSFILS ?PAR PHILIPPE JANSSENS

Verstappen

CarlosSainz

AUTOMOBILISME

F1

Max

Disons-le franchement : l’annonce del’arrivéemétéorique deMax Vers-tappen chez Toro Rosso l’été der-nier a eu de quoi surprendre. Et si,

dans quelques jours àMelbourne, il devien-dra, à 17 ans et 5mois, sans doute à jamais leplus jeune pilote à avoir pris le départ d’unGrand Prix de F1, cette étoile filante a déjà faitcouler pasmal d’encre, au point de contrain-dre la FIA àmodifier son règlement quant àl’âge d’admission dans le saint des saints dusport automobile.

Et si certains grincheux s’inquiéteront tou-jours de voir débarquer ces jeunesmétéori-tes, nous ne bouderons pas notre plaisir, carcette pépite, sachez-le, n’a de néerlandais quela nationalité. Au final, c’est un pur produit…limbourgeois ! Samaman, Sophie Kumpenancienne championne de Belgique de kartinglui a donné naissance à Hasselt. Et si, Jos, soncélèbre papa, lui-même ancien pilote de F1 l’apasmal trimbalé aux Pays-Bas, c’est surtoutsur le circuit de karting de Genk que le jeuneMax a fait ses premières armes…Du karting àla F1 ? C’est donc possible, ou presque…Car iln’aura fallu qu’un an de F3 européenne et unevictoire auMasters de Zandvoort pour voirVerstappen Jr se faire alpaguer par l’écurie RedBull light, sur la simple base de ses qualités in-trinsèques…

“Normalement, ce n’est qu’après avoir effectuédes essais en F1 que l’on sait si l’on est prêt”, lan-ce-t-il sans hésitation. “J’ai accepté de signersans avoir couvert le moindremètre, car l’écuriem’a promis dem’apporter l’expérience nécessaireavant le début de la saison. Dès lors, je ne pou-vais pas refuser !”

Comme si la question s’était posée… “Non,c’est vrai, ce ne fut pas une grosse réflexion”,poursuit-il. “Même si je pensais à la F1 commeune éventualité dans un délai de 2, voire 3 ans, laproposition de Toro Rosso n’a fait qu’accélérer unprocessus finalement très naturel et tranquillepour moi. Même si je sens que cela ne plaît pas àcertains. Mais vous savez, je vais vieillir. Cette his-

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MAX-LA-MENACE !

Max Verstappen, 17 ans,restera sans doute à jamaisle plus jeune pilote de F1de l’histoire

AUTOMOBILISME

F1

toire d’âge ne va pas durer très longtemps…”Et d’ailleurs, depuis plusieursmois, le plus

belge des jeunes pilotes néerlandais se fondcommeun poisson dans l’eau au sein de sanouvelle structure. “Ça n’a pas été très compli-qué, car il est plus facile d’évoluer dans une gran-de équipe où chacun prend soin de son domainequ’en F3 où une personne s’occupe de nombreu-ses choses à la fois. Toro Rosso est une grandeéquipe, mais la mentalité y est très ouverte…”

On sent la jeune pousse en confiance,mê-me s’il sait que son adaptation au pinacle dusport auto prendra un certain temps. “Cela va

Verstappen

“Jevais vieillir.Cettehistoired’âgenevapasdurer trèslongtemps...

”12 I SPORTS MOTEURS I MARS 2015

“NEM’APPELEZ

PLUSJUNIOR !”

L’Espagnol ne veut plus êtrecomparé à son père,

ancien champion du mondede rallye

Mêmesi, de par son palmarès, sonnomet ses excellents contactsavec le taureau rouge, CarlosSainz a sans doute largement

contribué à l’arrivée de sa progéniture en F1,on ne peut pas dire que d’avoir affublé le fis-ton dumêmenomque le sien ait véritablementété un cadeau. La preuve par les premières décla-rations, voici quelques semaines, de Carlos SainzJunior lors d’une conférence de presse, chez lui àMadrid après l’annonce de son passage en F1.

“Je ne veux pas être comparé àmon père”, a-t-ildéclaré. “Quand j’étais petit, quand j’arrivais sur lespistes de karting, j’ai réalisé à quel point le nom demon père était important dans le monde du sportautomobile et j’ai beaucoup travaillé pour me forgerma propre réputation.”

Vous l’aurez compris: Carlito, comme le sur-nomme parfois affectueusement son championde père, veut se forger sa propre image… “Ce se-rait donc sympa si les gens pouvaient juste m’appe-ler Carlos Sainz. Je comprendrais que l’onm’appelleJunior si j’étais un pilote de rallye, mais étant donnéque je suis un pilote de Formule 1 maintenant,je ne vois pas la raison que l’on continue àm’appe-ler Junior.”

Et comme si cela ne suffisait pas, le jeuneMa-drilène tint également à faire une autremise aupoint. Concernant Alonso, celle-là. “Je ne veux pasêtre le nouvel Alonso, je veux être Carlos Sainz, c’esttout, J’espère avoir son succès mais pas être le nou-vel Alonso.”

Une fois réglée la question de l’identité et de lalourde hérédité, il reste à se pencher sur la per-formance. “C’est impossible de fixer des objectifsavant le début de la saison”, explique-t-il. “Les es-sais se sont plutôt bien déroulés. Il faut voir où nousmènera la première course en Australie. Mais je pen-se que Toro Rosso et moi, nous voulons être dans lespoints et j’espère que nous pouvons nous battrepour le Top 10, mais le fait est que je ne sais pas oùnous serons vraiment…”

Une chose est certaine : contrairement à sonéquipierMax Verstappen, Carlos Sainz II devradémontrer très vite de quoi il est capable, car ilne bénéficiera pas de lamême indulgence de lapart du staff de l’écurie que son très jeune équi-pier néerlandais.

Carlos

forcément prendre du temps. On ne peut pastout résoudre lors des essais. Il me faudra dutemps pourme forger ma propre expériencecar la vitesse ne fait pas tout…”

On comprend donc qu’il soit impatientde se glisser dans samonoplace pour sonpremier grand départ, dans quelquesjours àMelbourne. “Je suis impatient, c’estvrai”, conclut-il. “Même s’il y aura un peu denervosité sur la grille aumoment du départ.Cela, je ne pourrai en parler qu’après lacourse. Mais ce ne sera pas non plus ungrand saut dans l’inconnu…”

Sainz II

“Nemecomparezpas

nonplusàAlonso !

”

AUTOMOBILISME

F1


TEAMSETPILOTES2015

Les 10 écrurieset les 20 pilotessur la grille de départ 2015

AUTOMOBILISME

F1


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6. Nico ROSBERG (ALL)

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Ses –

44. Lewis HAMILTON (G-B)

Ses +

Ses –

MERCEDES AMGPETRONAS F1 TEAM

FORMULE 1Lewis HAMILTON

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Nico ROSBERG


TEAM

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3. Daniel RICCIARDO (AUS)

Ses +

Ses –

INFINITI RED BULLRACING

FORMULE 1Daniel RICCIARDO

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Daniil KVYAT

26. Daniil KVYAT (RUS)

Ses +

Ses –


TEAM

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FEU ROUGEO

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19. Felipe MASSA (BRÉ)

Ses +

Ses –

77. Valtteri BOTTAS (FIN)

Ses +

Ses –

WILLIAMSMARTINI RACING

FORMULE 1Felipe MASSA

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Valtteri BOTTAS


TEAM

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FEU ROUGEO

OO

7. Kimi RAIKKONEN (FIN)

Ses +

Ses –

SCUDERIA FERRARI

FORMULE 1Sebastian VETTEL

�

Kimi RAIKKONEN

5. Sebastian VETTEL (ALL)

Ses +

Ses –


14. Fernando ALONSO (ESP)

Ses +

Ses –

TEAM

FEU VERTN

N

NN

FEU ROUGEO

O

O

22. Jenson BUTTON (G-B)

MCLAREN-HONDA

FORMULE 1Fernando ALONSO

�

Jenson BUTTON


Ses +

Ses –

TEAM

FEU VERTN

N

N

FEU ROUGEO

O

11. Sergio Pérez (MEX)

Ses +

Ses –

27. Nico HULKENBERG (ALL)

Ses +

Ses –

SAHARA FORCEINDIA F1 TEAM

FORMULE 1Nico HULKENBERG

�

Sergio PÉREZ


TEAM

FEU VERTNNN

FEU ROUGEO

O

SCUDERIATORO ROSSO

FORMULE 1Max VERSTAPPEN

�

Carlos SAINZ Jr

33. Max Verstappen (P-B)

Ses +

Ses –

55. Carlos Sainz (ESP)

Ses +

Ses –


TEAM

FEU VERTN

NN

FEU ROUGEO

OO

8. Romain GROSJEAN (FRA)

Ses +

Ses –

13. Pastor MALDONADO (VEN)

Ses +

Ses –

LOTUS F1 TEAM

FORMULE 1Romain GROSJEAN

�

Pastor MALDONADO


TEAM

FEU VERTN

NN

FEU ROUGEO

O

O

O

9. Marcus Ericsson (SUÈ)

Ses +

Ses –

12. Felipe Nasr (BRE)

Ses +

Ses –

SAUBER F1 TEAM

FORMULE 1Marcus ERICSSON

�

Felipe NASR


TEAM

FEU VERTN

N

NN

FEU ROUGEO

O

O

O

46. Will STEVENS (G-B)

www.willstevens.co.uk–

Ses +

Ses –

MANOR MARUSSIAF1 TEAM

FORMULE 1Will STEVENS

�

?

L’ÉCURIEFANTÔME

Les monoplaces de F1embarquent ce 6 mars pourl’Australie. On saura ce jour-làsi l’écurie Marussia/Manor aréussi son pari, celui departiciper à la manched’ouverture de cette saison2015 alors qu’elle était enfaillite d’octobre à mi-févrieret qu’une vente aux enchèresavait même eu lieu endécembre. On sera aussi fixésur ses deux pilotes.Le jeune Britannique WillStevens, 23 ans, sera titulaire.L’Espagnol Robert Mehri ou leNéerlandais Giedo Van derGarde (mais pas StoffelVandoorne, que McLaren arefusé de libérer) étaientpressentis au moment dubouclage de ce magazine.μ La photo qui illustre cettepage est celle de lamonoplace alignée parMarussia en 2014…


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Rue : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . N° : . . . . . . . . . . . Bte : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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DESCRIPTION

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BARCELONESHANGHAÏ SAKHIR

15 MARSAustralie

SEPANG

MONZABUDAPEST SPA-FRANCORCHAMPS SUZUKAMARINA BAY

MELBOURNE

135

239

92

115

251

226

233

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145 284

138

205

84

186

305

200

180

255

29 MARSMalaisie

10 MAIEspagne

12AVRILChine

19 AVRILBahreïn

26 JUILLETHongrie

23 AOÛTBelgique

27 SEPTEMBREJapon

6 SEPTEMBREItalie

20 SEPTEMBRESingapour

110

252248

280191

203

287

71

225

152

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302299

76 70

242

108

317

73

261

85

250

295

76

270

159

85

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311 126

255

79

300

128

300

63

284

20563

158

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286

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198113

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64 290305

170

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29790

152

290

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170

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178

335

305

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86

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126

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280135

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200

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140

260

260

200245

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185

90

64

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297

DÉPART 06:00

Vitesseen km/h

125

DÉPART 08:00 DÉPART 07:00 DÉPART 17:00 DÉPART 14:00

DÉPART 14:00 DÉPART 14:00 DÉPART 14:00 DÉPART 14:00 DÉPART 07:00

LES 20 GRANDS PRIX DE 2015


DESCRIPTION



NÜRBURGRING ?SILVERSTONESPIELBERGMONTRÉALMONACO

YAS MARINAELROY > AUSTIN INTERLAGOS, SÃO PAULOSOTCHI

DESCRIPTION

MEXICO

24 MAIMonaco

7 JUINCanada

21 JUINAutriche

5 JUILLETGrande -Bretagne

19 JUILLETAllemagne

11 OCTOBRERussie

25 OCTOBREEtats-Unis

1ER NOVEMBREMexique

15 NOVEMBREBrésil

29 NOVEMBREAbou Dhabi

269

111

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95

207

47

95

63

126

269250

81

289

297

120

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316

56

155254

93

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95

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211301199

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120

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80

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220 323

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90

180

328

110320

260

158

90

328

313




Michael Schumacher (All)1994, 95, 2000, 01, 02, 03, 04


AUTOMOBILISME

F1Les plus titrés

Le Livre d’Or du Championnat du Monde de Formule 1

1950

1951

1952

1953

1954

1955

1956

1957

1958

1959

1960

1961

1962

1963

1964

1965

196619671968

1969

1970

1971

1972

1973

1974

1975

1976

1977

1978

1979

1980

1981

1982

1983

1984

1985

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

2012

2013

2014

REPORTERS

Juan Manuel Fangio (Arg)1951, 54, 55, 56, 57

Jack Brabham (NZ) 1959, 60, 66Jacky Stewart (G-B) 1969, 71, 73

Niki Lauda (Aut) 1975, 77, 84Nelson Piquet (Bré) 1981, 83, 87Ayrton Senna (Bré) 1988, 90, 91

Alain Prost (Fra)1985, 86, 89, 93

Sebastian Vettel (All)2010, 11, 12, 13

REPORTERS

Alberto Ascari (Ita) 1952, 53Jim Clark (G-B) 1963, 65

Graham Hill (G-B) 1962, 68Emerson Fittipaldi (Bré) 1972, 74

Mika Häkkinen (Fin) 1998, 99Fernando Alonso (Esp) 2005, 06Lewis Hamilton (G-B) 2008, 14


