Stratégies Logistique n°125 - Extrait

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26 % des transporteurs français estiments que leurs tarifs sont à la baisse. -17 milliards C’est la baisse sur 1 an des tonnes-kilomètres dans le TRM français pour compte d’autrui en national et international. Tableau de bord n° 125 > Octobre/Novembre 2010 > Stratégies Logistique DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER 6 TABLEAU DE BORD Société de conseil en logistique LES CHIFFRES CLÉS DE OCTOBRE AVEC Évolution des tarifs Même si une amélioration est perceptible, l’enquête de la FNTR retranscrivant l’avis des transporteurs sur l’évolution de leurs tarifs indique que, depuis 2005, ceux-ci ne cessent de baisser. Le pourcentage indiqué représente l’avis général des entre- prises de transport. Un pourcentage négatif indique que la majorité des transpor- teurs voient leur tarif baisser et inversement. Évolution des volumes La crise économique a provoqué une forte baisse des échanges et donc de l’activité du marché du TRM. Tous les secteurs ont été touchés et d’autres tendances s’affirment comme le recul du lot complet et de la longue distance. Les investissements sont au plus bas après l’effondrement en 2009. Évolution du prix du gazole La demande a été faible pendant l’été ce qui a abouti à la constitution de stocks qui participeront à limiter l’effet de la hausse liée au changement de saison.De plus, le cours du dollar faible actuellement limite l’effet économique de la hausse de la demande. Ainsi le cours du Brent pourrait se négocier entre 75 $ et 85 $ le baril le dernier trimestre. Évolution des salaires des chauffeurs Depuis 2005 les salaires ont été revalorisés de manière quasi constante avec 16 % pour les conducteurs régio- naux et 13 % pour les grands routiers.L’accord salarial de décembre 2009 visant à la revalorisation des salaires minimums (+3,56 % en moyenne) a augmenté les coûts de 3,1 % en régional et 2,4 % en longue distance. Le poste personnel représente 40 % du prix de revient. SPÉCIAL TRANSPORT ROUTIER P06-07-TabloBord.qxd:Mise en page 1 30/10/10 11:27 Page 6

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Extraits du numéro de novembre décembre 2010 de Stratégies Logistique

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26%des transporteurs françaisestiments que leurs tarifs sontà la baisse.

-17milliardsC’est la baisse sur 1 an des tonnes-kilomètresdans le TRM français pour compte d’autrui ennational et international.

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n° 125 > Octobre/Novembre 2010 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER6TABLEAUDE BORD

Société de conseil en logistique

LESCHIFFRESCLÉS DEOCTOBREAVEC

Évolution des tarifsMême si une amélioration est perceptible, l’enquête de la FNTRretranscrivant l’avis des transporteurs sur l’évolution de leurstarifs indique que, depuis 2005, ceux-ci ne cessent de baisser.

Le pourcentage indiqué représente l’avis général des entre-prises de transport.Un pourcentage négatif indique que la majorité des transpor-teurs voient leur tarif baisser et inversement.

Évolution des volumesLa crise économique a provoqué une forte baisse des échangeset donc de l’activité du marché du TRM. Tous les secteurs ontété touchés et d’autres tendances s’affirment comme le reculdu lot complet et de la longue distance. Les investissementssont au plus bas après l’effondrement en 2009.

Évolution du prix du gazoleLa demande a été faible pendant l’été ce qui a abouti à la constitution de stocks qui participeront à limiter l’effet de lahausse liée au changement de saison. De plus, le cours du dollar faible actuellement limite l’effet économique de lahausse de la demande. Ainsi le cours du Brent pourrait se négocier entre 75 $ et 85 $ le baril le dernier trimestre.

Évolution des salaires des chauffeursDepuis 2005 les salaires ont été revalorisés de manièrequasi constante avec 16 % pour les conducteurs régio-naux et 13 % pour les grands routiers. L’accord salarialde décembre 2009 visant à la revalorisation des salairesminimums (+3,56 % en moyenne) a augmenté les coûts de3,1 % en régional et 2,4 % en longue distance. Le postepersonnel représente 40 % du prix de revient.