REPORTERS

Classements 2014

PILOTES1. Lewis Hamilton (G-B) 3842. Nico Rosberg (All) 3173. Daniel Ricciardo (Aus) 2384. Valtteri Bottas (Fin) 1865. Sebastian Vettel (All) 1676. Fernando Alonso (Esp) 1617. Felipe Massa (Bré) 1348. Jenson Button (G-B) 1269. Nico Hülkenberg (All) 96

10. Sergio Pérez (Mex) 5911. Kevin Magnussen (Dan) 5512. Kimi Räikkönen (Fin) 5513. Jean-Eric Vergne (Fra) 2214. Romain Grosjean (Fra) 815. Daniil Kvyat (Rus) 816. Pastor Maldonado (Ven) 217. Jules Bianchi (Fra) 2

CONSTRUCTEURS1. Mercedes-AMG 7012. Red Bull 4053. Williams 3204. Ferrari 2165. McLaren 1816. Force India 1557. Toro Rosso 308. Lotus 109. Marussia 2

Victoires

PILOTES1. Lewis Hamilton (G-B/Mercedes) 112. Nico Rosberg (All/Mercedes) 53. Ricciardo (Aus/Red Bull) 3

CONSTRUCTEURS1. Mercedes-AMG 162. Red Bull Racing 3

Podiumsvictoires comprises

PILOTES1. Hamilton 162. Rosberg 153. Ricciardo 84. Bottas 65. Vettel 46. Massa 37. Alonso 28. Button, Magnussen et Pérez 1

CONSTRUCTEURS1. Mercedes-AMG 312. Red Bull Racing 123. Williams 94. Ferrari et McLaren 25. Force India 1

Pole positions

PILOTES1. Rosberg 112. Hamilton 73. Massa 1

CONSTRUCTEURS1. Mercedes-AMG 182. Williams 1

Nombre de coursesdans les points (Top 10)

PILOTES1. Bottas et Alonso 172. Hamilton, Rosberg, Vettel

et Ricciardo 163. Hülkenberg 154. Button et Räikkönen 135. Pérez et Magnussen 126. Massa 117. Vergne 78. Kvyat 59. Grosjean 2

10. Bianchi et Maldonado 1

CONSTRUCTEURS1. Mercedes-AMG et Red Bull Racing 322. Ferrari 30

3. Williams 284. Force India 275. McLaren 256. Toro Rosso 127. Lotus 38. Marussia 1

Meilleur débutant

Kevin Magnussen (Dan/McLaren)11e du Championnat avec 55 points

AP

AUTOMOBILISME

2014 DANSLE RÉTRO

Kevin Magnussen . (AP)


Sebastian VettelFerrari (PHOTO NEWS)

Lewis HamiltonMercedes (PHOTO NEWS)

LES PAYS OÙ SE SONT TENUS LES GRANDS PRIX

Le nombre de Grands Prix disputés en Belgique dans le cadre du Championnat du Monde de F1.

Le 23 août 2015, Spa-Francorchamps accueillera la 60e édition de la manche belge. Depuis la création du Mondial de Formule 1, en 1950, le circuit ardennais a accueilli 48 GP de Belgique, pour 10 à Zolder (1973 puis de 1975 à 1982 et 1984) et 2 à Nivelles (1972 et 1974).

GP de Belgique ont été disputés, de 1925 à 1949

(10 à Spaet 1 au Bois de la Cambre)avant 1950, et la création

du Championnatdu Monde de F1

GP de Belgique ont été remportés par Michael Schumacher,

le recordman, devant Ayrton Senna (5),

Jim Clark et Kimi Räikkönen (4). Schumi avait aussi gagné en 1984, mais fut déclassépour voiture non conforme


INTERVIEW OLIVIER DE WILDE

“DANGEREUXDEREDOUBLER,MAIS J’AIMEPRENDREDESRISQUES”

Sacré vice-champion l’an dernierpour sa première année en GP2,Stoffel Vandoornevise le titre en 2015.Le pilote McLaren Jr devra encorepatienter avant d’accéder à la F1.Les retours de Fernando Alonsoet de Honda chez McLarenl’ont fait reculer d’une case…

AUTOMOBILISME

GP2

StoffelVandoorne


GP2 EN VITESSEC’est quoi ?Formule monotype se disputant en lever derideau des GP de F1.μ Le châssis monocoque en fibre de carbone estconçu par Dallara.μ Le moteur V8 4 litres de 612 ch à10.000 tr/min, est conçu par Mecachrome(Renault).μ La boîte de vitesses Hewland est semi-automatique à 6 rapports (commandes auvolant par palettes).μ Les pneus sont des Pirelli depuis 2011 et lataille est similaire aux pneus F1.μ Les monoplaces présentent descaractéristiques impressionnantesavec un 0-100 km/h en 2,9 secondes,un 0-200 km/h en 6,6 secondes pour une vitessede pointe maximum de 332 km/h relevée àMonza.

Le palmarès

2005 μ Nico Rosberg (All)2006 μ Lewis Hamilton (G-B)2007 μ Timo Glock (All)2008 μ Giorgio Pantano (Ita)2009 μ Nico Hulkenberg (All)2010 μ Pastor Maldonado (Vén)2011 μ Romain Grosjean (Fra)2012 μ Davide Valsecchi (Ita)2013 μ Fabio Leimer (Sui)2014 μ Jolyon Palmer (Ang)

Calendrier 2015

18-19 avril μ Grand Prix de Bahreïn9-10 mai μ Grand Prix d’Espagne22-23 mai μ Grand Prix de Monaco20-21 juin μ Grand Prix d’Autriche4-5 juillet μ Grand Prix de Grande-Bretagne18-19 juillet μ Grand Prix d’Allemagne25-26 juillet μ Grand Prix de Hongrie22-23 aout μ Grand Prix de Belgique5-6 septembre μ Grand Prix d’Italie10-11 octobre μ Grand Prix de Russie28-29 novembre μ Grand Prix d’Abou Dabi

Les engagés 2015

Stoffel Vandoorne, en quel-ques mois, vous êtes passéde premier à deuxième ré-serviste F1 chez McLaren.

Dur à avaler ?“Bah! je pense que cela doit être plus dur pour Kevin Magnussen que pour moi. Il était titulaire et le voilà sur le banc. Je n’ai rien à me reprocher. Rare-ment un rookie a fait aussi bien que moi en GP2 avec quatre victoires et les quatre dernières poles de saison. Mê-me si j’avais décroché le titre, je ne se-rais pas monté en F1. D’ailleurs, le champion Jolyon Palmer n’est que ré-serviste chez Lotus. Il n’y a plus que 18 baquets, ce qui complique encore les choses. Et nous étions quatre pour deux places chez McLaren. Aujour-d’hui, je suis pilote de test et de déve-loppement pour McLaren et je passe encore plus de temps dans le simula-teur que l’an dernier. Il est aussi prévu que je pilote la F1 en tests, mais aucune date n’a encore été fixée. Je crois en moi. McLaren aussi et je suis convain-cu que j’aurai ma chance. Il est clair que je ne veux pas finir comme Paffett ou Bird. Le but est de rouler en F1 en 2016.”

Même si Jenson Button a signé uncontrat de deux ans pour être l’équi-pier de Fernando Alonso ?“Vous savez comme moi ce que signifie encore un contrat aujourd’hui en F1… Et puis il existe d’autres possibilités. Honda pourrait motoriser un second team l’an prochain.”

En attendant, les débuts de la McLa-ren-Honda MP4-30 sont laborieux…“Les premiers tests ne se sont effective-ment pas très bien déroulés. La mono-place n’a pas bouclé beaucoup de tours. Dès qu’un problème est résolu, un autre apparaît. La technologie ac-tuelle avec les systèmes hybrides est très compliquée. Honda découvre et la barrière de la langue entre Japonais et Britanniques ralentit sans doute le pro-cessus. Ce n’est pas simple, mais on sait qu’ils vont y arriver. Maintenant, le tout est de savoir quand…”

Mercedes est encore le grand favoridu Championnat F1 ?“J’en suis persuadé, oui. Quand on voit le chrono signé par Nico Rosberg en pneus mediums à Barcelone, on peut dire que la marque à l’étoile ne s’est pas reposée sur ses lauriers. Certes, la concurrence a progressé mais eux aus-si. L’écart sera sans doute réduit, mais ils garderont l’avantage.”

De votre côté, vous rempilez avecART en GP2. Avec un seul objectif :gagner !“Oui je veux le titre et je serais très dé-çu de terminer deuxième. Quand vous avez terminé deuxième de votre pre-mière saison, vous ne pouvez plus viser que la plus haute marche. Certains m’ont dit que c’était dangereux de re-doubler dans cette catégorie. C’est vrai, mais j’aime prendre des risques. Et

puis je ne voulais absolument pas res-ter sur le muret à regarder les autres rouler. Un pilote automobile doit met-tre son casque et ses gants et faire la course. Je veux montrer que je suis le meilleur. Et si je suis sacré fin d’année, j’aurai peut-être une chance de piquer Kevin au freinage et de me retrouver aux côtés d’Alonso en 2016.”

L’équipe reste la même aussi…“Oui, c’est la première fois de ma car-rière que je recommence un Cham-pionnat avec le même team. Il y a plein d’avantages. On se connaît avec ART, on est habitué à travailler ensemble. On sait les erreurs à ne plus commet-tre, les points sur lesquels on doit s’améliorer.”

Quelles sont les courses qui voustiennent particulièrement à cœur,où vous voulez absolument vous im-poser ?“Monaco ne m’a pas réussi jusqu’ici. La troisième fois sera-t-elle la bonne ? C’est là qu’on sauve ou perd un Cham-pionnat. Je serais déjà heureux d’y marquer des gros points. Après être passé près l’an dernier, je voudrais évi-demment monter sur la plus haute marche du podium chez moi à Francor-champs. Pour le reste, chaque meeting rapporte le même nombre d’unités. Quand j’arriverai le vendredi, ce sera toujours avec l’intention de signer la pole et de gagner la course. Mainte-nant, avec le système de grille inversée lors de la deuxième manche, il est qua-si impossible de tout remporter.”

Qui sera votre équipier ?“Nobuharu Matsushita qui, comme son nom l’indique, est japonais. C’est le dernier protégé de Honda, champion l’an dernier en F3.”

Le règlement GP2 reste-t-il identi-que ?“Oui à l’exception de l’introduction du DRS, comme en F1. En qualifications, son usage sera libre et en course, vous pourrez le déclencher quand vous êtes à moins d’une seconde du concurrent vous précédant. Cet artifice va favori-ser les dépassements et les remontées. Il faudra tenter d’en profiter.”

Qui seront vos principaux rivaux ?“Je citerais d’abord les nouveaux pilo-tes Dams, Pierre Gasly et Alex Lynn. En-suite Marciello qui disputera, comme moi, sa deuxième saison, Sorensen chez Carlin et le Français Arthur Pic qui a bien marché parfois l’an der-nier. Mais vous savez, la GP2 est une discipline très complexe et elle peut ré-server des surprises.”

Quand sont programmésles premiers tests ?“Là, je pars à Abou Dhabi pour trois jours à partir du 9 mars. Puis deux se-maines plus tard, on aura droit à trois autres journées d’essais à Bahreïn, théâtre du premier meeting, en lever de rideau de la F1, le 19 avril.” R

EPO

RT

ERS/

DPA


Thierry

Cinquième à l’arraché à Monte-Carlo,Thierry Neuville s’est brillamment rattrapé en Suède.De quoi nourrir de grandes ambitions pour 2015 ?(PHOTO NEWS)

“NEPASPOUVOIRGAGNERESTDURÀVIVRE”

Cinquièmes à l’arrachéface à Sordo à Monte-Carlo,brillants deuxièmes,à cinq secondes d’Ogier,après avoir mené la courseen Suède, Thierry Neuvilleet Nicolas Gilsoul n’ont jamaisaussi bien démarré la saison.Et pourtant, les vice-champions2013 attendent toujoursla version 2 d’une Hyundai WRCmanquant encorede compétitivité pour rivaliserà la régulière avec les VW.Ce sera pour l’été, promettentles Coréens…

AUTOMOBILISME

WRC

PAR OLIVIER DE WILDE

Neuville

●●● Thierry, vous avez disputé en Suèdel’un des plus beaux rallyes de votre encorejeune carrière ?“Sans doute, oui. Avec quelques courses de 2013 avec la Fiesta ou l’Allemagne où je me suis im-posé l’an dernier. Le set-up défini en essais était bon, la neige et le feeling aussi. Peu de choses pouvaient m’arriver. J’évoluais en confiance. J’ai pris beaucoup de plaisir au niveau pilotage. Je faisais vraiment corps avec mon i20 WRC. L’os-mose avec mon équipier Nicolas était aussi par-faite.”

Lorsque vous êtes reparti en tête de la cour-se dimanche matin, pourchassé par les deuxPolo de Mikkelsen et Ogier, pensiez-vousvraiment pouvoir l’emporter ?“Je savais que cela allait être difficile. Mais j’ai essayé. L’équipe a fait le maximum pour m’aider. En optimalisant la cartographie moteur sans toutefois prendre le risque de le casser, en retirant du poids pour arriver au minimum lé-gal : on a réduit l’outillage à bord, je n’ai pas pris de camelbac, le système que je porte sur moi pour pouvoir boire en roulant. On a même sorti les barres de Muesli de l’auto pour gagner quelques grammes. Il n’y a qu’une chose qu’ils n’ont pas réussi à m’enlever : mon téléphone ! Je suis un homme moderne, c’est un outil de com-munication.”

Vous soignez effectivement beaucoup votreimage…“C’est super important. J’ai des fidèles partenai-res et il faut qu’ils puissent jouir d’un maximum de retombées. Depuis le Monte-Carlo, j’ai com-mencé à développer ma page Facebook sur la-quelle j’ai déjà 100.000 fans. L’objectif est de monter vite à 150.000 puis à 200 d’ici à la fin de saison. Je suis aussi beaucoup sur Twitter et Ins-tagram. Il faut vivre avec son temps.”

Votre super-résultat en Suède pourrait vousdesservir. Notamment vis-à-vis des Coréensqui risquent de vous dire que leur auto estdéjà au niveau des VW…“Effectivement, cela n’est pas toujours facile à comprendre. Cela pourrait être mal interprété par certains. Mais Michel Nandan et Alain Pe-nasse, ceux qui dirigent le team sur le terrain, connaissent la vérité. Ils savent que nous ne sommes pas encore au niveau des autres. Que cela ne se reproduira pas partout. Qu’il faut con-tinuer à travailler, à développer la nouvelle auto.”

Et puis en prenant la 2e place du Mondialvous avez hypothéqué vos chances de brillerlors de la prochaine manche du Mexiquepuisque les départs des deux premières éta-pes seront donnés dans l’ordre du Champion-nat. Vous serez donc 2e sur la route derrièreOgier. Un gros handicap sur la terre poussié-reuse.“C’est clair que cela va être très dur face à cer-tains auteurs d’un très mauvais début de saison et qui partiront dixième ou onzième. Mais c’est la règle et elle est la même pour tout le monde. Je ne pouvais tout de même pas ralentir en Suè-de pour partir plus loin au Mexique. Ce qui est

pris n’est plus à prendre. Je serai en tout cas moins handicapé que Seb qui devra, lui, ouvrir la route et balayer un maximum.”

Vos ambitions ont-elles désormaischangé après ce super début desaison ?“Non. C’est la première fois que je démarrais l’année avec une auto que je connais. C’est en grande partie pour cela que les résul-tats sont directement là. Main-tenant, je sais que je suis pour l’instant toujours limité en perfs par rapport aux Volk-swagen. Rien n’a changé. Il fau-dra attendre la nouvelle voiture pour espérer battre les Polo à la régulière en deuxième partie de saison. Je vise des victoires en fin d’année et clairement le titre en 2016.”

Pour quand sont prévus les dé-buts de la nouvelle HyundaiWRC? Initialement, on parlaitdu mois de mai mais cela a déjàété reporté à août au minimum.En savez-vous plus ?“Honnêtement, non. Je sais juste que nous ne la sortirons pas tant que nous ne sommes pas prêts, tant que nous ne sommes pas convaincus qu’elle est meilleure que la première version et que nous pouvons dès lors jouer la victoire. Je suis très impatient. C’est mon pire défaut. Le temps passe très vite… Ne pas pouvoir gagner est très dur à vivre pour un sportif. Maintenant je suis aussi très réaliste. Je sais que la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle du lendemain. En sport, les choses peuvent évoluer rapidement. Je reste confiant dans l’avenir, dans mon avenir. Je constate qu’avec une auto un peu moins perfor-mante, je peux déjà lutter avec les meilleurs. Je ne gagne pas encore certes, mais je suis là, prêt à profiter de la moindre opportunité.”

Comment est votre entente avec le doublechampion SebOgier ?“C’est un concurrent. Un pilote performant très dur à battre, mais il n’est pas invincible. On l’a déjà démontré. Il commet aussi des erreurs quand il est sous pression. Et il le sait. Qu’il soit devant ou derrière sur la route, il se plaint tou-jours. Il suffit d’écouter la radio WRC pour l’en-tendre. Et au Mexique, il va pleurer. Moi aussi, mais cela fait partie des règles du jeu. “

Toyota a annoncé son retour en WRC en2017 et selon certaines rumeurs, ils auraientdéjà pris contact avec vous. Info ou intox ?“J’ai effectivement déjà entendu cette rumeur. (rires) Je pense que la liste de leurs pilotes po-tentiels doit être longue. J’ignore si j’en fais par-tie. Ils ont encore le temps d’y penser. Moi en tout cas, je ne cherche pas ailleurs. Je me sens bien chez Hyundai. Mon but, je le répète, est d’être sacré champion du monde avec eux en 2016. Et, jusqu’ici, j’ai toujours atteint mes objectifs…”

On a retiré les barres deMuesli pour gagner du poids.

Mais ils n’ont pas réussià m’arracher mon GSM !

Thierry Neuville

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Selon nos informations, le contrat Hyundai de Thierry expirerait fin 2015. Mais les nombreuses options prévoient

qu’il pourrait être renouvelé,pour autant que les deux parties

le souhaitent...

“OGIERN’ESTPASINVINCIBLE !

”

AUTOMOBILISME

WRC


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2015ADÉMARRÉSURLESCHAPEAUXDEROUE

AUTOMOBILISME

WRC

LES PILOTES 2015

MOTORSPORT> VOLKSWAGEN POLO-R

1 Sébastien Ogier (Fra)/Julien Ingrassia (Fra)

2 Jari-Matti Latvala (Fin)/Miikka Anttila (Fin)

CITROËN TOTAL ABU DHABI WRT> CITROËN DS3

3 Kris Meeke (Ang)/Paul Nagle (Irl)

4 Mads Ostberg (Nor)/Jonas Andersson (Sue)

X Sébastien Loeb (Fra)/Daniel Elena (Fra)

M-SPORTWORLD RALLY TEAM> FORD FIESTA RS

5 Elfyn Evans (Ang)/Daniel Barritt (Ang)

6 Ott Tanak (Est)/Raigo Molder (Est)

SHELL WORLD RALLY TEAM> HYUNDAI I20

7 Thierry Neuville (Bel)/Nicolas Gilsoul (Bel)

8 Dani Sordo (Esp)/Marc Marti (Esp)

MOTORSPORT 2> VOLKSWAGEN POLO-R

9 Andreas Mikkelsen (Nor)/Ola Floene (Nor)

HENNING SOLDBERG> FORD FIESTA RS

14 Henning Solberg (Nor)/Ilka Minor (Aut)

RKWORLD RALLY TEAM> FORD FIESTA RS

16 Robert Kubica (Pol)/Maciek Szczepaniak (Pol)

MOTORSPORT N> HYUNDAI I20

19 Hayden Paddon (NZ)/John Kennard (NZ)

20 Kevin Abbring (P-B)/Sébastian Marshall (Ang)

JIPOCAR CZECH NATIONAL TEAM> FORD FIESTA RS

21 Martin Prokop (Tch)/Jan Tomanek (Tch)


PALMARÈS

LES CHAMPIONS DUMONDE DEPUIS 2003Équipages (pilote et copilote)2014 Sébastien Ogier-Julien Ingrassia (Fra)Volkswagen Polo-R

2013 Sébastien Ogier-Julien Ingrassia (Fra)Volkswagen Polo-R

2012 Sébastien Loeb-Daniel Elena (Fra-Mon)Citroën DS3

2011 Sébastien Loeb-Daniel Elena (Fra-Mon)Citroën DS3

2010 Sébastien Loeb-Daniel Elena (Fra-Mon)Citroën C4




2006 Sébastien Loeb-Daniel Elena (Fra-Mon)Citroën Xsara



2003 Petter Solberg-Phil Mills (Nor-GB)Subaru Impreza

Constructeurs2014 Volkswagen2013 Volkswagen2012 Citroën2011 Citroën2010 Citroën2009 Citroën2008 Citroën2007 Ford2006 Ford2005 Citroën2004 Citroën2003 Citroën


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Avecneuf rallyes et, aumoins, six can-didats désignés au titre, dont troistrès sérieux, la saison 2015 s’annoncelongue et très disputée. D’autant

qu’elle a débuté par un premier coup de théâ-tre avec l’abandon du favori et double tenantdu titre, Freddy Loix, lors de la premièreman-che de l’année, le 28 février auHaspengouw.

Voilà déjà Skoda et le Limbourgeois obligésde se lancer dans une course-poursuite. Avecune S2000 exploitée à 101 % (peut-être pour ce-la aussi que lemoteur a fini par casser) jusqu’àl’arrivée, courant dumois demai (pour leSezoens ?) de la version R5 actuellement déve-loppée par Fast Freddy pour le compte de l’usi-ne tchèque.

“Aumoins, cela va faciliter les calculs fort com-pliqués pour le championnat”, tentait de positi-ver Loix après son retrait à Landen. “Apparem-ment, on a droit à décompter un résultat en find’année. J’ai donc déjà usémon joker. Mainte-nant, je n’ai plus qu’à gagner unmax de coursespour remonter.”

Voilà qui tombe en tout casmal pour l’im-portateur qui comptait déjà ses sous : “Pouravoir une chance de garder ma couronne,je dois absolument trouver les moyens de partici-per à tous les rallyes et donc d’empocher les 9points de bonus. Les promoteurs du championnatont commis une erreur en ajoutant une 9e man-che. Je n’ai rien contre Spa, mais alors il fallait

renvoyer en provincial la course la moins bienorganisée de 2014. Neuf rallyes, c’est juste ce quel’on ne voulait pas car on avait déjà tous dumalà boucler notre budget sur huit. Au final, celapourrait nuire à l’intérêt du championnat. AprèsYpres, on va voir certains candidats arrêter fautede budgets.”

Gageons que ce ne sera pas le cas de Loix nide celui qui se profile comme son plus sérieuxrival cette année : Kris Princen. Et cette fois, lepilote de Saint-Trond ne dispose plus d’unepuissanteWRC,mais a décidé d’affronter sesrivaux à armes égales avec la Peugeot 208 R5de DG Sport. Dès son baptême du feu auHas-pengouw, l’ancien pilote officiel… Peugeot(rappelez-vous l’époque de la 206WRC Bastos)s’est imposé et a pris, cette fois, lemaximumde points.

“J’ai eu la chance de pouvoir faire 164 km detests. J’étais bien préparé, j’avais un bon feeling.J’ai d’emblée fait corps avec ma nouvelle montu-re. Maintenant, c’est clair. On ne peut plus se ca-cher. On vise le titre.”

Princen, Peugeot, DG Sport voilà en tout casde très sérieux, si pas les plus sérieux concur-rents du trio Loix-Skoda-BMA.

Loix-Princen, ou un duel de quarantenaireslimbourgeois, voilà déjà une belle affiche.Mais pour la première fois depuis très long-temps, il faudra aumoins ajouter deux, trois,voire quatre autres clients, et une troisième

Calendrier

BRC 2015Rallye van Haspengouw 28 février1. Kris Princen-Peter Kaspers (Peugeot 208T16 R5)2. Vincent Verschueren-Geert Broekaert (DS3 R5)3. Benoît Allart-Théo Surson (Skoda Fabia WRC)

Spa Rally 13 marsTAC Rallye 11 avrilRallye de Wallonie 1er maiSezoens Rallye 16 maiYpres Rally 26 juinOmloop van Vlaanderen 4 septembreEast Belgian Rally 26 septembreRallye du Condroz 7 novembre

Les numéros

BRC 20151. Loix-Gitsels (Skoda Fabia S2000 puis R5)2. Princen-Kaspers (Peugeot 208 R5)3. Snijers-Bruneel (Porsche 997 GT)4. Verschueren-Broekaert (DS3 R5)5. Tsjoen-Chevaillier (DS3 R5)6. Cherain-Leyh (DS3 R5)7. Serderidis-Miclotte (DS3 R5)8. Grooten-Simons (DS3 R5)9. Beckx-Smeets (P-B-Bel/Ford Fiesta R5)

21. Demaerschalk-Eelbode (DS3 R3)

LOIXDÉJÀ SANSJOKER

Kris Princen premier vainqueuret leader d’une saison 2015 qui,avec neuf rallyes et, au moins,six candidats désignés au titre,s’annonce longueet très disputéepour le championnat de Belgique

AUTOMOBILISME

BRC



Passé durant l’intersaison de la Subaru ImprezaWRC à la Peugeot 208T16 R5, Kris Princen n’a pas raté

ses débuts sur la voiture française : il a remporté leRally van Haspengouw, round d’ouverture du

championnat. Au grand dam du malchanceux Loix...(BELGA)

DU BEAU MONDEEN 208 TROPHYSi les candidats à la succession de GuillaumeDilley en Junior (Pol Geusens part grand favori)et à un Fiesta Trophy ne débutant qu’à Ypres(avec le nouveau moteur) ne sont pas légion, labagarre s’annonce par contre très belle dans lePeugeot 208 Trophy. Plusieurs pilotes rapideset bénéficiant déjà d’une certaine expériencedébuteront la saison à Spa : on songe à CédricDe Cecco, mais aussi à Guillaume de Mevius (etplus si affinités), à David Croes, à Xavier Bau-gnet ou à Caren Burton. Face à ces références;on devrait retrouver Pol Geusens mais aussi Sti-jn Pacolet, meilleur Junior du côté de Landen.Enfin, à l’heure d’écrire ces lignes, Gino Bux es-sayait encore de réunir les partenaires néces-saires pour être au départ à Spa.

marque, avec les DS3 R5 de Cédric Cherain, dePieter Tsjoen, de Vincent Verschueren, voire deBertrand Grooten.

DUVAL EN GUEST ?Suite au divorce avec Jourdain Serderidis,

pour des histoires d’argent, le vice-champion2014 a troqué la DS3 R5 du J-Motorsport contreune voiture du team italien D-Max. Pas sûrqu’il ait gagné au change. On l’a déjà vu lors dela premièremanche avec seulement une ving-taine de kilomètres d’essais avant le départ etune DS3 du coup trèsmal réglée. À revoir doncdans unmeilleur contextemême si l’on peutregretter que le talentueux Cherain ne défen-de plus le pavillon de l’ovale bleu.

“La faute à Ford qui ne l’a pas aidé. C’est effecti-vement dommage pour le championnat”, dénon-ce Freddy Loix. “Il y a toujours moyen de faire uneffort si l’on a la volonté de soutenir un pilote.”