SPÉCIALTRANSPORT

ROUTIER

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Stratégies Logistique > n° 125 > Octobre/Novembre 2010

7! PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

C’est la part du poste personneldans les coûts de transport.

40% 3,5%C’est la moyenne de l’EBIT destransporteurs leaders en Europe.

80 $C’est le montant auquel le baril de Brent devrait se stabiliser pourle dernier trimestre 2010.

Évolution du CA et des marges des transporteursL’enquête d’opinion de la FNTR auprès des transporteurs montre que leredémarrage de l’activité a fait remonter le chiffre d’affaires des sociétés detransport sans pour autant compenser la hausse des coûts. Ainsi, une majo-rité d’entre eux signale une marge nette en baisse. Les leaders européensont en moyenne un EBIT de 3,5 % alors que les petits transporteurs présen-tent une plus forte sensibilité à la baisse de marge.

Marge brute par segment de transport

Marge brute 2005 2010Lots complets - groupage 15 à 16 % 10 à 20 %Lots groupés 24 à 26 % 18 à 20 %Messagerie 28 à 30 % 20 à 22 %

Évolution du TRM sur le completLes transporteurs français se recentrent sur le transport nationalcourte et moyenne distance. La part du transport longue distance etinternational diminue au profit des transporteurs étrangers etnotamment des pays de l’Est. - 20 % de pavillons français del’Espagne vers la France, - 23 % de l’Allemagne vers la France. Faceà la crise et la diminution des tailles de lots les transporteurs se tour-nent vers de nouveaux services comme la distribution à la palette.

Principaux transporteurs français

Rang Transporteur Parc roulant1 Norbert Dentressangle 16 8002 Charles André 9 5003 Transalliance 8 2794 EB TRANS France 5 3005 GEODIS BM 5 1006 SAMAT 5 1007 STEF_TFE 3 7688 Mory 3 6109 Giraud 3 31010 Mauffrey 2 80011 Zamenhof Jacky 2 550

Évolution des coûts de transport routierÀ partir de 2008 la pression des chargeurs sur les tarifs a forcé lestransporteurs à baisser leur prix malgré la hausse continue des coûts.D’où la baisse de l’IPTRM depuis cette date. Les appels d’offre inter-nationaux réalisés par VINCIA montrent que les prix actuels corres-pondent à ceux de 2003.

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER8ALERTE

JURIDIQUE

es INCOTERMS(INternational COm-mercial TERMS)

publiés par la Chambre deCommerce internationale (38,Cours Albert 1er, 75008 Paris,France,www.iccwbo.org) sontdes usages codifiés qui per-mettentdesimplifier larédac-tion des contrats de vente demarchandises en définissantlesprincipalesobligationsdesl’acheteuretduvendeur.Cetterépartition des frais acces-soiresàlavente(déplacement,fraisdouaniersd’exportationoud’importation,assurance…),estun élément important de ladeterminationduprixdevente(oud’achat)delamarchandise.Neconstituant pasdes règlesdedroit, ilsnesontapplicablesquesurlabasedelavolontédesparties,c’estàdireenpratique,lorsquelecontratdeventeyfaitexplicitement référence. Ils sedistinguent donc des usagesfrançaisquesont le "francodeport"etle"portdû",commedesventesmaritimesrégiespar laloidu3janvier1969(Loin°69-8relative à l'armement et auxventes maritimes, JORF du 5janvier1969).Lesprincipauxaspectsdéfinispar les INCOTERMS sont lessuivants:-Point de transfert des frais :répartitiondesfraisdetrans-port, assurance, douanesentrevendeuretacheteur;-Point de transfert desrisques : précision du lieu àpartir de duquel l'acheteurdevient responsable desrisquesencourusparlamar-chandise;

-Documents (ou donnéesinformatiques équivalentes)devant être fournis par cha-cunedespartiesaucontrat.Unpoint importantestànoter:ces règles ne traitent pas dutransfert depropriété (distinctdu transfert des risques) quireste régi par la loi applicableaucontratdevente.