Du coup, aucune Fiesta, sans doute la plusaboutie et la plus facile à piloter des R5, ne dis-pute l’intégralité de la saison. On en attendune flopée par contre à Ypres où l’on devraitrevoir l’exemplaire de Bernd Casier (Floral Ra-cing) qu’il pourrait déjà aligner d’ailleurs auWallonie où un projet existe également pourun certain François Duval…

Mais revenons à nos DS3. Si le budget de Cé-dric Cherain estmalheureusement encoreloin d’être complet et si l’importateur a préfé-

ré partager son aide (avec Tsjoen, Serderidis,Demaerschalk, Dilley et Cherain) plutôt quede toutmiser sur un seul chevron, les chancesde succès de lamarque sont réelles.

Dès qu’ils auront effectué un peu plus detests, dès Spa donc, Cherainmais aussi le jeu-neMarchois Bertrand Grooten devraient semontrer plus à l’aise.

Remplaçant au pied levé Cherain, Pieter Ts-joen est reparti pour un tour. Avec l’assurancede disputer l’intégralité de la saison et de bienmarcher sur les trois épreuves près de chezlui, à Tielt, à Ypres et à Roulers. Cinquième auHaspengouw après une faute et une crevaison,Pieter avait déclaré fin de saison dernière qu’ilne faudrait pas compter sur lui pour viser letitre en R5. Mais, on l’a vu, il a l’habitude dechanger rapidement d’avis. Alors la perspecti-ve d’un 9e titre national n’est pas à exclure.

La saison a très bien commencé pour Vin-cent Verschueren, le seul (avec Loix) qui n’apas changé demonture durant l’hiver. Sadeuxième place auHaspengouw doitmotiverle pilote Go-Drive pour la suite. Il devra toute-fois encore hausser quelque peu son niveau depilotage s’il veut rivaliser à la régulière avec letrio Loix-Princen-Cherain.

Sur le podium lors du lancement du cham-pionnat enHesbaye, Benoît Allart sait qu’il nepeut pas viser le titre au volant de sa Skoda Fa-biaWRC. Une question de distribution de

points pénalisant volontairement lesWRC. Cequi ne l’empêchera pas de disputer normale-ment les neufmanches de la saison. Contraintà l’abandon à Landen, Chris VanWoensel choi-sira, lui, quatre ou cinq épreuves où il seraclairement enmesure de viser la victoire fina-le face aux R5.

Le septuple champion de Belgique PatrickSnijers est lui aussi reparti normalement pourune saison complète. On espère que son aban-don lors de la joute initiale alors qu’il revendi-quait une place dans le Top 5 ne le découragerapas. La Porsche a clairement un rôle à jouer, etpas seulement qu’en GT.

Enfin, si le programme de Kevin Demaers-chalk n’est pas complet (il devrait rater Spaafin de pouvoir se payer le kit Max), le cham-pion Junior 2014 GuillaumeDilley a très biendémarré la saison en hissant sa DS3 R3 auxportes du Top 10 et en remportant la catégoriedes tractions avant. D’emblée très à l’aise sursa nouvelle auto, Dilley a la garantie de pou-voir disputer tout le championnat. On s’at-tend donc à de belles luttes avec la référenceDemaerschalk. Un ancienmembre du RACBNational Team à qui YvesMatton et Citroën Ra-cing ont donné une dernière chance. Puisse cepilote très talentueuxmais trop fougueuxdans la voiture et timide en dehors cette fois lasaisir et ne plusmultiplier les bourdes commepar le passé…


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Aucours des années 60 et 70, l’endu-rance jouissait auprès du grand pu-blic d’une aura similaire (voire supé-rieure…) à celle de la Formule 1. Puis

le rouleau compresseur, piloté par un certainMister E, s’estmis en route et a tout écrasé surson passage. La Formule 1 est devenue cequ’elle est, tant au niveau sportif que finan-cier, laissant les autres disciplines dans l’om-bre. D’ailleurs, durant de longues années,l’endurance n’a plus existé que par les24 Heures duMans, ou presque…Mais ça,c’était avant !

Aujourd’hui, leWEC (World EnduranceChampionship) va entamer sa quatrième sai-son. Alors que le retrait soudain de Peugeotdébut 2012 avait laissé craindre le pire, forceest de constater que cette compétitionmon-diale a parfaitement su se faire une place ausoleil. Le duel entre Audi et Toyota s’est trans-formé en une superbe lutte à trois en 2014avec le retour de Porsche. Et en 2015, c’est Nis-san qui débarque, faisant dès lors de la caté-gorie reine duWEC l’égal de la F1 en terme deconstructeurs officiellement impliqués.

Ce succès, l’endurance le doit notammentau côté innovateur de sa réglementation. Enchoisissant de limiter la quantité d’énergieallouée sur un tour, les instances dirigeantesont poussé les ingénieurs à laisser parler leurimagination. Et çamarche ! Pour gagner les24 Heures duMans en 2014, l’Audi R18 e-tronquattro a consommé…25 % de carburant enmoins qu’en 2013 ! Le tout avec des perfor-mances similaires qui confirment que lesport automobile est toujours ce fantastiquelaboratoire pour des technologies que l’on re-trouvera ensuite dans la voiture deMonsieurTout-le-monde.

LE PARI FOU DE NISSANCe règlement innovant a aussi un énorme

avantage : il laisse aux ingénieurs de telles la-titudes que les quatre constructeurs impli-qués sont partis dans des directions très diffé-rentes, notamment au niveau de la récupéra-tion (et de la réutilisation…) de l’énergiecinétique. Mais pas seulement ! Nouveau ve-nu, Nissan a fait le buzz en présentant sa GT-RLMNismo. Si le constructeur japonais n’a évi-

Calendrier

ENDURANCE (WEC)6H de Silverstone (G-B) > 12 avril6H de Spa > 2 mai24H du Mans (Fra) > 13-14 juin6H du Nurbürgring (All) > 30 août6H CoTA Austin (USA) > 19 septembre6h de Fuji (Jap) > 11 octobre6h de Shanghai (Chn) > 1er novembre6h de Bahreïn (Bhr) > 21 novembre

GUERREÀQUATRE

L’arrivée de Nissan face à Toyota,à Audi et à Porsche rendle Championnat du Monded’Endurance (WEC)plus passionnant que jamais.Avec, en point d’orgue,les incontournables24 Heures du Mans !

AUTOMOBILISME

WEC

PAR THOMAS BASTIN


demment pas tout révélé, on sait en effet queson prototype dispose d’unmoteur placé àl’avant (et non pas en position centrale arriè-re) et que la transmission de la puissance dumoteur thermique passe également par lesroues avant. Si on imagine bien que le systè-me hybride actionnera aussi les roues arriè-res, qui sont d’ailleurs plus étroites que lesrouesmotrices et directrices, l’apparitiond’un prototype traction est une première.Alors que de nombreux spécialistes crient aufou, Nissan affiche une certaine confiance…On a hâte de voir les premières confronta-tions, tout en sachant évidemment que laGT-R LMNismo a probablement une bellemarge de progression.

Dans tous les cas, le constat est implacable :la lutte entre ces quatremarques prometd’être superbe ! Toyota veut – pour ne pas écri-re doit ! – ajouter un succès auMans aux titresmondiaux pilotes et constructeurs de l’andernier, mais la référence Audi espère se ra-cheter alors que Porsche a bénéficié de l’expé-rience d’une saison aumoment de concevoirsa nouvelle 919. Vraiment, ça promet !

Audi a remporté l’année dernièreson 13e titre au Mans. (PHOTO NEWS)

BLANCPAINGT SERIES,SUBTIL MÉLANGEAvec les 24H de Spacomme pilier,la BES connaîtdepuis sa création en 2011un succès indiscutable

Le concept du GT3 initié par Stéphane Ratel ily aura bientôt 10 ans (c’était en 2006…) ne fai-blit pas ! Il est désormais porté par la Blanc-pain Endurance Series qui, depuis sa créationen 2011, connaît un succès jamais démenti. Ettout porte à croire que 2015 sera dans la mê-me lignée ! Avec cinq rendez-vous sur des cir-cuits mythiques en Europe, dont les 24 Heuresde Spa, la formule séduit à la fois les teams etles pilotes, ceux-ci pouvant en outre complé-ter leur saison en prenant part à la Sprint Se-ries. Dans les deux cas, SRO frappe fort enproposant de très solides primes d’arrivée !Trouvant dans la formule du GT3 un excellentmoyen de faire ce que l’on appelle de la com-pétition client, les constructeurs sont nom-breux à avoir développé des modèles pour cet-te catégorie. En 2014, c’est notamment Bent-ley qui avait fait un retour remarqué alors queLamborghini présente cette année sa nouvelle– et superbe ! – Huracan GT3.Devenu l’officieux Championnat d’Europe GT,la Blancpain Endurance Series est une vitrineincontournable. Pas étonnant que les cons-tructeurs s’y intéressent et qu’ils veulent y dé-montrer la qualité de leurs montures avant deles vendre – du moins l’espèrent-ils… – pourles championnats nationaux.Cette année, plusieurs marques seront pré-sentes plus ou moins officiellement et la plu-part ont un lien avec notre pays. Audi sera évi-demment représentée par le Belgian AudiClub Team WRT avec le champion en titreLaurens Vanthoor en pilote de pointe. Nissanproposera pour la première fois un équipage100 % pro dans lequel figure notre compatrio-te Wolfgang Reip. Quant à Bentley, rappelonsque Maxime Soulet est un des nouveaux pilo-tes officiels !Côté constructeurs, notons encore la présen-ce quasi officielle de Lamborghini pendantque de nombreuses BMW Z4 et autres Merce-des SLS AMG seront de la partie… En atten-dant les nouvelles M6 GT3 et AMG GT3, pré-vues pour 2016 !SRO ayant décidé cette année d’attribuer lamoitié des primes d’arrivée à ceux qui ne dis-puteront pas ses deux championnats, le Sprint– qui propose deux courses de 60 minutesavec un changement de pilote obligatoire –devrait lui aussi voir ses grilles de départ gon-fler. Le passage par Zolder, les 6 et 7 juin, vau-dra donc le détour alors que les 24 Heures deSpa confirmeront sans le moindre doute leurmontée en puissance le dernier week-end dejuillet. Heureux Belges que nous sommes !

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QUATRE CONSTRUCTEURS EN GT AUSSIComme dans la catégorie reine des prototy-

pes (la LMP1), quatre constructeurs revendi-queront officiellement la victoire aux 24Heu-res duMans en GTE Pro. Concurrents régu-liers duWEC, Ferrari, Porsche et AstonMartinseront en effet rejoints dans la Sarthe par Cor-vette. Avec le double engagement de Porsche(LMP1 et GT), ce sont tout demême septmar-ques qui ont choisi l’endurance pour démon-trer la qualité de leurs produits !

Outre ces deux catégories phares, onn’oublie pas bien sûr le LMP2 (la classe des pe-tits protos) et la catégorie GTE Am, qui permetà des pilotes amateurs de côtoyer les profes-sionnels, un élément indissociable de l’histoi-re de l’endurance.

Avec 35 équipes engagées à l’année et laquasi-certitude d’avoir 56 voitures au départdu double tour d’horloge duMans, l’enduran-ce ne s’est jamais aussi bien portée ! Pour enavoir la confirmation, rendez-vous à Spa-Fran-corchamps le samedi 2mai pour la deuxièmemanche du Championnat et l’ultime répéti-tion avant la classique sarthoise.


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CLIO CUP > CLOSE RACINGDe retour l’an dernier avec un mixte de nouvelles Clio IV Turbo et d’ancien-nes Clio III atmos, la Clio Cup Benelux a séduit pas mal des pilotes mais aus-si de spectateurs en offrant souvent un très beau spectacle. Avec des cour-ses très disputées, deux sprints de trente minutes comme on les aime,sans ravitaillements, temps pivot, temps d’arrêt au stand, balance de per-formances ou tous ces artifices empêchant parfois les meilleurs pilotes des’imposer. Pour sa deuxième saison, la Clio Cup maintient un calendrier àsept meetings, soit 14 manches, avec trois épreuves aux Pays-Bas, trois enBelgique (deux fois Zolder et les World Series à Francorchamps) et un dé-placement à Brands Hatch pour remplacer le Nürburgring. Côté plateau,c’est encore le flou artistique. Fin février, l’organisateur annonçait unequinzaine de concurrents déjà engagés. On devrait tourner aux alentoursde la vingtaine d’autos avec une majorité de Néerlandais mais aussi desconcurrents venus d’Espagne, de France, de Suède et… de Belgique. À côtéde Loris Hezemans qui est belge en Clio et néerlandais en Audi TT Cup, onretrouvera le pilote de Sluis, Stéphan Polderman, mais peut-être aussid’autres jeunes loups de chez nous. On parle notamment du fils de BertLongin. Willy Plas et Benoît Blaise sont en négociations avec certains pilo-tes. La Clio Cup constitue en tout cas un beau tremplin et une bonne pré-paration pour les jeunes loups espérant rouler en TCR dès 2016. D’autantqu’un projet de Renault TCR existe bien… ●O. d.W.