LesINCOTERMSsontrépartisendeuxcatégoriesLes INCOTERMS dits « audépart » qui font supporter àl’acheteur la plupart des fraisetdesrisquesliésautransportdesmarchandises.Ces INCO-TERMS peuvent être utiliséspar le vendeur dans un ordrecroissant fonctionde sa capa-cité organisationnelle à pren-dre en charge le transport. CesontlestermesenE-F-Cpourlesquels la marchandisevoyageauxrisquesetpérilsdel'acheteur (EXW, FAC, FAS,FOB,CFR,CIF,CPT,CIP).

Les INCOTERMS dits « àl’arrivée»qui fontpesersur levendeur la plupart des frais etdesrisquesjusqu’àlivraisondelamarchandise à destination.Le vendeur décharge ainsil’acheteur de toute une séried’obligations et de risques, cequipeutconstituerunexcellentargument de vente mais doitêtre évité si le vendeurn’a pasd’expérience de logstique àl’international. Ce sont lesIncoterms D pour lesquels lamarchandise voyage, sur letransportprincipal,auxrisquesetpérilsduvendeur(DAF,DAT,DAP).

Lanouvelleversion2010 (quiremplaceraau1er janvier 2011celle en vigueur depuis 2000),apporte quelques change-ments.Notonstoutefoisquelaversion 2000 ne disparaît paspour autant. S’ils ont été utili-sésdansdes contrats conclusavant2010, ilsrestentapplica-blesselonl’ancienneversion.Ilest également possible decontinuer à les utiliser. Ilconvientalorspourévitertouteambiguïté de bien préciser laversionàlaquelleonseréfère:la précision “vente FOBMar-seille” est en effet tout à faitinsuffisante car les versionsFOBde2000et2010diffèrenteten outre il existe parfois desusages portuaires qui accor-dantuncontenudifférentàcestermes (les fameux “FOBAnvers” ou “FOBNew York”).La bonneméthode: “FOB ICC2010LeHavreCY”.Les INCOTERMS sontdésor-mais répartis en « Incotermsmultimodaux» (EXW, FCA,CPT, CIP, DAF,DAT,DAP) et «Incoterms maritimes » (FAS,FOB, CFR, CIF). Des clarifica-tions ont été apportées: dansla répartition des frais dechargement/déchargement;les obligations à des fins desûreté/sécurité par celui quidédouane; la documentationélectronique; les nouvellesrègles en matière de couver-tured’assurance.Par ailleurs, le nombre determespassede 13 à 11. SontsupprimésleDEQ(deliveredexquay),leDAF(deliveredatfron-tier), leDES (deliveredexship)et le DDU (delivered duties

unpaid).DeuxnouveauxINCO-TERMS sontparcontrecrées:-DAT :DeliveredAtTerminal(remplace leDEQ). Lesmar-chandises sont considéréescomme livrées etmises à ladisposition de l’acheteur surle moyen de transport etprêtes à être déchargées.Dans ce cas, Le vendeurassume les risques liés uni-quement au transport de lamarchandise au port ou lieudedestination.-DAP : Delivered At Place(remplace les DAF / DES /DDU).Lesmarchandisessontconsidérées comme livréesquandelles sontdéchargéesdu moyen de transport etmises à la disposition del’acheteur. Dans ce cas, Levendeur assume les risquesliésuniquementau transportainsiqu’audéchargementdesmarchandisesenquestion.Le FOB : Free OnBoard a étémaintenumaisexclusivementpourdesmarchandisesenvracestsignifiedésormais«chargéàbordnavire».C’estlafinpourlesmarchandisesconteneuri-sées du fameux « passage dubastingage du navire », lestermesFCAet FAS étant plusadaptés pour ce type demar-chandise.Ces nouveaux INCOTERMSsont publiés dans un recueilexplicatif très utile (Inco-terms®2010, ICCPublicationNo. 715, 2010 Edition). L’IDITorganisedesformationsàdes-tination des entreprises pouroptimiser leurutilisation.

CÉCILE LEGROSDIRECTRICE SCIENTIFIQUE DE L’IDIT

Révisiondes INCOTERMS ICC :la version2010enfinpubliéeL

Avec l’Institut duDroit International des Transports (IDIT) - www.idit.fr

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER10EN MOUVEMENT

EN HAUSSE

PHILIPPE VERNE,DIRECTEUR GÉNÉRALDE FIVES CINETICIl a rejoint le groupe Fives auxachats en 2003 pour prendrela direction générale de lafiliale française à 52 ans. Samission : mettre en œuvre desstratégies de développementde la société à l’internationalet renforcer le service clientde l’automaticien.

YVES CARACATZANIS,SCM MONDEAgé de 45 ans, le diplômé deCentrale entré chez Renaulten 1992 comme chef de projetorganisation logistique a faittoute sa carrière dans lalogistique du constructeurpour prendre aujourd’hui ladirection de la supply chainmonde du constructeurautomobile.

LUC NADAL CHEZGEFCOLe directeur général adjointde la branche SNCF Geodis,ex président du groupeNaviland Cargo entre 2005 et2007, devient membre ducomité de direction de Gefcoet directeur transport etlogistique du prestataire.

LE DIRIGEANT

Patrick Marcet au sommet de son art

ID LOGISTICSJEAN-VINCENTPONSA39ans,Jean-VincentPonsoccupedésormaisla direction générale de La Flèche après avoiroccupélepostededirecteuradjointdesopéra-

tions France du prestatairelogistique. Sa mission : déve-lopper les activités transportdu groupe et les offresconjointeslogistiqueettrans-port. C’est un ancien de lagrandedistributionquiapassé

deuxansaugroupementdesMousquetairesentantqueresponsable logistiqueMarchandisesGénérales. IlaégalementétédirecteuradjointdusiteIntermarchéd’EureetLoiravantd’inté-grer en 2002 Kuehne+Nagel où il prend enchargeladirectiondedeuxcentresdeprofitdansleLoiretetl’Essonne.Ilyresterasixansavantderejoindre legroupeIDLogisicsoù ildirigedés-ormais600colaborateurs.Jean-MarcAttiaquioccupait précédemment le poste de directeurgénéralprendlaprésidencedeLaFlècheavec,comme mission, la politique d’acquisitionexternedugroupeenmatièredetransport.

Aprèsl’OrdreNationalduMérite et le Grade d’Offi-

cier des Palmes Acadé-miques, ledirecteurgénéraldélégué de Promotrans faitun parcours sans fautesavec la médaille de Cheva-lier de la Légion d’Honneur.Patrick Marcet a le sens dudevoir.Unequalité transmisesans doute par son père offi-cier supérieur. Né à Auch

(Gers) en 1950, il ne poursuitpourtant pas dans la mêmevoie puisqu’il obtient lediplômedeSciencesPoParismaisfait toutefoisunpassagecomme juriste au Groupe-ment Industriel des Arme-mentsTerrestres(GIAT)et faitSaumur, l’école d’officier deréserve. "J’ai été lieutenant-colonel de réserve jusqu’à2004", expliquait-il à Straté-giesLogistiqueàl’occasiondenotre numéro 100. Si l’Arméeest son terreau, le groupePromotrans est son fer delance. Entré le 1er octobre1978 à un poste de directeuradjoint, il deviendra le pilierde cette association crééeen 1966, passée de 3 centresà plus de 30 aujourd’hui. Illui applique d’ailleurs uneméthodemartiale,empruntede rigueur dans la gestion et

dans la façon de mener leshommes. Aujourd’hui, legroupe Promotrans estdevenu un acteur majeur dela formation professionnelledans la branche des trans-portsavecplusde1 000sala-riés et intervenants, soit 10fois plus qu’en 1982, et troismillions d’heures de forma-tionparandélivréesàplusde44 000 salariés, étudiants,apprentis et demandeursd’emploi. Promotrans estainsi devenu une vraiemachine de guerre et cettemédaille de Chevalier de laLégion d’Honneur, une vraiereconnaissance de l’exploitréalisé par un homme quiconsidèresansdoutelalogis-tique comme la poursuite dela guerre en temps de paix. Ilest parvenu, à 60 ans, ausummet de son art.