BGDC > SUCCÈS CONFIRMÉ“Ma petite entreprise, ne connaît pas la crise…” chantait Baschung. Un refrainqui s’adapte bien au BGDC ! C’est en effet avec fierté que les promoteurs decette série ont annoncé qu’une cinquantaine de voitures seraient sur la grillede départ de leur première course, le 15 mars à Zolder. Le doute n’est doncpas permis : le Belgian Gentlemen Driver’s Club répond à une demande ! Par-mi les concurrents, on retrouve avant tout des gentlemen drivers cherchantà s’amuser à moindre coûts et des jeunes pilotes effectuant leurs premierspas dans des courses pour voitures de tourisme. De quoi accumuler les kilo-mètres en compétition pour un budget relativement réduit…Si le règlement prévoit que les voitures doivent avoir au minimum 5 ansd’âge, cela n’empêche toutefois pas une certaine course à l’armement. Lasaison 2015 sera par exemple marquée en D1 (voitures de 2.500cc maxi-mum) par l’arrivée de deux Peugeot RCZ (dont une confiée aux frères Fran-çois et Benoit Semoulin) ainsi que de Renault Clio fortement évoluées (no-tamment pour Michael Schmetz et François Jeukenne). En division 3, ce sontles BMW qui trustent les avant-postes. Les champions Stienes Longin (fils deBert) et Thomas Piessens remettront d’ailleurs leur titre en jeu avec leur M3E46. Notons encore que le BMW Clubsport Trophy (qui regroupe des BMW325i proches de la série) et que la BMW M235i Cup (avec de nouvelles Béhè-mes et un certain Fred Bouvy parmi les engagés) rejoindront le BGDC à plu-sieurs reprises pour constituer un plateau toujours plus attractif.●Th. B.

MAXIMEMARTIN :“PLUSSEREIN”

Le pilote BMWaborde sa 2e saison de DTMen confiance


Septième du championnat l’an dernier avec une première pole et une premièrevictoire, meilleur rookie, MaximeMartin aborde sa deuxième saison en DTMplus déterminé que jamais. Le pilote officiel BMWMotorsport n’a qu’une en-vie : progresser encore dans la hiérarchie très relevée de cette compétition et

améliorer ses scores de 2014.“On aborde toujours une deuxième saison l’esprit plus serein”, confie le Bruxellois deMo-

naco. “On sait à quoi s’attendre, on connaît mieux la voiture, le team, les circuits et ses rivauxaussi. Je ne dois plus prouver ma pointe de vitesse. Mais je dois la confirmer avec des bons résul-tats. L’objectif est toujours de faire mieux. Demonter sur le podium à chaque course. Le problèmec’est qu’on est 24 à viser la même chose et qu’il n’y a que trois marches…”

Les chances deMaxime seront toutefois doublées. Non seulement parce qu’il possède dé-sormais plus d’expérience,mais surtout car il y aura deux courses par week-end : “Les pneusoption ont été supprimés ce qui enlève une grande part de stratégie. La qualification sera aussiplus courte avec une séance commune le samedi matin et une le dimanchematin pour établir lagrille de chaquemanche. Cela signifie que si on se loupe une fois ou si l’on se fait accrocher, onaura une deuxième chance. Un zéro pointé sera également moins pénalisant au championnatpuisqu’il y aura 18 résultats. J’ai hâte de participer aux premiers essais au Portugal pour voir oùnous en sommes avec notre M4. Mais comme le règlement n’a pas changé, j’imagine que le plateaurestera équilibré.”

En plus du DTM l’occupant durant neuf week-ends, Maxime visera un premier succès ab-solu aux 24Heures de Spa et duNürburgring aux commandes de la BMWZ4 du teamMarcVDS. “Je regarde aussi pour étoffer ce programme. Onze week-ends de courses, ce n’est pas beau-coup pour un pilote professionnel. J’essaie d’encore ajouter quelques épreuves en GT, mais il n’y apas trop de team qui font rouler des Béhèmes…”

AUTOMOBILISME

CIRCUIT


BRCC & BELCAR >ENTRE RELANCE ET TRANSITIONLes courses sur pistes traversent une période difficile dans notre pays.Mais l’espoir renaît et l’éclaircie est en vue avec l’arrivée du TCR Benelux…en 2016 ! Le Touring Car Racing européen va être lancé cette année et,sur cette base, on devrait assister à la relance d’un Championnatde Tourisme dans notre pays, avec des voitures à moteur 2.0 litres Turbosexy et pas chères. On parle de 70.000 euros la saison. En attendant, pourcontinuer à faire tourner son équipe mais aussi permettre aux teams etpilotes de garder la main et leurs sponsors en 2015, Kronosva mettre sur pied une édition très light du BRCC d’où sont désormais ex-clues les coûteuses GT3. Ce Championnat qui ne devrait pas réunir plusd’une dizaine d’autos (dont les Porsche de Belgian Racing et Mext,la Ferrari des Thiers, une KTM et la Seat TCR de Guillaume Mondronet sans doute Régis Gosselin) s’articulera autour de quatre rendez-vousà Zolder, un à Francorchamps et une finale inédite et nocturnesur l’Anneau du Rhin, en Alsace. Seules les six premières heures des 24Hours of Zolder compteront pour le BRCC qui se produira à trois reprisesavec le new Belcar. Alors qu’une compétition (le BRCC) se meurt et dispa-raîtra en 2016, une autre ressort de terre avec la renaissance du Belcarautour du double tour d’horloge. Sur base du succès quantitatifde la dernière édition, le circuit Zolder a offert la possibilité aux partici-pants de préparer le grand rendez-vous de la fin août lors de deux coursesdisputées sur l’anneau limbourgeois. En mêlant BRCC et Belcar, le plateaune devrait pas être ridicule même si, côté qualité, on revient vingt ansen arrière. Mais avec des fondations plus solides, il y aura peut-êtremoyen de reconstruire un vrai championnat belge d’endurance pourle futur. En attendant, on devrait retrouver une majorité de pilotes néer-landophones en BRCC et Belcar, les francophones, à l’instar de FredBouvy et de Christian Kelders réunis sur une nouvelle BMW 235, s’ali-gnant plutôt en BGDC.●O. d.W.

VW FUN CUP >LE FUN COMME MAÎTRE-MOTRarement une formule aura connu un tel succès de longévité en Belgique.En 2015, la VW Fun Cup entamera en effet sa 19e saison ! Mieux, on peutdire que la série regroupant les Coccinelles de course est en train de vivreune deuxième jeunesse. Après une période difficile liée à la faillitede l’ancien promoteur (Speedworld) et à une motorisation diesel nerépondant pas aux exigences des participants (notamment en termede fiabilité), la Fun Cup reprend des couleurs. Elle a en effet retrouvé lesoutien de Volkswagen et voit de nouveau le nombre de concurrentsaugmenter régulièrement. Pour attirer les pilotes amateurs constituantl’essentiel du plateau, Kronos Events peut désormais compter surla nouvelle Evo3, un bolide procurant plus de plaisir grâce à sa boîtede vitesses séquentielle et à son nouveau moteur à essence. Et si les an-ciennes moutures sont encore acceptées, elles se font de plus en plusrares… La VW Fun Cup retrouve donc peu à peu son statut de formulemonotype qui a grandement participé à son succès depuis 1997. Avecsept rendez-vous et six tracés différents, le calendrier 2015 est bien ba-lancé et les 25 Heures de la mi-juillet restent un rendez-vous immanqua-ble. Sportivement parlant, l’équipe Colson Racing sera de nouveau à sui-vre après avoir remporté son 7e titre l’an dernier. Mais la lutte prometd’être intense ! ●Th. B.

FR1.6 EUROSERIES NEC > DRIESVANTHOOR PARMI LES FAVORISVu le succès international de l’an dernier, avec trop peu de très jeunes pilo-tes mais tout de même huit nationalités différentes, la FR1.6 NECa décidé de sortir encore un peu plus de ses frontières. Ainsi, en plusde deux manches belges (Francorchamps et Zolder) et de deuxnéerlandaises (Assen et Zandvoort), le championnat se déplacera en Italie(Imola), Autriche (Red Bull Ring) et Allemagne. De quoi en faireun mini-Championnat d’Europe de monoplaces accessible dès 15 ans. Plu-sieurs jeunes talents issus du karting débuteront ainsi en voiture.Ce sera notamment le cas de Dries Vanthoor, petite frère de Laurenset vainqueur en novembre dernier du Volant RACB. À 16 ans à peine,la nouvelle recrue du RACB National Team va pouvoir débuter dansun contexte professionnel, avec les conseils et l’expertise de Kurt Mollekens(KTR) qui sous-traitera l’engagement de sa voiture avec le team néerlandaisProvily Racing. Un deuxième kartman belge au moins est annoncé dans unteam britannique. Nos deux anciens représentantsvu l’an dernier en FR1.6, Max Defourny et Simon Mirguet, monteronten FR2.0. Le fils de l’organisateur de spectacle roulera en Eurocup,tandis que l’ancien champion de karting mini devrait tenter sa chance enFR2.0 Nec.●O. d.W. D

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SUPER GT & SUPER FORMULA >DOUBLE PROGRAMMEPOUR SUPER BAGUETTE

Après une première saisondifficile en Super GT, l’inves-tissement de Bertrand Ba-guette au Japon commence àpayer. Quelques mois ont eneffet suffi au Verviétois pourconvaincre le boss Satoru Na-kajima de ses qualités de pilo-te mais aussi de metteur aupoint et de communicateur.Et à l’issue d’un test positif,en décembre à Okayama, Na-kajima Racing a tenu sa pro-messe en engageant notreBB, 29 ans, pour le champion-nat de Super Formula. Unprogramme qu’il mènera enparallèle avec le Super GT etla NSX, avec toujours pouréquipier le fils du patron, Dai-suke. “Dix-neuf pilotes sontengagés dans cette compéti-tion fort relevée puisque lesmonoplaces tournent dans deschronos comparables aux F1

de fond de grille”, explique Bertrand. “En plus d’André Lotterer, un habi-tué de ce championnat qu’il a déjà remporté, on retrouvera chez Toyotales deux derniers pilotes de F1 Japonais, Kamui Kobayashi et Kazuki Naka-jima. Je serai dans le camp adverse de Honda avec le champion en titre Ya-mamoto, l’ancien champion de GP2 Fabio Leimer, mais aussi l’ex-équipierde Stoffel Vandoorne en GP2, Takyua Izawa.”Avec seulement quatrejournées de tests avant le début de saison, mi-avril à Suzuka, difficilepour notre ex-champion de FR3.5 de viser très haut : “Le team n’a pastrop bienmarché l’an dernier. Il y a pas mal de boulot demise au point etles essais sont fort limités. De plus, l’équipe a fort changé. Il faut nous lais-ser du temps. Le début de saison s’annonce donc un peu compliqué. Maisj’espère bien rejoindre les avant-postes en fin d’année.”Objectif fort différent en Super GT où Baguette entamera sa 2e saisonavec la Honda du Nakajima Racing. “On a bien évolué durant l’année. Onétait très compétitif sur la fin et on s’est montré parmi les plus rapides lorsdes tests hivernaux. Seule la Nissan Nismo officielle parvenait à égaler noschronos à Sepang. On espère donc gagner une course, si pas plusieurs.”Premier rendez-vous en GT, les 4 et 5 avril à Okayama : “Avec 15 week-ends de courses et quarante journées d’essais, me voilà bien occupé”, con-clut ce pilote officiel partageant désormais un appartement à Tokyoavec Andrea Calderelli, débutant comme lui en S. Formula.●O. d.W.

HO

NA


Lekarting a-t-il toujours lesmêmes ver-tus formatrices pour les jeunes pilo-tes ? La réponse est indiscutable : oui !Il suffit d’ailleurs de regarder le plateau

des pilotes de F1 en 2015 pour se rendre comp-te qu’ils ont tous, sans exception, débuté leurcarrière dans un kart. En passant du karting àla Formule 1 enmoins d’un an, Max Verstap-pen a d’ailleurs donné un sacré coup de pro-jecteur sur une discipline ô combien excitan-te, notamment pour lesmultiples dépasse-ments qu’elle propose.

Malgré des coûts difficiles à contenir, le kartreste donc un passage obligé et, surtout, lemoyen pour les plus talentueux de se faire re-marquer. Le jeune Britannique Callum Ilott l’aencore confirmé. Champion d’Europe de la ca-tégorie KF l’an dernier, il a rejoint le Red BullJunior Teampour disputer le Championnatd’Europe de Formule 3 en 2015. Avec l’espoirde faire aussi bien queMax Verstappen…

C’est aussi avec la volonté demarcher surles traces de ces glorieux prédécesseursqu’une poignée de pilotes belges aborderontla saison internationale en 2015. En KF (la clas-se des seniors, dès 15 ans), Maxime Potty etBenjamin Lessennes viseront un résultat dechoix lors des trois épreuves du Championnatd’Europe et, plus encore, lors du Champion-nat duMonde, disputé en un seulmeeting. En-

gagé par la structure familiale, Maxime bénéfi-ciera du soutien technique de l’usine Kosmicalors que Benjamin a rejoint les rangs du Za-nardi Strakka Racing, une des équipes de poin-te.

En KF-Junior (13-15 ans) aussi, nos compa-triotes auront des arguments à faire valoir.Ulysse de Pauw représentera ni plus nimoinsque l’équipe BirelART, le jeune Brabançon sevoyant offrir là une superbe opportunité delancer sa carrière internationale. Même s’ilsne bénéficieront pas de l’appui d’une usine,Kenny Roosens et GillesMagnus pourront fai-re valoir une certaine expérience…À l’inversede CharlesWeerts, d’EstebanMuth ou d’UgodeWilde, trois jeunes pilotes qui chercherontsurtout à se faire un nomdans un pelo-ton chahuté.

Enfin, rappelons aussi que le karting, outreson rôle de tremplin, peut être une fin en soi.Devenus tous deux professionnels, JonathanThonon et Rick Dreezen sont en effet payéspour piloter ! Qui peut en dire autant en Bel-gique ? Après avoir décroché quatre CoupesduMonde, Jonathan vise un titremajeur avecl’usine Praga alors que Rick voudra confirmerla couronne européenne décrochée l’an der-nier pour l’équipe Zanardi Strakka. Puissent-ils faire retentir la Brabançonne le plus sou-vent possible...