MANHATTANASSOCIATESYAMINATASSINYamina Tassin a été nommée au poste de res-ponsable marketing & communication France.Elle dispose d’une expérience de plus de douzeansdansl’industriedulogiciel.AvantManhattan,elle était responsable marketing Europe du Sudchez Autonomy Interwoven, leader mondial deslogiciels de gestion de contenus web et docu-mentaires. Elle a commencé sa carrière chezOrtec France, spécialiste de l’optimisation destournées de livraison, avant de devenir respon-sablemarketingetcommunicationdeDescartesSystem Group puis responsable marketing et

communicationdeweb-Methods."Unenouvelleères’ouvreaveclamon-tée en puissance du e-commerce, à nous d’enêtre les chefs de file",commente Yamina Tas-sin,36ans,diplôméedel’ESTA(Ecolesupérieuredes technologies et desaffaires deBelfort).

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11! PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

MARRIS CONSULTINGCAROLINE MONDONL’auteure à succès et l’instructeur àl’APICS rejoint la société de conseil enmanagement focalisée sur les activitésindustrielles. Caroline Mondon s’étaitnotamment fait connaître par son livre "le

chaînon manquant :management de lachaîne logistique enPMI", écrit en 2004comme un polar pourtable de nuit. L’ingé-nieure EPF, Insead,

CFPIM, CIRM, CSCP ou NLP Master Prac-titioner est d’ailleurs impliquée dans lalogistique depuis 1985. Elle anime actuel-lement la communauté CPIM de France-FAPICS (association française de mana-gement des opérations de la chaînelogistique) en tant que vice-présidente.Elle est également instructeur APICS(association for operations management)et représente en ce moment la France àson congrès mondial à Las Vegas.

KURT SALMONARMAND DE VALLOISLe cabinet de conseil international ren-force ses équipes avec l’arrivée d’Armandde Vallois, référent dans les domaines dela supply chain performance. Celui-ci apassé neuf ans chez PriceWaterhouse-Coopers entre 1995 et 2006, où il accom-pagne le département des technologies del’information tels que France Telecom,Unilever, Fnac, Conforama ou CarrefourFrance. Il rejoint le cabinet de Kurt Salmon

Asociates en 2006 etdevient un référent dans ledomaine de la supplychain pour l’optimisationde la performance desactivités d’approvisionne-ment, de transport et

d’entreposage. Il anime désormais lescompétences Supply Chain Performancede Kurt Salmon en Europe. Agé de 42 ans,il est diplômé de l’Institut Franco-Améri-cain et management et est titulaire d’unMBA du Babson College aux Etats-Unis.

VINCIFLAVIEN LAMARQUE L’ingénieur diplômé de l’Ecole des TravauxPublics rejoint Vinci Consulting en qualité

d’associé pour prendre encharge la practice perfor-mance des opérations. A40 ans, Flavien Lamarqueest fort d’une expériencede conseil de quinze anspassés chez Ouroumoff,

Bossard Consultants puis PEA Consulting(groupe Areva). Il s’est notamment inté-ressé au secteur de l’énergie en travaillantnotamment à développer la collaborationentre l’ingénierie et les opérations pouraméliorer la performance globale desgrands projets. Mikael Pichavent, 36 ans,rejoint également Vinci Consulting en qua-lité d’associé. Cet ex de PEA Consultings’est spécialisé dans les secteurs de la dis-tribution, du luxe et du e-commerce autourdes problématiques d’optimisation et d’ex-ternalisation des chaînes d’approvision-nement.

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DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER12ENTREPRISE

MSL ÉQUIPE SESFILIALESMaritime Service Logistiqueva utiliser la solution"transitaire" DDS FreightEntreprise de DDS Logisticspour la gestion de sesdossiers import export.

DHL SUPPLYCHAIN PASSE À LACONSIGNELe prestataire logistiquelance DHL Proximity, uneoffre intégrée dédiée austockage de proximité àdestination desprofessionnels urbainsitinérants.

L’EMBALLAGEINDUSTRIEL ENURGENCELe prestataire logistiqueSoflog Telis a mis en place unnuméro d’appel d’urgencepour exécuter descommandes dans un délaicourt.

DB SCHENKERRÉCOMPENSE LAFIDÉLITÉLe prestataire logistiquepoursuit sa collaborationavec le spécialiste de labourse de fret Teleroute

A-SIS DONNE DUSOUFFLE À FRANCEAIRSpécialisé dans l’étude et lafabrication de produitsaérauliques, la sociétéFrance Air met en place unesolution de gestion des fluxentrepôts.

SDV ÉTEND SONRÉSEAU ENPOLOGNESDV International LogisticsPoland est une nouvellemarque du groupe BolloréLogistics en Pologne.

n° 125 > Octobre/Novembre 2010 > Stratégies Logistique

Cédric Bremard aux commandesCédricBremardprendlescommandesdeCharlesServicesconcessionnaireexclusifYaledansl’Estparisien.

harles Service est unspécialiste de la dis-tribution, de la loca-

tion et de la maintenance dechariots élévateurs depuisplus de 40 ans. Cédric Bre-mard en prend les com-mandes à l’aide de deuxinvestisseurs minoritaires,Sopromec Participations etBTP Capital Investissement,apportant chacun 85 K! enfonds propres et quasi fondspropres.Lasociétéaréalisé4millions d’euros de chiffre

d’affaires en 2009 et emploieactuellement 25 personnes.CédricBremardatravailléunedizaine d’années dans la dis-tribution de matériels indus-triels, après un début de car-rière au sein de grandsgroupes internationaux. A 36ans, il franchit donc le pas del’entrepreneuriat et chercheaujourd’hui à multiplier partrois le chiffre d’affaires del’entreprise en 5 ans en ren-forçantsaprésencesurleter-ritoire.!

C

Le foie gras a son sanctuaireEuralisa inauguréfinseptembreavecStef-TFE leplusgrandsite françaisdédiéaustockageetàlapréparationdeconservesetsemi-conservesdefoiegras.

uralis est le premierproducteuretexporta-teur mondial de foie

grasetStef-TFEluiadédiéunsite logistique digne de cerang.Carsic’estleplusgrandsite logistique français, c’estsans doute le plus grand dumonde : il est capable destocker pas moins de 7 000palettes, soit 1,5 million decolis et la bagatelle de 8000tonnes de foie gras par an !"Nousavonsfaitcechoixpoursoutenirnosréseauxdedistri-bution, renforcer notre posi-tion de leader et développernos process industriels demanière innovante et respec-tueuse de l’environnement",explique Pierre Couderc,directeur général du groupeEuralis.Ils’agiteneffetderen-dre le foie gras accessible auxconsommateurs "quels quesoient les moments deconsommationetquelquesoitle réseau de distribution(export, restauration ou

GMS)". Le nouveau schémadirecteur mis en place à cetteoccasionapportedenouvellesbriques au système d’infor-mation : l’approvisionnementde l’entrepôt est en flux tiréssur la base de prévisions desventes et les standards GS1sontutilisésdanslesprépara-tions de commande. Côtéenvironnement,larationalisa-tion du remplissage descamions a fait diminuer leurnombre par huit par jour surles routes, ce qui représenteun quart de kilomètres par-

courus en moins sur toute lachaîne logistique. Tout celapour répondre à toutes lesdemandesdelagrandedistri-bution et de la restaurationhorsfoyer,pour"desprépara-tions élaborées avec un nom-bre important de références(jusqu’à 400), des opérationsde co-packing différenciéesselon les circuits de vente, etun taux de service maximumsur les pics de saisonnalité",précise Jean-Charles Fro-mage,directeurgénéraldélé-guédeStef-TFE. ATable !!

E

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13" PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

UNE DIRECTIONREMARQUABLEJungheinrich lance cetautomne sa nouvellegénération de chariotsmultidirectionnels équipésd’une direction électroniquesur toutes les roues.

PROLOGISRELOUE PLUS DE200 000 M2

Le fonds d’investissementeuropéen a reconduit desbaux avec quatre clientsimportants en France et enEspagne, pour un total de232 600 m2.