Le karting : tremplin vers la F1ou compétition à part entière… (QUENTIN CHAMPION)

UN “VRAI” CHAMPIONNAT DE BELGIQUEEn théorie, le karting n’est pas fédéralisé. En pratique, il faut pourtant reconnaître que notre pays estcoupé en deux. Alors que les catégories Rotax font la loi dans le nord du pays, ce sont les classes IAMEX30 qui sont largement majoritaires en Wallonie… Cela pourrait changer avec le retour d’un vrai cham-pionnat de Belgique en trois rendez-vous, seules les catégories IAME entrant en ligne de compte. Cetteévolution s’est toutefois faite aux dépens de la Belgian Asaf Karting Series (soit le championnat de laFédération Wallonie-Bruxelles), qui a vu son nombre de courses passer de cinq à trois. Pour ne pas fairede jaloux, l’importateur IAME Belgium a décidé d’intégrer tant le championnat national que le cham-pionnat Asaf au moment de remettre sa dotation de fin de saison, estimée à plus de 30.000 euros. Passi mal pour du karting !

MACHINEÀRÊVES

La démonstration de vitesse etde maturité de Max Verstappen,passé en un an du karting à la F1,amène à un constatincontournable : le kart est plusque jamais un passage obligépour les jeunes pilotes qui rêventd’atteindre les sommets !

AUTOMOBILISME

KARTING

PAR THOMAS BASTIN


Uncalendrier plus complet chaque,des épreuves à profusion et des pla-teaux demieux enmieux garnis, pasde doute : l’historique se porte à

merveille. Tant sur circuit qu’en rallye, que cesoit en Belgique ou à l’étranger, le phénomènes’amplifie d’année en année…

“C’est l’occasion pour des pilotes commemoi decontinuer à pratiquer notre sport”, souligne Jean-Michel Martin. “C’est un peu comme les hoc-keyeurs ou les tennismen qui jouent en vétéran…”

Le pilote bruxellois, quadruple vainqueurdes 24 Heures de Spa-Francorchamps, avouequ’il prend un plaisir énorme à piloter ces an-ciennes F1 ou ces Groupe C qui firent la légen-de des 24 Heures duMans. “Pousser une voituredans ses derniers retranchements sur circuit, c’estune sensation incroyable”, poursuit-il. “Et puiscela nous permet aussi de rouler sur des voituresqui nous étaient inaccessibles par le passé…”

Mais il est un élément crucial qui permetaujourd’hui l’utilisation en totale sécurité demonoplaces des années 60, 70 ou 80 réputéesdangereuses. “Sans l’évolution incroyable des cir-

cuits enmatière de sécurité, ce serait tout à faitimpossible”, embraie-t-il. “Sur les plateaux princi-paux, il faut savoir qu’il y a 30 % de pilotes che-vronnés qui se battent devant. Il y a 30 % de pilotesavertis et puis il y a 30 % de pilotes qui découvrentla discipline. Cela fait partie du système et nous lesavons tous qu’il faut être vigilant aumoment desdépassements…Mais quelle sensation de pouvoirrouler en ouverture d’un Grand Prix de Formule 1sur d’anciennes F1. Lorsque vous prenez le départderrière un Lotus JPS ou une Ferrari et à côté d’unTyrrell Six Roues, vous vous sentez brutalementprojeté trente ans en arrière. C’est vraiment sensa-tionnel.”

Parmi les rendez-vous incontournables decette catégorie desMasters Series FIA, Jean-Mi-chel Martin coche sans hésiter les rendez-vousF1 àMontréal, à Austin ou à Singapour. “Il y aaussi le Grand Prix Historique deMonaco qui resteune vraie légende et qui se dispute 15 jours avantle Grand Prix ou les Groupe C en ouverture des24 Heures duMans. J’adore également me rendreune fois tous les deux ans au Goodwood Revivalqui reste une rendez-vous d’exception comme le

➜ RÉACTION

“LE PARFUMDE LA COURSE”“Pour moi, le rallye historique a été la manièreidéale de refaire de la course automobile aprèsmon grave accident auDakar. C’est la coursesans pressionmais avec unmaximum deplaisir et de convivialité. Les épreuves sur terrecomme auMaroc, au Kenya ou le tout nouveauRallye du Sénégal Historique nous offrent leplaisir de la conduite en glisse en plus duvoyage et de la convivialité au volant devoitures de trente ans d’âge. C’est le parfum dela course comme j’allais la voir lorsque j’avais17 ans… De plus, économiquement, cesvoitures sont accessibles et l’on n’a pas besoind’une équipe pro en assistance. On peut sefaire assister, comme à l’époque, par deuxcopains qui suivent en camionnette. Il y atoujours une fuite d’huile ou d’essence quelquepart et on vit, comme à l’époque, dans leparfum de la course…

D. R

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Grégoirede Mévius

Pilote.Triple vainqueur

des Boucles de Spa

“DESÉPREUVESENPLEINESSOR”

Le pilote bruxellois,quadruple vainqueur des24 Heures de Spa-Francorchamps,est l’un de nos plus illustresreprésentantsdans la discipline


Jean-Michel

AUTOMOBILISME

HISTORIQUE


Martin

Le public est friand de redécouvrirde vieux modèles de course dans desépreuves entre gentlemen… (D. R.)

LE SPA CLASSIC,CLAP,CINQUIÈME !Patrick Peternous préfacel’édition 2015

Qui dit historique, dit Peter Auto. Avec Le Mans Classic, le TourAuto, le Spa Classic et quantité d’autres organisations en Europe,Patrick Peter a réussi, au fil du temps, à se placer en position deforce dans l’organisation d’événements sur mesure pour la com-pétition des voitures anciennes. Il est évident qu’un circuit commecelui de Spa-Francorchamps où les noms de virages résonnentcomme ceux de champs de bataille et dont le tracé atypique etl’histoire source de gloire étaient incontournables sur le grandéchiquier de ce passionné de sport automobile. Lancé depuis2011, le Spa Classic n’a cessé de grandir au cœur de nos belles Ar-dennes où, une fois par an, la cavalerie de chevaux, la furie de dé-cibels et le doux parfum d’huile de ricin embaume les paddocks duplus beau circuit du monde. Outre les six plateaux aussi divers etvariés allant des Groupe C qui évoluèrent jadis aux 24h du Mansaux belles Italiennes du Tropheo Nastro Rosso en passant par lesprotos du CER (Classic Endurance Racing), l’accent sera une nou-velle mis sur les voitures de Tourisme (Heritage Touring Cup etl’U2TC Historic Motor Racing News) qui seront en piste jour etnuit afin de nous replonger dans l’ambiance des célèbres 24 Heu-res de Spa-Francorchamps, terrain de jeu favori de la plupart desmarques et des pilotes parmi les plus illustres. Parmi les plus fidè-les, BMW engagea durant trois décennies toute une lignée de mo-dèles de la 1800 Ti dans les années 60 à la célèbre M3 dans les an-nées 90. Détentrices du record de victoires (21) aux 24 Heures deSpa-Francorchamps, les berlines munichoises eurent de nom-breuses rivales au cours de leur règne et s’inclinèrent notammentface à des Alfa Romeo GTA et GTV, Mercedes 300 SE, Ford Mus-tang et Capri RS, Porsche 911, Mazda RX-7 et autres Jaguar XJS…D

. R.

sont aussi le Spa Classic et Le Mans Classic…”En plus des rendez-vous en circuit, Jean-Mi-

chel s’autorise également quelques sorties enrallye, notamment sur le sol africain…

“Le Rallye Historique est également monté enflèche ces dernières années”, poursuit-il. “Avec leMaroc Historique, le Kenya et maintenant le Séné-gal, ce sont des compétitions qui allient notrepassion au voyage, à la découverte et à la convi-vialité. C’est autre chose, mais c’est égalementtrès plaisant car on se croirait revenu à la belle etgrande époque des rallyes mondiaux d’antan…”

S’il précise que les anciens pilotes profes-sionnels peuvent souvent bénéficier d’un ba-quet offert par un propriétaire, l’essor de ladiscipline s’explique aussi par d’autres fac-teurs.

“L’automobile ancienne attire de plus en plusdemonde, tant les jeunes retraités qui veulent sefaire plaisir que les amateurs fortunés qui collec-tionnent les belles voitures de course… et les fontrouler. Pas mal de pilotes se tournent vers l’histo-rique pour sa convivialité plutôt que de compléterles affiches des épreuves modernes…”

“C’est l’occasionpour des pilotes

commemoide continuer

à pratiquer notre sport.Comme les hockeyeurs

ou les tennismenqui jouent en vétéran…

”Jean-Michel Martin

D. R

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À 36 ans, Valentino Rossi dispute sa vingtièmesaison en Grand Prix, sa seizième au sommet. (AFP)

ONPRENDLESMÊMESMAIS…UNSEULVEUTRECOMMENCER

Les quatre mousquetaires– Marquez, Rossi,Lorenzo et Pedrosa –se prennent tous pour d’Artagnan.Le jeune prodigeet le “vieux chaud”tiennent la corde,ce que contestent formellementl’inconstant Lorenzoet l’anti-héros Pedrosa

MOTOCYCLISME

MOTO GP

PAR CHRISTIAN LAHAYE

À 36 ans, Valentino Rossi dispute sa vingtièmesaison en Grand Prix, sa seizième au sommet. (AFP)

Amagauche, MarcMarquez, 22ans, 36 participations enMoto-GP, 19 victoires et deux titres endeux ans, c’est géant ! Sur-

nom :Monsieur 50 %.Àma droite, Valentino Rossi, le plus im-

pressionnant de tous les temps, 36 ans, né unjour avant son adversaire sans oublier les 14ans qui les séparent, vingtième saison enGrand Prix, sa seizième au sommet. Quatre-vingt-deux victoires dans la catégorie supérieu-re en 252 participations. Surnom :Monsieur30 %.Mais attention aux comparaisons ! Si Ros-si n’avait pas répondu favorablement aux sirè-nes nationalistes représentées par Ducati, iln’aurait certainement pas disputé 35 GrandsPrix sans victoire. Les statistiques sont doncbiaisées. Et puis, Marquez n’a accompli quedeux saisons enMotoGP, disposant toujours dumeilleurmatériel.

Rossi, c’est aussi sept titres dans la catégoriereine, neuf en tout,manque un pour faire joli.

Pas facile à placer sur la cheminée, alors quela fin de carrière approche. Mais peu importe.Nous tenons là, en un seul duo, deux généra-tions de champions hors normes, de dieux pé-taradants, de génies conquérants.

Là s’arrête le parallèle. Marquez est un ga-min inaltérable, créateur d’un style propre, pi-lotant pratiquement à côté de samachine,dans une forme olympique, détendu, souriant,se voyant dans 10 ou 15 ans à lamême heure, aumême endroit avec, pourquoi pas? 10 ou15 couronnes supplémentaires. Il va vers lessommets alors que Rossi en revient. Le temps,malheureusement, altère les plus grandes for-ces, les talents les plus absolus, les certitudesles plus ancrées. L’an dernier, Valentino a ga-gné deux fois etMarc s’est imposé à treize re-prises. D’accord, le vieux chaud veut s’en pren-dre au jeune prodigemais comment bousculercertaines vérités ? L’âge, n’en déplaise aux sup-porters de Rossi, est un fléau.

LORENZO ET PEDROSA :QU’EST-CE QUI NE VA PAS ?

Àma gauche, Marquez. Àma droite, Rossi. Et,au centre, parmi une belle brochette d’aspi-rants vainqueurs, Athos Lorenzo et Porthos Pe-drosa. Ils aiguisent l’épée de la revanche etcroient en leur bonne étoile. Lorenzo auraittort de réfléchir autrement. Il dispose dumê-mematériel que Rossi, a été champion dumonde en 2010 et 2012 alors que la dernièrecouronne de son équipier remonte à 2009.N’empêche, Lorenzo est un fameux cas de figu-re. Brillantissime en 2010 lors de sa troisièmesaison deMotoGP, il n’a pas soufflé que lechaud. Ses baisses de régime ne sont pas tou-jours explicables, si ce n’est par unmoral dansles talons, comme ce fut le cas l’an dernierd’ailleurs. Bilan : trente-trois points demoinsque son équipier Rossi. La note est salée et diffi-cile à assumer.

Enfin, il y a le poids plume qui prend des dé-parts de rêve, l’introverti de service, le sombrehéros, l’antistar, le champion sans couronnerécente. Inscrira-t-il un jour son nomau firma-ment duMotoGP, ce qu’il fit en 125 et en 250 ?N’est-ce pas trop tard alors qu’il rejoignit lessommets de ce sport en 2006 déjà ? Il vivra, eneffet, sa dixième saison avec les grands. Com-me la pointe de vitesse nemanque pas, commele physique suit, comme le talent brutmet dutemps à se consumer, où est le souci ? Claire-ment, Pedrosa redoute le close-combat et perdplus facilement les duels qu’il ne les gagne.

EnMotoGP, on reprend donc lesmêmesmais un seul veut recommencer 2014 : MarcMarquez !

UNE PLUIE D’OUTSIDERSIls se battront pour des podiums, ils envisa-

AP

MARCMARQUEZVISEUN3E SACREENAUTANTDESAISONSDEMOTOGP

MOTOCYCLISME

MOTO GP

gerontmême la victoire dans des circonstan-ces particulières, ils se défonceront pour êtrestar derrière les stars, ils tenteront surtoutd’échapper au ventremou du peloton. Le pire,quand on veut être champion, est de donnerl’image d’un bon gars, sans trop de complica-tion, sans trop de prétention, pilote comme ilfautmais pas trop. Leur victoire sera de battrede temps à autre un des quatre caïds et s’ils yarrivent, pourquoi ne deviendraient-ils pas àterme calife à la place du calife ?

Il y a là Andrea Dovizioso, cinquième duChampionnat l’an dernier, un authentique ex-ploit au guidon d’une Ducati perfectible. Main-tenant qu’il a de la bouteille, on le reverraitbien au guidon d’unemoto de pointe. Si on luien laisse l’occasion, il prouvera que ses doutesdu passé n’étaient que passagers. Il n’a pastrente ans, tout est permis.

À ses côtés, Andrea Iannone peut aussi sur-prendre. Certes, la Ducati est loin d’être l’armeabsolue,mais Andrea fonctionne aumoral etlorsqu’il est bon, le garçon peut être intraita-ble. Ses 8 victoires, 19 podiums, 5 poles et ses 3es

places aux Championnats 2010, 11 et 12 enMoto2 prouvent à satiété que la cour des grands estprête à l’accueillir.

Si l’on traverse la liste des engagés de fonden comble, on nemanquera pas de s’arrêter

Le nombre de victoiresde Marc Marquez,

en deux saisons de MotoGP(6 en 2013, 13 en 2014)

“L’homme à battre,c’est Marquez.L’an dernier,

il a fait un travailincroyable.

La différence de pointsavec Marc était

importante. Cette fois,il faudra être au contact

”Valentino Rossi


Jorge Lorenzo dans la roue de Marc Marquezlors des essais d’avant-saison sur le circuit de Sepang.

Les deux hommes vont jouer les premiers rôlescette saison… comme en 2014. (AFP)

Calendrier

MOTOGP, MOTO 2, MOTO 3GP du Qatar (Doha) > 29 marsGP des USA (Austin) > 12 avrilGP d’Argentine (Río Hondo) > 19 avrilGP d’Espagne (Xérès) > 3 maiGP de France (Mans) > 17 maiGP d’Italie (Mugello) > 31 maiGP de Catalogne (Barcelone) > 14 juinGP des Pays-Bas (Assen) > 27 juinGP d’Allemagne (Sachsenring) > 12 juilletGP d’Indianapolis (USA)* > 9 aoûtGP de Rép. tchèque (Brno) > 16 aoûtGP de Gde-Bretagne (Silverstone) > 30 aoûtGP de Saint-Marin (Misano) > 13 septembreGP d’Aragón (Espagne) > 27 septembreGP du Japon (Motegi) > 11 octobreGP d’Australie (Phillip Island) > 18 octobreGP de Malaisie (Sepang) > 25 octobreGP de Valence (Espagne) > 8 novembre* pas de course Moto 3 à Indianapolis

Palmarès

MOTOGP (DEPUIS 2000)2014 > Marc Marquez (Esp/Honda)2013 > Marc Marquez (Esp/Honda)2012 > Jorge Lorenzo (Esp/Yamaha)2011 > Casey Stoner (Aus/Honda)2009 > Valentino Rossi (Ita/Yamaha)2008 > Valentino Rossi (Ita/Yamaha)2007 > Casey Stoner (Aus/Ducati)2006 > Nicky Hayden (USA/Honda)2005 > Valentino Rossi (Ita/Yamaha)2004 > Valentino Rossi (Ita/Yamaha)2003 > Valentino Rossi (Ita/Honda)2002 > Valentino Rossi (Ita/Honda)2001 > Valentino Rossi (Ita/Honda)2000 > Kenny Roberts Jr (USA/Suzuki)

aux véloces Espargaro frère et frère (Pol a ter-miné 6e du Championnat et Aleix, 7e), on lor-gnera du côté de Bradley Smith qui ne changepas demarque, on épiera l’Allemand Bradl, ca-pable de renverser desmontagnes. Il le fit déjàen 2012 en terminant deuxième à Laguna Seca,sur un circuit particulièrement délicat réservéaux aficionados de l’impossible. Souvent dansle bon peloton, il a surpris par son efficacité,ses performances pures et sa capacité à limiterle temps d’apprentissage nécessaire à la prati-que duMotoGP.

RETOUR À LA MAISONFin 2013, alors qu’il venait de louper le titre

enMoto 2 après avoir dominé la plus grandepartie de la saison, Scott Redding, dépité,mal-heureux, déçu, quitta le teamVDS, bien décidéàmonter enMotoGP. Gresini répondit à son at-tente et lui permit d’effectuer une premièresaison avec les cadors de la vitesse pure. Bienlui en prit car le Britannique s’est débrouilléavec aisance. Il prit la douzième place duChampionnat, ponctuant sa saison par 16 ré-sultats dans les points sur 18 ! Lesmeilleurs ?Deux septièmes places, au Qatar en tout débutde saison et en Australie lors de l’antépénultiè-memanche du Championnat. Pasmal pour undébutant. Mais Scott se languissait de sa fa-

mille sportive originelle et lorsqu’il eut ventdu projet deMarc VDS enMotoGP, il fit toutpour retrouver les siens. Il sera donc l’uniquepilote de l’équipe Estrella Galicia 0,0 VDS. At-tention, la concurrence sera rude en 2016 lors-que Rabat etMarquez Junior sortiront, on leleur souhaite, de saisons enivrantes enMoto 2.

En attendant, Redding aura deux campa-gnes d’avance dont 2015 qu’on annonce souslesmeilleurs auspices.

HONDA : 2 + 2Les Honda au départ duMotoGP sont des ver-

sions dites compétition clients sauf quatre. Il ya les deuxmotos 100 % usine deMarquez et dePedrosa et deux versions satellites appartenantà deux équipes différentes : la VDS de Reddinget la CMWLCR de Crutchlow. L’équipier de l’An-glais, JackMiller, dispose, lui, d’unemachineprivée. Redding bénéficiera donc en début desaison d’unemoto tout à fait comparable auxengins de l’usinemais durant l’année, il ne pro-fitera pas des évolutions aussi rapidement queMarquez et Pedrosa. Le contrat de VDS portesur trois ans. L’ambition est d’aligner unedeuxièmemoto dès 2016. Si AlexMarquez se dé-brouille bien cette année enMoto 2, on ne voitpas pourquoi il ne rejoindrait pas son grandfrère sur les lignes de départ l’an prochain.


LorsqueMarc van der Straten Ponthozdécida d’aligner unemachine enMo-toGP, il n’hésita pas une seconde quantau choix du pilote. Enfant de la famille

sportive VDS, Scott Redding fut plébiscité. Debonne grâce, le Britannique accepta la propo-sition, tout en sachant qu’il serait le seul re-présentant courant pour la nouvelle forma-tion belgo-hispanique vantant lesméritesd’une bière sans alcool. Le retour de Reddingeut un effet immédiat : VDS n’engageantqu’une seule bécane enMotoGP cette année,il n’y avait pas de place pour Rabat à ce ni-veau-là. Son choix se limitait donc à partir ouà tenter de scalper une deuxième couronned’affilée, du jamais-vu enMoto 2! Il a optépour la seconde solution. Mais non contentde récupérer quasi tous ses adversaires de2014, il touche le gros lot au sein de son équi-pe puisqu’AlexMarquez, le frangin deMarc, aété engagé en grande pompe. Pas de doute, lechampion deMoto 3, que les spécialistes espa-gnols prétendent aussi doué que son aîné, nedébarque pas pour amuser la galerie.

Michael Bartholemy, le boss de l’équipe, de-vra user de trésors de diplomatie pour que leclimat de sérénité qui règne habituellementchez VDS soit constamment d’actualité. Cen’est pas cousu de fil blanc lorsqu’on ajoutequ’en 2016,même si VDS passe d’une à deux

Honda enMotoGP, le problème du choix seposera.

On imagine que Redding poursuivra sa car-rière chez VDS et, à ses côtés, il ne restera doncqu’une seule place pour Rabat ouMarquez Ju-nior.

Nous imaginons déjà le lobbying orchestrépar l’entourage du champion des championsMarcMarquez, assurant avec ses amis, le pro-tectorat du petit frère tant aimé.

SIMÉON BIEN DANS SA TÊTEXavier Siméon va bien. Merci pour lui.Garçon attachant, sympathique, bavard et

conscient de ses qualités et de ses faiblesses, ilsait ce que sesmentors, Tacheny et de Radi-gues, attendent de lui.

“J’entends dire parfois que c’est la saison de ladernière chance. Certes, je subis une forte pres-sion légitime de la part demon entourage profes-sionnel, mais tout ce que j’ai fait les années pré-cédentes n’est pas juste bon à jeter. Si je ne par-viens pas à aligner des résultats probants cetteannée, je saurai à quoi m’en tenir et je ne devraimême pas être averti de la suite des événements.En récupérant une Kalex, j’ai le meilleur packagepossible et je vais le prouver !”

Soyons derrière lui, le bonhomme en vautla peine et laissons encore une belle chanceau pilote...

Alex (à gauche) avec son frère Marc, en novembre dernier, après leurs sacres. (AFP)

MOTO 3Retour inattendu

de Livio LoiMême si financièrement, cela paraissait im-pensable, il y a quelques mois à peine, le jeu-ne Livio, bien aidé par son papa, a trouvé re-fuge au sein de l’équipe RW Racing GP.Auteur de 24 départs en une saison et demieau sein de l’écurie VDS, le jeune Limbourgeoisde Helchteren obtint comme meilleurs résul-tats une 12e place au Japon en 2013 et un re-marquable 4e rang en Argentine l’an dernier.Ce résultat aurait dû lui donner confiance,mais il était trop tard, la relation avec VDSétait rompue. Handicap chez RW Racing GP :Livio est le seul pilote engagé, ce qui signifiequ’il n’aura pas d’équipier pour confronterses opinions et alimenter des débats quipourraient lui permettre de progresser plusvite. Sa troisième saison en Moto 3 lui per-mettra-t-elle de rebondir ? Son ambition, entout cas, est d’être le plus souvent dans le Top10 que ce soit aux essais ou en course. Le Mo-to 3, c’est le blé qui lève. Cette année, AlexMarquez, champion en titre, montera d’uncran en Moto 2 chez Marc VDS. Difficile d’ob-tenir mieux ! Il est certain que son patronymel’a bien aidé, mais il ne fait pas tout. C’est lepilote qui conduit et pas son nom…

DEUXROISPOURUNTRÔNE

Il a mis le temps,mais il y est parvenu.Après quatre saisons,parfois laborieuses, de Moto 2,l’Espagnol Esteve Rabatest devenu champion du mondel’an dernier pour le comptedu team VDS mais désormais,Alex Marquezemprunte la même route !

MOTOCYCLISME

MOTO 2

PAR CHRISTIAN LAHAYE


Sylvain Guintoli veut conserver son titre Superbike. (HONDA)

BASTIEN MACKELSVERS LES SOMMETS ?Pas de pilote belge au Mondialde Superbike mais bien en IDM,dans le relevéchampionnat allemand…

À l’aise au guidon de sa BMW S1000 RR, Bastien Mac-kels veut jouer les premiers rôles cette saison avec unemoto plus performante. Le Liégeois, qui rêvait de coursesur un parking avec son scooter il y a 10 ans, peut désor-mais rêver de décrocher un nouveau titre en fin deChampionnat.Actuellement, le Sprimontois ne vit pas uniquement desa passion. Le pilote est indépendant dans la télécom-munication. Sa particularité ? Bastien Mackels a débutétrès tard la compétition (2008), sa persévérance et sontravail lui ont permis d’arriver à ce niveau et, pourquoipas? lui permettre de concourir dans des catégories su-périeures dans les années à venir…“Tout a commencé lors d’une journée de détection à Fran-corchamps que j’ai remportée. Je suis à chaque fois tombésur les bonnes personnes et les bons teams ! Je dois remer-cier ceux qui ont cru enmoi, les teams et l’équipe d’Herpi-gny Motors qui me permet de réaliser de bons chronosgrâce aux bonnes modifications sur la moto.”Cette année, le pilote s’élancera dans le Championnat

d’Allemagne (IDM) de Superbike, dès le 1er mai, maisaussi en Endurance (EWC), en avril, lors des 24Hdu Mans. En raflant la 4e place la saison dernièreen IDM, derrière son équipier, le Belge reste sur

un goût de trop peu et compte finirsur le podium cette fois-ci.

Seb. F. (St.)

D.R

SYLVAINGUINTOLI,CHAMPIONENRECONQUÊTE

Désormais au guidond’une Honda, le FrançaisSylvain Guintoli,champion en titre, abordeune saison 2015 du Superbikequi s’annonce difficileface à une concurrence accrue

Cette saison, il ne s’agirapas pourmoi de défen-dre mon titre mais d’at-taquer pour en rem-

porter un autre”, a affirmé Syl-vain Guintoli avant les trois

coups de la saison de Superbike àPhillip Island, fin février. Le GPd’Australie n’a pourtant pas souri aupilote français : le champion dumonde en titre a dû se contenterd’une 5e place. Grâce à sa victoirelors de la premièremanche, pour 39millièmes de seconde sur Haslam(Aprilia), le Nord-Irlandais JonathanRea a offert à Kawasaki ses premierslauriers depuis 1996 sur la piste aus-tralienne. Lors de la seconde coursedu jour, Rea s’est incliné devant Has-lampour seulement 10millièmes deseconde. Les deux Britanniques sesont donc installés en tête d’un clas-sement général riche de 24 pilotes.

Guintoli, 32 ans, titré sur une Apri-lia RSV4, est reparti à l’assaut d’unenouvelle saison, sa septième, suruneHonda CBR 1000RR. L’écurie ita-lienne Pata qui, avec le BritanniqueJames Toseland, avait offert un der-nier titre à Honda en 2007, fourniraauNéerlandaisMichael Van DerMark, champion dumonde Supers-port 2014, unemoto identique à cel-le du Français. “Je crois que la CBR aun gros potentiel et je pense que lenouveau règlement lui réussira bien”,estime Guintoli. Cette réglementa-tion, pour des raisons de coûts, obli-ge lesmotos a être plus proches dela série. Ainsi, la plupart des compo-santsmoteur doivent être standardet l’électronique, lamême pourtous. Une décision qui devrait nive-ler les performances desmotos en-gagées plus oumoins directementpar huit constructeurs.