CHARIOT ÀDOUBLE NIVEAULe nouveau chariot deJungheinrich permet lechargement sur deuxniveaux.

e leader français de larépartition pharma-ceutique livre chaque

jour sous deux heures la plu-part des pharmacies de laFrance métropolitaine. Enca-dré par une règlementationprécise, il doit s’adapter auxnouvelles contraintes de la tra-çabilité du médicament et dusuivi des produits à tempéra-ture contrôlée qui entrent envigueur début 2011. Ce quinécessite des adaptationsimportantes des solutionsmécanisées et informatiséesde préparation de com-mandes. Après une premièreintervention dans l’établisse-ment OCP de Paris (premiersite pharmaceutique de pré-

paration des commandes enEurope) Fives Cinetic s’est vuconfié la création d’une lignedédiée de préparation de pro-duits thermosensibles pourl’établissement de Lyon, oùl’informatique de pilotage desconvoyeurs a été refondue.L’établissement OCP de Bor-

L

Fives Cinetic équipe OCPL’automaticien a réalisé trois opérations à Paris, Lyon et Bordeaux pour unmontant de 1,5 million d’euros.

deaux va suivre."La principaledifficulté réside dans leshoraires de préparation trèslarges des sites OCP qui débu-tent le lundi à 5h du matin pourse terminer le samedi à 14heures", explique BertrandFaure, responsable commer-cial de Fives Cinetic. . !

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n° 125 > Octobre/Novembre 2010 > Stratégies Logistique

DÉCOUVRIR PARTAGER-COMPRENDRE APPROFONDIR ACHETER14ENTREPRISE

ID LOGISTICSOUVRE UNEPLATEFORMELe prestataire logistique sevoit confier la gestion d’uneplateforme de produits brunset blanc pour le compte del’enseigne d’équipement dela maison à Brie-Comte-Robert.

LPR DANS LESFRUITS ETLÉGUMESLe numéro deux européen dela location-gestion depalettes propose désormaisses services auxfournisseurs des fruits etlégumes de la grandedistribution.

SIMULATEUR DETRANSPORT ENLIGNE L’éditeur DDS Logistics a misen ligne un simulateur gratuitpermettant d’estimer leséconomies transport que l’onpeut réaliser grâce à unlogiciel de gestion destransports.

MANIPULER DESCHARGES LOURDESL’Ergopick est un chariotélévateur sur lequel Still aintégré un bras préhenseur.

L4 LOGISTICSDÉCROCHE C-LOGAprès L4 Logistics et DHLSupply Chain, L4 Epsilon aannoncé la signature d’uncontrat avec C-Log.

GEFCO ENTRE ENCAMPAGNELe prestataire logistiquelance une troisièmecampagne de communicationdepuis 2005 avec un planmedia 100% web.

réé en 2005 par RaulBravo et ThomasDuval, Balyo estime

aujourd’hui "être devenu uneréférence sur le marché de lalogistique interne". Sa spéci-ficité : ses chariots automa-tiques ne nécessitent aucuneinfrastructure. La société aaujourd’hui pour ambition dedémocratiser l’usage desAGV (automatic guided vehi-cles) grâce au géoguidage,permettant la flexibilité deschariots de manutention élec-triques avec la productivitédes chariots automatiques.

Balyo passe aujourd’hui à la vitesse supérieure avec unepremière levée de fonds dedeux millions d’euros auprèsde Masseran Gestion. "Balyoaffiche d’excellents résultatsmalgré un climat de crise

C

Balyo lève 2 millions d’eurosLe spécialiste des véhicules autoguidés a bouclé son premier tour de table auprès deMasseran Gestion, filiale capital-risque de GCE Capital (groupe BPCE).

économique et dispose d’untrès fort potentiel de dévelop-pement", explique SébastienGroyer, directeur d’investis-sement chez Masseran Ges-tion. Une levée de capital quipermettra d’accélérer la présence commerciale enFrance et en Europe et à pro-poser des innovations dans ledomaine des véhicules auto-guidés. "Grâce à cette opéra-tion, nous comptons triplernotre activité et notre effectifà court terme", indique RaulBravo, co-fondateur et direc-teur général de Balyo. !