MOTOCYCLISME

SUPERBIKE


Pour la troisième année consécuti-ve, c’est au Qatar qu’ont débuté lesChampionnats duMonde demo-tocross, sur le circuit de Losail. Ori-

ginalité de l’épreuve : elle s’est dérouléeen partie le soir à la lueur d’unemyriade

de spots qui garantissent une lumière artifi-cielle parfaite. Seulmoyen, en somme, d’évi-ter la chaleur étouffante qui règne la journéedans cet Émirat. Au total, dix-huit Grands Prixcomposent le calendrier 2015.

La plupart se disputeront en Europe, à l’ex-ception de six d’entre eux qui porteront lamention distinctive overseas. Il s’agit des GPduQatar, de Thaïlande, d’Argentine, duMexi-que, du Brésil et des États-Unis. Cette disper-sion hors-Europe constitue une première vuqu’elle concerne un tiers de la plus importan-te compétitionmondiale demotocross. Elletraduit l’objectif recherché par le promoteurYouthstream qui est de susciter l’intérêt géné-ral en étendant le prestige de cette compéti-tion à l’ensemble de la planète. “Les demandesnemanquent pas”, nous a-t-on dit chez Youths-tream. “Nous avons des contacts avec la Chine, leJapon, l’Inde, l’Afrique du Sud, entre autres…”

Que nous promettent cesMondiaux 2015 ?Bien plus que les six dernières années, sem-ble-t-il. En tout cas, plus de suspense que lorsdes précédentes éditions lorsque, sur sa lan-cée des titresmondiaux recueillis en 2005et 2007 dans la catégorieMX2 (ouverte auxmoteurs allant de 100cc à 125cc-2T et 175cc à

250cc-4 T), l’Italien Antonio Cairoli (29 ans)s’était constitué un palmarès très enviable eny ajoutant six titresmondiaux enMX1 (deve-nuMXGP l’an dernier).

Indéboulonnable leadermondial au plushaut niveau dumotocross depuis 2009, tousceux qui prétendaient le supplanter ontéchoué dans leur tentative.

Mais voici qu’entre en piste un certain RyanVillopoto. Le pendant de Cairoli aux États-Unis. À 26 ans, l’Américain a pris le risque defranchir l’Atlantique pour venir semesurerauxmeilleurs pilotes européens et à Cairolien particulier, histoire de bousculer la symé-trie établie entre lui et le brillant tacticien ita-lien. Un défi ambitieux. D’autant plus ambi-tieux qu’il comporte des risques pour sa noto-riété. Comme pour celle de Cairoli d’ailleurscar les talents européens à l’affût de cette riva-lité (Gautier Paulin, Max Nagl, Tommy Searleet nos compatriotes Clément Desalle, KevinStrijbos et Jérémy VanHorebeek) ne se ferontpas prier pour s’introduire dans les brèchesqui risquent de s’ouvrir entremars et sep-tembre 2015.

Rappelons enfin que la catégorieMX2 asso-ciée au calendrier duMXGP, est considéréecomme le réservoir de laMXGP. Tout en sevoyant décerner un titremondial, elle se com-posera de concurrents dont la limite d’âgemaximale est de 23 ans. Au-delà de cette limi-te, les pilotes rejoindront l’étage supérieur, laMXGP.

Clement Desalle a pris la 2e place du GP du Qatar deMXGP, première épreuve du Championnat du Monde.

Le pilote Suzuki a terminé les deux manchesà la 2e place derrière l’Allemand Max Nagl.

(WWW.SUZUKI-RACING.COM)

MOTOACROSSTHEWORLD

Le Championnat 2015 a débutéau Qatar, sur le circuit de Losail.Une compétition qui s’exporterahors d’Europe à six reprises…

PMOTOCYCLISME

MX


BRCRallye van Haspengouw > 28 février

Spa Rally > 13 marsTAC Rallye > 11 avrilRallye de Wallonie > 1er mai

Sezoens Rallye > 16 maiYpres Rally > 26 juin

Omloop van Vlaanderen > 4 septembreEast Belgian Rally > 26 septembreRallye du Condroz > 7 novembre

WEC6H de Silverstone (G-B) > 12 avril6H de Spa > 2 mai24H du Mans (Fra) > 13-14 juin6H du Nurbürgring (All) > 30 août6H CoTA Austin (USA) > 19 septembre6h de Fuji (Jap) > 11 octobre6h de Shanghai (Chn) > 1er novembre6h de Bahreïn (Bhr) > 21 novembre

BLANCPAIN GT SERIESNogaro (Fra) – Sprint > 4-6 avrilMonza (Ita) – Endurance 3h > 11-12 avrilBrands Hatch (G-B) – Sprint > 9-10 maiSilverstone (G-B) – Endurance 3h > 23-24 maiZolder – Sprint > 5-7 juinPaul-Ricard (Fra) – End. 1.000km > 19-20 juinMoscou City (RUS) – Sprint > 3-5 juillet24H de Spa – Endurance 24h > 23-26 juilletAlgarve (Por) – Sprint > 4-6 septembreNürburgring (All) – End. 3h > 19-20 septembreMisano (Ita) – Sprint > 2-4 octobreBakou (Aze) – Sprint > 24-25 octobre

DTMHockenheim (All) > 1-3 maiLausitzring (All) > 29-31 maiNorisring (All) > 26-28 juinZandvoort (P-B) > 10-12 juilletSpielberg (Aut) > 31 juillet-2 aoûtMoscou (Rus) > 28-30 aoûtOschersleben (All) > 11-13 septembreNürburgring (All) > 25-27 septembreHockenheim (All) > 16-18 octobre

SUPER FORMULASuzuka > 18-19 avrilOkayama > 23-24 maiFuji > 18-19 juilletMotegi > 22-23 aoûtAutopolis > 12-13 septembreSugo > 17-18 octobreSuzuka > 7-8 novembre

SUPER GTOkayama > 4-5 avrilFuji > 2-3 maiAutopolis > 30-31 maiSugo > 25-26 juilletFuji > 8-9 aoûtSuzuka > 29-30 aoûtBuriram (Tha) > 3-4 octobreMotegi > 14-15 novembre

BRCCTerlaemen’s Cup (Zolder) > 15 marsTrophée des Fagnes (Francorchamps) > 4-5 avrilNew Race Festival (Zolder)* > 9-10 maiSuperPrix (Zolder)* > 20-21 juin24H Zolder* > 27-30 août500 Nocturnes (Anneau du Rhin) > 2-3 octobre* Compte pour le Championnat Belcar

CLIO CUPCoupes de Pâques (Zandvoort/P-B) > 5-6 avrilWorld Series by Renault (Spa-Francorchamps) > 30-31 maiSuperprix Supercar Challenge (Zolder) > 20-21 juinGamma Racing (Assen/All) > 1-2 aoûtSupercar Challenge (Brands Hatch/G-B) > 12-13 septembreEuropean NASCAR (Zolder) > 3-4 octobreSupercar Challenge (Assen/All) > 17-18 octobre

FR1.6 EUROSERIES NECEuropean Le Mans Series Imola (Ita) > 16-17 maiWorld Series Spa > 30-31 maiSuperprix Zolder > 20-21 juinEuropean Le Mans Series Red Bull Ring (Aut) > 12 juilletGamma Race Days Assen (Pays-Bas) > 1-2 aoûtTBC (All) > Août-septembreZandvoort Finals (P-B) > 9-11 octobre

Calendriers auto

F1Australie (Melbourne) > 15 marsMalaisie (Kuala Lumpur) > 29 marsChine (Shanghai) > 12 avrilBahreïn (Sakhir) > 19 avrilEspagne (Barcelone) > 10 maiMonaco > 24 maiCanada (Montréal) > 7 juinAutriche (Spielberg) > 21 juinGrande-Bretagne (Silverstone) > 5 juilletAllemagne (Nürburgring) > 19 juilletHongrie (Budapest) > 26 juilletBelgique (Spa-Francorpchamps) > 23 aoûtItalie (Monza) > 6 septembreSingapour > 20 septembreJapon (Suzuka) > 27 septembreRussie (Adler) > 11 octobreÉtats-Unis (Austin) > 25 octobreMexique (Mexico) > 1er novembreBrésil (Interlagos/São Paulo) > 15 novembreEAU (Abou Dhabi) > 29 novembre

GP2Bahreïn > 17-19 avrilEspagne (Barcelone) > 8-10 maiMonaco > 21-23 maiAutriche (Spielberg) > 19-21 juinGrande-Bretagne (Silverstone) > 3-5 juilletAllemagne (Nürburgring) > 17-19 juilletHongrie (Budapest) > 24-26 juilletBelgique (Spa-Francorchampsl) > 21-23 aoûtItalie (Monza) > 4-6 septembreRussie (Sotchi) > 9-11 octobreEAU (Abou Dhabi) > 27-29 novembre

FORMULE EMiami (USA) > 14 marsLong Beach (USA) > 4 avrilMonaco > 9 maiBerlin (All) > 23 maiMoscou (Rus) > 6 juinLondres (G-B) > 27 juin

WRCMonte-Carlo (Monaco) > 22-25 janvierSuède (Comté de Värmland) > 12-15 févrierMexique (Guanajuato) > 5-8 marsArgentine (Córdoba) > 23-26 avrilPortugal (Faro) > 21-24 maiItalie (Sardaigne) > 11-14 juinPologne (Mikolajki) > 2-5 juilletFinlande (Paviljonki) > 30 juillet – 2 aoûtAllemagne (Trèves) > 20-23 aoûtAustralie (Coffs Harbour) > 10-13 septembreFrance (Alsace) > 1-4 octobreEspagne (Salou) > 22-25 octobrePays de Galles > 12-15 novembre

Calendriers moto

MOTOGP, MOTO 2, MOTO 3Qatar (Doha) > 29 marsUSA (Austin) > 12 avrilArgentine (Río Hondo) > 19 avrilEspagne (Xérès) > 3 maiFrance (Mans) > 17 maiItalie (Mugello) > 31 maiCatalogne (Barcelone) > 14 juinPays-Bas (Assen) > 27 juinAllemagne (Sachsenring) > 12 juilletIndianapolis (USA)* > 9 aoûtRép. tchèque (Brno) > 16 aoûtGde-Bretagne (Silverstone) > 30 aoûtSaint-Marin (Misano) > 13 septembreAragón (Espagne) > 27 septembreJapon (Motegi) > 11 octobreAustralie (Phillip Island) > 18 octobreMalaisie (Sepang) > 25 octobreValence (Espagne) > 8 novembre* pas de course Moto 3 à Indianapolis

MXQatar (Doha) > 28 févrierThaïlande (Nakhon Ratchasima) > 8 marsArgentine (Neuquén) > 29 marsItalie (Trente) > 19 avrilEurope (P-B/Valkenswaard) > 26 avrilEspagne (Talavera de la Reina) > 10 maiGrande-Bretagne (Winchester) > 24 maiFrance (Villars-sous-Écot) > 31 maiItalie (Maggiora) > 14 juinAllemagne (Teutschenthal) > 21 juinSuède (Uddevalla) > 5 juilletLettonie (Kegums) > 12 juilletRépublique tchèque (Loket) > 26 juilletBELGIQUE (LOMMEL) > 2 aoûtBrésil (Goiás) > 16 aoûtPays-Bas (Assen) > 30 aoûtMexique (Guanajuato) > 13 septembreUSA (San Bernardino) > 20 septembreFrance (Ernée) > 27septembre

SUPERBIKEAustralie (Phillip Island) > 22 févrierThaïlande (Buriram) > 22 marsAragón (Espagne) > 12 avrilPays-Bas (Assen) > 19 avrilItalie (Imola) > 10 maiGrande-Bretagne (Derby/Ang) > 24 maiPortugal (Portimão) > 7 juinRiviera Di Rimini (Italie) > 21 juinÉtats-Unis (Salinas) > 19 juilletMalaisie (Sepang) > 2 aoûtEspagne (Xérès) > 20 septembreFrance (Nevers) > 4 octobreQatar (Doha) > 18 octobre

DANSVOTREAGENDA

AUTO & MOTO

CALENDRIERSVW FUN CUPTrophée des Fagnes (6H) – Francorchamps > 4-5 avrilTrophée de Bourgogne (2x3h) – Dijon (Fra) > 1-3 maiBenelux Open Races (2x3h) – Zandvoort (P-B) > 6-7 juinThe 25 Hours VW Fun Cup – Francorchamps > 9-12 juillet24H Zolder VW Fun Cup Sprint (210’) – Zolder > 29 aoûtTrophée d’Alsace (6h) – Anneau du Rhin (Fra) > 3-4 octobre10 Heures de Mettet > 23-24 octobre

BGDCZolder (3h) > 15 marsFrancorchamps (3h) > 4 avrilDijon/Fra (2 x 2h) > 1-2 maiZandvoort/P-B (2 x 2h) > 6-7 juinZolder (125 min) > 21 juinFrancorchamps (3h) > 10 octobreZolder (400 min) > 7 novembre

KARTINGSarno (Ita) > 16-19 avrilPortimao (Por) > 7-10 maiZuera (Esp) > 21-24 maiPF International (G-B) > 18-21 juinGenk (Bel) > 9-12 juilletKristianstad (Suè) > 23-26 juilletLe Mans (Fra) > 10-13 septembreLa Conca (Ita) > 24-27 septembre


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