personne ne se comprendplus. Le décalage entre letexte communautaire et laréalité est effarant. Or danscette histoire, c’est le trans-porteur qui est responsable.Celui-ci ne se voit pas parler27 langues différentes du jourau lendemain. En outre, ils ontrarement des données suffi-santes pour répondre aux cri-tères de l’ICS. Bien évidem-ment, Alban Gruson prêchepour sa propre paroisse enrecommandant aux transpor-teurs d’adopter ses propressolutions. La société Conex,spécialisée dans les douanes,a en effet pris son bâton depélerin en allant voir sur placedans chaque pays européen lechef de projet ICS. Un vrai tra-vail d’anthropologue ! Exem-ple : l’Ile de Malte est un pointd’escale à l’entrée de l’Europe.Or c’est le premier pays d’es-cale qui est concerné par cette

L’ICS prend du retardL’Import Control System qui entre en application le 1er janvier 2011 sera en réalité loind’être opérationnel, prévient Alban Gruson, PDG de Conex.

’est le tohu-Bohu",résume Alban Gru-son, pdg de Conex

pour décrire la mise en placede l’ICS qui doit entrer en ser-vice le 1er janvier prochain. Ilétait déjà prévu pour juillet2009 mais avait été repoussé -une première fois ? - le 1er jan-vier prochain. Cette règle-mentation vise à déclarer desinformations concernant l’ar-rivée des marchandises enEurope avant que celles-cin’arrivent physiquement (lireSL n°122 p.22). "Même si lespays sont au rendez-vous, lesopérateurs ne le seront pas",prévient Alban Gruson qui voitd’ores et déjà les dérives dusystème qui vise à sécuriserles transports en Europe. Leproblème est que chaque payseuropéen publie ses propresrègles. Et que les pays lapublie dans sa propre langue.Résultat : une tour de Babel où

C

règlementation. On voit malles maltais répercuter lesinformations en 5 ou 6 languessi les marchandises doiventaboutir dans plusieurs pays.L’entreprise roubaisienne estdonc bien placée en offrantune sorte de gare de triage detoutes ces données en autantde langues qu’il convient. Adéfaut ce seront les grandesentreprises américaines del’information qui vont s’encharger. Et celles-là ne ferontpas le détail sur la langue uti-lisée. Aux transporteurs dechoisir !!

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15" PLUS D’INFOS SUR ssttrraatteeggiieessllooggiissttiiqquuee..ccoomm

ancée à l’occa-sion du salonManutention,

E-wrap est une nou-velle machine d’em-ballage sortie parSavoye qui permet unetriple opération en unposte de travail automa-tisé : la réalisation de l’embal-lage, la préparation de com-mandes et l’étiquetage. Cettemachine fournit des colis depetites tailles (format A4, de 30à 100 mm d’épaisseur) à lacadence de 15 colis par minute.Le format de l’emballage estautomatiquement calculé pardes capteurs qui vont définiravec précision les dimensionsdu ou des articles à emballer,quelque soit leur position. Pourle pliage, e-wrap utilise du car-ton d’emballage en forme de L

p r é -découpépuis les côtéssont rabattusgrâce à un bras depliage. La préparation de com-mandes est adaptée auxmono-produits, pour lesgrandes campagnes parexemple. Le préparateurdépose le produit sur leconvoyeur. Elle est égalementadaptée à des flux composésde nombreuses référencesavec des rotations diverses.

Une ramasseet un tri sonteffectués avantd’acheminer les

produits àl’opérateur.

Ce dernierles disposeensuite sur leconvoyeur de

la e-wrap avecle bon decommande.

Enfin l’étiquetage d’expéditionest appliqué en fin de procèssur le rabat ou, en option, sur lecôté opposé au rabat. Le colisest prêt à être expédié. Cettemachine est entièrementautonome mais peut s’interfa-cer avec un système d’infor-mation pour établir la factu-ration, dès l’émission del’étiquette. !

LTrois opérations en une seule machine A2PAS RENFORCE

SES SERVICESLe réseau de distribution decolis a signé un partenariatavec Atos Worldline pouraugmenter sa force defrappe.

ACTEOSBENCHMARK SESSOLUTIONSActeos a mandaté la sociétéCast pour réaliser un auditcomplet des codes applicatifsde l’ensemble de sessolutions.

STACIS’IMPLANTE ENITALIELe groupe Staci a finalisé lacréation de Staci Italia enpartenariat avec la sociétéDP&V, implantée à Turin.

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